Avec Gary Shapiro, PDG de la Consumer Technology Association (CTA), Maya Noël, directrice générale de France Digitale et Thomas Serval, président de Baracoda.
Retrouvez Le Numérique pour tous avec Vanessa Perez tous les samedis à 14h30 sur #SudRadio.
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##LE_NUMERIQUE_POUR_TOUS-2023-09-23##
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00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Vérissure présente...
00:07 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Perez.
00:10 Bonjour et bienvenue dans le numérique pour tous.
00:13 Et aujourd'hui, on va vous révéler en avant-première
00:16 les innovations révolutionnaires dans le domaine de la high tech
00:19 qui seront présentées dans le cadre de la Grand Messe de la technologie
00:22 qui se déroule chaque année à Las Vegas en janvier
00:25 dans le cadre du Consumer Electronics Show
00:28 et qui seront sûrement dans vos magasins préférés dès l'année prochaine.
00:32 Alors au sommaire, comment allons-nous soigner ?
00:34 Comment allons-nous nous déplacer ou nous divertir dans les mois à venir ?
00:37 Peut-on faire rimer technologie et développement durable ?
00:40 Et quels seront les métiers générés par les start-up
00:42 et les grands groupes qui portent ces innovations ?
00:44 C'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
00:47 Avec, tenez-vous bien, dans le studio de Sud Radio, un invité exceptionnel
00:51 tout juste arrivé de Washington, mais je ne vous en dis pas plus.
00:55 Le numérique pour tous spécial Innovation 2024, c'est tout de suite.
00:58 Ici sur Sud Radio.
00:59 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Perez.
01:03 Alors, comme vous le savez peut-être, chaque année,
01:05 les grandes innovations qui feront notre quotidien,
01:08 que ce soit les téléviseurs à écran plat, les brosses à dents connectées
01:10 ou les téléphones mobiles de demain, sont présentées dans des grands salons.
01:14 Alors vous connaissez sans doute Viva Tech à Paris,
01:16 mais aussi le World Mobile Congress à Barcelone ou encore l'IFA à Berlin.
01:21 Eh bien, aujourd'hui, nous allons avoir le plaisir de découvrir les grandes innovations
01:25 qui seront présentées dans le cadre du salon qui se tient chaque année à Las Vegas,
01:29 dans le cadre du Consumer Electronic Show.
01:32 Et pour ce faire, tout juste arrivé des Etats-Unis,
01:35 j'ai le plaisir d'accueillir son président, j'ai nommé Gary Shapiro.
01:39 Gary, c'est vraiment un grand honneur de vous avoir ici sur Sud Radio.
01:43 Vous dirigez l'association qui organise le plus grand salon high-tech du monde.
01:47 Alors, on y retrouve des géants comme Sony, comme Samsung et bien d'autres.
01:50 Et pour commencer, j'ai envie que vous fassiez voyager nos auditeurs
01:53 quelques minutes sur la côte ouest des Etats-Unis.
01:55 Et pour commencer, que vous nous partagiez quelques grandes innovations
01:59 qui, aujourd'hui, sont dans le quotidien des Français,
02:01 mais qui sont nées quelque part à Las Vegas.
02:05 Merci beaucoup. Je suis désolé, je ne parle pas français.
02:09 En anglais, je suis très honnête d'être sur votre émission.
02:14 C'est vraiment une émission très importante.
02:17 CES est le plus grand événement de technologie.
02:23 On a 20 000 produits qui sont introduits chaque année.
02:26 Les catégories les plus célèbres ont été présentées.
02:30 C'est par exemple le magnétoscope, le lecteur CD, la télévision HD,
02:34 la Xbox de Microsoft et les imprimantes 3D.
02:37 C'est déjà beaucoup. Alors, Gary, la technologie, on le sait,
02:40 doit de plus en plus respecter l'environnement, les droits de l'homme, les données privées.
02:45 Vous pourriez nous partager en avant-première quelques innovations
02:48 qui seront sur le CES et que vous considérez vraiment prometteuses pour l'humanité ?
02:53 Bien sûr, l'industrie de la technologie est concentrée sur le développement durable.
02:59 Nous sommes des citoyens du monde et nous voulons que le monde soit mieux, plus propre.
03:02 Cette semaine, je suis allé à New York à la Cité des Nations Unies,
03:09 et nous avons commencé avec un officiel des Nations Unies,
03:12 en annonçant que, en plus de ces droits fondamentaux de l'humanité,
03:16 des droits aux aliments, aux soins de santé, aux eaux, aux communautés,
03:22 il y a aussi un droit à l'air, le droit à la nourriture.
03:25 Il y a aussi un droit à la sécurité technologique,
03:29 parce que ça permet d'accéder à d'autres droits.
