• il y a 8 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est nous, il est 6h, merci d'être avec nous à la une ce matin.
00:00:04 Israël, Israël qui a riposté cette nuit en frappant l'Iran après l'attaque de la nuit de samedi à dimanche dernier.
00:00:11 En Iran, des explosions ont été entendues près de la ville d'Ispahan, au centre du pays.
00:00:16 On vous montre les images dont on dispose.
00:00:18 Et puis on est avec le général Bruno Clermont et Augustin Donadieu pour les dernières informations.
00:00:25 Quelle va être la réponse de Téhéran après les frappes israéliennes de cette nuit ?
00:00:29 Comment évaluer les risques d'escalade ?
00:00:32 On est avec Harold Diemann qui est avec nous en plateau.
00:00:34 On rejoindra également Régine Delfour en direct d'Israël.
00:00:38 A tout de suite tous les deux.
00:00:40 Dans l'actualité également, Gabriel Attal qui dénonce, je cite,
00:00:43 "un antrisme islamiste prônant les préceptes de la charia, notamment dans les écoles françaises".
00:00:50 Vous allez l'entendre.
00:00:54 Israël a donc lancé une attaque contre l'Iran cette nuit.
00:00:57 Information confirmée par plusieurs médias américains.
00:01:00 Pas de commentaire officiel pour l'instant de la part de l'armée israélienne.
00:01:04 Trois explosions ont été rapportées près d'une base militaire.
00:01:07 Augustin Donadieu avec nous en plateau.
00:01:10 Déjà, Augustin, avec une carte qu'on va voir derrière vous bien sûr.
00:01:14 Expliquez-nous ce qui s'est passé cette nuit.
00:01:16 Alors vous l'avez dit, trois explosions ont été rapportées cette nuit au centre de l'Iran.
00:01:22 Vous allez le voir sur cette carte, l'Iran qui se trouve à l'est d'Israël.
00:01:25 Les explosions ont eu lieu non loin de la ville d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, au nord de Téhéran, la capitale de l'Iran.
00:01:35 Un haut responsable américain parle d'une attaque israélienne.
00:01:40 Alors très rapidement, évidemment, l'Iran a activé sa défense antiaérienne dans plusieurs provinces autour d'Ispahan.
00:01:46 Pourquoi ? Parce que dans les environs de cette ville se trouvent plusieurs sites nucléaires sensibles,
00:01:51 notamment le site de Natanz où l'Iran produit de l'uranium enrichi à 60%.
00:01:58 Les autorités iraniennes ont cependant tenu à rassurer la population.
00:02:02 Sur X, Hoshem Dalleryan, porte-parole du programme spatial civil iranien, déclare que seuls des drones ont été abattus.
00:02:10 Il n'y a pas d'attaque de missiles selon eux.
00:02:13 Mais par précaution, l'Iran a décidé de suspendre les vols commerciaux à partir et à destination de plusieurs aéroports,
00:02:20 dont celui de Téhéran, la capitale du pays.
00:02:23 Plusieurs vols ont été déroutés.
00:02:25 L'armée israélienne indique ne pas donner de commentaires pour le moment.
00:02:29 Merci beaucoup, Augustin.
00:02:31 Général Bruno Clermont, en direct avec nous.
00:02:33 Général, qu'est-ce qu'on sait de l'ampleur des frappes de la nuit, des frappes israéliennes ?
00:02:40 Alors vous l'avez rappelé, pour l'instant, il n'y a rien d'officiel.
00:02:42 Ce sont des informations qu'on a par des sources de renseignements ouverts.
00:02:48 On sait que la frappe a commencé à 4h30 du matin à l'heure de Téhéran,
00:02:52 ce qui était 3h du matin à Paris et 21h à Washington.
00:02:56 On sait que cette frappe aurait touché pour l'instant deux types de cibles.
00:03:00 Le premier type de cible, ce sont les milices iraniennes qui agissent,
00:03:03 les milices iraniennes de la Grande République qui agissent à la fois en Syrie, en Irak,
00:03:07 et qui ont porté plusieurs attaques contre les forces américaines,
00:03:10 mais également contre Israël directement.
00:03:12 Et puis surtout, on croit comprendre, et je pense qu'on a de plus en plus d'informations,
00:03:16 sur le fait qu'Israël a frappé, et ça c'est vraiment une première historique,
00:03:21 a frappé le sol de Téhéran, et en particulier, on l'a vu, Augustin l'a rappelé,
00:03:27 des explosions ont été entendues, vues par les populations,
00:03:31 et les vidéos commencent à remonter dans la région d'Isparan.
00:03:34 Alors Isparan, il y a deux sites possibles, j'y reviendrai peut-être plus longuement,
00:03:37 il y a la partie nucléaire, mais également une base d'Ariane importante.
00:03:39 Donc voilà ce qu'on sait, on sait qu'il y a eu des frappes sur l'Iran,
00:03:42 des frappes sur la Syrie et sur l'Irak, pour essayer de traquer les milices iraniennes
00:03:47 qui s'en prennent à Israël et aux forces américaines.
00:03:49 Ce qu'on ne sait pas, il y a beaucoup d'incertitudes,
00:03:52 on ne connaît ni l'ampleur, ni la durée de ces frappes,
00:03:54 on sait qu'elles ont commencé, on ne sait pas quand elles vont se finir,
00:03:57 on ne sait pas s'il y a des sites nucléaires, c'est possible,
00:04:00 mais on y reviendra, c'est très compliqué,
00:04:02 et ce n'est pas forcément une bonne idée si on veut éviter l'escalade,
00:04:04 parce que je pense que malgré tout, Israël veut éviter l'escalade,
00:04:08 et puis ce qu'on ne connaît pas évidemment, vous l'avez évoqué tout à l'heure,
00:04:10 c'est la nature des représailles iraniennes, que va faire l'Iran,
00:04:13 quelles vont être ses réactions, et à ce titre-là, évidemment,
00:04:16 tout est possible, beaucoup de choses sont possibles,
00:04:19 et il est normal que tout le monde soit inquiet.
00:04:21 Vous restez bien connecté avec nous, général Bruno Clermont, évidemment.
00:04:25 Harold Iman, quel est le message envoyé par Israël à Téhéran cette nuit ?
00:04:29 Le message, c'est qu'il n'y a plus d'interdit,
00:04:32 c'est-à-dire que si l'Iran attaque Israël,
00:04:36 l'inverse est donc automatiquement possible et appliqué.
00:04:40 Alors Netanyahou, le Premier ministre israélien, a hésité pendant quelques jours,
00:04:46 une immense pression américaine s'est exercée sur lui
00:04:50 pour qu'il ne fasse pas ce que justement il vient de faire,
00:04:53 cependant les Américains n'ont jamais vraiment semblé croire à 100%
00:04:59 à la retenue complète de Netanyahou.
00:05:03 N'oublions pas que l'attaque iranienne était beaucoup plus grave que ce qu'on peut croire
00:05:08 et elle n'a été stoppée que parce qu'il y a eu la coopération américaine dans le ciel.
00:05:13 Donc pour Israël, c'est une question quasiment de stratégie de survie dans leur optique
00:05:19 et donc il faut toucher des centres militaires en Iran,
00:05:24 même si pour l'instant on a l'impression que ce n'est pas une frappe massive,
00:05:29 mais une frappe ciblée.
00:05:30 Harold, là on voit des images qui étaient en direct il y a quelques instants de la région d'Ispahan.
00:05:36 C'est une photo d'ailleurs.
00:05:38 Que dire de cette région d'Ispahan ?
00:05:40 Ispahan abrite beaucoup d'activités nucléaires,
00:05:44 mais les activités nucléaires iraniennes sont éparpillées partout dans le pays,
00:05:50 à Natanz, à Fordo et aussi à Teheran où il y a des réacteurs nucléaires expérimentaux.
00:05:58 Donc l'embarras du choix dans les cibles est évident.
00:06:02 Et puis il ne faut pas non plus provoquer un nuage radioactif à la suite d'un bombardement.
00:06:09 Certainement que les Israéliens pensent à cela.
00:06:14 On va rejoindre notre correspondante, notre envoyée spéciale en Israël, Shana.
00:06:18 Oui, Régine Delfour.
00:06:19 Régine, bonjour. Vous êtes à Tel Aviv.
00:06:21 Les sirènes d'alerte ont été activées au nord de l'État hébreu il y a quelques minutes.
00:06:26 Qu'est-ce qui se dit ce matin en Israël ?
00:06:32 Oui, les sirènes d'alerte ont été activées dans l'or il y a quelques minutes,
00:06:36 mais aussi cette nuit j'ai pu m'entretenir avec des Israéliens
00:06:39 qui vivent vraiment près de la frontière avec le Liban
00:06:42 et qui me disaient qu'ils avaient passé la nuit dans l'abri.
00:06:44 Ils savaient en fait, ici en Israël, tout le monde se demandait
00:06:47 si cette nuit ça n'allait pas se produire cette riposte de la part d'Israël
00:06:52 puisqu'il y avait plusieurs signes.
00:06:53 Hier, Benyamin Netanyahou s'est adressé au peuple israélien
00:06:57 en demandant une unité du peuple.
00:07:00 Il y avait encore des manifestations dans le nord du pays.
00:07:03 Il y avait aussi beaucoup de sirènes et des attaques de la part du Hezbollah.
00:07:06 Hier, vers 20h, il y a eu aussi des sirènes à Ashkelon, près de la bande de Gaza.
00:07:14 Et ça faisait très longtemps en fait qu'il n'y avait pas eu ces sirènes
00:07:16 près de la bande de Gaza à Ashkelon, en l'occurrence, qui avaient retenti.
00:07:20 Les Israéliens, vous le savez, ils attendaient une riposte
00:07:22 puisque pour eux c'est primordial.
00:07:24 Le gouvernement israélien ne pouvait pas ne rien faire
00:07:27 puisque pour eux c'était une faiblesse.
00:07:30 Harold Eman l'a rappelé tout à l'heure, il y a évidemment cette peur aussi
00:07:34 de la bombe atomique.
00:07:35 Il voulait des opérations ciblées, comme ça a l'air d'être le cas,
00:07:39 mais pour l'instant, même ça ne confirme pas ce qui s'est passé.
00:07:42 Donc il n'y a aucune mesure de sécurité qui a été envoyée à Israël.
00:07:46 Pour l'instant, il n'y a aucun message dans ce sens.
00:07:49 Il faut quand même rappeler qu'aujourd'hui, c'est Shabbat.
00:07:51 La Pâque juive commence lundi.
00:07:53 Donc c'est aussi toutes les préparations,
00:07:55 puisque dimanche c'est aussi une grande soirée avant la Pâque juive.
00:07:58 Donc on ne sait pas si ça a été fait exprès,
00:08:00 puisque les Israéliens vont être pendant plusieurs jours chez eux,
00:08:03 si cette date a été prise exprès pour cette attaque.
00:08:07 – Merci beaucoup Régine Delfour, en direct de Tel Aviv.
00:08:09 On va vous retrouver évidemment tout au long de la matinale.
00:08:12 L'Iran avait prévenu qu'il réagirait en cas de riposte israélienne.
00:08:16 Shana.
00:08:16 – Le ministre des Affaires étrangères iranien a pris la parole hier
00:08:18 devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
00:08:21 Il a été très clair, si Israël attaque, il le regrettera.
00:08:24 Écoutez.
00:08:25 – En cas d'utilisation de la force par le régime israélien
00:08:32 et de violation de notre souveraineté,
00:08:35 la République islamique d'Iran n'hésitera pas une seconde à affirmer ses droits,
00:08:45 à répondre de façon décisive et adéquate
00:08:47 à faire regretter ses actions au régime.
00:08:49 Mais le régime n'a pas de débats.
00:08:53 – Gérard Vespier avec nous, géopolitologue fondateur du Monde décrypté.
00:08:58 Merci beaucoup d'être en direct avec nous Gérard Vespier.
00:09:01 Je voulais vous entendre sur ce qui s'est passé cette nuit.
00:09:04 Déjà, comment est-ce que vous l'analysez ?
00:09:06 – Écoutez, je vais prendre un petit peu plus de recul.
00:09:09 Nous avons assisté depuis samedi dernier à un test de puissance entre deux États.
00:09:16 Il y a eu les 300 missiles, 350 lancés par l'Iran,
00:09:23 mais avec très peu de résultats.
00:09:25 Donc une puissance d'Iran qui a essayé de montrer ses capacités
00:09:29 et qui n'a pas montré vraiment de résultats.
00:09:32 À quoi nous assistons-nous semble-t-il ?
00:09:35 Eh bien à un test, une démonstration d'efficacité.
00:09:40 Très peu de frappes, mais des frappes qui n'ont pas été détectées
00:09:45 et qui n'ont pas pu être arrêtées.
00:09:47 Donc on est dans cette confrontation qui surprend la Terre entière
00:09:52 puisqu'on ne s'attendait pas, après des années de confrontation indirecte
00:09:57 entre les deux pays, maintenant à des confrontations directes
00:10:01 qui mesurent leur puissance.
00:10:03 Donc le message, c'est de dire, de la part d'Israël,
00:10:06 nous pouvons frapper quand nous voulons et où nous voulons, sans que vous le voyez.
00:10:11 Maintenant, je pense que si cette stratégie-là est confirmée,
00:10:17 on devrait assister à peu de frappes et donc placer aussi Téhéran dans l'embarras.
00:10:23 Gérard Vespière, vous nous dites qu'un pas a été franchi ou pas ?
00:10:31 Oui, bien sûr, puisqu'il y a une réponse directe.
00:10:33 Un pas a été franchi, mais de façon très très mesurée, n'est-ce pas ?
00:10:37 S'il y a simplement trois ou quatre missiles qui ont été tirés vers l'Iran,
00:10:43 vers le centre de l'Iran, vers Ispahan,
00:10:46 ce n'est absolument pas dans la même proportion, et loin s'en faut,
00:10:50 c'est 1% des missiles qui ont été tirés par l'Iran, voyez-vous.
00:10:54 Donc il y a ce dialogue à distance et dans la guerre,
00:11:00 donc entre les deux pays, chacun envoyant des messages à l'autre.
00:11:06 Je pense que Téhéran a été très déçu de ces résultats,
00:11:09 et maintenant Israël fait voir qu'ils peuvent faire des opérations très importantes
00:11:15 avec très peu de moyens et indétectables.
00:11:19 Vous restez évidemment connecté avec nous, merci beaucoup Gérard Vespière.
00:11:23 Restez bien sur CNews, je vous rappelle la principale information,
00:11:26 Israël a lancé une riposte contre l'Iran cette nuit
00:11:30 et a frappé un site à Ispahan, dans le centre de l'Iran.
00:11:37 Les dernières informations, avec un espace aérien fermé,
00:11:42 évidemment au-dessus de l'Iran, la compagnie aérienne Fly Dubai
00:11:45 qui annule ses vols vers l'Iran.
00:11:47 Toutes nos informations tout au long de la matinale de CNews bien sûr.
00:11:51 Dans l'actualité également, cette déclaration de Gabriel Attal,
00:11:54 qui dit qu'il y a de l'antrisme islamiste dans nos écoles,
00:12:00 il l'a dit hier soir, avec certains qui prônent la charrière, vous avez bien entendu.
00:12:04 Restez bien sur CNews, à tout de suite.
00:12:06 CNews, il est 6h16, tout d'abord les tout derniers points sur l'actualité,
00:12:14 le tout dernier point sur l'actualité avec vous, Chana Lusso.
00:12:22 Israël a frappé l'Iran cette nuit en riposte à l'attaque iranienne du week-end dernier.
00:12:26 Informations confirmées par plusieurs médias américains,
00:12:29 pas de commentaire de Tsaïl pour le moment.
00:12:31 Trois explosions ont été rapportées près d'une base militaire
00:12:34 dans la région d'Ispahan, au centre de l'Iran,
00:12:37 mais on apprend qu'aucun dégât majeur n'a été rapporté,
00:12:40 selon une agence de presse iranienne.
00:12:42 Une marche blanche en hommage à Philippe est organisée ce matin à Grande-Synthe.
00:12:47 En attendant, l'enquête sur ce meurtre abominable se poursuit.
00:12:51 Les deux suspects sont toujours en garde à vue et leur profil est très préoccupant.
00:12:55 Je rappelle qu'ils sont tous les deux mineurs.
00:12:57 Selon nos informations, Philippe a été victime d'un guet-apens via un site de rencontre.
00:13:01 Gabriel Attal dénonce un antrisme islamiste,
00:13:15 prônant les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles.
00:13:19 Il a fait cette déclaration hier soir, déclaration inquiétante s'il en est,
00:13:23 on en parle évidemment ce matin.
00:13:25 Il a fait cette déclaration hier soir,
00:13:27 après s'être rendu dans la matinée à Viry-Châtillon.
00:13:30 J'aimerais qu'on l'écoute.
00:13:31 Vous avez, dans beaucoup d'endroits en France,
00:13:35 des groupes plus ou moins organisés qui cherchent à faire ce qu'on appelle un antrisme islamiste,
00:13:41 et donc oui, les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles.
00:13:44 Vous avez en face de vous, Madame de Malherbe,
00:13:46 le ministre de l'Éducation nationale, l'ancien ministre de l'Éducation nationale,
00:13:49 qui a pris une décision importante,
00:13:51 interdire le port de l'abaya et du camis dans nos établissements scolaires,
00:13:54 qui étaient utilisés pour détourner la laïcité,
00:13:57 avec des groupes organisés qui appelaient des jeunes filles à porter une abaya
00:14:01 à défaut de pouvoir porter un voile,
00:14:02 pour manifester ostensiblement leur religion
00:14:05 et couvrir leur corps dans l'école de la République.
00:14:07 J'ai pris la décision de l'interdire.
00:14:09 Sur ce sujet-là, je peux vous dire que ma détermination, elle est absolue.
00:14:13 Détermination absolue, est-ce que vous vous êtes rassuré ?
00:14:16 Gabriel Attal qui parle quand même, vous le voyez à l'antenne,
00:14:20 d'un antrisme islamiste, avec des gens qui prônent la charia à l'école en France.
00:14:25 On va en parler avec Aurore Bergé,
00:14:27 qui sera l'invité de la grande interview à 8h10 sur CNews et Europe 1,
00:14:31 ministre en charge de l'égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations.
00:14:35 On va parler de tous ces sujets, évidemment.
00:14:39 Dans l'actualité, également une marche blanche en hommage à Philippe,
00:14:43 marche blanche organisée ce matin à Grande-Synthe.
00:14:46 En attendant, l'enquête sur ce meurtre abominable se poursuit.
00:14:49 Les deux suspects mineurs sont toujours en garde à vue ce matin.
00:14:53 Leur profil est très préoccupant, très inquiétant.
00:14:56 Selon nos informations, Philippe a été victime d'un guet-apens.
00:14:59 Le récit est signé Camille Guédon.
00:15:01 Piégé, puis violemment tué.
00:15:04 Philippe, retrouvé gisant sur le parking d'un supermarché de Grande-Synthe
00:15:08 dans la nuit de lundi à mardi, a-t-il été victime d'un guet-apens ?
00:15:12 Selon nos informations, deux suspects âgés de 14 et 15 ans
00:15:16 et placés en garde à vue ont expliqué avoir créé le profil d'une jeune fille
00:15:20 sur un site de rencontre et donné rendez-vous à un jeune homme
00:15:24 pour, disent-ils, le punir.
00:15:26 Ce qui pourrait expliquer pourquoi il a été retrouvé à terre,
00:15:29 avec le pantalon baissé sur les chevilles.
00:15:32 Désormais, les policiers doivent déterminer si les suspects
00:15:36 ont bien donné rendez-vous à Philippe ou à une autre personne.
00:15:40 Car au moment de l'agression, Philippe était au téléphone avec un ami
00:15:44 qui a entendu les deux suspects l'interpeller avant le passage à tabac.
00:15:48 Les agresseurs lui auraient demandé s'il était sur un site de rencontre.
00:15:52 Ce à quoi Philippe aurait répondu qu'il était au téléphone avec un ami.
00:15:56 Le mineur de 14 ans est suspecté d'avoir été le plus violent.
00:16:00 Ces deux jeunes sont décrits comme issus de milieux familiaux très compliqués.
00:16:05 Des investigations sont en cours pour savoir si les suspects
00:16:10 sont liés à d'autres agressions, notamment celle d'un homme de 39 ans
00:16:14 qui a subi des violences deux jours avant l'agression de Philippe.
00:16:18 - On sera en direct avec Maxime Legay, notre envoyé spécial à Grande-Synthe,
00:16:22 à 6h45.
00:16:24 Les dernières informations concernant l'enquête, le rappel des faits,
00:16:28 ce que c'est que ce site Coco, un site de rencontre.
00:16:32 Toutes les informations, 6h45, Maxime Legay sur l'enquête,
00:16:37 sur ce qui s'est passé à Grande-Synthe.
00:16:39 Il est 6h20, restez bien avec nous dans un instant.
00:16:41 L'économie, après évidemment la riposte d'Israël contre l'Iran,
00:16:47 quel peut être l'impact de ce qui se passe dans la région sur le prix du pétrole ?
00:16:51 On va voir ça avec Eric de Ritmaterre.
00:16:59 L'économie et la riposte d'Israël contre l'Iran,
00:17:03 quel impact sur le prix du pétrole ?
00:17:05 On en parle tout de suite.
00:17:06 - Israël a donc riposté après l'attaque iranienne du week-end dernier.
00:17:27 Eric de Ritmaterre, ça a un impact forcément sur le prix du pétrole.
00:17:31 Où est-ce qu'on en est ce matin ?
00:17:33 - L'annonce de la nuit a fait pousser vers le haut les prix du pétrole,
00:17:37 puisque d'un seul coup le baril a pris 2,6%, ce qui est beaucoup.
00:17:41 On est à 90 dollars à peu près le baril en dollars.
00:17:45 C'est à Rotterdam que c'est coté, 89,17 précisément.
00:17:49 C'est vrai que c'était déjà quand même tendu depuis plusieurs jours.
00:17:54 On sentait que ça montait tous les jours.
00:17:56 Il ne faut pas oublier que le baril de dollars au mois de janvier était à 75 dollars.
00:18:00 - Le baril de pétrole, oui.
