La Matinale (Émission du 04/03/2024)

  • il y a 6 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 -Beaucoup d'émotions après cette agression antisémite insupportable,
00:00:06 s'il en est, un homme juif d'une soixantaine d'années a été tabassé et insulté
00:00:11 alors qu'il sortait d'une synagogue du 20e arrondissement de la capitale.
00:00:14 L'émotion après cette agression donc.
00:00:17 Je vous demande ce matin si vous pensez que la communauté juive est assez protégée en France.
00:00:21 Le RN est en route vers les Européennes du 9 juin prochain.
00:00:25 Jordan Bardella et Marine Le Pen étaient en meeting hier à Marseille.
00:00:29 Et le tandem a affiché son unité, nous dira Gauthier Lebret.
00:00:34 A tout de suite, Gauthier.
00:00:35 Les islamistes prennent le pouvoir en Grande-Bretagne.
00:00:38 C'est une ancienne ministre de l'intérieur du Royaume-Uni qui l'affirme.
00:00:41 Et l'actuel Premier ministre britannique Rishi Sunak met également en garde contre ce fléau.
00:00:47 Quelle est réellement la situation au Royaume-Uni ?
00:00:50 On sera en direct avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:00:54 6h15.
00:00:55 On n'a jamais détecté autant de travail au noir en France.
00:00:59 Comment lutter contre cet état de fait ?
00:01:02 On verra ça avec l'homique Guillaume.
00:01:05 Colère et indignation après cette terrible agression antisémite vendredi dans le 20e arrondissement de Paris.
00:01:12 Un sexagénaire qui sortait d'une synagogue a été frappé, a été insulté et traité de sale juif.
00:01:18 "C'est toi qui tue les gens à Gaza", lui a dit l'agresseur qui s'est enfui après les faits.
00:01:23 "Oui, l'individu qui n'a toujours pas été retrouvé, j'en ai marre, je ne me sens pas en France,
00:01:27 ça me fait penser à la seconde guerre mondiale", explique la victime.
00:01:30 La communauté juive est sous le choc.
00:01:32 Retour sur les faits avec Célia Gruyère.
00:01:34 Il est 17h30 ce vendredi, lorsqu'un homme portant une kippa se fait violemment agresser.
00:01:42 La victime de 62 ans sortait d'une synagogue rue des Hortos dans le 20e arrondissement de Paris.
00:01:47 L'assaillant, le traite de sale juif et lui donne plusieurs coups de poing et de pied avant de s'enfuir.
00:01:52 La victime, qui souffre d'une fracture du nez, a été emmenée à l'hôpital.
00:01:57 Pour les habitants du quartier, c'est le choc.
00:02:00 "Il n'y a aucune animosité, on se dit bonjour, on se dit au revoir, un petit mot gentil,
00:02:04 puis voilà, qu'on soit juif, musulman, chrétien, indien, enfin tout ce que vous voulez".
00:02:08 "Ça va faire un choc parce qu'on ne pouvait pas imaginer que ça pouvait arriver dans notre quartier".
00:02:12 "Ça me choque énormément bien sûr, ah oui c'est triste, ça ne devrait pas y être,
00:02:17 normalement bon il faut vivre ensemble, on paie".
00:02:20 Une nouvelle agression qui a également choqué le président de l'Union des étudiants juifs de France.
00:02:26 "L'effarement, la colère, j'ai envie de dire encore une fois,
00:02:31 j'ai envie de dire l'antisémitisme et notamment cet antisémitisme violent,
00:02:36 ce n'est pas terminé. Ces dernières années, il y a eu une augmentation de l'antisémitisme,
00:02:44 du niveau du nombre d'actes, notamment du nombre d'actes violents antisémites".
00:02:50 Vendredi, Gérald Darmanin avait déjà demandé un renforcement des mesures de protection
00:02:55 de la communauté juive autour des lieux de culte et des écoles,
00:02:58 en lien avec les tensions dans la bande de Gaza.
00:03:01 Alors je vous pose cette question, ce matin, en fait-on assez pour protéger la communauté juive en France ?
00:03:07 Qu'en pensez-vous ? Vous flashez le QR code et vous répondez à la question,
00:03:12 on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:03:15 Jean-Luc Mélenchon est-il antisémite ?
00:03:17 Eric Dupond-Moretti répond oui au micro de Frédéric Aziza sur Radio J.
00:03:21 "Le garde des Sceaux est revenu sur la position des insoumis face à la communauté juive, écoutez-le."
00:03:27 "Mélenchon et ses amis de l'FI, on ne peut citer pas nous,
00:03:31 car on en parle et on m'en porte et d'autres guiraux,
00:03:34 ils arment les tueurs antisémites ? Ils arment les tueurs antisémites ?
00:03:39 En tous les cas, ils les nourrissent."
00:03:42 "Ils les nourrissent ? Donc ils peuvent favoriser le passage à l'acte ?"
00:03:44 "C'est ce que je vous ai dit."
00:03:46 "Notamment que M.A.A.V.A. a traversé cette suite quotidienne."
00:03:49 "C'est ce que je vous ai dit, il y a les mots de haine et il y a les actes."
00:03:54 "Mélenchon c'est un antisémite, Eric Dupond-Moretti ?"
00:03:57 "En tous les cas, il s'exprime comme un antisémite."
00:04:00 "Il s'exprime comme un antisémite ? Donc c'est un antisémite."
00:04:03 "Il s'en défend."
00:04:06 "Mais quand il dit de Yael Brompivé qu'elle est partie camper, voyez, camper."
00:04:11 "Il y a une partie de sa famille qui a été exterminée."
00:04:13 "Bien sûr, le choix des mots pour encourager le massacre, je réponds oui à votre question."
00:04:18 "Oui, c'est un antisémite. Mais dites-le."
00:04:20 "Bah je vous le dis."
00:04:22 Une école de Nîmes tourne au ralenti à cause du trafic de drogue.
00:04:27 Cela concerne tout un groupe scolaire dans le quartier du Chemin Bas.
00:04:30 Les guetteurs se sont installés à quelques mètres à peine des écoles.
00:04:34 "Oui, les fusillades sur fond de trafic de stupéfiants éclatent régulièrement."
00:04:38 "Élèves comme professeurs se rendent à l'école avec la boule au ventre."
00:04:41 "Reportage sur place de Thibault Marcheteau avec le récit de Solène Boulan."
00:04:45 Dans ce quartier populaire de Nîmes, gangréné par le trafic de drogue,
00:04:51 les fusillades se multiplient aux abords de l'école.
00:04:54 Le 8 février dernier, des coups de feu éclatent à quelques mètres du bus scolaire.
00:04:59 Les élèves sont alors emmenés pour se confiner à l'intérieur de l'établissement.
00:05:03 Pendant les vacances, un homme connu des services de police est tué devant l'école,
00:05:08 sous les yeux de son fils de 8 ans.
00:05:10 Les enseignants estiment ne plus être en sécurité et font valoir leurs droits de retrait.
00:05:14 Résultat, depuis le 26 février, plus de la moitié d'entre eux est en arrêt maladie.
00:05:19 Les parents d'élèves craignent un drame, certains refusant même d'envoyer leur enfant en cours.
00:05:24 "Moi j'ai peur pour mes enfants.
00:05:26 Aujourd'hui on est dans l'incertitude de circuler en voiture sereinement dans le quartier, à n'importe quelle heure."
00:05:31 "Maintenant ça peut tirer le matin comme ça peut tirer l'après-midi, donc c'est vrai que ça fait très très peur."
00:05:36 Malgré les dizaines de policiers postés aux abords de l'école, les forces de l'ordre peinent à endiguer le phénomène.
00:05:42 "Les équipes changent, on a beau interpeller des dealers, le lendemain il y en a d'autres à leur place.
00:05:49 Et en fait c'est un internel recommencement pour mes collègues.
00:05:52 Nous ce qu'on demande c'est un renfort conséquent d'effectifs, 50 fonctionnaires sur la voie publique et une trentaine en investigation."
00:06:00 En 2021 déjà, une clôture anti-intrusion avait été installée par la mairie autour de l'établissement,
00:06:06 après l'intrusion de deux dealers cagoulés dans la cour de récréation.
00:06:10 "On sera en direct avec Rémi Alonso qu'on a vu dans le reportage, secrétaire départemental police.
00:06:17 Alliance dans le département du Gard à 7h10, il sera avec nous.
00:06:22 Il nous dira notamment si l'arsenal législatif, comme on dit, permet de lutter contre ces trafiquants de drogue.
00:06:28 On a une idée de la réponse quand on voit ce qui se passe réellement sur le terrain, notamment autour de cette école à Nîmes.
00:06:35 La campagne des européennes est lancée pour le rassemblement national.
00:06:38 Jordan Bardella était en meeting hier à Marseille avec Marine Le Pen devant plusieurs milliers de personnes.
00:06:44 Gautier Lebrecht, le duo, affiche son unité.
00:06:47 "Oui, ils sont arrivés ensemble, ils ont eu des mots pour l'autre lors de leur discours, ils se sont pris dans les bras.
00:06:53 Évidemment, l'objectif, c'est d'afficher leur unité, loin des rumeurs de rivalité en vue de la prochaine élection présidentielle.
00:07:00 Et il faut bien le voir dans les sondages, il y a une complémentarité entre les deux.
00:07:04 Le vote populaire capté par Marine Le Pen, on pense évidemment à sa circonscription, à la ville d'Édimbomont, très populaire.
00:07:11 Voilà donc ce vote avec les classes sociales les plus en difficulté.
00:07:15 Et puis le vote CSP+ capté par Jordan Bardella, très intéressant.
00:07:21 Le sondage de l'IFOP dans le JDD, désormais, Jordan Bardella fait jeu égal avec la majorité dans les catégories supérieures.
00:07:31 Il double même la majorité et le camp Renaissance d'Emmanuel Macron dans les professions libérales et chez les cadres supérieurs.
00:07:40 Donc ça, c'est totalement inédit.
00:07:41 Donc on voit désormais que le RN profite d'un vote attrape-tout, à la fois les catégories populaires et les CSP+.
00:07:48 Alors il ne reste pas grand-chose pour les autres, puisqu'il y a le bloc RN qui affronte celui de RN, avec 10 points d'écart tout de même entre les deux.
00:07:57 Donc Valérie Ayé, elle a beaucoup de retard à rattraper sur le RN, la nouvelle tête de liste RN.
00:08:01 Et toutes les autres listes, et ça c'est aussi totalement inédit dans un sondage à quelques semaines du scrutin pour les européennes, font moins de 10%.
00:08:09 Donc ils ont énormément de mal à exister, les autres candidats.
00:08:13 Alors on a bien compris la stratégie de la majorité, dire que Jordan Bardella n'est pas au Parlement européen, qu'il serait pro-Russe, pro-Frexit.
00:08:20 Donc Jordan Bardella a répondu hier qu'il n'était pas question pour le RN de sortir de l'Union européenne.
00:08:26 Tandis que Jordan Bardella veut faire de ce scrutin un scrutin pro ou contre Emmanuel Macron, pour ou contre sa politique.
00:08:34 Et puis tout ça va s'accélérer, puisque le RN ouvrait le bal avec les meetings, mais la semaine prochaine c'est Renaissance, samedi à Lille.
00:08:41 Merci beaucoup Gauthier. Allez on va prendre la direction des Etats-Unis, à présent J-1, avant le Super Tuesday, le Super Mardi.
00:08:50 Une quinzaine d'Etats organisent leur primaire. Demain donc, même si Nikki Haley côté Républicain a remporté la primaire à Washington cette nuit,
00:09:00 les jeux semblent faits pour Donald Trump, qui devrait se rapprocher, voire obtenir dès demain, demain soir, la nomination, l'investiture des Républicains.
00:09:10 On est avec notre correspondante en étant direct de New York, avec Elisabeth Gueddel. Ça va Elisabeth, bonjour.
00:09:17 L'ex-président américain, Donald Trump, pourrait tout remporter lors de ce Super Tuesday ?
00:09:23 Oui, Donald Trump, vous savez, aurait même aimé remporter absolument toutes les primaires partout dans le pays.
00:09:30 Or c'est Nikki Haley, sa rivale, qui a remporté la primaire de Washington, c'est sa première victoire.
00:09:36 Et c'est d'ailleurs au passage la première femme à remporter une primaire républicaine dans l'histoire des États-Unis.
00:09:42 Mais ça ne suffira pas, puisque effectivement, Donald Trump, qui a déjà remporté toutes les primaires précédentes,
00:09:48 est donné gagnant partout dans les 15 États et le territoire américain qui organisent leur primaire demain.
00:09:55 Donald Trump d'ailleurs, qui ne parle même plus de sa rivale, qui se projette complètement dans ce duel probable face à Joe Biden, le président sortant.
00:10:04 Et très bonne nouvelle pour Donald Trump, d'après le dernier sondage du New York Times,
00:10:09 il l'emporterait face au président démocrate avec cinq points d'avance.
00:10:15 C'est un sondage qui n'est pas une bonne nouvelle pour Joe Biden d'ailleurs,
00:10:19 puisque deux Américains sur trois estiment que le pays va dans la mauvaise direction.
00:10:24 Qu'ils font plus confiance d'ailleurs, ces Américains, à Donald Trump qu'à Joe Biden, pour répondre à leurs deux priorités,
00:10:31 l'économie, qui est pourtant en bonne santé, mais ce n'est pas l'impression des Américains,
00:10:36 et l'immigration avec cette crise migratoire très importante dans le sud du pays.
00:10:41 Mais comme on le dit toujours, Romain, on est encore à huit mois du scrutin présidentiel,
00:10:46 mais c'est vrai que Donald Trump devrait très vite s'assurer la nomination.
00:10:50 Merci beaucoup Elisabeth Guedel. Voilà la campagne aux États-Unis.
00:10:55 On la suit quasiment quotidiennement dans la matinale, parce que je la trouve incroyable cette campagne.
00:11:01 Merci beaucoup Elisabeth Guedel.
00:11:03 Allez, victoire des bleus en rugby à 7 à Los Angeles. On en parle tout de suite.
00:11:09 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
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00:11:25 L'équipe de France 2 rugby à 7 avec Antoine Dupont a remporté la mise à Los Angeles face aux Anglais.
00:11:35 Oui, en finale du tournoi du circuit mondial de Los Angeles,
00:11:38 les bleus ont écrasé la Grande-Bretagne avec un score de 21 à 0.
00:11:42 Les Français ont décroché leur premier trophée dans cette compétition depuis 2005,
00:11:46 un succès de bonne augure pour les Jeux Olympiques de cet été.
00:11:51 Est-ce que vous t'aimez ?
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00:12:06 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:12:09 C News, il est 6h12. Merci d'être avec nous.
00:12:13 Restez bien sur C News dans un instant.
00:12:15 On sera en direct avec Claude Moniquet.
00:12:17 Que se passe-t-il en Grande-Bretagne ?
00:12:19 L'islamisme prend-il le pouvoir en Grande-Bretagne ?
00:12:22 Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme, spécialiste des questions de renseignement, sera en direct avec nous.
00:12:27 A tout de suite.
00:12:28 C News, il est 6h15.
00:12:33 Tout de suite le rappel de l'info, les toutes dernières informations avec Marine Sabourin.
00:12:37 Le Parlement se réunit aujourd'hui en congrès au château de Versailles
00:12:43 pour inscrire l'IVG dans la constitution.
00:12:45 925 parlementaires sont attendus.
00:12:47 Le Premier ministre Gabriel Attal prendra la parole aux alentours de 15h30.
00:12:51 Le choc après la mort d'une adolescente de 15 ans dans un accident d'autocar en Côte d'Or.
00:12:56 Elle devait rejoindre avec une quarantaine d'autres enfants une colonie de vacances dans les Alpes.
00:13:00 Une cellule psychologique est mise en place aujourd'hui dans sa commune dans l'Eure, aux Andelies.
00:13:04 Et puis l'autoroute A62 rouverte hier soir après la levée du blocage d'agriculteurs.
00:13:09 Ils étaient mobilisés entre Agen et Motoban depuis le 20 février,
00:13:13 quatre jours avant le début du salon de l'agriculture.
00:13:16 Dans un communiqué, Vinci Autoroute annonce portée plainte.
00:13:19 Claude Meuniquet est avec nous.
00:13:24 Bonjour Claude, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:13:27 Merci d'être avec nous ce matin.
00:13:29 Je voulais qu'on parle avec vous Claude de ce qui se passe au Royaume-Uni.
00:13:32 Une ancienne ministre de l'Intérieur qui a dit il y a quelques jours
00:13:35 que les islamistes prenaient les commandes du pays.
00:13:38 Ce n'est pas rien.
00:13:39 Et puis ça ne doit pas être la moins bien informée de Grande-Bretagne.
00:13:43 Ancienne ministre de l'Intérieur, elle dit les islamistes prennent les commandes du pays.
00:13:46 Et même Rishi Sunak, l'actuel Premier ministre, met en garde contre la montée de l'islamisme.
00:13:51 Qu'est-ce qui se passe en Grande-Bretagne, Claude ?
00:13:54 Ce qui se passe, c'est qu'il y a eu une prise de conscience, assez tardive d'ailleurs,
00:13:57 à l'occasion des manifestations pro-palestiniennes qui ont eu lieu ces dernières semaines.
00:14:02 Il y en a presque une toutes les semaines depuis le 7 octobre,
00:14:05 et dans lesquelles on a vu des slogans de haine,
00:14:08 on a vu ce fameux slogan entre autres de River to the Sea,
00:14:15 "Que la Palestine soit libre de la rivière à la mer",
00:14:17 qui est considéré à juste raison comme un slogan génocidaire et un slogan de haine.
00:14:22 Il y a eu des centaines d'arrestations, des dizaines de personnes inculpées
00:14:28 pour ces attaques, pour des slogans offensifs.
00:14:31 Et en fait, on se rend compte que la Grande-Bretagne semble être revenue
00:14:34 vingt ans en arrière d'une certaine manière.
00:14:37 Rappelez-vous, il y a 20-25 ans, on parlait du Londonistan,
00:14:40 parce que Londres était la plateforme principale de l'islamisme djihadiste en Europe.
00:14:46 Et aujourd'hui, ce n'est plus le djihadisme qui est le problème pour la Grande-Bretagne,
00:14:49 ce n'est pas le problème essentiel, c'est l'extrémisme politique des islamistes,
00:14:53 manipulés, disent les Britanniques, par l'Iran, de manière à déstabiliser la Grande-Bretagne.
00:14:59 Il y a des preuves que des activistes iraniens, des opérateurs iraniens, par exemple,
00:15:03 étaient au cœur de ces manifestations et chauffaient la foule.
00:15:07 Et c'est ça qui effraie aujourd'hui la Grande-Bretagne.
00:15:10 Claude, est-ce que c'est l'échec du modèle multiculturel britannique que certains vantaient d'ailleurs ?
00:15:18 Alors, je ne suis pas tellement sûr que ce soit cet échec-là,
00:15:20 parce que quand on regarde, par exemple, les chaînes britanniques, etc.,
00:15:23 on voit que c'est un pays qui assume sa diversité et ça se passe plutôt bien.
00:15:28 C'est un échec législatif. C'est l'échec d'une trop grande tolérance.
00:15:34 C'est l'échec du fait qui a été souligné d'ailleurs par le patron de la police métropolitaine,
00:15:39 la Metropolitan Police, Scott Langard, Sir Mark Rowley, qui déclarait il y a quelques semaines
00:15:45 "Nous avons des lois pour lutter contre le terrorisme et les crimes de haine,
00:15:49 mais nous n'avons rien sur l'extrémisme, c'est une lacune".
00:15:52 En fait, contrairement à la France, qui a voté cette fameuse loi sur le séparatisme,
00:15:56 qui a été très critiquée, mais qui s'avère utile, la Grande-Bretagne n'a rien.
00:16:00 Les discours, on ne peut évidemment pas appeler au djihad,
00:16:04 mais si vous appelez à la discrimination d'une communauté, etc., ça, ça passe.
00:16:08 Claude, quel est l'objectif des mouvements islamistes en Grande-Bretagne,
00:16:12 en l'occurrence, puisqu'on parle de la Grande-Bretagne ?
00:16:14 C'est prendre réellement le pouvoir ?
00:16:16 Je pense en tout cas, peut-être pas à une prise de pouvoir au sens institutionnel,
00:16:22 mais je pense que les islamistes, et en l'occurrence, apparemment,
00:16:26 leurs commanditaires iraniens aujourd'hui, ont identifié la Grande-Bretagne
00:16:29 comme étant, du fait de cette tolérance, je dirais, mal comprise,
00:16:33 de cet excès de liberté d'expression, si on peut parler de cette manière,
00:16:37 ces islamistes ont identifié la Grande-Bretagne comme étant un peu le Vancomou de l'Europe,
00:16:44 même s'il n'est pas dans l'Union européenne,
00:16:46 et un pays dans lequel il était possible d'exercer une profonde influence sur la société.
00:16:51 C'est au point, par exemple, qu'un autre responsable politique,
00:16:56 qui était nommé comme observateur des services de police,
00:17:00 a déclaré après cette fameuse manifestation d'octobre, novembre, décembre,
00:17:05 « nous sommes, la police, souvent, rushing à ouvrir des enquêtes
00:17:09 pour des faits qui pourraient être qualifiés de terrorisme,
00:17:11 parce qu'elle a peur d'être taxée d'islamophobie ».
00:17:15 Et à l'arrivée de ça, qu'est-ce qu'on a ?
00:17:17 On a le fait qu'à un moment donné, une partie de ces extrémistes politiques
00:17:20 passent dans la violence.
00:17:22 Il y a en Grande-Bretagne, sur les listes du MRE5, 45 000 extrémistes,
00:17:26 c'est-à-dire à peu près le double quand même dans France,
00:17:29 dont 9/10, 90%, sont des islamistes.
00:17:34 Merci beaucoup Claude.
00:17:36 Claude Moniquet en direct avec nous pour faire un point sur ce qui se passe actuellement au Royaume-Uni.
00:17:41 Restez bien sur ces news, pourquoi ?
00:17:43 Parce que dans un instant, on va parler du travail au noir,
00:17:45 explosion du travail au noir en France.
00:17:47 On n'a jamais autant détecté les dernières informations avec l'homique Lio.
00:17:50 A tout de suite, bon réveil.
00:17:52 On n'a jamais autant détecté de travail au noir en France, on en parle tout de suite.
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00:18:17 Alors le gouvernement fait de la lutte contre le travail dissimulé, le travail au noir,
00:18:21 une priorité parce que sa rapporte, plus d'un milliard d'euros ont été récupérés.
00:18:26 Oui, sa rapporte de lutter contre le travail au noir.
