• il y a 7 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 À la une, alors que la frontière franco-italienne est en proie à un afflux massif de migrants
00:00:06 clandestins, les policiers et gendarmes déployés sur place depuis plusieurs mois pourraient
00:00:10 être réquisitionnés pour assurer la sécurité des JO dès le mois de mai.
00:00:14 Evidemment, cela suscite beaucoup de colère sur place.
00:00:17 Notre reportage, dès le début de ce journal.
00:00:19 Encore un policier violemment percuté et blessé lors d'un refus d'obtempérer.
00:00:24 Il souffre de multiples lésions.
00:00:25 L'auteur du méfait a été juché sur un scooter volé, selon les premiers éléments
00:00:29 de l'enquête.
00:00:30 Il a été interpellé et placé en garde à vue.
00:00:33 Éric Zemmour empêchait de monter sur scène dans la banlieue de Bruxelles.
00:00:36 Il devait s'exprimer devant des dirigeants de la droite nationaliste en Europe à l'occasion
00:00:40 d'une conférence.
00:00:41 Le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, devait également y participer.
00:00:45 Mais cette conférence a été interdite par le maire socialiste de la ville.
00:00:49 Une atteinte à la démocratie qui a suscité beaucoup d'indignation.
00:00:51 Et vous allez le voir, pas seulement des principaux concernés.
00:00:54 On en parle avec Gauthier Lebrecht sur ce plateau.
00:00:56 Washington va renforcer ses sanctions contre l'Iran, conséquence de l'attaque lancée
00:01:00 contre Israël le week-end dernier.
00:01:03 Objectif endiguer et détériorer ses capacités militaires.
00:01:07 Même discours du côté de Bruxelles.
00:01:08 Et on en parle avec Harold Eman sur ce plateau.
00:01:10 Enfin, le gouvernement qui lance une grande offensive pour réduire les dépenses de santé
00:01:15 dans le pays après le doublement des franchises sur les médicaments ou les transports sanitaires.
00:01:19 C'est au tour de la consultation chez le médecin généraliste.
00:01:22 L'analyse de notre journaliste éco, Éric Derride-Mathenne.
00:01:26 Partout d'abord à Menton, des policiers et gendarmes en charge des contrôles aux frontières
00:01:31 pourraient bientôt être réquisitionnés pour les JO.
00:01:34 C'est en tout cas une volonté du ministère de l'Intérieur.
00:01:37 Alors sauf que ça ne plaît pas du tout ni aux syndicats de police ni aux habitants
00:01:41 puisqu'ils craignent que cette baisse d'effectifs provoque des arrivées massives de migrants sur notre territoire.
00:01:46 Voyez ce reportage sur place de Franck Triviaud avec le récit de Sarah Fenzary et Augustin Donadieu.
00:01:51 En pleine campagne européenne, la droite se saisit de la situation migratoire à la frontière franco-italienne.
00:01:58 Dans un communiqué, le président des Républicains demande des explications au ministère de l'Intérieur
00:02:02 concernant le retrait de forces mobiles qui assurent la lutte contre l'immigration clandestine.
00:02:07 Un allégement des effectifs qui inquiète les riverains.
00:02:10 Je ne trouve pas ça normal puisqu'il faut quand même surveiller les frontières sans problème.
00:02:14 Il y a les militaires qui surveillent mais ce n'est pas assez.
00:02:21 Des fois la nuit, il y en a qui passent, je vous parle d'il y a à peu près deux ou trois mois.
00:02:27 La raison de ce retrait ? Les Jeux Olympiques qui vont mobiliser les forces de l'ordre à partir du 1er mai.
00:02:32 La pire période selon les syndicats.
00:02:35 Les beaux jours permettent une mer plus calme pour venir en bateau ou pour franchir les montagnes également.
00:02:42 Il y a moins de neige. Malheureusement, on a un infus de migrants un peu plus important dans ces périodes-là.
00:02:47 Pourtant le préfet l'assure, le nombre de contrôles restera le même.
00:02:51 Il n'y aura pas dans le 06, dans le département des Alpes-Maritimes et ailleurs d'ailleurs, d'allégement des contrôles.
00:02:58 On a beaucoup de réservistes de la PAF qui vont arriver de la zone. Nous avons également des réservistes de la gendarmerie.
00:03:04 Pour rappel, à Menton, plus de 700 policiers et gendarmes sont présents sur place
00:03:09 afin de renforcer les contrôles à la frontière franco-italienne.
00:03:12 Alors on voulait vous poser la question ce matin.
00:03:16 Puisque les forces de l'ordre sont mobilisées un petit peu partout dans le pays pour les JO,
00:03:20 craignez-vous une montée de l'insécurité dans les prochains mois ?
00:03:24 Vous flashez le QR code qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez votre vidéo.
00:03:28 On vous fera écouter vos réponses dans le courant de cette émission.
00:03:32 A la une de l'actualité, également une conférence à laquelle devait participer Eric Zemmour en Belgique
00:03:37 a été interdite. Les autorités belges ont même empêché le chef de Reconquête d'entrer dans la salle où elle devait se tenir.
00:03:43 Cette réunion organisée à Saint-Jos, commune au nord de Bruxelles,
00:03:46 rassemblait plusieurs personnalités politiques de droite, comme le britannique Nigel Farage.
00:03:51 Mais quelques heures après son démarrage, le bourgmestre, le maire, a pris un arrêté pour l'interdire.
00:03:57 Indignation d'Eric Zemmour sur X.
00:03:59 Jadis, la Belgique accueillait Victor Hugo en exil.
00:04:02 Désormais, ce pays vit entre le califat et la dictature.
00:04:05 Et on en parle avec vous, Gauthier Lebret du service politique de CNews.
00:04:08 En Belgique, le Premier ministre a même réagi.
00:04:10 Oui, le Premier ministre belge a réagi. Il faut savoir qu'un Premier ministre devait participer aussi à cette conférence.
00:04:15 Victor Orban, il devait y être aujourd'hui, le Premier ministre hongrois.
00:04:19 Donc effectivement, il y avait Eric Zemmour, Nigel Farage, le britannique pro-Brexit qu'on ne présente plus.
00:04:24 Et donc, Victor Orban qui a réagi sur X en disant qu'il n'avait jamais vu ça depuis l'URSS,
00:04:29 puisqu'il a combattu les communistes dans son pays, en Hongrie.
00:04:32 Et donc effectivement, le Premier ministre belge, Alexander de Croo, a tweeté pour dire son indignation.
00:04:38 Il juge l'arrêté du maire inacceptable.
00:04:41 Alors, il faut dire que, vous voyez, le tweet d'Alexander de Croo, ce qui s'est passé au Claridge,
00:04:45 c'était là où était organisée cette conférence, aujourd'hui est inacceptable.
00:04:48 L'autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie,
00:04:51 mais il ne peut jamais l'emporter sur la constitution belge qui garantit la liberté d'expression.
00:04:56 Alors, il faut dire que ce bourgmaistre de Saint-Jos et Mirkir a un profil iconoclaste.
00:05:01 Il est proche des Lougris, groupe ultra-nationaliste turc, islamo-nationaliste,
00:05:07 pour Florence Bergeau-Blackler, experte de ces questions.
00:05:10 Lui-même, le bourgmaistre à la double nationalité, belgo-turc.
00:05:13 Ce mouvement des Lougris est donc proche d'Erdogan,
00:05:16 dissous d'ailleurs dans notre pays en France en 2020,
00:05:19 mais donc avec des relais dans des communes belges de l'autre côté de la frontière.
00:05:23 Ce maire a d'ailleurs été exclu du Parti socialiste belge pour ses liens avec les Lougris,
00:05:29 mais aussi parce qu'il nie le génocide arménien.
00:05:31 Vous voyez, son profil est très particulier.
00:05:33 Il a donc décidé d'interdire dans sa commune un colloque réunissant, je vous le disais,
00:05:37 Orban, Farage et Zemmour, et il l'assume.
00:05:40 Il dit à Eiterbeek, à Bruxelles-Ville et à Saint-Joch,
00:05:43 l'extrême droite n'est pas la bienvenue.
00:05:45 Donc c'était bien pour une question idéologique et pas une question de sécurité.
00:05:50 Voilà ce que l'on pouvait dire avec vous sur cette affaire.
00:05:53 Dans le reste de l'actualité encore, un policier blessé lors d'un refus d'obtempérer.
00:05:57 Lundi dernier, à Pau, un homme à scooter a violemment percuté un agent
00:06:01 qui tentait de l'interpeller.
00:06:02 La victime souffre de lésions et d'une double fracture du pied.
00:06:05 Et quant au conducteur du deux-roues, il a été interpellé.
00:06:08 Il s'avère que son scooter était un scooter volé.
00:06:11 Selon Eric Henry du syndicat de Police Allianz,
00:06:13 ces refus d'obtempérer sont souvent liés à des rodéos urbains.
00:06:17 Il y a quelques années, on avait affaire à ce genre de phénomène dans les quartiers.
00:06:21 Puis c'est venu dans les centres-villes.
00:06:23 Maintenant, dans les centres commerciaux.
00:06:25 Là, on se parle de rodéos. Pourquoi aussi ?
00:06:27 Parce que souvent, ce sont deux infractions qui sont parallèles,
00:06:33 qui se suivent.
00:06:38 Refus d'obtempérer et rodéo.
00:06:40 Ce qu'il faut, c'est déjà, évidemment, confisquer la moto.
00:06:45 Confiscation de l'outil ayant servi à la commission de l'infraction.
00:06:49 C'est un quantum de peine qui soit dissuasif, peine d'emprisonnement ferme.
00:06:54 La situation au Proche-Orient.
00:06:57 On a appris il y a quelques heures que Washington allait renforcer ses sanctions contre l'Iran,
00:07:04 notamment pour l'empêcher, endiguer ses capacités militaires.
00:07:08 Harold Zimman, quant à la réponse israélienne, le suspense reste entier.
00:07:14 Quand est-ce qu'Israël va répondre à l'attaque iranienne ?
00:07:18 Et à quoi faut-il s'attendre, finalement ?
00:07:20 Les Israéliens eux-mêmes ne savent pas.
00:07:22 Car le gouvernement ne se décide pas.
00:07:25 Il y a une faction dure qui veut frapper l'Iran tout de suite.
00:07:28 Il y a, avec ou sans l'approbation de Washington ou de quiconque,
00:07:33 de Paris ou de Londres, ces trois capitales ayant dit "s'il vous plaît, ne frappez pas",
00:07:37 une autre faction veut attendre un feu vert et frapper conjointement avec les Américains,
00:07:42 ou du moins avec un appui dans l'air des États-Unis.
00:07:47 Mais, voilà, Washington n'en veut pas non plus.
00:07:51 Enfin, il y a une faction qui se contenterait de frapper les mandataires de l'Iran,
00:07:57 les proxys, comme on dit de plus en plus, c'est-à-dire le Hezbollah au Liban,
00:08:01 les Houthis au Yémen, attirant le gouvernement.
00:08:05 Le gouvernement met Israël en garde contre une escalade qu'il a quand même lui-même provoquée.
00:08:11 Mais en vérité, l'Iran ne pourrait pas se défendre.
00:08:14 Il n'a pas les batteries antiaériennes.
00:08:17 Et donc, au final, les États-Unis se sont contentés d'augmenter les sanctions déjà énormes sur l'Iran.
00:08:23 Alors justement, un important commandant du Hezbollah a été abattu.
00:08:27 Est-ce que cette guerre-là, ce front-là pourrait s'envenimer ?
00:08:30 Il est en train de s'envenimer à la minute.
00:08:33 Le Hezbollah a fortement augmenté ses tirs de roquettes et de missiles sur le nord d'Israël.
00:08:39 Et Tsaïl réplique en tuant plusieurs commandants, dont le concepteur des tirs sur Israël, justement.
00:08:49 Et sans oublier au Yémen les Houthis qui, eux, tirent sans cesse et qui reçoivent maintenant des tirs américains.
00:09:01 Donc, vous voyez, les alliés de l'Iran peuvent eux-mêmes déclencher une guerre.
00:09:06 Merci Harold. On va vous dévoiler à présent la tenue que porteront les athlètes français pour la cérémonie d'ouverture des JO.
00:09:14 Ils seront habillés en berloutis, de la tête aux pieds, marque du groupe LVMH, partenaire premium des Jeux Olympiques.
00:09:20 Alors vous allez voir, vous le voyez déjà derrière vous, Anthony, le costume est bleu nuit.
00:09:25 Le voilà avec un col patiné bleu-blanc-rouge et une pochette également aux couleurs de la France.
00:09:31 Et les athlètes auront la chance de garder ce costume après les Jeux.
00:09:34 C'est un beau cadeau puisque un costume berlouti coûte en moyenne 4000 euros.
00:09:38 Moi, je veux l'avis de Gauthier Lebret qui porte toujours de très beaux costumes.
00:09:41 Je ne le fais pas beaucoup en tout cas.
00:09:42 Mais non, mais c'est vrai, je le pense. Je vous vois. Je vous vois à l'antenne même quand je n'y suis pas.
00:09:46 Et je voudrais avoir votre avis sur ces costumes. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:09:49 Les revers, là, sont assez difficiles. Ils sont très marqués, je trouve. Ils sont un peu difficiles à porter au quotidien.
00:09:54 Mais ils sont plutôt élégants. Ils sont plutôt élégants.
00:09:57 Et on remarque, au fond, que le costume féminin se rapproche énormément du costume masculin.
00:10:01 Eh bien, écoutez, c'était l'avis de l'expert mode également, Gauthier Lebret.
00:10:05 Il a beaucoup de casquettes.
00:10:07 Il a beaucoup de casquettes. C'est pour ça qu'il est là avec nous en matinal.
00:10:10 Christiane Accordou là. Voilà, si elle nous entend ce matin.
00:10:15 Voici tout de suite les sports pour finir.
00:10:19 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:10:22 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:10:27 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:10:31 Connectez tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:10:35 Allez, du football à présent avec l'incroyable victoire du PSG face au Barça en quart de finale de la Ligue des champions.
00:10:44 Ils l'ont fait, Anthony, hier. On demandait un exploit. Ils l'ont fait.
00:10:48 Résultat, victoire, 4 buts à 1 pour les Parisiens.
00:10:51 Après un but encaissé à la 12e minute à la sortie et la sortie de Haroho sur un rouge,
00:10:57 Ousmane Debele est venu redonner espoir à son équipe en égalisant avant la mi-temps.
00:11:02 De retour des vestiaires, les Parisiens sont revenus plus forts que jamais.
00:11:06 Avec un but inscrit par Vitinha à la 54e et un doublé de Mbappé, dont un pénalty,
00:11:11 le PSG affrontera Dortmund en demi-finale qui a battu l'Atletico hier soir.
00:11:16 Et on entend évidemment la musique.
00:11:19 L'hymne.
00:11:21 Bravo aux Parisiens. Très bon match.
00:11:24 Et on va écouter deux buteurs du match hier.
00:11:27 Tout le monde y a cru. Même si à l'aller nous avons perdu 3-2.
00:11:32 On n'a pas baissé les bras. On savait qu'on allait marquer des buts ici à Barcelone.
00:11:36 Et voilà, un grand travail de toute l'équipe.
00:11:39 On est en demi-finale. On est très très heureux.
00:11:43 Et on faut passer en demi-finale maintenant.
00:11:46 Mais il faut souligner, il faut donner le mérite parce que le supporter, il nous croit.
00:11:51 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:11:55 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:12:00 C'était votre programme avec Omer.
00:12:02 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:12:09 Les professionnels du BTP qui tirent la sonnette d'alarme.
00:12:12 En moyenne, une entreprise du secteur sur deux est victime d'au moins un vol d'un engin de chantier.
00:12:19 Chaque année, on va en parler à travers un reportage tourné par nos équipes en Loire-Atlantique.
00:12:23 Ce sera juste après la pause. A tout de suite.
00:12:25 6h17 sur CNews. Bon rêve et à tous ceux qui nous rejoignent.
00:12:36 Le rappel de l'actualité, c'est tout de suite avec Chana Lusto.
00:12:39 Cinq personnes ont été blessées dans une nouvelle fusillade à Nîmes.
00:12:45 Ça s'est passé hier soir dans un quartier en proie au trafic de drogue.
00:12:48 Quatre individus à bord d'une voiture ont ouvert le feu sur un groupe qui se trouvait au pied d'un immeuble.
00:12:53 Trois ont été touchés par balles, deux autres par des éclats.
00:12:56 Les tireurs ont pris la fuite et leur véhicule a été retrouvé incendié un peu plus tard dans la soirée.
00:13:01 Le prix des carburants flirte à nouveau avec les 2 euros.
00:13:05 Ce matin, comptait en moyenne 1,94 euro le litre de Sanplon 95, 1,80 euro pour le gasoil.
00:13:11 Et pour le Sanplon 98, ça y est, la barre des 2 euros le litre a été franchie.
00:13:16 Un nouveau coup dur pour le portefeuille des automobilistes.
00:13:19 Et puis Vladimir Poutine ne sera pas convié aux célébrations du 80e anniversaire du débarquement en Normandie.
00:13:25 Une décision prise en raison du contexte actuel et de la guerre d'agression menée par le président russe en Ukraine.
00:13:31 C'est l'explication donnée par l'organisateur.
00:13:34 En revanche, la Russie sera la bienvenue pour sa contribution à la victoire contre l'Allemagne nazie en 1945.
00:13:39 Je vous le disais juste avant la pause, les professionnels du BTP tirent la sonnette d'alarme.
00:13:46 En moyenne, une entreprise sur deux est victime d'au moins un vol d'engin de chantier chaque année.
00:13:52 Et à chaque fois, le préjudice est très conséquent et ça se compte souvent en dizaines de milliers d'euros.
00:13:57 Reportage dans une entreprise de Loire-Atlantique avec Michael Chayoub.
00:14:02 C'était un vendredi soir, la nuit du 9 au 10 février dernier.
00:14:05 Quatre mini-pelles comme celle-ci, valeur unitaire 35 000 euros, sont volées dans cette agence de vente et location de matériel de BTP en banlieue de Nantes.
00:14:14 Les malfrats sont entrés en camion dans la cour après avoir déverrouillé le portail électrique.
00:14:19 Ils se sont garés, ils ont débâché, ils ont chargé à l'aide de notre manuscopique directement les pelles dans la remorque et ils sont partis ni vu ni connu.
00:14:31 En France, chaque année, une entreprise de BTP sur deux est victime d'un vol de ce type.
00:14:35 4000 machines disparaissent par an pour un préjudice évalué à 20 millions d'euros minimum.
00:14:41 Sur les chantiers, on vole à l'unité pour un usage personnel ou pour faire de la revente de pièces détachées.
00:14:47 Mais une filière plus structurée, type grand banditisme, est de plus en plus présente pour acheminer des engins vers l'Europe de l'Est.
00:14:54 Je pense qu'ils sont plutôt déjà en France, basés en France.
00:14:58 Il y a une équipe qui fait un tour de repérage, ils voient les machines, ils ont des commandes derrière, ils font venir un transporteur.
00:15:04 Le transporteur arrive, il y a juste un chauffeur avec un camion. Là, c'était un Lituanien.
00:15:09 Les quatre mini-pelles étaient géolocalisées.
00:15:12 Elles ont été retrouvées par les gendarmes à la frontière entre l'Allemagne et la Pologne et restituées à l'agence Nantes.
00:15:18 Le gouvernement qui lance une grande offensive pour réduire les dépenses de santé
00:15:25 après le doublement des franchises sur les médicaments ou les transports sanitaires,
00:15:29 c'est désormais au tour des consultations, notamment chez le médecin généraliste.
00:15:33 Et on en parle dans un instant, juste après la pause, avec Eric Derry de Matten sur ce plateau à tout de suite.
00:15:38 6h23 sur CNews, si vous vous réveillez, vous êtes au bon endroit avec les bons journalistes,
00:15:48 ceux qui vont vous faire le plein d'infos tout au long de cette matinée.
00:15:51 Chana Lusto qui m'accompagne, Gautier Levret pour la politique, Alexandra Blanc pour la météo
00:15:56 et tout de suite Eric Derry de Matten pour la chronique éco.
00:16:17 Alors le gouvernement, Eric, lance une grande offensive pour réduire les dépenses de santé.
00:16:22 Il y avait eu le doublement des franchises pour les médicaments et désormais, c'est maintenant au tour des visites chez le médecin.
00:16:27 Et ça ne fait que commencer mon cher Anthony, parce que les économies, elles, vont se multiplier, dit le gouvernement.
00:16:32 Chaque visite chez le médecin, ce sera 2 euros à la charge du patient au lieu d'un euro actuellement.
00:16:37 Et ce qui était prévu d'ailleurs pour le 1er juin est avancé au 15 mai.
00:16:41 Donc vous voyez, il y a vraiment urgence à faire des économies et ça va permettre de dégager 400 millions d'euros d'économies.
00:16:46 Donc pour la Caisse Nationale d'Assurance-Maladie.
00:16:49 Donc Eric, cela veut dire un reste à charge toujours plus élevé ?
00:16:52 Ah oui, on est parti pour des restes à charge élevés. Alors ce montant de 2 euros, il n'est pris en charge, il faut le rappeler, ni par la Sécu ni par la Mutuelle.
00:16:58 C'est un petit peu comme une taxe d'ailleurs, qui va frapper les Français chaque fois qu'ils iront chez le médecin.
00:17:03 En quelque sorte, c'est un impôt dont on ne dit pas le nom.
00:17:06 Alors bien sûr, le gouvernement s'en défend. Que dit-il ?
00:17:09 Que le reste à charge en France reste encore très faible par rapport à la moyenne de l'Union Européenne.
00:17:13 En France, c'est 8,7% du coût d'une visite contre 14,4% en moyenne dans l'Union Européenne.