00:18:02 - Le baril de pétrole en dollars est à 75 dollars.
00:18:05 Là, on est à 90.
00:18:07 En plus de cela, les pays du Golfe ont réduit ou maintiennent à la baisse leur production.
00:18:12 Donc, ça fait des tensions.
00:18:14 Effectivement, on est sous une tension permanente depuis plusieurs jours.
00:18:17 - Est-ce que vous voyez le baril à 100 dollars dans les prochains jours ?
00:18:20 - Tous les prévisionnistes le disent.
00:18:22 Il y a des études de l'UBS.
00:18:24 On va vers 100 dollars le baril, ça c'est sûr.
00:18:27 Ce pic a déjà été connu dans le passé.
00:18:30 J'en ai relevé trois.
00:18:31 Le premier, c'était pendant la guerre Irak-Iran en 1980.
00:18:35 Il y a eu un deuxième pic au-dessus de 100 dollars le baril.
00:18:38 C'était en 2009, la crise financière.
00:18:40 Et puis 2022, plus récemment avec l'embargo russe.
00:18:43 Donc oui, le cap des 100 dollars sera sûrement franchi dans les jours qui viennent.
00:18:48 - Votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:18:51 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:18:55 - C'était votre programme avec DomExpo.
00:18:57 Quatre villages en Ile-de-France.
00:18:59 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:19:01 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:19:03 - La riposte d'Israël contre l'Iran.
00:19:06 Cette information qui tombe à l'instant.
00:19:08 L'Australie appelle ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens.
00:19:13 On va en parler évidemment dans le journal de 6h30.
00:19:16 Tout d'abord, le temps, Alexandra Blanc.
00:19:18 - La météo avec Groupe Verlaine.
00:19:21 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:19:25 groupeverlaine.com
00:19:27 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:19:30 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:19:34 - Alexandra, il y a eu de la grêle hier dans le sud-est.
00:19:38 - Oui, un temps très instable, notamment entre les Alpes-Maritimes, les Alpes du Sud
00:19:42 ou encore, on va le voir du côté de la Corse, ce n'est pas de la neige
00:19:45 mais c'est de la grêle avec le retour de la grêle principalement sur les Alpes-Maritimes
00:19:50 mais également du côté de Bastia, on a évidemment ce temps assez mitigé
00:19:54 avec parfois un conflit de masse d'air comme ce fut le cas
00:19:57 et donc conséquence de la grêle et des orages parfois assez forts
00:20:00 entre Bastia ou encore à Cagnes-sur-Mer avec un temps un peu plus clément aujourd'hui
00:20:04 avec le retour d'un temps sec et très ensoleillé, notamment entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:20:10 En revanche, ça se gâte sur les régions du Nord avec aujourd'hui l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
00:20:14 Une perturbation assez peu active mais qui donne tout de même ce matin un ressenti assez mitigé
00:20:18 avec des nuages entre la Bretagne, le bassin parisien, les Ardennes ou encore en allant vers le Grand Est
00:20:24 avec en prime le retour et surtout le maintien de la neige sur les Vosges ou encore sur le Jura.
00:20:30 Plein soleil dans le Sud, plein soleil également du côté de la Corse
00:20:33 et puis dans l'après-midi, regardez, on va retrouver un temps assez maussade sur le Nord
00:20:37 notamment en allant vers les frontières de l'Est puisque la perturbation va se décaler
00:20:41 avec des averses entre le Nord du bassin parisien, des averses un petit peu plus soutenues
00:20:46 entre la Lorraine et l'Alsace avec en prime le maintien du vent.
00:20:49 On aura également un temps très nuageux entre la Bretagne et les Pays de la Loire
00:20:52 et puis du grand beau temps sur la façade Ouest, sur le massif central ou encore en allant vers le Languedoc-Roussillon
00:20:58 avec moins de vent que par rapport aux jours précédents.
00:21:01 Les températures, elles sont hivernales ce matin.
00:21:04 Retour des gelées notamment sur le centre ou encore sur le centre-est avec -4 degrés en moyenne du côté de Rhodes,
00:21:10 -2 degrés pour le Puy-en-Velay ou encore 1 à 2 degrés en Bourgogne.
00:21:15 Et puis dans l'après-midi, les températures restent encore un peu fraîches.
00:21:18 Pour la saison, on reste clairement en dessous des normales de saison avec en moyenne 9 degrés à Nancy,
00:21:23 vous aurez 13 degrés à Paris, 12 degrés pour la région liloise
00:21:26 et localement jusqu'à 17-18 degrés entre le Limousin et le Lyonnais.
00:21:31 La maximale, ce sera pour Perpignan avec localement jusqu'à 23 degrés,
00:21:35 température qui ne devrait pas remonter ce week-end.
00:21:37 Le week-end s'annonce assez mitigé, assez maussade avec un temps bien nuageux
00:21:41 samedi et dimanche sur le centre ou encore sur les régions du nord.
00:21:44 On aura toujours de la neige en montagne, maintien des orages également entre la côte d'Azur et la Corse,
00:21:49 du vent en Méditerranée et des températures qui vont rester largement,
00:21:52 mais alors très largement en dessous des normales de saison au nord comme au sud.
00:21:58 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:22:02 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:22:05 Gardena.
00:22:07 C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:22:12 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:15 Israël a riposté cette nuit en frappant l'Iran, c'est l'information numéro 1.
00:22:20 Bienvenue à tous, il est 6h30.
00:22:22 Riposte donc après l'attaque de la nuit de samedi à dimanche dernier.
00:22:26 En Iran, des explosions ont été entendues près de la ville d'Ispahan, au centre du pays.
00:22:32 On vous montre les images dont on dispose.
00:22:35 On est avec le général Bruno Clermont et avec Augustin Denadieu.
00:22:38 Dans un instant, on fera un point sur ce que l'on sait de ce qui s'est passé cette nuit.
00:22:43 Quelle peut être la réponse de Téhéran après les frappes israéliennes de la nuit ?
00:22:47 Comment évaluer le risque d'escalade ?
00:22:49 Harold Iman est avec nous et Nathalie Sosnaufia, notre correspondante en Israël,
00:22:53 sera également en direct avec nous dans un instant.
00:22:55 A tout de suite tous les deux.
00:22:57 Dans l'actualité, également, cet acte de barbarie absolue à Grande-Synthe dans le nord.
00:23:01 L'un des suspects mineurs retenus en garde à vue a reconnu l'organisation d'un guet-apens.
00:23:07 Les adolescents de 14 et 15 ans auraient tendu un piège à Philippe, 22 ans,
00:23:12 via un site de rencontre avant de le tabasser à mort dans des conditions particulièrement abominables.
00:23:18 Maxime Le Guest sera en direct avec nous à 7h moins le quart.
00:23:21 On va faire un point sur tout ce que l'on sait de cette terrible affaire.
00:23:25 A tout de suite Maxime.
00:23:27 Israël a donc frappé l'Iran cette nuit en riposte à l'attaque iranienne du week-end dernier.
00:23:32 Trois explosions ont été rapportées près d'une base militaire iranienne.
00:23:35 Aucun dégât majeur n'a été rapporté selon une agence de presse iranienne.
00:23:40 Ça s'est passé dans la région d'Ispan dont vous voyez des images derrière moi.
00:23:45 Images fournies par les agences de presse.
00:23:48 Cette toute dernière information, tiens, l'Australie appelle les ressortissants.
00:23:51 Ces ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens.
00:23:55 Augustin Donat Dieu avec nous.
00:23:57 Déjà avec une carte, expliquez-nous ce qui s'est passé cette nuit, Augustin.
00:24:01 On va regarder ça clairement sur cette carte, vous l'avez dit tôt ce matin dans la nuit.
00:24:05 Trois explosions ont été entendues dans la région d'Ispan, autour de cette ville d'Ispan.
00:24:10 En Iran, à l'est d'Israël qui se trouve juste derrière moi.
00:24:14 Au nord vous avez Téhéran, la capitale de l'Iran.
00:24:17 Et c'est dans cette ville d'Ispan qu'ont été entendues trois explosions.
00:24:21 En haut, responsable américain parle d'une attaque israélienne.
00:24:25 Très rapidement, l'Iran a activé sa défense antiaérienne dans plusieurs provinces autour de cette ville d'Ispan.
00:24:31 Pourquoi ? Parce qu'autour de cette ville se trouvent plusieurs sites nucléaires.
00:24:36 Notamment le site de Natanz où l'Iran produit de l'uranium enrichi à 60%.
00:24:42 Alors les autorités iraniennes ont tenu à rassurer la population.
00:24:46 Sur Twitter, Hossein Dalleryan, porte-parole du programme spatial civil iranien,
00:24:51 annonce que seuls des drones ont été abattus.
00:24:53 Il n'y a pas d'attaque de missiles sur l'OEU.
00:24:56 Il précise qu'aucun dégât majeur n'a été constaté.
00:25:00 Par précaution, les vols commerciaux ont été suspendus.
00:25:03 À partir et à destination de plusieurs aéroports, dont celui de Téhéran, la capitale du pays.
00:25:10 Plusieurs vols ont été déroutés du côté de Tsaïl, côté israélien.
00:25:14 On indique ne pas vouloir donner de commentaires pour le moment.
00:25:19 Aux alentours de 5h du matin heure française, des sirènes ont tout de même retentit au nord de l'état hébreu.
00:25:24 Merci beaucoup Augustin. On va rejoindre le général Bruno Clermont.
00:25:27 Mon général, merci, vous êtes en direct avec nous depuis le début de la matinale.
00:25:33 Il y a plusieurs choses intéressantes dans ce qui vient d'être dit.
00:25:37 Notamment, d'après les Iraniens, ce sont des drones qui ont été envoyés par Israël.
00:25:42 Qu'est-ce que ça dit, ça ?
00:25:46 C'est une information assez surprenante, parce que les Israéliens n'ont pas de drones de très longue portée dans leur arsenal.
00:25:53 Mais il se trouve qu'ils auraient pu en obtenir du côté des Ukrainiens.
00:25:56 Ils ont acheté beaucoup de drones depuis le 7 octobre, qui sont des éléments importants dans la guerre actuelle.
00:26:02 On ne sait pas en réalité quel type d'armement a été utilisé par les Israéliens.
00:26:08 Il faut se pencher sur les sites spécialisés. Il y a des sites de renseignements ouverts qui sont très intéressants,
00:26:12 qui montrent par exemple des trains de ravitaillement en vol,
00:26:15 des chasseurs qui sont passés par le sud de la Syrie pour aller frapper des objectifs en Syrie et en Irak.
00:26:22 On ne sait pas ce qui a frappé le sol de l'Iran.
00:26:27 On comprend qu'il n'y a pas qu'autour d'Isparan qu'il y a eu des attaques.
00:26:31 On comprend que ce n'est pas forcément la centrale nucléaire de l'Atens qui a été frappée,
00:26:36 mais plutôt une base aérienne importante qui se trouve sur un aéroport international du côté d'Isparan.
00:26:42 Il y aurait d'autres objectifs également qui ont frappé le territoire de Teheran.
00:26:46 Quand même, on commence à comprendre malgré tout que ce n'est pas une frappe de très grande ampleur.
00:26:50 Sans ça, on aurait beaucoup plus d'informations venant de toutes parts.
00:26:53 On semble que ça ressemble plutôt à une frappe de principe pour qu'Israël rappelle au régime des Molas de Teheran
00:27:02 qu'on ne frappe pas Israël de manière sans impunité.
00:27:05 Mais toutefois, Israël a bien compris qu'une escalade ne servait pas à ses intérêts.
00:27:11 Une escalade risquait de braquer son allié américain qui est totalement opposé à une guerre dans la région.
00:27:16 Donc on est sur une frappe qu'on va qualifier de prudente,
00:27:19 même si certainement beaucoup plus d'objectifs ont été traités que ceux qu'on annonce aujourd'hui.
00:27:23 Donc il est urgent d'attendre.
00:27:25 Il est urgent d'attendre confirmation, en particulier d'Israël, du Pentagone,
00:27:29 pour connaître la nature de cette opération.
00:27:32 Évidemment, on est dans ses premières heures, on en saura plus dans les heures qui viennent.
00:27:36 Mais pour l'instant, restons prudents.
00:27:38 La grande nouvelle, je pense que la nouvelle la plus importante, c'est que oui,
00:27:41 effectivement, Israël a frappé le sol de l'Iran le jour de l'anniversaire du guide Khamény qui a 84 ans aujourd'hui.
00:27:50 Son anniversaire a été fêté par des frappes sur l'Iran,
00:27:53 qui est une grande première depuis qu'existe la République islamique d'Iran.
00:27:57 Oui, l'ayatollah Khamény qui fête effectivement ses 84 ans aujourd'hui.
00:28:02 C'est une sorte de cadeau d'anniversaire d'Israël.
00:28:05 Ça peut être interprété comme ça.
00:28:08 C'est ce que vous nous dites.
00:28:09 Vous restez bien connecté avec nous, général Bruno Clermont, évidemment.
00:28:12 Harold Iman avec nous.
00:28:14 Le message d'Israël cette nuit, c'est les Iraniens, on peut vous taper quand on veut, où on veut, c'est ça.
00:28:20 Mais il y a eu un peu de retenue de la part d'Israël.
00:28:24 C'est comme ça que vous interprétez le message israélien de la nuit ?
00:28:27 Pour l'instant, c'est ça.
00:28:29 Je n'ai même pas une totale assurance sur la nature de ces drones.
00:28:36 Parce qu'il paraît que c'est des quadricoptères,
00:28:38 c'est des petits drones avec quatre hélices et il y en avait trois.
00:28:42 Effectivement, comme le disait le général, ça ne va pas très très loin.
00:28:46 Ça ne peut pas traverser le ciel, la Jordanie, l'Irak et arriver au centre de l'Iran.
00:28:51 Donc peut-être que ça a été lancé depuis même le territoire iranien.
00:28:55 Il y a beaucoup d'infiltrations israéliennes en Iran.
00:29:00 Et il ne faut pas oublier aussi qu'Israël a frappé chez les proxys, les affidés, les mandataires du régime iranien,
00:29:11 à plusieurs autres endroits, dont l'Irak, dont la Syrie, dont le Liban.
00:29:16 Donc il y a une espèce de réaction par petite pique de la part d'Israël dans laquelle l'Iran fait partie.
00:29:25 Vous restez avec nous Harold Eman.
00:29:27 Nathalie Sosnaoufir est sur place, on va la rejoindre à Chana.
00:29:31 Oui, bonjour Nathalie.
00:29:32 Sur place en Israël.
00:29:33 Bien sûr, Nathalie, dites-nous, que dit-on à cette heure-ci en Israël sur cette attaque en Iran ?
00:29:38 Pour l'heure en Israël, c'est le silence total.
00:29:42 Aucune déclaration officielle ou confirmation.
00:29:45 Selon les médias américains, l'attaque aurait commencé à 4h10 heure israélienne.
00:29:50 Une réponse donc aux 330 missiles et drones lancés depuis l'Iran contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche.
00:29:58 Une attaque, rappelons-nous, déjouée par Tsahal et les alliés stratégiques d'Israël.
00:30:02 Alors cette nuit, les drones de Tsahal auraient donc ciblé des sites militaires, notamment une base à l'Isparan,
00:30:08 d'où auraient été lancés les drones iraniens sur Israël en début de semaine.
00:30:13 Une province qui, comme il a été dit précédemment, abrite également plusieurs sites nucléaires iraniens,
00:30:19 notamment Nathanz, le principal site d'enrichissement d'uranium du pays.
00:30:24 Alors selon un haut responsable américain, Israël avait informé les États-Unis quelques heures avant sa riposte.
00:30:31 Malgré les rapports faisant état de nombreuses explosions en Iran,
00:30:35 les médias à Téhéran affirment qu'aucune cible n'a été touchée,
00:30:39 que les explosions entendues étaient dues à des interceptions réussies.
00:30:43 Les gardiens de la Révolution ont annoncé un état d'alerte maximal.
00:30:47 Le Conseil suprême de sécurité national en Iran a été convoqué pour une réunion urgente ce matin.
00:30:53 Alors on s'en souvient, bien sûr, l'Iran avait menacé Israël d'une attaque sévère si Israël répliquait à son offensif.
00:31:00 Par conséquent, l'armée de l'air de Tsaïl est en vigilance maximale et tous les systèmes de défense antiaérienne déployés.
00:31:08 Cependant, aucune conseille de sécurité n'a été donnée aux citoyens.
00:31:12 Pour leur, bien sûr, la question ici qui se pose sur tous les médias est de savoir comment la situation va évoluer,
00:31:19 notamment si l'Iran ne réagissait pas.
00:31:22 Et s'il s'avère qu'Israël est bien derrière cette attaque, Jérusalem considérera-t-il que sa riposte est aboutie ?
00:31:28 Bien sûr, nous devrions en savoir plus dans les heures à venir.
00:31:31 Et ici, en Israël, on parle d'un cadeau d'Israël à Ali Khamenei, le dîne suprême iranien, qui fête aujourd'hui ses 85 ans.
00:31:39 Quant à l'alerte dans le nord déclenchée plus tôt ce matin que vous avez annoncée, c'était en fait une fausse alerte.
00:31:46 Merci beaucoup Nathalie Sosnofi, en direct d'Israël.
00:31:51 Merci à vous. On va partir à présent aux États-Unis.
00:31:54 Elisabeth Guedel, plusieurs médias américains ont rapidement affirmé qu'Israël était responsable de cette attaque.
00:32:00 D'ailleurs, l'information est partie des États-Unis.
00:32:03 Elisabeth, La Maison-Blanche confirme les réactions. Quelles sont les réactions aux États-Unis ?
00:32:08 Pas de réaction officielle, mais on imagine bien que le président américain est entouré de ses conseillers militaires du renseignement
00:32:17 et suit évidemment ça, la situation de très près.
00:32:21 Effectivement, dès que l'Iran a annoncé avoir été attaqué sur son sol, des responsables, des hauts responsables américains ont confirmé auprès des médias
00:32:30 que c'était bien Israël qui était derrière cette attaque et pas les États-Unis, que les États-Unis n'étaient pas impliqués.
00:32:36 C'était important pour eux de le souligner tout de suite puisque Joe Biden, lors de ses conversations téléphoniques avec Benyamin Netanyahou le week-end dernier
00:32:44 après l'attaque iranienne, avait précisé que les États-Unis ne participeraient pas à une opération militaire qui viserait le sol iranien.
00:32:52 Donc tout de suite, des responsables l'ont dit auprès des médias américains que les États-Unis n'étaient pas impliqués,
00:32:59 que les États-Unis avaient été prévenus à l'avance, ce qui fait du sens évidemment puisque les Américains sont les alliés les plus proches des Israéliens
00:33:07 et puis surtout ils ont des soldats dans la région, en Irak et en Syrie et sur les bateaux près des côtes.
00:33:12 Donc c'était important évidemment qu'ils soient prévenus.
00:33:15 Maintenant les Américains évidemment s'attendent à ce que cette attaque soit limitée, c'est ce qui se dit côté américain,
00:33:22 qu'il n'y a que des sites militaires qui ont été ciblés, pas d'installations nucléaires, ça a été prononcé très rapidement dans les médias américains.
00:33:30 C'est la grande crainte de la Maison-Blanche, cette escalade et qu'on puisse toucher à des installations nucléaires iraniennes.
00:33:39 Mais pour le moment c'est tout ce que l'on sait de la part des officiels américains, encore une fois pas de réaction officielle de la Maison-Blanche.
00:33:46 Merci beaucoup Elisabeth Gueddel, voilà on vous dit tout ce qui se passe, on vous montre les images qui nous parviennent
00:33:53 et on a évidemment les meilleurs spécialistes pour commenter ce qui s'est passé cette nuit, la riposte d'Israël contre l'Iran.
00:34:00 Je voulais absolument qu'on revienne sur la déclaration de Gabriel Attal hier soir.
00:34:03 Gabriel Attal qui dénonce, écoutez bien, l'antrisme islamiste qui frappe notamment nos écoles avec certaines personnes qui prônent les préceptes de la charia.
00:34:12 Alors on n'est pas dans je ne sais quel pays, on est en France et c'est le Premier ministre de la France qui parle.
00:34:18 Il y a en France de l'antrisme islamiste dans nos écoles qui prône les préceptes de la charia.
00:34:23 Il a fait cette déclaration hier soir après son déplacement à Véry-Châtillon.
00:34:27 Gautier Lebret avec nous, Gabriel Attal a redit que le pas de vague était terminé.
00:34:31 Gabriel Attal Oui, alors c'est souvent un vœu pieux parce que quand on regarde effectivement l'actualité,
00:34:35 que ce soit le proviseur au lycée Maurice Ravel qui a dû être exfiltré parce qu'il était menacé,
00:34:40 parce qu'il avait demandé à une jeune femme de retirer son voile au sein évidemment de l'établissement scolaire,
00:34:44 on voit bien que le pas de vague n'est pas terminé, surtout quand les rectorats cherchent encore à dissimuler la vérité.
00:34:50 En ce qui concerne la jeune Samara qui a été lynchée selon sa mère parce qu'elle ne portait pas le voile,
00:34:56 on voit aussi que le proviseur n'a pas fait ce qu'il fallait selon cette mère et ne l'a pas protégée
00:35:01 puisque le lynchage était organisé.
00:35:03 Alors Gabriel Attal a eu malgré tout des mots très forts puisqu'il parle de charia qui s'applique.
00:35:09 C'est vrai qu'il y a une forme de police des mœurs.
00:35:10 Quand vous avez Samara qui est lynchée parce qu'elle ne porte pas le voile
00:35:13 ou Shem Sedin qui est tué dans la ville dans laquelle s'est rendu hier,
00:35:17 Gabriel Attal a viré Châtillon parce qu'il regardait la mauvaise fille,
00:35:21 c'est bien une forme de charia qui s'applique.
00:35:24 Gabriel Attal a parlé d'addiction à la violence, il a promis d'attaquer le mal à la racine
00:35:29 et information importante, il a dit hier qu'Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux,
00:35:34 allait prendre une circulaire pour que toute agression en raison de préceptes religieux
00:35:40 soit une circonstance aggravante.
