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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C'est Newsy les 6 heures, bienvenue à tous à la une ce matin.
00:00:04Écoutez bien.
00:00:05Un professeur de mathématiques dans une grande école de commerce de Toulouse a tenu des
00:00:10propos anti-Israël en plein cours.
00:00:13Un professeur de mathématiques.
00:00:14Ses propos ont été enregistrés et lui ont valu une suspension à titre conservatoire.
00:00:19Emmanuel Macron est dans une impasse politique.
00:00:22On n'a toujours pas de Premier ministre ce matin.
00:00:23Tous les profils testés jusqu'à présent seraient balayés immédiatement par une motion
00:00:28de censure.
00:00:29On va finir avec Gautier Lebret.
00:00:30A tout de suite Gautier.
00:00:31Le courage d'un client d'un bar-tabac qui s'est interposé lors d'un braquage fatigué
00:00:37boxeur.
00:00:38Il n'a pas eu peur, il témoigne ce matin dans la matinale.
00:00:41Le procès des viols de Mazan continue, la victime va témoigner aujourd'hui.
00:00:46Ce sera un moment très fort de ce procès qui est suivi par Régine Delfour.
00:00:50Et puis les marchés boursiers sont très bousculés en ce moment.
00:00:55Les financiers s'inquiètent aux Etats-Unis et en Europe pour des raisons politiques et
00:00:59économiques.
00:01:00Je demanderai à Eric de Ritmaten si c'est grave.
00:01:01Tout simplement.
00:01:02A tout de suite Eric.
00:01:03Un professeur d'université suspendu à Toulouse après avoir tenu des propos anti-Israël
00:01:09devant des étudiants.
00:01:10Un enregistrement authentifié par la rédaction de ces news a été publié par les réseaux
00:01:15sociaux.
00:01:16L'enseignant appelle notamment à faire pression sur Israël en manifestant ou en boycottant
00:01:20certains produits israéliens.
00:01:22Un discours politisé, un discours militant qui ronde l'obligation de neutralité et
00:01:27de réserve imposée aux agents et publics.
00:01:29Le récit est signé Audrey Berthoud.
00:01:31Désinformation, appel au boycott d'Israël.
00:01:35C'est entre ces murs qu'un professeur de mathématiques aurait tenu des propos polémiques
00:01:40ce mardi devant 200 étudiants.
00:01:42La revue scientifique de l'Annecet, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, c'est
00:01:45une revue scientifique de référence internationale en termes de santé.
00:01:49Elle est value à près de 200 000 morts début juillet, 200 000 morts du côté palestinien.
00:01:57Je n'ai jamais vécu une telle boucherie, je n'ai jamais connu ça.
00:02:00Je pense qu'une telle garrassance unique.
00:02:04Je pense à ce qui s'est passé pendant les Jeux Olympiques où on a permis aux athlètes
00:02:09israéliens et israéliennes de concourir sous leur drapeau.
00:02:11C'est totalement malhonnête de dire que le responsable de ce qui se passe actuellement,
00:02:15c'est le Hamas.
00:02:16L'extrait sonore, authentifié par CNews, a été largement relayé sur les réseaux
00:02:21sociaux.
00:02:22Le directeur de la Toulouse School of Economics a pris la décision de suspendre ce professeur.
00:02:27Des propos choquants et inappropriés pour les élèves, selon le directeur de l'Union
00:02:31des étudiants juifs de France.
00:02:33Ces propos n'ont aucunement leur place dans une université.
00:02:36Personne ne pourrait considérer que le mandat qui a été donné à ce professeur-là pour
00:02:41enseigner des mathématiques puisse être bien utilisé en enseignant à ces étudiants-là
00:02:48uniquement en leur servant une soupe de propagandistes avec des termes qu'on connaît, des fake
00:02:56news à n'en plus arrêter, des 200 000 morts, toujours cette volonté aussi de nazifier
00:03:01le juif en parlant de génocide, et surtout en demandant à ces étudiants, engagez-vous,
00:03:09boycottez Israël.
00:03:10La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a réagi sur son compte
00:03:13ix.
00:03:14Une enquête administrative va être menée par l'université qui rappelle l'obligation
00:03:19de neutralité et de réserve des agents publics.
00:03:21Emmanuel Macron peut-il encore tenir trois ans ?
00:03:25Doit-il démissionner ? La pression va monter, surtout si les situations continuent de s'enliser.
00:03:33Gauthier Lebret, le départ du président de la République risque pour le président
00:03:36de la République d'être au centre des débats dans les prochaines semaines, les
00:03:41prochains jours, certains diront peut-être même les prochaines heures.
00:03:45La une de l'opinion ce matin, je voulais vous la montrer, Macron est le poison lent
00:03:50du débat sur sa démission.
00:03:53Le mot est prononcé.
00:03:54C'est vrai que c'est un poison qui se distille et la petite musique médiatique est déjà
00:04:00en marche.
00:04:01Musique médiatique, on en parlait d'hier, alimentée évidemment et même renforcée,
00:04:05on pourrait presque dire déclenchée, par Edouard Philippe avec sa déclaration de candidature
00:04:10dans les colonnes du Point où il répond oui à la question « Est-ce que vous serez
00:04:13candidat à une élection présidentielle anticipée ? » au lieu de dire « Emmanuel Macron va
00:04:18aller au bout de son mandat, il en est hors de question, c'est hors sujet, je ne serai
00:04:21pas candidat avant 2027 ». Edouard Philippe ouvre la porte à une démission d'Emmanuel
00:04:26Macron ou du moins ne l'exclue pas et renforce cette petite musique qui va évidemment pourrir
00:04:33la vie d'Emmanuel Macron face à l'instabilité dans laquelle on est à chaque jour son premier
00:04:39ministre cette semaine.
00:04:40Bernard Cazeneuve lundi, Thierry Baudet mardi, mercredi Xavier Bertrand et donc aujourd'hui
00:04:44nous sommes jeudi et c'est Michel Barnier et on voit bien que le profil miracle pour
00:04:50avoir une majorité relative qui a des chances de tenir à l'Assemblée Nationale, c'est-à-dire
00:04:55de ne pas se faire censurer, ce profil miracle n'existe pas donc ça s'enlise, ça commence
00:05:00à ressembler à une farce grotesque et on n'est qu'au début du processus parce que
00:05:06vous avez trouvé un premier ministre, c'est très bien, après il faut en trouver 25 autres
00:05:09et il faut surtout se mettre d'accord sur une politique à mener, sur des textes de
00:05:13loi à faire passer en évitant le coup près de l'Assemblée Nationale donc oui la petite
00:05:19musique va continuer, Emmanuel Macron doit-il démissionner ? Ça fait 50 jours, 50 jours
00:05:23seulement que la France n'a plus de gouvernement, il reste 3 ans, 3 ans Emmanuel Macron, comment
00:05:29tenir 3 ans dans ces conditions ?
00:05:30Merci Gauthier, voilà le fait de trouver un premier ministre ce n'est pas le plus
00:05:35compliqué, il faut trouver la majorité ensuite pour faire voter des textes, on ne voit pas
00:05:40et je ne vois pas comment on va sortir de cette situation, on va continuer à en parler
00:05:46Évidemment, je vous rappelle la question que je vous pose, est-ce que vous êtes inquiet
00:05:50pour le pays et comment sortir de cette impasse politique ? Vous flashez le QR code et vous
00:05:57répondez, vous enregistrez vos vidéos, on vous entendra à 7h30, à 8h30.
00:06:01Cet acte héroïque dont je voulais vous parler ce matin, alors qu'un cambriolage était
00:06:05en cours dans un bar-tabac de Milleris et dans le Rhône, un homme n'a pas hésité
00:06:09à s'interposer pour protéger la commerçante, c'est courageux Chanar.
00:06:12Oui, Fatih a fait preuve de beaucoup de courage puisque les braqueurs étaient armés de
00:06:16machettes, mais grâce à son intervention, les deux hommes ont fini par prendre la fuite.
00:06:20Reportage sur place d'Olivier Madiné.
00:06:22Sylvie a le sentiment d'avoir échappé au pire, dimanche matin, un peu avant 7h, elle
00:06:29ouvre son bar-tabac, c'est alors que deux hommes surgissent.
00:06:32Deux individus sont rentrés dans le commerce, cagoulés, avec des machettes, braquages,
00:06:38il y avait un client sur la table, ils lui ont dit braquages, ils nous ont emmenés dans
00:06:43la réserve, ils voulaient le coffre-fort et des cartouches de cigarettes, je lui ai
00:06:48dit il n'y a pas de coffre-fort, il n'y a pas de cartouches, tout est là.
00:06:51A ce moment-là, arrive Fatih, un boxeur à la carrure d'armoire à glace, il voit les
00:06:56deux braqueurs, sans hésiter, il rentre dans le magasin et se dirige vers Sylvie afin de
00:07:01la protéger.
00:07:02J'ai pris Sylvie dans mes bras, je lui ai dit qu'elle ne s'inquiète pas et que maintenant
00:07:07je suis là et personne ne la touchera tant que je serai là, je sais me défendre, je
00:07:15sais analyser des situations, comme je lui ai expliqué aux braqueurs, moi je n'étais
00:07:19pas là pour l'arrêter, j'étais là juste pour la protéger.
00:07:23Sylvie a eu très peur, depuis dimanche elle ne dort plus, mais elle ne se lasse pas d'exprimer
00:07:29sa reconnaissance envers son bon samaritain.
00:07:32Merci mille fois, et encore, je ne sais pas quoi lui dire, franchement, ce n'est pas tout
00:07:39le monde qui aurait fait ça, parce que les gens à l'heure actuelle, ils ont très peur
00:07:43et franchement, il n'a pas eu peur, il ne s'est pas démonté, merci de tout cœur.
00:07:47Les deux braqueurs ont quitté le bureau de tabac en trombe, avec un maigre butin de quelques
00:07:52paquets de cigarettes, alors qu'il est, il court toujours.
00:07:55On se pose toujours la question de savoir comment réagirait-on en pareil cas, en tout
00:08:01cas, la réaction de Fatih a été courageuse, je voulais l'entendre ce matin, il sera en
00:08:04direct avec nous à 7h30, c'est vrai, c'est courageux.
00:08:07Oui, il faut oser, mais ça peut arriver.