00:17:20 Ça, c'est la statistique de l'adresse, c'est la direction de la statistique du ministère du Travail.
00:17:25 On monte même à 33,3% en Grèce comme reste à charge.
00:17:28 Alors les Français sont chanceux d'avoir un système de santé qui leur coûte moins cher qu'ailleurs,
00:17:32 mais au prix quand même de charges sociales très élevées, puisqu'on connaît ce qui pèse sur notre feuille de paie, dans le net.
00:17:39 Si je vous suis bien, Eric, ce tour de vie, ça ne fait que commencer.
00:17:42 Eh bien oui, il faut s'attendre à plus d'économies.
00:17:44 Rien que le reste à charge qui double, c'est 400 millions d'euros, je le disais.
00:17:47 Alors vous allez me dire "oui, c'est une goutte d'eau".
00:17:49 C'est rien par rapport au déficit de la Sécu.
00:17:51 On a quand même frôlé les 10 milliards l'an dernier et ça devrait doubler dans les 3 ans qui viennent.
00:17:56 Donc il faut des économies.
00:17:57 Et derrière tout cela, il y a la traque aux abus aussi, il y a la traque aux fraudes sociales,
00:18:01 à toutes les dépenses qui sont jugées excessives que le gouvernement va maintenant passer au filtre.
00:18:06 On parle d'un serrage de vis sur les transports sanitaires qui coûtent très cher.
00:18:09 Le problème, c'est que les dépenses de santé n'arrêtent pas de grimper.
00:18:12 Encore 3% de hausses sont prévues en 2024 et ça se chiffre en milliards d'euros.
00:18:16 Alors reste à savoir si toutes ces économies vont permettre d'améliorer le service public dans les hôpitaux.
00:18:21 Parce qu'il y a un rapport qui vient de sortir et là qui fait un peu frémir.
00:18:25 Il montre que les dépenses dans les hôpitaux augmentent, que le personnel est moins présent.
00:18:30 Les hôpitaux sont sous-utilisés, vous vous rendez compte, en France, faute de personnel.
00:18:34 Alors là aussi, il y a matière à réflexion et surtout matière à passer toutes les dépenses au peigne fin.
00:18:39 Alors ça va qu'on l'adore Alexandra, mais elle va quand même nous annoncer un coup de froid sur le pays aujourd'hui.
00:19:03 Ensuite, la météo, Alexandra Plans.
00:19:05 La météo avec Groupe Verlaine.
00:19:07 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:19:11 Groupeverlaine.com
00:19:13 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligent Gardena.
00:19:16 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:19:21 Alors avant de parler de la France, Alexandra, vous nous emmenez à Dubaï et il ne fait pas si chaud pour une fois.
00:19:26 Inondation catastrophique du côté de Dubaï, du jamais vu avec, vous le voyez, l'aéroport de Dubaï qui a été fermé.
00:19:32 Les vols ont localement jusqu'à 5-6 heures de retard.
00:19:35 Par exemple, le vol qui devait décoller hier soir à 22h de Paris Charles de Gaulle a décollé ce matin à 4h du matin.
00:19:41 C'est-à-dire qu'il a en moyenne 6 heures de retard.
00:19:44 Inondation catastrophique donc dans les rues de Dubaï.
00:19:47 Et le problème qu'il y a à Dubaï, c'est qu'il n'y a pas de système d'évacuation des eaux.
00:19:51 Et donc conséquence, les inondations sont monstrueuses.
00:19:54 Et malheureusement, on attend une nouvelle fois de la pluie en cette journée de mercredi.
00:19:59 Alors en France, le temps est un petit peu plus clément.
00:20:02 Heureusement, on a eu des inondations sur le Pas-de-Calais tout au long de cet automne ou encore au début du printemps.
00:20:07 Là, ça va quand même un peu mieux.
00:20:09 Mais on retrouve tout le temps, encore une fois, ce temps assez variable.
00:20:12 On n'arrive pas à avoir des conditions météo printanières et surtout, la fraîcheur va dominer.
00:20:16 On va le voir dans quelques instants.
00:20:18 Alors ce matin, tant nuageux, de la neige en montagne.
00:20:20 Hier, on a eu de la neige.
00:20:21 On en aura également aujourd'hui entre les Pyrénées, le Massif central ou encore les Alpes.
00:20:25 Le vent souffle bien fort également en Méditerranée.
00:20:27 Puis dans l'après-midi, un petit peu à l'image de la journée d'hier, on va retrouver un temps variable, assez instable.
00:20:32 Et finalement, les quatre saisons en seulement quelques heures, on aura de la grêle, de la pluie, des orages et tout de même, quelques belles éclaircies.
00:20:40 Ce sera le cas notamment sur le Nord-Est.
00:20:42 Stabilité également au pied des Pyrénées avec toujours de la neige au-delà de 1 100, 1 200 m d'altitude.
00:20:48 Les températures, parlons-en, ça vous intéresse.
00:20:51 Les températures sont fraîches voire même peut-être froides ce matin.
00:20:54 3 degrés pour le Puy-en-Velay, 3 degrés également du côté de Nancy.
00:20:58 Seulement 4 à 5 degrés sur les régions centrales.
00:21:00 On n'est pas loin des gelées.
00:21:02 On pourrait d'ailleurs peut-être en avoir demain matin.
00:21:04 Et puis dans l'après-midi, on reste clairement en dessous des normales de saison.
00:21:08 Température digne d'un début mars avec seulement, vous le voyez, 9 degrés pour le Nord-Est, 12 degrés à Paris.
00:21:14 11 à 12 degrés également, vous le voyez, entre le Lyonnais et Clermont-Ferrand.
00:21:18 Tandis que nous avions 30 degrés ce week-end.
00:21:21 Donc vraiment, changement de décor en seulement quelques jours.
00:21:24 Vous aurez en moyenne 15 degrés pour le midi toulousain et tout de même 20 degrés à Bastia où la grisaille restera tenace.
00:21:31 Aujourd'hui, demain encore une journée mitigée voire même un peu chaotique sur le Nord-Est avec localement des orages parfois violents.
00:21:38 Et puis les températures resteront encore bien fraîches à partir de vendredi.
00:21:42 Ça va tout doucement remonter puisqu'on aura une perturbation sur les régions du Nord.
00:21:46 Et puis le week-end s'annonce bien maussade, pas de chaleur en perspective, pas forcément de grand beau temps sur les régions du Nord.
00:21:52 Et la fraîcheur qui devrait dominer au moins jusqu'à la fin du mois d'avril.
00:21:56 Pas de remontée des températures donc en perspective avant le 1er mai.
00:22:02 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:22:06 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:22:10 C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:22:16 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:19 Non Alexandra, contrairement à ce que vous avez dit en haut, vous ne nous cassez pas le moral.
00:22:24 Au contraire, votre présence est comme un soleil.
00:22:27 Donc on vous remercie d'être là en plateau.
00:22:29 Chanel va se dire que j'en fais trop.
00:22:31 Non parce qu'on aura besoin du soleil.
00:22:33 On aura besoin du soleil.
00:22:35 Et surtout que les gelées à cette période de l'année, notamment le matin, c'est très très mauvais pour les bourgeons parce qu'ils sont en fleurs, il a fait très chaud.
00:22:43 Et donc forcément avec le re-gel, quand il re-gel par dessus, c'est très compliqué.
00:22:47 Affaire à suivre. Voici tout de suite les titres de votre journal de 6h30.
00:22:51 À la une, alors que l'archipel de Mayotte est en proie à l'insécurité, on vous emmène ce matin en immersion au cœur d'une unité spéciale.
00:22:57 La GT Top 966.
00:22:59 C'est une unité de gendarmerie spécialement mise en place pour traquer les fauteurs de troubles à l'ordre public.
00:23:04 Tout cela dans un contexte bien particulier.
00:23:06 Vous le savez, celui d'une nouvelle opération Place Net.
00:23:09 Le reportage dès le début de cette édition.
00:23:12 À Bordeaux, un jeune homme aspergé d'ammoniaque est gravement brûlé au visage pour un téléphone portable.
00:23:16 Cette agression qui s'est produite en mars dernier illustre un phénomène en pleine recrudescence.
00:23:21 Celui des vols avec violence, notamment de téléphone portable.
00:23:24 Le reportage de nos correspondants à suivre.
00:23:27 L'exaspération des automobilistes à la pompe en ce moment.
00:23:31 Faire le plein coûte encore un bras.
00:23:33 Les prix des carburants flirtent à nouveau avec les 2 euros.
00:23:36 Combien de temps cela peut-il encore durer ?
00:23:38 On en parle ce matin avec Olivier Gantois, porte-parole de l'industrie pétrolière de France.
00:23:42 Il sera mon invité à 6h45.
00:23:44 Est-ce bientôt la fin des tickets restaurant pour les courses alimentaires ?
00:23:48 Ça aurait dû être le cas à la fin de l'année dernière.
00:23:50 Mais le gouvernement avait fait marche arrière car les consommateurs ont pris l'habitude d'utiliser leurs tickets restos pour faire leurs courses.
00:23:55 Ça plaît un petit peu moins aux restaurateurs.
00:23:58 Le reportage CNews à suivre.
00:24:01 Ce matin, nous partons en immersion à Mayotte.
00:24:06 Une nouvelle opération a été lancée hier pour lutter contre la délinquance et l'immigration clandestine qui frappe l'île.
00:24:11 1700 gendarmes et policiers seront déployés au total jusqu'à la fin du mois de juin.
00:24:15 À cette occasion, on vous emmène au cœur d'une unité inédite en France créée spécialement pour Mayotte en décembre dernier.
00:24:22 Le GT Top 976, sa mission, traquer les fauteurs de troubles.
00:24:27 Le récit avec Solène Boulan.
00:24:29 Au milieu de la végétation, cette unité spécialisée se ferait un chemin.
00:24:39 A l'aide de traqués, les auteurs de violences à Mayotte, les enquêteurs inspectent plusieurs maisons avant de mettre la main sur leur cible.
00:24:46 Un jeune âgé d'une vingtaine d'années soupçonné d'avoir participé à une nuit de violence fin mars au cours de laquelle un engin de chantier a été incendié et une dizaine de voitures vandalisées.
00:24:59 L'homme est menotté, l'habitation passée au peigne fin.
00:25:06 Dans la chambre, une femme est découverte cachée sous un lit.
00:25:10 Sans papier et en situation irrégulière, elle est interpellée par les forces de l'ordre.
00:25:14 Ces hommes font partie du GT Top 976, une unité composée de gendarmes maorais et de métropolitains qui agissent avec les pelotons d'intervention de la garde républicaine.
00:25:24 Sécurisez-moi toutes les petites dépendances autour et on maintient un bouclage après en vue d'interdire toute personne de rentrer dans le dispositif.
00:25:31 Environ 40 hommes sont déployés lors de cette opération au cours de laquelle 5 personnes sont interpellées.
00:25:37 Toutes sont embarquées en direction de Mamoudzou à une heure de route de Bouigny où elles seront entendues en garde à vue.
00:25:44 Et puis certains quartiers de la ville de Nîmes qui décidément ressemblent de plus en plus à ceux de Marseille.
00:25:50 5 personnes ont été blessées dans une nouvelle fusillade à Nîmes.
00:25:53 Ça s'est passé hier soir dans un quartier en proie au trafic de drogue. 4 individus à bord d'une voiture ont ouvert le feu sur un groupe qui se trouvait au pied d'un immeuble.
00:26:01 3 ont été touchés par balles, 2 autres par des éclats. Les tireurs ont pris la fuite et leur véhicule a été retrouvé incendié un peu plus tard dans la soirée.
00:26:09 Selon Rémi Alonso du syndicat de police Allianz, ce quartier est régulièrement le théâtre de règlement de compte.
00:26:15 Le quartier en lui-même depuis pas mal de temps est en proie au règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiants.
00:26:23 Et oui en effet c'est une énième fois que Nîmes et le chemin Badavignon sont entachés par de tels faits.
00:26:33 Là on dénombre 5 blessés, il aurait pu y avoir des morts, c'est du calibre de guerre qui a été tiré.
00:26:41 Nîmes est en passe de battre les tristes records de Marseille en matière de règlement de compte à l'arme à feu.
00:26:48 On a tous déjà eu l'habitude de se faire voler son téléphone portable, enfin eu peur pardon, plutôt que l'habitude, on espère pas en tout cas.
00:26:56 Et pour cause les vols sont de plus en plus fréquents néanmoins, mais vous Gauthier ça vous est arrivé ?
00:27:01 Je l'ai récupéré mais eux ont arraché mon portable dans le métro.
00:27:03 Dans certains cas les voleurs se servent discrètement dans votre poche ou encore dans votre sac à main,
00:27:09 dans d'autres ils s'en prennent physiquement à leurs victimes comme c'était le cas pour Gauthier.
00:27:13 Alors vous allez voir que vous êtes nombreux à adapter votre comportement pour ne prendre aucun risque.
00:27:18 Reportage à Bordeaux avec Jérôme Rampenau.
00:27:20 Où que l'on regarde dans la rue, le portable est omniprésent et se promener avec à la main peut comporter des risques
00:27:28 et même lorsqu'il est dans votre poche, il peut disparaître.
00:27:31 Je me suis fait voler mon téléphone il y a 15 jours ici dans le tram, en descendant du tram.
00:27:35 Je suis monté deux stations avant, j'ai validé avec l'application TBM mon billet.
00:27:41 C'est pas pour autant que c'est de l'insécurité, que c'est grave etc. Pas du tout, j'ai aucun ressentiment par rapport à ça.
00:27:48 Beaucoup d'utilisateurs ont conscience du risque et font attention à ne pas tenter les voleurs à la tire.
00:27:53 Je suis obligé de faire gaffe parce qu'en réalité on sait jamais quand est-ce qu'ils peuvent réellement prendre nos téléphones de nos mains.
00:27:58 Je fais attention à le mettre sur la poche là, j'en mets dans la poche du manteau et je le tire bien fermement.
00:28:04 Quand je suis à la main, il y a des quartiers à Bordeaux par exemple que j'évite.
00:28:07 Dans le sac ou dans la main.
00:28:09 La peau ferrière c'est le pire.
00:28:11 Surtout quand t'as pas de coque, ça glisse facilement donc non, à éviter.
00:28:14 Certains n'hésitent plus à utiliser la violence, comme le mois dernier, un jeune homme a été aspergé d'ammoniaque pour lui prendre son téléphone à Bordeaux.
00:28:22 Les vols et les agressions sont de plus en plus courantes, notamment sur Bordeaux par rapport à il y a une dizaine d'années où c'était encore la belle endormie.
00:28:30 Ça a beaucoup évolué, il y en a beaucoup plus de vols avec violence et d'agressions qu'auparavant.
00:28:36 Chaque jour une dizaine de plaintes pour vols sont enregistrées au commissariat de Bordeaux.
00:28:41 On vous parle également ce matin de ces revirements sans cesse autour des tickets restaurants.
00:28:47 Le gouvernement pourrait encore faire marche arrière. Souvenez-vous, il avait offert encore pour un Nant la possibilité de les utiliser pour faire leurs courses.
00:28:55 Demain, cela pourrait peut-être encore changer, Chana.
00:28:58 Et ça risque de ne pas être très bien reçu par les consommateurs qui ont pris l'habitude de s'en servir à la caisse.
00:29:03 Reportage dans un supermarché de Loire-Atlantique avec Michael Chahyou.
00:29:07 Dans cette commune plutôt ouvrière située entre Nantes et Saint-Nazaire, régler ses achats au supermarché en ticket restaurant
00:29:15 est devenu une habitude pour les consommateurs depuis le feu vert du gouvernement en 2022.
00:29:21 En deux ans, le ticket restaurant a été complètement détourné de sa vocation première.
00:29:26 Je l'utilise essentiellement pour les courses. C'est vrai que je l'utilise beaucoup moins pour les restos.
00:29:31 Ça peut aider, surtout à la fin du mois quand on cumule. Puisque tout augmente mais pas les salaires. Donc oui, ça aide.
00:29:39 25 euros sur les courses, ce n'est pas négligeable.
00:29:41 Au supermarché, les 25 euros quotidiens se limitent à certains produits alimentaires.
00:29:46 Ici, on estime que le titre restaurant remplit son objectif tel que défini par la loi d'août 2022 en pleine crise Covid, lutter contre l'envolée des prix.
00:29:56 Alors ça représente entre 4 et 5 % du chiffre quotidien.
00:30:00 A savoir que ça aide certaines personnes pour remplir le chariot avec l'inflation qu'on a eue ces derniers temps.
00:30:11 Dans une étude menée par la Commission nationale des titres restaurant, 96 % des interrogés veulent que la mesure soit pérennisée.
00:30:18 Réduire le montant quotidien ou la liste des produits éligibles serait un mauvais coup porté au pouvoir d'achat des consommateurs dans les rayons des supermarchés.
00:30:28 Allez, on finit ce journal avec une bonne nouvelle sportive.
00:30:34 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:30:37 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:30:43 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:30:46 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:30:51 Allez PSG, un petit peu de musique là quand même du football avec l'incroyable victoire du PSG face au Barça en quarts de finale de la Ligue des champions.
00:31:03 Il y en a qui ont suivi le match autour de cette table.
00:31:05 Je dormais.
00:31:06 Alexandra, bienvenue.
00:31:07 Au premier but je me suis dit, aïe, compliqué pour le PSG, on est éliminés, c'est fini, évidemment.
00:31:13 Vous êtes incroyable parce que je ne sais pas comment vous faites pour être encore en forme ce matin.
00:31:18 Parce qu'elle est marseillaise.
00:31:21 Ce serait le jour du succès du PSG.
00:31:24 À jamais les premiers.
00:31:27 Ma vie à Paris, mon cœur à Marseille et je cumule les deux.
00:31:30 Mais attention, vous allez vous faire des ennemis.
00:31:32 En tout cas, mon cœur est à Paris, j'ai une famille de supporters parisiens.
00:31:35 Bravo à les parisiens, ils l'ont fait hier matin, on demandait un exploit, on l'a eu.
00:31:39 Anthony, victoire 4 buts à 1 après un but encaissé à la 12e minute qu'évoquait Alexandra à l'instant
00:31:45 et la sortie de Aroro sur un rouge, Ousmane Dembele est venu redonner espoir à son équipe
00:31:50 en égalisant avant la mi-temps.
00:31:52 De retour des vestiaires, les parisiens sont revenus plus forts que jamais
00:31:55 avec un but inscrit par Vitinha à la 54e et un doublé d'Mbappé dont un pénalty.
00:32:01 Le PSG affrontera Dortmund en demi-finale qui a battu l'Atlético hier soir.
00:32:06 Vous dites très bien Aroro.
00:32:08 Alors roi.
00:32:09 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:32:13 Connectée tout terrain et surtout silencieuse Gardena.
00:32:17 C'était votre programme avec Omer.
00:32:20 350 campings village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:32:25 La situation au Proche-Orient peut-elle faire encore grimper les prix des carburants ?
00:32:33 On en parle dans un instant avec mon invité, il est déjà sur ce plateau,
00:32:36 Olivier Gantois, porte-parole de l'industrie pétrolière de France.
00:32:39 A tout de suite.
00:32:41 6h43, de retour sur le plateau de la matinale de CNews.
00:32:46 Tout de suite le rappel de l'actualité signé Chana Loustov.
00:32:49 250 000 nouveaux billets seront mis en vente aujourd'hui pour les Jeux Olympiques.
00:32:56 Et bonne nouvelle, on a souvent parlé du prix exorbitant de ces billets.
00:32:59 Sachez que 50% de cette nouvelle salve coûtera moins de 100 euros.
00:33:03 La mise en vente commencera dès 10h ce matin.
00:33:06 Tenez-vous prêt car le premier arrivé sera le premier servi.
00:33:10 Cette information de la nuit, les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran
00:33:15 après son attaque sans précédent contre Israël.
00:33:18 Des sanctions qui devraient viser ses programmes de drones et missiles,
00:33:21 son corps des gardiens de la Révolution et son ministère de la Défense.
00:33:25 Washington dit s'attendre à ce que ses alliés fassent bientôt de même.
00:33:28 C'est probablement lié à la situation au Proche-Orient.
00:33:34 On vous parle à présent de l'exaspération des automobilistes à la pompe.
00:33:38 En ce moment, faire le plein coûte encore un bras.
00:33:41 Les prix des carburants flirtent à nouveau avec les 2 euros.
00:33:44 1,80 euro pour le gazole environ, 1,90 euro pour le sans-plomb 95.
00:33:48 Et on en parle ce matin avec Olivier Gantois. Bonjour.
00:33:51 Bonjour.
00:33:52 Et merci d'être avec nous. Vous êtes porte-parole de l'industrie pétrolière de France.
00:33:55 Tout d'abord, je voudrais vous faire écouter les réactions des automobilistes
00:33:58 et je vais vous poser ma première question ensuite.
00:34:00 2,33 euros.
00:34:02 2,33 euros. Ouais, c'est ça. 2,33 euros.
00:34:05 Et la semaine dernière, il était à 2,06 euros.
00:34:08 Hier, il était à 2,39 euros.
00:34:11 Il varie constamment.
00:34:13 Le prix du carburant, là, il faut qu'il descende. C'est pas normal.
00:34:16 C'est vraiment pas normal.
00:34:17 Ça remonte et c'est inquiétant.
00:34:19 Même manifester, je pense que ça ne sert à rien.
00:34:22 Finalement, je crois qu'on arrive sur un seuil à 2 euros.
00:34:26 Et jusqu'à 2 euros, finalement, les gens ont pris l'habitude
00:34:29 et ne réagissent plus trop.
00:34:31 On fait avec. On espère que ça va baisser.
00:34:34 Olivier Gantois, comment on explique cette hausse des prix des carburants ?