00:35:42 Donc s'il est prouvé à l'avenir qu'une Samara est agressée parce qu'elle ne portait pas le voile,
00:35:48 celui ou celle qui l'agresse parce qu'elle ne porte pas le voile sera condamné, jugé
00:35:52 et ce sera une circonstance aggravante que de le faire en raison de préceptes religieux.
00:35:57 Merci Gauthier.
00:35:58 Les élections européennes approchent et on vous dévoile notre tout dernier baromètre opinionnue sur CNews.
00:36:06 Regardez le RN toujours en tête avec 29% des intentions de vote,
00:36:09 majorité présidentielle Valérie Hayet 19%, 12% pour le Parti Socialiste,
00:36:14 France Insoumise à 8%, Les Républicains à 7%, Europe Écologie-Les Verts 6%, Reconquête à 6%,
00:36:20 le Parti Communiste à 4%.
00:36:22 Je vous laisse découvrir la suite.
00:36:24 Voici en tout cas les principaux résultats de notre sondage baromètre.
00:36:32 Toutes les semaines c'est à suivre sur CNews évidemment.
00:36:35 Restez bien avec nous.
00:36:36 Dans un instant on va revenir sur l'abomination, l'abominable,
00:36:41 ce qui s'est déroulé à Grande-Synthe.
00:36:44 Philippe, martyr on peut le dire de l'ultra-violence qui règne dans certains endroits de France.
00:36:53 Maxime Legay avec nous.
00:36:55 On va revenir sur les faits, on va revenir sur le profil des deux individus de 14 et 15 ans.
00:37:00 Qu'est-ce qu'on sait d'eux ? Qu'est-ce qu'on sait de leur famille ?
00:37:02 Comment sont-ils arrivés à ça ?
00:37:04 Qu'est-ce qu'on sait du site internet de rencontre sur lequel s'est rendue la victime ?
00:37:10 On va tout vous dire dans un instant.
00:37:13 6h47, merci d'être avec nous.
00:37:18 L'information numéro 1 qu'on décline depuis le début de la matinale,
00:37:21 c'est la riposte d'Israël qui a frappé l'Iran cette nuit.
00:37:26 Les toutes dernières informations évidemment tout au long de cette matinale.
00:37:30 Israël a prévenu Washington de son attaque sur l'Iran.
00:37:33 C'est ce qu'on a appris il y a quelques instants.
00:37:36 On vous montre les images ce matin.
00:37:37 Dans l'actualité également, ce qui se passe à Grande-Synthe.
00:37:42 Une marche blanche va être organisée aujourd'hui.
00:37:44 En attendant, l'enquête sur le meurtre abominable de Philippe se poursuit.
00:37:48 Maxime Legay avec nous, envoyé spécial de CNews pour tout savoir.
00:37:51 Maxime, bonjour. Je voulais qu'on revienne tout d'abord avec vous sur les faits.
00:37:55 Qu'est-ce qu'on sait de ce qui s'est passé Maxime ?
00:37:57 Qu'est-ce qu'on a appris ces dernières heures ?
00:37:59 Qu'est-ce qu'on sait de ce qui s'est passé la nuit du drame ?
00:38:04 Oui, bonjour Romain.
00:38:07 La piste qui est désormais privilégiée par les enquêteurs,
00:38:10 c'est celle d'un guet-apens qui aurait été organisé par les trois suspects.
00:38:15 Selon les propres aveux d'un des mineurs auditionnés en garde à vue,
00:38:19 les suspects se seraient fait passer pour une jeune fille sur le site de rencontre Coco.
00:38:24 Coco, c'est une plateforme, un chat de discussion en ligne ouvert,
00:38:28 accessible à tous, sans aucune vérification d'identité ni modération à réaliser.
00:38:33 Les suspects auraient alors donné un prétendu rendez-vous galant à un jeune homme,
00:38:38 à un endroit donné, à une heure tardive,
00:38:42 pour venir armer, le dépouiller et l'agresser d'une violence inouïe.
00:38:47 Alors reste à savoir si c'est Philippe qui était précisément visé,
00:38:51 ciblé par ce guet-apens mortel,
00:38:54 ou s'il était juste au mauvais endroit au mauvais moment.
00:38:58 On en saura sans doute davantage après la prise de parole de la procureure de la République de Dunkerque
00:39:02 qui doit s'exprimer en fin de journée.
00:39:05 Quoi qu'il en soit, les deux mineurs auditionnés en garde à vue seront présentés
00:39:09 devant un juge d'instruction ce vendredi.
00:39:12 Et le troisième suspect qui était présent au moment des faits,
00:39:16 à l'heure où je vous parle, il est toujours activement recherché par les enquêteurs.
00:39:20 Alors justement Maxime, en parlant de ces deux suspects toujours en garde à vue ce matin,
00:39:24 âgés de 14 et 15 ans, que sait-on de leur profil ?
00:39:30 - Selon nos confrères du Parisien,
00:39:34 leur profil est particulièrement inquiétant.
00:39:38 À l'image d'un des auditionnés en garde à vue qui n'a pas pu s'empêcher
00:39:42 de rigoler lorsque lui a été montrée la photo de Philippe.
00:39:46 Cette boîte crânienne complètement fracturée.
00:39:50 Ce qui en dit long sur le profil de cette personne.
00:39:54 Il semblerait qu'il aurait des parents défaillants
00:39:58 qui l'aient laissé à leur propre action malveillante.
00:40:02 Et puis, semble-t-il aussi, ce qui inquiète les enquêteurs, c'est le modis opérandi
00:40:06 la semaine dernière. Un autre homme déclare avoir été victime aussi d'un guet-apens.
00:40:10 Il a pu lui s'évader, mais les enquêteurs doivent déterminer
00:40:14 si les deux mineurs en question sont aussi liés à ce guet-apens
00:40:18 qui a eu lieu la semaine dernière. Voilà, c'est toute l'enquête
00:40:22 qui nous éclaira sur ces informations et sur ces profils
00:40:26 plus précisément de ces deux mineurs auditionnés.
00:40:30 - Maxime Le Guet, Philippe, la victime, aurait été piégée via un site de rencontre.
00:40:34 Le site de rencontre "Coco". Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
00:40:38 Qu'est-ce qu'on en sait de ce site ?
00:40:42 - Les enquêteurs disent que ce site de rencontre est un site de rencontre
00:40:46 particulièrement malveillant. C'est une plateforme,
00:40:50 un chat de discussion en ligne, gratuit, très facile d'accès pour des jeunes.
00:40:54 Je rappelle que les jeunes en question ont 14 et 15 ans.
00:40:58 Lorsqu'on voit la barbarie qui a été commise, on oublie peut-être
00:41:02 la jeunesse de ces mises en cause.
00:41:06 Un site, donc, une plateforme en ligne, où aucune vérification d'identité
00:41:10 n'est réalisée ni au préalable ni a posteriori.
00:41:14 Il est donc très facile d'accès, il n'y a aucune modération.
00:41:18 Et semble-t-il que les agresseurs, les mises en cause et suspectés
00:41:22 ont servi de ce site de rencontre comme un truchement pour piéger leurs victimes
00:41:26 afin de les dépouiller et, dans le cas de Philippe, les agresser
00:41:30 mortellement avec une violence inouïe qu'on connaît.
00:41:34 - Merci beaucoup Maxime Le Guet et Olivier Gangloff pour les images.
00:41:38 Merci beaucoup à tous les deux. On va vous retrouver tout au long de la matinale
00:41:42 avec toutes ces informations sur ce qui s'est passé à Grande-Synthe.
00:41:46 Restez bien avec nous dans "Un instant La Politique" avec de nouvelles attaques de Jean-Luc Mélenchon.
00:41:50 6h55, bienvenue à tous.
00:41:56 La conférence de Jean-Luc Mélenchon et de Rima Hassan a été annulée
00:42:00 à l'université de Lille et interdite ensuite par le préfet.
00:42:04 Emmanuel Macron s'est dit, lui, favorable à ce que chacun puisse exprimer,
00:42:08 que ce soit Jean-Luc Mélenchon ou Éric Zemmour, cf. ce qui s'est passé à Bruxelles.
00:42:12 Évidemment, Gautier Le Bret, Jean-Luc Mélenchon est soucieux de sa liberté,
00:42:16 c'est ce que vous nous dites ce matin. Par contre, il s'en prend à celle des autres.
00:42:20 Exactement. Jean-Luc Mélenchon a vraiment une drôle de conception de la liberté d'expression.
00:42:24 Voilà 48h qu'il crie à la censure, puisque sa conférence avec sa candidate pour les européennes,
00:42:30 Rima Hassan, a été annulée à l'université de Lille, puis interdite par le préfet
00:42:35 dans la salle privée dans laquelle elle devait se dérouler.
00:42:38 Alors ce matin, je m'apprêtais donc à faire un édito, liberté d'expression,
00:42:42 Mélenchon-Zemmour, même combat. Puisqu'à Bruxelles, vous venez de me rappeler,
00:42:46 Romain-Éric Zemmour a lui aussi été empêché de se rendre à un colloque.
00:42:50 D'ailleurs, il a soutenu Jean-Luc Mélenchon sur les réseaux sociaux.
00:42:53 Voilà ce que dit le président de Reconquête.
00:42:55 "Mélenchon a le droit de s'exprimer. On ne m'a jamais vu et on ne me verra jamais
00:43:00 me réjouir qu'un adversaire soit censuré, même si on s'en doute, il ne me rendra jamais la pareille."
00:43:06 Éric Zemmour ne pensait pas si bien dire, puisque quelques heures après ce tweet,
00:43:10 Jean-Luc Mélenchon ne s'occupe que de sa liberté, on en a eu la preuve,
00:43:14 mais il veut priver les autres de la même liberté, il veut la réduire.
00:43:19 Car vous savez quoi ? Il veut fermer CNews, qu'il qualifie de "chaîne infâme".
00:43:24 Écoutez-le, c'était hier.
00:43:26 "Et les aboyeurs qui les relaient pendant des heures et des heures
00:43:31 sur cette chaîne infâme qui s'appelle CNews,
00:43:35 [Bruxelles]
00:43:38 à qui l'organisme qui attribue des fréquences, j'espère, aura le sursaut de dignité
00:43:46 de la refuser la prochaine fois puisqu'elle est en cours de renouvellement."
00:43:51 Voilà ce que dit Jean-Luc Mélenchon, c'est évidemment indigne, CNews n'est pas une chaîne infâme,
00:43:56 c'est une chaîne d'information et vous, vous le savez bien sûr, c'est indigne de quelqu'un
00:44:00 qui prétend aux plus hautes fonctions de l'État.
00:44:03 Il y a un deux poids deux mesures évident, il est complètement à géométrie variable,
00:44:07 c'est quand même très original de crier à la censure quand on ne peut pas tenir une conférence
00:44:12 et quand on fait un rassemblement contre cette censure réclamée, celle d'une chaîne de télé
00:44:16 en la qualifiant d'infâme. Et puis il nous met une cible dans le dos, très clairement,
00:44:19 ce n'est pas la première fois qu'il utilise cette méthode.
00:44:22 "Routel Krièv" a été placé sous protection policière après un tweet de Jean-Luc Mélenchon.
00:44:26 Yael Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, a reçu des menaces de la même manière
00:44:31 après son tweet où il disait qu'elle est allée camper à Tel Aviv, je le cite,
00:44:35 et puis il s'en est pris au président du CRIF, le qualifiant d'extrême droite,
00:44:38 à Patrick Drahi aussi, vous voyez en plus comment il choisit ses cibles,
00:44:41 et hier il a osé comparer, écoutez bien ça, le président de l'Université de Lille
00:44:46 qui a donc annulé sa conférence au nazi Eichmann.
00:44:50 La France Insoumise qui a multiplié les prises de position polémiques.
00:44:53 Alors oui, parce qu'il nous qualifiait de chaîne infâme, mais effectivement
00:44:57 il y a quelques prises de position qu'on peut aussi qualifier d'infâme.
00:45:00 Le Hamas n'est pas une organisation terroriste, c'est un mouvement de résistance pour Daniel Obono.
00:45:04 David Guiraud qui relativise les horreurs du 7 octobre à Tunis.
00:45:08 Ersilia Soudé qui compare Israël à l'Iran, qui veut accueillir une membre du FPLP en plus à l'Assemblée Nationale,
00:45:13 organisation classée terroriste par l'Union Européenne,
00:45:16 et puis elle s'est opposée à l'expulsion de cette membre du FPLP.
00:45:19 Et puis Reema Hassan qui juge l'action du Hamas légitime et qui ne veut pas de deux états
00:45:25 et qui explique qu'Israël n'a pas le droit de se défendre.
00:45:27 Alors on disait hier que l'extrême gauche censurée à l'université, c'était l'arroseur arrosé,
00:45:32 tant elle a censuré les autres et notamment la droite.
00:45:35 On a la confirmation ce matin.
00:45:37 Sachez que si vous réclamez que l'extrême gauche puisse s'exprimer,
00:45:41 le jour où c'est vous qui ne pourrez plus le faire,
00:45:44 ce sera probablement à cause de cette même extrême gauche.
00:45:47 Merci Gauthier.
00:45:49 Voilà ce que l'on pouvait dire sur...
00:45:52 Comment qualifier ?
00:45:54 Oui, on a dit ce qu'on en pensait, ce que dit Jean-Luc Mélenchon.
00:45:57 Une chaîne infâme.
00:45:58 C'est insultant.
00:46:00 Je pense à tous les journalistes qui travaillent pour cette chaîne.
00:46:03 Franchement, c'est dégueulasse.
00:46:05 8h10, Aurore Berger, ministre en charge des relations de l'égalité femmes-hommes
00:46:11 et de la lutte contre les discriminations,
00:46:13 sera l'invité de la grande interview à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:46:18 La météo tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:46:22 La météo avec Groupe Verlaine.
00:46:24 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:46:28 Groupeverlaine.com
00:46:30 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligent Gardena.
00:46:33 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:46:38 Un temps mitigé aujourd'hui, Alexandra.
00:46:41 Oui, en effet, Chana, avec une journée de vendredi marquée par l'arrivée
00:46:44 d'une nouvelle perturbation sur les régions du Nord.
00:46:46 Au programme ce matin, un temps nuageux localement assez pluvieux
00:46:49 en allant vers les régions de l'Est avec toujours de la neige en montagne.
00:46:52 Et puis regardez, plus vous irez vers le Sud, plus vous aurez du grand beau temps
00:46:55 avec toujours un petit peu de vent entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:46:58 Dans l'après-midi, toujours ce temps nuageux sur les régions du Nord,
00:47:01 notamment entre la Bretagne et les Pays de la Loire.
00:47:03 On retrouvera également de bonnes averses en direction des régions de l'Est,
00:47:07 notamment sur les Ardennes ou encore en allant vers la Lorraine et vers l'Alsace
00:47:11 avec le maintien du vent d'Ouest et puis du soleil dans le Sud.
00:47:15 Regardez le tout dans les températures hivernales ce matin,
00:47:17 autour de quelques gelées.
00:47:19 On pense évidemment à nos amis agriculteurs qui vont en souffrir
00:47:22 avec localement -4 degrés dans le Cantal, -2 degrés pour le Puy-en-Velay
00:47:26 ou encore seulement 1 petit degré en Bourgogne.
00:47:29 Et dans l'après-midi, les températures restent toujours fraîches pour la saison
00:47:32 avec localement 12 à Besançon, 17 degrés à Lyon, 13 degrés à Paris.
00:47:36 Vous aurez tout de même localement jusqu'à 23 degrés du côté de Perpignan
00:47:40 où le soleil sera au rendez-vous.
00:47:43 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:47:46 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:47:50 C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:47:54 garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:47:56 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:59 Merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi CNews à la une ce matin.
00:48:04 Évidemment, ce qui s'est passé dans la nuit.
00:48:06 Écoutez bien, Israël a riposté cette nuit en frappant l'Iran
00:48:10 après l'attaque de la nuit de samedi à dimanche dernier.
00:48:13 En Iran, des explosions ont été entendues près de la ville disparant.
00:48:17 On vous montre les images dont on dispose.
00:48:19 On est avec le général Bruno Clermont, avec Augustin Donadieu
00:48:22 pour les toutes dernières informations.
00:48:24 Quelle va être la réponse de Téhéran après les frappes israéliennes de la nuit ?
00:48:29 Comment évaluer le risque d'escalade ?
00:48:32 On est avec Harold Iman en plateau et on rejoindra Régine Belfour,
00:48:35 notre envoyée spéciale en Israël.
00:48:38 Dans l'actualité, également, Gabriel Attal qui dénonce, je cite,
00:48:41 "un antrisme islamiste prônant les préceptes de la charia,
00:48:45 notamment dans les écoles en France".
00:48:47 Vous allez entendre le Premier ministre dans ce journal.
00:48:52 Et puis on accueille Alain Bauer.
00:48:54 On va vous retrouver à 7h10, Alain Bauer.
00:48:56 Merci beaucoup d'être là.
00:48:57 On va tenter de prendre un peu de recul et de hauteur avec vous
00:49:01 sur ce qui s'est passé cette nuit.
00:49:03 Voilà, Israël qui a frappé l'Iran
00:49:06 et on rejoindra également Gérard Vespière,
00:49:09 dans un instant géopolitologue.
00:49:10 Tout d'abord, que s'est-il passé dans la nuit ?
00:49:13 Que sait-on ce matin ?
00:49:14 Augustin donne adieu avec nous.
00:49:16 Vous avez une carte, Augustin.
00:49:17 Effectivement, trois explosions cette nuit ont été entendues
00:49:21 autour de la ville d'Ispahan.
00:49:24 Ça se passe au sud de Téhéran, la capitale de l'Iran.
00:49:27 Vous avez l'Iran à l'est d'Israël, justiciste.
00:49:30 Tout s'est passé ici à Ispahan.
00:49:32 Trois explosions ont été entendues.
00:49:34 Un haut responsable américain parle d'une attaque israélienne.
00:49:37 Très rapidement, l'Iran a activé sa défense antiaérienne
00:49:42 dans plusieurs provinces autour de cette ville d'Ispahan.
00:49:45 Pourquoi ? Parce que cette ville d'Ispahan dispose de trois sites nucléaires sensibles,
00:49:50 dont l'un qui s'appelle le site de Natanz,
00:49:53 où l'Iran produit de l'uranium enrichi à 60%.
00:49:57 Mais les autorités iraniennes ont rapidement, sur X,
00:50:00 rassuré la population. Hossein Dalyrian, porte-parole du programme spatial civil iranien,
00:50:06 écrit que seules des drones ont été abattus.
00:50:09 Il n'y a pas eu d'attaque de missiles, selon eux.
00:50:12 Aucun dégât majeur également sur ces sites nucléaires.
00:50:15 Les installations n'ont pas été touchées.
00:50:18 Pendant plusieurs heures, le ciel, les avions ont été déroutés.
00:50:23 Mais les vols ont pu reprendre dans les aéroports autour de Téhéran.
00:50:27 Du côté d'Israël, on indique ne pas vouloir donner de commentaires pour le moment,
00:50:32 mais aux alentours de 5h du matin, des sirènes d'alerte ont été activées au nord de l'État hébreu.
00:50:38 Merci beaucoup Augustin. On est en direct avec le général Bruno Clermont.
00:50:42 Général, que sait-on de l'ampleur des frappes israéliennes ?
00:50:46 Écoutez, maintenant, deux heures après le début des frappes,
00:50:49 puisque c'était à 3h du matin, 4h du matin qu'elles ont commencé,
00:50:53 on commence à comprendre que c'est une frappe plutôt d'ampleur limitée,
00:50:57 qui a touché les milices iraniennes en Syrie et en Irak.
00:51:02 C'est assez régulier. Israël les frappe souvent, mais surtout le territoire de l'Iran,
00:51:06 ce qui est une première puisque jamais jusqu'à présent, Israël ne s'était attaqué au territoire de l'Iran.
00:51:11 On ne connaît pas la nature des frappes, on ne connaît pas la nature des capacités militaires qui ont été utilisées.
00:51:18 On parle de drones, ça pourrait être des missiles, ça pourrait être des avions.
00:51:21 Ce qu'on commence à comprendre, c'est que toutefois, il y a un nombre limité.
00:51:25 On parle entre 3 et 10 objectifs qui auraient été traités en Iran,
00:51:31 potentiellement plutôt des cibles militaires que des cibles nucléaires.
00:51:35 On a évoqué le site de Natanz, la ville disparante, auto-disparante,
00:51:40 il y a effectivement le site de Natanz, mais il y a aussi une grosse base aérienne importante
00:51:44 de l'armée iranienne qui a pu être fait l'objet d'une attaque.
00:51:47 Donc, beaucoup de points d'interrogation, mais globalement, ce qui ressort là,
00:51:50 trois heures après le début des frappes, c'est le fait qu'on a plutôt affaire à une frappe limitée
00:51:55 de principe de réaction d'Israël plutôt qu'une des représailles de grande envergure.
00:52:00 De ce point de vue-là, il serait évident alors que Netanyahou a dû se plier aux exigences des Américains
00:52:06 qui ne veulent absolument pas d'escalade dans la région,
00:52:09 compte tenu de la complexité de la situation et des conséquences d'une escalade.
00:52:12 Voilà ce qu'on sait dans les minutes qui viennent, les heures qui viennent.
00:52:15 Évidemment, on aura des déclarations officielles, parce que pour l'instant, on n'a aucune déclaration officielle.
00:52:19 Pour l'instant, effectivement, pas de communication de la part de l'armée israélienne.
00:52:22 Vous restez connecté, bien sûr, général Bruno Clermont.
00:52:25 On va partir en Israël tout de suite, retrouver Régine Delfour, qui est notre envoyée spéciale en direct de Tel Aviv.
00:52:31 Qu'est-ce qui se dit et que dit notamment la population israélienne ce matin, Régine ?
00:52:36 Alors, je dois vous avouer, Romain, qu'il y a beaucoup d'Israéliens à qui j'ai annoncé la nouvelle.
00:52:45 Ils n'étaient pas au courant, en fait, qu'il y avait eu cette attaque, cette nuit, à 3h du matin sur l'Iran,
00:52:51 puisque aujourd'hui, c'est Shabbat, et c'est un jour où ils ne travaillent pas.
00:52:55 Donc, ils en profitent, évidemment, pour dormir.
