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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C News, il est bientôt 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Vous regardez la matinale de C News, vous avez bien raison.
00:00:06 À la une ce matin, Gérald Darmanin promet que la France n'accueillera pas de migrants
00:00:11 de l'AMP 12a sur son territoire.
00:00:13 Vous allez l'entendre.
00:00:15 Est-ce que c'est une promesse tenable ?
00:00:17 Je pose la question à Gautier Lebrecht.
00:00:19 Le pape François va très probablement évoquer le cas des migrants lors de sa visite à Marseille
00:00:24 en fin de semaine.
00:00:25 Reportage C News auprès des catholiques marseillais.
00:00:28 L'inflation se fait sentir sur les tapis de caisse dans les supermarchés.
00:00:33 Les consommateurs abandonnent certains produits qu'ils ne peuvent pas payer.
00:00:37 On va aller dans une grande surface de Loire-Atlantique.
00:00:40 Charles III arrive aujourd'hui à Paris avec son épouse Camilla.
00:00:46 Il se rendra à l'Arc de Triomphe en début d'après-midi.
00:00:48 On va aller sur les Champs-Élysées.
00:00:50 Vous allez voir que sa venue semble susciter moins de ferveur que lors de la visite d'Elisabeth
00:00:56 II.
00:00:57 Combien faut-il gagner en 2023 pour ne pas s'inquiéter des fins de mois ?
00:01:04 Le MythGuillaud va nous donner les derniers chiffres.
00:01:07 Quel salaire pour vivre dignement ?
00:01:09 Le ministre de l'Intérieur a été catégorique hier soir.
00:01:14 La France n'accueillera pas de migrants de l'an P12A, il l'a dit au 20h.
00:01:18 Oui, le ministre de l'Intérieur a affiché une position de fermeté.
00:01:22 On en parle dans un instant avec vous Gautier.
00:01:23 Tout d'abord, écoutez ce qu'il a dit.
00:01:26 La France n'accueillera pas de migrants qui viennent de l'an P12A.
00:01:29 La France veut une position de fermeté.
00:01:32 Il y a une immigration irrégulière en Europe, en France et en Italie qu'il faut combattre.
00:01:37 Et ce n'est pas en accueillant plus de personnes qu'on va tarir un flux qui touche nos capacités
00:01:42 d'intégration.
00:01:43 En revanche, nous avons dit à nos amis italiens que nous étions prêts à les aider pour
00:01:46 reconduire des personnes dans les pays avec lesquels nous avons de bonnes relations diplomatiques.
00:01:51 60% des personnes qui sont arrivées à l'an P12A sont francophones.
00:01:55 Il y a des Ivoiriens, il y a des Sénégalais qui n'ont pas demandé l'asile en Europe.
00:01:59 Gautier Lebrecht, c'est un revirement du gouvernement cette position de fermeté ?
00:02:03 Oui, c'est une rupture et c'est même une rupture récente.
00:02:06 Je rappelle que ce week-end, Emmanuel Macron parlait de solidarité européenne.
00:02:09 La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, disait que chaque pays devait prendre
00:02:13 sa part.
00:02:14 Et la France soutient enfin le pacte asile-immigration en ce moment discuté à Bruxelles qui prévoit
00:02:19 quoi ? Qui prévoit de sanctionner à hauteur de 20 000 euros les pays qui refuseraient
00:02:24 des migrants.
00:02:25 20 000 euros par migrant refusé.
00:02:27 Alors pourquoi Gérald Darmanin fait cela ?
00:02:29 Évidemment avec l'accord du président de la République.
00:02:31 Vous n'êtes pas sans savoir qu'en juin prochain, il y a des élections européennes.
00:02:34 Et évidemment la crainte c'est de voir une vague nationaliste déferler en Europe
00:02:39 et y compris en France avec une forte percée de Jordan Bardella et du Rassemblement National.
00:02:43 Vous ne pouvez pas toujours gouverner contre la volonté des peuples.
00:02:46 Alors Gérald Darmanin s'est voulu rassurant hier puisqu'il y a eu des rumeurs de centres
00:02:50 d'accueil pour migrants à Menton.
00:02:52 Il a dit qu'il n'en était pas question, que l'hôtel réquisitionné à Menton c'était
00:02:55 pour les mineurs isolés et pas pour les migrants en provenance de Lampedusa.
00:02:59 Ensuite sur l'asile, il dit évidemment qu'il y a des personnes dans ces migrants qui ont
00:03:04 le droit à l'asile, qui sont minoritaires, mais que la demande d'asile doit se faire
00:03:08 depuis l'Italie et non pas en France.
00:03:10 Et enfin, il veut aider les Italiens à expulser ces migrants vers leur pays d'origine parce
00:03:15 que toute l'hypocrisie est là.
00:03:16 Quand en France vous interceptez un migrant en provenance de Lampedusa, vous ne le renvoyez
00:03:20 pas chez lui mais vous le renvoyez en Italie.
00:03:22 Il veut aider les Italiens à les renvoyer chez eux.
00:03:25 Quand on connaît le taux de QTF exécuté, ça laisse songeur.
00:03:29 Et enfin, il faut dire aussi les choses.
00:03:30 La frontière entre l'Italie et la France, il n'y a pas un mur entre les deux pays.
00:03:34 Donc la frontière n'est pas une passoire, mais en tout cas il y a du passage et les
00:03:38 policiers français n'arriveront pas à intercepter et à stopper tout le monde.
00:03:42 Merci beaucoup Gauthier.
00:03:43 La crise migratoire de Lampedusa, elle sera au cœur de la visite du Pape à Marseille.
00:03:48 En fin de semaine, le Saint-Père est attendu vendredi dans la cité phocéenne.
00:03:52 Et son message sur le sort de migrants est très attendu.
00:03:55 Les explications d'Adrien Spiteri.
00:03:56 Les fidèles de l'église des réformés n'en reviennent toujours pas.
00:04:03 Le Pape François sera à Marseille ce vendredi.
00:04:06 C'est quand même le chef de l'église catholique.
00:04:09 Ça représente quand même quelque chose dans le monde.
00:04:13 C'est un honneur pour nous.
00:04:16 La question migratoire, au cœur de l'actualité italienne et européenne, sera une nouvelle
00:04:21 fois abordée par le souverain pontife.
00:04:23 Le Saint-Père en a fait un thème majeur de son pontifica depuis son élection en 2013.
00:04:29 Des appels à la fraternité partagée par ce paroissien.
00:04:34 Imaginons que c'était dans l'autre sens.
00:04:35 Que ce soit nous qui serions obligés d'aller en Afrique.
00:04:39 Comment on serait accueillis ? Et c'est aussi ce message-là sur lequel on doit réfléchir.
00:04:45 En tant qu'homme, mais surtout aussi en tant que chrétien.
00:04:48 Un message qui ne fait pas l'unanimité, comme ici dans le troisième arrondissement de la ville.
00:04:53 Je ne suis pas tout à fait d'accord avec le Pape quand il dit qu'il faut accueillir
00:04:57 tous les migrants.
00:04:58 On accueille les migrants, mais on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
00:05:03 Pour le père de l'église Belle de Mais de Marseille, le choix de la cité phocéenne
00:05:08 est loin d'être anodin.
00:05:09 Marseille fait partie des villes qui accueillent le plus de migrants.
00:05:12 C'est une ville multiculturelle.
00:05:13 Au stade Vélodrome samedi, 57 000 personnes sont attendues pour la messe donnée par le Pape.
00:05:19 Un adolescent de 14 ans a été interpellé par cinq policiers en plein cours pour avoir
00:05:28 harcelé une élève.
00:05:29 Ça s'est passé lundi dernier dans un collège d'Alfortville, c'est en banlieue parisienne,
00:05:34 dans le Val-de-Marne.
00:05:35 Le garçon est soupçonné de harcèlement, de menaces de mort vis-à-vis d'une élève
00:05:39 de 15 ans qui est en transition de genre.
00:05:43 Les deux adolescents ne se connaissaient pas, ils ne sont pas scolarisés dans le même
00:05:46 établissement mais vous allez voir que la méthode des forces de l'ordre fait polémique
00:05:50 dans le collège.
00:05:51 Reportage de Yael Benhamou, Fabrice Elsner, Laura Lestrade et Adrien Spiteri.
00:05:54 Menottes aux poignets, l'adolescent de 14 ans est sorti de sa classe escorté par des
00:06:01 policiers.
00:06:02 On dit on vous arrête pour harcèlement et menaces de mort.
00:06:05 Après on l'a entendu crier dans les couloirs.
00:06:09 On a été, ils sont tous choqués, il y en a qui rigolaient, il y en a qui ne savaient
00:06:12 pas trop comment réagir.
00:06:13 Chacun avait sa réaction par rapport aux événements.
00:06:15 L'affaire débute lundi quand le père de la victime dépose une main courante au commissariat.
00:06:21 Sa fille aurait reçu des menaces de mort et des messages homophobes sur Instagram.
00:06:26 Elle est en transition de genre.
00:06:28 Une interpellation en pleine salle de classe, dénoncée par les représentants des parents
00:06:33 d'élèves.
00:06:34 Ce qui a choqué deux gamins, c'était la force des policiers.
00:06:37 Cinq dans une classe, sincèrement c'est choquant.
00:06:41 Ce n'est pas une cité, c'est un établissement scolaire.
00:06:43 Je trouve particulièrement choquant que des enfants dans l'établissement, puisqu'on
00:06:48 les confie à l'éducation nationale, soient interpellés par la police.
00:06:52 Je ne sais pas si c'est une procédure habituelle, mais peut-être qu'il faudrait trouver d'autres
00:06:57 solutions.
00:06:58 Le collégien a reconnu les faits, il a été déféré devant un magistrat du parquet.
00:07:02 Voilà, est-ce que c'est la bonne méthode ? Forcément, ça fait débat.
00:07:08 Est-ce qu'il y a besoin d'envoyer cinq policiers en plein cours pour interpeller cet adolescent
00:07:14 qui visiblement a des problèmes familiaux également ? Ce n'est peut-être pas la bonne
00:07:18 solution.
00:07:19 On en parlera à 7h10.
00:07:20 Tiens, autour de la table, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:07:21 Il y a sans doute un juste milieu à trouver entre la lettre honteuse du rectorat de Versailles
00:07:26 contre les parents de Nicolas et le fait de faire venir effectivement cinq policiers
00:07:31 en plein cours, en pleine école.
00:07:32 Peut-être fallait-il attendre la fin des cours pour intercepter cet enfant.
00:07:35 7h10, on sera avec Elian Pottier, président de Urgence Harcèlement.
00:07:40 Qu'est-ce que vous penseriez d'un SMIC régional ? Un salaire minimum plus élevé
00:07:47 pour les salariés qui travaillent en Ile-de-France où la vie est plus chère, à commencer par
00:07:51 l'immobilier.
00:07:52 Un SMIC plus élevé en Ile-de-France, c'est ce que propose Valérie Pécresse.
00:07:56 Les SMIC adaptés aux régions, ça existait en France jusqu'en 1968.
00:08:01 Valérie Pécresse propose une augmentation de 9% du SMIC francilien pour correspondre
00:08:05 au prix de la consommation dans la région.
00:08:07 Le SMIC en Ile-de-France pourrait ainsi passer de 1747 à 1904 euros brut par mois.
00:08:13 Est-ce que c'est une bonne idée ?
00:08:16 C'est vrai que la différence de niveau de vie et surtout le coût du logement entre
00:08:21 l'Ile-de-France et les autres régions est colossal.
00:08:24 Donc ça ne semble pas forcément aberrant, surtout pour aider les petits salaires et
00:08:27 elle le dit notamment les agents de la fonction publique.
00:08:30 Mais pas que, le SMIC, ça concerne tout le monde.
00:08:33 C'est le grand jour, aujourd'hui la France va accueillir le roi d'Angleterre, Charles
00:08:37 III, première étape, Paris avant Bordeaux à partir de jeudi.
00:08:41 Et Charles III et son épouse Camille Ayer ont d'abord l'arc de triomphe à 14h45.
00:08:45 Sur l'avenue des Champs-Élysées, vous vous en doutez, les derniers préparatifs
00:08:49 se mettent en place.
00:08:50 Mathieu Devez et Sarah Fanzary.
00:08:53 À quelques heures de l'arrivée du roi, les drapeaux britanniques fleurissent.
00:08:57 Les ouvriers s'activent et installent un dispositif pour filmer la cérémonie.
00:09:02 Mais du côté des commerçants parisiens, l'engouement n'est pas vraiment au rendez-vous.
00:09:06 "C'est pas ma culture, c'est très bien qu'ils viennent, après moi ça m'est égal,
00:09:12 qu'ils viennent ou qu'ils ne viennent pas, ça n'influe pas sur ma vie."
00:09:15 "La dernière fois qu'il devait venir, ça a été annulé par rapport aux manifestations,
00:09:18 toute l'avenue devait être bloquée, on devait fermer le magasin et ouvrir à partir
00:09:22 de 14h ou 15h et c'est déjà arrivé."
00:09:25 C'est ici, au pied de l'Arc de Triomphe, que débutera la visite du roi Charles III.
00:09:30 Aux alentours de 15h, le couple royal ravivera la flamme du soldat inconnu, avant de descendre
00:09:36 les Champs-Elysées accompagné du président et de son épouse.
00:09:39 Une visite qui, pour certains, doit réchauffer les relations entre la France et le Royaume-Uni.
00:09:45 "Je pense en revanche qu'il faut qu'il y ait des relations proches avec le Royaume-Uni
00:09:50 et d'autant plus de visites, d'autant plus de visites, d'autant plus de visites,
00:09:54 et d'autant plus depuis que le Royaume-Uni a quitté l'Union Européenne, je pense qu'on
00:09:57 doit quand même garder de solides liens avec ce pays et avoir le roi Charles en France
00:10:01 et aussi manifester un attachement de la France à l'ensemble des Britanniques."
00:10:05 Pour l'occasion, un important dispositif de sécurité sera déployé à Paris, 8000
00:10:10 policiers et gendarmes mobilisés et un large périmètre de protection autour de l'événement.
00:10:15 "Voilà, bon ça ne sugite pas un enthousiasme fou, fou, fou ce film d'Alexandra Blanc."
00:10:21 "Ah moi j'adore."
00:10:22 "Alexandra Blanc, elle adore."
00:10:23 "Je fais ça attentivement."
00:10:24 "D'accord."
00:10:25 "J'aurais beaucoup aimé être invitée au dîner, malheureusement je ne l'ai pas encore
00:10:27 reçue."
00:10:28 "Ça me semble un peu tard."
00:10:29 "Mais peut-être que sur un malentendu."
00:10:30 "C'est pas compatible avec la matinale."
00:10:32 "Vous allez peut-être recevoir un bristol porté par un motard de l'Elysée."
00:10:37 "Ça reste historique quand même l'avenir du roi."
00:10:39 "Ah bah moi je vais aller sur les Champs-Elysées cet après-midi."
00:10:41 "Vous aimez bien aussi."
00:10:42 "Ah oui, je vais aller voir, c'est historique."
00:10:44 "Appel à tous les téléspectateurs de la matinale, on peut croiser Romain Dard aussi
00:10:47 sur les Champs-Elysées cet après-midi."
00:10:53 "Allez, Le Sport avec Saïd El Abadi tout de suite."
00:10:55 "Bon Saïd, le PSG s'en est bien sorti hier soir face à Dortmund en Ligue des Champions."
00:11:08 "Complètement Romain, la victoire et la manière en plus puisque Paris s'est imposé
00:11:12 2-0 contre Dortmund, vous allez voir sur ces images.
00:11:14 Après une première période stérile, c'est Kylian Mbappé en bon capitaine du PSG
00:11:19 qui a ouvert le score d'abord sur un pénalty à la 49ème minute.
00:11:23 Vous allez le voir, il prend en contre-pièce le gardien de but en face et hop c'est magnifique.
00:11:28 Evidemment, avant un but du marocain Achraf Hakimi.
00:11:32 Un super but d'ailleurs, vous allez le voir, c'est avec Vitiney.
00:11:34 Une petite action dans la surface de réparation et hop c'est conclu d'un coup magnifique.
00:11:38 Superbe.
00:11:39 Victoire 2-0.
00:11:40 Avec ce succès, les Parisiens prennent les commandes de leur groupe dans l'autre match de la poule.
00:11:44 Milan et Newcastle avaient fait 0-0 auparavant."
00:11:47 "Et Said, cette soirée nous a aussi offert un très beau but côté italien."
00:11:50 "Ah oui, tenez-vous bien, nous sommes à Rome en Italie donc nous sommes à la 95ème minute de jeu.
00:11:56 L'Aladzio est mené sur sa pelouse, 1 but à 0 par l'Atletico Madrid.
00:11:59 Et là, le gardien de but de l'Aladzio décide de monter dans la surface de réparation adverse.
00:12:04 Ivan Provdel se retrouve dans la surface et il saute et il marque de la but.
00:12:08 Finalisation, 95ème minute de jeu.
00:12:11 De quoi rendre fou joueur, supporter et même le gardien de but lui-même."
00:12:15 "Ah oui, dis donc. Mais je ne sais pas, il faisait quoi là ? Il faisait quoi ?"
00:12:19 "Dernière action de jeu et il y avait 1-0 pour l'Atletico de Madrid.
00:12:23 Du coup, le gardien de but a décidé de monter pour la toute dernière occasion.
00:12:26 Ça arrive souvent que le gardien monte dans la surface adverse.
00:12:31 Ça arrive souvent pour un dernier corner mais que ça marque, c'est rare."
00:12:35 "Si tout va bien, oui, et là ça s'est passé comme ça.
00:12:39 Si tout va bien à Paris, c'est tout l'inverse à Marseille avec le président de l'OM qui s'est mis en retrait."
00:12:44 "Oui, c'était un mardi noir vraiment à Marseille hier puisque du coup,
00:12:49 on a eu une réunion très tendue le lundi soir entre les supporters,
00:12:53 les groupes de supporters de l'Olympique de Marseille et la direction.
00:12:57 Le Pablo Longoria a décidé de se mettre en retrait
00:13:00 puisqu'il a été attaqué de manière assez virulente par ses supporters.
00:13:04 Comme l'a expliqué le club dans un communiqué, vous allez le voir,
00:13:07 le directoire de l'OM ne peut accepter les menaces personnelles.
00:13:10 Une relation basée sur l'intimidation ne peut garantir les conditions minimales acceptables
00:13:15 pour que le club puisse continuer à s'investir pour la transformation de l'OM.
00:13:19 Pour le moment, le président a décidé d'être en retrait.
00:13:22 Il n'ira pas à Amsterdam demain en Ligue Europa.
00:13:24 Concernant l'entraîneur Marcel Hinault, on n'a pas encore de nouvelles
00:13:27 mais a priori, il devrait être démis de ses fonctions dans les heures qui viennent."
00:13:33 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:13:37 premier distributeur automobile en France.
00:13:40 C'est Newsy, il est 6h13, merci d'être avec nous.
00:13:44 L'équipe est là, Chana Lusto, Gautier Lebret, Alexandra Blanc, Harold Dimane,
00:13:48 ce matin on va parler du Haut-Karabakh, on va parler de l'Arménie,
00:13:51 Saïd El Abadi bien sûr, et le Mic Guillaume.
00:13:54 Restez bien avec nous, témoignage exceptionnel, en tout cas triste dans un instant,
00:13:59 le témoignage des parents de la petite Emma qui a été mortellement poignardée
00:14:03 par son ex-petite amie.
00:14:05 Le procès se tient en ce moment, les parents témoignent ce matin sur CNews.
00:14:09 A tout de suite.
00:14:10 CNews, il est 6h17.
00:14:16 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité,
00:14:19 ce matin avec Chana Lusto.
00:14:20 "Gérald Darmanin a été catégorique.
00:14:25 La France n'accueillera pas de migrants de Lampedusa.
00:14:28 Invité du 20h de TF1 hier soir, le ministre de l'Intérieur a affiché
00:14:31 une position de fermeté.
00:14:33 En revanche, Gérald Darmanin a rappelé que la France était prête à aider les Italiens,
00:14:37 je cite, à "reconduire des personnes dans les pays avec lesquels nous avons
00:14:41 de bonnes relations diplomatiques".
00:14:43 Les Champs-Elysées se préparent à accueillir Charles III.
00:14:46 Le roi d'Angleterre et son épouse Camilla sont attendus à 14h45.
00:14:50 Ils seront accueillis par Emmanuel Macron et Brigitte Macron
00:14:53 pour raviver la flamme du soldat inconnu.
00:14:55 Les hymnes "God Save the King" et "La Marseillaise" seront joués
00:14:58 par la garde républicaine avant le passage de la patrouille de France
00:15:01 et des Red Arrows dans le ciel de la capitale.
00:15:04 Et puis c'est l'autre guerre en Europe, une guerre dont on parle peu.
00:15:08 L'Azerbaïdjan a attaqué hier le Haut-Karabakh, une enclave peuplée
00:15:12 d'Arméniens chrétiens. L'Azerbaïdjan a un majorité musulmane chiite,
00:15:16 veut récupérer cette terre. Emmanuel Macron a condamné cette offensive
00:15:19 avec la plus grande fermeté, tout comme l'Italie, la Russie et les Etats-Unis.
00:15:25 L'Azerbaïdjan qui attaque le Haut-Karabakh, peuplée d'Arméniens.
00:15:31 On va en parler avec vous à Roldiman à 7h45 pour tout bien comprendre.
00:15:35 Tout d'abord le témoignage des parents d'Emma, 14 ans,
00:15:39 mortellement poignardés par son ex-petite amie.
00:15:42 Ils prennent la parole ce matin dans la matinale de CNews,
00:15:45 au dernier jour du procès de l'assassin présumé de leur fille.
00:15:48 L'adolescent a rapidement reconnu les faits sans pour autant les expliquer.
00:15:52 L'examen psychiatrique avait conclu à une altération importante du discernement.
00:15:56 Il risque jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.
00:15:59 Je rappelle qu'en juin de l'année dernière, Emma avait été retrouvée sans vie,
00:16:03 poignardée à de multiples reprises au niveau du cou dans un village de Saône-et-Loire.
00:16:07 Reportage d'Olivier Madigny avec le récit de Mathieu Deveze.
00:16:11 Depuis le début du procès, le père d'Emma ne se sépare pas du portrait de sa fille,
00:16:16 qu'il tient serré contre lui.
00:16:18 Ce procès, Nathalie et Pascal Jaquet le vivent comme une épreuve,
00:16:22 mais aussi comme une étape nécessaire.
00:16:24 Il y a beaucoup d'affaires qui se passent actuellement en France
00:16:27 et on aimerait que ça ne se reproduise pas à nouveau.
00:16:33 À chaque fois, nous, ça nous remet dans notre affaire,
00:16:38 mais malheureusement, il faudrait de l'apaisement en France.
00:16:42 Est-ce que ce procès peut contribuer à faire un certain travail de deuil un an et demi après ?
00:16:51 Tout à fait. Pour nous, c'est une étape nécessaire, même si ça ne va rien changer.
00:16:56 Mais on en avait besoin.
00:16:59 Le 9 juin 2022, Emma a été retrouvée morte,
00:17:03 tuée de plusieurs coups de couteau assénés par son petit ami.
00:17:06 Aujourd'hui dans le box, il n'exprime ni regret, ni pardon.
00:17:09 J'aurais souhaité qu'il soit rongé par les remords, oui.
00:17:13 Mais je pense que ce n'est pas possible.
00:17:16 Parce qu'il n'a aucune empathie et il ne ressent rien.
00:17:21 L'adolescent âgé de 15 ans risque une peine de 20 ans d'emprisonnement.
00:17:25 Voilà, témoignage recueilli par nos équipes, par Olivier Madinier.
00:17:33 Reportage signé Olivier Madinier.
00:17:35 On change totalement de sujet à présent.
00:17:37 Dans les supermarchés, certains produits sont abandonnés sur les tapis de caisse.
00:17:41 Pourquoi ? Parce que ça fait trop.
00:17:43 C'est un phénomène de plus en plus courant à cause de l'inflation,
00:17:46 de l'augmentation des prix au moment de payer.
00:17:48 Les clients n'ont pas les moyens de régler et doivent revoir leur poignet,
00:17:53 leur panier plutôt que leur poignet, plus précisément.
00:17:56 Reportage en Loire-Atlantique de Michael Chahou.
00:17:59 La question du pouvoir d'achat s'affiche partout dans les allées de ce supermarché,
00:18:03 situé entre Nantes et Saint-Nazaire.
