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Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00 Bonsoir, bonsoir à tous. Merci d'être avec nous pour le Meilleur de l'Info, le premier numéro de la semaine avec ce soir Vincent Roy. Bonsoir.
00:06 Bonsoir.
00:07 Éditorialiste politique qui va poser son regard sur l'actualité. On va commencer par aller à Nîmes, quartier de Pissevins, qui a vu, vous vous en souvenez,
00:16 une série de règlements de comptes liés au trafic de drogue, où le petit Fayet de 10 ans est mort, tout le monde s'en souvient.
00:22 Le quartier, au lieu de bénéficier d'une super priorité, on pouvait s'attendre à ça, une super priorité de l'État, se sent totalement à l'abandon.
00:30 Les chauffeurs de bus comme les habitants ont la trouille d'une balle perdue et on leur répond en fermant un certain nombre de services publics.
00:37 Évidemment, ils vivent ça comme un total, mais un total abandon de l'État. Vous allez entendre quelques-uns des habitants et puis des commentaires sur ce qui s'est passé.
00:46 Aujourd'hui à Nîmes.
00:49 On nous catégorise comme si on était des rats, en fait. C'est clairement le terme. Je me sens triste de voir la dégradation de mon quartier.
01:05 Entre les transports, maintenant, il y a tout. Là, c'est tout. Le quartier, là, il est délaissé.
01:12 Arrêts de bus non desservis, médiathèque fermée et désormais un temps d'accueil périscolaire réduit sont concernés.
01:20 Les crèches, mais aussi les accueils de loisirs.
01:22 Comment on arrive là, aujourd'hui, à reculer face à l'insécurité et au trafic ?
01:26 Il n'y a ni abandon, ni soumission. Il y a une problématique qui est difficile à résoudre.
01:33 Maintenant, il n'y a plus d'heures. Il n'y a plus d'heures. C'est sans arrêt les tirs.
01:37 C'est tout le temps… On en vient à avoir peur, à se demander si on amène nos enfants à l'école, est-ce qu'on va se prendre une balle ou pas ?
01:45 Ce n'est pas une vie.
01:47 Là, si vous voulez, depuis malheureusement le décès tragique de cet enfant de 10 ans, le petit Fayed, malheureusement,
01:55 eh bien, il y a le syndrome de la balle perdue et on ne peut pas mettre en péril la vie de ces gens qui travaillent.
02:04 Il faudra certainement beaucoup de temps pour remettre un peu d'ordre.
02:07 Ce qu'on peut faire aujourd'hui, c'est un dialogue constant.
02:10 À aucun moment, je n'ai entendu parler des voyous, des malfrats, des trafiquants.
02:14 C'est eux le problème.
02:16 Discuter avec les gens qui veulent travailler, avec les policiers, c'est très bien.
02:22 C'est visiblement largement insuffisant.
02:24 Tant qu'on en sera à ces discours-là, il y a quand même, dans ce discours, je m'excuse, une paire de lâchetés, en tout cas de dénis de réalité.
02:31 C'est un nouveau pas de plus dans la dégradation, puisqu'on passe de zone de non-droit à des zones de non-État et de l'impunité à l'impuissance publique.
02:39 Et je crois que c'est vraiment un aveu de dépassement complet.
02:45 Trois autres réactions ce soir, celles de l'éditorialiste Yves Rioufolle, de l'ancien ministre Pierre Lelouch et de Christian Proutaud, fondateur du GIGN.
02:56 La République a la main qui tremble, non seulement la République a la main qui tremble,
02:59 mais la République renonce même à résister. Elle renonce à résister face au trafic de drogue.
03:04 On pourrait imaginer qu'elle en déclare la guerre à ceux de tous ces trafiquants qui mettent en péril des vies.
03:10 Mais en plus, elle renonce à assurer un service public dans sa continuité.
03:15 C'est quand même le BRB du service public que d'avoir une continuité du service public.
03:18 – Il faut arriver à reprendre le contrôle de ces territoires physiquement, de sorte que les services publics puissent fonctionner.
03:24 Et on ne peut pas non plus demander à des agents dans une crèche de se faire tirer dessus impunément.
03:29 – Donc c'est-à-dire remettre du bleu sur le terrain ?
03:32 – Bien sûr, il faut absolument arrêter cette dilution de l'autorité publique en France.
03:37 – Ça veut dire quoi ? Que l'État dénitionne ? Et que c'est pas parce qu'on nous avait envoyé la CRS Tartampion que ça a changé grand-chose.
03:45 On a fait un coup de pub à un moment, on a frappé "les oiseaux sont envolés", la police est partie, ils reviennent.
03:53 Enfin quand j'ai dit "les oiseaux de mauvaise augure", voilà.
03:55 Et je crois que tant qu'on ne prendra pas place, on ne tiendra pas la position.
04:00 Là c'est le côté militaire en termes de terminologie, mais c'est un invariant.
04:06 Si on ne tient pas la place, eh bien ce sont les voyous qui tiennent la place à notre place.
04:10 [Bruit de téléphone qui se brise]
04:11 – Voilà, et on se demande si en termes militaires, il ne faudrait pas justement envoyer autre chose que les policiers municipaux,
04:16 ou même la CRS qui vient, qui s'en va.
04:19 Ça n'a toujours été qu'un pansement sur un cataplasme sur une jambe de bois,
04:23 ça ne servait strictement à rien, on le savait depuis le départ, ça rassurait la population.
04:26 C'était fait pour faire de la com', mais c'est tout.
04:29 Vous savez, là maintenant devient concret cette expression "les territoires perdus de la République".
04:34 Vous savez, quand les livres sont sortis, etc., tout ça restait très abstrait.
04:38 Là, on le voit véritablement au quotidien, c'est-à-dire qu'on est totalement dépassé
04:43 et les gens sont laissés à leur difficulté.
04:46 Il n'y a plus d'aide, il n'y a plus de possibilités là.
04:48 On a perdu un certain nombre de territoires et ce sont les voyous qui font régner leur loi.
04:54 Mais les gens sont résignés, il n'y aura pas une révolution.
04:57 Non, ils sont...
05:00 C'est normal qu'ils se tournent vers l'État.
05:02 Et la réponse de l'État, vous l'avez entendu, il faut dialoguer.
05:04 Oui, mais on ne va pas dialoguer.
05:05 Il n'est plus question de faire jouer au football les policiers municipaux avec les habitants,
05:10 puisque c'était la grande idée.
05:12 Il faut de la police de proximité.
05:14 Non, il faut mettre du bleu et peut-être, évidemment, faire appel à l'armée pour régler le problème.
05:19 Là, on ne peut pas laisser ce quartier en déshérence.
05:21 Oui, mais on vous répond toujours que l'armée, ce n'est pas possible.
05:23 Alors, Jean-Marc Morandini, ce matin, s'est intéressé au blanchiment de l'argent de la drogue.
05:26 C'est un reportage de TF1 qui en parlait.
05:28 Ça se fait notamment à travers des salons de coiffure achetés par les trafiquants.
05:31 Ces salons, vous les connaissez parce que la plupart du temps, en fait, ils sont fermés.
05:35 Il n'y a pas que des salons.
05:37 Mais ensuite, des coupes de cheveux sont déclarées, disons 30 euros.
05:39 20 euros viennent d'un client et 10 du circuit de la drogue.
05:42 Voilà comment on blanchit discrètement de l'argent.
05:45 Et ça concerne aussi bien d'autres commerces.
