La Matinale (Émission du 08/03/2024)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00 C'est Newsy, il est 6h, vous regardez La Matinale, merci d'être avec nous.

00:00:04 A la une ce matin, ce témoignage choc d'une enseignante de 24 ans.

00:00:09 Elle est corse, elle a été mutée en banlieue lyonnaise, puis parisienne, elle a vécu l'enfer

00:00:13 dans sa salle de classe.

00:00:14 Violence, menaces, comportements indécents, c'est à peine croyable.

00:00:17 On l'écoutera.

00:00:18 Le ras-le-bol des sapeurs-pompiers, ils sont devenus la nouvelle cible des individus violents,

00:00:24 même que ces pompiers se sacrifient au quotidien pour sauver des vies.

00:00:30 La situation est devenue très difficile.

00:00:32 On y revient dans ce journal.

00:00:33 Le scellement de l'IVG dans la Constitution, cérémonie aujourd'hui au ministère de la

00:00:39 Justice, en présence du président de la République.

00:00:42 Emmanuel Macron va chercher à s'attribuer les bénéfices de cette révision constitutionnelle.

00:00:46 Nous le dira Gauthier Lebrecht.

00:00:48 A tout de suite, Gauthier.

00:00:49 Comme Emmanuel Macron, Joe Biden a des paroles dures envers le Kremlin.

00:00:54 Le président américain a dit cette nuit qu'il voulait arrêter Vladimir Poutine.

00:01:00 En a-t-il les moyens ? Je poserai la question à Harold Diman.

00:01:03 A tout de suite, Harold.

00:01:04 Et puis la dette de la France inquiète de plus en plus.

00:01:07 Il va falloir faire des efforts, des vrais.

00:01:09 Est-ce que les Français y sont prêts ? Il va falloir se serrer la ceinture, nous dira

00:01:13 l'homique Guillaume.

00:01:15 Ce témoignage extrêmement fort d'une enseignante confrontée à la réalité des lycées à

00:01:20 problème en banlieue lyonnaise, en banlieue parisienne.

00:01:23 Ce qu'elle a vécu est inimaginable.

00:01:25 Elle a été confrontée à des élèves violents qui ne respectaient rien, qui ne suivaient

00:01:30 évidemment pas les cours.

00:01:31 Oui, elle a également vu des élèves au comportement indécent en plein cours.

00:01:35 Écoutez son témoignage recueilli par Christina Luzzi avec le récit de Solène Boulan.

00:01:40 De son expérience de professeur d'anglais sur le continent, Rosemary Albertini garde

00:01:45 un souvenir traumatisant.

00:01:47 En 2022, la jeune enseignante corsée mutait à Brouant, en banlieue lyonnaise, pour sa

00:01:52 première année en tant que professeure stagiaire.

00:01:54 Elle y raconte la violence qu'elle subit dans les salles de classe.

00:01:57 On m'a menacée de mort plusieurs fois.

00:02:00 J'ai des élèves qui m'ont poussée pour rentrer en classe.

00:02:02 Il y en a certains, ils ont commencé par « tu vas voir ce que tu vas voir ». Je leur

00:02:06 ai dit « c'est une menace, ça peut être mal perçu et tout ». Je sais.

00:02:09 Et petit à petit, c'est passé jusqu'à « tu vas finir à la morgue ». Ils me croisaient

00:02:14 dans les couloirs, ils me faisaient un signe sur le cou comme quoi ils allaient me tuer.

00:02:18 Selon l'enseignante, certains élèves vont même plus loin, allant jusqu'à exposer

00:02:22 leur intimité en classe.

00:02:23 J'avais la main dans le caleçon et ils regardaient des films porno.

00:02:27 Mais au début, ça choque un peu parce qu'on se dit « bon, on regarde, on regarde autour

00:02:32 ». Ça a l'air tellement normal pour les autres élèves que je dis « mais non ».

00:02:38 Rosemary Albertini finit par croire aux menaces de ses élèves.

00:02:41 Elle reste sur ses gardes dès qu'elle quitte l'établissement.

00:02:44 Je regardais tous les jours par-dessus mon épaule, que ce soit pour sortir de l'établissement,

00:02:48 j'attendais des collègues.

00:02:50 Je regardais ma voiture le plus proche possible.

00:02:52 Les proviseurs, les profs, ils en ont tellement pris l'habitude, c'est même plus de la banalité,

00:02:59 c'est leur quotidien.

00:03:00 Mutée en septembre dernier en Seine-Saint-Denis, elle n'y reste qu'une semaine.

00:03:04 Aujourd'hui arrêtée à cause d'une dépression, elle est de retour en Corse chez ses parents

00:03:09 en attendant sa prochaine mutation.

00:03:10 Voilà, alors je vous pose cette question ce matin.

00:03:14 Comment exercer à nouveau l'autorité à l'école ?

00:03:16 Qu'est-ce qu'il faut faire ?

00:03:18 Est-ce qu'il faut exclure définitivement les élèves qui n'ont rien à faire au collège

00:03:22 et au lycée, qui n'apprennent rien et qui embêtent les autres et qui, accessoirement,

00:03:26 menacent les professeurs ?

00:03:28 Je suis sûr que vous avez des idées, un point de vue.

00:03:32 Vous flashez le QR code, vous répondez, vous enregistrez la vidéo, on vous entendra à

00:03:35 7h30 et à 8h30.

00:03:37 Menaces, agressions, crachats, les pompiers dénoncent une violence exacerbée ces derniers

00:03:43 mois.

00:03:44 Plus de 1000 soldats du feu ont été agressés sur les 9 premiers mois de l'année, entre

00:03:49 le 1er janvier et le 1er octobre dernier, selon l'Observatoire national des violences

00:03:54 envers les sapeurs-pompiers marins.

00:03:55 Oui, les femmes qui sont minoritaires dans la profession sont particulièrement touchées

00:03:59 par ce fléau.

00:04:00 Les pompiers tirent la sonnette d'alarme, les détails avec Chloé Tarka.

00:04:03 Agressions, menaces et insultes.

00:04:06 Chaque jour, les pompiers font face à la violence.

00:04:09 80% de ces agressions se déroulent lors des missions de secours d'urgence aux personnes.

00:04:14 Il y a plusieurs sortes de violences et plusieurs sortes d'agressions.

00:04:17 On a effectivement la violence urbaine, où on a des phénomènes de groupe qui interviennent

00:04:23 justement sur les pompiers en les agressant de différentes manières, que ce soit dans

00:04:28 l'intimidation verbale ou directement physique.

00:04:31 Et dans ces quartiers sensibles, il y a aussi des trafics qui s'effectuent et on dérange

00:04:39 mine de rien.

00:04:40 Et de plus, on a aussi des agressions plutôt sur le côté rural, qui sont un peu plus

00:04:47 isolées, mais c'est une autre forme d'agression puisqu'elle est plus individualiste.

00:04:51 Sapeur-pompier, un métier qui se féminise et de nouvelle cible pour les agresseurs.

00:04:55 Depuis avril 2023, quatre femmes pompiers ont été victimes d'agressions sexuelles.

00:05:00 Notre profession se féminise de plus en plus.

00:05:02 Il faut savoir qu'aujourd'hui, on a à peu près 18% de femmes dans notre corporation.

00:05:07 Le souci, c'est qu'effectivement, elles sont victimes d'agressions, mais d'une autre forme,

00:05:12 par rapport notamment à des gestes qui sont déplacés ou pas du tout adaptés.

00:05:16 Parmi les plaintes des sapeurs-pompiers, nombreuses sont celles qui finissent par un simple rappel

00:05:21 à l'ordre.

00:05:22 Les syndicats réclament à la justice des sanctions plus sévères.

00:05:25 Voilà, et on sera avec un pompier à 7h10 ce matin.

00:05:29 La liberté garantie d'avorter, scellée dans la Constitution.

00:05:34 A l'occasion de la journée des droits des femmes, l'entrée de l'IVG dans la Constitution

00:05:41 sera célébrée aujourd'hui Place Vendôme devant le ministère de la Justice.

00:05:43 L'événement va débuter à midi, sera ouvert au public.

00:05:46 Emmanuel Macron doit par ailleurs rendre hommage à dix femmes qui ont milité en faveur des

00:05:51 droits des femmes.

00:05:52 C'est la journée internationale des droits des femmes.

00:05:54 Parmi ces femmes, Josephine Becker ou encore Simone Veil, toutes les deux panthéonisées.

00:05:59 Gauthier Lebret, cette cérémonie est une manière pour Emmanuel Macron de s'attribuer

00:06:02 le succès de la révision constitutionnelle votée par le Congrès lundi.

00:06:06 Oui, parce qu'en raison de la séparation des pouvoirs, il ne pouvait pas être au Congrès

00:06:10 lundi pour ce changement de Constitution.

00:06:13 Il peut s'exprimer devant le Congrès, devant les sénateurs et les députés rassemblés

00:06:17 ensemble à Versailles, mais il ne pouvait pas assister à ce changement de Constitution.

00:06:21 Et effectivement, il n'en a pas tous les jours, Emmanuel Macron, mais c'est une victoire

00:06:25 politique, donc il compte bien en tirer profit.

00:06:28 On a vu que le vote a été extrêmement large lundi au Congrès, dans toutes les sensibilités

00:06:34 politiques.

00:06:35 En plus, ce n'était pas gagné au Sénat, puisque je vous rappelle qu'au début, les

00:06:38 sénateurs LR étaient réticents à voter en faveur de ce texte, avec leur président,

00:06:43 Gérard Larcher, qui s'était opposé à l'inscription de l'IVG dans la Constitution.

00:06:48 Alors cette cérémonie, elle aura lieu aujourd'hui à midi, place Vendôme, devant le ministère

00:06:52 de la Justice.

00:06:53 Elle est ouverte au public, donc vous pouvez y assister si vous habitez à Paris et que

00:06:58 vous n'êtes pas loin.

00:06:59 Et donc, c'est assez historique parce que c'est le saut du ministère de la Justice

00:07:04 qui va s'imposer sur ce changement de Constitution.

00:07:07 Et vous le disiez, parallèlement à cela, c'est vraiment une journée symbolique, puisque

00:07:10 aujourd'hui, on célèbre les droits des femmes.

00:07:12 Emmanuel Macron va donc présider, il y aura un discours pour l'inscription de l'IVG

00:07:17 dans la Constitution et va fleurir la tombe de plusieurs grandes personnalités féminines

00:07:22 de l'histoire de France.

00:07:23 Simone de Beauvoir, Simone Veil, Joséphine Baker.

00:07:26 Et avant la cérémonie où Emmanuel Macron fera son discours, Valérie Hayé ira au Panthéon

00:07:33 aujourd'hui, accompagnée notamment d'Aurore Berger, la ministre en charge de l'égalité

00:07:37 femmes-hommes, pour rendre hommage à Simone Veil, donc au Panthéon.

00:07:40 Merci Gauthier.

00:07:41 Joe Biden a dit cette nuit qu'il ne plierait pas face à Vladimir Poutine.

00:07:45 Il a demandé à son congrès de voter l'aide à l'Ukraine pour, je cite, "arrêter le président

00:07:52 russe".

00:07:53 Harold, Emmanuel avec nous.

00:07:54 Harold, est-ce que Joe Biden en a les moyens d'arrêter Vladimir Poutine ?

00:07:58 Il est un peu bloqué.

00:08:00 Il a commencé son discours sur l'État de l'Union avec une référence à Vladimir Poutine,

00:08:06 tout de suite au début.

00:08:07 Poutine est en marche, il envahit l'Ukraine, il sème le chaos, il ne s'arrêtera pas à

00:08:12 l'Ukraine.

00:08:13 L'Ukraine peut mettre l'offensive russe en échec si elle reçoit des armes, mais nul

00:08:19 besoin d'envoyer des soldats américains, a dit Joe Biden.

00:08:23 Mais le congrès américain doit se dresser pleinement face à Vladimir Poutine, ce qui

00:08:29 n'arrive pas.

00:08:30 Il doit adopter une loi de sécurité nationale qui comporterait 60 milliards d'aides pour

00:08:35 l'Ukraine.

00:08:36 Le Sénat a dit oui, mais la Chambre basse ne veut même pas examiner le texte.

00:08:41 Et c'est cela qui bloque Joe Biden.

00:08:44 Emmanuel Macron est dans la même posture.

00:08:46 Est-ce que la France et les alliés ont véritablement la possibilité d'arrêter Vladimir Poutine ?

00:08:54 La possibilité, l'envie, ça se mélange.

00:08:56 Emmanuel Macron a donc promis plus de 3 milliards d'euros d'aides militaires à l'armée ukrainienne,

00:09:02 surtout des armes fabriquées en France.

00:09:04 Les autres poids lourds européens suivent en proportion de leur taille, mais ne suivent

00:09:09 pas le nouveau Macron qui se permettrait d'envoyer des troupes militaires en uniforme sur le

00:09:15 terrain en Ukraine.

00:09:16 Ils hésitent, mais ne le désavouent pas tout à fait.

00:09:20 Hier à l'Elysée, le président de la République a même signé un accord stratégique avec

00:09:25 la Moldavie.

00:09:26 Regardez envers ce pays avec sa présidente Maya Sandou.

00:09:29 La Moldavie peut être déstabilisée par des agents russes à l'intérieur et depuis

00:09:35 la Transnistrie, cette zone rouge étrange à droite du pays qui comporte en gros une

00:09:42 base militaire russe depuis l'Union soviétique.

00:09:45 Et donc voilà, Emmanuel Macron, lui, a signé un accord militaire avec la Moldavie et la

00:09:54 France a plus de 700 troupes en Roumanie voisine à titre de dissuasion.

00:10:00 Il y a une petite "zone molle" au sud-ouest de l'Ukraine dans laquelle pourrait rentrer

00:10:07 Vladimir Poutine.

00:10:08 Oui, c'est un peu difficile parce qu'il est assez loin, mais il a cette étrange base

00:10:12 militaire transnistrie.

00:10:14 Merci beaucoup Harold.

00:10:15 Allez, on change totalement de sujet.

00:10:17 L'appartement du couturier Karl Lagerfeld disparu en 2019 va être vendu aux enchères.

00:10:23 Oui, ambiance futuriste, vue panoramique sur la Seine, le Jardin des Tuileries et le Louvre.

00:10:28 C'est un beau 3 pièces de 256 m2 au troisième étage du 17 quai Voltaire dans le 7e arrondissement

00:10:34 de Paris.

00:10:35 Alors attention, mise à prix du logement 5,3 millions d'euros.

00:10:38 La vente est organisée le 26 mars prochain à la Chambre de commerce et d'industrie

00:10:42 à Paris.

00:10:43 Oui, c'est ça, 250 m2 pour 3 pièces.

00:10:46 Un grand 3 pièces.

00:10:47 Un grand 3 pièces.

00:10:48 C'est bizarre, on a l'impression d'un hall de gare.

00:10:51 Bon, avec une jolie vue.

00:10:53 Avec une jolie vue.

00:10:54 Ça fait un peu clinique.

00:10:55 Voilà, 5 millions 3, prix de départ.

00:10:57 Maintenant vous vous dites, mais c'est pas cher du tout 5 millions 3.

00:11:00 C'est le prix de départ.

00:11:01 Je rigole, bien sûr.

00:11:02 Bon, merci, vous nous faites rêver ou pas d'ailleurs.

00:11:05 Merci Marine.

00:11:06 Allez, le sport tout de suite avec une très belle victoire pour l'OM en 8e de finale

00:11:11 de la Ligue Europe 1.

00:11:12 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec

00:11:19 Château d'Axe.

00:11:20 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:11:22 Votre programme avec l'adresse.

00:11:26 Voilà, victoire de l'OM en 8e de finale de la Ligue Europe 1.

00:11:34 C'était hier soir les Marseillais qui ont largement remporté ce match.

00:11:38 Allez, face au club espagnol de Villareal avec un joli score, 4-0.

00:11:42 Oui, 4-0, une victoire que l'on peut notamment attribuer à l'arrivée le 20 janvier dernier

00:11:46 de l'entraîneur Jean-Louis Gassé qui a su redresser les performances de l'OM.

00:11:50 Avec ce score, la place de Marseille en quart de finale de la Ligue Europe 1 est presque

00:11:53 assurée.

00:11:54 C'était votre programme avec l'adresse.

00:12:00 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec

00:12:09 Château d'Axe.

00:12:10 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:12:12 Je voudrais qu'on réécoute et on va réécouter dans un instant.

00:12:17 Vous allez voir si vous n'avez pas entendu déjà le ministre italien des affaires étrangères.

00:12:22 Il nous fait la leçon sur l'affaire de l'affiche des Jeux Olympiques.

00:12:26 Vous allez voir, il dit qu'on n'aurait jamais dû retirer la croix.

00:12:30 Vous allez entendre dans un instant Antonio Tajani qui s'exprime dans un français parfait.

00:12:35 Voilà, petite leçon de français également au passage.

00:12:37 A tout de suite, bon réveil à tous.

00:12:39 C'est Newsy, il est 6h16.

00:12:45 Merci d'être avec nous.

00:12:46 Tout d'abord le point info, Marine Sabourin.

00:12:48 10 ans jour pour jour que le vol MH370 de Malaysia Airlines a disparu.

00:12:56 En plein vol au-dessus de l'océan indien, le Boeing 777 a totalement disparu des radars.

00:13:01 Parti de Kuala Lumpur, la capitale de Malaisie, il devait rejoindre Pékin en Chine.

00:13:05 Depuis le 8 mars 2014, seulement quelques débris de l'appareil ont été retrouvés.

00:13:09 Face au fléau du harcèlement en derue, la française des Jeux lance un réseau de lieux

00:13:13 refus chez les buralistes.

00:13:14 L'application fonctionne avec un GPS qui permet aux femmes victimes de rejoindre ces

00:13:18 lieux sûrs.

00:13:19 Le dispositif est proposé à 29 000 commerçants sur la base du volontariat.

00:13:23 Et puis à Haïti, paralysé après des scènes de chaos, le pays sans président ni parlement

00:13:28 est toujours à l'arrêt face à la violence des gangs.

00:13:30 L'état d'urgence vient d'être décrété pour un mois ainsi qu'un couvre-feu nocturne

00:13:35 jusqu'à lundi.

00:13:36 Merci Marine.

00:13:37 Et au sujet du vol MH370, on sera avec Giselin Ouattrelo qui a perdu sa femme et deux de

00:13:44 ses trois enfants dans cette disparition.

00:13:47 C'était il y a dix ans.

00:13:50 Bonjour, vous le disiez Marine, il sera avec nous à 7h30 sur le plateau.

00:13:53 On parlait il y a quelques instants de ce qu'a dit Joe Biden cette nuit.

00:13:56 Il l'a dit dans le cadre du discours sur l'état de l'Union aux États-Unis où l'on retrouve

00:14:00 tout de suite Elisabeth Guedel.

00:14:01 Bonjour Elisabeth.

00:14:02 Joe Biden, donc, qui a pris la parole en tant que président des États-Unis, mais également

00:14:09 en tant que candidat, il a parlé de beaucoup de choses.

00:14:12 Par exemple, il a même évoqué l'âge de son principal rival à la présidentielle,

00:14:18 parce que ça y est, c'est quasiment fait, Donald Trump.

00:14:20 Il a rappelé que Donald Trump avait 77 ans.

00:14:24 On comprend bien que l'âge des candidats va être au cœur de cette campagne américaine.

00:14:29 D'ailleurs, il a sous-entendu que Donald Trump et lui avaient quasiment le même âge.

00:14:33 C'était deux hommes de la même génération.

00:14:35 Oui, effectivement, il n'a jamais nommé Donald Trump.

00:14:39 Il l'a dit, mon prédécesseur, à 13 reprises.

00:14:43 Mais effectivement, Joe Biden savait qu'il devait rassurer les Américains sur sa capacité

00:14:49 de diriger le pays quatre années de plus.

00:14:52 Donc, rassurer sur son âge.

00:14:53 D'autant qu'en ce moment, on voit beaucoup à la télévision des vidéos diffusées par

00:14:58 des soutiens de la campagne de Donald Trump, montrant des images de Joe Biden trébuchant

00:15:03 sur les marches d'un avion, hésitant.

00:15:05 Et avec cette question, est-ce qu'il pourra tenir jusqu'à la fin d'un éventuel second

00:15:10 mandat ?

00:15:11 Donc, c'est des images assez dures.

00:15:13 Joe Biden a répondu.

00:15:15 Il a attendu la fin de son discours pour évoquer son âge et il a essayé de positiver.

00:15:20 Déjà, il a reconnu qu'il avait un âge avancé.

00:15:22 Il a tenté de le positiver en expliquant qu'il avait beaucoup d'expérience, des années,

00:15:28 des décennies a-t-il dit, au service du peuple américain, puisqu'il a été 36 ans sénateur,

00:15:34 8 ans vice-président et puis 3 ans président.

00:15:37 Avec cette phrase qu'il a évidemment préparée, ce qui compte, ce n'est pas notre âge, c'est

00:15:43 l'âge de nos idées.

00:15:45 On ne peut pas diriger l'Amérique avec des idées anciennes.

00:15:48 Alors, il a positivé en disant que lui avait une vision optimiste.

00:15:51 Par contraste, avec certaines personnes, sans nommer Donald Trump, qui ont son âge, le

00:15:58 même âge.

00:15:59 Donc, c'est là où il a fait allusion et qui ont une vision pessimiste.

00:16:02 Il a voulu vraiment se distancier de Donald Trump pour la vision de l'Amérique, mais

00:16:06 pas sur l'âge.

00:16:07 Il a voulu le mettre dans la même génération.

00:16:09 C'est vrai qu'ils n'ont que 4 ans de différence.

00:16:10 81 ans pour Joe Biden, 77 ans pour Donald Trump.

00:16:15 Le problème, c'est que ce n'est pas ce que pense l'opinion.

00:16:18 Plus de 70% des Américains pensent que Joe Biden est trop âgé pour se présenter pour

00:16:23 un second mandat.

00:16:24 Ils ne sont que 40% à le penser pour Donald Trump.

00:16:28 Effectivement, on va en entendre beaucoup parler de cette différence d'âge.

00:16:32 4 ans, mais qui font une grosse différence manifestement dans l'esprit des Américains.

00:16:37 Merci beaucoup, Elisabeth Guédel.

00:16:40 Est-ce que c'est une vraie différence ? 4 ans à cet âge-là, 4 ans, ce n'est pas

00:16:45 une vraie différence de génération.

00:16:47 S'ils avaient 10 ans et demi ou qu'ils étaient en cours d'adolescence, 4 ans, c'est

00:16:52 une éternité.

00:16:53 4 ans à cet âge-là.

00:16:54 Merci beaucoup, Elisabeth.

00:16:55 Il y a Harold Eman qui veut réagir.

00:16:58 Oui, Joe Biden n'a presque pas bégayé dans le discours de l'Union et il semblait

00:17:04 vraiment dopé pour une fois.

00:17:07 Ce n'est pas une bonne idée d'effacer la croix des invalides.

00:17:11 Je vous le disais il y a trois jours dans la matinale à propos de l'affiche des

00:17:13 JO et là, c'est le chef de la diplomatie italienne qui le dit.

00:17:18 C'était hier à l'occasion d'un congrès des conservateurs du Parti populaire européen

00:17:23 à Bucarest.

00:17:24 C'est Antonio Tajani qui déplore que les Européens n'assument pas leur identité.

00:17:28 Ecoutez, il parle dans un excellent français.

00:17:29 Ce n'est pas une bonne idée d'effacer la croix des invalides.

00:17:35 Ce n'est pas une bonne idée d'effacer notre histoire et notre identité pour envoyer

00:17:45 un message aux autres.

00:17:47 Mais aucun musulman, aucun juif n'aurait effacé son histoire.

00:17:52 Parce que le respect, si nous ne le respectons pas nous-mêmes, les autres ne jamais respecteront

00:17:59 les Européens.

00:18:00 Ce n'est pas laïcité, c'est stupidité.

00:18:04 Voilà, ce n'est pas une question de laïcité, c'est une question de stupidité.

00:18:08 C'est stupide d'avoir effacé cela.

00:18:10 Aucun musulman, aucun juif n'aurait fait ça.

00:18:14 Et ne pas se respecter.

