Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 C'est Newsy les 6 heures, merci d'être avec nous.
00:00:03 A la une ce matin, le mineur afghan de 15 ans à Châteauroux et sa mère mises en examen hier soir.
00:00:10 Le garçon pour meurtre, sa mère pour violence volontaire car elle a asséné des gifles à la victime.
00:00:15 On en sait plus sur les circonstances de l'agression mortelle.
00:00:18 Gabriel Attal a changé d'avis.
00:00:21 Il y aura bien un débat entre le Premier ministre et Jordane Bardella.
00:00:26 Les coulisses avec Gautier Lebret.
00:00:28 A tout de suite Gautier.
00:00:29 Agresser quelqu'un car il n'observe pas des consignes religieuses, ça devient une circonstance aggravante.
00:00:37 Bien malheureusement, on en est là en France.
00:00:40 Il faut sanctionner ceux qui veulent imposer leur religion.
00:00:44 Un ministre des Émirats Arabes Unis avait prédit la montée de l'islamisme en Occident et notamment en Europe.
00:00:51 Il l'avait dit en 2017.
00:00:53 Il estime qu'on est victime du politiquement correct en Europe.
00:00:57 On va l'entendre et puis on sera avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme et spécialiste des questions de renseignement.
00:01:04 Et puis le délai de carence avant de toucher une indemnisation de chômage pourrait passer de 6 mois aujourd'hui à 8 mois.
00:01:11 Il s'agit de faire des économies et d'inciter encore plus les demandeurs d'emploi à reprendre un poste.
00:01:17 Le détail avec vous, le Mic Bio.
00:01:19 A tout de suite le Mic.
00:01:21 Le jeune afghan de 15 ans suspecté d'avoir tué Matisse, mis en examen pour meurtre, placé en détention provisoire dans la foulée.
00:01:27 Quant à sa mère, elle a été mise en examen pour violence volontaire sur personne vulnérable.
00:01:32 Oui, elle est suspectée d'avoir asséné plusieurs gifles à la victime alors qu'il venait de se faire poignarder.
00:01:36 Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux adolescents se connaissaient et s'étaient battus juste avant les faits.
00:01:42 Reportage de Bamba Gaye et Célia Barotte avec le récit de Chloé Tarka.
00:01:46 Plusieurs coups de couteau, dont un au cœur, auront été fatales au jeune Matisse.
00:01:51 L'agresseur aurait reçu le même jour un coup de poing de la part de la victime.
00:01:55 Pris par la colère, il se serait vengé en lui assénant plusieurs coups de couteau avant de s'enfuir.
00:02:00 Personne ne sait ce qui s'est passé. J'entends de tout et de rien.
00:02:03 Donc ne croyez pas tout ce qui se dit partout.
00:02:05 Attendez la fin de l'enquête.
00:02:07 Ça va être long, mais on saura.
00:02:09 Ça avance bien déjà.
00:02:11 On va faire les choses en mémoire de notre fils qui était un vrai gentil.
00:02:15 Donc on va rester dans la gentillesse et ne pas partir dans la haine ni la violence de quoi que ce soit.
00:02:22 Alors qu'il agonisait, la mère de l'agresseur de 15 ans a ensuite asséné plusieurs gifles à la victime.
00:02:28 Dans le quartier, la femme est connue pour son agressivité.
00:02:31 Il y avait déjà eu une altercation. Avant j'étais au jeu là-bas.
00:02:34 Je discutais avec Matisse. La maman du petit jeune qui passait à l'acte,
00:02:39 elle l'avait insultée parce qu'elle avait fait un petit bruit à la fenêtre.
00:02:42 Il s'était retourné, elle l'avait regardée et elle lui avait dit "Tourne ta tronche, arrête de nous regarder".
00:02:48 Et puis elle m'avait dit "Voilà, sale p**** de f****".
00:02:51 Enfin voilà, il y avait vraiment une tension.
00:02:53 Le parquet a requis l'ouverture d'une information judiciaire pour meurtre à l'encontre du mineur
00:02:57 et pour violence volontaire à l'encontre de la mère.
00:03:00 Voilà, alors est-ce qu'il ne serait pas temps de réellement responsabiliser les parents de délinquants,
00:03:06 les poursuivre à chaque fait délictueux commis par leurs enfants,
00:03:10 les obliger à réparer quand c'est possible ?
00:03:13 Je vous pose la question ce matin. Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:03:18 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:03:21 Gabriel Attal va débattre avec Jordan Bardella.
00:03:25 Jusqu'à un passé récent, il ne voulait pas et là il a changé d'avis.
00:03:29 C'était une demande du président du RN, toujours refusée par le Premier ministre.
00:03:33 Finalement, Gauthier Lebrecht-Matinon a changé d'avis. Comment ça s'explique ?
00:03:39 Peut-être par la volonté éliséenne d'Emmanuel Macron de voir Gabriel Attal descendre pour de bon dans l'arène
00:03:45 pour aller se coltiner, se frotter à Jordan Bardella
00:03:49 puisque l'écart continue de se creuser entre Valérie Hayé et Jordan Bardella dans les sondages.
00:03:55 Il est vrai que jusqu'ici, le Premier ministre avait toujours refusé,
00:03:58 expliquant qu'il n'était ni tête de liste, ni chef de parti, mais Premier ministre de la France.
00:04:03 C'est d'ailleurs une ministre influente de la majorité.
00:04:07 On l'avait dit la semaine dernière, pourquoi débattre avec lui et pas avec tous les autres ?
00:04:10 Et puis ça ne serait pas bon pour l'image de Valérie Hayé.
00:04:13 Valérie Hayé qui, le soir du débat, restera effectivement sur le banc de touche.
00:04:17 Mais c'était très frappant hier quand vous échangez avec les entourages.
00:04:22 L'entourage d'Emmanuel Macron était très enthousiaste.
00:04:25 On disait que Gabriel Attal allait plier le match, qu'il allait démasquer Jordan Bardella.
00:04:30 Et l'entourage du Premier ministre était au contraire beaucoup plus réservé,
00:04:35 en disant qu'il n'y avait aucune confirmation à faire.
00:04:37 Alors là, vous vous dites comment ça, aucune confirmation à faire,
00:04:39 alors que l'Elysée dit qu'il y a eu feu vert justement et qu'on pousse Gabriel Attal à y aller.
00:04:43 Eh bien, on comprenait bien que Gabriel Attal va y aller,
00:04:46 il va y aller parce qu'il est forcé d'y aller et il va y aller à reculons.
00:04:50 Gabriel Attal donc, il sera contraint d'y aller.
00:04:52 Ce qui est sûr, c'est qu'il s'est toujours refusé à y aller.
00:04:54 Ça lui permettra en fait de ne pas trop s'exposer, de ne pas y aller.
00:04:57 Mais il va devoir le faire pour essayer de réduire l'écart, encore une fois,
00:05:01 entre Jordan Bardella et Valérie Hayé.
00:05:05 Reste à se tomber d'accord sur les modalités de ce débat.
00:05:08 En tout cas, au RN, on est très contents en disant que Gabriel Attal va devenir de fait infusible
00:05:12 si ces Européennes se passent mal.
00:05:14 Merci Gauthier.
00:05:15 Voilà un débat qui sera forcément très suivi, qui aura lieu avant les Européennes.
00:05:20 Voilà les coulisses de la préparation de ce débat et du processus de décision du Premier ministre.
00:05:26 Le gouvernement sert la vis contre les agressions pour non-pratiques religieuses.
00:05:30 Éric Dupond-Moretti a envoyé une circulaire hier à tous les parquets à la demande du Premier ministre.
00:05:36 Très concrètement, le garde des Sceaux appelle les procureurs à retenir une circonstance aggravante
00:05:40 lorsqu'une personne est agressée parce qu'elle ne respecte pas un principe religieux.
00:05:44 C'est ce qui est arrivé par exemple à la jeune Samara Montpellier,
00:05:47 rouée de cou parce qu'elle ne portait pas le voile islamique.
00:05:50 Juliette Sadat.
00:05:51 Dans le viseur du garde des Sceaux, les pressions communautaires
00:05:55 ou les violences commises envers les personnes jugées comme pas assez sincères dans leur foi
00:06:00 ou ne respectant pas certaines pratiques religieuses.
00:06:03 Dorénavant devront être considérées comme circonstances aggravantes
00:06:07 les agressions en raison de l'appartenance ou non de la victime à une religion.
00:06:11 La circulaire du ministre de la Justice pointe également les pressions sur les professionnels de santé,
00:06:16 sollicités parfois pour attester de la virginité d'une personne.
00:06:20 Réprimez aussi les pressions sur les croyances des élèves ou les tentatives d'endoctrinement de ceux-ci,
00:06:25 ainsi que les comportements menaçants, violents ou intimidants
00:06:29 commis à l'égard de personnes chargées d'une mission de service public.
00:06:33 Le ministre de la Justice demande une réponse ferme, rapide
00:06:37 et demande la sollicitation des représentants des cultes
00:06:40 afin de permettre un échange d'informations efficaces.
00:06:43 Une circulaire prise notamment à la suite des différentes affaires ces dernières semaines,
00:06:47 Samara, 14 ans, tabassée à Montpellier début avril
00:06:51 après avoir été traité de "mécréante" par ses agresseurs.
00:06:54 Et la mort de Shams Eddin, rouée de coups près de son collège
00:06:58 après des échanges sur la sexualité avec la sœur de deux des suspects.
00:07:02 C'est une histoire qui nous choque énormément.
00:07:06 À nouveau, un directeur d'école de Neuilly-sur-Marne, près de Paris,
00:07:10 ne va plus travailler parce qu'il ne se sent plus en sécurité.
00:07:13 Dans un tract, il est accusé d'avoir une obsession anti-musulman
00:07:17 parce qu'il soutient l'expérimentation de la tenue unique à l'école, l'uniforme à l'école.
00:07:21 Oui, on lui reproche également d'avoir pris la parole dans le magazine Causeur.
00:07:25 Depuis, il est en arrêt maladie et le ministère de l'Éducation nationale
00:07:29 lui a octroyé une protection fonctionnelle.
00:07:31 Reportage d'Audrey Bertheau, Charles Baget et Corentin Alonso.
00:07:34 Je n'irai pas travailler. Je n'irai pas dans l'école que je dirige depuis 15 ans.
00:07:38 La faute à ce tract diffusé par un groupe appelé "Collectif de Défense"
00:07:43 de l'école publique de Neuilly-sur-Marne.
00:07:45 L'obsession vestimentaire de M. Bourrèse cachait une obsession anti-musulman.
00:07:49 Pour quelle raison s'est-il exprimé dans un magazine classé par la presse à l'extrême droite ?
00:07:53 Ce même directeur d'école s'est allié avec le maire de la ville
00:07:55 pour faire une propagande pour le port de l'uniforme dans les écoles primaires.
00:07:58 Le tract qui vise M. Bourrèse est un tract odieux.
00:08:04 On qualifie d'obsession anti-musulman.
00:08:08 La participation à une expérimentation très officielle
00:08:11 est voulue par les plus hautes autorités de l'État.
00:08:15 Une centaine d'établissements volontaires vont expérimenter
00:08:18 dès la rentrée prochaine l'uniforme à l'école.
00:08:20 Mais aujourd'hui, ce directeur qui souhaite faire partie de cette expérimentation
00:08:24 se sent en danger.
00:08:25 Je suis en arrêt maladie. Je vais prendre quelques jours pour souffler.
00:08:29 On ne peut pas, parce qu'on n'est pas d'accord sur un projet ministériel,
00:08:32 dire tout et n'importe quoi et tout de suite afficher la personne en face
00:08:37 comme étant islamophobe et puis s'en débarrasser.
00:08:40 La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet,
00:08:43 a indiqué qu'un signalement avait été fait au procureur
00:08:46 et qu'une protection fonctionnelle avait été accordée au directeur.
00:08:50 Ce dernier a porté plainte pour diffamation aggravée.
00:08:54 À 7h10, on sera avec Lisa Kamenir-Sig, qui est professeure des écoles à Paris.
00:09:00 On va revenir sur cette affaire.
00:09:03 Elle va nous dire ce qu'elle en pense, Lisa Kamenir-Sig.
00:09:06 Gérard Depardieu sera jugé en octobre prochain pour agression sexuelle sur deux femmes.
00:09:10 Chana.
00:09:11 L'acteur a été placé en garde à vue et auditionné par la police
00:09:14 pendant 10 heures hier avant d'être libéré.
00:09:16 Les faits auraient été commis en septembre 2021 sur le tournage du film "Les volets verts".
00:09:21 Pendant son interrogatoire, Gérard Depardieu a nié l'intégralité des faits qui lui sont reprochés.
00:09:26 Je rappelle que l'acteur est également mis en examen dans un autre dossier pour viol et agression sexuelle.
00:09:31 150 nouveaux mots vont faire leur entrée dans le petit Larousse
00:09:34 qui doit apparaître à la fin du mois de mai.
00:09:37 C'est toujours savoureux les nouveaux mots.
00:09:39 Trottinettiste.
00:09:40 Bon, ça, c'est pas bien compliqué.
00:09:41 Oui, une personne qui fait de la trottinette, qui se déplace en trottinette.
00:09:44 Masculinisme.
00:09:45 Ça, c'est plus politique.
00:09:47 Oui.
00:09:48 Alors, la définition, c'est "mouvement réactionnaire antiféministe au discours misogyne".
00:09:52 Oui, oui.
00:09:53 Afro-descendant.
00:09:55 Bon, personne qui a des descendants africains.
00:09:59 On peut imaginer asiatico-descendant, europeo-descendant, américano-descendant.
00:10:06 Il y a 5 continents.
00:10:08 Et puis le dernier mot, il y a platiste.
00:10:10 Ah oui, alors ça, ça n'a rien à voir avec...
00:10:13 Avec les amateurs de vaisselle.
00:10:14 Avec les amateurs... pourquoi ?
00:10:15 Ceux qui pensent que la terre est plate.
00:10:16 Bah oui.
00:10:17 Le platiste, on pourrait...
00:10:21 Alors ça, par contre, ça peut faire débat.
00:10:23 C'est-à-dire que ça...
00:10:25 Ça les légitime presque.
00:10:27 Platistes.
00:10:28 Le mot...
00:10:29 Bah oui.
00:10:30 Le mot existe, pourquoi ne pas le mettre dans le dictionnaire ?
00:10:32 Bah...
00:10:33 Ça veut pas dire qu'on le valide ?
00:10:34 Bah ça légitime.
00:10:36 Si c'est dans la rose, alors oui, ça ne légitime pas le fait que la terre est plate.
00:10:39 Déjà, de le penser, je ne sais pas bien qui le pense.
00:10:41 La terre est plate.
00:10:42 Il y a des vrais mouvements aux Etats-Unis notamment.
00:10:44 Le mot "connerie" doit être aussi dans le dictionnaire.
00:10:48 Ah bah ça y est.
00:10:49 Depuis la nuit des temps.
00:10:51 Il y a aussi "mégabassine", "agrotoxique", "fast fashion".
00:10:55 On est allé vous demander si vous connaissiez les définitions de certains de ces nouveaux mots.
00:11:00 Agrotoxique.
00:11:02 Agriculture.
00:11:03 C'est quoi ? C'est des fruits toxiques ?
00:11:06 Des légumes toxiques.
00:11:07 Je sais pas.
00:11:08 Empouvoirment.
00:11:10 C'est ne plus en pouvoir, non ?
00:11:13 Fast fashion, c'est... on achète des vêtements et on les a tout de suite.
00:11:18 Mégabassine.
00:11:20 Un gros bassin.
00:11:22 Platisme.
00:11:24 C'est horrible.
00:11:26 Moi j'aurais dit la terre plate, je sais pas.
00:11:28 Que la terre est plate.
00:11:30 Voilà, exactement.
00:11:31 Platisme.
00:11:32 Je crois qu'il y a le signe de ralliement des platistes.
00:11:34 Je crois que c'est ça, la terre est plate.
00:11:36 Bon, bienvenue dans un monde de fou.
00:11:39 Et "mégabassine", ce qui s'est passé à Sainte-Sauline, se répercute dans le dictionnaire.
00:11:43 Voilà, mais pas dans l'esprit des gens, parce qu'ils sont pas nombreux à savoir ce qu'est une mégabassine.
00:11:49 Bon, allez, le sport avec de la Ligue des Champions.
00:11:52 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:11:55 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:12:01 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:12:04 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:12:09 Première demi-finale de la Ligue des Champions.
00:12:11 Le Bayern de Munich va affronter le Real Madrid à domicile à l'Allianz Arena pour le match aller.
00:12:16 Oui, une rencontre à suivre dès 21h sur les antennes de Canal+.
00:12:20 Et le match promet d'être riche en émotions, puisque ce sont deux des plus beaux palmarès du foot européen qui vont s'affronter.
00:12:26 Le Real est le club le plus titré de la Ligue des Champions et qui cumule 14 étoiles.
00:12:31 Le Bayern est troisième avec 6 étoiles.
00:12:33 Et puis demain, c'est Paris qui affrontera Dortmund.
00:12:37 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:12:40 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:12:45 C'était votre programme avec Omer.
00:12:47 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:12:53 Le ministre émirati des Affaires étrangères avait prédit les difficultés de l'Occident et de l'Europe en particulier,
00:13:03 les difficultés de l'Europe à maîtriser la montée de l'extrémisme islamiste.
00:13:09 Il l'avait prédit. On va l'entendre, petit, et puis on va décrypter ce que nous dit ce ministre émirati avec vous, Claude Moniquet.
00:13:17 A tout de suite.
00:13:18 CNews, il est 6h15. Tout d'abord, les dernières informations.
00:13:24 Shana Lusto.
00:13:29 Les automobilistes franciliens vont devoir faire preuve d'encore un peu de patience.
00:13:33 La 13 ne rouvrira pas avant le 11 mai prochain et seulement dans un sens de la province vers Paris.
00:13:39 Et seuls les véhicules légers pourront circuler dans un premier temps.
00:13:42 Dans le sens Paris-Province, la date de réouverture sera annoncée ultérieurement puisque des travaux plus lourds sont nécessaires.
00:13:49 Et puis le Hamas prépare sa réponse à l'offre de trêve proposée par Israël.
00:13:54 Elle comprend un cessez-le-feu de 40 jours et la libération de milliers de prisonniers palestiniens
00:13:59 en échange de la libération des otages retenus dans la bande de Gaza.
00:14:03 C'est le chef de la diplomatie britannique David Cameron qui a donné les contours de cette offre depuis Riyad en Arabie Saoudite.
00:14:09 Je rappelle que depuis le début de la guerre, une seule trêve a été instaurée. C'était en novembre dernier.
00:14:14 Merci, Shana.
00:14:15 Je vous l'avais dit, je vous l'avais dit, c'est ce qu'a écrit sur Twitter le ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis.
00:14:22 Il a republié une vidéo qui date de 2017 et dans laquelle il disait que l'Europe et l'Occident en général
00:14:31 ne savaient pas combattre les extrémistes islamistes, notamment à cause du politiquement correct.
00:14:37 On l'écoute avant de retrouver Claude Moniquet.
00:14:39 Il viendra un jour où nous verrons beaucoup plus d'extrémistes radicaux et de terroristes venir d'Europe.
00:14:51 En raison de l'absence de prise de décision, de la volonté d'être politiquement correcte
00:14:58 ou de la supposition qu'ils connaissent le Moyen-Orient, l'islam et les autres bien mieux que nous.
00:15:04 Et je suis désolé, mais c'est de la pure ignorance.
00:15:10 Claude Moniquet en direct avec nous. Bonjour, Claude.
00:15:14 Ce qui est fou, c'est que c'est un ministre arabe, musulman, qui nous dit qu'en Europe,
00:15:20 on prend trop de pincettes pour lutter contre les extrémistes islamistes.
00:15:24 Oui, moi, ça ne m'étonne pas vraiment.
00:15:27 Ça fait 20 ans que j'ai des contacts avec des responsables de sécurité dans les pays arabo-musulmans,
00:15:33 au Maroc, en Algérie, aux Émirats, en Égypte, à Bahreïn ou dans d'autres pays musulmans,
00:15:38 ou avec des militants des droits de l'homme au Yémen, en Iran, au Liban.
00:15:46 Et ça fait 20 ans que je les entends nous répéter.
00:15:48 Que faites-vous en Europe ? Qu'est-ce que vous n'avez pas compris ?
00:15:52 Pourquoi avez-vous aussi peu, montrez-vous aussi peu d'autorité ?
00:15:56 Pourquoi vous laissez-vous piétiner et insulter ?
00:15:59 Ce sont les termes qu'ils utilisent à longueur de journée.
00:16:02 Nous, disent-ils, nous avons déjà fait ce chemin, nous le connaissons,
00:16:05 et nous savons où il aboutit, qu'est-ce qu'il vous faut pour le comprendre ?
00:16:09 Et la réalité, effectivement, c'est que dans les années 70, 80, même 90,
00:16:14 l'Europe importait du terrorisme qui était projeté depuis le Moyen-Orient,
00:16:19 depuis l'Afrique du Nord.
00:16:20 Et à partir des années 2000, et surtout, évidemment, 2015 avec l'État islamique,
00:16:25 l'Europe est devenue un exportateur de terrorisme islamiste.
00:16:29 Et ça, c'est renversant, et ça se double en plus de la montée non plus du terrorisme,
00:16:34 mais de l'islam politique, dont on vient de parler avec cette question
00:16:38 de l'imposition du religieux, qui est également quelque chose
00:16:42 qui laisse nos amis et observateurs du Moyen-Orient et du monde arabe et musulman
00:16:46 complètement héberlués, parce que nous n'avons pas, disent-ils,
00:16:50 la volonté de nous battre pour nos valeurs et pour nos lois.
00:16:53 Il parle du politiquement correct, en clair, du fait qu'en Europe,
00:16:59 certains ont peur d'être considérés comme racistes, anti-islam,
00:17:03 et du coup, on ne sait pas comment lutter contre ces extrémistes islamistes.
00:17:07 Il y a un aspect politique également dans ce qu'il dit.
00:17:10 Merci beaucoup, Claude Moniquet.
00:17:11 On va vous retrouver tout au long de la matinale, ce matin.
00:17:15 Merci à vous.
00:17:16 Le délai de carence, vous savez, c'est le délai avant lequel on a droit au chômage,
00:17:21 quand on perd son emploi.
00:17:22 Aujourd'hui, c'est six mois.
00:17:23 Ça pourrait passer à huit mois.
00:17:25 Les informations de Le Mec Guillaume.
00:17:26 À tout de suite.
00:17:31 Les nouvelles pistes du gouvernement pour réformer l'assurance chômage.
00:17:35 Avec cette piste que vous nous dévoilez ce matin,
00:17:38 on parle d'un allongement du délai de carence.
00:17:40 C'est tout de suite.