03:31 Dans et à d'autres parties du monde, au CES en janvier, à Las Vegas,
03:34 on va voir des innovations très prometteuses,
03:38 par exemple pour de l'énergie plus propre, pour les infrastructures,
03:45 tout un tas d'équipements qui vont nous permettre de mieux utiliser l'énergie
03:49 pour résoudre les problèmes de la plaine pour l'avenir.
03:52 Si on fait un focus sur les innovations dans le domaine de la santé,
03:55 vous pourriez nous partager quelques innovations peut-être en avant-première
03:59 que l'on découvrira au CES 2024 ?
04:02 La santé numérique devient de plus en plus personnalisée,
04:08 de plus en plus accessible, de plus en plus intelligente.
04:11 Au niveau de la personnalisation, on a la surveillance des patients à distance
04:16 où on conjugue la médecine et les équipements en termes d'accessibilité.
04:21 C'est très important, il y a de la population en ville,
04:23 on a besoin de médecins, on a besoin de solutions.
04:26 On va se focaliser sur des technologies inclusives,
04:29 des technologies d'examination à distance.
04:32 Et bien sûr, il y a ce changement très rapide avec l'intelligence artificielle
04:36 qui nous offre des nouveaux moyens, des nouveaux traitements plus personnalisés.
04:41 Ça va se faire au bénéfice de tous,
04:46 et avec cette nouvelle technologie d'intelligence artificielle
04:50 capable d'apprendre, on va voir des nouvelles innovations
04:55 qui sont désirées par les consommateurs.
04:59 Gary, toutes ces innovations, beaucoup d'entre elles, sont portées par des startups
05:03 et on voit en Europe qu'il y a un véritable ralentissement des levées de fonds
05:07 et une baisse des valorisations.
05:09 J'ai envie de vous demander si la Silicon Valley est toujours aussi attractive ?
05:13 La Silicon Valley, c'est bien, mais vous savez, la vérité,
05:17 c'est que l'innovation peut se produire partout,
05:21 ailleurs qu'aux États-Unis.
05:23 Et même si nous adorons la Silicon Valley,
05:25 il y a beaucoup de hubs d'innovation au Texas, à Austin,
05:29 à New York, à Washington, ici.
05:34 Et j'ai visité nombre de conseils technologiques partout aux États-Unis
05:39 et dans le monde aussi, et ce qui est très bien avec la technologie aujourd'hui,
05:43 c'est que toute personne qui a une idée qui a accès à Internet
05:47 grâce à un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable,
05:51 ils peuvent lancer une entreprise, ils peuvent être des entrepreneurs.
05:54 Et on a besoin de cette catégorie d'individus, d'entrepreneurs,
05:58 pour créer des entreprises.
06:00 Deux de mains, pour nous, c'est très important d'encourager l'innovation.
06:03 C'est pour ça qu'on a mille startups,
06:05 et c'est pour ça qu'on est très contents d'avoir des partenariats à Paris
06:09 qui se focalisent sur les startups,
06:11 parce que c'est ça l'avenir, que toute personne, avec une idée,
06:15 puisse devenir un héros pour le monde avec une grande innovation.
06:18 Gary, venons-en à l'intelligence artificielle,
06:20 vous l'avez évoqué tout à l'heure, elle fait des avancées fulgurantes
06:23 avec notamment des applications comme ChatGPT.
06:26 J'ai envie de vous demander quel impact sur les innovations technologiques
06:29 seront dans notre quotidien de demain ?
06:32 Certainement, l'intelligence artificielle en fait certainement partie
06:37 avec l'apprentissage automatique.
06:40 On a parlé de santé, mais ça fonctionnera aussi pour l'e-commerce,
06:45 c'est quelque chose qui nous donne permettre de robotiser
06:50 l'avenir en combinant l'IA et la robotique pour automatiser
06:55 des tâches que l'homme n'aime pas faire, ou peut-être qu'il ne devrait pas faire,
07:00 pour être au service des personnes âgées de certaines manières.
07:04 Ou il y aura aussi des jumeaux numériques qui permettront de reproduire
07:09 des environnements physiques, ça permettra par exemple
07:13 d'améliorer la production de produits,
07:16 des environnements physiques, ça permettra par exemple
07:19 d'améliorer la recherche scientifique, il y aura aussi bien sûr
07:22 les véhicules autonomes.
07:25 Tout ça, ça dépend de l'intelligence artificielle.
07:28 Personnellement, c'est vraiment un champ qui m'intéresse énormément,
07:32 les véhicules autonomes, parce que non seulement ça sauvera des vies,
07:37 tous les ans il y a des centaines de vies qui sont perdues
07:40 dans des accidents de la route, et on pourrait vraiment réduire cela
07:44 avec l'intelligence artificielle, mais il y a, ça permettra aussi
07:48 aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap
07:51 d'avoir une vie plus facile, ça va faciliter la vie
07:53 de millions de personnes de par le monde.