00:18:28 En marge des annonces faites par Gabriel Attal sur le renforcement du contrôle des chômeurs,
00:18:32 il a donné les résultats de la lutte contre le travail au noir.
00:18:35 Ils sont plutôt bons.
00:18:36 En 2022, on avait réussi à détecter 788 millions d'euros de fraude sociale au travail dissimulé.
00:18:43 J'ai même 789.
00:18:44 789, c'est 788, quelque chose j'ai arrondi.
00:18:49 En 2023, c'est pratiquement 1,2 milliard.
00:18:52 Donc c'est 1,177 exactement qui ont été détectés.
00:18:56 Alors on comprend que le Premier ministre s'en félicite.
00:18:59 C'est lui qui, lorsqu'il était ministre des comptes publics, avait annoncé l'intensification de la lutte contre le travail au noir,
00:19:05 avec notamment le recrutement de contrôleurs supplémentaires et le recours à l'intelligence artificielle pour mieux détecter tout cela.
00:19:11 Alors il y a quand même un mais derrière les annonces de Gabriel Attal.
00:19:14 1,2 milliard, c'est la fraude détectée, mais encore faut-il récupérer cet argent.
00:19:18 Et là, les choses se gâtent.
00:19:19 Pour l'instant, l'Ursaf ne parviendrait à récupérer que 10% des sommes redressées sur les 788 millions de fraudes,
00:19:26 789 millions de fraudes détectées en 2022.
00:19:29 Un peu plus de 75 millions avaient ainsi été récupérées.
00:19:33 Alors ne pas déclarer un salarié, c'est frauder.
00:19:36 Et c'est surtout faire payer aux autres notre système social qui est déjà très cher.
00:19:41 Bah oui, plus il y a de fraudeurs et plus ceux qui sont en règle doivent payer pour compenser.
00:19:44 C'est facile de râler contre les taxes et le montant des impôts en France.
00:19:47 Mais encore faut-il être en règle et les payer.
00:19:50 La fraude sur le travail au noir montre qu'il pourrait atteindre 8 milliards d'euros par an dans le secteur privé.
00:19:55 On peut donc encore espérer récupérer quelques milliards supplémentaires en intensifiant les contrôles.
00:20:00 L'objectif, c'est 5 milliards d'euros de redressement entre 2023 et 2027.
00:20:05 Quels sont les secteurs qui fraude le plus, Le Mic ?
00:20:07 Alors parmi ceux contrôlés, ce sont les auto-entrepreneurs qui ont le taux de fraude le plus élevé,
00:20:11 jusqu'à un peu plus de 40% de fraude détectée lors des contrôles.
00:20:15 On parle là essentiellement des chauffeurs VTC, des livreurs et de tous ceux qui ont donc ce statut.
00:20:20 Ensuite, deux secteurs se démarquent, les cafés-restaurants, un peu plus de 21% de fraude,
00:20:25 et le transport routier avec 23,6% de fraude.
00:20:28 Le bâtiment est également souvent épinglé avec un taux de fraude entre 18 et 20%.
00:20:33 Et puis il y a les particuliers employeurs, oui, un français sur cinq qui emploie une femme de ménage, une nounou, un jardinier ou autre,
00:20:39 eh bien ne les déclarent pas, c'est beaucoup.
00:20:41 Ça reste mieux que par le passé, on atteignait 50% de fraude dans les années 90,
00:20:46 mais il faut dire que désormais il y a un avantage fiscal à déclarer un emploi à domicile.
00:20:50 Et puis pour terminer, on peut rappeler que le travail au noir, c'est un manque à gagner pour l'État, c'est une fraude,
00:20:55 mais c'est aussi très pénalisant pour le salarié qui, évidemment, n'est pas déclaré et ne cotise pas,
00:21:00 ni pour sa protection sociale, ni pour sa retraite.
00:21:03 C'était votre programme avec Epad Invest, spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
00:21:09 Epad Invest, investir pour l'avenir.
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00:21:13 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir le vôtre.
00:21:17 Domexpo, plus d'infos sur domexpo.fr.
00:21:19 Le temps tout de suite et on commence avec la météo des neiges.
00:21:23 La météo avec BD Or.fr.
00:21:25 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique.
00:21:28 L'agence BD Or, partenaire de votre épargne.
00:21:31 Bienvenue dans votre météo des neiges, avec des températures négatives de -4 à Os-en-Boisan,
00:21:37 à -8 à La Plagne-Montalembert et -10 à Cotteret.
00:21:41 A Val Thorens et La Plagne, la neige est douce, les températures en haut des pistes respectivement de -9 et -8 degrés.
00:21:48 4 cm de neige fraîche tombée à Arrèches-Beaufort, où le risque d'avalanche est de 3.
00:21:53 C'est de la neige fraîche également à Oron, à l'Alpe d'Huez, où il fait -13 degrés en haut des pistes.
00:21:59 50 cm de neige fraîche également à Saint-Larys-Soulan.
00:22:03 Des chutes de neige qui augmentent le risque d'avalanche. Le hors-piste est fortement déconseillé.
00:22:09 C'était La Météo avec BD Or.fr.
00:22:11 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BD Or, partenaire de votre épargne.
00:22:17 Allez le temps, Alexandra Blanc.
00:22:20 La Météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:22:26 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:29 La Météo, Alexandra, il est tombé énormément de neige ce week-end dans les Alpes.
00:22:34 Oui, il y a seulement quelques semaines, on s'oplinait du manque de neige.
00:22:37 Là, on est servi changement de décor avec localement 2 m de neige enregistrée en seulement 3 jours du côté d'Isola 2000.
00:22:44 Donc 80 cm hier, beaucoup de neige sur les Alpes du Sud, mais également sur le massif central.
00:22:50 C'était prévu avec des chutes de neige à assez basse altitude, notamment à 1000 m d'altitude du côté de la Haute-Loire.
00:22:57 Regardez ces images avec le retour de la neige sur les massifs français.
00:23:01 C'est une bonne nouvelle puisque vous le savez, vous êtes nombreux à apprécier des vacances à la montagne.
00:23:07 On retrouve toujours plusieurs départements placés sous surveillance avec notamment le risque d'avalanche qui restera accru aujourd'hui.
00:23:13 S'il vous plaît, pas de hors-piste.
00:23:15 Si vous êtes notamment du côté de la Savoie, des Hautes-Alpes ou encore sur les Alpes-Maritimes, le manteau neigeux est très instable.
00:23:21 On a eu localement jusqu'à 2 m de neige en seulement 3 jours.
00:23:25 Conséquence, le risque d'avalanche est particulièrement accru aujourd'hui.
00:23:29 Attention également aux crues sur le département de la Charente-Maritime.
00:23:33 Aujourd'hui, c'est globalement l'amélioration.
00:23:34 Retour du soleil notamment à Nice ou encore à Antibes où les arbres ont été déracinés ce week-end.
00:23:39 On retrouve une nouvelle perturbation qui va arriver par les régions de l'ouest.
00:23:43 Tandis que la perturbation d'hier s'évacue par l'est du pays dans l'après-midi.
00:23:47 Cette perturbation va évoluer sur la façade atlantique en allant également jusqu'au Pays-Basque
00:23:51 où vous aurez également de la neige sur l'ouest des Pyrénées.
00:23:54 On notera que le beau temps sera de nouveau au rendez-vous entre le nord, le bassin parisien
00:23:58 ou encore en allant autour du golfe du Lyon.
00:24:00 Maintien du Mistral et de la Tramontane est toujours un temps instable en Corse.
00:24:04 Côté température, il fait froid ce matin notamment sur le centre avec localement -2 degrés à Limoges
00:24:09 ou encore 0 degrés du côté d'Eurodes.
00:24:11 Température également un petit peu plus fraîche entre la Bretagne et les Pays de la Loire.
00:24:15 Et dans l'après-midi, les températures resteront un peu en dessous des normales de saison
00:24:19 avec 11 à Lille, 11 à Paris, 9 degrés à Dijon
00:24:22 et tout de même localement jusqu'à 17 degrés pour le Pays-Basque.
00:24:27 - L'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:24:31 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:24:34 Groupeverlaine.com
00:24:36 - C'est News 6h30. Merci d'être avec nous.
00:24:39 A la une ce matin, la réaction de Gérald Darmanin face aux propos antifrançais
00:24:43 d'un militant suprémaciste noir.
00:24:46 Le ministre de l'Intérieur veut déchoir de sa nationalité française, ce Franco-Béninois.
00:24:52 On va vous raconter cette histoire.
00:24:54 La colère des chauffeurs de taxi.
00:24:56 Ils protestent contre la réforme du remboursement des transports sanitaires.
00:24:59 Des opérations escargots sont organisées un peu partout en France.
00:25:03 On va rejoindre Jean-Luc Thomas en direct de Toulouse.
00:25:06 A tout de suite, Jean-Luc.
00:25:08 Il y a de la friture sur la ligne entre le président de la République et le Premier ministre.
00:25:13 Alors qu'au début, Emmanuel Macron et Gabriel Attal affichaient leur unité,
00:25:17 leur relation ne serait plus au beau fixe depuis la crise agricole.
00:25:20 Le détail avec Gautier Lebret. 6h50.
00:25:24 A tout de suite, Gautier.
00:25:26 La perspective d'une trêve entre Israël et le Hamas semble se rapprocher.
00:25:30 La vice-présidente américaine Kamala Harris a notamment appelé cette nuit à un cessez-le-feu.
00:25:35 On en parlera avec Lisbeth Kemoun, rédactrice en chef de Radio Judaïka,
00:25:39 qui sera en direct avec nous à 6h45.
00:25:42 Et puis les bourses mondiales qui battent record sur record.
00:25:45 Cette nuit, le Nikkei au Japon a battu un record.
00:25:48 Mais est-ce que ça va durer ?
00:25:50 Tiens, cette question, je la poserai à l'homique Guillaume.
00:25:52 A tout de suite, l'homique.
00:25:54 Un militant franco-béninois, Kémy Séba, pourrait se voir retirer sa nationalité française.
00:25:58 Le ministre de l'Intérieur lui reproche de s'en prendre à la France
00:26:01 sur son compte Facebook, aux 1,3 millions d'abonnés.
00:26:05 Il y défend l'Afrique et dénonce à longueur de poste le rôle que la France y a joué.
00:26:10 Oui, il est également suspecté de défendre les intérêts russes en Afrique.
00:26:14 Son profil avec Corentin Alonso.
00:26:17 Suivi par 1,3 million de personnes sur le réseau social Facebook,
00:26:21 Kémy Séba a annoncé faire l'objet d'une procédure de perte de nationalité française.
00:26:26 Cher gouvernement français, votre réaction profondément néocoloniale
00:26:30 constitue pour nous une immense décoration de guerre.
00:26:33 Preuve, s'il en fallait, de l'efficience de notre travail de déconstruction de la France-Afrique.
00:26:39 Dans son courrier, l'administration lui reproche des messages particulièrement virulents,
00:26:43 voire outranciers contre la France.
00:26:45 Il procède régulièrement à travers ses réseaux, il y a énormément d'abonnés,
00:26:52 mais également dans des conférences publiques,
00:26:55 à des conférences donc avec des propos anti-français qui considèrent la France comme colonialiste.
00:27:04 Il a un mois pour présenter ses observations,
00:27:07 mais d'ores et déjà il fait savoir que pour lui c'est comme une décoration,
00:27:12 comme un triomphe de ses idées.
00:27:16 Et au bout d'un mois, le ministre intérieur, après avis conforme du Conseil d'État,
00:27:21 prend un décret de déchéance de nationalité.
00:27:24 La procédure a été initiée conformément aux articles 25 et 25-1 du Code civil,
00:27:30 qui prévoit qu'un français binational peut être déchu de sa nationalité.
00:27:36 Un sexagénaire qui sortait de la synagogue vendredi soir dans le 20ème arrondissement de Paris
00:27:42 a été blessé, attaqué par un homme qui l'a accusé de tuer des gens à Gaza.
00:27:48 Beaucoup d'émotions évidemment.
00:27:50 Et je vous pose cette question ce matin, en fait-on assez pour protéger la communauté juive en France ?
00:27:55 Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:27:59 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:28:02 Vous avez la parole dans la matinale de CNews.
00:28:04 Profitez-en, profitez de cet espace de liberté d'expression.
00:28:09 Nouvelle mobilisation de taxis aujourd'hui.
00:28:12 Ils protestent contre la nouvelle tarification insoutenable de l'assurance maladie pour les transports de malades.
00:28:18 Ils disent que cette nouvelle tarification est insoutenable financièrement pour eux.
00:28:21 Il y a des opérations escargots un peu partout en France.
00:28:24 Oui, plusieurs cortèges devraient rejoindre la place Vauban dans le 7ème arrondissement de Paris.
00:28:28 Nous partons tout de suite à Toulouse, rejoindre notre journaliste Jean-Luc Thomas.
00:28:31 Jean-Luc, pour l'instant, il s'agit de barrages filtrants.
00:28:34 Oui, exactement. Ici, nous sommes à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, à l'entrée principale.
00:28:43 Les taxis sont arrivés il y a une vingtaine de minutes maintenant.
00:28:48 Ils sont une centaine, mais seront quatre, cinq cents tout à l'heure,
00:28:52 puisqu'il y a des taxis qui vont venir de toute l'Occitanie.
00:28:56 Comme le disait Romain, ils manifestent pour deux raisons principales.
00:29:05 Tout d'abord, vis-à-vis de la sécurité sociale.
00:29:08 Un tarif qui est à moins de 20% par rapport à ceux qui touchaient précédemment.
00:29:14 Ce que les taxis veulent faire entendre, c'est aussi que quand ils accompagnent des patients sur l'administratif
00:29:22 ou les attentes, ce n'est pas pris en compte par la sécurité sociale.
00:29:26 C'est pour ça qu'ils manifestent ce matin, mais aussi parce qu'ils jugent qu'il y a une concurrence déloyale
00:29:36 des VTC et des plateformes.
00:29:39 Surtout, ils voudraient qu'il y ait plus de contrôle de la part de la police.
00:29:45 Ce qui est sûr, c'est qu'ici, pour l'instant, il y a un barrage filtrant. Ce sera ensuite un blocage total.
00:29:54 Il y aura d'autres barrages filtrants sur les autres entrées de l'aéroport.
00:29:59 Ensuite, les taxis partiront en convoi pour une opération escargot sur le périphérique toulousain.
00:30:07 Merci beaucoup Jean-Luc. Jean-Luc Thomas en direct de Toulouse.
00:30:10 Il y aura des opérations un peu partout en France, c'est ce que je vous disais.
00:30:13 Des opérations notamment en région parisienne et à Paris.
00:30:17 Un projet de vie qui vire au cauchemar à Marseille.
00:30:21 Une famille a mis toutes ses économies dans la construction d'une maison, soit 250 000 euros.
00:30:26 Problème, le constructeur aurait encaissé la totalité de la somme versée pour les travaux, selon les propriétaires,
00:30:33 et n'a pas terminé la maison.
00:30:34 Depuis trois ans, le couple explique se battre en vain pour se faire rembourser.
00:30:38 Une plainte a été déposée au reportage de l'Orpara commenté par Goderic Bey.
00:30:43 Il n'y a que les murs et le toit, mais ça leur a coûté 250 000 euros.
00:30:49 Sans eau ni électricité et avec des défauts de construction, voilà comment l'entreprise a laissé ce chantier.
00:30:56 Les Yttes et Anan ne se méfiaient de rien.
00:30:59 Ce qui est dur à supporter, c'est qu'on a été manipulés.
00:31:05 Vous voyez, parce que tout ce qui était bon à entendre, on nous l'a dit.
00:31:09 Ils avaient vendu leur appartement et trouvé un logement temporaire avec leurs trois enfants,
00:31:13 pensant emménager dans leur nouvelle maison quelques mois plus tard.
00:31:16 Mais le calvaire dure depuis trois ans.
00:31:19 On ne dort plus, on ne dort plus, plus de loisirs, les enfants sont en vacances.
00:31:25 Qu'est-ce qu'on fait, papa et maman, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
00:31:28 Écoutez, pour le moment, la priorité c'est de finir cette maison, donc on ne peut rien faire pour le moment.
00:31:36 Contacté, le conducteur affirme que les sommes perçues correspondent bien aux travaux effectués,
00:31:40 en bonne et due forme, et qu'il suffit de 25 000 euros pour achever entièrement la maison.
00:31:45 En plus des frais de justice pour la plainte que le couple a déposée,
00:31:48 les Yttes et Anan devront bientôt commencer à rembourser leur emprunt bancaire.
00:31:52 Ils ont mis en place une cagnotte et ont fait appel à des amis pour continuer le chantier
00:31:57 qui progresse au compte-gouttes.
00:31:59 Voilà, ça c'est le vrai cauchemar.
00:32:02 Bon, depuis quelques semaines, les bourses du monde entier battent record sur record,
00:32:07 niveau du CAC 40 en France très très haut.
00:32:09 Le Miguio, on en parle parce que cette nuit, le Nikkei a battu un record, plus de 40 000 points.
00:32:16 Le Nikkei, c'est la bourse japonaise.
00:32:18 Bon, comment est-ce que ça s'explique ?
00:32:20 Est-ce qu'il faut s'inquiéter à l'avance d'une baisse, une forte baisse à venir ?
00:32:24 Expliquez-nous.
00:32:25 C'est vrai qu'on peut se poser la question.
00:32:27 Depuis octobre, ça dure depuis octobre, cette remontée de tous les indices.
00:32:30 Malgré un climat international incertain, on assiste à des records dans les différentes bourses mondiales.
00:32:36 C'est le cas, vous le disiez, au Japon.
00:32:38 L'indice Nikkei a dépassé ce matin son niveau record de 1989.
00:32:42 L'économie japonaise étant tirée, il faut le dire, par la bonne santé de son secteur automobile
00:32:47 qui bénéficie d'un yène bas face au dollar, ce qui rend l'export de ses voitures plus abordables.
00:32:52 A Paris, le CAC 40 est lui aussi en très grande forme.
00:32:55 Il a augmenté de 220% depuis mars 2009.
00:32:59 Il n'a jamais été aussi haut.
00:33:01 Il frôle désormais la barre des 8000 points.
00:33:03 À New York, l'indice Dow Jones est lui aussi très haut.
00:33:07 Il dépasse ses niveaux records de 2022.
00:33:10 Bref, tout va bien du côté des marchés.
00:33:12 Sauf que disent certains, il pourrait s'agir d'une bulle spéculative, même si l'inflation est en recul.
00:33:17 Ces niveaux records semblent en effet décorrélés de la réalité économique et un peu trop optimistes.
00:33:22 Le risque, ce serait une correction trop rapide des cours, autrement dit un krach,
00:33:26 qui pourrait être aussi important que les cours sont aujourd'hui élevés.
00:33:30 On n'en est heureusement pas encore là.
00:33:32 Mais il faut être vigilant sur l'évolution de ces cours.
00:33:34 Merci beaucoup Lemic.
00:33:35 Voilà, l'information numéro un, c'est qu'il y a eu un nouveau record au Japon.
00:33:38 Et c'est pour ça qu'on en parle ce matin.
00:33:40 Merci beaucoup Lemic.
00:33:41 Allez, le sport, avec le FC Lens qui s'est imposé 3 buts à 0 face à l'Olympique Lyonnais.
00:33:47 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:33:53 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:33:55 Est-ce que vous donnez un ? Votre programme, avec l'adresse.
00:33:59 Pour un projet avec l'adresse.
00:34:02 Allez, du football avec Lens qui a battu, et nettement, 3-0 l'Olympique Lyonnais hier soir.
00:34:10 C'était hier soir au Groupama Stadium à l'occasion de la 24ème journée de Ligue 1.
00:34:15 Avec cette victoire, les Lensois ont mis fin à une série de 6 victoires consécutives des Lyonnais.
00:34:19 Cette victoire permet à Lens de se hisser à la 6ème place du classement.
00:34:23 Lyon retombe d'un rang à la 11ème position.
00:34:26 Est-ce que vous donnez un ? C'était votre programme, avec l'adresse.
00:34:32 Pour un projet avec l'adresse.
00:34:34 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:34:42 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:34:45 La vice-présidente américaine Camilla Harris a appelé cette nuit à un cessez-le-feu à Gaza.
00:34:50 On sera dans un instant en direct avec Lisbeth Nkemoun.
00:34:53 Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:34:55 C News, il est 7h moins le quart.
00:35:00 Tout d'abord le Point-Info, les toutes dernières informations avec Marine Sabourin.
00:35:03 Le procès de l'accident oublié du TGV en Alsace s'ouvre aujourd'hui au tribunal judiciaire de Paris.
00:35:10 Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, le train avait percuté un pont avant de basculer dans le canal de la Marne.
00:35:16 11 personnes avaient perdu la vie et 42 blessés en cause de la vitesse excessive du train.
00:35:21 La SNCF et 3 autres personnes physiques dont le conducteur sont sur le banc des prévenus.
00:35:25 J moins 1, avant le Super Tuesday aux Etats-Unis, une quinzaine d'Etats organisent leur primaire.
00:35:31 L'unique concurrente de Donald Trump, Nikki Haley, a remporté hier celle de Washington.
00:35:35 Mais l'ex-président américain Donald Trump reste grand favori, il pourrait remporter la totalité des primaires de demain.
00:35:41 C'est vrai que cet accident de TGV, personne n'en avait parlé, personne n'en avait parlé ou très très peu.
00:35:48 C'est vrai que beaucoup on l'avait oublié, pourquoi ? Parce que c'était le 14 novembre 2015, c'est ce que vous disiez.
00:35:53 Juste après les attentats.
00:35:54 Juste après les attentats, c'était le lendemain des attentats.
00:35:56 Un accident de TGV qui avait fait 11 morts. C'était un TGV d'essai, voilà, et qui avait déraillé, voilà, une rame d'essai qui avait déraillé.
00:36:05 Il y avait des familles d'agents SNCF à l'intérieur, ça devait être une fête et ça s'est terminé en drame.
00:36:13 Kamala Harris, la vice-présidente américaine, a appelé cette nuit à un cessez-le-feu à Gaza.
00:36:19 Benny Gantz du cabinet de sécurité israélien est lui à Washington aujourd'hui.
00:36:23 Lise Benkhemoun en direct avec nous. Bonjour Lise, merci d'être avec nous.
00:36:26 Où est-ce qu'on en est des négociations ce matin, Lise ?
00:36:29 Bonjour Romain, bonjour à tous.
00:36:31 Eh bien on n'est pas très optimiste Romain sur les négociations ce matin, très honnêtement.
00:36:36 D'abord, la première chose c'est qu'au CAIR en ce moment, il n'y a pas de délégation israélienne.