00:17:58 On en sait un peu plus sur les projets du gouvernement en matière de réforme de l'assurance chômage.
00:18:03 Selon Le Parisien, c'est peut-être sur le délai de carence que le gouvernement pourrait choisir de jouer.
00:18:08 Expliquez-nous, Le Mec Guillaume.
00:18:10 Oui, en effet, Romain.
00:18:11 La semaine dernière, un vendredi, sur ce plateau, Catherine Vautrin, ministre du Travail,
00:18:14 vous affirmez que le gouvernement réfléchissait à de nouvelles pistes pour réformer l'assurance chômage
00:18:18 à partir du 1er juillet prochain, puisque le gouvernement a décidé de reprendre la main
00:18:22 sur la négociation avec les partenaires sociaux.
00:18:24 Vous lui rappeliez, Romain, qu'il n'y a pas dix façons d'inciter plus de chômeurs à reprendre un emploi.
00:18:29 Il y a trois leviers, soit raccourcir la durée d'indemnisation, soit réduire le montant,
00:18:33 ou encore allonger la durée de cotisation pour ouvrir des droits.
00:18:36 Mais la ministre vous avait dit qu'il fallait être créatif,
00:18:39 et que le gouvernement allait essayer de l'être,
00:18:41 en regardant quelles mesures permettent de faire plus, de faire revenir plus de monde au travail,
00:18:46 quelles mesures ne mettent pas les gens dans la précarité,
00:18:48 et quelles mesures permettent de faire des économies.
00:18:50 Visiblement, selon le Parisien, une piste possible serait de revoir, vous le disiez, la durée de carence.
00:18:55 C'est la durée pendant laquelle, après un licenciement pour lequel on a touché des indemnités
00:18:59 au-delà du montant légal, on n'est pas indemnisé par l'assurance chômage.
00:19:02 Aujourd'hui, le délai de carence maximum, c'est six mois plafonnés.
00:19:06 Et bien ce plafonnement pourrait sauter et atteindre huit mois.
00:19:10 En quoi ça répond aux critères de la ministre ?
00:19:12 Et bien d'abord, la mesure concernerait des personnes qui, par définition, ont touché des indemnités.
00:19:17 Donc une somme importante ou relativement importante après un licenciement.
00:19:21 Donc pas de risque de précarité, ça c'est le premier point.
00:19:23 Ensuite, c'est une mesure fortement incitative.
00:19:26 Si on veut conserver son petit pactole, on a tout intérêt à retrouver rapidement du travail.
00:19:31 Or, quand on perd son job, soit on le retrouve tout de suite,
00:19:33 soit on a tendance à attendre un peu dans l'espoir de retrouver aussi bien ou mieux.
00:19:37 Là, l'idée, ce serait de repousser tout de suite vers l'emploi,
00:19:40 même si cet emploi-là ne coche pas toutes les cases du chercheur d'emploi.
00:19:45 Et puis enfin, c'est une mesure qui permet de faire faire des économies à l'unédit que l'assurance chômage,
00:19:49 puisque ça retarde le versement des indemnités.
00:19:52 Oui, huit mois de carence, huit mois sans indemnisation du chômage.
00:19:56 Qui serait concerné ?
00:19:58 Alors évidemment, cette mesure s'appliquerait avant tout au cadre,
00:20:01 puisque ce sont eux, généralement, qui touchent des indemnités au-delà des indemnités légales
00:20:05 et qui sont donc concernées par la carence.
00:20:07 C'est pratique pour le gouvernement, parce que ça montre qu'il tape sur les plus riches
00:20:11 et pas toujours sur les plus précaires.
00:20:13 Sauf qu'il est possible qu'une fois ces mesures adoptées,
00:20:15 les cadres intègrent ce report de carence dans les négociations.
00:20:18 Et résultat, la charge supplémentaire porterait cette fois-ci sur les entreprises.
00:20:22 Dans tous les cas, tout cela devrait se décider d'ici mi-mai pour une application au 1er juillet.
00:20:29 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:20:32 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:20:37 C'était votre programme avec Domexpo.
00:20:39 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:43 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:20:45 Les nouvelles du ciel, le temps avec Alexandra Blanc.
00:20:49 La météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:20:53 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:20:55 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:20:57 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:21:01 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:21:05 Encore un temps mitigé aujourd'hui, Alexandra, et vous nous emmenez à Paris.
00:21:09 Oui, regardez ces images prises il y a seulement quelques minutes,
00:21:12 avec un ciel plutôt nuageux actuellement pour le bassin parisien.
00:21:16 On attend localement entre 18 et 19 degrés.
00:21:19 C'est vrai qu'on retrouve encore une fois des conditions météo qui ne sont pas printanières.
00:21:22 Demain, on aura encore une fois un temps nuageux,
00:21:25 mais aussi des averses sur le bassin parisien.
00:21:27 C'est vraiment à partir de la semaine du 8 mai
00:21:30 que l'on devrait retrouver un temps printanier à l'échelle nationale.
00:21:33 D'ailleurs, aujourd'hui, le temps va rester variable,
00:21:35 avec toujours de la pluie sur les Pyrénées-Orientales,
00:21:37 ou encore en allant vers les Cévennes.
00:21:39 C'est une bonne nouvelle.
00:21:40 On manque évidemment d'eau sur les Pyrénées-Orientales.
00:21:43 On a eu localement 63 mm de pluie hier à Perpignan.
00:21:46 On va conserver ce temps plus vieux ce matin.
00:21:49 C'est donc une très bonne nouvelle.
00:21:50 On retrouve également un temps très nuageux entre le sud-ouest et le nord-est du pays.
00:21:54 Et puis, dans l'après-midi, on va de nouveau avoir de l'instabilité,
00:21:58 avec localement des orages, vous le voyez,
00:22:00 entre le centre et l'est du pays.
00:22:02 On retrouvera également de la neige en montagne au-delà de 1200-1300 m d'altitude.
00:22:07 Et puis, on retrouve également quelques éclaircies sur la façade atlantique
00:22:10 et du grand beau temps.
00:22:11 Regardez sur la Lorraine ou encore sur l'Alsace,
00:22:13 où d'ailleurs les températures vont s'envoler cet après-midi.
00:22:15 Ce matin, c'est plutôt doux, avec 18 degrés actuellement du côté de Toulon,
00:22:19 12 degrés à Paris ou encore 16 degrés à Nice.
00:22:22 Et dans l'après-midi, les températures resteront contrastées.
00:22:25 Fraîcheur sous la grisaille bretonne, avec seulement 13 degrés,
00:22:28 tandis que vous aurez 26 degrés pour l'Alsace ou encore pour la Lorraine.
00:22:32 Localement, 22 degrés pour le Pays Basque et en moyenne 19 degrés à Lyon,
00:22:36 où le temps restera beaucoup plus calme que ce week-end.
00:22:39 C'était La Météo, avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:22:43 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:22:47 C'était La Météo, avec mon agence Verlaine, proche de chez vous.
00:22:51 Spécialisée dans les énergies renouvelables.
00:22:53 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:22:56 C'est Newsy, il est 6h30. Bienvenue à tous à la Une ce matin.
00:22:59 Écoutez bien, dans le vieux Nice, 5 personnes ont été agressées par 2 hommes
00:23:04 qui jugeaient que les femmes portaient des jupes trop courtes.
00:23:07 Oui, ça les dérangeait.
00:23:09 Ces agresseurs ont été libérés à l'issue de leur garde à vue.
00:23:12 Vous avez bien entendu, les victimes sont indignées et elles ne sont pas seules.
00:23:17 On vous raconte ce qui s'est passé.
00:23:20 À Bordeaux, des commerçants contraints de fermer à 19h.
00:23:24 C'est la mairie qui le leur demande. C'est lié au trafic de drogue.
00:23:27 Les commerçants sont en colère. On est allés à leur rencontre.
00:23:30 Valérie Pécresse a décidé de suspendre les financements de l'île de France à Sciences Po Paris.
00:23:36 Une décision prise après les nombreux débordements causés par des militants pro-palestiniens dans cette université.
00:23:42 Gautier Lebret, avec nous. A tout de suite, Gautier.
00:23:45 Pas d'écran avant 3 ans. Est-ce que c'est la solution ?
00:23:49 C'est en tout cas ce que préconise un nouveau rapport qui va être présenté à Emmanuel Macron aujourd'hui.
00:23:54 On verra le détail dans ce journal.
00:23:58 Et puis les Rolling Stones reviennent sur le devant de la scène avec une grande tournée.
00:24:02 La Acne Diamonds Tour. Au total, 19 concerts aux Etats-Unis et au Canada.
00:24:08 On va vous montrer les premières images.
00:24:10 Cette agression révoltante à Nice. Dans la nuit de vendredi à samedi,
00:24:14 deux couples d'amis quittaient une soirée lorsqu'ils ont été pris à partie par deux individus alcoolisés.
00:24:20 Ils ont insulté les deux femmes du groupe parce que selon eux, leurs jupes étaient trop courtes.
00:24:24 Alors leurs conjoints ont tenté de les défendre et c'est là que la situation a dégénéré.
00:24:29 Une infirmière de 19 ans, témoin de la scène, a tenté de s'interposer.
00:24:33 Résultat, elle a la mâchoire fracturée.
00:24:35 On a rencontré l'un des deux couples agressés, Frank Trivio et Juliette Sadat.
00:24:40 Pour Antoine et Chloé, c'est un retour difficile sur les lieux où ils se sont fait agresser avec leur couple d'amis.
00:24:47 Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3h30 du matin, alors qu'ils marchaient tranquillement dans les rues du Vieux-Nice,
00:24:52 le groupe est insulté par deux individus, jugeant que les deux femmes portaient des jupes trop courtes.
00:24:58 Les hommes tentent de défendre leur compagne. Ils sont ensuite violemment agressés à coups de pied et de poing.
00:25:03 Et les femmes ne sont pas épargnées.
00:25:05 On s'est fait agresser gratuitement par des gens alcoolisés dans le Vieux-Nice.
00:25:10 On n'avait rien demandé, on est rentré chez nous. J'ai voulu séparer ces personnes-là.
00:25:14 Malheureusement, que je sois une femme ou un homme, à ce moment-là, ils ne se sont pas posé la question.
00:25:18 Alors que l'homme du deuxième groupe est inconscient sur le sol après un coup de pied derrière la nuque,
00:25:22 une jeune infirmière de 19 ans tente de lui porter assistance avant l'arrivée des pompiers.
00:25:28 Mais les agresseurs, lues à scène un coup de pied en plein visage, elles souffrent aujourd'hui d'une fracture de la mâchoire.
00:25:34 Cette jeune fille-là, elle a eu le courage de venir et malheureusement, elle en a fait les frais.
00:25:39 Les agresseurs finissent par être immobilisés par des passants témoins de la scène,
00:25:43 avant d'être interpellés par une unité de la BAC.
00:25:46 Selon l'avocat des victimes, les agresseurs ont depuis été relâchés.
00:25:50 Voilà, psychologiquement, les savoir en dehors d'un lieu sécuritaire pour nous, c'est compliqué.
00:25:58 On a nos compagnes qui ont quand même pris des coups sur la tronche.
00:26:02 C'est pas normal aujourd'hui de pouvoir se dire qu'on puisse sortir quelqu'un
00:26:06 qui puisse agresser verbalement, puis physiquement une femme ou même un homme aujourd'hui en France.
00:26:12 Antoine et Chloé ont quant à eux porté plainte.
00:26:15 Voilà, les deux agresseurs de nationalité russe ont été relâchés.
00:26:21 Vous êtes scandalisés, nous aussi, c'est pour ça qu'on raconte cette histoire.
00:26:27 Je tenais à inviter, et il a accepté de venir, l'une des victimes, Antoine, qui sera avec nous à 8h30.
00:26:35 Il témoignera à 8h30 dans la matinale de CNews.
00:26:38 Le mineur afghan et sa mère ont été mis en examen hier soir à Châteauroux
00:26:42 après le meurtre du petit Mathis.
00:26:44 Le mineur pour meurtre, sa mère pour suivi pour violence volontaire.
00:26:48 Est-ce qu'il ne serait pas temps de réellement responsabiliser les parents de délinquants,
00:26:52 poursuivre les parents à chaque fait délictueux commis par leurs enfants
00:26:55 et obligés à réparer quand c'est possible ?
00:26:59 Évidemment. Je vous pose cette question.
00:27:01 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:27:03 et on vous attendra à 7h30 et à 8h30.
00:27:06 La colère des commerçants de la rue Elie-Gintrac à Bordeaux.
00:27:11 Un arrêté municipal a été pris pour fermer les magasins d'alimentation à partir de 19h.
00:27:17 Ces commerçants estiment être les dindons de la farce.
00:27:19 Exactement, cette mesure sera effective jusqu'au 30 juin prochain
00:27:22 pour tenter de lutter contre le trafic de drogue et l'insécurité qui s'installe dans ce quartier.
00:27:27 Mais selon les commerçants, non seulement ça ne va pas résoudre le problème,
00:27:30 mais en plus ce sont eux qui vont en pâtir.
00:27:33 Reportage de Jérôme Brampenot et Antoine Estève.
00:27:35 Ils sont plusieurs groupes d'hommes de moins de 25 ans.
00:27:39 Ils consomment de l'alcool et de la drogue dans la rue.
00:27:41 Les points de deal sont aux deux extrémités de cette petite voie
00:27:44 entre la Place de la Victoire et le marché des Capucins.
00:27:46 Les commerçants sont désespérés, obligés de fermer à 19h.
00:27:50 Pour eux, c'est une grande partie du chiffre d'affaires qui s'envole.
00:27:53 On n'a jamais été consulté, ni courrier, ni mail, ni appel, rien du tout.
00:27:57 Les agents municipaux se sont présentés,
00:28:00 on a dit voilà, il y en a un arrêté, apparemment c'était depuis le début avril.
00:28:05 On subit ce que la rue nous impose,
00:28:10 puisqu'on va dire que c'est la rue qui nous impose maintenant cette fermeture.
00:28:14 Les riverains affirment que la police ne fait que quelques rondes chaque jour
00:28:17 et que ça ne change rien à la situation.
00:28:19 La mairie nous répond par un communiqué dans lequel les élus nous expliquent
00:28:23 que c'est un arrêté expérimental,
00:28:25 qu'il est pris en complément des arrêtés anti-alcool
00:28:28 et que c'est une action en lien avec la police nationale.
00:28:31 On paie nos taxes, on paie les impôts,
00:28:34 et pourquoi ils vont nous... C'est à eux de faire leur travail,
00:28:36 de faire dégager les drogués là-bas,
00:28:39 parce que c'est eux qui font le bordel dans cette rue.
00:28:41 Ça veut dire qu'ils ont gagné.
00:28:43 Mais eux, ils doivent faire leur boulot, de le faire partir.
00:28:46 C'est pas à nous de fermer.
00:28:47 D'après nos informations, la fermeture des commerces à 19h n'a rien changé.
00:28:51 Le soir, il y a toujours autant de trafic.
00:28:53 Et d'après des sources syndicales,
00:28:55 les effectifs de police nationale ne permettent pas une surveillance permanente.
00:28:59 La région Île-de-France suspend ses financements à Sciences Po jusqu'à nouvel ordre.
00:29:05 C'est Valérie Pécresse qui l'a annoncé, la présidente de la région Île-de-France.
00:29:08 Elle l'a annoncé hier soir.
00:29:10 Une décision prise après les nombreux débordements, évidemment,
00:29:13 causés par des militants pro-palestiniens.
00:29:15 Ce sont les autres étudiants qui en pâtissent.
00:29:17 Écoutez le témoignage de l'un d'entre eux.
00:29:19 Ça fait six ans que je suis sur le campus de Paris, à Sciences Po.
00:29:22 Je n'ai jamais vu l'école dans cet état-là.
00:29:25 En réalité, il y a un changement de public, très clairement, à Sciences Po.
00:29:29 C'est en train de devenir de plus en plus une école de militants.
00:29:32 Nous, on veut simplement étudier.
00:29:34 Et quand on voit qu'il y a 15 personnes qui viennent bloquer le campus
00:29:38 et qu'on leur fait de tout, c'est-à-dire qu'ils viennent perturber les examens,
00:29:41 ils viennent bloquer Sciences Po,
00:29:44 ils viennent intimider d'autres étudiants,
00:29:46 des personnes qui ne sont pas d'accord avec elles.
00:29:48 Et à la fin, on leur fait de tout.
00:29:50 Vous avez parlé d'une direction paillassion.
00:29:53 Aujourd'hui, il n'y a même plus de direction.
00:29:54 Il faut dire les choses.
00:29:56 Donc, c'est très triste en réalité.
00:29:59 On est en colère, on est sidérés et on a honte d'être assimilés
00:30:04 à ce qui est en train de se passer à Sciences Po.
00:30:06 Oui, évidemment, il faut le rappeler.
00:30:09 C'est intéressant d'entendre cet étudiant.
00:30:11 Il dit d'attention, tous les étudiants de Sciences Po
00:30:14 ne sont pas comme ceux qu'on a vus dans la rue Saint-Guillaume
00:30:18 devant Sciences Po Paris.
00:30:20 Gautier Lebret, cette mesure prise par Valérie Pécresse
00:30:22 de suspendre le financement de la région
00:30:25 sera effective tant que la sécurité et la sérénité ne seront pas rétablies.
00:30:29 C'est ce que dit Valérie Pécresse.
00:30:30 Alors, ça peut paraître comme une punition collective.
00:30:32 C'est ce que dit, en somme, cet étudiant.
00:30:35 Évidemment que c'est une ultra minorité.
00:30:37 Ce n'est même pas une petite minorité.
00:30:39 C'est une toute toute petite minorité qui bloque et qui met le boxon.
00:30:42 Mais ce que fait Valérie Pécresse, ça a le mérite d'exister
00:30:45 puisque quelque part, elle fait de la question du financement
00:30:48 un sujet politique et elle met la pression.
00:30:51 Elle met la pression à la fois sur le gouvernement et sur la direction
00:30:54 puisque la direction de Sciences Po s'est complètement déshonorée
00:30:58 en trouvant un accord avec ceux qui bloquent,
00:31:01 avec ces militants pro-palestiniens, en leur promettant quoi ?
00:31:04 En leur promettant qu'il n'y aurait pas de sanctions contre eux
00:31:07 alors qu'ils bloquent et alors qu'ils sont, même pour certains,
00:31:10 accusés d'antisémitisme.
00:31:12 Il y a une enquête qui est en cours, vous savez, sur cette élève
00:31:15 qui a été empêchée d'entrer dans un amphi parce qu'elle était juive.
00:31:19 Et on aurait dit, c'est ce que rapporte l'UEJF,
00:31:21 l'Union des étudiants juifs de France, ne la laisse pas entrer,
00:31:23 je cite, parce que c'est une sioniste.
00:31:25 Et l'enquête interne est en cours.
00:31:27 Alors, des députés Renaissance et notamment leur chef, leur président,
00:31:30 Sylvain Maillard, se sont rendus hier à Sciences Po
00:31:33 pour s'assurer qu'il y aurait bien des sanctions
00:31:36 contre les élèves qui le méritent et que l'enquête aille bien à son terme.
00:31:41 Et je rappelle que la ministre de l'Enseignement supérieur,
00:31:44 Sylvie Retailleau, s'est félicitée de cet accord,
00:31:48 d'accord pour lequel la direction s'est une nouvelle fois couchée.
00:31:53 Quand vous échangez avec les entourages du Premier ministre,
00:31:56 du Président de la République, on sent bien qu'ils ne sont pas
00:31:59 sur la ligne de la ministre de l'Enseignement supérieur
00:32:02 et encore moins évidemment sur la ligne de la direction de Sciences Po et de ses élèves.
00:32:05 On promet dans l'entourage d'Emmanuel Macron que le chef de l'État
00:32:08 va s'exprimer sur cette question de Sciences Po.
00:32:11 Il serait sans doute temps.
00:32:13 Gabriel Attal est allé à Sciences Po dans un premier temps.
00:32:15 Il s'est ensuite exprimé ce week-end.
00:32:18 On attend plus de fermeté, il est vrai, du côté de l'exécutif.
00:32:22 En attendant, le mouvement s'étend,
00:32:24 puisqu'hier c'est la Sorbonne qui a été évacuée avec le même type de militants.
00:32:28 Merci Gauthier. Voilà, l'information.
00:32:30 Donc le Président de la République devrait prendre la parole.
00:32:33 Cherche la bonne réponse.
00:32:34 Voilà, dans les jours qui viennent. Merci Gauthier.
00:32:36 Un nouveau rapport appelle à interdire les écrans aux enfants de moins de 3 ans.
00:32:41 On a envie de dire, bon, c'est bien le minimum.
00:32:43 Ce rapport sera remis à Emmanuel Macron aujourd'hui. Il dit d'autres choses.
00:32:46 Oui, il préconise également l'interdiction des téléphones portables
00:32:49 au moins de 11 ans et l'accès aux réseaux sociaux jusqu'à 15 ans.
00:32:53 Les experts alertent sur les conséquences sur la santé,
00:32:56 mais aussi sur le développement. On fait un point avec Sarah Varnier.
00:33:00 C'est un rapport qui alerte sur l'exposition des enfants aux écrans et ses effets négatifs.
00:33:07 Les experts parlent notamment de troubles du sommeil,
00:33:10 de sédentarité qui favorisent l'obésité ou encore de problèmes de myopie.
00:33:14 Autre élément pointé du doigt, les réseaux sociaux.
00:33:17 La commission estime qu'ils favoriseraient des risques de dépression
00:33:20 ou d'anxiété chez les plus vulnérables
00:33:22 et alertent sur l'exposition des enfants à des contenus pornographiques et violents.
00:33:25 Pour reprendre le contrôle, les experts proposent une série de restrictions.
00:33:29 Ils appellent à empêcher tout usage des écrans pour les enfants de moins de 3 ans
00:33:33 et fortement limiter l'accès pour les 3 à 6 ans
00:33:36 avec des contenus éducatifs et accompagnés par un adulte.
00:33:39 La commission propose de limiter autant que possible l'usage des téléphones portables
00:33:43 et téléviseurs dans les maternités et d'interdire les écrans dans les crèches et classes de maternelle.
00:33:48 Pour ce qui est du téléphone portable, le rapport préconise de ne l'autoriser qu'à partir de 11 ans
00:33:52 via un téléphone sans Internet.
00:33:54 A partir de 13 ans, les experts proposent de donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux
00:33:58 puis d'ouvrir cet accès à partir de 15 ans uniquement aux réseaux dits éthiques.
00:34:02 Face aux stratégies de captation des acteurs économiques,
00:34:05 le groupe d'experts appelle les utilisateurs à mieux paramétrer
00:34:08 les fonctionnalités des applications et le contrôle parental.
00:34:12 C'est compliqué dans les familles la gestion des écrans.
00:34:15 Comment ça se passe chez les guillauds ?
00:34:17 Moyennement.
