Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C News, il est 6 heures, bienvenue à tous, des dizaines de migrants en situation illégale
00:00:06en France qui s'attaquent à des chasseurs dans le Pas-de-Calais, ils voulaient se venger
00:00:10après que les chasseurs avaient appelé les gendarmes.
00:00:13Est-ce que ça vous fait peur ? Vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos,
00:00:17vous avez la parole dans la matinale de C News, il n'y a pas eu de blessés, mais est-ce
00:00:21que vous craignez qu'un drame se produise ? Vous donnez votre avis, on vous entendra
00:00:25à 7h30 et à 8h30.
00:00:28Un institut qui dépend de la fac de Grenoble pourrait être obligé de déménager car
00:00:32il est situé près d'un point de deal.
00:00:35Il y a eu des fusillades, le personnel et les étudiants ont peur, on va vous raconter
00:00:40ce qu'il s'y passe.
00:00:41Première journée de contrôle à la frontière franco-allemande, on est sur place avec Mathieu
00:00:46Devese, que l'on rejoindra dans un instant.
00:00:49Ce sera 50 euros d'amende si vous prenez le train avec plus de deux grosses valises
00:00:55et un bagage à main, le contrôleur touchera 5 euros de commission par amende qu'il dressera.
00:01:00L'enquête sur la tentative d'assassinat de Donald Trump, on sait désormais que le
00:01:05suspect n'a pas eu le temps de tirer les dernières informations.
00:01:09Et puis, le redressement du pays passera par la réindustrialisation, mais la construction
00:01:17de nouvelles usines en France n'est pas si simple, c'est ce que vous allez nous dire
00:01:20Eric de Ritmaten.
00:01:22Dans la métropole de Grenoble, une école de communication envisage de déménager.
00:01:27L'institut de la communication et des médias est installé juste à côté d'un point
00:01:31de deal, Chana.
00:01:32Il y a des fusillades juste à côté de l'établissement, mettant la vie des étudiants
00:01:35mais aussi du personnel en danger.
00:01:37Reportage d'Olivier Madinier et de Marie-Victoire Dudonné.
00:01:41Sous la fenêtre de cette école, les trafiquants de stupéfiants ont pris leur quartier.
00:01:47Des points de deal sont abrités par le bâtiment Le Carrard, situé juste devant l'institut
00:01:53de la communication et des médias, antenne des Chirolles, de l'université grenobloise.
00:01:58Les étudiants y sont habitués.
00:02:01C'est dans le paysage, ça fait partie intégrante de l'endroit où on est.
00:02:06Quand on passe à côté, il y a les murs qui sont tagués, des fois quand on est en amphi,
00:02:11on entend des bruits.
00:02:13Après, nous, on ne s'est pas trop emmerdés, mais les filles, je sais que des fois, elles
00:02:17se font un peu plus emmerder que nous.
00:02:18Ils sont là, c'est sûr, ils sont là, ils sont visibles et ils ne se cachent pas, mais
00:02:22en même temps, je ne sens pas forcément de menace imminente qui vient de ces points
00:02:27de deal.
00:02:28Je pense que c'est des gens qui font leur travail, quoi que la loi en pense et quoi
00:02:34que la morale en pense.
00:02:36La semaine dernière pourtant, des fusillades ont éclaté à proximité du site.
00:02:40Au nom de la sécurité de ses étudiants et personnels, l'université ne ferme désormais
00:02:46plus la porte à un éventuel déménagement.
00:02:51Voilà, et on sera en direct avec notre envoyé spécial Olivier Madinier dans la matinale
00:02:56à 7h.
00:02:57À Saint-Omer, au centre pénitentiaire de Longnesse, des détenus se font livrer des
00:03:02colis par drone, tout simplement, c'est simple.
00:03:05Dernier exemple en date, dimanche dans la nuit, Chana.
00:03:07Oui, trois individus ont été surpris par les forces de l'ordre en pleine tentative
00:03:11de livraison.
00:03:12Vous le voyez, ce drone sur cette photo, avec le colis accroché dessus.
00:03:16Ces trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:03:20Les contrôles aux frontières en Allemagne ont commencé depuis hier.
00:03:26Berlin a décidé de mettre fin aux principes de libre circulation.
00:03:29Avec ses voisins, notamment la France.
00:03:31Exemple, à quelle ville frontalière, située en face de Strasbourg, avec Maxime Lavandier ?
00:03:37A Quelle, ville voisine de Strasbourg, la présence de policiers est particulièrement
00:03:42visible.
00:03:43Dans les bus, les trains ou encore les tramways, ils procèdent à des contrôles aléatoires.
00:03:48Cette décision du gouvernement allemand de renforcer ces contrôles à la frontière
00:03:53s'appliquera pour les six prochains mois.
00:03:55L'objectif des mesures prises ici à la frontière entre la France et l'Allemagne est bien sûr
00:03:59de limiter l'immigration irrégulière, de lutter contre le trafic de migrants, mais
00:04:03aussi d'appliquer le refoulement de manière cohérente.
00:04:06Cette politique, déjà établie à l'est et au sud du pays depuis quelques mois, est
00:04:11désormais élargie à tous ses voisins, de la France au Danemark.
00:04:15A Francfort, ville frontalière avec la Pologne, la file d'attente des voitures s'allonge
00:04:20et les contrôles aléatoires se poursuivent, comme ici avec ce camion.
00:04:24Une mesure sécuritaire, accueillie avec joie par les locaux.
00:04:28Je pense que c'est une bonne chose, je pense même que c'est une très bonne chose, car
00:04:33nous, dans les régions frontalières, souffrons particulièrement de la criminalité et il
00:04:37n'est pas normal que tout le monde vienne ici comme il le veut.
00:04:40Oui, cela joue un rôle, le fait qu'ils réagissent en fin et répondent aux besoins des citoyens,
00:04:47je pense que c'est la bonne chose à faire, la bonne manière, cela aurait dû se produire
00:04:51bien plus tôt.
00:04:52Une décision qui intervient quelques jours après l'attentat à Solingen, qui a fait
00:04:58trois morts, est revendiquée par l'Etat islamique.
00:05:02On vous parlait la semaine dernière du directeur d'un établissement privé et catholique
00:05:08suspendu pour atteinte à la laïcité, il avait donné des cours de cathéchisme dans
00:05:13une école catholique.
00:05:14Après une décision du rectorat, Christian Espézot ne pourra plus pratiquer pendant
00:05:18trois ans sur place, le soutien lui est total.
00:05:20On y est allé.
00:05:21Reportage d'Antoine Esteve, Jérôme Rampenoux et Sarah Fenzary.
00:05:24A travers des banderoles et autres pancartes, les parents d'élèves de l'école Immaculée
00:05:30de Conception à Pau témoignent de leur soutien envers l'ex-directeur.
00:05:34Christian Espézot, 61 ans, vient d'être suspendu pendant trois ans par le rectorat
00:05:39de Bordeaux pour des fautes graves commises dans ses fonctions, indique la rectrice de
00:05:44l'académie de Bordeaux chez nos confrères du Figaro.
00:05:47Trois éléments ont été relevés, des atteintes à la laïcité, des atteintes à la liberté
00:05:51pédagogique et sa politique managériale.
00:05:54Des cours de cathéchisme étaient obligatoires et évalués avec des censures d'ouvrages
00:05:59et la présence d'intervenants réactionnaires accompagnés d'entraves à la liberté de
00:06:04conscience.
00:06:05Des faits que l'ex-directeur conteste.
00:06:08Je n'impose rien du tout, nous tenons à des cours de culture religieuse en sixième
00:06:12et en seconde.
00:06:13On a beau expliquer qu'il y a des dispenses toujours possibles, rien n'y fait.
00:06:16Pourtant, certains parents d'élèves soutiennent la décision du rectorat.
00:06:20Il avait mis des cours d'éducation religieuse obligatoires et là je ne suis pas tellement
00:06:25d'accord.
00:06:26Je vois pays libres, écoles libres, donc on vous oblige à suivre des cours d'une
00:06:32éducation anciennement religieuse quelle qu'il soit, on est moins libres.
00:06:36J'ai découvert quand même un fonds intégriste qui ne me plaît pas vraiment.
00:06:40L'avocat de Christian Espezo a annoncé qu'il comptait saisir le tribunal administratif
00:06:44de Bordeaux pour recours en annulation pour excès de pouvoir du rectorat.
00:06:49Voilà le directeur de l'école suspendu qui était en direct avec nous la semaine
00:06:55dernière.
00:06:56Il conteste évidemment tout ce qui lui est reproché.
00:07:00C'est une école catholique, donc il y a des cours de catéchisme.
00:07:03Après, les parents qui estiment qu'il ne faut pas qu'il y ait de cours de catéchisme
00:07:08dans une école catholique, ils peuvent mettre leurs enfants dans une autre école, autre
00:07:11type d'école.
00:07:12Mais il y a un moment, il faut quand même savoir ce qu'on veut, à mon sens.
00:07:15Bonne nouvelle, le prix du carburant continue de baisser.
00:07:19Le ministère de la Transition écologique a publié les tout derniers chiffres.
00:07:23Bonne nouvelle, le gasoil coûte moins cher.
00:07:25Oui, on va regarder les chiffres ensemble.
00:07:27Comptez en moyenne 1,59€ pour le litre de gasoil.
00:07:30On est loin de la barrière des 2€ et 1,68€ le litre de sang plomb 95.
00:07:36Attention, si vous avez prévu de prendre le train, les règles ont changé.
00:07:40Le nombre de bagages est maintenant limité à deux grosses valises et un sac à main
00:07:44par passager.
00:07:45Ça, c'est un sujet qui vous touche beaucoup, Chagrin.
00:07:47Oui, c'est vrai, je prends le train régulièrement, c'est pour ça, mais pas plus longtemps.
00:07:51Parce qu'il y a des gens mal élevés qui mettent leur gros sac au milieu, qui empêchent
00:07:54les passagers.
00:07:55Des fois, on ne peut même pas circuler entre les wagons, donc c'est pour ça que la SNCF
00:07:59a pris cette mesure.
00:08:00Deux grosses valises et un sac à main par personne, sinon, vous vous exposez à une
00:08:05amende de 50€ par bagage excédentaire et vous allez voir que cette mesure ne fait
00:08:09pas du tout l'unanimité auprès des usagers.
00:08:12Jean-Luc Thomas.
00:08:13Terminée la tolérance, voyager avec plus de deux gros bagages peut entraîner dorénavant
00:08:18une amende de 50€ par valise ou sac supplémentaire.
00:08:23Cette mesure surprend et dérange.
00:08:25Je trouve ça un peu abusé qu'on paye un surplus de bagage alors qu'en soi, il y a
00:08:30de la place dans le train.
00:08:31On a en haut pour mettre, il y a l'espace bagage et il y a en dessous des sièges aussi.
00:08:35C'est plus par gain, rentabiliser, faire un peu plus de profit.
00:08:39Je ne pense pas que c'est parce que ça gêne ou ça prend trop de place.
00:08:42Au contraire, ça fait des années que ça dure.
00:08:44Pour ce voyageur, c'est l'incompréhension.
00:08:46Pour lui, ces amendes sont une hérésie.
00:08:49La SNCF doit s'adapter aux nouvelles mobilités au lieu de sanctionner.
00:08:54Aujourd'hui, dans les trains, il y a peut-être deux compartiments pour les vélos.
00:08:58C'est largement insuffisant.
00:08:59Il y a très nombreuses fois où on voyage, on est collé et serré.
00:09:02Il y a de nombreux trains qu'on ne peut pas prendre avec le vélo.
00:09:05C'est un contre-courant par rapport aux besoins des gens.
00:09:10Seuls les trains grande ligne, les TGV et les intercités sont concernés par ces nouvelles
00:09:16amendes.
00:09:18Les contrôleurs vont toucher 10% de l'amende sur les 50 euros et récupèrent 5 euros.
00:09:25Ça risque de générer des excès de zèle.
00:09:28Après, il y a une règle, la SNCF c'est toujours plus cher et il y a toujours moins
00:09:36de services.
00:09:37C'est ça qui est original.
00:09:38Parfois, même souvent, prendre l'avion est moins cher que prendre le train.
00:09:46Et après, il y a la musique sur l'écologie, c'est commencer par baisser les prix des
00:09:51billets de train.
00:09:52Il y aurait plus de monde dans les trains et moins de monde dans les avions.
00:09:53Après, les billets d'avion low-cost coûtent moins cher, mais dès que vous ajoutez une
00:09:58valise et le moindre service, ça coûte une fortune.
00:10:00La SNCF, quand ça fonctionne, c'est le grand loup.
00:10:04Il faut ajouter quand ça fonctionne, c'est quand même le problème.
00:10:06Oui, ça fonctionne globalement.
00:10:08Effectivement, parfois, il y a des grèves.
00:10:09Des retards.
00:10:10Des grèves, quelques retards.
00:10:11Pas forcément des grèves.
00:10:12On change de sujet.
00:10:13On va parler d'une série télé mythique, Friends, avio-fans, on écoute un peu la musique.
00:10:14La série aura 30 ans dimanche.
00:10:15A l'occasion de cet anniversaire, une vente aux enchères exceptionnelle sera organisée
00:10:16lundi prochain à Los Angeles.
00:10:17Je ne sais pas si on n'est pas obligé d'y aller pour acheter.
00:10:18Je ne sais pas.
00:10:19Il y en aura pour tous les goûts.
00:10:20Regardez, c'est le fameux canapé du Central Park.
00:10:21Vous voyez la célèbre cravate de Gunther.
00:10:22Il y en a plein.
00:10:23Il y en a plein.
00:10:24Il y en a plein.
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00:10:54Il y en a plein.
00:10:55Il y en a plein.
00:10:56Il y en a plein.
00:10:57Adrien Rabiot.
00:10:58Ça y est, il est marseillais.
00:10:59Plus marseillais que les Marseillais.
00:11:00Vous allez voir.
00:11:01Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:11:11Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:11:13Bien sûr.
00:11:14Retrouvez votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:11:19Bon, Adrien Rabiot est arrivé à Marseille.
00:11:22Il a chanté.
00:11:23Il n'est plus du tout parisien.
00:11:24Le milieu de terrain de 29 ans a été accueilli hier soir par des centaines de supporters
00:11:30à l'aéroport de Marignane.
00:11:32Adrien Rabiot a pris la parole.
00:11:34Il a dit ne pas venir à Marseille pour l'argent puisqu'il gagnera quand même deux fois moins
00:11:37qu'à la juve.
00:11:38Son but, c'est gagner tout simplement et retrouver la Ligue des champions.
00:11:41En tout cas, il s'est vite mis dans le bain.
00:11:43On va voir une séquence où on le voit chanter avec des supporters qui ne sautent pas, n'est
00:11:47pas marseillais.
00:11:49Ils sautent pas, n'est pas marseillais.
00:11:51Ils sautent pas, n'est pas marseillais.
00:11:54Ils sautent pas, n'est pas marseillais.
00:11:57Ils sautent pas, n'est pas marseillais.
00:12:00Ils sautent pas, n'est pas marseillais.
00:12:01Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:12:04Bien sûr.
00:12:05C'était votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:12:09C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:12:18C News, 6h15.
00:12:20Bon réveil à tous.
00:12:21Merci d'être avec nous.
00:12:22Le suspect dans l'enquête sur la tentative d'assassinat de Donald Trump n'a pas tiré.
00:12:27Information qu'on vous donnait d'hier matin et qui a été confirmée cette nuit par le
00:12:31Secret Service.
00:12:32On va y revenir dans un instant.
00:12:33A tout de suite.
00:12:37C News, il est 6h14 exactement.
00:12:40Merci d'être avec nous dans un instant.
00:12:41On part aux Etats-Unis.
00:12:42Mais tout d'abord, le Point Info avec les tout dernières informations.
00:12:45Channel Houston.
00:12:48Le procès des viols de Mazan après une nouvelle suspension.
00:12:51Hier, il devrait reprendre ce matin en présence du principal accusé.
00:12:55Dominique Pellicot a été jugé apte à comparaître par ses médecins.
00:12:58En revanche, il faudra prévoir des conditions particulières, à savoir le séquençage
00:13:02des auditions et des temps de repos réguliers.
00:13:04Fini le télétravail.
00:13:07Amazon exige un retour au bureau à temps plein dès le mois de janvier.
00:13:11Cela concerne les employés des services administratifs qui, depuis le Covid, travaillent pour la
00:13:15plupart de chez eux.
00:13:16Depuis l'année dernière, le groupe exige une présence sur site 3 jours par semaine.
00:13:20A partir du 2 janvier, cette règle passera donc à 5 jours.
00:13:23Et puis ce soir, c'est le début de la Ligue des champions.
00:13:25C'est à suivre en exclusivité sur les antennes de Canal bien sûr.
00:13:29L'île se déplace sur la pelouse du Sporting Lisbonne.
00:13:31Match à suivre dès 21h.
00:13:33Brillant début de saison, puis défait 3 fois de suite.
00:13:36Les dogs sont attendus au tournant.
00:13:40La fin du télétravail dont nous parlait Shana.
00:13:42On y reviendra en détail.
00:13:45La fin du télétravail chez Amazon.
00:13:46Mais c'est une tendance qu'on observe également en France.
00:13:49On y reviendra en détail avec vous Eric Doré de Matin à 6h30.
00:13:53Le suspect dans l'enquête sur la tentative d'assassinat de Donald Trump n'a pas tiré.
00:13:57Information confirmée cette nuit par le secret de service.
00:14:00L'homme a été repéré par un agent qui a tiré sur cet individu, qui a ensuite pris la fuite et s'est fait arrêter plus loin.
00:14:08Ça faisait plusieurs heures que le suspect était caché près du golfe de Donald Trump.
00:14:13Près du golfe de l'ancien président des Etats-Unis.
00:14:16Le directeur par intérim du secret de service a détaillé le déroulé des faits.
00:14:22Alors que l'ancien président Trump traversait le cinquième ferroi du parcours et n'était plus en vue du sixième green,
00:14:28l'agent qui surveillait visuellement la zone du sixième green a vu le sujet armé de ce qu'il a perçu comme un fusil
00:14:35et a immédiatement déchargé son arme à feu.
00:14:38Le suspect qui n'était pas en vue de l'ancien président s'est enfui de la scène.
00:14:41Le suspect qui n'avait pas l'ancien président en ligne de mire s'est enfui.
00:14:45Il n'a pas tiré ou tiré sur notre agent.
00:14:50Et on peut dire qu'un drame a été évité de justesse, Shannon.
00:14:53Oui, mais Joe Biden réclame quand même plus d'aide pour le secret de service.
00:14:56Aminata Deme.
00:14:59Pour la deuxième fois en seulement deux mois,
00:15:01Donald Trump a échappé à une tentative d'assassinat ce dimanche.
00:15:05En charge de sa protection, le secret de service,
00:15:08responsable de la sécurité des anciens présidents et de celui en exercice.
00:15:13Ce service de police est actuellement remis en cause quant à son efficacité, y compris par Joe Biden.
00:15:20Le secret de service a besoin davantage d'aide
00:15:22et je pense que le Congrès devrait répondre à leurs besoins s'ils ont effectivement besoin de plus de personnel.
00:15:28La première tentative d'assassinat de Donald Trump en juillet dernier
00:15:31avait déjà provoqué la démission de la patronne du secret de service
00:15:35et le placement en congé d'office d'au moins cinq agents.
00:15:38Mais alors, le service de protection a-t-il besoin d'aide ou de changement ?
00:15:43Le secret de service travaille sans doute dans une zone de confort
00:15:48qu'on n'a pas quand on travaille avec un président en exercice
00:15:53où on est beaucoup plus vigilant.
00:15:55Il faudrait sans doute qu'il développe une meilleure collaboration avec les forces locales.
00:16:01Interrogé par la BBC, plusieurs agents ont proposé la même protection pour les anciens présidents
00:16:07et celui en exercice, une idée soutenue par de nombreux politiques, républicains et démocrates.
00:16:15Ecoutez bien, quatre mois après l'Eurovision, Eden Golan reste la cible de la France insoumise.
00:16:21Rima Hassan reproche à la chanteuse israélienne de rejoindre Tzahal.
00:16:25Oui, dans un tweet, regardez, on nous disait quoi déjà ?
00:16:27Pas de politique pour l'Eurovision, c'est ce qu'a écrit l'eurodéputée pro-palestinienne.
00:16:31Je rappelle qu'en Israël, le service militaire est obligatoire à la fois pour les hommes et pour les femmes.
00:16:36Il n'y a donc rien de politique là-dedans.
00:16:38Restez bien avec nous. Recréer des industries, c'est mal parti.
00:16:43C'est compliqué de créer des usines.
00:16:45C'est l'objectif du président de la République, l'objectif du gouvernement précédent,
00:16:50notamment Bruno Le Maire.
00:16:51C'est un bon objectif, mais difficile à atteindre, nous dira Éric Derritte-Mathenne.
00:16:56A tout de suite.
00:17:00C'est froid, ça.
00:17:02Recréer des industries, c'est mal parti, nous dit Éric Derritte-Mathenne.
00:17:06C'est tout de suite.
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00:17:11Économie assurée avec les thermostats connectés,
00:17:13prise en charge par les aides de l'État sur Zanlight.com.
00:17:17Regardez votre programme en bonne compagnie avec la compagnie des déboucheurs.
00:17:20Bonjour monsieur.
00:17:21Entretien, débouchage et intervention sur tout type de canalisation.
00:17:25Emmanuel Macron souhaitait que la France se réindustrialise,
00:17:28autrement dit que des usines se créent en France.
00:17:31Vous nous dites, Éric Derritte-Mathenne, c'est mal parti.
00:17:34Oui, c'est mal parti.
00:17:35Et vous avez d'ailleurs des signaux rouges qui commencent à se multiplier.
00:17:38Alors, c'est quoi des signaux rouges, Romain ?
00:17:40Ce sont d'abord des mauvais signaux.
00:17:42Ce sont des emplois industriels qui chutent actuellement,
00:17:45d'ailleurs depuis le mois de juin.
00:17:47Les PME, PMI doutent vraiment de l'avenir avec tout ce qui se passe sur le plan politique.
00:17:51Il y a aussi l'instabilité fiscale qui commence à faire peur.
00:17:54Est-ce qu'on va remettre en cause le crédit d'impôt,
00:17:56qui est d'ailleurs critiqué par la gauche ?
00:17:58Est-ce qu'on va imposer aux petits patrons des hausses de salaire ?
00:18:01Ça leur fait peur aussi.
00:18:02Et puis les créations d'usines qui faisaient la fierté d'Emmanuel Macron.
00:18:06Pour la première fois depuis trois ans, on note une baisse importante de ces créations.
00:18:10C'est ce que dit l'Institut de la Statistique.
00:18:11Avec une baisse de la production, cela tombe vraiment au pire moment,
00:18:15au moment où la France devrait plutôt se donner un coup de fouet pour avancer et redécoller.
00:18:19Mais cet objectif, on est d'accord, c'est le bon objectif.
00:18:21Il faut créer des usines, il faut produire en France,
00:18:23il faut créer des richesses en France pour ensuite dégager des marges,
00:18:27payer des impôts, des taxes et ensuite redresser les comptes.
00:18:32Mais cet objectif de réindustrialiser le pays serait en train de tomber à l'eau.
00:18:36Oui, c'était plutôt bien parti.
00:18:38Vous aviez l'usine Sanofi qui a été inaugurée la semaine dernière.
00:18:41Vous avez aussi le retour du nucléaire qui fait travailler beaucoup de monde avec l'EPR de Flamanville.
00:18:45Il y a les fameuses usines de méga-batteries lors de la France.
00:18:48Mais malgré tout, la peur monte.
00:18:52Je recevrai bientôt l'ancien gouverneur de la Banque de France,
00:18:55M. Jacques Delarosière, ancien patron du FMI.
00:18:58Il me donnait un chiffre inimaginable.
00:19:00On apprend que le poids de notre industrie dans la richesse nationale
00:19:02est passé de 16% à 10% en l'espace de 30 ans.
00:19:05Vous vous rendez compte, c'est une chute incroyable.
00:19:07En fait, on ne vend plus assez de produits à forte valeur ajoutée.
00:19:10Cela explique tous les malheurs de notre pays d'ailleurs.
00:19:12Qu'est-ce qu'il faut faire, Eric ?
00:19:14Je vais vous livrer une initiative qui a retenu mon attention.
00:19:17Les industriels, comme ceux que je viens de citer, ont peur de perdre des marchés.
00:19:21Ils se regroupent pour se consolider.
00:19:23Dans le secteur du nucléaire qui est promis à un bel avenir,
00:19:26vous avez une sorte de coopérative qui se crée actuellement.
00:19:28Elle s'appelle Alphéor.
00:19:29Il faut retenir son nom parce que ce sont des PME spécialisées dans leur métier qui se regroupent.
00:19:35Elles ont peur d'être trop fragiles parce que l'heure est compliquée.
00:19:38Elles se protègent entre elles, elles se solidifient, elles se consolident.
00:19:42En fait, c'est pour sauver nos derniers fleurons industriels.
00:19:45Vous savez, il n'y a pas qu'en France.
00:19:46Quand vous regardez Intel, le grand groupe américain,
00:19:49actuellement, il est en train de reporter son projet d'usine en Allemagne et en Pologne.