07:55 Gary, j'ai envie de vous demander si une guerre géopolitique
07:59 quelque part n'est pas en train de se jouer sur la maîtrise
08:01 de nouvelles technologies entre l'Asie, les Etats-Unis
08:04 et l'Europe aujourd'hui.
08:07 Il y a une vraie division dans le monde.
08:13 On a différentes perspectives sur les technologies,
08:17 il y a vraiment un foncier entre le monde occidental, l'Europe,
08:21 les Etats-Unis, le Canada, d'autres, l'Australie, la Corée du Sud,
08:25 et d'un autre côté, des régimes plus répressifs
08:29 qui hantent leur répression dans la technologie.
08:33 Dans certains pays, la technologie est utilisée pour faire du mal
08:36 aux gens et limiter ce qu'ils peuvent dire ou penser,
08:39 et dans d'autres pays, ça sert à partager
08:42 les idées, ça sert à promouvoir la liberté.
08:46 Et ça, c'est la vision que moi, je préfère de la technologie.
08:50 Gary Shapiro, un immense merci de nous avoir fait découvrir
08:53 en avant-première les innovations du CES 2024.
08:56 Je rappelle que vous êtes président de la Consumer Electronics Show Association.
09:00 Le numérique pour tous spécial Innovation 2024,
09:03 ça continue dans quelques instants et c'est sur Sud Radio.
09:05 Verisur, le numéro 1 des alarmes en France.
09:08 Rendez-vous sur verisur.fr pour votre demande de devis gratuits.
09:11 Verisur présente Sud Radio, le numérique pour tous. Vanessa Perez.
09:16 Et tout de suite, dans ce numérique pour tous spécial Innovation 2024,
09:20 je vais avoir le plaisir d'accueillir the big boss, on va dire,
09:23 des start-up en France. J'ai nommé Maya Noël,
09:26 présidente de France Digital. Alors Maya, on est également ravies,
09:30 après cette intervention de Gary, de vous avoir en plateau,
09:32 parce que je sais que vous avez une activité chargée cette semaine
09:34 avec notamment votre sommet. Mais merci de prendre un petit peu de temps.
09:38 Donc déjà pour nos auditeurs, j'aimerais qu'on commence par les présentations.
09:42 Nous rappelez ce qu'est France Digital, que vous dirigez,
09:45 et quel est votre rôle auprès des start-up et des institutions ?
09:48 Alors France Digital, c'est une association qui a un peu plus de 10 ans
09:51 et qui représente les start-up et les fonds d'investissement
09:54 en France et en Europe. Et donc notre rôle, il est double.
09:57 C'est à la fois un grand réseau de professionnels qui cherchent
10:00 à se rencontrer et à travailler ensemble.
10:03 Et aussi, en fait, c'est un lobby.
10:06 Pas le lobby qu'on connaît d'habitude, mais un lobby d'éducation
10:09 qui a pour vocation à sensibiliser les décideurs publics sur les enjeux
10:12 que connaissent nos jeunes entreprises innovantes,
10:14 qui sont les enjeux notamment technologiques,
10:16 qui nécessitent d'adapter le cadre réglementaire.
10:18 Alors justement Maya, l'objectif d'une agence comme France Digital,
10:20 c'est de faire émerger des champions européens,
10:22 qu'on retrouvera peut-être au CES de Las Vegas,
10:25 dont nous parlait Gary Shapiro. Mais pour ça, il faut que les textes de loi
10:28 facilitent la vie des entrepreneurs, plutôt que de les contraindre.
10:31 Et l'un de vos combats, en l'occurrence, c'est d'agir sur une série
10:35 de textes européens actuellement,
10:37 sur la trajectoire de durabilité des startups.
10:40 Vous pouvez nous en dire un peu plus ?
10:42 Alors, effectivement, toutes les entreprises,
10:45 et les startups y compris, sont soumises à des textes réglementaires
10:48 qui sont souvent imaginés pour des grands groupes.
10:51 Et donc nous, notre rôle, c'est de faire en sorte que ces textes soient adaptés
10:54 à des plus petites entreprises qui sont dans le cours de développement
10:57 et qui cherchent avant tout à innover.
10:59 Et il ne faut pas freiner cette innovation.
11:01 Dans le cadre de la durabilité, c'est vrai qu'il y a beaucoup de textes en cours
11:04 et c'est bien normal pour inciter les entreprises à prendre leur part
11:07 dans la transition environnementale et sociétale.
11:09 C'est des textes qui sont là encore imaginés pour des grands groupes.
11:12 Et nous, notre rôle, c'est de faire en sorte que ces textes s'adaptent aussi
11:15 à des entreprises en croissance qui viennent de naître.