05:47 Pour blanchir l'argent, les trafiquants utilisent des commerces avec une prédilection
05:54 pour les bars à chicha et pour les coiffeurs.
05:58 À Montpellier, par exemple, on sait même précisément quels sont les commerces concernés.
06:02 Et on a le sentiment, une fois de plus, au fond, que l'État est impuissant.
06:06 C'est assez simple, finalement, de blanchir de l'argent sale.
06:09 Et encore, quand on montre une coupe à 30 euros avec 10 euros de blanchie,
06:16 souvent, des clients ont été également inventés.
06:19 Non, je crois que ce qui est beaucoup plus compliqué, bien sûr,
06:22 c'est après pour faire tomber ces commerces.
06:24 Mais vous avez aussi des avocats, très peu, mais qui se font payer aussi en espèces,
06:29 vous comprenez, pour défendre les intérêts de certains voyous.
06:32 Vous voyez, donc, c'est très, très compliqué pour gêner ces trafiquants
06:38 et ces blanchiments d'argent qui sont très conséquents dans ces commerces qui sont connus.
06:44 – Alors, la particularité en France, en tout cas,
06:46 c'est que la narco-économie et le trafic de drogue,
06:48 il y a une forme d'ethnicisation de ce trafic de drogue,
06:52 puisque Naguer, à Marseille et sur la côte sud,
06:54 cette mafia a été tenue notamment par des Corses, c'était la pègre marseillaise.
06:58 Et de plus en plus, aujourd'hui, cette narco-économie est organisée
07:02 par des mafias plutôt maghrébines et un peu moins…
07:05 – Ça, c'est votre choix de bataille.
07:06 – Non, mais c'est… – Je ne vois pas où est le sujet.
07:08 – C'est pas un choix de bataille. – C'est faux, c'est vrai ou c'est faux ?
07:12 – En tant qu'ils soient blancs ou noirs, je m'en fiche.
07:14 – Le seul moyen vraiment de taper dans la butte
07:16 et de commencer à régler ce problème-là, ça sera une autorisation préalable.
07:20 Donc, ça veut dire une enquête sur le profil de qui veut s'installer
07:23 pour qu'on voit s'il y a suspicion ou pas.
07:25 Mais si on ne fait pas ça, on y arrivera jamais.
07:27 – Pour prolonger ce que disait Jean Bézias,
07:29 c'est vrai que les cabiles aussi à Marseille tenaient le jeu,
07:32 tenaient les prostituées, etc.
07:33 Mais à propos de ces commerces, je vous signale que, bon, vraiment,
07:36 là, on a l'impression de découvrir la lune, mais tout le monde le sait.
07:39 Moi, il m'est arrivé de faire des reportages, par exemple, à Aubert-Villiers,
07:42 je vous raconte ça il y a 5 ans, 6 ans, tout le monde le sait.
07:46 Et quand on dit qu'il faut vérifier quand les gens s'installent,
07:50 il faut que les mairies vérifient en quelque sorte le passé,
07:53 le passif des gens qui s'installent, etc.
07:55 Faux, puisque la mairie n'a pas à intervenir sur le choix du commerce.
07:59 Donc, la mairie ne peut pas intervenir juridiquement.
08:01 - Qui vérifie ? Merci, qui vérifie ?
08:03 - Mais c'est toute la question.
08:05 Il y a encore une fois, là, un déficit de l'État qui doit gérer ce type de trafic.
08:11 Mais de toute façon, la mairie, elle, ne peut pas décider de tel ou tel commerce.
08:15 Ce qui est vrai pour, on parlait des coiffeurs, c'est vrai aussi pour les kebabs,
08:18 c'est vrai aussi pour un certain nombre de commerces qui se développent à Montpellier.
08:23 Là, le cas, c'était Montpellier, mais Saint-Denis, Aubert-Villiers,
08:26 enfin, un peu partout.
08:27 C'est tout à fait connu et depuis longtemps.
08:30 - On va changer de sujet, on va parler de la disparition de Lina.
08:33 Le parquet de Strasbourg s'attend à des investigations de longue haleine.
08:38 Lina a disparu il y a dix jours à Saint-Blaise-la-Roche, dans le barin.
08:40 Les recherches pour retrouver la jeune fille de 15 ans n'ont rien donné.
08:43 Et donc, hier, le parquet a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire
08:46 pour enlèvement ou séquestration de plus de sept jours.
08:50 Et aujourd'hui, sur l'antenne de CNews, nous avons diffusé le témoignage de Robert.
08:54 Robert qui dit avoir vu le dernier à la jeune fille.
08:57 - Je l'ai vu à partir de là, jusqu'ici.
09:03 Et puis après, bien sûr, c'était de dos.
09:05 Robert serait l'un des témoins à avoir vu Lina.
09:09 Il affirme qu'elle était dans une voiture bleue côté passager.
09:12 - Je l'ai bien reconnue, elle m'a reconnue, elle m'a fait un coucou, de toute façon.
09:15 Elle ne s'est pas effrayée.
09:16 - Détendue.
09:17 - Elle est là, elle est venue m'attendre.
09:18 Au début, j'ai cherché, je me suis dit, tiens, elle a grandi.
09:21 Et donc, effectivement, c'était bien elle.
09:24 Et puis bon, qu'elle l'ait vue passer ici, dans les environnements de Médic.
09:27 Est-ce qu'elle venait de la route de Saussure ?
09:29 Est-ce qu'elle venait de l'autre côté ?
09:31 Ça, je n'en ai pas vu.
09:32 Aux enquêteurs, il affirme que Lina roulait dans une voiture bleue, une Renault Clio.
09:37 Mais devant nos caméras, il parle désormais d'une voiture foncée,
09:40 sans être totalement sûr de la marque du véhicule.
09:43 Il explique ne pas connaître non plus le conducteur.
09:46 Un homme entre 20 et 30 ans, détaille-t-il, qui portait une barbichette.
09:50 - Le témoignage de cette personne,
09:52 il faut faire attention à tous ces témoignages,
09:54 ils vont être bien entendu auditionnés par la gendarmerie.
09:57 Mais laisse penser, effectivement, qu'elle est partie en voiture
10:00 et donc qu'elle n'est plus dans le périmètre de sa maison.
10:03 - Il faut aussi se méfier, si vous voulez, des témoignages qui arrivent comme ça.
10:06 Il y a des gens qui veulent se rendre intéressant,
10:09 qui ont un bout de quelque chose et qui romancent un peu une version.
10:15 Bon, mais ça fait une troisième direction à vérifier par les enquêteurs,
10:20 sachant que pour l'instant, dans les trois cas, on est sur une voiture foncée.
10:26 - On a un certain nombre d'éléments qui ont pu être recueillis par les enquêteurs,
10:30 des témoignages, des traces, indices, des prélèvements.
10:33 Maintenant, il faut analyser tout cela, décortiquer chaque témoignage
10:38 pour voir les pistes qu'il y a encore à creuser.
10:40 Donc, on est maintenant sur des investigations sur le long terme.
10:44 - Les instructions qui ont été saisies.
10:45 - Oui.
10:46 - C'est quand même une avancée considérable.
10:49 C'est-à-dire qu'on a sans doute quelques éléments qui permettent de dire
10:52 aujourd'hui c'est une affaire criminelle.
10:54 Donc, il y a deux instructions qui sont saisies
10:56 et qui vont effectivement procéder à des actes d'investigation plus coercitifs.
11:00 - Ils vont pouvoir perquisitionner beaucoup plus facilement.