00:36:43 Et ça c'est volontaire parce qu'Israël avait demandé au Hamas de lui remettre la liste des otages vivants.
00:36:50 Parce que, évidemment, là pour l'instant il y a un flou.
00:36:53 On sait que sur les quelques 130 otages qui restent, il y en a au moins 31 ou 32 qui sont morts.
00:36:59 Et le Hamas joue là-dessus sur les nerfs des Israéliens, des familles.
00:37:04 Et donc la délégation israélienne ne partira pas, selon elle, tant qu'une réponse du Hamas n'aura pas été donnée
00:37:11 sur la liste des otages qui sont vivants ou des otages qui sont morts.
00:37:15 Je vous rappelle qu'Israël est prêt à accepter ce cadre de l'accord dans les négociations de Paris
00:37:22 avec les intermédiaires qu'on connaît, c'est-à-dire les États-Unis, la France, l'Égypte, le Qatar.
00:37:28 Et dans ce cadre de l'accord, il va libérer 10 prisonniers palestiniens par otage.
00:37:33 Mais bien entendu, Israël entend par otage vivant, pas par corps rapatrié.
00:37:39 Et donc là, il y a un vrai point d'achoppement des négociations.
00:37:43 D'un autre côté, le Hamas continue la guerre psychologique.
00:37:47 Il a déclaré à l'AFP ce week-end qu'un accord pouvait être possible d'ici 24 à 48 heures.
00:37:52 Bien sûr, si Israël acceptait toutes les conditions du Hamas, c'est-à-dire ne pas savoir si les otages sont vivants ou morts.
00:38:00 C'est le retour des réfugiés palestiniens dans le nord de la bande de Gaza
00:38:04 et l'augmentation de l'aide humanitaire à raison de 400 à 500 camions par jour.
00:38:10 Et en fait, on avait l'impression qu'au départ, le Hamas avait envie ou besoin d'avoir une trêve avant le Ramadan.
00:38:19 Et là, on a plutôt l'impression qu'au contraire, ils essayent d'atteindre le Ramadan sans avoir de trêve
00:38:26 pour éventuellement embraser le reste de la région, et c'est-à-dire pas seulement la bande de Gaza,
00:38:32 mais aussi la Cisjordanie, Jérusalem-Est, etc.
00:38:36 Lise, s'il y a un cessez-le-feu, est-ce qu'Israël pourra malgré tout atteindre son objectif qui est de détruire le Hamas ?
00:38:53 C'est vrai que c'est la grande question et c'est aussi pour ça qu'Israël se méfie de ce cessez-le-feu,
00:39:00 en même temps étant donné qu'il y a une grosse pression interne sur la libération des otages et une grosse pression internationale également.
00:39:08 Pour l'instant, on est à 50-50, alors c'est toujours très difficile de jouer les visionnaires par rapport à ça,
00:39:15 mais c'est sûr qu'Israël ne peut pas se permettre de lâcher cet objectif romain.
00:39:20 Donc même si la trêve a lieu et qu'elle dure six semaines ou qu'elle dure deux mois ou qu'elle dure même un peu plus,
00:39:26 ça ne veut pas forcément dire que la guerre est complètement terminée.
00:39:29 Ensuite, est-ce qu'Israël peut vraiment reprendre la guerre complètement et la gagner ? C'est une autre question.
00:39:36 Lise Benkemoun avec nous, merci beaucoup Lise.
00:39:39 A bientôt. Dans un instant, cette question.
00:39:42 Est-ce qu'il y a une feuille de papier à cigarette entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal ?
00:39:47 Et si on en a une, deux, trois, quatre, un petit peu plus ?
00:39:50 On va en parler avec Gauthier Lebret dans un instant.
00:39:54 Édito politique, 6h50. À tout de suite.
00:39:58 Y a-t-il de l'eau dans le gaz entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal ?
00:40:03 Gauthier Lebret, la crise agricole aurait été le théâtre des premières tensions
00:40:07 entre le président de la République d'un côté et son nouveau Premier ministre de l'autre.
00:40:12 Oui, c'était à lire dans les colonnes du Parisien ce week-end sur ces rumeurs de premières tensions
00:40:16 entre le nouveau patron du gouvernement et le président de la République.
00:40:20 Alors ils sont rares, les couples exécutifs qui ne finissent pas par se déchirer.
00:40:24 Il y a bien eu récemment Emmanuel Macron et Jean Castex.
00:40:27 Évidemment, il y a plus longtemps Valéry Giscard d'Estaing et Raymond Barre, Jacques Chirac et Alain Juppé.
00:40:33 Mais vous savez, c'est comme les poissons volants, ça existe, mais ce n'est pas la majorité de l'espèce.
00:40:37 Et ce nouveau diot n'échapperait donc pas à la règle.
00:40:40 Les premières tensions arrivent même, on peut le dire, très vite,
00:40:42 puisque Gabriel Attal a été nommé il y a à peine quelques semaines.
00:40:45 On savait déjà qu'il y a eu des désaccords, notamment sur le cas Amélie Oudea Castera.
00:40:49 Gabriel Attal voulait la débrancher tout de suite du ministère de l'Éducation nationale.
00:40:53 Dès le début de la polémique, puisqu'elle ne l'avait pas écouté sur la manière d'affronter cette polémique.
00:40:58 Et Emmanuel Macron a tout fait pour la garder.
00:41:01 Et finalement, on le sait, le président a dû se résoudre à donner raison à son premier ministre.
00:41:06 Alors là, les tensions montent d'un cran avec la crise agricole et surtout l'invitation des soulèvements de la terre.
00:41:13 Au grand débat, vous vous souvenez, au salon de l'agriculture.
00:41:15 Au moment où la polémique éclate, Gabriel Attal se fait discret et en déplacement.
00:41:21 Et son entourage ne se cache pas.
00:41:23 L'entourage du premier ministre trouve tout simplement que l'Élysée a fait purement et simplement n'importe quoi en invitant les soulèvements de la terre.
00:41:30 Alors, il y a une petite phrase qui aurait agacé l'Élysée.
00:41:33 Oui, il y a une phrase du premier ministre qui a été prononcée le week-end dernier au salon de l'agriculture, il y a plus d'une semaine.
00:41:40 Jordan Bardella vient de se rendre au salon avec évidemment un franc succès.
00:41:44 En contraste avec Emmanuel Macron qui s'est rendu 24 heures plus tôt au salon de l'agriculture avec les cordons de CRS et la polémique qu'on connaît.
00:41:52 Et je vous propose d'écouter donc Gabriel Attal qui arrive le dimanche soir au dîner du salon.
00:41:57 Le salon n'est pas un cirque médiatique, ni un cirque politique, ni un cirque militant.
00:42:02 Au fond, les agriculteurs, nos bêtes, nos filières ne sont pas un décor de campagne.
00:42:07 Voilà, alors il y a une ambiguïté dans ce que dit Gabriel Attal.
00:42:11 Car quand il prononce cette phrase, certes Jordan Bardella vient de se manifester au salon de l'agriculture,
00:42:19 mais également Emmanuel Macron, et c'est Emmanuel Macron qui quelque part a lancé la campagne des européennes au salon de l'agriculture.
00:42:27 Donc est-ce que Gabriel Attal visait à la fois Jordan Bardella et en sous-texte le président de la République ?
00:42:33 C'est le sentiment d'un député Renaissance ce week-end dans les colonnes du Parisien.
00:42:37 Voilà ce que me confiait, quelques heures après la phrase prononcée par Gabriel Attal, un proche du Premier ministre.
00:42:43 Il me dit "tac, à double détente de Gabriel hier soir, SAV assuré contre Bardella, l'Elysée ne pourra pas lui reprocher de ne pas s'impliquer,
00:42:51 mais la critique touche aussi le PR, le président. Au final, c'est Gabriel qui est positionné au-dessus de la mêlée.
00:42:57 Après le cafardahum du week-end, la séquence risque de bien agacer le président,
00:43:02 et visiblement cette phrase a énervé l'entourage du chef de l'État.
00:43:07 Le matin en se rasant, vous nous dites que Gabriel Attal pense forcément à la présidentielle ?
00:43:11 C'est inévitable, surtout avec le plus jeune Premier ministre de la Ve République qui a des ambitions, tout le monde l'a bien compris, qui vont au-delà de Matignon.
00:43:20 Paradoxalement, les déconvenues du président peuvent profiter au Premier ministre.
00:43:24 Par contraste, exemple tout récent, je vous en parlais à l'instant, les soulèvements de la terre.
00:43:29 Quand on demandait à Georges Pompidou quand il a commencé à penser à l'Élysée, il répondait le jour où il est entré à Matignon.
00:43:35 C'est ce que relatait Patrice Duhamel dans son livre qui retrace les relations compliquées entre les présidents et les premiers ministres, le chat et le renard.
00:43:43 Deux anciens premiers ministres seulement sont devenus présidents, mais aucun n'est passé directement de Matignon à l'Élysée.
00:43:50 Reste à savoir si Matignon sera pour Gabriel Attal un tremplin, ou au contraire une lessiveuse qu'il empêchera de se présenter,
00:43:57 au profit d'un autre ancien premier ministre, Edouard Philippe, qui compte bien être le troisième homme de la Ve République
00:44:03 à avoir posé ses valises à la fois à Matignon et à l'Élysée. La bataille ne fait que commencer.
00:44:09 Gauthier Lebret est avec nous. Merci beaucoup Gauthier. 8h10, soyez là.
00:44:13 Sonia Mabrouk, dans la grande interview, recevra Karl Olive. Voilà, le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive.
00:44:21 Invité de la grande interview de Sonia Mabrouk à 8h10 sur CNews et sur Europe 1. Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:44:28 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:44:36 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:44:38 La météo avec des conditions catastrophiques hier dans les Alpes-Maritimes, Alexandra.
00:44:44 Oui, regardez ma chère Marine, les images parlent d'elles-mêmes avec au programme des arbres déracinés du côté d'Antibes dans les Alpes-Maritimes.
00:44:52 On a eu localement plus de 100 km/h de vent dans les Alpes-Maritimes pour la journée de dimanche avec des situations catastrophiques, vous le disiez.
00:45:00 Les arbres déracinés qui avaient donc été déjà fragilisés par les différents épisodes méditerranéens.
00:45:05 On a eu également des inondations mais aussi beaucoup de neige en montagne localement jusqu'à 2 m de neige du côté des Alpes du Sud, donc entre vendredi et dimanche.
00:45:15 Et regardez cette image prise du côté d'Antibes. L'arbre a été tout simplement déraciné.
00:45:20 Il est tombé sur des voitures sans heureusement faire de victime mais les conditions météo étaient vraiment très agitées hier.
00:45:26 Aujourd'hui, ça va aller beaucoup mieux avec une amélioration en vue pour les Alpes-Maritimes, pour le Var ou encore pour les Bouches-du-Rhône.
00:45:33 Néanmoins, plusieurs départements restent placés sous surveillance et notamment, vous le voyez, les Alpes-Maritimes ou encore la Savoie avec localement de nouvelles chutes de neige attendues.
00:45:43 Et surtout, un risque d'avalanche particulièrement marqué aujourd'hui.
00:45:47 Donc, soyez bien prudents, pas de hors-piste.
00:45:49 Et puis attention également, le département de la Charente-Maritime reste sous surveillance en raison des crues.
00:45:54 On a eu beaucoup d'eau ces derniers jours et donc conséquence, certains cours d'eau débordent.
00:45:58 Alors au programme ce matin, amélioration sur les Alpes-Maritimes, du beau temps également autour du Golfe du Lion, un temps assez lumineux entre le nord et le centre.
00:46:06 En revanche, la perturbation d'hier s'évacue par les régions de l'Est, toujours un peu de neige sur les Alpes du Nord ou encore un temps variable et instable du côté de la Corse.
00:46:14 Et puis dans l'après-midi, une nouvelle perturbation va déjà arriver sur les régions de l'Ouest.
00:46:18 Au programme, des précipitations entre la Bretagne, les Charentes ou encore en allant vers le sud-ouest.
00:46:24 On retrouvera également de la neige en montagne et ce risque d'avalanche qui se maintiendra.
00:46:28 Donc soyez vraiment bien prudent si vous êtes à la montagne, belle bande lumineuse entre le nord, le bassin parisien ou encore le Golfe du Lion.
00:46:36 Les températures fraîches voire même froides ce matin, notamment à Limoges avec en moyenne -2 degrés, 0 degrés à Rodez ou encore 4 degrés seulement à Lyon ou encore à Grenoble.
00:46:46 Et dans l'après-midi, les températures resteront un petit peu juste pour la saison avec 9 degrés à Dijon, 8 degrés à Besançon, 11 degrés en moyenne entre le Lyonnais et Limoges.
00:46:56 Et vous aurez localement jusqu'à 17 degrés pour le Pays Basque.
00:46:59 C'est nous, il est 7h, vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:47:13 Beaucoup d'émotions après cette agression antisémite insupportable.
00:47:17 Un homme juif d'une soixantaine d'années a été tabassé, a été insulté alors qu'il sortait d'une synagogue du 20ème arrondissement de la capitale.
00:47:24 Je vous demande ce matin d'ailleurs si vous pensez que la communauté juive est assez protégée en France.
00:47:29 Animes, une école au cœur d'un quartier gangréné par la drogue.
00:47:34 Les élèves comme les professeurs sont en insécurité permanente.
00:47:37 Comment peut-on réagir face à cette situation ?
00:47:40 Je poserai la question à Rémi Alonso, secrétaire départemental Police Alliance pour le département du Gard.
00:47:46 Et puis le Rassemblement National est en route vers les Européennes.
00:47:50 Jordan Bardella et Marine Le Pen étaient en meeting hier à Marseille.
00:47:54 Et le Tandem a affiché son unité, nous dira Gauthier Lebret.
00:47:58 A tout de suite Gauthier.
00:48:00 Colère et indignation après cette terrible agression antisémite dans le 20ème arrondissement de Paris ce week-end.
00:48:07 Un sexagénaire sortant d'une synagogue a été frappé, a été insulté.
00:48:12 "C'est toi qui tue les gens à Gaza" lui a dit l'agresseur qui s'est enfui après les faits.
00:48:16 Individu qui n'a toujours pas été retrouvé d'ailleurs.
00:48:18 Oui j'en ai marre, je ne me sens pas en France.
00:48:20 Ça me fait penser à la seconde guerre mondiale, explique la victime, la communauté juive.
00:48:24 Et sous le choc, retour sur les faits avec Célia Gruyère.
00:48:27 Après l'agression antisémite ce vendredi, l'émotion est toujours vive dans la communauté juive.
00:48:35 Il y a clairement un souci, mais on est déterminés, on ne laissera pas les choses s'installer, on se battra.
00:48:40 Ça fait de la peine, on se pose des questions sur notre sécurité, mais malgré tout on continue à vivre.
00:48:47 La victime, portante une kippa, sortait de la synagogue rue des Hortos dans le 20ème arrondissement de Paris
00:48:52 quand elle s'est fait violemment agresser.
00:48:55 L'assaillant, le traite de sale juif et le frappe avant de s'enfuir.
00:48:59 Pour les habitants du quartier, c'est le choc.
00:49:01 Il n'y a aucune animosité, on se dit bonjour, on se dit au revoir, un petit mot gentil,
00:49:06 puis voilà, qu'on soit juif, musulman, chrétien, indien, enfin tout ce que vous voulez.
00:49:09 Ça va faire un choc parce qu'on ne pouvait pas imaginer que ça pouvait arriver dans notre quartier.
00:49:14 Le président de l'Union des étudiants juifs de France dénonce l'augmentation des actes antisémites.
00:49:19 C'est l'effarement, la colère, j'ai envie de dire encore une fois,
00:49:24 l'antisémitisme et notamment cet antisémitisme violent, ce n'est pas terminé.
00:49:31 Ces dernières années, il y a eu une augmentation de l'antisémitisme,
00:49:37 du niveau du nombre d'actes, notamment du nombre d'actes violents antisémites.
00:49:43 Vendredi, Gérald Darmanin avait déjà demandé un renforcement des mesures de protection
00:49:48 de la communauté juive autour des lieux de culte et des écoles
00:49:51 en lien avec la situation au Proche-Orient.
00:49:54 Voilà, je vous pose cette question ce matin, en faitons assez pour protéger la communauté juive en France.
00:50:00 Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous répondez, vous flashez le QR code, vous enregistrez la vidéo
00:50:04 et vous répondez à cette question si vous en avez envie.
00:50:09 Jean-Luc Mélenchon est-il antisémite ?
00:50:11 Éric Dupond-Moretti répond oui au micro de Frédéric Aziza sur Radio J.
00:50:16 Oui, le garde des Sceaux est revenu sur la position des insoumis face à la communauté juive.
00:50:20 Écoutez.
00:50:22 Mélenchon et ses amis de l'FI, on peut citer Panot, Caron, Montparle, Léon Porte et d'autres guiraux,
00:50:29 ils arment les tueurs antisémites ?
00:50:31 Pardon ? Ils ?
00:50:32 Ils arment les tueurs antisémites ?
00:50:34 En tous les cas, ils les nourrissent.
00:50:36 Ils les nourrissent ? Donc ils peuvent favoriser le passage à l'acte ?
00:50:39 C'est ce que je vous ai dit.
00:50:40 Notamment que M. Caron avait à travers...
00:50:42 Non mais c'est ce que je vous ai dit.
00:50:44 Il y a les mots, les mots de haine et il y a les actes.
00:50:49 Mélenchon c'est un antisémite, Éric Dupond-Moretti ?
00:50:52 En tous les cas, il s'exprime comme un antisémite.
00:50:55 Il s'exprime comme un antisémite ?
00:50:56 Bah écoutez...
00:50:57 Donc c'est un antisémite ?
00:50:59 Il s'en défend.
00:51:00 Oui mais vous ?
00:51:01 Mais quand il dit de Yael Brompivé qu'elle est partie camper, voyez, camper.
00:51:06 Il y a une partie de sa famille qui a été exterminée à Haute-Chimie.
00:51:08 Non mais bien sûr, le choix des mots pour encourager le massacre, je réponds oui à votre question.
00:51:13 Oui, c'est un antisémite.
00:51:14 Oui.
00:51:15 Hein, mais dites-le.
00:51:16 Bah je vous le dis.
00:51:17 Voilà, ce que dit Éric Dupond-Moretti.
00:51:20 Donc Jean-Luc Mélenchon qui est antisémite a dit donc Éric Dupond-Moretti.
00:51:24 C'était intéressant de revoir cet échange, cet extrait qui date d'hier.
00:51:30 La campagne des européennes est lancée pour le Rassemblement national.
00:51:34 Jordan Bardella a été hier en meeting à Marseille avec Marine Le Pen devant plusieurs milliers de personnes.
00:51:39 Gauthier Lebret, le duo Bardella-Le Pen affiche son unité.
00:51:43 C'était un des messages.
00:51:44 Exactement, ils sont arrivés ensemble dans la salle, chacun a cité l'autre dans son discours.
00:51:49 Ils se sont enlacés, pris dans les bras.
00:51:51 Bon, la stratégie est claire, montrer leur unité, loin des rumeurs de rivalité en vue de la prochaine présidentielle.
00:51:58 Et quand on regarde les sondages, c'est vrai qu'il y a une complémentarité entre les deux.
00:52:03 Entre le vote populaire capté très clairement par Marine Le Pen et depuis longtemps, et évidemment ça s'accentue,
00:52:11 et celui de Jordan Bardella, sondage IFOP publié dans le JDD hier,
00:52:16 où on voit que le président du RN capte les catégories supérieures.
00:52:20 Il fait jeu égal avec la majorité sur les CSP+, et il double même le camp d'Emmanuel Macron,
00:52:27 Renaissance, sur les cadres supérieurs et sur les professions libérales.
00:52:31 C'est totalement inédit.
00:52:33 Et ce qui est aussi inédit, c'est qu'il y a deux blocs qui existent dans cette campagne pour les européennes,
00:52:37 avec dix points d'écart tout de même.
00:52:39 Évidemment, le RN en tête, suivi de Renaissance, et tous les autres sont sous la barre des 10%.
00:52:45 Il ne leur reste plus grand-chose, et on voit bien qu'ils ont du mal à exister.
00:52:49 Alors, on a bien compris la stratégie de Renaissance,
00:52:52 diaboliser à nouveau le Rassemblement national, qui serait donc pro-russe, pro-Frexit,
00:52:58 et avec Jordan Bardella, qui ne serait pas au Parlement européen.
00:53:02 Tandis qu'au Rassemblement national, on veut faire de ce scrutin un scrutin impléblicite,
00:53:07 pour ou contre Emmanuel Macron.
00:53:09 Vous voulez sanctionner Emmanuel Macron, en gros, voter Jordan Bardella.
00:53:12 C'était le message du meeting d'hier.
00:53:15 Alors, la bataille des meetings va s'accentuer le week-end prochain,
00:53:18 puisque c'est Valérie Hayet qui fera le sien à Lille.
00:53:20 Ce sera évidemment un nouvel exercice pour elle,
00:53:23 puisqu'elle arrive dans le devant de la scène politique,
00:53:27 la nouvelle tête de liste Renaissance.
00:53:29 Donc, le meeting de la majorité en présence du Premier ministre, Gabriel Attal, à Lille, samedi.
00:53:33 Merci beaucoup, Gauthier.
00:53:35 Deux blessés graves, sept en urgence relative,
00:53:38 et une soixantaine de personnes intoxiquées à différents degrés.
00:53:41 C'est le bilan du terrible incendie d'un immeuble à Poissy, ce week-end.
00:53:45 Ça s'est passé dans la nuit de samedi à dimanche.
00:53:47 Poissy, c'est dans les Yvelines.
00:53:48 Oui, c'est ça.
00:53:49 Une centaine d'habitants a dû être évacués.
00:53:51 Tous sont encore sous le choc.
00:53:52 Écoutez leurs témoignages au micro de Laura Lestrade et Jules Bedot,
00:53:55 avec le récit de Viviane Hervier.
00:53:57 Revenu chercher quelques affaires dans son appartement,
00:54:01 Barbara découvre l'ampleur des dégâts causés par l'incendie
00:54:04 qui a ravagé son immeuble samedi soir.
00:54:06 Je n'avais pas vu du coup parce qu'on est sortis par la fenêtre,
00:54:09 avec les pompiers, donc je n'avais pas vu encore ici.
00:54:11 C'est horrible.
00:54:13 Son appartement a été relativement épargné,
00:54:16 mais elle eut très peur pour son fils.
00:54:18 Impossible de descendre par l'escalier, envahi par la fumée,
00:54:21 ils se sont réfugiés au troisième étage, chez une voisine.