00:08:11Il a des, il a, comment dire, certains atouts, il est plutôt maraqué.
00:08:17Les deux braqueurs étaient quand même armés de machettes, donc même s'il est très costaud,
00:08:21ça n'empêche qu'ils sont plus armés que lui, donc bravo à lui.
00:08:25Oui, bravo à lui, effectivement.
00:08:26Un agent pénitentiaire, surveillant de la prison de Fresnes, interpellé avec plusieurs
00:08:30centaines de grammes de cocaïne, plusieurs centaines de grammes de cocaïne retrouvées
00:08:34sur un agent pénitentiaire, ça s'est passé dimanche dernier à Grigny, dans l'Essonne.
00:08:39Oui, l'équipage de police a fait cette découverte pendant un contrôle routier, depuis une perquisition
00:08:44a eu lieu chez cet agent pénitentiaire, où une autre quantité de drogue a été retrouvée,
00:08:49selon Pierre-Marie Sèvres, directeur de l'Institut pour la Justice, dans certains cas, dans certaines
00:08:54affaires, détenus et surveillants collaborent, écoutez.
00:08:57Il y a effectivement, certainement, des liens entre détenus et surveillants, puisqu'il
00:09:02y a un certain nombre de choses qui entrent en prison, qui entrent probablement par le
00:09:06biais des surveillants, des agents pénitentiaires, des surveillants des prisons, alors certaines
00:09:11choses qui entrent en prison entrent par le biais, par exemple, de projections, ou par
00:09:15des témoins, ou qui se rendent au parloir.
00:09:17Là, l'agent pénitentiaire était d'origine guyannaise, il est tout à fait possible que
00:09:21sa famille soit mise sous pression en Guyane par les trafiquants qui ont une très forte
00:09:25emprise en Guyane.
00:09:26Vous savez, la Guyane, ça ressemble beaucoup à Mayotte, la situation en Guyane est assez
00:09:32explosive à beaucoup de points de vue, tant du point de vue de l'immigration illégale,
00:09:36mais aussi, et même surtout, du point de vue du trafic de cocaïne qui est vraiment
00:09:40en explosion en Guyane.
00:09:41Au lendemain de son démarrage, le réacteur nucléaire de l'EPR de Flamanville est déjà
00:09:47à l'arrêt, il s'agit en fait d'un arrêt automatique.
00:09:49Oui, des contrôles techniques et des analyses sont en cours pour pouvoir le relancer, EDF
00:09:54de son côté temporise, selon la porte-parole du groupe, cet arrêt automatique prouve justement
00:09:59que le système de sécurité fonctionne, c'est une bonne chose, a priori, il y avait plusieurs
00:10:03déconvenues sur l'EPR, notamment des pompes hydrauliques défectueuses qui ont dû être
00:10:07remplacées.
00:10:08Allez les Jeux paralympiques avec une pluie de médailles tricolorières.
00:10:11Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:10:24Bien sûr !
00:10:25Retrouvez votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurances.
00:10:2912 médailles dont 4 en or.
00:10:32Oui, exactement, belle performance encore pour la délégation française, les quatre
00:10:36nouveaux champions olympiques ont tous remporté l'épreuve du contre-la-montre en paracyclisme
00:10:41sur route dans leurs catégories respectives, la France atteint la barre des 50 médailles
00:10:46et conserve sa cinquième place au classement toujours dominé par la Chine.
00:10:50Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:10:56Bien sûr !
00:10:57C'était votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurances.
00:11:01C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:11:09C News, il est 6h12, bon réveil à tous, restez bien avec nous, la journée d'aujourd'hui
00:11:15va être particulièrement dure à Avignon au procès des viols de Mazan puisque la victime
00:11:21va témoigner, c'est un moment très attendu évidemment, c'est Régine Delfour qui suit
00:11:25ce procès pour C News, on va la retrouver dans un instant, à tout de suite.
00:11:28C News, il est 6h15, bienvenue à tous, tout d'abord le point info, les dernières informations
00:11:36avec Chana Lusto.
00:11:37Un professeur d'université suspendu à Toulouse après avoir tenu des propos anti-Israël
00:11:45devant des étudiants, un enregistrement authentifié par C News a été publié sur les réseaux
00:11:49sociaux.
00:11:50L'enseignant appelle notamment à faire pression sur Israël en manifestant ou en boycottant
00:11:55certains produits israéliens, un discours politisé et militant qui roule l'obligation
00:11:59de neutralité et de réserve imposée aux agents publics.
00:12:03Le pape François a été cette nuit dans une mosquée de Jakarta, c'est l'un des temps
00:12:07forts de sa visite dans la capitale indonésienne, lors d'une rencontre avec les représentants
00:12:11de 6 confessions officielles du pays, il a déclaré, je cite, nous sommes tous frères,
00:12:16tous pèlerins, tous en marche vers Dieu, au-delà de ce qui nous différencie.
00:12:19Le procès des viols de Mazan, il se poursuit, la journée va être particulièrement dure
00:12:27aujourd'hui.
00:12:28Journée marquée par le témoignage de la victime Gisèle Pellicot, cette mère de famille
00:12:33qui a été droguée pendant 10 ans par son propre mari, on connaît l'histoire, qu'il
00:12:36a livré ensuite à des hommes pour qu'ils la violent.
00:12:39Les enquêteurs estiment qu'elle a vécu ce calvaire à peu près 200 fois, 200 fois.
00:12:44C'est donc avec beaucoup de courage et de force que cette femme va témoigner ce matin.
00:12:49C'est Régine Delfour qui suit ce procès pour C News.
00:12:51Après la lecture des faits par le président de la cour criminelle d'Avignon mardi, qui
00:12:56a été un moment extrêmement douloureux, voire insoutenable pour les proches de la
00:13:00victime.
00:13:01Car je vous rappelle que Caroline Darian, la fille de Gisèle Pellicot, a été prise
00:13:05de tremblement et qu'elle a dû sortir plusieurs minutes.
00:13:08La journée de jeudi risque d'être très éprouvante pour Gisèle Pellicot car elle
00:13:13sera entendue à la barre.
00:13:15Gisèle Pellicot a été droguée par son mari et violée par des dizaines d'inconnues pendant
00:13:2110 ans.
00:13:22Gisèle Pellicot témoignera face à ses 51 hommes qui sont sur le banc des accusés.
00:13:27Son témoignage est donc très attendu car elle va enfin pouvoir s'exprimer.
00:13:32Gisèle Pellicot qui a souhaité que ce procès se déroule en présence du public mais aussi
00:13:37des médias car elle estime qu'elle n'a pas à se cacher.
00:13:41Il faut que la honte change de camp, comme l'a expliqué Stéphane Babonneau, un des
00:13:46avocats de Gisèle Pellicot.
00:13:49Cette nouvelle fusillade dramatique aux Etats-Unis.
00:13:524 personnes ont été tuées dans un lycée de l'état de Géorgie.
00:13:562 élèves, 2 professeurs.
00:13:57Le tireur a été interpellé.
00:13:59Il s'agit d'un élève de l'établissement.
00:14:01Il a 14 ans.
00:14:02Sur tout Socholl, Donald Trump a réagi.
00:14:04Je cite « Ces enfants adorés nous ont été enlevés bien trop tôt par un monstre malade
00:14:09et détraqué.
00:14:10» Le père d'une élève scolarisée dans l'établissement a témoigné.
00:14:12« Nous avons également reçu un appel de notre fille de 17 ans qui nous a informé
00:14:20de la situation en disant qu'elle était en direct sur Facebook.
00:14:24Je ne sais pas comment expliquer les sentiments, la peur.
00:14:27J'ai deux enfants qui vont au collège d'Eamon Morris, qui jouxtent l'école, et la première
00:14:32chose à faire a été d'appeler immédiatement les écoles.
00:14:34Ensuite, les écoles ont commencé à envoyer des SMS et d'autres messages.
00:14:38C'était la terreur, une terreur absolue.
00:14:42On revient en France, cette année, les récoltes de sel de Guérande plombées par les conditions
00:14:48climatiques, de la pluie, pas assez de vent, pas assez de forte chaleur.
00:14:522024 s'avère être une des pires années de l'histoire de ce marais salant, le sel
00:14:57de Guérande.
00:14:58C'est bon pourtant le sel de Guérande.
00:14:59Oui, alors pas d'inquiétude, il y a du stock, mais les professionnels craignent
00:15:01une répétition de ce scénario dans les années à venir.
00:15:05Reportage de Mickaël Chaillou.
00:15:07Il est l'un des 224 paludiers qui livrent à la coopérative des salines de Guérande.
00:15:12Mais cette année, en raison d'une météo très pluvieuse, la récolte se résume ainsi,
00:15:184 jours pour le gros sel et à peine une dizaine pour la fleur.
00:15:22Une saison très brève pour un butin bien maigre.
00:15:24Je pense que l'exploitation va être à peu près entre 8 et 10 tonnes.
00:15:30C'est à peine 10% de ce qu'on va faire en moyenne.
00:15:35La météo, c'est le patron.
00:15:36Avant-hier, on a vu que le patron nous sonnait la cloche de la fin de saison.
00:15:42Pas de conséquences directes sur le revenu du paludier grâce à un système d'étalement
00:15:46mis en place par la coopérative.
00:15:48Pour ces dirigeants, pas d'inquiétude à court terme, il y a du stock, mais il faut
00:15:53trouver un équilibre entre un produit qui a le vent en poube chez le consommateur et
00:15:57des récoltes très météo-dépendantes.
00:15:59On fait à peu près 13 000 tonnes par an et là, on sera au maximum à 1 000 tonnes
00:16:05sur l'année.
00:16:06Si l'année prochaine, il y a une récolte équivalente à cette année, ça sera compliqué
00:16:10dans deux ans de trouver du sel de Guérande parce qu'on aura tapé dans des stocks.
00:16:14Entre une saison 2022 qui avait battu tous les records de production et 2024, saison
00:16:19quasi-blanche, les paludiers s'interrogent sur l'impact du dérèglement climatique
00:16:24sur leur pratique ancestrale.
00:16:27On espère qu'ils vont trouver une solution, c'est pratique le sel de Guérande, c'est
00:16:32bon.
00:16:33Et puis c'est des petits sachets, c'est joli.
00:16:35Pour les tomates, c'est bon avec un filet d'huile d'olive.