11:03 Ils vont pouvoir placer sur écoute l'environnement de la jeune fille.
11:06 Et puis, ils vont pouvoir aussi commander des expertises scientifiques.
11:10 Ils vont pouvoir ordonner une reconstitution.
11:12 Et tout ça, pour le coup, ce n'était pas possible.
11:14 - Voilà. Alors, l'enquête continue.
11:18 Il y a eu beaucoup de presse.
11:19 Évidemment, quand il y a beaucoup de presse, il y a beaucoup de micros qui se tendent.
11:22 Il y a aussi des gens qui viennent témoigner.
11:24 C'est aussi un peu la crainte des enquêteurs, des gens, bien sûr, de la famille,
11:28 qui a plusieurs reprises, la maman de Léna, qui a dit
11:30 "Laissez-nous tranquille. Ne m'appelez pas tout le temps."
11:33 Tous les journalistes avaient son numéro de télé.
11:35 - Bien sûr. Oui, je crois qu'il faut être très prudent sur les témoignages.
11:38 D'autant que ça remettrait beaucoup de choses en cause.
11:39 Puisque si, comme le dit Robert, elle est montée dans une voiture
11:44 et qu'elle lui a dit "Bonjour" en étant tout à fait souriant et tout à fait détendue,
11:48 ça supposerait qu'elle connaisse le conducteur de la voiture.
11:52 Et là, ça nous emmènerait sur d'autres pistes.
11:55 Donc, laissons, soyons prudents, faisons attention aux témoignages.
11:58 Il ne se rappelle plus la couleur exacte de la voiture.
12:00 Il ne peut pas décrire le conducteur, etc.
12:02 Bon, est-ce que c'est bien elle qui l'a reconnu, qui l'a vu dans la voiture ?
12:06 Tout ça doit être vérifié.
12:08 - C'est toujours pareil. C'est-à-dire que vous voyez quelqu'un, vous dites "Tout va bien".
12:10 Et puis, quelques jours après, on vous demande de vous souvenir de ce qui s'était passé.
12:13 Le bleu, le gris, ça peut...
12:16 - Surtout quand on a des lunettes jaunes, ce qui est son cas.
12:19 - On va parler des demandes d'asile en France.
12:23 Les demandes d'asile explosent.
12:25 Juste pour le mois de septembre,
12:27 93 000 personnes ont fait une demande de protection internationale.
12:30 En 2022, on le rappelle, tous les records avaient déjà été pulvérisés
12:34 avec plus de 130 000 premières demandes sur un an.
12:36 La France accueille. Mais en a-t-elle encore les moyens ?
12:39 Et ce débat peut-il avoir lieu sereinement ?
12:43 - C'est un nouveau record dans les demandes d'asile pour la France.
12:48 Il y aura, écoutez bien, jusqu'à 140 000 demandes d'ici à la fin de l'année.
12:52 - En 1960, il y avait 3 000 demandes d'asile traitées par an.
12:55 Le monde n'était pas moins instable, il n'y avait pas moins de guerre,
12:58 il n'y avait pas moins d'inégalités, moins de pauvreté.
13:00 Au contraire. Donc, ce n'est pas que les conflits se sont multipliés
13:04 et que l'asile véritable est devenu plus nécessaire.
13:06 C'est que, effectivement, c'est devenu une filière d'immigration à part entière.
13:09 - Alors, vous pouvez faire une nouvelle loi sur l'immigration,
13:12 mais tant que vous ne ferez pas exécuter les OQTF,
13:16 les obligations de quitter le territoire français,
13:19 à quoi une nouvelle loi peut-elle servir ?
13:21 À quoi ? À rien !
13:22 On a vu les cinq nationalités les plus demandeuses,
13:26 à part les Afghans, où c'est un régime absolument abominable,
13:29 mais en bas, c'est la Turquie, il y a la Côte d'Ivoire,
13:32 il y a la Tunisie et il y a le Bangladesh, je crois qu'ils ne sont
13:34 dans aucun des quatre cas des pays en guerre.
13:38 Donc, évidemment que la demande d'asile explose.
13:42 - On a un système qui marche sur la tête.
13:44 Déjà, 100% des demandes d'asile restent en France.
13:47 Que les demandes soient acceptées, que les demandes soient rejetées,
13:50 peu importe les critères, les études, le professionnalisme, etc.,
13:53 ils restent tous en France, qu'ils soient dégoûtés ou non.
13:56 - C'est faux. - C'est vrai.
13:57 Ils ne sont jamais expulsés, jamais reconduits à la frontière, ça ne marche pas.
14:00 - Et la question qui se pose, c'est pouvons-nous accorder l'hospitalité
14:04 à des gens qui fuient simplement des inégalités, la pauvreté,
14:09 pour avoir une vie meilleure ? Pouvons-nous le faire sans remettre
14:12 en question nos propres standards et sans remettre en question notre état de providence ?
14:16 - On vous donne ces chiffres, mais peut-être qu'ils sont plus élevés.
14:19 On va entendre Pierre Lelouch, ancien ministre,
14:21 qui a été invité de 180 minutes Info.
14:23 Il estime qu'on le veuille ou non, la France est en train de changer son peuple.
14:27 - Il faut remettre ce chiffre en perspective.
14:31 Il y a les 140 000 personnes qui demandent l'asile.
14:35 Il y en a probablement une centaine de mille qui ne demandent rien du tout,
14:37 mais qui sont là quand même, qui rentrent chaque année.
14:40 Auxquels, vous ajoutez les 230 000 ou 240 000 entrés légalement.
14:45 Donc, chaque année, la France voit arriver un demi-million de personnes.
14:49 - Donc, en somme, ce sont des chiffres complètement en trompe l'œil.
14:52 - Ce n'est pas en trompe l'œil, c'est juste un problème considérable
14:54 qu'il faut avoir en tête.
14:56 La France, elle est en train de changer son peuple.
15:00 Certains s'en réjouissent, comme M. Mélenchon,
15:04 qui parle de créolisation de la France.
15:06 D'autres peuvent s'en inquiéter.
15:08 Moi, je trouve que des chiffres pareils sont simplement colossaux.
15:12 D'autant que nous avons, dans la plupart du temps,
15:14 affaire à des gens qui n'ont aucune formation professionnelle,
15:17 qui n'apportent rien, qui ne vont rien apporter à l'économie
15:20 et qui vont être une charge sociale, sanitaire,
15:25 logement pour un pays où déjà, on a plus grand mal
15:28 à servir les besoins de nos citoyens.
15:30 Donc, il y a un vrai sujet qu'on ne veut pas regarder en face.
15:33 - Un vrai sujet qu'on ne veut pas regarder en face, il a raison.
15:35 Je rappelle que la semaine dernière, c'est le président de la République
15:37 qui disait que si on veut conserver un système généreux,
15:40 un système social généreux, il faudra, à un moment donné,
15:43 se poser les bonnes questions et regarder en face la question de l'immigration.
15:46 - Et ne pas accueillir toute la misère du monde.
15:48 Il avait repris la fameuse formule de M. Leclerc.
15:50 Il est évident qu'aujourd'hui, le droit d'avile
15:52 devient une nouvelle filière d'immigration.
15:56 Donc, il faut aussi travailler sur ce droit d'avile.
16:00 Pourquoi est-ce qu'il explose ?
16:02 Parce que c'est un moyen d'immigration comme un autre.
16:06 Alors, comme le dit très justement Lelouch,
16:10 se rajoutent à cela d'autres.