00:18:06 Depuis plusieurs mois, les dirigeants observent des changements de comportement
00:18:10 de la part des consommateurs.
00:18:12 Quand ils arrivent au moment de payer, bien souvent,
00:18:14 ils se rendent compte qu'il n'y a plus assez.
00:18:16 Il n'y a pas assez dans le porte-monnaie,
00:18:18 donc ils laissent des articles à la fin du tapis.
00:18:20 On voit bien sur les volumes qu'on a à peu près 8% de volume en moins.
00:18:24 Client régulier de l'enseigne, John fait ses courses,
00:18:27 téléphone à la main avec l'option calculette.
00:18:30 Voilà, ça fait ça.
00:18:32 Je calcule dans le magasin avec mon téléphone,
00:18:34 j'ai pris les bons plans.
00:18:36 Oui, quelques fois, ça m'est arrivé.
00:18:38 De temps en temps, je me dis, tiens, je crois avoir assez,
00:18:40 mais en fait, il va manquer 3, 4 centimes.
00:18:43 Donc on laisse le produit sur le tapis ?
00:18:45 On laisse le produit sur le tapis, malheureusement.
00:18:47 Des produits laissés sur le tapis, autre tendance,
00:18:50 le paiement en espèces sonantes et trébuchantes fait son grand retour depuis 6 mois.
00:18:55 Les gens ont beaucoup d'espèces,
00:18:58 et je pense qu'ils relèvent en début de mois
00:19:03 pour ne pas être bloqués par les banques,
00:19:05 et ils payent en cash.
00:19:07 Si les ventes sont en baisse de 8% en volume,
00:19:10 la valeur du panier moyen n'a pas baissé du fait de l'augmentation des prix.
00:19:15 Voilà, tout le monde s'adapte avec cette augmentation des prix qu'on constate tous.
00:19:21 C'est un reportage de Mickaël Chayou.
00:19:24 Il est 6h22, merci d'être avec nous.
00:19:26 Dans un instant, on va parler salaire, justement.
00:19:29 Combien faut-il gagner au minimum pour vivre dignement en France ?
00:19:33 Réponse de Le Mick Guillaume dans un instant.
00:19:35 Bon, réveillez à tous, à tout de suite.
00:19:37 L'économie avec vous, Le Mick Guillaume.
00:19:50 On va parler salaire avec l'inflation.
00:19:52 Certains Français ont une impression de déclassement.
00:19:55 Ils gagnent plus que le SMIC, mais ils ne s'en sortent pas.
00:19:58 C'est ça ?
00:19:59 Oui, exactement, Romain.
00:20:00 Ce sont les conclusions des travaux d'un économiste, Pierre Concialdi,
00:20:03 qui a estimé le salaire moyen qu'il faut gagner pour subvenir à ses besoins de base
00:20:08 et pouvoir mener une vie sociale sans trop de privation,
00:20:11 c'est-à-dire avoir l'essentiel et un peu de marge pour le superflu.
00:20:14 Résultat, c'est 1 634 euros net par mois qu'il faut gagner en 2023 pour une personne seule.
00:20:20 C'est 250 euros de plus que le SMIC.
00:20:22 Pour un couple sans enfant, vous le voyez, c'est 2 273 euros.
00:20:26 Il a également calculé pour un couple avec deux enfants et pour un couple avec retraité.
00:20:30 Précision, pour un couple avec deux enfants mais qui vit en région parisienne,
00:20:33 là, il faut gagner 3 744 euros net par mois pour pouvoir s'en sortir.
00:20:38 Il faut gagner 4 451 euros net au lieu de 3 744, donc beaucoup plus pour l'Île-de-France.
00:20:44 C'est d'ailleurs pour cela que Valérie Pécresse a demandé que le SMIC soit réévalué de 9 % en Île-de-France
00:20:50 parce que le logement coûte beaucoup plus cher pour les franciliens que pour les autres Français.
00:20:55 Est-ce que les Français disposent de tels revenus ?
00:20:58 C'est en effet là que ça coince Romain parce que selon la même étude,
00:21:01 il n'y a que deux tiers des Français qui aujourd'hui disposeraient des revenus suffisants pour mener une vie décente.
00:21:06 35 % n'auraient pas assez et seraient donc obligés de faire des choix, des sacrifices en matière de consommation ou de sortie.
00:21:12 C'est d'ailleurs corroboré en ce chiffre par une étude toute récente du Secours Populaire
00:21:16 qui dit que 34 % des Français considèrent que leurs revenus leur permettent tout juste de boucler leur budget.
00:21:23 Comment évolue cette proportion de Français déclassés ?
00:21:26 Elle augmente malheureusement et le nombre de Français ayant le sentiment de ne plus y arriver ne cesse de croître mois après mois.
00:21:32 Traduction concrète d'ailleurs de ce phénomène, on en parlait dans un reportage il y a un instant.
00:21:37 Il y a un véritable phénomène de déconsommation qui s'installe en France.
00:21:41 La consommation est ainsi en recul de 11 % depuis 2021.
00:21:45 Les produits dont les ventes reculent le plus sont ceux qui dépassent les 3 € à l'unité.
00:21:49 Ils sont délaissés par les consommateurs.
00:21:51 A l'inverse, on peut quand même noter que le seuil de richesse a été fixé à 3 762 € par mois en France après impôt.
00:21:58 C'est le minimum pour une personne seule. Ce serait le cas pour seulement 7 % des Français.
00:22:04 [Musique]
00:22:08 C'était votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
00:22:13 6h28, le temps, Alexandra Blanc.
00:22:16 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:22:21 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:22:25 Alexandra, vous nous emmenez au nord des Etats-Unis avec de belles aurores boréales observées.
00:22:31 En effet, on prend la direction du Dakota du Nord à la frontière canadienne avec ces images splendides d'aurores boréales.
00:22:37 C'est assez rare pour être souligné. Généralement, on ne voit pas d'aurores boréales depuis le Dakota du Nord
00:22:43 puisqu'on a eu ce qu'on appelle en météo une tempête géomagnétique qui a donc engendré ces aurores boréales dans le ciel du Dakota du Nord.
00:22:52 On va peut-être les revoir tout à l'heure, mais en tout cas, on les voit bien avec ces aurores boréales sur le nord.
00:22:58 Au programme aujourd'hui en France, un temps relativement calme uniquement ce matin puisque ça va commencer à se dégrader.
00:23:04 L'an de dégradation attendu aujourd'hui. Ce matin, on retrouve un temps nuageux sur les régions du nord
00:23:08 et puis un temps variable, instable autour du golfe du Lion, notamment entre Perpignan et Nice avec de la pluie, mais également quelques orages.
00:23:16 C'est surtout dans l'après-midi que nous allons avoir un temps instable, un temps variable sur les régions méridionales,
00:23:21 du côté de la Corse, du côté de la Côte d'Azur ou encore en allant vers les Rouées-le-Gare avec au programme de la pluie,
00:23:27 mais également des orages attendus et puis arriver également d'une nouvelle perturbation par la Bretagne,
00:23:31 perturbation très active entre les deux du beau temps avec seulement quelques nuages pour la venue du roi Charles III à Paris.
00:23:38 Les températures plutôt douces ce matin, 19 à La Rochelle ou encore à Marseille.
00:23:42 Et dans l'après-midi, ça remonte au nord, 23-24 degrés entre Lille et Paris.
00:23:46 Vous aurez 28 degrés à Toulouse, 28 degrés à Clermont et ça baisse un peu à Marseille ou encore à Montpellier avec 24 degrés attendus cet après-midi.
00:23:56 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
00:23:59 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:24:03 C News, il est 6h30, merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette journée.
00:24:09 Vous regardez la matinale à la une ce matin alors que Gérald Darmanin promet que la France n'accueillera pas de migrants de l'Ampédouza.
00:24:18 Les habitants de Menton, à la frontière franco-italienne, sont inquiets.
00:24:22 Reportage C News dans un instant.
00:24:24 Deux individus mis en examen suite à la séquestration de plusieurs personnes dans un appartement à Nantes,
00:24:30 des faits d'une grande violence sur fond de trafic de drogue.
00:24:34 Nicolas Sarkozy veut que des élus républicains rentrent au gouvernement pour faire pression sur Emmanuel Macron.
00:24:41 On va y revenir avec Gautier Lebret.
00:24:43 Plus d'infos dans un instant.
00:24:45 A tout de suite Gautier.
00:24:46 Les professionnels de la distribution du pétrole ne veulent pas entendre parler de la vente à perte.
00:24:52 Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energy, ne descendra pas en dessous du litre de carburant à 1,99 euro.
00:24:59 Il ne veut pas faire plus d'efforts.
00:25:01 On va y revenir avec le McGill.
00:25:04 L'Azerbaïdjan a attaqué hier le Haut-Karabakh.
00:25:07 On va vous parler de cette guerre qui oppose les Arméniens chrétiens qui peuplent cette enclave
00:25:12 aux Azeris en majorité musulmane chiite.
00:25:16 Harold Diman est avec nous. A tout de suite Harold.
00:25:18 L'inquiétude des habitants de Menton face à l'afflux de migrants à Lampedusa.
00:25:24 Sur place, les autorités se préparent et s'organisent pour ajuster les infrastructures.
00:25:31 Oui, un hôtel a reçu notamment un avis de réquisition potentiel pour accueillir des mineurs non accompagnés.
00:25:37 Un courrier qui ne ravit pas le gérant de l'établissement, qui ne cache pas son inquiétude.
00:25:42 Reportage de Franck Triviaud avec le récit de Yael Benhamou.
00:25:45 À quelques kilomètres de Menton, la frontière avec l'Italie.
00:25:49 Très vite, nous tombons sur un migrant originaire du Sierra Leone.
00:25:53 Il dit avoir 16 ans.
00:25:55 Hier, j'ai essayé de traverser la frontière, mais ils m'ont arrêté et m'ont dit que je devais faire demi-tour.
00:26:02 Ils sont des centaines, comme ce jeune homme, à vouloir entrer en France.
00:26:06 Menton se prépare à faire face à cet afflux.
00:26:09 Les gérants de cet hôtel ont reçu un avis de réquisition potentielle de l'établissement pour accueillir 50 mineurs isolés.
00:26:16 Si jamais ce cas devait se produire, on devrait inviter nos clients à partir pour un autre établissement.
00:26:24 Ce qui n'est pas une chose facile, puisque nous avons une clientèle fortement internationale.
00:26:28 Cette commerçante habite Menton depuis 35 ans.
00:26:31 Si cet afflux a toujours été maîtrisé, selon elle, cette fois-ci, elle a des craintes.
00:26:35 La situation commence vraiment à devenir grave.
00:26:38 C'est en amont, c'est dans leur pays, il faut les aider dans leur pays.
00:26:43 Du côté des habitants, c'est un mélange d'empathie et de ras-le-bol qui domine.
00:26:47 On comprend qu'ils veuillent s'échapper de chez eux, mais on ne peut pas accueillir tout le monde, aussi bien en Europe qu'en France.
00:26:54 Et pourtant, on a besoin de s'aider parce qu'on est des êtres humains.
00:26:57 Les habitants s'en remettent aux autorités pour trouver une solution rapidement.
00:27:02 Soyez là, à 8h30, on sera avec Jean-Christophe Couvy, qui est policier, secrétaire national du syndicat Unité SGP.
00:27:09 Est-ce que la police a les moyens d'appliquer ce que promet le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:27:14 qui dit que la France n'accueillera pas les migrants de l'Ambre P12A ?
00:27:17 Est-ce qu'on a les moyens de tenir cette promesse ?
00:27:19 Je poserai la question à Jean-Christophe Couvy à 8h30 avec nous.
00:27:23 Deux hommes mis en examen à Nantes pour séquestration, viol, acte de barbarie, sur fond de trafic de drogue.
00:27:31 Ils s'en seraient pris à 4 personnes dans un appartement du quartier Malakoff, à Nantes, au pied d'un point de deal.
00:27:37 Les victimes, deux hommes et deux femmes, présentent un nombre impressionnant de traces de violence sur l'ensemble du corps.
00:27:43 Brûlure, viol, noyade ou encore roulette russe avec une arme dans la bouche.
00:27:47 Ils ont vécu un véritable calvaire pendant plusieurs jours.
00:27:50 Il y a une quinzaine de jours, ces tortionnaires auraient obligé l'une de ces victimes à servir de nourrice,
00:27:55 c'est-à-dire de stocker la marchandise des dealers.
00:27:57 Le récit est signé Michael Chaillot.
00:28:00 Quartier Malakoff, rue de Madrid, le numéro 2 est connu pour être un point de deal.
00:28:05 Derrière cette porte d'un appartement du cinquième étage, la police retrouve samedi matin 4 personnes qui viennent de subir 3 jours de calvaire.
00:28:14 Les victimes qui ont pu être entendues indiquent qu'elles ont subi des sévices extrêmement graves,
00:28:19 tels que des brûlures imposées avec la lame d'un couteau chauffé à blanc,
00:28:23 telles également que l'introduction d'une arme à feu à l'intérieur de la bouche en jouant à la roulette russe.
00:28:30 Et une des femmes également indique avoir été victime de faits de viol.
00:28:34 Ce que nous indique le locataire, c'est qu'en l'occurrence, depuis déjà quelques jours, il aurait été forcé à servir de nourrice.
00:28:43 Deux tortionnaires sont arrêtés dans la salle de bain de l'appartement, 3 ou 4 seraient toujours en fuite.
00:28:48 Pour cette voisine qui veut rester anonyme, cette violence est liée à un trafic qui a basculé vers les drogues dures.
00:28:54 – Un jour je leur ai demandé "mais vous vendez quoi ici ?".
00:28:57 Je dis "c'est du shit, c'est ça ?"
00:28:59 Ils me disent "non, non, héroïne, mais vous êtes sérieux, vous vendez la mort quoi".
00:29:04 Et moi ça va, j'ai pas eu de problème à dire ça mais…
00:29:07 – Mais qu'est-ce qu'ils vous répondent ?
00:29:08 – Ils me disent "fumez-tu ? boire-tu ?"
00:29:11 – Ce déchaînement de violence serait lié au fait qu'il manquait 8000 euros sur les 10 000 cachés dans l'appartement nourrice.
00:29:18 Les deux tortionnaires sont incarcérés, ils encourtent la réclusion criminelle à perpétuité.
00:29:24 – Voilà, l'ultra-violence, un calvaire, l'enfer vécu par les victimes dans cet immeuble Nantais, quartier de Malakoff.
00:29:34 Je voulais qu'on en parle ce matin.
00:29:36 La politique, Nicolas Sarkozy veut que des LR entrent au gouvernement.
00:29:41 Gauthier Lebret, ce n'est pas la première fois que l'ancien président formule ce souhait,
00:29:44 mais là il demande aux républicains d'engager un bras de fer avec Emmanuel Macron
00:29:48 pour rentrer dans le gouvernement et donc influencer la politique du gouvernement.
00:29:53 – Absolument, alors hier midi Nicolas Sarkozy a déjeuné avec une quinzaine de députés LR,
00:29:57 c'est le parisien qui raconte les coulisses de ce déjeuner.
00:30:00 Il y a un député qui est sorti en disant qu'il avait bu des boissons énergisantes suffisamment pour un an.
00:30:04 Parce que c'est vrai que quand vous rencontrez Nicolas Sarkozy, quand vous le connaissez un peu,
00:30:07 il brille par son énergie.
00:30:09 Alors, il avait déjà fait effectivement cet appel dans les colonnes du journal du dimanche,
00:30:13 mais là il dit qu'il faut entrer au gouvernement pour obliger Emmanuel Macron,
00:30:17 vous allez voir cette citation, à faire une politique de droite,
00:30:20 car ce n'est pas naturel chez lui, dit l'ancien président de la République.
00:30:24 On voit bien qu'après avoir soutenu Emmanuel Macron, il prend ses distances.
00:30:27 Ça avait déjà été le cas dans le dernier tome de ses mémoires
00:30:30 où il critiquait la position de la France vis-à-vis de la Russie et vis-à-vis de la politique en faveur de l'Ukraine.
00:30:36 Il dit aussi que c'est l'occasion de tester la résistance des Républicains,
00:30:39 de voir des figures qui pourraient s'imposer une fois qu'ils auront un portefeuille ministériel.
00:30:44 Et puis il y a d'autres petits tacles.
00:30:46 Valérie Pécresse dit qu'il a eu raison de ne pas la soutenir.
00:30:48 Tacle intéressant à François-Xavier Bellamy,
00:30:50 probablement à nouveau la tête de liste pour les Républicains, pour les Européennes.
00:30:54 Il dit "je n'ai jamais été de gauche, mais la ligne Bellamy, je ne peux pas".
00:30:57 Il n'a pas voté Bellamy il y a cinq ans aux Européennes, révèle l'ancien président.
00:31:01 Et puis il dit aussi qu'il méprise François Hollande, mais là non plus, ce n'est pas un scoop.
00:31:05 Merci beaucoup Gauthier Lebrecht.
00:31:07 On va parler de l'essence, le prix de l'essence.
00:31:09 C'est l'un des gros sujets du moment, bien sûr.
00:31:13 Et bien l'un des.
00:31:14 La proposition d'Elisabeth Borne de vendre les carburants à perte
00:31:18 est très très mal accueillie par les distributeurs.
00:31:20 C'est une promesse faite par la première ministre, mais payée par les distributeurs.
00:31:24 Donc ça ne coûte pas cher à Matignon, au gouvernement et à l'État.
00:31:28 Ce n'est pas une bonne idée pour les distributeurs, le miguillot, c'est-à-dire, dites-nous.
00:31:33 Ce n'est en tout cas pas une bonne idée pour Elisabeth Borne,
00:31:35 parce qu'elle aura réussi à faire l'unanimité contre elle avec cette proposition.
00:31:39 Son idée d'autoriser la vente à perte pour l'essence a été présentée hier par Bruno Le Maire
00:31:43 aux représentants des grandes surfaces et de la distribution.
00:31:45 Et ils ont tous rejeté cette idée d'un bloc.
00:31:48 Leclerc, Carrefour, Intermarché, Système U ou encore Casino et Auchan,
00:31:52 ils ont fait savoir que ce n'était pas leur rôle de subventionner la baisse du carburant.
00:31:57 Ils ont expliqué, ce qui n'a rien d'inscout quand on sait compter,
00:32:00 que la vente à perte n'était pas viable d'un point de vue économique.
00:32:03 Oui, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:32:05 Pas plus de succès non plus du côté de Total Énergie,
00:32:08 qui ne descendra pas plus bas que le prix plafonné de 1,99€ par litre,
00:32:12 a dit le PDG de Total.
00:32:14 En clair, il ne plafonnera pas l'essence à 1,80€ ou 1,90€.
00:32:18 Il a aussi rappelé, le PDG de Total, vous le voyez, qu'il fallait un peu de bon sens
00:32:22 quand on parle de vente à perte et de prix, balayant toute idée de remise supplémentaire.
00:32:27 Maigre consolation pour le gouvernement, les enseignes ont assuré qu'elles allaient poursuivre
00:32:31 toutefois leurs opérations de vente à prix coûtant.
00:32:34 Ce n'est pas à perte mais à prix coûtant.
00:32:36 Autrement dit, elles ne font pas de bénéfice sur la vente de carburant,
00:32:39 mais les marges sont extrêmement faibles.
00:32:41 On peut espérer aller au mieux 1€ de remise sur le plein.
00:32:44 Merci beaucoup Lomique.
00:32:46 C'est vrai, qui accepte de travailler à perte ?
00:32:49 Personne.
00:32:50 Il n'y a pas besoin de faire 10 ans d'économie pour qu'on vende.
00:32:53 Vendre à perte, ça dure quelques semaines.
00:32:55 C'est vraiment le premier couac gouvernemental.
00:32:57 Avant de lancer ça, vous appelez les distributeurs pour voir s'ils sont d'accord.
00:33:00 Et là, vous prenez une fin de non recevoir par tous les grands groupes.
00:33:04 La totalité des acteurs.
00:33:05 Exactement. Et par les indépendants qui disent "moi je préfère fermer ma pompe
00:33:08 que vendre à perte parce que au moins je ne perdrai pas d'argent".
00:33:11 Donc effectivement, en termes de communication...
00:33:13 C'est mal parti.
00:33:14 C'est très mal parti.
00:33:15 Le sport. Saïd El Abadi. On va parler rugby tout de suite.
00:33:18 Coupe du monde de rugby. On en parle avec vous Saïd.
00:33:30 La France va affronter la Namibie demain jeudi.
00:33:33 On connaît la composition de l'équipe.
00:33:35 On connaît la composition et comme prévu, finalement, les cadres sont de retour
00:33:38 en équipe de France dans ce Casse de France.
00:33:40 Comme l'avait annoncé Fabien Galchi.
00:33:42 En se lançant depuis mi-août, c'est notre ami Cyril Bail qui est bien titulaire
00:33:46 chez les avants.
00:33:47 Autre retour, celui tant attendu de Jonathan Danty qui était également blessé
00:33:51 qui va pouvoir jouer enfin cette Coupe du monde pour le reste du classique
00:33:54 avec Dupont et Jalibert notamment ou encore Gaël Ficou ou Damien Penaud.
00:33:58 Et pendant cette Coupe du monde de rugby, le Japon arbore un maillot
00:34:01 qui rend hommage à l'histoire française, Saïd.
00:34:03 Oui, Chana, exactement. L'équipe du Japon qui évolue depuis le début de la compétition
00:34:06 et qui a notamment affronté le Chili et l'Angleterre
00:34:09 porte sur son maillot une fleur de lys comme vous pouvez le voir juste au milieu.
00:34:13 Il y a le logo de la Coupe du monde et vous voyez une fleur de lys.
00:34:18 On la distingue.
00:34:19 On la distinguait bien.
00:34:20 On la distingue. Alors il y a ce qu'on appelle le bandeau en bas
00:34:23 qui cache la fleur de lys sur le maillot du joueur en bas
00:34:27 et on la distingue effectivement sur celle du fond.
00:34:30 C'est une manière de rendre hommage au pays qui accueille le mondial.
00:34:34 C'est l'occasion de voir encore une fois que les Japonais sont toujours très humains
00:34:39 et adorent rendre hommage en général où ils vont dans chaque pays quand ils se déplacent.
00:34:44 Ils rendent hommage à la royauté parce que la fleur de lys, c'était le symbole de la royauté.
00:34:48 Ils ont mis un coq.
00:34:50 Ils ont mis un coq.
00:34:52 Saïd, vous allez nous dévoiler certains surnoms des joueurs du 15 de France.
00:34:56 Comme ça, vous allez vous familiariser encore un peu plus avec ce 15 de France
00:34:59 durant cette compétition.
00:35:01 Alors, préparez-vous, il y a des surnoms assez cocasses.
00:35:04 On va commencer avec le capitaine Antoine Dupont.
00:35:06 Antoine Dupont, il est surnommé Toto ou ministre de l'intérieur.
00:35:10 Vous avez Damien Penaud.
00:35:15 Damien Penaud, c'est le cheval parce qu'il court vite et qu'il est costaud.
00:35:19 Cameron Wauquiez, c'est la tortue Franklin.
00:35:21 Ça fera plaisir à certains, notamment Shana.
00:35:24 Winnie Attenio, c'est plus simple, c'est Winnie l'ourson.
00:35:27 Et Gabin Villière, ça fera plaisir aux fans de Seigneur des Anneaux, c'est Frodon.
00:35:32 Bon, bah écoutez, comme ça, voilà.
00:35:34 Toto, bon déjà, on va retenir Toto.
00:35:36 Toto, le ministre de l'intérieur, c'est un peu plus long, mais Toto, c'est marrant.
00:35:39 Il y a des surnoms autour de la table ?
00:35:41 Non, personne, non ?
00:35:42 Non, ça va.
00:35:43 Ça va, bon.
00:35:44 Et vous, Romain ?
00:35:45 Personne veut le dévoiler.
00:35:46 Je n'avais pas de surnom particulier.
00:35:49 Et Alké, il n'a pas un petit surnom ?
00:35:51 On va chercher, on va chercher.
00:35:53 Peut-être avec ses lunettes, il y a quelque chose.
00:35:55 Avec les lunettes.
00:35:56 Merci Saïd.
00:35:57 C'est News, restez bien avec nous.
00:36:09 6h42, dans un instant, tout comprendre du conflit au Carabac.