00:19:53Il reporte de deux ans.
00:19:54Cela prouve bien que les problèmes ne sont pas seulement en France, mais aussi dans toute l'Europe.
00:19:58D'ailleurs, Mario Draghi a sonné l'alarme hier.
00:20:00Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:20:01Il a dit que si nous, on ne travaille pas plus,
00:20:03si on ne se donne pas la peine vraiment de relancer l'industrie,
00:20:06les Etats-Unis et l'Asie sont prêts à prendre nos places.
00:20:08Eh bien, je vais vous dire, pour Michel Barnier, c'est un dossier de plus à traiter en urgence.
00:20:14Vous avez regardé votre programme en bonne compagnie avec la compagnie des déboucheurs.
00:20:17Merci hein, Mario, super !
00:20:19Entretien, débouchage et intervention sur tout type de canalisation.
00:20:22C'était votre programme avec Xanlight.
00:20:25Économie assurée avec les thermostats connectés.
00:20:27Prises en charge par les aides de l'État sur xanlight.com.
00:20:316h25, le temps tout de suite.
00:20:33Alexandra Blanc qui va s'installer.
00:20:36Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?
00:20:39La météo avec Groupe Verlaine.
00:20:40Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'État.
00:20:43Groupeverlaine.com.
00:20:47Retrouvez la météo avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:20:53Alexandra, en Pologne, un barrage a cédé sous la pression des eaux
00:20:57après le passage de la tempête Boris.
00:20:59Oui, regardez ces images impressionnantes dans le sud de la Pologne
00:21:02avec ce barrage qui a donc cédé sous les eaux.
00:21:05On a eu localement plus de 400 mm de précipitation
00:21:08en seulement quelques jours et donc conséquence,
00:21:10ce sont actuellement plus de 42 millions de mètres cubes d'eau
00:21:15qui sont en train de se déverser dans les vallées du sud de la Pologne.
00:21:18C'est une catastrophe.
00:21:20Regardez donc ces images avec le barrage qui a cédé hier.
00:21:24Situation critique, situation à surveiller
00:21:26puisque l'on attend encore de l'eau aujourd'hui.
00:21:28On prend également la direction de la République tchèque
00:21:30où on a eu de graves inondations suite au passage de la tempête Boris.
00:21:34Des routes évidemment inondées.
00:21:36Il est tombé localement l'équivalent de plusieurs mois de précipitation
00:21:39en seulement quelques heures.
00:21:41Cette tempête Boris qui était bloquée entre deux anticyclones
00:21:44et donc conséquence, elle a fait du surplace.
00:21:46Elle se décale un petit peu en direction de l'Italie
00:21:48mais la situation est catastrophique actuellement en Europe centrale.
00:21:52Alors en France, on a un temps beaucoup plus calme.
00:21:55On est protégé justement par cette anticyclone.
00:21:57Alors ce matin, le temps reste quand même assez nuageux,
00:21:59assez brumeux sur les trois quarts du pays,
00:22:01notamment sur le nord ou encore sur les régions centrales.
00:22:03Le ciel en revanche beaucoup plus dégagé sur la façade ouest.
00:22:06Et puis on a toujours beaucoup de vent en Méditerranée.
00:22:08Vent assez fort, vent même tempétueux sur le couloir rhodanien
00:22:11avec des rafales de l'ordre de 80 à 90 km par heure.
00:22:15Et puis en Corse, regardez, le temps va commencer à se gâter.
00:22:17Et d'ailleurs, dans l'après-midi, on va retrouver beaucoup d'instabilité
00:22:20entre la Côte d'Azur et la Corse avec localement quelques orages,
00:22:23je vous le disais, en marge de la tempête Boris.
00:22:25Et puis partout ailleurs, un temps relativement calme.
00:22:28On devrait néanmoins conserver un temps assez nuageux
00:22:31entre le sud-ouest et le nord-est.
00:22:33Et puis, on devrait quand même avoir quelques éclaircies
00:22:35entre le bassin parisien et la Bretagne.
00:22:38Les températures ce matin, globalement assez douces grâce aux nuages,
00:22:4114 degrés à Paris, 12 degrés du côté de La Rochelle
00:22:44ou encore de Clermont-Ferrand, 9 degrés actuellement à Grenoble.
00:22:47C'est d'ailleurs la minimale, déjà plus de 18 degrés à Perpignan.
00:22:51Et dans l'après-midi, les températures remontent doucement,
00:22:53mais sûrement des températures à peu près conformes
00:22:56au normal de saison.
00:22:57La semaine dernière, c'était beaucoup plus frais.
00:22:59Là, ça remonte un peu, 21 degrés à Lyon.
00:23:0121, 22, voire même 23 degrés sur les pays de la Loire.
00:23:0421 degrés à Paris.
00:23:06Vous aurez localement 22 degrés en allant vers le Pays Basque
00:23:08et jusqu'à 26 degrés à Marseille et 27 degrés à Montpellier.
00:23:12Mais attention, le vent soufflera bien fort.
00:23:15Le risque d'incendie reste maintenu.
00:23:17La suite du programme, je sais qu'elle vous intéresse.
00:23:19Mercredi, journée très calme avec d'ailleurs le grand retour du soleil
00:23:23sur les régions du nord, à Paris ou encore à Lille.
00:23:25Si êtes parfaitement dégagés, attendu mercredi.
00:23:28Jeudi, on va de nouveau retrouver un temps assez nuageux
00:23:31avec quelques orages au pied des Pyrénées.
00:23:33Vendredi, belle journée, flux de sud qui se met en place.
00:23:35Conséquence, la douceur sera au rendez-vous avec des températures
00:23:39qui devraient très légèrement repasser au-dessus des normales de saison.
00:23:42Attention, ce week-end, on attend de nouveau des orages.
00:23:45Ça va arriver samedi par la façade atlantique.
00:23:53C'était la météo avec France Part Brise et son prêt de véhicule.
00:23:57Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:24:00C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:24:02Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:24:05Groupe Verlaine.
00:24:07C'est news, il est bientôt 6h30.
00:24:08Merci beaucoup d'être avec nous.
00:24:10Bon réveil à tous.
00:24:11A la une, ce matin, ce qui s'est passé dans le Pas-de-Calais.
00:24:14Trois chasseurs violemment agressés par des migrants.
00:24:18Ça aurait pu virer au drame.
00:24:19Ces chasseurs ont été pris pour cibles car ils avaient informé
00:24:22les gendarmes de la présence de migrants en situation illégale.
00:24:26Ça prétend à traverser la Manche.
00:24:27On est allé sur place.
00:24:29Michel Barnier devrait annoncer la composition du nouveau gouvernement
00:24:32dans la semaine.
00:24:33Vous notez que j'utilise le conditionnel.
00:24:35Entre les macronistes qui donnent leur ligne rouge
00:24:39et les LR qui veulent des ministères régaliens,
00:24:42la tâche n'est pas aisée.
00:24:44Est-ce que Michel Barnier va y arriver ?
00:24:47A former ce nouveau gouvernement ?
00:24:49Je poserai la question à Gauthier Lebret.
00:24:51Parce que rien n'est moins sûr ce matin.
00:24:53A tout de suite, Gauthier.
00:24:54C'était il y a un an.
00:24:55Lors d'une manifestation à Paris,
00:24:57une voiture de police avait été prise pour cible
00:25:00par des individus violents issus de l'extrême gauche.
00:25:03Et l'un des policiers avait dû sortir du véhicule
00:25:06et brandir son arme pour faire fuir ses agresseurs.
00:25:09Le procès de l'un de ces manifestants violents débute aujourd'hui.
00:25:13Dominique Pellicot serait apte à comparaître
00:25:16aujourd'hui dans le procès des viols de Mazan.
00:25:19Cela fait plusieurs jours que l'on attend avec impatience
00:25:21la prise de parole de l'accusé.
00:25:23Mais son état de santé l'en avait empêché jusqu'à maintenant.
00:25:28Et puis, je trouve ça très intéressant
00:25:29parce que ce qui se passe aux Etats-Unis
00:25:30arrive toujours en France quelques temps après.
00:25:33Mais ça arrive en France.
00:25:34Amazon sonne la fin du télétravail.
00:25:36Terminé, fini le télétravail chez Amazon.
00:25:39Désormais, ses salariés auront l'obligation
00:25:40de se rendre sur le lieu de travail.
00:25:42Quel est l'intérêt d'Amazon ?
00:25:44Pourquoi cette prise de décision ?
00:25:46Éric Derritte m'attend pour nous apporter toutes ces réponses.
00:25:48A tout de suite, Éric.
00:25:50Cette agression d'une rare violence dans le Pas-de-Calais.
00:25:53Trois chasseurs ont été attaqués par une soixantaine de migrants.
00:25:56Ça s'est passé en pleine nuit.
00:25:57Oui, il s'agit d'un acte de représailles
00:25:59puisque les trois hommes avaient informé les autorités
00:26:01d'une tentative de traversée.
00:26:03Nous avons rencontré l'un d'entre eux extrêmement choqué
00:26:06par ce qui s'est passé.
00:26:06Reportage de Fabrice Elsner et Aminat Adem.
00:26:10Une scène d'une rare violence.
00:26:13Dans la nuit de samedi à dimanche,
00:26:15trois chasseurs accompagnés d'un enfant de trois ans
00:26:17ont été pris pour cible par une soixantaine de migrants.
00:26:20Adrien est l'un d'entre eux.
00:26:22Il raconte.
00:26:23On a vu un convoi de migrants,
00:26:28une bonne soixantaine de migrants avec un bateau sur le dos.
00:26:32Ils étaient en train de porter le bateau devant
00:26:34et derrière il y avait tous des migrants en train de marcher.
00:26:36Ayant compris le projet de traversée des migrants
00:26:39et craignant un drame,
00:26:40ils décident alors d'en informer la gendarmerie.
00:26:42On les a vus descendre dans le marais,
00:26:45on les a vus passer en haut sur une route,
00:26:47descendre sur la plage.
00:26:49Leur projet avorté.
00:26:50Les migrants en colère se dirigent alors
00:26:52vers la hutte des chasseurs, armés.
00:26:54On voit les bardeux faire passer,
00:26:56on les voit avec des machettes,
00:26:57on les entend crier, insulter en anglais,
00:26:59« fuck off ».
00:26:59Et après on les entend partir sur les voitures
00:27:01et là on entend les bruits de pétoles,
00:27:03comme en est témoin ma voiture.
00:27:05Ma voiture, il n'y a plus de carreaux,
00:27:08le toit est plié, le capot plié, les pneus crevés.
00:27:12Les gendarmes parviennent à les disperser
00:27:13à l'aide de bombes lacrymogènes.
00:27:15Les trois hommes sont alors escortés en dehors du marais.
00:27:18Adrien est encore sous le choc.
00:27:21J'ai cru que c'était ma dernière nuit,
00:27:22que c'était tout, qu'ils allaient finir par rentrer.
00:27:24Quand je les entendais taper dans la porte
00:27:26comme des sauvages,
00:27:27j'ai vraiment cru qu'ils allaient rentrer
00:27:29et nous faire la peau, c'est tout.
00:27:31Adrien demande à l'État d'agir
00:27:33et d'accorder plus de moyens aux gendarmes
00:27:35souvent dépassés, dit-il,
00:27:36par cette problématique des migrants.
00:27:40Est-ce que ce qui s'est passé dans le Pas-de-Calais
00:27:43ce week-end vous fait peur ?
00:27:45Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:27:46Je voudrais vous entendre, vous réagissez,
00:27:47vous flashez le QR code.
00:27:48Vous avez la parole sur CNews, vous le savez,
00:27:50il n'y a pas eu de blessés, heureusement.
00:27:52Mais est-ce que vous craignez qu'un drame se produise ?
00:27:57Vous flashez le QR code,
00:27:58vous enregistrez vos vidéos,
00:27:59on vous entendra à 7h30, à 8h30.
00:28:01Et à 8h30 d'ailleurs, on sera avec le vice-président
00:28:03de la Fédération de chasse locale,
00:28:05avec qui on va revenir sur ce qui s'est passé.
00:28:08Et si Michel Barnier n'y arrivait pas ?
00:28:10Et si Michel Barnier n'arrivait pas à former un gouvernement ?
00:28:12Cette petite musique, comme on dit,
00:28:14est en train de monter dans les rédactions parisiennes.
00:28:17Gauthier Lebret, face à la gourmandise des Républicains
00:28:19et aux lignes rouges de la Macronie,
00:28:22le Premier ministre pourrait échouer
00:28:24et ne pas arriver à former un gouvernement ?
00:28:26Oui, vous savez que pour avoir un gouvernement,
00:28:27il faut envoyer tous les noms, 48 heures avant minimum,
00:28:30à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
00:28:33pour faire un scanner sur tous les noms.
00:28:35Il n'y a pas un nom qui est arrivé,
00:28:36à l'heure où je vous parle, à la Haute Autorité.
00:28:38Donc, ça ne sera pas avant la fin de semaine.
00:28:41Un proche de Michel Barnier disait dimanche,
00:28:43confirmé par Vincent Jeanbrun, maire de la Ile-et-Rose,
00:28:46député LR, pressenti pour entrer au gouvernement.
00:28:49Donc, tout ça prend du temps parce qu'il y a un mot
00:28:52qui refuse d'être prononcé par tous les partis,
00:28:54le mot de compromis.
00:28:55Les LR, depuis qu'ils ont Matignon,
00:28:57ils ont l'impression qu'ils ont gagné les élections.
00:28:58Ils ont oublié qu'ils ont 47 députés et pas 470.
00:29:01Non, non, 47, il n'y a pas un zéro qui s'est greffé
00:29:04au nombre 47 depuis qu'ils sont entrés à Matignon.
00:29:07Et Gabriel Attal a toujours plus de lignes rouges
00:29:10sur la politique à mener.
00:29:11Vous savez, le fameux pacte législatif.
00:29:14Forcément, quand vous avez Michel Barnier à Matignon,
00:29:15la politique, elle ne va pas pencher au centre-gauche.
00:29:17Elle va plutôt pencher au centre-droit,
00:29:19voire à droite, pour une raison simple.
00:29:22Évidemment, la censure que peut actionner
00:29:24le Rassemblement national.
00:29:26Et il y a eu plusieurs interviews,
00:29:28on en parlait déjà hier, des représentants du Modem
00:29:31qui expliquaient pareil, hors de question,
00:29:32que les LR et tous les ministères régaliens,
00:29:36alors que les Républicains ont envie d'avoir
00:29:38un tiers des postes ministériels.
00:29:40Donc, c'est évidemment très important.
00:29:42Donc, si personne ne bouge,
00:29:43si personne n'accepte de faire de compromis,
00:29:46si personne n'est d'accord sur la politique à mener,
00:29:48comment fait Michel Barnier ?
00:29:50Comment il fait si Gabriel Attal
00:29:52et les députés macronistes ne se rendent pas compte
00:29:54que la politique qui doit être menée
00:29:55doit être une politique à droite en cas de censure ?
00:29:58Et vous ajoutez à cela le Rassemblement national
00:30:00qui a toujours plus de lignes rouges.
00:30:02Hier, Jordan Bardella a nommé trois noms
00:30:05synonymes de censure pour lui.
00:30:07Xavier Bertrand, on n'est pas surpris,
00:30:09c'était déjà hors de question pour Matignon,
00:30:10mais c'est aussi hors de question pour un ministère.
00:30:12Éric Dupond-Moretti, il devait partir.
00:30:15Il prononce aussi le nom de Gérald Darmanin.
00:30:17Et là, c'est plus embêtant parce que Gérald Darmanin,
00:30:19hier, il a vu le quai d'Orsay se libérer.
00:30:21C'était fin de ses journées qu'il part à Bruxelles.
00:30:22Il se disait bon, bah, c'est plié, je vais aller au quai.
00:30:24Et donc, il y a un autre nom qui circule pour le quai d'Orsay.
00:30:26Manuel Valls, ancien Premier ministre.
00:30:28Généralement, c'est traditionnel.
00:30:29Quand un ancien Premier ministre fait son retour au gouvernement,
00:30:32c'est souvent au quai d'Orsay.
00:30:33Alain Juppé, Laurent Fabius,
00:30:35Jean-Marc Ayrault, pour ne citer qu'eux.
00:30:36Donc voilà, tout ça est compliqué.
00:30:39Et comment va s'en sortir Michel Barnier ?
00:30:40Il n'a pas encore trouvé la formule magique
00:30:41parce que sinon, on aurait déjà un gouvernement.
00:30:43Et c'est le record.
00:30:44On atteint le record d'un homme qui arrive à Matignon
00:30:47ou d'une femme pour nommer un gouvernement.
00:30:49Merci beaucoup, Gauthier.
00:30:51Voilà, on va suivre ça.
00:30:52Mais effectivement, quand on regarde ce qui est en train de se passer,
00:30:57on se dit, ce n'est pas simple et je ne vois pas la sortie.
00:31:00Et ensuite, une fois qu'on a le gouvernement,
00:31:02ensuite, il faut trouver des majorités pour faire voter tout ça,
00:31:04pour faire voter les textes.
00:31:05Donc, on n'y est pas.
00:31:07Et pour rentrer au gouvernement, il faut être d'accord sur une politique à mener.
00:31:09Parce qu'évidemment, si vous n'êtes pas d'accord sur la politique à mener,
00:31:12vous restez chez vous.
00:31:13Un policier obligé de sortir son arme de service
00:31:15pendant une manifestation violente, c'était il y a un an à Paris.
00:31:19On vous avait montré les images dans la matinale, bien sûr.
00:31:22Oui, souvenez-vous, des manifestants cagoulés
00:31:24avaient violemment pris à partie une voiture de police,
00:31:27blessant trois agents à l'intérieur.
00:31:29Aujourd'hui s'ouvre le procès de l'un de ces agresseurs.
00:31:32Retour sur les faits avec Marie-Victoire Dudonné,
00:31:34Maxime Lavandier et Célia Barotte.
00:31:39La scène, filmée par des passants,
00:31:41avait été massivement relayée sur les réseaux sociaux.
00:31:44À Paris, lors d'une manifestation contre la police,
00:31:48plusieurs individus cagoulés et vêtus de noir
00:31:50prennent pour cible une voiture de police,
00:31:53à coups de pied, mais également avec des barres de fer.
00:31:56Un policier sort du véhicule et brandit son arme
00:32:00pour repousser les assaillants.
00:32:02Pour ces faits, l'individu suspecté d'être l'un des auteurs de l'agression
00:32:06est poursuivi pour violence à l'encontre d'un fonctionnaire de police,
00:32:10dégradation d'un véhicule de police
00:32:12et pour des dégradations lors de la manifestation.
00:32:15L'appel encouru est de cinq années d'emprisonnement
00:32:17et de 75 000 euros d'amende pour le prévenu.
00:32:23Âgé de 24 ans au moment des faits,
00:32:25l'individu, domicilier Hachet-Neuvier,
00:32:28a un casier judiciaire vierge.
00:32:30Un profil qui interpelle, compte tenu de la gravité de l'attaque.
00:32:34On a plutôt affaire à quelqu'un qui ressemblerait à monsieur Tout-le-Monde
00:32:38et qui profite d'une situation qui était une situation,
00:32:42on revoit ces images, qui était une situation tout à fait de casier meute
00:32:48pour commettre des méfaits.
00:32:50Ce procès, qui intervient presque un an jour pour jour après les faits,
00:32:54avait déjà été repoussé à deux reprises.
00:32:58Le procès des viols de Mazan, après une suspension hier,
00:33:01il devrait reprendre ce matin,
00:33:02je dis bien devrait parce qu'on nous dit que ça doit reprendre depuis plusieurs jours,
00:33:05mais il devrait reprendre ce matin en présence du principal accusé, Dominique Pellicot.
00:33:09Oui, Dominique Pellicot qui a été jugée apte à comparaître par ses médecins.
00:33:12Régine Delfour suit ce procès pour CNews.
00:33:15Dominique Pellicot devrait comparaitre aujourd'hui.
00:33:18L'expertise médicale ordonnée hier par le président de la cour criminelle
00:33:23et effectuée par un collège d'experts, c'est-à-dire un clinicien,
00:33:25mais aussi un médecin légiste, a conclu que Dominique Pellicot était apte à participer au débat.
00:33:31Nous avons pu joindre son avocate, Maître Zavarro,
00:33:34qui nous a stipulé qu'il bénéficierait d'aménagements,
00:33:37c'est-à-dire un siège plus adapté, mais aussi des pauses régulières,
00:33:41car son état de santé reste encore très fragile.
00:33:44Son audition initialement prévue la semaine dernière devrait avoir lieu aujourd'hui.
00:33:50Effectivement, c'est un soulagement pour les partis civils
00:33:53puisque ce procès qui était à l'arrêt depuis plus d'une semaine va enfin pouvoir continuer.
00:33:57Voilà, et on sera avec une avocate spécialiste de ces questions à 7h30
00:34:03et avec Régine à partir de 8h.
00:34:05Tiens, cette information dont je voulais absolument vous parler ce matin,
00:34:08Amazon a fait cette annonce, à partir de l'année prochaine,
00:34:12il n'y aura plus du tout de télétravail chez Amazon.
00:34:16C'est aux Etats-Unis, mais ça va être dans le monde entier,
00:34:18et ça donne la tendance, Eric de Ritmaterne.
00:34:21Écoutez, oui, le motif c'est quoi ?
00:34:22C'est que tous ensemble, c'est mieux, c'est ce qu'a dit le patron Andy Gessy,
00:34:26c'est mieux pour apprendre, c'est mieux pour se former,
00:34:29c'est mieux pour concevoir,
00:34:32et donc tout cela fait que le télétravail est menacé.
00:34:35Alors déjà, en 2023, ils étaient revenus à trois jours par semaine,
00:34:39et là, ce sera cinq jours à partir du 1er janvier,
00:34:41donc ça veut dire qu'on revient à la maison.
00:34:43Ça concerne bien entendu les emplois de bureaux administratifs
00:34:47et non pas tout ce qui est livraison et pas non plus dans les entrepôts.
00:34:50Alors en France, si on regarde, les derniers chiffres donnent
00:34:53qu'une entreprise sur deux aujourd'hui pratique le télétravail
00:34:56et qu'un employé sur trois est au moins une fois par semaine à la maison.
00:35:01C'est vrai que ça n'arrange pas beaucoup les patrons,
00:35:02et peut-être qu'on suivra le mouvement américain en France et en Europe.
00:35:07Voilà, merci beaucoup.
00:35:08On a déjà fait mille fois la blague, mais c'est vrai qu'on ne peut pas télétravailler.
00:35:12On travaille à la télé, mais on ne peut pas télétravailler.
00:35:14Elle fonctionne toujours.
00:35:15Elle marche toujours.
00:35:17J'en serais voulu de mettre ça à côté.
00:35:18Je reconnais l'aspect romandise.
00:35:23Bon, le télétravail, on serait tristes, nous, en télétravail.
00:35:26Les téléspectateurs, surtout, parce qu'une matinale en visio
00:35:28avec les quatre images comme ça, ça serait...
00:35:31Eh bien, je trouve que, effectivement, dans une entreprise, on se parle,
00:35:33on se croise, on se voit.
00:35:36Ça dépend aussi de l'ensemble de l'économie.
00:35:38On va au restaurant le midi, on va consommer.
00:35:40Donc, c'est quand même une chaîne globale.
00:35:43Ah oui, et puis, on ne peut pas travailler constamment tout seul chez soi
00:35:47dans son coco, dans sa petite bulle, dans sa...
00:35:49Ah non, il faut se confronter aux autres.
00:35:51Il faut ouvrir la fenêtre, il faut voir des gens.
00:35:53J'adore me confronter à vous tous les matins.
00:35:55Mais c'est vrai, c'est une confrontation amicale, professionnelle.
00:35:59Et voilà, mais c'est la vie, quoi.
00:36:01On ne peut pas vivre dans un bocal et sous cloche.
00:36:05Bien sûr.
00:36:05Allez, ce soir, c'est le début de la Ligue des Champions.
00:36:07On en parle tout de suite.
00:36:14Retrouvez votre programme avec Original.
00:36:17Le nouveau parfum Lacoste.
00:36:18Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:36:20Bien sûr.
00:36:21Retrouvez votre programme avec France Parbrise.
00:36:24Agréé Assurance.
00:36:27Ligue des Champions, ça débute ce soir, Chana.
00:36:29Et c'est à suivre en exclusivité sur les antennes de Canal.
00:36:31Évidemment, Lille se déplace sur la pelouse du Sporting Lisbonne.
00:36:35Match à suivre dès 21h.
00:36:37Brillant en début de saison, puis défait trois fois de suite.
00:36:40Les Dogs sont attendus au tournant ce soir.
00:36:43Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:36:46Bien sûr.
00:36:46Retrouvez votre programme avec France Parbrise.
00:36:49Agréé Assurance.
00:36:55C'était votre programme avec Original.
00:36:58Le nouveau parfum Lacoste.
00:37:00C News, il est 6h42.
00:37:02Merci d'être avec nous.
00:37:03Restez bien sur C News.
00:37:04Dans un instant, on ira en Iran, où la révolte continue deux ans après la mort de Massa Amini,
00:37:10tuée par la police des mœurs iraniennes.
00:37:13On en parle dans un instant.