00:16:38On a la même recette, ce n'est pas bien compliqué, il n'y a pas besoin d'être
00:16:41un grand chef.
00:16:42Sur la côte de bœuf aussi.
00:16:43Allez, 6h20, restez bien avec nous.
00:16:48Faut-il craindre une crise financière ? Je vous poserai la question Eric de Ritmaten
00:16:52dans un instant parce que c'est vrai que les signes inquiétants, les marchés sont
00:16:55chahutés.
00:16:56On va voir ça dans un instant.
00:16:57Restez bien avec nous sur CNews.
00:16:58Bon, réveil à tous, à tout de suite.
00:17:00CNews, il est 6h23, faut-il craindre une crise financière ? On en parle tout de suite,
00:17:08les marchés sont chahutés en ce moment.
00:17:26On parle finances ce matin avec vous Eric de Ritmaten, les marchés boursiers sont très
00:17:33agités en ce moment, d'ailleurs que ce soit en France ou aux Etats-Unis, avec des
00:17:38baisses qui posent question.
00:17:39On se demande tous, on va vers une crise financière ou pas ?
00:17:42Alors, c'est certain que le climat général peut franchement inquiéter.
00:17:46Quand vous regardez les clignotants dans le monde, ils sont pratiquement tous placés
00:17:50à l'orange et parfois même au rouge.
00:17:52J'ai discuté hier soir avec un gestionnaire de fonds Allure Finance, il me donnait quelques
00:17:57tuyaux.
00:17:58C'est vrai, il le confirme, ça secoue à tous les nouveaux et il suffit d'ailleurs
00:18:02de regarder ce qui se passe aux Etats-Unis pour franchement comprendre qu'il y a une
00:18:06incertitude qui est en train de monter un peu partout.
00:18:08Alors, on ne peut pas dire que les Etats-Unis entrent en crise quand même ?
00:18:11Alors, crise non, quand même pas, mais récession ou crainte de récession oui, parce que l'Amérique
00:18:17du Nord nous avait prévu à des taux très importants de croissance et puis là, ça
00:18:21ralentit tellement que les Américains se demandent ce qui se passe et ils commencent
00:18:24à s'inquiéter.
00:18:25Et surtout le marché des technologiques, le marché des valeurs technologiques, c'est
00:18:28le Nasdaq et c'est lié au doute que l'on a aujourd'hui sur l'intelligence artificielle.
00:18:32Il y a une société, ça ne vous dit peut-être rien, mais qui s'appelle NVIDIA et NVIDIA
00:18:37a perdu, imaginez, 300 milliards d'euros en une seule séance mercredi en termes de
00:18:43valeur.
00:18:44Elle s'est effondrée parce que les Américains se disent qu'on a énormément investi dans
00:18:48l'intelligence artificielle et elle ne va peut-être pas porter tous ses fruits.
00:18:52On commence à douter.
00:18:53Et puis il y a l'industrie, l'automobile va mal aux États-Unis, concurrencée par
00:18:57les Chinois.
00:18:58Pareil, le Boeing, on en a parlé, en mauvaise posture.
00:19:01Et puis les élections, qu'est-ce qui va se passer avec ces élections ? Donc là,
00:19:05on se pose des questions, ça y est, tension, les taux d'intérêt, eux, ne baissent toujours
00:19:09pas.
00:19:10Les Américains sont inquiets.
00:19:11En Europe, les marchés aussi sont secoués, vous voyez une crise ou pas ?
00:19:15Alors, crise financière non plus, me disait Jean-François Flity de Allure Finance hier
00:19:20soir.
00:19:21Mais ça va être tendu.
00:19:22La France doit se réformer, tout le monde le sait, on en est conscient, elle a emprunté
00:19:25300 milliards cette année, c'est une somme considérable, vous imaginez, en termes de
00:19:28charges de la dette.
00:19:29Donc c'est trop.
00:19:30Et le mur de la dette est trop élevé, trop coûteux.
00:19:32L'Allemagne non plus n'est pas en forme, mais heureusement, nous sommes protégés
00:19:36par l'Europe.
00:19:37Voilà, l'euro, quand même, nous protège énormément et on se demande ce que serait
00:19:41la France si on était encore dans les années 90 avec le franc français.
00:19:45On l'a oublié, mais on serait dévalué et là franchement, oui, on tomberait dans
00:19:48la crise.
00:19:49Donc la bourse, oui, c'est vrai, va connaître des soubresauts.
00:19:52On est loin d'être dans une tornade, mais disons que quand même, le vent se met à
00:19:56souffler.
00:19:57La tempête arrive, on rassure, il faut surtout faire le dos rond, attendre que ce coup de
00:20:02vent passe.
00:20:03Vous savez, c'est un peu ça la sagesse des investisseurs.
00:20:15C'était votre programme avec Kaisercraft Frankel pour vous équiper en solution de
00:20:19manutention, équipement industriel, stockage, bureau Kaisercraft Frankel.
00:20:24Voilà, les marchés financiers sont secoués.
00:20:27Il y avait également des secousses dans le ciel, dans le sud de la France, énormément
00:20:32d'eau, notamment à Marseille.
00:20:34On va voir ça en détail avec Alexandra Blanc.
00:20:35Jamais le soleil n'a autant brillé, la météo avec Groupe Verlaine, installateur
00:20:41de panneaux photovoltaïques garantie à vie.
00:20:43Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:20:45Retrouvez la météo avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:20:52Alexandra, il y a eu des orages cette nuit entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:20:58Oui, 9000 impacts de foudre hier avec localement des orages assez impressionnants, comme ce
00:21:03fut le cas hier soir du côté de Saint-Tropez.
00:21:05Activité électrique importante également en direction de la Corse avec localement quelques
00:21:10inondations.
00:21:11Il y a eu jusqu'à 9000 impacts de foudre, donc 5000 dans le Var.
00:21:16Regardez ces inondations du côté de Fréjus où il est tombé, 140 mm de précipitation.
00:21:21C'est l'équivalent d'un mois et demi de pluie en seulement quelques heures.
00:21:25C'est pourquoi ça a débordé beaucoup d'eau également du côté de Cannes.
00:21:28C'était un peu moins important.
00:21:30En revanche, à Nice, avec une activité électrique un peu moins importante.
00:21:34On retrouve ce matin sept départements qui restent placés sous surveillance par Météo
00:21:38France sur le centre, notamment entre le Rhône et la Bourgogne, où on attend de fortes
00:21:42précipitations.
00:21:43Ce matin, a priori, la vigilance devrait être levée à partir de 10 heures.
00:21:47La vigilance a été levée du côté de la Côte d'Azur, entre le Var et les Alpes-Maritimes,
00:21:51où les orages s'évacuent et où on va retrouver un temps beaucoup plus calme.
00:21:55En effet, ce matin, soyez prudents puisque certains cours d'eau débordent.
00:21:59Il y a eu des inondations également à Marseille, on vous en reparlera dans une vingtaine de
00:22:03minutes.
00:22:04Au programme ce matin, les pluies qui remontent en direction du bassin parisien.
00:22:07Ou encore de la Normandie.
00:22:09Beaucoup d'eau ce matin sur les régions du Nord, ou encore entre le Rhône et le sud-est
00:22:14du pays, en allant notamment vers les Alpes ou encore vers le Doubs.
00:22:17On retrouve à l'arrière un ciel de traîne assez peu actif, avec localement une alternance
00:22:22de nuages et d'éclaircies.
00:22:23Et puis dans l'après-midi, les pluies se décalent en direction de l'est du pays, vous le voyez,
00:22:27en allant notamment vers les Ardennes, ou encore sur le sud-est, sur les Alpes, ou encore
00:22:32en redescendant vers le Mercantour, avec peut-être de fortes pluies, mais également quelques
00:22:37orages.
00:22:38Et puis on retrouve, c'est une bonne nouvelle, un temps beaucoup plus calme à Marseille,
00:22:41ou encore à Nice, avec un temps beaucoup plus sec et beaucoup plus ensoleillé, avec
00:22:46d'ailleurs le retour du Mistral et la Tramontane, ce vent qui a tendance donc à dégager le
00:22:50ciel.
00:22:51Les températures baissent un peu ce matin, 16°C à Paris, 9°C pour la pointe bretonne
00:22:54ou encore 18°C à Marseille, et dans l'après-midi, les températures dégringolent et repassent
00:22:59en dessous des normales de saison, seulement 18°C à Paris, vous aurez 18°C également
00:23:04en remontant vers les côtes de la Manche, 21-22°C autour du golfe du Lyon ou encore
00:23:09dans le sud-ouest, et puis vous aurez 21°C à Lyon, températures qui devraient a priori
00:23:14remonter à partir de demain.
00:23:16D'ailleurs le week-end s'annonce assez calme, notamment samedi, avec du beau temps sur les
00:23:21régions de l'Est, et puis à partir de dimanche, encore un temps orageux et une dégringolade
00:23:25des températures.
00:23:26C'est Newsy, il est 6h30, merci d'être avec nous à la Une ce matin, les églises
00:23:49obligées de redoubler d'efforts pour se protéger face aux nombreuses attaques, certaines paroisses
00:23:55doivent installer des systèmes de surveillance, c'est le cas à Bordeaux où nous nous sommes
00:23:59rendus.
00:24:00Nous sommes tous frères, ce sont les mots du pape François, toujours en déplacement
00:24:04à Jakarta, il est attendu aujourd'hui dans la mosquée de la capitale, il s'y est même
00:24:09rendu, vous le voyez sur ces images.
00:24:11Un nouveau refus d'obtempérer, une jeune fille de 14 ans a été interpellée pour avoir
00:24:15tenté de fuir un contrôle de police, une courte poursuite de près d'un quart d'heure,
00:24:20on va y revenir.
00:24:21Absente depuis plusieurs semaines, Marine Le Pen revient au centre du jeu, elle a le
00:24:26pouvoir de vie ou de mort, on peut le dire ainsi, sur le choix du prochain Premier Ministre,
00:24:30Gauthier Lebrecht, vous allez tout nous expliquer, le RN au centre du jeu.
00:24:33Ils se sont fait passer par des agents de police pour amuser les réseaux sociaux avec
00:24:38un gyrophare sur leur véhicule, ils ont contrôlé au hasard des riverains en les fouillant.