00:36:14 Avec des Arméniens attaqués par les Azeris.
00:36:19 Qu'est-ce qu'il faut comprendre ?
00:36:20 On verra ça avec vous, avec vous Harold Diman.
00:36:23 Merci Harold d'être là.
00:36:25 A tout de suite, bon réveil à tous.
00:36:26 C'est News, il est 6h46.
00:36:32 Merci d'être avec nous.
00:36:33 L'équipe est là, comme tous les matins, pour vous accompagner,
00:36:36 pour vous aider à bien démarrer la journée.
00:36:37 Shana Lustow, Gautier Lebret, Alexandra Blanc, Harold Diman,
00:36:41 qu'on va retrouver dans quelques instants,
00:36:42 Harold, Saïd El Abadi, pour le sport, et Lomi Guillaume pour l'éco.
00:36:47 Tout d'abord, le point info avec vous, Shana.
00:36:52 Un adolescent de 14 ans interpellé par 5 policiers en plein cours
00:36:56 pour avoir harcelé une élève.
00:36:57 Ça s'est passé lundi dernier dans un collège d'Alfortville, dans le Val-de-Marne.
00:37:01 Le jeune homme est soupçonné de harcèlement homophobe
00:37:03 et d'incitation au suicide et menace de mort vis-à-vis d'une élève de 15 ans.
00:37:07 En transition de genre, le père de la victime était allé déposer plainte dans la matinée.
00:37:11 Le procès des deux agresseurs présumés de Philippe Monguilhau se poursuit à Pau.
00:37:16 Hier, des témoins ayant assisté à l'agression mortelle du chauffeur de bus de Bayonne ont témoigné.
00:37:21 Ils ont raconté la colère inarrêtable des accusés, bourrés d'adrénaline, disent-ils.
00:37:25 Aujourd'hui, les psychiatres qui ont expertisé les accusés viendront livrer leurs conclusions.
00:37:29 Et puis, Volodymyr Zelensky accuse la Russie de génocide.
00:37:34 Le président ukrainien a pris la parole hier soir à la tribune de l'ONU à New York.
00:37:38 Il a dénoncé la déportation de dizaines de milliers d'enfants ukrainiens par Moscou.
00:37:42 Volodymyr Zelensky qui doit s'adresser au Conseil de sécurité de l'ONU dans la journée
00:37:47 et donc faire face à la Russie.
00:37:50 C'est l'autre guerre en Europe.
00:37:51 Une guerre dont on parle peu, dont on ne parle pas assez.
00:37:55 L'Azerbaïdjan a attaqué hier le Haut-Karabakh, une enclave peuplée d'Arméniens chrétiens.
00:38:01 Harold Eman avec nous.
00:38:03 Bonjour Harold.
00:38:04 Je tiens à préciser que vous êtes allé sur place deux fois.
00:38:08 Vous connaissez bien le terrain.
00:38:09 L'Azerbaïdjan, à majorité musulmane chiite, veut récupérer cette terre.
00:38:15 Déjà Harold, quelle est la situation ce matin ?
00:38:17 Ce matin, 7000 civils ont été évacués du Haut-Karabakh.
00:38:22 C'est 10% de la population d'hier.
00:38:25 Le gouvernement azerbaïdjanais parle d'opération antiterroriste
00:38:30 parce que certains de ses soldats sont morts en tombant sur des mines.
00:38:34 Et voilà, ça ouvre les portes pour liquider tout ce qu'il y a au Haut-Karabakh,
00:38:40 leur gouvernement, leur armée et tout.
00:38:42 Vous voyez sur la carte le Haut-Karabakh qui se trouve être peuplé d'Arméniens
00:38:48 mais qui est dans l'Azerbaïdjan par le découpage soviétique.
00:38:53 Et ils ont voulu regagner l'Arménie.
00:38:55 Ils ont été attaqués en 2020.
00:38:58 Ils ont perdu toute la partie jaune.
00:39:00 Et maintenant, c'est le reste du vert qui commence à partir.
00:39:03 Donc il ne restera plus rien de ce pays du tout.
00:39:05 Et l'Azerbaïdjan voudrait un grand pays d'identité turque.
00:39:11 Ils sont super proches des Turcs.
00:39:13 Beaucoup plus encore que de l'islam.
00:39:16 Mais ça, ça compte aussi.
00:39:18 Et avec la Turquie, ils feraient un grand territoire uni.
00:39:21 Et le gouvernement arménien à Yerevan parle de nettoyage ethnique
00:39:26 de ses frères du Karabakh et appelle à l'aide.
00:39:29 Est-ce qu'il y a un réel danger pour que toute la population arménienne
00:39:32 soit expulsée violemment du Haut-Karabakh
00:39:35 sans que la communauté internationale ne les protège ?
00:39:38 Tristement, il y a un risque réel.
00:39:40 Quel État se risquerait à envoyer des troupes si près de la Turquie
00:39:44 qui arment et aident l'armée azerbaïdjanaise ?
00:39:47 Alors la Russie aurait pu faire quelque chose.
00:39:50 Mais Vladimir Poutine laisse pourrir la situation.
00:39:53 Il a beaucoup besoin de la Turquie dans sa guerre contre l'Ukraine.
00:39:56 Donc il laisse un peu faire.
00:39:58 Les États-Unis, eux, aiment choyer la Turquie et l'Azerbaïdjan
00:40:01 et aimeraient ne rien voir.
00:40:03 Et la France a condamné cette attaque azerbaïdjanaise
00:40:06 qui a fait lire aux ministres et safaires étrangères.
00:40:08 Azerbaïdjan est hier. La France est islamophobe.
00:40:11 Alors vous voyez, décidément, personne n'arrivera à calmer le jeu.
00:40:15 Harold Diman, merci beaucoup Harold.
00:40:17 Restez bien avec nous dans un instant.
00:40:19 La politique avec vous, Gautier Lebrecht.
00:40:21 Une députée, France Insoumise, veut boycotter Israël.
00:40:24 On en parle dans l'édito politique.
00:40:26 Restez bien sur CNews. À tout de suite.
00:40:34 Une députée, la France Insoumise, veut boycotter Israël.
00:40:38 C'est l'édito politique de Gautier Lebrecht.
00:40:42 Elle s'est affichée à la fête de l'Huma avec des militants antisionistes.
00:40:46 Gautier Lebrecht, déjà, de qui s'agit-il ?
00:40:48 Alors elle s'appelle Ersilia Soudé.
00:40:50 Elle est députée, elle est fille, effectivement,
00:40:52 et surtout vice-présidente du groupe d'études sur l'antisémitisme
00:40:55 à l'Assemblée nationale.
00:40:57 Et pourtant, elle multiplie les prises de position antisionistes.
00:41:00 À la fête de l'Huma, vous allez voir cette photo,
00:41:02 le week-end dernier, elle a posé avec ceux qui appellent à boycotter Israël,
00:41:06 vous voyez la photo, et qui parlent d'apartheid
00:41:08 pour dénoncer ce qui se passe en Palestine.
00:41:10 Rappelons que le boycott d'Israël est interdit en France
00:41:13 et considéré comme une incitation à la haine.
00:41:15 Ce n'est pas la première fois que cette députée fait polémique.
00:41:18 Oui, alors autre photo, elle soutient Salah Amouri,
00:41:21 avocat franco-palestinien.
00:41:23 Elle était là, à l'aéroport à Paris, pour l'accueillir
00:41:26 quand il a été expulsé d'Israël.
00:41:28 Et donc il a été condamné, Salah Amouri, en Israël,
00:41:30 pour sa participation à un projet d'assassinat
00:41:32 de l'ancien grand rabbin.
00:41:34 Il a plaidé coupable pour une remise de peine.
00:41:37 Et regardez ce que dit Ersilia Soudé.
00:41:39 Elle parle de déportation.
00:41:41 Elle tente un parallèle entre la Shoah
00:41:43 et ce qui se passe en Palestine.
00:41:45 Et ce n'est pas la première fois.
00:41:46 À la mort de Jean-Luc Godard, accusé d'antisémitisme,
00:41:49 elle disait "il refusait qu'un drame enmasque un autre
00:41:52 tel que la Shoah pour la Palestine".
00:41:55 Vous voyez ce tweet.
00:41:56 Et puis enfin, cette députée est en litige
00:41:58 avec l'Union des étudiants juifs de France
00:42:00 qui a déposé plainte en diffamation contre elle.
00:42:02 Il y a eu des réactions politiques pour condamner ?
00:42:04 Oui, alors j'en ai pris deux.
00:42:06 Une de la majorité, Mathieu Lefebvre, député Renaissance,
00:42:08 qui dit "honte" à ses élus
00:42:10 et qui dit que c'est une insulte à la démocratie.
00:42:12 Et enfin, Alexandra Masson, députée RN,
00:42:15 et membre du groupe d'amitié France-Israël,
00:42:18 qui dit que le boycott d'Israël et l'antisémitisme
00:42:20 sont étroitement liés.
00:42:22 Et cette polémique, en fait, elle est révélatrice
00:42:24 d'un antisionisme d'extrême gauche.
00:42:26 Et on sait sur quoi débouche souvent,
00:42:28 pour ne pas dire toujours, l'antisionisme.
00:42:30 Un comble quand même pour cette députée LFI,
00:42:33 qui on le rappelle, est vice-présidente
00:42:35 du groupe d'études sur l'antisémitisme
00:42:37 à l'Assemblée nationale.
00:42:39 Gauthier Lebret, merci beaucoup Gauthier.
00:42:41 8h10, Laurent Nunez, le préfet de police de Paris,
00:42:44 sera l'invité de Sonia Mabrouk.
00:42:46 Grande interview de Laurent Nunez,
00:42:48 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:42:51 Tout de suite, c'est l'instant musique.
00:42:53 Alexandra Blanc, est-ce que ça va mieux ?
00:42:54 Ah oui, ça va, ça va.
00:42:56 Vous êtes arrivée juste avant le début
00:43:00 de la chronique politique.
00:43:02 Et vous êtes cogné quoi ?
00:43:04 Le coude et le pied.
00:43:07 Mais ça va, vous pourrez faire votre météo debout.
00:43:09 Oui, il n'y a pas de problème.
00:43:10 J'espère avoir quelques bleus demain.
00:43:12 Vous vous occupez de tout le matin.
00:43:14 Et on se dit tout.
00:43:16 Et on se dit tout, voilà.
00:43:18 Vous vous êtes fait un petit peu mal sur le plateau.
00:43:20 Allez, la musique tout de suite.
00:43:22 Retrouvez votre programme avec Switch.
00:43:24 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
00:43:27 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
00:43:29 Plus d'informations sur chez Switch.fr.
00:43:31 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:43:33 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:43:36 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:43:39 Et ce matin, on vous fait découvrir "On My Love",
00:43:42 le nouveau titre de David Guetta et de Sarah Larson.
00:43:45 Les deux artistes se retrouvent pour un nouveau tube parfait pour danser.
00:43:49 C'est aussi l'occasion pour Sarah Larson de rendre hommage à sa sœur Anna.
00:43:53 On écoute.
00:43:54 [Musique]
00:44:11 [Musique]
00:44:40 [Musique]
00:44:46 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:44:48 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:44:51 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:44:54 C'était votre programme avec Switch.
00:44:56 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
00:44:58 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
00:45:00 Plus d'informations sur chez Switch.fr.
00:45:02 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:45:07 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:45:10 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:45:14 Le temps avec vous, Alexandra. Un temps calme ce matin.
00:45:18 Oui, un temps calme. Un petit peu le calme avant la tempête, mon cher Romain,
00:45:21 puisqu'on va quand même vers une lente dégradation avec des conditions météo
00:45:24 qui vont petit à petit se dégrader.
00:45:26 Alors c'est vrai que ce matin, le temps est plutôt clément,
00:45:28 excepté autour du golfe du Lyon.
00:45:30 On va retrouver un temps assez nuageux, temps menaçant,
00:45:33 avec localement quelques orages prévus dans le courant de la matinée,
00:45:36 principalement entre les Pyrénées-Orientales et la Côte d'Azur.
00:45:39 Et puis on a deux perturbations aujourd'hui.
00:45:41 La deuxième qui va arriver par la Bretagne.
00:45:43 Donc ce matin, un temps assez nuageux sur les régions du Nord,
00:45:46 avec en prime le retour du vent près des Côtes de la Manche.
00:45:49 Et puis dans l'après-midi, regardez, ces deux perturbations
00:45:51 seront bien présentes sur la France,
00:45:53 avec au programme un temps particulièrement dégradé dans le sud.
00:45:56 On attend localement jusqu'à 50 mm de pluie autour du golfe du Lyon,
00:46:00 ou encore en allant vers la Côte d'Azur et la Corse.
00:46:02 Attention aux orages qui pourraient être également stationnaires.
00:46:05 Et puis deuxième perturbation qui arrive, elle arrive par la Bretagne.
00:46:08 Elle est très active, elle donne d'une part de la pluie,
00:46:11 mais également de fortes bourrasques de vent.
00:46:13 Attention, vent presque tempétueux entre la Bretagne
00:46:16 et la pointe du Côte d'Antin.
00:46:18 Entre les deux, du beau temps, notamment entre les Pays-Bas et le Nord-Est.
00:46:22 Les températures grandes douceurs ce matin,
00:46:24 19 du côté de la Rochelle ou encore de Marseille.
00:46:26 Et dans l'après-midi, les températures remontent au Nord, 22-23 degrés
00:46:30 entre le bassin parisien et la région lilloise, 26 degrés à Dijon.
00:46:34 C'est également très doux dans le sud avec 28 degrés du côté de Toulouse.
00:46:38 Et puis vous aurez en moyenne 24 degrés à Nice ou encore à Marseille.
00:46:41 Petite baisse des températures autour du Golfe du Lion
00:46:44 avec le passage de la perturbation.
00:46:46 Et puis à Iseron, on devrait conserver de bonnes conditions,
00:46:49 du beau temps et des températures toujours très clémentes pour la saison.
00:46:52 C'était la Météo avec Mondial Piscine.
00:46:56 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:47:03 C News, il est bientôt 7h.
00:47:04 Merci d'être avec nous.
00:47:05 Merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette journée.
00:47:09 Vous regardez la matinale.
00:47:10 À la une ce matin, Gérald Darmanin promet que la France n'accueillera pas
00:47:14 de migrants de l'AMP 12a sur son territoire.
00:47:17 Vous allez l'entendre.
00:47:18 Est-ce que c'est une promesse tenable ?
00:47:20 Je poserai la question à Gautier Lebrecht.
00:47:23 Le pape François va très probablement évoquer le cas des migrants
00:47:27 lors de sa visite à Marseille en fin de semaine.
00:47:29 Reportage C News auprès des catholiques marseillais.
00:47:34 Charles III arrive aujourd'hui à Paris avec son épouse Camilla.
00:47:39 Il se rendra à l'Arc de Triomphe en début d'après-midi.
00:47:41 On va aller sur les Champs-Elysées.
00:47:42 On sera en direct avec Adrien Spiteri.
00:47:44 À tout de suite, Adrien.
00:47:45 Ce matin, on va parler du covoiturage, le trajet domicile-travail.
00:47:50 Les trajets domicile-travail qui ne se développent pas en covoiturage.
00:47:53 Pierre Chasseret.
00:47:55 Et puis, on va parler harcèlement scolaire.
00:47:59 On accueille sur ce plateau Elian Potier, président de Urgence Harcèlement.
00:48:04 On va parler harcèlement scolaire avec vous à 7h10.
00:48:07 Bonjour, merci d'être là.
00:48:09 Et à tout de suite.
00:48:10 Gérald Darmanin a été catégorique.
00:48:13 La France n'accueillera pas de migrants de l'AMPE P12a.
00:48:16 Il l'a dit hier soir au 20h de la Lune.
00:48:18 Le ministre de l'Intérieur a affiché une position de fermeté.
00:48:21 Alors, on en parle avec vous dans un instant, Gautier.
00:48:23 Mais tout d'abord, écoutez ce qu'il a dit.
00:48:25 Alors, la France n'accueillera pas de migrants qui viennent de l'AMPE P12a.
00:48:28 La France veut une position de fermeté.
00:48:31 Il y a une immigration irrégulière en Europe, en France et en Italie qu'il faut combattre.
00:48:36 Et ce n'est pas en accueillant plus de personnes qu'on va tarir un flux
00:48:40 qui évidemment touche nos capacités d'intégration.
00:48:42 En revanche, nous avons dit à nos amis italiens que nous étions prêts à les aider
00:48:45 pour reconduire des personnes dans les pays avec lesquels nous avons de bonnes relations diplomatiques.
00:48:50 60% des personnes qui sont arrivées à l'AMPE 12a sont francophones.
00:48:54 Il y a des Ivoiriens, il y a des Sénégalais qui n'ont pas demandé l'asile en Europe.
00:48:58 Gautier Lebret, c'est un vrai revirement du gouvernement, cette position de fermeté.
00:49:04 Oui, un revirement qui date de quelques jours.
00:49:06 Je rappelle que ce week-end, Emmanuel Macron parlait de solidarité européenne.
00:49:09 La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, disait que chacun devait prendre sa part.
00:49:14 Alors, il y a une sorte de double discours parce qu'en même temps, c'est le cas de le dire en Macronie,
00:49:19 le gouvernement soutient le pacte asile-émigration.
00:49:22 Et qu'est-ce que prévoit ce pacte asile-émigration en ce moment négocié à Bruxelles ?
00:49:26 De sanctionner financièrement les pays qui refusent d'accueillir des migrants
00:49:29 à hauteur de 20 000 euros par migrant refusé.
00:49:33 Alors, pourquoi Gérald Darmanin et le gouvernement font cela ?
00:49:36 Il y a les européennes en juin prochain et la crainte évidemment du gouvernement,
00:49:40 c'est de voir une vague nationaliste déferlée en Europe et plus particulièrement en France
00:49:44 avec la liste notamment du Rassemblement national de Jordan Bardella.
00:49:47 Vous ne pouvez pas toujours gouverner contre la volonté populaire.
00:49:50 Alors, il a voulu aussi rassurer les habitants du sud de la France et notamment de Menton.
00:49:55 Il a dit qu'il n'y aurait pas de centre d'accueil, contrairement à ce qu'on a pu l'entendre ces derniers jours,
00:49:58 pas de centre d'accueil pour migrants à Menton, qu'un hôtel a bien été réquisitionné,
00:50:02 mais que c'était pour placer des mineurs isolés, des mineurs non accompagnés.
00:50:06 Et puis, sur les demandes d'asile qui peuvent exister, mais qui sont très minoritaires
00:50:10 parmi les migrants arrivés à Lampedusa, selon le ministre de l'Intérieur,
00:50:12 il veut que la demande d'asile se fasse depuis l'Italie et non pas en France.
00:50:16 Enfin, il promet d'aider les Italiens à expulser les migrants, parce qu'il faut dire aussi les choses.
00:50:21 Quand un migrant en provenance de Lampedusa est intercepté en France,
00:50:24 il est non pas renvoyé dans son pays d'origine, mais en Italie.
00:50:27 Donc, si vous voulez, c'est un peu l'hypocrisie de cette solution.
00:50:31 Et puis, il faut dire aussi qu'à Menton, vous avez beau mettre un nombre conséquent de policiers,
00:50:35 multiplier les contrôles, vous n'empêcherez jamais totalement les migrants
00:50:38 qui veulent passer de l'Italie à la France de le faire.
00:50:42 Merci Gauthier. La crise migratoire de Lampedusa sera au cœur de la visite du Pape à Marseille,
00:50:47 le Saint-Père qui est attendu vendredi dans la cité phocéenne.
00:50:50 Et son message sur le sort des migrants est très attendu. Les explications à D'Adrien Spiteri.
00:50:55 Les fidèles de l'église des réformés n'en reviennent toujours pas.
00:51:01 Le Pape François sera à Marseille ce vendredi.
00:51:05 C'est quand même le chef de l'église catholique, ça représente quand même quelque chose dans le monde.
00:51:11 Et voilà, c'est un honneur pour nous.
00:51:14 La question migratoire au cœur de l'actualité italienne et européenne
00:51:18 sera une nouvelle fois abordée par le souverain pontife.
00:51:21 Le Saint-Père en a fait un thème majeur de son pontifica depuis son élection en 2013.
00:51:27 Des appels à la fraternité partagée par ce paroissien.
00:51:32 Imaginons que c'était dans l'autre sens, que ce soit nous qui serions obligés d'aller en Afrique,
00:51:37 comment on serait accueillis, et c'est aussi ce message là sur lequel on doit réfléchir,
00:51:43 en tant qu'homme, mais surtout aussi en tant que chrétien.
00:51:46 Un message qui ne fait pas l'unanimité, comme ici dans le troisième arrondissement de la ville.
00:51:51 Je ne suis pas tout à fait d'accord avec le Pape quand il dit qu'il faut accueillir tous les migrants.
00:51:56 On accueille les migrants, mais on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
00:52:01 Pour le père de l'église Belle de Mais de Marseille, le choix de la cité phocéenne est loin d'être anodin.
00:52:07 Marseille fait partie des villes qui accueillent le plus de migrants. C'est une ville multiculturelle.
00:52:11 Au stade Vélodrome samedi, 57 000 personnes sont attendues pour la messe donnée par le Pape.
00:52:18 Voilà, et avant l'arrivée du Pape à Marseille, il y a l'arrivée de Charles III aujourd'hui à Paris.
00:52:25 C'est le grand jour, première étape Paris avant Bordeaux, vendredi.
00:52:29 Charles III et son épouse Camilla qui vont aller à l'Arc de Triomphe un peu avant 15h.
00:52:34 Et on va rejoindre Adrien Spiteri et Solène Boulan sur place.
00:52:38 Adrien, bonjour. Alors, qui dit visite exceptionnelle, dit dispositif exceptionnel.
00:52:43 Oui, exactement. Chana, tout se met progressivement en place ici sur la plus belle avenue du monde
00:52:50 pour accueillir le roi Charles III et la reine Camilla.
00:52:53 Même si ici pour le moment, la circulation n'a pas encore été interrompue
00:52:57 puisque le roi est attendu ici sous l'Arc de Triomphe un petit peu avant 15h.
00:53:01 Et vous le voyez, justement, face à l'Arc de Triomphe, vous voyez des gradins
00:53:06 qui ont été installés pour vivre au plus près cette cérémonie exceptionnelle.
00:53:12 Nous avons vu également la présence de quelques policiers et gendarmes.
00:53:17 Ils sont 8000 au total mobilisés pour cette visite de 3 jours du roi Charles III.
00:53:24 Une visite, je vous le disais, qui commencera un petit peu avant 15h sous l'Arc de Triomphe
00:53:30 où flotte le drapeau français.
00:53:33 Le dispositif également pour filmer la cérémonie est visible au pied de l'Arc de Triomphe.
00:53:40 Et c'est justement au pied de cet Arc de Triomphe que le roi Charles III
00:53:44 ravivera la flamme du soldat inconnu avant de prendre avec Emmanuel Macron
00:53:52 la direction de la plus belle avenue du monde que vous voyez à l'image
00:53:56 où flottent les drapeaux français et britanniques.
00:54:00 Et puis ensuite, les deux hommes se rendront à l'Elysée pour un dîner en tête à tête
00:54:05 avant un dîner royal ce soir.
00:54:08 Ce sera au château de Versailles, vous le disiez tout à l'heure, Romain.
00:54:12 La visite du roi Charles III et de la reine Camilla durera 48h dans la capitale
00:54:16 avant que le roi et la reine ne prennent la direction de Bordeaux.
00:54:20 Ce sera vendredi après-midi.
00:54:22 Adrien Spiteri, merci beaucoup Adrien.
00:54:24 Voilà, on va la suivre, cette visite sur CNews.
00:54:28 Le sport à présent, Saïd El Abadi.
00:54:30 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:54:35 premier distributeur automobile en France.
00:54:40 Dans la première journée de Ligue des Champions,
00:54:42 le PSG a parfaitement réussi son entrée en matière.
00:54:46 Complètement Romain, la victoire est la manière, on a pu le voir.
00:54:48 Et vous allez le voir vous, téléspectateurs, sur ces images.
00:54:51 Paris s'est rassuré en l'emportant 2 buts à 0.
00:54:54 C'est avec une première période un peu compliquée, stérile.
00:54:58 Mais en deuxième période, c'est Kylian Mbappé en bon capitaine
00:55:01 qui a ouvert le score sur pénalty à la 49e minute
00:55:04 avant un magnifique but du marocain Achraf Hakimi
00:55:07 10 minutes plus tard, à peu près, 58e minute.