11:17 Et c'est aussi pour le parti qui n'est pas celle du lobby, mais plus de réseau,
11:21 d'éduquer nos entreprises, de leur faire comprendre
11:24 quels sont ces nouveaux reportings auxquels il va falloir se soumettre,
11:27 quelles sont les nouvelles mesures de l'empreinte environnementale des entreprises,
11:30 comment est-ce qu'on suit ça, et comment est-ce qu'on progresse
11:33 vers une économie plus juste, plus vertueuse vis-à-vis de l'homme et de la planète.
11:38 Donc ça veut dire concrètement, vous êtes le porte-parole de tous vos adhérents,
11:41 vous écoutez un petit peu leurs réclamations,
11:43 et puis après vous élaborez un texte que vous allez porter à la commission
11:46 pour adoucir, arrondir les angles, avant que les lois ne soient publiées,
11:49 si on le dit de manière un peu plus simple ?
11:51 Exactement. Nous, on prend le pouls en permanence de ces entreprises
11:54 pour savoir quels sont leurs challenges, et on les fait remonter auprès des décideurs.
11:58 Donc ça, c'est pour la partie lobby.
12:00 Et l'autre partie, c'est déjà en tant que simple réseau,
12:03 de faire des échanges entre pairs pour que collectivement on puisse progresser.
12:05 Donc concrètement, ces entrepreneurs se réunissent régulièrement ?
12:08 Ils se réunissent durant des événements, des groupes de travail,
12:11 quasiment toutes les semaines on réunit des groupes de métiers,
12:14 des décideurs, donc des dirigeants des entreprises,
12:17 pour les éduquer et qui puissent surtout, eux, nous faire remonter leurs challenges du moment.
12:21 Donc là, les entrepreneurs qui nous écoutent, peuvent aller sur votre page internet,
12:25 et justement, s'ils ont besoin d'un accompagnement, d'un soutien,
12:28 ils sont là pour les écouter et les soutenir.
12:30 Exactement, et le principe, notre crédeau depuis le départ, depuis notre création,
12:33 c'est de jouer collectif.
12:35 Tout le monde est invité, toute entreprise, jeune et innovante,
12:38 et en forte croissance, à rejoindre notre écosystème.
12:41 Et ce qui est intéressant, c'est que c'est un écosystème qui grandit,
12:44 et qui est de plus en plus hétérogène, et dans lequel on retrouve des jeunes entreprises
12:47 qui viennent d'être créées, comme des entreprises un peu plus connues,
12:49 à l'instar de Blabla Car, d'Octolib,
12:51 qui sont déjà des champions dans leur domaine,
12:53 mais qui connaissent toujours une forte croissance,
12:55 et un cadre réglementaire qu'il faut pouvoir adapter pour qu'ils puissent continuer d'innover.
12:58 Très clair. Alors, Maïa, on va évoquer l'action du député Paul Midi,
13:02 qui a été mandatée par la Première Ministre pour travailler sur un projet de loi,
13:05 qui a d'ailleurs été voté, qui vise à flécher l'épargne des Français
13:08 vers le financement des start-up.
13:10 Je suis envie de vous demander s'il n'y a plus d'argent au sein des fonds d'investissement,
13:13 qu'est-ce qui se passe en France ? Ça va bien ou ça devient compliqué ?
13:16 Il y a toujours de l'argent au sein des fonds d'investissement
13:19 qui continuent de financer les entreprises.
13:21 D'ailleurs, on peut voir qu'à ce premier semestre,
13:23 il y a eu autant d'opérations de financement que l'année dernière,
13:26 donc on est sur une forme de continuité.
13:29 Néanmoins, quand on se compare à d'autres pays comme les États-Unis
13:32 ou la Grande-Bretagne, par exemple,
13:35 il est vrai que le particulier est plus incité, s'il le désire,
13:39 à investir dans l'innovation.
13:41 Et c'est ce qui permet véritablement d'avoir plus de moyens
13:44 pour arriver justement à développer ces grands géants technologiques
13:47 qu'on connaît et qui sont aujourd'hui pour la grande majorité américains.
13:50 On va parler de l'intelligence artificielle,
13:53 qui défrait un peu la chronique, avec notamment l'application ChatGPT,
13:56 mais plein d'autres applications.
13:58 Et vous, justement, vous avez proposé un texte à la Commission européenne
14:01 pour ce que vous appelez une intelligence artificielle responsable.
14:04 Contre quoi souhaitez-vous protéger les entrepreneurs et les utilisateurs ?
14:08 Il faut déjà savoir de quoi on parle quand on parle d'intelligence artificielle.
14:12 C'est vrai, je pense que dans l'imaginaire collectif,
14:15 il y a plusieurs vérités.
14:17 L'intelligence artificielle, ça peut être aussi bien un logiciel comme Doctrine
14:20 qui va permettre à des avocats de trouver,
14:22 plutôt que de lire des tonnes de codes civils,
14:25 d'aller sur un logiciel et de pouvoir retrouver plus facilement,
14:28 par exemple, des jurisprudences.