00:34:39 Depuis le début de l'année, les prix des carburants à la pompe
00:34:42 ont augmenté significativement.
00:34:44 Sur le samplon 95.05, on est passé de 1,79 euros à 1,93 euros.
00:34:50 Et sur le gazole, on est passé de 1,75 euros à 1,79 euros.
00:34:55 Là, on parle de prix moyen sur l'ensemble des stations françaises.
00:34:59 L'explication principale, c'est la hausse du prix du baril.
00:35:02 Le baril, en début d'année 2024, était à 79 dollars.
00:35:05 Il est aujourd'hui à 89 dollars.
00:35:08 Donc, il a monté de 10 dollars.
00:35:10 Et ça explique l'essentiel de la hausse des prix à la pompe.
00:35:13 La deuxième explication un peu moindre, c'est la baisse du cours de l'euro.
00:35:17 Parce que les prix pétroliers sont en dollars.
00:35:21 Et par contre, il faut qu'on retire en euros pour avoir le prix à la pompe.
00:35:24 C'est la situation géopolitique qui explique la hausse du prix du baril ?
00:35:27 En fait, il y a trois raisons.
00:35:29 Il y a d'abord la hausse de la demande mondiale de pétrole.
00:35:32 Puisque, à la fin de l'année 2023, la demande de pétrole au niveau mondial
00:35:35 était de 103 millions de barils par jour.
00:35:37 Elle continue à augmenter.
00:35:39 L'Agence internationale de l'énergie pense qu'à la fin de l'année 2024,
00:35:42 on sera à 104 millions de barils par jour.
00:35:44 Donc, le monde consomme de plus en plus de pétrole.
00:35:47 Première explication.
00:35:48 La deuxième explication, c'est que les producteurs de pétrole
00:35:51 rassemblés au sein de l'OPEP et avec la Russie,
00:35:55 chaque mois, reconduisent leur effort de limitation de la production
00:36:00 pour éviter de produire trop et que les prix s'effondrent.
00:36:04 Ce sont des mesures qui visent à maintenir des prix élevés
00:36:07 de la part des producteurs de pétrole.
00:36:09 Et leur dernière réunion était début avril.
00:36:11 Ils ont reconduit cette réduction de leur production
00:36:14 d'à peu près 2 millions de barils par jour.
00:36:16 La troisième explication, c'est celle que vous mentionnez.
00:36:18 C'est-à-dire, le contexte géopolitique.
00:36:20 Je vous rappelle, il y a deux événements majeurs.
00:36:22 D'abord, le troisième producteur mondial, la Russie,
00:36:25 est en guerre contre l'Ukraine depuis début 2022.
00:36:27 Et deuxièmement, les événements au Proche-Orient,
00:36:30 même s'ils n'ont aucun impact aujourd'hui,
00:36:32 ni sur l'offre, ni sur la demande pétrolière mondiale,
00:36:35 rendent les marchés nerveux et ça a tendance à maintenir des prix élevés.
00:36:39 Oui, j'ai vu que la hausse actuelle était déjà intégrée,
00:36:43 finalement, par les marchés en raison des menaces
00:36:45 que l'Iran faisait peser sur Israël,
00:36:47 avant même que l'Iran ne mette à exécution ces menaces.
00:36:51 Mais j'ai une question supplémentaire là-dessus.
00:36:53 Est-ce que cela risque encore de progresser,
00:36:55 les prix dans les semaines qui viennent ?
00:36:57 Parce que c'est ça qu'attendent de savoir les Français aujourd'hui.
00:37:00 Je sais, parce qu'on a quand même des prix à la pompe élevée.
00:37:03 On l'a vu à l'instant.
00:37:05 Et ce que je pense, enfin la mauvaise nouvelle,
00:37:07 c'est qu'ils risquent de rester élevés.
00:37:09 Pourquoi ? Parce que les événements que je mentionnais,
00:37:11 l'augmentation de la demande mondiale,
00:37:13 le fait que les producteurs restreignent la production
00:37:15 et les événements géopolitiques,
00:37:17 sont des événements qui risquent de se maintenir
00:37:20 dans le temps.
00:37:22 Et si jamais rien ne change de ce point de vue-là,
00:37:25 les prix vont rester durablement élevés.
00:37:28 Rester durablement élevés ou encore augmentés
00:37:31 par rapport à ce qu'ils sont actuels ?
00:37:33 Parce que là, ils sont déjà élevés, si vous voulez.
00:37:35 Oui, alors je dois dire que je suis incapable de prédire
00:37:38 ce que deviendront les prix pétroliers,
00:37:41 ne serait-ce que demain ou la semaine prochaine.
00:37:43 Bien sûr, bien sûr.
00:37:44 Ceci dit, l'analyse qui consiste à observer ces événements,
00:37:49 ces éléments géopolitiques qui sous-tendent les prix pétroliers,
00:37:52 cette analyse amène à conclure que les prix vont rester
00:37:57 au niveau actuel, c'est-à-dire, vous voyez,
00:37:59 le prix du baril entre 85 et 90 dollars,
00:38:02 les prix à la pompe en France de l'ordre de 1,80 euro
00:38:05 pour le gazole, 1,90 euro pour les essences,
00:38:07 ce sont des prix moyens, je rappelle.
00:38:09 Il n'y a pas de raison ni que les prix augmentent
00:38:12 significativement par rapport à ça, ni qu'ils baissent.
00:38:15 Vous pensez que les distributeurs sont disposés
00:38:17 à faire un petit geste pour les automobilistes ?
00:38:22 Ce qu'il faut savoir, c'est que la margennette
00:38:24 des distributeurs, donc le bénéfice des distributeurs
00:38:26 est de l'ordre de 1 centime par litre.
00:38:28 Donc c'est très faible.
00:38:29 Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il y ait des miracles
00:38:32 sur le plan des prix à la pompe.
00:38:33 En revanche, la concurrence entre distributeurs
00:38:36 est toujours féroce et les clients doivent s'appuyer
00:38:40 là-dessus pour aller chercher le carburant
00:38:42 là où il est le moins cher.
00:38:44 Merci beaucoup Olivier Gantois, porte-parole
00:38:46 de l'industrie pétrolière de France.
00:38:47 Merci d'avoir accepté notre invitation ce matin
00:38:49 sur CNews.
00:38:51 Tout de suite, La Culture.
00:38:53 Et on vous parle ce matin d'un portrait
00:39:13 de Winston Churchill peint en 1954.
00:39:15 Il sera exposé avant d'être vendu aux enchères
00:39:18 en juin prochain, Shana.
00:39:20 Il s'agit plus précisément d'un dessin préparatoire
00:39:22 parce qu'en fait, Churchill détestait ce tableau.
00:39:25 Il ne l'a jamais exposé.
00:39:27 Il l'a même fait brûler deux ans plus tard.
00:39:29 Il le trouvait sombre, il le trouvait malveillant.
00:39:32 Estimé entre 500 000 et 800 000 livres,
00:39:35 ce dessin sera vendu le 6 juin prochain
00:39:37 à Londres par la maison Sudbys.
00:39:39 Et en attendant, il sera exposé dans un château
00:39:42 au sud de l'Angleterre où est né Winston Churchill.
00:39:44 Ce programme vous a été proposé
00:39:46 par la maison horlogère Colin McArthur
00:39:49 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:39:52 C'était votre programme avec eBay.
00:39:54 Et pour encore plus d'art et de collection,
00:39:57 rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
00:40:00 Restez avec nous dans un instant
00:40:02 l'édito politique de Gauthier Lebrecht.
00:40:04 On va parler de cette conférence
00:40:06 à laquelle devait participer Eric Zemmour à Bruxelles
00:40:09 qui a été interdite.
00:40:11 La police belge a maintenant
00:40:13 empêché le chef de Reconquête d'entrer dans la salle.
00:40:17 A tout de suite.
00:40:18 6h54, c'est l'heure de l'édito politique de Gauthier Lebrecht.
00:40:25 À Bruxelles, une conférence à laquelle devait participer
00:40:28 Eric Zemmour a été interdite.
00:40:30 La police belge a même empêché
00:40:32 le chef de Reconquête d'entrer dans la salle.
00:40:34 Cette réunion était organisée à Saint-Jos,
00:40:36 commune qui est au nord de Bruxelles.
00:40:38 Elle devait rassembler plusieurs personnalités politiques
00:40:40 de droite comme le britannique pro-Brexit
00:40:42 Nigel Farage, le Premier ministre hongrois
00:40:44 Victor Orban.
00:40:46 Mais c'était sans compter Gauthier sur le maire de la commune
00:40:48 qui a pris la décision d'interdire cet événement.
00:40:51 Et oui, Anthony, ce matin, je vais vous parler d'une ville
00:40:53 que je connais bien. J'y ai grandi, j'y ai passé 16 ans
00:40:55 et je l'ai vu changer.
00:40:56 Bruxelles est devenue un bastion de l'islamisme en Europe.
00:40:59 Inutile de rappeler que le quartier de Molenbeek
00:41:02 a abrité les pires terroristes de ces dernières années.
00:41:05 L'idéologie islamiste est même présente
00:41:07 de l'autre côté de la frontière, aux élections
00:41:09 et parfois donc dans les municipalités.
00:41:12 Exemple avec Émir Kir, bourgmestre de la commune
00:41:15 bruxelloise de Saint-Jos.
00:41:16 Il est proche des loups gris ultra-nationalistes turcs,
00:41:20 islamo-nationalistes, pour Florence Bergeau-Blacklare,
00:41:23 experte de ces questions.
00:41:24 Émir Kir a la double nationalité, belgo-turc.
00:41:27 Ce mouvement proche d'Erdogan, dissous en novembre 2020
00:41:30 en France, a donc des relais dans les communes bruxelloises.
00:41:34 Ce maire a d'ailleurs été exclu du parti socialiste belge
00:41:37 pour ses liens avec les loups gris
00:41:39 et parce qu'il nie également le génocide arménien.
00:41:42 Il a donc décidé d'interdire dans sa commune
00:41:45 un colloque réunissant, vous l'avez dit,
00:41:47 notamment Viktor Orban, le Premier ministre hongrois,
00:41:50 Éric Zemmour et Nigel Farage.
00:41:52 Vous voyez ce qu'il a dit ?
00:41:53 À Etorbeik, à Bruxelles-Ville et à Saint-Jos,
00:41:56 l'extrême droite n'est pas la bienvenue.
00:41:58 Ce n'est pas pour des raisons de sécurité,
00:42:00 c'était son argument dans un premier temps,
00:42:02 c'est bien pour des raisons idéologiques.
00:42:04 Je vous propose d'écouter la colère d'Éric Zemmour
00:42:06 qui n'a pas pu entrer dans la salle.
00:42:08 Belgique était jadis un pays libre,
00:42:11 où on accueillait Victor Hugo en exil.
00:42:13 Je vois qu'aujourd'hui c'est un pays
00:42:15 qui est entre la charia et la dictature.
00:42:18 C'est un triste destin pour ce pays.
00:42:22 Voilà, en tout cas je maintiens que moi je suis là
00:42:27 pour défendre l'Europe, la liberté de l'Europe
00:42:30 et l'identité de l'Europe.
00:42:32 Alors Gauthier, l'indignation ne vient pas seulement
00:42:35 des participants à cette conférence,
00:42:37 on a le Premier ministre belge qui a aussi condamné cette censure.
00:42:39 Et oui, le chef de l'exécutif belge,
00:42:41 Alexandre de Croix, a condamné l'arrêté
00:42:43 du maire de Saint-Jos.
00:42:46 Ils disent que ce qui s'est passé au Claridge,
00:42:48 c'est la salle où était organisé ce colloque,
00:42:50 est inacceptable.
00:42:52 L'autonomie communale est une pierre angulaire
00:42:54 de notre démocratie, mais ne peut jamais
00:42:56 l'emporter sur la constitution belge
00:42:58 qui garantit la liberté d'expression.
00:43:00 Réaction aussi de l'autre côté de la Manche,
00:43:03 de Richie Sunak, le Premier ministre britannique,
00:43:06 puisqu'il y avait un britannique, le pro-Brexit,
00:43:08 Nickel Farage, qui était dans ce colloque.
00:43:10 Et puis enfin, Victor Orban, le Premier ministre hongrois,
00:43:13 qui devait participer à ce colloque aujourd'hui même,
00:43:16 explique qu'il n'a pas vu cela depuis l'URSS,
00:43:19 puisqu'il a combattu, lui, les communistes en Hongrie.
00:43:22 Il y a une volonté de ce maire bruxellois
00:43:24 de baïonner des personnalités politiques
00:43:26 avec lesquelles il est en désaccord.
00:43:28 C'est de la censure, dans ce qu'elle a de plus
00:43:30 chimiquement pur, menée par un maire qui échange
00:43:32 avec ses homologues turcs ultra-nationalistes,
00:43:35 l'extrême droite turque donc,
00:43:37 mais qui veut baïonner Orban et Zemmour.
00:43:40 Mais cet homme s'est présenté aux élections,
00:43:42 il a été élu bourgmaistre et député.
00:43:44 La Belgique a même eu le parti Islam,
00:43:47 vous savez, qui s'est présenté aux élections
00:43:49 et qui avait pour ambition d'appliquer la charia.
00:43:52 Et oui, en Belgique, c'était dans leur programme.
00:43:54 Son fondateur a d'ailleurs été condamné pour sexisme
00:43:57 parce qu'il refusait de serrer la main
00:43:59 et de regarder dans les yeux une femme journaliste.
00:44:01 Il déclarait en 2018, le fondateur du parti Islam en Belgique,
00:44:05 qui a donc été conseiller communal,
00:44:07 qui a pu se présenter à des élections,
00:44:09 il déclarait la chose suivante,
00:44:10 "On va aboutir à un Etat islamique en Belgique,
00:44:13 la charia, je suis pour,
00:44:15 c'est un combat qui va prendre des décennies,
00:44:17 mais le mouvement est lancé.
00:44:19 De quoi vous glacer le sang."
00:44:21 Et c'était l'édito politique de Gauthier Levret.
00:44:23 Autre rendez-vous politique à ne pas manquer
00:44:25 dans votre matinal sur CNews à 8h10.
00:44:28 La grande interview de Sonia Mabrouk,
00:44:29 elle reçoit ce matin Dominique Régnier,
00:44:31 politologue et directeur général de la Fond'Appolle.
00:44:34 Voici tout de suite la météo de votre mercredi 17 avril.
00:44:38 Il va falloir à nouveau se couvrir ce matin, Alexandra.
00:44:58 Oui, notamment si on est à Orléans ou encore à Lorient en Bretagne,
00:45:02 les températures sont en baisse ce matin,
00:45:04 avec localement pas plus de 2,5 degrés.
00:45:06 À Charleville-Mézières, dans les Ardennes,
00:45:08 2,8 degrés abovés,
00:45:10 ou encore un peu moins de 4 degrés du côté de Lorient,
00:45:13 température qui devrait d'ailleurs encore baisser demain,
00:45:15 avec peut-être le retour de quelques gelées.
00:45:17 Vous le savez, c'est très mauvais,
00:45:19 ces gelées tardives qui arrivent,
00:45:22 c'est très mauvais pour l'agriculture
00:45:24 et notamment pour les bourgeons.
00:45:25 Alors on verra si demain il y a des gelées,
00:45:27 mais en attendant ce matin,
00:45:28 la fraîcheur est bel et bien au rendez-vous.
00:45:30 Au programme côté ciel, un temps plutôt calme,
00:45:33 parfois assez nuageux, assez bouché,
00:45:35 notamment entre le sud-ouest, le centre-est
00:45:37 ou encore en remontant vers les Ardennes.
00:45:39 On retrouve en revanche quelques éclaircies sur le nord
00:45:42 ou encore sur la façade atlantique,
00:45:44 et puis toujours du plein soleil autour du golfe du Lyon,
00:45:46 avec néanmoins le maintien du Mistral et de la Tramontane.
00:45:50 Dans l'après-midi, de nouveau un temps variable,
00:45:52 assez instable, un petit peu à l'image d'hier,
00:45:54 avec localement quelques averses,
00:45:56 quelques orages, un petit peu de grêle également,
00:45:58 notamment entre le Lyonnais, la Bourgogne
00:46:00 ou encore le Grand Est.
00:46:02 On retrouvera également de la neige en montagne,
00:46:04 un temps un peu plus lumineux,
00:46:06 notamment sur la façade ouest,
00:46:07 ou encore en allant vers la côte d'Opal
00:46:09 et toujours du grand beau temps autour du golfe du Lyon.
00:46:12 Petit bémol néanmoins pour nos amis Corses
00:46:14 où la grisaille sera tenace.
00:46:16 Aujourd'hui, les températures sont un petit peu fraîches,
00:46:18 on le disait, en moyenne 3 degrés pour le plus envelé,
00:46:21 3 degrés également à Nancy,
00:46:22 8 degrés le long de la Garonne
00:46:24 ou encore 4 degrés en allant vers les Pays de la Loire.
00:46:27 Et puis dans l'après-midi,
00:46:28 les températures sont encore largement en dessous
00:46:30 des normales de saison.
00:46:32 On est bien loin des températures estivales
00:46:34 du week-end dernier, avec seulement 9 degrés à Nancy,
00:46:37 11 degrés pour Dijon et seulement 11 degrés,
00:46:40 vous le voyez, entre le Lyonnais et le Limousin.
00:46:43 Températures donc qui sont en baisse
00:46:45 et qui restent en dessous des normales de saison.
00:46:47 D'ailleurs, la fraîcheur devrait se maintenir
00:46:49 au moins jusqu'à la fin du mois d'avril.
00:46:52 On a de l'eau redoue en perspective,
00:46:54 légèrement redoue ce week-end,
00:46:55 mais ça restera un peu frais pour la saison.
00:46:57 Et si vous nous rejoignez sur CNews,
00:47:17 je vous souhaite à tous un excellent réveil
00:47:19 avec toute l'équipe de la matinale
00:47:20 de Chana Lusto, Gauthier Lebrecht,
00:47:22 Harold Eman pour l'actualité internationale,
00:47:24 Alexandra Blanc et Eric Deré de Matten pour l'écho.
00:47:26 Voici tout de suite les titres de votre journal
00:47:28 de 7h à la une, alors que la frontière franco-italienne
00:47:31 est en proie à un afflux massif de migrants clandestins.
00:47:34 Les policiers et gendarmes déployés sur place
00:47:36 depuis plusieurs mois pourraient être réquisitionnés
00:47:38 pour assurer la sécurité des JO dès le mois de mai.
00:47:41 Évidemment, cela suscite beaucoup de colère sur place.
00:47:43 Notre reportage dès le début de ce journal.
00:47:46 Encore un policier violemment percuté et blessé
00:47:49 lors d'un refus d'obtempérer.
00:47:50 Il souffre de multiples lésions.
00:47:52 L'auteur du méfait a été jugé sur un scooter volé
00:47:55 selon les premiers éléments de l'enquête.
00:47:56 Il a été interpellé et placé en garde à vue.
00:47:59 Le Proche-Orient tout entier est sur les nerfs.
00:48:01 On s'attend à une riposte à l'attaque iranienne du 12 avril.
00:48:04 Mais Washington hésite à passer à l'option militaire
00:48:07 et on en parle avec Harold Eman sur ce plateau.
00:48:10 1700 policiers et gendarmes mobilisés à Mayotte
00:48:14 pour une durée de 11 semaines.
00:48:15 C'est le dispositif déployé dans l'archipel
00:48:17 pour cette opération Place Nette.
00:48:19 Après l'échec de l'opération Brambouchou l'an dernier,
00:48:22 toujours les mêmes objectifs,
00:48:23 lutter contre les trafics, contre l'immigration clandestine,
00:48:26 démanteler l'habitat insalubre,
00:48:28 en somme, rétablir l'ordre républicain.
00:48:30 Peut-on y croire ?
00:48:31 On en parle ce matin avec Mansour Kamardine,
00:48:33 député Les Républicains de la 2e circonscription de Mayotte.
00:48:36 Il sera mon invité à 7h10.
00:48:38 Et puis enfin, la trop grande générosité de la France.
00:48:41 C'est ce qu'annonce ce matin le ministre du Budget
00:48:43 Thomas Cazenave dans le journal L'Opinion.
00:48:45 C'est aussi le thème du Conseil des ministres.
00:48:47 Aujourd'hui, Eric de Riedmaten nous dira
00:48:49 que c'est sûrement du côté des impôts
00:48:51 qu'il faudra chercher pour équilibrer les comptes.
00:48:53 Ce sera pour son édito dans quelques minutes.
00:48:56 Tout d'abord, un menton des policiers et gendarmes
00:49:00 en charge des contrôles aux frontières
00:49:01 pourrait être réquisitionné.
00:49:03 Pour les JO, c'est en tout cas une volonté
00:49:05 du ministère de l'Intérieur.
00:49:07 Sauf que ça ne plaît ni aux syndicats de police,
00:49:08 ni aux habitants.
00:49:09 Ils craignent que cette baisse d'effectifs
00:49:11 provoque des arrivées massives de migrants sur notre territoire.
00:49:14 Reportage sur place de Franck Triviaud
00:49:16 avec le récit de Sara Fenzari et Augustin Donadieu.
00:49:19 En pleine campagne européenne,
00:49:22 la droite se saisit de la situation migratoire
00:49:24 à la frontière franco-italienne.
00:49:26 Dans un communiqué, le président des Républicains
00:49:28 demande des explications au ministère de l'Intérieur
00:49:31 concernant le retrait de forces mobiles
00:49:33 qui assurent la lutte contre l'immigration clandestine.
00:49:35 Un allégement des effectifs qui inquiète les riverains.
00:49:38 Je ne trouve pas ça normal puisqu'il faut quand même
00:49:40 surveiller les frontières sans problème.