00:24:44Ce matin, on vous révèle le top 10 des prénoms les plus tendances pour l'année 2025, le
00:24:51livre L'officiel des prénoms sort aujourd'hui en librairie, Claire Tabarly Perrin, l'auteure
00:24:56de cet ouvrage, a choisi CNews et La Matinale pour nous le présenter ce matin, elle sera
00:25:03avec nous dans un petit quart d'heure.
00:25:05L'homme qui a reconnu avoir mis le feu à l'église de Saint-Omer a été mis en examen
00:25:09et placé en détention provisoire.
00:25:10Après ce nouvel acte anti-chrétien, on s'interroge ce matin sur la sécurisation des églises
00:25:16catholiques à travers la France.
00:25:17Beaucoup de paroisses mettent en place des rondes de surveillance et installent même
00:25:20des caméras, mais vous allez voir que ça n'empêche pas les responsables d'avoir peur.
00:25:25Reportage de Jérôme Rampenoud et Antoine Estèphe dans une église de Bordeaux.
00:25:27Les inscriptions à la peinture noire ont été effacées sur la pierre.
00:25:31Comme une dizaine d'autres églises du département de la Gironde, Saint-Éloi a été victime
00:25:35de dégradations ces derniers mois.
00:25:37Les prêtres et les paroissiens vivent leur culte avec une certaine appréhension au quotidien.
00:25:41On fait attention parce qu'on vit dans une société qui est vraiment de plus en plus
00:25:45violente, de plus en plus hostile.
00:25:47On fait attention, les paroissiens sont avertis, font attention aussi, surveillent à la messe
00:25:54du dimanche ou à la messe en semaine, ont toujours une certaine, alors pas forcément
00:25:58une crainte, une peur, je ne crois pas qu'on en soit là, mais au moins une certaine méfiance.
00:26:02On reste toujours sur nos gardes, on surveille un peu qui vient, si c'est quelqu'un qu'on
00:26:05ne connaît pas, voilà comment il se comporte.
00:26:07La sécurisation du lieu, c'est principalement cette caméra au coin de la rue qui filme
00:26:11à 360 degrés jour et nuit, mais à l'intérieur de l'église, les responsables ont dû déployer
00:26:16les grands moyens avec un poste à temps plein.
00:26:18Un prêtre est toujours présent dans la loge et il surveille en permanence les allées
00:26:22et venues.
00:26:23Nous avons installé des cordons de sécurité, si on peut dire, pour limiter un peu le flux
00:26:29de visiteurs, avoir un certain contrôle, vous voyez que les gens ne puissent pas rentrer
00:26:34trop facilement, qu'il y ait une certaine retenue, disons, dans le flux de visiteurs.
00:26:40Dans ce quartier du centre historique de Bordeaux, la police municipale a augmenté le nombre
00:26:44de ces rondes et en dehors des horaires de surveillance par un prêtre, par mesure de
00:26:48sécurité, l'église reste fermée.
00:26:50Voilà où on en est, c'est assez incroyable qu'il y ait besoin que les prêtres fassent
00:26:55la sécurité dans les églises en France, mais c'est pour ça qu'il me semblait très
00:26:59important qu'on démarre ce journal avec ce reportage d'Antoine Esteve à Bordeaux.
00:27:05J'avoue que j'ai découvert que des prêtres usaient de leur temps pour faire la sécurité
00:27:12dans l'église.
00:27:13Éric Derrête-Mathève ?
00:27:14Oui, c'est vraiment triste et révoltant de voir que des personnes s'attaquent aux édifices
00:27:19religieux et puis surtout que des vodos soient contraints d'être, même le prêtre soit
00:27:24contraint d'avoir les yeux fixés sur une caméra, sur les écrans, c'est sidérant
00:27:28de voir que dans les églises, il y a des caméras maintenant, enfin vraiment, le respect
00:27:32a complètement disparu, le civisme également.
00:27:34Le pape François, il est dans une mosquée de Jakarta, c'était l'un des temps forts
00:27:39de sa visite dans la capitale indonésienne, il a pris la parole, Chana.
00:27:42Oui, lors d'une rencontre avec les représentants de six confessions officielles du pays, il
00:27:46a déclaré, nous sommes tous des frères, écoutez.
00:27:49Je suis reconnaissant de ceux qui travaillent avec la conviction que nous pouvons vivre
00:27:57en harmonie et en paix et qui sont conscients de la nécessité d'un monde plus fraternel.
00:28:03J'espère que nos communautés seront de plus en plus ouvertes au dialogue inter-religieux
00:28:13et qu'elles seront les symboles de la coexistence pacifique qui caractérise l'Indonésie.
00:28:22C'est un refus d'obtempérer, pas comme les autres qu'on vous raconte ce matin,
00:28:25à Thiers, dans le Val-de-Marne, c'est près de Paris.
00:28:27Les policiers ont voulu contrôler un véhicule qui roulait tout feu éteint.
00:28:30Oui, sauf que la voiture a pris la fuite, prenant tous les risques, avec des pointes
00:28:34à plus de 100 km heure.
00:28:35A la fin de cette course-poursuite d'une quinzaine de minutes, c'est la surprise générale,
00:28:39la conductrice est une adolescente âgée de 14 ans.
00:28:42Le récit est signé Dounia Tengu.
00:28:45C'est une course-poursuite que les policiers ne sont pas prêts d'oublier.
00:28:49Vers 2h du matin à Thiers, les forces de l'ordre repèrent une voiture non éclairée.
00:28:53Mais arrivée à sa hauteur, la conductrice prend la fuite.
00:28:56La course est freinée avec des pointes jusqu'à 100 km heure, prend fin 20 km plus loin,
00:29:01à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne.
00:29:03La voiture vient de heurter un plot en béton.
00:29:06A la découverte de la conductrice, c'est la stupeur face aux policiers,
00:29:10une adolescente de 14 ans.
00:29:12Lorsqu'elle a été interpellée, elle a reconnu l'effet immédiatement.
00:29:15Et dans le cadre de son audition, elle a déclaré aux enquêteurs que pour elle,
00:29:19le contrôle était impossible et qu'il fallait absolument le fuir.
00:29:23Elle ne s'est absolument pas rendue compte des risques qu'elle prenait.
00:29:26Risques pour elle-même, puisqu'elle aurait tout à fait pu se blesser, voire pire.
00:29:29Et risques pour autrui, puisqu'elle aurait pu blesser des passants, d'autres conducteurs.
00:29:34Elle circulait sans feu, à vitesse excessive.
00:29:38Et donc sa conduite était particulièrement dangereuse.
00:29:40La jeune fille de 14 ans est une habitante de Thiers.
00:29:43Elle serait inconnue des services de police, même si son profil reste atypique.
00:29:47Les mineurs sont parfois mis en cause dans des délits routiers.
00:29:50On note une recrudescence importante de personnes qui conduisent sans permis de conduire,
00:29:55et notamment des mineurs.
00:29:57C'est plutôt des mineurs qui peuvent avoir 16 ou 17 ans,
00:30:00mais on a beaucoup plus rarement des mineurs qui ont moins de 16 ans.
00:30:04Le véhicule emprunté serait celui de la mère de l'adolescente.
00:30:07L'enquête a été confiée au commissariat de l'Eil-et-Rose.
00:30:12La politique, avec le Rassemblement national au centre du jeu,
00:30:15avec ses 126 députés et son pouvoir de censure,
00:30:17Marine Le Pen peut faire et défaire les premiers ministres potentiels.
00:30:21Plusieurs noms sont cités et ont été balayés.
00:30:24Gauthier Lebret, on l'a vu avec Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve.
00:30:28On l'a constaté, ce pouvoir du RN.
00:30:30Absolument.
00:30:31D'ailleurs, la position du RN a légèrement fluctué pendant l'été.
00:30:34Avant l'été, c'était une censure automatique pour un Premier ministre
00:30:38venant de la France insoumise ou des écologistes.
00:30:41Mais pour les autres, on discute au cas par cas.
00:30:44On a vu que cette censure pouvait aussi concerner quelqu'un
00:30:46comme Bernard Cazeneuve ou comme Xavier Bertrand.
00:30:49Il faut dire qu'en plus, il y a un litige personnel avec Marine Le Pen.
00:30:53Il y a eu une campagne des régionales très violente il y a quelques années.
00:30:57Xavier Bertrand n'a pas eu de mots assez durs
00:30:59pour le Rassemblement national pendant les législatives.
00:31:02Il a préféré appeler à voter communiste que RN.
00:31:06Donc c'est très clair, pour Marine Le Pen,
00:31:08Xavier Bertrand, c'est la censure.
00:31:10D'ailleurs, il y a eu un doute du côté de l'Elysée
00:31:12dans les deux jours qui viennent de s'écouler.
00:31:14L'entourage du Président pensait que Marine Le Pen bluffait
00:31:17et que face à un gouvernement avec Xavier Bertrand à sa tête,
00:31:20mais avec d'autres ministres de droite,
00:31:22pourquoi pas Bruno Rotailleau, par exemple,
00:31:24qui n'a pas fermé la porte hier à l'entrée de ministre Les Républicains
00:31:27dans un gouvernement de Xavier Bertrand,
00:31:29Marine Le Pen n'assumerait pas de censurer un gouvernement de droite
00:31:32pour laisser le champ libre à la gauche.
00:31:34Sauf qu'elle a eu Emmanuel Macron au téléphone il y a 24 heures
00:31:37et elle lui a réaffirmé, je censurerai bien,
00:31:40Xavier Bertrand si vous faites le choix de le nommer.
00:31:42Donc, Xavier Bertrand, c'est out.
00:31:44C'est pareil pour Bernard Cazeneuve.
00:31:46Donc on a un nouveau nom, Michel Barnier.
00:31:49On pensait aussi, vous savez on en parlait hier,
00:31:51à David Lysnard, mais très libéral,
00:31:54donc évidemment ça ne va pas pour le RN sur ses positions économiques
00:31:59et est-ce qu'il n'est pas trop de droite
00:32:01pour aller séduire l'ensemble des macronistes.
00:32:04Donc là, on se parle de Michel Barnier ce matin,
00:32:06mais il y a fort à parier qu'on évoquera un autre nom demain matin,
00:32:09vendredi avec vous Romain.
00:32:11Le problème c'est qu'on n'est pas là le samedi et dimanche
00:32:13donc on aura loupé deux noms lundi prochain.