14:30 L'intelligence artificielle sert à ça.
14:32 Et puis, vous pouvez avoir d'autres startups,
14:34 comme on va dire 22, qui fait la reconnaissance faciale.
14:37 Ce qui est certain, c'est que l'usage qui est fait de l'intelligence artificielle
14:40 n'est pas le même, déjà, et surtout n'a pas le même risque potentiel.
14:45 Et donc, quand on va réguler l'intelligence artificielle,
14:48 il faut d'une certaine manière avoir une forme de propensionnalité
14:54 par rapport au risque que va engendrer cette intelligence artificielle,
14:57 et donc adapter le texte de loi en fonction.
14:59 Pour ce qui est des IA, des intelligences artificielles à plus haut risque,
15:03 elles peuvent néanmoins apporter énormément de valeur à la société,
15:06 mais c'est vrai qu'en fonction de l'usage,
15:08 elles peuvent aussi devenir une arme puissante dans le mauvais sens.
15:10 Et donc, il faut qu'on puisse permettre quand même l'innovation
15:14 tout en veillant à ce que l'usage qui en est fait soit responsable.
15:17 Et donc, c'est pour ça qu'aujourd'hui, on est parmi les plus gros contributeurs
15:20 des textes européens qui sont en cours, car ils ont vocation, justement,
15:23 à réduire tous les risques, néanmoins, en essayant de créer trop de pare-feu,
15:28 on va dire, ça peut aussi brimer l'innovation.
15:31 Et donc, nous, c'est ça notre travail, c'est de réussir à trouver ce juste équilibre
15:34 et à aider, justement, la Commission européenne et le Parlement européen
15:39 à penser des textes qui sont adaptés et que ça ne freine pas trop vite l'innovation
15:43 et qu'on se fasse concurrencer et qu'on perde la compétition
15:46 avec notamment des Américains ou des Chinois.
15:48 Très clair. Alors, Maya, vous animez un écosystème assez significatif de startups,
15:52 mais j'ai envie de vous demander, ça fait toujours rêver les jeunes,
15:54 les startups aujourd'hui, pour donner du sens à leur vie
15:57 ou alors ils se retournent vers d'autres projets ? Où est-ce qu'on en est là-dessus ?
16:02 Alors, on a sorti une étude au mois de juin sur l'emploi en startup.
16:05 Et ce qui est intéressant déjà, c'est que les startups aujourd'hui,
16:07 ça représente 1,1 million d'emplois directs et indirects.
16:10 Et quand on regarde les personnes qui travaillent en startup,
16:13 pour 70% d'entre elles, elles ont moins de 30 ans.
16:15 Donc, j'ai envie de dire, oui, ça attire les jeunes.
16:17 L'autre question, je la poserai dans l'autre sens, c'est en fait,
16:20 est-ce que ça attire sûrement peut-être les femmes et les moins jeunes ?
16:22 Et j'ai envie de dire, encore pas assez.
16:24 Donc là, le travail qu'on doit faire, c'est de continuer à montrer qu'en fait,
16:29 une startup, c'est une entreprise comme une autre, dans laquelle tout le monde peut s'épanouir
16:32 et qu'il ne faut pas nécessairement être jeune.
16:34 Donc oui, ça fait encore rêver les jeunes, mais j'aimerais que ça fasse aussi rêver
16:36 plus de femmes et plus de personnes expérimentées de différents secteurs.
16:40 Alors justement, je rebondis sur ce que vous dites.
16:42 Est-ce que ça veut dire que si on trouve un job dans une startup,
16:44 il faut être Bac+5 ou pas forcément, justement ?
16:47 Pas forcément. Toujours pour citer cette étude,
16:50 le chiffre exact, je crois que c'est 30% des profils qui ont un Bac+3 ou moins.
16:55 Donc non, ce n'est pas nécessaire d'avoir fait des grandes études.
16:58 Je pense d'ailleurs qu'il y a un enjeu à démystifier les métiers technologiques.
17:02 Je pense qu'on a tous dans notre imaginaire collectif,
17:04 un développeur devant son ordinateur, des lignes de code qui ne veulent rien dire.
17:07 Mais en fait, ce n'est pas si compliqué.
17:09 Et les entreprises recrutent des profils, des profils de commerciaux,
17:12 des profils de développeurs qui ne nécessitent pas d'avoir un Bac+5.
17:14 Donc pour ça, il faut aller sur votre portail,
17:16 regarder toutes les startups qui sont présentes
17:18 et puis si elles vous séduisent, postulez en fait. C'est assez simple.
17:20 Tout à fait. Il faut s'intéresser.
17:21 Il y a plein de jeunes entreprises innovantes qui cherchent à recruter.
17:24 C'est d'ailleurs un des premiers freins à leur croissance.