00:55:10 Un superbe mouvement dans la surface de réparation.
00:55:13 Avec ce succès, les Parisiens prennent les commandes de leur poule.
00:55:16 Dans l'autre match de ce groupe, Milan et Newcastle
00:55:20 s'étaient quittés sur un match nul, 0 partout.
00:55:23 Et cette soirée nous a aussi offert un but incroyable côté italien, Saïd.
00:55:27 Oui, ça s'est passé donc à Rome, en Italie,
00:55:29 le match Lazio contre l'Atletico Madrid.
00:55:31 Et vous allez le voir, c'est le gardien de but de la Lazio-Rome
00:55:35 qui est devenu le héros de ce match
00:55:37 en égalisant à la 95e minute de la tête.
00:55:40 Voilà, un magnifique but.
00:55:42 C'est rare de voir les gardiens de but monter,
00:55:44 mais c'est souvent le cas lors des dernières actions de jeu,
00:55:46 surtout quand vous êtes mené au score.
00:55:47 Là, ça s'est transformé en homme providentiel.
00:55:49 C'est parfait, ça donne 1-0.
00:55:51 Ça fait plaisir aux supporters, à l'entraîneur et surtout aux joueurs.
00:55:54 Et c'est rare, un but marqué par le gardien.
00:55:57 Il va s'en souvenir toute sa vie.
00:56:00 Ah oui, il va s'en souvenir.
00:56:02 Si tout va bien à Paris, c'est l'inverse à Marseille.
00:56:04 C'est la crise à l'OM.
00:56:06 Complètement, complètement.
00:56:07 Le président de l'OM, Pablo Longoria, s'est mis en retrait hier.
00:56:11 C'est assez compliqué, la raison.
00:56:13 Il faut savoir qu'il y a eu une réunion lundi soir
00:56:16 entre les groupes de supporters et Pablo Longoria,
00:56:18 donc le président de l'OM.
00:56:20 Il y a eu des mots très durs à son encontre,
00:56:23 jugement par rapport à son recrutement,
00:56:25 à sa gestion du club.
00:56:28 Il a eu des menaces personnelles,
00:56:31 ce qui lui a fait prendre conscience
00:56:34 qu'il n'était peut-être pas le bienvenu à l'OM.
00:56:36 Du coup, il a décidé de se mettre en retrait,
00:56:38 lui et son staff, notamment le directeur sportif.
00:56:41 Conclusion, on ne sait pas trop ce qui va se passer
00:56:44 dans les prochaines heures,
00:56:45 sachant qu'à l'OM, il joue demain en Ligue Européenne
00:56:48 et se déplace à Paris dimanche soir.
00:56:51 Les prochaines heures à l'OM risquent d'être très compliquées.
00:56:55 Merci beaucoup, Saïd.
00:56:58 Vous avez profité de votre programme de choix
00:57:00 avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:57:04 J'ai compris la Ligue Européenne,
00:57:07 c'est le choix que c'est la Ligue Européenne, non ?
00:57:09 C'est en développement.
00:57:11 C'est en développement, bravo.
00:57:12 Un carton.
00:57:13 C'est un projet.
00:57:14 Bon, merci beaucoup, Saïd.
00:57:15 Restez bien avec nous, dans un instant,
00:57:17 on va parler harcèlement scolaire.
00:57:20 Vous savez qu'il y a un adolescent accusé
00:57:23 d'être un harceleur qui a été arrêté
00:57:26 par cinq policiers dans sa classe.
00:57:28 Est-ce que c'est la bonne méthode ?
00:57:30 Est-ce qu'on tâtonne encore dans la lutte contre le harcèlement ?
00:57:32 On va en parler avec Elian Potier,
00:57:34 président de Urgence Harcèlement.
00:57:36 Merci d'être là, merci d'être avec nous.
00:57:38 A tout de suite, on se retrouve juste après la pub.
00:57:40 C News, il est 7h13, merci d'être avec nous.
00:57:46 On va parler harcèlement,
00:57:48 on va parler de l'arrestation d'un adolescent de 14 ans
00:57:51 en plein cours par cinq policiers.
00:57:54 Il est accusé d'avoir harcelé une autre élève.
00:57:59 Je voulais vous entendre, Elian Potier,
00:58:01 président de Urgence Harcèlement.
00:58:03 Merci d'avoir accepté l'invitation et d'être là sur le plateau.
00:58:06 Bonjour.
00:58:07 Je voulais vous entendre sur l'arrestation
00:58:09 de cet élève harceleur, présumé harceleur.
00:58:12 Arrestation dans sa classe, dans son collège,
00:58:15 à Alfortville, plusieurs policiers dans la salle,
00:58:17 élève menotté devant les camarades.
00:58:20 Est-ce que c'est la bonne solution ?
00:58:22 En ce moment, on ne fait que ça d'entendre parler du harcèlement,
00:58:25 de la lutte contre le harcèlement à l'école.
00:58:27 Je pense qu'aujourd'hui, on a besoin de montrer
00:58:30 que le harcèlement tue,
00:58:32 le harcèlement peut causer de graves conséquences
00:58:34 pour les jeunes aujourd'hui.
00:58:36 Il faut montrer quand même qu'il n'y a pas d'excuses à ça,
00:58:40 qu'il faut punir, qu'il faut arrêter,
00:58:42 parce que ce n'est pas du tout possible aujourd'hui,
00:58:44 encore une fois, de pouvoir faire du mal à un jeune
00:58:47 en construction, dans sa classe et même sur les réseaux sociaux.
00:58:51 Et sur la méthode elle-même.
00:58:53 C'est un message que vous dites en réalité,
00:58:55 c'est un message envoyé à tous les harceleurs.
00:58:57 Voilà le risque auquel vous vous exposez en harcelant.
00:59:03 Quand on est jeune, on a quand même conscience de ce qu'on fait, je pense.
00:59:07 Là, c'est quand même grave ce qui se passe,
00:59:09 c'est-à-dire qu'il y a du harcèlement tout court,
00:59:11 il y a du harcèlement homophobe,
00:59:13 il y a même du harcèlement transphobe.
00:59:15 À un moment, il faut juste stopper la chose
00:59:17 et juste dire non, stop.
00:59:19 À un moment, il faut arrêter.
00:59:21 L'école est un lieu pour pouvoir apprendre
00:59:24 et pas pour harceler ou pas pour mettre en danger la vie d'autrui.
00:59:28 Évidemment.
00:59:29 Une convocation chez le proviseur, ça ne suffit plus.
00:59:33 Le proviseur, l'autorité scolaire ne fait plus peur ?
00:59:37 Ça dépend des établissements scolaires, je pense.
00:59:40 Je ne sais pas ce qui a été véritablement fait en interne et avant.
00:59:44 Mais là, ce qu'il faut juste montrer,
00:59:46 c'est que visiblement, il a fallu intervention.
00:59:48 Et en général ?
00:59:50 Je ne pourrais pas parler de manière générale, honnêtement.
00:59:54 Je pense que c'est propre à chaque établissement.
00:59:56 Là, s'il a fallu intervention des forces de police,
00:59:58 c'est qu'il y avait besoin et qu'il faut surtout protéger la victime aujourd'hui.
01:00:01 Est-ce qu'il y a un profil type du harceleur ou de la harceleuse d'ailleurs ?
01:00:05 Non, je ne pense pas qu'il y ait de profil type.
01:00:07 Aujourd'hui, c'est forcément quand on est différent
01:00:09 ou quand la différence ne plaît pas.
01:00:11 La preuve, aujourd'hui, c'est simplement pour une histoire de transition,
01:00:14 si je ne me trompe pas,
01:00:16 qu'il y a harcèlement ou qu'il y a Chamaery qui mène à de l'harcèlement de toute manière.
01:00:20 Mais aujourd'hui, il faut tout de suite prendre le problème à bras-le-corps
01:00:24 et le stopper comme ils l'ont très bien fait aujourd'hui.
01:00:26 J'espère que ça va cesser et que ça va montrer aussi à d'autres jeunes
01:00:29 que le harcèlement n'est pas faisable.
01:00:31 Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale,
01:00:34 veut que soient donnés à l'école des cours d'empathie
01:00:37 pour apprendre aux jeunes que ce qu'on dit, ce qu'on fait, ça a une conséquence.
01:00:43 L'empathie, c'est l'échange. C'est intéressant pour vous ?
01:00:47 En fait, toutes les mesures sont bonnes à prendre aujourd'hui.
01:00:50 On n'a pas le programme spécifique qui va permettre d'arriver
01:00:53 le harcèlement scolaire, sinon ça serait parfait.
01:00:56 Il y a ça, il y a aussi permettre aux associations d'aller dans les établissements scolaires
01:01:00 pour lutter contre le harcèlement.
01:01:02 Moi, mon association se déplace dans les établissements
01:01:05 pour apprendre la définition du harcèlement,
01:01:07 repérer les différents acteurs qui luttent et qui sont aussi à l'origine du harcèlement
01:01:11 et aussi repérer les lieux qui sont propices au harcèlement
01:01:14 au sein d'un établissement scolaire.
01:01:16 Donc, il y a un ensemble de choses à faire.
01:01:18 Et puis, c'est comme ça qu'on arrivera à lutter contre.
01:01:21 Merci beaucoup. Merci à Léon Pottier d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale,
01:01:25 président de Urgence Harcèlement.
01:01:28 C'est important d'en parler si vous êtes victime.
01:01:32 Vous appelez une association, vous appelez le numéro de téléphone qu'on va peut-être rappeler.
01:01:36 Le 3020 pour lutter contre le harcèlement scolaire et le 3018 pour le cyberharcèlement.
01:01:40 Je rappelle que l'association e-Enfance est capable de supprimer des contenus
01:01:44 mettant en danger la vie des jeunes sur les réseaux sociaux
01:01:47 en un temps record, je crois que c'est 15 à 30 minutes de suppression directement.
01:01:51 Voilà, le 3020 ou le 3018, c'est toujours important.
01:01:54 Vous n'êtes pas obligé d'en parler à papa, maman, mais parlez-en à quelqu'un.
01:01:58 Et c'est anonyme, le 3020, 3018.
01:02:00 Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:02:03 Le Point Info, tout de suite avec Chana Lusto.
01:02:08 Gérald Darmanin a été catégorique.
01:02:10 La France n'accueillera pas de migrants de l'Ampédouza.
01:02:13 Invité du 20h de TF1 hier soir, le ministre de l'Intérieur a affiché une position de fermeté.
01:02:18 En revanche, Gérald Darmanin a rappelé que la France était prête à aider les Italiens,
01:02:22 je cite, à "reconduire des personnes dans les pays avec lesquels nous avons de bonnes relations diplomatiques".
01:02:27 Les Champs-Elysées se préparent à accueillir Charles III.
01:02:31 Le roi d'Angleterre et son épouse Camilla sont attendus à 14h45.
01:02:35 Ils seront accueillis par Emmanuel Macron et Brigitte Macron pour raviver la flamme du soldat inconnu.
01:02:40 Les hymnes "God Save the King" et "La Marseillaise" seront joués par la garde républicaine
01:02:45 avant le passage de la patrouille de France et des Red Arrows dans le ciel de la capitale.
01:02:49 Et puis c'est l'autre guerre en Europe, une guerre dont on parle peu.
01:02:53 L'Azerbaïdjan a attaqué hier le Haut-Karabakh, une enclave peuplée d'Arméniens chrétiens.
01:02:58 L'Azerbaïdjan, à majorité musulmane chite, veut récupérer cette terre.
01:03:01 Le secrétaire général de l'ONU a appelé ce matin à un arrêt immédiat des combats.
01:03:06 Emmanuel Macron a condamné cette offensive avec la plus grande fermeté.
01:03:09 Votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
01:03:18 Écoutez bien, c'est très intéressant, peut-être inquiétant.
01:03:24 Une entreprise de la défense a annoncé qu'elle allait licencier plus de la moitié de ses salariés
01:03:29 pour les remplacer par de l'IA, l'intelligence artificielle.
01:03:33 C'est une première, le Mic Guillaume ?
01:03:34 Oui, et forcément un plan d'une telle ampleur, ça fait parler, ça marque les esprits.
01:03:38 Cette entreprise, c'est inclusive, c'est une entreprise qui fait de la veille médiatique.
01:03:42 En clair, elle écoute et lit les médias pour le compte de clients
01:03:45 et elle leur fournit des notes de synthèse à de grandes entreprises,
01:03:48 du CAC 40 notamment, et même au ministère de la Défense.
01:03:51 L'idée, c'est donc de faire faire par un programme d'intelligence artificielle
01:03:54 une partie de ce travail, repérer tout ce qui se dit ou s'écrit sur une marque
01:03:58 ou une entreprise et ensuite le résumer, avec pour conséquence, vous le disiez,
01:04:01 énormément de suppressions d'emplois, 217 sur un peu plus de 440
01:04:06 entre les suppressions et les non-créations de postes.
01:04:08 C'est un choix économique ?
01:04:10 Alors la direction s'en défend.
01:04:11 Pour l'entreprise, c'est simplement que l'intelligence artificielle serait plus fiable
01:04:16 et plus rapide que les employés humains pour ce type de tâches.
01:04:19 Elle dit aussi que ça remplace du travail de nuit, donc pénible.
01:04:22 On peut se demander s'il ne faut mieux pas de travail qu'un travail pénible.
01:04:25 Mais en effet, l'entreprise connaît des difficultés.
01:04:27 Elle est soumise à une forte concurrence depuis quelques mois.
01:04:29 Donc on peut quand même imaginer que c'est là un moyen de faire
01:04:32 de substantielles économies à moyen et long terme.
01:04:34 C'est d'ailleurs ce que pense la majorité des dirigeants.
01:04:37 Trois quarts des entreprises souhaitent exploiter l'intelligence artificielle
01:04:41 et une majorité en espère un gain de productivité et une baisse de leurs coûts.
01:04:45 Est-ce que l'intelligence artificielle fait peser clairement une menace
01:04:48 sur l'emploi ou pas au final ?
01:04:49 Alors selon plusieurs études, la destruction d'emplois liées au développement
01:04:53 de l'intelligence artificielle dans les entreprises serait compensée
01:04:56 en réalité par la création de nouveaux métiers.
01:04:59 Ainsi, parmi les emplois de 2030, ceux qu'on estime qui existeront en 2030,
01:05:03 on pense que 85% de ces emplois n'existent pas aujourd'hui.
01:05:07 85% des métiers qu'on fera en 2030 sont encore à inventer.
01:05:11 Selon le rapport Future of Jobs du Forum économique mondial,
01:05:15 l'intelligence artificielle remplacera 85 millions d'emplois d'ici 2025.
01:05:21 Et selon la même source, elle va créer 97 millions d'emplois sur la même période.
01:05:25 Ça fait un solde positif de 12 millions d'emplois.
01:05:28 Ça reste quand même à démontrer quand on voit là ces destructions
01:05:31 qui sont réelles et qui commencent.
01:05:34 C'est Or21, l'équipé là, comme tous les matins,
01:05:46 Chana Lusto, Gautier Lebret, Alexandra Blanc, Pierre Chasserez, Saïd El-Abadi
01:05:50 et le Mic Guillaume.
01:05:52 Pierre, dans un instant, vous allez nous parler des raisons
01:05:54 pour lesquelles le covoiturage domicile travail ne prend pas.
01:05:57 Pourquoi est-ce que ça ne prend pas ?
01:05:59 Explication avec Pierre Chasserez dans un instant, juste après la pub.
01:06:01 A tout de suite.
01:06:02 Pierre Chasserez avec nous. Bonjour Pierre.
01:06:16 Bonjour Romain.
01:06:17 Une étude expose les raisons qui font que le covoiturage du domicile
01:06:22 au lieu de travail ne se développe pas.
01:06:24 Oui, alors pourtant, on sait tous que ça pourrait être une solution,
01:06:27 notamment 1) aux embouteillages dans les grandes villes
01:06:29 et puis 2) une solution pouvoir d'achat au moment où les carburants
01:06:32 sont très élevés en termes de prix.
01:06:34 Eh bien, deux laboratoires d'idées ont essayé de trouver la cause
01:06:36 de l'échec du covoiturage domicile travail en France.
01:06:41 Alors, je dis échec parce que le plan qui visait à développer,
01:06:44 à tripler les déplacements domicile-travail en covoiturage,
01:06:47 il date quand même maintenant de 2019.
01:06:49 Il avait été lancé à l'époque d'ailleurs par une certaine Elisabeth Borne.
01:06:53 On peine à passer véritablement le cap de ce triplement des trajets
01:07:02 pour aller au boulot en covoiturage.
01:07:04 Ça ne fonctionne pas.
01:07:05 Alors, la mayonnaise ne prend pas, mais pourtant il y a eu des aides
01:07:09 et des voies de circulation qui ont été créées.
01:07:11 Il y a des choses qui ont été faites, ça ne prend pas.
01:07:13 Exactement, Romain.
01:07:14 Ça fait partie du panel de mesures qui avait été mis en place
01:07:17 par le gouvernement.
01:07:18 Dans ces mesures, on va y trouver par exemple,
01:07:20 eh bien, vous allez trouver notamment le développement des voies
01:07:24 de covoiturage, une prime de 100 euros si vous vous inscrivez
01:07:27 sur une plateforme de covoiturage.
01:07:29 Des aides aux collectivités locales ont été débloquées.
01:07:32 Dans tous les cas, ça ne passe pas.
01:07:34 Alors, je vous donne un chiffre.
01:07:35 L'objectif, c'est 3 millions de déplacements covoiturage domicile-travail
01:07:39 par jour, par mois.
01:07:41 On a passé le million une fois au mois de mars.
01:07:44 On n'arrive pas à le passer davantage.
01:07:46 Même l'envolée des prix des carburants aujourd'hui
01:07:49 ne parvient pas à doper ce système.
01:07:51 Quels sont les failles du plan covoiturage ?
01:07:54 Alors, les failles qui sont pointées par ce rapport,
01:07:57 il y en a plusieurs.
01:07:58 La première, elle est très simple.
01:07:59 C'est que déjà, les aires de covoiturage sont placées
01:08:03 à des endroits, Romain, où vous êtes dans l'obligation
01:08:05 de prendre votre voiture pour y aller.
01:08:07 Reconnaissez quand même que quand on est dans la voiture,
01:08:09 la temptation est grande de continuer.
01:08:10 - De se dire rester. - Oui.
01:08:11 Donc forcément, ça ne colle pas.
01:08:13 Le deuxième point, c'est que là où c'est le plus profitable
01:08:16 en termes écologiques, parce que c'est ça qui pousse
01:08:18 au trajet domicile-travail, c'est quoi ?
01:08:20 Eh bien, c'est le kilométrage effectué par le véhicule.
01:08:25 Or, les seuls endroits où ça parvient un petit peu
01:08:28 à se mettre en place, c'est autour des grandes agglomérations
01:08:31 en zone urbaine.
01:08:32 Là où il faut une voiture, les gens gardent une voiture.
01:08:37 Vous avez profité de votre programme de choix
01:08:39 avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
01:08:42 Allez, le temps tout de suite.
01:08:46 La météo, Alexandra Blanc.
01:08:48 C'est l'heure de vous plonger dans la météo
01:08:51 avec Mondial Piscine.
01:08:52 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:08:56 Dégradation prévue aujourd'hui dans le sud et en Bretagne,
01:09:02 Alexandra.
01:09:03 Deux perturbations, pas une seule, deux perturbations
01:09:05 prévues aujourd'hui.
01:09:06 Ce matin, le temps est calme.
01:09:07 C'est vrai que cette dégradation est plutôt lente.
01:09:09 Ce matin, on retrouve localement un temps assez nuageux,
01:09:11 assez brumeux autour du golfe du Lyon avec des averses
01:09:14 qui vont donc se mettre en place dans le courant de la matinée
01:09:16 entre la région Paca, la Corse ou encore en allant
01:09:19 vers les Pyrénées-Orientales.
01:09:20 Et puis, on retrouve également un temps très nuageux
01:09:22 près des côtes de la Manche avec en prime le maintien du vent.
01:09:25 Dans l'après-midi, cette perturbation va arriver.
01:09:28 Cette perturbation bretonne, perturbation assez active
01:09:31 qui donne donc de la pluie, mais également des vents
01:09:33 assez forts, des vents presque tempétueux, principalement
01:09:36 entre le sud de Bretagne et les côtes de la Manche.
01:09:39 On retrouvera également un temps très variable,
01:09:41 très instable autour du golfe du Lyon, notamment entre
01:09:44 les Cévennes, les Roslegar ou encore en allant vers
01:09:47 la côte d'Azur et la Corse.
01:09:48 Attention aux orages qui pourraient être localement
01:09:50 assez violents et stationnaires.
01:09:51 Et puis, entre les deux, de bonnes conditions,
01:09:53 un temps calme et assez nuageux pour l'arrivée du roi Charles III
01:09:56 sur les Champs-Élysées.
01:09:58 Les températures, grande douceur ce matin,
01:10:00 19 degrés en moyenne du côté de la Rochelle
01:10:02 ou encore de Marseille.
01:10:03 Et dans l'après-midi, les températures remontent au nord
01:10:05 grâce aux nuages avec 24 degrés à Paris, 26 degrés à Dijon.
01:10:09 Vous aurez en moyenne 28 degrés du côté de Toulouse.
01:10:12 Et puis, les températures devraient baisser
01:10:14 pour la fin de semaine, week-end autonome en perspective.
01:10:17 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
01:10:23 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:10:27 C'est News 7h29.
01:10:30 Vous avez un petit souci de micro ?
01:10:32 - J'ai perdu mon micro, honnêtement.
01:10:34 - Non mais ce n'est pas ma journée.
01:10:35 - Non, ce n'est pas votre journée.
01:10:36 Pourtant, ce n'est pas la Sainte Alexandra,
01:10:38 mais c'est votre fête.
01:10:39 - C'est ma fête.
01:10:40 - Voilà, vous tapez le genou contre la table,
01:10:43 vous perdez votre micro à l'antenne, Alexandra.
01:10:46 - Il n'y a plus grave.
01:10:47 - Ça va, il n'y a plus grave.
01:10:48 - C'est le petit désagrément du matin.
01:10:50 - Exactement.
01:10:51 Mais c'est la vie, c'est comme ça.
01:10:52 - Voilà, exactement.
01:10:53 - C'est le direct.
01:10:54 - C'est le direct.
01:10:55 7h30, tout le monde est là.
01:10:57 Chana Lusto est là, Gauthier Lebret est là,
01:11:00 Alexandra Blanc est là, évidemment.
01:11:02 Paul Sujit nous a rejoints.
01:11:03 Bonjour Paul.
01:11:04 - Bonjour Romain.
01:11:05 - Harold Diman est avec nous ce matin,
01:11:07 et l'homme Iggy O bien sûr.
01:11:08 Allez, à la une ce matin,
01:11:10 vous regardez la matinale de CNews.
01:11:11 Alors que Gérald Darmanin promet que la France
01:11:14 n'accueillera pas de migrants de l'Ampe D'Ouza.
01:11:16 Les habitants de Venton sont inquiets.
01:11:18 Reportage CNews dès le début du journal.
01:11:20 Deux individus mis en examen suite à la séquestration
01:11:24 de plusieurs personnes dans un appartement à Nantes.
01:11:27 D'effet d'une grande violence, vous allez voir,
01:11:30 sur fond de trafic de drogue.
01:11:32 Nicolas Sarkozy veut que des élus républicains
01:11:35 rentrent au gouvernement pour faire pression
01:11:37 sur Emmanuel Macron.
01:11:38 On va y revenir avec vous, Gauthier Lebret.
01:11:40 Les professionnels de la distribution du pétrole,
01:11:44 de l'essence, des carburants,
01:11:46 ne veulent pas entendre parler de la vente à perte.
01:11:49 On va y revenir avec l'homme Iggy O.
01:11:51 Ils disent non.
01:11:53 En Belgique, des écoles ont été vandalisées
01:11:56 à cause d'un programme scolaire d'éducation sexuelle.
01:12:01 Plusieurs établissements qui dispensaient
01:12:04 des cours d'éducation sexuelle ont été pris pour cibles.
01:12:06 Augustin Dolan donne adieu avec nous.
01:12:09 A tout de suite, Augustin.
01:12:11 L'inquiétude des habitants de Venton face à l'afflux
01:12:14 de migrants à l'Ampe d'Ouza.