00:34:19 C'est un moyen d'acheter la tranquillité des parents.
00:34:23 C'est une facilité à laquelle on peut être tenté de s'aider, mais il ne faut pas.
00:34:27 On voit par ailleurs dans l'étude qu'il y a une corrélation entre le nombre d'heures d'écran
00:34:31 et les résultats scolaires.
00:34:33 Il faut vraiment surveiller ça de façon très attentive.
00:34:37 Heureusement qu'il y a des outils qui permettent de contrôler le temps d'écran
00:34:40 et les activités faites sur l'écran.
00:34:42 À table, écran ou pas ?
00:34:44 À table, non jamais. Pas de télé, pas d'écran.
00:34:46 Si vous passez à la table, c'est terminé.
00:34:50 Sauf pendant le petit-déjeuner.
00:34:54 Sauf pendant le petit-déjeuner, on regarde la télé.
00:34:57 Entre 6h et 9h.
00:34:59 Entre 6h et 9h, on regarde la télé.
00:35:02 Je ne comprends pas pourquoi ils sont en train de dire ça.
00:35:05 Dès 5h55.
00:35:07 Dès 5h55, on regarde la télé.
00:35:09 Tout est dans la gestion.
00:35:12 Après, les écrans, si c'est pour montrer la joconde,
00:35:16 l'impression de soleil levant,
00:35:18 ou des œuvres à ses enfants, c'est merveilleux.
00:35:22 Si c'est pour jouer à des abéties.
00:35:24 Souvent, les projets TéléTubbies, c'est d'impression de soleil levant.
00:35:26 Et encore les TéléTubbies, c'est pas ce qu'il y a de pire.
00:35:28 Bon, allez.
00:35:29 6h42 du tennis avec Raphaël Nadal
00:35:32 qui poursuit sa belle aventure à Madrid.
00:35:34 C'est un vieux Raphaël Nadal, il a 37 ans.
00:35:36 Je vous en prie, il appréciera.
00:35:39 Par rapport à nous, il est vieux par rapport à Romain.
00:35:42 37 ans, Nadal. Il a encore la forme.
00:36:02 Il est toujours là.
00:36:03 Un peu cabossé, mais ça tient.
00:36:05 Mais là, au troisième tour du Masters 1000, l'Espagnol s'est imposé,
00:36:09 non sans difficulté, face à l'Argentin.
00:36:11 Pedro Cachin, une victoire en 3-7 et 3 heures de jeu.
00:36:15 6-1, 6-7, 6-3.
00:36:17 Et l'Espagnol affrontera aujourd'hui le jeune Légeka, 31e joueur mondial.
00:36:23 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:36:30 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:36:33 Gardena.
00:36:34 C'était votre programme avec Omer.
00:36:37 350 campings Village 4 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:36:42 Allez, Charles E3 reprend ses activités publiques.
00:36:46 Aujourd'hui, nos informations.
00:36:48 On va aller en Grande-Bretagne, on va aller à Londres retrouver Charles Weber, notre correspondant.
00:36:53 A tout de suite.
00:36:54 C'est nous, il est 7h moins le quart.
00:36:59 Avant d'aller à Londres pour prendre des nouvelles de Charles E3,
00:37:02 on va reprendre ses activités aujourd'hui.
00:37:04 Le rappel de l'info, les toutes dernières informations avec Chana Lusto.
00:37:07 Le jeune afghan de 15 ans, suspecté d'avoir tué Matisse, a été mis en examen pour meurtre.
00:37:14 Il a été placé en détention provisoire dans la foulée.
00:37:17 Quant à sa mère, elle a été mise en examen pour violence volontaire sur personne vulnérable.
00:37:21 Elle est suspectée d'avoir asséné plusieurs gifles à la victime alors qu'il venait d'être poignardé.
00:37:27 Et puis aux Etats-Unis, des étudiants pro-palestiniens ont été sanctionnés par l'université de Columbia
00:37:32 pour avoir refusé de quitter leur campement.
00:37:35 La direction a décidé de les suspendre administrativement.
00:37:39 Ces militants sont installés dans la cour de l'établissement depuis près de 10 jours maintenant.
00:37:43 Et après l'échec des négociations, la direction leur avait lancé un ultimatum hier.
00:37:47 Mais ils ont été très clairs, ils ne partiront pas sauf par la force.
00:37:51 Est-ce qu'il faut sanctionner également les étudiants et les militants pro-palestiniens qui bloquent les universités en France ?
00:37:59 Vous voyez comment ça se passe aux Etats-Unis, en Columbia, Chanel le disait à l'instant.
00:38:02 Je poserai la question à Caroline Yadon, députée Renaissance de Paris.
00:38:05 Elle sera avec nous à 7h30 dans la matinale.
00:38:08 Charles III reprend donc ses activités publiques aujourd'hui.
00:38:11 Le roi d'Angleterre va visiter une clinique de traitement du cancer à Londres avec sa femme, la reine Camilla.
00:38:16 Il veut tenter de démystifier la peur autour de cette maladie, le cancer, qui frappe directement la famille royale, le roi et également Kate Middleton.
00:38:26 Kate, en tout cas, la princesse Kate désormais.
00:38:29 Les informations de notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:38:32 Le rendez-vous promet d'être émouvant pour son retour à la vie publique.
00:38:37 Le roi Charles et son épouse Camilla rendront visite aujourd'hui à une clinique de traitement du cancer
00:38:43 où ils rencontreront des patients et aussi leur famille en signe de solidarité
00:38:48 et pour tenter de démystifier la peur autour de la maladie.
00:38:51 Un symbole fort alors que les Windsor sont eux-mêmes touchés de plein fouet par le cancer.
00:38:57 Il y a bien sûr Kate qui poursuit sa chimiothérapie à l'abri des regards.
00:39:01 Et puis le roi, tenu à l'écart de tout engagement public depuis son diagnostic il y a presque trois mois.
00:39:06 Désormais, les médecins disent que Charles va mieux et se disent optimistes quant à sa guérison.
00:39:11 Ils l'autorisent donc à reprendre des engagements publics tout au long de l'été, au cas par cas, car il poursuit son traitement.
00:39:19 L'objectif c'est de ramener un peu de sérénité à une monarchie fragilisée par les événements des derniers mois.
00:39:26 Les Britanniques sont inquiets, se font du souci pour Charles, pour Kate et pour le pays en général.
00:39:33 Le retour du roi est donc une source de soulagement et une vraie source de réconfort pour les Britanniques.
00:39:39 Voilà, on va suivre évidemment ces premiers déplacements de Charles III.
00:39:45 Tiens, les Rolling Stones reprennent du service. On en parle tout de suite, puis on va les écouter surtout.
00:40:07 Les Rolling Stones ont lancé leur tournée Acney Diamond's Tour dimanche à Houston.
00:40:12 Sur scène, on retrouve évidemment Mick Jagger qui se recharge. 80 ans tous les deux quand même.
00:40:17 Et Ronnie Wood, 76 ans.
00:40:19 J'aimerais avoir leur forme à 80 ans.
00:40:20 Oui, c'est vrai. C'est admirable.
00:40:21 C'est pas la drapeau de Nadal, mais enfin...
00:40:22 Ah bah là, c'est pas la même chose.
00:40:24 Évidemment, le légendaire Charlie Watts décédé en 2021 manque beaucoup sur scène.
00:40:30 Au total, 19 concerts sont prévus dans 16 villes des Etats-Unis et du Canada.
00:40:34 Et Mick Jagger a publié une vidéo. Regardez.
00:40:38 [Musique]
00:41:04 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:41:11 [Musique]
00:41:13 C'était votre programme avec eBay.
00:41:15 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
00:41:19 Gabriel Attal accepte finalement de débattre avec Jordan Bardella.
00:41:24 Pourquoi a-t-il changé d'avis la réponse dans un instant juste après la petite pause avec vous, Gauthier ?
00:41:29 À tout de suite.
00:41:33 Gabriel Attal va débattre avec Jordan Bardella.
00:41:36 C'était une demande du président du Rassemblement national, toujours refusée jusqu'ici, par le Premier ministre.
00:41:42 Mais finalement, Gauthier Lebret, Matignon a changé d'avis.
00:41:45 Comment ça s'explique ? Comment vous l'expliquez ?
00:41:47 La pression d'Emmanuel Macron, la pression éliséenne.
00:41:51 Vous allez voir dans un instant ce qu'on dit hier, ce que m'ont confié les entourages à la fois du Président de la République et du Premier ministre.
00:41:58 On est très enthousiastes à l'Élysée, à l'idée de ce débat.
00:42:01 Beaucoup moins à Matignon.
00:42:03 C'est de fait un revirement de Gabriel Attal.
00:42:05 Le Premier ministre refusait jusqu'ici de débattre avec Jordan Bardella, son meilleur rival en âge, en popularité, etc.
00:42:13 Une ministre influente dans la majorité me confia la semaine dernière que ça n'aurait qu'en effet faire monter le président du RN.
00:42:19 Pourquoi débattre avec lui, je la cite, et pas avec tous les autres ?
00:42:22 Et puis ça ne serait pas bon pour l'image de Valérie Hayé, la tête de l'Istre des Sens, qui sera ce soir-là, le soir du débat, de fait sur le banc de touche.
00:42:30 Et si cette envie de débat ne venait pas de Matignon, mais de l'Élysée ?
00:42:34 Emmanuel Macron reproche depuis plusieurs semaines à Gabriel Attal de ne pas s'impliquer, voire de trop se cacher dans la campagne des Européennes.
00:42:42 Il a fait le meeting de lancement à Lille de Valérie Hayé, et puis plus rien.
00:42:46 Il va donc descendre dans l'arène, contraint et forcé, après le feu vert du président, qui, comme je vous le disais, est sans doute beaucoup plus enthousiaste que lui, à l'image de leur entourage.
00:42:56 Dans la garde rapprochée d'Emmanuel Macron, on se félicitait hier de cette initiative.
00:42:59 Je cite l'un de ses proches.
00:43:01 « Je serai Jordan Bardella ? Je n'irai pas. Je pense qu'il va se défiler. Il faut l'attaquer d'entrée à la hache, le démasquer, montrer qui il est vraiment. Gabriel va le plier. »
00:43:11 Ce n'était pas du tout le même enthousiasme à Matignon hier. « Aucune confirmation », me disait-on.
00:43:16 Comment ça, aucune confirmation ? L'Élysée explique qu'il y a eu un feu vert. L'entourage du Premier ministre forçait de reconnaître.
00:43:21 On fera un débat, mais le moment venu… Bref, à Matignon, ce n'est pas la joie.
00:43:25 Donc Gabriel Attal, si je vous suis, serait contraint d'y aller. C'est l'Élysée qu'il pousse.
00:43:31 Exactement, bien dans le dos. Ce qui est sûr, c'est qu'il s'y était toujours refusé, expliquant, il est vrai, qu'il n'était ni chef de parti, ni tête de liste.
00:43:40 Ça lui permettait aussi de ne pas trop s'exposer, parce qu'il voit bien le scorpe potentiel de Valéry Hayé, qui n'est pas bon.
00:43:45 C'était sans compter sur la volonté présidentielle. Au RN, ce très proche de Jordan Bardella, jubile.
00:43:51 La fébrilité de Gabriel Attal se révèle au grand jour, après des mois de débats avec la Matignon, et une candidate qui ne décolle pas.
00:43:57 Il y a eu zéro effet Attal, encore moins d'effet Hayé. Et on prévient le Premier ministre. Il s'engage dans la campagne.
00:44:03 Il faudra qu'il en tire toutes les conclusions. C'est un nouveau fusible pour Macron. On est ravi. On est ravi au RN, beaucoup moins à Matignon.
00:44:09 C'est justement ce que voulait éviter le Premier ministre avec ce débat.
00:44:12 Gauthier, Jordan Bardella a plus à y gagner que le Premier ministre.
00:44:16 Personnellement, c'est très clair, c'est plutôt favorable pour le président du RN.
00:44:21 Les deux hommes ont déjà débattu ensemble à plusieurs reprises pendant la campagne présidentielle.
00:44:25 Ça a toujours été plutôt match nul, un partout. Ça va renforcer de fait le statut de Jordan Bardella.
00:44:31 Il est du niveau d'un Premier ministre, puisqu'il peut débattre avec lui.
00:44:34 À l'Elysée, d'ailleurs, on note son changement de style très chiracien.
00:44:38 Je cite, "le message, c'est je suis présidentiable". Et dans les couloirs du Palais, certains lui prédisent une candidature dès 2027.
00:44:45 Donc pour son image, c'est formidable. Et ce n'est pas pour rien si c'est lui qui demandait ce débat depuis plusieurs semaines.
00:44:51 Un conseiller du président souligne, il doit composer avec le statut de favori.
00:44:55 Je parle, je risque de perdre des voix, je me tais, je crains l'effritement.
00:44:59 Et c'est ce qu'on lui reproche depuis plusieurs semaines de ne pas répondre aux questions des journalistes,
00:45:04 de ne pas accepter l'ensemble des débats.
00:45:06 Alors Gabriel Attal n'a rien à y gagner personnellement, mais il peut améliorer la situation de son camp.
00:45:12 C'est bien pour ça qu'Emmanuel Macron l'envoie. L'écart se creuse en plus entre Jordane Bardella et Valérie Hayé.
00:45:18 Ce débat va éclipser tous les autres candidats, dont le tant redouté Raphaël Glucksmann.
00:45:23 L'objectif est double pour la majorité et Gabriel Attal, affaiblir Bardella et invisibiliser Glucksmann, récupérer les électeurs sociodémocrates.
00:45:33 Alors Gabriel Attal, vous l'avez compris, ira à reculons à ce débat, mais il ira se faisant une raison
00:45:38 et peut-être en comprenant que son destin est aussi lié au score de Renaissance le 9 juin prochain.
00:45:44 Merci Gauthier pour toutes ces informations.
00:45:47 8h10, soyez là, Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale et député RN.
00:45:52 Et vice-président du RN également, sera l'invité de la grande interview sur CNews et Europe 1 avec Sonia Mabrouk.
00:45:59 Pour l'interroger bien sûr, tout de suite le temps, Alexandre Blanc.
00:46:02 La météo avec mon agence Verlaine, proche de chez vous.
00:46:06 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:46:08 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
00:46:10 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:46:14 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:46:18 Il a plu hier en Espagne, Alexandre.
00:46:21 Et oui, petite pensée ce matin pour nos amis espagnols.
00:46:24 Regardez le port olympique, il y a seulement quelques minutes, le temps est nuageux, on aura de la pluie.
00:46:29 A partir de 14h à Barcelone, donc des précipitations en Catalogne, mais également du côté de Perpignan,
00:46:34 où il est tombé localement 63 mm de pluie en seulement 30 heures.
00:46:39 Ça fait du bien, vous le savez la Catalogne, mais également les Pyrénées-Orientales, souffrées de sécheresse.
00:46:44 Alors c'est vrai que la sécheresse va continuer, mais on va de nouveau retrouver des précipitations,
00:46:48 donc en ce début de semaine et notamment aujourd'hui.
00:46:51 On a eu de la pluie hier du côté de Perpignan, on va retrouver également ce matin de la pluie
00:46:55 entre les Pyrénées-Orientales, Lod ou encore en remontant vers les Cévennes.
00:46:59 Partout ailleurs un temps bien chargé, bien nuageux et pluvieux.
00:47:02 Dans l'après-midi, regardez, on va retrouver un temps orageux,
00:47:05 notamment sur le centre ou encore sur le centre-est, avec toujours de fortes précipitations autour du golfe du Lyon
00:47:10 et en remontant également vers le Lyonnais.
00:47:13 A noter également que les températures sont plutôt douces ce matin, avec localement 18 degrés du côté de Toulon
00:47:18 ou encore 12 degrés à Paris.
00:47:20 Et dans l'après-midi, la maximale, ce sera à Strasbourg, où le temps sera sec et ensoleillé.
00:47:24 Vous aurez 26 degrés en Alsace, 22 degrés pour le Pays Basque
00:47:27 et localement jusqu'à 17 degrés du côté de Clermont-Ferrand.
00:47:32 C'était La Météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:47:35 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:47:40 C'était La Météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:47:43 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:47:45 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
00:47:48 Bienvenue à tous, merci d'être avec nous.
00:47:50 A la une ce matin, écoutez bien, le mineur afghan de 15 ans à Châteauroux et sa mère
00:47:55 ont été mis en examen hier soir.
00:47:57 Le garçon pour meurtre, il a été placé en détention provisoire.
00:48:01 Sa mère est poursuivie pour violence volontaire car elle a asséné des gifles à la victime.
00:48:06 On en sait plus sur les circonstances de l'agression mortelle.
00:48:09 Célia Barotte, envoyée spéciale de CNews en direct avec nous.
00:48:12 A tout de suite Célia.
00:48:13 À Neuilly-sur-Marne, un directeur d'école est pris pour cible, est taxé d'islamophobie,
00:48:18 d'être anti-islam par un soi-disant collectif.
00:48:22 Ce directeur ne peut plus retourner à l'école pour raisons de sécurité.
00:48:25 On vous en parlait dès hier.
00:48:27 On va y revenir avec Lisa Kamenirzig, professeure des écoles à Paris.
00:48:31 Elle sera en direct avec nous dans un instant.
00:48:33 Et puis, un ministre des Émirats Arabes Unis avait prédit la montée de l'islamisme en Occident
00:48:39 et notamment en Europe.
00:48:40 Il l'avait dit en 2017, il y a 7 ans.
00:48:43 Il estime qu'on est victime du politiquement correct.
00:48:45 On va l'entendre et on sera avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme
00:48:49 et de renseignement.
00:48:50 À tout de suite Claude.
00:48:52 Le jeune afghan de 15 ans, suspecté d'avoir tué Matisse, a été donc mis en examen pour meurtre,
00:48:57 placé en détention provisoire dans la foulée.
00:48:59 Quant à sa mère, elle est poursuivie, mise en examen pour violence volontaire sur personne vulnérable.
00:49:04 Chana.
00:49:05 Elle est suspectée d'avoir asséné plusieurs gifles à la victime alors qu'il venait d'être poignardé.
00:49:09 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale à Châteauroux, Célia Barod.
00:49:12 Bonjour Célia.
00:49:13 Dites-nous, que s'est-on vu dérouler des faits ce matin ?
00:49:20 L'autopsie a révélé que le corps de Matisse présente plusieurs plaies perforantes,
00:49:24 dont une qui a atteint directement le cœur.
00:49:27 C'est-à-dire que Matisse a reçu plusieurs coups de couteau dans le thorax et dans le dos.
00:49:32 À ce stade de l'enquête, le procureur de la République de Bourges a expliqué
00:49:36 que même si le motif de la rixe reste imprécis, qu'il doit être clarifié.
00:49:41 Une source proche du dossier nous a fait savoir que Matisse se trouvait dans un véhicule
00:49:45 avec d'autres personnes lorsque l'agresseur est arrivé.
00:49:48 Les auditions des témoins et les déclarations du mineur afghan semblent concordantes.
00:49:53 Elles permettent d'indiquer qu'avec Matisse, il se connaissait avant les faits.
00:49:57 Le mineur mis en examen a expliqué qu'il aurait reçu un coup de poing de la part de Matisse
00:50:02 quelques heures avant les faits et que, pris de colère, il est retourné chez lui.
00:50:06 Il a pris un couteau et qu'il a poignardé par colère Matisse.
00:50:10 Le mineur afghan est donc incarcéré.
00:50:12 Vous l'avez rappelé, sa mère est placée sous contrôle judiciaire strict.
00:50:15 Merci beaucoup Célia. Célia Barotte en direct de Châteauroux avec Bomba Gay.
00:50:20 Cette question que je vous pose ce matin, est-ce qu'il ne serait pas temps de réellement responsabiliser
00:50:25 les parents de délinquants pour suivre les parents à chaque fait délictueux
00:50:30 commis par leurs enfants, les obliger à réparer quand c'est possible ?
00:50:33 Évidemment, vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:50:36 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:50:40 On vous en parlait dès hier de ce drame évité de justesse à Marseille.
00:50:45 Des coups de feu tirés dans le quartier de la Valbarel, quartier du premier rendissement,
00:50:49 habituellement calme à Marseille.
00:50:51 Deux impacts de balles retrouvés sur la façade d'un immeuble.
00:50:54 On est allés sur place et les habitants, vous allez voir, sont inquiets
00:50:57 de voir les trafiquants de drogue s'installer dans leur quartier.
00:51:00 Reportage de Stéphanie Rouquet avec le récit de Corentin Alonso.
00:51:04 C'est un quartier résidentiel réputé tranquille,
00:51:07 connu surtout pour des problèmes de circulation.
00:51:10 Mais avec le travail des forces de l'ordre dans des cités plus sensibles,
00:51:14 les dealers ont tendance à se déplacer plus souvent dans ces quartiers plus calmes.
00:51:19 C'est calme, on n'a jamais été embêtés.
00:51:22 Ce n'était pas un quartier comme ça avant.
00:51:24 Comme tous les quartiers, il n'y a pas qu'ici.
00:51:26 Ça fait peur pour le quartier.
00:51:28 Ce week-end, dans plein après-midi, des coups de feu ont retenti
00:51:32 après qu'une équipe de la BAC soit arrivée près de dealers.
00:51:36 Ce bailleur social qui gère déjà des cités sensibles a peur d'une contagion.
00:51:41 Moi, ma crainte, c'est que ces résidences-là, qui étaient paisibles,
00:51:45 qui, par des déplacements de point de deal, se gangrènent,
00:51:50 deviennent comme à La Renaude, par exemple,
00:51:52 où on a été obligés de cibler tous les bâtiments à la démolition.
00:51:58 C'était le seul moyen de pouvoir dégager ce problème de deal.
00:52:02 Trois personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre.
00:52:05 Une de 19 ans et deux mineurs de 16 ans.
00:52:08 Le gouvernement serre la vis contre les agressions pour non-pratiques religieuses.
00:52:15 Éric Dupond-Moretti a envoyé une circulaire hier à tous les parquets
00:52:19 à la demande de Gabriel Attal.
00:52:21 Concrètement, le garde des Sceaux appelle les procureurs à retenir
00:52:23 une circonstance aggravante lorsqu'une personne est agressée
00:52:26 parce qu'elle ne respecte pas un principe religieux.
00:52:29 C'est ce qui était arrivé à Samara, à Montpellier.
00:52:31 Rouée de coups parce qu'elle ne portait pas le voile islamique.
00:52:35 Alors, je vous l'avais dit, je vous l'avais dit,
00:52:40 c'est ce qu'a écrit sur Twitter le ministre des Affaires étrangères
00:52:43 des Émirats Arabes Unis.
00:52:44 Il a republié une vidéo datant de 2017, il y a sept ans,
00:52:49 et dans laquelle il disait que l'Europe et l'Occident en général
00:52:53 ne savaient pas combattre les extrémistes islamistes,
00:52:56 notamment à cause du politiquement correct qui sévit en Europe.
