• il y a 10 mois
POLITIQUE - Y a-t-il un conducteur dans le TGV ? Le gouvernement apparaît un brin désarmé depuis le début du mouvement social à la SNCF, jeudi soir. Alors que le nouveau ministre des Transports Patrice Vergriete s’est dit « surpris », le premier épisode se termine ce dimanche et aura perturbé plus de 150 000 voyageurs.

Dans ce contexte, à l’heure où la menace d’un nouveau débrayage plane déjà sur le week-end prochain, plusieurs forces politiques, à droite et chez les centristes du Sénat, réclament la limitation du droit de grève pour le rendre inaccessible par exemple en période de vacances scolaires.

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Transcription
00:00 Le droit de grève, c'est un droit qui est protégé par la Constitution.
00:03 Le droit de grève est un droit constitutionnel.
00:05 Le droit de grève est constitutionnel.
00:07 Le droit de grève est un droit constitutionnel.
00:32 Il n'est pas question de le remettre en cause.
00:34 La manière dont il s'exprime parfois pose la question des devoirs aussi.
00:38 On sait très bien qu'il y a des périodes où ça vient plus pénaliser les choses.
00:41 Effectivement, moi, je comprends que les Français en aient assez.
00:44 Le droit de grève est constitutionnel,
00:46 mais comme l'a dit le Premier ministre, le droit de travailler existe aussi.
00:50 Prendre systématiquement nos concitoyens en otage au moment des vacances,
00:55 ça n'est pas acceptable dès lors que le dialogue social a lieu,
00:57 et c'est le cas à la SNCF.
00:58 Je pense que le droit de grève, c'est un droit qui est protégé par la Constitution.
01:03 Et donc, je ne suis pas évidemment au cœur de ce type de dossier actuellement,
01:09 mais il me semble qu'on devrait compter sur la responsabilité de chacun des acteurs
01:15 pour éviter ce type de situation.
01:17 Il me semble que les personnels qui se mettent en grève
01:20 devraient aussi avoir le souci de ce que vivent nos concitoyens.
01:24 [Musique]
01:33 Il y avait déjà eu un premier travail qui existait,
01:36 qui était cette notion de continuité du service public,
01:39 et moi, je suis très attachée à la continuité du service public.
01:42 Si ça avait été aussi simple que ça de tenir la ligne d'à la fois
01:46 du droit de grève qui est imprescriptible,
01:47 et en même temps de quelque chose qui permette de l'exercer
01:50 dans des conditions qui ne viennent pas en permanence mettre sous pression.
01:52 Nicolas Sarkozy avait mis en place un service minimum.
01:57 Un embryon de service minimum.
01:58 Oui, c'était un démarrage de service minimum,
01:59 et je pense que la question est plutôt la question du service minimum.
02:02 Je m'orienterai plus tôt.
02:04 Je ne suis pas certaine qu'il faille passer par la loi,
02:07 parce que je ne suis pas certaine que cela serait vraiment constitutionnel.
02:13 C'est ça, c'était l'idée de dire pendant le propos des centristes,
02:16 60 jours par an, ça ne passerait pas les fourches codines du Conseil constitutionnel.
02:20 Je ne suis plus membre du Conseil constitutionnel,
02:23 mais je trouverais cela un petit peu curieux.
02:24 [Musique]
02:31 Merci à tous !

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