00:54:24 C'était très stressant, surtout sachant que j'ai un enfant qui est asthmatique
00:54:29 et qui voulait sauter par la fenêtre pour se sauver.
00:54:32 Sur la centaine de personnes qui habitent cet immeuble de 12 étages,
00:54:35 deux se sont défenestrés pour échapper aux flammes.
00:54:38 Un jeune de 18 ans en état d'urgence absolue a été transporté
00:54:41 à l'hôpital Georges Pompidou à Paris, l'autre à l'hôpital de Poissy.
00:54:45 Très choqués, ces deux sœurs et leur mère s'étonnent
00:54:48 de ne pas avoir entendu de sonnerie d'alarme, de détecteur de fumée.
00:54:51 Il devrait au moins y en avoir un, au moins un, au sein de l'immeuble
00:54:54 afin qu'on puisse entendre au moins la sonnerie,
00:54:56 pour qu'on sache ce qu'on doit faire.
00:54:58 Là, on a été pris au dépourvu.
00:55:00 C'est des conditions déplorables.
00:55:02 Le feu aurait pris depuis des compteurs électriques
00:55:04 dans les parties communes au rez-de-chaussée.
00:55:06 Aucune piste n'est écartée par les enquêteurs, y compris la piste criminelle.
00:55:10 C'est l'un des plus grands mystères de l'aviation,
00:55:13 la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines.
00:55:18 De nouvelles recherches pour retrouver le Boeing 777
00:55:21 pourraient bientôt être relancées.
00:55:23 Presque dix ans, jour pour jour, après ce drame,
00:55:25 c'est en tout cas ce qu'affirme le Premier ministre malaisien,
00:55:28 car, parce qu'il pourrait y avoir des preuves convaincantes,
00:55:33 l'avion avait disparu le 8 mars 2014,
00:55:37 avec 239 passagers à son bord.
00:55:41 Donc, vendredi, ça fera dix ans.
00:55:43 Patrick Balkany fait son retour,
00:55:45 allez, un petit retour médiatique, c'est un petit clin d'œil,
00:55:48 dans un clip du chanteur Arnaud Santamaria.
00:55:51 Depuis ses condamnations et sa détention,
00:55:53 l'ex-député-maire de Levallois avait,
00:55:56 on va dire, disparu des radars médiatiques.
00:55:58 Oui, à 75 ans, c'est la première fois qu'il apparaît dans un clip,
00:56:01 dans un rôle de parrain créé sur mesure pour lui.
00:56:04 On regarde.
00:56:06 T'as pas les gènes, tant qu'il ne te gêne pas
00:56:10 Je préfère wacker mes sourires contre toi
00:56:14 Nous ne sommes pas les mêmes et c'est pas
00:56:17 Demain la veille qu'on se ressemblera
00:56:20 Messieurs, bonjour.
00:56:32 Alors, vous allez pas vous battre.
00:56:35 Vous croyez que la vie est blanche ou noire ?
00:56:39 Eh bien, détrompez-vous.
00:56:41 La vie, c'est blanc et noir.
00:56:44 Bonne journée, messieurs.
00:56:46 Patrick Balkany, voilà, dans le clip d'Arnaud Santamaria.
00:56:50 Alors, il explique dans Le Parisien que
00:56:52 Arnaud Santamaria est un chanteur qui habite à Levallois,
00:56:55 qui a donc demandé à Patrick Balkany s'il acceptait de passer,
00:56:58 de tourner dans son clip.
00:57:00 Et du coup, Patrick Balkany, 75 ans, a accepté.
00:57:03 Petit clin d'œil, voilà, dans la matinale.
00:57:05 Allez, des nouvelles d'Antoine Dupont, tout de suite.
00:57:08 Bonne nouvelle d'Antoine Dupont.
00:57:10 Bonne nouvelle pour Antoine Dupont, Marine.
00:57:29 Oui, l'équipe de France de rugby, à 7, a remporté la mise à Los Angeles
00:57:32 face aux Anglais en finale du tournoi de circuit mondial.
00:57:35 Les Bleus ont écrasé la Grande-Bretagne avec un score de 21 à 0.
00:57:39 Les Français ont décroché leur premier trophée dans cette compétition depuis 2005.
00:57:43 Un succès de bonne augure pour les Jeux olympiques de cet été.
00:57:47 - Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:58:02 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:58:04 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:58:07 - Restez bien avec nous, dans un instant, on va parler de la situation très compliquée
00:58:10 dans plusieurs quartiers de Nîmes.
00:58:12 Situation compliquée en termes de sécurité, les écoliers,
00:58:15 confrontés au trafic de drogue.
00:58:17 Il y a des fusillades près de certaines écoles.
00:58:20 On sera dans un instant avec un policier.
00:58:22 Raymond Alonso, du syndicat de police Allianz.
00:58:24 A tout de suite.
00:58:26 C'est News, il est 7h15.
00:58:29 Tout d'abord le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité,
00:58:32 ce matin avec Marine Sabourin.
00:58:34 - Le Parlement se réunit aujourd'hui en congrès au château de Versailles
00:58:40 pour inscrire l'IVG dans la Constitution.
00:58:42 925 parlementaires sont attendus.
00:58:45 Le Premier ministre Gabriel Attal prendra la parole aux alentours de 15h30.
00:58:49 Le choc après la mort d'une adolescente de 15 ans
00:58:52 dans un accident d'autocar en Côte d'Or.
00:58:54 Elle devait rejoindre avec une quarantaine d'autres enfants
00:58:56 une colonie de vacances dans les Alpes.
00:58:58 Une cellule psychologique est mise en place aujourd'hui
00:59:00 dans sa commune aux Andelies dans l'Eure.
00:59:03 - Rémy Alonso est avec nous, secrétaire départementale police Allianz
00:59:09 dans le département du Gard.
00:59:10 Merci beaucoup d'être avec nous parce qu'on a fait un reportage à Nîmes,
00:59:16 dans cette école où les parents d'élèves ont peur pour leurs enfants,
00:59:21 on les comprend, les parents d'élèves de l'école du Chemin Bas,
00:59:24 quartier du Chemin Bas à Nîmes.
00:59:26 Ils ont peur pour la sécurité de leurs enfants.
00:59:29 C'est un joli mot pour dire pour la vie de leurs enfants.
00:59:32 Pourquoi ? Parce qu'il y a des fusillades dans ce quartier.
00:59:34 Qu'est-ce qui se passe déjà dans ce quartier ?
00:59:36 Vous le connaissez très bien.
00:59:39 - Oui, dans ce quartier, il se passe un trafic de stupéfiants
00:59:43 assez soutenu qui cause beaucoup de désagréments dans tout le quartier.
00:59:48 Et pour cause, un père de famille a été abattu devant son fils de 8 ans
00:59:53 à moins de 100 mètres de l'entrée de cette école.
00:59:57 Donc vous comprenez l'inquiétude des parents et du corps enseignant.
01:00:01 - Alors, qu'est-ce que le policier que vous êtes peut dire aux parents
01:00:06 pour les rassurer ce matin ?
01:00:09 - Pour rassurer les parents, je peux leur dire que la police
01:00:13 met tout en œuvre pour lutter contre ce trafic,
01:00:16 pour lutter contre les règlements de comptes qui sont sur Nîmes.
01:00:19 Et ce, au quotidien. Il ne se passe pas un seul jour
01:00:24 sans que nous arrêtions des individus,
01:00:27 sans que nous découvrions des armes.
01:00:29 Et ce, de façon quotidienne, dans ce quartier,
01:00:34 la présence policière se fait le plus possible.
01:00:37 Et notre action se veut dissuasive et répressive.
01:00:41 - Oui. Alors, ce qu'on décrit à Nîmes,
01:00:44 en préparant cette interview et puis cette matinée-là,
01:00:48 je me suis dit que ça me faisait penser aux favelas,
01:00:51 de ce qu'on imagine des favelas au Brésil
01:00:53 ou de certains quartiers au Mexique,
01:00:56 où en fait, ce n'est pas la faute de la police,
01:00:58 puisque la police, comme vous le dites, interpelle et on le voit,
01:01:01 et les personnes sont relâchées.
01:01:04 Ou alors, qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce qu'il faudrait faire
01:01:08 pour réussir à ce que ce soit vous,
01:01:11 enfin en tout cas vous, pas la police spécialement,
01:01:13 mais la République, qui gagne et non pas les trafiquants de drogue.
01:01:18 On a l'impression que tout le monde s'agite,
01:01:21 mais qu'en réalité, au final, ça n'évolue pas.
01:01:24 Et attention, je ne vous jette pas la pierre,
01:01:26 on connaît vos moyens, petit 1,
01:01:31 et petit 2, votre envie de régler la situation,
01:01:36 mais est-ce que vous en avez les moyens déjà ?
01:01:39 Alors écoutez, non, on n'a pas les moyens que l'on souhaiterait avoir
01:01:42 pour pouvoir mettre un terme à tout cela.
01:01:45 Pour nous, sur place, il nous faudrait une cinquantaine de renforts
01:01:48 sur la voie publique de façon pérenne,
01:01:51 et une trentaine en investigation.
01:01:53 Et en plus de ces renforts, il faut une réponse judiciaire ferme
01:01:57 quand on interpelle ces individus,
01:02:00 et que ceux-ci se voient attribuer des peines exemplaires
01:02:06 qui les dissuadent justement de réitérer ces faits.
01:02:09 Donc c'est une globalité entre l'action de la police
01:02:13 qui doit être soutenue par un apport d'effectifs,
01:02:17 et une action de la justice qui se veut sans appel.
01:02:21 Qu'est-ce que vous dites ?
01:02:24 On a passé un cap en France où les trafiquants de drogue,
01:02:28 de fait, font la loi dans certains quartiers.
01:02:32 Écoutez, un cap, je pense qu'à Nîmes,
01:02:35 le cap a été franchi il y a bien longtemps,
01:02:38 avec la mort du petit Fayed l'été dernier,
01:02:41 où là, on a plongé directement dans l'horreur.
01:02:44 Là encore une fois, un gamin de 8 ans voit son père mourir sous les balles devant lui.
01:02:49 C'est tout à fait inacceptable de nos jours dans notre société.
01:02:53 La chose, c'est que oui, les dealers, les trafiquants,
01:03:00 les narcotrafiquants ne reculent devant rien
01:03:04 pour imposer leur loi dans les quartiers
01:03:07 et faire prospérer leur petit commerce.
01:03:10 Il faut mettre un terme à tout cela.
01:03:12 Vous utilisez le terme petit commerce,
01:03:14 mais en réalité c'est gros commerce.
01:03:16 Ça rapporte énormément d'argent, cet argent est investi.
01:03:19 Et quand on dispose d'autant d'argent, on a du pouvoir.
01:03:22 Et ils en usent du pouvoir.
01:03:24 Qu'est-ce qu'ils en font de cet argent ?
01:03:26 Où est-ce que ça va ?
01:03:28 Écoutez, cet argent, comme vous le dites,
01:03:31 représente des sommes astronomiques.
01:03:33 Pour preuve, ils embauchent des tueurs,
01:03:37 ces tueurs se font interpeller, le lendemain il y en a d'autres.
01:03:40 Donc on voit bien que ce n'est pas l'argent qui leur pose problème.
01:03:43 Après cet argent, il part essentiellement de l'étranger,
01:03:47 où ceux qui sont à la tête des réseaux vivent au quotidien.
01:03:51 Donc forcément, tout cet argent part vers ces pays étrangers.
01:03:56 Merci beaucoup Rémi Alonso, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:04:00 Secrétaire départemental, Police Alliance du Gard.
01:04:04 C'est inquiétant ce qu'on se dit, ce qu'on décrit là,
01:04:08 ce que nous décrit Rémi Alonso.
01:04:10 On ne le découvre pas, il faut quand même être très honnête,
01:04:13 mais à chaque fois qu'on en parle, c'est inquiétant.
01:04:16 Et puis on se quitte sans trouver de solution.
01:04:18 C'est ça qui me frappe à chaque fois.
01:04:21 C'est comme ça.
01:04:23 Peut-être que certains ont des solutions, probablement d'ailleurs.
01:04:28 Mais là en tout cas, ça ne saute pas aux yeux pour le moment.
01:04:33 Et ça reste comme ça.
01:04:35 Et on comprend les parents.
01:04:36 Qu'est-ce que vous voulez ?
01:04:37 Vous enverriez vos enfants ?
01:04:39 Dans une école où il y a eu un monsieur qui s'est fait assassiner devant son fils,
01:04:45 et une fusillade devant, mais qui enverrait ses enfants ?
01:04:49 Alors quand on n'a pas le choix, on le fait.
01:04:51 C'est le cas des parents d'élèves de l'école du Chemin Bas d'Avignon à Nîmes.
01:04:57 Les espèces, le paiement en espèces fait de la résistance.
01:05:00 On en parle avec Lomique Guillot dans un instant.
01:05:02 À tout de suite.
01:05:03 On paye de moins en moins avec de l'argent liquide,
01:05:10 mais on en retire de plus en plus.
01:05:12 Juste une explication. Lomique Guillot.
01:05:15 Les derniers chiffres sur les moyens de paiement montrent qu'on utilise de moins en moins l'argent liquide pour payer,
01:05:37 et pourtant on retire de plus en plus d'espèces.
01:05:40 Pourquoi Lomique ?
01:05:41 Pour les mettre de côté Romain, tout simplement.
01:05:43 Ça peut sembler étonnant, mais alors des cryptomonnaies, de l'argent virtuel,
01:05:45 nous aimons tous avoir des pièces et des billets chez nous.
01:05:48 C'est rassurant. En 2001, au lancement de l'euro, il y avait pour 400 milliards d'euros de billets en circulation en valeur.
01:05:54 Aujourd'hui, c'est 1600 milliards, 4 fois plus, nous apprend la Banque de France.
01:05:59 Et pourtant, sur cette somme, on estime que 80% est mis de côté et ne circule pas.
01:06:04 Alors attention, la moitié de cet argent mis de côté l'est en réalité en dehors de la zone euro,
01:06:08 à l'étranger, où il sert d'épargne sûre dans des pays où la monnaie est moins stable.
01:06:13 Mais il y a quand même 600 milliards qui dorment dans les tirelires des Européens,
01:06:16 dont une bonne partie en France.
01:06:18 La carte bancaire n'a pas réussi à totalement supplanter l'argent liquide.
01:06:22 Carte bancaire ou téléphone portable d'ailleurs.
01:06:24 Oui c'est vrai, en effet, malgré le développement de la carte à puce et désormais, vous le disiez,
01:06:27 des paiements en ligne ou virtuels ou par téléphone, les espèces font de la résistance.
01:06:30 Il y a 50 ans, 90% des paiements se faisaient en espèces.
01:06:34 Aujourd'hui, c'est encore 50% en volume et 35% en valeur,
01:06:38 parce qu'évidemment les espèces sont privilégiées pour des paiements de petites sommes.
01:06:42 Mais surtout, on estime qu'aujourd'hui, le paiement par carte va aller en diminuant.
01:06:46 Il est remplacé, vous l'évoquiez, par les paiements sur mobile ou les virements instantanés.
01:06:50 Les deux étant en croissance à deux voire trois chiffres ces dernières années.
01:06:54 À plus long terme, est-ce que l'argent liquide pourrait disparaître ?
01:06:57 Eh bien non, l'argent liquide n'est pas une espèce en voie de disparition.
01:07:00 Les experts de la Banque de France estiment qu'on va arriver à un niveau plancher d'utilisation du liquide,
01:07:05 parce que malgré le développement de tous ces nouveaux autres modes de paiement,
01:07:09 les Français sont attachés à la confidentialité que permettent les espèces
01:07:13 et donc à la liberté qu'offre ce moyen de paiement.
01:07:16 Avec du cash, on peut évidemment faire ce qu'on veut de son argent sans avoir de compte à rendre à personne.
01:07:20 Bien sûr, ça permet le travail au noir ou différents trafics,
01:07:23 mais visiblement, c'est le prix à payer pour conserver une dose de liberté.
01:07:26 C'est aussi un outil utile, un très utile de gestion de son argent.
01:07:30 Avec du liquide, on est sûr de ne dépenser que ce qu'on a.
01:07:33 Et puis, c'est indispensable dans tous les moments où, par exemple,
01:07:36 il n'y a plus de réseau ou plus d'électricité.
01:07:38 Essayez de payer avec votre téléphone qui est déchargé alors que l'électricité est coupée
01:07:42 et vous regretterez vite de ne pas avoir un billet en poche.
01:07:45 C'est vrai.
01:07:47 C'était votre programme avec Epad Invest, spécialiste de l'investissement
01:07:51 et de la revente de biens en résidence senior.
01:07:53 Epad Invest, investir pour l'avenir.
01:07:55 C'était votre programme avec Dome Expo.
01:07:57 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:08:01 Dome Expo. Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:08:03 Le temps et on commence avec la météo des neiges.
01:08:06 La météo avec BD Or.fr.
01:08:09 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique.
01:08:12 L'agence BD Or, partenaire de votre épargne.
01:08:15 Bienvenue dans votre météo des neiges avec des températures négatives
01:08:20 de -4 à Auge-en-Boisan, à -8 à la Plagne-Montalemberg
01:08:24 et -10 à Cotterêts.
01:08:26 A Val Thorens et La Plagne, la neige est douce.
01:08:29 Les températures en haut des pistes, respectivement, de -9 et -8 degrés.
01:08:33 4 cm de neige fraîche tombée à Arrèches-Beaufort
01:08:36 où le risque d'avalanche est de 3.
01:08:38 C'est de la neige fraîche également à Auron, à l'Alpe d'Huez
01:08:42 où il fait -13 degrés en haut des pistes.
01:08:44 50 cm de neige fraîche également à Saint-Larys-Soulan.
01:08:48 Des chutes de neige qui augmentent le risque d'avalanche.
01:08:51 Le hors-piste est fortement déconseillé.
01:08:54 C'était La Météo avec BDOR.fr
01:08:56 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:08:59 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:09:02 Le temps Alexandra Blanc.
01:09:05 La Météo avec Groupe Verlaine.
01:09:07 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:09:11 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:13 La Météo Alexandra, il est tombé énormément de neige dans les Alpes ce week-end.
01:09:18 Oui, il y a quelques semaines, on disait qu'il manquait de la neige,
01:09:21 notamment sur les Alpes, encore sur le massif central.
01:09:24 Et bien là, changement de décor avec des chutes de neige impressionnantes.
01:09:27 On a eu localement jusqu'à 2 m de neige en plus du côté d'Isola 2000
01:09:32 avec des conditions météo parfois chaotiques.
01:09:35 Beaucoup de neige, par exemple, il est tombé localement 80 cm de neige hier dans les Alpes.
01:09:40 Et si on cumule en trois jours, localement 2 m de neige du côté d'Isola 2000.
01:09:45 On a eu également des flocons sur le massif central
01:09:48 et notamment du côté du département de la Haute-Loire avec des conditions météo hivernales.
01:09:52 On vous a montré également les dégâts provoqués par les vents tempétueux,
01:09:56 notamment du côté de Nice ou encore d'Antibes.
01:09:59 Plusieurs départements restent placés sous surveillance,
01:10:01 les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes ou encore le département de la Savoie
01:10:04 avec un risque d'avalanche qui va se maintenir aujourd'hui.
01:10:07 Soyez bien prudents.
01:10:08 Et puis attention, le département de la Charente-Maritime reste placé sous surveillance
01:10:12 puisque l'on attend de nouvelles précipitations et certains cours d'eau ont tendance à déborder.
01:10:16 Alors ce matin, un temps qui s'améliore,
01:10:18 notamment vous le voyez sur les Alpes-Maritimes ou encore sur le Var.
01:10:21 On retrouve la perturbation d'hier qui va s'évacuer par les régions de l'Est
01:10:24 et puis une nouvelle va arriver par la Bretagne entre les deux du beau temps dans l'après-midi.
01:10:28 Cette nouvelle perturbation va vraiment s'installer sur la façade ouest entre la Bretagne et le Pays Basque
01:10:33 en passant également par les Charentes.
01:10:35 On aura toujours de la neige sur l'ouest des Pyrénées et du grand beau temps à Nice
01:10:39 ou encore à Marseille avec du vent.
01:10:41 Les températures hivernales ce matin -2, -3 degrés,
01:10:44 notamment sur les régions centrales -2 degrés du côté de Limoges
01:10:48 ou encore un petit degré au Puy-en-Velay dans l'après-midi.
01:10:50 Ça reste un petit peu frais pour la saison avec 9 degrés à Rennes, 11 à Paris,
01:10:54 11 degrés également sur le centre du pays
01:10:57 et vous aurez localement jusqu'à 17 degrés sous la pluie du Pays Basque.
01:11:01 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:11:05 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:11:08 groupeverlaine.com
01:11:11 7h30 à la Une ce matin, la réaction de Gérald Darmanin
01:11:15 face aux propos anti-français d'un militant suprémaciste noir.
01:11:19 Le ministre de l'Intérieur veut déchoir de sa nationalité française, ce franco-béninois.
01:11:24 On va vous raconter cette histoire.
01:11:27 La colère des chauffeurs de taxi, le proteste contre la réforme du remboursement
01:11:31 des transports sanitaires des opérations Escargot.
01:11:34 Ils sont organisés un petit peu partout en France.
01:11:36 On était en direct de Toulouse il y a quelques instants,
01:11:38 on est en direct de Louvciennes en banlieue parisienne,
01:11:41 dans un instant avec Solène Boulon.
01:11:43 A tout de suite Solène.
01:11:44 Mais où est passée la famille royale britannique ?
01:11:47 Le roi Charles III est malade, la reine est en vadrouille,
01:11:54 Kate Middleton est alitée, William est à son chevet.
01:12:00 Mais où sont-ils ? On sera avec Bertrand Dekers, chroniqueur royal.
01:12:03 Il sera en direct avec nous.
01:12:08 Un militant franco-béninois, Kémy Seba, pourrait se voir retirer sa nationalité française.
01:12:12 Le ministre de l'Intérieur lui reproche de s'en prendre à la France
01:12:15 sur son compte Facebook aux 1 300 000 abonnés.
01:12:19 Il y défend l'Afrique et dénonce à longueur de poste le rôle que la France a joué en Afrique.
01:12:24 Il est également suspecté de défendre les intérêts russes en Afrique,
01:12:28 son portrait avec Corentin Alonso.
01:12:31 Suivi par 1,3 million de personnes sur le réseau social Facebook,
01:12:35 Kémy Seba a annoncé faire l'objet d'une procédure de perte de nationalité française.
01:12:40 Cher gouvernement français, votre réaction profondément néocoloniale
01:12:44 constitue pour nous une immense décoration de guerre.