01:12:16 Sur place, les autorités se préparent et s'organisent
01:12:18 pour ajuster les infrastructures, Chana.
01:12:20 Un hôtel a reçu un avis de réquisition potentiel
01:12:23 pour accueillir des mineurs isolés.
01:12:25 Un courrier qui ne ravit pas le gérant de l'établissement
01:12:28 et qui ne cache pas son inquiétude.
01:12:30 Reportage de Franck Triviaud avec le récit de Yael Benhamou.
01:12:33 À quelques kilomètres de Venton, la frontière avec l'Italie.
01:12:37 Très vite, nous tombons sur un migrant originaire du Sierra Leone.
01:12:40 Il dit avoir 16 ans.
01:12:42 Hier, j'ai essayé de traverser la frontière,
01:12:46 mais ils m'ont arrêté et m'ont dit que je devais faire demi-tour.
01:12:49 Ils sont des centaines, comme ce jeune homme,
01:12:52 à vouloir entrer en France.
01:12:54 Venton se prépare à faire face à cet afflux.
01:12:56 Les gérants de cet hôtel ont reçu un avis de réquisition potentiel
01:13:00 de l'établissement pour accueillir 50 mineurs isolés.
01:13:03 Si jamais ce cas devait se produire,
01:13:06 on devrait inviter nos clients à partir pour un autre établissement.
01:13:11 Ce n'est pas une chose facile,
01:13:13 puisque nous avons une clientèle fortement internationale.
01:13:15 Cette commerçante habite Venton depuis 35 ans.
01:13:18 Si cet afflux a toujours été maîtrisé, selon elle,
01:13:21 cette fois-ci, elle a des craintes.
01:13:23 La situation commence à devenir grave.
01:13:25 C'est en amont, c'est dans leur pays.
01:13:28 Il faut les aider dans leur pays.
01:13:31 Du côté des habitants, c'est un mélange d'empathie et de ras-le-bol qui domine.
01:13:35 On comprend qu'ils veuillent s'échapper de chez eux,
01:13:37 mais on ne peut pas accueillir tout le monde,
01:13:40 aussi bien en Europe qu'en France.
01:13:42 Pourtant, on a besoin de s'aider, parce qu'on est des êtres humains.
01:13:45 Les habitants s'en remettent aux autorités pour trouver une solution rapidement.
01:13:49 Voilà, et soyez là à 8h30, on sera avec Jean-Christophe Couville et policiers.
01:13:54 Secrétaire national du syndicat Unité SGP,
01:13:57 je lui demanderai si la France a les moyens ou pas
01:14:00 de tenir la promesse de Gérald Darmanin
01:14:03 de n'accueillir aucun migrant de l'Amté Douza.
01:14:06 Est-ce qu'on a assez de policiers pour contrôler et protéger nos frontières ou pas ?
01:14:10 Deux hommes mis en examen à Nantes pour séquestration,
01:14:13 viol, acte de barbarie sur fond de trafic de drogue.
01:14:17 Ils s'en seraient pris à 4 personnes dans un appartement du quartier Malakoff,
01:14:21 au pied d'un point de dille, Chana.
01:14:23 Oui, les victimes, deux hommes et deux femmes,
01:14:25 présentent un nombre impressionnant de traces de violence sur l'ensemble du corps.
01:14:28 Brûlure, viol, noyade ou encore roulette russe avec une arme dans la bouche,
01:14:32 ils ont vécu un véritable calvaire pendant trois jours.
01:14:36 Il y a une quinzaine de jours, cet orsonner aurait obligé l'une de ses victimes
01:14:39 à servir de nourrice, c'est-à-dire de stocker la marchandise des dealers.
01:14:43 Voyez ce reportage de Michael Chaillot.
01:14:45 Quartier Malakoff, rue de Madrid, le numéro 2 est connu pour être un point de dille.
01:14:51 Derrière cette porte d'un appartement du cinquième étage,
01:14:54 la police retrouve samedi matin 4 personnes qui viennent de subir trois jours de calvaire.
01:14:59 Les victimes qui ont pu être entendues indiquent qu'elles ont subi des sévices extrêmement graves,
01:15:04 tels que des brûlures imposées avec la lame d'un couteau chauffé à blanc,
01:15:09 telles également que l'introduction d'une arme à feu à l'intérieur de la bouche
01:15:13 en jouant à la roulette russe.
01:15:16 Et une des femmes également indique avoir été victime de faits de viol.
01:15:20 Ce que nous indique le locataire, c'est qu'en l'occurrence,
01:15:23 depuis déjà quelques jours, il aurait été forcé à servir de nourrice.
01:15:28 Deux tortionnaires sont arrêtés dans la salle de bain de l'appartement.
01:15:32 Trois ou quatre seraient toujours en fuite.
01:15:34 Pour cette voisine qui veut rester anonyme,
01:15:37 cette violence est liée à un trafic qui a basculé vers les drogues dures.
01:15:40 Un jour je leur ai demandé "mais vous vendez quoi ici ?".
01:15:43 Je dis "c'est du shit, c'est ça ?"
01:15:45 Ils me disent "non, non, héroïne, mais vous êtes sérieux ? Vous vendez la mort quoi ?"
01:15:49 Et moi ça va, j'ai pas eu de problème à dire ça, mais...
01:15:53 Mais qu'est-ce qu'ils vous répondent ?
01:15:54 Ils me disent "fumez-tu ? Boires-tu ?"
01:15:57 Ce déchaînement de violence serait lié au fait qu'il manquait 8000 euros
01:16:01 sur les 10000 cachés dans l'appartement nourrice.
01:16:04 Les deux tortionnaires sont incarcérés.
01:16:06 Ils encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
01:16:09 Voilà, deux hommes mis en examen, des faits d'une extrême violence.
01:16:14 Voilà comment ça se passe dans certaines cités en France.
01:16:18 C'est pour ça que je voulais qu'on en parle ce matin.
01:16:20 Nicolas Sarkozy veut que des Républicains, des LR, entrent au gouvernement.
01:16:25 Gauthier Lebret, ce n'est pas la première fois que l'ancien président de la République
01:16:28 donne ce souhait, mais là, il demande aux Républicains
01:16:31 d'engager un bras de fer avec Emmanuel Macron
01:16:34 pour rentrer dans le gouvernement et influencer sa politique.
01:16:38 Exactement. Il déjeunait hier avec une quinzaine de députés LR.
01:16:40 C'est le Parisien qui raconte ça ce matin.
01:16:43 Il y a un député LR qui est sorti du déjeuner en disant qu'il avait suffisamment bu
01:16:46 de boissons énergisantes pour un an.
01:16:48 Après avoir rencontré Nicolas Sarkozy, il est vrai, il ne manque pas d'énergie
01:16:52 pour qui il l'a déjà rencontré.
01:16:54 Il avait déjà fait cet appel dans les colonnes du Journal du Dimanche il y a un an
01:16:58 de faire entrer des LR au gouvernement, mais effectivement, cette fois,
01:17:01 il veut que ces ministres LR hypothétiques obligent Emmanuel Macron
01:17:05 à faire une politique de droite car, dit-il, ça n'est pas naturel chez lui.
01:17:10 On va voir cette déclaration de l'ancien président de la République.
01:17:12 Petit tacle à Emmanuel Macron, et ce n'est pas le premier après l'avoir soutenu
01:17:15 lors de la dernière campagne présidentielle.
01:17:17 Souvenez-vous, lorsqu'il a sorti son dernier tome de ses mémoires,
01:17:21 il avait pris ses distances sur la politique envers la Russie
01:17:24 et le conflit en Ukraine.
01:17:26 Il dit aussi que faire entrer des LR au gouvernement,
01:17:28 ce serait une bonne manière de faire émerger des figures LR importantes
01:17:32 et de les tester, tout simplement.
01:17:34 Enfin, il tacle Valéry Pécresse en disant qu'il a bien fait de ne pas la soutenir.
01:17:38 Pas de surprise.
01:17:39 Il tacle aussi François-Xavier Bellamy à quelques mois des Européennes,
01:17:43 alors que François-Xavier Bellamy pourrait être à nouveau la tête de l'Isse des LR.
01:17:46 Il dit "Je n'ai jamais été de gauche, mais la ligne Bellamy, je ne peux pas"
01:17:49 et il avoue avoir séché la dernière fois le vote pour les LR lors des élections européennes.
01:17:54 Il n'a pas voté François-Xavier Bellamy.
01:17:56 Et enfin, il dit mépriser François Hollande.
01:17:59 Il l'attaque même sur son physique, mais là non plus, pas de surprise.
01:18:01 Merci Gauthier.
01:18:03 En Belgique, de plus en plus d'écoles sont vandalisées à cause du programme scolaire
01:18:07 et plus précisément à cause de cours d'éducation sexuelle.
01:18:12 La semaine dernière, dans la région de Charleroi,
01:18:14 plusieurs écoles ont été touchées par des débuts d'incendie, Shana.
01:18:17 Volontaire, volontaire.
01:18:19 On va rejoindre tout de suite Augustin Donadieu et Fabrice Elsner.
01:18:22 Augustin, bonjour.
01:18:23 Vous êtes devant l'une de ces écoles justement à Charleroi
01:18:27 et les parents d'élèves ne comprennent pas cet embrasement.
01:18:29 Oui, tout à fait.
01:18:33 On est même dans cette école de Charleroi qui, la semaine dernière, a brûlé,
01:18:36 parmi les six autres écoles.
01:18:37 Regardez, on va vous montrer les dégâts ici avec Fabrice Elsner.
01:18:40 Cette école qui a commencé à brûler, cette porte d'entrée rapidement éteinte
01:18:44 par les pompiers qui sont arrivés très rapidement sur les lieux.
01:18:48 Je vais vous inviter à pénétrer dans cette salle de classe,
01:18:50 désertée évidemment par les élèves,
01:18:52 puisqu'ici l'odeur est absolument nauséabonde.
01:18:54 Les équipes de nettoyage ont travaillé d'arrache-pied
01:18:56 pour tenter de la remettre en état,
01:18:58 mais c'est encore trop tôt pour pouvoir accueillir les élèves
01:19:00 puisque vous le voyez, la structure de cet établissement
01:19:03 a été fragilisée par cet incendie.
01:19:06 À l'origine de ces dégradations dans plusieurs écoles belges,
01:19:10 cette fronde contre le programme Evrace,
01:19:14 cinq lettres Evrace pour éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle,
01:19:20 qui cristallise toutes les tensions,
01:19:22 toute la colère notamment d'associations musulmanes ou encore civitas
01:19:26 qui reprochent d'enseigner aux enfants les pratiques sexuelles,
01:19:31 la masturbation notamment.
01:19:33 Ils ont été rejoints par les complotistes
01:19:35 qui s'expriment sur les réseaux sociaux.
01:19:37 500 personnes ont manifesté devant le Parlement de la Fédération à Bougalonie, à Bruxelles.
01:19:43 C'était le 7 septembre dernier.
01:19:45 Evrace est pourtant un programme enseigné depuis 2012 dans les écoles belges,
01:19:49 mais peu répandu, faute de moyens.
01:19:52 Ce programme prévoit deux heures d'enseignement,
01:19:55 de découverte, de réponse aux questions de ces adolescents,
01:19:59 notamment en seconde et en première.
01:20:02 Deux heures qui n'effraient pas les parents,
01:20:04 les parents qui ne comprennent pas cette colère ici en Belgique
01:20:08 et qui déplorent, comme le dit leur ministre de l'Éducation nationale,
01:20:11 un terrorisme dans les établissements scolaires.
01:20:14 Merci beaucoup Augustin Donadjeu.
01:20:16 C'est un sujet compliqué, parce que les cours d'éducation sexuelle,
01:20:19 c'est très bien à l'école apprendre comment on est arrivé sur Terre.
01:20:23 Tiens, Paul, je vois que vous me regardez.
01:20:27 Vous voulez réagir ?
01:20:28 Non, moi je suivis ce sujet en Belgique bien avant que les écoles commencent à brouiller.
01:20:32 C'est vrai que c'est tout nouveau, c'est aussi le symptôme d'une cristallisation du sujet
01:20:36 et l'élargissement de la contestation à des groupes un peu moins pacifiques
01:20:39 que ceux qui s'en étaient préparés au début.
01:20:41 C'est vrai que sur le fond, ce guide éducation sexuelle,
01:20:43 il posait question, il a déjà été un peu refait,
01:20:46 parce qu'il y avait vraiment des pages qui posaient problème,
01:20:49 notamment le rapport à la violence dans l'acte sexuel par exemple.
01:20:51 Il y avait des choses qui étaient vraiment très imprécises
01:20:53 ou très glissantes dans la manière dont c'était écrit.
01:20:56 Et puis c'est vrai que là encore, la façon dont c'était abordé,
01:20:59 le sujet de la prostitution par exemple, des relations même avec les mineurs, etc.
01:21:04 C'est vrai que ce guide parfois est maladroit dans ses formulations.
01:21:08 Et puis on est tenté aussi de se dire à des moments,
01:21:10 est-ce que c'est vraiment du ressort de l'école de dire tout ça aux enfants,
01:21:14 sachant que les enfants avancent chacun à leur rythme
01:21:16 sur la compréhension de leur corps, l'appropriation de leur sexualité.
01:21:19 Et c'est vrai que c'est quand même d'abord et avant tout du ressort des familles de faire cette...
01:21:23 Oui, sauf que certaines familles ne le font pas.
01:21:25 Et si l'école ne le fait pas, il n'y a pas d'éducation à la sexualité.
01:21:27 Et si ça se fait avec les films X, ça pose aussi un problème.
01:21:31 Il faut quand même qu'il y ait un cours d'éducation sexuelle à l'école.
01:21:33 Après, qu'est-ce qu'on y apprend ?
01:21:35 Et on peut apprendre comment on est arrivé sur Terre, voilà.
01:21:38 Mais peut-être pas aller au-delà.
01:21:39 Voilà, et puis est-ce que le cours d'éducation sexuelle,
01:21:41 le but c'est de mettre dans la tête des enfants
01:21:43 toutes les pratiques qu'ils auraient justement découvertes dans les sites X,
01:21:46 ou de les aborder en partant du principe que de toute façon,
01:21:48 ils en ont entendu parler et qu'il faut en parler du coup aussi à l'école derrière.
01:21:50 Je ne suis pas sûr non plus parce que c'est aussi prendre de la même façon
01:21:53 des enfants qui n'ont pas forcément tous la même initiation, le même chemin.
01:21:56 - Oui, bon, sujet compliqué.
01:21:58 Le Mycguillon, on va changer totalement de sujet, on va parler du prix de l'essence.
01:22:01 Les distributeurs ont été reçus hier à Bercy.
01:22:05 Ils ont opposé une fin de non-recevoir à l'idée d'Elisabeth Borne
01:22:08 de vendre le carburant à perte.
01:22:11 Pour eux, c'est un non-sens économique.
01:22:13 - Oui, effectivement, cette idée de vente à perte a été présentée hier
01:22:17 par Bruno Le Maire aux représentants des grandes surfaces.
01:22:19 Et ils ont tous, tous, tous rejeté cette idée d'un bloc.
01:22:22 Leclerc, Carrefour, Intermarché, System U, Casino ou encore Auchan,
01:22:25 ils ont clairement fait savoir que ce n'était pas leur rôle
01:22:28 de subventionner la baisse du carburant.
01:22:30 Et ils ont expliqué, ce qui n'a rien d'un scoop quand on s'est compté,
01:22:34 que la vente à perte n'était pas viable d'un point de vue économique,
01:22:38 c'est le moins qu'on puisse dire.
01:22:39 Pas plus de succès du côté de Total Énergie,
01:22:41 qui ne descendra pas plus bas que le prix plafonné de 1,99€ le litre
01:22:45 proposé dans ces stations, a déclaré le PDG de Total.
01:22:48 En clair, il ne plafonnera pas à 1,80€ ou 1,90€.
01:22:52 Ce PDG de Total qui a aussi rappelé qu'il fallait un peu de bon sens
01:22:56 quand on parlait de commerce et de vente à perte,
01:22:58 balayant toute idée de vente à perte.
01:23:01 Maigre consolation toutefois pour le gouvernement,
01:23:03 les enseignes ont assuré qu'elles allaient poursuivre
01:23:05 leurs opérations de vente à prix coûtant,
01:23:07 c'est-à-dire sans faire de bénéfice ni de marge sur le carburant.
01:23:10 Mais les marges sont très faibles, on sait que ce sont les taxes
01:23:13 qui pèsent le plus.
01:23:14 On peut espérer au mieux un gain de 1€ sur le plan.
01:23:17 Merci beaucoup Lomig, c'est mal parti cette histoire.
01:23:20 Mal parti, mal parti.
01:23:22 Allez, 7h42, restez bien avec nous.
01:23:25 La politique, l'ERN s'affranchit du sparadrap russe.
01:23:29 Ça, ça sera à 7h50 avec Paul Sujit,
01:23:32 puis on va parler salaire avec vous Lomiguio dans un instant
01:23:34 juste après la pub.
01:23:35 A tout de suite, bon réveil à tous.
01:23:37 C'est NewsEdit 8h moins le quart avant l'écho.
01:23:43 Combien faut-il gagner pour vivre dignement en France ?
01:23:46 C'est le Point Info avec vous, Chanel Ousto.
01:23:48 Un adolescent de 14 ans interpellé par 5 policiers en plein cours
01:23:54 pour avoir harcelé une élève.
01:23:56 Ça s'est passé lundi dernier dans un collège d'Alfortville,
01:23:58 dans le Val-de-Marne.
01:23:59 Le jeune homme est soupçonné de harcèlement homophobe,
01:24:01 incitation au suicide et menace de mort vis-à-vis d'une élève de 15 ans
01:24:05 en transition de genre.
01:24:07 Le père de la victime était allé déposer plainte dans la matinée.
01:24:10 Le procès des deux agresseurs présumés de Philippe Monguilhau
01:24:14 se poursuit à Pau.
01:24:16 Hier, des témoins ayant assisté à l'agression mortelle
01:24:18 du chauffeur de bus de Bayonne ont témoigné.
01:24:20 Ils ont raconté la colère inarrêtable des accusés,
01:24:23 bourrés d'adrénaline, ont-ils dit.
01:24:25 Aujourd'hui, les psychiatres qui ont expertisé les accusés
01:24:27 viendront livrer leurs conclusions.
01:24:29 Et puis, Volodymyr Zelensky accuse la Russie de génocide.
01:24:33 Le président ukrainien a pris la parole hier soir
01:24:35 à la tribune de l'ONU à New York.
01:24:37 Il a dénoncé la déportation de dizaines de milliers d'enfants ukrainiens
01:24:40 par Moscou.
01:24:41 Volodymyr Zelensky qui doit s'adresser au conseil de sécurité de l'ONU
01:24:44 dans la journée et donc faire face à la Russie.
01:24:47 L'économie avec vous Lomique Guillaume.
01:24:59 Avec l'inflation, certains français ont une impression de déclassement.
01:25:02 Ils gagnent plus que le SMIC, mais ils ne s'en sortent pas.
01:25:06 C'est ça ?
01:25:07 Exactement Romain.
01:25:08 Depuis plusieurs années, un économiste,
01:25:09 Saint-Pierre Concialdi, s'intéresse non pas au seuil de pauvreté
01:25:12 mais au seuil de vie décente.
01:25:14 Ce qu'il estime être un salaire qui permet de couvrir
01:25:17 ses besoins de base, mais aussi de mener une vie sociale
01:25:20 sans trop de privation.
01:25:22 Il estime ce seuil à 1634 euros net par mois
01:25:25 pour une personne seule.
01:25:26 C'est 250 euros de plus que le SMIC.
01:25:28 Et il aurait ensuite évalué des paliers
01:25:30 selon la situation personnelle.
01:25:32 A noter que pour un couple avec enfant en région parisienne,
01:25:36 c'est supérieur encore au chiffre qu'il donne.
01:25:38 C'est 4451 euros.
01:25:40 Parce qu'à Paris, loger coûte beaucoup plus cher qu'ailleurs.
01:25:43 C'est d'ailleurs pour cela qu'hier, Valérie Pécresse a suggéré
01:25:46 de revoir le SMIC pour la région parisienne
01:25:48 et de l'augmenter de 9% afin d'aider les Franciliens à se loger.
01:25:53 Est-ce que les Français disposent de tels revenus ?
01:25:55 C'est là que ça coince Romain.
01:25:57 Selon la même étude et le même chercheur,
01:25:59 il n'y a que deux tiers des Français qui aujourd'hui
01:26:01 disposeraient des revenus suffisants pour mener une vie décente.
01:26:04 35% qui n'aurait pas assez et seraient donc obligés
01:26:07 de faire des choix, des sacrifices en matière de consommation et de sortie.
01:26:10 Comment évolue cette proportion de Français qu'on peut qualifier de déclassés ?
01:26:15 Elle évolue dans le mauvais sens.
01:26:17 Malheureusement, de plus en plus de Français ont le sentiment
01:26:19 de ne pas y arriver et de ne pas pouvoir s'en sortir financièrement.
01:26:23 Il y a même une traduction concrète à cela.
01:26:25 Le phénomène de déconsommation qu'on observe et qui s'installe.
01:26:28 La consommation est en recul de 11% en France depuis 2021.
01:26:32 Les produits dont les ventes reculent le plus
01:26:34 sont ceux dont le prix unitaire dépasse 3 euros.
01:26:37 Au-delà de 3 euros, on réfléchit à deux fois avant d'acheter.
01:26:40 A l'inverse, on peut aussi noter que le seuil de richesse
01:26:43 a été fixé en France à 3 762 euros par mois
01:26:46 après impôt minimum pour une personne seule.
01:26:48 Ce qui représente uniquement 7% des Français.
01:26:51 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:27:02 Le Rassemblement national a remboursé son prêt russe.
01:27:05 On va en parler avec vous, Paul Sujit.
01:27:07 Paul Sujit avec nous ce matin dans La Matinale.
01:27:09 A tout de suite.
01:27:10 7h50 de La Politique, avec vous Paul Sujit.
01:27:17 Le Rassemblement national a annoncé hier qu'il avait fini
01:27:20 de rembourser son emprunt au prêt d'une banque russe.
01:27:23 C'est un soulagement pour le parti de Jordan Bardella ?
01:27:25 Et oui, complètement remboursé, intérêt et capital,
01:27:28 comme dirait La Fontaine.
01:27:29 C'est un soulagement, c'est bien un coup politique
01:27:31 parce que cet emprunt qui avait été contracté en 2014
01:27:33 au près d'une banque tchéco-russe,
01:27:35 alors qu'il, par une succession de faillites,
01:27:37 avait fini par atterrir entre les mains d'une banque entièrement russe,
01:27:40 devait courir jusqu'en 2028.
01:27:42 Le RN s'est offert un coup de com' hier
01:27:44 en annonçant en exclusivité dans Le Figaro à Paul Lebaché
01:27:47 qu'il s'était débarrassé de ce sparadrap du capitaine Haddock
01:27:50 qui lui collait aux doigts, 5 années en avance.
01:27:53 Cet emprunt russe avait alimenté pendant toute la campagne de 2022
01:27:57 le reproche adressé sans cesse à Marine Le Pen
01:27:59 d'être la représentante du parti de l'étranger.
01:28:02 Souvenez-vous, pendant le débat de l'entre-deux-tours,
01:28:04 Emmanuel Macron lui avait donc dit
01:28:06 que lorsqu'elle parlait à Poutine, elle parlait à son banquier.
01:28:10 Alors bien sûr, ce prêt datait d'avant le déclenchement de la guerre en Ukraine
01:28:13 et puis Marine Le Pen l'avait contracté à un moment
01:28:17 où aucune banque française ne souhaitait, elle, prêter au RN.
01:28:21 Il n'empêche, depuis que les chars russes sont entrés en Ukraine,
01:28:25 elle a eu une position qui était très détonante
01:28:29 par rapport au soutien conventionnel de la France à Volodymyr Zelensky.
01:28:32 Et puis Jordan Bardella lui-même avait fini par prendre ses distances
01:28:35 en février dernier et déclarait à l'Opinion, je le cite,
01:28:38 "Il y a eu une naïveté collective à l'égard des ambitions de Vladimir Poutine.
01:28:41 Il n'y aura pas d'issue à ce conflit sans le retrait des troupes russes
01:28:43 et sans le retour à une souveraineté pleine et entière de l'Ukraine."
01:28:46 Donc Jordan Bardella avait tout intérêt à se débarrasser très vite de cet emprunt.