16:12 Alors d'abord ceux qui sont là, mais qui ne demandent pas d'avile.
16:15 Et puis, tous les illégaux.
16:16 Donc, évidemment, ça fait une population qui est en pleine mutation.
16:21 On va dire ça comme ça pour être sympathique.
16:22 - Oui, c'est vrai. Et Julien Audeux a raison.
16:24 Il dit que vos demandes soient acceptées ou non, restez.
16:27 - Oui, de toute façon, oui.
16:28 - Parce qu'on vous invite seulement à partir avec des OQTF.
16:31 - Et puis, on ajoute à cela que les OQTF ne sont pas respectés.
16:33 - Voilà. Alors, 7 à plus de demandeurs vers la France.
16:36 Est-ce que c'est la faute de trop bonnes conditions d'asile
16:38 ou est-ce que c'est lié aussi à notre passé colonial ?
16:41 Question posée ce soir sur CNews à Marion Maréchal,
16:43 tête de l'Istre Conquête, partie d'Éric Zemmour, aux élections européennes.
16:46 - Pas un problème plus profond qui est notre héritage colonial,
16:52 qui n'a jamais été réglé, en fait.
16:55 Parce que vous regardez la liste des nationalités
16:57 dans les dix premières nationalités.
16:59 On voit bien, par exemple, les Ivoiriens.
17:00 C'est la deuxième nationalité qui est la plus arrivée sur les côtes italiennes.
17:04 Vous avez des Sénégalais, beaucoup de personnes issues de l'Afrique de l'Ouest.
17:07 Et est-ce qu'il n'est pas temps, en fait ?
17:08 Vous voyez Emmanuel Macron répète à longueur de temps
17:12 que la France-Afrique s'est terminée.
17:13 Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose de nouveau à réinventer ?
17:15 - Alors, vous ne savez pas seulement, parce que en réalité,
17:16 le monde entier vient en France.
17:19 Et d'ailleurs, de mémoire, parmi les premières nationalités
17:22 que vous avez dans les demandes d'asile,
17:24 vous avez aussi des gens qui sont issus du Kosovo, par exemple,
17:26 ce genre de choses.
17:27 Donc, vous avez des choses extrêmement, extrêmement variées.
17:31 Mais je ne crois pas à cela pour une raison simple,
17:32 c'est que la question migratoire, aujourd'hui,
17:34 elle a un sujet entièrement européen.
17:36 D'ailleurs, preuve en est, des pays comme la Suède,
17:37 qui n'ont pas le passé colonial, qui est le nôtre,
17:39 ont décidé de stopper aujourd'hui cette immigration
17:42 parce qu'ils étaient eux aussi débordés par le droit d'asile.
17:44 Donc, ça va au-delà de notre passé.
17:46 C'est le modèle européen et c'est la démographie européenne.
17:51 Je rappelle qu'aujourd'hui, il naît chaque année
17:53 plus de bébés au Nigeria que dans l'ensemble de l'Europe.
17:56 Donc, c'est simplement un rapport de force démographique et de modèle.
17:59 Maintenant, le problème derrière cela, c'est qu'il faut bien comprendre
18:01 que si demain, nous accueillons et nous nous contentons
18:04 de répartir comme le veut le veut aujourd'hui,
18:05 d'ailleurs, Madame von der Leyen et un certain nombre de gouvernants européens,
18:09 eh bien, demain, l'Europe effondrée par le poids de l'immigration
18:12 ne sera même plus en mesure d'aider l'Afrique.
18:14 Donc, c'est un très mauvais calcul.
18:16 Il n'y a pas longtemps, c'est Nicolas Sarkozy qui parlait d'un grand plan Marshall
18:20 pour l'Afrique.
18:22 Pour l'instant, ce n'est pas envisagé comme ça.
18:24 Mais la réalité, c'est faux programme.
18:27 Ce que dit Marion Maréchal, Le Pen n'est pas idiot.
18:30 Simplement, il demeure une spécificité française.
18:33 Pourquoi une immigration massive de cette Afrique de l'Ouest,
18:38 de l'ancienne empire colonial ?
18:41 Parce que la langue, la langue, première chose, la langue,
18:43 deux, nous sommes, par rapport à d'autres pays européens,
18:46 et le président l'a dit, nous sommes particulièrement attractifs.
18:49 Donc, ça, c'est une pompe aspirante.
18:52 Donc, il y a ces deux grandes raisons qui font que la France garde une spécificité.
18:56 On n'en est pas remercié, d'ailleurs.
18:57 Le gouvernement algérien s'est construit dans le ressentiment anti-français
19:03 depuis fort longtemps.
19:04 Et ça continue.
19:04 Et ça ne cesse.
19:06 Emmanuel Macron était dans l'hôte et garonne aujourd'hui
19:09 pour une annonce importante de sécurité intérieure.
19:10 Le déploiement de plus de 200 nouvelles brigades de gendarmes,
19:15 230 exactement.
19:17 La question lui a été posée de savoir si c'était une réponse aux émeutes
19:19 ou une réponse à la montée du RN.
19:21 Vous entendrez ce qu'il a dit.
19:22 Mais d'abord, la séquence PV.
19:24 Cette image, parce que elle va vous faire sourire.
19:30 Oui, c'est bien Emmanuel Macron avec ce qu'on appelle un pistolet de vitesse,
19:35 de radar.
19:36 Vous savez qu'il...
19:38 Pardon ?
19:39 C'est une image qui va le rendre très populaire.
19:40 Le terme technique étant un cinéma.
19:42 On peut le revoir, elle est passée assez vite.
19:44 Il commence à inaugurer des radars.
19:46 Je pense que là, il vise le record d'un popularitaire.
19:50 C'est le progrès sous la quatrième république.
19:52 Les présidents inauguraient les chrysanthèmes.
19:53 Maintenant, ils vont inaugurer les radars.
19:55 Non, mais alors, je précise, vous êtes...
19:57 Il y a un plateau chargé d'ironie aujourd'hui.
20:00 Il est évidemment aux côtés des gendarmes.
20:02 Parmi les missions des gendarmes, évidemment, il y a la circulation.
20:08 Il y a le contrôle de vitesse.
20:10 Et donc, Emmanuel Macron s'est saisi d'un pistolet à radar.
20:13 Quelles sont les priorités du chef de l'État ?
20:15 Peut-être de récolter l'argent des PV.
20:16 Elle est détique.
20:17 C'est exactement ça.
20:18 Que ta critique du gendarme.
20:21 Ça va marcher.
20:22 On ne sait pas avec ce pistolet là...
20:25 Il vise, alors on ne sait pas s'il vise le porte-monnaie des Français.
20:29 Je crois qu'en partie, il vise le porte-monnaie des Français.
20:32 Ou alors, si ce radar, enfin ce pistolet fait jumelle,
20:39 et s'il regarde l'avenir ?
20:41 Il n'y a pas de réponse.
20:44 En tout cas, ça représente quand même 3 000 gendarmes supplémentaires.
20:48 230 brigades mobiles, 96 fixes et pas mal de brigades mobiles.
20:54 Ça, c'est la nouveauté.
20:55 15 milliards d'euros sur 5 ans.
20:58 Mais tout cela a-t-il à voir avec les récentes émeutes ?
21:01 Ou a-t-il à voir avec une montée du RN,
21:04 qu'il faudrait contrer avec plus de bleus ?
21:05 J'ai des réponses.
21:06 D'abord, les réponses d'Emmanuel Macron.