00:53:00 On écoute ce ministre et on en parle juste après avec Claude Moniquet.
00:53:04 Il viendra un jour où nous verrons beaucoup plus d'extrémistes radicaux
00:53:09 et de terroristes venir d'Europe en raison de l'absence de prise de décision,
00:53:17 de la volonté d'être politiquement correctes,
00:53:21 ou de la supposition qu'ils connaissent le Moyen-Orient, l'islam
00:53:26 et les autres bien mieux que nous.
00:53:29 Et je suis désolé, mais c'est de la pure ignorance.
00:53:34 Ce ministre des Affaires étrangères émiratis disait donc,
00:53:38 il y a sept ans, "Attention les Européens, attention les Occidentaux,
00:53:41 vous ne savez pas gérer la montée de l'extrémisme islamiste."
00:53:45 Claude Moniquet avec nous. Il a raison, il a tout compris ?
00:53:50 Il a compris beaucoup de choses, et effectivement,
00:53:53 ça n'est pas quelque chose de neuf.
00:53:55 Je vais vous rappeler une petite histoire.
00:53:57 Dans les années 90, quand le terrorisme s'est développé en Algérie,
00:54:00 la France accueillait comme réfugiés politiques,
00:54:03 non pas les victimes du terrorisme, qui étaient des militants laïcs,
00:54:06 des journalistes, des intellectuels, mais les islamistes qui les persécutaient,
00:54:10 parce qu'eux étaient en but à la répression de l'État algérien,
00:54:13 donc répondaient à la définition des réfugiés politiques.
00:54:16 C'est ça, le politiquement correct.
00:54:19 C'est ça, l'aveuglement dont on a fait preuve,
00:54:21 et le résultat, c'est que cinq ans plus tard, dix ans plus tard,
00:54:23 nous avons eu le terrorisme en France,
00:54:25 et au lieu d'être un pays qui importait le terrorisme,
00:54:28 nous sommes devenus, comme toute l'Europe,
00:54:30 un pays qui exporte le terrorisme, qui exporte l'extrémisme.
00:54:33 Et c'est ça que me disent, depuis vingt ans,
00:54:36 des responsables sécuritaires, des militants laïcs,
00:54:39 des opposants des pays musulmans, des pays arabes,
00:54:42 ils me disent "on ne vous comprend pas, nous connaissons ce chemin,
00:54:46 nous savons, nous avons vu au Liban, nous avons vu au Yémen,
00:54:49 nous avons vu en Iran, nous avons vu où va,
00:54:52 dans quel chemin, dans quelle direction va l'islamisme radical,
00:54:56 et vous, vous n'avez rien appris, vous ne nous avez pas regardé,
00:54:59 vous ne nous avez pas écouté, vous n'avez pas été solidaires,
00:55:01 et en plus aujourd'hui, vous faites les mêmes erreurs,
00:55:03 et ça se terminera de la même façon".
00:55:05 Alors c'est peut-être, effectivement, un peu exagéré,
00:55:08 on n'en est pas là, mais il est très clair,
00:55:11 et on le voit tous les jours en France, on le voit tous les jours en Europe,
00:55:14 qu'il n'y a pas, soit à un moment,
00:55:16 s'il n'y a pas un renoncement à ce politiquement correct,
00:55:18 s'il n'y a pas un peu, enfin, de réalisme,
00:55:21 eh bien, on continuera à voir se multiplier les incidents,
00:55:24 on continuera à voir l'islamisme radical monter en Europe,
00:55:27 et on continuera à voir des choses, comme on les voit à Sciences Po,
00:55:30 ou à la Sorbonne, depuis plusieurs jours.
00:55:33 Oui, certains en Europe, Claude, sont terrorisés
00:55:37 à l'idée d'être traités de racistes,
00:55:40 s'ils s'en prennent aux extrémistes islamistes.
00:55:45 Oui, bien sûr, il y a une telle emprise,
00:55:48 il faut bien le dire, de certains milieux d'extrême gauche,
00:55:51 sur certains médias, et puis sur des syndicats,
00:55:55 sur des organisations, etc., que dès que vous dites ce qui ne va pas,
00:56:00 dès que vous pointez l'islamisme, et j'en ai fait l'expérience personnellement,
00:56:03 on vous traite de fachos, de racistes, d'extrémistes, d'islamophobes, etc.
00:56:10 C'est une chape de plomb qui s'abat sur le débat,
00:56:13 et en fait, on est en face de gens qui, quand vous êtes malades,
00:56:16 vous avez la fièvre, le plus simple, en définitive,
00:56:19 c'est peut-être de casser le thermomètre,
00:56:22 et le politiquement correct, c'est ça aussi, c'est de casser le thermomètre
00:56:25 plutôt que de soigner la fièvre.
00:56:28 Claude Moniquet, avec nous, merci beaucoup Claude,
00:56:30 restez bien connectés avec nous.
00:56:33 La première demi-finale de la Ligue des Champions, c'est ce soir,
00:56:35 on en parle tout de suite.
00:56:37 Retrouvez votre programme avec Omer.
00:56:40 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:56:42 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:56:45 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:56:48 Connecté, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:56:53 Le Bayern de Munich va affronter le Real Madrid à domicile à l'Allianz Arena
00:56:57 pour le match allé ce soir.
00:56:59 Une rencontre à suivre dès 21h sur les antennes de Canal+.
00:57:02 Et le match promet d'être riche en émotions,
00:57:04 puisque ce sont deux des plus beaux palmarès du foot européen
00:57:07 qui vont s'affronter ce soir.
00:57:09 Le Real Madrid est le club le plus titré de la Ligue des Champions,
00:57:12 il cumule 14 étoiles au total. Le Bayern est 3e avec 6 étoiles.
00:57:16 Et puis demain, c'est Paris qui affrontera Dortmund.
00:57:19 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:57:23 Connecté, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:57:28 C'était votre programme avec Omer.
00:57:30 350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:57:33 pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:57:36 Un directeur d'école à Neuilly-sur-Marne,
00:57:39 accusé d'être anti-islam avec tous les dangers que cela comporte.
00:57:46 On va en parler dans un instant avec Lisa Kamen-Ircig,
00:57:49 professeure des écoles à Paris, qui est en direct avec nous.
00:57:52 A tout de suite.
00:57:53 C'est News, il est 7h15.
00:57:58 Tout d'abord, le point info,
00:57:59 les toutes dernières informations avec vous, Chana Lusso.
00:58:01 Les automobilistes franciliens vont devoir faire preuve
00:58:06 d'encore un peu de patience.
00:58:08 La 13 ne rouvrira pas avant le 11 mai prochain
00:58:11 et seulement dans un sens, de la province vers Paris.
00:58:14 Seuls les véhicules légers pourront circuler dans un premier temps.
00:58:17 Dans le sens Paris-province, la date de réouverture
00:58:20 sera annoncée ultérieurement puisque des travaux plus lourds sont nécessaires.
00:58:24 Le Hamas prépare sa réponse à l'offre de trêve proposée par Israël.
00:58:29 Elle comprend un cessez-le-feu de 40 jours
00:58:31 et la libération de milliers de prisonniers palestiniens
00:58:34 en échange de la libération des otages retenus dans la bande de Gaza.
00:58:37 C'est le chef de la diplomatie britannique, David Cameron,
00:58:40 qui a donné les contours de cette offre depuis Riyad en Arabie Saoudite.
00:58:44 Depuis le début de la guerre, je le rappelle,
00:58:46 une seule trêve avait été instaurée, c'était en novembre dernier.
00:58:49 Encore un enseignant menacé car on dit de lui qu'il est anti-musulman,
00:58:55 ce qui en France équivaut à mettre une cible sur sa personne.
00:58:58 Ça se passe à Neuilly-sur-Marne.
00:59:00 On en parle évidemment sur CNews.
00:59:02 Le directeur d'école, Nicolas Bourreze, se voit reprocher
00:59:04 d'avoir dénoncé l'antrisme islamique à l'école
00:59:07 et l'antrisme de l'extrême-gauche dans les salles de profs.
00:59:10 Lisa Kamenir-Sieg, en direct avec nous.
00:59:12 Bonjour Lisa Kamenir-Sieg.
00:59:14 Bonjour.
00:59:16 Merci d'être en direct avec nous.
00:59:18 Vous êtes l'auteur du livre "La Grande Garderie"
00:59:21 aux éditions Albun-Michel.
00:59:23 Voilà, "La Grande Garderie".
00:59:25 Nicolas Bourreze, ce directeur d'école,
00:59:27 qui refuse de se rendre à son école car il a peur,
00:59:29 et on peut le comprendre, en tant que professeur.
00:59:31 Déjà, qu'est-ce que vous vous êtes dit en découvrant
00:59:33 cette nouvelle affaire ?
00:59:35 Je ne raisonne pas seulement en tant que professeur.
00:59:40 Je me dis que ça nous rappelle que notre premier bien,
00:59:43 c'est la sécurité et c'est celui qui nous permet
00:59:47 de jouir de tous les autres.
00:59:49 Et c'est pour ça qu'on, j'allais dire,
00:59:52 c'est pour ça qu'on paie l'État.
00:59:54 C'est sa première mission.
00:59:56 Historiquement, c'est pour ça qu'on accepte
00:59:58 qu'il y ait un État.
01:00:00 C'est pour ça qu'on accepte de renoncer
01:00:02 à certaines libertés.
01:00:03 C'est pour ça qu'on accepte de payer des impôts,
01:00:05 etc.
01:00:07 Aujourd'hui, ce qu'on voit, c'est que les directeurs d'école,
01:00:10 comme tous les autres citoyens,
01:00:12 ne sont plus en sécurité.
01:00:14 On s'occupera peut-être d'imposer l'uniforme
01:00:16 à toute la France quand on aura réglé
01:00:18 les problèmes de sécurité.
01:00:19 C'est ça que ça m'inspire, en fait.
01:00:21 Le comité qui le cible et qui l'expose,
01:00:25 qui expose ce professeur, l'accuse notamment
01:00:28 d'avoir dénoncé l'antrisme islamique à l'école
01:00:30 et l'antrisme de l'extrême-gauche
01:00:32 dans les salles des profs.
01:00:34 On est en plein dedans, là.
01:00:36 Oui, alors il y a, je crois, un quart des enseignants
01:00:42 qui ont voté pour Alephi à la dernière élection présidentielle.
01:00:46 Le corps enseignant, et c'est de notoriété publique,
01:00:50 je ne vais pas lui laisser pas un scoop,
01:00:52 est très, très à gauche, a toujours voté très à gauche.
01:00:55 Et il y a longtemps qu'il y a une grande complaisance,
01:00:58 à la fois politique et, on va dire, une excuse sociale
01:01:02 concernant un certain type de population.
01:01:05 Il faut voir aussi la façon dont est enseigné l'islam à l'école.
01:01:09 Enfin, on n'enseigne pas l'islam à l'école,
01:01:10 normalement on enseigne, on va dire, le fait religieux,
01:01:13 l'histoire de la religion, avec une grande complaisance également,
01:01:16 en ne parlant pas d'une religion prosélite,
01:01:18 en ne parlant pas, en favorisant le point de vue des échanges
01:01:21 et pas le point de vue des guerres, etc.
01:01:23 Ça fait des décennies que c'est comme ça,
01:01:25 on récolte ce qu'on a semé.
01:01:27 C'est terrible pour ce monsieur qui, visiblement,
01:01:29 n'avait pas d'autre ambition que de demander à ses élèves
01:01:32 de porter un uniforme, ce qui ne semble pas complètement…
01:01:36 Comment dire ?
01:01:37 Il n'y a pas de connotation anti-musulmane dans cette décision-là,
01:01:41 il ne semble pas.
01:01:42 En revanche, ses accusateurs font le lit.
01:01:45 Ils l'accusent d'avoir signé une tribune dans le magazine Causeur
01:01:49 et ensuite ils lui reprochent tout et n'importe quoi,
01:01:51 et notamment l'uniforme, en se disant, s'il défend l'uniforme,
01:01:54 tiens, tiens, tiens, c'est peut-être parce qu'il est anti-musulman.
01:01:57 C'est à chaque fois le même scénario, des individus qui ciblent
01:01:59 ceux qui disent que l'islam n'a rien à faire à l'école,
01:02:02 et notamment l'école publique.
01:02:04 On en arrive à remettre en question la liberté d'expression des genres.
01:02:10 C'est-à-dire que quand vous êtes aujourd'hui enseignant,
01:02:15 vous avez, on va dire, une fonction, une charge publique,
01:02:18 vous ne pouvez pas parler de laïcité, vous ne pouvez plus parler des faits,
01:02:24 je ne sais pas quoi, d'immigration par exemple,
01:02:26 sans effectivement, comme le dit ce monsieur,
01:02:28 qu'on vous mette une cible dans le dos.
01:02:30 C'est grave parce qu'encore une fois,
01:02:32 il ne s'agit pas d'une décision islamophobe ou anti-musulmane,
01:02:37 il s'agit d'une décision qui concerne son établissement.
01:02:39 Il me semble que c'est du ressort de chaque directeur d'établissement
01:02:44 de choisir quelle tenue il demande à ses élèves,
01:02:48 que ce soit en uniforme, que ce soit, je ne sais pas,
01:02:51 moi si j'avais un lycée ou une école qui fait sport-études,
01:02:54 je demanderais peut-être à mes élèves d'arriver tous les jours en jogging et basket.
01:02:57 Après tout ça me regarde,
01:02:59 et ça devrait être de la liberté de chaque chef d'établissement.
01:03:02 Là, ça va très loin, c'est-à-dire que quand on empêche les gens
01:03:06 de s'exprimer publiquement au nom d'une religion, ça va très très loin.
01:03:10 Ce qui m'intéresse aussi, c'est la petite musique qui reste,
01:03:14 c'est que dès qu'on touche à l'islam à l'école,
01:03:18 ou l'islamisme, l'antrisme islamique à l'école,
01:03:22 on peut être menacé, donc ça peut faire peur,
01:03:27 ça fait peur d'ailleurs à des enseignants qui ont su…
01:03:30 Il y a deux poids, deux mesures.
01:03:31 S'autocensure.
01:03:32 Pardon ?
01:03:33 Si on regarde les cas, il y a deux poids, deux mesures,
01:03:35 parce que quand on attaque les écoles catholiques,
01:03:37 ça fait beaucoup moins de vagues, ou en plus ça fait des vagues dans l'autre sens,
01:03:41 c'est-à-dire que c'est l'école catholique qui est incriminée,
01:03:45 alors que je pense à l'histoire de Stan,
01:03:48 qui s'est produite il n'y a pas très longtemps,
01:03:50 alors qu'il s'était vraiment rien passé.
01:03:53 Mais qu'attendre d'une institution qui est…
01:03:56 Parce que c'est ça le problème, c'est qu'il n'est pas défendu par l'institution.
01:03:59 Qu'attendre d'une institution qui est dirigée par une dame
01:04:02 qui n'a pas défendu la petite Mila quand elle a eu ses problèmes,
01:04:06 qu'attendre d'une institution où un quart des gens votent LFI,
01:04:11 qu'attendre d'une institution qui, quand il y a des problèmes avec les jeunes,
01:04:14 met en place des internats qui ressemblent à des colonies de vacances.
01:04:17 Franchement, je pense qu'on est arrivé au bout de la logique institutionnelle.
01:04:22 Merci beaucoup Lisa Kamenir-Sieg, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:04:26 Je rappelle le titre de votre livre, "La grande garderie aux éditions".
01:04:29 Albin, Michel, dans un instant, le tout vélo, la fin de l'illusion.
01:04:34 Il se vend moins de vélos qu'avant. Baisse des ventes de vélos.
01:04:38 On en parle avec Lomiguillot. À tout de suite.
01:04:40 Le tout vélo, fin de l'illusion, c'est ce que va nous dire dans quelques secondes Lomiguillot.
01:04:49 Votre programme avec Domexpo. 4 villages en Ile-de-France.
01:04:53 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:04:55 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:04:57 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:05:01 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:05:05 Après avoir connu une hausse spectaculaire après le Covid et les confinements,
01:05:10 les ventes de vélos sont en chute libre Lomiguillot. Les derniers chiffres ?
01:05:13 -14% en un an quand même Romain. Il s'est vendu 2,2 millions de vélos en France l'année dernière
01:05:19 selon les chiffres publiés hier par l'observatoire de l'union sport et cycle
01:05:22 qui est l'organisme qui représente le secteur.
01:05:25 Ça c'est pour les ventes en volume. En valeur c'est un peu moins la chute.
01:05:29 Il s'est vendu pour 3,4 milliards d'euros de vélos.
01:05:31 C'est un chiffre d'affaires en recul de 5,5%.
01:05:34 Ce qui veut dire qu'il s'est vendu moins de vélos mais des vélos plus chers.
01:05:37 Cela fait suite à des années de hausses continues.
01:05:40 Depuis le Covid, le marché du vélo progressait de 25% par an.
01:05:44 C'est désormais terminé.
01:05:45 -Comment ça s'explique ce ralentissement ?
01:05:47 -On est sur un faux plat descendant pourrait-on dire.
01:05:50 En réalité après le Covid, il y a eu un réel boom de l'usage du vélo,
01:05:53 notamment en ville mais pas uniquement.
01:05:55 Face à la hausse de la demande, beaucoup de petites marques se sont créées.
01:05:59 Certains petits malins ont flairé la bonne affaire et sont lancés dans le business du vélo.
01:06:03 On a vu des boutiques fleurir un peu partout.
01:06:05 Elles ont remplacé souvent les boutiques qui vendaient du CBD ou des cigarettes électroniques.
01:06:09 Au résultat, il y a eu un afflux massif de vélos sur le marché
01:06:12 et beaucoup plus d'offres que de demandes avec des stocks et de grosses promotions pour écouler ces stocks.
01:06:18 Aujourd'hui, ce qu'on peut dire, c'est que tous ceux qui voulaient se mettre au vélo s'y sont mis
01:06:23 et que le marché arrive en réalité un peu à saturation.
01:06:26 Sachant que par ailleurs, les vélos sont de plus en plus chers.
01:06:28 Le prix des vélos a doublé en 10 ans.
01:06:31 -Ah oui, 978 euros, c'est pour un vélo classique.
01:06:35 -Le prix moyen, toutes catégories confondues, c'est le prix moyen d'un vélo.
01:06:39 -Electrique ou pas ?
01:06:40 L'usage, il se tasse lui aussi. En clair, on fait de moins en moins de vélos ?
01:06:44 -Oui, selon l'association Vélo et Territoire qui regroupe des collectivités locales,
01:06:48 la fréquentation des axes cyclistes où on mesure les passages a quand même progressé de 5 % l'année dernière, notamment en ville.
01:06:54 En Ile-de-France, 8 % des trajets se font désormais à vélo.
01:06:58 Mais effectivement, là encore, nous arrivons à un plateau.
01:07:02 Ça semble difficile d'aller plus loin. Au-delà des fantasmes de certains écolos hors sol,
01:07:07 il est difficile d'imaginer que l'ensemble de la population puisse demain se déplacer en vélo pour les trajets du quotidien,
01:07:12 même si on transformait l'A13 aujourd'hui fermée en piste cyclable.
01:07:16 D'ailleurs, tout cela a un coût. Les pistes cyclables à Paris, c'est 300 millions d'euros d'investissement.
01:07:21 Et on parle de 80 000 à 150 000 euros pour l'aménagement d'une piste cyclable à double sens.
01:07:28 Tout ça, ça fait beaucoup d'argent public.
01:07:30 Ce qui est quand même fou, c'est qu'en ville, les vélos ne respectent pas le code de la route.
01:07:35 Il n'y a plus que les automobilistes qui respectent le code de la route en ville.
01:07:42 Les vélos grillent tous les feux. Il n'y en a pas un qui s'arrête au feu.
01:07:46 Allez, 1 sur 100. Les scooters, moyennement. Les trottinettes, on oublie.
01:07:50 Les cyclistes, les piétons traversent n'importe où.
01:07:55 Ils se jettent sur les clous.
01:07:56 Il n'y a plus que les automobilistes. Merci les automobilistes.
01:08:00 Heureusement qu'il y a encore les automobilistes qui respectent les règles.
01:08:01 Quelques amends pour les vélos permettraient de financer les pistes cyclables.
01:08:03 Oui, mais ça, on n'ose pas. Parce que ce n'est pas politiquement correct.
01:08:06 C'est obligatoire également pour les cyclistes.
01:08:08 Quand on a un accident, c'est compliqué de faire valoir ses doutes.
01:08:10 Les automobilistes ne sont pas parfaits non plus.
01:08:12 En tout cas, ils s'arrêtent au feu rouge.
01:08:15 En tout cas, ils s'arrêtent au feu rouge, les automobilistes.
01:08:17 C'est les derniers en ville.
01:08:18 Vous avez suffi de se poster 5 minutes.
01:08:22 Moi, hier, je traversais un passage piéton.
01:08:25 Il était vert et le taxi ne voulait pas me laisser passer.
01:08:29 Alors que c'était vert.
01:08:30 C'est très rare. C'est l'exception.
01:08:32 Ça m'est arrivé hier. C'est pour ça que je vous dis ça.
01:08:35 Allez le temps tout de suite.
01:08:36 Je ne vais pas être là ce matin.
01:08:38 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:08:41 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:08:46 C'était votre programme avec Domexpo.
01:08:48 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:08:52 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:08:54 Un temps très mitigé aujourd'hui.
01:08:57 La météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
01:09:00 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
01:09:02 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
01:09:05 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:09:09 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:09:13 Alexandra, il va y avoir de la pluie dans les Pyrénées-Orientales aujourd'hui.
01:09:16 Oui, regardez ces images.
01:09:18 Il y a seulement quelques minutes du côté d'Argelès-sur-Mer où le temps est très nuageux ce matin.
01:09:22 On attend des précipitations aujourd'hui sur les Pyrénées-Orientales, sur l'Aude ou encore sur les Cévennes
01:09:27 avec un temps de nouveau assez maussade et surtout ces fortes précipitations.
01:09:31 Vous allez le voir notamment autour du Golfe du Lion avec des précipitations que nous avons déjà eues hier
01:09:36 et que l'on va retrouver ce matin.
01:09:38 Beaucoup de pluie hier du côté de Perpignan.
01:09:40 On va retrouver quelques gouttes ce matin sur les Pyrénées-Orientales, sur l'Aude ou encore en remontant vers les Cévennes.
01:09:45 On retrouve également de la pluie entre les Pyrénées et le centre.
01:09:48 Et puis un peu de neige en montagne au-delà de 2100 mètres d'altitude sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes du Nord.
01:09:54 On retrouvera dans l'après-midi de nouveau un temps instable avec localement quelques orages.
01:09:58 Soyez bien prudents puisque les orages pourraient être localement assez violents entre le centre et le centre-est.