00:52:57 Donc, il y a certains Israéliens qui m'ont dit, en fait, qu'ils avaient peur, qu'ils étaient quand même terrifiés.
00:53:02 Ils ont peur d'une escalade.
00:53:03 D'autres Israéliens m'ont dit non, mais il fallait le faire.
00:53:05 Il faut absolument le faire, puisque de toute façon, après les attaques de samedi,
00:53:08 on ne comprend pas pourquoi le gouvernement israélien n'a pas répondu avant.
00:53:12 Il faut savoir que le pays était un petit peu divisé.
00:53:15 Ils se demandaient pourquoi il n'y avait pas eu de réponse immédiate.
00:53:18 Et là, en fait, certains, évidemment, saluent cette réponse, surtout qu'en fait, ce sont des opérations – reste qu'on sait –
00:53:26 des opérations qui seraient ciblées, notamment des bases militaires ou les rampes de lancement
00:53:32 qui ont tiré dans la nuit de samedi à dimanche sur Israël.
00:53:36 Il n'y a toujours aucune communication officielle.
00:53:40 Seule une députée de l'AK-7 du Likoud a tweeté en saluant, en disant qu'Israël avait bien attaqué cette nuit l'Iran
00:53:50 et que c'était évidemment quelque chose qu'il fallait saluer.
00:53:53 Alors vous le savez aussi, dans deux jours, c'est Pessar, c'est la fête juive, la Pâque juive.
00:54:00 Donc c'est très important aussi pour les Israéliens.
00:54:03 D'autres Israéliens qui sont dans le nord du pays m'ont dit qu'ils avaient passé une grande partie de la nuit dans les abris,
00:54:08 puisqu'il y avait des alertes.
00:54:10 Et pour eux, c'est primordial aussi qu'il y ait cette réponse, Romain.
00:54:14 Merci beaucoup, Régine Delfour, en direct de Tel Aviv.
00:54:18 Je voudrais qu'on parte tout de suite aux États-Unis, retrouver Elisabeth Guedel.
00:54:22 Elisabeth, Israël a prévenu Washington de son attaque sur l'Iran.
00:54:29 C'est ce que disent les médias américains qui citent des responsables américains.
00:54:33 Quelles sont vos informations, Elisabeth ?
00:54:36 Exactement, les médias américains qui ont très rapidement annoncé cette attaque,
00:54:40 nourries donc par les responsables et hauts responsables américains
00:54:44 qui ont tout de suite annoncé que les États-Unis n'étaient pas impliqués dans cette attaque,
00:54:50 conformément à ce qu'avait dit Joe Biden,
00:54:53 que les États-Unis ne participeraient pas à une attaque qui viserait le sol iranien
00:54:58 et surtout ne participerait pas à une représaille israélienne.
00:55:02 Mais effectivement, les États-Unis ont été prévenus à l'avance.
00:55:05 Ça s'est confirmé, sans donner leur feu vert à cette attaque.
00:55:08 En tout cas, ils ont été prévenus, les Américains étant les alliés les plus proches des Israéliens.
00:55:13 Surtout, ils ont des troupes des militaires américains dans la région, en Syrie, en Irak.
00:55:18 Donc, c'était aussi une question pour protéger les troupes américaines.
00:55:23 En tout cas, c'est peut-être le soulagement, même si on n'a pas de réaction officielle de la Maison-Blanche,
00:55:28 le soulagement côté de l'administration Biden,
00:55:31 de voir que cette attaque, finalement, semble d'être d'ampleur minimum,
00:55:36 en tout cas limitée, que des cibles militaires, pas des cibles civiles.
00:55:40 C'est évidemment l'escalade que l'administration Biden,
00:55:44 que le président américain Joe Biden redoutent.
00:55:47 Et donc, les contacts avec les responsables israéliens ont été continus depuis le week-end dernier
00:55:54 pour essayer de les dissuader de réagir, d'avoir cette représaille.
00:55:58 Mais encore une fois, pas de réaction officielle, mais ça doit être un certain soulagement
00:56:02 qu'il n'y a pas eu, a priori, de victimes et de gros dégâts.
00:56:06 Merci beaucoup, Elisabeth Guédel.
00:56:09 Gérard Westpierre, géopolitologue, est en direct avec nous.
00:56:12 Bonjour, Gérard Westpierre. Rebonjour. Merci d'être là.
00:56:16 Au vu de ce qu'on sait de ce qui s'est passé ces dernières heures,
00:56:21 est-ce qu'on, selon vous, on va en rester là
00:56:24 ou est-ce qu'il faut craindre une réaction, une réponse à présent de Teheran ?
00:56:30 Ça, c'est un point d'interrogation effectivement énorme.
00:56:35 En tout cas, ce qu'il faut concevoir ce matin, c'est que nous avons assisté,
00:56:39 bien sûr, à une réponse, mais surtout à une démonstration d'efficacité de la part d'Israël,
00:56:46 qui peut intervenir à 500 kilomètres à l'intérieur des frontières iraniennes
00:56:52 sans que cette intervention puisse être détectée ou arrêtée.
00:56:56 Et ça, c'est fondamental.
00:56:57 Ça veut dire, le message envoyé à l'Iran ce matin par Tel Aviv,
00:57:02 nous avons l'efficacité offensive, vous avez vu notre capacité défensive,
00:57:09 aucun de vos missiles n'a vraiment touché notre sol,
00:57:12 la puissance militaire, c'est nous, arrêtez ce jeu.
00:57:15 Donc voilà, il y a un calibrage, si vous voulez, de cet affrontement
00:57:19 avec un profil relativement faible, même très faible ce matin,
00:57:24 quelques engins seulement lancés contre l'Iran.
00:57:27 Démonstration, c'est une démonstration et non pas vraiment une réponse
00:57:32 aux 300 missiles lancés par l'Iran.
00:57:35 Donc, l'Iran va avoir à réfléchir, mais la porte est entre-ouverte
00:57:41 pour que la réponse soit plus que limitée ou pratiquement inexistante.
00:57:46 Gérard Vespier avec nous ce matin.
00:57:49 Merci beaucoup Gérard Vespier.
00:57:50 Il est 7h11, restez bien sur CNews.
00:57:53 Frappes israéliennes sur une position militaire dans le sud de la Syrie également.
00:57:59 Ça, c'est une information qui tombe.
00:58:02 Frappe sur le sud de la Syrie, frappe sur l'Iran.
00:58:05 Ce sont les toutes dernières informations de la nuit.
00:58:08 On est avec Alain Bauer.
00:58:09 Merci d'être là Alain Bauer.
00:58:10 Bonjour.
00:58:11 On va vous retrouver juste après la pause pour décrypter
00:58:14 ce qui s'est passé ces dernières heures.
00:58:16 A tout de suite.
00:58:17 CNews 7h15.
00:58:21 Merci Alain Bauer d'être avec nous.
00:58:23 Criminologue évidemment.
00:58:25 Toujours pas.
00:58:26 Professeur de criminologie.
00:58:28 Toujours.
00:58:29 Voilà.
00:58:30 Ça c'est très important.
00:58:34 Professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers.
00:58:39 Responsable du pôle sécurité, défense, renseignement.
00:58:42 Israël a frappé l'Iran cette nuit en riposte à l'attaque iranienne de samedi dernier.
00:58:50 Déjà cette riposte, elle était inévitable.
00:58:53 On l'attendait.
00:58:55 Oui, elle a été annoncée, elle a eu lieu.
00:58:57 C'est assez fréquent quand les gens vous annoncent qu'ils vont faire quelque chose.
00:59:00 En général, ils le font.
00:59:01 Pas toujours tout de suite.
00:59:02 Pas toujours à l'endroit que vous attendez.
00:59:04 Mais dans ce cas précis, c'est une base qui a déjà été attaquée en janvier 2023.
00:59:09 Donc ce n'est pas la première fois qu'Israël est supposé avoir attaqué l'Iran.
00:59:14 Parce que pour l'instant, Israël n'a toujours rien dit.
00:59:16 Deuxièmement, cette base qui est située à Gajah Vorstan est une base très importante de l'armée de l'air,
00:59:21 d'un centre de production de missiles.
00:59:24 Et elle défend effectivement une partie des sites nucléaires autour de Nathanz.
00:59:28 Il y a une douzaine de sites nucléaires en Iran.
00:59:32 Il y a des deux sites redondants qui sont Nathanz et Fordow,
00:59:35 qui sont des centres d'enrichissement avec des centrifugeuses.
00:59:38 Et puis il y a toute une série de sites de développement.
00:59:41 Et donc il était logique qu'après l'attaque de la base de Navatim israélienne
00:59:46 qui protège la centrale nucléaire, pardon, l'usine textile de Dimona,
00:59:50 parce que c'est officiellement son nom, on y fabrique des pantalons.
00:59:53 On va parler du programme nucléaire.
00:59:54 On y fabrique des pantalons radioactifs.
00:59:56 Eh bien la réplique était supposément…
00:59:58 Officiellement c'est une usine textile.
01:00:00 Oui, qui fabrique des pantalons.
01:00:01 C'était le communiqué officiel de l'État d'Israël.
01:00:03 Ils n'ont pas du tout dit que c'était une usine textile, la Dimona.
01:00:06 Venez voir nos jeans.
01:00:07 C'est ce que disent les Iraniens.
01:00:08 Non, les Iraniens disent ça.
01:00:10 Mais ils n'ont pas attaqué Dimona.
01:00:12 Ils ont attaqué la base aérienne qui protège Dimona
01:00:16 et qui était surtout la base des F-35,
01:00:18 les avions les plus performants de l'armée israélienne,
01:00:21 qui sont ceux qui sont justement censés mener éventuellement
01:00:24 une attaque frontale contre l'Iran.
01:00:27 Donc c'est une réponse du berger à la bergère,
01:00:30 parfaitement calibrée, qui fait « vous nous avez attaqué ici spécifiquement
01:00:35 parce que parmi les 300 et quelques drones, missiles de croisière
01:00:39 et missiles balistiques, seuls 5 à 6 missiles balistiques
01:00:42 sont tombés sur la base de Navatim.
01:00:44 Nous vous répondons de manière équilibrée et ciblée
01:00:47 sur votre base d'Ispahan, Gajdav-Orstan.
01:00:51 Et nous vous indiquons par ailleurs que nous sommes capables
01:00:54 de faire beaucoup plus de dégâts si besoin était. »
01:00:58 Alors les Iraniens pensaient qu'ils avaient mis un partout la balle au centre
01:01:01 après l'attaque de leur… un ex-consulaire ou un certain nombre de dirigeants
01:01:06 des Gardiens de la Révolution qui par ailleurs,
01:01:09 dans leur notice nécrologique, avoue qu'ils ont organisé, planifié
01:01:12 et exécuté la salle du 7 octobre.
01:01:14 Donc ça n'est pas rien pour Israël.
01:01:16 Réplique iranienne, ils considéraient qu'ils étaient un partout la balle au centre.
01:01:20 Les Israéliens viennent de remettre une pièce dans la machine.
01:01:24 La question va être la discussion qui va avoir lieu dans le corps
01:01:27 des Gardiens de la Révolution sur ce que eux-mêmes vont essayer
01:01:30 de faire à l'issue de cette attaque.
01:01:32 Alain Boer, est-ce qu'on peut dire qu'un pas a été franchi ?
01:01:35 Est-ce qu'on peut dire que le niveau d'alerte dans la région
01:01:38 a augmenté depuis quelques heures ?
01:01:42 Le niveau d'alerte dans la région est déjà au rouge vif et carlate absolu
01:01:45 parce qu'entre les outils qui menacent tout le commerce international,
01:01:48 dont il faut noter Israël a aussi bombardé la Syrie et l'Irak aujourd'hui,
01:01:53 mais pas le Yémen, pas les outils du Yémen ou pas encore.
01:01:56 Mais on est déjà dans un niveau de très grande tension.
01:02:00 Plus va être difficile si ce n'est une guerre régionale,
01:02:03 ce que tout le monde s'efforce d'éviter, y compris les gens de l'accord d'Abraham
01:02:09 qui ont montré qu'ils étaient aussi en capacité,
01:02:11 sous des motifs divers et multiples, protection de leur espace aérien,
01:02:15 défense de leur population, d'aider Israël à détruire la quasi-totalité...
01:02:19 L'accord d'Abraham, c'est Israël et quelques pays arabes.
01:02:22 Voilà, les Émirats, Bahreïn et quelques autres, mais la Jordanie,
01:02:27 qu'ils sont capables de défendre l'espace aérien israélien contre une attaque iranienne
01:02:34 sans le reconnaître tout à fait, tout en laissant dire qu'ils l'ont fait.
01:02:40 Ce sont deux pays nucléaires ou en passe de lettres.
01:02:44 L'un l'est, non officiellement, Israël, et l'un en passe de lettres, l'Iran.
01:02:51 Ils sont où les Iraniens sur leur problème nucléaire ?
01:02:54 Ils ont très fortement augmenté leur niveau de centrifugeuse
01:02:57 et donc l'enrichissement de ce qui pourrait permettre de fabriquer des bombes.
01:03:00 Ils ont les lanceurs, la démonstration en a été faite avec l'attaque contre Israël.
01:03:05 Ils ont la compétence et l'ingénierie, c'est un très grand pays d'ingénieurs depuis toujours,
01:03:11 depuis la Perse jusqu'à nos jours.
01:03:13 Et la question est que désormais, ils ont probablement des unités
01:03:17 tellement protégées dans la montagne autour de Natanz,
01:03:21 qu'ils pourraient échapper à une attaque massive détruisant l'intégralité de leur programme,
01:03:27 qui comme ceci a été indiqué tout à l'heure par Harold, est largement répartie sur le territoire.
01:03:31 Ce qui fait que c'est théoriquement possible, mais pratiquement impossible d'empêcher
01:03:36 le problème nucléaire iranien d'aller jusqu'au bout de son processus.
01:03:41 Pour l'instant, tout le monde essaye de le ralentir avec plus ou moins d'efficacité
01:03:45 par des assassinats ciblés, par des bombardements, par des cyberattaques
01:03:50 ou de temps en temps par des opérations plus diplomatiques,
01:03:54 celles-ci ayant échoué du fait à la fois de l'inconscience des démocrates
01:03:59 et de l'incompétence des républicains.
01:04:02 On est aujourd'hui face à une problématique et inéluctablement l'Iran sera nucléaire.
01:04:07 Où se situe la France dans ce conflit en quelques mots ?
01:04:10 La France a marqué son soutien à Israël en utilisant l'ensemble de ses moyens,
01:04:15 y compris ses avions pour protéger.
01:04:18 Mais Emmanuel Macron a dit que c'était à la demande de la Jordanie.
01:04:21 Il a pas dit "on est allé aider Israël", il a dit "on a défendu la Jordanie".
01:04:25 Il a répondu à un appel de la Jordanie.
01:04:27 Oui, chacun raconte ce qu'il veut, tout ça sont des jolies histoires.
01:04:31 Mais le fait qu'Israël ait souligné lourdement que la France avait participé
01:04:36 était un indicateur du niveau d'engagement et de coordination.
01:04:39 Il ne suffit pas de faire décoller des avions, il faut se coordonner
01:04:43 avec tous les autres opérateurs sur le terrain, d'abord pour éviter les avions des amis
01:04:47 et ensuite pour bien cibler son quota de missiles et de drones à détruire.
01:04:54 Donc la France a choisi son camp, elle essaie de le faire avec mesure
01:04:59 puisqu'elle est très sensible au postulat des autres pays arabes,
01:05:02 comme les Etats-Unis d'ailleurs.
01:05:04 La coopération avec le Royaume d'Arabie Saoudite, par exemple,
01:05:08 sur cette affaire a été assez étonnante, y compris les révélations
01:05:12 de l'agence de presse saoudienne disant "oui, nous aussi on a participé".
01:05:16 Trois heures plus tard, pour protéger notre espace aérien.
01:05:19 Mais trois heures plus tard.
01:05:21 Alain Boer, je le disais tout à l'heure, professeur de criminologie,
01:05:24 je vais vous entendre également sur ce qu'a dit hier soir Gabriel Attal
01:05:29 qui dénonce l'antrisme islamiste dans nos écoles,
01:05:33 avec certains qui prônent les préceptes de la charia.
01:05:36 On vient de la France, c'est le Premier ministre français qui parle, écoutez-le.
01:05:39 - En France, des groupes plus ou moins organisés
01:05:45 qui cherchent à faire ce qu'on appelle un antrisme islamiste,
01:05:48 et donc oui, les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles.
01:05:52 Vous avez en face de vous, Mme de Malherbe,
01:05:54 le ministre de l'Éducation nationale, l'ancien ministre de l'Éducation nationale,
01:05:57 qui a pris une décision importante, interdire le port de la baïa et du camis
01:06:01 dans nos établissements scolaires, qui était utilisé pour détourner la laïcité
01:06:05 avec des groupes organisés qui appelaient des jeunes filles
01:06:08 à porter une baïa à défaut de pouvoir porter un voile,
01:06:10 pour manifester ostensiblement leur religion
01:06:13 et couvrir leur corps dans l'école de la République.
01:06:15 J'ai pris la décision de l'interdire.
01:06:17 Sur ce sujet-là, je peux vous dire que ma détermination, elle est absolue.
01:06:20 - Alain Bohère, comment on se défend en France
01:06:23 contre ceux qui prônent l'antrisme islamiste à l'école
01:06:27 et qui défendent les préceptes de la charia en France ?
01:06:30 - Vous savez, la criminologie, c'est une science clinique.
01:06:32 On commence par un diagnostic qui doit être partagé,
01:06:34 un pronostic qui peut être discuté
01:06:36 et des thérapeutiques qui peuvent être disputées.
01:06:38 Dans les problématiques de violence, d'insécurité
01:06:42 ou de déstabilisation des services publics,
01:06:44 car ce qui se passe à l'école se passe aussi dans les hôpitaux,
01:06:47 et pas seulement, en général, on n'était pas d'accord sur les faits,
01:06:51 on n'était pas d'accord sur les choses et on choisissait les mauvais mots
01:06:55 pour expliquer que tout ça n'existait pas
01:06:57 et que c'était une invention de votre chaîne infâme.
01:07:01 - J'espère que ça n'est pas contagieux.
01:07:03 - Vous étiez Jean-Luc Mélenchon.
01:07:05 - Hier, j'ai entendu que les tenants de la laïcité républicaine
01:07:11 étaient obtus, bornés, je ne sais plus quoi.
01:07:14 C'est une série assez développée.
01:07:16 Mais la réalité, c'est que pour la première fois,
01:07:19 les mots correspondent à la réalité des faits.
01:07:22 Et on ne peut pas reprocher, pour une fois, aux politiques
01:07:25 de se masquer, de sous-estimer, d'éliminer, de rejeter la réalité.
01:07:30 Après, une fois que ceci est fait, qu'il est un acte essentiel,
01:07:33 le problème, c'est livrer des actes.
01:07:35 Et ça, c'est un débat beaucoup plus compliqué,
01:07:37 parce qu'il y a beaucoup de communication,
01:07:39 l'action, en général, pâtit beaucoup,
01:07:41 à la fois des incohérences de communication,
01:07:43 parce qu'il y a des moments où on ne sait plus très bien...
01:07:45 - La main tremble, certains ont peur.
01:07:47 - Non seulement la main tremble, mais parfois, l'esprit n'est pas clair.
01:07:50 Il arrive de temps en temps, entre le lundi et le vendredi...
01:07:53 - C'est dommage.
01:07:54 - Deux postures présidentielles, je ne mets pas en cause au 1er mi-maison,
01:07:57 qui nécessitent de gros efforts d'élasticité des adducteurs.
01:08:02 Mais pour une fois que le Premier ministre dit les choses,
01:08:05 annonce qu'il va les faire, faisons-lui crédit de lui donner deux mois,
01:08:08 c'est à peu près ça, pour résoudre ce qui n'a pas été fait en 20 ans,
01:08:11 puisque ça fait à peu près 20 ans,
01:08:13 que tout le monde fait à peu près le même constat,
01:08:15 et que la plupart de ceux qui vous parlent politiquement,
01:08:18 de gauche et de droite, vous disent que ça n'est pas vrai,
01:08:20 que ça n'est pas grave, et qu'en plus, c'est pas de leur faute.
01:08:22 Pour une fois, quelqu'un qui dit que c'est vrai, que c'est grave,
01:08:24 et qui va s'en occuper,
01:08:26 attendons la livraison.
01:08:28 Mais je dois dire que c'est plutôt un progrès
01:08:30 par rapport à la reconnaissance du réel.
01:08:32 Le régal gagne toujours, c'est juste plus ou moins lent,
01:08:34 mais pour une fois, il y a des mots qui couvrent des choses,
01:08:37 qui ressemblent à des faits.
01:08:39 - Merci beaucoup Alain Boer, je rappelle le titre de votre livre,
01:08:42 "Au bout de l'enquête", saison 2.
01:08:44 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:08:47 On a parlé de ce qui s'est passé en Iran,
01:08:50 de la riposte d'Israël après l'attaque du week-end dernier,
01:08:54 de ces mots très forts de Gabriel Attal.
01:08:57 Merci Alain Boer.
01:08:58 Tout de suite, l'écho.
01:08:59 On va parler des conséquences de ce qui s'est passé cette nuit
01:09:03 avec Éric de Ritmaten.
01:09:05 L'économie tout de suite, Éric de Ritmaten.
01:09:12 - Votre programme avec Domexpo.
01:09:14 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:09:17 pour découvrir la vôtre.
01:09:18 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:09:20 - Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:09:24 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
01:09:27 Gardena.
01:09:28 - Éric de Ritmaten, les conséquences de la riposte israélienne
01:09:32 contre l'Iran sur le prix du baril de pétrole.
01:09:35 Qu'est-ce que l'on voit ce matin ?
01:09:37 - Dans la nuit, ça a monté fort.
01:09:39 Plus de 2,6% pour le prix du baril en dollars.
01:09:43 Il est à 89,17 euros.
01:09:45 On approche les 90, mais il y avait déjà des tensions.
01:09:48 Le marché était extrêmement tendu à Rotterdam.
01:09:51 Il faut voir que le pétrole n'arrête pas de monter depuis le mois de janvier.
01:09:54 Il faut pas oublier que c'était 75 dollars seulement.
01:09:56 Maintenant, on arrive à 90.
