• l’année dernière
28 jours. Depuis le 1er septembre, Thomas Brail mène une grève de la faim pour manifester son opposition au projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Malgré un affaiblissement physique indéniable, l’arboriste et cofondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) n’en a pas moins réitéré sa volonté d’aller jusqu’au bout de ce combat qu’une dizaine de militants suivent également depuis le 3 septembre.

Johanna Siméant-Germanos, autrice du livre « La grève de la faim », est revenue, pour « 20 Minutes », sur les premières grèves de la faim, leur efficacité et leurs répercutions sur les autorités en place.

#A69 #autoroute #biodiversite #thomasbrail

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Transcription
00:00 La grève de la faim, c'est toujours un peu un dispositif d'interpellation
00:02 qui très souvent parie sur le public, le regard extérieur,
00:06 parce que c'est une mise en vulnérabilité.
00:08 Le terme apparaît autour du 19e et du 20e siècle.
00:29 Le terme de grève va être utilisé pour des jeunes de protestation
00:33 qui ont existé avant dans l'histoire.
00:35 La question de l'urgence, elle est toujours, de toute façon,
00:38 quand même construite politiquement aussi.
00:40 C'est aussi parce qu'on veut dire qu'il y a urgence
00:42 qu'on va avoir recours à ce moyen
00:46 pour insister sur la gravité de la situation
00:51 et non seulement sur la gravité,
00:53 mais sur la façon dont on veut montrer,
00:55 en mettant son corps à l'épreuve,
00:56 que la cause, elle est grave, elle est importante.
00:59 La grève de la faim, c'est toujours un peu un dispositif d'interpellation
01:01 qui très souvent parie sur le public, le regard extérieur,
01:03 parce que c'est une mise en vulnérabilité.
01:06 La question de l'urgence, elle est toujours, de toute façon,
01:08 quand même construite politiquement aussi.
01:10 La question de l'urgence, elle est toujours une fois plus importante
01:12 que la grève de la faim.
01:13 Il y a quand même une série de grandes causes
01:17 qui sont jugées tellement importantes, tellement terribles,
01:21 qu'elles vont nécessiter une mise à l'épreuve de soi
01:23 pour alerter les consciences.
01:25 La grève de la faim, elle est toujours une fois plus importante
01:29 que la grève de la faim.
01:32 La grève de la faim, elle est toujours une fois plus importante
01:35 que la grève de la faim.
01:36 Ça serait quelque chose d'absolument terrible pour les autorités.
01:40 Quand bien même elles n'en auraient rien à faire,
01:42 ça les mettrait évidemment terriblement en cause
01:44 de cette montrée complètement indifférente à un tel engagement
01:48 de la part de Grimace.
01:50 L'intervention des autorités, je pense qu'elle a à voir aussi
01:53 avec l'éminence de la grève de la soif,
01:55 qui là est mortelle à deux, trois jours, dans cet état.
02:00 C'est en général à partir de la quarantaine de jours
02:17 qu'on entre dans une zone très, très dangereuse.
02:19 Et ça dépend de plein de paramètres.
02:20 Il y a des grèves de la faim qui sont des grèves de la faim absolues,
02:23 où on ne voit que de l'eau.
02:24 Il y a des grèves de la faim où on prend un peu des vitamines
02:25 pour éviter notamment des séquelles neurologiques.
02:28 Là, effectivement, quand on est à 27 jours,
02:30 on est déjà quand même bien abîmé.
02:31 Et on entre dans les zones limites.
02:34 Alors ce qui se passe très souvent, c'est qu'avant de mourir,
02:36 on tombe dans le coma.
02:37 Et qu'au moment où on tombe dans le coma,
02:39 il y a des gens qui vont intervenir, dire "qu'est-ce qu'on fait ?"
02:42 On a retrouvé aussi du côté de mouvement
02:44 qui érige la non-violence comme un principe très important.
02:47 C'est vrai qu'on a le sentiment que la non-violence,
02:50 c'est un principe qui est très important.
02:53 C'est un principe qui est très important.
02:54 C'est un principe qui est très important.
02:55 C'est un principe qui est très important.
02:56 C'est un principe qui est très important.
02:57 C'est un principe qui est très important.
02:59 C'est un principe qui est très important.
03:00 C'est un principe qui est très important.
03:01 C'est un principe qui est très important.
03:02 C'est un principe qui est très important.
03:03 C'est un principe qui est très important.
03:05 C'est un principe qui est très important.
03:06 C'est un principe qui est très important.
03:07 C'est un principe qui est très important.
03:08 C'est vrai qu'on a le sentiment qu'il y a peut-être moins de compassion
03:15 de façon générale à l'égard des grévistes de la faim
03:19 que moi ce que je pouvais rencontrer par exemple dans les années 90.
03:22 Ceci dit, il y a toujours une menace qui pèse quand même sur les autorités
03:25 et elles y sont très attentives quand elles prennent des informations
03:28 sur l'état de santé des grévistes de la faim.
03:30 Donc oui, c'est quand même un moyen qui peut marcher.
03:32 À force de ne pas faire attention ou d'ignorer les protestations,
03:36 des véritables séquelles gravissimes ou une mort se produisent.
03:40 Merci.
03:41 Merci.
03:42 Merci.
03:43 Merci.
03:44 Merci.
03:45 Merci.
03:46 [SILENCE]

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