21:09 On pourra revenir et on y reviendra dans les semaines qui viennent sur les émeutes.
21:15 Elles ont été conçues avant le principe de ces brigades,
21:17 donc elles se déploient après.
21:19 Elles contribueront à y répondre.
21:21 Ces émeutes sont intervenues.
21:23 Je dirais que la première réponse, elle a été donnée
21:26 claire et forte par nos forces de sécurité et notre justice.
21:31 Ça s'est stoppé en quelques jours parce que vous avez eu 45 000 forces de sécurité intérieures,
21:34 ce qui était inédit sur le terrain.
21:36 Vous avez eu des milliers d'interpellations, 4 000,
21:39 et que vous avez eu plus de 1 000 comparations immédiates.
21:43 Donc la République a été forte.
21:45 C'est pour ça que ça s'est arrêté.
21:46 Ensuite, il faut en effet consolider la réponse régalienne dans la durée.
21:51 Ces brigades y contribuent.
21:52 Mais c'est derrière un problème qui est beaucoup plus compliqué.
21:55 Tout le monde l'a dit, les gens qui se sont penchés sur ces émeutes.
21:57 C'est des gens très jeunes.
22:00 C'est le problème de l'autorité à l'école.
22:02 Ce qu'on fait depuis la rentrée va dans ce sens.
22:04 C'est le problème de la restauration de l'autorité parentale.
22:07 C'est le problème de la, en quelque sorte,
22:10 la discipline qu'on doit avoir par rapport aux réseaux sociaux.
22:12 Donc la réponse, elle est aussi multifactorielle.
22:14 Elle s'installera dans la durée.
22:15 Est-ce que implanter des nouvelles brigades,
22:17 montrer que les gendarmes sont là,
22:19 est une réponse et un antidote peut-être pour le Rassemblement national ?
22:22 Je pense que c'est surtout une réponse à l'insécurité,
22:25 au phénomène qu'il y a et c'est comme ça que gouvernent les choses.
22:28 Et après, je ne fais pas ici de commentaires politiques,
22:31 mais à chaque fois que, parfois, notre patriote a le sentiment
22:34 que l'efficacité n'est pas au rendez-vous,
22:36 qu'un république n'est pas assez présente,
22:37 ils peuvent au moins se tourner vers les extrêmes.
22:39 Voilà, réponse multifactorielle, comme ça, c'est un peu le passe-partout.
22:43 Vous avez dit, il faut remettre de la présence.
22:46 Vous allez voir mon petit raisonnement.
22:47 Il faut remettre du service public.
22:49 Il faut remettre, il faut rassurer la population.
22:51 Il faut remettre de la sécurité.
22:53 La France périphérique, il faut la rassurer.
22:56 C'est donc bien la preuve que pour le chef de l'État aussi,
22:59 la France périphérique, elle existe.
23:02 Or, ça, on ne vous le dit jamais.
23:03 Il faut, il faut, il faut en tout cas.
23:04 Mais depuis le début, l'État a failli, a failli, a failli.
23:07 C'est tout ce qu'on dit depuis tout à l'heure.
23:09 Augustin Donadieu, bonsoir.
23:11 Le rappel de titre parce qu'il est 21h30.
23:13 Bonsoir à tous.
23:14 Les deux détenus mineurs qui se sont évadés à Kievrechin,
23:18 dans le Nord, ont été arrêtés en Belgique.
23:20 Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi.
23:23 Après avoir scié les barreaux de leurs cellules,
23:25 les individus ont tressé leur drap pour escalader la toiture
23:28 et descendre de l'autre côté où les attendait une voiture.
23:31 L'un d'eux était en détention provisoire pour viol
23:34 et le second pour meurtre dans cet établissement pénitentiaire
23:38 pour mineurs.
23:39 À partir de ce lundi, les élèves de 5e sont invités à recevoir
23:43 la première des deux injections contre le papillomavirus humain.
23:47 La vaccination pourra s'effectuer directement
23:49 dans leur établissement scolaire.
23:51 Cette campagne doit permettre d'améliorer la couverture vaccinale
23:54 contre ces virus responsables de plus de 6000 nouveaux cas
23:57 de cancer en France chaque année.
24:00 Gérard Lachez, largement réélu à la présidence du Sénat pour 3 ans.
24:05 Le sénateur Les Républicains des Yvelines,
24:07 rempli pour un 5e mandat.
24:09 Il a obtenu 57,88% des suffrages,
24:13 loin devant la liste de la majorité présidentielle à 14,91% des voix.
24:18 Et celle de la gauche à 13,28%.
24:22 - 15 ans, ça fait 15 ans que je crois. C'est ça, Augustin ?
24:26 - Qu'il ait été à la présidence du Sénat ?
24:28 - Oui, c'est ça.
24:29 - Il a encore 3 ans.
24:31 - 12 ans et 12 + 3.
24:33 - C'est ça, les comptes sont bons.
24:34 - Le compte est bon, merci Augustin.
24:36 On va continuer à parler de politique.
24:39 Laurent Wauquiez, la rentrée président de la région Ronald,
24:42 veut se placer dans la perspective de 2027 présidentielle.
24:45 Il a été tellement absent du débat politique,
24:47 tellement au retrait que même Nicolas Sarkozy,
24:49 invité de RTL ce matin, a fait ce commentaire.
24:51 Je préfère quand il parle.
24:53 Rien ne sert de jouer petit bras comme au tennis.
24:56 - Si nous voulons gagner, il faut s'extraire du brouhaha et du tumulte.
25:05 Il faut le faire parce que 2027 ne sera pas une élection présidentielle comme les autres.
25:10 - Il faut se réinventer.
25:11 - Dire que cette élection présidentielle n'est pas comme les autres, on entend ça.
25:14 - C'est l'heure du grand choix, le déclin ou le réveil.
25:18 Et suivi de "il faut se réinventer",
25:20 ce discours est la preuve qu'on n'a pas besoin de Chet Jipiti
25:22 pour faire des choses automatiques.
25:23 - Je vais consacrer toute mon énergie,
25:26 vous conduire à nouveau vers un grand succès collectif.
25:31 - Giscard, Mitterrand, Sarkozy, Macron, ce n'est pas des succès collectifs,
25:37 c'est eux, c'est eux.
25:39 Et en plus la présidentielle c'est une incarnation, pardonnez-moi.
25:42 - Moi, j'ai sur Laurent Wauquiez.
25:43 Il a été mon ministre pendant 5 ans.
25:45 C'est un garçon très talentueux, avec qui j'ai des liens d'amitié.
25:51 Et je préfère quand il parle que quand il se tait.
25:53 Parce que je ne crois pas pour prendre une image sportive,
25:55 moi qui aime tellement le sport,
25:57 qu'on gagne Roland-Garros en jouant petit bras.
25:59 - Vous écoutez 15 secondes Nicolas Sarkozy,
26:01 ce n'est pas les mêmes secondes que Laurent Wauquiez.
26:04 - Je trouve qu'Édouard Philippe a quand même des atouts dans cette affaire.
26:07 Il a vendu 6000 bouquins.
26:09 6000 bouquins.
26:10 - Quel bouquin politique ?
26:11 - Nicolas Sarkozy.
26:13 - Oui, il en vend.
26:14 Il en vend à 70 000 ou 50 000.
26:16 - Lui il vend.
26:17 - Non seulement il en vend,
26:19 mais quand il va dédicacer, il a 5 heures de queue.
26:23 - Et il préfère quitter.