01:28:50 C'est surtout une bonne nouvelle pour Jordan Bardella,
01:28:52 c'est ce que vous nous dites ce matin, Paul.
01:28:54 Oui, la fin de ce feuilleton russe aux allures de cauchemar pour le parti à la flamme
01:28:57 a franchi au fond le jeune président de parti de l'un des derniers héritages pénibles
01:29:01 qu'il devait encore porter sur ses épaules.
01:29:03 Au fond, la vie n'a jamais semblé si légère pour Jordan Bardella.
01:29:06 1. Tous les fardeaux qui ont pesé sur Marine Le Pen lui sont ôtés.
01:29:10 Alors bien sûr, il n'avait déjà pas à porter son nom de famille
01:29:12 et les outrances associées au nom de Le Pen n'ont pas pu lui être imputées
01:29:15 de la même manière qu'à Marine Le Pen.
01:29:17 De même que, par sa jeunesse et sa prudence,
01:29:19 il n'a pas non plus la même relation d'amitié avec l'aile la plus à droite du parti.
01:29:23 Bien au contraire, il passe même pour l'inspirateur ou le perpétuateur
01:29:26 de la ligne plutôt très sociale.
01:29:28 Et enfin, et donc surtout, le voilà affranchi définitivement
01:29:31 de ce soupçon d'allégeance à la Russie.
01:29:33 Il n'a jamais eu les mains aussi libres pour se présenter devant les suffrages
01:29:36 des Français aux prochaines élections européennes.
01:29:38 Il pourrait faire de l'ombre à Marine Le Pen ?
01:29:40 Ah, c'est la question. On peut évidemment commencer à se la poser,
01:29:43 d'autant que la répartition des rôles, Jordan Bardella omniprésent,
01:29:46 Marine Le Pen très en retrait, autorise quand même toutes les questions.
01:29:50 Et puis, Marine Le Pen a été vaincue à trois reprises avec son présidentiel.
01:29:53 Et donc à ce titre, une éventuelle quatrième candidature en 2027
01:29:56 a un côté un peu bravache.
01:29:58 Ce qui est sûr, c'est que depuis ce week-end et depuis la rentrée du RN à Bocquer,
01:30:01 Jordan Bardella et Marine Le Pen déploient tous leurs efforts
01:30:04 pour essayer de faire mentir cette rumeur et affichent sans cesse
01:30:07 leur complémentarité, leur parfaite entente.
01:30:09 Les rôles semblent clairs depuis aussi l'intervention de Marine Le Pen
01:30:12 au journal télévisé, ça sera l'Elysée pour Marine Le Pen
01:30:14 et Matignon pour Jordan Bardella.
01:30:16 Mais enfin, 2027, c'est encore très très loin.
01:30:19 Et bien Malin qui peut dire ce qui va se passer d'ici là.
01:30:21 Ce qui est sûr, c'est que Jordan Bardella, aujourd'hui encore,
01:30:24 est en position d'héritier.
01:30:26 Il continue de bénéficier des efforts qu'a très largement fait Marine Le Pen
01:30:29 pour lui ouvrir la route et en particulier la normalisation du parti
01:30:33 qui semble s'achever ces jours-ci, notamment avec la réception de Jordan Bardella
01:30:36 à Saint-Denis avec les autres chefs de parti avec le président de la République.
01:30:40 Et bien tout cela doit beaucoup aussi au rôle tenu par Marine Le Pen
01:30:43 à l'Assemblée nationale qui a donc ouvert cette voie à la normalisation.
01:30:47 Jordan Bardella lui doit beaucoup.
01:30:49 La seule erreur qu'il pourrait faire à ce jour, ça serait de l'oublier un peu trop vite.
01:30:52 Paul Sujit. Merci beaucoup Paul.
01:30:55 Gauthier Lebret.
01:30:56 Les scissions en RN, ça ne marche jamais.
01:30:58 Bruno Maigret l'avait tenté.
01:30:59 Éric Zemmour a tenté de capter une partie des cadres.
01:31:02 Donc Jordan Bardella le sait bien.
01:31:03 En plus, il vient de fêter ses 28 ans, donc il est tout jeune.
01:31:05 Mais après, effectivement, il liquide les casseroles que lui a laissées Marine Le Pen.
01:31:07 Et la Russie, c'est le seul point de divergence publique qu'on leur connaît
01:31:11 jusqu'après cette déclaration dans l'opinion.
01:31:13 Il s'était fait tacler par le premier cercle de Marine Le Pen,
01:31:16 notamment son conseiller spécial Philippe Olivier.
01:31:18 À suivre effectivement, parce qu'on est loin de l'échéance présidentielle.
01:31:21 Hier, il a été interrogé par Sonia Mabrouk, Jordan Bardella, sur le fait que...
01:31:25 Il a pesé sa réponse.
01:31:26 Voilà, il disait qu'elle était la candidate naturelle du RN pour 2027.
01:31:30 Est-ce qu'il y a eu un doute à un moment ?
01:31:32 Il a dit non, il n'y a pas eu de doute.
01:31:34 Enfin bon, plus sa réponse est claire.
01:31:35 C'est l'idée effectivement, comme disait Paul, du ticket pour deux.
01:31:37 Elle à l'Elysée, lui à Matignon si elle arrive au pouvoir.
01:31:40 8h10, Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin dans la grande interview
01:31:44 Laurent Nunez, préfète police de Paris.
01:31:46 Grande interview sur CNews et Europe 1.
01:31:47 La musique tout de suite.
01:32:07 Ce matin, on vous fait découvrir "On My Love", le nouveau titre de David Guetta et de Zara Larsson.
01:32:13 Les deux artistes se retrouvent pour un nouveau tube parfait pour aller danser.
01:32:17 C'est aussi l'occasion pour Zara Larsson de rendre hommage à sa sœur Anna.
01:32:21 On écoute.
01:32:23 C'est trop bien.
01:32:24 C'est trop bien.
01:32:26 C'est trop bien.
01:32:28 C'est trop bien.
01:32:30 C'est trop bien.
01:32:32 C'est trop bien.
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01:32:42 C'est trop bien.
01:32:43 *musique*
01:33:12 *musique*
01:33:26 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:33:28 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
01:33:32 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:34 C'était votre programme avec Switch.
01:33:36 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
01:33:38 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
01:33:40 Plus d'informations sur chez switch.fr
01:33:42 Le temps tout de suite Alexandra Blanc.
01:33:45 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:33:49 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:33:53 Retour de la pluie dans le sud-est Alexandra.
01:33:57 Oui en effet conditions météo qui vont se dégrader aujourd'hui sur les régions méridionales
01:34:01 avec au programme le retour de la pluie et d'un temps bien nuageux.
01:34:04 On a également ce matin des nuages près des côtes de la Manche.
01:34:07 Prémisse que le temps va commencer à changer
01:34:09 puisque dans l'après-midi on aura deux perturbations.
01:34:11 Une dans le sud-est avec localement quelques averses
01:34:14 mais aussi quelques orages cet après-midi autour du golfe du Lyon
01:34:17 ou encore en allant vers la côte d'Azur et la Corse.
01:34:20 Et on retrouvera une nouvelle perturbation en Bretagne.
01:34:22 Perturbation assez active qui donnera de la pluie
01:34:24 mais également du vent entre les deux.
01:34:26 Du beau temps et un temps calme.
01:34:28 Côté température, grande douceur ce matin.
01:34:30 19 à La Rochelle ou encore à Marseille.
01:34:32 Et dans l'après-midi, température qui va remonter au nord de la Loire.
01:34:34 24 à Paris, 23 à Lille.
01:34:36 Et on vous aura localement jusqu'à 28 degrés sous le soleil Toulousain.
01:34:39 C'est News, il est 8h, vous regardez La Matinale.
01:34:53 Merci d'être avec nous.
01:34:54 À la une ce matin, Gérald Darmanin qui promet
01:34:57 que la France n'accueillera pas de migrants de l'Ampédouza sur son territoire.
01:35:01 Vous allez entendre Gérald Darmanin.
01:35:03 Est-ce que c'est une promesse tenable ?
01:35:05 Je poserai la question à Gauthier Lebrecht.
01:35:07 Le pape François va très probablement évoquer
01:35:10 le cas des migrants lors de sa visite à Marseille en fin de semaine.
01:35:14 Reportage CNews auprès des catholiques marseillais.
01:35:18 L'inflation se fait sentir sur les tapis de caisse dans les supermarchés.
01:35:22 Les consommateurs abandonnent certains produits qu'ils ne peuvent pas payer.
01:35:25 C'est comme ça que ça se passe.
01:35:26 On va aller dans une grande surface de Loire Atlantique.
01:35:29 Gérald Darmanin a donc été catégorique.
01:35:32 La France n'accueillera pas de migrants de l'Ampédouza.
01:35:35 Il l'a dit hier soir au 20h de la Une.
01:35:37 Le ministre de l'Intérieur a affiché une position de fermeté.
01:35:40 On va en parler dans un instant avec Gauthier.
01:35:42 Mais tout d'abord, écoutez ce qu'il a dit.
01:35:44 La France n'accueillera pas de migrants qui viennent de l'Ampédouza.
01:35:48 La France veut une position de fermeté.
01:35:51 Il y a une immigration irrégulière en Europe, en France et en Italie
01:35:55 qu'il faut combattre.
01:35:56 Et ce n'est pas en accueillant plus de personnes
01:35:58 qu'on va tarir un flux qui touche nos capacités d'intégration.
01:36:02 En revanche, nous avons dit à nos amis italiens
01:36:04 que nous étions prêts à les aider pour reconduire des personnes
01:36:07 dans les pays avec lesquels nous avons de bonnes relations diplomatiques.
01:36:10 60% des personnes qui sont arrivées à l'Ampédouza sont francophones.
01:36:14 Il y a des Ivoiriens, il y a des Sénégalais
01:36:16 qui n'ont pas demandé l'asile en Europe.
01:36:18 Gauthier Lebret, on peut dire que c'est un revirement du gouvernement
01:36:21 cette position de fermeté ?
01:36:22 Oui, mais un revirement en quelques heures.
01:36:24 Je rappelle que ce week-end, Emmanuel Macron parlait de solidarité européenne.
01:36:26 Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères,
01:36:29 disait que chaque pays devait prendre sa part.
01:36:31 Et il y a une forme de double discours, d'hypocrisie,
01:36:33 parce que dans le même temps, en même temps, c'est le cas de le dire en Macronie,
01:36:36 à Bruxelles, le gouvernement soutient le pacte asile-migration.
01:36:40 Il prévoit quoi ce pacte ?
01:36:41 De sanctionner à hauteur de 20 000 euros par migrant,
01:36:44 ça visait principalement la Pologne et la Hongrie,
01:36:46 les pays qui refusent tout simplement d'accueillir des migrants.
01:36:50 Alors pourquoi Gérald Darmanin fait cela ?
01:36:52 Il a en tête les Européennes de juin prochain, bien sûr,
01:36:54 et le risque pour le gouvernement, c'est de voir déferler une vague nationaliste,
01:36:57 non seulement sur l'Europe, mais aussi en France,
01:37:00 avec la liste du RN de Jordan Bardella,
01:37:03 Jordan Bardella, favori pour cette élection.
01:37:05 Alors Gérald Darmanin s'est évolué aussi rassurant avec la population de Menton.
01:37:09 Il a dit qu'il n'y aurait pas de centre d'accueil à Menton
01:37:11 pour les migrants en provenance de Lampedusa,
01:37:14 que l'hôtel réquisitionné n'était pas pour les migrants de Lampedusa,
01:37:17 mais pour les mineurs isolés.
01:37:19 Et puis, il a dit que pour les demandeurs d'asile,
01:37:21 les quelques-uns qui auraient le droit à l'asile,
01:37:23 rien ne doit se faire depuis l'Italie.
01:37:25 Il a aussi promis, parce que là aussi c'est toute l'hypocrisie,
01:37:27 quand la police arrête un migrant en provenance de Lampedusa en France,
01:37:30 il est non pas renvoyé dans son pays d'origine,
01:37:32 mais renvoyé en Italie.
01:37:33 Et là, il a promis une aide aux Italiens
01:37:35 pour renvoyer dans leur pays d'origine les migrants
01:37:37 qui n'ont rien à faire sur le sol européen.
01:37:39 Merci Gauthier. La crise migratoire de Lampedusa
01:37:41 sera au cœur de la visite du Pape à Marseille,
01:37:44 le Saint-Père qui est attendu vendredi dans la cité fosséenne, Chana.
01:37:47 Et son message sur le sort des migrants est très attendu.
01:37:50 Les explications d'Adrien Spiteri.
01:37:53 Les fidèles de l'église des réformés n'en reviennent toujours pas.
01:37:58 Le Pape François sera à Marseille ce vendredi.
01:38:02 C'est quand même le chef de l'église catholique,
01:38:05 ça représente quand même quelque chose dans le monde.
01:38:08 Et voilà, c'est un honneur pour nous.
01:38:11 La question migratoire, au cœur de l'actualité italienne et européenne,
01:38:15 sera une nouvelle fois abordée par le souverain pontife.
01:38:18 Le Saint-Père en a fait un thème majeur de son pontifica
01:38:22 depuis son élection en 2013.
01:38:25 Des appels à la fraternité partagée par ce paroissien.
01:38:29 Imaginons que c'était dans l'autre sens,
01:38:31 que ce soit nous qui serions obligés d'aller en Afrique,
01:38:34 comment on serait accueillis,
01:38:36 et c'est aussi ce message-là sur lequel on doit réfléchir,
01:38:40 en tant qu'homme, mais surtout aussi en tant que chrétien.
01:38:43 Un message qui ne fait pas l'unanimité,
01:38:45 comme ici dans le troisième arrondissement de la ville.
01:38:48 Je ne suis pas tout à fait d'accord avec le pape
01:38:50 quand il dit qu'il faut accueillir tous les migrants.
01:38:53 On accueille les migrants,
01:38:55 mais on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
01:38:58 Pour le père de l'église Belle de Mais de Marseille,
01:39:01 le choix de la cité phocéenne est loin d'être anodin.
01:39:04 Marseille fait partie des villes qui accueillent le plus de migrants.
01:39:07 C'est une ville multiculturée.
01:39:09 Au stade Vélodrome samedi,
01:39:11 8000 personnes sont attendues pour la messe donnée par le pape.
01:39:15 Voilà, le pape à Marseille, c'est historique.
01:39:20 On va le suivre ensemble évidemment sur CNews.
01:39:22 Paul Sujit, ça va être une visite.
01:39:25 Il y a un aspect religieux, évidemment, c'est le pape, le chef des catholiques.
01:39:29 Il va y avoir un aspect très politique également,
01:39:31 parce que ce pape défend les migrants.
01:39:33 Oui, c'est un déplacement qui est très politique.
01:39:35 Le but de la venue du pape, c'est d'organiser une assemblée des évêques sur la Méditerranée,
01:39:38 ce qui est déjà une forme d'assemblée très politique.
01:39:41 Et le pape François lui-même est un pape dont on a vu qu'il a un discours souvent politique.
01:39:44 Et puis en plus, les intermoins avec l'Élysée,
01:39:47 le fait que le pape se rend à Marseille, mais pas à Paris, mais pas en France.
01:39:51 Tout ça montre évidemment qu'il y a des crispations.
01:39:55 Derrière, évidemment, il y a cette question des migrants.
01:39:58 Il va s'exprimer aux fidèles sur un registre spirituel.
01:40:01 Le pape est dans son rôle quand il prône la charité et l'accueil,
01:40:03 qui sont les mots mêmes que le Christ avait dans les évangiles.
01:40:05 Il va s'adresser au-delà des fidèles, aux dirigeants politiques, à Emmanuel Macron, au premier chef,
01:40:10 avec sa manière à lui d'avoir des formules parfois bien tournées,
01:40:13 mais dont on sait à la fin ce qu'elles veulent vraiment dire dans le sous-texte.
01:40:16 Et là, il sera dans un discours plus politique.
01:40:18 Paul Sujit, merci beaucoup Paul.
01:40:20 Dans l'actualité également, l'inflation, les prix, c'est très compliqué,
01:40:24 comme je vous le disais dans les titres, à 8h30 dans la matinale, on ira dans un supermarché.
01:40:29 On verra que de plus en plus, certains produits sont abandonnés sur les tapis de caisse
01:40:34 puisque les gens n'ont plus assez d'argent.
01:40:36 8h06, la grande interview avec le préfet de police de Paris, dans un instant.
01:40:39 Bienvenue dans la matinale.
01:40:45 Tout de suite, c'est la grande interview avec Sonia Mabrouk,
01:40:47 qui reçoit ce matin Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
01:40:51 La grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:59 Bonjour à vous, Laurent Nunez.
01:41:00 Bonjour.
01:41:01 Bienvenue, vous êtes préfet de police de Paris.
01:41:03 Il y a beaucoup de sujets à vous soumettre ce matin sur le plan de la sécurité.
01:41:06 Tout d'abord, la semaine, cette semaine qui est qualifiée comme étant celle de tous les dangers,
01:41:10 de tous les défis sur le plan sécuritaire.
01:41:12 Il y a la venue de Charles III ce jour, il y a la visite du pape.
01:41:17 Et le tout, rappelons-le, quand même, en pleine coupe du monde de rugby qui se poursuit.
01:41:21 Est-ce que pour vous, monsieur le préfet de police,
01:41:23 c'est un enjeu de crédibilité et de rayonnement pour notre pays ?
01:41:27 Oui, d'abord, vous avez raison de rappeler que c'est une semaine très compliquée.
01:41:29 Il y a énormément d'événements, une visite d'État, le pape qui sera à Marseille,
01:41:32 des manifestations, des matchs de rugby, des matchs de football aussi.
01:41:35 On a un Paris-Saint-Germain Olympique de Marseille dimanche.
01:41:38 On avait fait Paris-Saint-Germain-Dortmund hier.
01:41:41 Oui, c'est une semaine compliquée parce qu'on va mobiliser,
01:41:44 le ministre de l'Intérieur nous l'a demandé,
01:41:46 de mobiliser des dispositifs de sécurité à très haut niveau.
01:41:49 Et je ne pense pas que ce soit un enjeu de crédibilité.
01:41:52 Pour nous, l'enjeu, c'est de continuer à être très déterminé, très concentré.
01:41:57 Les grands événements, la France a l'habitude d'en gérer.
01:41:59 Vous savez, on a géré la Coupe du monde de rugby en 2007, il ne faut pas l'oublier.
01:42:03 Nous avons accueilli l'arène, et j'étais déjà en fonction de la préfecture de police en 2014, à l'époque.
01:42:08 Ce sont des choses que nous savons faire, mais c'est l'accumulation d'événements cette semaine
01:42:12 qui fait que les dispositifs sont exceptionnels.
01:42:15 Et la mobilisation de nos forces de sécurité intérieure est exceptionnelle,
01:42:18 à hauteur des chiffres annoncés par le ministre, jusqu'à 30 000 effectifs mobilisés.
01:42:21 C'est un dispositif vraiment inédit. Est-ce qu'il peut évoluer, Laurent Nunes, ce dispositif ?
01:42:25 Non, il n'évoluera pas, mais je pense que oui, vous avez raison de rappeler qu'il est inédit.
01:42:28 Il faudrait se pencher sur la période passée, mais autant d'événements qui se cumulent sur une semaine,
01:42:32 oui, je pense que c'est quand même très inédit.
01:42:34 Ce sont donc des milliers de policiers et de gendarmes qui sont mobilisés.
01:42:37 Il y a un contexte quand même qui est particulier.
01:42:39 Il y a les émeutes de juin dernier qui sont encore dans tous les esprits.
01:42:42 Nous venons aussi de vivre, je parle de Marseille, puisque le pape va y être un drame à Marseille,
01:42:47 sur fond de trafic de drogue. Il y a aussi une menace, plus largement terroriste, qui vise la France.
01:42:51 Est-ce que c'est un contexte inflammable avec tous ces événements à préparer ?
01:42:55 Le contexte de la menace terroriste, comme l'a rappelé encore très récemment le ministre,
01:42:58 et à très juste titre évidemment, il est permanent.
01:43:01 C'est quelque chose sur lequel nous sommes attentifs.
01:43:03 À la fois, il y a la mobilisation des services de renseignement,
01:43:06 et puis des dispositifs de protection de voie publique qui sont à la hauteur évidemment de cette menace.
01:43:12 Nous sommes prêts. Il y a aussi le risque toujours d'attaque cyber, évidemment.
01:43:17 Il y a toute une multitude de menaces, des risques aussi d'actions peut-être de plus basse intensité,
01:43:22 mais des mouvements environnementalistes de désobéissance civile,
01:43:26 qui s'intéressent aussi à ces grands événements.
01:43:30 Et donc évidemment, les forces de l'ordre sont aussi concentrées sur ce terrain.
01:43:33 J'imagine que vos nuits sont courtes. Je ne vais pas vous demander ce que vous craigniez en priorité.
01:43:38 Vous venez de me faire une liste quand même assez conséquente des défis et des craintes.
01:43:42 Les forces de sécurité intérieure que j'ai l'honneur de diriger,
01:43:45 sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, nous ne fonctionnons pas à la crainte,
01:43:49 mais à la concentration, à la détermination et tout ce que nous veillons à ne rien laisser au hasard.
01:43:55 Concentration, détermination et soutien aussi au moment où une manifestation,
01:44:00 Laurent Lunet se prépare, ce sera ce samedi dans toute la France,
01:44:03 mais aussi bien sûr dans la capitale à Paris, contre, je cite,
01:44:07 "les violences policières et le racisme systémique dans la police".
01:44:11 C'est une manifestation organisée à l'appel de certains syndicats.
01:44:14 La CGT, deux partis politiques, la France Insoumise, qu'est-ce que ça vous inspire ?
01:44:19 D'abord c'est un événement de plus à gérer dans ce contexte compliqué.
01:44:23 Samedi, c'est la journée la plus haute en termes de mobilisation de force,
01:44:26 donc ce sera une manifestation de plus à gérer.
01:44:29 Après, sur le fond, évidemment, et j'ouvre les mêmes guillemets que vous,
01:44:33 manifestation contre les violences policières, le racisme systémique dans la police,
01:44:37 évidemment je ne souscris pas à cela du tout.
01:44:41 Je crois qu'une partie des gens qui manifestent oublient une chose essentielle dans notre pays,
01:44:46 c'est que les forces de sécurité intérieure détiennent l'utilisation de la violence légitime.
01:44:51 Mais ils le contestent.
01:44:52 La violence légitime, je crois qu'ils contestent ça,
01:44:55 mais une police qui ne peut pas faire usage de la violence légitime,
01:44:59 ce n'est plus une police.
01:45:00 Je crois que nos concitoyens veulent une police d'autorité,
01:45:02 c'est-à-dire une police qui fasse respecter la loi,
01:45:04 qui veille à ce que quand on demande à un conducteur de s'arrêter,
01:45:07 d'obtempérer, il obtempère, qui veille à poursuivre les délinquants,
01:45:11 à prendre en charge des véhicules qui commettent des infractions graves
01:45:14 et qui risquent de tuer des personnes.
01:45:16 Ça a encore été le cas il n'y a qu'un jour à Paris,
01:45:18 où un jeune homme de 30 ans a perdu la vie, tué par un chauffard.
01:45:21 Et c'est notre métier d'empêcher tout cela.
01:45:24 Et pour cela, évidemment, nous avons la possibilité de faire recours à la violence légitime.
01:45:27 Mais alors qu'est-ce que vous pensez quand un syndicat comme la CGT, la France Insoumise,
01:45:31 avance avec la banderole "violence policière",
01:45:34 qu'est-ce que vous dites, vous, préfet de police de Paris ?
01:45:36 Je m'inscris évidemment en faux.
01:45:39 Et je rappelle que la violence de la police, elle est légitime.
01:45:42 Elle vise à quoi ? Elle vise à arrêter des auteurs d'infractions,
01:45:45 mettre un terme à des dégradations, à des exactions, à des violences contre les personnes.
01:45:49 Et personne n'a à instaurer une présomption d'illégitimité de l'utilisation de la violence.
01:45:55 Personne. Il n'y a qu'une seule autorité qui est capable de dire s'il y a eu faute ou pas,
01:46:01 c'est l'autorité judiciaire.
01:46:02 Et personne d'autre, ni vous, ni moi, ni un parti politique, ni l'opinion,
01:46:06 c'est vraiment la justice française qui seule juge de la légitimité
01:46:11 ou de l'illégitimité éventuelle d'une action quand elle est disproportionnée.