00:32:15Ça sera pour Anthony Favalli.
00:32:16Exactement.
00:32:17Il fait la matinale du week-end et qu'on salue.
00:32:19De jeunes délinquants se font passer pour des policiers
00:32:22et publient la vidéo sur les réseaux sociaux.
00:32:25Ils ont un gyrophare.
00:32:27Et quand on voit un extrait de cette vidéo
00:32:29qu'on vous montre avec Shana ce matin,
00:32:31il y a de quoi se faire avoir.
00:32:32Oui, vous l'avez dit.
00:32:33Et y croire en tout cas.
00:32:34Ils avaient installé un gyrophare sur leur véhicule
00:32:38et s'amusaient à arrêter des passants.
00:32:40Et sur l'extrait, vous allez voir,
00:32:42ils vont jusqu'à fouiller des individus.
00:32:44Pour usurpation d'identité,
00:32:46ces individus risquent jusqu'à un an d'emprisonnement
00:32:48et 15 000 euros d'amende.
00:32:50Et pour l'utilisation d'un gyrophare,
00:32:52puisque c'est également interdit par la loi,
00:32:54135 euros d'amende.
00:32:56On va les retrouver, je pense, assez facilement.
00:32:58Je pense que ça ne fait pas beaucoup rire la police
00:33:00quand ils voient ça.
00:33:02Alors, j'allais dire, ils ne sont pas bien malins
00:33:04parce qu'ils se filment, évidemment,
00:33:06ça rigole et ça...
00:33:08Donc on va vite leur mettre la main dessus.
00:33:10Mais c'est assez inquiétant,
00:33:12il ne faut pas que ça se répande, bien sûr.
00:33:15Allez, le sport avec du tennis
00:33:17et l'élimination de la numéro 1 mondiale
00:33:18en quart de finale de l'US Open.
00:33:25Retrouvez votre programme avec Original,
00:33:27le nouveau parfum Lacoste.
00:33:29Du coup, vous avez la liste de tous les sessionneurs
00:33:30qui vous font confiance ?
00:33:31Bien sûr !
00:33:32Retrouvez votre programme avec France Parbrise,
00:33:34Agrée et Assurance.
00:33:38Du tennis, Chana, et on part à New York.
00:33:41On part à New York avec l'élimination de la numéro 1 mondiale
00:33:44en quart de finale de l'US Open.
00:33:46Iga Sviatek a été dominée par l'américaine
00:33:48Jessica Pegula en 2-7, 6-2, 6-4.
00:33:52Nerveuse de cette rencontre, la Polonaise a multiplié
00:33:54les erreurs pendant le match.
00:33:56Jessica Pelluga disputera aujourd'hui sa première
00:33:58demi-finale de Grand Schlemme contre la Tchèque.
00:34:00Carolina Muchova.
00:34:02Et on a appris il y a quelques minutes que du côté des hommes,
00:34:04le numéro 1 mondial italien Yannick Sinner a été,
00:34:07a dominé le russe Daniel Medvedev,
00:34:09qui a donc été éliminé.
00:34:12Du coup, vous avez la liste de tous les sessionneurs
00:34:13qui vous font confiance ?
00:34:14Bien sûr !
00:34:15C'était votre programme avec France Parbrise,
00:34:17Agrée et Assurance.
00:34:24C'était votre programme avec Original,
00:34:26le nouveau parfum Lacoste.
00:34:29C'est News, il est 6h41.
00:34:31Restez bien avec nous, dans un instant,
00:34:32on sera avec l'auteur, l'une des deux auteurs
00:34:35de ce livre, l'officiel des prénoms.
00:34:38On sera avec Claire Tabarly-Perrin.
00:34:41Voilà, les tendances pour 2025,
00:34:43plus de 12 000 prénoms.
00:34:45On regardera les prénoms.
00:34:46Chaque prénom a une signification,
00:34:48dit quelque chose.
00:34:49Tiens, Eric, ça dit quelque chose.
00:34:50Alexandra, ça dit quelque chose.
00:34:51Gauthier, ça dit quelque chose.
00:34:53Chana aussi, Romain aussi.
00:34:55On va en parler,
00:34:56peut-être qu'on tombera sur vos prénoms.
00:34:58Claire Tabarly-Perrin va arriver dans un instant.
00:35:05C'est News, il est 7h45
00:35:07et nous sommes avec Claire Tabarly-Perrin.
00:35:09Bonjour, merci d'être là.
00:35:10Bonjour, merci de me recevoir.
00:35:12Vous êtes co-auteur de l'officiel des prénoms
00:35:16avec Stéphanie Rapoport.
00:35:18C'est toujours un petit événement,
00:35:19parce que c'est amusant.
00:35:20Tout le monde va regarder son prénom.
00:35:23Merci d'ailleurs d'avoir choisi
00:35:24la matinale de CNews
00:35:25pour nous présenter en premier votre officiel.
00:35:29On va commencer par les filles.
00:35:31Le top 10 des prénoms féminins.
00:35:33Ce sont les tendances pour l'année prochaine.
00:35:35Attention, vous allez nous expliquer
00:35:36comment vous travaillez.
00:35:37On va aller voir.
00:35:38Les top 10 des prénoms féminins.
00:35:40Il y a deux prénoms ex aequo,
00:35:43Louise et Ambre.
00:35:45Ça, c'est les grandes tendances.
00:35:47Louise, Ambre et Alba,
00:35:49si on se concentre sur le top 3.
00:35:51Jade, qui est quand même
00:35:53une championne du top 10
00:35:55depuis quelques années.
00:35:57Et Alma, qui fait une incursion.
00:35:59Sachant qu'Alma, c'est la petite chouchoute
00:36:01des parisiens depuis quelques années.
00:36:03Vous voyez Alba, Alma.
00:36:04Il y a vraiment juste
00:36:05une petite lettre de différence.
00:36:07Ce ne sont que des prénoms courts.
00:36:09Que des prénoms courts
00:36:11qui beaucoup se terminent par A.
00:36:13Une nouvelle tendance aussi
00:36:15qui se fait jour,
00:36:16c'est les prénoms qui commencent par A.
00:36:18Donc, manifestement,
00:36:19la première lettre de l'alphabet
00:36:21a beaucoup de succès.
00:36:23Et puis, des petits prénoms rétros.
00:36:26Tendance un peu végétale
00:36:30ou un petit peu écolo.
00:36:32On va dire le greenwashing
00:36:33passe un peu par les prénoms.
00:36:34Alors, il y a Rose, donc.
00:36:35Il y a Rose, il y a Iris.
00:36:37Si vous regardez,
00:36:38il y a aussi Jade, Ambre,
00:36:40donc l'élément minéral.
00:36:42Et ça, c'est aussi une forte tendance.
00:36:44Comment on choisit un prénom ?
00:36:46Comment...
00:36:47Qu'est-ce qui fait
00:36:48qu'un prénom est retenu
00:36:50par les parents ?
00:36:52Ça a beaucoup changé.
00:36:53Il fut un temps, c'était les seins.
00:36:55On prenait les seins du calendrier.
00:36:57C'était surtout...
00:36:58Il fut un temps,
00:36:59surtout on ne décidait pas.
00:37:00C'est-à-dire qu'en fait,
00:37:01les parents n'étaient pas maîtres
00:37:02de leur choix.
00:37:03C'était souvent les grands-parents,
00:37:05le parrain, la marraine.
00:37:07Donc là, maintenant,
00:37:08les parents choisissent.
00:37:10Ils sont souvent parents plus âgés,
00:37:12donc ils ont aussi plus d'autonomie,
00:37:14plus de liberté de choix.
00:37:15Et puis, c'est le fruit d'un compromis.
00:37:17C'est-à-dire que c'est le goût, maintenant.
00:37:19Le goût des parents
00:37:20et le goût du papa et de la maman.
00:37:22Oui, c'est ça.
00:37:23Alors, les garçons.
00:37:25Gabriel, Raphaël, Léo, Maël, Louis,
00:37:28Noah, Adam, Jules, Eden et Arthur.
00:37:32C'est presque plus classique
00:37:34que chez les filles, les garçons, non ?
00:37:36Alors, c'est moins concurrentiel
00:37:38chez les garçons, effectivement,
00:37:39si on prend vraiment le haut du panier,
00:37:41si je puis dire.
00:37:42Donc, Gabriel, Raphaël et Léo.
00:37:44Gabriel, c'est vraiment
00:37:45le champion de toute catégorie.
00:37:46Il a cédé sa couronne une année à Léo.
00:37:48Mais vraiment,
00:37:49c'était une mission d'intérim, quoi.
00:37:51Ça a été très, très court.
00:37:53Alors, en fait, on a l'impression
00:37:55que ça ne change pas beaucoup,
00:37:57effectivement, si on se concentre
00:37:59sur le top 10 ou le top 20.
00:38:00Vous regardez le top 50, le top 100.
00:38:02Moi, j'ai l'habitude de dire
00:38:03que les prénoms, c'est un peu
00:38:05des mutations, des êtres vivants
00:38:07avec des mutations génétiques.
00:38:08C'est-à-dire que, vous voyez,
00:38:09on a souligné Alba, Alma.
00:38:11Mais dans le top des garçons,
00:38:13vous avez Maël, Naël.
00:38:15Donc, en fait, il va y avoir
00:38:16une petite lettre
00:38:17qui va donner une modernité
00:38:18au prénom.
00:38:19Oui.
00:38:20Un conseil aux parents.
00:38:22Est-ce qu'il faut prendre
00:38:24un prénom à la mode ou pas ?
00:38:26Est-ce que ça dit quelque chose
00:38:28d'un prénom, ce que je disais
00:38:30avant que vous arriviez
00:38:31sur le plateau ?
00:38:32Un prénom, c'est le titre d'un livre.
00:38:34Oui.
00:38:35Donc, les parents, ils écrivent
00:38:36l'Incipit, les premiers chapitres.
00:38:38Ça a eu une influence
00:38:39sur la personnalité, selon vous ?
00:38:40Alors, une influence
00:38:41sur la personnalité,
00:38:42ça ne dit pas qui sera la personne.
00:38:44Ça dit simplement
00:38:45dans quel contexte
00:38:47la personne va évoluer.
00:38:49Voilà.
00:38:50C'est plus ça, en fait.
00:38:51Et comment elle va être vue
00:38:52par l'extérieur ?