00:18:15 Si on ne se respecte pas, qui va nous respecter ? Nous, les Européens.

00:18:20 C'est ce que dit ce ministre, le ministre italien des Affaires étrangères.

00:18:24 Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pouvez réagir également.

00:18:25 Et puis, je questionnerai, j'interrogerai Sylvain Maillard, le président du groupe

00:18:31 Renaissance à l'Assemblée, qui sera l'invité de la grande interview ce matin à 8h10.

00:18:36 Je m'interrogerai sur cette affiche et sur ce qu'a dit le ministre italien.

00:18:40 Restez bien avec nous dans un instant.

00:18:41 Chômage, alloc, allocation familiale, il faut les réduire selon un tiers des Français

00:18:48 qui veulent s'attaquer à la dette.

00:18:49 A tout de suite.

00:18:50 Allez, il va falloir faire 20 milliards d'euros d'économie l'année prochaine.

00:18:58 Et les Français, vous avez des solutions.

00:18:59 On en parle tout de suite avec Lomid Guillaume.

00:19:02 Votre programme avec Domexpo.

00:19:04 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

00:19:08 Domexpo.

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00:19:10 Retrouvez votre programme avec Epad Invest, spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.

00:19:16 Epad Invest, investir pour l'avenir.

00:19:18 Où trouver 20 milliards d'euros d'économie à faire ?

00:19:23 Et si Bercy demandait aux Français leur avis ?

00:19:26 Parce que visiblement, selon un sondage publié par les Echos,

00:19:29 le sondage Elab, les Français ont une idée assez précise des pistes d'économie possibles, le Mickey.

00:19:34 Exactement, Romain.

00:19:35 Premier renseignement de ce sondage, d'abord, c'est un constat.

00:19:37 4 Français sur 5 estiment qu'il est urgent de réduire la dette.

00:19:41 Et c'est un avis largement partagé qui dépasse les clivages politiques et même le niveau social.

00:19:46 Ça devrait convaincre Emmanuel Macron qu'il est urgent d'agir,

00:19:49 parce que pour l'instant, il n'a pas beaucoup entendu sur ce sujet.

00:19:51 Mais ce qui est intéressant, c'est de regarder effectivement ensuite,

00:19:54 concrètement, ce que proposent les Français pour réduire la dette.

00:19:56 Quelles sont les pistes d'économie qu'ils préconisent,

00:19:59 et donc potentiellement qu'ils pourraient accepter ?

00:20:01 Et on découvre qu'une importante proportion de Français en ont assez

00:20:05 de ce qu'ils considèrent, dit l'Institut, comme de l'assistanat social.

00:20:09 Dans le détail, 32% des sondés, pratiquement un tiers,

00:20:12 proposent donc de réduire les allocations familiales.

00:20:15 Ils sont ensuite 31% à proposer de réduire l'investissement dans le numérique,

00:20:19 et 30% qui se disparaient à accepter une baisse des indemnités chômage.

00:20:23 Ensuite, dans les autres choses que l'on pourrait réduire, selon les Français,

00:20:27 il y a le budget de la culture et la transition écologique.

00:20:30 Concrètement, comment est-ce qu'on pourrait réduire les allocations familiales ?

00:20:33 Alors d'abord, on pourrait réduire ou supprimer les allocations versées

00:20:36 aux parents de mineurs délinquants et condamnés, par exemple.

00:20:38 Mais l'objectif de telle mesure, c'est plutôt de faire baisser la délinquance,

00:20:42 a priori, que le coût des allocations familiales.

00:20:44 On peut aussi essayer de les moduler plus en fonction des niveaux de revenus,

00:20:48 ou d'en restreindre plus l'accès aux étrangers,

00:20:50 ou encore lutter contre la fraude sociale qui représente des milliards.

00:20:54 Enfin, autre mesure, les réduire, voire les supprimer.

00:20:57 Ça a déjà été proposé plusieurs fois et par plusieurs parties.

00:21:00 Les supprimer au-delà de trois enfants, par exemple,

00:21:02 mais ce n'est pas très compatible avec le plan de réarmement démographique

00:21:06 voulu par Emmanuel Macron.

00:21:08 Et pour le chômage alors ?

00:21:09 Une possibilité serait d'avoir une dégressivité plus forte

00:21:12 des indemnités au fil des mois ou après plusieurs refus d'une proposition d'emploi.

00:21:16 On l'a beaucoup répété, on va continuer à le faire,

00:21:18 mais notre modèle social est très protecteur,

00:21:21 mais il est aussi très, très cher.

00:21:23 On engloutit chaque année plus de la moitié du budget de l'État

00:21:26 dans la protection sociale et la cistana.

00:21:28 C'est trop et ce n'est plus supportable pour beaucoup de Français.

00:21:31 Et notamment, montre ce sondage, parmi les classes intermédiaires,

00:21:34 les classes moyennes, qui payent beaucoup et reçoivent peu.

00:21:38 C'était votre programme avec Epad Invest,

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00:21:53 Plus d'infos sur domexpo.fr

00:21:54 Allez, la météo et on regarde ensemble la météo des neiges.

00:21:59 La météo avec BD Or.fr

00:22:02 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique.

00:22:05 L'agence BD Or, partenaire de votre épargne.

00:22:08 Ces derniers jours, les chutes de neige étaient de retour à Montchavin-la-Plagne

00:22:12 ou encore à Tignes.

00:22:14 Des températures élevées en fortes baisses

00:22:16 et un risque d'avalanche marqué pour ces trois massifs, y compris à Auron.

00:22:19 De la neige fraîche également à Chamrousse.

00:22:21 Elle est tombée en abondance sur une partie de l'Isère,

00:22:24 d'où ce risque d'avalanche élevé en hors-piste.

00:22:26 La NMSM a relevé des températures proches du zéro en altitude,

00:22:29 près de Grenoble.

00:22:30 Un indice de sciabilité de 8 sur 10 à Arrèges-Beaufort.

00:22:33 Mercredi, il est tombé entre 10 et 20 cm de neige.

00:22:36 On relève 10 cm en bas de la station, 2,40 m sur les pistes les plus hautes

00:22:40 pour la dernière zone en vacances d'hiver notamment.

00:22:43 C'était La Météo avec BD Or.fr

00:22:45 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique.

00:22:48 L'agence BD Or, partenaire de votre épargne.

00:22:51 Le temps Loïc Roosevald.

00:22:55 - Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques

00:22:58 garantis à vie avec contrat de maintenance.

00:23:01 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:23:03 - La Météo avec un département qui reste en vigilance orange ce matin.

00:23:07 - Oui, la Charente-Maritime pour une crue importante

00:23:11 toujours sur la partie avale de la Charente.

00:23:14 Après la plus belle journée de la semaine,

00:23:16 retour des intempéries.

00:23:17 D'abord par le sud-ouest avec d'importants cumuls de pluie

00:23:19 prévus en pleine de la neige déjà sur la chaîne pérennienne.

00:23:23 Alors qu'à l'avant, vous aurez un soleil simplement volé,

00:23:25 une impression lumineuse pour la matinée.

00:23:27 Et même un ciel complètement dégagé de l'Île-de-France

00:23:30 jusqu'aux frontières du Nord,

00:23:31 mais aussi de la Bourgogne-Franche-Comté jusqu'au Nord-Est.

00:23:34 Alors ce vendredi après-midi, les fortes pluies vont se décaler

00:23:38 sur les départements du Sud-Est.

00:23:39 Un épisode sévenol méditerranéen.

00:23:42 Également d'importantes chutes de neige.

00:23:44 La neige va tomber en abondance sur les massifs, effectivement.

00:23:47 Et toujours beaucoup de vent dans le sud avec ces rafales

00:23:49 pouvant aller jusqu'à 100 km/h

00:23:51 sur certaines plages du pourtour méditerranéen prudence.

00:23:54 Il faut remarquer ce ciel plus dégagé,

00:23:55 toujours le long des frontières du Nord.

00:23:58 Un temps sec.

00:23:59 Les températures matinales seront un peu moins froides que ce matin,

00:24:01 mais ça restera proche du zéro sur les départements du Nord-Est.

00:24:04 Moins un par exemple pour Dijon.

00:24:06 Même température vers Auxerre.

00:24:08 Un petit degré à Nancy.

00:24:09 Moins un à Strasbourg.

00:24:10 Deux à Lille.

00:24:12 L'après-midi, ce sera quasi stationnaire

00:24:13 par rapport à hier après-midi sur la moitié Nord.

00:24:16 Ça ne changera pas beaucoup.

00:24:17 14 prévus dans la capitale,

00:24:19 mais une petite baisse annoncée sur la partie sud

00:24:21 de la douceur tout de même sur les Pyrénées-Orientales.

00:24:24 18 degrés.

00:24:25 Bonne journée à tous.

00:24:26 C'est News, il est 6h30, vous regardez la matinale.

00:24:39 À la une ce matin, des gens du Voyage

00:24:42 qui ont pris possession du parking du parc des oiseaux dans l'Ain.

00:24:46 La communauté annonce partir dans les prochains jours.

00:24:49 Le directeur en est moins sûr.

00:24:51 Alors que son site touristique rouvre ses portes.

00:24:54 Dans quelques semaines, reportage à suivre.

00:24:56 Les femmes encore trop nombreuses à craindre pour leur sécurité.

00:25:01 Harcèlement, agression.

00:25:03 Beaucoup n'osent pas sortir quand le soleil se couche.

00:25:05 On est allé à la rencontre d'étudiantes au campus de Bordeaux.

00:25:09 Leur témoignage est déconcertant.

00:25:11 Et ce, alors que c'est aujourd'hui la Journée internationale des droits des femmes.

00:25:16 Les victimes collatérales du trafic de stupéfiants,

00:25:19 elles sont de plus en plus nombreuses.

00:25:21 Et notamment à Marseille, des vies brisées, des familles meurtries.

00:25:24 On écoutera l'attente d'une de ces victimes.

00:25:26 Et puis face à un ennemi qui ne se met aucune limite,

00:25:30 nous ne pouvons nous permettre d'en formuler des limites.

00:25:34 C'est ce qu'a déclaré hier Emmanuel Macron

00:25:36 au sujet du conflit entre l'Ukraine et la Russie.

00:25:38 Dans une réunion avec les chefs de partis,

00:25:41 il justifie sa position.

00:25:42 Une position vis-à-vis de l'Ukraine et de la Russie qui effraie les oppositions,

00:25:47 me dira Gauthier Lebret de 6h50.

00:25:50 Des gens du voyage s'installent illégalement sur le parking du parc des oiseaux.

00:25:56 C'est à Villars-les-Dombes, une petite commune de Lens.

00:25:59 Bon, arrivés mardi, ils ont pris possession des lieux

00:26:02 et se sont branchés sur le réseau électrique sans autorisation.

00:26:05 Oui, il s'agirait d'une communauté religieuse coutumière du fait.

00:26:07 À quelques jours de l'ouverture du site touristique,

00:26:09 son directeur espère leur départ au plus vite.

00:26:12 Reportage d'Olivier Madinier avec le récit de Tony Pitaon.

00:26:16 Branchement sauvage sur les réseaux d'eau et d'électricité, détritus sur le sol.

00:26:21 Depuis mardi soir, le parking du parc des oiseaux de Villars-les-Dombes

00:26:25 est envahi par une trentaine de caravanes de gens du voyage.

00:26:28 Une installation illégale, comme l'affirme le directeur du parc.

00:26:32 Il faut rappeler que leur venue n'a pas été autorisée

00:26:35 et que les branchements sur nos réseaux d'eau ou d'électricité n'ont pas été consentis.

00:26:40 On est en train de discuter avec eux sur la réglementation de l'occupation

00:26:43 qui entraînera sûrement une redevance pour les déchets, l'eau ou l'électricité.

00:26:48 Une situation qui ne peut plus durer à 12 jours de l'ouverture du parc.

00:26:51 De leur côté, les gens du voyage disent ne pas avoir trouvé de place

00:26:55 sur l'air d'accueil de la commune.

00:26:57 L'adjoint à la sécurité de Villars-les-Dombes assure avoir engagé le dialogue.

00:27:01 Ce sont des évangélistes, ils s'arrêtent là car ils font des pèlerinages.

00:27:06 Personne n'a été prévenu, les gendarmes sont venus faire des contrôles.

00:27:10 La mairie assure que les gens du voyage devraient quitter les lieux ce dimanche.

00:27:13 Le directeur du parc réfléchit à interdire l'accès à tous les camping-cars

00:27:17 pour que la situation ne se reproduise pas en pleine saison.

00:27:21 C'est un témoignage effrayant qu'on vous diffuse ce matin,

00:27:27 celui d'une jeune prof de 24 ans, Corse, qui a été mutée en banlieue lyonnaise,

00:27:33 puis en banlieue parisienne.

00:27:34 Ce qu'elle a vécu, vous l'avez entendu à 6h et vous le réentendrez à 7h,

00:27:38 ce qu'elle a vécu en termes de violence et de comportement

00:27:40 va au-delà de ce qu'on peut imaginer quand on n'est pas confronté à ça.

00:27:45 Des élèves qui n'écoutent rien, qui sont menaçants, menaces de mort,

00:27:48 et parfois qui ont des comportements indécents.

00:27:51 Des collègues professeurs qui ne s'émeuvent même plus de ce qu'ils voient

00:27:55 parce que c'est devenu banal pour eux, et loin de moi l'idée de leur jeter la pierre.

00:27:58 Comment exercer à nouveau l'autorité à l'école ?

00:28:02 Qu'est-ce qu'il faut faire pour sauver l'école ?

00:28:04 Faut-il exclure définitivement les élèves qui n'ont rien à faire au collège,

00:28:07 qui n'ont rien à faire au lycée ?

00:28:09 C'est une solution, aujourd'hui ce n'est pas possible.

00:28:11 Vous flashez le QR code et vous répondez.

00:28:14 Ce témoignage très fort ce matin, Pierre est gendarme,

00:28:17 il a une trentaine d'années,

00:28:19 et il s'est fait violemment agresser dans la nuit du 6 au 7 janvier à Lyon-Marine.

00:28:24 Oui, après être allé dîner avec des amis Place Bellecour,

00:28:27 son groupe a croisé des individus qui voulaient en découdre.

00:28:30 Un jeune de 14 ans, récidiviste, s'en est pris à Pierre

00:28:33 quand il a su qu'il était gendarme et lui a planté un couteau

00:28:36 de 23 centimètres dans la cuisson de l'écoute.

00:28:40 À la sortie du bar avec des amis, on croise un groupe d'individus

00:28:45 qui sont en fait venus nous chercher querelles.

00:28:49 Il y a un de mes amis qui évoque le fait que je sois gendarme.

00:28:54 Il y a un des individus du groupe qui nous a abordés

00:28:57 qui a entendu le mot "gendarme"

00:29:01 et il a décidé de s'en prendre à moi directement.

00:29:05 Il a commencé à crier haut et fort "eh les gars, il y a un keuf"

00:29:10 en cherchant sans doute des renforts pour venir nous attaquer à plusieurs.

00:29:14 Et puis ensuite, lorsqu'il est revenu à la charge une première fois,

00:29:17 j'ai tenté de le repousser.

00:29:18 Une deuxième fois, il est revenu avec un couteau

00:29:21 qu'il avait dans la poche, un couteau papillon long de 23 centimètres

00:29:25 et qu'il m'a planté dans la cuisse.

00:29:28 Donc il m'a planté sur 9 centimètres de profondeur

00:29:31 et sur 20 centimètres de longueur,

00:29:34 en sachant qu'il l'a fait sur la largeur de la cuisse.

00:29:37 Voilà, témoignages ce matin et des témoignages comme ça,

00:29:42 bien malheureusement, il y en a régulièrement.

00:29:46 Nous sommes le 8 mars, journée internationale des droits des femmes

00:29:50 et toujours ce terrible constat,

00:29:52 une femme sur quatre renonce à sortir seule selon le ministère de l'Intérieur.

00:29:56 Parfois, elles n'ont pas le choix.

00:29:58 Oui, c'est le cas des étudiantes du campus de Bordeaux

00:30:00 où les bâtiments sont séparés de plusieurs centaines de mètres.

00:30:03 Une fois la nuit tombée, ces jeunes femmes doivent redoubler de vigilance.

00:30:06 Reportage d'Antoine Estève.

00:30:08 Des silhouettes fuyantes dans la nuit sur le plus grand campus de France.

00:30:13 Les jeunes femmes accélèrent le pas dans les recoins les plus sombres.

00:30:16 La plupart d'entre elles traversent tous les soirs ces esplanades

00:30:18 pour rejoindre l'arrêt de tramway ou leur logement dans les cités universitaires.

00:30:22 Il y a peu d'agents de sécurité, donc encore moins le soir.

00:30:24 Donc le soir, quand les cours nous finissent tard

00:30:27 et qu'on rentre seul sur le parking,

00:30:30 là où c'est moins éclairé, on peut se sentir en insécurité.

00:30:33 Elles disposent de peu de moyens pour se protéger en cas d'agression.

00:30:35 Prendre le téléphone, prévenir un ami,

00:30:38 essayer de se mettre en sécurité comme on peut, regarder derrière soi.

00:30:42 Essayer d'envisager les façons de s'enfuir, de se mettre en sécurité.

00:30:47 Nous avons pu constater sur place que les lieux n'étaient pas surveillés le soir.

00:30:50 Plusieurs syndicats étudiants dénoncent cette situation depuis des années.

00:30:53 Quelques éclairages ont été installés, mais ça ne suffit pas.

00:30:56 Quand vous rentrez le soir tard,

00:30:58 vous tombez souvent sur des bandes de groupuscules d'extrême droite ou d'extrême gauche,

00:31:03 cagoulés, qui vous arrêtent, qui vous menacent.

00:31:07 Les étudiants demandent le recrutement d'agents de sécurité et la pause d'éclairage,

00:31:10 comme dans l'autre université de Bordeaux en face,

00:31:12 dans laquelle les choses ont changé en quelques mois.

00:31:14 Je peux comprendre en effet que ça pouvait ne pas être rassurant

00:31:17 que d'avoir des zones d'ombre.

00:31:18 Aujourd'hui, heureusement, on a des zones parfaitement éclairées.

00:31:22 Les problématiques qui nous sont remontées sur possibles agressions ou autres

00:31:27 ont largement diminué, voire quasiment disparu.

00:31:30 La liberté d'aller et de venir est un droit fondamental,

00:31:32 trop souvent bafoué pour les femmes.

00:31:34 L'université Montaigne s'est engagée devant les étudiants récemment

00:31:37 à revoir les cheminements de nuit et à mieux assurer leur sécurité.

00:31:42 Voilà, journée internationale des droits des femmes.

00:31:46 La liberté de circulation, c'est un des premiers droits.

00:31:49 D'ailleurs, droit des femmes, droit des hommes, droit de tout le monde.

00:31:52 On a le droit de circuler en toute sécurité.

00:31:54 Bon, là, visiblement, ce n'est pas le cas partout dans le pays.

00:31:58 Et là, il y a des problématiques de sécurité.

00:32:01 On en parle ce matin.

00:32:02 Haïti, plongée dans le chaos total.

00:32:04 Le pays sans président, sans Parlement, est toujours en arrêt

00:32:09 face à la violence des gangs.

00:32:11 Dix bâtiments de police ont été détruits, deux prisons attaquées

00:32:14 et vidées de leurs détenus.

00:32:15 Les autorités haïtiennes ont publié un arrêté

00:32:18 instaurant l'état d'urgence sécuritaire pour un mois

00:32:21 et décréter un nouveau couvre-feu nocturne jusqu'à lundi.

00:32:24 Est-ce qu'il faut le faire appliquer, ce couvre-feu ?

00:32:26 Oui, les États-Unis suivent de très près le dossier.

00:32:28 Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine,

00:32:30 s'est entretenu avec le Premier ministre haïtien.

00:32:32 Il plaide pour une transition politique urgente

00:32:35 et évoque le besoin urgent d'accélérer la transition

00:32:38 vers un gouvernement plus large et plus inclusif.

00:32:41 Voilà, et le président qui a atterri à Puerto Rico,

00:32:43 il ne pouvait plus atterrir, il ne pouvait pas atterrir à...

00:32:46 - République Dominicaine.

00:32:48 Il voulait aller en République Dominicaine.

00:32:50 - Voilà, et on lui a refusé.

00:32:52 Donc il a dû se rappeler.

00:32:54 - Il va atterrir sur l'île, parce qu'Haïti,

00:32:55 c'est la partie ouest, l'est, il y a la République Dominicaine.

00:33:00 Il a atterri à Puerto Rico.

00:33:01 Bon, merci beaucoup Marine.

00:33:03 Tiens, vous vous souvenez de ce qui s'est passé à Carcassonne ?

00:33:06 Les plaques où il était inscrit,

00:33:09 Pierre Curie, C U 2 R Y, Pierre Curie, voilà.

00:33:14 Bon, c'est écrit derrière moi.

00:33:15 Elle va être vendue aux enchères.

00:33:16 Ceci dit, quitte à faire une bourde,

00:33:18 autant petit à en sourire,

00:33:19 parce que voilà, il y a pire dans la vie.

00:33:22 Et deux, autant en tirer profit.

00:33:25 Et là, ça va être pour une association, Marine.

00:33:26 Elle va être vendue aux enchères, cette plaque.

00:33:28 - C'est ça, pour la Ligue contre le cancer,

00:33:29 en hommage aux travaux de Pierre et Marie Curie.

00:33:32 Pour y participer, rendez-vous dès aujourd'hui à 9h

00:33:34 sur le site d'Agora Store, fin de la vente prévue

00:33:37 le 31 mars, à la fin du mois.

00:33:39 - Voilà, on va sur le site Agora Store, ça ouvre...

00:33:41 - Ça ouvre à partir de 9h.

00:33:42 - Et remporte la plaque, celui qui met le plus d'argent.

00:33:44 - Exactement.

00:33:45 - C'est pour la Ligue contre le cancer.

00:33:46 - La Ligue contre le cancer.

00:33:48 - Bon, très bien.

00:33:49 Allez, Lille signe une belle victoire.

00:33:52 3 buts à 0 face à un club autrichien.

00:33:56 C'est les huitièmes de finale de Ligue Europe 1.

00:33:59 - Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux.

00:34:03 Retrouvez votre programme avec Château d'Axe.

00:34:06 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:34:08 Votre programme avec l'adresse.

00:34:12 - Victoire de Lille hier soir.

00:34:18 - Oui, les Lillois peuvent remercier leur attaquant canadien,

00:34:21 Jonathan David, auteur d'un doublé lors de ce match aller.

00:34:24 Ce score de 3 buts à 0 permet aux Nordistes d'entrevoir

00:34:27 les quart de finale de Ligue Europe 1.

00:34:28 Ce serait la première fois de l'histoire du club.

00:34:30 Ils devront transformer l'essai lors du match retour

00:34:32 qui se tiendra dans une semaine sur la pelouse du stade Pierre-Morois,

00:34:36 en banlieue de Lille.

00:34:37 ...

00:34:40 - Est-ce que vous tenez à l'écho ?

00:34:41 - Citez votre programme avec l'adresse.

00:34:44 - Projet avec l'adresse.

00:34:46 ...

00:34:48 - Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen.

00:34:51 Citez votre programme avec Château d'Axe.

00:34:54 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:34:56 - La ville de Marseille est en train de devenir une ville,

00:35:01 une narco-ville, victime du narco-trafic.

00:35:04 Les trafiquants de drogue sont en train de grignoter le pouvoir.

00:35:08 C'est comme la gangrène, ça progresse.

00:35:10 On en parle dans un instant avec des témoignages.

00:35:14 Restez bien avec nous sur CNews.

00:35:15 A tout de suite.

00:35:16 ...

00:35:18 - CNews, il est 7h moins le quart.

00:35:21 Merci d'être avec nous.

00:35:22 Tout d'abord, le Point Info avec Marine Sabourin.

00:35:25 ...

00:35:28 - L'entrée de l'IVG dans la Constitution

00:35:29 célébrée Place Vendôme dès midi.

00:35:32 L'événement organisé en ce jour des droits des femmes

00:35:34 sera ouvert au public.

00:35:35 Emmanuel Macron doit rendre hommage à 10 femmes

00:35:38 qui ont milité en faveur des droits des femmes.