00:49:42 Même quand il y a les militaires qui font,
00:49:45 comment dire, qu'ils surveillent.
00:49:48 Mais ce n'est pas assez.
00:49:49 Des fois, la nuit, il y en a qui passent,
00:49:53 je vous parle d'il y a à peu près deux ou trois mois.
00:49:55 La raison de ce retrait ?
00:49:56 Les Jeux Olympiques qui vont mobiliser les forces de l'ordre
00:49:59 à partir du 1er mai.
00:50:00 La pire période selon les syndicats.
00:50:02 Les beaux jours permettent une mer plus calme
00:50:05 pour venir en bateau ou pour franchir les montagnes également.
00:50:10 Il y a moins de neige.
00:50:11 Malheureusement, on a un influx de migrants un peu plus important
00:50:14 dans ces périodes-là.
00:50:15 Pourtant, le préfet l'assure,
00:50:17 le nombre de contrôles restera le même.
00:50:19 Il n'y aura pas dans le 06,
00:50:21 dans le département des Alpes-Maritimes et ailleurs d'ailleurs,
00:50:24 d'allégement des contrôles.
00:50:26 On a beaucoup de réservistes de la PAF qui vont arriver de la zone.
00:50:29 Nous avons également des réservistes de la gendarmerie.
00:50:32 Pour rappel, à Menton, plus de 700 policiers et gendarmes
00:50:36 sont présents sur place afin de renforcer les contrôles
00:50:39 à la frontière franco-italienne.
00:50:40 Justement, on voulait vous poser la question ce matin
00:50:44 puisque les forces de l'ordre sont mobilisées un petit peu partout
00:50:47 dans le pays pour assurer la sécurité des Jeux olympiques.
00:50:50 Craignez-vous, vous, une montée de l'insécurité
00:50:53 ces prochains mois près de chez vous ?
00:50:55 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:50:58 On montrera, on écoutera vos réponses dans le courant de cette matinale.
00:51:02 Encore un policier blessé lors d'un refus d'obtempérer.
00:51:05 Lundi dernier, à Pau, un homme à scooter a violemment percuté
00:51:09 un agent qui tentait de l'interpeller.
00:51:11 La victime souffre de lésions et d'une double fracture au pied.
00:51:15 Quant au conducteur du deux-roues, il a été interpellé.
00:51:17 Il s'avère que son deux-roues était en fait un deux-roues volé.
00:51:21 Selon Eric Henry du syndicat de Police Alliance,
00:51:23 ces refus d'obtempérer sont souvent liés à des rodéos urbains.
00:51:27 Il y a quelques années, on avait affaire à ce genre de phénomène
00:51:31 dans les quartiers, puis c'est venu dans les centres-villes,
00:51:34 maintenant dans les centres commerciaux.
00:51:36 Je parle de rodéo, pourquoi aussi ?
00:51:38 Parce que souvent, ce sont deux infractions qui sont parallèles,
00:51:44 qui se suivent, refus d'obtempérer et rodéo.
00:51:51 Ce qu'il faut, c'est déjà, évidemment, confisquer la moto,
00:51:55 confiscation de l'outil ayant servi à la commission de l'infraction.
00:51:59 C'est un quantum de peine qui soit dissuasif,
00:52:03 peine d'emprisonnement ferme.
00:52:06 Dans l'actualité internationale à présent,
00:52:09 Washington va imposer des sanctions supplémentaires à l'Iran
00:52:13 pour endiguer ses capacités militaires,
00:52:15 mais le suspense reste entier.
00:52:17 Quand est-ce qu'Israël va riposter à l'attaque iranienne ?
00:52:19 On en parle sur ce plateau avec Harold Iman.
00:52:21 Harold, à quoi faut-il s'attendre ?
00:52:23 Alors, le gouvernement israélien, lui, est partagé aujourd'hui.
00:52:28 Il y a trois factions.
00:52:29 Une est dure, frappée tout de suite, l'Iran.
00:52:32 Avec ou sans l'approbation de Washington, Paris, Londres.
00:52:36 Une autre faction du gouvernement veut attendre un feu vert de Washington
00:52:41 et frapper conjointement avec les Américains.
00:52:43 On pourrait presque dire que c'est des rêveurs, car il faut attendre
00:52:47 et Washington a opté pour des sanctions
00:52:50 et non pas un appui militaire à une frappe israélienne.
00:52:53 Et puis, une troisième faction qui dit,
00:52:55 bon, laissons l'Iran de côté et frappons tous les pays
00:52:59 où il y a ces petits alliés très dangereux de l'Iran,
00:53:03 comme les Houthis au Yémen ou la Hezbollah au Liban.
00:53:07 Merci Harold pour ces précisions.
00:53:10 Tout de suite, les sports.
00:53:11 Alors, est-ce qu'on a les sports ?
00:53:23 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:53:26 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:53:29 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:53:32 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:53:35 Connecté tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:53:39 Chana, depuis le début de l'émission, réclame la musique.
00:53:45 Parce que c'est familial le PSG, je crois.
00:53:47 Ah oui, c'est une histoire de famille.
00:53:48 Je pense à mon frère qui a dû bien dormir cette nuit après ce match magnifique
00:53:52 et cette victoire du PSG face au Barça en quart de finale de la Ligue des Champions.
00:53:58 Ils l'ont fait, on attendait un exploit. On l'a eu.
00:54:01 Victoire, 4 buts à 1 pour les Parisiens.
00:54:03 Après un but encaissé à la 12e minute et la sortie de Arojo sur un rouge,
00:54:08 Ousmane Dembele est venu redonner espoir à son équipe en égalisant avant la mi-temps.
00:54:13 De retour des vestiaires, les Parisiens sont revenus plus forts que jamais avec un but
00:54:17 inscrit par Vitinha à la 54e et un doublé d'Mbappé sur un pénalty
00:54:21 dont un pénalty, le PSG affrontera Dortmund en demi-finale qui a battu l'Atletico hier soir.
00:54:27 On va écouter deux débuteurs d'hier soir.
00:54:29 Tout le monde y a cru, même si à l'aller nous avons perdu 3-2.
00:54:34 On n'a pas baissé les bras, on savait qu'on allait marquer des buts ici à Barcelone.
00:54:38 Et voilà, un grand travail de toute l'équipe.
00:54:41 On est en demi-finale, on est très très heureux.
00:54:45 Il faut donner le mérite parce que le supporter nous croit.
00:54:53 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:54:57 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:55:02 C'était votre programme avec Omer.
00:55:04 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:55:11 Après l'échec de l'opération Wambushu à Mayotte, une nouvelle opération place nette cette fois.
00:55:17 1700 policiers, des gendarmes mobilisés pour une durée de 11 semaines.
00:55:21 On en parle dans un instant avec mon invité Mansour Kamardine, député Les Républicains de la 2e circonscription de Mayotte.
00:55:28 A tout de suite.
00:55:29 7h passées de 12 minutes sur CNews.
00:55:35 Voici tout de suite le rappel de l'actualité.
00:55:39 5 personnes ont été blessées dans une nouvelle fusillade à Nîmes.
00:55:45 Ça s'est passé hier soir dans un quartier en proie au trafic de drogue.
00:55:49 4 individus à bord d'une voiture ont ouvert le feu sur un groupe qui se trouvait au pied d'un immeuble.
00:55:54 3 ont été touchés par balles, 2 autres par des éclats.
00:55:57 Les tireurs ont pris la fuite et leur véhicule a été retrouvé incendié un peu plus tard dans la soirée.
00:56:02 Le prix des carburants flirte à nouveau avec les 2 euros.
00:56:06 Ce matin, comptait en moyenne 1,94 euro le litre de Sanplon 95, 1,80 euro pour le gasoil.
00:56:12 Pour le Sanplon 98, ça y est, la barre des 2 euros le litre a été franchie.
00:56:16 Un nouveau coup dur pour le portefeuille des automobilistes.
00:56:19 Et puis Vladimir Poutine ne sera pas convié aux célébrations du 80e anniversaire du débarquement en Normandie le 6 juin prochain.
00:56:27 Une décision prise en raison du contexte actuel et de la guerre d'agression menée par le président russe en Ukraine.
00:56:34 C'est l'explication donnée par l'organisateur.
00:56:36 En revanche, la Russie sera la bienvenue pour sa contribution à la victoire contre l'Allemagne nazie en 1945.
00:56:42 Parmi les outils pour lutter contre la délinquance, il y a ce dispositif qui a été mis en place.
00:56:49 Un dispositif de participation citoyenne.
00:56:52 Il vous permet de signaler en direct une infraction ou un comportement suspect via un groupe WhatsApp ouvert 24h/24.
00:57:00 Je précise qu'en cas de danger imminent, le 17 reste prioritaire.
00:57:04 Mais vous allez voir que dans les villes où le dispositif a été mis en place, les résultats sont encourageants.
00:57:09 Reportage à Valoris dans les Alpes-Maritimes avec Stéphanie Rouquier.
00:57:13 À Valoris, la sécurité est l'affaire de tous.
00:57:18 Lancé en 2021 dans la commune, le dispositif de participation citoyenne compte plus de 2000 habitants vigilants.
00:57:26 Le citoyen devient acteur de la chaîne de sécurité.
00:57:29 Immédiatement, il peut faire remonter de l'information utile.
00:57:33 Le fonctionnement est simple.
00:57:35 En cas de constatation d'incivilité ou de toute autre irrégularité, la personne envoie un signalement sur la messagerie en lien 24h/24 avec la police municipale.
00:57:45 Par exemple, vous avez une personne suspecte qui a été signalée.
00:57:48 Un individu qui s'introduit dans un hameau et dans la foulée, on envoyait les motards.
00:57:54 Depuis 2021, sur des individus aux comportements suspects à proximité d'habitation, on est à peu près à une centaine d'individus signalés.
00:58:01 Ça a débouché sur quelques interpellations, que ce soit pour des personnes porteuses d'armes, peut-être un couteau, quelque chose comme ça,
00:58:08 ou alors sur des vols en effraction, par effraction en cours.
00:58:12 Il y a une agression, il y a quelqu'un qui est en train de taper une autre personne.
00:58:15 Évidemment qu'il ne va pas prendre photo, évidemment qu'il ne va pas envoyer ça sur le groupe WhatsApp.
00:58:20 Là, la vraie urgence, là, c'est le 17.
00:58:23 Et les habitants se sentent rassurés.
00:58:25 C'est rassurant, oui. C'est une bonne chose pour la ville. Le système est très bien.
00:58:31 Avec la mise en place de ce dispositif et l'installation d'un nouveau commissariat, l'année dernière, la délinquance a baissé de 6% dans la commune.
00:58:41 L'insécurité, là, en est également question à Mayotte.
00:58:46 1700 policiers et gendarmes mobilisés pour une durée de 11 semaines.
00:58:50 C'est le dispositif déployé dans l'archipel pour cette opération Plachenet après l'échec de l'opération Bambouchou l'an dernier.
00:58:57 Toujours les mêmes objectifs, lutter contre les trafics, contre l'immigration clandestine et démanteler l'habitat insalubre.
00:59:03 On en parle ce matin avec mon invité Mansour Kamardine.
00:59:06 Bonjour, merci d'être avec nous.
00:59:08 Vous êtes député Les Républicains de la deuxième circonscription de Mayotte.
00:59:11 Merci d'être là.
00:59:13 On promet avec cette opération un pas de plus vers la paix sociale et l'ordre républicain.
00:59:19 Est-ce que vous y croyez ?
00:59:20 Vous avez le sentiment que cette fois les choses vont changer grâce à ce déploiement de forces de l'ordre ?
00:59:26 En tout cas, il faut l'espérer.
00:59:29 Il faut l'espérer.
00:59:30 Vous l'avez dit tout à l'heure, la première opération n'a pas pu aller jusqu'au bout en raison des événements qui ont eu lieu en juin dernier dans les Hexagones.
00:59:39 Les forces qui étaient ici ont été rapatriées avec un début d'opération qui a été difficile.
00:59:45 Je crois que les autorités de police et gendarmerie ont fait l'expérience de ce qui s'était passé, de ce qui n'a pas pu marcher.
00:59:56 Donc depuis hier, l'opération a commencé.
00:59:58 Ça a l'air de bien marcher.
00:59:59 C'est un mieux.
01:00:00 En tout état de cause, c'est un espoir.
01:00:02 Mais je le dis tout de suite, à mon avis, cette seule opération qui va se dérouler jusqu'au mois de juin ne suffira pas
01:00:08 parce qu'ici la gangrène a pris tout le corps social.
01:00:11 Il faudra sans doute d'autres actions.
01:00:13 Il faudra sans doute aller plus loin.
01:00:14 Il faudra sans doute remettre le métier à l'ouvrage.
01:00:17 C'est-à-dire qu'il doit y avoir plusieurs opérations place nette qui peuvent se jolonner d'ici dix ans
01:00:23 afin que Mayotte retrouve pleinement sa sérénité.
01:00:27 Pourquoi elle avait échoué cette opération Wambushu selon vous ?
01:00:30 Personnellement, je ne pense pas que ça ait échoué.
01:00:36 Ça n'a pas produit pleinement l'ensemble de ses effets.
01:00:39 Pourquoi ?
01:00:40 Parce que tout simplement, on s'est trouvé dès le départ, un certain nombre de magistrats,
01:00:47 un certain nombre d'associations, d'avocats, bref, se sont dressés sur cette route
01:00:53 pour couper l'évolution de cette opération.
01:00:57 Et puis il y a eu effectivement au niveau des Comores un refus de réadmission des populations
01:01:03 parce que probablement ici on n'avait pas suffisamment bien discuté avec les Comoriens.
01:01:09 Donc tout ça, ça faisait beaucoup pour que l'opération puisse aller jusqu'au bout.
01:01:13 Et de toute manière, la première opération n'aurait pas permis de dégager l'ensemble des bangas
01:01:22 qui entourent nos villages et qui participent à s'émeutre le chaos.
01:01:27 La question migratoire est au cœur du problème.
01:01:31 Aujourd'hui, les services publics sont préemptés quasiment par des populations étrangères.
01:01:36 La fin du droit du sol qui est voulu par le gouvernement va-t-elle changer les choses selon vous ?
01:01:41 Est-ce que c'est ce que vous attendez ?
01:01:43 Moi j'y crois. C'est depuis 2005 que je me bats.
01:01:47 D'abord aux côtés de François Baroin à l'époque, puis en 2018 avec Collomb,
01:01:52 puis là avec la loi de janvier 2024 sur l'immigration.
01:02:01 Et à chaque fois on nous avait repoussés.
01:02:03 Maintenant qu'on y est entendu, personnellement j'y crois.
01:02:06 En tout cas j'y travaille d'arrache-pied.
01:02:08 Mais encore une fois, la seule suppression du droit du sol ne suffira pas.
01:02:11 Il faudra déjà dès à présent que nous montrons que nous sommes capables
01:02:15 de prendre le contrôle de nos frontières à l'entrée de Mayotte, entre Mayotte et les Comores.
01:02:19 Ça c'est une condition sine qua non si nous voulons réussir cette affaire.
01:02:24 Est-ce que vous avez le sentiment que jusque là, les Mahorais ont été traités comme des citoyens français
01:02:30 de seconde zone avec des services publics insuffisants et un droit à la sécurité défaillant ?
01:02:36 Je crois que les Mahorais n'ont jamais été considérés comme des Français.
01:02:40 Nous nous sommes restés Français par effraction.
01:02:43 Personne ne voulait de nous.
01:02:45 Heureusement que le soufrage universel a un sens et nous nous sommes imposés à la France.
01:02:49 Et donc tout a été fait pour nous décourager, y compris maintenant d'ailleurs.
01:02:52 Heureusement qu'il faut saluer ceux qui font des choses pour nous.
01:02:57 Je crois qu'on peut saluer l'action de Gérald Darmanin, même si parfois il se trouve un peu isolé.
01:03:03 J'ai la sensation également que la nouvelle ministre des Outre-mer croit à l'intérêt,
01:03:10 à la nécessité de travailler pour que Mayotte demeure française.
01:03:13 Oui, nous ne sommes pas des Français à part entière, nous sommes des Français entièrement à part.
01:03:18 J'espère que cette opération et les initiatives à travers la loi Mayotte qui vont être prises
01:03:23 permettront de nous rassurer, de considérer, de nous convaincre dans l'idée qu'effectivement
01:03:27 nous sommes enfin acceptés par la nation, par notre nation.
01:03:31 Mansour Kamardine, député LR de la deuxième circonscription de Mayotte.
01:03:35 Merci d'avoir accepté notre invitation sur CNews ce matin.
01:03:39 On va parler économie dans un instant avec Éric Derry de Matten.
01:03:43 L'économie avec ce Conseil des ministres, un plan budgétaire pour la France pour les trois années à venir
01:03:48 qui est discuté ce matin et c'est Éric Derry de Matten qui nous en parle juste après la pause.
01:03:53 A tout de suite.
01:03:54 7h24, bon réveil à tous sur CNews avec toute l'équipe de la matinale.
01:04:02 Chanel Ousto, Gautier Lebret, Harold Iman, Alexandra Blanc et Éric Derry de Matten
01:04:07 puisque c'est tout de suite la chronique éco.
01:04:09 Votre programme avec Domexpo.
01:04:11 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:04:15 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:04:18 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:04:21 Connecté, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:04:25 Je ne vous le cache pas, ça va faire mal ce matin.
01:04:29 On va parler avec Éric Derry de Matten du Conseil des ministres, du plan budgétaire de la France pour les trois années à venir.
01:04:35 Éric, le ministre du budget Thomas Cazenave veut mettre un coup d'arrêt à la trop grande générosité de la France.
01:04:41 Il dit ce matin à nos confrères du journal l'opinion, c'est ce qu'il dit.
01:04:45 Que faut-il comprendre ?
01:04:46 Écoutez, le tour de vis est annoncé et ça va sûrement frapper fort.
01:04:51 Alors on le voit déjà d'ailleurs avec les dépenses de santé, on le voit déjà avec les restes à charge, tout ça est comprimé.
01:04:58 Et puis surtout il annonce qu'il n'est pas exclu de revoir le barème des impôts.
01:05:03 Alors il ne parle pas d'augmenter la fiscalité conformément à l'engagement qui a été pris par Bruno Le Maire.
01:05:08 Mais il se dit ouvert à une règle un peu différente sur le barème de l'impôt sur le revenu.
01:05:15 Si je comprends, vous nous dites que les impôts vont finir par augmenter.
01:05:19 Écoutez, c'est comme ça qu'il faut le comprendre, c'est vraisemblable, avec une révision des tranches qui toucherait les revenus les plus élevés.
01:05:25 Ce sont eux qui sont bien sûr visés. Pourquoi ça ? Parce qu'il faut bien que la France fasse rentrer des recettes fiscales.
01:05:31 Vous savez, l'impôt sur les sociétés a chuté, la TVA est rentrée moins bien que prévu.
01:05:35 Le relèvement des barèmes fiscaux en 2024, vous savez, pour gommer les effets de l'inflation,
01:05:40 ça a fait que 700 000 Français vont échapper à l'imposition, 700 000 Français supplémentaires.
01:05:46 Et avec ce geste, c'est 6 milliards d'euros en moins pour les caisses de l'État.
01:05:51 Est-ce de cette générosité excessive dont parle ce matin M. Cazenave ?
01:05:56 En fait, la question est simple, c'est où trouver l'argent pour le futur ?
01:05:59 C'est la question d'ailleurs que pose Bruxelles et qui demande à l'État français de se mettre au travail rapidement
01:06:04 pour rectifier ses finances publiques.
01:06:06 Et c'est donc ce qui sera annoncé ce matin, mais en absence de Bruno Le Maire qui lui est à Washington.
01:06:12 Et oui, il est à Washington. Alors donc, le ministre en charge des questions budgétaires va prendre sa feuille de route.
01:06:18 Elle est d'ailleurs très claire, revenir à 3 % de déficit. Mais ce n'est pas très simple, 3 % de déficit,
01:06:22 parce que la France continue encore de dépenser sans compter. Le pays recrute toujours des fonctionnaires.
01:06:28 Et pour faire bonne élève aux yeux de Bruxelles, pour que la France ne soit pas dégradée,
01:06:33 il faut que justement les finances s'améliorent. Vous savez qu'il y a l'agence de notation Moody's,
01:06:37 puis Fitch le 26 avril, qui vont devoir noter la France. Et là, ce n'est pas gagné du tout.
01:06:42 La France a dit "on va essayer d'économiser 25 milliards d'euros en 2025".
01:06:46 Mais il faut aussi que la croissance suive, ce qui n'est pas probable, puisqu'on est déjà au-dessous d'un pour cent cette année.
01:06:52 Et puis surtout, le problème, c'est que la France est de moins en moins productive.
01:06:55 Cette productivité en France est en train de chuter. Et d'après de nombreux experts, elle n'est pas prête de remonter.
01:07:00 Alors le contexte national n'arrange personne, il n'a rien de rassurant, parce que si les choses se dégradent encore,
01:07:06 Bruno Le Maire l'a dit, il redoute un impact lourd. Et d'ailleurs, on le voit déjà sur les marchés financiers, les marchés boursiers.
01:07:13 Ce sont un bombardomètre. Ils ont pratiquement, hier, tous piqué du nez.
01:07:19 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:07:23 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:07:27 C'était votre programme avec Domexpo. 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir le vôtre.
01:07:33 Domexpo. Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:07:36 Le retour du froid, c'est malheureusement ce que nous annonçait Alexandra Blanc pour la météo de ce mercredi.
01:07:42 La météo avec Groupe Verlaine. Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:07:49 groupeverlaine.com. Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:07:54 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:07:58 Vous nous emmenez d'abord à Dubaï, Alexandra, où il y a eu de grosses inondations hier.