00:38:53Également.
00:38:54Comment elle va être vue ?
00:38:55Mais c'est vrai que ce n'est pas pareil.
00:38:56Si on veut continuer
00:38:57dans la métaphore des livres,
00:38:58ce n'est pas pareil
00:38:59de s'appeler Fanny ou Columba.
00:39:00Vous n'avez pas la même chose
00:39:01au programme.
00:39:02Oui.
00:39:03Alors, c'est aussi un marqueur
00:39:04de changement dans un pays.
00:39:05Regardez.
00:39:06On va regarder.
00:39:07On a regardé les prénoms
00:39:08dans l'Aveyron
00:39:09et en Seine-Saint-Denis.
00:39:10Ils ne sont pas du tout les mêmes.
00:39:11Mais ils vont apparaître
00:39:12là tout de suite.
00:39:13Dans l'Aveyron,
00:39:14classement prénoms.
00:39:15Hop, il y a le petit.
00:39:16Voilà.
00:39:17Dans l'Aveyron,
00:39:18Jade, Louise, Mia,
00:39:19Agathe, Alba, Ambre,
00:39:20Zoé, Julia, Adèle, Romy.
00:39:21Alors, je pense que c'est
00:39:22en référence à Romy Schneider.
00:39:23Et puis, Gabriel, Léo, Jules,
00:39:24Maël, Louis, Gabin, Noah,
00:39:25Raphaël, Arthur.
00:39:26Bon, c'est assez classique.
00:39:27Enfin, ce sont les prénoms
00:39:28donnés dans l'Aveyron.
00:39:29Prénoms donnés en Seine-Saint-Denis.
00:39:30Alors, c'est différent.
00:39:31Nour, Inia, Aïcha,
00:39:32Maria, Malia,
00:39:33Lina, Aïa, Amina, Fatima,
00:39:34Fatoumata pour les filles.
00:39:35Et Mohamed, Ibrahim, Adam,
00:39:36Imran, Isaac, Ismaël,
00:39:37Issa, Gabriel, Moussa
00:39:38et Ryan pour les garçons.
00:39:39Ça dit aussi
00:39:40les changements
00:39:41de la société.
00:39:42Les prénoms,
00:39:43c'est le reflet
00:39:44de la société.
00:39:45Après, c'est un petit peu
00:39:46comme une science humaine.
00:39:47C'est-à-dire que c'est
00:39:48le reflet de la société.
00:39:49C'est-à-dire que c'est
00:39:50le reflet de la société.
00:39:51C'est-à-dire que c'est
00:39:52le reflet de la société.
00:39:53C'est-à-dire que c'est
00:39:54le reflet de la société.
00:39:56Les prénoms,
00:39:57c'est le reflet de la société.
00:39:58Après, c'est un petit peu
00:39:59comme une science humaine.
00:40:00Après, c'est un petit peu
00:40:01comme une science humaine.
00:40:02C'est-à-dire que c'est
00:40:03un reflet qui va évoluer
00:40:04C'est-à-dire que c'est
00:40:05un reflet qui va évoluer
00:40:06d'une certaine façon
00:40:07assez lentement,
00:40:08mais avec justesse
00:40:09et parcimonie,
00:40:10comme un phénomène
00:40:11de science humaine.
00:40:12Quand on regarde
00:40:13les carnets du jour
00:40:14dans la presse,
00:40:15que ce soit
00:40:16le carnet du jour
00:40:17du Figaro,
00:40:18qui est très célèbre,
00:40:19ou même les carnets du jour
00:40:20dans la presse quotidienne
00:40:21régionale,
00:40:22ça dit quelque chose
00:40:23du pays.
00:40:25Il y a une diffusion aussi
00:40:26qui est, par exemple,
00:40:27les prénoms régionaux.
00:40:28Autrefois, c'était vraiment
00:40:29les prénoms basques
00:40:30aux Pays-Basques.
00:40:31Les prénoms bretons
00:40:32chez les Bretons,
00:40:33c'est plus ça maintenant.
00:40:34Maël.
00:40:35Oui, on mélange.
00:40:36Absolument.
00:40:37Et c'est à la sonorité.
00:40:38Oui, tout à fait.
00:40:39Merci beaucoup
00:40:40d'être venue ce matin
00:40:41nous présenter votre livre.
00:40:42Merci à vous,
00:40:43c'était un plaisir.
00:40:44L'officiel des prénoms,
00:40:45les tendances pour 2025.
00:40:46L'officiel des prénoms,
00:40:47les tendances pour 2025.
00:40:48Et on regarde, évidemment,
00:40:49Et on regarde, évidemment,
00:40:50ce qui est dit
00:40:51sur son prénom.
00:40:52Ce qui est dit sur son prénom.
00:40:53Chacun pourra y regarder.
00:40:54Chacun pourra y regarder.
00:40:55On n'est pas du tout à la mode.
00:40:56On n'est pas Chana Gauthier,
00:40:57On n'est pas Chana Gauthier,
00:40:58Alexandra...
00:40:59Alexandra...
00:41:00Romain.
00:41:01Romain, non plus.
00:41:02Romain, non plus.
00:41:03Plutôt dans les années 70,
00:41:04Romain d'ailleurs, je crois.
00:41:05Plutôt dans les années 70, Romain d'ailleurs, je crois.
00:41:06Et Claire non plus, voilà.
00:41:07Et Claire non plus, voilà.
00:41:08Et Eric de Reitmaten
00:41:09Et Eric de Reitmaten
00:41:10qui va nous rejoindre non plus.
00:41:11qui va nous rejoindre non plus.
00:41:12Vous n'êtes pas dans les top 10.
00:41:13Vous n'êtes pas dans les top 10.
00:41:15Allez, la musique tout de suite
00:41:16Allez, la musique tout de suite
00:41:17avec le dernier Kylie Minogue.
00:41:18Kylie, non plus, y est pas.
00:41:19Kylie, non plus, y est pas.
00:41:28Kylie Minogue dévoile
00:41:29Kylie Minogue dévoile
00:41:30un tout nouveau single
00:41:31un tout nouveau single
00:41:32Age of Saturday Night
00:41:33Age of Saturday Night
00:41:34à la veille du samedi soir
00:41:35à la veille du samedi soir
00:41:36avec ce titre explosif.
00:41:37avec ce titre explosif.
00:41:38La chanteuse est prête
00:41:39La chanteuse est prête
00:41:40à faire danser le public
00:41:41jusqu'au bout de la nuit.
00:41:42jusqu'au bout de la nuit.
00:41:43Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:44Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:45Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:46Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:47Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:48Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:49Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:50Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:51Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:52Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:53Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:54Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:55Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:56Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:57Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:58Jusqu'au bout de la nuit.
00:41:59Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:00Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:01Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:02Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:03Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:04Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:05Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:06Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:07Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:08Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:09Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:10Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:11Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:12Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:13Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:14Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:15Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:16Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:17Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:18Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:19Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:20Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:21Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:22Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:23Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:24Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:25Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:26Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:27Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:28Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:29Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:30Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:31Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:32Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:33Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:34Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:35Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:36Jusqu'au bout de la nuit.
00:42:37Emmanuel Macron va-t-il pouvoir encore tenir trois ans ? Doit-il démissionner ? La pression
00:42:56va monter si la situation continue de s'enliser ? Gauthier Lebret, son départ risque pour
00:43:01le président d'être au centre des débats dans les prochaines semaines, peut-être même
00:43:06les prochains jours ?
00:43:07Oui, et puis ça a déjà commencé.
00:43:08Emmanuel Macron ira-t-il au bout de son mandat ? La question est déjà sur la table.
00:43:12Elle se pose face à la farce qu'on vit depuis 50 jours et encore plus particulièrement
00:43:18depuis une semaine.
00:43:19A chaque jour, son Premier ministre, lundi Bernard Cazeneuve, mardi Thierry Baudet, mercredi
00:43:25Xavier Bertrand et donc jeudi, nous sommes jeudi, c'est le jour de Michel Barnier.
00:43:30Nous verrons qui aura la cote demain matin.
00:43:32Ça va bientôt être plus rapide de faire la liste de ceux qui n'ont pas été envisagés
00:43:37pour Matignon.
00:43:38Et on est très loin, mais alors très loin de la fin du feuilleton, puisqu'ensuite,
00:43:42il faut faire tout un casting gouvernemental, en trouver 25 autres et surtout, c'est le
00:43:47plus important, décider d'une politique à mener, le tout en évitant évidemment la
00:43:52censure de l'Assemblée.
00:43:53Avec cette dissolution, Emmanuel Macron a organisé sa propre impuissance.
00:43:58Et s'il n'y arrivait pas ? Et s'il n'y arrivait plus ?
00:44:01La France n'a plus de gouvernement depuis 50 jours, 50 jours seulement, entre guillemets.
00:44:07Il lui reste trois ans, trois ans avec une instabilité politique inédite, sans solution
00:44:12miracle pour sortir de l'impasse, dans de telles conditions, comment tenir et surtout
00:44:17pourquoi rester, si ce n'est par égo, s'il est empêché de faire quoi que ce soit ?
00:44:21Alors, Édouard Philippe a anticipé en réalité la fin du macronisme et la fin d'Emmanuel
00:44:27Macron à l'Élysée avant 2027 en déclarant sa candidature.
00:44:30Bien sûr, en déclarant sa candidature et en répondant oui à la question, est-ce que
00:44:34vous serez candidat à une présidentielle anticipée ? Il ne fait même pas la porte
00:44:38à une présidentielle anticipée.
00:44:40La réponse aurait dû être, s'il fermait la porte, Emmanuel Macron va aller au bout
00:44:44de son mandat, il n'en est pas question, il n'y aura pas de présidentielle avant 2027,
00:44:49je serai candidat en 2027 et pas avant, il est bon qu'Emmanuel Macron termine son mandat.
00:44:53D'ailleurs, ça a été la réponse hier à la télévision de l'ancien président
00:44:57François Hollande qui a expliqué qu'il fallait que pour la stabilité des institutions,
00:45:00Emmanuel Macron aille au bout de son mandat.
00:45:03Ce n'est pas du tout la réponse d'Édouard Philippe qui alimente cette musique et qui
00:45:08la renforce considérablement, peut-être qu'Emmanuel Macron va devoir démissionner.
00:45:12Gauthier, cette démission est totalement exclue par l'entourage du président de la
00:45:16République.
00:45:17Complètement.