00:35:40 Aux Etats-Unis, Joe Biden s'attaque à Donald Trump

00:35:43 dès les premières minutes de son grand discours

00:35:45 sur l'Etat de l'Union hier soir.

00:35:46 Il l'a notamment accusé de se soumettre à Vladimir Poutine.

00:35:50 Le démocrate a évoqué son âge en déclarant qu'à 77 ans,

00:35:54 certaines choses deviennent plus claires que jamais.

00:35:56 - Joe Biden qui a rappelé que Donald Trump

00:36:03 n'était pas non plus un père drôle de l'année,

00:36:04 qu'il n'avait que quatre ans d'écart.

00:36:06 Voilà l'âge qui est au cœur de la campagne.

00:36:08 On l'a vu avec Elisabeth Guedel, notre correspondante.

00:36:13 Merci Marine.

00:36:14 Deuxième journée à Marseille pour la commission d'enquête

00:36:17 sur le narcotrafic.

00:36:18 Objectif, mesurer l'impact du trafic de stupéfiants en France

00:36:21 et trouver des mesures pour l'endiguer.

00:36:23 Selon les magistrats du tribunal de Marseille,

00:36:26 la cité fosséenne serait devenue une narcoville.

00:36:29 On en a énormément parlé d'hier matin dans la matinale,

00:36:32 bien sûr sur CNews.

00:36:34 L'année dernière, la ville comptabilisait 49 homicides

00:36:37 liés au trafic de stupéfiants.

00:36:39 Les sénateurs, membres de la commission d'enquête

00:36:41 sur ce trafic de drogue, étaient hier à Marseille.

00:36:43 Jérôme Durin, le sénateur PS de Saône-et-Loire,

00:36:45 il explique à quel point les narcotrafiquants sont puissants.

00:36:48 Écoutez.

00:36:50 - On a des adversaires qui sont extrêmement puissants,

00:36:53 qui ont une capacité à évoluer,

00:36:56 qui savent aller chercher dans les procédures,

00:36:58 les techniques d'enquête qui sont utilisées par les policiers.

00:37:02 Les préconisations, sous le contrôle du rapporteur

00:37:05 qui tiendra le stylo avec moi,

00:37:08 ce sera vraiment de lutter contre cette guerre asymétrique

00:37:12 et de ramener l'équilibre de façon à ce que nos forces de l'ordre,

00:37:16 nos magistrats, tous ceux qui luttent contre ce trafic,

00:37:18 la puissance publique puissent à nouveau dicter sa loi

00:37:21 à ceux qui l'empreignent.

00:37:24 - La ville de Marseille qui est devenue le symbole des violenciers

00:37:27 liés au trafic de drogue marine.

00:37:29 - Oui, les tueurs sont de plus en plus jeunes

00:37:31 et les victimes collatérales de plus en plus nombreuses.

00:37:33 Laetitia a perdu son neveu d'une balle perdue à travers son collectif.

00:37:37 Elle tente d'accompagner d'autres familles de victimes.

00:37:40 Pour CNews, elle raconte le quotidien

00:37:43 dans ces quartiers gangrénés par les trafics.

00:37:45 Et le constat est édifiant.

00:37:46 Michael Dos Santos.

00:37:49 - Au-delà des homicides, le trafic de drogue

00:37:52 a tué toute forme de vie dans certains quartiers de Marseille.

00:37:55 Enfants, adultes, certains habitants vivent dans la peur.

00:37:59 Un stress permanent qui les incite à rester chez eux.

00:38:02 - Les quartiers sont morts avec le trafic.

00:38:05 Ils jouaient, il y avait des matchs de foot,

00:38:07 il y avait des parties de pétanque avec les personnes âgées du quartier.

00:38:11 Il y avait une vie dans le quartier qui n'y a plus à l'heure d'aujourd'hui.

00:38:15 Au pied des immeubles de son ancien quartier,

00:38:17 Laetitia échange parfois avec des dealers.

00:38:20 Des jeunes pas toujours originaires de la cité fosséenne.

00:38:23 - Certains qui venaient du nord de la France,

00:38:26 d'autres des clandestins qui n'avaient pas de papier.

00:38:28 Le dernier avec qui j'ai parlé était clandestin.

00:38:30 Il me disait qu'il dormait dans la rue

00:38:33 et qu'il se retrouve des fois séquestré, menacé, brutalisé,

00:38:37 des fois même torturé.

00:38:38 Pour les autres, les jeunes du quartier,

00:38:40 difficile de résister aux sirènes des dealers.

00:38:43 Laetitia refuse de tenir pour responsable les parents

00:38:46 de ces mineurs âgés parfois d'à peine 10 ans.

00:38:49 - Il y a des parents qui ont été frappés, qui le sont encore à l'heure d'aujourd'hui,

00:38:52 quand ils osent se lever contre ça et dire "vous vous approchez pas de mon gamin".

00:38:56 Depuis peu, les dealers se conjuguent également aux féminins.

00:39:00 - Les filles sont certaines à la tête de certains gangs

00:39:03 et celles qui donnaient les armes n'ont pas peur que de nourrir ça.

00:39:06 Et on s'est rendu compte qu'en fait ça se limitait plus qu'à la prostitution,

00:39:08 qu'elles guettaient aussi, qu'elles dealaient, qu'elles tuaient même.

00:39:12 En 2023, une cinquantaine d'homicides étaient liés au trafic de drogue à Marseille.

00:39:18 - Allez, tiens, on va en parler de Marseille à 8h10

00:39:23 avec Sylvain Maillard, qui est le président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.

00:39:28 On va parler de ce qui se passe à Marseille qui est inquiétant.

00:39:32 Voilà, le mot, ça fait peur.

00:39:34 Cette prise de pouvoir de la ville par des narcos trafiquants.

00:39:40 Tiens, si vous voulez télécharger l'application CNews,

00:39:43 vous flashez le QR code et vous téléchargez l'application.

00:39:46 Ici, autour du plateau, tout le monde l'a, l'application CNews.

00:39:48 - Moi je l'ai, évidemment.

00:39:50 Les informations, les vidéos, les replays des émissions.

00:39:54 Et puis surtout, on peut regarder CNews chez soi, au travail, dans la voiture.

00:39:58 On peut écouter CNews, voilà, on regarde la route, mais on écoute CNews également.

00:40:03 Allez, dans un instant, Emmanuel Macron qui fait peur aux oppositions.

00:40:06 Le président de la République qui ne modifie pas sa position sur la Russie

00:40:13 et le rôle de la France dans ce conflit entre la Russie et l'Ukraine.

00:40:16 A tout de suite.

00:40:17 Emmanuel Macron fait peur aux oppositions.

00:40:24 Le président de la République recevait hier les chefs de parti

00:40:26 pour évoquer la guerre en Ukraine et sa stratégie.

00:40:29 Et Gauthier Lebrecht, tout le monde est ressorti de cette réunion inquiet.

00:40:34 - Oui, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Emmanuel Macron n'a rassuré personne.

00:40:36 Manuel Bompard a dit "je suis venu inquiet, j'en ressors encore plus inquiet".

00:40:39 Le leader de la France insoumise.

00:40:41 Il est isolé et il ne s'en rend même pas compte.

00:40:44 Voilà ce que me confiait un participant à cette réunion hier au sujet d'Emmanuel Macron.

00:40:49 "Aucune ligne rouge, quoi qu'il en coûte, et sans aucune limite".

00:40:53 Voilà le message du président aux chefs de parti sur l'aide de la France à l'Ukraine.

00:40:57 Alors l'Elysée explique, vous voyez cette citation,

00:41:00 que "Poutine ne se fixe aucune limite".

00:41:02 Donc il faut être dans la même logique que lui et il faut s'en fixer aucune.

00:41:05 Face à un ennemi qui ne se met aucune limite, nous, nous ne pouvons nous permettre d'en formuler.

00:41:10 Pour Fabien Roussel, le patron du PCF, Emmanuel Macron, c'est clair,

00:41:13 prépare les esprits à envoyer des troupes en Ukraine.

00:41:16 Là où Emmanuel Macron fait du "en même temps", il ne peut pas s'en empêcher,

00:41:20 c'est qu'à Prague, en déplacement mardi, il disait "pas d'escalade".

00:41:25 48 heures plus tard, il ne se fixe aucune limite.

00:41:28 La réaction du Kremlin ne s'est pas faite attendre.

00:41:30 Emmanuel Macron, dit le porte-parole du Kremlin,

00:41:33 est convaincu de sa politique consistant à vouloir infliger une défaite stratégique à notre pays

00:41:37 et il continue d'augmenter le niveau d'implication directe de la France.

00:41:41 On ne peut pas dire qu'on soit dans une logique d'apaisement, y compris d'ailleurs avec nos alliés.

00:41:45 Le président français a dit qu'il ne fallait pas être lâche face à Poutine en début de semaine,

00:41:51 ne pas avoir l'esprit de défaite.

00:41:53 Les Allemands l'ont pris pour eux, puisque Olaf Scholz avait critiqué la sortie d'Emmanuel Macron,

00:41:57 ou du moins ne l'avait pas soutenu.

00:41:59 Alors l'Élysée a contacté les Allemands, leur jurant, leur promettant que cette sortie d'Emmanuel Macron

00:42:05 ne les visait pas, ce n'était pas eux les lâches,

00:42:07 c'était une adresse à la scène politique nationale et sans doute au RN.

00:42:12 Alors l'objectif était aussi politique, c'est ce que vous nous dites hier.

00:42:14 Évidemment, pousser les oppositions à se positionner pour les ranger dans un camp.

00:42:19 D'un côté les pro-Zelenskis, de l'autre les pro-Poutine.

00:42:22 Pour faire simple, évidemment la manœuvre vise avant tout le Rassemblement national,

00:42:26 à quelques semaines des européennes, tout le monde l'a bien compris.

00:42:28 Et d'ailleurs il y aura un débat à l'Assemblée mardi, mercredi au Sénat, sur l'aide à l'Ukraine,

00:42:33 avec un vote à la clé plus précisément sur l'accord bilatéral de sécurité signé avec Zelenski à Paris mi-février,

00:42:41 qui prévoit notamment 3 milliards d'euros d'aides supplémentaires, d'aides militaires en 2024.

00:42:46 Alors une nouvelle occasion pour la majorité d'attaquer le Rassemblement national au sujet de la Russie.

00:42:50 Le 14 mars d'ailleurs, un premier débat télé aura lieu sur public Sénat,

00:42:55 avec tous les candidats à l'élection européenne, tous sauf un.

00:42:59 Jordan Bardella n'ira pas, il avait dit pourquoi pas aller sur Coqlico TV aussi, je le cite le président du RN.

00:43:05 Il envoie à la place Thierry Mariani, souvent soupçonné de liens avec la Russie et très souvent qualifié de pro-russe.

00:43:12 Une erreur stratégique pour les cadres de Renaissance, qui boivent du petit lait

00:43:16 et qui compte bien s'en servir lors de ce débat pour attaquer Thierry Mariani et le Rassemblement national.

00:43:21 Au RN, au contraire, on m'a dit qu'on était confiant, et on explique ce choix par les qualités de débatteur de Thierry Mariani.

00:43:28 Et pourtant, tout ça alors que la guerre en Ukraine n'est pas une priorité pour les Français ?

00:43:32 Voilà, c'est la vraie question. Emmanuel Macron a déplacé le sujet sur l'Ukraine, le sujet de ces élections européennes.

00:43:37 On était sur l'agriculture, et il a déplacé le sujet sur l'Ukraine.

00:43:40 Mais ce n'est effectivement pas la priorité des Français pour le scrutin de juin prochain.

00:43:44 La guerre en Ukraine n'arrive qu'en 9e position, loin derrière l'inflation, le pouvoir d'achat, la sécurité, la protection sociale et l'immigration notamment.

00:43:52 On va voir s'afficher les priorités des Français. Et la guerre en Ukraine ne récolte que 13%.

00:43:58 Alors la stratégie de rediabolisation du RN en faisant, je cite le Premier ministre, en faisant d'eux les troupes de Vladimir Poutine en France.

00:44:06 C'est ce qu'il avait dit à Marine Le Pen la semaine dernière à l'Assemblée.

00:44:09 En fait, le but pour Valérie Hayé notamment, la tête de liste de Renaissance, et pour toute la majorité, c'est de rattraper Jordan Bardella dans les sondages.

00:44:18 C'est pas certain que ça marche. Ça peut même avoir un effet contre-productif.

00:44:23 Et en cas d'échec, en cas d'échec aux Européennes, Emmanuel Macron aurait prévenu ses ministres, selon le Parisien, je cite le président,

00:44:29 "personne n'aura les fesses au sec", fin de citation, en cas d'échec aux Européennes.

00:44:34 Et avec cet écart, si cet écart se confirme, c'est-à-dire de 10 points entre la liste de la majorité et la liste du Rassemblement national.

00:44:40 Bref, tout le monde, vous l'avez compris, est sur un siège éjectable.

00:44:43 Merci Gauthier. Voilà, et la position française sur l'Ukraine et vis-à-vis de la Russie, on en parlera avec Sylvain Maillard,

00:44:50 qui est président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.

00:44:53 Il sera avec nous, invité de la grande interview CNews Europe 1 à 8h10.

00:44:58 Le temps tout de suite avec Loïc Roosevald.

00:45:01 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.

00:45:07 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:45:10 La météo Loïc avec de la neige en montagne aujourd'hui.

00:45:13 Oui, le week-end sera surtout marqué par l'épisode méditerranéen.

00:45:17 D'abord, des intempéries prévues pour cette matinée sur les départements du sud-ouest.

00:45:21 Météo France prévoit d'importants cumuls de pluie en plaine, de la neige, effectivement, marine sur la chaîne pyrénéenne tout d'abord,

00:45:29 alors qu'à l'avant, vous aurez un soleil simplement voilé, un temps lumineux et même du ciel bleu de la région parisienne jusqu'aux frontières du Nord

00:45:36 ou encore de la Bourgogne-Franche-Comté jusqu'au département du Nord-Est.

00:45:40 Alors, l'après-midi, les intempéries vont se décaler sur les départements du sud-est.

00:45:44 L'épisode Sévenol va se mettre en place, méditerranéen, également avec de fortes pluies dans les terres.

00:45:50 La neige va tomber en abondance sur les massifs.

00:45:53 On attend jusqu'à 30, 40 cm par exemple sur une partie du massif central.

00:45:58 Beaucoup de vent encore de secteur sud avec ces rafales pouvant aller jusqu'à 100 km/h sur certaines plages de l'arc méditerranéen.

00:46:06 Remarquez ce ciel toujours plus dégagé, en revanche, le long des frontières du Nord, près de la Belgique mais aussi de l'Allemagne.

00:46:12 Au lever du jour, au lever du soleil, les températures matinales vont remonter un peu par rapport à hier matin.

00:46:18 Ça restera froid sur les départements du Nord-Est, souvent des valeurs proches du zéro.

00:46:22 -1 prévu par exemple dans Dijon et Beaune, 0 pour Besac, -1 à Strasbourg, 4 dans la capitale, 7 à Brest et déjà une certaine douceur sur les Pyrénées-Orientales, 12 degrés.

00:46:33 Les valeurs au milieu de la journée seront quasi stationnaires par rapport à hier sur la moitié Nord, 14 prévues dans Paris.

00:46:39 Des températures d'un mois de mars, parfois on sera au-dessus localement jusqu'à 18 degrés par exemple dans Perpignan.

00:46:47 Bonne fin de semaine de travail, par avance ou bonne fin de vacances.

00:46:50 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.

00:46:54 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.

00:46:57 Groupeverlaine.com

00:46:58 C'est nous, il est 7h.

00:47:01 Merci d'être avec nous.

00:47:02 Vous regardez la matinale à la une ce matin.

00:47:04 Ce témoignage d'une étudiante corse de 24 ans.

00:47:08 Témoignage choc.

00:47:10 Mutée en banlieue lyonnaise, puis en banlieue parisienne.

00:47:13 Elle a vécu l'enfer dans sa salle de classe.

00:47:15 Violence, menaces de mort, comportements indécents.

00:47:20 Je vous laisse découvrir ce que ça revêt comme réalité.

00:47:23 C'est à peine croyable, vous allez l'entendre.

00:47:25 Le ras-le-bol des sapeurs-pompiers.

00:47:27 Ils sont devenus la nouvelle cible des individus violents.

00:47:30 Alors même que ces pompiers se sacrifient au quotidien pour sauver des vies.

00:47:34 La situation est devenue très difficile.

00:47:37 On y revient dans ce journal.

00:47:38 On en parlera avec Samuel Besson, secrétaire départemental Sud 10/30.

00:47:43 Il sera avec nous.

00:47:46 Et puis le scellement de l'IVG dans la Constitution.

00:47:48 Cérémonie aujourd'hui au ministère de la Justice,

00:47:50 en présence du président de la République,

00:47:53 Emmanuel Macron, qui va chercher à s'attribuer les bénéfices politiques

00:47:57 de cette révision constitutionnelle, nous dira Gauthier Lebret.

00:48:00 A tout de suite, Gauthier.

00:48:02 Comme Emmanuel Macron, Joe Biden a eu cette nuit des paroles très dures

00:48:06 envers le Kremlin, le président américain a dit cette nuit

00:48:09 qu'il voulait arrêter Vladimir Poutine.

00:48:11 En a-t-il vraiment les moyens ?

00:48:13 Je poserai la question à Roald Zeman.

00:48:15 Ce témoignage extrêmement fort d'une enseignante confrontée à la réalité

00:48:22 des lycées à problème en banlieue lyonnaise et parisienne.

00:48:25 Ce qu'elle a vécu est inimaginable.

00:48:27 Elle a été confrontée à des élèves violents qui ne respectaient rien,

00:48:31 qui ne suivaient évidemment pas les cours.

00:48:34 Oui, elle a également vu des élèves au comportement indécent en plein cours.

00:48:38 Écoutez son témoignage recueilli par Cristina Luzzi

00:48:40 avec le récit de Solène Boulin.

00:48:43 De son expérience de professeure d'anglais sur le continent,

00:48:46 Rosemary Albertini garde un souvenir traumatisant.

00:48:49 En 2022, la jeune enseignante Corset mutait à Bron en banlieue lyonnaise

00:48:53 pour sa première année en tant que professeure stagiaire.

00:48:56 Elle y raconte la violence qu'elle subit dans les salles de classe.

00:48:59 On m'a menacée de mort plusieurs fois.

00:49:01 J'ai des élèves qui m'ont poussée pour rentrer en classe.

00:49:05 Il y en a certains, ils ont commencé par "tu vas voir ce que tu vas voir".

00:49:07 Je leur ai dit "c'est une menace, ça peut être mal perçu et tout".

00:49:10 Je sais.

00:49:11 Et petit à petit, c'est passé jusqu'à "tu vas finir à la morgue".

00:49:15 Ils me croisaient dans les couloirs,

00:49:17 ils me faisaient un signe sur le cou comme quoi ils allaient me tuer.

00:49:20 Selon l'enseignante, certains élèves vont même plus loin,

00:49:23 allant jusqu'à exposer leur intimité en classe.

00:49:26 Ils avaient la main dans le caleçon et ils regardaient des films porno.

00:49:29 Mais au début, ça choque un peu parce qu'on se dit "bon, on regarde, on regarde autour".

00:49:35 Ça a l'air tellement normal pour les autres élèves que je dis "mais non".

00:49:40 Rosemary Albertini finit par croire aux menaces de ses élèves.

00:49:43 Elle reste sur ses gardes dès qu'elle quitte l'établissement.

00:49:46 Je regardais tous les jours par-dessus mon épaule,

00:49:48 que ce soit pour sortir de l'établissement, j'attendais en fait, j'attendais des collègues.

00:49:53 Je gardais ma voiture le plus proche possible.

00:49:55 J'ai eu des collègues en fait qui, pour eux c'était tellement normal.

00:49:58 C'est une habitude en fait, c'est même plus une banalisation.

00:50:00 C'est pour eux, c'est plus de la violence.

00:50:03 Mutée en septembre dernier en Seine-Saint-Denis, elle n'y reste qu'une semaine.

00:50:07 Aujourd'hui arrêtée à cause d'une dépression,

00:50:09 elle est de retour en Corse chez ses parents en attendant sa prochaine mutation.

00:50:14 Voilà, témoignage choc de cette enseignante.

00:50:18 Témoignage effrayant.

00:50:19 Alors, comment exercer à nouveau l'autorité ?

00:50:21 A l'école, qu'est-ce qu'il faut faire ?

00:50:23 Est-ce qu'il faut exclure définitivement les élèves qui n'ont rien à faire au collège,

00:50:27 qui n'ont rien à faire au lycée ?

00:50:29 Je vous pose cette question, vous flashez le QR code,

00:50:31 vous connaissez le principe, vous enregistrez la vidéo

00:50:33 et on vous entendra à 7h30, puis à 8h30.

00:50:37 La liberté garantie d'avorter en France, scellée dans la Constitution.

00:50:42 L'événement sera célébré aujourd'hui.

00:50:45 Place Vendôme devant le ministère de la Justice

00:50:46 à l'occasion de la journée des droits des femmes.

00:50:49 Oui, l'événement débutera à midi et sera ouvert au public.

00:50:51 Emmanuel Macron doit rendre hommage à 10 femmes

00:50:54 qui ont milité en faveur du droit des femmes.

00:50:56 Parmi elles, Joséphine Becker et Simone Veil, toutes les deux panthéonisées.

00:50:59 Gauthier Lebret, cette cérémonie est une manière pour Emmanuel Macron

00:51:02 de s'attribuer le succès politique de cette révision constitutionnelle

00:51:07 votée par le Congrès lundi.

00:51:08 Oui, parce que surtout, il ne pouvait pas être au Congrès lundi

00:51:10 en raison de la séparation des pouvoirs.

00:51:11 Il ne pouvait pas assister au vote du Congrès

00:51:13 en faveur de l'inscription de l'IVG dans la Constitution.

00:51:16 Donc aujourd'hui, effectivement, il sera bien là,

00:51:18 place Vendôme pour le scellement de la Constitution.

00:51:21 C'est vraiment une cérémonie historique et symbolique.

00:51:25 Le garde des Sceaux va imposer le saut de la justice

00:51:27 donc sur cette Constitution qui évolue.

00:51:30 Et Emmanuel Macron fera un discours à cette cérémonie

00:51:33 ouverte au public qui débute donc à midi.

00:51:36 Et Marine vient de le dire, c'est une journée très particulière.

00:51:39 C'est très symbolique de faire cela aujourd'hui,

00:51:41 puisque c'est la Journée internationale des droits des femmes.

00:51:44 Et donc, parallèlement à cela, Emmanuel Macron va fleurir

00:51:47 plusieurs tombes de grandes figures féminines de l'histoire de France,

00:51:51 dont notamment, évidemment, celle de Simone Veil,

00:51:55 qui a légalisé grâce à sa loi l'IVG en France.

00:51:58 Et d'ailleurs, avant la cérémonie de scellement à la Chancellerie,

00:52:03 Valérie Hayé, la tête de liste Renaissance pour les Européennes,

00:52:07 va se rendre au Panthéon avec le fils de Simone Veil,

00:52:10 Jean Veil, et avec Aurore Berger, ministre à l'égalité femmes-hommes,

00:52:15 pour rendre hommage donc à Simone Veil.

00:52:17 Emmanuel Macron, il faut le dire ces derniers temps,

00:52:19 ne rencontre pas des victoires politiques tous les jours.

00:52:21 Donc là, c'est une victoire politique.

00:52:23 Le garde des Sceaux a réussi à les convaincre,

00:52:25 les sénateurs LR qui, au début, étaient très réticents.

00:52:28 Donc, il compte bien tirer profit effectivement de cette victoire politique,

00:52:31 puisque ce n'est pas tous les jours que ça lui arrive en ce moment.

00:52:33 Merci Gauthier.

00:52:34 Joe Biden a dit cette nuit qu'il ne plierait pas face à Vladimir Poutine.

00:52:38 Il a demandé à son congrès de voter l'aide à l'Ukraine pour, je cite,

00:52:42 "arrêter le président russe".

00:52:45 Harold Yemen avec nous.

00:52:46 Est-ce que Joe Biden a véritablement les moyens d'arrêter Vladimir Poutine ?