01:09:57 Est-ce qu'on veut aller vers 100 dollars ?
01:09:59 Oui, c'est vraisemblable.
01:10:00 Avec les conséquences que l'on connaît.
01:10:01 Déjà à la pompe, pour les particuliers,
01:10:03 on a dépassé les 2 euros le litre.
01:10:05 Et puis ensuite, le risque d'un retour de l'inflation.
01:10:08 Parce qu'à dollars plus chers, ça généralise des hausses de prix
01:10:11 partout sur les fruits, les légumes, le transport, le fret.
01:10:14 Donc un vrai risque.
01:10:15 D'ailleurs, Bruno Le Maire l'avait dit,
01:10:16 ce serait un choc vraiment très lourd,
01:10:19 un impact très lourd sur notre économie
01:10:20 si vraiment on franchissait ce cap des 100 dollars le baril.
01:10:25 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
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01:10:41 Allez, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:10:45 La météo avec Groupe Verlaine.
01:10:47 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur
01:10:50 pour une rénovation globale.
01:10:52 groupeverlaine.com
01:10:53 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:10:56 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:11:01 C'est le retour de la pluie, Alexandra.
01:11:04 Oui, retour de la pluie sur les régions du Nord
01:11:06 avec aujourd'hui une France coupée en deux.
01:11:07 Plus vous irez vers le Sud, plus vous aurez du grand beau temps.
01:11:09 En revanche, sur le Nord, une nouvelle perturbation va onduler
01:11:12 et va donner quelques averses mais aussi quelques flocons de neige
01:11:15 principalement entre les Vosges et le Jura.
01:11:17 Et puis dans l'après-midi, même type de configuration,
01:11:19 temps nuageux au Nord, des averses en allant vers les frontières de l'Est.
01:11:22 À noter également le retour du vent de l'Ouest et puis dans le Sud,
01:11:25 plein soleil avec en prime les températures qui vont remonter.
01:11:28 Alors ce matin, c'est clairement l'hiver.
01:11:31 Regardez, retour des gelées avec en moyenne -4 degrés dans le Cantal,
01:11:34 -0,2 degrés actuellement du côté de Clermont-Ferrand.
01:11:38 Et puis dans l'après-midi, les températures vont petit à petit
01:11:41 remonter dans le Sud grâce au soleil.
01:11:43 23 à Perpignan, 20 degrés pour le Pays-Bas,
01:11:45 quoi encore pour le Bordelais.
01:11:46 17 degrés à Lyon et Clermont-Ferrand,
01:11:48 tandis que ça va rester bien frais au Nord
01:11:50 avec seulement 9 degrés à Nancy.
01:11:53 - C'est "News 7h30".
01:12:12 Merci d'être avec nous.
01:12:13 Israël a riposté cette nuit en frappant l'Iran
01:12:16 après l'attaque de la nuit de samedi à dimanche dernier.
01:12:20 En Iran, des explosions ont été entendues près de la ville
01:12:23 Disparan au centre du pays.
01:12:25 On vous montre les images dont on dispose.
01:12:28 On va faire un point sur ce qui s'est passé avec Augustin Denadieu.
01:12:31 Réaction de Meyer Habib, député LR des Français de l'étranger
01:12:35 qui sera en direct avec nous dans un instant.
01:12:37 À tout de suite, Meyer Habib.
01:12:39 Quelle va être la réponse de Téhéran après ces frappes israéliennes ?
01:12:42 Comment évaluer le risque d'escalade ?
01:12:44 Harold Imanette est avec nous.
01:12:46 Et puis on rejoindra Régine Delfour en direct d'Israël.
01:12:49 Et puis nous serons également avec le général Bruno Clermont.
01:12:52 Et puis cet acte de barbarie absolue à Grande-Synthe dans le Nord.
01:12:57 L'un des suspects mineurs retenus en garde à vue
01:13:00 a reconnu l'organisation d'un guet-à-pan.
01:13:03 Les adolescents de 14 et 15 ans auraient tendu un piège à Philippe, 22 ans,
01:13:08 via un site de rencontre avant de le frapper à mort
01:13:11 dans des conditions particulièrement abominables.
01:13:14 Tout ce que l'on sait avec Maxime Legay.
01:13:16 Envoyé spécial avec Olivier Gangloff.
01:13:18 En direct de Grande-Synthe avec nous ce matin.
01:13:21 Israël a frappé l'Iran cette nuit en riposte à l'attaque iranienne du week-end dernier.
01:13:27 Trois explosions ont été rapportées près d'une base militaire
01:13:30 proche d'Ispahan dans le centre de l'Iran-Chana.
01:13:33 Selon plusieurs médias américains, Israël avait prévenu Washington en amont
01:13:37 et on apprend à l'instant que l'ambassade américaine en Israël
01:13:39 annonce restreindre les déplacements de son personnel.
01:13:42 Augustin Donat Dieu avec nous.
01:13:44 Augustin, que sait-on de ce qui s'est passé ?
01:13:46 Vous l'avez dit, trois détonations ont été entendues dans la nuit autour d'Ispahan.
01:13:52 Regardez cette carte.
01:13:53 Ispahan se situe au sud de Téhéran, la capitale de l'Iran.
01:13:56 L'Iran, ce pays qui est à l'est d'Israël, juste ici.
01:14:00 Trois donc explosions ont été entendues près d'une base militaire.
01:14:05 Un haut responsable américain parle d'une attaque israélienne.
01:14:08 Très rapidement, l'Iran a activé sa défense antiaérienne
01:14:12 dans plusieurs provinces autour de cette ville d'Ispahan.
01:14:14 Pourquoi ?
01:14:15 Puisque autour de cette ville d'Ispahan se trouvent trois sites nucléaires sensibles,
01:14:20 dont le site de Natanz où l'Iran produit de l'uranium enrichi à près de 60%.
01:14:25 Les autorités iraniennes ont tenu à rassurer la population.
01:14:28 Sur X, Oshen Dalerian, porte-parole du programme spatial civil iranien,
01:14:34 précise que seuls des drones ont été abattus
01:14:36 et qu'il n'y a pas eu d'attaque de missiles.
01:14:39 D'ailleurs, aucun dégât majeur n'est à déplorer sur les sites nucléaires
01:14:43 potentiellement visés par Israël.
01:14:46 Durant plusieurs heures, les vols ont été déroutés.
01:14:49 L'espace aérien a été fermé.
01:14:51 Depuis, il a été rouvert.
01:14:53 Les aéroports ont pu ré-ouvrir également autour de Téhéran.
01:14:57 Du côté de Tsaïl, du côté d'Israël, on indique ne pas donner de commentaires pour le moment.
01:15:02 Mais aux alentours de 5h du matin, les sirènes ont été activées au nord de l'État hébreu.
01:15:09 Merci beaucoup Augustin, en étant direct avec Meyer Habib, député LR des Français de l'étranger.
01:15:13 Bonjour Meyer Habib, merci d'être en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:15:18 Déjà, que savez-vous de ce qui s'est passé Meyer Habib ?
01:15:22 On s'en bat énormément, si ce n'est qu'à 1500 km d'Israël.
01:15:29 La base aérienne de Hispane, pas loin de Natanz, où il y a des sites nucléaires, a été touchée par des missiles, par des drones.
01:15:41 C'est sans doute des Israéliens.
01:15:44 Les Américains ont été prévenus.
01:15:47 J'avais dit sur votre antenne, pour bien connaître le Premier ministre israélien, qu'Israël réagirait.
01:15:53 Israël a reçu près de 300 missiles et drones sur son territoire.
01:15:57 J'imagine que ça nous est arrivé chez nous en France.
01:16:00 Même un missile balistique sur la France, nous aurons réagi.
01:16:04 Parce que c'est ça un pays qui se respecte.
01:16:06 Israël a commencé à réagir.
01:16:09 Mon sentiment, ce n'est pas la fin de la réaction.
01:16:12 Ma conviction, c'est que comme je l'ai dit aussi sur vos antennes, Israël ne laissera jamais l'Iran être une puissance nucléaire.
01:16:21 L'idéal serait que l'ensemble des démocraties du monde occidental se lient pour faire en sorte que l'Iran,
01:16:30 qui est à quelques encablures, quelques mois d'avoir l'arme nucléaire, ne l'ait pas.
01:16:34 Concrètement, le Premier ministre Nathaniel Houillère a appelé le peuple à l'unité.
01:16:40 Nous sommes à quelques jours, je suis à Tel Aviv actuellement, de la fête de Pesach, la fête de la Pâque juive,
01:16:47 qui est la fête de la libération du peuple juif du joug égyptien à l'époque en Égypte.
01:16:53 La fête de la libération du peuple juif, une des fêtes les plus fondamentales du calendrier juif.
01:16:58 Il a demandé à tout le peuple de s'unir.
01:17:01 C'est la chose la plus importante pour lui.
01:17:04 L'Israélien, je lui ai parlé hier, il ne m'a évidemment pas parlé de cette attaque.
01:17:10 Il était, je crois, en soirée de minuit.
01:17:13 Il m'a appelé pour un sujet particulier, mais rien à voir avec l'attaque.
01:17:18 En l'occurrence, j'ai senti plutôt bien, pas spécialement plus tendu, ni moins tendu que d'habitude.
01:17:26 Mais le monde doit comprendre encore une fois que, je l'avais dit, Israël allait réagir, va réagir.
01:17:34 Et si vous voulez mon sentiment, ce n'est pas la fin de sa réaction à ce stade.
01:17:38 Merci beaucoup Meir Habib. Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:17:44 On va rejoindre à présent le général Clermont, qui est en direct avec nous depuis le début de cette matinale, bien sûr.
01:17:50 Mon général, qu'est-ce que l'on peut dire des craintes de riposte à présent de l'Iran ?
01:17:57 Bien, tout va dépendre d'un élément qu'a apporté Meir Habib tout à l'heure.
01:18:03 C'est la question de savoir si c'est terminé ou pas.
01:18:05 Pour l'instant, on peut constater, au vu des informations qu'on peut croiser sur les sources ouvertes, sur les commentaires,
01:18:12 que la frappe a été limitée sur le sol iranien à une base aérienne particulière,
01:18:18 qui est dans une position particulière vis-à-vis du système des installations nucléaires iraniennes.
01:18:24 Donc, si ça s'arrête là, en quelque sorte, on peut estimer qu'il y a égalité balancentre,
01:18:30 puisque c'est un peu ce que disait Alain Bauer tout à l'heure.
01:18:32 Par contre, il n'y a aucune garantie sur le fait que les frappes soient terminées.
01:18:37 Donc, il faut attendre vraiment.
01:18:39 Ça, c'est un petit peu compliqué à expliquer, mais on l'est en temps réel.
01:18:43 On a constaté, malgré tout, la volonté à la fois d'Israël de mener une frappe de représailles sans chercher l'escalade.
01:18:53 Il faut également ajouter, et ça, les informations arriveront au fur et à mesure,
01:18:57 mais là aussi, les sources ouvertes l'affirment déjà,
01:18:59 il y a aussi eu des frappes en Syrie et en Irak sur les milices iraniennes.
01:19:04 Donc, il est urgent d'attendre pour voir quelle sera l'évolution de ces frappes aériennes et la réplique des Iraniens.
01:19:11 Il y a un signal important quand même, c'est que du côté israélien,
01:19:14 il ne semble pas qu'il y ait de mise en alerte de la population dans le cadre de la défense civile,
01:19:18 comme ça avait été le cas avant les frappes de drones lancées par les Iraniens il y a quelques jours.
01:19:24 Merci beaucoup, mon général.
01:19:25 Vous restez bien sûr connecté avec nous.
01:19:27 Voilà ce que l'on peut dire.
01:19:29 Et donc, c'est la dernière information de l'ambassade américaine en Israël
01:19:31 qui annonce restreindre les déplacements de son personnel.
01:19:35 Restez bien connecté sur CNews.
01:19:37 Évidemment, dans un instant, Maxime Leguet, tout sur l'abominable meurtre de Philippe à Grande-Synthe.
01:19:45 Toutes nos informations sur l'enquête,
01:19:47 que sait-on exactement de ce qui s'est passé avec Maxime Leguet.
01:19:51 À tout de suite.
01:19:52 CNews, 7h42.
01:19:59 Merci d'être avec nous.
01:20:00 Marche blanche en hommage à Philippe, organisé ce matin à Grande-Synthe.
01:20:06 En attendant, l'enquête sur ce meurtre abominable se poursuit.
01:20:10 Et je voulais absolument qu'on s'arrête quelques instants,
01:20:13 qu'on prenne le temps de s'arrêter quelques instants pour tout savoir de ce qui s'est passé,
01:20:18 tout savoir du martyr subi par Philippe.
01:20:22 Maxime Leguet en direct avec nous, avec Olivier Gangloff pour les images.
01:20:25 Maxime, envoyé spécial de CNews.
01:20:28 D'abord, je voulais qu'on revienne sur les faits avec vous.
01:20:30 Qu'est-ce qu'on sait de ce qui s'est passé, du calvaire vécu par Philippe ?
01:20:35 Oui, Romain, comment nommer l'innombable ?
01:20:41 C'est au fond ce que vont devoir faire les enquêteurs dans ce drame.
01:20:45 Pour l'instant, l'enquête qui suit son cours privilégie l'hypothèse d'un guet-apens.
01:20:51 C'est la piste qui est privilégiée, celle qui aurait été réalisée par des suspects.
01:20:55 Alors, selon les aveux, les propres aveux d'un des auditionnés en garde à vue hier,
01:21:00 les suspects se seraient fait passer pour une jeune fille sur un site de rencontre nommé Coco.
01:21:06 Coco, c'est un chat numérique ouvert à tous.
01:21:10 Les individus auraient donc donné un prétendu rendez-vous galant à un jeune homme
01:21:16 sur un lieu déterminé à une heure tardive pour venir armer, le dépouiller et l'agresser avec la violence inouïe que l'on connaît.
01:21:25 Reste à savoir si c'est Philippe qui était précisément visé par ce guet-apens, ce guet-apens mortel,
01:21:32 ou s'il était juste au mauvais endroit au mauvais moment.
01:21:35 On en saura sans doute davantage après la prise de parole de la procureure de la République de Dunkerque,
01:21:40 qui s'exprimera en fin d'après-midi.
01:21:43 Les deux mineurs âgés de 14 et 15 ans qui ont été auditionnés en garde à vue
01:21:48 seront présentés ce vendredi devant un juge d'instruction.
01:21:51 Le troisième suspect, celui qui était là, présent au moment des faits et de l'agression mortelle,
01:21:57 lui, est toujours activement recherché par les enquêteurs.
01:22:00 - Ce drame a choqué la France entière. On imagine que l'émotion est d'autant plus forte dans la commune de Grande-Synthe.
01:22:07 Vous avez rencontré des habitants. Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
01:22:11 - De la sidération, de l'effroi, mais aussi de la colère.
01:22:18 Voilà les sentiments qui prédominent ici à Grande-Synthe depuis maintenant deux jours.
01:22:22 Nous sommes ici sur le parking. C'est là que Philippe a été découvert,
01:22:29 laissé pour mort dans la nuit de lundi à mardi soir.
01:22:33 Spontanément, c'est ici que les habitants sont venus déposer des fleurs et des bougies pour rendre hommage à Philippe.
01:22:41 Vous l'imaginez bien, ici l'émotion est très vive.
01:22:44 Les habitants sont attristés, mais surtout, ils peinent à comprendre un tel déchaînement de violence.
01:22:50 Nous avons recueilli leurs témoignages. Écoutez-les.
01:22:53 - On est quand même traumatisés, choqués de ce qui se passe dans notre belle petite ville.
01:22:58 La violence et l'âge des personnes qui ont fait ça surtout.
01:23:02 Je me mets à la place des parents. Ils doivent se demander ce qu'ils ont dans leur tête pour avoir fait une chose pareille.
01:23:08 Surtout que Philippe était un garçon très bien.
01:23:11 - On ne comprend pas. C'est le vide complet. On ne comprend pas du tout.
01:23:14 C'est un acte... En tant que parent, on ne saurait même pas comment en réagir.
01:23:21 Je voudrais même... Enfin, je veux dire, je n'ai pas de mots.
01:23:26 C'était un petit jeune qui débutait dans la vie. Donc, je pense que ça n'aurait pas dû lui arriver.
01:23:33 - Alors, cette colère, cette tristesse, cette incompréhension, tout ce mélange d'émotions sera bien présent
01:23:40 durant la marche blanche qui aura lieu ici à 11h à Grande-Synthe, où beaucoup de monde est attendu pour rendre hommage à Philippe.
01:23:47 - Maxime, qu'est-ce qu'on sait exactement des deux adolescents qui ont battu à mort Philippe, la victime ?
01:23:54 - Écoutez, Romain, leur profil est particulièrement inquiétant. C'est ce que disent les enquêteurs.
01:24:03 Alors, ils sont tous les deux mineurs, âgés de 14 et 15 ans.
01:24:07 C'est ce qui frappe avant tout dans ce drame. C'est la décorrélation totale entre la violence de l'attaque d'une barbarie inouïe
01:24:14 et le très jeune âge des mises en cause. Le mineur de 14 ans est celui qui est suspecté d'avoir porté le plus de coups.
01:24:22 Il a expliqué calmement, froidement aux enquêteurs durant sa garde à vue qu'il a d'abord aspergé Philippe de gaz lacrymogène
01:24:30 avant de le frapper, de le rouer de coups de pied visant le visage. Autre fait qui a retenu l'attention des enquêteurs,
01:24:38 c'est que l'un des deux mis en cause n'a pas pu s'empêcher de rigoler, de sourire lorsque lui a été présenté une photo du visage de Philippe ensanglanté
01:24:47 et la boîte crânienne fracturée. Alors, ces deux mineurs étaient-ils à leur coup d'essai ou étaient-ils bien rôdés à l'exercice ?
01:24:54 C'est ce que les enquêteurs vont devoir déterminer puisque des faits similaires de tentatives de guet-apens ont été déclarés ici à Grande-Synthe.
01:25:03 Ce modus operandi qu'utilisaient ces deux mineurs était-il un modus operandi familier qu'ils avaient l'habitude de faire pour dépouiller et agresser leurs victimes ?
01:25:13 L'enquête le dira.
01:25:15 Merci beaucoup Maxime. Avec Olivier Gangloff, des actes commis par des sauvages, il n'y a vraiment pas d'autre mot.
01:25:23 Les conséquences de ce qui s'est passé cette nuit. Donc Israël qui a riposté contre l'Iran. Conséquences économiques avec Eric Doré de Matel.
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01:25:50 Vous nous parliez il y a quelques instants Eric du prix du baril de pétrole qui augmente. Avec ce qui se passe au Proche-Orient, ça risque de continuer.
01:25:59 Le cap des 100 dollars, le baril étant vu, ça impacterait dans quelle mesure notre économie ?
01:26:03 Ça impacterait à tous les niveaux. Déjà sur le fret, le transport maritime bien sûr, sur les fruits et légumes, les importations.
01:26:11 Et puis bien sûr le pétrole, c'est le carburant que l'on utilise tous les jours à la ponte.
01:26:15 J'ai déjà vu que ça a franchi le cap des 2 euros le litre. Même dans certains cas, dans certaines grandes villes, c'est au-delà.
01:26:21 Donc vraiment le risque est surtout une flambée des prix de l'énergie d'une manière générale, y compris le gaz.
01:26:26 Et là il y a une grande question. Est-ce qu'aujourd'hui l'État français est en mesure de recréer un bouclier tarifaire, un bouclier énergétique ?
01:26:34 Non, c'est impossible vu l'état de nos finances publiques.
01:26:36 C'est pour ça que Bruno Le Maire était très inquiet d'un risque d'escalade dans ce conflit, parce que là effectivement ça pourrait créer un choc économique terrible.
01:26:45 Et il ne le faut surtout pas aujourd'hui, au moment où l'inflation commence à être maîtrisée.
01:26:49 Et puis il y a la crainte d'un blocage du détroit d'Ormuz, expliquez-nous.
01:26:52 Alors le détroit d'Ormuz, c'est vraiment un verrou finalement, c'est un lieu de passage très très important entre l'Iran et les Émirats Arabes Unis.
01:26:59 Il fait à peu près 40-50 km de large. Chaque jour vous avez quand même 20% du trafic mondial de marchandises, surtout du pétrole, qui passe par ce détroit d'Ormuz.
01:27:09 Si ça se dégrade, il peut être fermé comme ça existait dans le passé.
01:27:13 Alors d'ailleurs déjà il y a le détroit d'Ormuz, ensuite vous avez le canal de Suez qui est plus loin.
01:27:18 Là le canal de Suez, c'est 50 portes conteneurs chaque jour qui franchissent le canal.
01:27:22 Et c'est tellement risqué aujourd'hui qu'il y a un surcoût qui est imposé aux compagnies de fret, surcoût d'assurances d'ailleurs qui touche CMA, CGM, MERS, MSC, APA, GLOID.
01:27:31 Et c'est d'autant plus inquiétant que vous avez en ce moment un navire, un porte-conteneurs portugais qui est bloqué par les Iraniens.
01:27:37 On ne sait même pas trop où il se trouve. Et voilà, donc ces craintes font monter déjà le tarif du fret.
01:27:43 Et le risque c'est une déstabilisation sur le plan économique. Voilà ce qui est redouté aujourd'hui par les experts.
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01:28:03 Domexpo. Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:28:05 Gabriel Attal dénonce un antrisme islamiste prônant les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles en France.
01:28:14 C'est Gabriel Attal, le Premier ministre français qui dénonce cet antrisme islamiste. On va en parler dans un instant avec vous Gautier Lebret. A tout de suite.
01:28:22 C'est News 8, heure -5, 7h54 exactement. Gabriel Attal dénonce un antrisme islamiste prônant les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles. On l'écoute tout d'abord.
01:28:40 Vous avez dans beaucoup d'endroits en France des groupes plus ou moins organisés qui cherchent à faire ce qu'on appelle un antrisme islamiste.