00:37:14À tout de suite.
00:37:17C News, 6h45.
00:37:21Les dernières informations et on commence avec une bonne nouvelle.
00:37:23Chana Lusto.
00:37:27Non Romain, on va finir par la bonne nouvelle.
00:37:28D'abord, le suspect dans l'enquête sur la tentative d'assassinat de Donald Trump n'a pas tiré.
00:37:33Information confirmée cette nuit par le Secret Service.
00:37:36Il a été repéré par un agent qui a ouvert le feu sur lui.
00:37:40Si un drame a été évité de justesse, Joe Biden lui réclame plus d'aide pour le Secret Service.
00:37:45Benjamin Netanyahou veut que les Israéliens du Nord puissent rentrer chez eux.
00:37:49C'est le but de guerre affiché cette nuit par le Premier ministre israélien.
00:37:52Ses habitants avaient dû fuir à cause des tirs quasi quotidiens du Hezbollah depuis le Liban.
00:37:58Et puis vous l'attendiez Romain, cette bonne nouvelle.
00:38:01Le prix du carburant continue de baisser.
00:38:03Vous étiez un peu pressé.
00:38:04Le ministère de la Transition écologique a publié les tout derniers chiffres.
00:38:07Comptant en moyenne 1,59€ pour le litre de gasoil et 1,68€ pour le litre de sang plomb 95.
00:38:13J'avais le tiercé, mais pas dans l'ordre des trois douanes infos.
00:38:16Dès que ça parle de voitures, de toute façon, vous êtes heureux.
00:38:20En plus, ce n'est pas tant moi qui le suis, ce n'est pas important pour moi.
00:38:24C'est important surtout pour tous les automobilistes qui voient que leur facture d'essence est en train de baisser.
00:38:30Quand on voit 1,59€ le litre de gasoil, ça fait plus plaisir qu'en c'était à 1,80€, 1,90€.
00:38:37Même si ce n'est pas donné. 1,60€, c'est une moyenne.
00:38:39Donc ça pète un petit peu plus quand c'est dans les centres-villes, un petit peu moins dans les supermarchés.
00:38:44Mais voilà, la facture carburant est en train de baisser.
00:38:48C'est du pouvoir d'achat en plus.
00:38:50Il y a deux ans, Massa Amini était tué par la police des mœurs iraniennes.
00:38:55L'étudiante de 22 ans avait été arrêtée parce qu'elle ne portait pas son voile islamique correctement.
00:39:00On connaît l'histoire, mais c'est toujours aussi scandaleux et triste.
00:39:04Sa mort avait déclenché un mouvement de révolte inédit en Iran.
00:39:08Deux ans après, son souvenir et son combat sont toujours intacts.
00:39:11Sarah Fenzari.
00:39:15« Femme, vie, liberté », ce slogan résonne encore à Téhéran,
00:39:20deux ans après la mort de Massa Amini, tuée par la police des mœurs,
00:39:24à cause d'un simple foulard mal positionné.
00:39:28Et pour faire perdurer sa mémoire, 34 détenues iraniennes,
00:39:32dont le prix Nobel de la paix, ont entamé une grève de la faim en prison.
00:39:38Aujourd'hui, 34 prisonnières politiques de la prison d'Evin ont entamé une grève de la faim
00:39:43pour commémorer le deuxième anniversaire du mouvement « Femme, vie, liberté »
00:39:48et de l'assassinat de Massa Amini.
00:39:51Des mois après la mort en détention de Massa Amini,
00:39:54des manifestations dénonçant le port obligatoire du voile et le conservatisme religieux
00:40:00ont ébranlé le régime iranien.
00:40:03Au moins 550 personnes ont été tuées
00:40:06et des milliers d'autres arrêtées selon des ONG.
00:40:09Le prix cher de la liberté.
00:40:14Voilà, on voulait absolument en parler aujourd'hui dans la matinale de CNews.
00:40:18Comme tous les matins, on découvre une nouvelle chanson.
00:40:21Ce matin, on va découvrir le dernier titre d'Eddie Mitchell.
00:40:26Retrouvez votre programme avec Epad Invest,
00:40:28spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
00:40:32Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:40:35Eddie Mitchell a dit adieu à la scène, mais pas à la musique.
00:40:38Il sort un nouveau single en décapotable Pontiac,
00:40:41une balade écrite par le père et le fils Souchon.
00:40:44Elle fera partie de son nouvel album « Amigos » qui sortira le 8 novembre.
00:40:48Écoutez.
00:41:05C'était votre programme avec Epad Invest,
00:41:15spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
00:41:18Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:41:22Allez, restez bien avec nous.
00:41:23Le sursaut européen au sujet de l'immigration incontrôlée.
00:41:26On va en parler avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:41:28L'Allemagne qui, j'allais dire, ferme, elle ne ferme pas ses frontières.
00:41:32Elle contrôle mieux ses frontières en Allemagne.
00:41:35Et en France, il y a évidemment le débat sur l'immigration,
00:41:37mais il existe dans quasiment tous les pays européens.
00:41:40On va y revenir avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:41:42À tout de suite, bon réveil à tous.
00:41:47La politique, et on va parler d'immigration incontrôlée et du sursaut en Europe.
00:41:52Partout en Europe, les populations réclament une baisse de l'immigration,
00:41:56une maîtrise de l'immigration.
00:41:57Gauthier Lebrecht, en Allemagne, c'est un gouvernement de gauche
00:42:00qui a pris la décision du retour au contrôle des frontières.
00:42:04Oui, et Olaf Scholz, le chancelier allemand, ne fait pas ça gratuitement.
00:42:07Il le fait parce qu'il y a eu une série d'attaques au couteau d'islamistes étrangers.
00:42:12La dernière en août dernier, qui a fait trois morts à Solingen,
00:42:15mis en cause par un Syrien.
00:42:16C'est un Syrien qui a agi à ce moment-là.
00:42:19Et il y a aussi la montée de l'AFD, ce parti classé à la droite de la droite.
00:42:24Donc, il veut faire baisser dans les urnes l'AFD.
00:42:27Alors, c'est une expérimentation.
00:42:28Ça va durer six mois.
00:42:30Rien ne dit que ça ne sera pas renouvelé, d'ailleurs.
00:42:32Et quand vous échangez avec la place Beauvau et le ministère de l'Intérieur français,
00:42:35on vous dit que c'est de la poudre aux yeux.
00:42:37Si les migrants prenaient les routes balisées et passaient par les postes de contrôle,
00:42:42ça serait, ça ne se passe pas comme ça en France.
00:42:44Quand les migrants veulent passer de l'Italie à la France,
00:42:46ils ne passent pas par le poste frontalier de Menton, où il y a des contrôles systématiques.
00:42:50Donc, c'est purement de la communication.
00:42:52Il est vrai que quand on analyse les choses comme ça froidement,
00:42:55les migrants ne passent pas par les postes frontaliers.
00:42:57Mais c'est un message politique très fort,
00:43:00parce que ça remet en cause Schengen et la libre circulation.
00:43:04Donc, c'est très, très fort ce que fait en fait le chancelier allemand.
00:43:07Et puis, il répond à une volonté populaire.
00:43:09Et nous, on a fait un sondage, CSA pour CNews Europe 1, le JDD.
00:43:13Près de huit Français sur dix réclament le retour des contrôles aux frontières.
00:43:17Donc, il y a un consensus dans les opinions européennes pour un retour au contrôle
00:43:23et pour une baisse drastique de l'immigration légale et illégale, d'ailleurs.
00:43:26L'actualité prouve chaque jour le lien entre l'insécurité et une partie de l'immigration.
00:43:33Un lien que certains refusent toujours de faire.
00:43:35Je ne parle même pas de la gauche.
00:43:37Évidemment, c'est hors de question pour eux de faire le lien.
00:43:38Mais au sein de la majorité présidentielle, il y a une députée Renaissance
00:43:42qui avait fait le lien, Maude Bréjon, sur ce plateau, ici même, face à Laurence Ferrari.
00:43:47Elle avait subi un véritable, quasiment un lynchage sur le groupe Télégramme
00:43:54du groupe Renaissance.
00:43:55Elle faisait le lien parce que la tête de liste Renaissance pour les élections européennes,
00:43:58Valérie Ayé, refusait de le faire.
00:44:01On parle ce matin d'une histoire absolument qui glace le sang de ces trois chasseurs
00:44:07avec un enfant de trois ans qui ont été pris pour cible par une soixantaine de migrants
00:44:12armés de machettes.
00:44:14Hier, sur le plateau de Jean-Marc Morandini, le maire de Villeneuve-Roy était scandalisé
00:44:20car un OQTF tunisien a été arrêté pour un tag antisémite.
00:44:23Il est sans abri.
00:44:24Il a dix condamnations et il vient d'être remis en liberté.
00:44:27Éric Comines, le meurtrier du gendarme, a eu dix condamnations à son casier judiciaire
00:44:35et il a eu son titre de séjour sans cesse renouvelé.
00:44:38Il vient du Cap-Vert à Dunkerque, un cambrioleur, 14 fois condamné, ne se rend pas à son procès
00:44:45parce que la sous-préfecture est en train de le régulariser.
00:44:48Donc, si vous voulez, vous avez des histoires comme ça quasiment quotidiennement dans l'actualité
00:44:52et les Français ne peuvent plus comprendre.
00:44:54Vous arrêtez également sur l'exemple hongrois.
00:44:57Oui, parce que la Hongrie a été condamnée à verser 200 millions d'euros par la Cour
00:45:02de justice de l'Union Européenne pour non-respect du droit d'asile.
00:45:06Donc, qu'est-ce que dit Viktor Orban ? Il dit que si on veut les migrants, on va les
00:45:10mettre dans des cars et on va les envoyer à Bruxelles.
00:45:12Alors, évidemment, c'est excessif, c'est du Viktor Orban pur, on connaît le Premier
00:45:17ministre hongrois.
00:45:18Mais posez-vous cette question, posez-vous cette question, pourquoi le match Belgique-Israël
00:45:23ne peut pas avoir lieu en Belgique, mais peut avoir lieu en Hongrie, puisqu'il a eu lieu
00:45:27en Hongrie ce match Belgique-Israël ? Pourquoi au Royaume-Uni, le maire sadique
00:45:33Khan a frais de décart réservé aux Juifs pour relier deux quartiers ? Et pourquoi
00:45:37ça n'existe pas en Hongrie ? Il faut se poser ces questions, parce qu'au
00:45:41bout d'un moment, à chaque fois, c'est la même réponse, l'islamisme.
00:45:45Et l'islamisme n'est pas né en Europe, l'islamisme a été importé.
00:45:49Donc à partir de ce moment-là, il y a deux possibilités, le fatalisme, on ne peut rien
00:45:53faire, ou le sursaut.
00:45:55Merci Gauthier.
00:45:56Tous les matins, 6h50, le point de vue de Gauthier Lebret, merci.
00:46:00Marie-Hélène Thoraval, maire d'Hiver-Droite de Roman-sur-Isère, sera l'invité de la
00:46:06grande interview CNews Europe 1 de Sonia Mabrouk.
00:46:08Marie-Hélène Thoraval, invitée de la grande interview de Sonia à 8h10 sur CNews et sur
00:46:15Europe 1. Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:46:17Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ? La météo avec Groupe Verlaine.
00:46:22Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'Etat.
00:46:24Groupeverlaine.com.
00:46:29Retrouvez la météo avec Pense Parbrise et son prêt de véhicule.
00:46:35Encore des images de dégâts, Alexandra, après le passage de la tempête Boris.
00:46:39Là, c'est vraiment la catastrophe, Chana, puisqu'un barrage a cédé avec les eaux.
00:46:43On a eu beaucoup, beaucoup d'eau localement, jusqu'à 400 millimètres de précipitation.
00:46:46Et donc, nous sommes en Pologne, dans le sud de la Pologne, où un barrage a tout
00:46:50simplement cédé, beaucoup trop d'eau.
00:46:52Et avec la cession de ce barrage, eh bien, 42 millions de mètres cubes de litres
00:46:58d'eau sont en train de se déverser un petit peu plus au sud, dans les vallées.
00:47:02La situation est catastrophique, puisque avec la cession de ce barrage, eh bien, cela
00:47:06va provoquer des inondations monstrueuses, donc un petit peu plus bas dans les
00:47:10vallées. Donc, on pense évidemment à tous nos amis polonais, à toute l'Europe
00:47:14centrale, qui est donc frappée de plein fouet par cette tempête Boris, qui, petit
00:47:19à petit, se décale en direction de l'Italie.
00:47:21Mais rassurez-vous, ça restera, ça frappera l'Italie quand même dans une moindre
00:47:25mesure. Alors, au programme en France, des conditions météo beaucoup plus calmes.
00:47:28Nous sommes protégés par l'anticyclone, ce matin, d'entrées nuageuses sur les
00:47:32régions centrales ou encore en allant vers le flanc est du pays, à l'ouest de
00:47:35belles éclaircies, notamment entre la Bretagne et le Pays-Bas, qu'on a toujours
00:47:39beaucoup de vent en Méditerranée.
00:47:41Ça souffle bien fort sur le couloir rhodanien, avec des rafales de l'ordre de 60
00:47:44à 80 kilomètres par heure, temps instable attendu pour nos amis Corse.
00:47:48Et dans l'après-midi, ça va se gâter entre la Côte d'Azur et l'Île-de-Beauté,
00:47:52avec des orages parfois localement assez forts et bien localisés.
00:47:55Partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies, même si les nuages
00:47:58devraient donc être prédominants entre le sud-ouest et l'est.
00:48:01Et puis, on a cette fameuse bise qui nous arrive, flux de nord-est, avec un vent
00:48:05sensible sur le nord.
00:48:06Les températures remontent légèrement ce matin, 14 à Paris, 12 degrés en
00:48:10moyenne à Bordeaux ou encore 9 degrés à Grenoble.
00:48:13C'est d'ailleurs la minimale. Et dans l'après-midi, les températures remontent
00:48:16doucement, mais sûrement 21 à Paris, 21 degrés à Lyon, 22-23 degrés
00:48:20le long de la Garonne et tout de même 27 degrés sous le soleil de Montpellier.
00:48:29C'était La Météo avec François Arbrise et son prêt de véhicule.
00:48:33Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:48:36C'était La Météo avec Groupe Verlaine pour devenir franchisé dans les énergies
00:48:40renouvelables. Groupe Verlaine.
00:48:43CNews, il est bientôt 7 heures.
00:48:44Merci d'être avec nous.
00:48:45Des dizaines de migrants en situation illégale en France s'attaquent à des
00:48:48chasseurs dans le Pas-de-Calais.
00:48:50Ils voulaient se venger après que les chasseurs avaient appelé les gendarmes.
00:48:54Est-ce que ça vous fait peur ?
00:48:55Il n'y a pas eu de blessés, j'allais dire heureusement.
00:48:57Mais est-ce que vous craignez qu'un drame se produise à l'avenir ?
00:49:01Vous donnez votre avis.
00:49:02Vous avez la parole dans la matinale de CNews, vous le savez.
00:49:04Donc profitez-en, vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:49:08On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:49:10Un institut qui dépend de la fac de Grenoble pourrait être obligé de
00:49:14déménager, car il est situé près d'un point de deal.
00:49:17Il y a eu des fusillades, le personnel et les étudiants ont peur.
00:49:21On rejoindra Olivier Madinier en direct, en direct des Chirolles, en banlieue
00:49:25sud de Grenoble. A tout de suite, Olivier.
00:49:28Première journée de contrôle à la frontière franco-allemande.
00:49:30On est sur place avec Mathieu Devese, qui va dresser un premier bilan.
00:49:34A tout de suite, Mathieu.
00:49:37Le prix de l'insécurité, enquête sur les défaillances de l'État.
00:49:40C'est le titre du tout dernier livre de Christophe Euges Duval,
00:49:44haut fonctionnaire, juriste, qui est avec nous.
00:49:46Quelle est exactement la responsabilité de l'État dans l'insécurité qui
00:49:49règne en France ? On va en parler avec vous.
00:49:51Merci d'être sur ce plateau.
00:49:53A tout de suite.
00:49:55Ce sera 50 euros d'amende si vous prenez le train avec plus de deux
00:49:58grosses valises et un bagage à main.
00:50:00Le contrôleur, tiens, touchera 5 euros de commission par amende qu'il
00:50:03dressera. On en parle ce matin.
00:50:05Redresser les comptes de la France devra passer par des sacrifices
00:50:09pour tous les Français.
00:50:11Car si on veut équilibrer le budget de la France et réduire la dette,
00:50:15il faudra que l'État diminue les aides au ménage, nous dira Éric Derritte.
00:50:20Dans la métropole de Grenoble, une école de communication envisage
00:50:23de déménager. L'Institut de la communication et des médias est
00:50:25installé juste à côté d'un gros point de deal, Chana.
00:50:28On rejoint tout de suite notre envoyé spécial sur place, Olivier Madiné.
00:50:31Bonjour Olivier.
00:50:32Là-bas, des étudiants sont directement confrontés au trafic de drogue.
00:50:38Oui, absolument, vous le disiez, l'Institut de la communication et
00:50:41des médias est installé juste en face d'un immeuble qui s'appelle
00:50:45le Carrard, qui est un immeuble d'Échirol, en plein centre ville
00:50:49d'Échirol. Et cet immeuble est un haut lieu du trafic de drogue
00:50:54dans l'agglomération grenobloise.
00:50:56Plusieurs de ces appartements sont squattés par des trafiquants
00:50:59de drogue. Il y a des règlements de comptes régulièrement.
00:51:03Nous avons essayé d'y aller hier.
00:51:04Impossible de pénétrer dans le périmètre de cet immeuble.
00:51:08Cet été, à trois reprises, il y a eu des règlements de comptes,
00:51:11des coups de feu ont été tirés, des dealers ont été blessés.
00:51:14Par chance, c'était les vacances, donc il n'y avait pas d'étudiants
00:51:18dans cet institut.
00:51:19Mais pour les étudiants que j'ai pu rencontrer hier, il y a une vraie
00:51:23crainte. Ils me disent que les fenêtres de classe de cours
00:51:27donnent directement sur les trafics.
00:51:30On voit les dealers, on entend les cris à longueur de journée.
00:51:34Alors, vous le disiez pour l'instant, officiellement, il n'est pas
00:51:37question de déménager.
00:51:38Mais le président de l'Université de Grenoble demande que les lieux
00:51:42soient sécurisés, que les personnels et les étudiants puissent
00:51:46venir en toute sécurité en cours.
00:51:48Auquel cas, dit-il, nous serons peut-être obligés de déménager.
00:51:52Merci beaucoup, Olivier.
00:51:53Olivier Madini, en duplex de Grenoble, tient à Saint-Omer, au centre
00:51:57pénitentiaire de Longnesse.
00:51:58Des détenus se font livrer des colis, tout simplement, par drone.
00:52:02On a l'impression que c'est le célèbre magasin sur Internet,
00:52:06la site sur Internet.
00:52:07Dernier exemple en date, dimanche dans la nuit.
00:52:09Oui, trois individus ont été surpris par les forces de l'ordre
00:52:12en pleine tentative de livraison.
00:52:13Vous voyez sur cette photo un drone avec le fameux colis accroché dessus.
00:52:18Ils ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:52:21Les contrôles aux frontières en Allemagne ont commencé.
00:52:24Depuis hier, Berlin a décidé de mettre fin au principe de libre
00:52:27circulation avec ses voisins, notamment avec son voisin français.
00:52:30Et justement, on rejoint tout de suite notre envoyé spécial
00:52:33Mathieu Devese à Keil, en Allemagne.
00:52:35Mathieu, vous êtes sur le pont de l'Europe qui relie Keil à Strasbourg
00:52:39et des contrôles sont en cours.
00:52:43Effectivement, chère Chana, alors c'est vrai que c'était l'une des
00:52:46mesures les plus radicales de sa politique migratoire.
00:52:48L'Allemagne qui a donc rétabli depuis hier des contrôles à toutes
00:52:51ses frontières et notamment ici où nous nous trouvons ce matin
00:52:54avec Bamba Gay sur le pont de l'Europe qui relie donc la ville
00:52:57de Strasbourg, c'est par ici, à la ville allemande de Keil.
00:53:00Mais pour être honnête, ne vous attendez pas au retour des postes frontières.
00:53:03Il s'agit surtout depuis hier de contrôles aléatoires, inopinés,
00:53:06surtout des camionnettes, des bus de type Flixbus, Blablacar,
00:53:10qui peuvent, selon les autorités allemandes, sembler suspects.
00:53:13Et donc, ces contrôles qui sont vraiment aléatoires.
00:53:15D'ailleurs, regardez autour de nous, il y a quelques voitures de police
00:53:18qui sont stationnées.
00:53:19Il y a deux policiers qui viennent d'arriver dans cette voiture,
00:53:21mais pas encore de contrôles ce matin.
00:53:23Les autorités allemandes qui nous affirment que l'objectif n'est pas
00:53:26de créer des bouchons monstres depuis Strasbourg par ici,
00:53:29mais surtout de lutter contre cette immigration clandestine,
00:53:33illégale, également de lutter contre le terrorisme islamiste
00:53:36et contre la grande criminalité.
00:53:37Sachez que sur ce pont, il y a 50 000, tout de même,
00:53:40travailleurs français qui empruntent quotidiennement ce pont
00:53:42pour rejoindre l'Allemagne qui se trouve juste derrière.
00:53:46Pour l'instant, donc, très peu de contrôles.
00:53:48Ce que je peux vous dire, c'est que c'est surtout une réponse
00:53:50à ces contrôles, à l'émotion, l'émoi suscité par cette attaque terroriste.
00:53:54Souvenez-vous, c'était le 23 août dernier dans la ville allemande
00:53:57de Solingen, quand un réfugié syrien de 26 ans a tué au couteau trois personnes.
00:54:01Ces contrôles, donc, vont durer six mois.
00:54:03C'est la durée maximale autorisée par les accords de Schengen.
00:54:07Merci beaucoup, Mathieu.
00:54:08Mathieu Dewez, voilà, on vous retrouvera un peu plus tard dans la matinale.
00:54:12Il n'est que 7 heures, j'allais dire.
00:54:14Il y aura plus de circulation.
00:54:15Et voilà, tiens, il y a un policier allemand derrière vous.
00:54:17Merci beaucoup, Mathieu.
00:54:19Attention, si vous avez prévu de prendre le train,
00:54:21les règles ont changé en matière de bagages.
00:54:23Le nombre de bagages est maintenant limité à deux grosses valises
00:54:26et un sac à main par passager.
00:54:27Oui, pas plus.
00:54:28Sinon, vous vous exposez à une amende de 50 euros par bagage excédentaire.
00:54:32Et vous allez voir que cette mesure ne fait pas du tout,
00:54:35mais alors pas du tout, l'unanimité auprès des usagers.
00:54:37Jean-Luc Thomas.
00:54:39Terminée la tolérance, voyager avec plus de deux gros bagages
00:54:43peut entraîner dorénavant une amende de 50 euros par valise ou sac supplémentaire.
00:54:48Cette mesure surprend et dérange.
00:54:52Je trouve ça un peu abusé qu'on paye un surplus de bagages,
00:54:55alors qu'en soi, il y a de la place dans le train.
00:54:58On a en haut pour mettre, il y a l'espace bagage et il y a en dessous des sièges aussi.
00:55:01C'est plus par gain, rentabiliser, faire un peu plus de profit.
00:55:05Je ne pense pas que c'est parce que ça gêne ou ça prend trop de place.
00:55:08Au contraire, ça fait des années que ça dure.
00:55:10Pour ce voyageur, c'est l'incompréhension.
00:55:12Pour lui, ces amendes sont une hérésie.
00:55:15La SNCF doit s'adapter aux nouvelles mobilités au lieu de sanctionner.
00:55:20Aujourd'hui, dans les trains, il y a peut être deux compartiments pour les vélos.
00:55:24Donc, c'est largement insuffisant.
00:55:26Il y a très nombreuses fois où on voyage, on est collé et serré, en fait.
00:55:29Donc, il y a de nombreux trains qu'on ne peut pas prendre avec le vélo, en fait.
00:55:32Contrecourant par rapport aux besoins des gens, en fait.
00:55:37Seuls les trains grande ligne, les TGV et les intercités
00:55:40sont concernés par ces nouvelles amendes.
00:55:44Voilà une amende si on a trop de bagages.
00:55:46Et puis une amende également, si on ne met pas ses coordonnées
00:55:50accrochées à son bagage.
00:55:52Étiquetage obligatoire.
00:55:53Étiquetage obligatoire.
00:55:54À chaque fois que j'entends ça dans le train, j'ai dit zut, j'ai oublié, il faut le faire.
00:55:57Parfois, on nous distribue des étiquettes.
00:55:59Effectivement, tout est bien fait.
00:56:00Effectivement, c'est honte à ceux qui ne le font pas comme nous.
00:56:04Vous l'avez ou pas ?
00:56:05Non, c'est vrai, je ne l'ai pas.
00:56:06Je n'ai pas l'étiquette.
00:56:07Bon, allez, une amende.
00:56:08Vous donnerez vos coordonnées à la fin de l'émission.
00:56:10On vous enverra l'amende.
00:56:13Allez, Adrien Rabiot est arrivé à Marseille.
00:56:22Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:56:26Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:56:28Bien sûr.