01:12:47 Preuve, s'il en fallait, de l'efficience de notre travail de déconstruction de la France-Afrique.
01:12:53 Dans son courrier, l'administration lui reproche des messages particulièrement virulents,
01:12:57 voire outranciers contre la France.
01:12:59 Il procède régulièrement à travers ses réseaux, il y a énormément d'abonnés,
01:13:06 mais également dans des conférences publiques,
01:13:09 à des conférences donc avec des propos anti-français qui considèrent la France comme colonialiste.
01:13:18 Il a un mois pour présenter ses observations,
01:13:21 mais d'ores et déjà il fait savoir que pour lui c'est comme une décoration,
01:13:26 comme un triomphe de ses idées.
01:13:30 Et au bout d'un mois, le ministre intérieur, après avis conforme du Conseil d'État,
01:13:35 prend un décret de déchéance de nationalité.
01:13:38 La procédure a été initiée conformément aux articles 25 et 25-1 du Code civil,
01:13:44 qui prévoit qu'un Français binational peut être déchu de sa nationalité.
01:13:48 Je voulais qu'on revienne ce matin sur l'agression antisémite dont a été victime un sexagénaire.
01:13:54 Ce week-end, il sortait d'une synagogue dans le 20ème arrondissement de Paris.
01:13:57 Le monsieur est évidemment très choqué.
01:13:59 Il a déclaré qu'il ne se sentait pas en France et que ça lui faisait penser à la Seconde Guerre mondiale.
01:14:04 Je vous pose cette question ce matin.
01:14:06 Est-ce qu'on en fait assez pour protéger la communauté juive en France ?
01:14:10 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:14:14 On vous entendra dans quelques minutes.
01:14:16 Nouvelle mobilisation de taxis aujourd'hui.
01:14:18 Le proteste contre la nouvelle tarification de l'assurance maladie pour les transports de malades en France.
01:14:23 Il y a des opérations escargots un peu partout.
01:14:25 On va partir sur le terrain tout de suite.
01:14:27 On rejoint Solène Boulan et Laurent Scellari en direct de Louvciennes.
01:14:30 Dans les Yvelines, plus d'une centaine de véhicules sont rassemblés sur un parking et comptent converger vers le périphérique.
01:14:37 Exactement.
01:14:41 À l'initiative de ce rassemblement, il y a notamment Békir.
01:14:45 Bonjour Békir, merci d'être avec nous.
01:14:47 Vous êtes donc chauffeur de taxi.
01:14:49 Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi derrière nous il y a tous ces taxis qui sont rassemblés ce matin ?
01:14:54 C'est simple.
01:14:55 Ça fait la troisième, la quatrième fois qu'on sort pour discuter avec le gouvernement par rapport aux problèmes qu'on a avec le taxi conventionné et le transport de malades.
01:15:06 Malheureusement, on n'arrive pas à discuter avec les autorités.
01:15:11 Donc on se retrouve malgré tout à être obligé de sortir pour pouvoir vraiment mettre notre colère en avant.
01:15:17 Qu'on explique effectivement, on entend un petit peu des...
01:15:22 Bref, pardon.
01:15:25 Ce qu'il y a, c'est que la caisse d'assurance maladie a donc des négociations.
01:15:31 Elle fixe en fait le tarif des transports de malades.
01:15:35 C'est ça.
01:15:36 Et vous, ce tarif, il ne vous convient pas cette année ?
01:15:38 Bah écoutez...
01:15:39 C'est négocié tous les cinq ans et cette année c'est trop faible.
01:15:41 Mais c'est même pas ça.
01:15:42 Ils ne veulent même plus négocier.
01:15:43 Le président de la CEPAM, le président de l'UNCAM ne veut plus du tout négocier avec nos fédérations.
01:15:48 Et c'est lui qui décide les remises qu'il veut nous imposer.
01:15:51 Aujourd'hui on a des remises qui sont entre 15 et 25%.
01:15:54 Quand on voit l'inflation qu'on vient de subir de 18-20%, on se met à travailler avec des 40% de pertes.
01:16:01 Quand on voit le prix de l'essence aujourd'hui qui est arrivé à 2 euros du kilomètre, mais on ne comprend plus.
01:16:05 Aujourd'hui on est sur... ni plus ni moins, on n'est plus très loin du travail à la perte.
01:16:09 En vérité, les négociations, on n'en a plus.
01:16:11 Le gouvernement ne veut plus négocier ni discuter avec les taxis, tout simplement.
01:16:15 Vous estimez à combien la perte ?
01:16:17 Moi je pense qu'on est globalement, tout inclut, on doit être entre -30% et -40%.
01:16:21 Et encore, ça c'est pas le facteur qui nous fait le plus de peine.
01:16:24 Ce qui nous fait le plus de peine, c'est plutôt ce qui va arriver aux patients.
01:16:26 Quand on voit que sur le transport simultané ou sur le transport partagé, ni plus ni moins, leur objectif c'est quoi ?
01:16:31 C'est de faire en sorte de faire monter 2-3 patients dans le même taxi pour qu'on les dépose ensemble.
01:16:37 Mais on va faire comment ? Ils vont passer toute la journée à l'hôpital.
01:16:39 Les gens qui ont des cancers, des chimios, tout ça, on va les faire venir le matin,
01:16:44 ils vont subir des soins très très lourds et ils vont rentrer le soir jusqu'à chez eux.
01:16:47 Mais qu'est-ce que c'est que ça ? C'est pas du bétail les gens.
01:16:50 Il y a un moment, il faut arrêter.
01:16:52 Merci Békir, on entend votre colère.
01:16:55 Vous allez converger vers Paris, vous allez prendre le périphérique.
01:16:59 Dans quelques minutes, on va vous suivre, on sera avec vous.
01:17:02 Merci.
01:17:03 Merci Solène Boulan, en direct de Louvcienne.
01:17:05 Je pense qu'on a entendu un pétard derrière votre direct.
01:17:11 Merci beaucoup Solène.
01:17:13 Amélie Oudéa Castera réagit au sketch des Enfoirés diffusé vendredi soir.
01:17:18 Les artistes se sont gentiment moqués de l'organisation des Jeux Olympiques
01:17:22 en modifiant les paroles de « Heal the world » de Michael Jackson.
01:17:25 Ils ont changé les paroles.
01:17:28 Les JO bloqués dans le métro, ça va être un énorme bordel tout l'été.
01:17:32 On va vivre un enfer à pied en caisse en RER.
01:17:36 Bienvenue aux JO de Paris.
01:17:37 Amélie Oudéa Castera, qui n'a plus l'éducation nationale,
01:17:40 mais qui a les sports et l'organisation des Jeux Olympiques,
01:17:43 on va dire à peine sourie.
01:17:46 Écoutez ce qu'elle a dit, elle a été interrogée hier chez nos confrères de RMC.
01:17:51 Il faut avoir de la distance, c'est un sketch qui était humoristique.
01:17:55 D'abord, je retiens que ce sont des grands artistes,
01:17:58 qu'ils se battent pour une noble cause, qui est celle des Restos du Coeur.
01:18:01 On a besoin de cette générosité, de cet engagement.
01:18:04 Est-ce que c'est le sketch que j'ai préféré de toute l'histoire des enfoirés ?
01:18:08 Je ne dirais pas ça.
01:18:10 Mais en même temps, je pense que ça traduit la volonté qu'on a tous,
01:18:15 que tout ça se passe bien.
01:18:18 Je me dis, en tant que ministre des Jeux, qu'on va tout faire
01:18:22 pour que ces inquiétudes s'apaisent et qu'on arrive à les faire mentir,
01:18:27 et ça va montrer qu'à la fois sur l'organisation et sur les médailles,
01:18:33 parce que j'ai vu cette dimension-là aussi,
01:18:36 on soit plus qu'au rendez-vous et qu'on arrive à rassurer tout le monde
01:18:39 et à délivrer des grands Jeux.
01:18:41 Elle est honnête. Est-ce que ce sketch m'a fait le plus rire ?
01:18:46 Non. Après, ce que ça sera le foutoir pendant les JO, on ne l'espère pas.
01:18:51 C'est l'image du pays. Personne ne l'espère.
01:18:54 Beaucoup le craignent, mais personne ne l'espère.
01:18:57 Allez, dans un instant, on sera en direct avec Bertrand Dekkers,
01:19:00 chroniqueur royal de CNews. Vous le connaissez.
01:19:04 Est-ce qu'il y a un pilote dans la royauté ?
01:19:06 C'est exactement la question qu'on se pose.
01:19:08 Mais où sont passés les membres de la famille royale ?
01:19:10 Charles est en train de se soigner, Camilla est partie en vacances,
01:19:14 Kate Middleton est en convalescence et William est à son cheveu.
01:19:17 Il n'y a plus personne. On en parle avec Bertrand Dekkers dans un instant.
01:19:21 On revient ce matin sur l'agression antisémite dont a été victime un sexagénaire
01:19:29 qui sortait d'une synagogue dans le 20e arrondissement de la capitale.
01:19:32 Le monsieur est très choqué, évidemment.
01:19:34 Il a déclaré qu'il ne se sentait pas en France,
01:19:37 que ça lui faisait penser à la Seconde Guerre mondiale.
01:19:39 Alors, je vous pose cette question ce matin.
01:19:41 Est-ce qu'on en fait assez pour protéger la communauté juive en France ?
01:19:44 Qu'en pensez-vous ? Vous avez flashé le QR code. Voici vos réponses.
01:19:47 Le gouvernement a pris plusieurs mesures pour lutter contre l'antisémitisme.
01:19:52 Chaque personne qui s'adonne à ce genre d'actes délictueux sait qu'il encourt des peines assez graves et assez lourdes dans notre pays.
01:20:02 Je pense que c'est le laxisme total. On peut dire avec des paroles qu'on fait beaucoup de choses,
01:20:09 mais les paroles, c'est des paroles, les actes, restent des actes.
01:20:13 Et pour ma part, je pense qu'il n'y a pas assez de choses qui sont faites.
01:20:17 Tous les jours, nous voyons des agressions, que ce soit juives ou autres.
01:20:21 En France, c'est abominable. Il n'y a plus de limites.
01:20:24 Non, on ne se sent pas protégé.
01:20:26 Quand bien même moi, je me suis fait agresser en 2005-2006 par 20 filles musulmanes à la sortie du collège.
01:20:34 Et pareil, c'était toujours les mêmes questions.
01:20:37 « T'en as pas marre de tuer des enfants à Gaza ? »
01:20:39 Je ne connaissais rien de la situation là-bas.
01:20:42 Et au final, elles n'ont rien eu.
01:20:44 Elles ont eu quoi ? Deux-trois jours d'exclusion au collège et niveau juridique, rien.
01:20:49 Elles n'ont strictement rien eu.
01:20:51 Voilà, vous pouvez continuer à flasher le QR code et à répondre.
01:20:57 Enregistrez votre vidéo.
01:20:59 Bertrand Dekers est avec nous. Bonjour Bertrand Dekers.
01:21:02 Bonjour Bernard.
01:21:04 Bonjour, merci d'être en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:21:08 Chroniqueur royal sur CNews, on vous retrouve tous les dimanches matin.
01:21:12 Où sont passés les membres de la famille royale d'Angleterre ?
01:21:16 Alors, Charles III soigne son cancer.
01:21:19 Voilà. Kate Middleton se remet de son opération.
01:21:23 William est au chevet de sa femme, ça se comprend.
01:21:26 Et Camilla, je lisais dans la presse britannique, est épuisée.
01:21:31 Elle est partie en vacances, c'est ça ?
01:21:33 En effet, depuis ces dernières heures, c'est une inquiétude autour de Camilla que l'on a,
01:21:38 puisqu'on sait que durant ce mois de février,
01:21:41 vous savez, puisque le roi a été opéré pour une hypestrophile de la prostate, fin janvier,
01:21:46 en ce mois de février, Camilla a été toute seule à honorer, à reprendre les engagements du roi.
01:21:52 Et on estime que durant ce mois de février, elle en a assuré 13.
01:21:56 Alors vous allez me dire, oui, enfin Bertrand, dans le fond, c'est un engagement un jour sur deux.
01:22:00 Oui, mais on rappelle quand même que Camilla est une dame maintenant qui, dans quelques mois, aura 77 ans.
01:22:06 Donc en effet, là, les bruits qui courent nous disent qu'elle est au bord de l'épuisement.
01:22:10 Elle est à l'heure où l'on se parle d'un vol privé qui la conduit vers le soleil
01:22:14 parce qu'elle a apérativement besoin de repos.
01:22:17 Ce qui veut dire, Romain, pour répondre à votre question,
01:22:19 qu'à bord de ce jet privé à la Windsor, si l'on peut dire comme ça,
01:22:24 il n'y a plus de pilote aux commandes, puisque Charles, vous le dites, est out,
01:22:28 William, qui devrait prendre la relève, est aux côtés de son épouse Kate,
01:22:33 qui est en convalescence, et Camilla, qui est la remplaçante techniquement aussi de Charles,
01:22:40 est dans un vol privé pour aller se reposer.
01:22:42 Et là, qui est-ce qu'il y a ? J'ai envie de dire, comme d'habitude,
01:22:45 il y a cette figure de proue sur laquelle on peut compter, qui est la princesse Anne.
01:22:50 La princesse Anne, qui est une bosseuse avétérée, c'est la seule sorte de Charles, pour le coup,
01:22:56 et elle continue quasiment, elle toute seule, à traîner tous ces engagements
01:23:02 que devrait assurer la famille royale.
01:23:04 Maintenant, rassurez-vous, on dit aussi que William va revenir,
01:23:07 il ne va pas éternellement rester aux côtés de Kate.
01:23:10 – Mais alors, tout ça donne quand même un sentiment un peu de fébrilité.
01:23:13 Qui s'occupe des activités royales ?
01:23:16 Anne est envoyée… c'est elle qui coupe les rubans ?
01:23:20 – C'est elle, absolument, c'est Anne et Edouard,
01:23:24 donc l'autre frère de Charles, puisque vous savez,
01:23:27 Andrew, lui aussi, on lui a levé son agenda, puisqu'il a perdu son prédicat d'altesse royale
01:23:33 suite à l'affaire Epstein.
01:23:35 Donc on est vraiment dans une famille royale resserrée.
01:23:38 Alors le roi continue à recevoir tout de même le premier ministre, Ritchie Sounack,
01:23:43 quand il ne le reçoit pas, ce sont de longs entretiens téléphoniques.
01:23:46 Donc il y a quand même cette partie-là qui continue à être assurée,
01:23:50 la partie purement diplomatique, c'est dans le fond, vous avez le métier du roi,
01:23:53 le roi, il n'a, si on schématise un peu, Romain, qu'un job de représentation.
01:24:00 Donc dans le fond, à part recevoir le premier ministre, si je peux dire,
01:24:04 et consulter ces fameuses "red boxes", ces boîtes rouges,
01:24:08 dans lesquelles il y a les rapports du gouvernement, du parlement,
01:24:11 et différents dossiers privés, voilà, le travail bureaucratique se limite à ça.
01:24:18 Là, il continue quand même à l'honorer, d'un point de vue représentation, c'est vrai,
01:24:22 on est en train de déléguer tous les autres personnages, en quelque sorte,
01:24:26 de cette galaxie Windsor, qui, on le rappelle, a perdu Harry et Meghan Markle,
01:24:33 qui seraient très efficaces aujourd'hui sur le terrain, s'ils avaient choisi de rester.
01:24:38 – Bertrand, deux dernières questions, réponse rapide s'il vous plaît.
01:24:42 Quelles sont les dernières nouvelles de l'état de santé de Charles et de Kate ?
01:24:47 – On n'en a pas, Romain, et c'est de là que l'amitié devient.
01:24:51 On n'en a pas, ils ne communiquent pas.
01:24:53 Ça a très bien commencé au début, on nous a dit, vous savez,
01:24:56 il a une hypertrophie de la prostate, il va être opéré,
01:24:58 il a tout contrefait, il a une hypertrophie de la prostate,
01:25:00 Harry et Meghan ont un cancer, donc on s'est dit c'est génial,
01:25:02 on n'est plus dans l'ère Elisabeth II, on ne se plaint pas,
01:25:05 on ne s'explique pas jamais, on commence à communiquer,
01:25:07 et depuis, il y a comme un petit côté marche arrière, on ne sait rien davantage.
01:25:12 Certains disent qu'on ne communique pas parce que c'est grave,
01:25:15 et d'autres qu'on ne communique pas parce que c'est l'intimité du roi, dans le fond,
01:25:19 et qu'on n'a pas, nous, à connaître ces choses-là.
01:25:21 Par rapport à Quête, pas de nouvelles non plus,
01:25:23 on espère bien qu'elle reviendra techniquement pour la grande messe de Pâques
01:25:28 qui aura lieu en la chapelle de Windsor.
01:25:30 – Merci beaucoup Bertrand Dekkers, merci à vous, à bientôt,
01:25:34 voilà, je vous rappelle, on vous retrouve tous les dimanches matin,
01:25:37 à 7h40, il me semble, tous les matins, tous les dimanches matin.
01:25:40 – Absolument.
01:25:41 – Voilà, merci, sur ces lundis bien sûr.
01:25:43 Merci Bertrand Dekkers.
01:25:45 Allez, on n'a jamais autant détecté de travail au noir,
01:25:48 on en parle avec Lomid Guillaume.
01:25:50 [Générique]
01:26:07 – Le gouvernement fait de la lutte contre le travail dissimulé,
01:26:10 le travail au noir, une priorité,
01:26:12 on a détecté pour plus d'un milliard d'euros de fraude en 2023.
01:26:16 – Oui, en marge des annonces faites sur le renforcement du contrôle
01:26:19 des demandeurs d'emploi, Gabriel Attal a donné les résultats
01:26:22 de la lutte contre le travail au noir, ils sont plutôt bons,
01:26:24 en 2022 on avait réussi à identifier 789 millions d'euros de fraude,
01:26:29 cette année c'est pratiquement 1,2 milliard qui ont été détectés,
01:26:33 on comprend que le Premier ministre s'en félicite,
01:26:35 c'est lui qui, lorsqu'il était ministre des Comptes publics,
01:26:38 avait annoncé l'intensification de cette lutte contre le travail au noir,
01:26:41 avec notamment le recrutement de contrôleurs supplémentaires
01:26:44 et le recours à l'intelligence artificielle.
01:26:46 Alors, il y a quand même un mais et une nuance,
01:26:49 parce que derrière les annonces de Gabriel Attal,
01:26:51 1,2 milliard d'euros c'est la fraude détectée,
01:26:53 mais la réalité du recouvrement n'est pas encore là,
01:26:56 ces sommes à récupérer, on n'arrive pas encore à bien le faire,
01:26:59 on récupère seulement 10% des fraudes identifiées,
01:27:02 sur les 788 millions détectés en 2022,
01:27:05 seulement 77 millions ont été récupérés pour l'instant.
01:27:09 – Ne pas déclarer un salarié, c'est frauder,
01:27:12 et c'est surtout faire payer aux autres notre système social déjà très cher.
01:27:16 – Évidemment, plus il y a de fraudeurs,
01:27:18 et plus ceux qui sont en règle doivent payer pour compenser,
01:27:21 alors c'est facile de râler contre les taxes et le montant des impôts en France,
01:27:24 mais encore faut-il être en règle et les payer.
01:27:27 La fraude sur le travail au noir,
01:27:29 elle s'élève à 8 milliards d'euros par an dans le secteur privé en France,
01:27:33 on peut donc encore espérer récupérer quelques milliards supplémentaires,
01:27:36 en intensifiant, je le disais, les contrôles.
01:27:39 L'objectif c'est de réaliser 5 milliards d'euros de redressement entre 2023 et 2027.
01:27:45 – Quels sont les secteurs qui fraudent le plus ?
01:27:47 – D'abord les auto-entrepreneurs,
01:27:49 ça peut être ceux qui ont simplement une activité chez eux,
01:27:53 ou encore les livreurs, les VTC,
01:27:55 on a détecté jusqu'à 40% de fraude chez eux,
01:27:57 ensuite ce sont les hôteliers, restaurateurs,
01:28:00 également le transport routier,
01:28:02 et puis le bâtiment, enfin les particuliers,
01:28:04 fraude également, on a 20% de fraude chez ceux qui emploient une femme de ménage,
01:28:08 ou encore une garde d'enfants.
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01:28:27 – Dans un instant, Paul Sujit lance un avis de recherche.
01:28:30 – Où est passé la gauche ? Où est passé la gauche ?
01:28:33 – Dans un instant édito politique de Paul Sujit, à tout de suite.
01:28:36 [Générique]
01:28:38 7h54, l'édito politique de Paul Sujit.
01:28:42 On va parler du Salon de l'Agriculture qui a fermé ses portes hier.
01:28:45 Comme chaque année on a vu de nombreuses personnalités politiques,
01:28:48 c'est souvent un bon révélateur d'ailleurs de l'actualité politique.
01:28:51 Paul Sujit, c'est ce que vous nous dites ce matin.
01:28:53 – Oui, Romain, une déambulation au Salon de l'Agriculture,
01:28:55 on dit souvent plus long que toutes les études des meilleurs instituts de sondage,
01:28:58 et on peut commencer par là.
01:28:59 Tous les politiques s'y rendent, dit-on, tous, non.
01:29:02 Un irréductible refuse depuis 10 ans d'y mettre les pieds,
01:29:04 de qui s'agit-il ? Bien sûr de Jean-Luc Mélenchon.
01:29:07 Rien que ce choix en dit long sur la fracture qui s'est creusée
01:29:10 entre la France Insoumise et donc son chef de file, et le reste du pays.
01:29:13 Jean-Luc Mélenchon n'y va pas, il envoie ses lieutenants à la place
01:29:16 car il s'en prend au productivisme agricole dont le Salon serait,
01:29:19 selon lui, la grand-messe.
01:29:20 Il faut dire aussi qu'il n'y a pas toujours été bien reçu
01:29:23 lorsqu'il y mettait les pieds, et que probablement
01:29:25 ce sera encore le cas aujourd'hui.
01:29:27 Pour le reste, donc à l'exception de Fabien Roussel,
01:29:29 dont la visite a été un peu plus animée que les autres,
01:29:31 la gauche est allée au Salon plutôt dans l'indifférence générale.
01:29:34 Marie Toussaint et Marine Tondelier y sont allées,
01:29:36 donc pour Europe Écologie Les Verts, sans même qu'on les reconnaisse.
01:29:39 Le parisien a fait un article très drôle où il expliquait
01:29:41 que les gens se demandaient qui était la dame avec les journalistes autour.
01:29:44 Et souvent les gens ne savaient pas.
01:29:45 Raphaël Glucksmann, donc aussi pour l'indifférence.