01:28:49 Et donc oui, les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles. Vous avez en face de vous, Madame de Malherbe, le ministre de l'Éducation nationale, l'ancien ministre de l'Éducation nationale,
01:28:57 qui a pris une décision importante, interdire le port de l'abaya et du camis dans nos établissements scolaires,
01:29:03 qui était utilisé pour détourner la laïcité, avec des groupes organisés qui appelaient des jeunes filles à porter une abaya à défaut de pouvoir porter un voile,
01:29:11 pour manifester ostensiblement leur religion et couvrir leur corps dans l'école de la République. J'ai pris la décision de l'interdire.
01:29:17 Sur ce sujet-là, je peux vous dire que ma détermination, elle est absolue.
01:29:21 Les mots sont forts, ça fait presque peur. Le Premier ministre dit "oui, il y a la charia dans nos écoles". On va savoir ce que c'est quand même que la charia.
01:29:31 En tout cas, il fait un diagnostic extrêmement lucide, j'allais dire.
01:29:35 Implacable. Implacable. Et c'est très rare que le chef d'un exécutif fasse un tel constat en France. J'allais même dire, c'est inédit.
01:29:44 On n'a jamais entendu un membre du gouvernement français reconnaître qu'une forme de charia s'appliquait dans nos écoles.
01:29:50 J'ai envie de dire, Gabriel Attal, hier soir, il parlait comme Éric Zemmour, si vous voulez. Donc, effectivement, c'est totalement inédit.
01:29:56 Mais force est de constater qu'il a raison, puisqu'il y a une forme de police des mœurs qui sévit dans les écoles.
01:30:01 Samara, il y a l'enquête qui est en cours, mais si le témoignage de la maire s'avère vrai, elle a été lynchée parce qu'elle ne portait pas le voile.
01:30:09 Hier, Gabriel Attal, avant de faire cette interview, il était à Viré-Châtillon. Qu'est-ce qui s'est passé à Viré-Châtillon il y a deux semaines ?
01:30:14 Shem Seddin a été lynchée à mort parce qu'il avait parlé à une fille. Voilà, parce qu'il avait parlé à une fille. Donc, c'est une vraie police des mœurs.
01:30:23 Donc, qu'est-ce que propose Gabriel Attal ? Il va demander à son garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, de prendre une circulaire pour que dorénavant, toute personne agressée ou même pire, tuée en raison de préceptes religieux,
01:30:36 que ce soit une circonstance aggravante pour l'agresseur ou, pire, pour le meurtrier. Il faut reconnaître aussi, là, il parlait de l'école, il dit notamment dans les écoles, Gabriel Attal,
01:30:46 parce que ça ne sévit pas que dans les écoles. On peut parler de Bordeaux, où un homme algérien a été tué, poignardé par un Afghan parce qu'il avait bu un verre de rosé à la fin du Ramadan.
01:30:57 On peut parler de ce vendeur de chaussures qui a refusé d'embaucher une intérimaire parce qu'elle était voilée. Elle n'apparaissait pas voilée sur sa photo et quand elle est venue dans le magasin, elle était voilée.
01:31:06 Elle a filmé la scène et depuis, il est menacé de mort. Donc voilà, ce sont des mots très forts de Gabriel Attal parce qu'il dit non seulement que ça s'applique dans les écoles, mais pas seulement en employant le mot "de notamment".
01:31:17 Et c'est très clair. La semaine dernière, ce qu'on a vécu, c'était implacable. Le constat est là. Une police des mœurs sévit en France. Une charia, une forme de charia sévit en France et c'est Gabriel Attal qui le dit.
01:31:26 Voilà, vous citiez la rue, les écoles, les hôpitaux également, dans de nombreux lieux en France, dans plusieurs lieux en France. Vous avez parfaitement raison.
01:31:36 Il a aussi dit, Gabriel Attal a aussi dit que le "pas de vague" était terminé.
01:31:42 Alors, c'est un veupieux. On entend ça depuis Jean-Michel Blanquer. Il suffit d'aller chercher dans les archives. Ils l'ont tous dit depuis Jean-Michel Blanquer.
01:31:48 Pourquoi je dis que c'est un veupieux ? Qu'est-ce qui s'est passé il y a quelques semaines au lycée Maurice Ravel ? Il y a un proviseur qui a demandé à une élève de retirer son voile dans l'enceinte de l'école, simplement de respecter la loi.
01:31:59 Cet élève a en plus menti en disant que le proviseur l'avait giflé. Ça s'avérait complètement faux. Mensonge relayé notamment par une députée de la circonscription de la France Insoumise.
01:32:08 Ça ne vous étonnera pas. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Le rectorat a laissé traîner. Le gouvernement, la ministre a laissé traîner. Et donc ce proviseur, il a choisi de partir en retraite anticipée parce qu'il était menacé de mort.
01:32:20 Et il est très marqué. Je peux vous dire que j'ai eu des témoignages directs de personnes qui ont vu ce proviseur, qui ont rencontré ce proviseur. Il était extrêmement marqué. C'est bien normal.
01:32:29 Et donc après, le rectorat a en plus essayé de dissimuler la véritable raison de son départ. Il est bien parti parce qu'il était menacé de mort. En réalité, qu'est-ce qui a changé depuis Samuel Paty ?
01:32:39 Pas grand-chose. On voit bien que les rectorats agissent toujours de la même manière. Et dans l'histoire de la jeune Samara lynchée parce qu'elle ne portait pas le voile, selon sa mère, le proviseur n'aurait pas agi, selon cette même mère, puisque le lynchage était organisé plusieurs heures à l'avance.
01:32:55 Alors les paroles sont fortes, c'est très bien. Interdire la baïa, c'était très bien aussi. Mais on le voit, ça ne suffira pas. Donc après, les paroles fortes, il faut les actes qui soient tout aussi forts.
01:33:04 Merci beaucoup Gautier. Gautier Lebret, tous les matins dans la matinale, 8h10, Aurore Bergé, ministre en charge de l'égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations.
01:33:15 On va parler évidemment des déclarations de Gabriel Attal avec Aurore Bergé, 8h10, sur CNews et sur Europe. Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:33:23 La météo avec Groupe Verlaine. Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale. Groupeverlaine.com.
01:33:32 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligent Gardena. Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:33:40 Alexandra, il y a eu de la grêle hier dans le sud-est.
01:33:44 Oui, regardez, on croirait voir de la neige. Eh bien non, c'était bel et bien de la grêle hier en cours l'après-midi à Cagnes-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes.
01:33:51 Avec une situation météo assez instable, on pourrait retrouver ce type de configuration ce week-end. Et puis également de la grêle pour nos amis corses, notamment du côté de Bastia.
01:34:00 Alors au programme aujourd'hui, un temps variable sur les régions du nord avec d'ailleurs l'arrivée d'une nouvelle perturbation qui ondule actuellement sur le nord du pays.
01:34:08 Plein soleil dans le sud et puis dans l'après-midi, toujours un temps mitigé, notamment en allant vers les frontières de l'Est, vers les Ardennes ou encore vers la Lorraine et l'Alsace.
01:34:15 On aura également de la neige sur les Vosges et toujours du plein soleil dans le sud. Côté température, couvrez-vous ce matin.
01:34:21 C'est hivernal, notamment en Corrèze ou encore en allant vers le Puy-en-Velay. Et puis dans l'après-midi, les températures remontent dans le sud.
01:34:28 23 degrés à Perpignan, 20 degrés en moyenne en allant vers le Pays Basque, tandis que ça reste frais, notamment sur le nord-est avec seulement 9 degrés à Nancy.
01:34:38 C'était la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena. Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:34:46 C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance. Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:55 C'est une news, il est 8h. Merci d'être là à la une.
01:34:58 À la une ce matin, Israël qui a riposté cette nuit en frappant l'Iran après l'attaque de la nuit de samedi à dimanche dernier.
01:35:06 En Iran, des explosions entendues près de la ville d'Ispahan, au centre du pays. On vous montre les images dont on dispose.
01:35:14 Augustin Donatieux va nous raconter, nous faire le récit de la nuit.
01:35:19 Quelle va être la réponse de Téhéran après les frappes israéliennes ? Comment évaluer le risque d'escalade ?
01:35:25 Harold Eman est avec nous ainsi que le général Bruno Clermont.
01:35:28 Israël a donc frappé l'Iran cette nuit, riposte à l'attaque iranienne du week-end dernier.
01:35:33 Trois explosions rapportées près d'une base militaire proche d'Ispahan, dans le centre du pays.
01:35:39 Les médias iraniens disent à l'instant que, contrairement aux rumeurs et aux affirmations faites par les médias israéliens,
01:35:47 il n'y a aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger contre la ville centrale d'Ispahan.
01:35:53 C'est une réaction à l'instant iranienne. Augustin, que sait-on de ce qui s'est passé cette nuit ?
01:35:58 Ce que l'on sait, c'est que trois explosions ont retenti autour d'une base militaire à Ispahan.
01:36:05 Vous allez le voir sur cette carte. Cette ville d'Ispahan se trouve au sud de Téhéran, la capitale de l'Iran, à l'ouest du pays Israël.
01:36:14 Donc trois explosions ont retenti cette nuit.
01:36:17 Un haut responsable américain parle d'une attaque israélienne.
01:36:20 Très rapidement, l'Iran a activé sa défense antiaérienne dans plusieurs provinces autour de cette ville d'Ispahan.
01:36:27 Pourquoi ? Puisque aux alentours se trouvent trois sites nucléaires,
01:36:32 dont le site de Natanz où l'Iran produit de l'uranium, enrichi à près de 60%.
01:36:38 Très rapidement, les autorités iraniennes ont souhaité rassurer la population sur X.
01:36:43 C'est le cas d'Ochene Dalyrian, porte-parole du programme spatial civil iranien.
01:36:47 Il écrit que seuls des drones ont été abattus. Il n'y a pas eu d'attaque de missiles.
01:36:53 Nous avons également eu plus d'informations concernant des dégâts.
01:36:56 Aucun dégât majeur n'a été constaté sur ces sites nucléaires.
01:37:00 Les installations n'ont pas été touchées. Pendant plusieurs heures, les vols ont été déroutés.
01:37:05 L'espace aérien a été fermé. Tout a été résorbé.
01:37:09 Pour le moment, TSAAL ne communique pas sur ce qui s'est passé cette nuit.
01:37:12 Le général Bruno Clermont est avec nous. Merci, Augustin.
01:37:15 Mon général, selon Teheran, ce sont des drones qui ont été envoyés par Israël.
01:37:21 C'est important à noter, ça.
01:37:24 Effectivement, toute information est importante.
01:37:27 On est dans une phase de l'opération qui est une phase de propagande,
01:37:30 où les deux camps, pour des raisons opérationnelles, n'ont pas intérêt à dire toute la vérité.
01:37:36 En réalité, on ne sait peu de choses sur cette opération.
01:37:40 On sait qu'il y a eu des explosions en Iran, à proximité de la ville d'Ispan,
01:37:45 où il y a surtout une très grosse base aérienne,
01:37:48 qui participe de la défense de l'Iran et qui protège les sites nucléaires de Natanz,
01:37:54 qui sont importants. On sait également qu'il y aurait eu,
01:37:57 je pense que ça va être confirmé, des frappes israéliennes,
01:38:00 cette fois-ci plutôt l'aviation, en Iran et en Syrie,
01:38:03 sur des milices israéliennes qui sont très actives,
01:38:05 qui menacent les forces américaines et Israël depuis des mois.
01:38:09 Tout ça est en train d'être clarifié.
01:38:12 On attend les déclarations officielles, en particulier d'Israël,
01:38:15 déclarations officielles des Américains, qui sont quand même extrêmement engagés
01:38:18 dans cette affaire, même s'ils n'ont pas participé à l'opération.
01:38:22 Et puis, évidemment, un élément important, est-ce que cette frappe initiale,
01:38:27 ou ces opérations initiales, seront suivies d'autres opérations ?
01:38:30 Ça, pour l'instant, cela reste une inconnue importante,
01:38:32 mais on est plutôt, aujourd'hui, en ce moment, sur une frappe limitée
01:38:36 de réaction d'Israël à l'attaque iranienne du 13 avril.
01:38:40 Merci Général. L'Iran avait prévenu qu'il réagirait en cas de riposte israélienne.
01:38:45 Le ministre des Affaires étrangères iranien a pris la parole hier
01:38:48 devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Écoutez.
01:38:51 En cas d'utilisation de la force par le régime israélien et de violation de notre souveraineté,
01:39:00 la République islamique d'Iran n'hésitera pas une seconde à affirmer ses droits,
01:39:07 à répondre de façon décisive et adéquate à faire regretter ses actions au régime.
01:39:15 L'enjeu de ce régime ne sera pas de laisser de doute.
01:39:21 Alors, Harold Eman, expliquez-nous, quel est le risque d'escalade
01:39:25 et quel est le risque que l'Iran réponde ?
01:39:28 Alors, on vient de voir le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdelrahman,
01:39:33 et il essaie de minimiser depuis un certain temps.
01:39:35 Quand les Iraniens ont lancé leur salve sur Israël, dès que c'est arrivé vers la frontière,
01:39:40 il a dit "c'est fini, on ne recommencera pas".
01:39:43 Maintenant, il dit "attention, s'il vous plaît, ne faites rien, sinon on va vraiment riposter".
01:39:48 Lui, il essaie de faire baisser la pression.
01:39:51 D'un autre côté, les gardiens de la révolution, eux, font de la surenchère.
01:39:56 Donc, il y a une tension en Iran, mais l'attaque israélienne, jusqu'à présent,
01:40:01 semble avoir été assez petite pour que le ministre puisse avoir gain de cause.
01:40:06 Merci beaucoup, merci Harold Eman.
01:40:09 Merci d'être venu avec nous sur CNews. Dans un instant, on sera avec Aurore Berger,
01:40:13 la ministre en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes,
01:40:17 et en charge de la lutte contre les discriminations.
01:40:20 On va parler de ce qui s'est passé cette nuit.
01:40:22 On va parler également des propos très forts du Premier ministre
01:40:26 sur l'antrisme islamiste à l'école. À tout de suite.
01:40:29 8h12, bienvenue à tous. Tout de suite, c'est la grande interview avec ce matin,
01:40:36 Aurore Berger, ministre en charge de l'égalité hommes-femmes et de la lutte...
01:40:40 Bonjour Aurore Berger. Bonjour.
01:40:43 Merci d'être avec nous. Grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:47 Vous êtes donc ministre en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes,
01:40:50 et en charge également de la lutte contre les discriminations.
01:40:53 On va en parler.
01:40:55 Gabriel Attal a eu des mots inquiétants hier soir,
01:40:58 évoquant un antrisme islamiste à l'école,
01:41:02 avec des hommes et des femmes qui prônent les préceptes de la charia.
01:41:07 On parle bien de l'école française. Ça fait peur. La charia en France.
01:41:11 Comment est-ce qu'on en est arrivé là ?
01:41:13 Je ne pense pas que ce soit des mots inquiétants.
01:41:14 Je pense qu'il faut être lucide sur les tentatives qui existent
01:41:18 de déstabilisation de nos valeurs républicaines,
01:41:21 de notre corpus républicain, avec notamment les principes de laïcité.
01:41:25 Vous savez, j'étais d'abord députée en 2017, avant d'entrer au gouvernement.
01:41:29 Je vais vous dire que quand on portait ce message très clair
01:41:32 sur les enjeux de laïcité, très vite, on nous caricaturait
01:41:35 en disant qu'on parlait d'une laïcité intransigeante, etc.
01:41:39 Non, on parlait juste de l'application stricte et nécessaire
01:41:43 de principes républicains, et donc partout dans nos services publics.
01:41:46 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire à l'école, ça veut dire à l'université,
01:41:49 ça veut dire dans le monde du sport, parce que partout,
01:41:52 on voit qu'il y a des tentatives, encore une fois,
01:41:55 de déstabilisation, de renversement de nos valeurs,
01:41:59 et donc il ne faut évidemment rien laisser passer.
01:42:01 Mais pour l'instant, on n'arrive pas à les bloquer.
01:42:03 Elles ont plutôt tendance à se développer.
01:42:05 On arrive à les bloquer, mais on voit à quel point c'est difficile.
01:42:08 Prenez l'exemple du monde du sport, avec cette inversion des valeurs.
01:42:11 On nous dit "c'est vous qui interdisez à des jeunes femmes de faire du sport
01:42:14 parce que vous leur interdisez de pratiquer un sport si elles sont voilées".
01:42:18 Non, c'est l'inverse. Dans la République française,
01:42:21 tout le monde peut pratiquer un sport.
01:42:23 Tout le monde peut s'émanciper par le sport.
01:42:25 Tout le monde a accès à cette liberté-là.
01:42:27 Ce qu'on ne veut pas, c'est que la religion prenne le pas sur le monde du sport.
01:42:32 C'est pareil à l'école.
01:42:34 Évidemment, quand on a dit "on interdit la baïa",
01:42:36 parce que c'était un moyen détourné de contourner la loi de la République
01:42:40 et l'interdiction des ports de signes religieux.
01:42:43 Mais vous imaginez où on en est en France ?
01:42:45 On en est à interdire la baïa, à dire que certains prônent la charia à l'école.
01:42:49 Malheureusement, vous voyez bien que cette situation n'est pas spécifique à la France.
01:42:53 Par contre, là où c'est spécifique à la France,
01:42:55 c'est que nous, on tient, on résiste et on assume un principe de laïcité
01:42:59 qu'on est parfois un peu seul, d'ailleurs, à assumer, à revendiquer,
01:43:03 comme étant non pas un principe d'oppression,
01:43:05 ça c'est ce que certains aimeraient faire croire,
01:43:07 mais un principe d'émancipation, un principe de liberté
01:43:10 qui fait qu'on ne voit en face de nous que des citoyens français
01:43:13 avant de voir des particularités, avant de voir des opinions.
01:43:17 Donc c'est ce principe de liberté qu'on doit évidemment défendre.
01:43:20 Et oui, c'est difficile.
01:43:22 Et oui, on ne peut pas laisser en première ligne et seul nos enseignants,
01:43:26 nos directeurs d'établissement, comme malheureusement ça s'est produit récemment
01:43:30 avec un directeur d'établissement qui a été mis en cause
01:43:33 de manière injuste et mensongère.
01:43:36 Et on a été là et en soutien.
01:43:38 Mais il y a toute la preuve, c'est ce que vous êtes en train de nous expliquer.
01:43:41 Il y a eu plusieurs ministres qui disaient,
01:43:43 "Finie le pas de vague, vous allez voir ce que vous allez voir."
01:43:47 Maurice Ravel, le lycée Maurice Ravel, le professeur a été laissé seul.
01:43:51 Et c'est lui qui est parti.
01:43:53 Il n'a pas été laissé seul.
01:43:54 Mais c'est lui qui est parti.
01:43:55 Il n'a pas été laissé seul.
01:43:56 Mais c'est lui qui est parti.
01:43:57 Oui mais attendez, c'est très important quand même de rappeler les faits.
01:43:59 Les faits c'est quoi ?
01:44:00 C'est un professeur qui fait respecter la loi de la République.
01:44:02 C'est une jeune fille qui s'y oppose et qui ment,
01:44:05 qui dit qu'elle a été agressée, qu'elle a été violentée par un enseignant,
01:44:08 donc clairement qui lui met une cible dans le dos.
01:44:10 Et on a des enseignants qui en ont déjà payé le prix le plus absolu,
01:44:14 puisqu'ils ont été assassinés du fait de ce type de mensonge.
01:44:17 Et c'est la République qui immédiatement dit quoi ?
01:44:19 Dit qu'elle va porter plainte contre cette jeune fille.
01:44:22 Et c'est juste avant, le rectorat qui avait dit
01:44:24 que le proviseur avait quitté l'établissement parce qu'il voulait prendre sa retraite.
01:44:28 La parole qui compte, c'est la parole politique.
01:44:31 C'est une erreur de la part du rectorat.
01:44:32 Oui, mais la parole qui compte c'est laquelle ?
01:44:35 Moi je suis une femme politique.
01:44:37 La parole qui compte, c'est la parole politique dans une République.
01:44:40 Et donc la parole politique, c'est celle que nous avons portée
01:44:43 et qui a été de dire "on ne laisse pas passer, on ne fait pas le pas de vague,
01:44:48 on ne dit pas juste à cet enseignant "merci pour votre carrière",
01:44:50 on dit surtout "on porte plainte contre cette jeune fille qui a menti,
01:44:56 qui lui a mis une cible dans le dos et on ne laisse rien passer en la matière".
01:44:59 Et donc on envoie un message très clair aussi au corps enseignant,
01:45:03 au rectorat aussi, qui est de dire encore une fois
01:45:05 "on doit être d'abord en soutien de nos enseignants".
01:45:07 Aurore Berger, qui sont les gens qui font de l'antrisme islamiste à l'école
01:45:12 et qui prônent les préceptes de l'acharya ? En France ?
01:45:15 Ils sont multiples, on le voit aussi à l'université,
01:45:18 c'est-à-dire que c'est un antrisme patient,
01:45:21 ça ne se produit pas comme ça en quelques mois, en quelques semaines.
01:45:24 Qu'est-ce qu'on sait d'eux ?
01:45:25 Ça veut dire que c'est une volonté de structurer, d'organiser,
01:45:30 de manière encore une fois à chercher à faire ces sessions
01:45:34 avec les principes qui sont les principes républicains.
01:45:36 Si on veut lutter contre eux, il va falloir les identifier.
01:45:39 Les caractériser et les identifier.
01:45:41 Ça a été caractérisé clairement par le Premier ministre
01:45:43 quand il parle justement d'antrisme islamiste.
01:45:45 L'antrisme islamiste, ça ne veut pas dire que dans chacun de nos établissements,
01:45:48 dans chacune de nos écoles, on a l'acharya qui s'applique.
01:45:51 C'est justement de dire évidemment...
01:45:53 Non mais soyons clairs aussi, c'est de dire
01:45:55 là où certains veulent déstabiliser nos principes républicains,
01:45:58 nous allons y opposer la force républicaine de manière très claire
01:46:03 et ne rien laisser passer de manière systématique.
01:46:06 Regardez ce qui se passe à Sciences Po.
01:46:08 Par exemple, moi j'étais tellement fière d'avoir fait cette école.
01:46:11 Je peux vous dire qu'aujourd'hui j'ai honte.
01:46:13 J'ai honte de voir ce qui s'y passe et je ne suis pas la seule ancienne élève
01:46:17 à avoir honte de voir ce qui s'y passe, d'y voir ces débordements,
01:46:20 d'y voir que des étudiants, parce qu'ils sont juifs,
01:46:22 ont été interdits d'un amphi.