00:56:29Retrouvez votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:56:35Adrien Rabiot qui a totalement oublié Paris.
00:56:37Il est plus marseillais que les Marseillais.
00:56:39Oui, Paris est très très loin pour Adrien Rabiot.
00:56:41Le milieu de terrain de 29 ans a été accueilli hier soir par des centaines de supporters
00:56:46à l'aéroport de Marignane.
00:56:47Adrien Rabiot a pris la parole, a dit ne pas venir à Marseille pour l'argent
00:56:51puisqu'il gagnera deux fois moins qu'à la Juve.
00:56:53Son but, c'est de gagner tout simplement et de retrouver la Ligue des champions.
00:56:57En tout cas, il s'est vite mis dans le bain.
00:56:59On va voir une séquence où il chante avec des supporters.
00:57:01Qui ne saute pas n'est pas marseillais.
00:57:10Qui ne saute pas n'est pas marseillais.
00:57:13Qui ne saute pas n'est pas marseillais.
00:57:18Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:57:20Bien sûr.
00:57:21C'était votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:57:30C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:57:35C'est vrai qu'on souriait.
00:57:38On se disait qu'il ressemblait un peu à Emmanuel Macron quand il sautait.
00:57:41Vous savez ?
00:57:42Oui, bien sûr, avant l'arrivée de Triomphe.
00:57:45Vous avez vu Pascal Praud qui mouille Emmanuel Macron ?
00:57:47Je l'ai vu, oui, parce qu'il sautait comme ça.
00:57:51Il faisait très bien.
00:57:53Mais c'est vrai qu'on s'est demandé ce qui s'est passé.
00:57:55Après, c'est dix secondes coupées sur les réseaux.
00:57:57Qui ne saute pas n'est pas français.
00:57:59Oui, bon, c'est pas bien grave.
00:58:02C'est dommage, il n'y a pas de parade cette semaine.
00:58:03Il n'y a pas de cérémonie.
00:58:04Non, là, c'est terminé.
00:58:06On ne peut pas faire une parade pour se féliciter de la parade, non ?
00:58:08Ah non, là, c'est fini, c'est fini, fini, fini.
00:58:10Maintenant, il va falloir se concentrer sur les choses sérieuses.
00:58:13Fini les choses.
00:58:14C'est sérieux, hein ?
00:58:15Oui, enfin, c'est moins sérieux que le budget,
00:58:18que l'avenir du pays, que le prochain gouvernement et compagnie.
00:58:21Alors, justement, insécurité.
00:58:23On va parler avec Christophe Eoche Duval,
00:58:25qui est haut fonctionnaire et juriste de l'insécurité,
00:58:28puisque vous venez de sortir un livre.
00:58:30Le prix de l'insécurité, une défaillance de l'État.
00:58:33Ça va être passionnant.
00:58:34Restez bien avec nous, tout de suite.
00:58:40C'est News, il est 7h12
00:58:42et nous sommes avec Christophe Eoche Duval,
00:58:45haut fonctionnaire et juriste.
00:58:46Merci beaucoup d'être avec nous.
00:58:48Merci.
00:58:48Et vous êtes l'auteur du livre,
00:58:50Le prix de l'insécurité,
00:58:53enquête sur une défaillance de l'État.
00:58:55Alors déjà, quand on parle de...
00:58:57On va définir ce qu'est l'insécurité.
00:58:58Quand on parle de l'insécurité, on parle de quoi exactement ?
00:59:01Alors, on parle d'abord aussi d'une défaillance de l'État.
00:59:04C'est d'ailleurs mon deuxième essai
00:59:05après avoir parlé d'une autre défaillance de l'État,
00:59:07l'inflation normative.
00:59:08Il y a des liens d'ailleurs entre les deux.
00:59:10Alors, la sécurité, d'abord,
00:59:13je me suis plongé dans une enquête,
00:59:15des statistiques de 2010 à 2020,
00:59:18pour rester en dehors en quelque sorte de l'actualité,
00:59:20même si l'actualité nous rattrape toujours.
00:59:21Vous voyez qu'aujourd'hui, on apprend que la meurtrière
00:59:24présumée de la petite Lola est renvoyée aux assises.
00:59:27Un exemple très intéressant,
00:59:28puisque c'est un exemple de responsabilité,
00:59:31quasiment chimiquement pur de la responsabilité de l'État.
00:59:34C'est une jeune femme sous le QTF qui a assassiné...
00:59:36À la date à laquelle cette jeune fille a été,
00:59:40plus que dramatiquement, horriblement assassinée,
00:59:43elle n'aurait pas dû se trouver sur le sol français.
00:59:47Donc, un ordre républicain n'a pas été fait respecter
00:59:49par la République française.
00:59:51C'est ça que je veux souligner dans mon essai.
00:59:54Il y a une implosion, je le dis franchement,
00:59:57parce que c'est les statistiques, elles ne peuvent pas mentir.
00:59:59Ce sont celles du ministère de la Justice,
01:00:00ce sont celles du ministère de l'Intérieur,
01:00:02plus 110% d'augmentation de ce que j'appelle
01:00:04la criminalité mortifère de 2010 à 2020.
01:00:08Quand, dans le même temps, il y a un volontarisme politique
01:00:11qui est celui de la sécurité routière,
01:00:13où là, effectivement, il y a un discours zéro tolérance
01:00:15pour la violence routière, qui a baissé sur la même période
01:00:19de 34%. Cette courbe est absolument sidérante.
01:00:23On la voit assez mal à la télévision.
01:00:26Il y a deux courbes qui se croisent.
01:00:28Ce sont deux courbes qui se croisent.
01:00:29Augmentation de l'insécurité et baisse de l'insécurité routière.
01:00:33Ce que je voulais dire, c'est que quand il y a une volonté politique,
01:00:40quand le politique décide que ça se passera comme ça,
01:00:45il y a des moyens qui sont mis en place.
01:00:46Effectivement, il y a une période où il y avait 17 000 morts par an.
01:00:49Il n'y en a plus que 3500 à peu près, ce qui est encore beaucoup.
01:00:52On essaie de tomber un peu sur la cote des 2000.
01:00:54Effectivement, c'est une question de volontarisme politique
01:00:57et la direction de la sécurité routière,
01:00:59il faut lui rendre hommage depuis Pompidou.
01:01:01Jacques Chirac avait relancé ça avec le plan 2002.
01:01:04Jusqu'à aujourd'hui, c'est une direction qui met le paquet
01:01:07et qui se fait comprendre de Bercy.
01:01:08On a le constat. Pourquoi est-ce que, selon vous,
01:01:12l'État, les gouvernants, ça fait 20 ans, 30 ans que ça dure,
01:01:16ne font pas la même chose avec l'insécurité, les agressions,
01:01:21les vols, les cambriolages, les viols, tout ça ?
01:01:24Alors, les homicides d'abord.
01:01:25Et les homicides ?
01:01:26Je me permets, effectivement, d'avoir mon étude
01:01:29qui est axée sur les homicides volontaires et involontaires,
01:01:32car pour moi, tout homicide, pour quelque cause d'insécurité que ce soit,
01:01:35c'est l'accident de la route par un chauffard.
01:01:38Il n'aurait pas dû, peut-être, avoir le permis de conduire au moment.
01:01:40C'est l'accident du travail par un employeur.
01:01:42L'accident mortel du travail par un employeur qui est un vrai délinquant.
01:01:45Et c'est évidemment toute la comitée mortifère de droits communs.
01:01:48Celle qui, peut-être, nous préoccupe le plus lorsqu'on vit tous les jours,
01:01:53de se sentir en risque d'insécurité.
01:01:56Alors, je crois que les chiffres parlent d'un manque de volontarisme
01:02:01qui n'est pas le même de l'État et de la puissance publique,
01:02:03et de l'efficacité de ce qu'on appelle la chaîne pénale.
01:02:07Cette efficacité, je la résume par un chiffre
01:02:09qui est absolument tiré des statistiques du ministère de la Justice.
01:02:12Deux chiffres, d'ailleurs.
01:02:14Quand toutes les affaires rentrent dans la Justice,
01:02:17c'est 4,5 millions à peu près d'affaires par an.
01:02:20Il n'en sort que 13%, 13,5%, 14%,
01:02:24qui sont au bout de l'alambic de la Justice
01:02:27et qui donnent lieu à un renvoi devant le juge pénal.
01:02:2987% se perdent.
01:02:32Se perdent, pas tout à fait.
01:02:33Il y a 75% de non-réponse pénale, c'est-à-dire, c'est le classement sans suite.
01:02:37La poubelle.
01:02:38La poubelle.
01:02:39Rangement vertical.
01:02:39Donc, pas de réponse pénale aux personnes qui n'étaient pas des affabulateurs.
01:02:44Et puis, il y a 0,8% d'affaires
01:02:48qui sont données à une mesure alternative
01:02:50par rapport à un seul renvoi au juge pénal.
01:02:52Donc, quelque part, c'est une réponse pénale, certes,
01:02:55mais elle est très insatisfaisante la plupart du temps pour les victimes.
01:02:59Je veux dire que j'ai été moi-même très proche du cas d'une victime
01:03:03et je peux vous donner un témoignage.
01:03:04J'ai une cousine qui, en 2001, a été assassinée,
01:03:08je dis assassinée, le mot n'est pas juridique,
01:03:10mais par une chauffard de la route.
01:03:12Elle a pris au tribunal...
01:03:13Qui était ivre.
01:03:14Qui était ivre, etc.
01:03:15Elle a pris au tribunal, rendez-vous compte,
01:03:18une maman de 38 ans qui venait chercher son petit garçon unique de 14 ans
01:03:21qui ne la reverra plus jamais.
01:03:23Sa chauffarde, sa criminelle de la route a pris trois ans d'emprisonnement avec sursis,
01:03:28600 euros d'amende et deux ans de suspension de permis de conduire.
01:03:32C'est évidemment une réponse qui ne peut pas être celle qu'attendent les victimes.
01:03:36Et c'est en même temps très choquant vis-à-vis du deuxième des droits de l'homme,
01:03:39qui est le droit à la vie, le droit à la sécurité.
01:03:42L'État a des moyens considérables.
01:03:45On prend sept points de PIB qu'il consacre à la sécurité.
01:03:49C'est ça le prix de la sécurité.
01:03:51Comment vous expliquer que ce ne soit pas une priorité des priorités ?
01:03:55Parce que ça a été prononcé, oui, la sécurité sera notre priorité.
01:03:59Oui, Tintin, dans les faits, ça ne l'est pas.
01:04:02On peut multiplier les raisons.
01:04:03Je vous en donnais un.
01:04:04En 2020, on a commis une faute politique.
01:04:06Je suis désolé de le dire, il faut parler clair.
01:04:09En 2020, on a supprimé l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales.
01:04:15On a cassé le thermomètre.
01:04:16Absolument.
01:04:17Pas de thermomètre, pas de fièvre.
01:04:19Dans mon livre, qui est aussi une forme d'enquête,
01:04:21j'invite bien sûr les lecteurs à aller en détail dans le livre,
01:04:24je raconte qu'une statistique très importante qui durait de 1972 à 2022,
01:04:29qui s'appelle l'État 4001, c'est un jargon de base de données,
01:04:33renseigné par tous les gendarmes, tous les policiers le connaissent et tous les juges,
01:04:37il a été arrêté en 2023.
01:04:40C'est-à-dire que la manière que l'on avait de compter la statistique de la criminalité de 2072
01:04:45à 2022, on a là aussi cassé le thermomètre.
01:04:47On va nous dire parce que c'est pour l'améliorer, c'est pour faire autre chose.
01:04:50Il y a cette volonté politique qui aujourd'hui, effectivement, fait défaut.
01:04:54Ce sont les chiffres qui parlent, ce n'est pas moi.
01:04:56Pourquoi, selon vous ?
01:04:58Pourquoi la droite, la gauche, le centre ne veut pas s'emparer de ce problème à bras-le-corps comme il le faut ?
01:05:06Je pense que c'est surtout parce qu'il n'y a pas de sanctions au système.
01:05:10Ma proposition presque révolutionnaire dans ce livre,
01:05:13c'est de proposer que soit instaurée une obligation de sécurité de résultat
01:05:18pour l'opérateur État qui doit nous assurer la sécurité intérieure.
01:05:23Et comme un opérateur de transport, s'il ne nous transporte pas de manière saine,
01:05:26sauf qu'il y a une sanction pécuniaire que fait appliquer l'État, que fait appliquer les juges.
01:05:30Eh bien, moi, je propose que les citoyens fassent appliquer la même sanction pécuniaire
01:05:33parce que d'abord, aujourd'hui, les victimes, c'est un parcours du combattant
01:05:37pour obtenir en général trois fois rien d'indemnisation.
01:05:40Moi, je propose un système simple.
01:05:42La direction insécuritaire a calculé ce qu'était le coût de la vie.
01:05:46Absolument, ça va peut-être vous étonner.
01:05:48C'est 6,035 millions d'euros, le prix d'une vie humaine, quand on la supprime.
01:05:55Je propose d'irriger cela comme une sanction.
01:05:58Et vous verrez que Bercy fera activer la place Vendôme et fera activer la place Beauvau
01:06:03pour leur faire mettre véritablement des politiques efficientes.
01:06:07Je ne suis vraiment pas pour une politique ni de gauche, ni de droite, ni de gauche.
01:06:10Ça n'a aucune espèce d'importance.
01:06:11Ce qui compte pour les victimes, c'est les résultats.
01:06:14Vous savez, quand la petite Lola s'est fait assassiner,
01:06:16on ne lui a pas demandé si elle était de gauche, de droite, d'extrême-droite, d'extrême-gauche, du centre.
01:06:20Elle a été simplement...
01:06:21Et c'est un boule, c'est inimaginable.
01:06:24Son papa s'est suicidé.
01:06:26C'est un tsunami pour chaque famille de victimes.
01:06:31Et elles sont totalement oubliées.
01:06:32Alors que si l'État et des fonctionnaires avaient fait leur job,
01:06:37qui avaient appliqué l'obligation de quitter le territoire...
01:06:41Sa meurtrière n'était pas sur le sol français.
01:06:44L'État a tous les moyens.
01:06:45Il a, comme je l'ai expliqué, 7 points de PIB à sa disposition.
01:06:48Il a 16 543 incriminations.
01:06:52Il a tout pour nous assurer le droit à la sécurité, qui est un droit de l'homme.
01:06:57Merci beaucoup, Christophe Éoche Duval.
01:06:58Merci d'être venu ce matin.
01:07:00Je rappelle le titre de votre livre.
01:07:01On va le voir à l'écran.
01:07:02Le prix de l'insécurité, ses passionnants, et l'inflation normative.
01:07:08Édité chez Errol.
01:07:09L'Atlantique crève de trop de lois.
01:07:12Et l'autre chez Errol aux éditions Atlantiques.
01:07:14Merci beaucoup d'être venu ce matin.
01:07:16Dans un instant, redresser les comptes du pays demandera un effort colossal aux Français.
01:07:20Nous demandera un effort colossal.
01:07:22C'est Éric Derritte-Mathenne qui le dit.
01:07:24Et on voit ça dans un instant.
01:07:30C'est Newsy, il est 7h25.
01:07:32L'économie.
01:07:32Éric Derritte-Mathenne, on va parler du redressement des comptes,
01:07:36qui demandera un effort colossal.
01:07:55La France sur-endettée.
01:07:57La France en déficit excessif.
01:07:58Rien ne va plus, il va falloir payer.
01:08:00Et vous nous dites ce matin que plusieurs instituts économiques,
01:08:03Éric, ont fait les comptes.
01:08:05Ça va nous coûter cher.
01:08:06J'allais dire, on s'en doutait, mais vous en avez la preuve.
01:08:08Ça va coûter cher parce que déjà, vous avez la dette, 3 200 milliards.
01:08:12Donc pour rembourser ça, ce ne sera pas simple.
01:08:14Même étalée dans le temps, cela représente énormément d'argent selon la Cour des comptes.
01:08:18Le calcul a été simple, il a été fait sur tous les Français adultes.
01:08:21On est 52 millions à avoir plus de 18 ans.
01:08:24On est endetté à hauteur de 61 000 euros par personne, pour les adultes.
01:08:29Donc vous voyez, on est en France, aujourd'hui, le pays le plus endetté d'Europe,
01:08:32après la Grèce et après l'Italie.
01:08:34C'est possible à rembourser ?
01:08:37Écoutez, la dette, je ne pense pas.
01:08:38Actuellement, c'est la Banque de France qui est chargée de cela,
01:08:42avec les compagnies d'assurance, les banques.
01:08:44Et puis, on l'oublie parfois, les investisseurs étrangers.
01:08:47Ils représentent 47 %, quand on parle de la dette française.
01:08:50C'est eux qui détiennent la dette à la moitié, pratiquement.
01:08:53Et plus la dette augmente, ils ont intérêt à l'avoir augmentée,
01:08:55parce que les intérêts montent, et donc ça les rémunère.
01:08:59Et c'est en fait une menace pour nous,
01:09:00parce que ça nous coûte de plus en plus cher en termes d'intérêts.
01:09:03Si on regarde maintenant le déficit de la France,
01:09:05là, il faut reconnaître que c'est l'effort commun
01:09:08qu'il faudra faire pour réduire ce déficit.
01:09:10Ça veut dire que le budget devrait être réduit sur plusieurs années.
01:09:13Pierre Moscovici, d'ailleurs, a raison de dire
01:09:16qu'il faudrait sept ans pour réduire ce déficit.
01:09:18Ce que rejoint d'ailleurs le laboratoire CEPREMAP,
01:09:21qui est indépendant, qui est le centre pour la recherche économique.
01:09:23Sept ans pour réduire le budget, ou disons l'équilibrer.
01:09:26Parce que le budget, il peut s'équilibrer
01:09:28si les dépenses deviennent égales aux recettes.
01:09:31Voilà, c'est comme dans une famille,
01:09:32on dépense moins et on attend que l'argent rentre.
01:09:35Mais ça impose de réduire la voilure.
01:09:37Alors comment va-t-on faire ?
01:09:38Eh bien, en gros, on a calculé, d'après le CEPREMAP dont je parlais,
01:09:42qu'il faudrait réduire de 2 000 euros par an
01:09:44les aides et les subventions de l'État par personne,
01:09:47par personne adulte, 2 000 euros par an.
01:09:49Si vous préférez, le désengagement de l'État sur plusieurs budgets
01:09:54reviendrait à réduire le niveau de vie des Français de 10 %.
01:09:58Alors, ce chiffre ne vous dit peut-être pas grand-chose,
01:10:00mais ça donne quand même une petite idée de la situation financière du pays.
01:10:03Il faudrait aussi augmenter les impôts ou pas ?
01:10:05Sur ce point, Michel Barnier n'a pas tranché.
01:10:08On attend sa position.
01:10:09Les barèmes fiscaux seront-ils revus ?
01:10:11Pas impossible, mais cela toucherait un Français sur deux
01:10:14puisqu'il y a 47 % seulement des Français qui, aujourd'hui, sont imposables.
01:10:18Alors, ce qu'il faut retenir de tout cela,
01:10:19c'est que les Français ont été très aidés quand même pendant toute une période
01:10:23par rapport à la zone euro.
01:10:24Si on regarde les chiffres de la Banque de France,
01:10:26depuis 1999, le pouvoir d'achat des Français a augmenté de 26 %
01:10:30contre 17 % en zone euro.
01:10:32On va dire qu'en fait, les Français ont été gâtés,
01:10:34trop aidés pendant le Covid.
01:10:36Maintenant, il faut rendre la monnaie.
01:10:38Et vu la situation, il faudra bien que quelqu'un paye
01:10:41avant que le FMI ne nous mette peut-être sous tutelle.
01:11:00Prise en charge par les aides de l'Etat sur xanlate.com.
01:11:04Allez, le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:11:08Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?
01:11:11La météo avec Groupe Verlaine.
01:11:12Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'Etat.
01:11:14groupeverlaine.com
01:11:16Retrouvez la météo avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
01:11:23Alexandra, aujourd'hui le temps sera calme mais nuageux.
01:11:28Oui, en effet, beaucoup de nuages ce matin, excepté près des côtes de la Manche
01:11:32ou encore en allant vers le Pays Basque où le ciel est dégagé.
01:11:35On retrouve également un temps très lumineux autour du golfe du Lion
01:11:38avec néanmoins le maintien du vent.
01:11:40Ça souffle toujours très fort en direction du couloir rhodanien
01:11:42avec des rafales de l'ordre de 80 à 90 km par heure.
01:11:45Temps instable également attendu du côté de la Corse.
01:11:48Et puis dans l'après-midi, petit à petit, les nuages se dissipent.
01:11:51C'est globalement une belle après-midi qui vous attend, excepté entre les Pyrénées
01:11:54et les régions de l'Est où là ça pourrait rester assez bouché.
01:11:57Puis entre la côte d'Azur et la Corse, mise en place d'un temps variable et instable
01:12:01avec quelques orages prévus en cours d'après-midi.
01:12:04Le vent souffle également assez fort sur les régions du Nord, autour de l'Abise.
01:12:07Les températures ce matin remontent avec localement jusqu'à 14-15 degrés à Paris.
01:12:1212 degrés entre le Bordelais et la Rochelle.
01:12:159 degrés en moyenne à Grenoble.
01:12:17Et dans l'après-midi, on gagne globalement quelques degrés.
01:12:19C'est relativement doux.
01:12:2021 degrés à Paris.
01:12:2122 degrés pour Rennes.
01:12:2221 degrés à Lyon.
01:12:2319 degrés du côté de Clermont.
01:12:25Et tout de même jusqu'à 27 degrés sous le soleil de Montpellier.
01:12:33C'était La Météo avec François Arbrise et son prêt de véhicule.
01:12:38Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:12:41C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:12:43Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:12:45Groupe Verlaine.
01:12:48C'est Newsy, il est 7h30.
01:12:49Merci d'être avec nous à la Une.
01:12:50Ce matin, on va revenir sur ce qui s'est passé dans le Pas-de-Calais.
01:12:53Trois chasseurs violemment agressés par des migrants.
01:12:56Et ça aurait pu virer au drame.
01:12:58Ces chasseurs ont été pris pour cibles car ils ont informé les gendarmes
01:13:02de la présence de migrants en situation illégale.
01:13:04S'apprêtant à traverser la Manche, nous sommes allés sur place.
01:13:08Dominique Pellicot serait apte à comparaître aujourd'hui
01:13:11dans le procès des viols de Mazan.
01:13:13Il en est le principal accusé.
01:13:15Ça fait plusieurs jours que l'on attend avec impatience sa prise de parole.
01:13:18Mais son état de santé l'en avait empêché jusqu'à maintenant.
01:13:20On sera dans un instant en direct avec Isabelle Steyer.
01:13:23Elle est avocate.
01:13:24Elle est spécialiste des violences faites aux femmes.
01:13:27Et puis cette information sur laquelle on va revenir avec vous,
01:13:30Éric de Ritmaten.
01:13:31Amazon sonne la fin du télétravail.
01:13:33Fini le télétravail à partir de janvier prochain.
01:13:35Est-ce que ça va arriver en France ?
01:13:38Cette tendance recule du télétravail.
01:13:40On en parle dans un instant.
01:13:42C'est une agression d'une rare violence dans le Pas-de-Calais.
01:13:46Trois chasseurs ont été attaqués par une soixantaine de migrants
01:13:49en pleine nuit, Chana.
01:13:50Oui, il s'agit d'un acte de représailles
01:13:52puisque les trois hommes avaient informé les autorités
01:13:54d'une tentative de traversée.
01:13:56Nous avons rencontré l'un d'entre eux
01:13:58qui est évidemment extrêmement choqué.
01:14:00Reportage de Fabrice Elsner et d'Aminat Adem.
01:14:03Une scène d'une rare violence.
01:14:05Dans la nuit de samedi à dimanche,
01:14:07trois chasseurs accompagnés d'un enfant de trois ans
01:14:10ont été pris pour cible par une soixantaine de migrants.
01:14:13Adrien est l'un d'entre eux.
01:14:15Il raconte.
01:14:16On a vu un convoi de migrants,
01:14:20une bonne soixantaine de migrants avec un bateau sur le dos.
01:14:25Ils étaient en train de porter le bateau devant
01:14:27et derrière il y avait tous des migrants en train de marcher.
01:14:29Ayant compris le projet de traversée des migrants
01:14:31et craignant un drame,
01:14:33ils décident alors d'en informer la gendarmerie.
01:14:35On les a vus descendre dans le marais,
01:14:37on les a vus passer en haut sur une route,
01:14:40descendre sur la plage.
01:14:42Leur projet avorté,
01:14:43les migrants en colère se dirigent alors
01:14:45vers la hutte des chasseurs, armés.
01:14:47On voit les barres de fer passer,
01:14:49on les voit avec des machettes,
01:14:50on les entend crier, insulter en anglais,
01:14:52et après on les entend partir sur les voitures
01:14:54et là on entend les bruits de tol
01:14:56comme on en est témoins à ma voiture.
01:14:58Il n'y a plus de carreaux,
01:15:00le toit est plié,
01:15:02le capot plié,
01:15:04les pneus crevés.
01:15:05Les gendarmes parviennent à les disperser
01:15:07à l'aide de bombes lacrymogènes.