01:46:15 C'est ça le seul baromètre, c'est la proportionnalité de la riposte policière.
01:46:19 Et dans la majorité des cas, c'est ça.
01:46:21 Mais vous savez, la confiance qu'accordent les Français aux forces de l'ordre,
01:46:26 elle est très élevée.
01:46:28 Vous estimez qu'ils sont en totale, j'allais dire, distorsion par rapport à l'opinion publique
01:46:33 qui continue de soutenir les policiers ?
01:46:35 Je pense qu'il y a une minorité de gens qui pensent que les policiers sont racistes.
01:46:38 Minorité, mais ils seront quand même dans la rue.
01:46:40 Et vous avez rappelé avec tous ces événements, la question peut se poser,
01:46:43 puisque vous avez déjà interdit des manifestations contre, entre guillemets,
01:46:47 les violences policières après les émeutes de juin, suite à la mort de Noël.
01:46:52 Est-ce que vous y avez pensé pour cette manifestation ?
01:46:55 À l'époque, nous avions interdit ces manifestations,
01:46:57 donc en parfait accord, évidemment, avec le ministre de l'Intérieur.
01:47:00 À l'époque, c'était quelques jours, quelques semaines après les émeutes urbaines.
01:47:04 Nous avions considéré que la période n'était pas propice.
01:47:06 Et nous avions dit qu'à l'automne, évidemment, ces manifestations pouvaient de nouveau avoir lieu.
01:47:11 C'est le cas. Et elle sera évidemment encadrée.
01:47:13 Et évidemment, aucun débordement, aucun débordement ne sera toléré.
01:47:17 Ça, c'est le principe. On va voir dans la réalité.
01:47:20 Depuis que je suis préfet de police, c'est une réalité.
01:47:22 Il n'y a pas de débordement qui est toléré.
01:47:23 Les manifestations se passent toujours très bien.
01:47:25 C'est ce que me demande le ministre de l'Intérieur.
01:47:27 On prend beaucoup de distance. On laisse les gens déambuler dans les rues.
01:47:30 Et dès qu'il y a des dégradations, des exactions, nous intervenons,
01:47:33 juste pour y mettre un terme, puis nous nous retirons.
01:47:35 Et les manifestations en général se passent bien.
01:47:37 S'il y a des violences, nous interviendrons avec beaucoup de fermeté.
01:47:40 Simplement un point sur le dispositif.
01:47:42 Vous avez parlé de ce match attendu, classico, PSG-Marseille au Parc des Princes.
01:47:46 Là encore, gros dispositif, exceptionnel, inédit, spécifique à cet événement ?
01:47:51 C'est un gros dispositif de police,
01:47:53 puisqu'il y a un antagonisme fort entre les supporters des deux clubs.
01:47:56 Chaque fois qu'ils ont eu l'occasion de se rencontrer, il y a eu des incidents.
01:47:59 Il faut nommer les choses.
01:48:01 Je sais que ça ne fait jamais plaisir à l'Association nationale du supporterisme,
01:48:04 quand on prend des mesures, puisque pour ce match-là, j'ai interdit le déplacement,
01:48:10 relayé évidemment par un arrêté du ministre de l'Intérieur,
01:48:13 qui a évidemment valié cette mesure et qui prend lui-même un arrêté.
01:48:16 Il n'y aura pas de déplacement de supporters marseillais
01:48:19 dimanche soir au Parc des Princes,
01:48:21 parce que quand c'est le cas, il y a toujours des incidents.
01:48:24 Et y compris, il faudra qu'on soit très attentif au déplacement des joueurs marseillais,
01:48:29 qui font souvent l'objet de jets de projectiles.
01:48:32 Malheureusement, c'est une réalité.
01:48:34 J'aimerais vous dire le contraire.
01:48:35 J'aimerais vous dire que c'est super que les supporters-visiteurs puissent se déplacer,
01:48:38 mais il y a trop d'incidents pour que les choses soient possibles.
01:48:41 Peut-être aussi que vous avez plus largement retenu la leçon,
01:48:44 puisque depuis le début de cette interview, vous mettez en avant,
01:48:46 et ce qui est vrai en grande partie, Laurent Nunez, notre savoir-faire,
01:48:49 la France pour l'accueil de grands événements.
01:48:51 Mais nous avons eu aussi, j'allais dire, une période plus compliquée
01:48:55 après la finale de la Ligue des champions au Stade de France.
01:48:57 Vous-même, vous avez reconnu le ministre de l'Intérieur qui avait eu de graves lacunes.
01:49:01 Est-ce qu'on a retenu les leçons de ce qui s'était passé ?
01:49:03 Parce qu'on avait dit que c'était la faute aux Anglais quand même.
01:49:05 On a retenu les leçons de ce qui s'était passé.
01:49:09 On l'a démontré en organisant la finale de la Coupe de France,
01:49:12 qui est sans doute le match au risque le plus élevé qu'il peut y avoir au Stade de France.
01:49:18 C'est une finale de la Coupe de France, avec des clubs de football, des supporters de football.
01:49:23 Donc, ça s'est très bien passé.
01:49:25 Nous avons eu des matchs de rugby qui nous ont servi de test,
01:49:27 comme le match amical France-Australie.
01:49:29 Ça s'est bien passé.
01:49:30 Et puis, depuis le début de la Coupe du Monde, ça se passe bien,
01:49:31 parce qu'effectivement, on a retenu les leçons de ce qui s'était passé
01:49:34 dans la gestion des flux de spectateurs autour du Stade de France,
01:49:37 dans la gestion des transports.
01:49:39 Je rappelle que depuis la finale de la Ligue des Champions de l'année dernière,
01:49:43 nous avons un centre de commandement à la préfecture de police,
01:49:45 qui est réuni, en partie financé par le Conseil régional d'Île-de-France,
01:49:50 qui réunit l'ensemble des opérateurs de sécurité des transporteurs.
01:49:56 Donc, SNCF, RATP, on travaille tous ensemble et on gère tous ensemble les difficultés.
01:50:00 Il va servir pour les Jeux olympiques ?
01:50:02 Bien sûr, ce sera le point névralgique,
01:50:05 ce sera le centre de commandement principal des transports
01:50:08 dans l'ensemble de l'Île-de-France pendant les Jeux,
01:50:10 comme il le fait actuellement pour la Coupe du Monde de rugby.
01:50:12 Et puis, un point important, un enseignement important
01:50:14 qu'on a tiré de la finale de la Ligue des Champions,
01:50:17 c'est le dispositif de lutte contre la délinquance,
01:50:19 qu'on a déployé partout autour du Stade, dans les transports
01:50:23 et dans les lieux où se rassemblent les supporters,
01:50:25 comme les villages de rugby.
01:50:26 Et pour ça, il faut des agents de sécurité.
01:50:28 Alors, ce qui semble péché pour la préparation des JO,
01:50:31 c'est ce nombre d'agents de sécurité.
01:50:34 Qu'est-ce que vous maintenez quand même sur la table,
01:50:36 qu'il peut y avoir le scénario de demande à l'armée
01:50:40 de pallier à ces manques ?
01:50:42 D'abord, sur le dispositif dont je parlais,
01:50:44 les leçons du Stade de France, c'est surtout
01:50:46 les forces de sécurité intérieure.
01:50:47 C'est la voie publique, les transports.
01:50:49 C'est la sécurité, bien sûr.
01:50:50 Sur la sécurité privée, dans tous les événements sportifs,
01:50:52 c'est le cas actuellement pour la Coupe du Monde de rugby.
01:50:54 Les agents de sécurité jouent un rôle important
01:50:56 en termes d'orientation des publics,
01:50:58 de contrôle d'accès aussi, et évidemment,
01:51:00 de surveillance à l'intérieur des sites.
01:51:02 Il en faut 15 000.
01:51:03 Il faudra, il y a même certaines journées,
01:51:05 on monte à 22 000.
01:51:06 Pour l'instant, il y a des lots qui ont été passés
01:51:09 par l'organisateur.
01:51:10 Il n'y a pas de raison particulière d'être inquiet.
01:51:13 Il faut laisser le temps au temps.
01:51:15 Je crois que les derniers lots arrivent à échéance
01:51:18 à la fin de l'automne, au début de l'hiver.
01:51:20 On verra tout ça à ce moment.
01:51:21 Vous avez tous les plans de sécurisation
01:51:23 déjà qui sont opérationnels, déjà testés ?
01:51:25 Pour les Jeux olympiques, tous nos plans de sécurisation
01:51:27 sont opérationnels, avec des périmètres de protection,
01:51:29 des zones de circulation.
01:51:30 Et évidemment, nous profitons de la Coupe du monde de rugby,
01:51:33 c'est ce que demande le ministre de l'Intérieur,
01:51:35 pour tester ces dispositifs.
01:51:36 Pour nous, c'est un test grandeur nature.
01:51:38 Un test grandeur nature avant les JO, évidemment.
01:51:40 Laurent Nunez, il y a un point important,
01:51:42 et c'est essentiel de l'évoquer pour beaucoup d'habitants,
01:51:45 de riverains.
01:51:46 Vous êtes préfet de police de Paris.
01:51:48 Vous intervenez ce matin sur CNews et Europun.
01:51:50 Ceux qui nous écoutent, probablement,
01:51:52 font partie de ces riverains qui n'en peuvent plus.
01:51:54 Évidemment, du fléau, du krach.
01:51:56 Nous en parlons souvent sur nos antennes.
01:51:58 Ils dénoncent un abandon de l'État,
01:52:00 une impuissance des autorités.
01:52:02 Est-ce que vous pouvez venir avec des chiffres,
01:52:04 avec un premier bilan d'État ?
01:52:05 Vous aviez dit vous-même,
01:52:06 vous étiez engagé à faire face à ce fléau.
01:52:08 Oui, d'abord, je vais vous dire,
01:52:10 je comprends, moi, la détresse des habitants.
01:52:14 Je vais vous expliquer pourquoi je comprends cette détresse.
01:52:16 Et je peux vous dire qu'avec le ministre de l'Intérieur,
01:52:18 on la partage et c'est une de nos préoccupations.
01:52:20 Quand j'ai été nommé, il y a maintenant 14 mois,
01:52:23 le ministre de l'Intérieur m'avait demandé
01:52:25 d'éradiquer la consommation de krach à ciel ouvert.
01:52:27 Éradiquer ?
01:52:28 C'est ce qu'on a fait.
01:52:29 Il n'y a plus que scène de consommation à ciel ouvert.
01:52:31 Éradiquer, il n'y en a pas ?
01:52:32 Il y avait un campement à Forceval,
01:52:34 je vais y venir,
01:52:35 il y avait un campement à Forceval,
01:52:37 sur un square, où les consommations se faisaient
01:52:40 à ciel ouvert, les ventes se faisaient à ciel ouvert.
01:52:42 Dans la journée, il pouvait y avoir plusieurs centaines
01:52:44 de personnes, c'était avec délinquance forte aux amours.
01:52:47 En trois mois, nous avons démantelé ce camp.
01:52:49 C'était il y a un an.
01:52:51 Le camp a été démantelé.
01:52:53 Déplacé ou démantelé ?
01:52:54 Il a été démantelé.
01:52:55 Pour être déplacé à Yard ?
01:52:56 Il n'y a plus d'autres camps dans l'Est parisien.
01:52:58 Il y a des consommateurs, et ça je ne le conteste pas,
01:53:00 il y a des consommateurs qui dispersaient,
01:53:02 se promènent ici ou là.
01:53:03 Vous avez des trafiquants qui essaient de les regrouper
01:53:05 pour faire des ventes flash, leur vendre rapidement du produit.
01:53:08 Mais donc, c'est pour cela que nous déployons
01:53:10 énormément de policiers pour continuer à disperser
01:53:12 ces consommateurs, mais surtout arrêter les trafiquants.
01:53:15 C'est ça le plus important.
01:53:16 Il faut qu'on démantèle les trafiquants.
01:53:18 On en a interpellé depuis le début de l'année 315.
01:53:21 Généralement, ils prennent plusieurs années de prison.
01:53:23 Quels sont les profils ?
01:53:26 On a beaucoup de profils.
01:53:27 On peut dire que c'est l'immigration illégale ?
01:53:29 En partie, certains sont en situation irrégulière.
01:53:31 En grande partie, oui.
01:53:32 En grande partie, ce sont des vendeurs sénégalais,
01:53:34 parfois guinéens, gabonais, qui vendent le crack.
01:53:37 On en a interpellé 315.
01:53:39 La plupart sont condamnés.
01:53:41 Je veux saluer l'action de la procureure de la République
01:53:43 à mes côtés sur ce dossier.
01:53:45 L'an passé, pour toute l'année, on en avait interpellé 285.
01:53:48 On va continuer ce démantèlement judiciaire.
01:53:51 Maintenant, je veux dire, le fond de ma pensée,
01:53:54 c'est que nous, l'action policière et la justice,
01:53:57 puisque la justice est à nos côtés évidemment dans cette affaire,
01:54:00 on est au maximum de ce qu'on peut faire.
01:54:02 Il faut qu'on monte en puissance.
01:54:03 Et c'est ce que nous faisons sur le dispositif sanitaire et social.
01:54:06 Vous savez, moi, je ne demande pas à des médecins
01:54:08 de démanteler des trafiquants de crack.
01:54:11 On ne peut pas demander à mes policiers de soigner des consommateurs.
01:54:13 Donc, volet sanitaire.
01:54:15 Ils savent disperser, ils savent interpeller, rassurer.
01:54:17 Vous êtes en train de dire qu'on pèche sur le volet sanitaire ?
01:54:19 On doit monter en puissance sur le volet sanitaire.
01:54:21 C'est ce qui est fait.
01:54:22 Vous savez, toutes les nuits, il y a 610 consommateurs de crack
01:54:27 qui sont logés dans des dispositifs ou qui sont pris en charge.
01:54:30 Et ils sont des dispositifs efficaces, puisque 87% d'entre eux
01:54:33 qui passent par ces dispositifs réduisent leur consommation.
01:54:36 Et 19 l'ont arrêté.
01:54:38 Mais il faut encore aller plus loin.
01:54:40 Quand certains vous disent non, on ne croit pas à cette promesse,
01:54:43 ça, vous l'entendez, d'éradication, c'est illusoire.
01:54:45 Vous nous avez, d'ailleurs, je l'ai noté, c'était dans le Parisien,
01:54:47 vous aviez dit vouloir éradiquer le fléau du crack d'ici un an.
01:54:50 C'est ambitieux. Mais ce n'est pas totalement illusoire.
01:54:53 Mais on va continuer. Il n'y a plus de consommation à ciel ouvert.
01:54:56 Il y a quand même moins de consommateurs qui errent,
01:54:59 j'emploie le mot à dessein, qui errent dans les rues
01:55:01 et qui créent ce sentiment fort d'insécurité
01:55:03 quand certains ne sont pas effectivement eux-mêmes violents.
01:55:05 Et par ailleurs, on réalise, on augmente le nombre d'interpellations
01:55:09 et de démantèlement de trafic, parce que c'est ça le nœud du problème.
01:55:12 Il faut qu'on arrive à démanteler ces réseaux de trafic en crack
01:55:15 qui sont des micro-réseaux, en interpellant des vendeurs
01:55:18 et surtout en démantelant la cocaïne qui arrive essentiellement de Guyane.
01:55:22 Et de ce point de vue, on a démantelé 130 réseaux depuis le début de l'année.
01:55:25 On a saisi 220 kg de cocaïne. Il faut continuer.
01:55:28 Mais je comprends la détresse des habitants.
01:55:30 Il reste des consommateurs qui sont encore présents sur la voie publique.
01:55:33 Et on va maintenir le dispositif de police aussi longtemps qu'il le faudra.
01:55:38 Merci Laurent Nunes, de votre grande interview sur CNews et Europe 1.
01:55:42 Et j'allais dire bonne chance à notre pays, évidemment,
01:55:44 pour l'organisation de ces grands événements,
01:55:46 pour le rayonnement de la France avec ses visites et ses défis.
01:55:50 Merci à vous et très bonne journée.
01:55:52 CNews, 8h28. Merci à vous Sonia Mabrouk.
01:56:01 Et merci à votre invité, le préfet de police de Paris.
01:56:04 Il a été question évidemment de cette semaine très chargée pour les forces de l'ordre
01:56:09 avec l'arrivée du roi Charles III aujourd'hui,
01:56:12 puis du pape à Marseille dans un instant.
01:56:14 L'équipe de la matinale est là.
01:56:15 Il y a Chana Loustou, il y a l'ami Guillaume, tout le monde s'installe.
01:56:18 Il y a Alexandra Blanc, il y a Harold Diman qui s'installe,
01:56:22 Brigitte Millot, le docteur Millot, et Gauthier Lebret.
01:56:26 Elle va être à côté de moi.
01:56:27 Voilà, tout le monde s'installe.
01:56:29 C'est toujours le petit moment où...
01:56:32 Voilà, Brigitte Millot est avec nous.
01:56:34 Ça va Brigitte ?
01:56:35 Pas mal et vous ?
01:56:36 Très bien, très bien.
01:56:37 Vous allez nous parler de la musculation.
01:56:39 Oui.
01:56:40 À 8h45.
01:56:41 J'en fais tous les choses intéressantes.
01:56:42 Ça nous intéresse tous, voilà.
01:56:44 Ça se voit pas.
01:56:45 Allez, 8h30, à la une ce matin.
01:56:48 Alors que Gérald Darmanin promet que la France n'accueillera pas de migrants de l'Ampédouza,
01:56:52 les habitants de Menton sont inquiets.
01:56:55 Reportage CNews dès le début du journal.
01:56:58 Deux individus mis en examen suite à la séquestration de plusieurs personnes dans un appartement à Nantes.
01:57:04 Défait d'une grande violence sur fond de trafic de drogue.
01:57:08 Reportage CNews à suivre.
01:57:10 Les professionnels de la distribution des carburants ne veulent pas entendre parler de la vente à perte.
01:57:17 C'est beaucoup trop coûteux.
01:57:18 Est-ce que vous travailleriez à perte, vous ?
01:57:20 Tiens, on va y revenir avec vous le mic Guillaume.
01:57:22 Tout de suite le mic.
01:57:23 En Belgique, des écoles ont été vandalisées
01:57:26 car des cours d'éducation sexuelle sont donnés et ça ne plaît pas à tout le monde.
01:57:32 Augustin donne adieu pour tout bien comprendre.
01:57:35 Augustin qui sera en direct de Bruxelles.
01:57:37 Ce matin, on va parler de la musculation.
01:57:39 De plus en plus de jeunes s'y mettent.
01:57:42 43% des 16-25 ans font de la musculation.
01:57:46 Que faut-il en penser ?
01:57:48 On verra ça avec vous, Dr Brigitte Millon.
01:57:50 L'inquiétude des habitants de Menton face à l'afflux de migrants de l'Ampédouza
01:57:55 Sur place, les autorités s'organisent pour ajuster les infrastructures
01:58:00 et accueillir ces migrants.
01:58:03 Un hôtel a reçu un avis de réquisition potentiel pour accueillir des mineurs non accompagnés.
01:58:08 Un courrier qui ne ravit pas le gérant de l'établissement
01:58:11 qui ne cache pas son inquiétude.
01:58:13 Reportage de Franck Triviaux et de Yaël Benhamou.
01:58:15 À quelques kilomètres de Menton, la frontière avec l'Italie.
01:58:19 Très vite, nous tombons sur un migrant originaire du Sierra Leone.
01:58:23 Il dit avoir 16 ans.
01:58:25 Hier, j'ai essayé de traverser la frontière, mais ils m'ont arrêté
01:58:30 et m'ont dit que je devais faire demi-tour.
01:58:32 Ils sont des centaines, comme ce jeune homme, à vouloir entrer en France.
01:58:36 Menton se prépare à faire face à cet afflux.
01:58:39 Les gérants de cet hôtel ont reçu un avis de réquisition potentielle de l'établissement
01:58:43 pour accueillir 50 mineurs isolés.
01:58:46 Si jamais ce cas devait se produire,
01:58:48 on devrait inviter nos clients à partir pour un autre établissement.
01:58:54 Ce n'est pas facile, car nous avons une clientèle internationale.
01:58:58 Cette commerçante habite Menton depuis 35 ans.
01:59:01 Si cet afflux a toujours été maîtrisé, selon elle, cette fois-ci, elle a des craintes.
01:59:06 La situation commence à devenir grave.
01:59:09 C'est en amont, c'est dans leur pays. Il faut les aider dans leur pays.
01:59:13 Du côté des habitants, c'est un mélange d'empathie et de ras-le-bol qui domine.
01:59:17 On comprend qu'ils veuillent s'échapper de chez eux,
01:59:19 mais on ne peut pas accueillir tout le monde, aussi bien en Europe qu'en France.
01:59:24 Et pourtant, on a besoin de s'aider, parce qu'on est des êtres humains.
01:59:27 Les habitants s'en remettent aux autorités pour trouver une solution rapidement.
01:59:31 Et on est en direct avec Jean-Christophe Couvy.
01:59:35 Bonjour Jean-Christophe Couvy. Merci d'être avec nous.
01:59:37 Vous êtes policier, secrétaire national du syndicat Unités-SGP.
01:59:40 Merci d'être là.
01:59:42 Les renforts de police aux frontières, on va en parler avec vous.
01:59:46 Le ministre de l'Intérieur a promis hier soir
01:59:50 qu'aucun migrant de l'Ampédouza n'arrivera en France.
01:59:56 Est-ce que la police a les moyens de tenir cette promesse ?
01:59:59 Bonjour. Effectivement, ce sont des promesses.
02:00:04 Si la police a les moyens, surtout, elle envoie des renforts.
02:00:09 On a doublé depuis le mois de juin le nombre de policiers,
02:00:12 notamment dans les luttes contre l'immigration clandestine sur Menton.
02:00:16 Après vous dire qu'il n'y a zéro chance qu'un migrant arrive sur le sol français,
02:00:22 je ne prendrai pas ce pari parce qu'on ne peut pas savoir d'où ils viennent.
02:00:26 Et surtout, expliquer qu'une frontière est hermétique à 100%, ce n'est pas possible.
02:00:32 On est dans l'humain. Nous, encore une fois, on fait avec nos moyens du bord.
02:00:35 Et ce n'est pas possible d'avoir du 100% hermétique, ça n'existe pas.
02:00:40 Protection renforcée aux frontières, notamment la frontière franco-italienne,
02:00:43 ça veut dire quoi très concrètement ?
02:00:45 Par exemple, on a envoyé des unités mobiles pour aider nos collègues sur place,
02:00:50 notamment la police aux frontières qui font le boulot tous les jours.
02:00:53 Et si vous voulez, c'est comme un jeu de ping-pong.
02:00:57 C'est-à-dire que des immigrés arrivent d'Italie, nous les interceptent.
02:01:02 Et effectivement, on s'appelle les "innades".
02:01:04 On les remet aux autorités italiennes.
02:01:07 Par ailleurs, on ne les renvoie pas d'où ils viennent.
02:01:10 Le seul fait, c'est de les renvoyer du pays sur lequel ils sont arrivés en premier.
02:01:14 C'est les "dublinés" en fait.
02:01:15 On appelle ça comme ça, c'est Dublin, c'est un accord entre les pays.
02:01:18 Et donc tous les jours, si vous voulez, il y a ce va-et-vient,
02:01:21 un peu ce ressac comme les marées.
02:01:23 Ça arrive, ça se retire, ça arrive, ça se retient.
02:01:25 Et on n'arrive pas à régler ce souci.
02:01:27 Et une fois qu'ils sont sur le territoire français,
02:01:29 on les retrouve porte de la chapelle, on les retrouve à Calais,
02:01:31 on les retrouve dans des centres-villes aussi,
02:01:33 notamment, regardez Nantes, actuellement,
02:01:35 il y a une soixantaine d'individus,
02:01:37 pour la plupart se disant mineurs isolés.
02:01:39 On n'arrive pas à s'en défaire,
02:01:40 parce qu'une fois qu'ils sont sur le territoire,
02:01:41 c'est très compliqué de les renvoyer chez eux, d'où ils viennent en fait.
02:01:45 Oui, ça c'est la réalité.
02:01:47 C'est qu'une fois qu'ils ont réussi à passer la frontière,
02:01:50 il y a très peu d'expulsions, contrairement à ce qu'on entend.