00:45:18Son entourage explique que ce n'est pas dans sa nature, qu'il ne veut pas rester
00:45:21comme le président qui a démissionné, partir sur un tel échec n'est pas de Gaulle qui
00:45:25veut.
00:45:26Ce qui révèle une chose, s'il est bloqué et qu'il ne peut plus rien faire tout en
00:45:29décidant de rester, c'est qu'il aura décidé de faire passer le pays après lui.
00:45:34La France et les Français compteront donc moins que son destin personnel et là on passera
00:45:39de la farce à la tragédie.
00:45:41Merci beaucoup Gauthier.
00:45:42Tous les matins à 6h50, La Politique avec Gauthier Lebret, 8h10, soyez là.
00:45:48Jérôme Guedj, député NFP de l'Essonne, sera l'invité de Florian Tardif pour la grande
00:45:52interview sur CNews et sur Europe 1.
00:45:54La météo tout de suite, Alexandra Blanc, beaucoup d'eau dans le sud.
00:45:57Jamais le soleil n'a autant brillé, la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux
00:46:03photovoltaïques garantis à vie.
00:46:04Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:06Retrouvez la météo avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:46:13Alexandra, on commence avec les images des importantes inondations hier à Marseille.
00:46:20Oui, inondations monstrueuses hier dans les rues de Marseille et notamment sur le Vieux-Port.
00:46:25Marseille qui a pris l'eau hier, il est tombé localement 71 mm de précipitation en seulement
00:46:30quelques heures, c'est-à-dire l'équivalent de plus d'un mois de pluie.
00:46:34Hier après-midi, forte précipitation, orages stationnaires, difficultés de circulation
00:46:39et des impacts de foudre également entre la fin d'après-midi et cette nuit localement.
00:46:44Jusqu'à 9000 impacts de foudre relevés pour la région PACA hier soir avec donc un
00:46:50temps qui est resté très variable et très instable, le temps est très agité encore
00:46:54aujourd'hui.
00:46:55Sept départements restent placés sous surveillance mais principalement sur le centre du pays.
00:46:59Vous le voyez entre la Bourgogne et la région Renalpes avec localement jusqu'à trois semaines,
00:47:04un mois de précipitation attendue ce matin.
00:47:07Au programme, cette perturbation qui remonte donc en direction du Lyonnais, de la Bourgogne,
00:47:12de la Franche-Comté ou encore en allant vers le bassin parisien ou encore vers la Normandie
00:47:16où il pleut actuellement.
00:47:17On retrouve à l'arrière un ciel de traîne assez peu actif avec une alternance de nuages
00:47:22et d'éclaircies et puis dans l'après-midi, les pluies vont se décaler sur l'est du pays
00:47:25notamment en allant vers la Lorraine, vers l'Alsace ou encore sur les Alpes où l'on
00:47:30attend beaucoup d'eau une nouvelle fois aujourd'hui donc un temps très pluvieux, très agité
00:47:35en cette journée de jeudi et puis belles éclaircies à l'ouest ou encore sur le centre
00:47:39et attention, retour du grand beau temps autour du golfe du Lyon.
00:47:42Côté température, ça reste plutôt frais ce matin en Bretagne, 9 degrés seulement
00:47:46contre 20 degrés en Corse et dans l'après-midi, les températures baissent, températures parfois
00:47:50même en dessous des normales de saison, seulement 18 degrés à Paris, 20 degrés pour le Pays-Basque
00:47:55et vous aurez localement jusqu'à 19 degrés à Grenoble où la pluie est au rendez-vous
00:47:59ce matin.
00:48:17Emmanuel Macron est dans une impasse, une impasse politique, il n'arrive pas à trouver
00:48:22un Premier ministre qui ne serait pas balayé par une motion de censure dans les heures
00:48:27ou les jours qui suivraient sa nomination.
00:48:28Est-ce que vous êtes inquiet pour le pays ? C'est la question que je vous pose ce matin
00:48:32et comment sortir de cette impasse politique ? Vous donnez votre avis en flashant le QR
00:48:36code, vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:48:41Dans l'actualité également, ce professeur de mathématiques dans une grande école de
00:48:45Toulouse qui a tenu des propos anti-Israël en plein cours.
00:48:50Ses propos ont été enregistrés et lui ont valu une suspension à titre conservatoire.
00:48:55On va l'entendre et puis on sera à 7h10 avec vous Yvenne Lecoze, déléguée nationale
00:49:00du syndicat étudiants unis.
00:49:02Merci d'être là et à tout de suite.
00:49:04Dans le département du Var, marqué par une augmentation de 26% des décès sur la route,
00:49:102000 permis de conduire ont été suspendus depuis janvier dernier.
00:49:13La préfecture très inquiète à lancer une alerte.
00:49:16Et puis l'absentéisme dans la fonction publique qui nous coûte un pognon de dingue comme
00:49:21dirait un certain président de la république.
00:49:23Il y aurait des économies à faire, c'est le moins qu'on puisse dire et c'est ce que
00:49:26vous allez nous expliquer Eric de Ritmathèle.
00:49:28A tout de suite Eric.
00:49:29Un professeur d'université suspendu à Toulouse après avoir tenu des propos anti-Israël
00:49:34devant des étudiants.
00:49:35Un enregistrement authentifié par la rédaction de CNews a été publié sur les réseaux sociaux.
00:49:40L'enseignant appelle notamment à faire pression sur Israël en manifestant ou en boycottant
00:49:44certains produits israéliens.
00:49:46Un discours politisé, un discours militant qui ronde l'obligation de neutralité et de
00:49:50réserve imposée aux agents publics.
00:49:52Le récit est signé Audrey Berthoud.
00:49:54Désinformation, appel au boycott d'Israël.
00:49:58C'est entre ces murs qu'un professeur de mathématiques aurait tenu des propos polémiques
00:50:03ce mardi devant 200 étudiants.
00:50:05La revue scientifique de l'Annecy, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, c'est
00:50:08une revue scientifique de référence internationale en termes de santé.
00:50:12Elle est value à près de 200 000 morts, début juillet, 200 000 morts du côté palestinien.
00:50:20Je n'ai jamais vécu une telle boucherie, je n'ai jamais connu ça, une telle garrassance
00:50:26unique.
00:50:27Je pense à ce qui s'est passé pendant les Jeux olympiques où on a permis aux athlètes
00:50:32israéliens et israéliennes de concourir sous leur drapeau.
00:50:34C'est totalement malhonnête de dire que le responsable de ce qui se passe actuellement,
00:50:38c'est le Hamas.
00:50:39L'extrait sonore, authentifié par CNews, a été largement relayé sur les réseaux
00:50:44sociaux.
00:50:45Le directeur de la Toulouse School of Economics a pris la décision de suspendre ce professeur.
00:50:50Des propos choquants et inappropriés pour les élèves, selon le directeur de l'Union
00:50:54des étudiants juifs de France.
00:50:56Ces propos n'ont aucunement leur place dans une université.
00:50:59Personne ne pourrait considérer que le mandat qui a été donné à ce professeur-là pour
00:51:04enseigner des mathématiques puisse être bien utilisé en enseignant à ces étudiants-là
00:51:11uniquement en leur servant une soupe de propagandistes avec des termes qu'on connaît, des fake news
00:51:19à n'en plus arrêter, des 200 000 morts, toujours cette volonté aussi de nazifier
00:51:24le juif en parlant de génocide, et surtout en demandant à ces étudiants, engagez-vous,
00:51:32boycottez Israël.
00:51:33La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a réagi sur son compte
00:51:36X.
00:51:37Une enquête administrative va être menée par l'université, qui rappelle l'obligation
00:51:42de neutralité et de réserve des agents publics.
00:51:44Voilà, et depuis 2023, c'est une école publique, la ministre de l'Enseignement supérieur
00:51:50a d'ailleurs réagi, on l'a vu, et on va en parler avec vous Yvenne Lecauze, du syndicat
00:51:55étudiants unis.
00:51:56A tout de suite.
00:51:57Un agent pénitentiaire, surveillant de la prison de Freyne, interpellé avec plusieurs
00:52:01centaines de grammes de cocaïne, ça s'est passé dimanche dernier à Grigny dans l'Essonne,
00:52:06il est agent pénitentiaire, il se fait arrêter avec de la drogue sur lui.
00:52:08L'équipage de police a fait cette découverte pendant un contrôle routier, depuis une perquisition
00:52:13a eu lieu chez lui, où une autre quantité de drogue a été retrouvée, selon Pierre-Marie
00:52:18Sèvres, directeur de l'Institut pour la Justice, dans certaines affaires, détenus
00:52:21et surveillants collaborent, écoutez.
00:52:23Il y a effectivement certainement des liens entre détenus et surveillants, puisqu'il
00:52:29y a un certain nombre de choses qui entrent en prison, qui entrent probablement par le
00:52:32biais des surveillants, des agents pénitentiaires, des surveillants des prisons, alors certaines
00:52:37choses qui entrent en prison entrent par le biais par exemple de projections, ou par des
00:52:42témoins qui se rendent au parloir.
00:52:44Là, l'agent pénitentiaire était d'origine guyanaise, il est tout à fait possible que
00:52:47sa famille soit mise sous pression en Guyane, par les trafiquants qui ont une très forte
00:52:51emprise en Guyane.
00:52:53Vous savez, la Guyane, ça ressemble beaucoup à Mayotte.
00:52:56La situation en Guyane est assez explosive à beaucoup de points de vue, tant du point
00:53:01de vue de l'immigration illégale, mais aussi et même surtout du point de vue du trafic
00:53:05de cocaïne, qui est vraiment en explosion en Guyane.
00:53:08Au lendemain de son démarrage, le réacteur nucléaire de l'EPR de Flamanville est déjà
00:53:12à l'arrêt.
00:53:13Il s'agit en fait d'un arrêt automatique, des contrôles techniques et des analyses sont
00:53:16en cours.
00:53:17Oui, EDF temporise de son côté, selon la porte-parole du groupe, cet arrêt automatique
00:53:22prouve justement que le système de sécurité fonctionne.
00:53:25A priori, il y avait plusieurs déconvenues sur l'EPR, notamment des pompes hydrauliques
00:53:29défectueuses qui ont dû être remplacées.
00:53:31Voilà, ce qu'on se disait, ça ne se lance pas comme une machine à laver.