01:46:25 Et donc qu'est-ce qu'on fait ?
01:46:26 Le Premier ministre s'y est rendu immédiatement,
01:46:28 a rappelé que la loi qui s'appliquait, c'était la loi de la République,
01:46:31 y compris dans un lieu qui est supposé être un lieu d'élitisme,
01:46:35 en tout cas républicain, de capacité à forger, en tout cas de main, des élites.
01:46:40 C'est la ministre de l'Enseignement supérieur qui, immédiatement,
01:46:43 dès après le 7 octobre, a fait une circulaire en disant
01:46:45 « Partout, je vous demande une attention spécifique
01:46:48 pour qu'aucun étudiant juif ne puisse être inquiété
01:46:51 du fait qu'il soit juif ou du fait qu'on lui prêterait certaines intentions. »
01:46:55 Donc vous voyez bien que nous, à chaque fois, on ne laisse pas passer,
01:46:58 on agit, ce n'est pas juste de la réaction, c'est qu'on agit.
01:47:01 Mais cette semaine encore, il y a eu des mouvements à Sciences Po.
01:47:04 Je le sais bien, je le sais bien, malheureusement.
01:47:06 Donc on peut faire toutes les circulaires qu'on veut ?
01:47:08 Non, on ne peut pas faire toutes les circulaires qu'on veut,
01:47:10 ce n'est pas juste on fait des circulaires et on se donne bonne conscience.
01:47:13 C'est de dire que déjà, un, on reconnaît qu'on subit des difficultés, des attaques,
01:47:17 et donc à un moment, il va falloir qu'on résiste, et qu'on résiste ensemble.
01:47:20 Et donc il faut aussi qu'on remette des guerres,
01:47:23 ce qui parfois a été perturbé par des années et des années
01:47:27 où on a laissé faire, où on a préféré ne pas voir, ne pas regarder.
01:47:31 Et on s'est dit que ce n'était pas grave si ça décourageait des enseignants,
01:47:35 si ça désincitait des parents de faire confiance aussi à l'École de la République.
01:47:39 Non, c'est grave, c'est grave.
01:47:41 Et donc à partir du moment où on dit que c'est grave,
01:47:43 à partir du moment où on caractérise bien ce qui se passe,
01:47:45 eh bien on se donne les moyens, enfin, de pouvoir y répondre.
01:47:49 La grande interview CNews Europe 1.
01:47:51 Doror Berger, ce matin, ministre en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes
01:47:55 et de la lutte contre les discriminations.
01:47:57 Kante-Gabrielle Attal dit qu'il veut un sursaut d'autorité.
01:48:00 Emmanuel Macron, un grenelle sur la violence des jeunes.
01:48:04 Pourquoi cette prise de conscience arrive-t-elle si tard, après sept ans de quinquennat Macron ?
01:48:09 Je ne pense pas qu'elle arrive tard, parce que l'une des premières actions qu'on ait faites depuis 2017,
01:48:14 c'est justement, on parle de réarmement, c'est déjà de redonner des moyens à nos policiers,
01:48:18 à nos gendarmes, qui en avaient considérablement été privés,
01:48:21 de moyens humains, de moyens matériels, de moyens immobiliers,
01:48:24 parce que ça commence quand même par là.
01:48:26 C'est aussi une loi de programmation sur la justice,
01:48:28 parce que c'est les deux qui fonctionnent ensemble, c'est les deux jambes.
01:48:31 C'est la capacité, évidemment, de répression, de réparation,
01:48:34 et donc, évidemment, les moyens nécessaires qui avaient été largement désossés,
01:48:38 quand même, dans la justice de notre pays. Donc, il y a ça.
01:48:40 Mais vous avez vu, par exemple, excusez-moi de vous couper, Doror Berger,
01:48:43 mais ce policier municipal qui s'est fait renverser par un jeune homme qui fait un rodéo.
01:48:49 Le jeune homme est en liberté, il sera jugé dans quelques semaines.
01:48:55 On a changé le code de justice pénale des mineurs, justement, enfin, pour accélérer,
01:48:59 parce qu'on se rendait compte de quoi.
01:49:00 Et on l'a fait dès le précédent quinquennat, donc on n'a pas attendu là 2024.
01:49:04 En général, les mineurs qui étaient appréhendés, ils étaient jugés une fois qu'ils étaient majeurs.
01:49:07 Donc, ça n'avait plus aucun sens.
01:49:09 Ça n'avait plus aucun sens de réparation par rapport à la victime,
01:49:12 parce que l'enjeu, c'est aussi la réparation vis-à-vis de la victime.
01:49:14 Ça n'avait plus aucun sens sur la signification de la peine,
01:49:17 parce que si vous êtes appréhendé à 15 ans, que vous êtes jugé à 18 ou 19 ans,
01:49:20 on peut espérer peut-être que vous soyez amélioré,
01:49:24 ou si jamais la situation s'est dégradée, la sanction arrive trop tard.
01:49:27 Donc, on a considérablement réduit ces délais-là.
01:49:30 Et ça, c'était quand même absolument nécessaire.
01:49:32 Et ça supposait justement que la justice ait des moyens aussi pour pouvoir agir et agir.
01:49:37 Vous savez, j'ai été nommée au gouvernement, j'étais d'abord ministre des Familles,
01:49:40 je suis aujourd'hui ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes.
01:49:42 À l'époque, j'avais parlé de ces questions justement d'autorité,
01:49:46 notamment d'autorité parentale.
01:49:48 Qu'est-ce que je n'ai pas entendu quand j'ai parlé justement de cette question-là ?
01:49:51 Quand j'ai parlé de la question des parents,
01:49:53 où j'avais dit "oui, il y a des situations où clairement les parents sont défaillants,
01:49:58 où il n'y a plus de cadre, où il n'y a plus d'autorité".
01:50:00 Et le creuset quand même, à la fois de la sécurité qu'on doit vous apporter en tant qu'enfant
01:50:04 et du cadre d'autorité aussi qu'on doit vous délivrer, il se passe où ?
01:50:08 L'école, elle peut réparer, mais c'est d'abord les parents.
01:50:11 On commence à entendre cette petite musique, mais il faut responsabiliser les parents.
01:50:17 Les parents, dans la majorité des cas, le père et la mère.
01:50:20 On parle souvent des mères, assez peu des pères.
01:50:23 Je suis bien d'accord, mais parce qu'on s'est habitués à considérer
01:50:26 que c'était normal que les mères soient toutes seules
01:50:28 et qu'elles soient seules en première ligne à devoir tout gérer.
01:50:30 Alors que souvent, on connaît le père. Dans la majorité des cas, on connaît le père.
01:50:33 Les familles monoparentales, il faut quand même être clair,
01:50:35 c'est très, très rarement une situation choisie par la femme.
01:50:39 Bien sûr.
01:50:40 C'est une situation qu'elle subit.
01:50:42 Donc, ça veut dire quoi ?
01:50:44 Ça veut dire qu'on se retrouve avec des femmes seules
01:50:46 qui doivent faire face sur justement tous les fronts.
01:50:50 Et la société s'est accommodée de ça.
01:50:52 Nous, on a amélioré la situation, notamment d'un point de vue financier,
01:50:56 parce qu'en plus, on avait des pères tellement défaillants
01:50:58 qu'ils ne payaient même plus de pension alimentaire.
01:51:00 Ça, on l'a réglé.
01:51:01 On prend en charge justement la pension alimentaire.
01:51:03 C'est nous qui allons rechercher la responsabilité du père.
01:51:06 Et puis surtout, le sujet maintenant, c'est la responsabilité civile.
01:51:09 Prenons ce qui s'est passé pendant les émeutes.
01:51:11 Ce qui s'est passé pendant les émeutes,
01:51:13 c'est une surreprésentation des mineurs,
01:51:15 et notamment de mineurs qui sont issus de ces familles monoparentales.
01:51:18 Dire ça, ce n'est pas pointer du doigt ces familles monoparentales,
01:51:21 c'est juste décrire la situation telle qu'elle est,
01:51:23 parce que c'est plus dur.
01:51:25 C'est évidemment plus dur quand vous êtes seul
01:51:27 et quand vous devez faire face à tout.
01:51:29 Et la situation la plus invraisemblable,
01:51:31 c'est quand le mineur était appréhendé,
01:51:32 on disait que c'est la mère seule qui va payer.
01:51:34 Non, ce n'est pas parce qu'elle est seule à la maison avec son enfant
01:51:37 qu'elle doit faire face seule.
01:51:39 Donc on va aller chercher la responsabilité des deux parents.
01:51:41 Moi, je ne veux pas qu'on accepte une situation
01:51:43 où on se dit "après tout, les femmes ont été laissées seules
01:51:46 et la société va l'accepter".
01:51:48 On ne doit pas laisser ces femmes seules,
01:51:50 c'est la question des internats, pour accompagner aussi ces enfants.
01:51:53 C'est l'accompagnement spécifique qu'on doit avoir
01:51:56 pour les familles monoparentales,
01:51:57 mais c'est aussi poser un cadre clair,
01:52:00 finalement assez basique,
01:52:01 et de dire qu'on peut se quitter dans un couple,
01:52:04 mais qu'on ne quitte pas ses enfants.
01:52:05 Et donc on a une responsabilité vis-à-vis d'eux
01:52:07 pour toute notre vie durant.
01:52:09 Les chiffres du ministère de l'Intérieur montrent
01:52:10 que les étrangers sont surreprésentés
01:52:12 parmi les mises en cause dans les affaires de délinquance en France.
01:52:15 On en parlait en début de semaine sur CNews.
01:52:17 Pourquoi ne réduit-on pas l'immigration plus drastiquement ?
01:52:19 Elle a été réduite.
01:52:21 Ah bon ? Quand ?
01:52:23 Vous voyez bien que de manière continue, depuis 2017,
01:52:25 que ce soit les deux lois que nous avons fait adopter,
01:52:29 non sans mal, parce que parfois ça a été difficile
01:52:31 de trouver des alliés pour faire voter ces lois.
01:52:33 Mais on a permis plus de reconductions à la frontière.
01:52:36 On sait bien que c'est toute la difficulté.
01:52:38 C'est infinitésimal.
01:52:39 La difficulté c'est quoi ?
01:52:40 C'est d'arrêter à faire exécuter, maintenant,
01:52:42 le symbole de l'immigration est devenu la question des OQTF.
01:52:44 Est-ce qu'on arrive ou pas à faire reconduire à la frontière ?
01:52:47 Au 100% qui était l'objectif d'Emmanuel Macron, on en est très loin.
01:52:49 Mais qui doit rester, évidemment, notre objectif,
01:52:51 puisque c'est tout simplement le principe de faire appliquer
01:52:53 les décisions qui sont des décisions administratives
01:52:55 et des décisions de justice.
01:52:56 Donc qu'est-ce qui se passe ?
01:52:57 C'est des discussions aussi difficiles d'État à État.
01:53:00 Ceux qui vous promettent que demain, par le simple fait miraculeux
01:53:04 de leur arrivée au pouvoir, 100% des OQTF,
01:53:06 dès le lendemain seraient exécutés, mentent.
01:53:09 Et savent qu'ils mentent.
01:53:10 Parce que ça suppose quoi ?
01:53:12 Ça suppose une coordination européenne,
01:53:14 une réponse européenne,
01:53:15 et ça suppose une coordination aussi d'État à État
01:53:18 pour être en capacité à un moment d'être souverain,
01:53:21 tout simplement, dire qui on accueille,
01:53:23 qui on accepte et qui on n'accepte pas
01:53:25 sur le territoire de la République.
01:53:26 - Aurore Berger, deux dernières questions.
01:53:28 On est pris par le temps, bien malheureusement.
01:53:30 Jean-Luc Mélenchon s'est attaqué à CNews hier
01:53:33 en parlant, je cite, de "chaîne infâme".
01:53:35 Quelle est votre réaction ?
01:53:36 - Écoutez, je suis chez vous ce matin,
01:53:37 donc je ne dois pas partager son avis.
01:53:39 D'autant plus qu'hier, je l'ai quand même entendu
01:53:42 mettre sur un pied d'égalité un président d'université
01:53:45 avec Eichmann.
01:53:46 Je l'ai entendu parler de la rafle du Veldiv aussi,
01:53:48 comme si c'était à mettre là aussi sur le même pied d'égalité
01:53:51 qu'avec le fait que la République, là encore,
01:53:54 a tout simplement dit que la conférence,
01:53:56 soi-disant, qu'il voulait donner n'avait pas lieu d'être
01:53:58 dans une université parce qu'il y avait des risques
01:54:00 de troubles à l'ordre public.
01:54:01 Donc vous voyez bien qu'on franchit chaque jour
01:54:03 un cap dans l'indécence.
01:54:04 Le risque, c'est aussi d'en parler,
01:54:06 parce qu'on lui donne aussi une audience,
01:54:07 et c'est ce qu'il cherche.
01:54:08 Il cherche à attiser ça, il cherche à attiser
01:54:10 ces fractures dans la société.
01:54:12 La meilleure des réponses, c'est les européennes
01:54:14 le 9 juin prochain, en espérant que sa liste
01:54:17 soit la plus basse possible, parce que je crois
01:54:19 que ce sera la meilleure réponse qu'on pourra lui opposer
01:54:21 au regard de la manière avec laquelle, aujourd'hui,
01:54:23 il essaye de s'activer.
01:54:25 Alors justement, à propos des européennes,
01:54:26 dernier baromètre opinionné pour CNews,
01:54:29 Aurore Berger, votre candidate, Valérie Haillet,
01:54:31 est à 19% d'intention de vote, à 10 points
01:54:34 derrière Jordane Bardella au Rassemblement national,
01:54:37 qui est autour de 30%, qui est à 29% de notre baromètre.
01:54:39 Comment ça se rattrape 10 points ?
01:54:41 Déjà, ce serait bien qu'on accepte enfin
01:54:43 de parler des européennes.
01:54:44 Moi, à chaque fois que j'entends parler
01:54:45 le candidat de l'extrême droite, il parle de tous les sujets,
01:54:47 mais jamais des enjeux européens.
01:54:49 Or, quand on parle d'immigration, c'est d'abord
01:54:51 une question européenne.
01:54:52 Quand on parle des enjeux aussi de pouvoir d'achat,
01:54:54 c'est aussi une question européenne.
01:54:55 Quand on parle d'agriculture, c'est une question européenne.
01:54:58 Quand on parle de droit des femmes,
01:55:00 j'aimerais savoir enfin la position
01:55:01 de l'extrême droite sur ce sujet,
01:55:03 parce qu'à Paris, ils se divisent largement
01:55:06 quand il faut intégrer l'avortement
01:55:07 dans notre Constitution.
01:55:08 Ce n'est pas grâce à eux, c'est malgré eux
01:55:09 qu'on y a réussi.
01:55:10 Au Parlement européen, on n'a toujours pas compris
01:55:12 quelle était leur position.
01:55:13 Donc on a des sujets, justement, de valeur
01:55:15 qui méritent beaucoup de clarté,
01:55:17 et qui méritent qu'on ait le 9 janvier prochain
01:55:19 une majorité au Parlement européen
01:55:20 qui justement soit en phase avec ces valeurs républicaines
01:55:22 qu'on défend.
01:55:23 C'était la grande interview d'Aurore Berger
01:55:25 sur CNews et sur Europe 1,
01:55:26 ministre en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes
01:55:28 et de la lutte contre les discriminations.
01:55:30 Merci beaucoup, Aurore Berger.
01:55:31 Bonne journée.
01:55:32 Voilà, c'était la grande interview d'Aurore Berger.
01:55:39 Dans l'actualité, il y a évidemment ce matin l'Iran.
01:55:44 L'Iran qui a riposté cette nuit en frappant...
01:55:48 L'Israël qui a riposté cette nuit, pardon,
01:55:50 en frappant l'Iran.
01:55:51 Après l'attaque de la nuit de samedi à dimanche dernier.
01:55:56 En Iran, des explosions ont été entendues
01:55:58 près de la ville d'Ispahan, au centre du pays.
01:56:00 On vous montre les images dont on dispose
01:56:02 et Augustin Donatien nous redonnera
01:56:04 toutes les dernières informations.
01:56:06 Quelle va être la réponse de Téhéran
01:56:09 après les frappes israéliennes de cette nuit ?
01:56:11 Comment évaluer le risque d'escalade ?
01:56:13 Harold Yemen est avec nous,
01:56:15 ainsi que le général Bruno Clermont.
01:56:19 Dans l'actualité, également, Gabriel Attal
01:56:21 qui dénonce un antrisme islamiste
01:56:23 prônant les préceptes de la charia,
01:56:25 notamment dans les écoles.
01:56:27 Vous allez l'entendre.
01:56:29 Et puis nous serons avec notre invité ce matin,
01:56:32 Edwige Diaz, députée RN de Gironde.
01:56:35 Bonjour madame la députée.
01:56:36 - Bonjour.
01:56:37 - Merci d'être là.
01:56:38 Et à tout de suite.
01:56:39 Et puis cet acte de barbarie absolue
01:56:41 à Grande-Synthe, dans le Nord,
01:56:43 l'un des suspects mineurs retenus en garde à vue
01:56:46 a reconnu l'organisation d'un guet tapant.
01:56:49 Les adolescents suspectés d'avoir commis cette attaque
01:56:54 sont en tout cas en garde à vue en 14 et 15 ans.
01:56:57 Toutes les dernières informations avec Maxime Leguet
01:56:59 et Olivier Gangloff sur place.
01:57:01 A tout de suite, tous les deux.
01:57:02 Israël a donc frappé l'Iran cette nuit
01:57:06 en riposte à l'attaque iranienne du week-end dernier, Chana.
01:57:09 - Trois explosions ont été rapportées
01:57:11 près d'une base militaire proche d'Ispahan,
01:57:13 dans le centre du pays,
01:57:14 selon plusieurs médias américains.
01:57:16 Israël avait prévenu Washington en amont
01:57:19 et on apprend à l'instant que l'Italie appelle à la désescalade
01:57:22 après des informations sur cette frappe israélienne
01:57:25 contre l'Iran.
01:57:26 Augustin Donatieux avec nous.
01:57:28 Augustin, que sait-on ce matin ?
01:57:29 Que s'est-il passé cette nuit ?
01:57:31 - Et bien Chana, nous sommes au milieu de la nuit.
01:57:33 Trois explosions retentissent autour de la ville d'Ispahan.
01:57:36 Vous le voyez sur cette carte.
01:57:37 La ville se trouve au sud de Téhéran,
01:57:39 la capitale de l'Iran.
01:57:41 Israël est juste ici, à l'ouest de l'Iran.
01:57:44 Trois explosions autour d'une base militaire.
01:57:48 Alors, selon un haut responsable américain,
01:57:51 il s'agit d'une attaque israélienne.
01:57:53 Très rapidement, l'Iran active sa défense antiaérienne
01:57:56 dans plusieurs provinces autour d'Ispahan.
01:57:58 Pourquoi ?
01:57:59 Puisque différents sites nucléaires,
01:58:01 trois exactement, se trouvent autour de cette ville.
01:58:04 Parmi ces sites, le site de Natanz,
01:58:06 où l'Iran produit de l'uranium enrichi à 60%.
01:58:09 Les autorités iraniennes ont rapidement rassuré la population.
01:58:12 Sur X, c'est le cas du porte-parole
01:58:14 du programme spatial civil iranien.
01:58:16 Il écrit "seuls des drones ont été abattus,
01:58:19 il n'y a pas d'attaque de missiles".
01:58:21 D'ailleurs, selon lui, aucun dégât majeur
01:58:24 n'a eu lieu sur les sites nucléaires.
01:58:27 Plusieurs vols ont été déroutés,
01:58:29 les aéroports ont été fermés plusieurs heures.
01:58:31 Tout est rentré dans l'ordre depuis.
01:58:33 Mais côté Sahal, du côté d'Israël,
01:58:36 on n'apporte aucun commentaire à ce qui s'est passé cette nuit.
01:58:40 Selon une agence iranienne,
01:58:42 il n'y a pas eu d'attaque de l'étranger.
01:58:44 Ces drones auraient pu voler depuis le sol iranien.
01:58:47 Merci beaucoup, Augustin.
01:58:49 Général Bruno Clermont, avec nous.
01:58:51 Énormément de questions à vous poser, évidemment, mon général.
01:58:54 Mais qu'est-ce qu'on sait de l'ampleur des frappes ?
01:58:57 Et surtout, qu'est-ce qu'elles disent, selon vous ?
01:58:59 Ces frappes semblent être d'une ampleur maîtrisée,
01:59:04 puisqu'il y a quelques explosions qui ont été entendues
01:59:07 à proximité de la ville d'Ispahan.
01:59:09 Il semble bien que ce soit une volonté d'Israël
01:59:13 d'avoir une réponse mesurée, de manière à rétablir la situation.
01:59:16 Israël a été attaqué à son sol.
01:59:18 Il fallait absolument répondre par une attaque sur le sol de Téhéran.
01:59:22 Cela a été fait. On ne connaît pas les conditions,
01:59:24 on ne connaît pas l'armement,
01:59:25 on ne sait pas ce qui a été utilisé,
01:59:27 on ne sait pas s'il n'y a pas d'autres cibles.
01:59:29 Mais ce qui est certain, c'est que si ça avait été une opération d'envergure,
01:59:31 on aurait des informations.
01:59:33 Ce n'est pas le cas.
01:59:34 La ville d'Ispahan est importante parce qu'à proximité,
01:59:37 il y a une base aérienne importante.
01:59:39 D'où sont partis apparemment les drones
01:59:41 qui ont frappé le territoire d'Israël.
01:59:43 C'est en quelque sorte une réponse d'Israël
01:59:46 au fait que les Iraniens ont utilisé des drones.
01:59:50 C'est également la volonté de marquer qu'Israël peut frapper,
01:59:53 quand on voit Ispahan, c'est vraiment au cœur de l'Iran.
01:59:56 Donc Israël est capable de frapper l'Iran en son cœur.
01:59:59 Et ça, c'est un message extrêmement important qui est rappelé aux Iraniens.