00:52:50 Il est bloqué en ce moment, car il a commencé son discours

00:52:54 avec une référence sur Vladimir Poutine, au tout début.

00:52:59 "Poutine est en marche, il envahit l'Ukraine, il sème le chaos,

00:53:03 il ne s'arrêtera pas à l'Ukraine".

00:53:06 Et l'Ukraine peut mettre en échec l'offensive russe si elle reçoit des armes

00:53:13 et pas besoin d'envoyer des soldats américains.

00:53:16 Voilà ce qu'il a dit.

00:53:17 Alors, ce congrès doit se dresser face à Vladimir Poutine,

00:53:21 adopter la loi sur la sécurité nationale.

00:53:24 Le Sénat a accepté les 60 milliards destinés à l'Ukraine,

00:53:28 mais la Chambre des représentants, qui est dirigée par les Républicains,

00:53:32 refuse carrément d'examiner la loi.

00:53:36 Est-ce que la France et les Alliés ont véritablement la possibilité,

00:53:40 même question, d'arrêter Vladimir Poutine ?

00:53:42 Est-ce que Emmanuel Macron est sur cette même position ?

00:53:45 Plus ou moins, mais Emmanuel Macron a promis plus de 3 milliards d'euros

00:53:50 d'aides militaires à l'armée ukrainienne, c'est-à-dire surtout des armes françaises,

00:53:54 et lui pourra les obtenir, il n'est pas bloqué par un congrès.

00:53:58 Donc les autres poids lourds européens donnent sensiblement le même ordre d'aide.

00:54:03 La France, par contre, Emmanuel Macron a avancé l'idée d'envoyer des troupes

00:54:08 en uniforme visible en Ukraine.

00:54:11 L'Élysée précise qu'il ne s'agit pas de troupes combattantes du front,

00:54:16 mais on les verra.

00:54:17 Et hier à l'Élysée, le président de la République a signé un accord stratégique

00:54:22 avec la Moldavie, que vous voyez en vert, ça a tout à voir avec cette guerre,

00:54:25 car la Moldavie serait la prochaine cible de ce Poutine qui ne s'arrêterait pas.

00:54:33 Depuis que Emmanuel Macron a estimé qu'il ne fallait pas exclure l'idée

00:54:37 d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine,

00:54:40 la télévision russe ne cesse de brandir des menaces contre la France.

00:54:43 Même si vous le disiez, on a précisé que ce ne seraient pas des troupes combattantes,

00:54:46 mais enfin bon, bref, des groupes au sol, Emmanuel Macron ne l'exclut pas.

00:54:50 Regardez justement cette scène surréaliste, on peut le dire,

00:54:53 à la télévision d'État russe.

00:54:55 Je n'arrive pas à me décider pour Paris ou Marseille.

00:55:00 Bugarrest, bien sûr, puis Paris, Marseille.

00:55:06 Lyon est une ville agréable, il y a la fête des Lumières.

00:55:10 Et en Allemagne, pour se venger des missiles torus, que détruire ?

00:55:15 Hambourg ? Hambourg, oui.

00:55:18 Ou peut-être Munich.

00:55:20 Il faudrait peut-être faire un sondage pour savoir quelles sont les villes

00:55:24 qu'ils n'ont pas peur de perdre.

00:55:26 Les villes qu'ils n'ont pas peur de perdre, pour qu'ils comprennent

00:55:30 où mènent les idiots qui gouvernent ces pays.

00:55:32 Pourquoi les idiots sont-ils dans ces pays ?

00:55:37 Voilà, ils sont en train de se demander quelles villes détruire.

00:55:40 C'est la plus grande chaîne russe.

00:55:42 Oui, et l'animateur a même traité le président de la République,

00:55:46 Français, donc Emmanuel Macron,

00:55:48 d'un mot qu'on n'a pas le droit de dire à la télévision.

00:55:51 Normal. Total.

00:55:54 Bon, voilà, c'est pour ça que c'était important de vous montrer

00:55:57 ce qui se passe actuellement en Russie.

00:56:00 Allez, le sport tout de suite.

00:56:01 On va parler football.

00:56:03 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,

00:56:07 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.

00:56:09 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.

00:56:13 Votre programme avec l'adresse.

00:56:15 Pour un projet avec l'adresse.

00:56:20 Très belle victoire pour l'OM en 8e de finale de la Ligue Europa.

00:56:24 Oui, c'était hier soir.

00:56:25 Les Marseillais ont largement remporté ce match allé

00:56:28 face au club espagnol de Villarreal avec le joli score de 4 à 0.

00:56:32 Une victoire que l'on peut notamment attribuer à l'arrivée

00:56:34 le 20 janvier dernier de l'entraîneur Jean-Louis Gasset,

00:56:36 qui a su redresser les performances de l'OM.

00:56:39 Avec ce score, la place de Marseille en quart de finale de Ligue Europa

00:56:42 est presque assurée.

00:56:43 - L'appel à l'aide des pompiers de France qui se font de plus en plus agresser.

00:57:07 Témoignage dans un instant d'un pompier du Gard Samuel Besson,

00:57:11 qui sera en direct avec nous, qui est déjà connecté.

00:57:13 Bonjour Samuel Besson, merci d'être là.

00:57:15 Petite pause pub et on se retrouve juste après.

00:57:17 A tout de suite.

00:57:18 C'est Newsy, il est 7h13.

00:57:22 Merci d'être avec nous.

00:57:23 Tout d'abord le Point Info, les toutes dernières informations avec Marine Sabourin.

00:57:27 - Disant jour pour jour que le vol MH370 de Malaysia Airlines a disparu

00:57:34 en plein vol au-dessus de l'Océan Indien, parti de Kuala Lumpur,

00:57:38 la capitale de Malaisie.

00:57:39 Il devait rejoindre Pékin en Chine.

00:57:41 Depuis le 8 mars 2014, seulement quelques débris de l'appareil ont été retrouvés.

00:57:45 Face aux fléaux du harcèlement de rue, la Française des Jeux

00:57:48 lance un réseau de lieux de refuge chez les buralistes.

00:57:51 L'application fonctionne avec un GPS qui permet aux femmes victimes

00:57:54 de rejoindre ces lieux sûrs.

00:57:55 Le dispositif va être proposé à 29 000 commerçants sur la base du volontariat.

00:58:00 Et puis à Haïti, paralysé après des scènes de chaos,

00:58:03 le pays sans président ni parlement est toujours en arrêt face à la violence des gangs.

00:58:07 L'état d'urgence vient d'être décrété pour un mois, ainsi qu'un couvre-feu nocturne jusqu'à lundi.

00:58:12 Haïti, il n'y a plus de gouvernement.

00:58:14 Il n'y a plus de gouvernement.

00:58:15 Le président n'a même pas pu atterrir.

00:58:18 Le chaos total.

00:58:21 Bon.

00:58:22 On est en direct avec Samuel Besson.

00:58:25 Bonjour Samuel Besson.

00:58:26 Bonjour.

00:58:28 Merci d'être avec nous.

00:58:29 Bon, vous savez que les téléspectateurs de CNews sont certainement tous comme moi.

00:58:34 Ils admirent les pompiers.

00:58:35 On se dit que vous êtes exemplaires, que vous êtes courageux.

00:58:38 On vous respecte.

00:58:40 Sachez que, et là je m'adresse aux téléspectateurs de CNews,

00:58:44 c'est malheureusement pas le cas de tout le monde en France.

00:58:47 Sur les neuf premiers mois de l'année 2023, donc de l'année dernière,

00:58:50 plus de 1000 agressions de pompiers ont été recensées.

00:58:54 Ce respect du pompier, ce respect de ceux qui se réveillent le matin,

00:58:59 voire en pleine nuit pour nous aider, eh bien il a tendance à reculer.

00:59:02 Il n'a pas disparu, attention, heureusement d'ailleurs.

00:59:05 Mais il a tendance à reculer.

00:59:07 En préparant cette interview, vous avez dit quelque chose qui m'a frappé.

00:59:11 Vous avez dit "il n'y a plus de quartier sans danger".

00:59:13 C'est-à-dire qu'il n'y a plus de quartier où vous vous dites "tiens, on va y aller,

00:59:17 on est assuré que tout va bien se passer".

00:59:21 Oui, effectivement.

00:59:23 C'est vrai qu'avant, nous intervenions dans des quartiers dissensibles

00:59:27 où là, on prenait toutes les précautions possibles.

00:59:29 Maintenant, ça a changé.

00:59:31 C'est de partout.

00:59:32 Il y a une lassitude de tout le monde qui fait qu'on est plus exigeants.

00:59:38 On a besoin de plus vite, plus rapidement, tout ça.

00:59:42 Et ça se retrouve à tous les niveaux.

00:59:44 Oui. Dans des quartiers dangereux de Nîmes,

00:59:48 comme ceux qui font tristement la une de l'actualité régulièrement,

00:59:50 les camions se font régulièrement caillasser.

00:59:53 Racontez-nous.

00:59:56 Ce sont des jets de projectiles qui sont comme ça.

01:00:03 À l'intervention, on reçoit une pierre, on ne sait pas pourquoi.

01:00:05 On n'a vu personne.

01:00:06 On se fait lapider, n'ayons pas peur des mots, sans raison connue.

01:00:13 Oui, vous faites lapider.

01:00:14 Ça veut dire que le message, c'est quoi ?

01:00:16 C'est un petit délinquant ou un grand d'ailleurs,

01:00:19 enfin souvent les grands voient les petits,

01:00:22 qui vous disent "vous n'êtes pas chez vous, il va falloir partir vite".

01:00:26 C'est ça. Il y a aussi la bêtise humaine.

01:00:30 "Regarde, moi j'ai fait ça".

01:00:32 Il y a vraiment tous les profils qui font que nous sommes agressés aujourd'hui.

01:00:36 Et quand vous partez en intervention,

01:00:38 vous avez toujours ça en tête,

01:00:41 l'idée que chaque intervention peut dégénérer.

01:00:45 Exactement. Alors on est sensibilisés maintenant à ce nouveau mode d'agression.

01:00:53 Dans le département du Gard, on suit des formations.

01:00:56 Mais quoi qu'il en soit, il y a la terreur de l'agression qui est présente et qui est grandissante.

01:01:01 Parce qu'on voit qu'aujourd'hui, c'est quand même une agression,

01:01:05 trois agressions par jour chez les sapeurs-pompiers.

01:01:10 Dans le cas national, c'est ça quand même.

01:01:12 Quelle est la consigne ?

01:01:15 Qu'est-ce qu'on vous dit ?

01:01:16 Vous dites qu'il y a des formations.

01:01:18 Quelle est la consigne ?

01:01:18 Qu'est-ce qu'on vous apprend ?

01:01:22 Alors c'est dans le Gard, c'est spécifique au Gard.

01:01:24 On nous apprend à détecter le passage à l'acte d'un individu.

01:01:31 Mais ce n'est pas général.

01:01:35 C'est quand on a un individu face à nous, une personne malade.

01:01:41 Mais qu'est-ce qu'on fait ?

01:01:43 On nous apprend déjà quand on arrive sur les interventions à examiner autour,

01:01:49 voir ce qui peut se passer, les risques auxquels on peut être confronté.

01:01:53 Et dans le Gard, souvent quand on intervient dans des zones sensibles,

01:01:56 nous sommes accompagnés de la police aussi, qui fait un travail remarquable.

01:01:59 Il y a beaucoup de choses qui sont faites en amont.

01:02:02 Je pense aussi, nous avons des pompiers qui travaillent dans les cités,

01:02:11 qui sont au contact de la population

01:02:13 et qui essayent de comprendre un petit peu plus ce qui se passe.

01:02:17 Alors vous avez vous-même été agressé au couteau il y a de ça quelques années.

01:02:23 Est-ce que vous pouvez nous raconter ?

01:02:27 C'est un domicile, un secours à personne.

01:02:29 À domicile, la personne était ivre.

01:02:33 Quand on lui a dit "Maintenant tu montes avec nous, t'arrêtes de simuler",

01:02:38 il s'est complètement énervé.

01:02:40 Il a pris un couteau et nous a sauté dessus.

01:02:43 Donc par rapport à la formation qu'on suit dans le Gard,

01:02:48 on a pu le maîtriser par un système de triangulation qu'on appelle.

01:02:52 On a pu le maîtriser et heureusement il n'y a pas eu de blessés.

01:02:56 Gérald Darmanin, vous avez reçu, vous avez dit quoi le ministre de l'Intérieur ?

01:03:02 Des promesses.

01:03:04 Des promesses, nous on attend beaucoup de choses.

01:03:07 Nous on avait évoqué toutes les mesures qu'on pouvait mettre en place.

01:03:14 Donc il avait noté et là on attend toujours.

01:03:19 Il y a eu la création de l'Observatoire National de la Violence des Sapeurs-Pompiers,

01:03:23 là où on se réunit tous les semestres à peu près.

01:03:27 Voilà, donc pour l'instant ça n'a que le nom, Observatoire.

01:03:30 Maintenant on aimerait que ça accélère un petit peu

01:03:33 et qu'on passe à des choses un peu plus concrètes.

01:03:35 Ralbole des observatoires.

01:03:39 Ralbole non, après on recense un petit peu.

01:03:44 On recense aujourd'hui ce qui se passe.

01:03:46 Ça ne sert à rien, je ne sais pas. Ça a le mérite d'être là déjà.

01:03:49 Et puis c'est déjà ça.

01:03:54 Maintenant il faut que ça accélère.

01:03:57 Merci beaucoup Samuel Besson.

01:03:59 Merci d'avoir témoigné ce matin dans la matinale de CNews.

01:04:02 Merci à vous.

01:04:02 Et justement, dans un instant, est-ce qu'on dépense assez pour notre sécurité ?

01:04:09 Oui, est-ce qu'on dépense assez d'argent ?

01:04:11 Pour être très clair.

01:04:12 Mais pour notre sécurité, on verra ça avec l'OMIGUI.

01:04:14 Oui, tout de suite.

01:04:15 Est-ce qu'on dépense assez pour notre sécurité ?

01:04:21 On en parle avec l'OMIGUI.

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01:04:40 Alors que tous les indicateurs de violence et de criminalité

01:04:44 sont en hausse depuis plusieurs années,

01:04:46 le budget du ministère de l'Intérieur, lui, reste largement inférieur

01:04:50 à celui de nos voisins.

01:04:52 On peut donc se poser cette question ce matin, l'OMIGUI.

01:04:55 Est-ce qu'on met vraiment assez d'argent pour assurer la défense,

01:04:59 la protection, la sécurité des Français ?

01:05:01 Oui, c'est vrai Romain.

01:05:01 Quand on regarde les chiffres pour 2024,

01:05:03 le budget du ministère de l'Intérieur peut sembler conséquent.

01:05:06 24,2 milliards d'euros, ça fait partie des postes de dépense importants de l'État.

01:05:11 Sauf que, quand on regarde le pourcentage que cela représente

01:05:14 dans le budget total de l'État,

01:05:16 eh bien, on est en dessous de la part que les autres pays consacrent à leur sécurité.

01:05:21 En France, le budget de l'Intérieur représente un peu moins d'1,7%

01:05:25 des dépenses totales de l'État.

01:05:26 C'est 2% en moyenne en Europe.

01:05:29 Ça peut sembler peu, mais quand on parle de milliards,

01:05:31 ça fait une grosse différence.

01:05:33 On est même à 2,8% du budget en Espagne et 2,3% en Italie.

01:05:38 Alors, est-ce que c'est la conséquence de ce sous-investissement sur la sécurité ?

01:05:43 Mais en tout cas, tous les indicateurs de la délinquance sont en augmentation en 2023,

01:05:48 sachant qu'ils augmentent sans discontinuer depuis 2018,

01:05:51 à l'exception d'une pause pendant le premier confinement.

01:05:54 Les homicides sont en hausse, +5% sur un an.

01:05:56 Les escroqueries, les vols, les cambriolages,

01:05:59 même les violences aux élus sont en forte augmentation, +32%.

01:06:03 Dans le détail, les principaux délits, ça reste les vols,

01:06:05 les destructions et dégradations volontaires,

01:06:07 les escroqueries et les coups et blessures.

01:06:09 Alors conséquence également du manque de moyens,

01:06:11 on a des taux d'élucidation plutôt bas.

01:06:14 Oui, en effet. Alors, 15% des vols avec violence sont élucidés,

01:06:18 10% des cambriolages, 62%, un peu plus de 62% des homicides.

01:06:23 Plus de la moitié des atteintes aux personnes sont heureusement élucidées au bout d'un an,

01:06:27 en particulier donc les homicides.

01:06:29 En revanche, les atteintes aux biens sont moins souvent élucidées que celles aux personnes.

01:06:33 Les vols sans violence, les cambriolages de logement,

01:06:36 donc chez les particuliers et les vols de véhicules,

01:06:39 ont un taux d'élucidation de 8% seulement au bout d'un an.

01:06:42 Dans 8% des cas seulement, on retrouve le responsable et l'auteur.

01:06:46 Est-ce qu'on a assez de policiers et de gendarmes ?

01:06:48 Alors, on compte un peu plus de 250 000 policiers et gendarmes en France,

01:06:51 surtout quand on regarde le nombre de policiers et gendarmes par habitant,

01:06:54 on est plutôt dans la bonne moyenne européenne.

01:06:56 Les effectifs doivent encore augmenter.

01:06:58 En revanche, ce qui peut interpeller,

01:07:00 c'est qu'on a beaucoup d'effectifs qui ne sont pas sur le terrain.

01:07:04 Il y a 600 000 effectifs, 250 000 sur le terrain,

01:07:07 il y a un nombre sans doute de gens dans les bureaux

01:07:10 et pas assez de forces de l'ordre sur les terrains.

01:07:12 Il y a aussi une question de répartition géographique

01:07:14 avec des régions qui sont bien dotées et d'autres en sous-effectifs

01:07:18 et puis surtout se pose la question de la vétusté du matériel,

01:07:20 des moyens techniques et de l'efficacité ensuite de la justice.

01:07:23 Bref, ce n'est sans doute pas le poste sur lequel on peut faire des économies cette année.

01:07:28 C'était votre programme avec Epad Invest,

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01:07:46 Le temps et on commence avec la météo des neiges,

01:07:49 qu'on regarde ensemble.

01:07:50 La météo avec BD Org.fr.

01:07:53 L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.

01:07:56 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.

01:08:00 Ces derniers jours, les chutes de neige étaient de retour à Montchavin-la-Plagne ou encore à Tignes.

01:08:05 Des températures élevées en fortes baisses et un risque d'avalanche marqué pour ces trois massifs,

01:08:09 y compris à Oron.

01:08:10 De la neige fraîche également à Chamrousse.

01:08:12 Elle est tombée en abondance sur une partie de l'Isère,

01:08:15 d'où ce risque d'avalanche élevé en hors-piste.

01:08:17 La NMSM a relevé des températures proches du zéro en altitude, près de Grenoble.

01:08:22 Un indice de sciabilité de 8/10 à Arrèges-Beaufort.

01:08:25 Mercredi, il est tombé entre 10 et 20 cm de neige.

01:08:27 On relève 10 cm en bas de la station, 2,40 m sur les pistes les plus hautes,

01:08:31 pour la dernière zone en vacances d'hiver notamment.

01:08:34 C'était La Météo avec BD Org.fr.

01:08:37 L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.

01:08:40 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.

01:08:43 7h28, le temps avec Loïc Rousseval.

01:08:47 Météo avec Groupe Verlaine.

01:08:50 Installateur de panneaux photovoltaïques garanti à vie avec contrat de maintenance.

01:08:54 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:08:56 La Météo avec un département qui reste en vigilance orange ce matin, Loïc.

01:09:01 Oui Marine, décidément.

01:09:02 La Charente-Maritime est toujours placée en vigilance orange pour des crues

01:09:05 par les services de Vigicrues,

01:09:07 en raison d'une crue importante sur la partie avale de la Charente.

01:09:12 Alors ce matin, l'instabilité gagne les départements du sud-ouest.

01:09:15 De la pluie en pleine, d'importants cumuls de pluie,

01:09:18 la neige qui gagne déjà la chaîne pyrénéenne,

01:09:20 alors qu'à l'avant vous aurez un soleil simplement en voilée.

01:09:23 Et même un ciel complètement dégagé de la région parisienne

01:09:26 jusqu'aux frontières du nord, de la Bourgogne-Franche-Comté

01:09:28 jusqu'à la Belgique, l'Allemagne.

01:09:30 Et déjà beaucoup de vent sur les régions du sud,

01:09:32 vent de secteur sud justement.

01:09:34 Ensuite, les fortes précipitations vont se décaler sur les départements du sud-est.

01:09:38 Le début de l'épisode méditerranéen, voire Sévenol,

01:09:42 beaucoup de neige sur les massifs, notamment sur le relief Sévenol.

01:09:45 Beaucoup de vent également, regardez sur les plages,

01:09:47 ça va souffler jusqu'à 100 km/h.

01:09:49 Prudence et de la neige sur de nombreuses stations de ski.

01:09:54 Ça va tomber en abondance sur le massif central,

01:09:56 mais aussi sur les Alpes du sud pour commencer le week-end.

01:09:59 Sinon, le ciel sera bleu le long des frontières du nord.

01:10:02 Un temps sec, un ciel encore dégagé.

01:10:04 Il faudra en profiter.

01:10:06 Les températures matinales accusent une petite baisse localement.

01:10:10 Bon, globalement, ça reste proche du zéro sur les départements du nord-est,

01:10:14 mais aussi vers Grenoble.

01:10:15 Un petit degré seulement au lever du jour, -1 dans Dijon,

01:10:18 même température à Strasbourg, 4 à Paris, 6 par exemple à Nantes.

01:10:22 Et déjà de la douceur sur les Pyrénées-Orientales, 12 degrés.

01:10:26 C'est là qu'il fera le plus doux cet après-midi,

01:10:29 jusqu'à 18 degrés annoncés au milieu de la journée dans Perpignan.

01:10:32 14 pour la capitale.

01:10:34 Des températures d'une première quinzaine de mars.

01:10:37 Et localement, notamment dans l'extrême sud,

01:10:39 on sera au-dessus des moyennes de saison.

01:10:42 Très bonne journée à tous.

01:10:44 -Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.

01:10:48 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.

01:10:51 Groupeverlaine.com.

01:10:52 -C'est nous, il est 7h30,

01:10:55 vous regardez la matinale à la une.

01:10:57 Ce matin, les femmes encore trop nombreuses

01:10:59 à craindre pour leur sécurité.

01:11:01 Harcèlement, agression, beaucoup n'osent pas sortir.

01:11:04 Quand le soleil se couche,

01:11:05 on est allé à la rencontre d'étudiantes au campus de Bordeaux.

01:11:08 Leur témoignage est fort, et ce,

01:11:11 c'est aujourd'hui la journée internationale du droit des femmes.

01:11:14 Parmi les droits, il y a celui de circuler librement.

01:11:17 Cela fait 10 ans, jour pour jour,

01:11:19 que le vol MH370 s'est volatilisé quelque part

01:11:22 au-dessus de l'océan Indien.

01:11:24 Et depuis, des familles, des nombreux disparus

01:11:26 ne savent toujours pas ce qui s'est passé.

01:11:28 On est avec vous, Pylain Ouattrelo.

01:11:30 Bonjour, merci d'être là.

01:11:31 Époux et père des Français disparus du vol MH370.

01:11:37 La CGT menace de gâcher la fête des JO.

01:11:40 Sophie Binet, qui est la numéro 1 de la CGT,

01:11:43 a annoncé que des préavis de grève avaient été déposés

01:11:46 en vue de cet été, pendant la fête que seront ces Jeux Olympiques.

01:11:50 Une manière de faire pression sur le gouvernement,

01:11:52 nous dira Gauthier Lebret, édito politique 7h50.

01:11:55 A tout de suite, Gauthier.

01:11:57 Nous sommes le 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

01:12:00 Et une femme sur quatre renonce à sortir seule,

01:12:03 selon le ministère de l'Intérieur.

01:12:04 Parfois, elles n'ont pas le choix,

01:12:06 elles doivent affronter la réalité.

01:12:09 C'est le cas des étudiantes du campus de Bordeaux,

01:12:11 où les bâtiments se sont séparés de plusieurs centaines de mètres.