01:08:03 Oui, des inondations historiques. Regardez le tarmac de l'aéroport, c'est tout simplement transformé en lac.
01:08:09 L'aéroport a donc été fermé. Il est tombé l'équivalent de huit mois de précipitation à Dubaï en seulement 24 heures.
01:08:15 Et le problème de Dubaï, c'est qu'il n'y a pas de système d'évacuation des eaux et donc conséquence.
01:08:20 Regardez les inondations, sont historiques, monstrueuses. Tout est sous l'eau avec en prime les écoles qui ont été fermées.
01:08:26 La demi-finale de la Ligue des champions asiatiques a été d'ailleurs annulée.
01:08:30 Et la mauvaise nouvelle, c'est que l'on prévoit une nouvelle fois de la pluie aujourd'hui.
01:08:34 Donc des inondations historiques du côté de Dubaï.
01:08:37 Alors au programme aujourd'hui, un temps un petit peu plus calme en France.
01:08:40 Heureusement avec seulement quelques nuages, ça ne sera pas le grand beau.
01:08:43 Avec toujours de la neige en montagne, notamment au pied des Pyrénées, sur le massif central ou encore sur les Alpes.
01:08:48 Et oui, de la neige en ce 17 avril. On retrouve en revanche quelques éclaircies sur la façade ouest ou encore sur le nord.
01:08:54 Et puis toujours un temps très lumineux autour du golfe du Lyon avec néanmoins le maintien du vent.
01:08:59 Dans l'après-midi, de nouveau un temps assez variable, assez instable.
01:09:02 Un petit peu finalement à l'image d'hier, autour des orages, autour des averses, peut-être même un petit peu de grêle sur le Grand Est.
01:09:09 Et puis partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies, excepté en Méditerranée avec le vent qui se maintiendra.
01:09:14 Et puis pour nos amis Corse, attention, la grisaille restera tenace aujourd'hui.
01:09:18 Les températures, elles sont fraîches. Et oui, retour des températures un petit peu plus hivernales.
01:09:24 3-4 degrés seulement ce matin pour le Puy-en-Velay ou encore du côté de Nancy.
01:09:28 4 degrés en moyenne pour les Pays de la Loire. En moyenne 2,5 degrés actuellement du côté d'Orléans dans le Loir-et.
01:09:35 Dans l'après-midi, les températures restent vraiment fraîches pour la saison.
01:09:39 En moyenne 4 à 5 degrés en dessous des normales avec seulement 11 degrés à Dijon.
01:09:43 11 degrés également à Lyon contre 30 degrés le week-end dernier.
01:09:47 Température qui d'ailleurs ne devrait pas remonter avant la fin du mois d'avril.
01:09:52 Et oui, la deuxième quinzaine d'avril s'annonce donc particulièrement fraîche.
01:09:55 On ne range donc pas son manteau ni son bonnet, mais en tout cas son écharpe
01:10:01 puisque les températures resteront plutôt dignes d'un mois de mars, voire même d'un mois de février, notamment demain.
01:10:07 Puisque l'on attend quelques gelées matinales.
01:10:09 On suivra ça attentivement puisque c'est très mauvais pour l'agriculture d'avoir du redoux et des températures hivernales.
01:10:16 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:10:20 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:10:24 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:10:26 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:10:30 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:32 À la une de votre journal de 7h30, alors que l'archipel de Mayotte est en proie à l'insécurité,
01:10:39 on vous emmène ce matin en immersion au cœur d'une unité spéciale, la GT Top 976.
01:10:45 C'est une unité de gendarmerie spécialement mise en place pour traquer les fauteurs de troubles à l'ordre public.
01:10:50 Le reportage dès le début de cette édition.
01:10:53 Alors que la frontière franco-italienne est en proie à un afflux massif de migrants clandestins,
01:10:58 les policiers et gendarmes déployés sur place depuis plusieurs mois pourraient être réquisitionnés
01:11:02 pour assurer la sécurité des JO dès le mois de mai.
01:11:05 Evidemment cela suscite beaucoup de colère sur place et notamment des syndicats de police.
01:11:10 On en parlera justement avec Laurent Alcaraz, délégué départemental Allianz.
01:11:14 À Bordeaux, un jeune homme aspergé d'ammonia qui est gravement brûlé au visage pour un téléphone portable.
01:11:20 Cette agression qui s'est produite en mars dernier illustre un phénomène en pleine recrudescence,
01:11:24 celui des vols avec violence. Le reportage de nos correspondants à suivre.
01:11:31 Et tout d'abord on part en immersion à Mayotte. Une nouvelle opération a été lancée hier
01:11:35 pour lutter contre la délinquance et l'immigration clandestine qui frappe l'île.
01:11:38 1700 gendarmes et policiers seront déployés au total jusqu'à la fin du mois de juin.
01:11:43 Et à cette occasion on vous emmène au cœur d'une unité inédite en France,
01:11:46 créée spécialement pour Mayotte en décembre dernier, le GT Top 976.
01:11:52 Sa mission, traquer les fauteurs de troubles. Le récit est signé Solène Boulan.
01:12:00 Au milieu de la végétation, cette unité spécialisée se ferait un chemin.
01:12:04 Chargée de traquer les auteurs de violences à Mayotte, les enquêteurs inspectent plusieurs maisons
01:12:11 avant de mettre la main sur leur cible.
01:12:13 Un jeune âgé d'une vingtaine d'années soupçonné d'avoir participé à une nuit de violence fin mars,
01:12:21 au cours de laquelle un engin de chantier a été incendié et une dizaine de voitures vandalisées.
01:12:26 L'homme est menotté, l'habitation passée au peigne fin.
01:12:30 L'articulation ensuite fouille les sécurisations de l'étage.
01:12:33 Dans la chambre, une femme est découverte cachée sous un lit.
01:12:37 Sans papier et en situation irrégulière, elle est interpellée par les forces de l'ordre.
01:12:42 Ces hommes font partie du GT Top 976, une unité composée de gendarmes mahorais et de métropolitains
01:12:48 qui agissent avec les pelotons d'intervention de la garde républicaine.
01:12:52 Sécurisez-moi toutes les petites dépendances autour et on maintient un bouclage après en vue d'interdire
01:12:57 toute personne de rentrer dans le dispositif.
01:12:59 Environ 40 hommes sont déployés lors de cette opération, au cours de laquelle 5 personnes sont interpellées.
01:13:05 Toutes sont embarquées en direction de Mamoudzou, à une heure de route de Bouigny,
01:13:09 où elles seront entendues en garde à vue.
01:13:12 Certains quartiers de Nîmes qui ressemblent de plus en plus à ceux de Marseille,
01:13:17 5 personnes blessées dans une nouvelle fusillade à Nîmes.
01:13:20 Ça s'est passé hier soir dans un quartier en proie au trafic de drogue.
01:13:23 4 individus à bord d'une voiture ont ouvert le feu sur un groupe qui se trouvait au pied d'un immeuble.
01:13:27 3 ont été touchés par balles, 2 autres par des éclats.
01:13:30 Les tireurs ont pris la fuite et leur véhicule a été retrouvé incendié un peu plus tard dans la soirée,
01:13:36 selon Rémi Alonso du syndicat de police Allianz.
01:13:38 Ce quartier est régulièrement le théâtre de règlement de comptes.
01:13:41 À Menton, à la frontière franco-italienne, les policiers et gendarmes déployés en urgence
01:13:45 pour lutter contre l'immigration clandestine pourraient bientôt être réquisitionnés pour assurer la sécurité des JO,
01:13:51 ce qui suscite la colère des habitants et des syndicats de police qui se disent déjà débordés.
01:13:56 Tout à l'heure, on sera avec Laurent Alcaraz, délégué départemental Allianz.
01:13:59 En attendant, on voulait vous poser la question avec le QR code qui s'affiche à l'écran.
01:14:02 Puisque les forces de l'ordre sont mobilisées un petit peu partout dans le pays pour les JO,
01:14:06 craignez-vous une montée de l'insécurité durant les prochains mois ?
01:14:10 Vous enregistrez votre vidéo et on vous diffusera vos réponses dans le courant de cette matinale.
01:14:17 Allez, cette question à présent pour finir peut-être un petit peu plus légère.
01:14:21 Quelle est la ville française la plus accueillante pour les chiens ?
01:14:25 Roulement de tambour cette année, c'est encore Lille qui arrive en tête du classement du magazine.
01:14:29 30 millions d'amis, Nice est deuxième, Bordeaux troisième.
01:14:33 Alors vous allez me demander quels sont les critères, Anthony, de ce classement.
01:14:36 Alors d'abord il y a l'accessibilité aux espaces publics évidemment pour les chiens.
01:14:40 Il y a ensuite la propreté, il y a des villes qui proposent des distributeurs de sacs à déjection,
01:14:46 comme on va les appeler.
01:14:47 Et puis l'engagement de la commune à travers des services.
01:14:50 Il existe des cimetières animaliers, les fourrières.
01:14:52 Et enfin si la ville aide les plus démunis pour éviter, vous savez, les abandons forcés.
01:14:57 Vous me rassurez, j'ai cru qu'on avait fait un sondage auprès des chiens eux-mêmes
01:15:00 pour savoir quelle était la meilleure ville.
01:15:02 Ils ont répondu ouf.
01:15:04 On parlait des sacs distribués pour les crottes des chiens, notamment Boulogne-Biancourt
01:15:08 est une très bonne élève, cette ville-là, distribue...
01:15:11 C'est vrai que c'est important de faire ça.
01:15:13 Vous allez y habiter prochainement, vous pourrez vous en rendre compte.
01:15:16 J'ai pas de chien.
01:15:17 Mais ça ne saurait tarder, ça fait partie des projets...
01:15:20 Pas de chien, pas de sac à déjection à priori.
01:15:22 Ça fait toujours partie des projets familiaux parfois.
01:15:24 C'est très important de distribuer des sacs, ça permet vraiment aux propriétaires de chiens
01:15:28 de ramasser les crottes et c'est important, ça évite aux gens de m'abandonner.
01:15:31 Merci Alexandra.
01:15:32 Merci pour cette belle analyse.
01:15:34 Elle a raison.
01:15:37 Ça concerne le quotidien de beaucoup de Français.
01:15:39 C'est très important.
01:15:40 C'est intéressant.
01:15:41 Vous verrez quand vous marcherez dans une crotte, vous penserez à moi.
01:15:44 C'est terrifiant.
01:15:45 Envoyez la pub.
01:15:46 Je suis totalement d'accord avec vous, je suis de votre côté.
01:15:49 Allez, on marque une courte pause, on revient dans quelques minutes.
01:15:52 On sera avec Laurent Alcaraz, délégué départemental Allianz
01:15:55 pour évoquer cette réquisition des policiers qui sont en ce moment
01:15:58 mobilisés à la frontière franco-italienne pour les JO.
01:16:01 Est-ce que justement ça va faire empirer la situation sur place
01:16:05 concernant les flux migratoires ?
01:16:07 On en parle avec Laurent Alcaraz dans quelques instants.
01:16:10 7h40 sur CNews.
01:16:16 Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent dans la matinale.
01:16:19 L'immigration clandestine à la frontière franco-italienne.
01:16:21 Alors que les flux sont incessants et qu'ils vont s'accroître à la faveur des beaux jours,
01:16:25 on apprend que le ministère de l'Intérieur songe à réquisitionner les policiers et gendarmes
01:16:30 qui étaient jusque-là mobilisés en renfort à Menton, par exemple.
01:16:34 Mais pour les JO, ce retrait pourrait débuter dès le 1er mai.
01:16:37 Cela suscite évidemment l'inquiétude des habitants et bien sûr des syndicats de police.
01:16:41 C'est pour ça qu'on est ce matin avec Laurent Alcaraz.
01:16:44 Bonjour, merci d'être avec nous, Laurent Alcaraz.
01:16:46 Vous êtes délégué départemental du syndicat Allianz.
01:16:50 Concrètement, qu'est-ce que cela risque de changer pour vous ?
01:16:54 Vous êtes déjà combien aujourd'hui autour de Menton pour assurer ces contrôles et la sécurité ?
01:17:00 Et puis, vous serez combien cet été si on venait à réquisitionner les forces de l'ordre sur place pour les JO ?
01:17:08 Alors bonjour. Déjà, dans un premier temps, nous sommes sur un service type comme la police aux frontières de Menton.
01:17:17 Nous serons à peu près 80, 90 personnes.
01:17:21 Là-dessus, vous enlevez des personnes qui sont dédiées aux judiciaires.
01:17:25 Et le reste des missions est assuré par les forces de renfort,
01:17:29 donc à savoir des compagnies républicaines de sécurité et des gendarmes mobiles
01:17:34 qui sont pour nous amenés à quitter le département – alors on n'a pas la date pour le moment –
01:17:41 et rejoindre le dispositif des JO.
01:17:44 Le souci que nous allons avoir, c'est que le point tel qu'il est actuellement diffusé chez vous,
01:17:49 c'est la frontière dite « basse de Menton ».
01:17:52 Regardez, ce sont des forces de sécurité.
01:17:54 Donc, on prendrait des collègues du département, du 06, de la PAF dans un premier temps
01:18:00 pour assurer ces missions-là et pour ne pas assurer leurs missions au quotidien
01:18:05 parce que la pression migratoire est très forte.
01:18:08 On ne fait que retarder l'échéance et les renforts apportent à mes collègues un peu d'oxygène.
01:18:13 Sachant que les conditions climatiques vont forcément vers le mieux.
01:18:18 On arrive sur la période estivale, la mer étant plus calme,
01:18:21 les passages aux montagnes sont un peu plus faciles malgré les terrains escarpés.
01:18:26 On va faire face à une vague assez importante.
01:18:29 – Ce que vous nous dites, c'est qu'il va falloir s'attendre cet été à une frontière passoire ?
01:18:34 – Alors, passoire, dans la mesure des possibilités de mes collègues,
01:18:39 parce qu'on reste quand même très motivés et disponibles pour le faire,
01:18:44 on va essayer et on va faire ce qu'on sait faire de mieux,
01:18:48 on va s'adapter et faire notre travail.
01:18:51 Toutefois, dans le même temps, nous avons également des demandes de volontariat
01:18:56 pour le moment pour rejoindre le dispositif des Jeux Olympiques
01:18:59 sur l'ensemble des commissariats du département.
01:19:01 Donc, cuite de savoir comment renforcer des fonctionnaires de police à la frontière
01:19:07 avec des personnes qui seront manquantes,
01:19:09 sachant que nous sommes en période estivale sur la Côte d'Azur,
01:19:12 que le flux de touristes vraisemblablement sera plus important,
01:19:17 parce que j'imagine que les personnes de région parisienne
01:19:20 qui seront soumises au dispositif des Jeux Olympiques
01:19:23 auront tendance à partir en province.
01:19:25 Donc, on aura une augmentation classique,
01:19:27 voire même un peu plus de la population l'été,
01:19:30 avec tout ce qui arrive l'été, une augmentation de la délinquance
01:19:35 et tout ce genre de choses.
01:19:36 – Oui, ça va être un véritable casse-tête sécuritaire pour vous
01:19:39 et on le comprend bien.
01:19:41 Le préfet assure que le nombre de contrôles ne changera pas à la frontière.
01:19:45 Moi, je voudrais savoir comment c'est possible ?
01:19:48 – Écoutez, si on met moins de personnes et qu'on contrôle toutes les voitures,
01:19:52 effectivement, le nombre de contrôles ne changera pas.
01:19:55 Là, pour le moment, elles font l'objet de ciblages.
01:19:58 Évidemment, une Smart qui dissimule trois personnes en situation irrégulière,
01:20:03 c'est peu probable, mais le nombre de contrôles ne peut ne pas changer.
01:20:08 Ce n'est pas la difficulté. Nous, ce qu'on veut, c'est être efficient.
01:20:12 – Ce qui est dit, c'est que le nombre de contrôles ne changera pas,
01:20:16 notamment parce que le manque de policiers sera comblé
01:20:20 par des policiers locaux, des réservistes.
01:20:22 Est-ce que c'est une solution selon vous ou pas ?
01:20:26 Est-ce que, véritablement, ça permettra d'assurer le même nombre de contrôles ?
01:20:31 – Alors, l'emploi de réservistes est une solution.
01:20:35 Elle ne sera pas la solution.
01:20:37 Dans la mesure où l'emploi de réservistes reste malgré tout encadré,
01:20:41 vous ne pouvez pas avoir de patrouille que de réservistes.
01:20:44 Vous êtes obligés d'être avec un policier actif.
01:20:47 La difficulté qu'on a, comme je vous le disais précédemment,
01:20:50 c'est que vous avez des collègues qui ont demandé
01:20:52 s'ils étaient volontaires pour monter sur Paris.
01:20:55 Donc certains ont répondu favorablement,
01:20:57 d'autres ne se sont pas prononcés suite à des problèmes
01:21:02 vraisemblablement familiaux, j'imagine, et n'iront pas.
01:21:05 Donc comment allons-nous faire pour renforcer d'un côté la frontière
01:21:08 et assurer les missions régaliennes dues aux policiers,
01:21:16 notamment dans les commissariats ?
01:21:18 Parce que vous avez sur Nice, Cannes, Menton, pour le citer,
01:21:22 vous avez quand même la population qui augmente.
01:21:25 Il y a forcément plus de faits délictuels commis.
01:21:31 Donc ces fonctionnaires-là doivent également assurer
01:21:34 des missions de sécurité publique.
01:21:36 Tout cela nous rappelle finalement que vous êtes de plus en plus sollicités
01:21:39 pour un certain nombre de missions,
01:21:41 que vous ne pouvez pas vous multiplier à l'infini,
01:21:43 que vous êtes épuisés aussi au passage.
01:21:45 Quelle serait pour vous la solution pour cet été ?
01:21:48 Est-ce qu'il y en a une d'ailleurs ?
01:21:50 Malheureusement, je pense qu'il n'y en aura pas.
01:21:53 Il faudra, comme d'habitude, qu'on s'adapte.
01:21:56 Grâce à la vocation et à l'implication de tous mes collègues,
01:22:01 on fera le mieux que possible et le maximum, évidemment.
01:22:06 Écoutez, Laurent Alcaraz, on vous souhaite plein de courage.
01:22:09 Merci infiniment d'avoir accepté de témoigner ce matin sur notre antenne.
01:22:13 Il est 7h45 sur CNews, c'est l'heure du rappel de l'actualité.
01:22:17 C'est avec vous, Chana Lusso.
01:22:19 250 000 nouveaux billets seront mis en vente aujourd'hui
01:22:26 pour les Jeux olympiques.
01:22:27 Et bonne nouvelle, on a souvent parlé du prix exorbitant de ces billets.
01:22:30 Eh bien, sachez que 50% de cette nouvelle salve coûtera moins de 100 euros.
01:22:35 La vente sera ouverte dès 10h ce matin.
01:22:38 Tenez-vous prêts, puisque le premier arrivé sera le premier servi.
01:22:42 Et puis, cette information de la nuit.
01:22:44 Les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran
01:22:46 après son attaque sans précédent contre Israël.
01:22:49 Des sanctions qui devraient viser ses programmes de drones et missiles,
01:22:52 son corps des gardiens de la Révolution et son ministère de la Défense.
01:22:55 Washington dit s'attendre à ce que ses alliés fassent bientôt de même.
01:22:59 Votre programme avec Domexpo.
01:23:01 4 villages en Ile-de-France.
01:23:03 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:23:05 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:23:07 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:23:11 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:23:15 Le gouvernement qui lance une grande offensive pour réduire les dépenses de santé.
01:23:21 Il y avait eu le doublement des franchises sur les médicaments.
01:23:24 Eric Derry de Matten, c'est maintenant les visites chez le médecin qui sont concernées.
01:23:27 Oui, ça n'est pas fini, c'est vrai, la franchise va augmenter.
01:23:30 Puisque ça va être maintenant 2 euros à la charge du patient.
01:23:33 C'était 1 euro jusque là.
01:23:35 Ce qui était prévu le 1er juin est avancé au 15 mai.
01:23:38 Ça montre l'urgence à faire des économies.
01:23:40 Parce qu'à la clé, il y a 400 millions d'euros à économiser sur les dépenses de santé.
01:23:45 Et Eric, cela veut dire que le reste à charge sera toujours plus élevé ?
01:23:51 Oui, il sera toujours plus élevé.
01:23:52 Ce montant de 2 euros ne sera pris en charge ni par la sécurité sociale, ni par la mutuelle.
01:23:58 C'est un peu comme une taxe nouvelle quand vous allez chez le médecin.
01:24:01 C'est comme un impôt qui ne dit pas son nom.
01:24:03 Alors bien sûr, le gouvernement s'en défend.
01:24:05 Que dit-il ? Il dit que le reste à charge en France reste relativement faible par rapport au reste de l'Europe.
01:24:11 8,7% du coût de la visite chez nous en France.
01:24:14 Contre 14,4%, c'est la moyenne dans l'Union Européenne.
01:24:17 On monte même à 33,3% en Grèce.
01:24:20 Alors ça veut dire peut-être que les Français ont de la chance d'avoir un système de santé qui leur coûte moins cher qu'ailleurs,
01:24:25 mais au prix de charges sociales qui sont extrêmement élevées, très élevées.
01:24:28 Il suffit de voir notre feuille de paye et les charges sociales, notamment sur le Net.
01:24:32 Si je vous comprends bien, ce tour de vie ne fait que commencer.
01:24:34 Alors ça ne fait que commencer parce que d'abord, il faudra faire de plus en plus d'économies.
01:24:38 Ce reste à charge, je vous le disais, c'est 400 millions d'économies.
01:24:41 Ce n'est pas beaucoup finalement par rapport au déficit qui ne cesse de grandir, qui ne cesse de se creuser.
01:24:47 On ira chercher chaque euro partout où on le peut.