01:15:09Les trois hommes sont alors escortés en dehors du marais.
01:15:11Adrien est encore sous le choc.
01:15:14J'ai cru que c'était ma dernière nuit,
01:15:16que c'était tout, qu'ils allaient finir par rentrer.
01:15:18Quand je les entendais taper dans la porte
01:15:20comme des sauvages,
01:15:21j'ai vraiment cru qu'ils allaient rentrer
01:15:23et nous faire la peau.
01:15:24Adrien demande à l'État d'agir
01:15:26et d'accorder plus de moyens aux gendarmes
01:15:28souvent dépassés, dit-il,
01:15:30par cette problématique des migrants.
01:15:34Un policier obligé de sortir son arme de service
01:15:36pendant une manifestation violente.
01:15:38C'était il y a un an à Paris.
01:15:40On vous avait montré les images dans la matinale.
01:15:42Elles étaient scandaleuses, ces images.
01:15:44Enfin, ce n'est pas les images,
01:15:46c'est le comportement de ces individus
01:15:47qui était scandaleux.
01:15:48Oui, vous les voyez,
01:15:49des manifestants cagoulés
01:15:50avaient violemment pris une voiture de police
01:15:52pour cible, blessant trois agents à l'intérieur.
01:15:54Aujourd'hui s'ouvre le procès
01:15:55de l'un des agresseurs.
01:15:56Jusqu'à présent,
01:15:57son casier judiciaire était vierge.
01:15:59Il encourt jusqu'à 5 ans de prison
01:16:00et 75 000 euros d'amende.
01:16:03Et s'il n'y arrivait pas,
01:16:04c'est la petite musique politique du moment,
01:16:07et si Michel Barnier n'arrivait pas
01:16:10à former un gouvernement,
01:16:12il faut dire que c'est de plus en plus compliqué
01:16:14puisqu'il a de plus en plus de contraintes.
01:16:16Face à la gourmandise des Républicains
01:16:19et aux lignes rouges
01:16:21de l'ancienne majorité présidentielle.
01:16:23On a bien vu tout ce week-end
01:16:24les cadres du MoDem, de Renaissance, d'I.R.O.L.R.
01:16:27Vous êtes bien gentils,
01:16:28mais vous avez 47 députés.
01:16:29Vous avez déjà raflé Matignon.
01:16:31Hors de question que vous ayez
01:16:33la place Beauvau,
01:16:35la place Vendôme, Bercy, etc.
01:16:38Et puis, il y a aussi la politique.
01:16:41Il faut se mettre d'accord sur la politique.
01:16:43Amener le pacte législatif de Laurent Wauquiez
01:16:46avec tout un tas de mesures
01:16:47ne plaît pas forcément à Gabriel Attal
01:16:49qui dit ça oui, ça non.
01:16:51Sauf que Gabriel Attal,
01:16:52il ne comprend pas quelque chose.
01:16:53Forcément, avec un Michel Barnier à Matignon
01:16:55et un LR qui a le pouvoir de vie ou de mort
01:16:58sur le futur gouvernement de Michel Barnier,
01:17:00la politique va forcément pencher à droite
01:17:03sur des critères sécuritaires,
01:17:04sur des critères migratoires.
01:17:06Sauf que ça ne plaît pas du tout
01:17:07à l'aile gauche de Renaissance
01:17:09qui est plus proche du Parti Socialiste
01:17:11que des Républicains
01:17:12et je ne parle même pas du Rassemblement National.
01:17:14Donc, comment Michel Barnier
01:17:16va faire pour mettre tous ces gens d'accord
01:17:18et pour trouver un mot
01:17:20que tout le monde refuse un peu de prononcer
01:17:22qui est le mot de compromis.
01:17:23Sauf que s'il n'y a pas de compromis,
01:17:24ça sera impossible d'avancer
01:17:26et c'est pourquoi on nous parle de dimanche
01:17:28pour un nouveau gouvernement.
01:17:29Je rappelle qu'il faut 48 heures
01:17:31à la Haute Autorité
01:17:32pour la transparence de la vie publique
01:17:34pour scanner tous les ministres,
01:17:35pour voir qu'il n'y ait pas de brebis galeuse,
01:17:37quelqu'un qui a oublié de déclarer office,
01:17:39ou que sais-je.
01:17:40Il n'y a pas un nom qui a été transmis
01:17:41à l'heure où on se parle,
01:17:42à la Haute Autorité.
01:17:43Donc, ça ne sera pas,
01:17:44de toute façon, on est morts avant jeudi.
01:17:46Si les noms sont transmis aujourd'hui.
01:17:49Et on n'en est pas là.
01:17:51On n'en est pas là.
01:17:52Merci beaucoup Gauthier.
01:17:53Restez bien avec nous sur CNews dans un instant.
01:17:55Isabelle Steyer,
01:17:56maître Steyer,
01:17:57avocate spécialiste des violences faites aux femmes.
01:17:59On va revenir sur le procès des viols de Mazan.
01:18:02A tout de suite.
01:18:08CNews, il est 7h38.
01:18:10Des dizaines de migrants
01:18:11en situation illégale en France
01:18:12s'attaquent à des chasseurs dans le Pas-de-Calais.
01:18:14On en parle beaucoup évidemment.
01:18:16Ils voulaient se venger
01:18:17après que les chasseurs avaient appelé les gendarmes.
01:18:19Est-ce que ça vous fait peur ?
01:18:21Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:18:22Il n'y a pas eu de blessés cette fois.
01:18:23Mais est-ce que vous craignez
01:18:24qu'un drame se produise
01:18:26avec des blessés ?
01:18:28Avec des morts ?
01:18:31Vous avez flashé le QR code
01:18:33et enregistré vos vidéos.
01:18:34Les voici.
01:18:35Bien sûr que c'est extrêmement inquiétant.
01:18:38On n'arrête pas d'avoir des attaques de migrants.
01:18:41Les attaques des OQTF.
01:18:43Les attaques au couteau par-ci, par-là.
01:18:45Les règlements de comptes.
01:18:46Les gens sont excédés.
01:18:48Les Français veulent pouvoir vivre en France
01:18:51en toute sécurité.
01:18:52Donc on y court à la guerre civile.
01:18:54Nos gouvernants ne veulent rien entendre.
01:18:56La justice, c'est l'Axis.
01:18:58Et pendant ce temps-là,
01:18:59les gens se font massacrer.
01:19:01Il va y avoir un retour de flamme
01:19:03et ce jour-là, ça va être très difficile à gérer.
01:19:05Comment ne pas être inquiet ?
01:19:07Attaque à la barre de fer ?
01:19:08Attaque au couteau ?
01:19:09Attaque à la machette ?
01:19:11Va-t-il falloir attendre
01:19:12qu'un haut dignitaire politique français
01:19:14soit victime de ce genre d'événements
01:19:17pour qu'il se réveille enfin
01:19:19et comprenne que les Français sont en danger
01:19:22quel que soit l'endroit où ils se trouvent ?
01:19:26Voilà, ça laisse personne indifférent
01:19:28évidemment de ce qui s'est passé.
01:19:29Vous flashez le QR code,
01:19:30vous enregistrez vos vidéos.
01:19:31On vous retrouve dans une heure,
01:19:33vers 8h30.
01:19:34Bonjour Maître Steyer.
01:19:35Merci d'être avec nous,
01:19:36avocate spécialiste des violences faites aux femmes.
01:19:38Bonjour Maître.
01:19:41Alors, je vous ai vu en surimpression derrière moi,
01:19:43mais on va vous retrouver.
01:19:45Voilà.
01:19:46Bonjour.
01:19:47Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
01:19:49On va parler évidemment du procès des viols de Mazan.
01:19:52L'accusé Dominique Pellicot
01:19:53devrait parler à partir d'aujourd'hui.
01:19:55J'avais comme invité hier matin
01:19:57à 8h30 votre consoeur,
01:19:59son avocate,
01:20:01qui parlait de ses problèmes de vessie.
01:20:03C'était incertain.
01:20:04On savait qu'il n'allait pas parler hier.
01:20:06Et là, il devrait parler.
01:20:08Mais son audition devrait être séquencée
01:20:11avec des temps de repos.
01:20:13Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:20:14Comment ça va se passer exactement ?
01:20:16Alors ça, c'est très innovant,
01:20:18puisque c'est un interrogatoire
01:20:21avec des prescriptions médicales,
01:20:25ce qui est très particulier.
01:20:27Donc, on va certainement entendre M. Pellicot,
01:20:31de façon…
01:20:33alors peut-être une heure,
01:20:34puis on va s'interrompre,
01:20:35puis encore une heure,
01:20:36puis on va s'interrompre,
01:20:37de façon à ce qu'il puisse s'exprimer,
01:20:40on va dire sans stress,
01:20:41soyons très clairs.
01:20:42Et un interrogatoire qui ne soit pas
01:20:46sous les feux des partis civils
01:20:49ou des autres co-accusés,
01:20:51puisque c'est lui qui va un petit peu
01:20:52distribuer les rôles de ce que chacun fera.
01:20:55Donc il faudra effectivement,
01:20:57c'est assez particulier,
01:20:58un interrogatoire sous ordonnance médicale,
01:21:00disséquer les auditions
01:21:04en fonction des thèmes, des prévenus,
01:21:07et s'interrompre régulièrement.
01:21:10Je me disais Maître,
01:21:12ça ne va pas lui bénéficier ?
01:21:14Parce qu'en fait, il passe…
01:21:16alors presque,
01:21:17pas pour une victime évidemment,
01:21:19c'est l'accusé,
01:21:20mais du coup il est malade,
01:21:21on va faire attention à lui,
01:21:23il ne faut pas trop le fatiguer,
01:21:24vous dites il va parler pendant une heure,
01:21:26puis ensuite il va se reposer.
01:21:27Ça bénéficie à l'accusé ?
01:21:28Ça lui bénéficie ?
01:21:31Alors, il faut selon le droit effectivement
01:21:34que le minimum de principes de sécurité,
01:21:38de santé,
01:21:39de possibilité de s'exprimer normalement,
01:21:44soit respecté.
01:21:45Mais le problème que je vois,
01:21:48c'est qu'effectivement,
01:21:49on inverse un petit peu les rôles
01:21:52en faisant passer l'auteur pour la victime.
01:21:56Et ça, c'est généralement ce qui se passe
01:21:58dans les procès avec les violeurs,
01:22:00c'est que l'auteur est souvent passé pour la victime,
01:22:06et on est dans ce système d'inversion
01:22:08selon lequel l'accusatrice finalement,
01:22:11qui est la partie civile et qui est la victime,
01:22:13va devenir la méchante,
01:22:15et l'auteur va devenir le pauvre
01:22:18qui va être acculé sous le feu des questions.
01:22:21C'est un peu ce qui peut se tramer effectivement.
01:22:25Sans intention de commettre un viol,
01:22:28il n'y a pas de viol.
01:22:29Sans qu'il y ait l'intention de commettre le viol,
01:22:31il n'y a pas de viol.
01:22:32C'est ce qu'a dit l'avocat de plusieurs accusés.
01:22:34Vous savez qu'il y a Dominique Pellicot qui est le mari,
01:22:36et puis il y a 50 individus qui ont violé la victime.
01:22:44C'est tout le débat sur la notion de consentement
01:22:47qui est concentré dans cette phrase.
01:22:49S'il n'y a pas d'intention de commettre un viol,
01:22:51il n'y a pas de viol.
01:22:53Alors, il y a peut-être une mauvaise interprétation
01:22:55de cette phrase-là.
01:22:57Cela signifie que lorsqu'on commet un crime ou un délit,
01:23:01il faut évidemment avoir eu l'intention de le commettre.
01:23:05C'est une chose.
01:23:06C'est-à-dire l'intention de violer,
01:23:08l'intention de voler,
01:23:09l'intention de tuer,
01:23:10l'intention de braquer.
01:23:12C'est pour cela qu'on a par exemple des homicides involontaires
01:23:16quand on a tué sans l'intention de tuer.
01:23:18C'est une autre qualification pénale.
01:23:20Pour toute qualification,
01:23:21il faut être accessible à une sanction pénale,
01:23:23c'est-à-dire avoir accès à son libre-arbitre.
01:23:27Les démons ne peuvent pas avoir l'intention de tuer ou de violer.
01:23:31Ça c'est une chose.
01:23:33Mais ce qui a été, je pense, suggéré par la Défense,
01:23:38c'est que la conscience de celui qui fait l'acte existe,
01:23:43mais elle a été utilisée,
01:23:46les accusés auraient été utilisés par M. Pellicot,
01:23:51qui aurait finalement orchestré une mise en scène
01:23:56de viol.
01:23:58Et que eux auraient peut-être été informés,
01:24:01je ne sais pas ce qu'il en est,
01:24:03évidemment nous ne le savons pas,
01:24:04auraient peut-être pu être informés
01:24:06de ce qu'il s'agissait d'une stratégie de couple
01:24:09selon laquelle il s'agissait d'un fantasme de Mme Pellicot
01:24:13d'être violée par des inconnus en étant inconsciente.
01:24:15C'est un peu ce qui se trame au titre de la Défense.
01:24:18Il y avait un accord entre le couple
01:24:22et nous, nous avons été victimes du fantasme de ce couple.
01:24:25Ça me semble très clair.
01:24:26Or, on ne peut pas plaider ça,
01:24:28enfin, il est difficile de plaider ça,
01:24:30s'il y a des vidéos, et c'est le cas,
01:24:33de cette femme qui était endormie,
01:24:36sous sédation,
01:24:38qui était dans un état totalement inconscient,
01:24:41et qui n'a donc pas pu librement,
01:24:44non seulement donner son consentement,
01:24:45mais elle a été surprise dans son consentement,
01:24:48elle a été contrainte dans son consentement,
01:24:51il y a eu une violence sur elle,
01:24:54ce qui est même la définition du viol.
01:24:56Et lorsque l'on apprend à la fac ce qu'est la définition du viol par surprise,
01:25:00c'est par définition une femme qui dort dans son lit
01:25:04et un inconnu qui vient s'introduire dans son lit par la fenêtre.
01:25:08Donc ça, c'était la définition du viol par surprise
01:25:10qu'on nous apprend depuis 50 ans dans les facultés.
01:25:17Merci beaucoup Maître Steyer.
01:25:19Merci d'avoir été en direct avec nous.
01:25:22On va suivre évidemment ce procès,
01:25:23on sera avec Régine Belfour, tiens, à 8h,
01:25:25en direct d'Avignon.
01:25:28Merci beaucoup Maître.
01:25:29On va parler d'un autre sujet à présent très intéressant,
01:25:32Amazon dit stop au télétravail.
01:25:34On en parle avec Eric Doré de Matane tout de suite.
01:25:52Amazon dit stop au télétravail.
01:25:56Stop, il n'y aura plus de télétravail chez Amazon à partir de janvier prochain, Eric.
01:26:00Oui, alors c'est un message du patron, le patron américain,
01:26:04il l'a dit tout simplement, écoutez,
01:26:06pour être plus efficace, tous ensemble au bureau,
01:26:09c'est mieux, c'est mieux pour apprendre,
01:26:11c'est mieux pour concevoir, c'est mieux pour se former.
01:26:13Et donc, après 5 ans d'expérience,
01:26:16il faut mettre un terme à tout cela.
01:26:19Alors, c'est vrai que c'est quand même un vrai changement.
01:26:21En plus, ça concerne uniquement les emplois administratifs,
01:26:23parce qu'il faut rappeler que chez Amazon,
01:26:25vous avez quand même une grande partie des salariés ou des employés
01:26:28qui sont dans les entrepôts ou dans la livraison.
01:26:30Mais déjà, c'est un signe, c'est vrai que les Etats-Unis
01:26:33commencent un petit peu à revoir ce système de télétravail
01:26:36qui avait été, vous savez, institué,
01:26:38puis généralisé après le Covid en 2019.
01:26:40Donc, ça fait quand même déjà 5 ans.
01:26:42Aujourd'hui, on commence à faire un bilan
01:26:44et on voit un peu, on en tire les enseignements.
01:26:46En France, quelle est la position du patronat sur le télétravail ?
01:26:49Alors, je vais vous dire, il évite d'en parler,
01:26:51parce que c'est quand même un sujet extrêmement sensible.
01:26:53En fait, il n'y a pas vraiment de position sur cela.
01:26:56D'abord, le patron peut tout à fait s'opposer au télétravail.
01:27:00Il ne s'y opposera pas s'il y a eu un accord collectif dans l'entreprise,
01:27:03s'il y a une charte sociale avec les syndicats.
01:27:05Mais certaines petites PME, certaines entreprises petites
01:27:08peuvent très bien s'y opposer.
01:27:09Alors, avant le Covid, il n'y avait que 5 % des personnes,
01:27:13des employés qui faisaient du télétravail.
01:27:15Là, actuellement, on est quand même à 47 %.
01:27:17Donc, vous voyez, ça n'est pas rien.
01:27:1947 % des entreprises qui recourent au télétravail.
01:27:22Et puis, une fois sur trois, vous avez un salarié
01:27:25qui demande une journée de télétravail par semaine.
01:27:28Donc, ce n'est pas vraiment très généralisé en France.
01:27:31Ce qu'il faut voir simplement, c'est que l'avantage,
01:27:33c'est surtout pour le salarié.
01:27:35Parce que pour le patron, là, c'est différent.
01:27:37Il s'est rendu compte, sur la base de l'étude de l'OCDE,
01:27:40qu'il y avait une baisse de productivité
01:27:42si on faisait plus de deux jours de télétravail par semaine.
01:27:44Baisse de productivité. Et ça, c'est l'OCDE.
01:27:47Et le deuxième point, c'est un peu injuste.
01:27:49Parce que vous avez beaucoup d'emplois
01:27:51qui ne peuvent pas télétravailler.
01:27:52Donc, parfois, ça crée un peu des tensions entre salariés.
01:27:54Ah ben, toi, tu as de la chance.
01:27:55Tu travailles dans une compagnie d'assurance.
01:27:57Tu peux rester chez toi. Voilà.
01:27:58Donc, au final, on est un peu à une période bilan
01:28:01après cinq ans d'expérience.
01:28:03Pas sûr que ça continue de progresser en France.
01:28:06Éric, peut-être une tendance.
01:28:08Le lundi, c'est calme dans l'entreprise.
01:28:11Alors, dans les services, évidemment.
01:28:13Pas beaucoup de mails.
01:28:15Le mardi, ça commence à se réveiller.
01:28:16Le mercredi, un petit creux.
01:28:18Le jeudi, alors là, grosse activité.
01:28:20Tout le monde envoie.
01:28:21On le voit au nombre de mails.
01:28:22Et le vendredi, alors là, Waterloo, Morneplein, c'est très calme.
01:28:26Vous avez résumé.
01:28:27Donc, il reste trois jours par semaine.
01:28:28Oui.
01:28:29Donc, vous parliez de baisse de la productivité.
01:28:30On le voit, là.
01:28:31Exactement.
01:28:32Et puis, surtout, ça a un effet dévastateur, disent certains patrons.
01:28:36Surtout dans les PME qui, elles, doivent vraiment mettre un coup de collier
01:28:40pour s'en sortir et chercher des contrats.
01:28:42Toutes les entreprises doivent…
01:28:43Oui, mais les petites entreprises sont moins solides quand même.
01:28:46Dans les grosses boîtes, comme on dit, c'est plus facile.
01:28:48Vous avez raison.
01:28:49Merci Eric.
01:29:08Allez, comme tous les matins, on découvre un nouveau titre.
01:29:11Et ce matin, on écoute Eddy Mitchell.
01:29:13C'est la musique.
01:29:25Eddy Mitchell a dit adieu à la scène, mais pas à la musique.
01:29:28Il sort un nouveau single en décapotable Pontiac.
01:29:31Une balade écrite par le père et le fils Souchon.
01:29:34Elle fera partie de son nouvel album Amigos qui sortira le 8 novembre prochain.
01:29:39On écoute.
01:29:41Le ruban et l'asphalte, l'orange et les môles.
01:29:46Elle a posé sa tête sur mon épaule.
01:29:50Oh, le ciel est bleu.
01:29:59Oh, qu'il est bleu.
01:30:07C'était votre programme avec Epad Invest,
01:30:09spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
01:30:12Epad Invest, investir pour l'avenir.
01:30:15CNews, restez bien avec nous.
01:30:17Dans un instant, on va parler de Bruxelles avec vous.
01:30:20Paul Sujit, Thierry Breton a dû démissionner.
01:30:23C'est Stéphane Cesjournées qui va prendre sa place.
01:30:26Vous allez nous donner votre point de vue et ce que ça dit de la situation actuelle.
01:30:31C'est dans un instant.
01:30:32A tout de suite.
01:30:37Paul Sujit est avec nous.
01:30:38Bonjour Paul.
01:30:39On saura tous le nom des futurs commissaires européens nommés par Ursula von der Leyen.
01:30:46Il y aura la liste.
01:30:47Il y a eu un coup de théâtre hier.
01:30:49Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, a démissionné en déclarant
01:30:52que la présidente de la commission voulait sa tête dans la foulée.
01:30:56L'Elysée a proposé le nom de Stéphane Cesjournées, ministre des Affaires étrangères.
01:31:01Cette histoire en dit très long sur la longue liste de caprices.
01:31:05C'est vraiment aussi stratégique d'Emmanuel Macron dans ses choix européens.
01:31:09Quand on regarde un peu plus près de quoi il retourne, et on va le faire ensemble,
01:31:12vous allez voir qu'on est loin, mais alors très loin, du souffle et des grandes envolées
01:31:15lyriques du discours de la Sorbonne, où le président de la République rêvait à haute
01:31:18voix d'une autonomie stratégique pour le continent.
01:31:20En retour, il se fait traiter comme un vassal par Ursula von der Leyen, puisque c'est
01:31:24bien de cela dont il s'agit.
01:31:26La présidente de la commission européenne a dicté ses choix à Emmanuel Macron.
01:31:30Vous savez, c'est cette Allemande qu'Emmanuel Macron lui-même avait d'abord soutenue
01:31:34sans voir venir l'imposition presque d'une nouvelle dictatrice à la tête de l'Europe.
01:31:39Parce que finalement, elle a réussi à prendre véritablement la tête de tout exécutif
01:31:43européen, à s'imposer au premier plan de toutes les photos officielles et à imposer
01:31:47ses choix d'une manière qu'Emmanuel Macron n'avait pas prédit.
01:31:50D'ailleurs, il a lui-même essayé à un moment, ou envisagé en tout cas, de ne pas
01:31:55soutenir sa candidature pour un deuxième mandat.
01:31:58Mais finalement, Ursula von der Leyen a réussi à balayer Thierry Breton, français
01:32:04très connu pour ses compétences mais aussi sa forte tête.
01:32:07Thierry Breton ne va pas manquer à tout le monde.
01:32:09Il avait fâché les paysans en décrétant ces 4% de terres en jachère qui avaient été
01:32:13notamment à l'origine de la colère des agriculteurs.
01:32:16Il avait voulu montrer les muscles aussi face à Elon Musk au cours d'un bras de fer entre
01:32:21l'Union Européenne et X, Twitter devenu X.
01:32:24Ça n'a pas non plus plu d'ailleurs à Ursula von der Leyen.
01:32:27Vous l'avez traité de, vous qualifiez de dictatrice.
01:32:30Elle est perçue.
01:32:31Le wokisme est passé par vous.
01:32:32Elle est perçue dans son caractère et dans la façon dont elle impose ses choix.
01:32:37C'est le terme dictatrice.
01:32:39Le fait de ne pas dire dictateur, dictatrice.
01:32:44La gauche et le Rassemblement National ont dénoncé une nomination de copinage.
01:32:49Stéphane Séjourné est un très proche d'Emmanuel Macron.
01:32:52Ce qui est sûr, c'est que l'Elysée ne s'en cache pas effectivement.
01:32:54Stéphane Séjourné, c'est celui qui a accompagné Emmanuel Macron dans la gouvernance de son
01:32:59propre parti.
01:33:00L'Elysée fait passer d'ailleurs ça pour une stratégie.
01:33:03Le message, c'est que les questions européennes restent du domaine réservé du président
01:33:06de la République.
01:33:07En gros, c'est un message aussi qu'il a adressé à M. Barnier.
01:33:10Pas touche à l'Europe.
01:33:11Mais l'Elysée présente aussi ça comme une façon de continuer à peser sur le cours
01:33:14des affaires européennes.
01:33:15Ce qui est vrai pour Emmanuel Macron ne l'est pas pour la France.
01:33:17Ça permet à Emmanuel Macron de garder la main.
01:33:19Mais la France, elle, risque d'y perdre de sa superbe.
01:33:22On dit que Stéphane Séjourné ne parle pas très bien anglais.
01:33:25Ce sont évidemment des députés européens qui ne sont pas dans son camp, qui disent
01:33:28la méchamment de lui.
01:33:29Mais quand même, par exemple, le rapporteur du Parti populaire européen sur des dossiers
01:33:34très proches de ceux qu'a eu à gérer M. Breton, notamment les marchés numériques,
01:33:38dit Stéphane Séjourné n'a pas l'expérience des affaires.
01:33:41En d'autres termes, sa compétence fait l'objet de doutes exprimés à voix haute à Bruxelles.