01:12:15 Une fois la nuit tombée, ces jeunes femmes doivent redoubler

01:12:17 de vigilance, reportage d'Antoine Estève.

01:12:20 Des silhouettes fuyantes dans la nuit,

01:12:22 sur le plus grand campus de France.

01:12:24 Les jeunes femmes accélèrent le pas dans les recoins les plus sombres.

01:12:27 La plupart d'entre elles traversent tous les soirs ces esplanades

01:12:29 pour rejoindre l'arrêt de tramway

01:12:31 ou leur logement dans les cités universitaires.

01:12:33 Il y a peu d'agents de sécurité, encore moins le soir.

01:12:35 Donc le soir, quand les cours nous finissent tard,

01:12:39 et qu'on rentre seules sur le parking,

01:12:41 là où c'est moins éclairé, on peut se sentir en insécurité.

01:12:44 Elles disposent de peu de moyens pour se protéger en cas d'agression.

01:12:46 Prendre le téléphone, prévenir un ami,

01:12:49 essayer de se mettre en sécurité comme on peut,

01:12:51 regarder derrière soi,

01:12:53 essayer d'envisager les façons de s'enfuir,

01:12:57 de se mettre en sécurité.

01:12:58 Nous avons pu constater sur place que les lieux n'étaient pas surveillés le soir.

01:13:01 Plusieurs syndicats étudiants dénoncent cette situation depuis des années.

01:13:04 Quelques éclairages ont été installés, mais ça ne suffit pas.

01:13:07 Quand vous rentrez le soir tard,

01:13:09 vous tombez souvent sur des bandes de groupuscules d'extrême droite ou d'extrême gauche,

01:13:14 cagoulés, qui vous arrêtent, qui vous menacent.

01:13:18 Les étudiants demandent le recrutement d'agents de sécurité et la pause d'éclairage,

01:13:21 comme dans l'autre université de Bordeaux en face,

01:13:23 dans laquelle les choses ont changé en quelques mois.

01:13:26 Je peux comprendre en effet que ça pouvait ne pas être rassurant

01:13:28 que d'avoir des zones d'ombre.

01:13:29 Aujourd'hui, heureusement, on a des zones parfaitement éclairées.

01:13:33 Les problématiques qui nous sont remontées sur possible agression ou autre

01:13:38 ont largement diminué, voire quasiment disparu.

01:13:41 La liberté d'aller et de venir est un droit fondamental,

01:13:43 trop souvent bafoué pour les femmes.

01:13:45 L'université Montaigne s'est engagée devant les étudiants récemment

01:13:48 à revoir les cheminements de nuit et à mieux assurer leur sécurité.

01:13:53 Voilà comment ça se passe sur ce campus de Bordeaux.

01:13:56 Un témoignage effrayant que vous entendez ce matin dans la matinale.

01:14:00 Vous l'avez entendu à 6h et 7h et vous l'entendrez à nouveau à 8h.

01:14:03 Celui d'une jeune prof enseignante de 24 ans, Corse en l'occurrence,

01:14:07 qui a été mutée en banlieue lyonnaise et en banlieue parisienne.

01:14:10 Ce qu'elle a vécu en termes de violence et de comportement

01:14:13 va au-delà de ce que vous pouvez imaginer

01:14:15 quand on n'est pas confronté au lycée à problème.

01:14:17 On n'imagine pas que ça puisse se passer comme ça.

01:14:20 Des collègues professeurs qui, par ailleurs,

01:14:22 ne s'émeuvent même plus de ce qu'ils voient

01:14:24 parce que pour eux, c'est banal à mourir.

01:14:27 Comment exercer à nouveau l'autorité à l'école ?

01:14:30 Qu'est-ce qu'il faut faire ?

01:14:31 Est-ce qu'il faut exclure définitivement les élèves

01:14:32 qui n'ont rien à faire au collège ou au lycée ?

01:14:35 Vous avez certainement des idées.

01:14:37 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo

01:14:38 et on vous entend à 7h30 et à 8h30.

01:14:41 Ça sera dans quelques instants.

01:14:42 Haïti toujours plongée dans le chaos, Marine.

01:14:45 Oui, en effet, le pays sans président ni parlement

01:14:48 est toujours en arrêt face à la violence des gangs.

01:14:50 Dix bâtiments de police ont été détruits.

01:14:53 Deux prisons attaquées, évidemment de leurs détenus.

01:14:55 Les autorités haïtiennes ont publié un arrêté

01:14:57 instaurant l'état d'urgence sécuritaire pour un mois

01:14:59 et décrété un nouveau couvre-feu nocturne jusqu'à lundi.

01:15:02 Le Premier ministre Henri, qui est menacé

01:15:05 et le peuple souhaite qu'il démissionne,

01:15:08 il souhaitait se rendre à Haïti.

01:15:10 Il a été empêché de se rendre à l'aéroport international.

01:15:14 Il a finalement atterri à Porto Rico.

01:15:17 Même les plus hautes autorités ne peuvent même pas rentrer

01:15:19 dans l'île, sur le territoire d'Haïti.

01:15:22 Merci beaucoup, Marine.

01:15:24 7h34. Il y a dix ans disparaissait le vol MH370.

01:15:30 On va en parler avec vous, Giseline Ouattrelo,

01:15:31 Guylain Ouattrelo, époux et père des Français disparus.

01:15:34 Merci d'être là sur le plateau de CNews.

01:15:39 Ça fait dix ans que le vol MH370 a disparu entre Kuala Lumpur

01:15:43 et Pékin. À tout de suite.

01:15:44 CNews, il est 7h38.

01:15:52 Cette question que je vous pose depuis le début de la matinale,

01:15:54 comment exercer à nouveau l'autorité à l'école ?

01:15:57 Qu'est-ce qu'il faut faire ?

01:15:58 Très concrètement, je suis sûr que vous avez des idées.

01:16:00 On va les entendre dans un instant.

01:16:02 Par exemple, est-ce qu'il faut exclure définitivement

01:16:03 les élèves à problème des collèges ou des lycées ?

01:16:06 Vous avez flashé le QR code.

01:16:07 Vous avez répondu à ces questions. Voici vos réponses.

01:16:10 Trop laisser faire les choses dans les écoles.

01:16:13 Peut-être qu'il faut les détecter dès qu'ils sont petits

01:16:17 et retirer toutes les aides familiales.

01:16:18 Voilà, quand on n'en arrive pas, c'est peut-être une solution

01:16:21 pour l'idée, mais surtout retirer les réunions de parents d'élèves

01:16:25 qui n'ont plus rien à voir dans les écoles.

01:16:27 Il faut redonner le pouvoir aux professeurs et aux directeurs.

01:16:31 Oui, le problème, c'est qu'il n'y a plus de sanctions pour les enfants.

01:16:34 Et puis, je trouve que les parents se mêlent un peu trop.

01:16:36 Certains parents se mêlent trop de la vie des écoles.

01:16:40 Et puis moi, je me rappelle dans le temps, on allait à l'école,

01:16:43 on rentrait dans l'école, dans la classe,

01:16:44 on se levait à chaque fois pour le professeur,

01:16:46 on se levait pour le directeur.

01:16:48 Et il y avait le respect, la politesse.

01:16:51 Et maintenant, à ce jour, il n'y a plus de ça.

01:16:53 Alors, il faut sanctionner les enfants.

01:16:56 Et puis, s'il y a des parents qui se mêlent de trop,

01:16:58 peut-être aussi les sanctionner.

01:17:00 Exclusion définitive de ce genre d'élèves,

01:17:04 encadrement dans une structure militaire avec tolérance zéro,

01:17:07 suppression définitive des allocations familiales

01:17:11 dès que des élèves font un écart à la laïcité

01:17:14 ou au règlement intérieur de l'établissement.

01:17:17 Voilà, vous avez des idées, vous continuez à flasher le QR code,

01:17:20 vous enregistrez vos vidéos, on entendra la suite

01:17:23 de vos réponses et de vos solutions à 8h30.

01:17:29 Guylain Ouattrelo, bonjour.

01:17:30 Bonjour.

01:17:31 Merci d'être avec nous en ce jour particulier et triste, forcément.

01:17:37 Il y a dix ans, jour pour jour, disparaissait le vol MH370

01:17:41 à bord duquel se trouvaient votre épouse et deux de vos trois enfants.

01:17:47 Il a disparu entre Kuala Lumpur et Pékin.

01:17:49 Tout le monde connaît l'histoire.

01:17:52 Dix ans qu'on ne sait toujours pas ce qui s'est passé.

01:17:54 Merci déjà d'être là, dix ans jour pour jour.

01:17:58 Comment est-ce que vous vivez cette date aujourd'hui ?

01:18:00 Date symbolique s'il en est.

01:18:03 Oui, c'est une date symbolique, mais pour moi, c'est tous les jours l'anniversaire.

01:18:08 Dix ans, c'est important parce qu'au bout de dix ans,

01:18:10 il faut comprendre qu'on ne sait rien de plus que le jour où il a disparu.

01:18:15 Par contre, ce qu'on sait, c'est que la version qu'on nous a sortie est fausse.

01:18:18 Il est facile de démontrer qu'elle est complètement fausse,

01:18:20 qu'elle est complètement montée de A jusqu'à Z

01:18:24 et qu'on veut nous cacher la vérité.

01:18:27 Donc ça, on le sait.

01:18:28 Et donc ces dix ans, c'est important parce que nous, on se dit,

01:18:33 il faut toujours dire haut et fort, on ne peut pas accepter ce qu'on nous a dit

01:18:36 depuis dix ans et il faut aller chercher cette vérité.

01:18:39 Et on se dit au bout de dix ans, c'est peut-être la dernière fois où on peut parler.

01:18:42 Donc c'est en ça que c'est important aujourd'hui, ces dix ans.

01:18:44 Alors, on va aller sur l'explication, sur ce que vous estimez être

01:18:48 ce qui s'est passé sur les moyens mis en place pour retrouver l'avion.

01:18:54 Revenons sur ce 8 mars 2014.

01:18:58 Vous deviez tous vous retrouver à Pékin.

01:19:01 Vous étiez expatriés à l'époque.

01:19:02 Toute la famille vivait à Pékin et vous deviez tous vous retrouver là-bas.

01:19:05 Vous-même, vous étiez en vol quand l'avion a disparu.

01:19:08 C'était à la sortie de votre avion, en arrivant à Pékin,

01:19:11 qu'une hôtesse est venue vous voir.

01:19:12 Vous le racontez dans votre livre, d'ailleurs.

01:19:14 Je suis le dernier, en fait, à savoir ce qui se passe,

01:19:16 puisque j'atterris à Pékin à 4 heures de l'après-midi

01:19:18 et eux devaient atterrir à 6 heures du matin.

01:19:20 Donc j'arrive à l'aéroport et quelqu'un m'attend.

01:19:23 Et avec un panneau, je fais le tour de l'aéroport avec cette hôtesse

01:19:26 qui ne parle pas mon langage et je tombe sur le...

01:19:30 pas l'ambassadeur, mais quelqu'un de l'ambassade de France

01:19:33 qui me dit "Guylain, l'avion de ta famille s'est abîmé en mer".

01:19:39 Le cauchemar a commencé.

01:19:40 Oui, le cauchemar commence.

01:19:42 On n'a jamais retrouvé l'avion.

01:19:43 C'est votre monde qui s'écroule.

01:19:46 Vous racontez tout ça dans votre livre.

01:19:48 On va peut-être voir où on a vu la couverture.

01:19:52 C'est fantastique, je l'ai lu.

01:19:55 Il vous reste un fils sur vos trois enfants.

01:19:57 Oui.

01:19:58 Quel rôle...

01:20:00 Une question qui m'est venue.

01:20:01 Quel rôle a joué la religion à ce moment-là ?

01:20:04 Parce que je sais qu'elle a joué un rôle.

01:20:06 Elle n'a pas vraiment joué un rôle.

01:20:07 J'ai essayé de me tourner vers la religion et je n'ai pas eu de réponse.

01:20:11 Donc c'était un peu ça, mon problème.

01:20:12 C'est que c'est difficile.

01:20:14 C'est le genre de situation où...

01:20:17 Je peux juste vous donner un exemple.

01:20:18 Je vais voir un prêtre à un moment donné parce que j'ai besoin d'avoir des réponses.

01:20:22 Pourquoi on fait ça ?

01:20:23 Pourquoi ça arrive ?

01:20:25 Vous vous posez des questions incroyables.

01:20:26 Le prêtre me dit "Vous inquiétez pas, ils sont heureux là où ils sont".

01:20:29 Et moi, je pense à mes enfants et je dis "Non, ma fille, elle ne peut pas être heureuse sans moi".

01:20:35 Voilà, bon, c'est juste ça.

01:20:36 Mais...

01:20:38 Bon, les dernières paroles du commandant de bord à la tour ont été analysées, commentées, interprétées.

01:20:45 Il échange avec la tour.

01:20:47 Il conclut par un "Bonne nuit".

01:20:49 Bon, et ensuite, on n'a plus de nouvelles de l'appareil.

01:20:52 Alors, quelle est votre intime conviction de ce qui s'est passé ?

01:20:55 Vous parliez de la thèse officielle, de ce que vous pensez de ce qui s'est passé.

01:20:58 Qu'est-ce que vous pensez de ce qui s'est passé ?

01:21:01 Quelle conviction vous vous êtes créée ?

01:21:04 La conviction, c'est qu'on dit que l'avion a fait demi-tour et a retraversé la Malaisie

01:21:09 et a fait des milliers de kilomètres jusqu'au fin fond de l'océan Indien et est tombé là.

01:21:14 Au large de l'Australie.

01:21:14 Au large de l'Australie, parce qu'il n'avait plus de carburant.

01:21:16 Donc c'est ça.

01:21:17 Mais on ne nous explique pas pourquoi il a fait ça.

01:21:19 D'accord ? Ça, c'est la version officielle.

01:21:21 Nous, on a regardé ça.

01:21:22 Il n'y a rien qui tient dans cette version-là.

01:21:24 On peut démonter point par point, mais je peux vous donner juste un exemple.

01:21:27 S'il avait fait ce trajet-là, il aurait traversé huit espaces aériens différents.

01:21:32 Thaïlande, Malaisie, Singapour, Inde, Myanmar, Australie.

01:21:38 Sachant qu'en plus, cette zone-là est surveillée comme le lait sur le feu par la Chine et les Etats-Unis.

01:21:43 Or, aucun de ces pays ne dit avoir vu l'avion.

01:21:45 Seulement la Malaisie.

01:21:46 Aucun.

01:21:47 C'est-à-dire, même s'ils coupent tout, parce qu'on dit que l'avion a tout coupé, toutes les communications,

01:21:51 les radars militaires sont faits pour voir des avions fantômes.

01:21:54 Donc tous les militaires de ces pays-là devraient l'avoir vu.

01:21:56 Il n'y a pas une mouche qui peut voler sans que les militaires le voient.

01:21:58 Exactement.

01:21:59 Et tous ces pays-là disent ne rien avoir vu.

01:22:01 Et on ne peut pas...

01:22:02 Alors, est-ce que ces pays peuvent se mettre d'accord tous ensemble ?

01:22:05 Non, ils ne s'entendent pas.

01:22:06 Donc s'ils ne l'ont pas vu, c'est qu'il n'est pas passé par là.

01:22:09 Bon, ça c'est un, mais je ne peux pas détailler là en quelques minutes tout.

01:22:13 Donc l'avion, pour nous, n'a pas fait demi-tour.

01:22:16 Donc l'avion, on l'a perdu au bout d'une heure, d'accord, et là, tout a été coupé.

01:22:21 On pense qu'il est tombé là.

01:22:22 Alors, comment il est tombé ?

01:22:24 On a vu des explosions.

01:22:25 On sait qu'il y a eu des débris qui ont été ramassés de ce côté-là.

01:22:28 Il y avait une flotte américaine qui était là à ce moment-là,

01:22:30 parce qu'il y avait des manœuvres importantes la semaine d'avant.

01:22:34 On sait qu'il y a des AWACS sur zone qui ont tout vu.

01:22:36 Des avions radars.

01:22:37 Des avions radars qui ont tout vu.

01:22:39 Un AWACS à 600 km et ça voit le scooter sur la place de la Concorde.

01:22:44 Donc voilà, on sait parfaitement où c'est cet avion.

01:22:47 On ne veut pas nous le dire.

01:22:48 Donc nous, on pense que cet avion a été abattu à cet endroit-là.

01:22:54 Pourquoi ? Je ne sais pas.

01:22:55 Tout ce qu'on sait, c'est quand on creuse, quand on creuse,

01:22:57 on creuse cette histoire.

01:22:59 Le chargement est bizarre.

01:23:00 Les passagers sont bizarres.

01:23:02 Donc voilà, il y a vraisemblablement un chargement et des passagers.

01:23:07 Abattu volontairement.

01:23:08 Ce n'est pas une erreur.

01:23:09 Je pense que c'est volontaire.

01:23:11 Par qui ?

01:23:12 Alors, il est évident dans cette histoire, les anglo-saxons sont impliqués.

01:23:17 J'en veux pour preuve.

01:23:18 Le FBI est en Malaisie.

01:23:20 Le lendemain matin, va chez le pilote.

01:23:22 Le lendemain matin, prend le simulateur de vote du pilote.

01:23:25 Le lendemain matin, chez lui.

01:23:27 Le prend et stop.

01:23:28 On n'en sait rien.

01:23:29 Donc le FBI mène l'enquête dès le lendemain,

01:23:32 ou en tout cas fait quelque chose dès le lendemain.

01:23:33 Il faut savoir que le FBI n'a jamais reversé au dossier quoi que ce soit,

01:23:37 ni sur l'enquête officielle en Malaisie,

01:23:40 ni l'enquête française qui est toujours en cours.

01:23:42 On n'arrive pas à savoir ce qu'ils ont fait.

01:23:44 Le FBI est à la manœuvre.

01:23:45 Donc les Américains sont à la manœuvre tout de suite.

01:23:47 Ce sont les Anglais qui disent où est l'avion avec la société Marsat.

01:23:51 Et ce sont les Australiens qui font semblant de chercher l'avion.

01:23:53 Donc quand vous dites ça à des gens des services secrets,

01:23:56 ils vous disent "là vous êtes en plein dans ce qu'on appelle les Five Eyes".

01:24:00 Les Five Eyes, c'est les cinq services secrets en seconde sélection.

01:24:02 C'est eux qui sont à la manœuvre.

01:24:04 Donc pour moi, il est évident que les Américains étant là dès le lendemain,

01:24:08 pour je ne sais pas quoi faire, parce qu'on ne sait pas ce qu'ils ont fait,

01:24:11 ils sont à la manœuvre.

01:24:12 Ils ont vraisemblablement quelque chose à cacher, je ne sais pas quoi.

01:24:17 Mais en tout cas, c'est eux qui mènent la danse.

01:24:19 Donc vraisemblablement, c'est eux les responsables.

01:24:21 Quand vous parlez de passagers suspects et de chargements suspects dans l'avion,

01:24:26 vous faites allusion à quoi ?

01:24:27 Dans l'avion, on sait qu'il y a plusieurs centaines de kilos d'un rechargement.

01:24:32 On ne sait pas ce que c'est.

01:24:34 On sait que ça a été amené par des Chinois.

01:24:37 On sait qu'il n'est pas passé sous les scanners et on ne sait pas ce que c'est.

01:24:43 Passagers, il y a des passagers de profils extrêmement intéressants,

01:24:49 effectivement, qui sont en business class,

01:24:51 qui sont dans des endroits assez stratégiques de l'avion.

01:24:57 Des passagers qui n'ont pas de…

01:24:58 par exemple, qu'on ne retrouve plus sur Internet, qui n'existent pas.

01:25:02 Il y a des profils de passagers assez intéressants

01:25:05 et il faudrait vraiment faire une enquête sur ces gens-là.

01:25:08 Un commandant de bord d'Air France sort un livre,

01:25:10 il écrit que ce serait un suicide du pilote.

01:25:14 Vous n'y croyez pas une seconde ?

01:25:14 Non, je n'y crois pas une seconde pour deux raisons.

01:25:16 D'abord, suicide au bout de 10 heures, c'est rare.

01:25:21 On a vu des suicides, effectivement, c'est arrivé.

01:25:24 Et l'autre chose, c'est que tous les gens qui ont enquêté sur ce pilote,

01:25:29 c'était visiblement… moi, j'ai rencontré sa famille.

01:25:32 C'était visiblement un homme extraordinaire que tout le monde reconnaissait

01:25:34 et il avait, contrairement à ce qu'on a pu dire,

01:25:36 il n'avait aucun problème à ce moment-là.

01:25:38 Donc non, je n'y crois pas.

01:25:41 Merci Giselin Ouattrelo d'être venu.

01:25:44 Guylain Ouattrelo, excusez-moi, nous partagez avec nous vos convictions.

01:25:51 J'avais lu votre livre et vu des documentaires.

01:25:54 Ce qui est marquant dans cette histoire et dans cette enquête,

01:25:57 c'est qu'il y a plein de gens qui viennent se greffer.

01:25:59 Il y a des voyants, des enquêteurs dans tous les sens, des enquêtes privées.

01:26:06 Tout le monde a sa version.

01:26:08 Vous, vous avez…

01:26:10 Oui, mais c'est ce qui est dur.

01:26:12 C'est ce qui a été dur dans ces 10 ans et c'est toujours le cas.

01:26:14 Je reçois toujours des emails, des gens qui m'envoient des choses

01:26:16 et qui me disent « je peux t'aider, Guylain ».

01:26:18 Mais 99% de ces gens sont des fous furieux.

01:26:21 Et le reste, c'est soi-disant des spécialistes.

01:26:24 Mais vous vous apercevez que dans les spécialistes,

01:26:25 il y en a qui sont là pour vous aider, il y en a qui sont là pour vous désinformer.

01:26:30 Donc il faut faire le tri et c'est très, très dur.

01:26:33 Merci beaucoup, Guylain Ouattrelo.

01:26:35 Et aujourd'hui, vous avez refait votre vie.

01:26:37 Aujourd'hui, je vais très bien.

01:26:39 J'ai monté une société et je me suis remarié l'été dernier.

01:26:42 Donc tout va bien.

01:26:43 Et le plus important, c'est que mon fils va très bien aussi.

01:26:47 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.

01:26:50 Merci. Merci à vous.

01:26:51 Il est 7h49.

01:26:54 On va parler des solutions des Français pour réduire la dette.

01:26:59 On en parle avec le mec Guillaume.

01:27:01 Votre programme avec Domexpo.

01:27:03 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

01:27:07 Plus d'infos sur domexpo.fr.

01:27:09 Retrouvez votre programme avec Epad Invest,

01:27:11 spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.

01:27:15 Epad Invest, investir pour l'avenir.

01:27:18 Où trouver 20 milliards d'euros d'économie ?

01:27:21 Vous savez que Bercy veut faire 20 milliards d'euros d'économie l'année prochaine.

01:27:24 Bon, si Bercy demandait aux Français leur avis,

01:27:27 visiblement, selon un sondage publié par les Echos,

01:27:30 les Français ont une idée assez précise des pistes d'économie possibles.

01:27:32 Le Mic.

01:27:33 Oui Romain, premier constat d'abord.

01:27:35 Premier renseignement de ce sondage de nos confrères des Echos et de l'Institut Montaigne.

01:27:38 4 Français sur 5 aujourd'hui estiment qu'il est urgent de réduire la dette.

01:27:42 C'est un avis largement partagé qui dépasse les clivages politiques.

01:27:46 Ça devrait convaincre Emmanuel Macron qu'il est temps d'agir.

01:27:49 Ce qui est intéressant, c'est de regarder ensuite ce que proposent concrètement les Français

01:27:52 pour réduire la dette.

01:27:52 Quelles sont les pistes d'économie qu'ils préconisent

01:27:55 et donc potentiellement qu'ils seraient prêts à accepter ?

01:27:57 Et on découvre qu'une importante proportion de Français en ont assez

01:28:01 de ce qu'ils considèrent, explique l'Institut de sondage,

01:28:04 comme de l'assistanat social.