17:26 Maya, j'aimerais qu'on évoque ensemble la réindustrialisation
17:29 dont on parle beaucoup, notamment pour assurer l'indépendance
17:31 et la souveraineté de la France.
17:33 Selon vous, dans quelle mesure les startups peuvent être une partie de la réponse ?
17:37 Pour ne pas être binaire, il y a l'industrie, il y a les startups qui sont numériques.
17:40 Est-ce qu'il y a peut-être un modèle hybride de combinaison ou de collaboration
17:43 qui fait qu'on va pouvoir sortir notre épingle du jeu ?
17:45 Comme je vous le disais au début, notre objectif principal,
17:49 c'est de faire émerger des champions de l'innovation en Europe.
17:52 Pour moi, les startups, c'est un peu comme un laboratoire
17:56 dont pourraient servir justement des grands groupes, des ETI,
18:00 pour justement aller plus loin dans l'innovation.
18:03 Et on n'arrivera pas à faire émerger un champion si on ne fait pas communiquer ces deux mondes.
18:06 Il faut vraiment que ce soit un laboratoire au service d'eux.
18:09 D'ailleurs, on a sorti durant cet été une cartographie des startups
18:13 qui sont au service de l'industrie.
18:15 Il y en a aujourd'hui plus de 1000.
18:17 Et ces startups, elles doivent travailler avec l'industrie,
18:19 elles doivent complètement intégrer ces chaînes de valeur
18:23 pour que derrière, on arrive à créer des grands champions de l'innovation,
18:26 et notamment au niveau industriel.
18:27 - Alors, vous parlez de ces champions, justement dans le contexte de protectionnisme
18:30 qui est en train de se dessiner entre l'Europe, l'Asie et les Etats-Unis.
18:33 Pour vous, il y a des domaines technologiques en particulier
18:36 qui vont permettre à l'Europe de tirer son épingle du jeu avec un avantage compétitif ?
18:41 - Aujourd'hui, en Europe, déjà, il y a la notion d'Europe.
18:46 Comment est-ce qu'on arrive à jouer européen ?
18:48 Ce n'est pas si évident parce qu'on est quand même sur un marché très fragmenté
18:51 avec différents pays qui ont tous leur culture,
18:53 tous leurs règles administratives, tous leurs règles fiscales.
18:57 Et c'est très compliqué pour une entreprise, déjà, de se développer sur le marché européen.
19:01 Donc déjà, commençons par construire une Europe, un marché européen.
19:05 - C'est ambitieux, hein ?
19:06 - Signifié ? Alors, c'est ambitieux, mais je pense que c'est une des solutions,
19:09 si on veut vraiment faire émerger des champions,
19:10 il faut réussir à construire des champions européens,
19:12 déjà, c'est le principe même d'avoir un marché unique européen.
19:15 Et pour ce qui est de nos avantages concurrentiels,
19:18 aujourd'hui, on a des formidables talents,
19:20 que ce soit sur l'intelligence artificielle ou sur le quantique.
19:22 Et qui plus est, on a aussi énormément d'entrepreneurs et d'entreprises
19:26 qui veulent se développer au service de l'homme et de la planète
19:30 et donc créer des services qui ont de l'impact.
19:32 Et ça qui est intéressant, c'est que quand on regarde notre écosystème,
19:35 on voit de plus en plus d'entreprises apparaître
19:37 et qui sont des entreprises avec un modèle économique vertueux.
19:41 Je citais tout à l'heure un blabla car, c'est exactement ça.
19:44 C'est une entreprise qui va changer les modes de consommation
19:47 pour quelque chose de plus responsable,
19:49 et qui va permettre énormément d'économie d'émissions de carbone.
19:53 Merci beaucoup Maya Noël.
19:54 Je rappelle que vous dirigez France Digital,
19:56 l'association qui soutient les startups
19:58 et fait entendre leur voix auprès de nos instances.
20:00 Et pour terminer, vous parliez d'un champion du numérique.
20:04 Et là, on va recevoir un champion made in France,
20:06 mais qui cartonne à l'international.
20:09 Il est présent dans plus de 50 pays.
20:11 Il a notamment été révélé dans ce fameux Consumer Electronics Show
20:14 dont on parlait dans cette première partie d'émission.
20:16 Son nom c'est Barak Oda et son président Thomas Serval
20:19 qui est en plateau avec nous aujourd'hui.
20:21 Thomas, ravi de vous accueillir.
20:22 Vous, vous arrivez de San Francisco, c'est bien ça ?
20:24 Absolument.
20:25 Un petit peu en jet lag, mais ça va le faire.
20:27 La voie, on va voir.
20:28 D'accord.
20:29 Donc, vous Thomas, vous nous proposez d'avoir dans notre salle de bain
20:35 le miroir de blanche neige qui va nous dire
20:37 si on sera en bonne santé ou pas dans les mois qui suivent.