01:29:48 Manon Aubry n'a surtout bénéficié d'un peu de lumière
01:29:50 que parce qu'elle y a débattu avec François-Xavier Bellamy.
01:29:53 Mais c'est vrai que le face-à-face entre Emmanuel Macron
01:29:56 et Jordane Bardella, qu'on a beaucoup commenté sur ce plateau,
01:29:58 éclipsant au passage aussi un peu Gabriel Attal,
01:30:01 a semblé plus incontournable que jamais.
01:30:03 Marion Maréchal et Marine Le Pen ont été aussi à l'heure reçue en rockstar.
01:30:07 Les Républicains ont défilé si nombreux qu'on ne pouvait simplement pas
01:30:09 mettre un pied dans le salon sans les croiser au détour d'un stand.
01:30:12 Alors donc, la présence du chef de l'État puis des délégations de droite
01:30:16 ont un peu éclipsé celle des élus, des candidats de gauche, si on vous suit bien ?
01:30:20 Oui, c'est ça, et elles ont focalisé une attention médiatique plus forte.
01:30:23 La vraie question en réalité depuis plusieurs semaines,
01:30:25 pas seulement au Salon de l'Agriculture,
01:30:26 c'est tout simplement où est passée la gauche ?
01:30:28 On se le demande, alors à trois mois des élections européennes dans les sondages,
01:30:31 on a déjà la réponse, la gauche est loin derrière.
01:30:33 Le grand duel entre l'ERN et la majorité écrase tout,
01:30:36 mais selon la plupart des instituts de sondage,
01:30:38 aucune liste de gauche ne dépasse pour l'heure les 10%,
01:30:40 et surtout, le total cumulé arrive à peine à rassembler un quart des électeurs.
01:30:45 Et au-delà des sondages, c'est un peu comme si de façon générale,
01:30:47 la campagne avait commencé par un faux départ partout à gauche.
01:30:50 Europe Écologie, les Verts, qui s'était lancé très tôt,
01:30:52 n'a finalement jamais réussi à installer véritablement sa candidate.
01:30:55 Au-delà du fait qu'on ne reconnaît pas Marie Toussaint au Salon de l'Agriculture,
01:30:58 elle peine à installer une stature politique,
01:31:00 au-delà de cette figure un peu d'étudiante branchée écolo-friendly
01:31:04 qu'elle affiche sur les plateaux de télévision.
01:31:06 Manon Aubry, pour la France Insoumise, multiplie courageusement les fronts,
01:31:09 mais sa présence médiatique ne suffit pas à redonner du souffle
01:31:12 à un mouvement qui semble un peu asphyxié depuis le 7 octobre,
01:31:15 et ses positions internationales tenues depuis,
01:31:18 qui ont fâché évidemment une bonne partie du pays.
01:31:21 Finalement, c'est peut-être Raphaël Glucksmann, la star,
01:31:23 celui en tous les cas sur lequel le plus d'espoir se focalise,
01:31:27 sur lequel s'agrège aussi de vieilles gloires,
01:31:29 comme Daniel Cohn-Bendit ou José Bové.
01:31:31 Sa personnalité fait un peu parler, mais ça ne se traduit pas pour le moment
01:31:34 de manière électorale dans les instituts de sondage.
01:31:37 Bref, à gauche, de toute façon, on ne se bat que pour des miettes du gâteau.
01:31:40 Alors, comment en est-on arrivé là, Paul ?
01:31:42 Les dernières séquences d'actualité n'ont pas vraiment profité à la gauche.
01:31:45 Alors, on a beaucoup parlé de la crise agricole
01:31:47 qui a été incarnée par un peu le Salon de l'Agriculture
01:31:51 comme étant le moment fort de l'expression de cette crise.
01:31:53 Et c'est vrai que la crise du monde agricole a mis les écologistes
01:31:56 face à leur contradiction, en tous les cas face aux conséquences
01:31:58 parfois délétères de leur programme.
01:32:00 Et puis, prenez en retour, comme le fait la France Insoumise,
01:32:02 le retour peu ou prou du Colcauze stalinien.
01:32:05 Ce n'est pas non plus une mesure plébiscitée par les agriculteurs.
01:32:07 Et puis, s'agissant du reste, qu'est-ce qu'apporte la gauche dans le débat public,
01:32:10 notamment sur les questions de société, une vision progressiste
01:32:13 qu'Emmanuel Macron a préemptée, puisque tout à l'heure,
01:32:15 il va faire voter, en tout cas, il va s'attribuer la gloire
01:32:18 de l'inscription de la constitutionnalisation de l'IVG.
01:32:21 Donc, en plus, la gauche n'a plus grand-chose à apporter de neuf
01:32:23 par rapport à Emmanuel Macron, qui fait très bien le travail tout seul.
01:32:25 Paul Sujit, avec nous. Il y en a un qui veut revenir à gauche.
01:32:29 Oui, alors, le président de la République, François Hollande,
01:32:32 qui fait savoir de plus en plus que vu que personne ne perd sa gauche,
01:32:35 pourquoi pas, lui, s'il y a un trou de souris, il pourrait se glisser dedans.
01:32:39 Enfin, ce n'est pas nouveau, il l'a quasiment toujours dit.
01:32:41 Et c'est un ancien président qu'on voit de manière épisodique assez régulièrement.
01:32:46 Merci beaucoup, Paul. Allez, soyez là à 8h10, car le livre "Députés Renaissance"
01:32:51 sera l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview CNews Europe 1.
01:32:55 Tout de suite, le temps, Alexandra Blanc.
01:32:57 La météo avec Groupe Verlaine.
01:32:59 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:33:03 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:06 Alexandra, plusieurs départements sont en vigilance ce matin.
01:33:10 Oui, en effet, trois départements en vigilance orange pour le risque d'avalanche.
01:33:13 Vous voyez notamment les Alpes-Maritimes, les Hautes-Alpes ou encore la Savoie
01:33:17 avec beaucoup de neige tombée il y a seulement quelques heures.
01:33:20 Et donc conséquence, le manteau neigeux est particulièrement instable.
01:33:23 Et puis, on note également que le département de la Charente-Maritime
01:33:26 reste sous surveillance en raison des fortes précipitations.
01:33:29 Certains cours d'eau débordent et ce sera le cas aujourd'hui
01:33:31 avec le retour de quelques averses pour le département de la Charente-Maritime.
01:33:35 Alors aujourd'hui, c'est globalement l'amélioration avec une belle bande lumineuse
01:33:39 entre le nord, le centre ou encore autour du Golfe d'Union.
01:33:42 On retrouve également un temps lumineux du côté de Nice ou encore de Cannes
01:33:46 avec le retour à un temps beaucoup plus clément.
01:33:48 La perturbation s'évacue par les régions de l'Est.
01:33:50 Attention également au risque d'avalanche qui va se maintenir.
01:33:53 Et puis, dans l'après-midi, une nouvelle perturbation va arriver sur la façade atlantique
01:33:57 avec au programme du vent mais également des averses.
01:34:00 On retrouvera un temps très lumineux autour du Golfe d'Union avec le retour du Mistral et de la Tramontane.
01:34:05 Côté température, froid ce matin, -2 degrés en moyenne à Limoges
01:34:08 ou encore 1 degré pour le Puy-en-Velay. Dans l'après-midi, les températures restent un peu fraîches,
01:34:13 9 degrés à Rennes, 11 degrés à Paris et localement jusqu'à 17 degrés pour le Pays Basque.
01:34:18 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:34:22 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:34:25 groupeverlaine.com
01:34:27 C'est Newsy les 8h.
01:34:29 A la une ce matin, beaucoup d'émotions après cette agression antisémite insupportable.
01:34:34 Un homme juif d'une soixantaine d'années a été tabassé, il a été insulté
01:34:39 alors qu'il sortait d'une synagogue du 20ème arrondissement de la capitale.
01:34:42 Je vous demande ce matin si vous pensez que la communauté juive est assez protégée en France.
01:34:47 La colère des chauffeurs de taxi, ils protestent contre une réforme,
01:34:51 la réforme du remboursement des transports sanitaires,
01:34:54 les transports de malades qui représentent un important chiffre d'affaires pour les taxis.
01:34:59 La sécurité sociale veut faire des économies.
01:35:01 Des opérations escargots sont organisées un peu partout dans le pays.
01:35:04 On rejoindra Jean-Luc Thomas en direct de Toulouse.
01:35:06 Le barrage filtrant est devenu un barrage tout court.
01:35:09 A tout de suite Jean-Luc.
01:35:11 Et puis le Rassemblement National est en route vers les Européennes.
01:35:14 Jordan Bardella et Marine Le Pen étaient en meeting hier à Marseille
01:35:18 et le tandem a affiché son unité.
01:35:20 C'est un message politique, c'est l'un des principaux messages politiques envoyés hier à Marseille,
01:35:24 nous dira Gautier Lebrecht.
01:35:26 A tout de suite Gautier.
01:35:27 Colère et indignation après cette terrible agression antisémite
01:35:31 dans le 20e arrondissement de Paris ce week-end.
01:35:33 Un sexagénaire sortant d'une synagogue a été frappé.
01:35:36 "C'est toi qui tue les gens à Gaza" lui a dit l'agresseur qui s'est enfui après les faits.
01:35:41 L'individu qui n'a d'ailleurs toujours pas été retrouvé.
01:35:44 Oui voici ce que dit la victime.
01:35:46 "J'en ai marre, je ne me sens pas en France, ça me fait penser à la seconde guerre mondiale".
01:35:51 Alors la communauté juive est évidemment sous le choc.
01:35:54 Retour sur les faits avec Célia Gruyère.
01:35:57 Après l'agression antisémite ce vendredi, l'émotion est toujours vive dans la communauté juive.
01:36:03 "Il y a clairement un souci, mais on est déterminés, on ne laissera pas les choses s'installer, on se battra".
01:36:08 "Ça fait de la peine, on se pose des questions sur notre sécurité, mais malgré tout on continue à vivre".
01:36:15 La victime, portant une kippa, sortait de la synagogue rue des Hortos dans le 20e arrondissement de Paris
01:36:20 quand elle s'est fait violemment agresser.
01:36:23 L'assaillant, le traite de sale juif et le frappe avant de s'enfuir.
01:36:27 Pour les habitants du quartier, c'est le choc.
01:36:29 "Il n'y a aucune animosité, on se dit bonjour, on se dit au revoir, un petit mot gentil,
01:36:34 puis voilà, qu'on soit juif, musulman, chrétien, indien, enfin tout ce que vous voulez".
01:36:37 "Ça va faire un choc parce qu'on ne pouvait pas imaginer que ça pouvait arriver dans notre quartier".
01:36:42 Le président de l'Union des étudiants juifs de France dénonce l'augmentation des actes antisémites.
01:36:47 "C'est l'effarement, la colère, j'ai envie de dire encore une fois,
01:36:53 j'ai envie de dire l'antisémitisme et notamment cet antisémitisme violent,
01:36:58 ce n'est pas terminé.
01:37:00 Ces dernières années, il y a eu une augmentation de l'antisémitisme,
01:37:06 du niveau, du nombre d'actes, notamment du nombre d'actes violents antisémites".
01:37:11 Vendredi, Gérald Darmanin avait déjà demandé un renforcement des mesures de protection de la communauté juive
01:37:17 autour des lieux de culte et des écoles, en lien avec la situation au Proche-Orient.
01:37:22 Voilà, et vous pouvez flasher le QR code si vous le souhaitez pour répondre à cette question.
01:37:26 En fait-on assez pour protéger la communauté juive en France ?
01:37:30 Nouvelle mobilisation de taxis aujourd'hui.
01:37:32 La Sécurité sociale veut faire des économies sur le transport sanitaire,
01:37:36 le transport de malades réalisé par les taxis, des économies,
01:37:40 ça veut dire du chiffre d'affaires en moins pour les taxis qui ne sont pas contents.
01:37:43 Oui, nous partons tout de suite à Toulouse, rejoindre notre journaliste Jean-Luc Thomas.
01:37:47 Jean-Luc, depuis une heure, les taxis bloquent l'accès principal de l'aéroport de Toulouse.
01:37:52 Oui, exactement, et ça tout simplement parce qu'au départ,
01:37:58 les taxis ici avaient donné rendez-vous Place du Capitole à Toulouse,
01:38:03 et ça a été refusé par la préfecture, et donc, tout simplement,
01:38:07 ils ont décidé de bloquer l'accès à l'aéroport de Toulouse,
01:38:12 jusqu'à 7 heures, c'était un barrage filtrant,
01:38:20 et maintenant, c'est totalement bloqué,
01:38:24 donc c'est très compliqué pour venir ici à l'aéroport de Toulouse.
01:38:27 Ensuite, tous les taxis, il y en a à peu près 200,
01:38:32 une centaine de taxis toulousains, plus une centaine des départements voisins,
01:38:37 vont partir en convoi en fin de matinée,
01:38:40 pour faire une opération escargot sur les périphs toulousains,
01:38:43 et ensuite, ça va être un filtrage aux quatre principaux péages
01:38:49 qui se trouvent sur l'autoroute A61, A62, A64 et A68,
01:38:55 tout ceci, donc ce sera pour cet après-midi.
01:38:58 - Merci beaucoup Jean-Luc Thomas, en direct de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
01:39:03 La campagne des européennes est lancée pour le rassemblement national,
01:39:07 Jordan Bardella était en meeting à Marseille avec Marine Le Pen,
01:39:10 devant 5000 personnes, vous avez peut-être suivi ce meeting sur CNews,
01:39:13 Gautier Lebret, le duo Bardella-Le Pen a affiché son unité.
01:39:17 - Oui, c'était très clairement le message envoyé hier à Marseille,
01:39:20 ils sont arrivés ensemble dans la salle, chacun a cité l'autre dans son discours,
01:39:24 ils se sont enlacés, pris dans les bras, donc loin des rumeurs de rivalité
01:39:28 en vue de la prochaine présidentielle.
01:39:29 Et il est vrai, quand on regarde dans les sondages,
01:39:31 il y a une complémentarité dans les électorats captés
01:39:34 par les deux têtes d'affiches du rassemblement national,
01:39:37 l'électorat populaire pour Marine Le Pen
01:39:39 et l'électorat plus privilégié pour Jordan Bardella.
01:39:42 Il y a un fait vraiment inédit pour le RN dans le dernier sondage IFOP pour le JDD,
01:39:46 il fait jeu égal avec la majorité chez les CSP+,
01:39:51 et il double même le camp d'Emmanuel Macron,
01:39:54 Renaissance, sur les quatre supérieurs et les professions libérales.
01:39:57 C'est totalement historique pour le rassemblement national.
01:40:00 Autre fait historique, Paul en parlait il y a un instant,
01:40:03 toutes les autres listes ont du mal à exister et font moins de 10%,
01:40:07 il ne leur reste pas grand-chose.
01:40:09 Alors on a bien compris la stratégie de la majorité, rediaboliser le RN,
01:40:14 en faire le parti pro-russe du Frexit,
01:40:18 dire que Jordan Bardella est toujours absent du Parlement européen.
01:40:22 Donc Jordan Bardella a répondu sur le Frexit du moins à ses critiques,
01:40:25 et lui il veut en faire un plébiscite pour ou contre Emmanuel Macron.
01:40:28 Vous êtes contre Emmanuel Macron, votez Jordan Bardella.
01:40:31 C'est en gros le message d'hier, tout ça va s'accélérer encore
01:40:34 avec la bataille des victimes le week-end prochain à Lille,
01:40:37 où ça sera Valérie Ayé qui sera en meeting samedi.
01:40:40 Merci beaucoup Gauthier Lebret, 8h10 la grande interview
01:40:43 avec Karl Oliv dans un instant avec Sonia Mabrouk.
01:40:47 8h12, bienvenue à tous, tout de suite la grande interview
01:40:51 de Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin le député renaissance Karl Oliv.
01:40:55 Bienvenue et bonjour Karl Oliv.
01:40:59 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:41:00 Merci de votre présence et votre grande interview sur CNews et Europe 1.
01:41:03 Vous êtes député renaissance des Yvelines, ancien maire de Poissy,
01:41:06 vous êtes aussi présenté comme étant un proche du président de la République.
01:41:10 Et tout d'abord Karl Oliv, je voudrais vous faire réagir
01:41:12 à cette agression dans le 20ème arrondissement de Paris.
01:41:15 Un sexagénaire a été violenté vendredi à la sortie d'une synagogue.
01:41:19 Il a été traité de sale juif, il a reçu des coups de pied et de poing.
01:41:24 J'en ai marre, je ne me sens pas en France, a réagi la victime.
01:41:27 Est-ce que la communauté juive est suffisamment protégée,
01:41:30 sanctuarisée aujourd'hui en France selon vous ?
01:41:33 Je pense que le risque zéro n'existe pas.
01:41:35 Mais moi je veux évidemment apporter ma frustration,
01:41:38 ma sidération sur le sujet.
01:41:41 Et on s'aperçoit que depuis ces terribles massacres en Israël,
01:41:45 on a une recrudescence de ce type d'actes de plus de 2000% en croissance.
01:41:51 J'ai toujours très très mal au cœur, je vous le dis Sonia Mabrouk,
01:41:54 lorsque encore aujourd'hui, lorsque je vais rendre visite à mes amis
01:41:59 des différents cultes et notamment à la synagogue de Poissy,
01:42:02 voir qu'elle est surveillée par les militaires.
01:42:05 Et heureusement, dans des opérations vigipirates, c'est insupportable.
01:42:09 Pour avoir échangé avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur le sujet.
01:42:14 Je sais que tout est mis en place, là encore, pour faire en sorte
01:42:17 que cet acte odieux ne puisse pas se reproduire.
01:42:20 Et je pense aussi qu'il nous faudrait systématiquement, mais systématiquement,
01:42:24 une déclaration commune, une concorde nationale, politique, sans ambiguïté,
01:42:28 pour condamner tous ces actes à l'endroit des Juifs,
01:42:32 comme à l'endroit des catholiques, comme à l'endroit des musulmans,
01:42:35 quand ça se produit.
01:42:37 - C'est exactement ce que vous pensez aujourd'hui, quand c'est à l'endroit des Français Juifs ?
01:42:41 - On le voit bien, on le voit bien sur le terrain.
01:42:44 J'ai des amis, effectivement, de confession juive, qui sont très craintifs,
01:42:49 qui n'osent plus parfois sortir.
01:42:51 Ça ne veut pas dire qu'ils se cachent, mais pas loin, c'est insupportable.
01:42:54 Je ne veux pas faire de stigmatisation et de généralisation, mais les faits sont là.
01:42:59 - Alors, les faits et les paroles.
01:43:01 Sur l'antenne de Radio-G, le garde d'Esso, Eric Dupont-Moretti,
01:43:03 a été interrogé sur le carburant de l'antisémitisme.
01:43:06 Il a affirmé que Jean-Luc Mélenchon, alors je cite ses propos,
01:43:09 "s'exprime comme un antisémite".
01:43:11 Et puis, il a été relancé à plusieurs reprises.
01:43:13 Et le ministre de la Justice a lâché, oui, il est antisémite.
01:43:16 Jean-Luc Mélenchon est-il antisémite, selon vous, Carl Ollier ?
01:43:20 - Madame Mabrouk, ce n'est pas à moi que vous allez trouver un avis favorable
01:43:25 sur le comportement de la France Insoumise, de M. Mélenchon et de son orchestre
01:43:29 à l'Assemblée nationale, avec des relents, des relents vomitoires sur le terrain.
01:43:34 - Bien sûr que Jean-Luc Mélenchon est antisémite.
01:43:36 On le voit, non pas... - C'est sûr.
01:43:38 - Mais on ne le voit pas simplement dans ses paroles.
01:43:41 On le voit sur les actes.
01:43:43 Quand je dis que la France Insoumise est un danger pour la société,
01:43:46 on s'en rend compte tous les jours, avec des cocottes minutes, je le disais,
01:43:49 où parfois nos jeunes, notamment dans les quartiers,
01:43:52 sont insufflés de plusieurs mensonges.
01:43:54 Et dix mensonges n'entraînent pas une vérité.
01:43:56 Donc, au micro de Frédéric Azizat, M. Moretti, notre garde d'Esso,
01:44:00 a dit ce qu'il avait sur le cœur et partagé par, je crois,
01:44:04 une majorité de celles et ceux qui savent précisément
01:44:06 comment se conduise la France Insoumise.
01:44:08 - Précisons quand même un danger pour la société, dites-vous,
01:44:10 avec des élus qui sont élus. - Oui, bien sûr, avec des élus.
01:44:14 Et quand, de façon provocatrice, je dis que M. Mélenchon
01:44:18 devrait être fiché S, tous les jours, me donne un peu plus raison.
01:44:21 - Vous le redites aujourd'hui, malgré que vous l'aviez dit
01:44:23 il y a quelques semaines, voire quelques mois ici,
01:44:25 cela avait provoqué une polémique.
01:44:27 - Non, il n'y a pas de polémique.
01:44:28 Non, non, ça c'est une polémique médiaco-parisienne.
01:44:31 Non, non, il n'y a pas de polémique. Il faut dire les faits.
01:44:33 On est très ennuyés, très ennuyés, depuis un an et demi,
01:44:36 avec les provocations ultimes de ces gens-là,
01:44:39 que ce soit à l'Assemblée nationale, avec, encore une fois,
01:44:41 des rebondissements, des relances sur le terrain,
01:44:44 qui vraiment, je vous le dis, rendent très compliquée
01:44:48 la gestion notamment de nos collectivités.
01:44:50 - C'est dans ce cadre aussi que les élections européennes,
01:44:52 Karl Olive, approchent. Alors hier, c'était le premier meeting
01:44:54 de campagne de la tête de liste RN Jordain de Bardella,
01:44:57 en compagnie de Marine Le Pen à Marseille.
01:44:59 Le RN, dans les intentions de vote, si l'on en croit tous les sondages,
01:45:02 tutoie quasiment les 30%, soit parfois 10 à 12 points de plus
01:45:06 que la majorité. Qu'est-ce qui pourrait arrêter
01:45:09 aujourd'hui le bulldozer Bardella ?
01:45:11 - Moi, je crois d'abord qu'il faut que la majorité présidentielle
01:45:14 se concentre et soit focus sur son projet.
01:45:17 Pour moi, ce n'est pas que le Rassemblement national
01:45:20 soit excellent dans ses propos, parce que, typiquement,
01:45:23 je vais vous dire, je les ai connus, moi, le Rassemblement national,
01:45:25 dans mon territoire, on a eu un maire du Rassemblement national
01:45:28 entre 2014 et 2020. Il est arrivé par hasard,
01:45:31 il n'est pas reparti par hasard. Il a, par exemple,
01:45:34 diminué de 80% les subventions à l'endroit des associations sportives.