01:10:03 On retrouvera également des précipitations entre les Bouches-du-Rhône, le Var ou encore en remontant vers l'Ardèche et vers le centre du pays.
01:10:10 A noter également l'arrivée d'une nouvelle perturbation en Bretagne.
01:10:13 Côté température, grande douceur ce matin.
01:10:15 18 degrés actuellement à Toulon, dans le Var ou encore 12 degrés à Paris.
01:10:19 Et dans l'après-midi, les températures seront contrastées.
01:10:21 Fraîcheur Bretonne avec seulement 13 degrés tandis que vous aurez localement jusqu'à 26 degrés sous le soleil de Strasbourg.
01:10:28 C'était La Météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:10:32 Connectée tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:10:37 C'était La Météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
01:10:40 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
01:10:42 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
01:10:45 C'est News, il est 7h30.
01:10:47 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:10:49 Écoutez bien, dans le Vieux-Nice, 5 personnes ont été agressées par 2 hommes
01:10:53 qui jugeaient que les femmes portaient des jupes trop courtes.
01:10:57 Ces agresseurs ont été libérés à l'issue de leur garde à vue.
01:11:00 Les victimes sont indignées et elles ne sont pas seules, j'ajouterais.
01:11:04 On vous raconte ce qui s'est passé ce matin.
01:11:07 Emmanuel Macron devrait s'exprimer sur l'affaire Sciences Po
01:11:10 après les nombreux débordements causés par des militants pro-palestiniens dans cette institution.
01:11:16 Gautier Lebrecht pour les dernières informations.
01:11:19 Et puis Caroline Yadan sera mon invitée, députée Renaissance de Paris.
01:11:24 Le délai de carence avant de toucher une indemnisation de chômage
01:11:28 pourrait passer de 6 mois maximum à 8 mois maximum.
01:11:33 Il s'agit, petit 1, de faire des économies, petit 2, d'inciter encore plus les demandeurs d'emploi
01:11:38 à reprendre un travail.
01:11:40 Les informations, les explications de l'homme ique Guillaume, à tout de suite.
01:11:43 Agression révoltante à Nice, dans la nuit de vendredi à samedi.
01:11:46 Deux couples d'amis quittaient une soirée d'anniversaire
01:11:49 lorsqu'ils ont été pris à partie par deux individus alcoolisés,
01:11:53 de nationalité russe en l'occurrence.
01:11:56 Ils ont insulté les deux femmes du groupe parce que, selon eux, les jupes étaient trop courtes.
01:12:01 Alors leurs conjoints évidemment ont tenté de les défendre et c'est là que la situation a dégénéré.
01:12:06 Une infirmière de 19 ans, témoin de la scène, a tenté de s'interposer.
01:12:10 Résultat, elle a la mâchoire fracturée.
01:12:12 On a rencontré l'un des deux couples agressés.
01:12:15 Reportage de Franck Triviaud avec le récit de Juliette Sadate.
01:12:18 Pour Anton et Chloé, c'est un retour difficile sur les lieux
01:12:22 où ils se sont fait agresser avec leurs couples d'amis.
01:12:25 Dans la nuit de vendredi à samedi dans les rues du Vieux-Nice,
01:12:28 le groupe est insulté par deux individus,
01:12:30 jugeant que les deux femmes portaient des jupes trop courtes.
01:12:33 Les hommes tentent de défendre leur compagne.
01:12:35 Ils sont ensuite violemment agressés à coups de pied et de poing.
01:12:38 Et les femmes ne sont pas épargnées.
01:12:41 On s'est fait agresser gratuitement par des gens alcoolisés dans le Vieux-Nice.
01:12:45 On avait rien demandé, on est rentré chez nous.
01:12:47 J'ai voulu séparer ces personnes-là.
01:12:49 Malheureusement, que je sois une femme ou un homme,
01:12:51 à ce moment-là, ils ne se sont pas posé la question.
01:12:53 Alors que l'homme du deuxième groupe est inconscient sur le sol
01:12:56 après un coup de pied derrière la nuque,
01:12:58 une jeune infirmière de 19 ans tente de lui porter assistance
01:13:01 avant l'arrivée des pompiers.
01:13:03 Mais les agresseurs lui assènent un coup de pied en plein visage.
01:13:06 Elle souffre aujourd'hui d'une fracture de la mâchoire.
01:13:09 Cette jeune fille-là a eu le courage de venir
01:13:12 et malheureusement, elle en a fait les frais.
01:13:14 Les agresseurs finissent par être immobilisés par des passants témoins de la Seine
01:13:18 avant d'être interpellés par une unité de la BAC.
01:13:21 Selon une information du Figaro, les agresseurs seraient de nationalité russe.
01:13:25 Ils ont depuis été relâchés.
01:13:27 Psychologiquement, les savoir en dehors d'un lieu sécuritaire pour nous,
01:13:33 c'est compliqué.
01:13:35 On a nos compagnes qui ont quand même pris des coups sur la tronche.
01:13:38 Ce n'est pas normal aujourd'hui de pouvoir se dire
01:13:40 qu'on puisse laisser sortir quelqu'un qui puisse agresser verbalement,
01:13:45 puis physiquement une femme ou même un homme aujourd'hui en France.
01:13:48 Anton et Chloé ont quant à eux porté plainte.
01:13:51 Voilà, et Anton sera en direct avec nous.
01:13:53 C'est évidemment scandaleux.
01:13:55 Vous êtes indignés, nous aussi, je vous le disais dans les titres.
01:13:58 On sera avec Anton qui a choisi CNews pour témoigner ce matin.
01:14:01 On l'a invité, il a accepté, il sera avec nous à 8h30.
01:14:04 Dans l'actualité, également, cette décision prise par la présidente
01:14:10 de la région Île-de-France, Valérie Pécresse,
01:14:13 qui a décidé de suspendre les financements de la région Île-de-France
01:14:17 à Sciences Po Paris jusqu'à nouvel ordre,
01:14:19 après ce qui s'est passé vendredi, évidemment.
01:14:21 Mesure qui sera effective, je cite,
01:14:24 "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies",
01:14:28 c'est ce qu'écrit Valérie Pécresse sur le réseau X.
01:14:31 Gauthier Lebret, Emmanuel Macron,
01:14:33 ça c'est une information qu'on donne ce matin,
01:14:35 devrait bientôt s'exprimer sur l'affaire Sciences Po.
01:14:37 C'est une question de jour ?
01:14:38 Oui, c'est ce que me confiait son entourage.
01:14:40 Évidemment, Emmanuel Macron déplore totalement
01:14:42 ce qui est en train de se passer à Sciences Po,
01:14:44 comme d'ailleurs l'entourage de Gabriel Attal.
01:14:46 C'est bien beau de le déplorer, encore faut-il le faire savoir.
01:14:48 Gabriel Attal a pris la parole en marge d'un déplacement ce week-end,
01:14:51 mais on n'a pas encore entendu le chef de l'État
01:14:53 condamner ce qui s'était passé à Sciences Po.
01:14:55 Surtout que les deux hommes, les deux têtes de l'exécutif,
01:14:58 désapprouvent en privé ce qu'a fait Sylvie Rotailleau,
01:15:01 c'est-à-dire approuver, là j'allais dire l'accord de la honte,
01:15:05 où la direction s'est couchée et a cédé à ses militants pro-palestiniens,
01:15:10 à ses étudiants ultra-minoritaires,
01:15:12 qui mettent un boxon et qui bloquent Sciences Po.
01:15:15 Vous savez, cet accord, la direction s'est engagée
01:15:17 à ne pas les sanctionner, ces fameux élèves,
01:15:20 dont certains sont accusés d'antisémitisme.
01:15:23 Il y a une enquête interne qui est en cours,
01:15:25 puisque vous le savez, il y a quelques semaines,
01:15:27 une étudiante a été empêchée d'entrer, selon l'UEJF,
01:15:30 l'Union des étudiants juifs de France,
01:15:32 parce qu'elle était juive et on a dit devant cette amphi,
01:15:35 ne la laisse pas entrer parce que c'est une sioniste.
01:15:37 L'enquête est en cours.
01:15:39 Des députés Renaissance, notamment le président du groupe Renaissance,
01:15:43 Sylvain Maillard, s'est rendu hier à Sciences Po
01:15:46 pour s'assurer que la direction maintienne bien
01:15:49 à la fois l'enquête et les sanctions.
01:15:51 Toute la lumière devra donc être faite.
01:15:54 Et parallèlement à cela, Valérie Pécresse, vous venez de le dire, Romain,
01:15:58 a annoncé suspendre les financements.
01:16:01 Dans un premier temps, on peut se dire que c'est une punition collective,
01:16:04 une sanction collective, mais ça a le mérite de mettre la pression
01:16:08 à la fois sur la direction de Sciences Po et sur le gouvernement
01:16:11 pour qu'il y ait une réponse ferme face aux dérives
01:16:14 que connaît l'école parisienne.
01:16:15 Merci beaucoup Gauthier.
01:16:17 Cette information qui tombe à l'instant, le PIB de la France,
01:16:19 donc la création de richesses, a progressé de 0,2%
01:16:23 au premier trimestre de cette année.
01:16:26 Ça tombe à l'instant, soutenu par la consommation des ménages,
01:16:28 donc les Français qui consomment, et les investissements des entreprises.
01:16:33 +0,2% commentaire à chaud de Lomid Guillaume.
01:16:36 Un bon début, ça veut dire qu'il y a de la croissance.
01:16:39 Après, il va falloir aller chercher les points supplémentaires
01:16:42 pour atteindre le pourcent de croissance espéré à la fin de l'année.
01:16:46 Faut-il sanctionner, comme ce qui se fait à l'Université Columbia à New York,
01:16:50 les étudiants français qui sont impliqués dans les blocages d'universités,
01:16:55 notamment ce qui s'est passé à Sciences Po.
01:16:57 Je pose la question à Caroline Yadon, qui est avec nous.
01:16:59 Bonjour Madame, Madame la députée, merci d'être là.
01:17:02 On va parler de ce qui se passe en France et aux États-Unis.
01:17:05 Dans un instant, à tout de suite.
01:17:06 Le mineur afghan et sa mère ont été mis en examen hier soir à Châteauroux,
01:17:17 après le meurtre du petit Matisse.
01:17:20 Le mineur mis en examen pour meurtre, sa mère pour violence volontaire,
01:17:24 car elle aurait giflé la victime à terre.
01:17:27 Est-ce qu'il ne serait pas temps de réellement responsabiliser les parents de délinquants ?
01:17:32 C'est la question que je vous pose ce matin.
01:17:34 Vous avez flashé le QR code, voici vos réponses.
01:17:36 Des enfants qui assassinent, c'est grave.
01:17:39 Je pense qu'il y a une responsabilité des parents aussi.
01:17:42 En plus, c'est des enfants mineurs.
01:17:44 Je pense que les parents ont une responsabilité qu'il faut quand même sanctionner.
01:17:48 Oui, les parents, mais aussi.
01:17:50 Il faut vraiment stopper cette violence.
01:17:53 Bien sûr qu'il faut responsabiliser les parents.
01:17:55 Les parents sont entièrement responsables de ce que leurs enfants font.
01:17:58 Moi, une mère qui a soif tout seul au poste, un gamin qui a 12 ou 13 ans,
01:18:01 il n'a rien à foutre dans la rue.
01:18:03 Si la justice française était beaucoup plus sévère avec les mamans
01:18:07 qui laissaient faire à leurs enfants, je pense que tout ça irait mieux.
01:18:10 Supprimez donc les allocations familiales comme était prévu.
01:18:13 Là, vous verrez que ça va aller mieux.
01:18:15 Il n'y aura plus personne qui va pouvoir les laisser traîner dans les rues leurs enfants.
01:18:18 Voilà.
01:18:20 Responsabiliser les parents et la suppression des allocations familiales,
01:18:24 ça revient souvent.
01:18:26 Et quand on vous interroge, vous êtes majoritaire en France
01:18:28 à réclamer la suppression des allocations familiales pour les familles de délinquants.
01:18:36 Caroline Yadant, vous êtes avec nous sur le plateau.
01:18:39 Bonjour, merci d'être là.
01:18:41 Vous êtes députée Renaissance de Paris.
01:18:43 Vous étiez hier à Sciences Po.
01:18:45 Vous avez rencontré l'administrateur provisoire de Sciences Po.
01:18:47 Vous avez rencontré des étudiants.
01:18:49 Déjà, avant d'aller sur ce qui se passe aux États-Unis,
01:18:52 de voir ce qu'on peut faire, si on peut le pratiquer également en France,
01:18:57 je voulais vous entendre sur ce qui s'est dit hier à Sciences Po.
01:19:00 Vous étiez avec Sylvain Maillard, président de votre groupe,
01:19:02 Renaissance, à l'Assemblée.
01:19:04 Qu'est-ce que vous a dit l'administrateur provisoire, petit un,
01:19:07 qui a dit les étudiants que vous avez rencontrés ?
01:19:11 Nous étions sept députés de la majorité présidentielle.
01:19:15 Il était important pour nous de venir à Sciences Po rapidement,
01:19:19 après les événements de vendredi, pour deux choses.
01:19:22 D'abord, effectivement, pour rencontrer l'administrateur provisoire,
01:19:25 pour voir exactement ce qui s'était passé et quelles mesures avaient été envisagées,
01:19:29 ou se sont envisagées.
01:19:31 Et d'autre part, pour soutenir les étudiants.
01:19:33 Sur le premier point, nous avons rencontré M. Basser,
01:19:37 qui est l'administrateur provisoire de Sciences Po,
01:19:39 et il nous a apporté un certain nombre d'éclairs.
01:19:41 Comment vous l'avez senti ? Dépassé ou pas ?
01:19:44 Il est assez désappointé, parce que le message qui est passé a été mal compris.
01:19:50 L'écrit a été maladroit, parce qu'il ne correspond pas vraiment à la réalité.
01:19:57 Trois points ont été décidés par M. Basser.
01:20:02 Le premier point concerne les sanctions disciplinaires.
01:20:05 On a beaucoup dit qu'il n'y avait plus de sanctions,
01:20:07 que toutes les sanctions ont été supprimées, ont été abandonnées.
01:20:11 Il n'en est rien, en fait.
01:20:13 Il n'a supprimé aucune sanction disciplinaire,
01:20:16 exception faite d'une suspension de sanctions disciplinaires
01:20:21 qui concerne, un point précis, le blocage d'un escalier un certain jour de Sciences Po.
01:20:29 Cette sanction disciplinaire est suspendue.
01:20:32 En revanche, le fait...
01:20:34 Donc des étudiants bloqueurs de vendredi vont être sanctionnés ?
01:20:36 En tout cas, aucune sanction disciplinaire ne sera abandonnée,
01:20:42 et il est parfaitement possible de prendre des sanctions disciplinaires contre eux.
01:20:45 Ça, c'est le premier point.
01:20:46 Que ce soit possible de le faire, c'est une chose,
01:20:48 mais que ce soit fait, c'est une autre.
01:20:49 Il a de toute façon l'intention de prendre des sanctions
01:20:52 et de saisir la commission disciplinaire pour un certain nombre de faits
01:20:55 qui se sont produits depuis le 12 mars jusqu'à vendredi.
01:20:59 À suivre. D'accord.
01:21:00 Voilà. Alors moi, je suis évidemment partisante,
01:21:03 mais je dirais peut-être ce que je pense après,
01:21:05 mais moi, je suis partisante de sanctions exemplaires,
01:21:08 d'une fermeté exemplaire,
01:21:09 parce que ce qui est en train de se passer est parfaitement intolérable.
01:21:12 Le second point concerne les débats.
01:21:15 Le débat qui va avoir lieu à Sciences Po.
01:21:17 Donc c'est un débat qui va réunir l'ensemble de la communauté de Sciences Po,
01:21:22 des communautés de Sciences Po,
01:21:23 c'est-à-dire les professeurs, les étudiants, les salariés de Sciences Po.
01:21:28 Et tout le monde sera impliqué dans ce débat
01:21:31 qui respectera le principe du contradictoire.
01:21:34 Et s'il n'y a pas un minimum de conditions fixées,
01:21:37 et si ces conditions-là ne sont pas respectées,
01:21:39 alors il n'y aura pas de débat.
01:21:42 Il y aura un médiateur qui va animer ce débat.
01:21:46 Mais pour l'instant, je n'en sais pas plus
01:21:47 parce que les modalités étaient encore en cours.
01:21:49 Et le troisième point, ce sont les partenariats
01:21:51 avec les universités américaines.
01:21:53 Ces relations universitaires qui sont historiques
01:21:56 et qui sont évidemment bienvenues.
01:21:58 L'administrateur provisoire nous a précisé
01:22:01 qu'aucune relation universitaire ne serait de la même manière remise en cause.
01:22:08 Aucun abandon, pas d'interruption.
01:22:10 Et ces demandes sont totalement absurdes.
01:22:14 Et donc il n'y ferait pas de droit.
01:22:16 Donc on a été... Il a clarifié, on va dire...
01:22:19 - Si je vous entends, vous avez été plutôt rassurée.
01:22:21 - Voilà, il a clarifié un certain nombre de points.
01:22:23 - Qu'est-ce que vous ont dit les étudiants que vous avez rencontrés ?
01:22:25 - Et après, on a vu des étudiants.
01:22:26 Et j'avoue qu'on a été très atteints par ce qu'on a entendu.
01:22:33 Alors d'abord, les étudiants qu'on a rencontrés,
01:22:36 il y a une chose que je voudrais dire et qui m'a marquée.
01:22:39 On a dit à un moment donné, on va prendre une photo.
01:22:41 On était à peu près, il y avait à peu près entre 25 et 30 étudiants.
01:22:45 Et bien la moitié des étudiants nous ont dit
01:22:47 "Non, on ne veut pas apparaître sur la photo".
01:22:49 Et ça, c'est révélateur.
01:22:51 C'est révélateur parce que ceux qui sont apparus sur la photo,
01:22:55 ce sont notamment les étudiants du printemps républicain,
01:22:58 donc qui sont syndiqués et qui sont militants
01:23:01 et qui n'ont pas peur, voilà, en tout cas,
01:23:04 qui n'ont pas peur de se mettre en avant et de se faire prendre en photo.
01:23:08 Les autres n'ont pas voulu.
01:23:09 Pourquoi ? Parce qu'il y a une pensée unique aujourd'hui à Sciences Po
01:23:14 qui fait que lorsque vous n'êtes pas d'accord,
01:23:16 alors vous êtes exclu, alors vous êtes insulté,
01:23:19 alors vous êtes ostracisé.
01:23:21 Et ces étudiants-là sont dans un état de fragilité
01:23:27 et j'allais presque dire de santé mentale qui est préoccupante.
01:23:33 Alors, il y avait les étudiants juifs.
01:23:35 Alors, les étudiants juifs, n'en parlons pas,
01:23:37 ils ne vont plus en cours aujourd'hui.
01:23:39 Ou alors, s'ils vont en cours et si on les voit
01:23:41 avec un signe religieux d'appartenance au judaïsme,
01:23:46 on leur dit "eh bien, tu es obligé de dire Palestine vaincra"
01:23:51 ou "sioniste assassin".
01:23:53 C'est-à-dire qu'on est dans un climat délétère, intolérable,
01:24:00 où des étudiants ne peuvent plus s'exprimer,
01:24:03 où des étudiants ont peur, ont peur de se rendre en cours
01:24:07 et sont happés par cette haine.
01:24:09 - Et là-dessus, qu'est-ce que dit l'administrateur provisoire ?
01:24:11 - Par cette haine.
01:24:12 Alors, il y a des mesures, mais je pense que vous pourrez aussi
01:24:16 lui poser la question, parce que moi, je ne veux pas
01:24:18 non plus me faire la porte-parole de Sciences Po.
01:24:20 Ce que moi, je veux dire vraiment ici, c'est que ce qui est en train
01:24:25 de se passer à Sciences Po, mais aussi dans les universités
01:24:29 qui nous viennent, des universités américaines,
01:24:32 on ne peut pas l'accepter.
01:24:34 Et c'est pour ça que moi, je suis une ferveur défenseur
01:24:38 et défenseuse de sanctions.
01:24:40 Pour moi, des sanctions exemplaires doivent être prises
01:24:45 envers ces étudiants.
01:24:47 Alors, en fait, il n'y en a pas tant que ça,
01:24:49 et c'est ce que nous ont dit les étudiants hier.
01:24:51 Ceux qui mènent la barque et ceux qui sont extrêmement virulents,
01:24:54 ils ne sont pas si nombreux que ça.
01:24:56 Ils sont en fait une dizaine, une quinzaine.
01:24:58 Ils phagocytent, il y a des espaces à Sciences Po,
01:25:01 ce qu'on appelle la péniche, ils phagocytent tout l'espace.
01:25:04 - C'est le hall d'accueil.
01:25:05 - Même physiquement, il n'y a plus de place
01:25:07 pour aucune autre affiche que celle concernant Gaza
01:25:10 avec des slogans qui appellent à la destruction
01:25:14 de l'État d'Israël, qui nourrissent l'antisémitisme en France.
01:25:18 Et c'est pour ça que la situation est non seulement intolérable,
01:25:21 mais aussi très préoccupante de ce point de vue-là.
01:25:23 - Des sanctions exemplaires, c'est ce que vous réclamez.
01:25:26 Merci beaucoup, madame la députée Caroline Yadant,
01:25:28 députée Renaissance de Paris.
01:25:30 Merci d'être venue témoigner, c'est très important,
01:25:32 ce matin dans la matinale de CNews.
01:25:35 7h48, on va totalement changer de sujet,
01:25:39 on va parler du chômage.
01:25:41 Le délai de carence pourrait passer de 6 à 8 mois.
01:25:44 Lomique Guillot, les dernières infos.
01:25:45 Votre programme avec DomExpo.
01:25:48 4 villages en Ile-de-France,
01:25:49 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:52 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:25:54 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:25:57 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:26:02 On en sait plus, Lomique, sur les projets du gouvernement
01:26:04 en matière de réforme de l'assurance chômage.
01:26:06 Selon le Parisien, c'est peut-être sur le délai de carence
01:26:09 que le gouvernement pourrait choisir de jouer.
01:26:10 Expliquez-nous.
01:26:11 En effet, Romain, vendredi dernier, sur ce plateau,
01:26:13 Catherine Vautrin, ministre de la Santé et du Travail,
01:26:16 avait dit qu'il fallait être créatif en matière de réforme du chômage.
01:26:20 Elle avait posé trois conditions.
01:26:22 Elle disait qu'il fallait regarder quelles mesures
01:26:24 allaient permettre de remettre le plus de monde possible au travail.
01:26:27 Ensuite, quelles mesures ne mettraient pas les gens
01:26:29 en difficulté et en précarité.
01:26:31 Enfin, quelles mesures permettraient de faire des économies.