02:00:03 On ne sait pas si cette affaire est terminée,
02:00:05 si elle reprendra aujourd'hui, si elle reprendra dans quelques jours.
02:00:08 Tout ça reste éventuellement en suspens.
02:00:10 Et les informations officielles,
02:00:12 nous les aurons plus tard dans la journée, vraisemblablement.
02:00:14 Merci Général.
02:00:16 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial en Israël, Régine Delfour.
02:00:19 Régine, vous êtes à Tel Aviv.
02:00:22 Dites-nous, qu'est-ce qui se dit ce matin ?
02:00:24 Vous avez rencontré des Israéliens.
02:00:26 Oui absolument, Shana.
02:00:31 Il faut savoir que les chaînes israéliennes d'informations sont en édition spéciale.
02:00:36 Les Israéliens évidemment suivent toutes les informations.
02:00:39 Alors il semblerait que les drones n'aient pas décollé du territoire israélien.
02:00:44 Ce sont encore des informations à confirmer.
02:00:46 Les Israéliens m'ont dit qu'ils approuvaient cette riposte,
02:00:49 puisqu'ils l'attendaient depuis un moment.
02:00:51 Ils sont contents aussi de savoir que ce sont des frappes
02:00:55 ciblées, qu'il n'y aurait pas de victimes iraniennes.
02:00:59 D'autres m'ont dit qu'avec cette attaque, on a pu montrer à l'Iran
02:01:03 qu'Israël pouvait pénétrer dans l'espace aérien iranien sans être intercepté.
02:01:10 Il faut savoir aussi que ce sont les vacances.
02:01:14 On prépare la Pâque juive.
02:01:16 C'est une semaine très importante.
02:01:18 Les Israéliens se demandent aussi comment cela va se passer.
02:01:20 Ils suivent de très près les radios qui n'émettent pas.
02:01:23 Pendant le Shabbat, on a annoncé qu'elles allaient émettre
02:01:27 pour donner des informations en cas d'alerte et de mesures de sécurité.
02:01:31 Pour le moment, le gouvernement israélien n'a donné aucune mesure.
02:01:34 Il n'y a aucun changement de sécurité.
02:01:37 Certains Israéliens me disaient qu'après le 7 octobre,
02:01:40 ils avaient connu ce qu'il y avait de pire en Israël.
02:01:43 Nous n'avons pas peur.
02:01:45 Merci beaucoup Régine Delfour en direct de Tel Aviv.
02:01:49 On va aller à New York retrouver Elisabeth Guedel.
02:01:52 Elisabeth, toujours en direct avec nous.
02:01:55 Israël a prévenu Washington avant de frapper.
02:01:58 Donnez-nous les toutes dernières informations.
02:02:01 Oui, c'est ce que des responsables américains ont confirmé auprès des médias ici.
02:02:06 Assez rapidement d'ailleurs.
02:02:07 Dès que l'Iran a annoncé avoir été attaqué sur son sol,
02:02:11 ils se sont précipités à nourrir les médias pour dire qu'effectivement
02:02:15 la Maison-Blanche avait été mise au courant,
02:02:17 mais n'avait pas donné son feu vert à cette opération de représailles.
02:02:21 Ils le précisent très clairement.
02:02:23 Très rapidement, ils ont dit qu'Israël était responsable de cette opération,
02:02:28 mais que les États-Unis n'étaient pas impliqués.
02:02:31 Important, puisque Joe Biden avait prévenu Benyamin Netanyahou
02:02:35 le week-end dernier après l'attaque contre le sol israélien,
02:02:39 et bien que les États-Unis ne s'impliqueraient pas davantage,
02:02:42 surtout sur le sol iranien.
02:02:45 Et puis, confirmation effectivement que le secrétaire à la Défense,
02:02:50 Lloyd Austin, a été en communication hier soir,
02:02:53 a téléphoné à son homologue israélien,
02:02:55 mais on ne sait pas s'il avait eu plus de détails sur l'opération de cette nuit.
02:03:00 En tout cas, Joe Biden et son administration
02:03:03 avaient multiplié les contacts avec le gouvernement israélien
02:03:07 pour tenter de le convaincre de ne pas mener cette opération de représailles.
02:03:12 Manifestement, ça n'a pas été entendu,
02:03:14 mais c'est le soulagement en quelque sorte pour la Maison-Blanche,
02:03:17 même si on attend maintenant la réaction de l'Iran,
02:03:21 et bien c'est que cette représailles semble avoir été d'ampleur limitée
02:03:25 avec seulement des cibles militaires et surtout pas le site nucléaire visé.
02:03:30 Merci beaucoup Elisabeth Gueddel.
02:03:32 Merci Elisabeth. Harold Iman avec nous en plateau,
02:03:35 spécialiste des questions internationales pour CNews.
02:03:37 Harold, quel message envoyez cette nuit par Israël aux Iraniens ?
02:03:42 C'est qu'Israël peut taper un peu où il veut.
02:03:45 Donc c'était juste un toc-toc, mais très significatif,
02:03:51 parce qu'évidemment la défense aérienne iranienne est braquée pour empêcher une attaque.
02:04:01 Donc quelque part, ils se sont infiltrés, les Israéliens,
02:04:04 entre les mailles du filet de la défense iranienne.
02:04:09 Alors que dans le cas inverse, lors de l'attaque iranienne sur Israël,
02:04:15 là c'était une flotte énorme de véhicules volants,
02:04:20 de drones, de missiles de croisière et de missiles balistiques,
02:04:24 et là il a fallu deux ou trois armées pour les arrêter.
02:04:29 Donc c'est un petit peu une façon de défier l'Iran.
02:04:34 Donc on n'a pas eu besoin de faire autant de tapage pour en arriver là où on est arrivé.
02:04:40 Qu'est-ce que ça va changer dans la guerre qui oppose Israël au Hamas ?
02:04:44 On est habitués à ce que l'Iran se frappe directement l'un l'autre.
02:04:52 Jusqu'à présent c'était pratiquement un tabou.
02:04:56 Le tabou a sauté, les capacités de l'Iran sont maintenant visibles.
02:05:00 Elle a une capacité énorme d'attaque et minime de défense.
02:05:04 Israël a à la fois capacité d'attaque et de défense,
02:05:08 mais Israël étant extrêmement étroit comme pays,
02:05:12 il suffit qu'un drone passe quelques kilomètres pour toucher quelque chose de très important,
02:05:17 alors qu'en Iran il faut traverser des provinces et des provinces avant d'atteindre une cible.
02:05:22 Merci beaucoup Harold, restez bien avec nous évidemment.
02:05:25 Chana, on va retourner en Israël.
02:05:27 Oui, on va rejoindre la journaliste Nathalie Sosnaoufir.
02:05:30 Nathalie, que dit-on à cette heure-ci en Israël de cette attaque en Iran ?
02:05:35 Toujours aucune réaction officielle ?
02:05:37 Non, officiellement on ne dit rien, c'est le silence absolu.
02:05:41 Seuls deux responsables de la défense ont confirmé, sous anonymat bien sûr,
02:05:46 l'attaque israélienne au New York Times et un autre au Washington Post,
02:05:50 en précisant qu'il s'agissait de dire à l'Iran
02:05:53 "on est capable de vous attaquer n'importe où sur votre territoire".
02:05:57 Alors les Israéliens n'ont pas été étonnés de se réveiller avec cette information.
02:06:02 Difficile en effet d'imaginer Israël ne pas réagir aux 330 missiles et drones
02:06:07 lancés depuis l'Iran contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche.
02:06:11 Attaque heureusement déjouée par TSAHAL et les alliés stratégiques de l'État hébreu.
02:06:17 Alors selon un haut responsable américain, Israël avait informé les États-Unis
02:06:21 quelques heures avant sa riposte, comme l'avait demandé Joe Biden.
02:06:25 L'attaque plutôt contenue a commencé à 4h10 sur Israélienne.
02:06:30 Des drones de TSAHAL auraient ciblé des sites militaires des gardiens de la Révolution,
02:06:35 notamment une base à Isfah en Doubs aurait été lancée.
02:06:39 Les drones iraniens sur Israël en début de semaine.
02:06:42 Une province, comme vous l'avez dit, abrite également plusieurs sites nucléaires iraniens,
02:06:47 mais il semble qu'aucune installation nucléaire n'ait été touchée,
02:06:50 ce que d'ailleurs vient de confirmer l'Agence internationale de l'énergie atomique.
02:06:54 Téhéran affirme qu'aucune attaque n'a été menée depuis l'étranger,
02:06:58 que les explosions entendues étaient dues à des interceptions réussies de drones
02:07:02 lancés à partir de son territoire.
02:07:04 Cependant, les gardiens de la Révolution ont annoncé un état d'alerte maximal dans toutes ces bases
02:07:10 et le Conseil suprême de sécurité national iranien est convoqué ce matin en urgence ici.
02:07:16 On annonce que les aéroports iraniens qui avaient cessé leurs activités sont à nouveau opérationnels.
02:07:22 Alors on s'en souvient, l'Iran avait menacé d'une attaque encore plus sévère que la précédente
02:07:27 si Israël répliquait.
02:07:28 Par conséquent, l'armée de l'air est en vigilance maximale
02:07:32 et les systèmes de défense antiaérienne déployés.
02:07:35 Cependant, comme l'a dit Régine, aucune consigne de sécurité particulière n'a été donnée aux citoyens.
02:07:42 Alors pour leur, bien sûr, la question est de savoir comment la situation va évoluer.
02:07:46 Notamment, Jérusalem considérera-t-il sa riposte aboutie si l'Iran ne réagissait pas ?
02:07:52 En Israël, on estime que ce sera le cas et dans ce cas, cela va-t-il contenter
02:07:57 les partenaires extrémistes du gouvernement de Benjamin Netanyahou
02:08:00 qui ont déjà qualifié sur X la présumée attaque israélienne de Feblard.
02:08:06 Alors nous devrions en savoir plus dans les heures à venir.
02:08:09 Et ici les médiatitres sur le cadeau d'Israël à Ali Khamenei Mali,
02:08:13 le guide suprême iranien qui fête aujourd'hui ses 85 ans.
02:08:17 Merci beaucoup Nathalie Sosnofir.
02:08:20 Merci à vous en direct d'Israël.
02:08:23 Cette image disparante qui nous parvient en direct, disparante donc la région
02:08:27 dans laquelle a été frappée cette nuit par Israël en riposte aux attaques iraniennes.
02:08:36 Voilà des images qui nous parviennent en direct.
02:08:39 Il faut bien avoir en tête, ça qui est important, Harold Iman, on va revoir la carte,
02:08:45 c'est que l'Iran n'est qu'à, ou plutôt Israël n'est qu'à 1500 kilomètres de l'Iran.
02:08:51 Oui et pour l'Iran...
02:08:52 Relativement proche.
02:08:54 Relativement proche, pour des missiles de croisière, des missiles balistiques,
02:08:58 pour des drones c'est loin.
02:09:00 On peut quand même les voir venir et les abattre, sauf s'il y en a trop.
02:09:04 Et puis finalement, l'Iran dispose de points d'appui en Irak et en Syrie et au Liban.
02:09:12 Israël n'a pas vraiment l'appareil dans l'autre sens.
02:09:16 Donc voilà, il y a un déséquilibre et Israël vient de prouver qu'elle peut surmonter ce déséquilibre,
02:09:21 au moins cette fois-ci.
02:09:22 Merci beaucoup.
02:09:23 Et l'Italie appelle à la désescalade, après des informations sur une frappe israélienne contre l'Iran.
02:09:28 Pas de réaction officielle pour le moment de la part de la France.
02:09:33 8h42, dans l'actualité également.
02:09:37 Ce qu'a déclaré Gabriel Attal hier soir.
02:09:40 C'est extrêmement fort et on va le décrypter avec vous, Edwige Diaz, députée RN de Gironde.
02:09:47 Bonjour et merci d'être là.
02:09:48 J'aimerais qu'on écoute ce qu'a dit le Premier ministre hier soir.
02:09:52 Vous avez dans beaucoup d'endroits en France des groupes plus ou moins organisés
02:09:59 qui cherchent à faire ce qu'on appelle un antrisme islamiste
02:10:02 et donc oui, les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles.
02:10:05 Vous avez en face de vous, Madame de Malherbe, le ministre de l'Éducation nationale,
02:10:09 l'ancien ministre de l'Éducation nationale, qui a pris une décision importante,
02:10:12 interdire le port de l'abaya et du camis dans nos établissements scolaires,
02:10:16 qui était utilisé pour détourner la laïcité, avec des groupes organisés
02:10:20 qui appelaient des jeunes filles à porter une abaya à défaut de pouvoir porter un voile
02:10:24 pour manifester ostensiblement leur religion et couvrir leur corps dans l'école de la République.
02:10:29 J'ai pris la décision de l'interdire.
02:10:31 Sur ce sujet-là, je peux vous dire que ma détermination est absolue.
02:10:34 Edwi Julliaz, comment est-ce que vous réagissez quand vous entendez le Premier ministre français
02:10:39 dénoncer un antrisme islamiste prônant les préceptes de la charia,
02:10:44 notamment dans nos écoles en France ?
02:10:46 Nous sommes en campagne électorale, ça ne vous aura pas échappé,
02:10:50 et donc M. le Premier ministre parle comme le Rassemblement national.
02:10:54 Il n'y a qu'un malheur, c'est qu'il est au pouvoir depuis sept ans
02:10:57 et que pendant toutes ces années, les macronistes n'ont rien fait.
02:11:00 L'année dernière, ce sont environ 4000 atteintes à la laïcité
02:11:04 qui ont eu lieu au sein de nos établissements scolaires.
02:11:06 En 2020, c'était environ 2000.
02:11:08 Donc en fait, pendant toutes ces années, ils ont laissé cet antrisme islamiste
02:11:12 au sein de nos établissements scolaires et aujourd'hui, ils font mine de le découvrir.
02:11:17 Le seul problème, c'est que Gabriel Attal n'a absolument pas fait le lien
02:11:20 entre les conséquences et la cause du développement de la charia dans nos écoles.
02:11:27 La cause, c'est évidemment l'immigration, sauf que son gouvernement détient
02:11:31 tous les records en matière d'immigration.
02:11:33 Depuis qu'ils sont au pouvoir, les macronistes ont délivré 2 millions de titres de séjour.
02:11:38 Ils ont accordé plus de 800 000 demandes d'asile.
02:11:41 Donc tant qu'on ne réglera pas le problème à la source,
02:11:44 il continuera d'y avoir des tentatives d'antrisme islamiste
02:11:47 au sein de nos établissements scolaires.
02:11:49 Qui sont ceux qui, en France, font de l'antrisme islamiste, selon vous,
02:11:52 et qui prônent les préceptes de la charia ?
02:11:54 La charia, ça peut être des abominations.
02:11:57 La charia, c'est des femmes lapidées pour adultère.
02:12:01 La charia, ce sont des homosexuels jetés des toits.
02:12:04 Il faut quand même appeler un chat un chat.
02:12:05 Oui, tout à fait, c'est particulièrement grave.
02:12:07 Ce sont évidemment des personnes qui ne partagent pas les valeurs de la République,
02:12:10 qui ne sont pas habituées à nos codes culturels,
02:12:13 et qui viennent en France pas du tout dans un état d'esprit d'assimilation.
02:12:17 Le problème, c'est qu'on a laissé rentrer ces personnes au sein de notre pays.
02:12:21 Et pire, pour certains, on les a naturalisées.
02:12:24 Donc moi, j'appelle M. Attal à faire preuve de courage.
02:12:28 Et je lui dis qu'en 2021, Marine Le Pen a déposé une proposition de loi
02:12:31 visant à lutter contre toutes les formes d'islamisme.
02:12:34 Je regrette qu'une seule chose, c'est qu'il ne se soit pas saisi de cette loi.
02:12:38 Moi, je dis aux Français, vous ne pourrez pas compter sur ceux
02:12:41 qui sont responsables des problèmes pour essayer de les régler.
02:12:45 Je dis aux Français, nous pouvons mettre des limites à ce gouvernement macroniste.
02:12:49 Et cette opportunité, elle se présentera le 9 juin, au moment des élections européennes.
02:12:53 Et je demande aux Français de se mobiliser et de voter en faveur de Jordan Bardella.
02:12:57 Quand Gabriel Attal dit qu'il veut un sursaut d'autorité,
02:13:01 il l'a dit hier matin à Viri-Châtillon.
02:13:04 Emmanuel Macron, lui, réclame un grenelle sur la violence des jeunes.
02:13:09 Est-ce que ça vous rassure un petit peu ou pas ?
02:13:12 Le problème, c'est que Gabriel Attal nous a habitués à ces grandes déclarations.
02:13:17 Il parle très bien. Il était d'abord porte-parole de son parti,
02:13:20 puis porte-parole du groupe, puis porte-parole du gouvernement.
02:13:23 Aujourd'hui, il est porte-parole du président de la République.
02:13:25 Le problème, c'est que je dis que ça fait sept ans qu'ils sont au pouvoir.
02:13:28 Et donc, les grenelles, ça suffit. Le temps de réflexion est terminé.
02:13:31 Parce que pendant qu'il réfléchisse qu'il fasse fort, d'ailleurs, il dit
02:13:34 qu'il faut que les résultats aient lieu d'ici huit semaines,
02:13:36 comme par hasard après les élections européennes, on perd du temps.
02:13:39 Les Français sont en danger et la France devient,
02:13:43 contrairement à ce que dit Éric Dupond-Moretti, un véritable coupe-gorge.
02:13:46 Les Français sont en danger, vous nous dites ce matin.
02:13:48 Qu'est-ce qui changerait très concrètement si vous étiez au pouvoir ?
02:13:51 Parce que les Français, j'entends dire "Ah oui, très bien, il parle, il parle, il parle",
02:13:57 mais qu'est-ce qui changerait ?
02:13:58 Beaucoup de choses. C'est que déjà, nous avons du courage politique,
02:14:01 une profonde détermination et nous ne sommes pas hypocrites.
02:14:05 Nous, nous le disons, aujourd'hui, l'immigration massive et anarchique
02:14:09 génère de l'insécurité. Et donc, commençons par nous attaquer
02:14:14 à ces problèmes à la source pour sécuriser les Français.
02:14:18 Et les macronistes, la semaine dernière au Parlement européen,
02:14:21 ont voté en faveur du pacte des migrations qui va clairement organiser
02:14:25 la subversion migratoire de notre continent, de notre pays
02:14:28 et de nos communes rurales. Je rappelle qu'il y a quelques jours,
02:14:31 un camp a été démantelé à Paris et que ces migrants ont été amenés à Bordeaux.
02:14:36 Évidemment, ils ne vont pas rester à Bordeaux dans mon département,
02:14:38 ils vont être disséminés dans nos campagnes.
02:14:40 Donc voilà un moyen très concret de protéger les Français,
02:14:43 expulser les délinquants étrangers, empêcher une immigration massive.
02:14:47 Voilà une des premières clés que nous mettrons en place quand nous arriverons au pouvoir.
02:14:50 Edwige Diaz, ce matin dans la matinale. Merci Madame la députée d'être venue ce matin
02:14:54 sur le plateau de la matinale de CNews.
02:14:57 8h47, on part tout de suite à Grande Seine de Chana,
02:15:00 où une marche blanche en hommage à Philippe va être organisée ce matin.
02:15:04 En attendant, l'enquête sur ce meurtre abominable se poursuit.
02:15:07 Les deux suspects sont toujours en garde à vue et le profil est très inquiétant.
02:15:12 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial sur place, Maxime Legay.
02:15:15 Maxime, d'abord on va faire un point, on va faire un retour sur les faits avec vous.
02:15:20 Oui Chana, comment nommer l'innommable ?
02:15:26 C'est au fond ce que vont devoir faire les enquêteurs avec ce drame.
02:15:29 Pour l'instant, la piste qui est privilégiée, c'est celle d'un guet-apens
02:15:33 qui aurait été organisé par les trois suspects, selon les propres aveux
02:15:37 d'un des mineurs auditionnés en garde à vue.
02:15:40 Les suspects se seraient fait passer pour une jeune fille
02:15:43 sur un site de rencontre internet nommé Coco.
02:15:46 C'est une plateforme de discussion, de tchat ouvert en ligne à tous.
02:15:50 Ils auraient alors donné un prétendu rendez-vous galant à un jeune homme
02:15:55 afin de l'attirer dans un endroit bien précis à une heure tardive
02:15:59 pour venir armer, le dépouiller et le frapper avec la violence inouïe que l'on connaît.
02:16:05 Alors reste à savoir si c'est Philippe qui était précisément visé par ce guet-apens
02:16:10 ou s'il s'est juste retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
02:16:14 On en saura sans doute davantage après la prise de parole de la procureure de la République de Dunkerque
02:16:18 qui doit s'exprimer en fin d'après-midi.
02:16:21 Pour l'heure, les deux mineurs auditionnés en garde à vue seront présentés
02:16:26 devant un juge d'instruction ce vendredi.
02:16:29 Et le troisième suspect qui était présent ici au moment des faits
02:16:32 est à l'heure où je vous parle, toujours activement recherché par les enquêteurs.
02:16:36 - Bonjour, Maxime Legay avec Olivier Gangloff.
02:16:41 Voilà sur ce meurtre abominable qu'a bouleversé toute la France.
02:16:45 On a encore franchi, me semble-t-il, un palier dans l'abomination.
02:16:50 Il est 8h49. Merci d'avoir commencé votre journée avec nous.
02:16:55 L'information numéro un, c'est évidemment ce qui s'est passé cette nuit.
02:16:58 Israël qui a riposté contre l'Iran après les attaques du week-end dernier.
02:17:03 Pas encore de réaction de la France pour le moment, hein Gauthier Lebret ?
02:17:06 - Non, pas de réaction de la France. On imagine effectivement que ça va venir.
02:17:10 Ça s'est passé pendant la nuit, donc il ne faut pas tirer de conclusions hâtives.
02:17:14 Il y aura très certainement une réaction du président de la République
02:17:17 ou de la présidence de la République dans la journée.
02:17:19 - Voilà, une fois que tout sera su.
02:17:22 Voilà, il y a encore quelques zones d'ombre.
02:17:25 Merci à vous. Merci à toute l'équipe, évidemment, dans un instant.
02:17:28 C'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:17:31 à l'invité.
02:17:32 ...