26:23 - Édouard Philippe, il a sorti un livre qui s'appelle "Des lieux qui disent".
26:26 Déjà un titre vraisemblable.
26:28 "Des lieux qui disent".
26:29 Et il en a vendu 6000.
26:31 Alain Juppé, il en a vendu 5000.
26:33 Il a fait le tour de tous les médias.
26:34 5000 Alain Juppé.
26:37 Donc c'est vous dire l'appétit qu'il y a.
26:39 Et paraît-il que la séquence internet,
26:41 elle a été vue par combien de personnes ?
26:42 - De Laurent Wauquiez ?
26:43 À un moment donné, il y a un tweetos qui a mis sur Twitter
26:46 qu'il y avait 8 personnes qui étaient en train de regarder le discours de Laurent Wauquiez.
26:49 - C'est cruel.
26:51 C'est cruel, mais...
26:52 - Mais oui, mais les chiffres sont là pour parler.
26:54 - La stratégie de Laurent Wauquiez, c'est celle de l'absence ?
26:57 - Écoutez, je ne sais pas.
26:58 Moi, je pense que là, pour le coup, Pascal Praud a totalement raison.
27:02 Je pense qu'il y a un problème de personnalité.
27:04 Je pense que ça n'imprime pas.
27:05 En plus, ce discours, c'est vraiment du remâché.
27:08 C'est de la vieille politique.
27:09 Je pense que les Français, alors pour le coup,
27:10 je pense que les Français en ont marre de ces vieux
27:13 "là, on va renverser la table, on va tout casser, on va..."
27:15 - C'est même pas là, c'est même pas ça.
27:17 - Oui, non, enfin si, on va renverser la table quand même.
27:19 - L'autre fait politique du week-end, c'est l'implosion ou l'explosion
27:22 façon puzzle de la nupèce entre les LFIs et Fabien Roussel.
27:25 Rien ne va plus.
27:26 - Je pense qu'il y a de la place pour avoir une gauche républicaine, laïque...
27:35 - Enfin, en l'occurrence, reconnaissez Fabien Roussel
27:37 que les Français, ils ont voté pour Jean-Luc Mélenchon
27:39 et pas pour vous à la dernière présidentielle.
27:41 Il a pour lui les 22%.
27:42 - Mais bien sûr, mais ça c'était il y a un an et demi.
27:44 - Vous pensez qu'ils ont changé ?
27:45 - Je pense que ça change, oui.
27:47 Et je pense, je souhaite que ça change.
27:49 Je souhaite que ça change.
27:50 Et je souhaite que la gauche gagne
27:52 et elle ne gagnera pas avec Jean-Luc Mélenchon.
27:55 - Il a raison.
27:56 - Oui, oui, il a raison.
27:56 Mais par contre, je ne suis pas sûr que Fabien Roussel
28:01 représente quelque chose d'important
28:03 du point de vue de l'électorat de la gauche.
28:04 - Monsieur Roussel, qui est un homme de qualité,
28:08 avec lequel on peut discuter,
28:10 il est raccord avec son électorat.
28:11 - J'appelle à ce que l'insulte n'ait pas de place en politique.
28:15 Et quand je dis ça, c'est pour répondre à Sofia Chikirou
28:19 et à Jean-Luc Mélenchon qui m'ont insulté
28:21 et qui manient l'insulte en art oratoire.
28:24 Je leur dis à eux, mais ça s'adresse à tous les militants,
28:26 y compris aux militants communistes.
28:28 - Aux propos de la députée insoumise Sofia Chikirou
28:30 qu'a comparé Fabien Roussel, le secrétaire national du PS,
28:32 au collaborationniste Jacques Doriot sur les réseaux sociaux.
28:35 Il y a du Doriot dans Roussel, on est en état là.
28:37 - Mais bon, ces gens-là éructent l'anathème
28:39 et j'ai pu le vérifier tout le week-end.
28:41 - Fabien Roussel a dit qu'il ne se retrouvait pas
28:44 dans le programme de la NUPES,
28:46 qu'il a dit qu'il n'était pas favorable à des candidatures uniques
28:49 aux élections sénatoriales,
28:51 qu'il n'était pas favorable à des candidatures uniques
28:53 aux élections européennes et qu'il n'était pas favorable
28:56 à une candidature unique à l'élection présidentielle.
28:59 - Donc, quelle conclusion vous en tirez ?
29:01 - Je prends acte du fait qu'il a décidé de quitter la NUPES.
29:04 Mais si j'ai mal compris, si j'ai mal compris,
29:06 parce que moi, si j'ai mal compris,
29:08 et bien peut-être qu'il précisera...
29:10 - Alors la gauche est en train de se réveiller.
29:12 - C'est le candidat de gauche préféré de la droite.
29:14 C'est comme Édouard Philippe qui a le même défaut,
29:15 c'est le candidat de droite préféré de la gauche.
29:17 Donc c'est pour ça que ça freine
29:18 et qu'il n'arrivera pas à rassembler massivement le peuple de gauche.
29:21 Jean-Luc Mélenchon, on l'aime ou on l'aime pas,
29:22 mais il a fait 22%.
29:24 - On ne peut pas imaginer que la stratégie d'insulte de lui,
29:26 de Mme Pannot, soit à l'arrivée efficace.
29:30 - Là, ce à quoi on assiste, c'est la fin de la NUPES.
29:32 - Oui, ça ne nous avait pas échappé.
29:34 - Si je comprends bien, si je fais la synthèse,
29:37 si Édouard Philippe, candidat préféré de la gauche,
29:40 et Fabien Roussel, préféré à gauche à droite,
29:43 ils vont faire un ticket.
29:44 D'ailleurs, comme on l'a vu à la fête de l'Humane.
29:46 - Peut-être, peut-être, on peut l'imaginer,
29:47 mais il faut aller fouiller du côté de la littérature pour tout comprendre.
29:49 Vous savez, il y a un titre de Lénine qui est très clair.
29:51 "Le gauchisme, maladie infantile du communisme".
29:54 Que veut faire Roussel ? Il veut soigner le communisme.
29:57 Donc, éradiquer le gauchisme.
29:58 - Docteur Roussel.
29:59 - Docteur Roussel.
30:01 C'est ainsi que, désormais, il va falloir l'appeler.
30:03 Et je pense de surcroît qu'il a effectivement la bonne médication.
30:07 - Ah bah, écoutez...
30:07 - Il est très fort sur la pharmacopée.
30:09 - Je... On va voir si votre conseil est suivi.
30:12 - Vous verrez, il va te suivre.
30:13 - On se retrouve dans la deuxième partie.
30:14 On parlera de la lettre Flop de Gérard Depardieu accusé de viol.
30:17 L'acteur qui est désormais en pause professionnelle,
30:19 sort du silence par la plume.
30:20 Et ça fait polémique, bien sûr.
30:21 À tout de suite.
30:23 - Il n'y a jamais eu entre nous ni contrainte,
30:25 ni violence, ni protestation.
30:27 Elle voulait chanter avec moi les chansons de Barbara au cirque d'hiver.
30:30 Je lui dis non.
30:31 Elle a déposé plainte.
30:32 Jamais au grand jamais, je n'ai abusé d'une femme.
30:34 Faire du mal à une femme, ce serait comme donner des coups de pied
30:36 dans le ventre de ma propre mère.
30:37 - La suite est la fin du Média de l'Info,
30:41 toujours avec Vincent Roy pour m'accompagner.
30:42 On va parler de la lettre de Gérard Depardieu,
30:44 publiée dans Le Figaro.