01:28:06 Dans le détail, 32% des sondés proposent donc de réduire les allocations familiales,

01:28:11 31% de réduire les investissements de l'État dans le numérique

01:28:14 et 30% se disent prêts à accepter une baisse des indemnités chômage.

01:28:18 Concrètement, comment est-ce qu'on pourrait réduire les allocations familiales ?

01:28:21 D'abord, on pourrait réduire ou supprimer les allocations familiales

01:28:24 versées aux parents de mineurs délinquants et condamnés, par exemple.

01:28:27 Mais l'objectif d'une telle mesure, c'est plutôt de faire baisser la délinquance

01:28:31 que le coût des allocations familiales.

01:28:32 On pourrait aussi les moduler plus en fonction des niveaux de revenus,

01:28:36 en restreindre plus l'accès aux étrangers, lutter plus contre la fraude.

01:28:40 Enfin, autre mesure, les réduire ou les supprimer au-delà de trois enfants,

01:28:44 par exemple.

01:28:45 Plusieurs parties de tous les bords l'ont déjà proposé,

01:28:47 mais ce n'est pas très compatible avec le plan de réarmement démographique

01:28:51 voulu par Emmanuel Macron.

01:28:52 Effectivement. Et pour les allocations chômage ?

01:28:55 Alors, une possibilité, ce serait d'avoir une dégressivité plus forte

01:28:58 des indemnités au fil des mois, ou après plusieurs refus d'une proposition d'emploi.

01:29:03 Malgré tout, et malgré tout ça, on l'a beaucoup répété,

01:29:05 et je vais continuer à le redire ce matin, mais notre modèle social,

01:29:08 s'il est très protecteur, est aussi très cher.

01:29:11 On engloutit chaque année plus de la moitié du budget de l'État

01:29:13 dans la protection sociale et la cistana.

01:29:16 C'est trop, ce n'est plus supportable pour beaucoup de Français,

01:29:18 et particulièrement pour les classes moyennes qui payent beaucoup

01:29:21 et qui reçoivent peu.

01:29:22 C'était votre programme avec Epad Invest,

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01:29:40 La CGT qui menace l'organisation des Jeux Olympiques,

01:29:45 des préavis de grève vont être déposés.

01:29:47 On va en parler avec vous Gauthier Lebrecht.

01:29:48 A tout de suite.

01:29:49 CNews, il est 8h moins 5.

01:29:55 La CGT menace de faire échouer les Jeux Olympiques.

01:29:58 Ça devrait être une fête les Jeux Olympiques, espérons-le en tout cas.

01:30:02 La CGT menace de gâcher cette fête.

01:30:05 Des préavis de grève vont être déposés,

01:30:07 notamment dans la fonction publique, chez les fonctionnaires.

01:30:09 Gauthier Lebrecht, la pression monte sur le gouvernement ?

01:30:11 Tout le monde utilise les JO comme moyen de pression sur le gouvernement

01:30:14 parce que le gouvernement, évidemment, veut que ce soit une réussite.

01:30:17 Et donc est plutôt enclin à céder.

01:30:19 Alors, c'est d'abord effectivement dans la fonction publique,

01:30:22 je dis d'abord parce que pourquoi pas aller dans d'autres secteurs ensuite,

01:30:24 que des préavis de grève vont être déposés dans les heures qui viennent.

01:30:27 Alors, les revendications, des meilleures conditions de travail,

01:30:30 de meilleurs hébergements pour les travailleurs, les salariés,

01:30:33 c'est ce que dit la CGT, qui vont devoir se déplacer

01:30:35 et venir dormir en Ile-de-France pendant les JO.

01:30:39 Et évidemment, de meilleures rémunérations avec les heures sub

01:30:42 et les congés que ces travailleurs ne pourront pas prendre

01:30:45 pendant la fameuse période des JO.

01:30:47 En fait, la CGT a vu que Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,

01:30:51 a lâché face aux revendications des policiers qui seront évidemment

01:30:54 en première ligne pour sécuriser ces jeux,

01:30:57 avec des primes pouvant aller jusqu'à 1900 euros.

01:31:00 Les policiers menaçaient de se mettre en arrêt maladie comme l'été dernier

01:31:04 et de ne pas venir travailler.

01:31:05 Donc, le ministre de l'Intérieur a fait le choix de céder.

01:31:08 Donc, en fait, Sophie Binet, la chef de la CGT,

01:31:11 se dit pourquoi les policiers et pas tous les autres ?

01:31:14 Alors, le gouvernement a-t-il été naïf ?

01:31:16 Alors, très naïf.

01:31:17 Je vous ai ressorti ce qu'a dit le ministre des Transports

01:31:21 il y a 15 jours.

01:31:23 Il dit "je ne crois pas un seul instant que les ouvriers, les salariés,

01:31:27 les syndicats mettront en péril l'image de la France aux yeux du monde entier".

01:31:31 Il dit "si ça arrive, je ne connais même pas le monde ouvrier".

01:31:34 Bon, il s'est un peu avancé, le ministre des Transports.

01:31:37 Il a pêché par naïveté.

01:31:38 Et ce n'est pas en plus les seuls, les salariés, les syndicats,

01:31:42 qui veulent mettre en péril les JO.

01:31:44 Il y a aussi les agriculteurs qui veulent en faire aussi un moyen de pression.

01:31:48 Écoutez ce qu'il se disait sur les barrages de la FDSEA.

01:31:51 Disons qu'on s'aperçoit que le gouvernement,

01:31:55 il nous balade de trois semaines en trois semaines,

01:31:57 attendez trois semaines, attendez trois semaines.

01:31:58 Eh bien, nous, simplement, on a une échelle, c'est les Jeux olympiques.

01:32:02 J'ai constaté que M. Macron a privatisé le premier jour de salon de l'agriculture.

01:32:06 Eh bien, pourquoi pas privatiser les Jeux olympiques ?

01:32:08 Voilà, ça s'annonce sympa, ces Jeux olympiques.

01:32:12 Alors, si le gouvernement, vous l'avez compris, ne règle pas un certain nombre de dossiers,

01:32:16 cède sur un certain nombre de points, comme pour les primes avec les policiers,

01:32:21 les épreuves de lutte n'auront pas lieu que dans les stades.

01:32:24 Et la lutte sociale, elle, a déjà bien commencé.

01:32:27 Merci beaucoup, Gauthier.

01:32:29 Effectivement, oui, j'espère que ça restera au stade de la menace,

01:32:34 parce que franchement, il faut que ça reste une veste.

01:32:35 Et puis l'image de la France dans le monde général.

01:32:38 Bon, j'espère, on le verra, comment ça se passera.

01:32:41 Merci beaucoup, Gauthier.

01:32:42 7h58, dans un instant, la grande interview.

01:32:44 On sera avec Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale,

01:32:47 député Renaissance de Paris, invité de la grande interview sur CNews et Europe 1.

01:32:51 Le temps, tout de suite, Loïc Rousseval.

01:32:53 La météo avec Groupe Verlaine.

01:32:57 Installateur de panneaux photovoltaïques, garantie à vie avec contrat de maintenance.

01:33:01 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:33:03 La météo avec un temps variable aujourd'hui, Loïc.

01:33:07 Oui, Marine, c'est un début de week-end marqué par le retour d'un épisode

01:33:10 méditerranéen et Sévenol, mais surtout cet après-midi.

01:33:14 En attendant, les intempéries sont prévues sur les départements du sud-ouest.

01:33:17 Météo France prévoit d'importants cumuls de pluie en pleine,

01:33:21 de la neige sur la chaîne pyrénéenne, alors qu'à l'avant, regardez,

01:33:24 vous aurez un soleil simplement voilé, une matinée lumineuse et même un ciel

01:33:27 complètement dégagé si vous habitez en région parisienne jusqu'aux frontières du Nord

01:33:31 ou encore de la Bourgogne-Franche-Comté jusqu'à la Belgique et l'Allemagne.

01:33:35 Mais du vent, déjà dans le sud, vent de secteur sud, justement,

01:33:38 et ça va bien souffler, des rafales déjà jusqu'à 90 km/h.

01:33:43 Au fil des heures, le vent va se renforcer sur l'arc méditerranéen.

01:33:46 Ça va souffler jusqu'à 100 km/h.

01:33:48 D'importantes précipitations prévues sur les départements du sud-est,

01:33:52 de la pluie dans les terres, de fortes chutes de neige sur les massifs du sud,

01:33:57 sur le massif central, mais aussi les Alpes du sud.

01:33:59 On attend entre 30 et 40 cm de neige, par exemple, sur le relief Sévenol.

01:34:04 Et remarquez ce ciel plus dégagé, en revanche, le long des frontières du Nord.

01:34:08 Un vent de secteur sud modéré à fort un peu partout.

01:34:10 Alors, les températures matinales sont moins basses qu'hier matin.

01:34:13 Ça reste frais sur le Nord-Est, -1, par exemple, dans Dijon.

01:34:17 Et nous terminons par les valeurs dans l'après-midi,

01:34:19 qui seront quasi stationnaires au Nord.

01:34:21 Ça va accuser une petite baisse au Sud.

01:34:24 Bonne journée à tous.

01:34:25 C'est Newsy, il est 8h, vous regardez La Matinale.

01:34:38 Merci d'être avec nous à la une ce matin.

01:34:40 Ce témoignage, choc s'il en est, d'une enseignante corse, en l'occurrence, de 24 ans.

01:34:45 Elle a été mutée en banlieue lyonnaise, puis mutée en banlieue parisienne.

01:34:50 Elle a vécu l'enfer dans sa salle de classe.

01:34:52 Violence, menaces de mort, comportements indécents.

01:34:55 C'est à peine croyable. On l'écoutera.

01:34:58 Le scellement de l'IVG dans la Constitution.

01:35:01 Cérémonie aujourd'hui au ministère de la Justice,

01:35:03 en présence du président de la République, Emmanuel Macron,

01:35:06 qui a cherché à s'attribuer les bénéfices de cette révision constitutionnelle,

01:35:10 nous dira Gauthier Lebrecht.

01:35:11 À tout de suite, Gauthier.

01:35:12 Comme Emmanuel Macron, Joe Biden a des paroles dures envers le Kremlin.

01:35:18 Le président américain a dit cette nuit qu'il voulait arrêter Vladimir Poutine.

01:35:23 En a-t-il vraiment les moyens ?

01:35:24 Je poserai la question à Harold Eman.

01:35:26 À tout de suite, Harold.

01:35:27 Mais tout d'abord, ce témoignage extrêmement fort d'une enseignante

01:35:31 confrontée à la réalité des lycées à problème,

01:35:34 en banlieue lyonnaise, en banlieue parisienne.

01:35:36 Ce qu'elle a vécu est inimaginable par quiconque n'est pas confronté

01:35:40 à ces lycées compliqués.

01:35:43 Elle a été au contact d'élèves violents qui ne respectaient rien

01:35:47 et qui ne suivaient évidemment pas les cours.

01:35:49 Ça, j'allais dire, c'est que le début.

01:35:50 Oui, puis elle a également vu des élèves au comportement indécent en plein cours.

01:35:54 Écoutez son témoignage recueilli par Christina Loudi

01:35:57 avec le récit de Solène Boulan.

01:35:58 De son expérience de professeure d'anglais sur le continent,

01:36:03 Rosemary Albertini garde un souvenir traumatisant.

01:36:06 En 2022, la jeune enseignante corsée mutait à Bron en banlieue lyonnaise

01:36:10 pour sa première année en tant que professeure stagiaire.

01:36:13 Elle y raconte la violence qu'elle subit dans les salles de classe.

01:36:16 On m'a menacée de mort plusieurs fois.

01:36:18 J'ai des élèves qui m'ont poussée pour rentrer en classe.

01:36:22 Il y en a certains, ils ont commencé par "tu vas voir ce que tu vas voir".

01:36:24 Je leur ai dit "c'est une menace, ça peut être mal perçu et tout".

01:36:27 Je sais.

01:36:28 Et petit à petit, c'est passé jusqu'à "tu vas finir à la morgue".

01:36:32 Ils me croisaient dans les couloirs,

01:36:34 ils me faisaient un signe sur le cou comme quoi ils allaient me tuer.

01:36:37 Selon l'enseignante, certains élèves vont même plus loin,

01:36:40 allant jusqu'à exposer leur intimité en classe.

01:36:43 J'avais la main dans le caleçon et ils regardaient des films porno.

01:36:46 Mais au début, ça choque un peu.

01:36:49 Parce qu'on se dit "bon, on regarde, on regarde autour".

01:36:52 Ça a l'air tellement normal pour les autres élèves que je dis "mais non".

01:36:57 Rosemary Albertini finit par croire aux menaces de ses élèves.

01:37:00 Elle reste sur ses gardes dès qu'elle quitte l'établissement.

01:37:03 Je regardais tous les jours par-dessus mon épaule,

01:37:05 que ce soit pour sortir de l'établissement, j'attendais des collègues.

01:37:10 Je regardais ma voiture le plus proche possible.

01:37:12 J'ai vu des collègues qui, pour eux, c'était tellement normal.

01:37:15 C'est une habitude, c'est même plus une banalisation.

01:37:17 Pour eux, c'est plus de la violence.

01:37:20 Mutée en septembre dernier en 7 ans et demi,

01:37:22 elle n'y reste qu'une semaine.

01:37:24 Aujourd'hui arrêtée à cause d'une dépression,

01:37:26 elle est de retour en Corse chez ses parents,

01:37:28 en attendant sa prochaine mutation.

01:37:31 Voilà, thémage effrayant.

01:37:32 Qui accepterait de travailler dans ces conditions ?

01:37:35 Comment exercer à nouveau l'autorité à l'école ?

01:37:37 Qu'est-ce qu'il faut faire ?

01:37:37 Est-ce qu'il faut exclure définitivement les élèves

01:37:40 qui n'ont rien à faire au collège ou au lycée ?

01:37:43 Vous, flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.

01:37:46 On vous entendra à 8h30.

01:37:48 La liberté garantie d'avorter, scellée dans la Constitution.

01:37:53 L'événement sera célébré aujourd'hui,

01:37:55 place Vendôme devant le ministère de la Justice,

01:37:58 à l'occasion de la journée des droits des femmes.

01:38:00 Événement à partir de midi et qui sera ouvert au public.

01:38:04 Et puis Emmanuel Macron doit rendre hommage à cette occasion

01:38:06 à dix femmes qui ont milité en faveur des droits des femmes,

01:38:09 Joséphine Becker ou encore Simone Veil.

01:38:11 Toutes deux panthéonisées, bien sûr.

01:38:13 Gauthier, le bref, cette cérémonie, c'est une manière

01:38:15 pour Emmanuel Macron de s'attribuer le succès

01:38:17 de la révision constitutionnelle votée par le Congrès lundi.

01:38:20 Eh bien oui, c'est pourquoi il ne pouvait pas assister

01:38:22 au Congrès lundi en raison de la séparation des pouvoirs.

01:38:24 Il ne pouvait pas assister au vote des sénateurs et des députés

01:38:27 en faveur de l'inscription de l'IVG dans la Constitution.

01:38:30 Donc c'est une victoire politique, il faut le dire pour Emmanuel Macron.

01:38:32 Surtout que ça ne lui arrive pas tous les jours en ce moment.

01:38:34 Donc évidemment, il veut tirer profit de cette victoire politique.

01:38:38 Éric Dupond-Moretti a réussi à convaincre les sénateurs LR

01:38:41 et ce n'était pas gagné avec le président du Sénat,

01:38:43 Gérard Larcher, qui s'opposait à l'inscription de l'IVG

01:38:46 dans la Constitution.

01:38:47 Donc ces sénateurs LR ont finalement en majorité voté pour.

01:38:50 Donc oui, ça s'est bien passé pour le chef de l'État.

01:38:53 Et donc aujourd'hui, il y aura un discours,

01:38:55 ce qu'il n'a pas pu faire lundi.

01:38:56 Discours et cérémonie ouverte au public, place Vendôme,

01:39:00 à partir de midi.

01:39:02 Et ça va être très symbolique puisque, effectivement,

01:39:04 la Constitution va être scellée.

01:39:06 Cette nouvelle Constitution, il va y avoir le saut

01:39:08 du garde des Sceaux, du ministre de la Justice,

01:39:11 avec cette Constitution qui évolue avec l'entrée

01:39:14 de l'IVG dans la Constitution.

01:39:16 Alors, en plus, ça n'arrive pas n'importe quel jour.

01:39:18 Ça arrive le jour où on célèbre le droit des femmes.

01:39:21 Et pour rendre hommage aux femmes importantes de l'histoire de France,

01:39:24 Emmanuel Macron va fleurir plusieurs tombes,

01:39:26 dont notamment, évidemment, celle de Simone Veil au Panthéon.

01:39:30 Et d'ailleurs, ce matin, Valérie Hayet,

01:39:32 tête de liste Renaissance, va se rendre au Panthéon

01:39:34 pour rendre hommage à Simone Veil, avec le fils de Simone Veil

01:39:37 et avec Laurent Berger, ministre en charge de l'égalité femmes-hommes.

01:39:40 Merci Gauthier.

01:39:41 Joe Biden a dit cette nuit qu'il ne plierait pas

01:39:44 face à Vladimir Poutine.

01:39:45 Il a demandé à son Congrès de voter l'aide à l'Ukraine pour,

01:39:48 je cite, "arrêter Vladimir Poutine",

01:39:51 pour arrêter le président russe.

01:39:52 Harold Eman, Joe Biden a les moyens d'arrêter Poutine.

01:39:54 Il a les moyens si le Congrès les lui donne.

01:39:58 En fait, il a commencé son discours directement

01:40:02 avec une référence à Vladimir Poutine.

01:40:04 Poutine est en marche, il envahit l'Ukraine, il sème le chaos.

01:40:07 Il ne s'arrêtera pas à l'Ukraine et que c'est l'Ukraine

01:40:12 qui peut mettre fin à l'offensive russe si elle reçoit des armes.

01:40:16 Le problème, c'est que le Sénat a dit oui,

01:40:19 mais la Chambre des représentants ne veut même pas

01:40:22 regarder le texte et la Chambre est contrôlée par les Républicains.

01:40:27 Merci beaucoup, Harold.

01:40:28 On verra d'ailleurs si la France a les moyens également de dire

01:40:31 stop à Vladimir Poutine.

01:40:33 On va continuer à en parler, bien sûr, à 8h30.

01:40:36 Il est 8h06 dans un instant.

01:40:37 Sylvain Maillard, invité de la grande interview C News Europe 1.

01:40:40 C News, il est 8h12.

01:40:45 Bienvenue à tous.

01:40:46 Tout de suite, c'est la grande interview sur C News et sur Europe 1.

01:40:50 Je reçois ce matin Sylvain Maillard,

01:40:52 président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.

01:40:54 Bonjour, Sylvain Maillard.

01:40:57 Bonjour, Romain Desarmes.

01:40:58 Merci d'être avec nous.

01:41:00 La grande interview de Sylvain Maillard sur C News et sur Europe 1.

01:41:03 Beaucoup d'actualités, évidemment.

01:41:05 On va parler des européennes, de ce qui se passe à Marseille

01:41:07 ou encore de la dette, mais je voulais qu'on commence avec l'Ukraine.

01:41:10 Emmanuel Macron dit que notre soutien à l'Ukraine n'a aucune limite,

01:41:13 aucune ligne rouge, ce qui revient à dire que toutes les options sont possibles,

01:41:18 y compris l'envoi de troupes au sol.

01:41:19 Comme il l'a dit en début de semaine, on en a beaucoup parlé.

01:41:22 La Russie lui répond que la France, par ses déclarations,

01:41:24 augmente son implication dans le conflit.

01:41:27 En quoi c'est l'intérêt de la France que de défier directement,

01:41:32 ouvertement, en public, Vladimir Poutine ?

01:41:35 Poutine n'a pas de limite dans ses attaques.

01:41:38 La France n'aura pas de limite dans son soutien à l'Ukraine.

01:41:41 C'est très clair.

01:41:41 Le président de la République l'a dit.

01:41:43 Et d'ailleurs, je vous redis qu'il y aura un vote à l'Assemblée nationale

01:41:48 mardi sur notre politique de soutien envers l'Ukraine.

01:41:54 Et donc, chaque parti politique devra se positionner,

01:41:56 chaque député devra se positionner par rapport à ce que je crois

01:42:01 qu'il ne faut pas oublier.

01:42:02 Poutine a pris la parole il y a quelques jours

01:42:05 pour ce qu'on appelle un discours à l'Union.

01:42:07 Et il a dit une chose, parce que Poutine, en fait,

01:42:09 il dit exactement ce qu'il va faire.

01:42:11 Il a dit une chose très claire.

01:42:14 L'Empire russe a besoin de la guerre.

01:42:16 Et d'ailleurs, quand vous regardez l'ensemble du mandat de Vladimir Poutine,

01:42:20 on a maintenant 25 ans de recul, quasiment 25 ans, un peu moins,

01:42:24 il est toujours en guerre.

01:42:25 Toujours en guerre.

01:42:26 La Tchétchénie, la Géorgie, la Crimée, l'Ukraine,

01:42:30 il le dit, l'Empire russe a besoin de la guerre.

01:42:32 Et donc, il faut lui montrer les limites.

01:42:35 Et il faut être très ferme dessus.

01:42:37 Vladimir Poutine est un homme de guerre.

01:42:39 Et donc, nous serons là, l'Europe sera là pour lui dire stop.

01:42:43 - Sur la façon de procéder d'Emmanuel Macron,

01:42:46 François Hollande lui a fait la leçon dans la Cour de l'Elysée.

01:42:48 Il lui a dit que c'est mieux de rester discret,

01:42:51 de ne pas dire ses intentions.

01:42:54 Qu'est-ce que vous en pensez ?

01:42:55 - Moi, je pense qu'il ne faut pas se cacher.

01:42:59 La situation est extrêmement grave.

01:43:00 Extrêmement grave, ce qui se passe en Ukraine.

01:43:03 Nos concitoyens le savent.

01:43:04 Il ne faut pas avoir la main qui tremble.

01:43:07 C'est une situation difficile.

01:43:08 Et Emmanuel Macron a juste dit ce que nous ferons.

01:43:12 Vladimir Poutine dit ce qu'il fait.

01:43:13 Nous disons ce que nous ferons.

01:43:14 Nous continuerons à soutenir sans limite l'Ukraine.

01:43:18 C'est très clair.

01:43:18 - Vous pensez que les oppositions en France se voient de la face

01:43:20 et que le risque d'extension du conflit est réel ?

01:43:23 - Ça dépend des oppositions.

01:43:25 Il y aura un vote, je le redis, mardi.

01:43:27 Et j'attends avec impatience ce vote.

01:43:30 Elles vont se positionner.

01:43:31 Un rapport parlementaire l'a parfaitement montré.

01:43:34 Le Rassemblement national et la courroie de transmission

01:43:37 de Vladimir Poutine en France.

01:43:39 C'est dans un rapport parlementaire.

01:43:41 - Vous pensez que Jordan Bardella et Marine Le Pen

01:43:44 sont les représentants de Vladimir Poutine en France ?

01:43:46 - Bien sûr.

01:43:47 Dans cet esprit de toujours, au fond, pliez-vous face à Vladimir Poutine.

01:43:52 Pliez, baissez la tête.

01:43:54 C'est ça le Rassemblement national.

01:43:56 Ce n'est pas mieux sur la France insoumise.

01:43:58 Mais le Rassemblement national l'incarne.

01:44:00 Et mardi, vous verrez dans les votes sur le souverain...

01:44:04 - Vous n'avez aucune preuve.

01:44:05 Ce sont des accusations très graves.

01:44:07 - Mais ce sont des...

01:44:08 - Parce que vous les accusez de jouer l'intérêt de la Russie

01:44:11 avant celui de la France.

01:44:13 - Mais bien sûr, c'est leur intérêt.

01:44:15 Poutine a été leur banquier.

01:44:16 Il est maintenant leur suzerain.

01:44:18 Il se plie et, au fond, souhaite que nous nous plions

01:44:23 devant la volonté d'un dictateur qui est en train d'écraser un pays ami.

01:44:29 Oui, c'est ça.

01:44:29 Oui, c'est très grave.

01:44:31 Vous savez, ce débat, mardi prochain, sera extrêmement important.

01:44:35 Et c'est pour ça que nous avons souhaité...