01:24:50 Ça, c'est ce que dit le gouvernement.
01:24:51 Le problème, c'est que les dépenses de santé n'arrêtent pas de grimper.
01:24:54 Encore 3% de hausses sont prévues en 2024 et cela se chiffre maintenant en milliards.
01:24:59 Reste à savoir si toutes ces économies vont permettre d'améliorer le service public dans les hôpitaux.
01:25:04 Là, ça n'est pas sûr parce qu'il y a le comité d'alerte sur l'évolution des dépenses de santé
01:25:08 qui vient de signifier au gouvernement que le déficit dans les hôpitaux n'arrête pas non plus de s'élargir.
01:25:13 Alors que les hôpitaux, tenez-vous bien, sont sous-utilisés, faute de personnel.
01:25:17 Franchement, il y a quelque chose qui cloche dans notre système de santé.
01:25:21 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:25:25 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:25:30 C'était votre programme avec Domexpo.
01:25:32 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:36 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:25:39 La culture tout de suite avec un portrait de Winston Churchill.
01:25:43 Passionné d'art et de collection, retrouvez votre programme avec Ebay, l'e-commerce original.
01:25:52 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:26:00 Chana, on va parler d'un portrait de Winston Churchill peint en 1954.
01:26:05 Il sera exposé avant d'être vendu aux enchères en juin prochain.
01:26:09 Il s'agit plus précisément d'un dessin préparatoire parce qu'en fait, Churchill détestait ce tableau.
01:26:14 Il refusait de l'exposer chez lui. Il l'a même fait brûler deux ans plus tard.
01:26:19 En fait, il le trouvait sombre, il le trouvait malveillant.
01:26:21 C'est vrai qu'il est austère.
01:26:22 Il est un peu austère, c'est vrai.
01:26:24 Mais il est estimé entre 500 000 et 800 000 livres ce dessin.
01:26:27 Il sera vendu le 6 juin prochain à Londres par la maison Sudbys.
01:26:31 La responsable des ventes nous raconte les dessous de la réalisation de ce portrait.
01:26:35 Cet incroyable portrait est donc l'un des plus grands portraits survivants de Winston Churchill
01:26:43 que Graham Sutherland ait conservé et qui se rapporte à la commande passée en 1954 pour les 80 ans de Churchill.
01:26:51 Le dernier portrait commandé pour son 80e anniversaire a été détruit deux ans après avoir été peint lors de son retour à Chartwell.
01:26:59 Il s'agit donc là de l'une des plus belles études conservées de ces séances de portraits de 1954.
01:27:11 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:27:20 C'était votre programme avec eBay.
01:27:24 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
01:27:29 Le Premier ministre Gabriel Attal célèbre ses 100 premiers jours à Matignon, l'heure d'un premier bilan dans un instant avec Gautier Levret qui, attention, va distribuer les bons et les mauvais points.
01:27:40 A tout de suite.
01:27:41 7h54 sur CNews, c'est l'heure de l'édito politique de Gautier Levret.
01:27:50 Gautier, Gabriel Attal célèbre ses 100 jours à Matignon.
01:27:54 C'est l'heure d'un premier bilan avec vous. Gautier, quels sont les bons et les mauvais points du plus jeune Premier ministre de la Ve République ?
01:28:02 Je vous réponds dans un instant, Anthony, mais voilà donc 100 jours que Gabriel Attal est assis dans le fauteuil de Michel Debré, Georges Pompidou, Raymond Barr, Michel Rocard, Alain Juppé, Dominique de Villepin, Jean-Pierre Raffarin, etc.
01:28:14 Ce n'est peut-être pas exactement le même fauteuil, mais vous avez compris l'idée.
01:28:17 Ça pose le décor.
01:28:18 L'heure d'un premier bilan a donc sonné.
01:28:20 Voilà un Premier ministre omniprésent. On a connu le président partout, tout le temps, omniprésident avec Nicolas Sarkozy.
01:28:27 Voici venu le temps de l'hyper Premier ministre.
01:28:30 En première ligne pour gérer la crise agricole quand Emmanuel Macron est à l'étranger.
01:28:35 En première ligne pour s'expliquer sur les très mauvais chiffres du déficit et de la dette quand Emmanuel Macron est à l'étranger.
01:28:41 Désormais, le mercredi, il n'y a plus que lui qui répond aux questions des députés.
01:28:46 C'est une expérimentation de cinq semaines, une proposition de la présidente de l'Assemblée, Yael Brown-Pivet.
01:28:52 Mais tout de même, il a réussi à effacer tout son gouvernement et devenir ministre de tout.
01:28:58 On le voit notamment sur la question de l'école, son ancien ministère.
01:29:01 Face aux défaillances de Nicole Belloubet, notamment après le départ du proviseur de Maurice Ravel, menacé de mort car il a demandé à une élève de retirer son voile dans l'enceinte de l'établissement scolaire,
01:29:11 il décide de recevoir lui-même le proviseur et c'est lui qui annonce une plainte de l'État contre l'élève.
01:29:17 Sur les groupes de niveau, c'est pareil, il rappelle à l'ordre sa ministre quand elle montre ses réticences.
01:29:22 D'ailleurs, rappelé à l'ordre ses ministres, il sait faire.
01:29:25 Il n'a pas du tout apprécié la cacophonie gouvernementale sur les dépenses publiques et les économies.
01:29:31 A trouvé un recadrage qui visait évidemment Bruno Le Maire, que Gabriel Attal prend énormément de plaisir à appeler "mon ministre de l'économie et des finances".
01:29:40 Pour lui rappeler le nouveau lien de subordination.
01:29:44 Étonnamment pour la campagne des européennes, il reste beaucoup plus discret.
01:29:47 Alors oui, en première ligne sur les sujets brûlants, mais presque cachés au fond de la classe pour les européennes.
01:29:53 L'arme anti-Bardella, c'est comme ça qu'il était présenté, est enrayée.
01:29:58 C'est service minimum et ça ne plairait pas du tout à Emmanuel Macron, selon un conseiller qui s'exprime dans les colonnes du Canard Enchaîné ce matin.
01:30:05 Gabriel Attal ne veut pas débattre avec Jordan Bardella.
01:30:08 Il était au premier meeting de Valérie Hayé, la tête de l'Istre Renaissance, mais depuis, plus rien.
01:30:13 Il la regarde tranquillement chuter dans les sondages.
01:30:16 Tout le monde voit bien, dans la majorité, la catastrophe électorale arrivée et la possible troisième place qui attend Valérie Hayé si Raphaël Glucksmann continue de progresser.
01:30:25 Gabriel Attal, il n'a juste pas envie de porter le chapeau de cet échec, de déjà se griller et de finir cramé le 9 juin prochain.
01:30:32 Ça serait un peu tôt pour plier ses bagages à Matignon.
01:30:36 Alors, il n'y a pas une, mais deux épées de Damoclès qui planent au-dessus de sa tête ces prochains mois.
01:30:41 Et oui, le plus dur reste évidemment à venir pour Gabriel Attal.
01:30:44 Il y a deux dangers. Le premier, je viens de vous le dire, c'est évidemment les européennes, car malgré tout, les regards se tourneront aussi vers lui.
01:30:50 Et si la majorité se mange une veste électorale retentissante, ça sera quand même compliqué pour Emmanuel Macron de ne rien faire.
01:30:57 C'est possible. Il n'a rien fait après le 49-3 sur les retraites, après le crash sur la loi immigration.
01:31:03 Il aime bien ne pas réagir à chaud, le chef de l'État, pour faire comme si de rien n'était.
01:31:07 Mais quoi qu'il arrive, Gabriel Attal sera affaibli.
01:31:10 Ensuite, deuxième danger, septembre prochain, le budget et la menace d'une motion de censure des Républicains,
01:31:17 qui, si elle était déposée par LR, a toutes les chances d'être adoptée.
01:31:21 Et là, ça serait la chute. Certains ont prédit à Gabriel Attal qu'il serait le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République.
01:31:29 Il lui reste deux mois pour les faire mentir.
01:31:31 Et c'était l'édito politique de Gautier Lebrecht.
01:31:34 Rappelez-vous, ce rendez-vous majeur de votre matinale à 8h10, la grande interview Sonia Mabrouk.
01:31:40 Elle reçoit ce matin Dominique Régnier, politologue et directeur général de la Fonde à Pôle.
01:31:45 Ce sera donc à 8h10. Et tout de suite, c'est la météo, Alexandra Blanc.
01:31:50 La météo avec Groupe Verlaine.
01:31:53 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:31:58 Groupeverlaine.com. Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:32:03 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:32:07 Temps variable aujourd'hui, Alexandra.
01:32:10 Oui, ça ne sera pas le grand beau avec en prime les températures bien trop fraîches pour la saison.
01:32:14 Ce matin, un temps très nuageux, localement un peu de neige également, en montagne, sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes,
01:32:20 au-delà de 900 000 m d'altitude. Et puis, on retrouve un temps beaucoup plus lumineux autour du golfe du Lyon avec le maintien du vent.
01:32:27 Si vous êtes en Corse, attention, très peu de soleil en cette journée.
01:32:30 De mercredi, au programme dans l'après-midi, un temps variable. De nouveau de l'instabilité avec des orages entre le Grand Est et la Bourgogne.
01:32:37 Au programme, une alternance de nuages, d'éclaircies, d'averses et de quelques giboulées avec donc des orages.
01:32:43 Retour d'un temps beaucoup plus lumineux sur les régions de l'Ouest. Et puis toujours le maintien du vent en Méditerranée.
01:32:48 Les températures, parlons-en, on est à deux doigts des gelées ce matin avec en moyenne 2 à 3 degrés sur les régions centrales.
01:32:55 3 degrés du côté de Nancy ou encore pour le Puy-en-Velay. Dans l'après-midi, les températures restent bien trop froides, bien trop fraîches pour la saison.
01:33:02 Avec seulement 9 degrés à Nancy, vous aurez en moyenne 10 degrés à Besançon, 14 degrés du côté de Limoges et localement jusqu'à 11 degrés entre Lyon et Grenoble.
01:33:12 Température qui devrait d'ailleurs rester fraîche au moins jusqu'à la fin du mois d'avril.
01:33:18 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena. Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:33:26 C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:33:32 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:34 Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent sur CNews. Il est 8h, voici l'excellente équipe de la matinale.
01:33:40 Ils sont là, ils m'accompagnent, Sean Alusto, Gautier Lebret, Harold Imane pour l'actualité internationale, Alexandra Blanc et Eric Derry de Matten pour l'écho.
01:33:48 Voici tout de suite les titres de votre journal de 8h.
01:33:50 À la une, alors que la frontière franco-italienne est en proie à un influx massif de migrants clandestins,
01:33:55 les policiers et gendarmes déployés sur place depuis plusieurs mois pourraient être réquisitionnés pour assurer la sécurité des JO.
01:34:01 Évidemment, cela suscite beaucoup de colère sur place. Notre reportage dès le début de ce journal.
01:34:06 Le Proche-Orient tout entier est sur les nerfs. On s'attend à une riposte à l'attaque iranienne du 12 avril.
01:34:12 Mais Washington hésite à passer à l'option militaire. On aura l'analyse sur ce plateau d'Harold Imane, notre spécialiste des questions internationales.
01:34:20 Mais tout d'abord, je vous le disais, à Menton, policiers et gendarmes en charge des contrôles aux frontières pourraient être réquisitionnés pour les JO.
01:34:30 C'est en tout cas une volonté du ministère de l'Intérieur.
01:34:33 Sauf que ça ne plaît ni aux syndicats de police ni aux habitants.
01:34:36 Ils craignent que cette baisse d'effectifs provoque des arrivées massives de migrants sur notre territoire.
01:34:41 Voyez ce reportage sur place de Franck Triviaud avec le récit de Sarafenzari.
01:34:45 Augustin, donne adieu.
01:34:46 En pleine campagne européenne, la droite se saisit de la situation migratoire à la frontière franco-italienne.
01:34:53 Dans un communiqué, le président des Républicains demande des explications au ministère de l'Intérieur
01:34:57 concernant le retrait de forces mobiles qui assurent la lutte contre l'immigration clandestine.
01:35:02 Un allégement des effectifs qui inquiète les riverains.
01:35:04 Je ne trouve pas ça normal puisqu'il faut quand même surveiller les frontières sans problème.
01:35:08 Même qu'il y a les militaires qui font, comment dire, qu'ils surveillent, mais ce n'est pas assez.
01:35:15 Des fois, la nuit, il y en a qui y passaient, je vous parle d'il y a à peu près deux ou trois mois.
01:35:22 La raison de ce retrait ? Les Jeux Olympiques qui vont mobiliser les forces de l'ordre à partir du 1er mai.
01:35:27 La pire période selon les syndicats.
01:35:29 Les beaux jours permettent une mer plus calme pour venir en bateau ou pour franchir les montagnes également.
01:35:37 Il y a moins de neige. Malheureusement, on a un infus de migrants un peu plus important dans ces périodes-là.
01:35:42 Pourtant, le préfet l'assure, le nombre de contrôles restera le même.
01:35:46 Il n'y aura pas dans le 06, dans le département des Alpes-Maritimes et ailleurs d'ailleurs, d'allégement des contrôles.
01:35:53 On a beaucoup de réservistes de l'APAF qui vont arriver de la zone.
01:35:56 Nous avons également des réservistes de la gendarmerie.
01:35:59 Pour rappel, à Menton, plus de 700 policiers et gendarmes sont présents sur place afin de renforcer les contrôles à la frontière franco-italienne.
01:36:07 Alors on voulait vous poser la question ce matin puisque les forces de l'ordre sont mobilisées un petit peu partout dans le pays à l'occasion des JO.
01:36:15 Est-ce que vous craignez, vous, une montée de l'insécurité ces prochains mois ?
01:36:19 Vous flashez le QR code qui s'affiche, vous enregistrez votre vidéo et on diffusera vos réponses dans le courant de cette matinale.
01:36:26 On va partir à l'étranger à présent.
01:36:28 Washington va imposer des sanctions supplémentaires à l'Iran pour empêcher ses capacités militaires.
01:36:34 Mais le suspense reste entier quant à l'attitude d'Israël.
01:36:37 Israël va-t-elle riposter à l'attaque iranienne ?
01:36:40 À quoi faut-il s'attendre ? On en parle avec vous Harold.
01:36:43 Quel est votre verdict ?
01:36:45 Mon verdict c'est que les Israéliens eux-mêmes ne savent pas.
01:36:49 Il y a trois factions au gouvernement de Benyamin Netanyahou.
01:36:54 La fraction dure qui veut frapper l'Iran tout de suite avec ou sans l'approbation de Washington, Paris, Londres, Jordanie.
01:37:02 Une autre faction du gouvernement veut attendre un feu vert américain et frapper conjointement avec les Américains
01:37:10 ou du moins être accompagnés en vol par eux pendant un certain temps.
01:37:14 Ils sont obligés d'attendre ces gens de cette faction car Washington impose des sanctions supplémentaires à l'Iran.
01:37:23 Bon quand on sait combien il y a eu de sanctions jusqu'à présent,
01:37:26 on imagine mal la terreur que ça pourra instiller dans les cœurs des dirigeants iraniens.
01:37:32 Non ça ne va pas les dissuader.
01:37:34 Enfin une autre faction se contenterait de frapper tous les petits alliés de l'Iran,
01:37:40 c'est-à-dire les outils du Yémen et le Hezbollah au Liban.
01:37:47 Alors justement un important commandant du Hezbollah libanais a été abattu.
01:37:52 Est-ce que ce front là pourrait s'envenimer ?
01:37:55 Alors le front Israël-Liban est quasiment enflammé déjà.
01:38:01 Les échanges de tirs sont très très nombreux.
01:38:04 Israël a attaqué plusieurs positions du Hezbollah, a assassiné plusieurs dirigeants du Hezbollah.
01:38:13 Le Hezbollah ne le cache pas mais en revanche le Hezbollah a tiré assez profondément,
01:38:19 mais pas jusqu'à Haïfa comme vous voyez sur la carte,
01:38:21 a tiré assez profondément dans le territoire israélien et promet encore plus de tirs.
01:38:29 Donc oui une escalade est possible et elle est évidemment subsidiaire à celle entre Israël et l'Iran.
01:38:37 C'était l'analyse d'Harold Imane sur ce plateau.
01:38:41 Un mot pour ce rendez-vous dans quelques minutes, 8h10,
01:38:44 la grande interview de Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1.
01:38:48 Elle reçoit ce matin Dominique Régnier, politologue, directeur général de la Fond Apolle.
01:38:52 Ce sera donc son invité juste après la pause dans un instant.
01:38:55 A tout de suite sur CNews.
01:38:58 Et tout de suite Dominique Régnier, politologue et fondateur, directeur général de la Fond Apolle.
01:39:07 Bienvenue et bonjour Dominique Régnier.
01:39:10 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:39:11 Et merci de votre présence.
01:39:12 Vous êtes donc le directeur général de la Fondation pour l'innovation politique.
01:39:16 Vous êtes politologue Dominique Régnier.
01:39:18 Alors que la campagne des européennes s'accélère sur fond de tensions autour de conférences,
01:39:22 à la fois celle de Jean-Luc Mélenchon et d'Éric Zemmour à Bruxelles.
01:39:26 Alors deux situations très différentes.
01:39:28 D'abord pour le leader de la France Insoumise.
01:39:30 Il apparaît Jean-Luc Mélenchon sur une affiche côté de Rima Hassan avec le slogan "Free Palestine"
01:39:36 qui nie l'existence d'Israël.
01:39:38 Vous êtes aussi, je le précise, Dominique Régnier, professeur à Sciences Po.
01:39:41 Est-ce qu'il faut interdire de votre point de vue, de manière générale, ce genre de conférences aujourd'hui ?
01:39:46 Ou est-ce que pour la liberté, évidemment, et quelle que soit cette expression,
01:39:50 il faut laisser cours à ces conférences qui se tiennent en pleine campagne des européennes ?
01:39:54 Moi j'ai eu beaucoup de mal à justifier l'interdiction de prise de parole.
01:40:00 C'est notre pluralisme, c'est notre liberté d'opinion.
01:40:06 C'est à l'intervenant, et c'est Jean-Luc Mélenchon, l'organisateur de la France Insoumise,
01:40:12 d'assumer toutes les conséquences, je veux dire par là l'interprétation qu'on peut avoir d'une telle conférence,
01:40:17 la signification qu'elle peut prendre dans l'époque actuelle et en ce moment très précis.
01:40:23 Ça relève d'une stratégie électorale, une stratégie idéologique.
01:40:29 Qui infuse, qui marche, qui infuse.
01:40:31 Oui, qui marche auprès d'une partie de la société française.
01:40:34 Je ne suis pas certain, je pense même plutôt le contraire, que ça nous aide à nous réunir autour d'un projet commun,
01:40:40 sur des valeurs communes, mais ce sont des stratégies qui ont cours à droite comme à gauche, au centre, etc.
01:40:47 Il n'y a pas d'exception, même si chacun utilise ses registres et ses ressorts.
01:40:52 L'interdiction, c'est vraiment quelque chose qui me paraît très choquant.
01:40:56 Il faut un très haut niveau de dangerosité pour qu'on puisse la justifier.
01:41:00 Alors, quelles règles à suivre pour Jean-Luc Mélenchon ?
01:41:02 Autre partie et toute autre raison, Éric Zemmour s'est vu annuler une conférence à Bruxelles
01:41:06 qu'il devait tenir avec les nationalistes Nigel Farage et Victor Orban.
01:41:10 Le bourg-mestre de la commune dit avoir interdit cette conférence pour des raisons de sécurité.
01:41:14 On comprend évidemment aussi la question idéologique.
01:41:19 Est-ce qu'il faut aussi le condamner au nom de la liberté, finalement ?
01:41:22 Condamner l'interdiction ?
01:41:24 Oui, exactement.
01:41:26 Et puis, ce sont des situations, vous l'avez dit, très différentes,
01:41:31 celles de Jean-Luc Mélenchon et celles d'Éric Zemmour,
01:41:34 mais c'est en même temps très comparable.
01:41:37 C'est-à-dire que Jean-Luc Mélenchon a été candidat à l'élection présidentielle avec un score très important.
01:41:42 Éric Zemmour a été candidat aussi avec un score moins important,
01:41:45 mais en fait il a été candidat. Il ne subit pas de reproches particuliers aujourd'hui devant la justice,
01:41:51 en tout cas que je sache.
01:41:53 Victor Orban, c'est quand même le chef du gouvernement hongrois.
01:41:57 On peut ne pas l'aimer.
01:41:59 Moi, je pense qu'il est dans une impasse politique, mais enfin, ça c'est autre chose, c'est une discussion.
01:42:04 Et Nigel Farage, qui a beaucoup milité pour le Brexit au Royaume-Uni, qui a eu lieu.
01:42:10 On peut imaginer les discussions qu'il a avec des Britanniques qui regrettent aujourd'hui pour la plupart ce Brexit.
01:42:16 Toutes ces personnalités ont le droit de se réunir, de discuter.
01:42:19 Enfin, c'est tout à fait inquiétant.
01:42:22 C'est le déclin des libertés.
01:42:24 Et puis, si vous voulez, l'argument de la sécurité, c'est un argument qui est d'une grande perversité
01:42:28 parce qu'il est très facile de l'invoquer parce qu'il a des groupuscules qui sont mobilisables à Merci,
01:42:37 qui vont rester inertes dans un cas, extrêmement bruyants dans un autre cas,
01:42:41 et qui seront le prétexte facile pour une université ou pour une ville à empêcher une prise de parole.
01:42:50 C'est un déclin des libertés.
01:42:51 C'est un des sujets, d'ailleurs, du moment.
01:42:55 Et qui peut peut-être nourrir aussi l'abstention, en tout cas une forme de défiance que vous dénoncez,
01:43:00 pour ces élections en particulier, comme pour toutes les autres.