01:45:37 Il y a eu des démissions sur démissions, par exemple,
01:45:40 des policiers municipaux à Mantes-la-Ville.
01:45:43 Pourquoi ? Parce que ces gens-là, ils sont très forts à l'oral,
01:45:46 mais dès qu'on passe aux travaux, ça devient écrit, ça devient plus compliqué.
01:45:49 - Donc il faut les attaquer, pardonnez-moi, sur le projet,
01:45:51 parce que ce que l'on entend depuis plusieurs jours,
01:45:53 notamment de votre candidate Valérie Hayé, ou alors là,
01:45:56 il y a quelques minutes sur notre antenne, de la part du garde des Sceaux,
01:45:59 c'est l'extrême droite, c'est l'extrême droite, c'est l'extrême droite, le RN.
01:46:01 - Moi, je souhaite qu'on soit, encore une fois, plutôt focus
01:46:04 et qu'on communique de façon positive sur ce que nous défendons
01:46:07 dans l'Europe. Et disons des choses précises,
01:46:10 je vous donne juste trois exemples sur la différence entre
01:46:13 le Rassemblement national et la majorité présidentielle,
01:46:15 avec Valérie Hayé, dont le meeting aura lieu samedi 9 mars,
01:46:18 et j'espère qu'il sera diffusé sur CNews.
01:46:20 L'aide à l'Ukraine et les sanctions contre la Russie,
01:46:23 voter au Parlement, enfin, voter par Renaissance,
01:46:26 le Rassemblement national a voté contre.
01:46:28 Le plan énergétique d'indépendance, avec moins de 80% par exemple,
01:46:32 d'usage de l'électricité pour la Russie,
01:46:35 voté contre par le Rassemblement national.
01:46:39 Je pourrais vous donner beaucoup plus d'exemples.
01:46:41 C'est de cela qu'il faut que nous parlions, plutôt que d'aller...
01:46:44 Moi, je ne suis pas, vous savez, je ne suis pas pour le vieux fusil.
01:46:46 Philippe Noir est dans le vieux fusil que les bazookas,
01:46:48 ce n'est pas ça le sujet.
01:46:49 Pardonnez-moi, c'est une corde usée, celle-ci,
01:46:51 que de jouer sur les arguments moraux par rapport au Rassemblement national ?
01:46:55 Vous dites qu'il faut faire projet contre projet ?
01:46:57 J'ai toujours considéré que, plutôt que d'aller détruire
01:47:00 les éléments des adversaires, il fallait plutôt valoriser
01:47:03 ce que nous savons faire et défendre une Europe.
01:47:05 Je pense qu'il n'y a pas d'agriculture,
01:47:07 je rejoins ce que dit le Président de la République,
01:47:09 si nous n'avons pas d'Europe.
01:47:11 Il n'y a pas 9 milliards...
01:47:12 Mais quelle Europe, Carl-Olivier ?
01:47:13 Parce que c'est ça, allant sur votre projet, vous dites
01:47:15 qu'il faut plus d'Europe, c'est quand même...
01:47:17 Est-ce que ce n'est pas anachronique avec la crise agricole,
01:47:20 où clairement, vous avez entendu la volonté de la majorité
01:47:23 de nos paysans de dire "oui, il faut plus d'Europe,
01:47:26 mais pas cette Europe-là, pas cette Europe qu'on nous a préparée
01:47:29 depuis des années, disent-ils ?
01:47:30 Alors, ça ne dépend pas simplement de l'Europe,
01:47:33 ce n'est même pas...
01:47:34 Beaucoup quand même, tout se joue dans le cadre européen.
01:47:36 Je balaie devant ma porte, que soient les agriculteurs,
01:47:38 et j'étais hier, on va y revenir, au Salon de l'agriculture,
01:47:41 que soient les agriculteurs, être payés au juste prix,
01:47:44 qu'on arrête de les emmerder sur les histoires de concurrence,
01:47:47 pardonnez-moi l'expression en ce bon matin,
01:47:49 mais ils ont complètement raison, et enfin qu'on arrête
01:47:51 avec les normes, mais dans le domaine de l'agriculture
01:47:53 comme dans d'autres domaines, et c'est aussi
01:47:55 de nos responsabilités, mais de quelque chose qui ne date
01:47:57 pas forcément d'hier, mais qui date depuis une vingtaine d'années,
01:48:00 je peux même vous sortir des choses depuis M. Mitterrand
01:48:02 avec l'invasion de la ville de Bordeaux,
01:48:04 et M. Mitterrand, c'était 1981, vous voyez ?
01:48:06 Mais il faut qu'on prenne ça à bras-le-corps.
01:48:08 Mais comment ? Est-ce que tous ne se jouent pas aussi
01:48:10 dans le cadre européen, et notre souveraineté est en ce quelque chose ?
01:48:14 Est-ce que vous avez encore, pour le dire clairement,
01:48:16 le pouvoir de changer les choses pour nos paysans français ?
01:48:18 - Bon, disons les choses. D'abord, les élections européennes,
01:48:21 je regardais les taux de participation qui sont en décroissance complètement,
01:48:24 je regarde aussi, ne donnons pas toute la réalité,
01:48:27 toute la concrétisation à un sondage à l'instant T,
01:48:30 le Front National, certes, grimpe, on le voit,
01:48:32 mais regardez... - Vous dites Front National,
01:48:34 par rapport à ça... - Le Parti socialiste,
01:48:36 on le voit ici sur votre écran, Mme Habrouk,
01:48:38 il y a 20% d'intentions de vote,
01:48:40 ils étaient à 29% il y a une vingtaine d'années.
01:48:42 Donc il faut que chacun balaye devant sa porte,
01:48:44 et nous autres aussi.
01:48:46 Mais je vous donne un tout petit exemple sur les agriculteurs.
01:48:49 On n'a pas à attendre tout de l'État et tout de l'Europe.
01:48:52 On pourrait, quand on est maire, par exemple, imposer
01:48:54 le fait d'être dans un rayon local, vous savez,
01:48:57 notamment pour les déjeuners scolaires,
01:48:59 eh bien faisons du cercle vertueux de l'économie locale.
01:49:02 Plutôt que d'aller chercher parfois des produits à 200 km à la ronde,
01:49:05 les législateurs pourraient imposer, par exemple, à 50 km.
01:49:08 Ce qui permettrait de faire vivre des céréaliers,
01:49:11 des agriculteurs, des producteurs.
01:49:13 On n'a pas besoin, effectivement, d'aller toquer systématiquement à l'Europe.
01:49:16 Mais, sans l'Europe, la PAC qui nous revient,
01:49:19 la politique agricole commune qui permet à la France
01:49:21 d'avoir 9 milliards d'euros, tous les agriculteurs...
01:49:24 - En contribuant aussi beaucoup la France, quand même.
01:49:26 - Oui, vous avez raison.
01:49:27 - Ce n'est pas d'être désobligeant à l'égard de votre candidate,
01:49:29 Carly Valérie Ayé, que de dire qu'elle n'est pas connue du grand public,
01:49:32 que personne ne s'est précipité pour être tête de liste,
01:49:34 et je vous pose la question, est-ce que c'est une candidate par défaut, aujourd'hui ?
01:49:38 - Absolument pas. Je pense que Valérie Ayé sait de quoi elle parle.
01:49:41 Valérie Ayé, elle est fille d'agriculteur et d'agricultrice,
01:49:43 elle sait de quoi elle parle.
01:49:45 Moi, je reste à ma place.
01:49:46 Mais si vous voulez me sonder sur le process d'élevage,
01:49:49 fermier, je vais pouvoir vous en parler.
01:49:51 Je suis petit-fils maternel d'une maman qui a fait partie
01:49:54 de fermier à Spézet, dans le Finistère,
01:49:56 là où, aujourd'hui, encore avec les vaches,
01:49:58 on produit un litre de lait à 49 centimes,
01:50:01 et qu'il est vendu, c'est le cas de le dire, pardon,
01:50:03 au cul des vaches, 40 centimes.
01:50:05 On ne peut pas s'en sortir.
01:50:06 Et encore une fois, les agriculteurs ne demandent pas
01:50:09 d'être mieux traités, mais pas moins bien traités,
01:50:11 à l'échelle européenne.
01:50:12 Donc, on a ces petites choses-là.
01:50:14 Pour revenir à Valérie Ayé, je pense qu'on a besoin
01:50:17 d'être dans la spécialisation des rôles.
01:50:19 On ne va pas pouvoir la prendre de travers, Mme Ayé,
01:50:21 sur un certain nombre de sujets.
01:50:22 Après, je vais vous dire, disons les choses très clairement.
01:50:25 C'est un peu la fête des loges, les élections européennes.
01:50:27 C'est un peu le mid-term aux États-Unis.
01:50:29 C'est-à-dire qu'on se défoule un petit peu,
01:50:31 mais regardons les chiffres.
01:50:33 Il y a cinq ans, c'était 23 % pour le Rassemblement national,
01:50:36 22 % pour Renaissance.
01:50:38 Je ne dis pas qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire.
01:50:41 Mais voilà, je ne veux pas dire raisonnablement optimiste,
01:50:45 mais je sais que le travail entraîne le talent,
01:50:48 et le talent, la chance et la réussite.
01:50:49 – Et vous savez aussi sans doute, Carl Ollé,
01:50:50 que Gabriel Attal et Emmanuel Macron feront campagne
01:50:52 avec Valérie Ayé, si ce n'est à la place.
01:50:56 – Mais c'était très intéressant, justement,
01:50:58 sur le sujet au salon de l'agriculture hier.
01:51:01 – C'est-à-dire ?
01:51:02 – J'ai fait partie des 600 000 visiteurs qui en ont fait partie.
01:51:05 Je pense que malgré tout, tout ce qui ne tue pas en plus fort,
01:51:09 ce salon de l'agriculture apportera et laissera des traces.
01:51:13 – Des traces ? On avait un apport lentement,
01:51:16 une colère, une désespérance, une souffrance.
01:51:18 – Oui, mais vous savez, quand la goutte d'eau fait déborder le vase,
01:51:22 on voit bien que Gabriel Attal, il y a encore un mois,
01:51:25 il en prend plein la figure sur le sujet.
01:51:27 Il prend ça à bras-le-corps et ce n'est pas facile,
01:51:29 et ce n'est pas simple.
01:51:30 Et disons les choses, on n'a pas forcément été très efficients
01:51:33 jusqu'à présent, mais soyons jugés sur les résultats.
01:51:36 Et moi, j'aimerais qu'on écoute les agriculteurs,
01:51:38 non pas en mono, mais en stéréo, vous voyez ?
01:51:40 J'ai vu, c'était juste pour le petit clin d'œil,
01:51:43 j'ai vu Auréliette hier, et puis les Pinouards de Bretagne.
01:51:46 Figurez-vous qu'Auréliette n'était pas là.
01:51:48 – Non.
01:51:49 – Elle est partie Auréliette.
01:51:50 Pour lui laisser du temps de jeu, elle a été remplacée par une vache.
01:51:52 – Bien.
01:51:53 Mais c'est normal, il y a un temps de repos aussi
01:51:55 pour les bêtes de nos paysans.
01:51:56 – Qui s'appellent Roupette.
01:51:57 – Très bien.
01:51:58 – Les Roupette se portent très bien.
01:51:59 – On a de l'information ce matin sur ces news.
01:52:01 – C'est important.
01:52:02 – Et on repart.
01:52:03 Vous avez dit, et c'est important aussi,
01:52:04 que vous serez jugé sur les actes et aussi sur les paroles.
01:52:07 Gabriel Attal apparemment, il est jugé de manière un peu rude
01:52:10 par les députés comme vous, Carl Olive.
01:52:13 Que se passe-t-il entre la majorité et le chef de la majorité ?
01:52:16 – Non, non, ne cherchez pas la petite bébête
01:52:18 pour monter les uns contre les autres au sein de…
01:52:20 – Non.
01:52:21 – Non, non, sûrement pas.
01:52:22 – Rien. Tout va bien, Madame Lamarquise.
01:52:24 – On sera jugé sur les résultats.
01:52:25 Mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:52:27 – Mais pourquoi il y a des débauchages de députés
01:52:29 pour aller vers le parti de Monsieur Edouard Philippe ?
01:52:31 – Ah non, alors je vais vous dire, il ne faut pas se tromper de combat.
01:52:35 Horizon, ce n'est pas Jojo les Grands Pieds.
01:52:37 Edouard Philippe, ce n'est pas Jojo les Grands Pieds.
01:52:39 C'est la voix des maires dans ce pays, sur les territoires.
01:52:43 Edouard Philippe, il a été un très bon Premier ministre.
01:52:45 Et plutôt que de se demander pourquoi un certain nombre de collègues,
01:52:47 je le dis, députés, et je l'ai dit, sont allés avec Horizon,
01:52:52 ça reste un partenaire de la majorité présidentielle.
01:52:54 Vous savez, dans une équipe, on n'a pas tous les mêmes caractères.
01:52:56 – Oui, mais avec un président de parti qui vise la présidentielle.
01:53:00 – On a le droit d'être ambitieux, ce n'est pas un vilain défaut.
01:53:02 Au contraire, au contraire.
01:53:03 Et puis quand les gens disent des choses, on peut leur reprocher plein de choses,
01:53:07 mais c'est bien aussi de dire les choses telles qu'on les ressent.
01:53:09 Vous savez que le parti est plus important,
01:53:11 le pays est beaucoup plus important que le parti.
01:53:13 Ça serait bien qu'on puisse se le dire aussi.
01:53:14 Sinon, vous savez ce qu'on va faire ?
01:53:16 On va passer aux oubliettes dans trois ans.
01:53:19 On n'aura que les yeux pour pleurer, ce sera la fête à l'oignon.
01:53:22 – Pour ne pas pleurer et en tous les cas bien représenter,
01:53:27 je n'aime pas le mot territoire, mais en tous les cas la diversité de notre pays,
01:53:31 vous êtes pour le retour du cumul des mandats, Carl Olive.
01:53:34 La proposition sera examinée là, bientôt à la mi-mars,
01:53:37 mais apparemment ce n'est pas tout votre camp qui est derrière vous,
01:53:40 et la majorité.
01:53:41 Comment vous allez les convaincre de la nécessité de ce cumul ?
01:53:44 – Alors d'abord, disons-le, c'est une proposition des collègues de Horizon
01:53:48 qui propose le retour du cumul adjoint et député ou vice-président
01:53:53 d'un département, d'une région et député.
01:53:55 Moi je veux aller plus loin, et c'est une très belle proposition,
01:53:58 et je suis content qu'Horizon puisse la présenter,
01:54:00 je veux aller plus loin pour qu'on retrouve effectivement
01:54:02 des sénateurs maires et des députés maires,
01:54:04 pour une seule raison, Solama Mabouk, pour réduire la fracture démocratique.
01:54:07 Il y avait 250 députés maires en 2012 à l'Assemblée,
01:54:11 on en a zéro aujourd'hui.
01:54:12 Ce n'est pas comme si les maires sont les personnes les plus légitimées
01:54:15 dans ce pays des Français.
01:54:16 Ils sont en prise directe avec la réalité du quotidien.
01:54:18 On serait passé certainement non loin des Gilets jaunes
01:54:22 si les maires avaient été un peu plus entendus,
01:54:24 sur le sujet des retraites également,
01:54:26 sur le sujet de l'immigration également.
01:54:28 Et je ne montre pas les députés maires avec la société civile.
01:54:31 Je veux juste dire que, vous savez, maire ce n'est pas un métier,
01:54:34 mais comme le dit Patrick Vignal, ça nécessite des compétences et des codes.
01:54:40 On ne devient pas maire en claquant des doigts, sinon ça se saurait.
01:54:42 – Ce lundi, les parlementaires réunis à Versailles
01:54:44 vont très probablement, sans surprise,
01:54:46 voter l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
01:54:48 Qu'est-ce que cela représente pour vous, Carle Lelier ?
01:54:51 – Je crois le combat à Saint-Denis-la-Marbeauque
01:54:53 de toute une génération.
01:54:55 Je pense à ma maman, quand je vous dis ça,
01:54:57 qui était de la classe 34, qui à l'époque,
01:55:00 comme un certain nombre de celles qui l'entouraient,
01:55:03 ont dû se battre aussi pour ces sujets-là.
01:55:06 Je pense évidemment à Madame Veil.
01:55:09 Et puis je pense pour le coup que notre beau pays
01:55:12 va montrer l'exemple d'un très grand rendez-vous
01:55:16 qui sera un rendez-vous historique.
01:55:18 Il y aura un avant et un après 4 mars dans ce pays.
01:55:22 On est à l'abri de rien dans ce pays,
01:55:24 sur ce sujet comme dans d'autres.
01:55:26 – Pour conclure, Carle Lelier, vous répondez à mes questions,
01:55:29 il y a quelques jours, nous avons répondu à vos questions,
01:55:32 nous, journalistes, avec Pascal Praud, Laurence Ferrari,
01:55:34 les dirigeants de CNews.
01:55:35 Dans tous les cas, on a répondu aux questions
01:55:37 de la commission d'enquête de l'Assemblée
01:55:39 sur les fréquences TNT.
01:55:41 Vous en êtes le vice-président de cette commission.
01:55:43 Alors je vais essayer de poser la question
01:55:45 entre guillemets la plus neutre possible.
01:55:47 Comment, monsieur le vice-président, vous avez jugé,
01:55:49 vécu cette étape ?
01:55:50 A-t-elle été impartiale et menée dans l'esprit
01:55:53 d'une commission d'enquête parlementaire ?
01:55:56 J'ajoute, alors que le rapporteur Aurélien Saint-Aul
01:55:58 revendique lui sa partialité.
01:56:00 – Je dirais que vous avez vécu,
01:56:05 dans un petit enchantillon de quelques heures,
01:56:08 ce que nous autres, à l'Assemblée, on vit, H24,
01:56:12 tous les jours, depuis le début de cette 16e législative,
01:56:15 depuis juin 2022, c'est-à-dire un irrespect total
01:56:19 à l'intérieur de l'hémicycle, un irrespect total
01:56:22 en termes de commission, avec, là je vais vous dire,
01:56:26 c'était même plutôt tranquille.
01:56:28 Elle était bien, cette garde à vue ?
01:56:30 – Garde à vue ?
01:56:31 – Vous avez vécu une espèce de garde à vue,
01:56:33 systématiquement coupée, ne pouvant pas donner vos réponses.
01:56:37 C'est comme ça que ça se passe à la France insoumise.
01:56:39 Alors, vous allez dire, vous en êtes vice-président.
01:56:43 Oui, mais mon collègue Quentin Bataillon en est le président,
01:56:46 il essaye de régir autant que faire se peut les règles,
01:56:49 de pouvoir être dans l'écoute, etc., ce qu'il a plutôt bien fait,
01:56:52 mais ça se passe comme ça à la France insoumise.
01:56:54 Vous avez toujours tort, même quand vous avez raison,
01:56:56 et on ne vous écoute pas.
01:56:58 Et moi, je ne partage pas tout, je trouve que ce n'est pas
01:57:01 une faute technique, ce qui s'est passé à CNews
01:57:04 sur les déclarations de l'IVG, et vous en êtes excusé
01:57:07 très rapidement, Sonia Mahbouk.
01:57:09 Je pense que c'est une faute professionnelle.
01:57:11 On a le droit de se le dire tranquillement,
01:57:12 et on a le droit d'être jugé parti.
01:57:14 J'aurais aimé, par exemple, que l'ensemble des supports
01:57:16 des médias soient autant entendus que ne l'a été CNews
01:57:21 et le groupe Bolloré.
01:57:22 Et je ne suis pas porte-parole de personne,
01:57:24 je suis porte-parole de moi-même, je suis moi,
01:57:27 les autres sont déjà pris.
01:57:28 – Et on connaît votre liberté de parole.
01:57:30 – Exactement.
01:57:31 – Merci de l'éprouver, comme ce matin,
01:57:32 lors de la grande interview sur CNews Europe 1.
01:57:34 Merci et à bientôt, Carl Olive.
01:57:35 – Merci Sonia Mahbouk.
01:57:36 – CNews, il est 8h30, vous avez entendu Carl Olive
01:57:44 interrogé par Sonia Mahbouk.
01:57:46 Carl Olive qui a parlé de véritable garde à vue
01:57:49 pour qualifier l'audition par les députés,
01:57:54 des dirigeants de CNews, et de Laurence Ferrari,
01:57:57 Sonia Mahbouk et Pascal Praud, la semaine dernière.
01:58:01 Vous avez vécu une véritable garde à vue, a dit Carl Olive.
01:58:05 Voilà ce que l'on… parmi les choses qu'on pouvait retenir,
01:58:08 une chose qu'on pouvait retenir de l'interview de Carl Olive.
01:58:13 À la une ce matin sur CNews,
01:58:15 la réaction de Gérald Darmanin face aux propos très anti-français
01:58:20 d'un militant suprémaciste noir.
01:58:22 Le ministre de l'Intérieur veut déchoire de sa nationalité française
01:58:26 ce franco-béninois.
01:58:28 On va vous raconter cette histoire.
01:58:31 Animes une école au cœur d'un quartier gangréné par la drogue.
01:58:35 Les élèves comme les professeurs sont en insécurité permanente.
01:58:39 Comment peut-on réagir face à cette situation ?
01:58:42 On sera en direct avec Thibault Marcheteau.
01:58:45 A tout de suite, Thibault.
01:58:47 Les islamistes prennent le pouvoir en Grande-Bretagne.
01:58:51 C'est une ancienne ministre de l'Intérieur du Royaume-Uni qui l'affirme
01:58:54 et l'actuel Premier ministre, Richie Sunak,
01:58:57 met également en garde contre ce fléau qu'est l'islamisme.
01:59:00 Quelle est réellement la situation au Royaume-Uni ?
01:59:02 On sera en direct avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme
01:59:06 et de renseignement.
01:59:08 Les bourses mondiales battent record sur record.
01:59:12 C'est le cas notamment du Nikkei au Japon.
01:59:16 Évidemment, cette nuit qui vient de battre un record.
01:59:18 Doit-on s'inquiéter d'une chute brutale quand ça monte un peu trop vite ?
01:59:23 On verra ça avec vous, le Mic Guillaume.
01:59:26 Un militant franco-béninois, Kémy Séba,
01:59:29 pourrait se voir retirer sa nationalité française.
01:59:31 Le ministre de l'Intérieur lui reproche de s'en prendre à la France
01:59:35 sur son compte Facebook, aux 1 300 000 abonnés.
01:59:38 Il y défend l'Afrique et dénonce à longueur de poste
01:59:42 le rôle que la France y a joué.
01:59:45 Il est également suspecté de défendre les intérêts russes en Afrique.