20:39 Ou alors tout un tas d'objets sensoriels.
20:41 Expliquez-nous un peu plus sérieusement, qui est Barak Oda,
20:44 la start-up que vous avez montée et qu'est-ce qu'elle nous propose ?
20:48 Alors d'abord, enchanté d'être avec vous.
20:50 Donc, Barak Oda, c'est une société qui est née il y a presque 10 ans
20:53 d'une idée assez simple.
20:54 J'étais un père de famille qui avait une fille qui se brossait pas les dents
20:57 et je sortais de chez Google où on pensait qu'il y a toujours une application
21:00 pour régler les problèmes des gens.
21:01 Je me suis dit, est-ce que je ne peux pas inventer une brosse à dents
21:03 qui me dira si ma fille se brosse bien les dents ?
21:05 Et on a présenté cette idée au CES de Las Vegas,
21:08 comme le disait Gary Chaperon.
21:10 Et on était trois.
21:11 On a eu un milliard de vues, 20 000 articles.
21:14 Ah ouais ?
21:15 Et donc, on a fait partie de cette première vague
21:17 qui a donné naissance un peu à la French Tech
21:19 et qui a révélé qu'un objet connecté, made in France,
21:22 pouvait résoudre un problème mondial,
21:25 puisqu'on vend chaque année 6 milliards de brosses à dents.
21:28 Et donc, une brosse à dents connectée, ça pouvait régler des vrais problèmes.
21:31 Et donc, en fait, après ça, ce succès qui s'appelait Colibri,
21:35 on a signé un partenariat avec une multinationale américaine,
21:40 Colgate, et depuis, on en a vendu plusieurs millions dans le monde
21:43 et on continue à en vendre des millions.
21:44 Barakoda, de ce succès, qui a créé beaucoup d'emplois,
21:48 on est à peu près 250, à peu près un tiers,
21:51 un tiers à près de la moitié d'ingénieurs,
21:52 beaucoup d'intelligence artificielle.
21:54 On s'est dit qu'on avait des produits vendus dans des millions de salles de bain,
21:57 à peu près 4 millions de salles de bain aujourd'hui,
21:59 et qu'on pouvait peut-être utiliser ça comme un point d'accès
22:02 pour transformer la vie des gens dans leur salle de bain.
22:05 Donc, la motivation de Barakoda aujourd'hui,
22:07 c'est de transformer votre salle de bain en premier lieu de soin,
22:10 pour plein de raisons dont on pourra parler.
22:12 Et donc, quelque part, après la brosse à dents,
22:15 on s'est dit, qu'est-ce qu'on fait dans une salle de bain ?
22:18 D'abord, on est en face d'un écran qui n'en est pas un, qui est un miroir.
22:22 Donc, on s'est intéressé à construire un operating system pour la salle de bain,
22:26 des miroirs intelligents, en utilisant le fait que vous passez
22:29 en moyenne une heure par jour dans la salle de bain.
22:32 - Comme un main ? - À peu près, oui.
22:33 - D'accord.
22:34 - Alors, ça varie entre les hommes et les femmes
22:35 et par rapport aux transgèges, mais c'est à peu près ça.
22:37 Pas tant que ça, en fait, entre les hommes et les femmes.
22:39 Et en fait, ce qui est intéressant, c'est que si vous offrez à l'utilisateur
22:44 assez de protection de la vie privée, et là, c'est bien d'être français,
22:48 parce qu'on est un des pays avec l'Allemagne qui protège le mieux la vie privée,
22:51 on peut faire des choses intéressantes pour vous donner des diagnostics
22:55 ou prévenir certaines maladies.
22:56 - Alors, expliquez-nous, Thomas, parce que pour pas que nos auditeurs
23:00 se ruent dans leur chaîne d'électroménagers préférés,
23:02 comment on peut trouver vos produits ? Où sont-ils accessibles aujourd'hui ?
23:06 - Alors, Baracona est un modèle qui est un petit peu différent
23:08 des grandes sociétés du consument électronique qu'on connaît,
23:11 parce qu'en fait, nous, on cherche à faire de la R&D
23:14 et développer des innovations, et après, trouver le plus rapidement possible
23:18 la masse, l'impact.
23:20 Alors, c'est très difficile de créer une marque pour faire des miroirs,
23:23 pour faire des brosses à dents, et donc, en fait, pour chacune de nos inventions,
23:26 on trouve des partenaires industriels qui sont des grandes multinationales
23:28 qui poussent nos inventions.
23:29 Donc, nos brosses à dents, vous les trouvez en Chine et aux Etats-Unis
23:32 sous la marque Colgate.
23:33 On les a trouvées pendant les Apple Store pendant longtemps.
23:35 Les miroirs, vous allez les trouver à partir de 2024
23:38 sous une marque que je ne peux pas encore révéler.