01:43:02 Oui, parce qu'on peut avoir le sentiment, et c'est un sentiment, à mon avis,
01:43:05 installé dans notre société, en particulier en France,
01:43:08 le sentiment que les règles du jeu ne sont pas les mêmes, qu'il n'y a pas de symétrie, qu'il n'y a pas d'égalité.
01:43:15 C'est-à-dire qu'on peut s'exprimer plus librement si l'on tient certains propos,
01:43:20 que c'est plus compliqué si on a d'autres points de vue, d'autres opinions, etc.
01:43:25 Ça, c'est quelque chose qui peut vraiment massivement être documenté.
01:43:28 Et nos compatriotes, les 49 millions d'électeurs, ils sont intelligents, ils sont au courant,
01:43:33 ils regardent, ils ont leur sensibilité, leur conviction, et ils le sentent, ils l'enregistrent.
01:43:37 Ça crée une forme de, je dirais, sourde protestation.
01:43:42 Ça contribue à ce sentiment négatif que nous ressentons tous.
01:43:48 Alors, il y a des sentiments négatifs et peut-être parfois des sentiments qui peuvent paraître contradictoires.
01:43:53 Vous allez nous l'expliquer, Dominique Rényi, ce matin sur Europe 1 et C News.
01:43:56 Il y a une constante dans toutes ces élections européennes.
01:43:58 C'est une abstention, peut-être même fondamentale et majeure pour ce scrutin.
01:44:02 Et en même temps, il y a une vague populiste qui monte, qui monte.
01:44:06 Certains même disent qu'elle déferle. Est-ce que ce n'est pas contradictoire ?
01:44:09 On a l'impression qu'il y a une volonté populiste et en même temps une abstention.
01:44:12 Alors, les deux peuvent se combiner.
01:44:14 Il faut quand même dire à nos téléspectateurs et auditeurs qu'il est trop tôt pour parler d'un niveau d'abstention.
01:44:22 On observe ça. Les instituts nous donnent un niveau aujourd'hui qui serait de 55 %, grosso modo, d'abstention aux européennes.
01:44:28 Le 9 juin prochain, ça peut être en dessous, ça peut être ce niveau-là.
01:44:32 On va voir. On va peut-être avoir un phénomène de démobilisation.
01:44:35 Moi, je le crois quand même qu'il y aura un peu de mobilisation.
01:44:38 Mais ce n'est pas contradictoire en l'état actuel des choses d'avoir à la fois une intention de voter populiste plus répandue
01:44:43 et une intention de s'abstenir assez massive parce que ce n'est pas forcément les mêmes électeurs.
01:44:51 Il y a aujourd'hui plutôt une démobilisation de l'électorat, on va dire macroniste,
01:44:56 qui peut peut-être se remobiliser, mais qui aujourd'hui est plutôt relativement démobilisé,
01:45:01 ce qui peut expliquer une partie de l'abstention.
01:45:03 Il était très mobilisé en 2019 et il y a au contraire une mobilisation du côté des populistes.
01:45:10 Mais vous pouvez aussi avoir, et c'est sans doute la vérité des choses,
01:45:14 vous pouvez aussi avoir une combinaison de protestation pour les uns et d'abstention pour les autres.
01:45:19 Il faut dire par là que l'abstention est devenue l'autre grande expression de la protestation.
01:45:25 C'est presque un parti aujourd'hui.
01:45:27 En tout cas c'est un courant et il est certain qu'en s'abstenant,
01:45:32 il y a bien sûr des électeurs qui ne vont pas voter par indifférence, insouciance ou que sais-je,
01:45:38 mais beaucoup d'électeurs ne vont pas voter pour marquer une déception, un refus, une rupture civique.
01:45:45 Je ne veux plus jouer à ce jeu-là, ça ne m'intéresse plus parce que je ne vous fais plus confiance,
01:45:50 c'est un résultat de la défiance.
01:45:52 Donc là il y a vraiment une dimension politique, on ne peut pas comprendre l'abstention à de tels niveaux
01:45:57 sans introduire cette dimension politique.
01:45:59 Alors Dominique Régnier, autre contradiction apparente qu'on analyse avec vous.
01:46:02 Vous dites, et c'est vrai dans toutes vos études pour la Fond Apol,
01:46:06 qu'il y a un attachement à l'idée européenne et pourtant le Rassemblement National,
01:46:11 dans les sondages à un score stratosphérique, le R.A. ne veut plus du Frexit,
01:46:15 mais quand même il remet en cause les fondamentaux de l'idée européenne, là encore comment l'expliquer ?
01:46:20 Je pense que les Français expriment à travers le vote,
01:46:29 ou l'intention de voter pour le Rassemblement National, ou Jordan Bardella ici,
01:46:34 une insatisfaction, on peut même parfois dire une colère,
01:46:40 qui ne cesse de faire connaître et qui cependant ne produit aucun effet.
01:46:47 Comme si nous mettions, je dirais avec notre système et nous gouvernant,
01:46:52 comme si nous mettions les Français au défi de passer le cap,
01:46:57 c'est-à-dire d'aller jusqu'à donner à la France une direction émanant du Rassemblement National.
01:47:05 Les électeurs nous disent au fond, je n'ai pas pu voter au second tour pour Marine Le Pen à la présidentielle,
01:47:12 parce que je ne voulais pas prendre ce risque.
01:47:15 Là je sais aux Européennes que ce risque n'existe pas,
01:47:19 et donc je vous dis voilà ma puissance, je suis capable de voter.
01:47:22 Des coups de semence à chaque fois, mais qui ne sont pas pris en compte,
01:47:25 ce qui nourrirait cette colère.
01:47:26 Qui ne sont pas pris en compte, et ça fait très longtemps maintenant,
01:47:31 et cette étrange surdité de nos élites au sens large,
01:47:36 à la fois élites intellectuelles, académiques, politiques, etc.,
01:47:40 ne peut que conduire soit à une forme de découragement des électeurs,
01:47:45 qui finalement renoncent même à la vie électorale, et c'est l'abstention,
01:47:50 soit vont pousser davantage les feux du populisme,
01:47:54 jusqu'à franchir l'obstacle, éventuellement même sans l'avoir voulu.
01:47:59 Ce que j'appelle mon accident électoral, mais c'est possible.
01:48:02 C'est ce qui explique peut-être que, par exemple, la majorité,
01:48:05 en tout cas la tête de liste Renaissance, affirme qu'il faut plus d'Europe.
01:48:08 Est-ce qu'on peut tenir, aujourd'hui, Dominique Renier, ce discours,
01:48:11 plus d'Europe, avec le défi migratoire tel qu'on le connaît,
01:48:14 l'enjeu de souveraineté, l'enjeu de sécurité également ?
01:48:17 Est-ce qu'un tel slogan, lâché comme ça, est audible ?
01:48:20 Plus d'Europe, ça n'a pas de sens, dit comme cela.
01:48:23 Ah, vous êtes direct.
01:48:24 Oui, non, ça n'a pas de sens, parce que ceux qui pensent que l'Europe
01:48:28 est mal gouvernée ou n'arrange pas leur existence, se disent
01:48:34 plus d'Europe, c'est plus de malheur ou de problème, donc ça n'a pas de sens.
01:48:37 Il y a quelque chose que l'Europe n'a pas fait et qu'elle aurait pu faire
01:48:43 depuis 2019, qu'elle commence aujourd'hui, en s'agitant un peu tard,
01:48:47 quand même, à montrer qu'elle pourrait le faire, c'est trois conditions
01:48:51 fondamentales. Il faut dire aux Européens quelles sont les frontières
01:48:55 de l'Europe et les défendre comme des frontières nationales.
01:48:58 Il faut dire aux Européens quelles sont nos valeurs,
01:49:00 quelle est notre identité, la défendre et la proclamer dans le monde,
01:49:04 l'affirmer dans le monde. Et il faut dire aux Européens que nous voulons
01:49:08 être une puissance, que nous voulons de la puissance, de la puissance
01:49:11 à l'intérieur de la sécurité.
01:49:13 Mais l'avons-nous ? Est-ce que c'est l'illusion de la puissance,
01:49:15 de la grandeur ? Est-ce qu'on peut le dire ?
01:49:17 Est-ce que l'électorat large y croit encore ?
01:49:20 En tout cas, les Européens sont capables de réunir une très grande
01:49:27 quantité de puissance. Ils le font, mais sans l'assumer,
01:49:33 sans l'exhiber. On a une culture très iraniste, en quelque sorte.
01:49:40 On est très naïf de ce point de vue-là et on a un rapport compliqué
01:49:43 à l'histoire. Mais dans le monde d'aujourd'hui,
01:49:45 alors on peut le dire avec certitude en 2024, si nous n'avons pas
01:49:48 de puissance, nous n'existerons pas, nous n'aurons aucune liberté.
01:49:52 Il est inutile pour quiconque de parler de souveraineté,
01:49:55 c'est-à-dire la capacité d'être supérieur, si nous ne sommes pas
01:50:00 en mesure de mobiliser une très grande puissance.
01:50:02 Si je vous entends bien, Dominique Régnier, là, vous êtes en train
01:50:05 d'esquisser, selon vous, le véritable enjeu de ces élections européennes,
01:50:09 c'est-à-dire l'existence, notre existence européenne face
01:50:12 aux différents blocs, géants, empires.
01:50:15 Je le crois absolument. C'est le moment dans lequel nous sommes
01:50:20 d'un grand chambardement. On voit bien que rien ne sera plus
01:50:23 comme avant. Il faut faire son deuil du monde familier, c'est fini.
01:50:27 Et ce qui est en train de se jouer aujourd'hui, c'est la construction
01:50:32 d'un nouveau rapport de force et on va très vite voir qui des Etats-Unis
01:50:36 ou de la Chine, puisque c'est à peu près comme ça que les choses
01:50:38 vont se jouer, prendra la direction des affaires du monde
01:50:41 dans la décennie qui vient. Personne n'imagine que ce sera l'Europe.
01:50:45 C'est déjà en soi un drame, mais si nous voulons ne serait-ce
01:50:48 qu'exister, que persister dans ce monde-là, nous devons absolument
01:50:53 circonscrire un territoire, affirmer des valeurs et mobiliser
01:50:57 une puissance, et je le redis, y compris militaire.
01:51:00 Sinon, nous ne sommes rien. Nous ne serons même pas une grande Suisse.
01:51:04 D'ailleurs, je dis cela, mais les Suisses savent très bien se défendre
01:51:07 et s'il y avait un conflit, ils le feraient peut-être même mieux que nous.
01:51:10 Nous devons être puissants, nous devons même être redoutés.
01:51:13 Nous devons même être capables de menacer.
01:51:15 - Est-ce qu'on est craint aujourd'hui ?
01:51:17 - Non, je ne crois pas. Mais nous ne pouvons pas impressionner
01:51:20 le monde en faisant des assauts d'amabilité.
01:51:25 Cela ne marchera pas.
01:51:26 - C'est très intéressant, Dominique Ernier.
01:51:28 Que reste-t-il aux nations pour justement tenir ce genre de discours ?
01:51:33 L'exemple des commémorations, par exemple.
01:51:36 On va rentrer dans un grand cycle de commémorations,
01:51:38 avec à venir l'anniversaire ou les célébrations de la Libération.
01:51:43 Emmanuel Macron a inscrit plusieurs rendez-vous à son agenda
01:51:46 pour ces 80 ans de la Libération.
01:51:47 On dit souvent qu'il y a une commémorité aiguë dans notre pays.
01:51:50 Est-ce qu'il ne reste que ça ?
01:51:51 Que l'histoire, malheureusement aujourd'hui un peu fantasmée d'une union,
01:51:57 pour faire tenir un pays ?
01:51:59 - C'est un peu... Enfin, c'est nécessaire, je crois, moi, de rendre hommage à ce passé.
01:52:06 - Est-ce suffisant ?
01:52:07 - Mais non, ce n'est pas suffisant.
01:52:08 Mais ça peut être aussi le révélateur de notre grande difficulté,
01:52:15 de notre grande fragilité.
01:52:16 Regardez, on va honorer la mémoire de tous ces soldats,
01:52:22 et puis ces résistants, ces femmes et ces hommes
01:52:25 qui se sont battus si glorieusement pour que la liberté revienne
01:52:29 et pour que la barbarie cesse en Europe.
01:52:31 On sait tous cela.
01:52:33 Mais nous n'avons pas la possibilité d'exprimer, après le 7 octobre,
01:52:39 moi ça m'a beaucoup frappé, une solidarité massive, planétaire,
01:52:43 en tout cas européenne, de la droite à la gauche,
01:52:46 pour Israël après le pogrom du 7 octobre.
01:52:49 Je prends cet exemple-là.
01:52:52 Ça n'implique pas une solidarité avec la politique israélienne ensuite,
01:52:59 mais ça, ce qui s'est passé le 7 octobre, on aurait dû...
01:53:02 Nous ne sommes même pas en mesure de faire le lien
01:53:05 entre ces commémorations, ce passé glorieux
01:53:08 que nous allons saluer une fois de plus, et il faut le faire,
01:53:12 mais qu'est-ce que ça a comme conséquence sur le présent
01:53:15 et notre comportement présent ?
01:53:17 Vous parliez tout à l'heure de la réunion de Jean-Luc Mélenchon,
01:53:20 effectivement sous un slogan qui peut supposer la disparition d'Israël.
01:53:24 - Votre remarque me fait penser ce matin à l'élito d'Alexis Brezé
01:53:28 sur Europe Act, il dit "on commémore l'esprit de résistance
01:53:31 alors que dans notre propre pays, de Mille-Querenniers,
01:53:34 certains professeurs ne peuvent pas enseigner
01:53:36 comme ils l'entendent l'histoire aujourd'hui".
01:53:38 - Oui, l'histoire, mais ça devient compliqué.
01:53:40 C'est un discours général, à l'école, au lycée,
01:53:43 alors on peut dire vraiment, désormais,
01:53:45 c'est tous les niveaux qui sont touchés,
01:53:47 bien sûr à l'université malheureusement,
01:53:49 n'importe qui ne peut pas aller tenir un discours
01:53:52 tout à fait sensé, rationnel, dans une université,
01:53:54 si ça n'est pas... - C'est le professeur qui parle.
01:53:57 - Oui, bien sûr, je sais qu'on peut faire l'inventaire
01:54:00 de toutes ces choses-là, et donc c'est un...
01:54:03 un déclin de cet esprit à partir duquel on continue,
01:54:08 et il faut le faire, à pratiquer des commémorations,
01:54:11 mais il faut absolument, sinon c'est peine perdue,
01:54:14 prendre la mesure de ce délitement culturel,
01:54:17 intellectuel, et de ce déclin des libertés.
01:54:20 - On entend cet avertissement qui résonne fort
01:54:22 en pleine campagne des Européennes.
01:54:24 Merci, Dominique Hurennier. - Merci, Sonia Mahboub.
01:54:26 - C'était votre "Grand Intérieur", je vous dis à très bientôt.
01:54:28 - 8h28 de retour dans votre matinale.
01:54:34 On est encore ensemble jusqu'à 9h pour faire le plan d'info
01:54:36 avec toute l'équipe. Voici les titres de votre journal
01:54:39 de 8h30, alors que l'archipel de Mayotte est en proie
01:54:41 à l'insécurité. On vous emmène ce matin en immersion
01:54:44 au cœur d'une unité spéciale, la GT Top 976.
01:54:48 C'est une unité de gendarmerie spécialement mise en place
01:54:50 pour traquer les fauteurs de troubles à l'ordre public.
01:54:53 Tout cela dans un contexte bien particulier,
01:54:55 celui d'une nouvelle opération Place Net.
01:54:57 Le reportage dès le début de cette édition.
01:54:59 À Bordeaux, un jeune homme aspergé d'ammoniaque
01:55:01 est gravement brûlé au visage pour un téléphone portable.
01:55:04 Cette agression s'est produite en mars dernier.
01:55:06 Elle illustre un phénomène en pleine recrudescence,
01:55:08 celui des vols avec violence.
01:55:10 Le reportage de nos correspondants à suivre.
01:55:13 L'entreprise Airbnb, l'entreprise américaine,
01:55:17 condamnée à verser 1,4 million d'euros quasiment
01:55:20 à l'île d'Oléron. Pourquoi ?
01:55:22 Je poserai la question à celui par qui ce procès
01:55:24 a été justement gagné par la collectivité.
01:55:26 Il s'agit de l'avocat Maître Jonathan Belaïch
01:55:29 qui est avec nous. Je poserai cette question
01:55:31 dans quelques instants.
01:55:34 Tout d'abord, nous partons à Mayotte en immersion.
01:55:37 Une nouvelle opération a été lancée hier
01:55:39 pour lutter contre la délinquance et l'immigration clandestine
01:55:42 qui frappe l'île. 1700 gendarmes et policiers
01:55:44 seront déployés au total jusqu'à la fin du mois de juin.
01:55:47 Et à cette occasion, on vous emmène au cœur
01:55:49 d'une unité inédite en France, créée spécialement pour Mayotte
01:55:52 en décembre dernier, le GT Top 976.
01:55:55 Sa mission, traquer les fauteurs de troubles.
01:55:58 Le récit est signé Solène Boulan.
01:56:01 Au milieu de la végétation,
01:56:03 cette unité spécialisée se ferait un chemin.
01:56:06 Chargée de traquer les auteurs de violences à Mayotte,
01:56:09 les enquêteurs inspectent plusieurs maisons
01:56:12 avant de mettre la main sur leur cible.
01:56:15 Un jeune âgé d'une vingtaine d'années,
01:56:18 soupçonné d'avoir participé à une nuit de violence fin mars
01:56:21 au cours de laquelle un engin de chantier a été incendié
01:56:24 et une dizaine de voitures vandalisées.
01:56:27 L'homme est menotté, l'habitation passée au peigne fin.
01:56:30 - L'articulation ensuite fouille les sécurisations de l'étage.
01:56:33 - Dans la chambre, une femme est découverte cachée sous un lit.
01:56:36 Sans papier et en situation irrégulière,
01:56:39 elle est interpellée par les forces de l'ordre.
01:56:42 Ces hommes font partie du GT Top 976,
01:56:45 une unité composée de gendarmes mahorais et de métropolitains
01:56:48 qui agissent avec les pelotons d'intervention
01:56:51 de la garde républicaine.
01:56:54 - Sécurisez-moi toutes les petites dépendances autour
01:56:57 et on maintient un bouclage après en vue d'interdire
01:57:00 toute personne de rentrer dans le dispositif.
01:57:03 - Environ 40 hommes sont déployés lors de cette opération
01:57:06 au cours de laquelle 5 personnes sont interpellées.
01:57:09 Toutes sont embarquées en direction de Mamoudzou,
01:57:12 à une heure de route de Bouigny,
01:57:15 où elles seront entendues en garde à vue.
01:57:18 - La riposte d'Israël après l'attaque iranienne
01:57:21 a été éliminée malgré les appels internationaux.
01:57:24 Daniel Hagari a promis que l'Iran ne sortira pas
01:57:27 indemne de son agression.
01:57:30 - On rejoint notre envoyée spéciale en Israël,
01:57:33 Régine Delfour.
01:57:36 Les habitants s'attendent à cette riposte ?
01:57:39 - Oui absolument.
01:57:42 Elle a été actée par différentes prises de parole
01:57:45 comme celle du chef d'état-major de l'armée israélienne
01:57:48 qui a déclaré que l'Iran devra faire face
01:57:51 aux conséquences de ses actes.
01:57:54 Daniel Hagari, le port-parole de l'armée israélienne,
01:57:57 a annoncé que l'Iran ne sortirait pas indemne
01:58:00 de cette attaque.
01:58:03 Le problème c'est que maintenant on ne peut plus parler
01:58:06 de riposte immédiate puisque cela fait 4 jours.
01:58:09 Il faut savoir de quelle manière cette riposte
01:58:12 va se dérouler.
01:58:15 - Je vais vous parler de la situation en Iran.
01:58:18 Les Israéliens me disent qu'ils soutiennent le peuple iranien
01:58:21 victime du gouvernement d'Emmola.
01:58:24 Mais plutôt des attaques ciblées comme cela s'est passé hier
01:58:27 dans le Liban où l'armée israélienne a annoncé
01:58:30 l'élimination de deux commandants du Hezbollah.
01:58:33 En ce moment, elle continue ses frappes
01:58:36 dans le centre de la bande de Gaza.
01:58:39 Cela pourrait être des opérations plus ciblées
01:58:42 notamment en Syrie ou en Iran sur des sites militaires.
01:58:45 Le cabinet de guerre s'est réuni hier pour le 3e jour
01:58:48 mais rien ne filtre.
01:58:51 Certains disent que Benyamin Netanyahou attend
01:58:54 de surprendre l'Iran comme l'Iran a surpris Israël.
01:58:57 Les Israéliens, pour eux, c'était absolument important
01:59:00 de réagir puisque ne pas réagir serait un aveu de faiblesse
01:59:03 et surtout ils craignent la bombe atomique
01:59:06 même si l'Iran ne l'a pas encore.
01:59:09 - Régine Delfour, grand reporter en direct de Tel Aviv.
01:59:12 On vient de l'apprendre il y a quelques minutes,
01:59:15 le plus grand squad de France est en cours d'évacuation.
01:59:18 - Au total, 450 migrants avaient trouvé refuge
01:59:21 dans une entreprise désaffectée de vitrilles sur scène
01:59:24 dans le Val de Marne. Ils auraient quitté les lieux
01:59:27 avant l'arrivée des forces de l'ordre.
01:59:30 Cette opération était très attendue à 100 jours des JO.
01:59:33 - Et puis les professionnels du BTP qui tirent la sonnette d'alarme.