01:26:33 Il faut croire que le gouvernement a trouvé la mesure
01:26:35 qui réunissait toutes les conditions.
01:26:37 C'est le délai de carence, la durée pendant laquelle,
01:26:40 après un licenciement pour lequel on a touché des indemnités
01:26:43 au-delà du montant légal, on n'est pas indemnisé par l'assurance chômage.
01:26:46 Aujourd'hui, vous l'avez dit, ce délai de carence
01:26:48 est plafonné à six mois.
01:26:50 Il pourrait être allongé à huit mois.
01:26:52 Oui, quand je l'ai interrogé là-dessus,
01:26:54 on a trouvé peut-être une solution créative.
01:26:57 Exactement.
01:26:58 Le MIC, en quoi est-ce que cela correspond
01:27:02 aux critères de la ministre, le délai de carence ?
01:27:05 D'abord, la mesure ne concernerait par définition
01:27:07 que des personnes qui ont touché une somme importante,
01:27:09 une indemnité après un licenciement.
01:27:11 Donc, pas de risque de précarité.
01:27:13 Ensuite, c'est une mesure fortement incitative
01:27:15 parce que si on veut conserver ce petit pécule
01:27:18 que l'on a touché, on va être incité
01:27:20 à reprendre plus rapidement un emploi,
01:27:22 d'autant qu'on sait que c'est vraiment au début,
01:27:24 dans les premières semaines, les premiers mois
01:27:26 que tout se joue.
01:27:28 Et puis enfin, c'est une mesure qui va permettre
01:27:30 de faire des économies, forcément à l'inédit,
01:27:32 que l'assurance chômage, puisque cela va retarder
01:27:35 le versement des indemnités.
01:27:37 Qui serait concerné ?
01:27:38 Selon le Parisien, la mesure s'appliquerait
01:27:40 essentiellement et avant tout au cadre,
01:27:42 puisque par définition, ce sont eux qui touchent
01:27:44 généralement des indemnités au-delà des indemnités légales
01:27:47 et qui sont donc concernés par la carence.
01:27:49 C'est pratique pour le gouvernement,
01:27:51 parce que pour une fois, c'est un signal envoyé
01:27:53 vers les plus riches et pas vers les plus pauvres
01:27:55 et les plus précaires.
01:27:58 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:28:01 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:28:05 C'était votre programme avec Dome Expo.
01:28:07 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:28:10 pour découvrir la vôtre.
01:28:12 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:28:14 Les Rolling Stones reprennent du service.
01:28:16 On vous montre tout de suite et puis on va les écouter surtout.
01:28:19 Passionnés d'art et de collection,
01:28:24 retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
01:28:27 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:28:33 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:28:35 Les Rolling Stones ont lancé leur tournée
01:28:38 Acne Diamond Store dimanche à Houston.
01:28:41 Sur scène, évidemment, on retrouve Mick Jagger,
01:28:44 Keith Richards, 80 ans quand même, on en parlait tout à l'heure.
01:28:47 80 ans tous les deux.
01:28:48 Et une sacrée pêche.
01:28:50 Et belle forme.
01:28:51 Et puis Ronnie Wood, 76 ans également.
01:28:53 Donc vraiment bravo le légendaire Charlie Watts,
01:28:56 décédé en 2021.
01:28:57 Il manque beaucoup sur scène.
01:28:59 Au total, 19 concerts sont prévus dans 16 villes,
01:29:02 aux Etats-Unis et au Canada.
01:29:03 Et Mick Jagger a publié une vidéo, regardez.
01:29:06 Ce programme est un souvenir pour tous.
01:29:08 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:10 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:12 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:14 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:16 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:18 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:20 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:22 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:24 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:26 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:28 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:30 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:32 Et pour tous ceux qui ont été là pour le faire.
01:29:34 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:29:39 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:29:41 C'était votre programme avec eBay.
01:29:45 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
01:29:49 Il y a 50 ans, VGE, Valéry Giscard d'Estaing, était élu président de la République.
01:29:54 Et s'il avait été VGE, Valéry Giscard d'Estaing,
01:29:58 le meilleur président que la Français ait connu, après De Gaulle peut-être.
01:30:02 On va voir ça avec vous, Jérôme Béglé, dans un instant.
01:30:05 Il y a 50 ans était élu Valéry Giscard d'Estaing, élu président de la République.
01:30:13 Jérôme Béglé, bonjour Jérôme.
01:30:15 - Bonjour.
01:30:16 - Que doit-on retenir de son septennat et de son bilan ?
01:30:19 - Alors le 19 mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing a été élu à seulement 48 ans président de la République
01:30:25 avec 425 000 voix d'avance, 50,81% sur François Hébiterran.
01:30:29 Son accession à l'Elysée marquait évidemment la fin du gaulopompidolisme qui était aux commandes de l'Etat depuis 1958.
01:30:35 Ses premières décisions furent assez unanimement saluées.
01:30:38 Abaisser l'âge de la majorité de 21 à 18 ans, la dépénalisation de l'avortement,
01:30:43 la création du G6 qui sera après le G7, le divorce par consentement mutuel,
01:30:47 ajouter à cela les séances abdominaires de questions des députés aux ministres, au gouvernement,
01:30:52 la saisine du Conseil constitutionnel par les députés, la transformation de la gare d'Orsay en musée,
01:30:58 l'éclatement de l'ORTF et, un peu plus anecdotiquement, je vous le concède,
01:31:02 l'arrivée du Tour de France sur les Champs-Elysées.
01:31:04 Bref, un bilan qu'il convient de rehausser tant il fut moqué et déformé par les socialistes triomphants
01:31:09 quand ils ont pris le pouvoir en 1981.
01:31:12 Énarque mais également polytechnicien, Giscard voyait la France en ingénieur,
01:31:18 conscient des adaptations nécessaires qu'elle devait produire.
01:31:20 Comme il avait beaucoup voyagé, notamment en Allemagne, aux Etats-Unis, au Canada où il a d'ailleurs travaillé,
01:31:25 il voulait ouvrir les portes et les fenêtres de la France, comme le dira sa fille Valérie Anne Giscard d'Estaing à sa mort en 2020.
01:31:32 Enfin, dernier rapport de VGE, il a aboli la distance entre les Français et leurs présidents.
01:31:37 Ces fameuses causeries au coin du feu, ces dîners chez les Français où les scènes de la vie familiale à Brégançon et à Courchevel
01:31:43 ont désacralisé la fonction présidentielle, pour le meilleur et pour le pire, je vous l'accorde.
01:31:48 On a beaucoup comparé Emmanuel Macron à Valérie Giscard d'Estaing.
01:31:53 Ce rapprochement vous paraît-il pertinent, Jérôme ?
01:31:56 Alors, les deux hommes ont été très jeunes et partageaient de ne pas venir vraiment d'un serrail politique classique.
01:32:02 Et ils ont l'un et l'autre vendu des tickets, des modernes, capables de renverser la table.
01:32:06 L'un et l'autre ont également forgé leur apathie politique au ministère de l'économie,
01:32:10 un portefeuille qu'a occupé en deux fois Valérie Giscard d'Estaing pendant neuf ans.
01:32:14 L'un comme l'autre n'avaient pas à leur disposition un grand parti et ont misé sur leur personnalité, sur leur style, sur leur charisme,
01:32:20 pour convaincre les ténors de la vie politique de l'époque de les rejoindre.
01:32:24 Tous les deux étaient brillants, sans doute au-dessus de l'eau, mais ils l'ont un peu trop revendiqué, un peu trop montré,
01:32:29 au point d'être traités d'arrogance, ce qui coûta en grande partie la réélection de Valérie Giscard d'Estaing,
01:32:34 et vaut à l'actuel président une impopularité grandissante et persistante.
01:32:38 Pour le reste, soyons prudents, mais à part le fort et indéfectible engagement européen pour les deux hommes,
01:32:44 les comparaisons s'arrêtent là, car les époques, 50 ans, sont vraiment très différentes.
01:32:48 Ce qui rapprochera ou éloignera définitivement Valérie Giscard d'Estaing et Emmanuel Macron, c'est ce qui se passera après l'Elysée.
01:32:56 Passé un délai de vitivité de un an, Giscard est reparti à l'assaut du pouvoir.
01:33:01 En 1982, il s'est fait élire conseiller général, puis dôme, puis député, puis conseiller régional, puis il a pris l'UDF,
01:33:08 parti centriste de droite à l'époque, puis député européen, et il a tenté de se faire réélire président.
01:33:13 Première étape d'un comeback qui n'a finalement jamais eu lieu.
01:33:17 Que décidera Emmanuel Macron en 2027 ? Nul ne le sait encore, et peut-être même pas lui-même.
01:33:23 Oui, c'est vrai que certains lui prêtent un scénario.
01:33:26 Élection de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle, et Emmanuel Macron qui, éventuellement, envisagerait de revenir après.
01:33:34 Généralement, dans la vie, et particulièrement en cette matière-là, de la coupe aux lèvres, il y a quand même du chemin.
01:33:39 Effectivement. VGE ingénieur, donc polytechnicien.
01:33:43 Le seul de nos présidents qui a été polytechnicien.
01:33:45 Et oui, et oui. Après, on a eu des avocats, des...
01:33:48 Alors c'est lui qui met sur les combats de TGV.
01:33:51 Le plus grand plan de construction nucléaire, c'est lui aussi. Voilà, ça aussi...
01:33:56 Et on le reproche également beaucoup, le regroupement familial. Et c'est VGE.
01:34:01 C'est l'arrêt Gisty, enfin bon, c'est un peu plus compliqué que ça.
01:34:04 C'est VGE et c'est Barr, Raymond Barr, Premier ministre à l'époque.
01:34:09 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:34:11 8h10, Sébastien Chenu, vice-président RN de l'Assemblée Nationale.
01:34:15 Député RN sera l'invité de Sonia Mabrouk.
01:34:18 Tout de suite, le temps, Alexandra Blanc.
01:34:20 La météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
01:34:24 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
01:34:26 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
01:34:29 Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:34:32 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:34:36 Encore de la pluie ce matin, Alexandra.
01:34:39 Oui, beaucoup de pluie ce matin, notamment sur le Languedoc, Roussillon ou encore en allant vers les Cévennes.
01:34:44 On retrouve également un temps très pluvieux entre le sud-ouest et l'est du pays.
01:34:48 Et puis dans l'après-midi, regardez, un temps variable avec localement quelques orages attendus entre le centre et le centre-est.
01:34:54 Des orages qui pourraient d'ailleurs concerner le Lyonnais.
01:34:57 On retrouvera également de la neige en montagne sur les Alpes du Nord ou encore sur les Pyrénées.
01:35:02 A noter également l'arrivée d'une nouvelle perturbation en Bretagne.
01:35:05 Côté température, grande douceur ce matin.
01:35:07 12 à Paris ou encore localement jusqu'à 14 degrés à Marseille.
01:35:11 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent du côté de l'Alsace avec localement jusqu'à 26 degrés sous le soleil de Strasbourg.
01:35:18 La météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:35:22 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:35:27 C'était La Météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
01:35:30 Spécialisé dans les énergies renouvelables.
01:35:32 Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
01:35:35 C News, bienvenue à tous. Merci d'être là.
01:35:38 Écoutez bien, le mineur afghan de 15 ans à Châteauroux et sa mère ont été mis en examen.
01:35:43 Hier soir, le garçon pour meurtre sa mère pour violence volontaire car elle a asséné des gifles à la victime.
01:35:50 Célia Barotte est sur place pour C News.
01:35:53 Mathilde Panot et Rima Hassan vont être entendues par la police aujourd'hui.
01:35:56 Les deux députés de la France Insoumise vont être entendues dans le cadre d'enquêtes pour apologie du terrorisme.
01:36:02 Noemi Schultz devant le tribunal judiciaire de Paris.
01:36:05 A tout de suite Noemi.
01:36:07 Et puis Gabriel Attal a changé d'avis.
01:36:09 Il y aura bien un débat entre le Premier ministre et Jordan Bardella.
01:36:13 Les coulisses de cette annonce avec Gautier Lebret.
01:36:16 Le jeune afghan de 15 ans suspecté d'avoir tué Matisse a été mis en examen pour meurtre.
01:36:22 Placé en détention provisoire dans la foulée évidemment.
01:36:24 Quant à sa mère, elle a été mise en examen pour violence volontaire sur personne vulnérable.
01:36:28 Elle est suspectée d'avoir asséné plusieurs gifles à la victime alors qu'il venait d'être poignardé.
01:36:33 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale à Châteauroux, Célia Barotte.
01:36:36 Célia, que sait-on ce matin du déroulé des faits ?
01:36:39 L'autopsie a révélé que le corps de Matisse présente plusieurs plaies perforantes, dont une qui a atteint directement le coeur.
01:36:49 Matisse a reçu plusieurs coups de couteau dans le dos et dans le thorax.
01:36:53 A ce stade de l'enquête, le procureur de la République de Bourges a expliqué que même si le motif de la rixe doit être clarifié,
01:37:00 selon une source proche du dossier, plusieurs personnes étaient avec Matisse au sein d'un véhicule.
01:37:07 Lorsque l'agresseur est arrivé, les auditions des témoins et les déclarations du mineur afghan sont concordantes.
01:37:14 Elles permettent d'indiquer qu'avec Matisse, ils se connaissaient avant le drame et qu'ils se sont réciproquement insultés.
01:37:20 Le mineur mis en examen a expliqué qu'il aurait reçu un coup de poing de la part de Matisse et que, pris par la colère, il est retourné chez lui.
01:37:27 Il a pris un couteau et a poignardé le jeune adolescent, le jeune apprenti cuisinier de 15 ans, avant de s'enfuir.
01:37:33 Le mineur afghan est donc incarcéré. Il est en détention provisoire et sa mère a été placée sous contrôle judiciaire strict.
01:37:39 Merci beaucoup Célia Barotte avec Bamba Gueye pour les images.
01:37:44 Mathilde Panot et Rima Hassan seront entendues par la police à partir d'aujourd'hui.
01:37:49 Elles sont toutes les deux accusées d'apologie du terrorisme après leur prise de position sur l'attaque du 7 octobre en Israël.
01:37:54 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale Noémie Schultz.
01:37:57 Bonjour Noémie, vous êtes devant le siège de la police judiciaire.
01:38:00 Dites-nous pourquoi Mathilde Panot et Rima Hassan sont convoquées très concrètement ?
01:38:06 Une convocation qu'elles avaient toutes les deux rendue publique.
01:38:09 La première va devoir s'expliquer sur un communiqué publié par son groupe parlementaire, Mathilde Panot, le jour même de l'attaque du 7 octobre.
01:38:16 Le texte mettait notamment en parallèle l'attaque du Hamas qualifié d'offensive armée des forces palestiniennes
01:38:23 et l'intensification de la politique d'occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
01:38:28 Rima Hassan, elle, est convoquée pour des propos tenus en novembre dernier,
01:38:31 notamment lorsqu'elle a dit dans une interview qu'il était vrai que le Hamas mène une action légitime.
01:38:36 L'une et l'autre ont dénoncé une censure, une instrumentalisation grave de la justice.
01:38:41 Rima Hassan et Mathilde Panot vont être entendues en audition libre.
01:38:45 Ce n'est pas une garde à vue, on ne sait pas combien de temps cela va durer.
01:38:48 Cela dépend notamment des déclarations qu'elles auront à faire aux enquêteurs
01:38:52 qui vont aussi les interroger sur le contexte de leur prise de parole, sur d'éventuelles autres déclarations.
01:38:57 Ce qu'il faut savoir, c'est que sur ce sujet particulièrement sensible,
01:39:00 une enquête est ouverte quasiment systématiquement et les personnes visées sont entendues par la police,
01:39:05 mais ça ne présage en rien des suites que le parquet de Paris va essayer de donner à cette affaire.
01:39:11 Cela dépendra bien sûr de leurs déclarations.
01:39:13 Plusieurs options, des investigations supplémentaires, un renvoi devant le tribunal ou encore un éventuel classement sans suite.
01:39:20 Noémie Schultz, merci beaucoup.
01:39:23 On va suivre cette actualité.
01:39:25 Gabriel Attal va débattre avec Jordan Bardella.
01:39:28 C'était une demande du président du RN, toujours refusée jusqu'ici par le Premier ministre.
01:39:33 En quelques mots, Gauthier Lebret, pourquoi est-ce qu'il a changé d'avis ?
01:39:36 Il a changé d'avis, Gabriel Attal.
01:39:38 Hier, j'ai échangé avec les entourages à la fois du président du RN, du président de la République et du Premier ministre.
01:39:43 Il change d'avis, contraint et forcé, en tout cas poussé par Emmanuel Macron.
01:39:47 C'était l'enthousiasme hier à la présidence de la République et même au Rassemblement national
01:39:52 puisque Jordan Bardella débat avec un Premier ministre.
01:39:55 Il assied son image de Premier ministrable et même, pourquoi pas, de présidentiable.
01:40:00 Mais beaucoup plus la soupe à la grimace à Matignon parce qu'on n'avait pas envie de s'exposer du côté de Gabriel Attal
01:40:07 et d'être en première ligne si Valérie Ayé fait un mauvais score.
01:40:11 Merci Gauthier. 8h06 dans un instant.
01:40:13 Sébastien Chenu, CNews Europe, interrogé par Sonia Mabrouk.
01:40:20 8h12, Sébastien Chenu est l'invité de la grande interview.
01:40:23 Bienvenue et bonjour Sébastien Chenu.
01:40:27 Bonjour Madame.
01:40:28 Et merci de votre présence.
01:40:29 Vous êtes député RN du Nord et vice-président du Rassemblement national.
01:40:32 À l'Assemblée, dans le meurtre du jeune Matisse, Sébastien Chenu, le jeune afghan et sa mère ont été mis en examen.
01:40:38 Lui pour meurtre, elle pour violence volontaire.
01:40:40 Elle est soupçonnée d'avoir asséné des coups à Matisse après qu'il ait été poignardé.
01:40:44 Le père de Matisse demande à tous d'attendre la fin de l'enquête.
01:40:48 Je cite ses phrases de ne pas partir dans la haine et faites attention à tous les bords de droite et d'ailleurs qui s'approprient ce genre de choses.
01:40:55 Est-ce que ce sont des paroles raisonnables à suivre, à écouter aujourd'hui ?
01:40:58 Moi, je vais avoir une pensée d'abord pour Matisse, cet adolescent qui a perdu la vie, victime effectivement de ce jeune afghan qu'il a assassiné.
01:41:09 Je respecte les propos du papa évidemment et la douleur de la famille.
01:41:14 Mais moi, mon rôle, nous, notre rôle au politique, ce n'est pas d'être dans le déni.
01:41:19 Ce n'est pas de tourner les yeux, de regarder ailleurs.
01:41:23 C'est de trouver des solutions.
01:41:24 Or, le problème, c'est que ceux qui nous gouvernent sont dans le déni.
01:41:28 La situation est hors de contrôle.
01:41:30 Les mesures qui sont proposées sont extrêmement faibles et la situation ne cesse d'être de pire en pire.
01:41:37 Chaque jour, on a le sentiment qu'un jeune dans notre pays se fait tuer, assassiner.
01:41:42 Cette situation hors de contrôle mérite une réponse excessivement ferme.
01:41:46 Aujourd'hui, je ne la trouve pas.
01:41:47 Et c'est vrai que nous, les politiques, nous devons prendre nos responsabilités.
01:41:51 C'est ce qu'on fait nous au Rassemblement national.
01:41:52 On aimerait que le gouvernement soit un peu plus dur sur la question.
01:41:56 Mais sur quel sujet ? Parce que là, le débat est ouvert.
01:41:58 On verra quelle orientation on va prendre sur la levée de l'excuse de minorité.
01:42:01 Vous, de votre côté, l'ERN dénonce la politique migratoire du gouvernement.
01:42:05 Mais est-ce qu'à dire Sébastien Chenuco au pouvoir, il n'arriverait pas ce genre de drame avec vous ?
01:42:10 D'abord, si vous voulez, moi j'en veux effectivement au gouvernement parce que non seulement ils sont dans le déni,
01:42:15 mais ils ont criminalisé ceux qui, comme le Rassemblement national, pendant des années ont fait des propositions.
01:42:19 Nous, on a fait des propositions.
01:42:20 Vous parlez du débat sur l'excuse de minorité.
01:42:23 On a une proposition de loi qui a été déposée par un de nos députés, Lionel Tivoli, député des Alpes-Maritimes.
01:42:28 Ça fait longtemps qu'on a demandé à ouvrir ce débat.
01:42:30 On nous a envoyé voir ailleurs.
01:42:32 On a demandé que les familles, parce que c'est un autre levier, la responsabilisation des familles.
01:42:37 On nous a dit "regardez ailleurs".
01:42:39 On a dit "il faut ouvrir le débat sur l'immigration".
01:42:41 C'est un afghan.
01:42:42 L'Afghanistan est le premier pays qui émet des demandeurs d'asile sur notre territoire.
01:42:47 On nous a dit "vous êtes des racistes".
01:42:49 Et aujourd'hui, le débat sur pas mal de choses est ouvert.
01:42:51 Est-ce que vous dites que c'est un pragmatisme, finalement ?
01:42:54 Je ne sais pas si le débat est ouvert en réalité.
01:42:56 Sur la levée de l'excuse de minorité, vous avez dit des abénuations.
01:42:59 Mais sur la levée de l'excuse de minorité, on va voir où ça va aller.
01:43:03 Sur la responsabilisation des familles, et notamment le fait de pouvoir supprimer,
01:43:07 même temporairement, un certain nombre d'allocations familiales, le gouvernement a dit non.
01:43:11 Sur les sanctions pénales, les aménagements de peine, nous on a dit "il faut cesser les aménagements de peine".
01:43:17 Visiblement, le gouvernement n'est pas sur cette longueur d'onde-là.
01:43:20 Il y a d'autres choses.
01:43:21 Par exemple, les audiences ont dit, nous depuis longtemps,
01:43:24 "il faut que les peines tombent vite et qu'elles soient adaptées".
01:43:27 Les audiences aujourd'hui, quand vous êtes un mineur qui commette une infraction,
01:43:30 vous êtes d'abord jugé sur votre culpabilité, puis des mois après, vous avez une sanction éventuelle.
01:43:35 Donc vous redemandez une nouvelle réforme de la justice des mineurs ?
01:43:38 On demande déjà qu'on applique déjà les textes qui existent,
01:43:41 et qu'on arrête de les aménager au bénéfice des coupables.
01:43:45 Parce que le problème, c'est qu'ils sont aménagés au bénéfice des coupables.
01:43:48 Les places de prison, les places dans les centres,
01:43:52 enfin dans ce qu'on appelait les centres qui ne sont pas des centres de redressement,
01:43:56 tout ça n'a pas été promis, n'a pas été tenu.
01:44:00 Emmanuel Macron avait dit qu'on doublera le nombre de places pour les mineurs délinquants.