01:44:36 - Et extrêmement houleux.

01:44:37 - C'est pour ça que nous avons souhaité qu'il y ait un vote à la fin.

01:44:39 - C'est comme ça que vous l'anticipez ?

01:44:41 - On verra, mais il y aura un vote à la fin.

01:44:43 Ils ne pourront pas se cacher.

01:44:44 Est-ce qu'ils sont pour ou contre le fait que nous soutenons l'Ukraine

01:44:49 contre Vladimir Poutine ?

01:44:51 J'attends avec impatience de voir leur vote.

01:44:53 Les Français seront fixés définitivement.

01:44:55 - Sylvain Maillard, je voulais vous entendre sur Rima Hassan,

01:44:58 cette militante anti-Israël qui légitime l'action du Hamas.

01:45:01 Elle est en 7e position sur la liste de la France insoumise.

01:45:04 Qu'est-ce que ça vous inspire ?

01:45:05 - Une honte absolue.

01:45:06 Une honte absolue.

01:45:08 C'est ce que peut faire la France insoumise de plus exécrable.

01:45:14 En envoyant une représentante d'une idée que le Hamas, au fond,

01:45:21 est un mouvement de libération de la Palestine,

01:45:24 n'est pas un mouvement terroriste.

01:45:26 Le Hamas est un mouvement terroriste qu'il nous faut combattre.

01:45:28 - Elle est la représentante du Hamas ?

01:45:30 - Je ne sais pas si elle est la représentante ou qu'elle est la représentante des idées.

01:45:35 Des idées, au fond, que véhicule le Hamas.

01:45:37 C'est une honte absolue qui montre l'ambiguïté dans laquelle est la France insoumise

01:45:44 vis-à-vis, évidemment, sa position en Israël,

01:45:47 mais plus généralement sur l'antisémitisme.

01:45:49 - Quel électorat est-ce que les filles cherchent à séduire ?

01:45:51 - L'électorat, clairement, antisémite.

01:45:54 - Vous-même, vous aviez constaté, en faisant votre campagne pour votre réélection de député,

01:46:00 que la France insoumise avait, comment dire,

01:46:06 cherché à récupérer le vote d'une partie de la population.

01:46:12 Vous m'aviez raconté ça.

01:46:13 - Oui, bien sûr, c'est la position de la France insoumise.

01:46:18 Je ne vais dire pas tous les députés de la France insoumise,

01:46:21 mais d'une partie de la France insoumise,

01:46:23 est une position extrêmement clientéliste

01:46:26 et qui imagine finalement des populations dans les quartiers,

01:46:30 une partie des populations dans leurs quartiers,

01:46:32 les perçoit comme antisémites.

01:46:35 C'est exactement ça ce qu'ils sont en train de faire.

01:46:37 Donc c'est, au fond, peut-être valider les thèses les plus nauséabondes.

01:46:43 Pourquoi ? Pour faire élire quelques députés en plus.

01:46:46 Et donc je trouve ça, je vous le dis,

01:46:48 je trouve ça infâme de pouvoir mettre cette jeune femme sur les listes

01:46:52 et imaginer qu'elle puisse devenir députée européenne,

01:46:54 c'est-à-dire représenter la France à Bruxelles, au Parlement.

01:46:58 Je trouve ça juste infâme.

01:47:00 - Votre candidate aux européennes, la candidate Renaissance, Valérie Ayé.

01:47:04 Vous êtes confiante, Sylvain Maillard,

01:47:05 cette candidate dont je rappelle qu'elle est fille d'agriculteur,

01:47:07 députée européenne, mais très peu connue du grand public.

01:47:10 Elle est véritablement la candidate idéale face au bulldozer

01:47:14 qu'est Jordan Bardella ?

01:47:16 - Oui, enfin bon, il faut arrêter avec les bulldozers,

01:47:18 les extraordinaires, les qualificatifs.

01:47:20 Valérie Ayé, c'est une députée que je connais bien.

01:47:22 Moi, je milite depuis des semaines et des semaines

01:47:25 pour qu'elle soit notre tête de liste,

01:47:26 parce que c'est une grosse travailleuse

01:47:28 et c'est une députée extrêmement influente.

01:47:30 D'ailleurs, il y avait eu un classement qui avait été fait

01:47:33 il y a quelques semaines, je crois que vous l'avez relayé,

01:47:35 où c'était la cinquième députée sur plus de 800 députés européens,

01:47:40 la plus influente.

01:47:42 Pourquoi ? C'est une bosseuse.

01:47:43 Elle travaille et elle trouve des compromis et elle fait avancer,

01:47:46 vous savez, elle fait avancer les dossiers français.

01:47:49 Il sert à quoi Jordan Bardella, dont vous me parlez tout à l'heure ?

01:47:53 Il vote sur rien.

01:47:54 À chaque fois qu'il y a un vote important, il n'est jamais là.

01:47:56 Il a tout le temps piscine.

01:47:58 Comment vous expliquez les 30% des députés qui votent ?

01:48:01 Les Français sont vêtements idiots, vous savez quoi ?

01:48:03 Comme un des armes. Il a tout le temps piscine, il n'est jamais là.

01:48:05 Moi, je me demande si c'est un député ou un mètre nageur.

01:48:08 Il n'est jamais là. Jamais là.

01:48:10 Et donc, à un moment, il faut aller défendre nos intérêts à Bruxelles.

01:48:13 Il faut défendre la France.

01:48:15 La France, ce n'est pas des selfies ou des slogans.

01:48:18 Il faut aller la défendre.

01:48:19 Et pour la défendre, il faut être présent et être influent.

01:48:22 C'est ce qui est Valérie Hayé.

01:48:23 Donc, évidemment, j'ai toute confiance.

01:48:25 Les députés Renaissance sont vraiment derrière elle.

01:48:28 C'est la bonne candidate.

01:48:29 Pour Jordan Bardella, l'immigration sera l'un,

01:48:31 sinon le sujet central de cette campagne des Européennes.

01:48:34 Mais vous savez quoi ? Romain Desarmes ?

01:48:36 Non, le sujet principal, vous verrez, ce sera l'Ukraine.

01:48:40 Ce sera le soutien à l'Ukraine.

01:48:41 Ils rêvent que ce soit sur l'immigration.

01:48:43 Vous verrez que ce sera sur l'Ukraine.

01:48:45 Et d'ailleurs, Jordan Bardella, député européen de...

01:48:48 Il a voté sur asile et immigration au niveau européen.

01:48:52 Maintenant, il n'était pas là.

01:48:54 C'est vous qui amenez la campagne sur l'Ukraine.

01:48:56 Mais l'immigration est quand même un sujet central de cette campagne.

01:48:59 Du côté de Valérie Hayé,

01:49:00 quand la question de l'immigration lui a été posée,

01:49:02 elle a répondu pour savoir s'il fallait augmenter ou pas l'immigration.

01:49:06 On doit demander aux acteurs économiques.

01:49:07 Elle ne voulait pas dire s'il fallait augmenter ou pas l'immigration.

01:49:10 Elle ne savait pas. Elle dit qu'il faut demander aux acteurs économiques,

01:49:12 aux chefs d'entreprise, si on a besoin ou pas d'immigration.

01:49:14 C'est comme ça que ça se joue, l'immigration en France et en Europe ?

01:49:17 Vous l'avez vu cet extrait, évidemment.

01:49:18 Bien sûr, Romain Desarmes.

01:49:20 Y a-t-il une seule entreprise en France de taille raisonnable

01:49:24 qui peut fonctionner sans immigration ?

01:49:27 Y a-t-il un seul hôpital en France qui peut fonctionner sans immigration ?

01:49:31 - Oui, il y a plusieurs millions de personnes sans emploi.

01:49:33 - Mais Romain Desarmes, je vous pose une question.

01:49:35 Est-ce que si je descends ici, on est en AC News,

01:49:38 je descends, là, il n'y a pas de gens immigrés

01:49:41 qui sont en train de travailler pour faire en sorte que cette matinale puisse exister ?

01:49:44 Vous savez bien que oui.

01:49:45 Je vais vous dire une chose.

01:49:46 Ce qu'il faut qu'en France, c'est que nous travaillons plus.

01:49:48 Ça, c'est vrai.

01:49:49 Il faut qu'il y ait plus de travail pour faire fonctionner

01:49:52 et pour payer notre système social.

01:49:55 Oui, on l'a toujours dit.

01:49:56 D'ailleurs, c'est pour ça qu'on a fait cette réforme des retraites.

01:49:58 - Donc, on a besoin de plus d'immigration ?

01:49:59 - On a besoin de plus de travail.

01:50:01 Nous avons besoin de travailler plus, selon l'avis.

01:50:03 - Mais est-ce que la France a besoin ou pas ?

01:50:04 Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance,

01:50:07 a-t-il besoin de plus ou moins d'immigration ?

01:50:09 - Ça n'existe pas un pays dynamique qui n'a pas d'immigration.

01:50:13 - Donc, elle a besoin de plus d'immigration ?

01:50:14 - D'ailleurs, il y a de l'émigration aussi.

01:50:15 - Ça vous gêne de le dire ?

01:50:17 - Non, mais je le dis, je trouve que c'est mal posé les problèmes.

01:50:21 Le souci, la question, elle est peut-on vivre sans des immigrations ?

01:50:27 Je vous dis que non.

01:50:28 Parce que la France, parce qu'un pays moderne, un pays dynamique,

01:50:32 a de l'immigration et a de l'émigration aussi.

01:50:34 Une partie des Français partent à l'étranger et reviennent.

01:50:36 Et voilà, c'était d'ailleurs mon cas.

01:50:38 Et le cas de beaucoup de personnes, et c'est très bien ainsi.

01:50:40 Ce qui est essentiel, c'est qu'on ait du travail,

01:50:42 qu'il y ait du travail pour tout le monde

01:50:43 et que les règles soient respectées par tous.

01:50:45 C'est ça.

01:50:46 - Mais quand il y a 3 millions de chômeurs en France et beaucoup plus,

01:50:49 certains se disent, a-t-on besoin de faire venir de la main d'œuvre de l'étranger ?

01:50:53 Voilà, la question peut se poser également.

01:50:54 - Écoutez, Romain Désarbe, je vous demande pourquoi,

01:50:58 quand vous allez dans n'importe quelle entreprise,

01:51:00 les chefs d'entreprise vous disent, je n'arrive pas à trouver à recruter.

01:51:03 Ça, c'est un fait.

01:51:04 Vous l'avez montré.

01:51:05 Dans combien d'émissions ici, vous avez montré à quel point on a du mal à trouver.

01:51:08 Et donc, on travaille sur les compétences.

01:51:09 C'est pour ça qu'on développe, on a mis beaucoup d'argent

01:51:11 sur le développement des compétences tout au long de la vie.

01:51:13 Ça, c'est un vrai sujet.

01:51:15 Compétence initiale, compétence tout au long de la vie.

01:51:18 Mais nous avons besoin, évidemment, d'immigration.

01:51:22 Il faut qu'il soit une immigration maîtrisée

01:51:24 et qui corresponde à une immigration de travail.

01:51:26 C'est pour ça que nous avons voté aussi ce projet de loi Immigration.

01:51:30 J'ai eu l'occasion de venir vous en parler à votre micro.

01:51:33 - Marseille est en train de devenir une narcoville tenue par les trafiquants

01:51:35 qui ont un pouvoir immense, car ils ont des montagnes d'argent.

01:51:39 Les magistrats sont inquiets.

01:51:41 Ils ont témoigné devant vos collègues du Sénat.

01:51:44 Ils n'ont jamais vu un tel niveau de violence.

01:51:46 Est-ce qu'on met assez de moyens pour frapper ces trafiquants ?

01:51:49 Sans foi, ni loi, ni humanité, ni pitié ?

01:51:52 En posant la question, évidemment que non,

01:51:53 puisque sinon, on n'en serait pas là.

01:51:55 Et qu'est-ce que devrait faire l'État pour réaffirmer sa puissance ?

01:51:57 - Alors, j'ai regardé des chiffres.

01:52:01 On a depuis trois ans 37 % de juges en plus sur la plaque marseillaise.

01:52:06 On a démantelé 70 points de deal.

01:52:13 Une centaine de trafiquants de haut vol qui ont été arrêtés.

01:52:18 On remet beaucoup d'argent, plusieurs milliards,

01:52:20 pour faire ce qu'on appelle Marseille en grand,

01:52:22 parce que oui, cette ville a été trop longtemps abandonnée,

01:52:28 mais laissée de côté,

01:52:29 où l'investissement n'était pas à la hauteur de ce qu'il fallait.

01:52:32 - Vous utilisez le passé, vous pouvez utiliser le présent.

01:52:34 - 50 morts l'année dernière.

01:52:36 - Oui, mais quand on met plusieurs milliards pour rénover une ville,

01:52:40 on est à la hauteur de ce qu'il faut.

01:52:42 Après, ça prend du temps, il faut construire, reconstruire des écoles,

01:52:46 mettre beaucoup plus de moyens, l'organiser, ça prend du temps, évidemment.

01:52:50 Enfin, la volonté, elle est là.

01:52:51 Le président de la République, tous les trois mois, est sur place,

01:52:54 fait en sorte que les chantiers avancent.

01:52:58 Nous sommes derrière pour que ça avance.

01:53:00 Nous mettons des moyens, on a beaucoup plus de policiers sur place.

01:53:04 La situation est évidemment difficile,

01:53:07 mais moi, je vois aussi une stigmatisation

01:53:08 quand j'entends les propos qui sont tenus.

01:53:11 Vous avez, quand vous êtes marseillais,

01:53:12 vous avez envie de vivre dans cette ville ?

01:53:14 Mais évidemment que non.

01:53:15 Donc oui, il y a des difficultés,

01:53:16 oui, il y a des difficultés graves à Marseille,

01:53:18 pas dans tout Marseille, partie de Marseille.

01:53:20 Et nous mettons les moyens,

01:53:21 on continuera à mettre les moyens autant qu'il le faudra.

01:53:24 - La dette, 20 milliards d'euros d'économie à faire l'année prochaine.

01:53:29 On était parti de 12 milliards.

01:53:30 La situation est plus compliquée que prévue.

01:53:31 Les recettes de l'État sont moins importantes que prévues,

01:53:35 ce qui est inquiétant.

01:53:36 Et la dette de la France n'en finit pas de grossir.

01:53:37 Déjà, est-ce que vous êtes inquiet ?

01:53:40 - Oui, la situation est difficile

01:53:41 parce qu'il y a un ralentissement économique

01:53:43 et donc il faut faire en sorte,

01:53:44 comme dans n'importe quel bon ménage,

01:53:46 quand il y a moins de rentrées, il faut faire des économies.

01:53:48 Attention juste dans ce que vous venez de dire.

01:53:50 Il faut faire 12 milliards sur la fin de 2023,

01:53:55 où il y a eu moins de rentrées fiscales que ce que nous attendions.

01:53:58 Et c'est pour ça qu'il faut faire...

01:53:59 Il y a eu un coup de rabot de 10 milliards, exactement.

01:54:02 Sur le budget qui arrive,

01:54:04 il faudra probablement 20 milliards d'économies

01:54:06 par rapport à la prévision et le budget que nous avons voté.

01:54:09 Et donc, nous sommes en train de travailler

01:54:11 avec les députés Renaissance

01:54:12 et nous ferons des propositions au ministre Thomas Cazenave.

01:54:16 Mais moi, j'entends, on va tout regarder.

01:54:19 Vous savez que chaque euro d'argent public

01:54:22 doit être un euro bien investi.

01:54:23 Donc, il n'y a pas de tabou dessus.

01:54:25 Juste, il faut regarder les masses.

01:54:27 Si vous regardez les masses, il faut s'attaquer

01:54:30 pour faire 20 milliards,

01:54:31 pas des budgets de 200 millions, 300 millions, 400 millions.

01:54:35 On n'est pas dans cette épaisseur du trait là.

01:54:38 Il nous faut des vraies économies.

01:54:39 Donc, il faut du courage politique.

01:54:40 Il faut du courage politique.

01:54:41 On va annoncer aux Français qu'il va falloir réduire

01:54:43 certaines prestations sociales.

01:54:44 Romain Désarmes, nous aurons le courage politique

01:54:46 quand on porte la réforme,

01:54:48 et ce sera la troisième réforme sur l'allocation chômage.

01:54:52 Le courage politique.

01:54:52 Quand je suis venu ici pour vous dire

01:54:54 que nous ferons la réforme des retraites,

01:54:55 il me semble que ce n'était pas très populaire.

01:54:58 Il me semble que ce n'était pas très populaire.

01:54:59 Nous l'avons porté parce qu'il faut du courage.

01:55:00 Il faut travailler plus.

01:55:02 Si nous n'avons pas plus de travail,

01:55:03 nous ne pourrons pas financer notre modèle social.

01:55:05 Et donc, on le dit, il faut plus travailler.

01:55:08 C'est pour ça que nous accompagnons.

01:55:09 C'est pour ça que nous formons plus.

01:55:10 Il faut travailler sur les carrières,

01:55:12 mais il faut plus travailler et il faudra faire des économies,

01:55:15 faire en sorte que chaque euro investi

01:55:17 est un euro bien investi.

01:55:18 Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance

01:55:21 à l'Assemblée nationale.

01:55:22 C'est aujourd'hui la journée internationale

01:55:23 des droits des femmes.

01:55:24 Vous serez aujourd'hui à la cérémonie

01:55:26 au ministère de la Justice

01:55:26 pour la constitutionnalisation de l'IVG,

01:55:29 l'inscription dans la Constitution.

01:55:31 C'est une décision qui va véritablement

01:55:32 changer la vie des femmes ?

01:55:34 Je crois que c'est une décision extrêmement forte

01:55:36 que nous avons votée lundi dernier.

01:55:38 J'en suis très heureux, très fier de porter ce combat.

01:55:43 Oui, c'est un symbole.

01:55:45 Il y a une partie, évidemment, symbolique,

01:55:47 d'ailleurs, qui a une résonance partout dans le monde.

01:55:50 Il y a une vingtaine de présidentes d'Assemblées nationales

01:55:53 qui sont à l'heure actuelle à Paris.

01:55:54 Et on n'a eu que des retours extrêmement positifs

01:55:57 en disant que nous sommes le premier pays à le faire.

01:55:59 Dire au monde entier, avec notre tradition universaliste,

01:56:03 que oui, le corps des femmes appartient aux femmes.

01:56:07 Et c'est définitif.

01:56:08 Nous ne reviendrons pas dessus.

01:56:09 Et je crois que c'est un symbole extrêmement fort.

01:56:11 Et sur l'interruption volontaire de grossesse,

01:56:16 c'est évidemment important que ce soit appliqué,

01:56:20 accompagné partout sur le territoire.

01:56:22 C'est aussi ce que nous avons entendu.

01:56:23 Et donc, nous devons faire en sorte que ce soit toujours mieux appliqué.

01:56:27 Une partie de la gauche veut aller plus loin

01:56:29 et abolir la liberté de conscience dont bénéficie le corps médical

01:56:32 et notamment les médecins qui ont le droit de ne pas...

01:56:34 Ce n'est pas à l'ordre du jour.

01:56:35 ... pratiquer l'avortement.

01:56:35 Qu'est-ce que vous dites à cette gauche ?

01:56:36 Ce n'est pas à l'ordre du jour.

01:56:38 Nous avons trouvé, je crois, un équilibre qui correspond,

01:56:41 qui a été voté tous ensemble avec une décision extrêmement forte

01:56:46 de constitutionnaliser le recours à l'interruption volontaire de grossesse

01:56:50 dans notre loi fondamentale.

01:56:52 Nous en sommes extrêmement fiers.

01:56:53 C'est un symbole incroyablement fier.

01:56:55 Je crois que cet équilibre, c'est celui-là que nous devons préserver.

01:56:58 Merci, Sylvain Maillard.

01:56:59 C'était votre grande interview sur CNews et Europe.

01:57:02 Bonne journée à vous.

01:57:02 Bonne journée.

01:57:03 CNews, il est 8h30.

01:57:09 Vous avez entendu Sylvain Maillard.

01:57:11 Il n'en est pas question.

01:57:12 Il n'est pas question de revenir sur la liberté de conscience

01:57:15 dont bénéficie le corps médical au sujet de l'IVG.

01:57:19 C'est aujourd'hui la journée internationale des droits des femmes.

01:57:23 Et on en parle ce matin dans la matinale de CNews.

01:57:25 Les femmes encore trop nombreuses à craindre pour leur sécurité.

01:57:28 Harcèlement, agression, beaucoup n'osent pas sortir quand la nuit tombe.

01:57:33 On est allé à la rencontre d'étudiantes au campus de Bordeaux.

01:57:37 Leur témoignage est déconcertant,

01:57:39 et ce lors que c'est aujourd'hui la journée des droits des femmes.

01:57:43 Des gens du voyage ont pris possession du parking du parc des oiseaux

01:57:49 dans l'Ain, alors qu'il doit rouvrir ce parc des oiseaux dans quelques jours.

01:57:52 La communauté annonce partir dans les prochains jours.

01:57:54 Le directeur en est moins sûr.

01:57:57 Comme Emmanuel Macron, Joe Biden a des paroles dures envers le Kremlin.

01:58:01 Le président américain a dit cette nuit qu'il voulait arrêter Vladimir Poutine.

01:58:06 Est-ce qu'il en a les moyens ?

01:58:07 On en a parlé dans le journal de 8h.

01:58:09 Puisqu'Emmanuel Macron a les moyens également d'arrêter Vladimir Poutine.

01:58:12 Harold Eman avec nous.

01:58:16 Nous sommes donc le 8 novembre, journée internationale des droits des femmes.

01:58:20 Et toujours ce terrible constat,

01:58:22 une femme sur quatre renonce à sortir seule selon le ministère de l'Intérieur.

01:58:27 Parfois, elles n'ont pas le choix.

01:58:28 Oui, c'est le cas des étudiantes du campus de Bordeaux,

01:58:31 où les bâtiments sont séparés de plusieurs centaines de mètres.

01:58:34 Une fois la nuit tombée, ces jeunes femmes doivent redoubler de vigilance.

01:58:38 Voilà, j'ai dit le 8 novembre, c'est le 8 mars évidemment.

01:58:41 Le 8 mars. Reportage d'Antoine Estève.

01:58:45 Des silhouettes fuyantes dans la nuit sur le plus grand campus de France.

01:58:48 Les jeunes femmes accélèrent le pas dans les recoins les plus sombres.

01:58:51 La plupart d'entre elles traversent tous les soirs ces esplanades

01:58:54 pour rejoindre l'arrêt de tramway ou leur logement dans les cités universitaires.

01:58:57 Il y a peu d'agents de sécurité, donc encore moins le soir.

01:59:00 Donc le soir, quand les cours nous finissent tard

01:59:03 et qu'on rentre seule sur le parking,

01:59:05 là où c'est moins éclairé, on peut se sentir en insécurité.

01:59:08 Elles disposent de peu de moyens pour se protéger en cas d'agression.

01:59:11 Prendre le téléphone, prévenir un ami,

01:59:14 essayer de se mettre en sécurité comme on peut, regarder derrière soi,

01:59:18 essayer d'envisager les façons de s'enfuir, de se mettre en sécurité.

01:59:22 Nous avons pu constater sur place que les lieux n'étaient pas surveillés le soir.

01:59:25 Plusieurs syndicats étudiants dénoncent cette situation depuis des années.

01:59:29 Quelques éclairages ont été installés, mais ça ne suffit pas.

01:59:31 Quand vous rentrez le soir tard,

01:59:34 vous tombez souvent sur des bandes de groupuscules d'extrême droite ou d'extrême gauche,

01:59:39 cagoulés, qui vous arrêtent, qui vous menacent.

01:59:42 Les étudiants demandent le recrutement d'agents de sécurité et la pause d'éclairage,

01:59:46 comme dans l'autre université de Bordeaux en face,

01:59:48 dans laquelle les choses ont changé en quelques mois.

01:59:50 Je peux comprendre en effet que ça pouvait ne pas être rassurant que d'avoir des zones d'ombre.

01:59:53 Aujourd'hui, heureusement, on a des zones parfaitement éclairées.

01:59:57 Les problématiques qui nous sont remontées sur possibles agressions ou autres

02:00:02 ont largement diminué, voire quasiment disparu.