01:33:46Emmanuel Macron semble avoir choisi la connivence plutôt que la compétence.
01:33:49Vous dites que ça risque d'affaiblir la place de la France en Europe.
01:33:52Oui, d'affaiblir un peu plus.
01:33:53En réalité, ça fait longtemps déjà que la place de la France s'émousse.
01:33:56C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron n'a plus non plus véritablement la main sur le groupe Renew
01:34:00depuis qu'une dizaine d'eurodéputés macronistes n'ont pas été réélus.
01:34:05Et effectivement, c'est une manière finalement d'accepter que Ursula von der Leyen est en
01:34:10mesure de faire tomber des têtes.
01:34:12C'est ce qu'elle a fait avec celle de Thierry Breton.
01:34:14Emmanuel Macron n'a rien pu faire pour l'en empêcher.
01:34:16Merci beaucoup, Paul Sujit.
01:34:18Tous les matins, Paul Sujit dans la matinale, le point de vue de Paul Sujit.
01:34:216h50, c'est le point de vue de Gauthier Lebret.
01:34:23Et 7h50, c'est Paul Sujit.
01:34:26Elle est riche cette matinale.
01:34:28Vous êtes armé, c'est ça que vous voulez dire ?
01:34:30Je suis bien armé.
01:34:31Les téléspectateurs, surtout, sont bien armés.
01:34:357h58, restez bien avec nous.
01:34:378h10, très important, la grande interview de Sonia Mabrouk.
01:34:41Grande interview CNews Europe 1.
01:34:43Sonia qui reçoit ce matin Marie-Hélène Thoraval.
01:34:46Vous savez, la mère de Romain Surizer.
01:34:49Qui dit les choses, comme on dit politiquement.
01:34:53Elle dit les choses.
01:34:54Le Temps, Alexandra Blanc.
01:34:58Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?
01:35:00La météo avec Groupe Verlaine.
01:35:02Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'État.
01:35:04groupeverlaine.com
01:35:09Retrouvez la météo avec François Arbrise et son prêt de véhicule.
01:35:15Alexandra, le temps sera calme aujourd'hui.
01:35:17Oui, temps plutôt calme.
01:35:19Contrairement à ce qui se passe actuellement en Europe centrale.
01:35:21Regardez, on prend la direction de la Pologne.
01:35:23Où le barrage a cédé.
01:35:24Un barrage dans le sud de la Pologne.
01:35:26Il est tombé des trompes d'eau.
01:35:27Le barrage a cédé.
01:35:28Et donc, conséquence, ce sont plus de 42 millions de mètres cubes d'eau.
01:35:32Qui se déversent actuellement sur le sud de la Pologne.
01:35:35Inondations catastrophiques sur l'Europe centrale.
01:35:38Avec le passage de la tempête Boris.
01:35:40Ce matin, temps plutôt calme en France.
01:35:42Temps lumineux autour du Golfe du Lion.
01:35:44Ou encore au pied des Pyrénées.
01:35:45Sur les régions centrales, c'est un petit peu plus mitigé.
01:35:47Avec le maintien d'un temps nuageux.
01:35:49Et puis dans l'après-midi, petit à petit, les nuages se dissipent.
01:35:52On va avoir de la bise sur les régions du nord.
01:35:54Conséquence, un temps assez mitigé.
01:35:56En fait, un ressenti un petit peu plus mitigé.
01:35:58Notamment si vous êtes exposés au vent près des côtes de la Manche.
01:36:01Et puis attention également à quelques orages.
01:36:03Qui pourraient localement éclater entre la côte d'Azur et la Corse.
01:36:06Un temps variable donc sur le sud-est du pays.
01:36:09Et puis le maintien du vent également en Méditerranée.
01:36:11Les températures ce matin, globalement assez douces.
01:36:1414 à Paris, 12 degrés à La Rochelle ou encore à Bordeaux.
01:36:17Et dans l'après-midi, on gagne quand même quelques degrés par rapport aux jours précédents.
01:36:2021 à Paris, 23 degrés entre Nantes et le Bordelais.
01:36:2421 degrés à Lyon et un peu plus de douceur autour du Golfe du Lion.
01:36:2825-26 degrés prévus à Marseille.
01:36:30Et localement jusqu'à 27 degrés à Montpellier.
01:36:33La suite du programme, temps relativement calme pour la fin de semaine.
01:36:36Avant une dégradation orageuse prévue à partir de samedi.
01:36:44C'était La Météo avec François Arbrise et son prêt de véhicule.
01:36:49Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:36:51C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:36:53Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:36:56Groupe Verlaine.
01:36:58C'est Newsy les 8h.
01:36:59Merci d'être avec nous.
01:37:00Des dizaines de migrants en situation illégale en France s'attaquent à des chasseurs dans le Pas-de-Calais.
01:37:05Ils vous laissent venger après que les chasseurs avaient appelé les gendarmes.
01:37:08Est-ce que ça vous fait peur ?
01:37:09Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:37:10Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:37:13On vous entendra à 8h30.
01:37:15Un institut qui dépend de la fac de Grenoble pourrait être obligé de déménager.
01:37:20Pourquoi ? Parce qu'il est situé près d'un point de dîle.
01:37:22Il y a eu des fusillades.
01:37:23Le personnel et les étudiants ont peur.
01:37:26Olivier Madinier en direct avec nous dans un instant.
01:37:30Première journée de contrôle à la frontière franco-allemande.
01:37:34Comment ça se passe ?
01:37:35Est-ce que c'est efficace ?
01:37:36Mathieu Devese sur place pour CNews.
01:37:38A tout de suite Mathieu.
01:37:40Et puis Dominique Pellicot est apte à comparaître aujourd'hui dans le procès des viols de Mazan.
01:37:46Cela fait plusieurs jours qu'on attend avec impatience la prise de parole du principal accusé.
01:37:52Régine Delfour suit ce procès pour CNews.
01:37:54On va la retrouver dans un instant Régine.
01:37:56A tout de suite.
01:37:57Dans la métropole de Grenoble, une école de communication envisage de déménager.
01:38:01L'institut de la communication et des médias est installé juste à côté d'un point de dîle.
01:38:05Et on rejoint tout de suite notre envoyée spéciale sur place, Olivier Madinier.
01:38:08Olivier, des étudiants là-bas sont directement confrontés au trafic de drogue.
01:38:15Oui absolument.
01:38:16L'institut de la communication et des médias de Grenoble qui se trouve à Echirol.
01:38:20Le building de cet institut est directement en face d'un immeuble qui s'appelle le Carrard.
01:38:26Et ce Carrard est un haut lieu du trafic de drogue dans l'agglomération grenobloise.
01:38:32De nombreux studios et appartements de cet immeuble sont squattés par des trafiquants et des dealers.
01:38:39Et les fenêtres des salles de cours donnent directement sur la cour de cet immeuble.
01:38:44Et les élèves sont confrontés toute la journée aux cris, aux trafiquants,
01:38:49qui est aussi de temps en temps au règlement de compte.
01:38:52Il y a eu cet été trois épisodes de règlement de compte.
01:38:56Trois fois il y a eu des coups de feu qui ont été tirés depuis cet immeuble.
01:39:00Il y a eu trois blessés.
01:39:02Donc d'après, pour les étudiants que j'ai rencontrés, il y a une vraie crainte que la situation s'envenime.
01:39:08Un disait dans la presse locale, on a tous peur d'une balle perdue.
01:39:13Alors le président de l'université de Grenoble, dont dépend cet institut,
01:39:16pour l'instant n'envisage pas officiellement de déménager.
01:39:19Mais il demande aux autorités la sécurisation des lieux.
01:39:23Merci beaucoup Olivier.
01:39:25Olivier Madinier en direct avec nous.
01:39:28Vous avez le QR code si vous voulez intervenir.
01:39:31Il va apparaître.
01:39:32Les contrôles aux frontières en Allemagne ont commencé depuis hier.
01:39:37Berlin a décidé de mettre fin aux principes de libre circulation avec ses voisins,
01:39:41notamment à la frontière avec la France.
01:39:43On rejoint tout de suite Mathieu Devese, notre envoyé spécial à Kehl en Allemagne.
01:39:47Mathieu, vous avez assisté ce matin au contrôle d'un bus en provenance de France
01:39:51qui rejoint l'Allemagne.
01:39:52Racontez-nous comment ça s'est passé.
01:39:55Tout à fait Shana.
01:39:57Il était donc aux alentours de 7h30 quand nous avons assisté avec Bambangay
01:40:00au premier contrôle ici sur le pont de l'Europe.
01:40:03Premier contrôle de la journée.
01:40:05Trois policiers sont alors sortis de cette voiture.
01:40:08Ils ont contrôlé un bus avec à son bord une trentaine de voyageurs.
01:40:11Certains français qui venaient de Nancy pour rejoindre la ville allemande de Stuttgart.
01:40:15Les policiers sont alors montés dans le bus.
01:40:17Ils ont contrôlé toutes les cartes d'identité des voyageurs.
01:40:20Aucun suspect, aucun incident à déclarer.
01:40:23Et parmi les questions des policiers aux voyageurs,
01:40:25d'où venez-vous ? Voyagez-vous seul ?
01:40:27Et surtout, pourquoi voulez-vous rejoindre l'Allemagne ?
01:40:30Je vous propose d'écouter ces réactions des voyageurs.
01:40:32Certains sont surpris, quand d'autres sont davantage rassurés.
01:40:35Écoutez-les.
01:40:43On les écoutera peut-être plus tard.
01:40:44Je vous rappelle l'objectif affiché par la ministre de l'Intérieur.
01:40:47Lutter bien sûr contre l'immigration clandestine,
01:40:50contre le terrorisme islamiste et contre la grande criminalité.
01:40:54Ces contrôles qui vont donc durer six mois,
01:40:56soit la durée maximum des accords de Schengen.
01:40:59Merci beaucoup Mathieu.
01:41:01Mathieu Devesse, on entendra ses témoignages un peu plus tard sur CNews.
01:41:06Merci beaucoup Mathieu.
01:41:07Les procès des viols de Mazan.
01:41:09Le procès des viols de Mazan après une nouvelle suspension hier.
01:41:12Il devrait reprendre ce matin en présence du principal accusé, Dominique Pellicot.
01:41:16On rejoint tout de suite Régine Delfour sur place.
01:41:18C'est vous qui suivez ce procès pour CNews.
01:41:20Dominique Pellicot devrait enfin être présent ce matin.
01:41:26Oui absolument.
01:41:27Puisque hier, une expertise médicale effectuée par un collège d'experts,
01:41:31c'est-à-dire un médecin légiste mais aussi un clinicien,
01:41:34a estimé que Dominique Pellicot était apte à comparaître.
01:41:38Je vous rappelle, ça fait plus de dix jours que Dominique Pellicot est absent.
01:41:42Il souffrirait donc d'un caillou dans la vessie mais aussi d'une infection rénale.
01:41:47Alors il y aurait des aménagements pour lui, c'est-à-dire des temps de repos,
01:41:51un séquençage des auditions mais aussi peut-être un fauteuil un petit peu plus confortable.
01:41:57Son avocate nous a dit, nous a assuré qu'il voulait être présent.
01:42:00Mais rien n'assure que Dominique Pellicot sera là aujourd'hui.
01:42:04Il peut refuser d'être extrait de sa cellule.
01:42:08De toute façon, le procès là pour l'instant continue.
01:42:11Et évidemment, c'est un soulagement pour les partis civils.
01:42:14Merci beaucoup Régine.
01:42:17Effectivement, il devrait assister au procès et être entendu aujourd'hui.
01:42:22On verra ce qu'il en est exactement.
01:42:24Merci beaucoup Régine.
01:42:27Bonne nouvelle, le prix du carburant continue de baisser, Chana.
01:42:30Oui, le ministère de la Transition écologique a publié les tout derniers chiffres.
01:42:34Comptait en moyenne 1,59€ pour le litre de gasoil et 1,68€ le litre de sang plomb 95.
01:42:39Voilà, ça fait du bien quand on fait le plein, c'est une vraie bonne nouvelle.
01:42:44Parce qu'effectivement, quand on prend la voiture tous les jours pour aller travailler,
01:42:48c'était beaucoup trop cher jusqu'ici.
01:42:51Allez, 8h06, Marie-Hélène Thoraval, invitée de La Grande Interview.
01:43:00Bonjour Marie-Hélène Thoraval.
01:43:02Bonjour Sonia Mabrouk.
01:43:03Et bienvenue à vous à La Grande Interview sur CNews Européen.
01:43:06Vous êtes la maire d'Hiver Droite de Romand-sur-Isère.
01:43:08C'est en ce moment que se font les arbitrages, sans doute difficiles.
01:43:12Il y a des négociations âpres autour de l'équipe gouvernementale de Michel Barnier.
01:43:16Vous êtes, Marie-Hélène Thoraval, une élue de terrain, engagée,
01:43:19notamment mais pas seulement sur les questions de sécurité, de lutte contre la délinquance.
01:43:23Qu'est-ce que vous attendez vous-même du nouveau gouvernement ?
01:43:26Qu'est-ce qui manque le plus à notre pays aujourd'hui ?
01:43:29Je pense que la première des choses qui manquent le plus, c'est d'avoir ce lien avec le quotidien.
01:43:33C'est d'avoir ce lien aussi avec ce qui est le quotidien des Français, la vie de tous les jours.
01:43:38Et la première chose que j'oserais citer, je pense que c'est l'autorité.
01:43:41Et aujourd'hui, l'autorité, il suffit de regarder l'actualité depuis des mois,
01:43:46j'oserais même pas dire depuis des années,
01:43:49le français du quotidien fait face à des situations de délinquance,
01:43:54à des situations d'incivilité qui finalement viennent traduire une forme de laxisme
01:44:01qui n'est absolument plus supportable.
01:44:03Est-ce que vous croyez au courage de dire et de faire par rapport à ce que vous demandez au retour de l'autorité ?
01:44:09Est-ce que vous y croyez par les politiques au niveau national ?
01:44:12Vous avez été surnommée la mère courage, je le rappelle à nos auditeurs et téléspectateurs Marie-Hélène Thoraval
01:44:17pour avoir nommé les choses.
01:44:19Vous avez eu des intimidations, des menaces graves, je le rappelle, de décapitation.
01:44:23Est-ce qu'aujourd'hui, vous croyez qu'on peut dénoncer les choses,
01:44:26l'hyperviolence à un niveau national et au plus haut sommet de l'État ?
01:44:30Votre diagnostic est-il partagé ?
01:44:32Je pense que mon diagnostic est partagé.
01:44:35Encore peut-être pas tout à fait.
01:44:37Je pense que lorsqu'on est vraiment dans cette forme de microcosme parisien,
01:44:43je pense que le lien avec nos territoires,
01:44:47mais je parle de la France entière tout simplement,
01:44:50et même en allant juste au-delà du simple noyau dans lequel évoluent bien souvent les gens qui nous dirigent,
01:44:57il y a une forme de cécité.
01:45:00C'est-à-dire, on ne voit pas.
01:45:02Le quotidien, c'est une chose, finalement, accessoire.
01:45:06Oui, mais c'est un fait divers.
01:45:08C'est la raison pour laquelle, vous vous souvenez,
01:45:10lorsque j'avais dit par rapport au meurtre de Thomas,
01:45:13ce n'est pas un fait divers, c'est un fait de société.
01:45:15Malheureusement, je crois que l'actualité me donne raison tous les jours.
01:45:19On va parler de cette actualité.
01:45:21Effectivement, vous dites une forme de cécité.
01:45:23Vous dénoncez depuis longtemps, Marie-Hélène Thoraval, aussi la culture de l'excuse permanente à tous les étages.
01:45:28Je vous donne un exemple, puisque vous parlez du quotidien.
01:45:31Ce qui se passe à Échirol, où une école supérieure va être sans doute déplacée
01:45:35parce qu'il y a un point de deal à côté,
01:45:37trafic de drogue qui gangrène le quartier,
01:45:39échange de tirs sous les fenêtres des étudiants,
01:45:42et c'est finalement l'école qui va se déplacer.
01:45:45Comment mettre fin à une telle impunité ?
01:45:47Parce qu'on peut demander l'autorité, ça ne se décrète pas.
01:45:51Par quoi faudrait-il commencer, selon vous ?
01:45:54Je pense que la première chose à faire serait d'appliquer les lois qui sont les nôtres,
01:45:58parce qu'elles existent.
01:46:00Mais l'organisation et la chaîne pénale, aujourd'hui,
01:46:04est en défaillance complète.
01:46:06Peut-être par faute de moyens, par faute de volonté,
01:46:09par raison politique.
01:46:11Il reviendra à ceux qui sont intéressés ou qui sont aux manettes
01:46:15d'en avoir la vraie raison.
01:46:18Seulement, aujourd'hui, d'aller déplacer une école
01:46:21parce qu'elle est dans une situation
01:46:24dans laquelle elle ne peut plus se maintenir à l'endroit où elle est.
01:46:27Je pense que, franchement, on touche le bout, là.
01:46:29Vous êtes une élue de terrain.
01:46:31Il y a d'autres élus, évidemment, qui connaissent des situations d'insécurité.
01:46:35Il y a eu un drame récemment à Grenoble.
01:46:38Vous avez vivement réagi au propos du maire Éric Piolle,
01:46:42après la mort de l'agent municipal Lilian Dejean,
01:46:44qui, je le rappelle, a été abattu froidement
01:46:46alors qu'il intervenait sur un accident de la route.
01:46:49De quoi, selon vous, se rend-il responsable, le maire de Grenoble ?
01:46:53Je parlais de ces cités tout à l'heure,
01:46:56mais je pense aussi que, pour certains,
01:46:58il y a une volonté de ne pas voir
01:47:00ou de mettre la question de la sécurité
01:47:03ou de mettre la question de l'indépendance,
01:47:05non pas comme une priorité,
01:47:07mais finalement, un facteur lambda avec lequel on doit vivre.
01:47:12Eh bien, non.
01:47:13Chaque jour, les gens que je rencontre me disent
01:47:16« non, ce n'est plus ce portable ».
01:47:18Donc, finalement, ce qui est insupportable pour les concitoyens,
01:47:23on tenterait de vouloir lui donner un niveau d'acceptabilité.
01:47:27Non, ça ne va pas le faire.
01:47:29J'ai beaucoup pensé à vous
01:47:31lorsque la veuve du gendarme Éric Comine a eu cette phrase.
01:47:35Cette phrase est la suivante.
01:47:37« La France a tué mon mari ».
01:47:38Cette femme a été lynchée sur les réseaux sociaux.
01:47:41Elle a eu des menaces extrêmement graves.
01:47:43Est-ce qu'une telle phrase, aujourd'hui,
01:47:45« La France a tué mon mari »,
01:47:46est-ce qu'elle est lucide ?
01:47:48Est-ce qu'elle est prononcée dans l'émotion ?
01:47:50Et que dit-elle de notre système et de ses potentielles failles ?
01:47:54Je pense que Harmonie Comine a largement démontré
01:47:58qu'elle pouvait être au-dessus de l'émotion.
01:48:01Je trouve que, dans son intervention,
01:48:04nous sommes beaucoup à nous y être trouvés.
01:48:06Je trouve qu'elle a fait preuve d'un courage extraordinaire.
01:48:09Et malheureusement, même si la phrase est forte,
01:48:12si elle fait mal aussi, je pense qu'elle a raison.
01:48:15« Elle fait mal ».
01:48:16Elle fait mal à qui, Marie-Hélène Thoraval, une telle phrase ?
01:48:18Je pense qu'elle peut faire mal à ceux qui s'investissent aussi,
01:48:21pour tenter de trouver des solutions,
01:48:23à ceux qui s'investissent aussi au quotidien.
01:48:26Bien sûr, je pense aux élus terrains, je me permets de le dire.
01:48:28Les élus terrains, nos forces de l'ordre.
01:48:30Nos forces de l'ordre.
01:48:31Alors eux, ils sont en première prise.
01:48:33Ce refus d'obtempérer.
01:48:35J'avais osé dire, une fois, que ça devenait un sport national.
01:48:37Je veux dire, je n'ose même plus reprendre cette expression-là
01:48:40quand on arrive à des drames,
01:48:42comme on l'a vu pour l'adjudant Comine.
01:48:44Mais pour autant, je veux dire,
01:48:47on ne risque rien sur un refus d'obtempérer.
01:48:49Rien.
01:48:50On risque moins que pour une insulte.
01:48:54On risque moins que pour une insulte.
01:48:55Bien sûr.
01:48:57On pourrait s'attendre à ce qu'une personnalité comme vous
01:48:59soit appelée, sollicitée par le nouveau Premier ministre
01:49:02qui veut marquer une rupture ou des ruptures, a-t-il dit,
01:49:05et certainement avoir des incarnations d'autorité et des élus de terrain.
01:49:09Vous me disiez avant cette interview, que vous l'aviez rencontrée,
01:49:11qu'il vous avait soutenue il y a quelques années.
01:49:14Au-delà d'une question politicienne,
01:49:15est-ce que vous seriez prête à intégrer son équipe
01:49:17au nom du retour de l'autorité,
01:49:19de ce choc de l'autorité que vous souhaitez ?
01:49:21Il ne s'agit pas de savoir si je souhaiterais intégrer cette équipe.
01:49:25Je pense que le Premier ministre est devant une difficulté,
01:49:29enfin, pas une difficulté, mais plutôt une situation
01:49:32sur laquelle, si je comprends bien les consultations
01:49:36qui sont faites quotidiennement,
01:49:38son premier objectif, c'est d'éviter la censure.
01:49:42Je ne suis pas certaine que les élus de terrain,
01:49:45ou les personnalités comme la mienne,
01:49:48soient un facteur qui lui permette,
01:49:51selon ce qu'il évalue,
01:49:57d'éviter la censure.
01:50:00Vous pensez que c'est son principal objectif ?
01:50:02Je pense que c'est son principal souci,
01:50:04parce qu'aujourd'hui, il suffit de regarder
01:50:06la répartition de l'Assemblée nationale.
01:50:08La femme la plus puissante de France, j'ose le dire,
01:50:11est Marine Le Pen.
01:50:12Elle n'a jamais eu autant de pouvoir, d'influence.
01:50:15On a fait la femme la plus puissante de France,
01:50:17parce que votre phrase est importante.
01:50:19La femme la plus puissante de France est Marine Le Pen.
01:50:21Qui l'a propulsée à ce statut de pouvoir et d'influence ?
01:50:24Je pense qu'elle représente 11 millions d'électeurs.
01:50:27Et finalement, son niveau d'influence lui a été donné
01:50:32par les manœuvres politiques qui ont été opérées
01:50:34entre le premier et le second tour.
01:50:36Cette forme de front républicain, c'est ce qui lui a donné
01:50:39et c'est ce qui lui donne aussi ce niveau d'influence
01:50:43et de pouvoir aujourd'hui.
01:50:44C'est donc elle qui peut appuyer sur le bouton
01:50:46pour que se poursuive l'aventure, si je puis dire,
01:50:48Barnier ou pas, selon vous ?
01:50:49Je pense.
01:50:50Sur un autre sujet en particulier,
01:50:52qui est celui de l'immigration, Marie-Hélène Torrava,
01:50:55les choses semblent bouger en Europe.
01:50:57Vous demandez un sursaut sur l'autorité.
01:50:59Qu'en est-il sur ce sujet-là, qui demande de la fermeté
01:51:02et de l'autorité ?
01:51:03Il y a un changement de paradigme quasi total en Allemagne.
01:51:07Est-ce que vous croyez d'abord que c'est un sursaut en Europe ?
01:51:10Alors, je pense qu'un sursaut, je ne vais pas dire slave.
01:51:15Finalement, il y a eu des changements politiques.
01:51:20Vous parlez de l'Allemagne, on peut parler de l'Italie
01:51:23et on sait très bien que sur ces pays,
01:51:25la question migratoire est une question prioritaire.
01:51:31Finalement, ces nouveaux gouvernements ont proposé
01:51:36cette solution, peut-être pour traduire et dire
01:51:40« je vous ai entendu, donc je fais ».
01:51:42On sait très bien qu'à partir du moment où la décision
01:51:45ne sera pas prise au niveau européen,
01:51:48l'effet sera minime.
01:51:51C'est-à-dire que le droit européen, pour vous,
01:51:53écrasera, supplantera toujours le droit national ?
01:51:56Il faudrait que l'Europe, notamment tout ce qui relève
01:51:59de l'espace Schengen, prenne la main sur la problématique
01:52:02qui est liée à l'immigration.
01:52:04Dans quel état est Schengen ?
01:52:06Selon vous, certains disent qu'il est mort et enterré,
01:52:09si je puis dire.
01:52:10J'oserais abonder dans ce sens-là.
01:52:13Est-ce que vous oserez aussi un autre lien ?
01:52:15Parce qu'aujourd'hui, il faut oser, si je puis dire,
01:52:17ce lien, est-ce que vous y croyez d'abord ?
01:52:19Le lien entre immigration et insécurité ou délinquance.
01:52:22Est-ce que pour vous, Marie-Hélène Thoraval,
01:52:24au-delà des questions idéologiques sur le terrain,
01:52:26est-ce qu'il est évident ?
01:52:28Est-ce que faire ce lien permet, justement,
01:52:30d'aborder lucidement un diagnostic ?
01:52:32Pas que.