01:44:03 Ça n'a pas été fait.
01:44:05 Donc évidemment, tout est à revoir.
01:44:07 Les petites réponses du gouvernement n'amèneront que de petits résultats, je le crains.
01:44:11 Peut-être que le Premier ministre amènera davantage de réponses lors du débat
01:44:14 qu'il a finalement accepté avec Jordane Bardella.
01:44:17 Vous l'aviez demandé il y a quelque temps,
01:44:19 j'imagine que vous l'acceptez encore aujourd'hui, avec plus de risques finalement.
01:44:22 Vous êtes haut dans les sondages pour les Européennes.
01:44:25 Est-ce qu'il y a plus de risques à débattre aujourd'hui avec le Premier ministre ?
01:44:28 Mais faire de la politique, c'est prendre des risques et assumer ses convictions, c'est prendre des risques.
01:44:32 On est heureux de l'entendre parce que Jordane Bardella n'a pas accepté beaucoup de débats, monsieur le Président.
01:44:35 Il va en faire sept. Je crois qu'il en fait un chez vous d'ailleurs le 30 de ce mois.
01:44:39 Donc il va faire sept débats. Il fait des meetings dans toute la France.
01:44:43 Vous savez, quand on fait des meetings, on se rend compte qu'on est les seuls, nous au Rassemblement national,
01:44:47 à aller voir les Français pour l'élection européenne du 9 juin.
01:44:50 On connaît que c'est mieux une confrontation entre les têtes de liste.
01:44:52 Eh bien, elle va venir, mais je n'ai pas le sentiment que Gabriel Attal était très demandeur de cette confrontation.
01:44:56 Il est Premier ministre, il n'est pas tête de liste.
01:44:58 Oui, mais il est chef de la majorité également.
01:45:00 Et Jordane Bardella lui a proposé il y a longtemps ce débat.
01:45:03 Il a mis beaucoup de temps à répondre. On a le sentiment que ça sonnait un peu occupé, si vous voulez, le téléphone.
01:45:07 Mais pardonnez-moi, est-ce à dire que les autres têtes de liste ne sont pas assez, j'allais dire, au niveau de votre point de vue
01:45:12 pour débattre en tête-à-tête avec monsieur Bardella ?
01:45:14 Il y aura des débats avec les autres têtes de liste, sans aucun problème.
01:45:17 Mais je pense que les deux visions qui s'opposent le plus, la vision libérale, mondialiste, laxiste d'Emmanuel Macron
01:45:24 et notre vision d'une Europe qui protège, d'une Europe qui produit, celle que porte Jordane Bardella,
01:45:30 sont effectivement quelque part les de plus intéressantes à être confrontées parce qu'elles sont les plus différentes.
01:45:35 Et puis, c'est l'occasion aussi, il faut bien le dire, puisque Gabriel Attal entre dans l'arène.
01:45:38 Eh bien, il faudra qu'il en tire les conséquences.
01:45:40 C'est-à-dire ?
01:45:41 Le résultat de la candidate qu'il soutient, qui a disparu un peu des écrans, madame Ayé,
01:45:46 eh bien, est très faible et très mauvais.
01:45:49 Il faudra en tirer les conséquences.
01:45:50 Il faudra dire que les Français, le défi, les Français ne font plus confiance en ce gouvernement.
01:45:55 Et moi, je pense qu'à partir du moment où on entre dans l'arène, il faut savoir tirer les conséquences politiques.
01:45:58 C'est le président de la République qui décidera.
01:46:00 Bien sûr.
01:46:01 Et effectivement, le débat se tiendra le 30 mai sur CNews et Europe 1.
01:46:03 Hier, monsieur Cheny, plusieurs dizaines d'étudiants se sont rassemblés à la mi-journée à la Sorbonne
01:46:07 lors d'une mobilisation pour Gaza et contre, disent-ils, le génocide en cours.
01:46:12 Le Premier ministre a demandé l'évacuation, une opération d'évacuation s'est tenue.
01:46:16 Est-ce que, sur ce sujet-là, il fait preuve d'autorité, selon vous ?
01:46:20 Non, mais écoutez, ça fait des semaines qu'on a vu le braquage de LFI,
01:46:24 qu'elle a fait de Sciences Po.
01:46:25 Braquage salué par les autorités religieuses iraniennes, les ayatollahs iraniens.
01:46:31 Trouvez ça très bien, vous me direz.
01:46:32 Entre ayatollahs de LFI et ayatollahs iraniens, on se comprend probablement.
01:46:35 Et donc, on a vu ce braquage.
01:46:37 Entre Khamenei et la France insoumise, même combat.
01:46:39 À partir du moment où tous ces gens trouvent le Hamas plutôt légitime,
01:46:42 plutôt n'étant pas considéré comme une organisation terroriste,
01:46:46 puisque je rappelle que jamais un dirigeant de LFI, la France islamiste,
01:46:50 n'a qualifié le Hamas d'organisation terroriste.
01:46:53 Oui, effectivement, je pense que tout ça participe de la même chose,
01:46:56 c'est-à-dire de la détestation d'Israël.
01:46:58 Vous allez les faire rire, la France islamiste.
01:46:59 Oui, mais c'est ce qu'ils sont.
01:47:01 D'ailleurs, ils parlent à des gens qui sont sensibles à ce discours islamiste.
01:47:06 C'est toute la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
01:47:08 Qui sont ces gens ?
01:47:09 Ce sont des gens qui, aujourd'hui, considèrent qu'Israël doit disparaître.
01:47:12 C'est ce que dit Mme Hassan, en réalité.
01:47:14 Alors, elle ne l'assume pas tout à fait, parce qu'elle a des propos sur les réseaux sociaux.
01:47:18 Puis, quand elle est devant vous ou devant l'un de vos confrères,
01:47:22 elle explique que tout va très bien, qu'elle aime tout le monde, etc.
01:47:25 La réalité, c'est que c'est une militante pro-palestinienne, anti-sioniste,
01:47:29 et qui manipule tous les codes de l'antisémitisme.
01:47:32 Au-delà de ça, le gouvernement, en tous les cas, Mme Retailleau,
01:47:35 la ministre du lancement supérieur et de la recherche, totalement disparue.
01:47:38 Mais, ce matin...
01:47:40 Oui, enfin, combien de temps il a fallu pour qu'elle se réveille ?
01:47:42 Enfin, je me rappelle que c'est cette ministre qui voulait démissionner
01:47:45 pendant la proposition de loi sur l'immigration.
01:47:47 Qu'elle le fasse maintenant.
01:47:48 Quand le Premier ministre a dit qu'on ne transigera pas,
01:47:50 quand il avait été, il y a quelques semaines, à Sciences Po Paris,
01:47:52 vous estimez que, véritablement, Gabriel Attal veut laisser, voire proliférer,
01:47:56 ce genre de manifestation ?
01:47:57 Ce sont des mots. Ils sont incapables d'autorité.
01:48:00 Quand vous voyez ce que la direction paillasson de Sciences Po a fait,
01:48:03 c'est-à-dire pas de punition pour les bloqueurs,
01:48:06 ils ont laissé, finalement, les choses se tenir détente,
01:48:10 dans la cour de la Sorbonne, qui était en train d'être montée, je crois, hier.
01:48:13 Enfin, je veux dire, que ce soit la direction paillasson de Sciences Po,
01:48:16 que ce soit le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche,
01:48:18 ce sont des gens qui ont peur. Ils ont peur.
01:48:21 Peur de quoi ?
01:48:22 Peur de la LFI. Peur de la LFI, peur de la violence de l'extrême gauche,
01:48:25 donc ils préfèrent laisser faire.
01:48:27 Et puis peur de ramener les principes républicains fondamentaux
01:48:30 dans nos établissements d'enseignement supérieur.
01:48:32 On va en parler. Alors, est-ce que vous soulignez, à l'inverse,
01:48:34 la réaction ou la décision de Valérie Pécresse, présente de la région Île-de-France,
01:48:37 qui annonce suspendre les financements de Sciences Po Paris ?
01:48:40 Oui, je la soutiens dans le sens où je pense que ça permet de faire pression.
01:48:44 Je pense que ça permet, effectivement, et ça oblige la direction,
01:48:47 par exemple, de Sciences Po, à se bouger, à réagir.
01:48:50 Donc ça, voilà, je l'y suis favorable.
01:48:52 Ce qui est dramatique dans tout ça, c'est que ce sont 200 militants
01:48:55 d'extrême gauche, faucistes de Sciences Po,
01:48:58 qui empêchent 13 ou 15 000 autres étudiants de suivre leurs cours.
01:49:02 Il faut les sanctionner, M. Chenier, très clairement.
01:49:04 Mais bien sûr !
01:49:05 Primer lesquels ?
01:49:06 Est-ce que quelqu'un qui tient une manifestation pro-palestinienne,
01:49:09 est-ce que c'est interdit ou est-ce que vous les mettez tous dans le même sac,
01:49:12 si je vous entends bien, d'un soutien ou en masse ?
01:49:15 Mais, Mme Mabrouk, quand on occupe illégalement les locaux de Sciences Po,
01:49:18 quand on empêche des étudiants d'entrer dans les locaux
01:49:21 parce qu'on suppute qu'ils soient juifs,
01:49:23 quand on a ce genre d'attitude, oui, on doit être sanctionné,
01:49:27 parce qu'on empêche les autres de vivre librement,
01:49:29 on empêche les autres d'étudier librement,
01:49:31 et ils prennent en otage, je l'ai dit, c'est un braquage
01:49:34 que fait la héléphine de nos établissements d'enseignement supérieur,
01:49:37 et le gouvernement est totalement passif, qui ne dit mot qu'on sent.
01:49:41 Mme Retailleau a laissé faire, et ce laisser faire,
01:49:44 il coûte très cher parce que ça fabrique de l'antisémitisme,
01:49:47 ça fabrique de la haine, et aujourd'hui, Sciences Po a totalement perdu son âme.
01:49:50 Même si c'est un braquage de la fille, comme vous le dites,
01:49:53 vous n'êtes pas pour autant pour la judiciarisation du débat politique,
01:49:57 on sait qu'aujourd'hui, Mme Pannot et Mme Rima Hassan sont convoquées
01:50:00 dans le cadre d'une enquête pour apologie de terrorisme,
01:50:02 vous disiez ça, je suis hostile à la judiciarisation de la vie politique,
01:50:05 donc ces convocations ne sont pas justifiées, selon vous ?
01:50:08 Écoutez, moi je pense qu'à la fin, c'est l'électeur, le français,
01:50:11 le citoyen français, qui doit juger dans les urnes.
01:50:14 On a une liberté, et tant mieux, une liberté d'expression,
01:50:17 que contestent d'ailleurs souvent Mme Pannot, Mme Hassan,
01:50:19 parce que la liberté d'expression, pour les autres, ça les gêne.
01:50:22 On le verra peut-être si on en parle avec le licenciement de Jean-François Aquilli,
01:50:27 votre confrère, quand c'est pour les autres, la liberté d'expression,
01:50:30 là, ils veulent la limiter, quand c'est pour eux, ils veulent en profiter.
01:50:33 Moi, je suis pour la liberté d'expression, je pense qu'à la fin,
01:50:36 c'est jugé par les français, le fait que les tribunaux remplacent les électeurs me gêne.
01:50:40 Vous le dites aussi, j'imagine, parce qu'il y a la perspective
01:50:43 d'un procès à la rentrée ou à l'automne, qui concerne aussi Marine Le Pen.
01:50:47 Vous êtes contre, évidemment, une judiciarisation,
01:50:49 quelle que soit l'adversaire et la personnalité politique.
01:50:52 Mais bien sûr, quand on a des principes, ils s'appliquent, y compris à vos adversaires.
01:50:55 Nous, nous sommes au moins cohérents.
01:50:57 La campagne s'accélère en tous les cas des européennes.
01:50:59 Emmanuel Macron a affirmé que le RN ne propose rien.
01:51:02 Il y a sept ans, il voulait sortir de l'Europe et de l'euro.
01:51:05 Il y a deux ans, on ne savait plus trop.
01:51:06 Et Bruno Le Maire a affirmé qu'on avait un programme économique communiste.
01:51:09 Que lui répondez-vous ?
01:51:10 Bon, écoutez, alors, un coup, on est l'extrême droite, un coup, on est l'extrême gauche.
01:51:14 Apparemment, ce n'est pas incompatible pour le ministre de l'Économie.
01:51:16 Oui, mais enfin, se cacher derrière le verbe et insulter ses adversaires,
01:51:20 quand on a ruiné la France, quand on a mis la France à genoux financièrement,
01:51:24 ça fait sept ans que Bruno Le Maire est là, le chômage remonte,
01:51:27 les entreprises font faillite, on n'a jamais eu autant d'entreprises qui ont fait faillite.
01:51:31 Et qu'on a ce bilan si désastreux des finances publiques,
01:51:34 on évite d'aller accabler vos adversaires qui vous font des propositions.
01:51:37 Nous, quand on fait des propositions sur la taxation des surprofits,
01:51:41 quand on fait des propositions sur la taxation du rachat d'actions à chaque fois,
01:51:45 car ce sont des propositions, nous, on est là pour proposer, pour avancer,
01:51:48 pour trouver des solutions, on est insulté.
01:51:50 Quand on explique qu'il faudrait, comme le portait Marine Le Pen dans son programme,
01:51:54 exempter les moins de 30 ans d'impôts sur le revenu,
01:51:56 ce n'est pas vraiment communiste comme proposition.
01:51:59 Ce qui me reproche, c'est le retour à la retraite à 60 ans qui coûterait des dizaines de milliards d'euros,
01:52:03 c'est la nationalisation des autoroutes, c'est en cela où il estime que...
01:52:06 Mais la nationalisation des autoroutes, c'est redonner aux Français ce qui leur appartient
01:52:09 et ce qu'ils ont payé. La retraite à 60 ans ou à 62 ans avec 40 annuités,
01:52:14 il faut toujours le préciser, c'est les annuités qui comptent,
01:52:16 c'est aussi une mesure de justice face à un gouvernement qui tape les classes populaires.
01:52:20 Il y a eu une donnée économique ce matin avec le PIB qui a progressé de 0,2%,
01:52:26 j'imagine que vous saluez cela, c'est plutôt une bonne nouvelle d'ailleurs pour le gouvernement
01:52:30 et surtout pour la France.
01:52:31 Mais moi, j'aime quand mon pays va bien, j'aime quand mon pays va mieux.
01:52:34 Et nous, quand on fait des propositions, je vous en parlais, je vous en donnais quelques-unes,
01:52:37 où la hausse des salaires de 10% en échange du gel des cotisations patronales,
01:52:41 c'est pour redonner de l'oxygène aux Français, c'est pour que notre pays aille mieux.
01:52:45 Mais quand je vois l'état dans lequel ces mozards de la finance ont mis les finances publiques,
01:52:50 les prélèvements excessivement importants sur le dos des Français,
01:52:53 la mauvaise répartition de ces prélèvements, l'ouverture de ces guichets à travers
01:52:57 une fouletitude de chèques qui ne résolvent rien, eh bien oui, je considère qu'ils ont ruiné
01:53:03 et ils ruinent le pays.
01:53:04 Vous en avez parlé tout à l'heure, Sébastien Chenu, le journaliste Jean-François Ackilly,
01:53:07 a donc été licencié par Radio France pour, je cite, "faute grave".
01:53:10 Cette décision, je le rappelle à nos auditeurs et téléspectateurs,
01:53:13 fait suite à un article du Monde affirmant que le journaliste et Jordan Bardella
01:53:17 auraient échangé autour d'un projet de livre.
01:53:19 Le journaliste maintient, quant à lui, qu'il n'a en France aucune règle journalistique ni déontologique.
01:53:23 Vous avez eu des contacts avec lui pour le soutenir et dénoncer cette réaction ?
01:53:28 Mais, Monsieur Ackilly est un grand professionnel, il est reconnu comme tel.
01:53:31 Moi, je ne sais pas pour qui il vote.
01:53:32 Et je m'en moque, il n'a visiblement en France aucune règle.
01:53:36 Est-ce que s'il avait eu à discuter avec Jean-Luc Mélenchon pour écrire un bouquin avec Jean-Luc Mélenchon,
01:53:41 il aurait subi ce même genre de règlement de compte ?
01:53:44 Est-ce que, sur le service public, Mme Salamé, qui est l'épouse d'un candidat aux élections européennes,
01:53:49 la compagne d'un candidat aux élections européennes, écrit un livre avec lui ?
01:53:53 Elle fait probablement un peu plus qu'écrire un livre avec Raphaël Glucksmann et elle est à l'antenne.
01:53:57 Donc, si vous voulez, ce deux poids deux mesures…
01:53:58 Ça va se réduire à la campagne des européennes.
01:54:02 Ça fait des mois qu'on fait campagne, ça fait des semaines que M. Glucksmann est sur les plateaux télé.
01:54:07 Et ce n'est pas, si vous voulez, ces deux poids deux mesures.
01:54:09 On dit à Jean-François Ackilly, dans un couloir, il a parlé à Jordane Bardella,
01:54:12 qui cherchait quelqu'un avec qui il écrivait un livre, il est sanctionné.
01:54:15 On est loin de « Je suis Charlie ». On est loin de « Vous pouvez penser, dire ce que vous voulez ».
01:54:19 Et de l'autre côté, on a une journaliste de talent, Mme Salamé, qui est la compagne d'un candidat
01:54:25 et on ne trouve rien à dire dans le service public.
01:54:27 Donc, ce deux poids deux mesures avec l'argent des Français, ce zèle de Mme Veil,
01:54:32 la présidente de l'audiovisuel public, en tous les cas de Radio France et de France Info,
01:54:38 me semble tout à fait politique, me semble être tout à fait lié à la volonté de se soumettre au pouvoir en place,
01:54:45 faire plaisir à Emmanuel Macron.
01:54:47 Et la réponse à ma question, pas de contact avec le journaliste ?
01:54:49 Je lui ai envoyé un petit SMS pour lui dire mon soutien.
01:54:52 On n'a pas une intimité particulière, mais je suis choqué qu'on donne la tête de Jean-François Aquili
01:54:59 pour faire plaisir à un certain nombre d'adversaires politiques.
01:55:03 Merci Sébastien Chenu. C'était votre grande interview ce matin sur CNews Europe 1 et à bientôt.
01:55:07 CNews, il est bientôt 8h30. Merci à vous Sonia Mabrouk et merci à votre invité Sébastien Chenu,
01:55:16 vice-président de l'Assemblée nationale et vice-président du RN et député bien sûr du Nord.
01:55:21 À la Une, ce matin, cette information qui vous a beaucoup choqué.
01:55:25 Dans le vieux Nice, 5 personnes ont été agressées par 2 hommes qui jugeaient que les femmes portaient des jupes trop courtes.
01:55:33 Ces agresseurs ont été libérés à l'issue de leur garde à vue.
01:55:36 Les victimes sont indignées, nous aussi.
01:55:40 On sera en direct dans quelques instants avec Antone, qui est l'une des victimes.
01:55:45 Emmanuel Macron devrait s'exprimer sur l'affaire Sciences Po après les nombreux débordements causés par des militants pro-palestiniens dans cette université.
01:55:56 Les dernières informations avec vous, Gautier Lebret.
01:55:59 Un ministre des Émirats Arabes Unis avait prédit la montée de l'islamisme en Occident et notamment en Europe.
01:56:07 Il l'avait dit en 2017. Il estime qu'on est victime du politiquement correct en Europe.
01:56:13 On va l'entendre et on va décrypter ça avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme.
01:56:19 Pas d'écran avant 3 ans, est-ce que c'est la solution ?
01:56:22 C'est en tout cas ce que préconise un nouveau rapport qui va être présenté à Emmanuel Macron aujourd'hui.
01:56:28 On va y revenir avec Brigitte Millot, docteur Brigitte Millot, à 8h40.
01:56:33 Antone est en direct avec nous, habitant de Nice.
01:56:39 Antone, merci beaucoup d'avoir accepté de témoigner.
01:56:42 Bonjour, merci d'être là.
01:56:44 Vous avez été agressé avec votre compagne et avec un autre couple dans la nuit de vendredi à samedi dernier dans le vieux Nice.
01:56:53 Vous sortez d'un anniversaire, quoi de plus banal, c'est la vie.
01:56:56 Et là, vous tombez sur deux individus qui vous agressent.
01:57:02 Racontez-nous ce qui vous est arrivé.
01:57:04 Alors écoutez, c'est simple.
01:57:06 On est sortis d'un anniversaire dans le vieux Nice et sur le chemin du retour, en allant récupérer le Uber,
01:57:14 on s'est retrouvés alpagués par deux personnes qui s'en sont pris violemment et verbalement à nos compagnes respectives.
01:57:22 Et on a dû répondre, on a dû leur demander exactement ce qu'est gratuitement la gratuité des choses.
01:57:30 On s'est retrouvés lynchés par ces deux individus, entourés de plusieurs témoins dans la vieille ville de Nice.
01:57:38 Et du coup, ça a mal fini.
01:57:43 Ça a mal fini pour un de mes amis qui a quand même fini à l'hôpital avec de grosses échymoses, pour ma compagne aussi,
01:57:49 et une jeune fille de 19 ans qui a perdu une dent et un maxillaire fracturé.
01:57:55 Comment allez-vous, vous et les autres victimes ?
01:57:59 On se porte bien, on est content que les choses n'aient pas été plus graves, qu'il n'y ait pas eu une lame de sortie, un couteau ou quelque chose de pire.
01:58:10 On est content que l'ami qui s'est pris un coup de pied dans la tête n'ait pas fini handicapé ou tétrapédique.
01:58:17 Maintenant, psychologiquement, c'est quelque chose qui est compliqué.
01:58:21 Pour ma part, j'ai vu ma chérie se faire taper par des garçons, ce qui est censé ne pas arriver ou ne pas être normal.
01:58:30 Et pour eux aussi, psychologiquement, je pense qu'on a quand même le moral à zéro.
01:58:35 C'est difficile de se dire qu'en sortant, maintenant, on risque ça.
01:58:40 Est-ce qu'il faut se taire pour ne pas se faire taper ?
01:58:43 Ou est-ce qu'il faut continuer justement à aller de l'avant et continuer à dire les choses qui nous dérangent pour qu'on puisse continuer à passer des bons temps ?
01:58:53 Les deux individus ont été interpellés et relâchés.
01:58:57 Voilà, c'est les nouvelles qu'on a eues hier. Ils ont été relâchés.
01:59:02 Les raisons exactes, je ne sais pas. C'est assez étonnant. Ils sont multirécidivistes, visiblement.
01:59:08 Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Pourquoi est-ce qu'on peut se permettre de continuer à faire ça,
01:59:16 de continuer à s'en prendre à des personnes qui veulent juste faire la fête tranquillement ?