02:00:05 La liberté d'aller et de venir est un droit fondamental,

02:00:08 trop souvent bafoué pour les femmes.

02:00:10 L'université Montaigne s'est engagée devant les étudiants récemment

02:00:13 à revoir les cheminements de nuit et à mieux assurer leur sécurité.

02:00:16 Des gens du voyage s'installent illégalement sur le parking du parc des oiseaux à Villars-les-Dombes,

02:00:24 une petite commune de Lens.

02:00:26 Ils sont arrivés mardi, ils ont pris possession des lieux,

02:00:28 ils se sont branchés sur le réseau électrique sans autorisation.

02:00:31 Il s'agirait d'une communauté religieuse coutumière du fait,

02:00:34 à quelques jours de l'ouverture du site touristique,

02:00:37 son directeur espère leur départ au plus vite reportage d'Olivier Madinier

02:00:41 avec le commentaire de Tony Pitarro.

02:00:44 Branchement sauvage sur les réseaux d'eau et d'électricité,

02:00:47 détritus sur le sol.

02:00:49 Depuis mardi soir, le parking du parc des oiseaux de Villars-les-Dombes

02:00:53 est envahi par une trentaine de caravanes de gens du voyage.

02:00:56 Une installation illégale, comme l'affirme le directeur du parc.

02:01:00 Il faut rappeler que leur venue n'a pas été autorisée

02:01:03 et que les branchements sur nos réseaux d'eau ou d'électricité

02:01:05 n'ont pas été consentis.

02:01:07 On est en train de discuter avec eux sur la réglementation de l'occupation,

02:01:11 qui entraînera sûrement une redevance pour les déchets, l'eau ou l'électricité.

02:01:15 Une situation qui ne peut plus durer à 12 jours de l'ouverture du parc.

02:01:19 De leur côté, les gens du voyage disent ne pas avoir trouvé de place

02:01:23 sur l'air d'accueil de la commune.

02:01:24 L'adjoint à la sécurité de Villars-les-Dombes assure avoir engagé le dialogue.

02:01:29 Ce sont des évangélistes.

02:01:31 Ils s'arrêtent là, car ils font des pèlerinages.

02:01:34 Personne n'a été prévenu.

02:01:35 Les gendarmes sont venus faire des contrôles.

02:01:38 La mairie assure que les gens du voyage devraient quitter les lieux ce dimanche.

02:01:41 Le directeur du parc réfléchit à interdire l'accès à tous les camping-cars

02:01:45 pour que la situation ne se reproduise pas en pleine saison.

02:01:48 Ce témoignage effrayant que vous avez probablement entendu ce matin,

02:01:56 c'était à 8h pour la dernière diffusion,

02:01:58 le témoignage d'une jeune prof enseignante de 24 ans,

02:02:01 Corse en l'occurrence, qui a été mutée en banlieue lyonnaise,

02:02:05 puis en banlieue parisienne.

02:02:06 Elle est rentrée en Corse, elle n'en pouvait plus.

02:02:09 Ce qu'elle a vécu en termes de violence, de comportement,

02:02:11 va au-delà de ce qui est imaginable.

02:02:13 Des élèves qui n'écoutent rien, qui sont menaçants,

02:02:15 qui ont parfois des comportements indécents.

02:02:18 Des collègues professeurs qui ne s'émeuvent même plus de ce qu'ils voient,

02:02:22 parce que c'est devenu banal pour eux.

02:02:24 Comment exercer à nouveau l'autorité à l'école ?

02:02:26 Qu'est-ce qu'il faut faire ?

02:02:26 Est-ce qu'il faut exclure définitivement les élèves à problème

02:02:30 pour protéger ceux qui veulent travailler ?

02:02:33 Vous avez flashé le QR code, vous avez répondu à ces questions.

02:02:35 Les voici.

02:02:36 Rétablir de nouveau l'autorité à l'école,

02:02:39 revenir aux fondamentaux de l'époque,

02:02:41 rétablir aussi les maisons de correction de l'époque,

02:02:44 encadrées militairement,

02:02:45 qui sont devenues aujourd'hui des centres fermés soi-disant,

02:02:48 et les enfants en fait ne sont pas du tout éduqués.

02:02:50 Et en même temps, donner les allocations familiales des parents à l'État,

02:02:54 puisque c'est l'État qui s'en occuperait

02:02:55 et qui éduquerait leurs enfants.

02:02:57 Je pense que ça devrait les faire réfléchir.

02:03:00 Bonjour, c'est effectivement un sujet extrêmement préoccupant.

02:03:03 Je crois qu'aujourd'hui, l'autorité est bafouée au sein des écoles

02:03:08 et du corps enseigneur de manière générale.

02:03:09 Donc, il est temps de, au-delà de réguler, c'est de sanctionner,

02:03:13 de faire le nécessaire pour que les éléments perturbateurs

02:03:16 ne rentrent plus dans nos collèges, lycées et universités.

02:03:21 Faire le nécessaire avec des sanctions qui soient de l'exclusion

02:03:24 jusqu'à l'arrêt éventuel des acquis sociaux. Merci.

02:03:27 Trop laisser faire les choses dans les écoles.

02:03:30 Peut-être qu'il faut les détester dès qu'ils sont petits

02:03:34 et retirer toutes les aides familiales.

02:03:36 Quand on n'en arrive pas, c'est peut-être une solution pour l'idée.

02:03:40 Et surtout, retirer les réunions de parents d'élèves

02:03:42 qui n'ont plus rien à voir dans les écoles.

02:03:44 Il faut redonner le pouvoir aux professeurs et aux directeurs.

02:03:48 Oui, le problème, c'est qu'il n'y a plus de sanctions pour les enfants.

02:03:51 Et puis, je trouve que les parents se mêlent un peu trop.

02:03:54 Certains parents se mêlent trop de la vie des écoles.

02:03:57 Et puis moi, je me rappelle dans le temps, on allait à l'école,

02:04:00 on rentrait dans l'école, dans la classe,

02:04:02 on se levait à chaque fois pour le professeur,

02:04:03 on se levait pour le directeur.

02:04:05 Et il y avait le respect, la politesse.

02:04:08 Et maintenant, à ce jour, il n'y a plus de ça.

02:04:10 Alors, il faut sanctionner les enfants.

02:04:13 Et puis, s'il y a des parents qui se mêlent de trop,

02:04:15 peut-être aussi les sanctionner.

02:04:18 Voilà, des sanctions, un retour de l'autorité.

02:04:20 Tout simplement, ce sont vos préconisations.

02:04:23 Vous pouvez continuer à flasher le QR code et à répondre.

02:04:27 Joe Biden a dit cette nuit qu'il ne plierait pas face à Vladimir Poutine.

02:04:32 Il a demandé à son congrès de voter l'aide à l'Ukraine pour, je cite,

02:04:36 "arrêter le président russe".

02:04:40 Emmanuel Macron dit quasiment la même chose.

02:04:44 Il ne doit pas y avoir de limites.

02:04:46 C'est ce que nous a redit à l'instant l'invité de la grande interview,

02:04:50 Sylvain Maillard.

02:04:51 Il ne doit pas y avoir de limites, pas de lignes rouges.

02:04:55 Vladimir Poutine doit comprendre que tout est possible.

02:04:59 Est-ce que la France et ses alliés ont véritablement la possibilité

02:05:03 d'arrêter Vladimir Poutine, de faire peur Vladimir Poutine

02:05:06 et d'influer sur la politique de Vladimir Poutine ?

02:05:10 C'est un peu énorme qu'il puisse faire tout ça.

02:05:13 Mais il y a une différence avec Joe Biden.

02:05:16 C'est que Joe Biden a dit qu'on n'en verra pas de troupes américaines,

02:05:20 alors qu'Emmanuel Macron n'a pas du tout exclu qu'il y ait des soldats

02:05:25 en uniforme visibles sur le territoire de l'Ukraine.

02:05:29 Ce qui ne veut pas dire que ce seraient des soldats du front.

02:05:32 Mais bon, peut-être qu'on coupe les cheveux en quatre.

02:05:35 Emmanuel Macron a promis plus de 3 milliards d'euros d'aides militaires

02:05:38 à l'armée ukrainienne, surtout des armes françaises.

02:05:41 Les autres pays européens ont donné dans des proportions similaires,

02:05:44 mais n'ont pas du tout suivi cette idée d'envoyer des troupes sur le sol ukrainien.

02:05:50 Et ceux qui seraient d'accord, parce qu'il y en avait certains

02:05:54 dans le groupe européen, se tiennent quoi ?

02:05:57 Et donc, hier à l'Elysée, le président quand même a essayé de faire

02:06:01 une chose très concrète dans cette guerre, c'est de couvrir un peu

02:06:06 de notre protection militaire, la Moldavie, si on regarde sur la carte.

02:06:11 Car la présidente moldave, Maya Sandou, est venue à Paris.

02:06:16 Et elle a un pays que vous voyez en vert, qui est menacé de l'intérieur

02:06:22 par des agents russes très, très nombreux, des menaces constantes

02:06:27 du ministre des Affaires étrangères russe, qui appelle Maya Sandou

02:06:32 la chef d'un pays de gangsters, de l'OTAN, toutes sortes d'insultes.

02:06:36 Et qu'il y a aussi une présence militaire russe,

02:06:40 qu'on peut voir sur la carte, qui pourrait attaquer la Moldavie.

02:06:43 Donc voilà, ils ont maintenant en Moldavie un accord stratégique

02:06:47 avec la France et on a quand même quelques centaines de troupes

02:06:49 en Roumanie, juste à côté, à titre de dissuasion.

02:06:53 Merci beaucoup Harold Eymann.

02:06:55 Donald Trump, visé, sans qu'il soit nommé, par Joe Biden.

02:07:00 Joe Biden, le président des États-Unis, qui a prononcé son discours

02:07:02 sur l'État de l'Union, cette nuit, il a fait allusion à l'âge,

02:07:06 puisqu'il est attaqué sur son âge.

02:07:08 Il a 81 ans, Joe Biden, et il a parlé de Donald Trump,

02:07:12 je vous le répète, sans le nommer, on a compris de qui il voulait parler,

02:07:15 en disant "quelqu'un de mon âge", en rappelant que Donald Trump a 77 ans,

02:07:19 Joe Biden en a 81, donc allez, ils sont tous les deux de la même génération.

02:07:23 C'était le message qu'il fallait comprendre, Marine.

02:07:25 Oui, en effet, puisque vous l'avez dit, l'âge, c'est un véritable sujet

02:07:28 en pleine campagne présidentielle.

02:07:30 Écoutez d'ailleurs les explications de notre correspondante

02:07:32 à New York, Elisabeth Guedel.

02:07:35 Joe Biden sait qu'il doit rassurer les Américains sur sa capacité

02:07:38 de diriger le pays quatre années de plus, sa capacité physique et mentale,

02:07:42 d'autant que des soutiens de la campagne de Donald Trump,

02:07:44 diffusant en ce moment sur les chaînes de télévision

02:07:47 et les réseaux sociaux, des vidéos montrant un Joe Biden qui hésite,

02:07:50 qui trébuche et questionnant sa capacité de pouvoir seulement vivre

02:07:54 jusqu'à la fin d'un éventuel second mandat.

02:07:57 Donc Joe Biden a évoqué son âge à la fin de son discours sur l'État de l'Union

02:08:01 et tentant de positiver sa longue expérience,

02:08:03 ses décennies de service public, a-t-il dit,

02:08:06 puisqu'il a été sénateur et vice-président avant d'être président.

02:08:09 Ce qui compte, ce n'est pas notre âge, mais l'âge de nos idées, a-t-il dit.

02:08:12 On ne peut pas diriger l'Amérique avec des idées anciennes,

02:08:15 il s'est dit optimiste pour le pays, par contraste avec la vision pessimiste

02:08:20 de certaines personnes de mon âge, a-t-il dit, allusion directe à Donald Trump,

02:08:24 comme si les quatre années d'écart entre eux ne comptaient pas.

02:08:27 Problème, ce n'est pas ce que ressent l'opinion.

02:08:31 Plus de 70% des Américains estiment que Joe Biden est trop âgé pour un second mandat.

02:08:37 Ils ne sont que 40% à le penser pour Donald Trump.

02:08:41 Ça, la truc.

02:08:42 Voilà ce qu'on peut dire de l'âge de Joe Biden.

02:08:47 Commentaire, tiens, Roald Jemman, on en parlait à l'instant.

02:08:50 Oui, je pense que Joe Biden a fait montre de beaucoup de vivacité.

02:08:54 Il a été préparé, on ne l'a jamais vu en si bonne forme,

02:08:57 et il a bégayé uniquement trois fois.

02:09:03 Et sans faire de contresens non plus.

02:09:05 Sans confondre Emmanuel Macron et François Mitterrand.

02:09:08 Donc vous applaudissez, vous dites, la situation est sous contrôle.

02:09:13 Bon, mais l'âge, effectivement, l'âge va être un sujet.

02:09:19 Tiens, on va reparler de l'affiche qu'on va voir derrière moi.

02:09:21 Vous savez, l'affiche des Jeux olympiques, on vous en a beaucoup parlé cette semaine sur CNews,

02:09:26 dès la matinale, bien sûr.

02:09:28 Écoutez ce qu'a dit hier le ministre italien des Affaires étrangères au sujet de la Croix.

02:09:36 Bien sûr, à gauche, le Dôme des Invalides sans la Croix et à droite, la réalité, la vérité, en tout cas.

02:09:43 Bon, Antonio Tajani est le ministre italien des Affaires étrangères.

02:09:49 Il s'est exprimé hier à l'occasion du congrès des conservateurs du PPO,

02:09:53 la droite européenne à Bucarest.

02:09:56 Écoutez, il nous a fait une leçon de laïcité et accessoirement une leçon de français.

02:10:04 Ce n'est pas une bonne idée d'effacer la Croix des Invalides.

02:10:11 Ce n'est pas une bonne idée d'effacer notre histoire et notre identité pour envoyer un message aux autres.

02:10:21 Mais aucun musulman, aucun juif aurait effacé son histoire.

02:10:28 Parce que le respect, si nous ne le respectons pas nous-mêmes,

02:10:31 les autres ne jamais respecteront les Européens.

02:10:35 Ce n'est pas laïcité, c'est stupidité.

02:10:39 Qui nous respectera si nous-mêmes, on ne se respecte pas ?

02:10:42 Ça résume les données du problème.

02:10:46 Tiens, Gauthier Lebrecht, vous l'y réagirez.

02:10:48 Je pense à Amélie Oudéa Castera qui, au Sénat, a dû faire face à Roger Carucci,

02:10:54 qui a été aussi très bon et qui, en quelques semaines,

02:10:57 Amélie Oudéa Castera s'est fait insulter de catho-tradie en mettant ses enfants à Stanislas

02:11:02 et aujourd'hui se fait insulter de wokiste.

02:11:04 Je dis finalement que le "en même temps" permet de nombreuses choses.

02:11:07 C'est vrai que Roger Carucci a été brillant.

02:11:12 Son intervention a été diffusée, en tout cas,

02:11:15 on en a beaucoup voulu la retrouver sur les réseaux sociaux.

02:11:19 Haïti plongée dans le chaos, le pays sans président ni parlement

02:11:24 et toujours à l'arrêt face à la violence des gangs.

02:11:27 Les gangs ont pris le pouvoir, Haïti, Marine.

02:11:29 Oui, dix bâtiments de police ont été détruits,

02:11:31 deux prisons attaquées et vidées de leurs détenus.

02:11:33 Les autorités haïtiennes ont publié un arrêté instaurant l'état d'urgence sécuritaire

02:11:37 pour un mois et décrété un nouveau couvre-feu nocturne jusqu'à lundi.

02:11:41 Le Premier ministre Ariel Henry a même été empêché de rentrer en Haïti

02:11:45 à cause de l'insécurité autour de l'aéroport international.

02:11:48 Il a donc atterri à Porto Rico où il se trouvait encore hier.

02:11:52 La journée internationale des droits des femmes, on en parle avec le docteur Millot.

02:11:57 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,

02:12:00 des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.

02:12:06 Bonjour Brigitte. Bonjour.

02:12:07 Vous nous parlez ce matin et vous nous expliquez

02:12:10 pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes.

02:12:13 Eh oui, c'est un constat.

02:12:15 On va rappeler que l'espérance de vie avait diminué pendant le Covid.

02:12:18 Là, elle est en train de remonter.

02:12:22 Les hommes, pour la première fois, ont atteint les 80 ans en espérance de vie moyenne.

02:12:28 On va regarder la différence.

02:12:29 Il y a toujours quand même 5,7 ans de différence entre les hommes et les femmes,

02:12:34 comme on peut le voir.

02:12:35 Mais en fait, est-ce que vivre longtemps,

02:12:39 c'est ce qui nous intéresse le plus ?

02:12:40 Maintenant, on tient compte d'un autre indicateur,

02:12:43 qui est l'espérance de vie, mais en bonne santé.

02:12:46 C'est ce que nous voulons.

02:12:48 Et ça veut dire quoi en bonne santé ?

02:12:50 Ça veut dire avoir toute sa tête, pouvoir se déplacer.

02:12:53 Sans incapacité au quotidien.

02:12:55 En fait, il ne faut pas qu'il y ait quelque chose qui vous gêne au quotidien.

02:12:58 Et là, on va le voir, l'écart se resserre entre les hommes et les femmes.

02:13:02 En bonne santé, finalement, vous allez voir,

02:13:06 ce n'est plus 5,7 ans de différence,

02:13:08 mais c'est juste 1,6 ans de différence.

02:13:14 Donc, on le voit, en bonne santé, l'écart se resserre.

02:13:17 Alors, qu'est-ce qui peut expliquer quand même que ces femmes,

02:13:20 les femmes, pardon, vivent plus longtemps que les hommes ?

02:13:24 Il y a plusieurs raisons.

02:13:26 Déjà, au niveau des métiers,

02:13:28 les hommes ont souvent des métiers plus difficiles, plus aristes,

02:13:33 de nuit, plus physiques, sont soumis à des produits nocifs.

02:13:37 Après, il y a des comportements.

02:13:40 Les femmes consultent plus les médecins que les hommes.

02:13:44 Déjà, elles consultent au moment de la contraception,

02:13:48 de la grossesse, au moment de la ménopause,

02:13:51 mais pas que pour ces moments-là.

02:13:53 Elles consultent aussi plus facilement.

02:13:54 On va dire que les hommes ont plutôt tendance à faire l'autruche,

02:13:57 c'est-à-dire à ne pas vouloir savoir et à attendre avant d'aller consulter.

02:14:01 Et évidemment, quand on va consulter un peu plus tard,

02:14:03 c'est souvent plus ennuyeux.

02:14:04 Vous voyez, il y a des comportements comme ça assez différents.

02:14:08 Par exemple, pour le dépistage,

02:14:10 on a parlé du cancer colorectal la semaine dernière.

02:14:13 Pour le dépistage, les femmes participent plus au programme de dépistage que les hommes.

02:14:19 Et puis après, il y a les hormones.

02:14:21 Et ça, c'est très important.

02:14:24 Les hommes, vous savez, ont une hormone caractéristique qui est la testosérone.

02:14:29 Les femmes en ont un tout petit peu, c'est cruté par les surrénales,

02:14:32 mais les hommes en ont beaucoup.

02:14:33 Et on s'est aperçu que cette testosérone entraînait certains comportements à risque.

02:14:38 Et notamment, pour en avoir la preuve, qu'est-ce qu'ils ont fait ?

02:14:42 Une étude sur des eunuques, qui envient 91 eunuques coréens.

02:14:47 Donc eunuques, ça veut dire qu'ils étaient castrés, qu'ils n'avaient plus de testosérone.

02:14:51 Eh bien, on s'est aperçu qu'en les comparant avec des hommes,

02:14:54 même niveau socio-économique, même comportement, qu'ils ne fumaient pas, etc.

02:14:59 Même endroit, parce que l'endroit où vous vivez compte aussi beaucoup.

02:15:02 Donc, avec tous ces indicateurs d'égo, eh bien, les eunuques vivaient de 14 à 19 ans de plus

02:15:11 que ceux qui avaient de la testosérone.

02:15:14 Donc, on voit bien que c'est lié à la testosérone.

02:15:16 Et ça entraîne quoi ?

02:15:18 On sait que les hommes ont des comportements plus à risque.

02:15:21 On sait qu'ils sont plus victimes d'accidents, d'homicides.

02:15:25 On sait qu'ils ont tendance à consommer plus d'alcool,

02:15:28 même si je pense que sur l'alcool et le tabac, les femmes sont en train de les rattraper.

02:15:32 Plus d'alcool, plus de tabac, plus de stupéfiants.

02:15:36 Donc, on voit des comportements plus à risque.

02:15:38 Une autre chose, mais qui n'a pas à voir avec la testosérone,

02:15:42 mais qui est importante aussi et qu'on connaît moins,

02:15:44 c'est qu'il y a trois fois plus d'hommes qui se suicident que de femmes.

02:15:48 - Ah oui ? - Oui.

02:15:49 C'est incroyable, mais c'est comme ça.

02:15:52 Donc là, ça n'a rien à voir avec les hormones.

02:15:55 Mais je vous ai parlé des hormones mâles,

02:15:59 mais je veux aussi vous parler des estrogènes, qui là, protègent.

02:16:03 On en avait parlé sur l'étude avec les jumeaux,

02:16:07 donc qui avaient le même âge chronologique.

02:16:09 Mais vous vous souvenez, les femmes vieillissent moins vite que les hommes,

02:16:13 biologiquement seulement, sur les cellules.

02:16:16 Mais en tout cas, les femmes vieillissent moins vite que les hommes.

02:16:19 En plus, ça protégerait au niveau cardio-vasculaire jusqu'à un certain moment.

02:16:24 En fait, il ne faut pas qu'on pense que les femmes sont complètement protégées

02:16:28 par leurs hormones pour tout ce qui est cardiaque, vasculaire, etc.

02:16:32 Non, c'est tout de même la première cause de mortalité chez les femmes,

02:16:35 ce sont les maladies cardio-vasculaires.

02:16:37 Mais ce qui compte dans l'espérance de vie,

02:16:39 c'est l'âge auquel on fait ces accidents.

02:16:42 Et les hommes les font dix ans plus tôt que les femmes.

02:16:45 Donc vous voyez, ça fait baisser l'espérance de vie.

02:16:47 Donc voilà ce qu'on peut dire des morts plus prématurées chez les hommes,

02:16:52 ce qui joue sur l'espérance de vie.

02:16:55 En tout cas, pour terminer, je voulais juste vous dire

02:16:58 que vieillir est le seul moyen qu'on a trouvé de ne pas mourir.

02:17:02 Merci beaucoup, Bréphi Thullio.

02:17:15 Oui, c'est vrai, c'est frappé au coin du bon sens.

02:17:18 Oui, mais tout le monde râle contre la vieillesse.

02:17:19 D'abord, dans la vieillesse, il y a vie, c'est beau.

02:17:21 On n'ose plus dire "il est vieux, elle est vieille".

02:17:24 Si, il faut le dire, ce sont de jolis mots.

02:17:26 Oui, c'est vrai.

02:17:27 Personne n'est vieux, c'est senior.

02:17:29 Oui, effectivement.

02:17:31 Bon, on ne dit pas à partir de quel âge.

02:17:34 Il ne faut pas pousser non plus.

02:17:37 Allez, on vous retrouve demain matin.

02:17:38 Bonjour, Dr Nuno.

02:17:40 À partir de 10h30 sur CNews, sur la douleur.

02:17:43 Vous allez nous dire en quoi la douleur est indispensable.

02:17:45 Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud

02:17:48 et tous ses invités.

02:17:49 Puis il y aura un extrait de votre émission à 10h30.

02:17:51 Pascal diffuse toujours un extrait de votre émission à 10h30.

02:17:54 Un extrait étonnant.

02:17:55 Un extrait étonnant.

02:17:56 Bon, ce sera à 10h30.

02:17:57 9h moins 10, dans un instant, Pascal Praud.

02:18:00 Belle journée à vous demain.

02:18:01 C'est le retour d'Anthony Favalli pour la matinale CNews

02:18:03 avec Marine Sabourin.

02:18:04 Belle journée.

02:18:05 [Musique]

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