30:47 L'acteur est mis en examen depuis 2020
30:50 pour des soupçons de viol et d'agression sexuelle
30:52 sur la comédienne Charnote Arnoux.
30:54 Il a pris la plume.
30:55 Il veut dire sa vérité.
30:56 C'est un message vraiment immonde.
30:58 Il m'a souillé en 2018 et d'une certaine façon,
31:02 il continue à le faire par les mots, répond ce soir
31:04 la comédienne sur le site du magazine Elle.
31:06 Donc, dans une lettre, Flav Gérard Depardieu écrit,
31:10 dans une lettre d'ailleurs aux allures de poème,
31:13 sans la nommer, il parle d'une jeune femme qui est venue chez lui
31:17 une première fois, le pas léger, montant de son plein gré
31:20 dans sa chambre.
31:21 Elle dit aujourd'hui y avoir été violée.
31:23 Il n'y a jamais eu entre nous ni contrainte,
31:28 ni violence, ni protestation.
31:29 Déjà, Depardieu, elle voulait chanter avec moi
31:31 les chansons de Barbara au Cirque d'hiver.
31:33 Je lui ai dit non.
31:33 Elle a déposé plainte.
31:36 Jamais au grand jamais, je n'ai abusé d'une femme.
31:39 Faire du mal à une femme, ce serait comme donner
31:41 des coups de pied dans le ventre de ma propre mère.
31:43 Le comédien provoquant, débordant et parfois grossier,
31:46 comme il se décrit, se défend, affirmant que la relation
31:49 avec Charlotte Arnoux était consentie.
31:51 Il n'y a jamais eu entre nous ni contrainte,
31:53 ni violence, ni protestation.
31:54 Elle voulait chanter avec moi les chansons de Barbara
31:56 au Cirque d'hiver.
31:57 Je lui ai dit non.
31:58 Elle a déposé plainte.
31:59 Aujourd'hui, je ne peux plus chanter Barbara
32:01 parce qu'une femme qui voulait chanter Barbara avec moi
32:03 m'a accusé de viol.
32:04 Jamais au plus grand jamais, je n'ai abusé d'une femme.
32:06 Je ne suis ni violeur ni imprédateur,
32:08 je suis juste un homme, mais je suis aussi une femme
32:10 qui chante et qui chante une femme, Barbara.
32:12 Désormais, je ne peux plus faire entendre ma voix.
32:14 Quand on lit une lettre pareille, le malaise que ça suscite,
32:16 c'est que ça joue sur un effet de sincérité
32:20 qui viserait à créer un effet de conviction ou de persuasion.
32:24 Mais on n'en sait absolument rien.
32:26 Et finalement, moi, je n'ai absolument pas envie
32:27 de me mettre dans la position d'un policier,
32:29 de devoir savoir dans quelle mesure les propos de Gérard Depardieu
32:32 sont vrais ou non.
32:33 Là, il y a une instruction qui est en cours.
32:35 Il y a la contradiction à l'intérieur de l'instruction.
32:37 Chacun donne son point de vue.
32:38 Il y a des confrontations.
32:39 Comment vous...
32:41 Mais expertise sur quoi ?
32:42 Et ensuite, la justice, elle décide.
32:43 Soit un procès, soit pas de procès.
32:44 Et s'il y a un procès, il y a toujours la présomption d'innocence.
32:47 Ce qui est insupportable, c'est de voir
32:49 ces personnalités traduites comme ça sur la scène médiatique.
32:53 Elles ne peuvent plus travailler.
32:56 Elles sont déjà sanctionnées en même que la justice ne se prononce.
32:59 C'est ça qui fait le mandat.
33:01 Tharnaud dit penser que l'acteur se sent acculé
33:04 par la perspective d'un procès.
33:06 Et à ce jour, effectivement, 13 femmes ont témoigné
33:08 pour des faits similaires.
33:10 Et Gérard Depardieu est en pause.
33:12 Il est obligé d'arrêter.
33:13 De toute façon, plus personne ne veut le faire tourner.
33:15 Il a été écarté de tous les projets.
33:18 Écoutez, tout ça, c'est l'avert et le revers d'une même médaille.
33:22 Il y a fort longtemps, on peut targuer, à bon droit, je crois,
33:26 qu'un certain nombre d'hommes se comportaient d'hommes puissants,
33:30 riches ou célèbres, etc.
33:32 Et puis d'hommes tout courts, se comportaient fort mal avec les femmes.
33:35 Il n'y a pas de raison de laisser plus longtemps ces mâles se jeter
33:39 sur ces femmes en espérant qu'elles aient quelque chose à dire.
33:44 Aujourd'hui, c'est le revers de la même médaille.
33:48 Aujourd'hui, on va condamner ces hommes avant même qu'il n'y ait eu procès.
33:54 C'est-à-dire que de toute façon, la présomption d'innocence ne vaut plus.
33:59 Ces hommes sont condamnés.
34:00 Regardez, Woody Allen ne peut plus tourner aux États-Unis.
34:03 Il a été blanchi absolument de tout et pourtant, il ne peut plus.
34:07 Idem Besson, idem...
34:09 Il y a des tas de gens qui ont...
34:11 - Roman Polanski.
34:12 - Roman Polanski, qui ont un certain nombre de problèmes, alors même...
34:15 Alors, excluons Polanski, parce que lui a avoué, etc.
34:18 Mais prenons le cas Woody Allen.
34:19 Woody Allen n'a jamais été condamné.
34:20 Voilà.
34:21 Là, pour l'instant, Gérard Depardieu ne peut plus travailler.
34:23 Donc, la présomption d'innocence n'est plus respectée.
34:26 Je trouve que là, il y a un réel problème.
34:29 - Bon, je voulais qu'on termine par deux petites infos.
34:31 D'abord, aurions des nouvelles qui réveillent en nous des souvenirs
34:35 douloureux, parfois des souvenirs qui piquent.
34:37 Le retour de la vaccination contre le Covid pour les plus de 65 ans.
34:42 - Face à la recrudescence des cas de Covid-19,
34:47 le gouvernement l'a avancée à aujourd'hui.
34:49 Elle était initialement prévue pour le 17 octobre,
34:52 en même temps que celle de la grippe.
34:53 - Cette campagne sera ciblée sur les populations les plus à risque
34:56 avec de nouveaux vaccins.
34:57 Elle sera tout de même ouverte à tous ceux qui le veulent.
35:00 - Ce Covid, vous l'évaluez comment ?
35:02 Moins dangereux, plus dangereux, plus contaminant, moins contaminant ?
35:06 - Il est très contagieux.
35:08 On ne répercute pas aujourd'hui tous les tests positifs,
35:11 mais il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de contamination.
35:14 Très, très peu de cas sévères, donc une fièvre, des troubles ORL,
35:19 si vous voulez, mais il est là, il circule.
35:22 On a deux variants actuellement, Ayris et Pirola.
35:25 Pirola, il a quand même pas mal de mutations sur la protéine S.
35:30 Il semblerait, je le dis bien au conditionnel,
35:32 que les vaccins actuels et ceux qu'on va proposer soient actifs.
35:35 Ce sont tous des petits cousins de l'Omicron.
35:37 Vous vous souvenez de l'Omicron ?
35:38 - Mais pourquoi vous dites "il semblerait" ?
35:40 Il semblerait que les vaccins soient actifs.
35:42 J'espère qu'ils le sont quand même, autrement ça sert à quoi ?