01:59:49 Son profil avec Corentin Alonso.
01:59:52 Suivi par 1,3 million de personnes sur le réseau social Facebook,
01:59:56 Kémy Séba a annoncé faire l'objet d'une procédure de perte de nationalité française.
02:00:01 "Chers gouvernements français, votre réaction profondément néocoloniale
02:00:05 constitue pour nous une immense décoration de guerre.
02:00:08 Preuve, s'il en fallait, de l'efficience de notre travail
02:00:12 de déconstruction de la France Afrique."
02:00:14 Dans son courrier, l'administration lui reproche des messages
02:00:17 particulièrement virulents, voire outranciers, contre la France.
02:00:20 "Il procède régulièrement à travers ses réseaux,
02:00:25 où il y a énormément d'abonnés, mais également dans des conférences publiques,
02:00:30 à des conférences donc avec des propos anti-français
02:00:35 qui considèrent la France comme colonialiste.
02:00:39 Il a un mois pour présenter ses observations,
02:00:43 mais d'ores et déjà il fait savoir que pour lui c'est comme une décoration,
02:00:47 comme un triomphe de ses idées.
02:00:51 Et au bout d'un mois, le ministre intérieur,
02:00:54 après un vis conforme du Conseil d'État,
02:00:57 prend un décret de déchéance de nationalité."
02:00:59 La procédure a été initiée conformément aux articles 25 et 25-1 du Code civil,
02:01:05 qui prévoit qu'un français binational peut être déchu de sa nationalité.
02:01:10 Une école de Nîmes tourne au ralenti à cause du trafic de drogues.
02:01:14 Cela concerne tout un groupe scolaire dans le quartier du Chemin-Bas à Nîmes.
02:01:19 Les guetteurs se sont installés à quelques mètres à peine des écoles
02:01:22 et des fusillades sur fond de trafic de stupéfiants éclatent régulièrement.
02:01:26 On en parle ce matin et on sera dans quelques secondes en direct avec Thibault Marcheteau.
02:01:31 Je voulais qu'on revienne d'ici là sur l'agression antisémite
02:01:35 dont a été victime un sexagénaire qui sortait d'une synagogue dans le 20e arrondissement de Paris.
02:01:40 Le monsieur est évidemment très choqué.
02:01:43 Il a déclaré qu'il ne se sentait pas en France et que ça lui faisait penser à la Seconde Guerre mondiale.
02:01:47 Alors depuis le début de la matinale, je vous pose cette question ce matin.
02:01:50 En fait-on assez pour protéger la communauté juive en France ?
02:01:55 Vous avez flashé le QR code et voici vos réponses.
02:01:59 Non, on ne se sent pas protégé.
02:02:01 Quand bien même moi je me suis fait agresser en 2005-2006 par 20 filles musulmanes à la sortie du collège.
02:02:09 Il paraît que c'était toujours les mêmes questions.
02:02:13 "T'en as pas marre de tuer des enfants à Gaza ?"
02:02:15 Je ne connaissais rien de la situation là-bas.
02:02:17 Et au final, elles n'ont rien eu.
02:02:19 Elles ont eu quoi ? Deux-trois jours d'exclusion au collège ?
02:02:21 Et niveau juridique, rien. Elles n'ont strictement rien eu.
02:02:25 Clairement non, les Juifs ne sont pas protégés en France.
02:02:28 On le voit bien tous les jours.
02:02:30 Le problème est que nos politiques se réveillent bien tard.
02:02:33 Ce que la population voyait depuis longtemps, nos chers politiciens s'en rendent compte maintenant.
02:02:38 Moi personnellement, je suis chrétien, mais je porte cette bague en soutien à nos concitoyens juifs.
02:02:44 Je leur apporte tout mon soutien.
02:02:46 On n'en fait clairement pas assez pour protéger la communauté juive, les faits en attestent.
02:02:51 Ça fait bien longtemps que l'antisémitisme est là.
02:02:53 Les massacres du 7 octobre n'ont été qu'un vrai révélateur, un prétexte pour certains.
02:02:58 Et ça fait bien longtemps, ça remonte aux attentats du Bataclan.
02:03:01 À ce moment-là, je pense que les pouvoirs publics auraient dû être beaucoup plus sévères,
02:03:05 notamment vis-à-vis d'associations salafistes, fréristes, qui agissent sur les réseaux,
02:03:10 qui influencent en fait nos jeunes et nos moins jeunes.
02:03:13 C'est le laxisme total.
02:03:15 On peut dire avec des paroles qu'on fait beaucoup de choses,
02:03:18 mais les paroles, c'est des paroles, les actes, restent des actes.
02:03:22 Et pour ma part, je pense qu'il n'y a pas assez de choses qui sont faites.
02:03:26 Tous les jours, nous voyons des agressions, que ce soit juives ou autres.
02:03:30 En France, c'est abominable. Il n'y a plus de limite.
02:03:34 Voilà vos réponses.
02:03:36 On part à Nîmes.
02:03:38 Retrouvez Thibault Marcheteau en direct avec nous.
02:03:41 Une école, donc je vous le disais, à tourner au ralenti à cause du trafic de drogue
02:03:45 et des violences qu'il y a autour de cette école.
02:03:47 Thibault, vous avez pu parler avec les parents d'élèves et des professeurs.
02:03:50 C'est très compliqué. Racontez-nous ce qu'ils vous ont dit.
02:03:53 Effectivement Romain, c'est très compliqué d'échanger avec nos professeurs
02:03:58 qui sont en arrêt maladie pour la plupart,
02:04:00 ou encore les parents d'élèves qui amènent ce matin leurs enfants dans cette école.
02:04:04 Donc, vous voyez la banderole qui est sur les murs de cette école SOS quartier en détresse.
02:04:10 C'est très compliqué.
02:04:11 Beaucoup d'enfants ne laissent pas leurs enfants en sécurité ce matin à l'école.
02:04:14 Vous voyez qu'il y a une équipe de la police municipale qui encadre cette rentrée scolaire.
02:04:19 Mais c'est un climat particulièrement tendu,
02:04:23 parce qu'encore dans la nuit du sable, il y a eu beaucoup de feu dans ce quartier de Chemin-Bas d'Avignon
02:04:29 à Nîmes. Les parents emmènent leurs enfants parce que c'est l'été réel, c'est la rentrée scolaire.
02:04:34 Il y a cette affiche sur le portail. Il y a des remplaçants.
02:04:37 Il y a cours aujourd'hui, mais c'est un climat particulièrement compliqué,
02:04:41 très difficile de parler avec des parents qui acceptent de parler et de répondre aux questions de notre micro.
02:04:48 Il y a ce climat de sécurité très fort dans ce quartier.
02:04:56 Alors, nous avons un petit souci technique.
02:05:00 Voilà, on n'arrive pas à être en direct, c'est dommage.
02:05:03 Avec Thibault Marcheteau, notre envoyé spécial. On va peut-être le retrouver dans quelques instants.
02:05:07 Un projet de vie qui tourne au cauchemar.
02:05:11 À Marseille, une famille a mis toutes ses économies dans la construction d'une maison.
02:05:15 Problème, le constructeur aurait encaissé la totalité de la somme versée,
02:05:19 250 000 euros, pour les travaux, et ne les aurait pas terminés.
02:05:23 Depuis trois ans, le couple explique se battre en vain pour se faire rembourser.
02:05:27 Une plainte a été déposée. Reportage de l'Orpara commenté par Goderic Baie.
02:05:31 Il n'y a que les murs et le toit, mais ça leur a coûté 250 000 euros.
02:05:38 Sans eau ni électricité, et avec des défauts de construction, voilà comment l'entreprise a laissé ce chantier.
02:05:44 Les Yttes et Anan ne se méfiaient de rien.
02:05:47 Ce qui est dur à supporter, c'est qu'on a été manipulés.
02:05:53 Vous voyez, parce que tout ce qui était bon à entendre, on nous l'a dit.
02:05:57 Ils avaient vendu leur appartement et trouvé un logement temporaire avec leurs trois enfants,
02:06:01 pensant emménager dans leur nouvelle maison quelques mois plus tard.
02:06:04 Mais le calvaire dure depuis trois ans.
02:06:07 On ne dort plus. On ne dort plus. Plus de loisirs. Les enfants sont en vacances.
02:06:13 Qu'est-ce qu'on fait, papa et maman ? Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
02:06:17 Pour le moment, la priorité c'est de finir cette maison. On ne peut rien faire pour le moment.
02:06:25 Contacté, le conducteur affirme que les sommes perçues correspondent bien aux travaux effectués,
02:06:29 en bonne et due forme, et qu'il suffit de 25 000 euros pour achever entièrement la maison.
02:06:34 En plus des frais de justice pour la plainte que le couple a déposée,
02:06:37 les Yttes et Anan devront bientôt commencer à rembourser leur emprunt bancaire.
02:06:41 Ils ont mis en place une cagnotte et ont fait appel à des amis pour continuer le chantier qui progresse au compte-gouttes.
02:06:47 Voilà, c'est un vrai cauchemar quand on vit ce type de situation.
02:06:54 Claude Moniquet, en direct avec nous, spécialiste des questions de terrorisme, spécialiste des questions de renseignement.
02:07:00 Je voulais qu'on parle avec vous de ce qui se passe au Royaume-Uni.
02:07:02 Claude, une ancienne ministre de l'Intérieur britannique, donc informée s'il en est,
02:07:07 a dit il y a quelques jours que les islamistes prenaient les commandes de l'Angleterre, du Royaume-Uni.
02:07:13 Ce n'est pas rien.
02:07:14 Et même Rishi Sunak, l'actuel Premier ministre, met en garde contre la montée de l'islamisme.
02:07:19 Qu'est-ce qui se passe en Grande-Bretagne actuellement ?
02:07:22 Ce qui se passe en Grande-Bretagne, en fait, c'est qu'il y a une offensive manifestement importante, massive,
02:07:30 des milieux islamistes pour influencer l'opinion publique et pour être beaucoup plus présent dans le départ public et dans la rue.
02:07:38 Et on l'a vu essentiellement ces dernières semaines, ces derniers mois, avec les manifestations dites pro-palestiniennes,
02:07:44 mais qui étaient très souvent, d'après les autorités britanniques, des manifestations pro-Hamas,
02:07:49 qui faisaient l'apologie du terrorisme.
02:07:52 D'ailleurs, ces manifestations donnaient lieu à des centaines d'interpellations, à des dizaines d'inculpations.
02:07:57 Mais on s'est rendu compte que la police était assez, disons, timide dans sa réaction parfois.
02:08:04 Et ça a été expliqué, entre autres, par un responsable qui avait été commissionné pour faire une espèce d'audit,
02:08:10 un parlementaire qui avait déclaré que la police hésitait souvent à intervenir ou à enquêter sur certains faits
02:08:18 par peur d'être taxée d'islamophobie.
02:08:21 Voilà où on en est.
02:08:23 Et ça rappelle évidemment ce qui se passait il y a 25 ans, quand la Grande-Bretagne était, rappelez-vous,
02:08:29 le London East Side, était considéré comme étant le foyer de l'intégrisme, à cette époque-là, djihadiste en Europe.
02:08:36 Quel est l'objectif des mouvements islamistes ? Est-ce que c'est prendre le pouvoir, au final ?
02:08:43 Prendre le pouvoir ? Peut-être pas, parce que malgré tout, la société a la capacité de réagir.
02:08:50 On voit avec ce que dit Richie Sounek, etc., qu'il y a des réactions qui comptent en cours.
02:08:56 Mais influencer le débat, certainement. Faire peur, certainement.
02:09:00 Il y a réellement les élus britanniques aujourd'hui qui, par exemple, "votent" mal sur certains domaines,
02:09:07 par exemple sur les sanctions contre Israël ou sur le cessez-le-feu, qui sont réclamés par certains milieux.
02:09:14 Ces parlementaires sont soumis à des pressions, à des menaces.
02:09:18 Malheureusement, les menaces sont cées aux astermines.
02:09:21 Pas plus tard qu'en 2021, David Hames, qui était un parlementaire conservateur,
02:09:29 avait été assassiné dans une église lors d'une permanence parlementaire par un islamiste
02:09:35 qui avait expliqué son geste en disant "je voulais partir en Syrie, mais je n'ai pas pu, j'ai été frustré,
02:09:40 donc j'ai été tué, monsieur Hames".
02:09:43 Alors ça, c'est évidemment l'extrême, mais l'extrême est possible parce qu'en Grande-Bretagne,
02:09:48 le MI5, l'équivalent de la DGSI, considère qu'il y a à peu près 45 000 suspects d'extrémisme,
02:09:55 c'est-à-dire à peu près le double de la France.
02:09:57 Merci beaucoup Claude. Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme.
02:10:02 C'est inquiétant, une ancienne ministre de l'Intérieur britannique qui dit que les islamistes prennent le pouvoir dans le pays.
02:10:06 Merci Claude pour votre analyse et vos renseignements.
02:10:09 On retourne pour la troisième fois voir Thibault Marchoteau.
02:10:13 Thibault, vous êtes avec nous devant cette école qui tourne au ralenti à cause du trafic de drogue.
02:10:18 Vous avez rencontré des parents d'élèves, vous avez rencontré des membres de la communauté éducative.
02:10:23 Comment dit-on ? Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
02:10:25 Effectivement Romain, je vous disais donc que c'était très compliqué de parler avec les parents d'élèves
02:10:30 parce qu'il y a une omerta à l'intérieur de ce quartier.
02:10:33 Il y a une parole qui est commune à tous ces parents d'élèves.
02:10:37 On se sent en détresse, on se sent seul et on veut partir le plus rapidement possible de ce quartier,
02:10:44 de cette ville d'ailleurs, parce que c'est très compliqué de laisser nos enfants tous les matins
02:10:49 et parce qu'on ne les laisse pas en sécurité à l'intérieur de cette école.
02:10:52 Vous voyez qu'il y a des grilles qui sont assez impressionnantes devant cette école.
02:10:55 Elles ont été rehaussées en début d'année parce qu'il y a eu déjà une intrusion de la part de délinquants
02:11:00 qui sont rentrés parce qu'ils étaient pourchassés par la police.
02:11:04 Il y a eu des coups de feu ce week-end dans cette cité du Chemin-Bas d'Avignon.
02:11:09 Vous voyez que c'est donc très compliqué pour les parents de cette école.
02:11:12 Georges Bruguier anime de laisser leurs enfants.
02:11:16 Beaucoup de profs ont été placés en arrêt maladie,
02:11:20 même si aujourd'hui il y a ce mot de la directrice sur l'école,
02:11:23 il y a bien court, il y a des remplaçants.
02:11:25 Et donc c'est pourquoi ce matin, des familles ont déposé leurs enfants devant cette école
02:11:30 accompagnées de la police municipale.
02:11:32 Merci beaucoup Thibault Marcheteau, en direct de ce quartier populaire, dangereux.
02:11:38 Les quartiers en voie de favelisation, a écrit Alain Temmé.
02:11:41 C'est vrai que quand on pense à ce qui se passe devant cette école
02:11:44 avec des fusillades liées au trafic de drogue,
02:11:47 ça fait penser à ce qu'on imagine des favelas au Brésil ou dans certains quartiers dangereux du Mexique.
02:11:53 La journée mondiale de l'obésité, on en parle tout de suite avec le Dr Millau.
02:11:59 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
02:12:03 des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.
02:12:08 C'est donc la journée mondiale de l'obésité.
02:12:10 Les chiffres ont été multipliés par quatre, multipliés par quatre en 30 ans.
02:12:14 Un milliard de personnes obèses dans le monde, Brigitte.
02:12:17 Et vous nous dites ce matin qu'il s'agit d'une maladie complexe aux causes multiples.
02:12:22 Expliquez-nous.
02:12:23 On va reparler des causes, mais avant, je voudrais dire juste stop aux préjugés.
02:12:29 Comme le dit Anne-Sophie Joly, personne, personne.
02:12:34 C'est qui Anne-Sophie Joly ?
02:12:35 C'est la présidente d'un groupement qui regroupe toutes les associations d'obèses.
02:12:39 D'accord, très bien.
02:12:40 Peu importe.
02:12:41 Personne, personne, personne ne se réveille un matin en se disant
02:12:46 "Tiens, l'objectif dans ma vie, c'est de prendre 50 kilos".
02:12:49 Il faut bien comprendre que ça ne peut pas arriver.
02:12:54 Donc quand je dis stop aux préjugés, il faut arrêter de dire que c'est
02:12:58 "Oui, un manque de volonté, paresseuse, laissée aller, négligée, ne se respecte pas".
02:13:05 Non, c'est une maladie.
02:13:06 C'est une maladie complexe, c'est une maladie chronique,
02:13:09 c'est une maladie psychomédico-sociale, c'est une maladie multifactorielle.
02:13:15 Je vous ai mis là les principales causes de cette maladie.
02:13:20 Il y a des causes génétiques.
02:13:22 Si vous êtes dans une famille où il y a déjà des personnes souffrant d'obésité,
02:13:26 vous avez plus de risque, vous-même, de souffrir d'obésité génétiquement.
02:13:30 Génétiquement plus tout le reste, évidemment.
02:13:33 Il y a des causes comportementales, évidemment.
02:13:37 Il y a trop de quantités, il y a de mauvaises qualités.
02:13:41 Trop de soda, trop de gras, trop de sucré.
02:13:45 Les comportements vont jouer beaucoup.
02:13:47 Et d'ailleurs, on a une augmentation incroyable chez les enfants et chez les adolescents,
02:13:52 notamment aussi due aux écrans où vous êtes totalement hypnotisé.
02:13:57 Donc, répétition, on mange, on mange, on mange, on mange.
02:14:00 - Et on ne bouge pas. - Et on ne bouge pas.
02:14:02 Et on mange sans plaisir, on mange en quantité incroyable puisqu'on est comme ça.
02:14:08 On perd le sentiment, ce qu'on appelle la sensation de stop, de satiété.
02:14:14 On arrête, on ne l'a plus, donc on continue à manger.
02:14:16 Et comme vous le disiez, en plus, on ne bouge pas.
02:14:18 Dans les comportements, il y a aussi la sédentarité
02:14:21 parce que le poids, c'est une question d'entrée, mais aussi de sortie.
02:14:24 Donc, il faut évidemment...
02:14:26 Mais quand vous avez 30 kilos en plus, c'est comme si vous vous promeniez...
02:14:29 Imaginez-vous tous les jours avec 30 bouteilles sur vous, 24 heures sur 24.
02:14:36 Donc, la sédentarité, c'est un cercle vicieux.
02:14:38 - Après, c'est difficile. - Mais même quand on a 6 kilos de trop,
02:14:41 c'est un pack d'eau autour de la taille.
02:14:44 - Bien sûr, bien sûr. - Il faut l'avoir en tête.
02:14:46 Après, il y a des causes socio-économiques.
02:14:51 Écoutez, déjà, un moindre accès à l'information.
02:14:55 On sait qu'il y a certaines régions pauvres de France
02:14:58 où le taux de personnes souffrant d'obésité est plus important.
02:15:02 Et puis, ça coûte cher.
02:15:03 Allez acheter une solle maintenant et des haricots verts,
02:15:06 ça vous coûtera plus cher que de faire un ragoût ou un achi.
02:15:10 - En boîte. - Oui, ça coûte très cher.
02:15:14 Ensuite, il y a des causes psychologiques.
02:15:17 C'est souvent aussi, quand vous allez mal, c'est souvent un refuge aussi l'alimentation.
02:15:22 C'est un mode de protection.
02:15:23 En plus, encore une fois, cercle vicieux à chaque fois.
02:15:27 Les causes psychologiques sont importantes.
02:15:29 Et d'ailleurs, on devrait toujours rechercher dans la petite enfance ce qui se passe.
02:15:34 On retrouve des traumatismes, des stress, du harcèlement, des abus sexuels.
02:15:41 Donc, il faut aussi aller chercher un petit peu plus loin
02:15:43 quand on est en face d'une personne souffrant d'obésité.
02:15:47 Ensuite, il y a certains médicaments, des antipsychotiques, des antidépresseurs,
02:15:52 mais aussi de la cortisone, des antihypertenseurs
02:15:56 qui peuvent aussi favoriser la prise de poids.
02:15:59 Et enfin, je vous ai mis l'horloge biologique.
02:16:01 Ils ne sont pas tous, il y a d'autres. Je vous ai mis les principales causes.
02:16:04 Mais c'est pour comprendre à quel point c'est multifactoriel.
02:16:07 L'horloge biologique perturbée, vous savez que nous avons tous une horloge biologique
02:16:10 plus ou moins réglée.
02:16:11 Et c'est notamment durant la nuit que l'on régule son poids.
02:16:16 Et d'ailleurs, on le sait, de nombreuses personnes qui travaillent la nuit
02:16:21 ont des problèmes de poids, puisque cette régulation ne se fait pas.
02:16:25 Et d'ailleurs, la première question qu'on devrait poser quand on voit une personne en surpoids,
02:16:30 c'est "comment dormez-vous ?" C'est important.
02:16:34 Donc voilà, tout ça pour vous dire qu'il faut arrêter ces préjugés.
02:16:38 C'est une maladie. En surpoids, ce n'est pas une maladie,
02:16:41 mais c'est pour ça qu'il faudrait s'en apercevoir dès tout petit.
02:16:44 Faites attention dès tout petit. Voyez régulièrement votre médecin.
02:16:48 Il ne faut pas en rire.
02:16:50 Parce qu'après, les adipocytes, ce sont des cellules graisseuses.
02:16:54 Après, quand il y en a trop, quand elles grossissent, et puis plus on mange, plus elles grossissent,
02:16:58 et après, elles grossissent en volume, mais en plus elles recrutent en nombre.
02:17:03 Mais le problème, c'est qu'après, notre corps vit ça comme un corps étranger.
02:17:08 Trop de graisse, c'est quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
02:17:10 Et donc, c'est notre propre immunité qui va aller envoyer des substances inflammatoires,
02:17:14 notamment des cytokines, et en fait, après, ces adipocytes, ils vont devenir rigides,
02:17:19 ils ont perdu cette plasticité, et donc on va avoir de plus en plus de mal
02:17:23 à diminuer, puisque ce sont des cellules qui sont avec un processus inflammatoire rigide,
02:17:29 et ça va être de plus en plus difficile de perdre du poids.
02:17:32 Confortablement installé, c'était votre programme avec les fauteuils et canapés stressless.
02:17:41 9h moins 10, on se retrouve demain matin dès 5h55 dans un instant,
02:17:46 c'est l'heure des pros avec Pascal Prot et tous ses invités.
02:17:49 À demain, belle journée sur CNews.
02:17:51 [Bruit de déchiquetage]