01:52:33Je veux dire, faire le lien entre immigration et insécurité,
01:52:36on ne peut pas tout concentrer sur ce point-là,
01:52:39puisque nous avons des délinquants qui sont français,
01:52:44donc il faut quand même regarder les choses de manière...
01:52:48Et souvent, ce sont des français, d'ailleurs,
01:52:50parfois issus de l'immigration, français également,
01:52:52et parfois de trois, quatre générations.
01:52:54Bien sûr.
01:52:55Mais s'agissant de l'immigration,
01:52:57c'est très bien que les problématiques de délinquance
01:53:00qui sont liées à l'immigration,
01:53:01si on regarde les statistiques qui sont notamment établies
01:53:06sur les OQTF,
01:53:08eh bien, on voit que le lien entre immigration et délinquance,
01:53:12il est existant.
01:53:14Donc, je crois que l'actualité aussi s'en est fait l'écho,
01:53:17ne serait-ce qu'hier sur un chasseur, je crois,
01:53:20qui a été attaqué.
01:53:21Donc, la réalité du quotidien, elle le prouve sans équivoque.
01:53:26Derrière le sujet de l'immigration,
01:53:29il y a celui de l'assimilation et de l'intégration.
01:53:32Vous en avez souvent parlé.
01:53:33Vous aviez évoqué, après le drame de Crépole,
01:53:36ce sujet, dénonçant certains jeunes,
01:53:38certains, qui combattent, Marie-Hélène Thoraval,
01:53:40les lois, des jeunes qui sont français,
01:53:42mais qui ne veulent rien partager du pays
01:53:44qui a accueilli leurs parents ou grands-parents.
01:53:46Comment, dans ce cas,
01:53:47et là, c'est un véritable casse-tête,
01:53:49pas seulement au niveau national,
01:53:50pour l'élu de terrain que vous êtes,
01:53:52comment faire quand il y a une volonté manifeste
01:53:54de s'opposer aux lois et plus largement à la culture,
01:53:56aux mœurs et aux codes culturels d'un pays ?
01:53:59Est-ce que vous estimez, vous,
01:54:00qu'il y a encore une solution par rapport à ces personnes-là ?
01:54:03Alors, au-delà d'estimer s'il y a une solution,
01:54:05je pense qu'on ne peut plus laisser faire.
01:54:07Donc, ça, c'est la première des choses.
01:54:10Aujourd'hui, on a une certaine proportion de jeunes
01:54:18qui, finalement, refusent de faire société
01:54:22et, finalement, qui ne se considèrent ni français,
01:54:25mais qui ne sont pas forcément accueillis
01:54:28ou bien accueillis dans le pays dans lequel ils ont des origines.
01:54:32Donc, je pense qu'aujourd'hui,
01:54:34il y a une problématique d'éducation,
01:54:36il y a une problématique et une responsabilité parentale,
01:54:38et ça, finalement, j'en entends parler
01:54:41quand il y a des grands événements,
01:54:43et puis après, c'est tout de suite étouffé.
01:54:44Donc, je pense que si on n'arrive pas
01:54:46à saisir la responsabilité parentale,
01:54:49une véritable responsabilité parentale,
01:54:53on n'arrivera à rien.
01:54:55On n'arrivera à rien, parce que l'objectif,
01:54:57c'est de faire projet commun, d'avoir une ambition commune.
01:55:00Et vous, vous dites qu'avec des telles véléités séparatistes,
01:55:03on peut n'arriver à rien.
01:55:06Le mot est quand même fort.
01:55:07Parce que, oui, je l'assume complètement.
01:55:10C'est-à-dire que c'est peine perdue pour certaines personnes.
01:55:12Alors, je ne veux pas dire que c'est peine perdue,
01:55:13mais à un moment donné, il va falloir faire comprendre aux gens
01:55:16qu'ils ont des droits, mais aussi des devoirs.
01:55:18Et finalement, je trouve que la notion de devoir,
01:55:22elle est souvent mise sous le tapis.
01:55:24Et que, finalement, on essaie d'acheter
01:55:27une forme de paix sociale à coût de subvention.
01:55:29Eh bien, non.
01:55:30Je pense qu'il faut vraiment arrêter avec ce principe-là.
01:55:33En tout cas, vous ne l'achetez pas, la paix sociale,
01:55:35mais vous espérez la paix, évidemment, sur votre territoire.
01:55:38Quand je dis la paix, c'est-à-dire une tranquillité
01:55:40et un droit à vivre en sécurité.
01:55:43Quel a été le sursaut après le drame de Crépole ?
01:55:45Marie-Hélène Thoravald, c'est un bilan d'étapes
01:55:47qu'on peut faire aujourd'hui.
01:55:49Vous avez eu, je l'ai rappelé, ce continuum de menaces.
01:55:52Vous avez eu des soutiens, également.
01:55:54Rappelons-le.
01:55:55Est-ce qu'aujourd'hui, il y a eu un changement ?
01:55:57Est-ce qu'il y a les prémices, véritablement,
01:55:59d'une modification de la situation ?
01:56:02Je pense que le plus grave, ce n'est pas moi.
01:56:05Dans cette affaire de Thomas Pérotteau,
01:56:08la situation la plus délicate aujourd'hui,
01:56:11c'est que l'enquête peine à avancer.
01:56:14Et ce n'est pas...
01:56:15Quelle raison ?
01:56:16Je pense que c'est l'enquête en elle-même.
01:56:19Je ne pense pas que ce soit faute de moyens.
01:56:22Mais aujourd'hui, je pense que l'auteur
01:56:26n'est pas derrière les barreaux.
01:56:28Il court toujours ?
01:56:29Il court toujours.
01:56:30D'où peut venir l'espoir, plus largement, aujourd'hui ?
01:56:32On a commencé cet entretien, vous m'avez dit
01:56:34que ce dont la France a le plus besoin,
01:56:36c'est de l'autorité.
01:56:37D'où peut venir l'espoir ?
01:56:39On a ce qu'il faut pour faire de l'autorité
01:56:41ou mettre en place de l'autorité.
01:56:42On a des forces de l'ordre qui sont là,
01:56:44mais qui, à chaque fois qu'elles se manifestent
01:56:49dans les missions qui sont les leurs,
01:56:52on a cette forme de politique
01:56:59qui essaye de freiner.
01:57:02Pourquoi ? Je ne sais pas.
01:57:04Finalement, on a cette crainte.
01:57:08Je ne veux pas dire on,
01:57:09je veux dire que certains ont la crainte
01:57:12d'une forme d'émeute.
01:57:13Il faut le voir après le drame de Naël,
01:57:18les émeutes qui s'en sont suivies.
01:57:20Je pense que ça reste une crainte du politique
01:57:24qui finalement, au regard,
01:57:27si je prends les forces de l'ordre par exemple,
01:57:29je pense qu'elles sont bridées.
01:57:30Pour conclure, Marie-Hélène Thoraval,
01:57:32que vous disent les citoyens, les habitants
01:57:35de votre commune sur ce qui est en train de se passer ?
01:57:38C'est-à-dire ces changements,
01:57:40le nouveau gouvernement qui doit,
01:57:42c'est ce qu'il sait et se décider.
01:57:44Est-ce qu'il vous parle de cela
01:57:45ou totalement d'autre chose ?
01:57:46Je pense qu'ils sont inquiets.
01:57:48Ils sont inquiets, bien sûr,
01:57:49par la question de la sécurité.
01:57:52Ils sont inquiets par rapport
01:57:53à la question de l'autorité.
01:57:54Mais ils sont aussi extrêmement inquiets
01:57:56par la dette.
01:57:58Ils savent très bien que les décisions
01:58:01vont se prendre,
01:58:02notamment très prochainement,
01:58:05c'est-à-dire avant la fin du mois de décembre,
01:58:06notamment dans le cadre du PLF.
01:58:08Ils sont extrêmement inquiets.
01:58:10Je trouve que la première des choses
01:58:12serait d'avoir le courage des économies.
01:58:14Le courage des économies
01:58:15et le courage de dire
01:58:16qui vous caractérise.
01:58:17Je vous remercie Marie-Hélène Thoraval.
01:58:19C'était votre grande interview
01:58:20sur CNews et Europe 1.
01:58:21Je vous souhaite une bonne journée.
01:58:22A bientôt.
01:58:23Merci.
01:58:27CNews, il est bientôt 8h30.
01:58:29Merci à vous Sonia Mabrouk
01:58:30et à votre invitée Marie-Hélène Thoraval,
01:58:32maire de Roman-sur-Isère.
01:58:33Vous l'avez entendu à l'instant dire
01:58:35les forces de l'ordre sont bridées en France.
01:58:38Je crois que les forces de l'ordre
01:58:39sont bridées en France.
01:58:40C'est important.
01:58:41Je pense que ça va faire parler.
01:58:43L'équipe de La Matinale est là,
01:58:44comme tous les matins.
01:58:45Jeanne Alousteau, Gauthier Lebret,
01:58:46Alexandra Blanc
01:58:47et Eric de Ritmaten.
01:58:49On en parlera tout à l'heure.
01:58:50On en parle beaucoup
01:58:51parce que ça fait beaucoup parler
01:58:52d'Amazon qui dit stop au télétravail.
01:58:55Stop au télétravail, c'est fini.
01:58:57Est-ce que ça va arriver en France,
01:58:59cette tendance ?
01:59:00On en parle ce matin.
01:59:01Tout d'abord, on va revenir
01:59:02sur ce qui s'est passé dans le Pas-de-Calais.
01:59:04Trois chasseurs ont été
01:59:05violemment agressés par des migrants.
01:59:07Ça aurait pu virer au drame.
01:59:09Trois chasseurs ont été prépaussibles,
01:59:11attaqués, il n'y a pas d'autre mot,
01:59:13car ils avaient informé les gendarmes
01:59:14de la présence de migrants
01:59:15en situation illégale.
01:59:16Ça prétend à traverser la Manche.
01:59:18Ces migrants ont détruit les voitures,
01:59:21vandalisé les voitures des chasseurs.
01:59:24On est en direct dans un instant
01:59:25avec Jean-Michel Taquen,
01:59:27qui est vice-président
01:59:28de la Fédération des chasseurs du Pas-de-Calais.
01:59:30Bonjour, monsieur.
01:59:31Merci d'être là.
01:59:32A tout de suite.
01:59:33Michel Barnier devrait annoncer
01:59:34la composition du nouveau gouvernement
01:59:35dans la semaine.
01:59:36Mais entre les macronistes
01:59:37qui donnent leur ligne rouge,
01:59:38les LR qui veulent des ministères régaliens,
01:59:40le RN qui dit, attention,
01:59:42s'il y a un tel, un tel et un tel
01:59:43dans le prochain gouvernement,
01:59:44on censure.
01:59:45La tâche n'est pas aisée
01:59:47pour le Premier ministre,
01:59:49nous dira Gauthier Lebrecht.
01:59:50A tout de suite, Gauthier.
01:59:52C'était il y a un an,
01:59:53lors d'une manifestation à Paris.
01:59:55Une voiture de police
01:59:56avait été prise pour cible
01:59:57par des individus violents,
01:59:59des manifestants issus de l'extrême gauche.
02:00:02L'un des policiers
02:00:03avait dû sortir de son véhicule,
02:00:05on le voit,
02:00:06et brandir son arme
02:00:07pour faire fuir les agresseurs
02:00:08et se défendre.
02:00:09Le procès d'un des manifestants violents
02:00:11débute aujourd'hui.
02:00:13Jean-Michel Taquen, bonjour,
02:00:14merci beaucoup d'être avec nous.
02:00:17Bonjour, vice-président de la Fédération
02:00:19des chasseurs du Pas-de-Calais.
02:00:21On revient évidemment
02:00:22sur ce qui s'est passé ce week-end.
02:00:26Trois chasseurs
02:00:27qui étaient en train de veiller,
02:00:29il était tôt,
02:00:30il était aux alentours
02:00:31de 4h du matin,
02:00:32qui ont été attaqués
02:00:33par des dizaines de migrants
02:00:34qui ont voulu se venger.
02:00:36Quelles sont les toutes dernières informations
02:00:38sur l'état des trois chasseurs ?
02:00:41Certains ont témoigné,
02:00:42ils ont été extrêmement choqués.
02:00:45Mettez-vous à leur place,
02:00:46ils ont vécu un véritable film d'horreur,
02:00:49ils ont voulu faire leur travail
02:00:51de bons citoyens.
02:00:52Vous savez comme moi
02:00:53le nombre de naufrages
02:00:54qu'il y a à cet endroit-là.
02:00:56Quand ils ont vu les migrants
02:00:57traverser leur marée
02:00:58avec un zodiac,
02:00:59ils ont prévenu les autorités
02:01:00qui ont très rapidement intervenu
02:01:02et fait leur travail.
02:01:03Ils ont empêché
02:01:04les migrants de prendre la mer
02:01:05avec une mer en plus formée.
02:01:07Les migrants sont venus
02:01:09se venger sur les chasseurs,
02:01:11ont détruit complètement
02:01:12leur véhicule
02:01:13et bien plus grave,
02:01:14ils ont attaqué la hutte
02:01:16à coups de machettes
02:01:17et de barres de fer.
02:01:18Mettez-vous à la place
02:01:19des chasseurs
02:01:20qui étaient dans cette hutte.
02:01:21On peut imaginer
02:01:22qu'ils ont été plus que choqués
02:01:23et j'en profite d'avoir
02:01:24d'ailleurs la parole
02:01:25à votre antenne
02:01:26pour dire
02:01:27mais quel son froid
02:01:28ils ont eu
02:01:29de garder un calme.
02:01:30On est passé à deux droits,
02:01:32à deux droits
02:01:33d'un drame.
02:01:34Alors,
02:01:35si je prends la parole ce matin,
02:01:36c'est également pour vous dire
02:01:37que ça fait des semaines
02:01:38et des semaines
02:01:39qu'on prévient les autorités.
02:01:40On voit bien que
02:01:41ces gens-là
02:01:42sont en train de monter
02:01:43en puissance,
02:01:44ils deviennent
02:01:45de plus en plus agressifs.
02:01:46Ça n'a plus rien à voir
02:01:48avec le camp de Sangatte
02:01:50qu'on a connu
02:01:51il y a 25-30 ans
02:01:52où là vous aviez des migrants
02:01:53qui disaient bonjour,
02:01:54au revoir,
02:01:55merci,
02:01:56qui demandaient à boire,
02:01:57on leur donnait
02:01:58bien sûr,
02:01:59qui demandaient à manger,
02:02:00on leur donnait aussi,
02:02:01on se met à leur place.
02:02:02Aujourd'hui,
02:02:03ça n'a plus rien à voir.
02:02:04Aujourd'hui,
02:02:05les citoyens,
02:02:06les gens qui habitent,
02:02:07les habitants de la Côte d'Opale
02:02:08se font agresser,
02:02:09ce n'est plus possible.
02:02:10Les chasseurs
02:02:11disposaient
02:02:12de quels armes ?
02:02:13De fusils,
02:02:14j'imagine ?
02:02:15Oui,
02:02:16vous êtes en action de chasse,
02:02:17vous avez des fusils
02:02:18et des cartouches,
02:02:19mais c'est pour ça
02:02:20qu'on ne peut
02:02:21que les féliciter.
02:02:22Je ne comprends pas
02:02:23comment ils ont réussi
02:02:24à garder leur sang-froid
02:02:25puisqu'ils avaient aussi
02:02:26un jeune,
02:02:27un enfant de bas âge
02:02:28qui les accompagnait à la hutte.
02:02:29On peut imaginer
02:02:30la peur
02:02:32Comment va d'ailleurs
02:02:33le petit garçon ?
02:02:34Il a 3 ans,
02:02:35je crois.
02:02:36Comment va celui
02:02:37qui est accompagné ?
02:02:38Je n'ai pas de nouvelles
02:02:39de l'enfant.
02:02:40Il est très difficile
02:02:41à les joindre,
02:02:42on peut imaginer
02:02:43ce que je vais faire
02:02:44dans la matinée.
02:02:47Il y a de plus en plus
02:02:48de tensions
02:02:49avec les migrants,
02:02:50ça vous remonte beaucoup ?
02:02:53Ça nous remonte beaucoup.
02:02:54On a toutes les associations
02:02:55de chasseurs
02:02:56qui pratiquent leur loisir,
02:02:57leur passion
02:02:58sur le littoral.
02:03:00Tout le monde le dit.
02:03:01On voit aujourd'hui,
02:03:02évidemment,
02:03:03les chasseurs utilisent
02:03:04des canards domestiques.
02:03:06Aujourd'hui,
02:03:07on tue des canards domestiques,
02:03:08c'est comme si on tuait
02:03:09votre chat ou votre chien,
02:03:10c'est pareil pour eux.
02:03:11Aujourd'hui,
02:03:12le ton monte facilement,
02:03:13on se fait agresser,
02:03:15ces gens-là
02:03:16n'ont plus du tout
02:03:17le même comportement,
02:03:18ce n'est plus du tout
02:03:19les mêmes migrants
02:03:20que ce qu'on avait
02:03:21chez nous.
02:03:23Qu'est-ce que vous disent
02:03:24les autorités ?
02:03:25Parce qu'il y a un moment,
02:03:26ça ne va pas durer longtemps
02:03:27cette histoire.
02:03:29C'est inadmissible.
02:03:30On ne peut pas risquer
02:03:31sa vie quand on va
02:03:32à une partie de chasse,
02:03:33quand on va chasser.
02:03:35Le préfet,
02:03:36qu'est-ce qu'il dit
02:03:37après ce qu'il s'est passé ?
02:03:41On a droit à la sécurité
02:03:42en France quand même.
02:03:43Oui, je vois déjà
02:03:44ces félicités
02:03:45des services de l'ordre
02:03:46qui font un travail
02:03:47sur le littoral
02:03:48qui est remarquable
02:03:49jour et nuit.
02:03:51Par contre,
02:03:52les autorités,
02:03:53oui, c'est vrai
02:03:54qu'on les a prévenues,
02:03:55des réunions
02:03:56vont être mises en place
02:03:57mais je dirais que
02:03:58les réunions,
02:03:59il faut surtout venir
02:04:00chercher les habitants.
02:04:01Il faut mettre les habitants
02:04:02qui vivent ça
02:04:03au quotidien
02:04:04autour de la table
02:04:05et plus mettre des gens
02:04:06qui vont parler d'un sujet
02:04:07qu'ils ne connaissent pas
02:04:08ou presque pas.
02:04:09C'est ça le problème
02:04:10que l'on rencontre aujourd'hui.
02:04:11Moi, je suis élu
02:04:12dans ma commune du littoral.
02:04:13C'est vrai qu'on essaye
02:04:14de remonter,
02:04:15on n'a pas l'impression
02:04:16d'être entendus.
02:04:19Restez avec nous.
02:04:20Je pose la question
02:04:21depuis le début de la matinale
02:04:22sur ce qui s'est passé
02:04:23à Tardingen.
02:04:25Est-ce que ça vous fait peur ?
02:04:26Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:04:27Il n'y a pas eu de blessés
02:04:28mais est-ce que vous craignez
02:04:29qu'à l'avenir
02:04:30un drame se produise ?
02:04:31Vous avez flashé le QR code,
02:04:32enregistrez vos réponses.
02:04:33Voici vos vidéos.
02:04:36Je trouve que ça,
02:04:37ce n'est pas normal.
02:04:38Ce n'est pas normal
02:04:39que nous sommes en France
02:04:40que des gens arrivent là
02:04:41avec toute la communauté armée
02:04:42qui s'attaquent à des gens
02:04:43sans que personne ne branche.
02:04:45Il y a vraiment un problème
02:04:46sur l'immigration dans ce pays
02:04:47et il faut vraiment
02:04:48que les politiques
02:04:49commencent à se bouger
02:04:50afin de protéger ce pays.
02:04:51Ce n'est pas normal
02:04:52et oui, on est inquiets,
02:04:53je pense.
02:04:54Comment ne pas être inquiet ?
02:04:55Attaque à la barre de fer ?
02:04:56Attaque au couteau ?
02:04:57Attaque à la machette ?
02:04:58Va-t-il falloir attendre
02:04:59qu'un haut dignitaire politique français
02:05:01soit victime de ce genre d'événements
02:05:04pour qu'il se réveille enfin
02:05:06et comprenne que les Français
02:05:08sont en danger
02:05:09quel que soit l'endroit
02:05:10où ils se trouvent ?
02:05:12Les chasseurs sont en danger
02:05:14dans certaines régions
02:05:15et notamment dans la Vaud,
02:05:16dans le Pas-de-Calais ?
02:05:18Non, ça n'a rien à voir
02:05:19avec la chasse.
02:05:20Ils sont tombés sur des chasseurs.
02:05:21Je pense que c'est un problème
02:05:22que nous avons.
02:05:23La chasse est tombée
02:05:24sur des chasseurs.
02:05:25Je pense que c'est eux
02:05:26qui occupaient le terrain
02:05:27à cette heure-là.
02:05:28Vous l'avez dit tout à l'heure,
02:05:29aux alentours de 4h du matin,
02:05:30ça aurait pu être un pêcheur,
02:05:31un promeneur,
02:05:32ça aurait pu être n'importe qui.
02:05:33Ce n'est pas la chasse
02:05:34qui est visée.
02:05:35Ils étaient présents
02:05:36en ce moment-là
02:05:37donc c'est eux
02:05:38qui ont été agressés
02:05:39mais ça aurait pu être
02:05:40n'importe qui.
02:05:42Merci beaucoup Jean-Michel Takouine.
02:05:43Merci d'avoir témoigné
02:05:44ce matin dans la matinale
02:05:45de CNews.
02:05:46Espérons que les choses
02:05:47se calment
02:05:48mais rien n'est moins sûr.
02:05:50Merci d'avoir témoigné
02:05:51ce matin.
02:05:52Et si Michel Barnier
02:05:53n'y arrivait pas,
02:05:54c'est la petite musique politique
02:05:55qui est en train
02:05:56de monter,
02:05:57Gauthier Lebret,
02:05:58face à la gourmandise
02:05:59des LR
02:06:00et aux lignes rouges
02:06:01de la Macronie,
02:06:02le Premier ministre
02:06:03pourrait échouer
02:06:04à former un gouvernement ?
02:06:05Oui, au début on nous disait
02:06:06que ce serait cette semaine
02:06:07plutôt le début de semaine
02:06:08avec un Conseil des ministres
02:06:09prévu traditionnellement.
02:06:10Vous le savez,
02:06:11le mercredi,
02:06:12il n'y aura pas
02:06:13de Conseil des ministres
02:06:14demain.
02:06:15Il faut 48 heures
02:06:16pour que la Haute Autorité
02:06:17pour la transparence
02:06:18de la vie publique
02:06:19scanne tous les ministres
02:06:20pour voir s'il n'y en a pas un
02:06:21qui a oublié
02:06:22une déclaration fiscale
02:06:23ou autre.
02:06:24Or, il n'y a pas un nom
02:06:25qui a été envoyé
02:06:26à la Haute Autorité
02:06:27à l'heure où je vous parle.
02:06:28Effectivement,
02:06:29qu'est-ce qui coince ?
02:06:30Deux choses.
02:06:31Les Républicains
02:06:32qui sont gourmands,
02:06:33qui depuis qu'ils ont Matignon
02:06:34ont l'impression
02:06:35qu'ils ont la majorité absolue
02:06:36à l'Assemblée nationale
02:06:37alors qu'ils ont 47 députés,
02:06:38ils veulent l'intérieur,
02:06:39ils veulent l'éducation nationale,
02:06:40ils veulent un tiers
02:06:41des ministères.
02:06:42Un tiers des ministères.
02:06:43Et donc là, au Modem,
02:06:44chez Renaissance,
02:06:45on s'étrangle.
02:06:46On dit comment ça
02:06:47un tiers des ministères ?
02:06:48Vous avez 47 députés
02:06:49à l'Assemblée,
02:06:50vous avez déjà Matignon,
02:06:51c'est déjà énorme.
02:06:52Si vous avez en plus de cela
02:06:53Vauvau.
02:06:54Et puis après,
02:06:55il n'y a pas que
02:06:56la répartition des postes.
02:06:57Vous faites partie
02:06:58d'une équipe gouvernementale
02:06:59mais c'est pour faire
02:07:00quelle politique ?
02:07:01C'est pour faire quelle politique ?
02:07:02Gabriel Attal,
02:07:03que ce soit Gabriel Attal
02:07:04ou François Véroux,
02:07:05ils n'ont pas envie
02:07:06de reprendre le pacte législatif
02:07:07tel quel de l'envoquer.
02:07:08Sauf qu'il y a un problème.
02:07:09Il y a un homme de droite
02:07:10à Matignon
02:07:11qui, au-dessus de lui,
02:07:12a le coup près du RN
02:07:13qui peut tomber
02:07:14à tout instant
02:07:15s'il ne prend pas
02:07:16des mesures fortes
02:07:17sur l'immigration
02:07:18et la lutte
02:07:19contre l'insécurité.
02:07:20Donc forcément,
02:07:21vous êtes obligé
02:07:22de mettre le curseur à droite.