35:45 - Vous savez que la problématique, et c'est ce qui a créé toute la polémique,
35:48 ce vaccin n'empêche pas toujours la transmission,
35:51 mais il empêche des formes graves.
35:53 Donc les gens, il n'y a pas de crédibilité parce que,
35:55 écoutez, moi j'étais vacciné, j'étais contaminé.
35:57 Donc on sait que sur la transmission, on n'a pas une efficacité à 100%.
36:03 Par contre, sur les formes graves, il a montré son efficacité.
36:06 - Je pense que la communication de l'État est totalement défaillante sur cette vaccination.
36:10 - Et nourrit les antivax.
36:12 - Et nourrit les antivax.
36:14 - Je trouve qu'on s'est déjà trop fait vacciner.
36:16 Avec le recul, on ne sait même pas ce qu'il y a dedans.
36:18 Il n'y a pas plein de problèmes, donc les vaccins c'est terminé.
36:21 - Si vous voulez être crédible, il faut faire une opération de transparence.
36:23 Donc reconnaître que le vaccin a une efficacité limitée sur la transmission,
36:27 faire la transparence sur les effets secondaires,
36:30 l'Agence du public d'amende ne communique pas assez.
36:33 Et tout ce qu'a dit M. Robert Sebag,
36:35 les pouvoirs publics ne le disent pas officiellement.
36:37 - C'est vrai qu'il y a un flou qui aurait un effort de pédagogie à faire.
36:41 Même pour les chiffres, ce soir, si on regarde,
36:43 on n'a pas de chiffres précis, tout a été régulé.
36:46 - Il y a un flou total depuis le début.
36:48 Bon, ben voilà, il y a un flou total.
36:50 - J'enfonce une porte ouverte quand je dis il y a un flou.
36:52 - Il y a un flou orchestré.
36:55 Et là, manifestement, on continue.
36:57 Je n'ai pas le sentiment qu'on ait retenu les leçons
36:59 de la première, deuxième, troisième, quatrième vague.
37:02 Là, on est sur la sixième, septième, huitième vague.
37:05 Mais c'est toujours le même discours.
37:06 - Oui, non, en tout cas, là, ça va cibler plus de 65 ans.
37:09 - Oui, ça y est, on a quand même compris qu'on allait éviter
37:16 de vacciner les enfants de 12 ans.
37:17 - Mais vous faites un sondage dans la rue,
37:19 personne n'a envie de se faire vacciner.
37:20 - Ah non, je pense qu'on ne va pas avoir de problèmes
37:22 de pénurie de doses cette fois-ci.
37:24 - Allez savoir.
37:25 On va terminer avec un petit livre, un manuel du bien manger,
37:29 vraiment indispensable.
37:32 Docteur Cohen, et là, attention au bio qui n'en serait pas tout à fait.
37:36 - Pourquoi encore un bouquin ?
37:42 - Quoi ? Pourquoi ?
37:43 - Qu'est-ce que vous allez nous dire dans ce bouquin
37:49 qui n'a pas été dit sur la bouffe, la malbouffe,
37:53 comment manger, etc. depuis 50 ans ?
37:55 - On va vous vendre une appellation du style burger végétal.
37:58 Et quand vous regardez, comme moi, la composition du produit,
38:01 vous découvrez que le produit est plus riche et plus calorique.
38:04 Et pourquoi il est plus riche et plus calorique ?
38:06 C'est que pour agglomérer les végétaux ensemble,
38:08 pour leur donner de la tenue, ce que vous pouvez faire
38:10 avec de la viande et pas avec des végétaux,
38:11 vous êtes obligés d'additionner avec des graisses,
38:13 hydrogénées ou non hydrogénées,
38:15 qui ne sont pas de bonne qualité pour votre santé.
38:17 Donc au bout du compte, vous achetez un pseudo-aliment bio
38:20 qui, en réalité, est mal composé pour votre santé.
38:22 C'est-à-dire que pour ajouter des protéines
38:24 et faire le taux de protéines,
38:25 on vous a mis des protéines de blé, des protéines de poids.
38:27 C'est-à-dire qu'en fait, on vous vend des chiffres,
38:29 mais en réalité, la composition ne correspond pas
38:31 à ce que vous deviez avoir.
38:32 - Nathan, vous faites attention, vous mangez végétal ?
38:34 - Non, mais alors hier, j'ai mangé un burger végétal,
38:36 par inadvertance.
38:38 - Mais comment on peut manger un burger végétal par inadvertance ?
38:41 - Ma fiancée en avait acheté un.
38:43 Je pensais que c'était un burger de poulet.
38:45 - Et alors, vous avez trouvé ça comment ?
38:46 - Ah mais je ne pouvais pas le savoir.
38:47 - Ah, ça c'est intéressant, vous avez trouvé ça aussi bon ?
38:50 - Elle m'aurait dit que c'était du poulet, je l'aurais...
38:52 - Mais c'est de la chimie !
38:54 - Ah, c'est du la chimie !
38:57 - On nous ment.
38:58 On nous mentirait sur le burger végétal.
39:00 - Mais évidemment, ce qu'il faut, c'est démêler le bio du faux.
39:03 Et dans le bio, il y a beaucoup de faux.
39:04 Voilà, c'est ce que ça dit.
39:06 Mais enfin, écoutez, écoutez,
39:08 il ne faut pas prendre les Français pour des imbéciles.
39:10 Chacun sait cela.
39:10 D'ailleurs, je vous rappelle qu'ils ont tellement joué avec le bio,
39:13 c'est-à-dire qu'ils ont mis des prix tellement élevés sur le bio
39:16 que la filière bio est actuellement en déshérence.
39:20 Ça ne marche plus trop, toute cette affaire.
39:21 Et puis, les gens sont de moins en moins les dupes d'un système.
39:24 Voilà, on ne va pas manger demain
39:26 sous prétexte que des écolos qui n'ont de cesse
39:30 que de taper sur l'élevage français, notamment.
39:36 Voilà, vous savez, il y a tout un truc derrière.
39:38 Il faut arrêter les Français.
39:39 - Mais moi, j'aime bien le steak végétal.
39:41 J'ai l'impression de manger des légumes.
39:43 - Oui, ben écoutez, si vous avez vraiment l'impression de manger...
39:45 Vous avez vu que ça pouvait être deux ou trois fois plus calorique que...
39:48 Franchement, Olivier, manger des légumes...
39:51 - Allez chez votre... Faites le marché.
39:53 Vous ne vous occupez pas du bio, du pas bio.
39:55 Allez chez les gens qui produisent, achetez leurs légumes.
39:57 Vous allez voir, c'est délicieux.
39:58 - Ça, c'est le meilleur conseil.
40:00 Il faut faire le marché.
40:01 En plus, on paye moins cher, en général.
40:02 - Il faut utiliser les vieilles méthodes.
40:04 - Bien sûr.
40:05 - Il n'y a pas de problème.
40:06 Vous mangez des steaks, dans ma gare de la Chouille.
40:08 Non, je ne peux pas vous croire.
40:10 - Ça reste entre nous.
40:11 Merci beaucoup, Vincent Roy.
40:12 Je vous remercie.
40:13 Je remercie aussi Valérie Acnin qui s'est beaucoup moqué de moi aujourd'hui.
40:16 Adrien Fonteneau, Roxane Cornet,
40:18 qui m'ont dit à préparer cette émission tout de suite.
40:20 Julien Pasquet, Soir Info.
40:21 On se retrouve demain.
40:22 Bye bye.
40:23 ...

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