02:01:54 Gérald Darmanin dit qu'on aidera les Italiens à renvoyer,
02:01:59 il a cité parmi les nationalités,
02:02:02 les Sénégalais ou les Ivoiriens par exemple.
02:02:04 Comment ça peut se passer ?
02:02:06 Parce que comme vous le disiez à l'instant,
02:02:08 quelqu'un qui arrive sur le territoire,
02:02:10 il est renvoyé non pas dans son pays,
02:02:12 mais il est renvoyé de là où il vient,
02:02:14 donc très concrètement en Italie.
02:02:16 Alors il existe des vols groupés qu'on appelle,
02:02:18 c'est-à-dire que quand il y a un raccompagnement à la frontière,
02:02:22 les pays européens, entre eux, affrètent un avion en disant
02:02:25 voilà, on a tant de place dans un avion pour telle destination,
02:02:28 est-ce que vous de votre côté,
02:02:29 vous avez aussi des personnes à nous donner ?
02:02:31 On les raccompagne et toujours, je le dis bien,
02:02:33 les pseudos bonne conscience,
02:02:35 c'est toujours avec fermeté, mais avec humanité.
02:02:38 Moi je ne connais pas un policier qui n'est pas humain
02:02:40 pour accompagner ces personnes à la frontière.
02:02:42 Moi-même j'ai fait ces missions pendant quelques années,
02:02:44 je peux vous dire qu'à chaque fois,
02:02:46 il y a un mélange d'humanité,
02:02:48 parce qu'ils sont aussi en échec.
02:02:50 On leur a vendu du rêve, ils arrivent en France,
02:02:52 et donc on leur dit fin de l'histoire,
02:02:54 vous devez revenir chez vous,
02:02:55 et vous devez effectivement vous installer,
02:02:57 et leur expliquer que chez eux, l'espoir renaît.
02:03:00 C'est très compliqué, c'est dans l'humain,
02:03:02 et l'humain c'est toujours malléable.
02:03:04 Donc il faut bien prendre en compte que cette force,
02:03:08 on appelle ça la border force,
02:03:10 c'est les propos du ministre,
02:03:12 elle a été multipliée par deux,
02:03:14 mais en même temps ce sont des moyens humains,
02:03:16 et ce ne sera peut-être pas assez pour,
02:03:18 encore une fois, rendre les frontières 100% hermétiques.
02:03:21 Jean-Christophe Couville,
02:03:23 est-ce que ça veut dire qu'on relâche la pression
02:03:25 pendant qu'on renforce la protection
02:03:27 de la frontière franco-italienne,
02:03:28 ou est-ce qu'on relâche la pression
02:03:29 sur la frontière franco-espagnole ?
02:03:31 C'est un jeu d'équilibre,
02:03:33 pour l'instant effectivement on voit bien
02:03:35 que la plus grande préoccupation,
02:03:37 c'est l'arrivée via l'Italie,
02:03:39 mais après on peut très bien aussi imaginer
02:03:41 que l'immigration puisse se déporter,
02:03:44 et passer par l'Allemagne ou par le Luxembourg,
02:03:47 vous voyez il y a différents chemins.
02:03:51 Sur l'Espagne, les Espagnols font quand même beaucoup de travail,
02:03:55 moi l'autre jour, c'était l'année dernière,
02:03:57 j'ai visité à Ondaï, j'ai visité le poste frontière,
02:03:59 les collègues aussi sont là,
02:04:01 on a rappelé aussi des personnels réservistes
02:04:05 pour aider nos policiers en actif,
02:04:09 donc on voit quand même que le boulot il est fait,
02:04:12 mais après encore une fois,
02:04:14 on doit faire tellement de missions en même temps,
02:04:16 il y a la Coupe du monde de rugby,
02:04:18 là il y a les voyages officiels,
02:04:19 il y a le pape qui arrive,
02:04:21 il y a la lutte contre les stups,
02:04:22 la lutte contre les violences intrafamiliales,
02:04:26 on voit bien que la police est utilisée partout,
02:04:28 et en fait on n'a qu'une réserve d'hommes,
02:04:31 et on ne peut pas les distribuer partout.
02:04:33 Mais là le ministre a bien dit,
02:04:35 la lutte contre l'immigration clandestine,
02:04:37 notamment les CRS qui sont employés à Calais,
02:04:39 doivent rester sur place pour lutter contre l'immigration,
02:04:41 et non pas être apatriés,
02:04:43 par exemple pour aider la Coupe du monde de rugby,
02:04:45 donc il y a quand même cette idée
02:04:47 que la lutte contre l'immigration clandestine
02:04:49 est quand même très prégnante.
02:04:51 Merci beaucoup Jean-Christophe Kouvi,
02:04:53 merci d'avoir été en direct avec nous,
02:04:55 ce matin dans la matinale CNews.
02:04:56 Bonne journée à vous, à bientôt.
02:04:58 Justement, on en parlait il y a quelques instants,
02:05:01 avec Jean-Christophe Kouvi de Nantes,
02:05:03 deux hommes mis en examen à Nantes
02:05:05 pour séquestration, viol, acte de barbarie
02:05:08 sur fond de trafic de drogue.
02:05:10 Ils s'en seraient pris à quatre personnes
02:05:12 dans un appartement du quartier Malakoff,
02:05:14 au pied d'un point de deal.
02:05:15 Les victimes, deux hommes et deux femmes,
02:05:17 présentent un nombre impressionnant
02:05:18 de traces de violence sur l'ensemble du corps,
02:05:20 brûlure, viol, noyade ou encore roulette russe
02:05:23 avec une arme dans la bouche.
02:05:25 Ils ont vécu un véritable calvaire
02:05:27 pendant plusieurs jours.
02:05:28 Et il y a deux semaines,
02:05:30 cet orsonnaire aurait obligé l'une de ses victimes
02:05:32 à servir de nourrice, c'est-à-dire
02:05:34 de stocker la marchandise des dealers.
02:05:36 Voyez ce reportage de Michael Chailloux.
02:05:38 Quartier Malakoff, rue de Madrid,
02:05:40 le numéro 2 est connu pour être un point de deal.
02:05:43 Derrière cette porte d'un appartement du cinquième étage,
02:05:46 la police retrouve samedi matin quatre personnes
02:05:49 qui viennent de subir trois jours de calvaire.
02:05:52 Les victimes qui ont pu être entendues indiquent
02:05:54 qu'elles ont subi des sévices extrêmement graves,
02:05:56 tels que des brûlures imposées
02:05:58 avec la lame d'un couteau chauffé à blanc,
02:06:01 telles également que l'introduction
02:06:03 d'une arme à feu à l'intérieur de la bouche
02:06:05 en jouant à la roulette russe.
02:06:08 Et une des femmes également indique
02:06:10 avoir été victime de faits de viol.
02:06:12 Ce que nous indique le locataire,
02:06:14 c'est qu'en l'occurrence,
02:06:15 depuis déjà quelques jours,
02:06:17 elle aurait été forcée à servir de nourrice.
02:06:21 Deux tortionnaires sont arrêtés
02:06:22 dans la salle de bain de l'appartement.
02:06:24 Trois ou quatre seraient toujours en fuite.
02:06:26 Pour cette voisine qui veut rester anonyme,
02:06:28 cette violence est liée à un trafic
02:06:30 qui a basculé vers les drogues dures.
02:06:32 Un jour je leur ai demandé
02:06:33 "mais vous vendez quoi ici ?".
02:06:35 Je dis "c'est du shit, c'est ça ?"
02:06:37 Ils me disent "non, non, héroïne".
02:06:38 Je dis "mais vous êtes sérieux ?
02:06:39 Vous vendez la mort quoi ?"
02:06:41 Et moi ça va, j'ai pas eu de problème à dire ça.
02:06:44 Mais qu'est-ce qu'ils vous répondent ?
02:06:46 Ils me disent "fumez-tu ? Boires-tu ?"
02:06:49 Ce déchaînement de violence serait lié au fait
02:06:51 qu'il manquait 8000 euros sur les 10 000
02:06:53 cachés dans l'appartement nourrice.
02:06:55 Les deux tortionnaires sont incarcérés.
02:06:57 Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
02:07:01 L'ultra-violence.
02:07:03 L'ultra-violence dans un appartement à Nantes.
02:07:06 Je voulais qu'on en parle.
02:07:07 Voilà ce qui se passe autour du trafic de drogue.
02:07:11 Voilà ce qui se passe autour du trafic de drogue.
02:07:13 Et voilà la responsabilité.
02:07:15 On en parle un peu plus depuis quelque temps.
02:07:18 De la responsabilité des consommateurs.
02:07:20 Quand on consomme de la drogue,
02:07:22 quand on achète de quoi faire un joint
02:07:25 ou quand on achète de la cocaïne,
02:07:27 on achète une partie de la Kalachnikov.
02:07:29 On achète et on est à l'origine de ces violences.
02:07:33 C'est ce que dit le ministre de l'Intérieur, Gauthier Lebrecht.
02:07:35 Oui, il a commencé à cibler les consommateurs
02:07:37 après le drame de Nîmes
02:07:38 où un enfant a été tué par une balle perdue.
02:07:41 Donc effectivement, le ministre de l'Intérieur
02:07:43 est particulièrement ferme depuis la rentrée
02:07:45 sur les consommateurs de drogue
02:07:46 qui ont une responsabilité dans le trafic, évidemment.
02:07:49 Voilà, en tout cas dans ses paroles.
02:07:50 Est-ce que ça se traduit en actes ? On ne sait pas.
02:07:52 Mais en tout cas, dans les paroles.
02:07:54 On va partir en Belgique.
02:07:56 De plus en plus d'écoles sont vandalisées
02:07:58 à cause du programme scolaire.
02:08:00 Depuis le début du mois,
02:08:01 le pays est frappé par une polémique
02:08:03 autour de cours sur l'éducation sexuelle.
02:08:06 Chana.
02:08:07 Oui, et la semaine dernière,
02:08:08 dans la région de Charleroi,
02:08:09 plusieurs écoles ont notamment été touchées par des incendies.
02:08:12 On est en direct avec Augustin Donadieu.
02:08:14 Augustin, vous êtes devant une de ces écoles à Charleroi,
02:08:17 justement, et les parents d'élèves
02:08:18 ne comprennent pas cet embrasement.
02:08:20 Tout à fait, ils sont édifiés.
02:08:25 A l'origine de cet embrasement,
02:08:26 le programme Evrace.
02:08:27 Evrace, cinq lettres pour éducation
02:08:29 à la vie relationnelle, affective et sexuelle.
02:08:32 Un cours de deux heures par an
02:08:34 pour les classes de 6e et de 1re
02:08:37 destinées à répondre aux questions des élèves
02:08:39 sur les sujets relatifs à la sexualité.
02:08:41 C'est un programme qui cristallise toutes les colères,
02:08:43 notamment des milieux ultra-conservateurs
02:08:45 comme les associations islamiques ou Civitas,
02:08:48 qui n'hésitent pas à s'en prendre aux établissements scolaires
02:08:51 en les incendiant.
02:08:52 Je vous propose d'écouter les parents d'élèves
02:08:54 que l'on a interrogés il y a quelques minutes.
02:08:56 C'est bien triste, c'est une école, c'est des enfants.
02:09:01 Moi, j'ai un petit garçon de 4 ans
02:09:02 qui me demande tous les jours
02:09:03 pourquoi on va brûler son école.
02:09:05 Maintenant, je trouve que si on n'est pas d'accord,
02:09:07 on peut le faire savoir autrement qu'en brûlant des écoles.
02:09:10 Que l'on soit d'accord ou pas d'accord,
02:09:11 on est, me semble-t-il, encore en démocratie.
02:09:14 Et je pense que c'est très excessif.
02:09:16 Moi, je pense que c'est honteux.
02:09:18 Parce que, bon, c'est des enfants qui sont punis, donc voilà.
02:09:22 C'était l'incompréhension totale.
02:09:24 On ne s'imagine pas que des écoles puissent être brûlées
02:09:27 pour une petite modification dans un programme de cours.
02:09:31 Une manifestation a rassemblé près de 1 500 personnes
02:09:36 devant le Parlement de Bruxelles le 7 septembre dernier.
02:09:38 Ces militants religieux ont été rejoints
02:09:40 par les complotistes sur Internet
02:09:42 qui réclament la fin de ces cours,
02:09:44 pourtant dispensés depuis 2012,
02:09:46 mais peu répandus, faute de moyens.
02:09:48 Le bourgmestre de Charleroi parle d'une forme de terrorisme.
02:09:52 Merci beaucoup, Augustin Donat-Dieu.
02:09:55 Dr Brigitte Millot, sur les cours d'éducation sexuelle.
02:09:58 Rien à ajouter avec tout ce qui a été dit.
02:10:01 Deux heures par an, et ça fait réagir à ce moment-là.
02:10:07 Après, on peut regarder dans le détail.
02:10:10 Mais peu importe la réaction.
02:10:12 De toute façon, petit-grand, on ne brûle pas les écoles.
02:10:15 Quel que soit le truc.
02:10:17 Ça, c'est le principe de base.
02:10:19 On ne va pas commencer à justifier.
02:10:21 C'est injustifiable.
02:10:23 Et les cours d'éducation sexuelle, c'est important.
02:10:26 C'est la santé.
02:10:28 Tout à fait.
02:10:30 Une bonne sexualité, c'est une bonne santé.
02:10:32 Effectivement, c'est important.
02:10:34 À qui le dites-vous ?
02:10:36 Le procès des deux agresseurs présumés de Philippe Monguilhau se poursuit à Pau.
02:10:42 Hier, des témoins ayant assisté à l'agression mortelle de Philippe Monguilhau,
02:10:47 chauffeur de bus à Bayonne, ont témoigné.
02:10:50 Ils ont pris la parole.
02:10:52 Ils ont raconté la colère inarrêtable des accusés, bourrés d'adrénaline, disent-ils.
02:10:56 On rejoint tout de suite Noémie Schultz, qui suit ce procès,
02:10:59 pour ses news en direct devant le tribunal de Pau.
02:11:02 Noémie, bonjour. Ce matin, on attend les expertises des psychiatres sur les accusés.
02:11:07 Absolument. Les psychiatres qui ont expertisé les accusés vont venir présenter leurs conclusions.
02:11:12 C'est un moment toujours déterminant pour une cour d'assises,
02:11:16 au moment de déterminer le quantum des peines.
02:11:18 Vous savez que le verdict est attendu demain.
02:11:21 Wissem Manay et Marine Guillénon sont tous les deux des récidivistes,
02:11:25 ce qui leur fait encourir la prison à vie, la réclusion à perpétuité.
02:11:29 Alors, quel regard portent-ils sur leurs actes ?
02:11:32 Le risque de récidive, justement, est-il élevé ?
02:11:35 Voilà certaines des questions qui seront sans doute posées aux médecins ce matin.
02:11:40 Et puis, cet après-midi, les accusés seront une nouvelle fois
02:11:43 et une dernière fois interrogés sur les faits.
02:11:45 Ils ont déjà eu l'occasion de donner leur version lundi.
02:11:48 Ils ont l'un comme l'autre assuré avoir agi,
02:11:51 uniquement parce que le chauffeur a frappé en premier, en substance.
02:11:56 Ils assurent s'être simplement défendus.
02:11:58 Mais vous l'avez dit hier, les témoins de la scène ont précisé les choses.
02:12:01 Ils ont raconté les insultes proférées à l'encontre du conducteur
02:12:06 qui leur demandait de descendre du bus ou de mettre leur masque.
02:12:10 Ils ont décrit aussi ces témoins la rage qui semble s'être emparée,
02:12:14 avoir submergé les deux garçons après le coup de tête asséné par Philippe Monguilho,
02:12:19 les yeux rouges, cette colère inarrêtable qui les a amenés à frapper à coups de pied,
02:12:23 à coups de poing Philippe Monguilho qui était tombé au sol,
02:12:26 a frappé notamment sa tête et puis qui a conduit Wissam Manay à porter ce dernier coup
02:12:32 qui sera fatal puisque Philippe Monguilho a ensuite chuté violemment sur le bitume
02:12:37 et c'est ce qui a causé sa mort.
02:12:39 Noémie Schultz en direct du tribunal de Pau.
02:12:42 Merci beaucoup Noémie, c'est vous qui suivez ce procès pour CNews.
02:12:46 Il est 9h moins le quart, la santé tout de suite.
02:12:50 Votre programme avec Groupe Verlaine.
02:12:52 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:12:55 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:12:58 Brigitte Millot avec nous.
02:13:00 Bonjour Brigitte.
02:13:01 Bonjour.
02:13:02 Vous nous parlez ce matin de la musculation, un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur.
02:13:06 43% des 16-25 ans pratiquent la musculation en salle de sport j'imagine.
02:13:11 Oui ou dehors, en salle de sport principalement.
02:13:14 Qu'est-ce qu'il faut en penser ?
02:13:16 Les réseaux sociaux, là on joue un grand rôle, on a des coachs partout.
02:13:19 Attention, aujourd'hui on ne parle pas de culturisme ou de bodybuilding,
02:13:23 là vous savez avec ceux qui prennent des produits, etc.
02:13:26 Là on parle de la musculation en général.
02:13:28 C'est à distinguer par exemple des sports ou des activités d'endurance.
02:13:31 Une activité d'endurance, c'est quand ça dure de 30 à 40 minutes.
02:13:35 C'est plutôt la marche, le jogging, le vélo, la natation, l'aviron, des choses comme ça.
02:13:42 La musculation, c'est autre chose.
02:13:44 C'est faire travailler un muscle ou un groupe de muscles en série.
02:13:49 Et là j'insiste bien sur quelque chose de très important.
02:13:52 Quand vous faites travailler vos muscles, en fait, ils s'abîment un peu,
02:13:55 ils travaillent, ils forcent un petit peu.
02:13:57 Et ce qui est essentiel dans la musculation, c'est le repos.
02:14:00 C'est au repos que les muscles vont se former.
02:14:04 Donc il faut absolument respecter ces phases de repos entre chaque série.
02:14:10 Il faut absolument un temps de récupération, un temps de repos.
02:14:14 Il y a une grande étude qui a été faite sur 370 000 participants.
02:14:19 Il faut pratiquer de manière régulière.
02:14:21 Et là on a de vrais résultats.
02:14:23 Ils disaient que l'idéal, c'était de pratiquer 5,4 heures de musculation par semaine.
02:14:29 Mais que lorsque vous faisiez ça, on va dire trois fois deux heures, ce sera plus simple, par semaine.
02:14:34 Lorsqu'on faisait ça, on assistait quand même à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires
02:14:39 de 20%. Et quand on associe la musculation avec l'endurance,
02:14:44 on a une diminution du risque de maladies cardiovasculaires de 40%.
02:14:49 Donc on voit l'intérêt aussi d'associer les deux, parce que les deux font travailler les muscles différemment.
02:14:55 La musculation, c'est bon pour tout.
02:14:58 Le seul problème de la musculation, avec la musculation, le poison, c'est la dose.
02:15:02 Si vous en faites trop, c'est mauvais.
02:15:05 Alors c'est bon pour tout. Là, je vous ai mis les principaux bienfaits de la musculation.
02:15:11 Ça agit sur le cerveau, mais ça agit en libérant des endorphines,
02:15:15 donc des hormones qui vous apaisent, des hormones aussi du bonheur.
02:15:18 Donc vous allez bien, vous êtes moins stressé.
02:15:21 Ça favorise aussi l'endormissement, le sommeil, l'estime de soi, la confiance en soi.
02:15:28 Tout à coup, d'abord vous avez un corps qui est quand même beaucoup plus joli.
02:15:31 Il ne faut pas oublier que la musculation, c'est quand même, on a rarement vu des gras, des gros, avec du ventre, faire de la musculation.
02:15:37 Ça va puiser aussi un petit peu dans les réserves.
02:15:40 Donc très bon pour le cerveau, très bon pour le système cardiovasculaire, je viens de le dire.
02:15:43 Ça diminue les risques d'infarctus, d'AVC, etc.
02:15:48 Très bon pour les poumons, bien entendu.
02:15:51 Alors là, j'en profite pour dire que ce n'est pas la peine de fumer avant de faire une séance de muscu et après.
02:15:56 Donc on en voit quand même quelques-uns.
02:15:58 C'est très bon pour les os parce qu'en fait, quand vous faites travailler vos muscles,
02:16:03 les muscles sont reliés aux os par des tendons et en fait, le muscle titille le tendon et le tendon titille l'os.
02:16:09 Et donc ça crée de l'os.
02:16:11 Donc c'est très bon aussi pour la densité osseuse.
02:16:14 C'est bon pour l'immunité, ça augmente l'immunité.
02:16:16 Et surtout, c'est aussi préventif pour les chutes.
02:16:20 Quand votre corps est bien tenu par des abdos devant, par des pectoraux, par des dorsaux derrière, etc.
02:16:26 Vous êtes mieux, ça prévient les chutes.
02:16:28 On est plus dynamique.
02:16:30 Oui, mais moi, j'insiste sur une chose.
02:16:32 Vous savez, la sarcopénie, on en a déjà parlé, rien à voir avec l'homme politique.
02:16:35 La sarcopénie, c'est quand on perd du muscle.
02:16:38 On perd 50 % de sa masse musculaire et de sa force musculaire entre 30 et 80 ans.
02:16:45 On en perd 50 %.
02:16:46 Donc moi, ce que je dis, c'est que la musculation, on a vu que c'était beaucoup de jeunes,
02:16:50 mais qu'on devrait la faire à tout âge.
02:16:52 Pourquoi ? Parce que ça maintient la mobilité, l'autonomie.
02:16:56 Donc je suis pour la musculation, même dans les maisons de retraite, on devrait faire de la musculation.
02:17:01 Ça améliore. Quand on voit que ça améliore la santé cardiovasculaire.
02:17:03 Qui en fait autour de la table ?
02:17:04 Moi, j'en fais.
02:17:05 Vous en faites ? Moi, j'en fais un petit peu.
02:17:06 Vous aussi ? Vous en faites un petit peu ?
02:17:07 Un petit peu.
02:17:08 Un petit peu, comme ça.
02:17:09 Il faut peut-être en faire...
02:17:11 Combien de fois par jour, tiens, Brigitte ? Par semaine, là, par semaine.
02:17:14 Je l'ai gilé, en fait, trois fois deux heures.
02:17:16 Trois fois deux heures.
02:17:17 Trois fois deux heures, mais surtout, vraiment respecter le repos entre les séances.
02:17:22 C'est deux heures, mais c'est long, deux heures.
02:17:24 Le repos...
02:17:25 Quand vous enchaînez les exercices avec plusieurs séries à chaque fois, c'est deux heures, ça va.
02:17:28 Mais il faut aussi un petit peu de temps de repos entre chaque séance.
02:17:31 Est-ce que penser à en faire, ça muscle déjà le cerveau ?
02:17:34 Oui, c'est déjà bien.
02:17:35 Donc on a compris, on en fait partie.
02:17:38 Un petit peu, oui, un petit peu. Des abdos, surtout.
02:17:40 La rolde ?
02:17:42 On fait attention aux chutes ?
02:17:43 Non. Visiblement, ça passera pas par vous.
02:17:47 Non, mais ça a commencé à n'importe quel âge, ça, c'est essentiel.
02:17:50 C'est ce qu'il faut retenir.
02:17:52 Merci beaucoup, Brigitte.
02:17:53 C'est vrai qu'un rolde fait de la natation, c'est pas mieux, la natation ?
02:18:06 C'est de l'endurance, mais c'est très bien.
02:18:07 C'est très bien aussi.
02:18:08 On en parlera, ça fera peut-être l'objet d'une autre chronique.
02:18:12 Santé.
02:18:13 Sans vous arrêter.
02:18:15 Allez, 9h moins 10.
02:18:16 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer votre journée de mercredi.
02:18:20 Le Roi Charles III va arriver dans les heures qui viennent en France.
02:18:24 On va le suivre, évidemment, et puis on va parler de plein d'autres sujets.
02:18:26 Parce qu'il n'y a pas que ça dans l'actualité.
02:18:28 On se retrouve demain matin, 5h55, avec Sean Alusto, avec le Dr Millaud,
02:18:33 avec Gauthier Lebret, avec Harold Imane qui est avec nous ce matin,
02:18:38 Alexandra Blanc et le mic Guillaume Essaye d'El Abadi pour le sport.
02:18:44 Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Proé et tous ses invités.
02:18:46 Belle journée à vous sur CNews.
02:18:47 de la France.
02:18:48 ...

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