02:07:23Sauf que si vous mettez
02:07:24le curseur trop à droite,
02:07:25il y a l'aile gauche
02:07:26de Renaissance
02:07:27qui va se rebiffer
02:07:28et qui va dire
02:07:29on ne participe pas
02:07:30non seulement à ce gouvernement
02:07:31mais à cette politique
02:07:32et on ne vote pas
02:07:33les textes de loi.
02:07:34Et en plus de cela,
02:07:35vous avez l'arbitre des élégances,
02:07:36à savoir le Rassemblement national
02:07:37qui dit
02:07:38Xavier Bertrand,
02:07:39on n'en veut pas,
02:07:40Gérald Darmanin,
02:07:41on n'en veut pas,
02:07:42Eric Dupond-Moretti,
02:07:43on n'en veut pas.
02:07:44Donc tout ça est compliqué
02:07:45pour Michel Barnier.
02:07:46Comment faire
02:07:47pour trouver
02:07:48un terrain d'entente,
02:07:49trouver des compromis
02:07:50pour que tout le monde
02:07:51soit d'accord ?
02:07:52Il va trop à gauche,
02:07:53il est censuré par le RN.
02:07:54Il va trop à droite,
02:07:55il perd la moitié de Renaissance.
02:07:56Bonne chance.
02:07:57Et on n'en est qu'à la composition
02:07:58du gouvernement.
02:07:59On n'en est même pas
02:08:00à parler de textes
02:08:01à faire adopter à l'Assemblée.
02:08:02Oui mais ça compte
02:08:03pour la composition
02:08:04des politiques.
02:08:05Vous avez envie de savoir
02:08:06quelles politiques
02:08:07vont être menées ?
02:08:08Après quand on rentrera
02:08:09dans le concret du concret,
02:08:10ça sera encore une autre histoire,
02:08:11une autre salade.
02:08:12Merci beaucoup Gauthier.
02:08:13Un policier obligé
02:08:14de sortir son arme de service
02:08:15pendant une manifestation violente.
02:08:16C'était il y a un an à Paris.
02:08:17On vous avait montré
02:08:18les images évidemment
02:08:19dans la matinale
02:08:20et on les a tous en tête
02:08:21ces images.
02:08:22Oui, des manifestants
02:08:23cagoulés
02:08:24qui avaient violemment
02:08:25pris une voiture de police
02:08:26pour cible,
02:08:27blessant trois agents
02:08:28à l'intérieur.
02:08:29Aujourd'hui s'ouvre
02:08:30le procès
02:08:31de l'un des agresseurs
02:08:32Retour sur les faits
02:08:33avec Marie-Victoire Diodonné,
02:08:34Maxime Lavandier
02:08:35et Célia Barotte.
02:08:38La scène,
02:08:39filmée par des passants,
02:08:40avait été massivement relayée
02:08:42sur les réseaux sociaux.
02:08:43A Paris,
02:08:44lors d'une manifestation
02:08:45contre la police,
02:08:46plusieurs individus
02:08:47cagoulés
02:08:48et vêtus de noir
02:08:49prennent pour cible
02:08:50une voiture de police
02:08:51à coups de pied
02:08:52mais également
02:08:53avec des barres de fer.
02:08:54Un policier sort du véhicule,
02:08:56ébranlit son arme
02:08:57pour lutter contre les agresseurs.
02:08:59Pour ces faits,
02:09:00l'individu suspecté
02:09:01d'être l'un des auteurs
02:09:02de l'agression
02:09:03est poursuivi
02:09:04pour violence
02:09:05à l'encontre
02:09:06d'un fonctionnaire de police,
02:09:07dégradation d'un véhicule
02:09:08de police
02:09:09et pour des dégradations
02:09:10lors de la manifestation.
02:09:11La peine encourue
02:09:12et de cinq années
02:09:13d'emprisonnement
02:09:14est de 75 000 euros
02:09:15d'amende
02:09:16pour le prévenu.
02:09:17Âgé de 24 ans
02:09:18au moment des faits,
02:09:19l'individu,
02:09:20domicilier
02:09:21a chenonné
02:09:22une voiture de police
02:09:23à coups de pied
02:09:24pour lutter contre
02:09:25les agresseurs.
02:09:26Au moment des faits,
02:09:27l'individu,
02:09:28domicilier
02:09:29a chénevière,
02:09:30a un casier judiciaire vierge,
02:09:32un profil qui interpelle
02:09:33compte tenu
02:09:34de la gravité
02:09:35de l'attaque.
02:09:36On a plutôt affaire
02:09:37à quelqu'un
02:09:38qui ressemblerait
02:09:39à monsieur tout le monde
02:09:40et qui profite
02:09:41d'une situation
02:09:42qui était une situation,
02:09:43on revoit ces images,
02:09:44qui était une situation
02:09:45tout à fait
02:09:46de casier meute
02:09:47pour commettre
02:09:48des méfaits.
02:09:49Ce procès,
02:09:50qui intervient
02:09:51presque un an
02:09:52jour pour jour
02:09:53après les faits,
02:09:54avait déjà été
02:09:55repoussé
02:09:56à deux reprises.
02:09:57Voilà,
02:09:58affolant,
02:09:59quand on voit
02:10:00ces images,
02:10:01on se demande
02:10:02comment il n'y a pas eu
02:10:03de drame.
02:10:04Ils ont du sang-froid.
02:10:05Ils ont du sang-froid,
02:10:06ils ont été professionnels.
02:10:07Le suspect
02:10:08dans l'enquête
02:10:09sur la tentative
02:10:10d'assassinat
02:10:11de Donald Trump
02:10:12n'a pas tiré,
02:10:13information confirmée
02:10:14cette nuit,
02:10:15par le secret de service,
02:10:16c'est-à-dire que
02:10:17les agents
02:10:18en charge
02:10:19de la sécurité
02:10:20de Donald Trump,
02:10:21eux ont tiré,
02:10:22mais pas le suspect,
02:10:23il n'a pas eu le temps,
02:10:24visiblement.
02:10:25Oui,
02:10:26un agent l'a repéré
02:10:27avant qu'il puisse
02:10:28ouvrir le feu.
02:10:29Cela faisait plusieurs heures
02:10:30que le suspect
02:10:31se cachait près du golfe
02:10:32de l'ancien président américain.
02:10:33Le directeur par intérim
02:10:34du secret de service
02:10:35a détaillé
02:10:36le déroulé des faits.
02:10:37Alors que l'ancien
02:10:38président Trump
02:10:39traversait le cinquième
02:10:40ferroi du parcours
02:10:41et n'était plus en vue
02:10:42du sixième green,
02:10:43l'agent
02:10:44qui surveillait
02:10:45visuellement la zone
02:10:46du sixième green
02:10:47a vu le sujet armé
02:10:48de ce qu'il a perçu
02:10:49comme un fusil
02:10:50et a immédiatement
02:10:51déchargé son arme
02:10:52à feu.
02:10:53Le suspect
02:10:54qui n'était pas en vue
02:10:55de l'ancien président
02:10:56s'est enfui de la scène.
02:10:57Le suspect
02:10:58qui n'avait pas
02:10:59l'ancien président
02:11:00en ligne de mire
02:11:01s'est enfui.
02:11:02Il n'a pas tiré
02:11:03ou tiré sur notre agent.
02:11:04Est-ce que la France
02:11:07s'interroge
02:11:08sur son temps de travail ?
02:11:09Amazon décide
02:11:10d'en finir
02:11:11avec le télétravail.
02:11:13On en parle ce matin.
02:11:16Amazon dit
02:11:17à partir de janvier
02:11:18terminer,
02:11:19plus de télétravail.
02:11:20Oui,
02:11:21c'est ce message.
02:11:22Ils avaient expérimenté
02:11:23l'opération
02:11:24après le Covid.
02:11:25Déjà,
02:11:26depuis février 2023,
02:11:27il n'y avait plus
02:11:28que trois jours
02:11:29par semaine.
02:11:30Mais là,
02:11:31maintenant,
02:11:32trop c'est trop.
02:11:33Le patron,
02:11:34qu'est-ce qu'il dit ?
02:11:35Tous ensemble au bureau,
02:11:36c'est mieux.
02:11:37C'est mieux pour travailler,
02:11:38c'est mieux pour apprendre,
02:11:39c'est mieux pour se renforcer,
02:11:40c'est mieux pour se former.
02:11:41En gros,
02:11:42stop,
02:11:43on arrête.
02:11:44Alors,
02:11:45ça concerne seulement
02:11:46les salariés
02:11:47qui sont dans les bureaux,
02:11:48les administratifs.
02:11:49Ils sont 300,
02:11:50et des gestionnaires
02:11:51dans les entrepôts.
02:11:52Voilà.
02:11:53Donc,
02:11:54en France,
02:11:55est-ce que ça pourrait se produire ?
02:11:56Écoutez,
02:11:57le Medef,
02:11:58le patronat,
02:11:59n'a pas vraiment de position
02:12:00sur cette question.
02:12:01D'abord,
02:12:02parce qu'aujourd'hui,
02:12:03il y a pratiquement
02:12:04une entreprise sur deux
02:12:05qui pratique le télétravail.
02:12:06Et puis,
02:12:07un salarié sur trois
02:12:08qui,
02:12:09au moins une fois par semaine,
02:12:10fait une journée de télétravail.
02:12:11Donc,
02:12:12voilà.
02:12:13Donc,
02:12:14c'est une situation
02:12:15qui est un peu compliquée.
02:12:16On sent quand même
02:12:17que ça baisse progressivement,
02:12:18notamment depuis l'étude
02:12:19au-delà de deux jours
02:12:20de travail.
02:12:21Donc,
02:12:22il ne faut pas en abuser
02:12:23et on ne sait pas
02:12:24combien de temps
02:12:25ça va durer.
02:12:26Éric,
02:12:27moi,
02:12:28je pense que le patronat,
02:12:29comme vous dites,
02:12:30a une position.
02:12:31Alors,
02:12:32peut-être qu'il ne l'exprime pas,
02:12:33mais je pense qu'il n'est pas
02:12:34très favorable au télétravail
02:12:35parce que ça provoque,
02:12:36de fait,
02:12:37une baisse de la productivité.
02:12:38Alors après,
02:12:39effectivement,
02:12:40comme c'est très populaire
02:12:41le télétravail,
02:12:42les gens aiment bien,
02:12:43donc,
02:12:44aller dire qu'on est contre
02:12:45le télétravail,
02:12:46ce n'est pas dans l'air du temps.
02:12:47Même si,
02:12:48je vais prendre une expression
02:12:49qui ne va peut-être pas plaire
02:12:50à beaucoup.
02:12:51C'est Geoffroy Roux de Bézieux,
02:12:52l'ancien président du BDF.
02:12:53Il était à une assemblée générale
02:12:54en Bretagne
02:12:55en 2019-2020
02:12:56et il a dit qu'il faut
02:12:58arrêter avec cette glande.
02:13:00Voilà,
02:13:01c'est le mot qu'il avait employé.
02:13:02Ah oui,
02:13:03il a carrément dit ça.
02:13:04Donc,
02:13:05ça n'a pas été très bien perçu.
02:13:06Mais enfin,
02:13:07après,
02:13:08vous avez des accords
02:13:09dans les entreprises
02:13:10avec les syndicats
02:13:11et s'il y a un accord
02:13:12qui est signé entre le patron
02:13:13et le syndicat,
02:13:14il faut accepter.
02:13:15L'entreprise ne peut pas
02:13:16s'assurer qu'en termes
02:13:17d'efficacité,
02:13:18on n'arrive pas vraiment
02:13:19à savoir,
02:13:20sauf l'étude de l'OCDE
02:13:21qui dit qu'on perd
02:13:22quand même en productivité.
02:13:23Chana,
02:13:24vous aimeriez
02:13:25télétravailler si c'est possible ?
02:13:26Non,
02:13:27je ne pense pas.
02:13:28J'aime bien travailler
02:13:29avec mes collègues
02:13:30en présentiel,
02:13:31discuter.
02:13:32Formidable collègue !
02:13:33Formidable collègue !
02:13:34Avec quel collègue ?
02:13:35Avec quel collègue
02:13:36en particulier ?
02:13:37Non,
02:13:38non,
02:13:39oui,
02:13:40c'est beaucoup plus…
02:13:41Alexandra,
02:13:42vous seriez triste.
02:13:43Ah pareil,
02:13:44je serais extrêmement malheureuse.
02:13:46Moi aussi,
02:13:47Gauthier,
02:13:48pareil.
02:13:49Non seulement,
02:13:50c'est de se voir,
02:13:51mais c'est qu'on a une chance
02:13:52d'avoir un métier passion,
02:13:53vous voyez ce que je veux dire ?
02:13:54C'est vrai.
02:13:55Et accessoirement,
02:13:56de s'apprécier,
02:13:57parfois de rigoler,
02:13:58enfin en tout cas
02:13:59d'avoir un plaisir.
02:14:00J'ai cru de s'apprécier
02:14:01parfois.
02:14:02Non,
02:14:03non,
02:14:04de s'apprécier loin
02:14:05et parfois de rigoler,
02:14:06enfin en tout cas
02:14:07de passer du temps ensemble.
02:14:08Bref,
02:14:09vous savez tout,
02:14:10vous avez certainement
02:14:11un avis chez vous.
02:14:12Allez,
02:14:13la santé tout de suite
02:14:15Votre programme
02:14:16vous est présenté par
02:14:17le vermifuge Drontal.
02:14:19Traite votre chien
02:14:20contre les principaux vers.
02:14:23Non,
02:14:24c'est vrai.
02:14:25Tout en blanc,
02:14:26le docteur Brigitte Millot.
02:14:27Bonjour Brigitte.
02:14:28Bonjour.
02:14:29C'est la journée mondiale
02:14:30de l'arthrose,
02:14:31qui est la maladie
02:14:32la plus répandue au monde,
02:14:33qui touche en France
02:14:3410 millions de personnes.
02:14:35Et vous allez nous parler
02:14:36ce matin
02:14:37de nouvelles pistes
02:14:38pour la soulager,
02:14:39pour commencer
02:14:40un rappel sur l'arthrose.
02:14:41Oui,
02:14:42l'arthrose
02:14:43est une maladie articulaire.
02:14:44Vous savez que
02:14:45dans une articulation,
02:14:46les deux os,
02:14:47les extrémités osseuses
02:14:48sont protégées
02:14:49par du cartilage
02:14:50qui va permettre
02:14:51évidemment
02:14:52les mouvements,
02:14:53les frottements,
02:14:54comme on va le voir
02:14:55sur ce schéma.
02:14:56C'est le cartilage
02:14:57qui protège,
02:14:58mais il n'y a pas
02:14:59que le cartilage.
02:15:00L'articulation
02:15:01est aussi entourée
02:15:02de ce qu'on appelle
02:15:03la membrane synoviale,
02:15:04la capsule articulaire,
02:15:05comme on le voit bien.
02:15:06Mais il y a aussi
02:15:07des muscles,
02:15:08des tendons,
02:15:09etc.
02:15:10Et dans l'arthrose,
02:15:11que se passe-t-il ?
02:15:12Eh bien,
02:15:13c'est ce cartilage
02:15:14qui va petit à petit
02:15:15s'user,
02:15:16s'abimer
02:15:17et finir
02:15:18par disparaître.
02:15:19Or,
02:15:20comme il est là
02:15:21pour protéger
02:15:22les extrémités osseuses
02:15:23et qu'il permet le mouvement,
02:15:24il agit un petit peu
02:15:25comme un amortisseur,
02:15:26le liquide synovial
02:15:27lui agit
02:15:28comme un lubrifiant,
02:15:29tout ça,
02:15:30c'est fait pour
02:15:31qu'on puisse bouger
02:15:32normalement.
02:15:33Et quand le cartilage
02:15:34commence à s'user,
02:15:35qu'est-ce qui va se passer ?
02:15:36Les deux os
02:15:37vont finir par frotter
02:15:38les uns contre les autres.
02:15:39Et là,
02:15:40vous imaginez la douleur.
02:15:41Ce qu'il faut comprendre,
02:15:42c'est qu'on s'est focalisé
02:15:43vraiment sur le cartilage.
02:15:44En fait,
02:15:45c'est pas le cartilage
02:15:46qui est douloureux.
02:15:47Le cartilage,
02:15:48c'est ni vascularisé
02:15:49ni énervé.
02:15:50C'est réellement
02:15:51le frottement
02:15:52des deux os,
02:15:53les uns contre les autres,
02:15:54qui va créer,
02:15:55comme ça,
02:15:56plein de remaniements osseux
02:15:57avec ce qu'on appelle
02:15:58des becs de perroquet,
02:15:59c'est-à-dire des petites
02:16:00excroissances osseuses,
02:16:01des géodes,
02:16:02c'est-à-dire des petits trous
02:16:03dans les os.
02:16:04Et c'est tout ça
02:16:05qui fait mal.
02:16:06Et en plus,
02:16:07toute l'articulation
02:16:08va être inflammatoire,
02:16:09vous voyez,
02:16:10à cause de tout ça.
02:16:11On va voir là
02:16:12sur une radio du genou.
02:16:13Non,
02:16:14on va voir
02:16:15sur la radio du genou.
02:16:16Regardez à gauche
02:16:17un genou normal.
02:16:18Vous voyez,
02:16:19il y a un bon espace articulaire.
02:16:20Le cartilage ne se voit pas
02:16:21à la radio,
02:16:22mais on voit bien
02:16:23que les os,
02:16:24les extrémités osseuses
02:16:25sont espacées.
02:16:26C'est comme en lévitation.
02:16:27Regardez à droite
02:16:29quand il y a de l'arthrose.
02:16:31On voit bien
02:16:32que les cartilages
02:16:33ayant disparu,
02:16:34les deux os
02:16:35frottent
02:16:36les uns contre les autres.
02:16:37Formellement,
02:16:38c'est extrêmement douloureux.
02:16:39Mais c'est terriblement douloureux.
02:16:40Mais ça,
02:16:41les gens ne se rendent pas compte
02:16:42parce qu'on a tendance
02:16:43à banaliser l'arthrose, etc.
02:16:44C'est vrai que c'est non visible
02:16:45comme pathologie,
02:16:46mais c'est extrêmement douloureux.
02:16:47Non seulement,
02:16:48c'est extrêmement douloureux,
02:16:49mais en plus,
02:16:50ça va vous empêcher
02:16:51de bouger.
02:16:52Vous finissez,
02:16:53alors avec les retentissements
02:16:54que ça peut avoir après,
02:16:55quand vous ne bougez plus
02:16:56avec une augmentation
02:16:57des maladies cardiovasculaires,
02:16:58tous les retentissements
02:16:59que ça peut avoir
02:17:00à tel point
02:17:01que l'OMS
02:17:02a déclaré l'arthrose
02:17:03comme une maladie grave.
02:17:05Ce n'est pas rien,
02:17:06alors que c'est souvent banalisé.
02:17:07Alors,
02:17:08il y a des facteurs de risque
02:17:09que l'on connaît,
02:17:10mais en revanche,
02:17:11les causes réelles,
02:17:12on ne les connaît pas.
02:17:13On connaît certains facteurs de risque.
02:17:14Je vous en ai mis quelques-uns.
02:17:16Il y a notamment l'hérédité.
02:17:18Plutôt pour l'arthrose des doigts,
02:17:21l'hérédité.
02:17:22J'ai une question à vous poser.
02:17:23C'est pas le vieillissement,
02:17:25tout simplement ?
02:17:26C'est-à-dire qu'à 80 ans,
02:17:29on va dire,
02:17:30il y a des personnes
02:17:31qui ont à 80 ans
02:17:32encore leur cartilage
02:17:33de jeune homme
02:17:34ou de jeune femme ?
02:17:35Alors, à 80 ans,
02:17:3680 % des personnes
02:17:37souffrent d'arthrose.
02:17:38D'accord.
02:17:39À 65 ans,
02:17:40c'était sur le schéma
02:17:41que vous avez devancé.
02:17:42Ah bon.
02:17:43Il y a l'âge
02:17:44qui est un facteur important.
02:17:45D'accord.
02:17:46Mais attention,
02:17:47il y a quand même
02:17:48une arthrose sur trois
02:17:49qui est diagnostiquée
02:17:50avant 40 ans.
02:17:51Bien sûr que plus on avance en âge,
02:17:53comme je vous le disais,
02:17:5465 % à 65 ans,
02:17:5680 % à 80 ans.
02:17:57Après, il y a le surpoids.
02:17:58Forcément,
02:17:59quand vous appuyez sur l'os,
02:18:01forcément,
02:18:02forcément,
02:18:03ça va user.
02:18:04Après,
02:18:05il y a certains métiers.
02:18:06Quand vous êtes carreleur,
02:18:07que vous êtes en permanence
02:18:08à genoux,
02:18:09vos articulations,
02:18:10elles souffrent.
02:18:11Quand vous êtes agriculteur,
02:18:12là,
02:18:13pour les carreleurs,
02:18:14c'est l'articulation du genou.
02:18:15Agriculteur,
02:18:16les vendanges,
02:18:17etc.,
02:18:18quand vous ramassez
02:18:19des fruits ou autre chose,
02:18:20etc.,
02:18:21ce sera plutôt,
02:18:22vous êtes baissé comme ça en avant,
02:18:23ce sera plutôt
02:18:24l'articulation de la hanche.
02:18:25Vous voyez,
02:18:26des sportifs,
02:18:27les skieurs,
02:18:28etc.,
02:18:29souffrent souvent
02:18:30d'arthrose du genou.
02:18:31L'autisme aussi,
02:18:32quand vous avez un choc important,
02:18:33ça,
02:18:34ce sont les facteurs de risque.
02:18:35Mais les causes réelles,
02:18:36on ne les connaît pas.
02:18:37Alors,
02:18:38pour l'instant,
02:18:39les traitements,
02:18:40on est un peu à sec quand même.
02:18:41On fait du traitement symptomatique.
02:18:42On donne
02:18:43des anthalgites,
02:18:44du doliprane ou autre.
02:18:45On donne
02:18:46des anti-inflammatoires.
02:18:47Éventuellement,
02:18:48on fait des infiltrations
02:18:49d'acide hyaluronique.
02:18:50C'est comme
02:18:51une espèce de gel visqueux
02:18:52qui va servir
02:18:53de lubrifiant,
02:18:54si vous voulez.
02:18:55Et puis,
02:18:56on n'a pas 36 000 solutions.
02:18:57Si je vous entends,
02:18:58on bricole un petit peu.
02:18:59Oui,
02:19:00c'est vrai.
02:19:01C'est vrai qu'on est un petit peu…
02:19:02Après,
02:19:03quand ça évolue trop,
02:19:04il y a les prothèses.
02:19:05Quand vous ne pouvez plus marcher,
02:19:06je vous assure que
02:19:07la prothèse,
02:19:08vous y allez.
02:19:09C'est tellement douloureux.
02:19:10C'est tellement handicapant.
02:19:11Et après,
02:19:12surtout,
02:19:13en ce moment,
02:19:14il y a énormément
02:19:15de pistes
02:19:16qui sont en train
02:19:17de s'éloigner.
02:19:18C'est vraiment
02:19:19un problème
02:19:20de santé.
02:19:21C'est vraiment
02:19:22un problème
02:19:23de santé.
02:19:24C'est vraiment
02:19:25un problème
02:19:26de santé.
02:19:27C'est vraiment
02:19:28un problème
02:19:29de santé.
02:19:30Il y a énormément
02:19:31de pistes,
02:19:32notamment l'Inserm
02:19:33qui travaille
02:19:34sur un gel
02:19:35qu'on pourrait mettre
02:19:36localement.
02:19:37Alors,
02:19:38c'est que pour
02:19:39les arthroses localisées.
02:19:40On irait mettre
02:19:41dans l'articulation
02:19:42un gel
02:19:43qui a une double couche,
02:19:44si vous voulez,
02:19:45une couche
02:19:46qui va régénérer
02:19:47de l'os
02:19:48et une couche
02:19:49qui va régénérer
02:19:50du cartilage
02:19:51comme un pain
02:19:52avec une couche
02:19:53de confiture dessus.
02:19:54Il y a une double couche
02:19:55et hop,
02:19:56on le poserait dessus
02:19:57et ça permettrait
02:19:58d'autres gels
02:19:59aussi.
02:20:00Enfin,
02:20:01il y a tout un tas
02:20:02de pistes à laisser.
02:20:03Il y a un fameux médicament
02:20:04qui était réservé
02:20:05aux diabétiques
02:20:06qui a été un peu détourné
02:20:07pour le poids
02:20:08qui pourrait aussi
02:20:09agir là-dessus.
02:20:10Alors,
02:20:11beaucoup d'idées,
02:20:12beaucoup d'espoir,
02:20:13la recherche avance
02:20:14mais c'est vrai
02:20:15que quand on dit
02:20:16que la recherche avance,
02:20:17c'est que malheureusement
02:20:18on n'a pas encore trouvé.
02:20:19C'était votre programme
02:20:20présenté par
02:20:21le vermifuge Drontal.
02:20:22Traite votre chien
02:20:23contre l'épidémie.
02:20:259h moins 10,
02:20:26on se retrouve demain matin
02:20:27dès 5h55
02:20:28avec toute l'équipe
02:20:29de La Matinale,
02:20:30bien sûr,
02:20:31dans un instant,
02:20:32c'est l'heure des pros,
02:20:33avec Pascal Pro
02:20:34et tous ses invités.
02:20:35Belle journée sur CNews !