23:40 Mais vous allez pouvoir les trouver et les acheter.
23:43 Et on a aussi inventé un tapis de bain qui permet de mesurer votre poids,
23:46 que vous allez aussi retrouver, que vous pouvez déjà acheter,
23:49 ce qui s'appelle B-Balance, et que vous pouvez acheter aussi en ligne,
23:53 et puis bientôt sous une grande marque également.
23:55 - B-Balance. Alors, on va suivre ça avec attention.
23:58 Thomas, j'ai envie de vous demander, quand on voit votre réussite,
24:00 le message c'est de dire aux jeunes entrepreneurs
24:02 qu'il faut éviter de penser uniquement franco-français,
24:04 mais que le développement, en fait, il est à l'international.
24:06 - Alors, il faut être prudent. Il n'y a pas de "one size fits all".
24:10 Mais en fait, en matière de technologie...
24:12 - Alors, je vous traduis parce que là, on est encore...
24:13 Enfin, vous êtes encore sous le décalage, mais tout ne va pas à tout le monde.
24:16 - Tout ne va pas à tout le monde.
24:17 Mais en fait, la question la plus importante dans les métiers
24:19 d'électronique et de l'informatique, c'est l'échelle.
24:21 C'est-à-dire que faire un produit pour un marché petit,
24:24 la France est un tout petit marché à l'échelle du monde,
24:26 mais aussi est un petit marché pour l'innovation,
24:28 par rapport même à l'Allemagne ou à Israël ou aux Etats-Unis.
24:32 Il faut aller trouver les grands marchés pour pouvoir tout de suite
24:35 atteindre la taille critique qui justifie les investissements
24:38 que vos investisseurs ont fait en vous.
24:40 Donc, les plus grands marchés sont... On aimerait bien l'Europe,
24:42 mais aujourd'hui, ce n'est pas un marché assez intégré.
24:45 C'est les Etats-Unis, la Chine.
24:46 Et donc, il faut aller le plus vite possible vers ces grands marchés,
24:49 tout en ayant, et c'est là où je veux être un petit peu prudent,
24:51 tout en ayant prouvé assez dans un premier marché la qualité de votre produit.
24:55 Parce que quand vous allez jouer dans le marché des grands,
24:57 les gens sont beaucoup plus compétitifs
24:59 et attendent beaucoup plus de qualité de votre produit.
25:01 Ça peut faire mal.
25:03 Thomas, pour conclure, j'ai envie de vous demander,
25:05 bon, la santé, on en parle beaucoup,
25:07 les prochaines grandes tendances dans le domaine de la santé
25:10 auxquelles nos auditeurs doivent être attentifs, on va dire,
25:13 et qui va les impacter dans quelques mois.
25:15 Alors, moi, j'ai écrit un livre qui s'appelle "Soyons les gens en bonne santé",
25:18 qu'on peut effectivement trouver, où on essaie d'expliquer
25:20 que, en fait, l'enjeu pour les systèmes de santé, ça va être la prévention.
25:24 La prévention n'a pas encore de modèle économique,
25:26 ça veut dire qu'aujourd'hui, on ne le rembourse pas,
25:28 mais les utilisateurs ou les citoyens ont tout intérêt à investir
25:32 pour éviter d'avoir des caries, ce qu'on sait,
25:34 mais aussi d'avoir des problèmes cardiaques.
25:36 Et en fait, maintenant, on a la science derrière
25:38 et les outils de mesure pour savoir si vous avez des problèmes de cœur,
25:41 vous avez les Apple Watch, vous pouvez mesurer votre activité,
25:44 vous pouvez mesurer la qualité de votre sommeil.
25:46 Toutes ces choses-là sont des outils qui sont sous-utilisés
25:49 et qui vont vraiment, grâce au progrès de l'intelligence artificielle,
25:53 permettre aux citoyens et aux utilisateurs d'avoir une meilleure prévention
25:58 et d'intégrer les systèmes de soins et de remboursement,
26:00 ça va être les enjeux des prochaines années.
26:02 Merci beaucoup Thomas Serval, je rappelle que vous êtes le président fondateur de Barak Oda.
26:06 Le nom de votre livre ?
26:07 "Soyons les gens en bonne santé".
26:08 Très très bien.
26:09 Un grand merci Maya et Gary qui nous a quittés il y a quelques instants.
26:14 Je rappelle que le Consumer Electronics Show aura lieu du 9 au 12 janvier 2024 à Las Vegas,
26:19 mais vous pourrez avoir en streaming et sur vos réseaux préférés toute l'information.
26:23 Le numérique pour tous, c'est fini pour aujourd'hui.
26:26 Je vous propose de prolonger la discussion sur les réseaux sociaux
26:28 et je vous souhaite une excellente fin de week-end.
26:30 A la semaine prochaine !
26:32 Avec Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
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