01:59:36 - La BTP est une entreprise du secteur sur deux
01:59:39 et victime d'au moins un vol d'engin de chantier chaque année.
01:59:42 - A chaque fois, le préjudice est très important
01:59:45 et ça se compte souvent en dizaines de milliers d'euros.
01:59:48 - C'était un vendredi soir, la nuit du 9 au 10 février dernier.
01:59:51 4 mini-pelles comme celle-ci, valeur unitaire 35 000 euros,
01:59:54 sont volées dans cette agence de vente et location
01:59:57 de matériel de BTP en banlieue de Nantes.
02:00:00 Les malfrats sont entrés en camion, dans la couche
02:00:03 après avoir déverrouillé le portail électrique.
02:00:06 - Ils se sont garés, ils ont débaché, ils ont chargé
02:00:09 à l'aide de notre manuscopique directement les pelles
02:00:12 dans la remorque et ils sont partis ni vu ni connu.
02:00:15 - En France, chaque année, une entreprise de BTP sur deux
02:00:18 est victime d'un vol de ce type.
02:00:21 4000 machines disparaissent par an pour un préjudice
02:00:24 évalué à 20 millions d'euros minimum.
02:00:27 Sur les chantiers, on vole à l'unité pour un usage plus rapide.
02:00:30 Sur les chantiers, on vole à l'unité pour un usage personnel
02:00:33 ou pour faire de la revente de pièces détachées.
02:00:36 Mais une filière plus structurée, type grand banditisme,
02:00:39 est de plus en plus présente pour acheminer des engins
02:00:42 vers l'Europe de l'Est.
02:00:45 - Je pense qu'ils sont déjà en France, basés en France.
02:00:48 Il y a une équipe qui fait un tour de repérage,
02:00:51 ils voient les machines, ils ont des commandes derrière,
02:00:54 ils font venir un transporteur. Le transporteur arrive,
02:00:57 il prend un camion. Là, c'était un lituanien.
02:01:00 - Les 4 mini-PEL étaient géolocalisées.
02:01:03 Elles ont été retrouvées par les gendarmes à la frontière
02:01:06 entre l'Allemagne et la Pologne et restituées à l'agence nantaise.
02:01:09 - Une conférence à laquelle devait participer Eric Zemmour.
02:01:12 En Belgique, a été interdite. Les forces de l'ordre
02:01:15 ont même empêché le chef de Reconquête d'entrer dans la salle
02:01:18 où devait se tenir cette conférence.
02:01:21 - Cette réunion organisée à Saint-Georges-Commune au nord de Bruxelles
02:01:24 a été dévoilée par d'autres personnalités politiques de droite
02:01:27 comme le britannique Nigel Farage.
02:01:30 Mais quelques heures après son démarrage,
02:01:33 le maire a pris un arrêté. Indignation d'Eric Zemmour sur X.
02:01:36 Jadis, la Belgique accueillait Victor Hugo en exil.
02:01:39 Désormais, ce pays vit entre le califat et la dictature.
02:01:42 - On en parle avec Gauthier Levret du service politique.
02:01:45 Ça a suscité beaucoup de réactions,
02:01:48 notamment le Premier ministre belge.
02:01:51 Le chef de l'exécutif belge s'est exprimé sur Twitter
02:01:54 pour condamner l'arrêté de ce Bourgmesse de Saint-Georges
02:01:57 qui a fait le choix d'interdire ce colloque qui réunissait Eric Zemmour.
02:02:00 Mais pas seulement, Nigel Farage, le pro-Brexit,
02:02:03 mais aussi le Premier ministre hongrois, Victor Orban.
02:02:06 Le chef de l'exécutif belge dit ce qui s'est passé au Claridge,
02:02:09 là où était organisé le colloque aujourd'hui.
02:02:12 "Inacceptable, l'autonomie communale est une pierre angulaire
02:02:15 de notre démocratie, mais ne peut jamais l'emporter
02:02:18 sur la constitution belge qui garantit la liberté d'expression
02:02:21 et de réunion pacifique depuis 1830."
02:02:24 Il faut savoir que le Bourgmestre de Saint-Georges qui a pris cet arrêté,
02:02:27 il a un profil assez atypique.
02:02:30 Il est proche des Lougris, groupe ultra-nationaliste turc,
02:02:33 islamo-nationaliste pour Florence Bergeon-Blackler,
02:02:36 experte de ces questions.
02:02:39 Il a lui-même la double nationalité, belge et turc.
02:02:42 Ce mouvement des Lougris est proche d'Erdogan.
02:02:45 Il a été naissou dans notre pays en France par Gérald Darmanin en 2020.
02:02:48 Et donc de l'autre côté de la frontière, en Belgique,
02:02:51 il y a des relais des Lougris dans les communes y compris.
02:02:54 Ce maire a d'ailleurs été exclu du PS belge pour ses liens avec ce groupe.
02:02:57 Il n'a pas reconnu non plus le génocide arménien.
02:03:00 Il refuse de reconnaître le génocide arménien.
02:03:03 Alors il a décidé d'interdire dans sa commune un colloque
02:03:06 réunissant, je vous le disais, Orban, Zemmour, Farage.
02:03:09 Et il l'assume. Ce n'est pas pour des raisons de sécurité.
02:03:12 C'est bien pour des raisons idéologiques. J'en veux pour preuve son tweet.
02:03:15 À Etorbeck, à Bruxelles-Ville et à Saint-Jos,
02:03:18 l'extrême droite n'est pas la bienvenue. CQFD.
02:03:21 Merci Gauthier. On en vient à cette décision de justice
02:03:24 dont je voulais vous parler ce matin.
02:03:26 Une décision qualifiée d'historique par certains.
02:03:29 C'est en tout cas comme ça qu'elle est présentée.
02:03:31 La petite île d'Oléron qui fait condamner le géant américain Airbnb,
02:03:34 la plateforme de location de logement entre particuliers.
02:03:37 Une condamnation à plus d'un million trois cent mille euros d'amende.
02:03:41 Pour quelles raisons me direz-vous ?
02:03:42 Eh bien on en parle tout de suite avec mon invité. Bonjour.
02:03:45 Vous êtes celui qui a permis à l'île d'Oléron de gagner ce procès.
02:03:49 Vous êtes maître Jonathan Belaïch. Merci d'être avec nous ce matin.
02:03:53 Concrètement, qu'est-ce qui a été reproché à Airbnb pour commencer dans cette affaire ?
02:03:57 Qu'on comprenne bien.
02:03:58 On reproche à la plateforme Airbnb de ne pas avoir bien collecté,
02:04:02 déclaré et reversé sa taxe de séjour à l'île d'Oléron sur plusieurs années.
02:04:07 Donc on a 2020, 2021, 2022.
02:04:11 En l'occurrence, la condamnation d'hier porte sur la taxe de séjour 2022.
02:04:16 Et ça aboutit à une condamnation assez importante de un million trois cent quatre-vingt-cinq mille euros
02:04:23 à reverser immédiatement à Oléron en guise de sanction pour ne pas avoir bien collecté,
02:04:31 reversé et déclaré la taxe de séjour 2022.
02:04:33 Et alors ce qui est intéressant, c'est que cette sanction, cette amende,
02:04:37 elle est dix fois plus élevée que le montant de départ.
02:04:40 Ça veut dire que le tribunal a considéré que c'était quelque chose d'important, de grave en tout cas.
02:04:45 Alors en fait, c'est pas tant le tribunal que la loi qui prévoit des sanctions avec des montants minimaux, maximaux.
02:04:56 Et d'ailleurs, nous, on a demandé un montant de quasiment six millions d'euros.
02:05:01 Donc ça aurait pu aller beaucoup plus loin.
02:05:04 Et donc là, en l'occurrence, on a un montant qui est de dix fois le montant de la taxe de séjour.
02:05:10 Mais ça aurait pu être un montant allant notamment jusqu'à six millions d'euros.
02:05:14 En toute hypothèse, dans le jugement tel que ça a été reconnu par le tribunal,
02:05:19 a été prise en compte la mauvaise foi de la plateforme qui n'a pas voulu respecter la réglementation.
02:05:27 Oui, j'allais vous dire, est-ce qu'on sait pourquoi finalement Airbnb n'a pas respecté cette réglementation ?
02:05:33 Est-ce que c'était de bonne foi ? Est-ce qu'elle n'avait pas compris le droit ?
02:05:36 Qu'est-ce qu'elle a fait valoir ? Et qu'est-ce qui a été décidé par les...
02:05:39 En tout cas, ce qui était invoqué, en tout cas ce qui ressort des différents communiqués,
02:05:44 c'est que ça correspondrait à une erreur de paramétrage concernant les modalités de collecte de cette taxe.
02:05:50 Sauf que la problématique qui a été soulevée, c'est que cet erreur de paramétrage ne peut pas se reproduire sur plusieurs années.
02:06:00 Et en l'occurrence, ils ont déjà été condamnés concernant l'année 2021.
02:06:06 Donc il n'y avait pas de raison que ça ne soit pas fait pour les années suivantes ?
02:06:09 En tout cas, lorsque le juge est amené à juger le cas de 2022 et qu'il a encore une fois une erreur de paramétrage,
02:06:17 je pense que nécessairement il s'est posé la question de la bonne foi et des bonnes intentions de la plateforme
02:06:24 quant au paiement de la taxe de séjour.
02:06:26 Qu'est-ce qu'elle a d'historique cette décision ? Elle est le symbole de quoi ?
02:06:30 Moi, ce qui m'a passionné dans cette histoire, c'est un petit territoire français
02:06:34 qui décide de faire valoir ses droits auprès de la justice face aux géants américains, à cette plateforme américaine du numérique.
02:06:42 Bien entendu que c'est extrêmement courageux pour une petite collectivité française d'aller mener un combat
02:06:50 pour faire sanctionner le non-payement d'une taxe.
02:06:54 Donc oui, bien entendu, c'est un combat contre un petit face à un géant.
02:07:00 Contre l'impunité peut-être aussi de ces grandes plateformes ?
02:07:02 On a quand même affaire au paiement d'une taxe.
02:07:06 Donc c'est la première fois, à mon avis, à mon sens, que concernant le non-payement d'une taxe,
02:07:10 on a une condamnation aussi importante d'une plateforme qui est parmi les leaders de l'hébergement touristique dans le monde.
02:07:20 Donc il y a quand même en tout cas un enjeu important dans la mesure où on a affaire à une condamnation
02:07:26 concernant la non-connect, le non-reversement et la non-déclaration d'une taxe de séjour à une collectivité française.
02:07:34 Merci beaucoup, Maître Jonathan Belaïch, d'avoir accepté notre invitation sur ce plateau,
02:07:39 de nous avoir descripté cette décision de justice.
02:07:42 C'est grâce à vous, d'ailleurs, que l'île d'Oléron a réussi en tout cas ce bras de fer avec la plateforme Airbnb.
02:07:49 Merci infiniment.
02:07:51 Cette question à présent, quelle est la ville française la plus accueillante pour les chiens ?
02:07:55 Alors je vous l'accorde, on est sur un registre un petit peu plus léger désormais avec Chana Lusso.
02:07:59 Roulement de tambour, cette année encore, c'est l'île qui arrive en tête du classement du magazine 30 millions d'amis,
02:08:05 Nice est deuxième et Bordeaux troisième.
02:08:07 Alors quels sont les critères ? C'est la question qu'on s'est posée ce matin en préparant l'émission.
02:08:11 Alors d'abord il y a l'accessibilité aux espaces publics pour les chiens, la propreté, s'il y a des distributeurs de sacs à déjection par exemple.
02:08:19 Et puis l'engagement de la commune à travers des services, il existe des cimetières animaliers ou encore les fourrières bien sûr.
02:08:26 Et enfin, si la ville aide les plus démunis pour, vous savez, éviter les abandons forcés.
02:08:32 Et voilà pour ce classement, le classement de ces villes. On va finir tout de suite avec la santé, Brigitte Millot.
02:08:39 Alors on va parler aujourd'hui avec Brigitte Millot de cette journée mondiale de l'hémophilie.
02:08:56 Brigitte, c'est une maladie dont on connaît le nom sans véritablement savoir à quoi cela correspond. Expliquez-nous.
02:09:03 Oui, alors pour comprendre l'hémophilie, il faut revenir à ce qu'on appelle l'hémostas, c'est-à-dire les phénomènes qui aboutissent à la coagulation du sang.
02:09:12 Pour tout le monde, quand vous vous coupez ou quand vous vous faites opérer, quand il y a une brèche vasculaire, il y a toute une cascade de réactions.
02:09:21 Le corps humain est quand même épatant. Il y a toute une cascade de réactions qui se passe.
02:09:26 Vous savez que notre sang, il circule pour qu'il circule, pour qu'il soit fluide. Normal.
02:09:31 Donc dedans, il y a plein de facteurs qui agissent comme ça sur la fluidité du sang et qui permettent au sang de circuler.
02:09:37 Quand il y a une brèche vasculaire, hop, hop, hop, le système est alerté. Qu'est-ce qui se passe ?
02:09:42 Il y a des plaquettes. Les plaquettes, ce sont des éléments qui circulent dans le sang,
02:09:46 qui vont vite se mettre au niveau de la brèche vasculaire pour commencer à essayer de la fermer.
02:09:52 On va voir ça sur cette image, sur le premier schéma. Vous voyez, quand il y a une petite brèche, il y a ce qu'on appelle une vasoconstriction,
02:09:58 c'est-à-dire que le vaisseau va se resserrer pour éviter qu'il y ait trop de sang qui s'échappe.
02:10:03 Et les plaquettes vont arriver sur le lieu et elles vont se mettre autour de la brèche pour essayer de fermer la brèche.
02:10:11 Puis, il y a une deuxième... Je vous le raconte rapidement, c'est insensé tout ce qui se passe.
02:10:16 Il y a plein de facteurs, le facteur 11, le facteur 10, le facteur 9, le facteur 8 qui sont dans le sang,
02:10:21 qui vont alerter tout le monde, qui vont prévenir tout le monde pour que la seule mission, c'est de fermer la brèche.
02:10:26 Donc on va voir après, il y a une espèce d'agrégation plaquettaire, c'est-à-dire qu'elles vont adhérer,
02:10:32 elles vont se coller les unes aux autres comme ça pour venir fermer la brèche.
02:10:36 Ensuite, il y a une réaction à partir d'un élément qu'on appelle la thrombine qui va transformer le fibrinogène en fibrine.
02:10:43 Et ça va faire comme un maillage, comme ça, comme un filet si vous voulez.
02:10:47 Et ça va petit à petit venir fermer la brèche, à condition qu'elle ne soit pas énorme évidemment.
02:10:53 Quand c'est une hémorragie, parfois on ne peut rien.
02:10:56 Mais voilà ce qui se passe en temps normal quand vous vous coupez, Anthony.
02:11:01 Le corps est bien fait.
02:11:02 Dans l'hémophilie, qu'est-ce qui se passe ?
02:11:06 Eh bien, il manque des facteurs qui sont essentiels à cette cascade de réaction.
02:11:12 Donc la coagulation, l'hémostase ne va pas être possible.
02:11:17 C'est une maladie héréditaire, c'est une maladie rare, c'est une maladie grave.
02:11:24 Vous comprenez bien que quand il y a une brèche et qu'on ne peut pas arrêter l'hémorragie,
02:11:29 ça peut avoir des conséquences terribles.
02:11:31 Il y a deux types d'hémophilie.
02:11:33 L'hémophilie qu'on appelle A, où c'est le facteur 8 qui manque,
02:11:37 et l'hémophilie B, où c'est le facteur 9, peu importe.
02:11:41 Cette maladie, c'est une maladie génétique, il y a une anomalie qui est portée sur le chromosome X.
02:11:47 Vous savez que les femmes ont deux chromosomes X et les hommes un chromosome X, un chromosome Y.
02:11:53 Donc il n'y a pas de femmes atteintes, puisque quand l'anomalie qui est sur un des chromosomes X est là,
02:12:00 comme il y a l'autre chromosome X, ça va compenser et donc il n'y aura pas de problème chez les femmes.
02:12:05 En revanche, ce sont les hommes qui sont hémophiles,
02:12:08 puisqu'eux, ils n'ont pas de deuxième chromosome pour compenser, il n'y a qu'un X.
02:12:13 Et donc quand le X est porteur de l'anomalie, ils auront la maladie.
02:12:20 Alors, on peut avoir des formes très variées, de sévérités différentes.
02:12:27 On peut avoir des segments, par exemple, dans les muscles, ça s'appelle des hématomes.
02:12:32 Ça, tout le monde connaît, sauf que chez un hémophile, l'hématome, il ne s'arrête pas, il continue de saigner.
02:12:37 Donc ça peut aller comprimer les nerfs, ça peut aller comprimer les autres vaisseaux.
02:12:42 Et on peut saigner aussi dans les articulations, ça s'appelle une hémarthrose.
02:12:47 Hémo, c'est le sang, une hémarthrose.
02:12:49 Et quand ça saigne dans une articulation, en plus, ça ne s'arrête pas, ça continue à saigner,
02:12:54 puisqu'il n'y a pas d'hémostase, il n'y a pas de coagulation.
02:12:57 Donc ça peut finir par détruire complètement l'articulation,
02:13:01 puisqu'en plus, dans les globules rouges, il y a du fer, etc.
02:13:04 Ça peut complètement abîmer, détruire l'articulation.
02:13:08 Donc, pour l'instant, je dis bien pour l'instant, car il y a énormément de recherches,
02:13:13 de nouveautés qui arrivent en thérapie génique.
02:13:15 Pour l'instant, on n'a pas les moyens de traiter, on ne peut pas guérir cette maladie.
02:13:20 Mais on peut injecter des facteurs qui vont permettre la coagulation du sang.
02:13:25 J'en profite quand même pour rappeler, s'il y a une maladie dans laquelle il y a une évolution terrible,
02:13:30 en 1900, l'espérance de vie d'un hémophile, c'était 11 ans.
02:13:33 Et maintenant, ils ont une espérance de vie tout à fait normale,
02:13:36 justement, grâce à ces produits que l'on arrive à injecter, à compenser.
02:13:40 Comprenez bien que quand ça vous arrive chez un enfant,
02:13:43 à l'âge de la marche, à l'âge où vous tombez tout le temps,
02:13:46 à l'âge où vous apprenez à faire du vélo, à marcher, à tout ça,
02:13:49 là, on va faire de la prophylaxie, c'est-à-dire qu'on va injecter ces facteurs de la coagulation
02:13:55 pour remplacer les manquants.
02:13:57 On va les injecter à raison de deux ou trois fois par semaine,
02:14:00 pour justement éviter tous ces saignements.
02:14:04 Et puis après, tout dépendra de la sévérité, mais on va apprendre à gérer tout ça.
02:14:09 Il y a des centres de formation sur l'hémophilie.
02:14:13 Il faut comprendre que c'est une maladie dans laquelle il faut être très vigilant tout au long de sa vie.
02:14:19 Quand vous avez un traumatisme crânien, malheureusement, c'est dans le crâne que ça va saigner.
02:14:23 Donc quand vous avez une intervention, par exemple, s'il faut vous opérer quelque chose,
02:14:27 tout ce qui est prévisible, ça va, on va pouvoir anticiper, mais il y a des choses qui sont imprévisibles.
02:14:32 Donc voilà, il faut vraiment connaître cette maladie, savoir comment la traiter,
02:14:37 faire de la prophylaxie quand on peut le traiter.
02:14:39 Évidemment, il n'est pas question de prendre de l'aspirine quand vous êtes hémophile,
02:14:42 et il n'est pas question d'aller faire du parachutisme ou de la boxe ou des choses comme ça.
02:14:46 Il faut faire attention.
02:14:47 Même quand on ne l'est pas.
02:14:48 Oui, c'est vrai.
02:14:49 Ce qui était important, c'est de comprendre déjà comment marche la coagulation pour tout le monde,
02:14:57 et que eux, malheureusement, ces hémophiles, il leur manque un de ces facteurs.
02:15:00 Il faut continuer à se battre pour la recherche.
02:15:02 C'est pour ça qu'il y a cette journée mondiale aujourd'hui de l'hémophilie.
02:15:07 Il y a l'Association française des hémophiles, qui est une association remarquable.
02:15:11 Il faut se rapprocher d'eux.
02:15:13 Il y a toujours tous les conseils, tous les traitements, etc.
02:15:16 Et la recherche avance.
02:15:17 C'est une bonne idée.
02:15:18 C'est un message d'espoir ce matin, encore une fois.
02:15:20 Mais oui, si on pouvait arriver à traiter ces patients, ce serait formidable.
02:15:24 Merci, Brigitte.
02:15:25 Et on arrive à la fin de cette émission.
02:15:38 Le temps pour moi de remercier toute l'équipe, au grand complet, autour de la table.
02:15:41 Chana Lusto, Brigitte Millot, vous m'aviez manqué, je suis revenu rien que pour vous.
02:15:45 Je serai encore là demain.
02:15:47 Il dit ça à tout le monde.
02:15:49 Non, mais Brigitte, elle y sait plus que les autres, encore, pour vous et Virginie.
02:15:52 Gauthier, je ne sais pas, mais déjà quand même.
02:15:54 Alexandre Rabellon, Harold Imane, Eric Derry de Matten.
02:15:58 Vous restez avec nous sur CNews.
02:16:00 On se retrouve absolument demain, dès 5h55.
02:16:02 Non, pas pour moi.
02:16:03 Alors, pas pour Brigitte, qui fait la grasse mat.
02:16:05 On lui laisse finir sa nuit à Brigitte, parce qu'elle a aussi des consultations à mener.
02:16:10 Elle a du travail à côté de CNews.
02:16:12 Et vous retrouvez tout de suite l'heure des pros avec Pascal Praud.
02:16:15 A tout de suite.
02:16:16 ♪ ♪ ♪