01:59:20 Aujourd'hui, la politique fait que, oui, on peut se permettre de relâcher des personnes qui font des choses comme ça.
01:59:32 Ils sont de nationalité russe. Qu'est-ce qui les gênait intrinsèquement, à votre avis ? Comment est-ce que vous analysez les choses ?
01:59:40 Visiblement, vu les insultes qu'il y a eu à l'égard des filles, c'est peut-être la tenue ou le dérangement.
01:59:53 C'est parti pour que ça soit sur eux. Au niveau des filles, c'est les filles qui se sont fait insulter.
01:59:58 Ça a peut-être dérangé, ça a peut-être été un problème pour eux. Est-ce que c'est un problème politique, un problème religieux ?
02:00:07 Je n'en sais rien du tout. Je sais juste qu'elles se sont fait insulter et nous, on ne les laisse pas faire non plus.
02:00:15 Évidemment. Vous avez une date de procès, au moins, que vous dit la justice ? Ces individus ont été relâchés,
02:00:21 mais ils vont être jugés un jour. Qu'est-ce que vous disent votre avocat et les juges ?
02:00:26 On a rendez-vous avec l'avocat ce matin à 9h et on attend des nouvelles. Visiblement, ce sera au début de semaine prochaine,
02:00:33 au milieu de semaine prochaine et il y a sûrement une procédure en cours. A voir jusqu'où cette procédure va aller.
02:00:40 Parce qu'il y a un vrai préjudice. Déjà, préjudice physique. Vous avez été tous les cinq violemment agressés.
02:00:49 Donc préjudice physique et psychique, j'imagine. On fait un petit peu plus attention quand il vous est arrivé une telle mésaventure,
02:00:58 une telle agression. Oui, c'est vrai qu'il y a eu des choses. Hier, on a retourné sur les lieux de la scène.
02:01:10 C'est vrai que psychologiquement, c'est quand même compliqué. On peut avoir peur. On peut se dire que ça va être compliqué
02:01:22 de repartir dans le Venice, de repartir faire la fête correctement. Je suis désolé, je suis sur mon lieu de travail,
02:01:30 donc il y a un peu de bruit. Mais il va falloir continuer de le faire. Il va falloir continuer à sortir,
02:01:35 continuer à prendre l'apéro et à combattre ça parce qu'on se doit de le faire.
02:01:42 On va suivre évidemment cette affaire. Vous savez, on lâche rien sur CNews. Et merci beaucoup d'avoir accepté de témoigner
02:01:49 ce matin dans la matinale de CNews. Antoine, bon courage à vous. On pense bien à vous. Et on est nombreux à être indignés
02:01:57 par ce qui vous est arrivé. Merci à vous. C'est gentil. Merci beaucoup. Au revoir. Au revoir.
02:02:02 Le mineur afghan et sa mère à Châteauroux ont été mis en examen hier soir après le meurtre du petit Matisse.
02:02:09 Le mineur a été mis en examen pour meurtre sa mère pour violences volontaires. Le mineur a évidemment été placé
02:02:16 en détention provisoire. Est-ce qu'il ne serait pas temps de réellement responsabiliser les parents de délinquants,
02:02:22 poursuivre les parents à chaque fait délictueux commis par leurs enfants, les obliger à réparer quand c'est possible ?
02:02:30 Bien sûr. Je vous ai posé la question ce matin. Et voici vos réponses.
02:02:35 Les parents, il y a des lois. Il suffit juste de les faire appliquer. Voilà. Donc les parents de mineurs sont responsables
02:02:42 de leurs gamins. Alors que fait le gouvernement ? Peut-être du copinage. Alors sanctionnons les parents de gamins sauvages.
02:02:52 C'est tout. Il faut sanctionner.
02:02:54 Oui, pour le cas comme à Châteauroux, oui. Elle est responsable de son enfant. Puis elle a participé aussi.
02:03:00 Et puis il y a des parents qui sont monoparentales, qui s'y vivent seuls. Et ça, c'est beaucoup plus dur.
02:03:07 Je pense qu'il faut faire cas par cas. Et puis on est parent. On est responsable de nos enfants. On s'en occupe.
02:03:15 On a fait des enfants. C'est pour s'en occuper et être responsable.
02:03:19 La colère des commerçants à présent, la colère des commerçants de la rue Ely-Gintrac à Bordeaux.
02:03:25 Un arrêté municipal a été pris pour fermer les magasins d'alimentation à partir de 19h.
02:03:31 Une mesure qui sera effective jusqu'au 30 juin prochain.
02:03:34 Oui, c'est pour tenter de lutter contre le trafic de drogue et l'insécurité qui s'installe dans le quartier.
02:03:39 Mais selon ces commerçants, non seulement ça ne va pas résoudre le problème, mais en plus, ce sont eux qui vont en pâtir.
02:03:45 Reportage de Jérôme Brampenon et Antoine Estève.
02:03:47 Ils sont plusieurs groupes d'hommes de moins de 25 ans. Ils consomment de l'alcool et de la drogue dans la rue.
02:03:53 Les points de deal sont aux deux extrémités de cette petite voie entre la Place de la Victoire et le marché des Capucins.
02:03:58 Les commerçants sont désespérés, obligés de fermer à 19h. Pour eux, c'est une grande partie du chiffre d'affaires qui s'envole.
02:04:05 On n'a jamais été consulté, ni courrier, ni mail, ni appel, rien du tout.
02:04:09 Les agents municipaux se sont présentés et on a dit qu'il y avait un arrêté. Apparemment, c'était depuis le début.
02:04:17 On subit ce que la rue nous impose. Ce qu'on va dire, c'est que la rue nous impose maintenant cette fermeture.
02:04:26 Les riverains affirment que la police ne fait que quelques rondes chaque jour et que ça ne change rien à la situation.
02:04:31 La mairie nous répond par un communiqué dans lequel les élus nous expliquent que c'est un arrêté expérimental
02:04:37 qu'il est pris en complément des arrêtés anti-alcool et que c'est une action en lien avec la police nationale.
02:04:43 On paie nos taxes, on paie les impôts. Pourquoi ils vont nous... C'est à eux de faire leur travail, de faire dégager les drogués là-bas.
02:04:52 Parce que c'est eux qui font le bordel dans cette rue. Ça veut dire qu'ils ont gagné.
02:04:55 Mais eux, ils doivent faire leur boulot, de le faire partir. C'est pas à nous de fermer.
02:04:59 D'après nos informations, la fermeture des commerces à 19h n'a rien changé.
02:05:03 Le soir, il y a toujours autant de trafic et d'après des sources syndicales, les effectifs de police nationale ne permettent pas une surveillance permanente.
02:05:11 C'est un quartier de Bordeaux où il y a beaucoup de personnes d'origine immigrée et qui réclament la sécurité, qui en ont marre, qui réclament la sécurité.
02:05:20 Il s'estime être les dindons de la farce, vous les avez entendus, ces commerçants qui disent que si on ferme à 19h, le chiffre va baisser forcément.
02:05:28 Plus on ferme tôt, plus le chiffre baisse. On va parler à présent de la région Île-de-France, qui suspend ses financements à Sciences Po jusqu'à nouvel ordre.
02:05:37 C'est Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, qui l'a annoncé hier soir.
02:05:41 Décision prise évidemment après les nombreux débordements causés par des militants pro-palestiniens.
02:05:46 Cette mesure sera effective, je cite Valérie Pécresse, "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies".
02:05:54 C'est ce qu'écrit la présidente de la région Île-de-France, Gautier Lebret. Emmanuel Macron devrait bientôt s'exprimer sur l'affaire Sciences Po.
02:06:01 Exactement, il cherche la bonne réponse, c'est ce que nous confie son entourage. Une prise de parole.
02:06:06 On comprend très clairement, quand on discute avec les entourages du président de la République et de Gabriel Attal, qu'ils désapprouvent évidemment ce qui se passe à Sciences Po.
02:06:14 Et même qu'ils ne sont pas sur la même ligne que leur ministre de l'enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui s'est félicité sur Twitter
02:06:22 de l'accord trouvé entre la direction et ses étudiants militants pro-palestiniens qui bloquent l'école Sciences Po.
02:06:31 Donc, on attend une prise de parole d'Emmanuel Macron parce que c'est bien de condamner en interne.
02:06:36 Encore faut-il le faire savoir. Gabriel Attal a parlé le week-end dernier en marche d'un déplacement qu'une petite minorité ne devait pas impacter toute la majorité.
02:06:43 On attend qu'Emmanuel Macron fasse de même. Je vous rappelle ce que prévoit cet accord.
02:06:48 Même si maintenant la direction s'en défend, les militants étudiants pro-palestiniens ont communiqué en disant qu'ils avaient eu gain de cause,
02:06:56 notamment sur les sanctions qui ne s'appliqueraient pas aux étudiants bloqueurs.
02:07:00 Je vous rappelle que certains d'entre eux sont même accusés d'antisémitisme et d'avoir empêché une étudiante juive d'entrer dans cet amphi.
02:07:07 Alors hier, qu'est-ce qui s'est passé ? Une délégation de députés de la majorité menée par Sylvain Maillard, le président du groupe Renaissance à l'Assemblée.
02:07:14 Cette délégation s'est rendue à Sciences Po pour s'assurer que les sanctions seraient bien appliquées
02:07:20 et que l'enquête en ce qui concerne cette élève victime d'antisémitisme irait bien à son terme.
02:07:25 En attendant, Valérie Pécresse a pris cette mesure.
02:07:28 Ça peut sembler une punition collective puisque c'est une ultra minorité qui bloque Sciences Po,
02:07:33 mais ça a le mérite de mettre la pression à la fois sur la direction et le gouvernement.
02:07:38 Merci beaucoup Gauthier. C'est une question de jour ?
02:07:41 Alors le délai évidemment qui ne va pas laisser filer la polémique.
02:07:44 S'il s'exprime, il doit s'exprimer tout de suite ou très prochainement.
02:07:48 Mais le chef de l'État effectivement désapprouve ce qui se passe à Sciences Po et pense à une réponse.
02:07:53 Et il va le faire savoir bientôt. Merci beaucoup Gauthier.
02:07:56 Je vous l'avais dit, je vous l'avais dit, c'est ce qu'a écrit sur Twitter le ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis.
02:08:03 Il a écrit en anglais. Il a republié une vidéo qui date de 2017 et dans laquelle il disait que l'Europe et l'Occident en général
02:08:12 ne savaient pas combattre les extrémistes islamistes, notamment à cause du politiquement correct.
02:08:17 On l'écoute et on en parle avec Claude Moniquet juste après.
02:08:20 Il viendra un jour où nous verrons beaucoup plus d'extrémistes radicaux et de terroristes venir d'Europe
02:08:28 en raison de l'absence de prise de décision, de la volonté d'être politiquement correct
02:08:38 ou de la supposition qu'ils connaissent le Moyen-Orient, l'islam et les autres bien mieux que nous.
02:08:46 Et je suis désolé, mais c'est de la pure ignorance.
02:08:51 Claude Moniquet, Claude en direct avec nous, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
02:08:56 Ce qui est fou, Claude, c'est que c'est un ministre arabe, musulman, qui nous dit qu'en Europe,
02:09:02 on prend trop de pincettes pour lutter contre les extrémistes islamistes. Il nous fait la leçon.
02:09:07 Oui, tout à fait. Et je pense que c'est une réaction. Enfin, on peut penser que c'est une réaction à ce qui se passe en France
02:09:13 ou aux États-Unis, dans les universités entre autres, et puis les manifestations qu'on voit depuis le 7 octobre.
02:09:17 Ce n'est pas par hasard que le ministre Ben Zayed republie cette vieille vidéo de 7 ans aujourd'hui.
02:09:23 C'est parce qu'il se passe des choses. Et ça fait 20 ans que nos amis dans les pays musulmans, dans les pays arabes,
02:09:30 nous disent et me disent "mais qu'est-ce que vous faites en Europe ?
02:09:34 Qu'est-ce qui vous pousse à accepter n'importe quoi au nom d'une tolérance qui n'est plus de la tolérance,
02:09:40 mais de la faiblesse, ce qu'il appelle le politiquement correct,
02:09:43 et effectivement qui fait que nous avons accueilli toute une série de gens qui sont des islamistes militants,
02:09:49 qui sont des extrémistes, qui sont parfois des terroristes, comme on a fait dans les années 90
02:09:54 avec les islamistes algériens, qui par la suite ont commis ou fait commettre des attentats en France ou en Grande-Bretagne.
02:10:01 Donc voilà, c'est le résultat de notre faiblesse. C'est ça qu'il souligne.
02:10:05 Et c'est ça que beaucoup de gens dans ces pays ne comprennent pas.
02:10:08 Moi, ce qu'on me dit fréquemment depuis 20 ans, ce que me disent par exemple des Libanais, des Yémenites, des Iraniens,
02:10:15 c'est que les erreurs que vous êtes en train de faire, elles ont été faites dans notre pays il y a 20 ou 30 ans,
02:10:20 et nous avons vu le résultat. Nous savons où tout cela conduit, alors reprenez-vous.
02:10:25 Malheureusement, ces gens sont très peu écoutés en Europe.
02:10:28 Et quand il parle de politiquement correct, c'est que certains décideurs, les autorités, ont peur d'être accusés de racisme, d'être anti-islam,
02:10:37 s'ils prennent certaines décisions, alors que ces décisions ont été prises depuis belle lurette, j'allais dire, dans certains pays arabes.
02:10:44 Merci beaucoup, Claude Moniquet. Merci d'avoir été en direct avec nous, d'avoir décrypté cette vidéo et ce petit tweet du ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis.
02:10:57 On change de sujet. Tiens, 150 nouveaux mots vont faire leur entrée dans le petit Larose.
02:11:01 Ça, c'est toujours savoureux. Allez, il va sortir le 22 mai prochain.
02:11:05 Parmi les nouveautés, trottinettisme. Bon, Jeannot. Facile.
02:11:09 Ils sont interdits à Paris maintenant.
02:11:10 Un thé ou deux thés à trottinettistes ?
02:11:12 Vous n'êtes pas sympa.
02:11:14 La première lettre, il n'y a qu'un thé.
02:11:16 Il n'y a qu'un thé, oui, ça jusqu'ici. Trottinettiste, oui. Deux fois deux thés.
02:11:21 Bon, masculinisme. Alors moi, j'aurais mis T-R-O, deux T-I-N avec un seul T.
02:11:29 Donc vous pensez qu'il y a une faute dans ce petit tchut ?
02:11:31 Je ne sais pas. Je ne sais pas. Mais...
02:11:34 Vous voulez que je vérifie ?
02:11:36 Masculinisme.
02:11:37 Parce qu'évidemment, si on joue avec la réponse des fausses...
02:11:39 Masculinisme, mouvement réactionnaire anti-féministe au discours misogyne.
02:11:43 Vous avez également afro-descendant. Bon, ça, c'est facile.
02:11:46 Une personne née hors d'Afrique, mais qui descend de parents ou d'ancêtres d'origine africaine.
02:11:51 Et puis il y a le platiste. Qui est le platiste ?
02:11:54 Alors, ce sont les adeptes du platisme qui croient que la terre est plate.
02:12:01 Vous avez tort.
02:12:02 J'ai tort.
02:12:03 Correctement écrit.
02:12:04 Deux fois deux T.
02:12:05 Les équipes ont bien travaillé.
02:12:06 Formidable.
02:12:07 Les platistes, c'est ceux qui croient que la terre est plate.
02:12:09 Oui.
02:12:10 Et il y en a.
02:12:11 Il y en a, c'est vrai.
02:12:12 Ça fait rire, parce qu'il faut quand même être complètement débile.
02:12:18 Faut être platiste.
02:12:19 Faut être platiste.
02:12:20 Faut être complètement débile pour croire que la terre est plate.
02:12:22 Mais il y a des gens qui, visiblement, croient et ont des arguments pour dire, voilà.
02:12:26 Génération TikTok, génération… Je ne sais pas quelle génération, mais enfin…
02:12:29 Bon, il y a d'autres mots.
02:12:31 Il y a "mégabassine", "agrotoxique" ou encore "fast fashion".
02:12:34 Ce sont les nouveaux mots du nouveau petit Larousse, qui sortira à la fin mai.
02:12:40 Le comité d'experts, mandaté par Emmanuel Macron, va présenter son rapport aujourd'hui sur les écrans.
02:12:46 Et on en parle tout de suite.
02:12:49 Retrouvez votre programme avec CurcuMax.
02:12:52 Protège vos articulations et aide rapidement à réduire les états inflammatoires.
02:12:56 Brigitte Millot avec nous.
02:13:00 Bonjour, Brigitte.
02:13:01 Bonjour.
02:13:02 Le comité d'experts, donc, mandaté par le président de la République, va présenter son rapport sur les risques liés aux écrans.
02:13:08 Qu'est-ce qu'il propose, Brigitte ?
02:13:10 Oh, plein de choses.
02:13:11 Il y a 29 propositions.
02:13:12 Je ne vais pas toutes vous les citer.
02:13:13 On vous en a mis quelques-unes, notamment sur les enfants.
02:13:17 On va les voir s'afficher à l'écran.
02:13:20 Donc, pas de téléphone, pas d'écran pour les tout-petits sur les moins de 3 ans.
02:13:25 On en avait déjà parlé, c'est important.
02:13:27 Limiter l'accès pour les 3 à 6 ans.
02:13:30 On va voir la suite.
02:13:31 Toutes ces propositions vont tous vous paraître totalement illusoires.
02:13:38 Comment ça va se passer ?
02:13:40 Pas de téléphone avant 11 ans.
02:13:42 On sait que l'âge moyen d'acquisition de téléphone, c'est quand même 9 ans et 8 mois.
02:13:46 H moyen, ça veut dire qu'il y en a qui l'ont bien avant.
02:13:49 Dès 13 ans, smartphone sans accès aux réseaux sociaux.
02:13:52 Là, courage.
02:13:53 Dès 15 ans, uniquement réseau éthique.
02:13:56 Je ne sais pas ce que veut dire réseau éthique.
02:13:58 Je ne suis pas sûre qu'il y en ait.
02:13:59 Il doit y en avoir, si c'est marqué.
02:14:00 On ne les connaît pas.
02:14:01 Mais peu importe.
02:14:02 C'est vrai que ça paraît totalement illusoire.
02:14:06 On ne va pas mettre un gendarme dans chaque famille.
02:14:08 On ne va pas surveiller, etc.
02:14:09 Ce qu'il faut comprendre surtout, on est là dans une chronique santé quand même,
02:14:13 c'est l'intérêt de cette étude.
02:14:15 Tous ces experts qu'ont-ils faits, ils ont cumulé et observé et analysé
02:14:21 toutes les études qui sont sorties sur les effets,
02:14:24 on va l'appeler 3T, téléphone, télé et tablette,
02:14:28 tous les effets des écrans sur la santé.
02:14:31 Et on s'aperçoit de quoi ?
02:14:33 Que plus les écrans sont utilisés tôt, plus ils feront des dégâts chez les enfants,
02:14:38 sur la santé des enfants, et des dégâts qui seront durables.
02:14:42 C'est pour ça qu'ils ne disent même rien avant 6 ans,
02:14:46 pas d'écran du tout avant 6 ans.
02:14:48 Ils vont même jusque-là, en tout cas, ou alors accompagner une fois de temps en temps
02:14:52 avec les parents, etc.
02:14:53 Ces effets sur la santé, quels sont-ils ?
02:14:55 On a des enfants qui sont totalement hypnotisés, captés,
02:14:59 et tout est fait pour arriver à ça, tout est manipulé pour ça.
02:15:03 Et donc ces enfants, ils ont des troubles de l'apprentissage,
02:15:07 des retards de l'acquisition du langage, des troubles de l'humeur,
02:15:11 des troubles du sommeil, évidemment le surpoids puisqu'il ne bouge pas,
02:15:15 il reste dedans.
02:15:16 On a toute une myopie, on a une augmentation de la myopie.
02:15:20 On l'avait vu pendant le Covid, le confinement en Chine,
02:15:23 où en quelques mois, le taux de myopie avait été multiplié par 4
02:15:28 en juste quelques mois, parce que les enfants restaient à l'intérieur,
02:15:31 scotchés sur leurs écrans.
02:15:32 Donc il y a tous ces effets sur la santé.
02:15:35 Donc l'idée, ce qu'il faut comprendre, c'est que cet outil, il est merveilleux.
02:15:39 C'est le mésusage qui compte.
02:15:42 L'outil en lui-même, il est merveilleux, c'est le mésusage qui est terrible.
02:15:47 Et ce qu'il faut comprendre aussi, c'est qu'il ne faut pas culpabiliser les parents.
02:15:50 Ce qu'il faudrait, c'est qu'on arrive à comprendre qu'un enfant,
02:15:53 c'est fait pour courir, jouer, avoir des interrelations, des relations sociales,
02:15:59 c'est important, toucher, sentir, et pourquoi pas ne rien faire.
02:16:04 Un enfant, il a besoin aussi, à un moment, de ne rien faire,
02:16:07 de laisser son imaginaire vagabonder.
02:16:10 On a même fait des études d'imagerie qui montrent que ça pourrait avoir
02:16:13 des retentissements sur la structure même du cerveau.
02:16:16 Donc vous voyez, comprendre juste une chose, qu'un enfant, c'est un enfant.
02:16:21 Et un enfant, ça a besoin de fonctionner comme un enfant.
02:16:24 Arrêter l'automorphisme, moi quand je vois les parents tout contents
02:16:27 de voir que leur enfant arrive à faire ci ou ça sur le téléphone.
02:16:31 Non, laisser un enfant, encore une fois, c'est fait pour courir, bouger,
02:16:35 sauter, s'amuser, crier. C'est très important de comprendre ça.
02:16:40 Et il ne faut pas oublier que plus tard, on a aussi une modification
02:16:44 de la perception qu'ont les jeunes de leur corps, de leur sexualité,
02:16:49 parce qu'il y a énormément aussi de réseaux pornographiques.
02:16:52 Et surtout, ce qui a choqué les experts dans ce rapport,
02:16:55 c'est de voir l'objetisation des enfants.
02:16:58 C'est que du business. Ils prennent les enfants pour de la marchandise.
02:17:01 Et tout est fait, tout est manipulé pour les hypnotiser, pour les capter,
02:17:05 pour qu'il reste des heures sur les écrans.
02:17:08 C'était votre programme avec HercuMax.
02:17:11 Protège vos articulations et aide rapidement à réduire les états inflammatoires.
02:17:15 9h moins 10, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
02:17:21 Dans un instant, c'est l'heure des pros, avec Pascal Pro et tous ses invités.
02:17:25 Et nous, on se retrouve demain matin, dès 5h55, pour la matinale du 1er mai.
02:17:29 Oui, on sera là, 5h55, tout le monde sera là.
02:17:32 A demain, belle journée à vous.
02:17:35 Et pas qu'on traine forcé, évidemment !
02:17:38 (Rire)