00:53:34C'est normal qu'il y ait des petits aléas comme celui-ci.
00:53:38Sa parole est rare, le chef d'état-major de la Marine française, l'amiral Vaujour,
00:53:44parle ce matin dans le Figaro.
00:53:45Lui qui a une vision globale des conflits à travers la planète, dresse un tableau
00:53:50inquiétant et il nous semblait important d'en parler ce matin.
00:53:53Oui, regardez ce qu'il dit, nous sommes confrontés à une dégradation de l'ordre international
00:53:57partout dans le monde.
00:53:58Des seuils de recours à la violence que nous n'aurions pas imaginés il y a dix ans ont
00:54:01été franchis.
00:54:02Voilà, des seuils de recours à la violence que nous n'aurions pas imaginés il y a dix
00:54:06ans ont été franchis, donc voilà, c'est le monde dans lequel on est et avec lequel
00:54:11on doit faire.
00:54:12Et il faut s'adapter, ça me semblait important d'en parler ce matin.
00:54:16L'actualité, tristement marquée par les drames sur la route, la préfecture du Var
00:54:21lance une alerte dans le département du Var, les décès sur la route ont augmenté
00:54:24de 26% par rapport à l'année dernière.
00:54:27Alors les contrôles s'intensifient et le résultat est sans appel, plus de 2000 permis
00:54:31de conduire ont été suspendus depuis le mois de janvier dernier.
00:54:34Reportage à Toulon de Franck Triviaux et Jean-Luc Thomas.
00:54:36Depuis le 1er janvier, dans le Var, il y a eu 2097 retraits de permis, certains automobilistes
00:54:44ne sont pas vraiment étonnés et encouragent même cette sanction.
00:54:48Si on retire plus les permis qu'avant, c'est peut-être parce qu'il y a plus de contrôles
00:54:52qu'avant, tout simplement.
00:54:53Retrait de permis, oui, pour ceux qui méritent.
00:54:55Le permis de conduire, c'est une chose, mais après il faut être encore plus sévère,
00:54:58aller bien au-delà.
00:54:59Drogues, alcool et vitesse sont ici les trois principales causes des suspensions de permis.
00:55:04Les refus d'obtempérer ou encore de téléphoner au volant sont loin derrière et représentent
00:55:091,5% des retraits.
00:55:10Une nouvelle fois, en matière de sécurité routière, la même question revient, plus
00:55:15de prévention ou plus de sanctions ?
00:55:17On a fait de la prévention et on en fait encore et il faut en faire, il faut toujours
00:55:21en faire auprès des enfants, auprès des adultes, mais à un moment quand ça ne marche
00:55:25pas, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut faire de la répression.
00:55:28Ce n'est pas un phénomène à mon avis qui va diminuer, à moins qu'il y ait un choc
00:55:32d'autorité.
00:55:33En France, en 2023, plus de 60 000 permis de conduire ont été invalidés.
00:55:38Allez, les Jeux paralympiques tout de suite avec une pluie de médailles tricolores hier.
00:55:45Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:55:54Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:55:57Bien sûr.
00:55:58Retrouvez votre programme avec France Parbrise, agréés et assurances.
00:56:0112 médailles, dont 4 en or, Chana.
00:56:06Et oui, les 4 nouveaux champions olympiques ont tous remporté l'épreuve du contre-la-montre
00:56:10en paracyclisme sur route dans leurs catégories respectives.
00:56:14La France atteint donc la barre des 50 médailles au total et conserve sa 5e place au classement
00:56:19toujours dominé par la Chine.
00:56:20Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:56:26Bien sûr.
00:56:27Retrouvez votre programme avec France Parbrise, agréés et assurances.
00:56:31Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:56:41Des propos anti-Israël, des appels à boycotter Israël, des fake news.
00:56:45Un professeur de mathématiques dans une école d'économie à Toulouse a été suspendu.
00:56:51On va en parler dans un instant avec vous Yvenne Lecauze, déléguée nationale du syndicat étudiant uni.
00:56:56A tout de suite.
00:57:01C'est News, il est 7h15.
00:57:03Tout de suite, le Point Info avec Chana Lousteau.
00:57:05Le procès des viols de Mazan se poursuit.
00:57:10Aujourd'hui, la journée sera marquée par le témoignage de la victime Gisèle Pellicot,
00:57:14cette mère de famille droguée pendant 10 ans par son propre mari qui la livrait ensuite
00:57:18à des hommes pour qu'ils la violent.
00:57:19Les enquêteurs estiment qu'elle a vécu ce calvaire environ 200 fois.
00:57:23C'est donc avec beaucoup de courage et de force que cette femme va témoigner ce matin
00:57:27devant les 51 accusés.
00:57:29Cette nouvelle fusillade dramatique aux Etats-Unis.
00:57:32Quatre personnes ont été tuées hier dans un lycée de l'État de Géorgie.
00:57:35Deux élèves et deux professeurs.
00:57:37Le tireur a été interpellé.
00:57:39Il s'agit d'un élève de l'établissement.
00:57:41Il a 14 ans.
00:57:42Sur toute Socholl, Donald Trump l'a qualifié de monstre malade, de détraqué.
00:57:48Et puis le pape François a été cette nuit dans une mosquée de Jakarta.
00:57:50C'est l'un des temps forts de sa visite dans la capitale indonésienne.
00:57:54Lors d'une rencontre avec les représentants de six confessions officielles du pays,
00:57:57il a déclaré, je cite,
00:57:59« Nous sommes tous frères, tous pèlerins, tous en marche vers Dieu,
00:58:02au-delà de ce qui nous différencie. »
00:58:05Merci Chana.
00:58:06Yvenne Lecauze est avec nous, déléguée nationale du syndicat étudiants unis.
00:58:10On va revenir sur les propos tenus par ce professeur de mathématiques
00:58:17dans cette école publique depuis l'année dernière.
00:58:22La Toulouse School of Economics, un professeur de mathématiques
00:58:26qui appelle en plein cours au boycott d'Israël.
00:58:29Qui répand des fake news sur Israël.
00:58:31Qui dédouane le Hamas.
00:58:33Il est en roue libre, pardonnez-moi l'expression,
00:58:36mais il n'y a pas d'autre mot, en roue libre.
00:58:38On a entendu il y a quelques instants un extrait.
00:58:41Déjà, quelle est votre réaction à l'Uni, quand vous entendez ça ?
00:58:43Malheureusement, on n'est pas étonné, puisque nous on le répète assez régulièrement.
00:58:47Ce genre de discours est tenu dans aujourd'hui
00:58:50quasiment l'ensemble des établissements de l'enseignement supérieur.
00:58:52Attendez, vous nous dites que ce qu'on a entendu dans le journal
00:58:57les appels au boycott d'Israël,
00:58:59le fait de refuser la responsabilité du Hamas
00:59:04dans ce qui s'est passé le 7 octobre dans la situation actuelle,
00:59:06on l'entend dans toutes les universités actuellement ?
00:59:09Alors c'est plus compliqué que ça.
00:59:11On a une minorité de professeurs qui tiennent ce genre de discours.
00:59:15Et donc cette minorité de professeurs, forcément,
00:59:17quand le dispatch, ils se retrouvent dans tous les établissements.
00:59:20Et ce n'est pas forcément un discours précisément anti-Israël
00:59:24ou pro-Hamas qui peut être tenu,
00:59:26mais c'est globalement le discours victimaire
00:59:28mettant dos à dos des oppressés et des oppresseurs,
00:59:31avec des oppresseurs qui seraient l'Occident et Israël
00:59:34et des oppressés qui seraient le reste du monde.
00:59:36Et là, finalement, c'est ce qu'on a pu retrouver dans ce discours-là.
00:59:39Parce qu'en plus, évidemment, d'édouaner le Hamas
00:59:42et d'appeler à boycotter Israël,
00:59:44il fait également des comparatifs.
00:59:45Par exemple, un comparatif avec la colonisation de la France en Algérie.
00:59:49Et finalement, ça c'est le procédé qu'on peut retrouver
00:59:51dans le discours d'extrême-gauche habituel
00:59:54qui fait en sorte de séparer les Occidentaux du reste du monde
01:00:02en expliquant que finalement, nous, on devrait se racheter
01:00:05parce qu'on oppresse le reste du monde.
01:00:07Et d'ailleurs, je tiens quand même à le préciser,
01:00:09ce n'est pas complètement étonnant que ce professeur ait ce genre de discours
01:00:14parce qu'il était en 2014 sur une liste d'extrême-gauche
01:00:18aux élections municipales de Toulouse
01:00:20qui était d'ailleurs mené par un membre du parti de gauche
01:00:25qui a été créé par Jean-Luc Mélenchon.
01:00:27Donc finalement, ce discours victimaire
01:00:29qui expliquerait que nous sommes des oppresseurs,
01:00:31c'est un discours qu'on peut retrouver dans la France insoumise
01:00:33et qui est finalement diffusé dans nos écoles.
01:00:35Oui, c'est pas loin, voire c'est le discours d'une certaine extrême-gauche, bien sûr.
01:00:40Il est professeur de mathématiques,
01:00:42donc il se croyait autorisé à parler de la situation au Proche-Orient avec ses élèves.
01:00:46Ça alors que ça n'a aucun rapport avec sa matière.
01:00:48Il devait donner un propos introductif sur sa matière
01:00:50et finalement il est parti dans une diatribe anti-israélienne.
01:00:53Bon, l'école a vite réagi.
01:00:55C'est ça. Maintenant on salue, avec le nid en tout cas,
01:00:57on salue la réactivité du directeur
01:00:59qui a directement suspendu à titre conservatoire
01:01:01pour 4 mois le temps de le juger
01:01:03ce professeur-là pour les propos tenus.
01:01:06On se plaint assez régulièrement du fait que les établissements ne soient pas toujours réactifs,
01:01:11du fait que Sylvie Retailleau ne soit pas toujours réactive.
01:01:13En l'occurrence, Sylvie Retailleau est directement condamnée
01:01:16et l'établissement l'a directement sanctionnée.
01:01:19Ça allait plus vite qu'avant l'été.
01:01:21Exactement. Sur ça, on n'a plus dit les deux acteurs.
01:01:23L'antisémitisme, c'est encore très présent dans l'enseignement supérieur.
01:01:27Ça n'a pas eu beaucoup le temps de changer.
01:01:29Là, on a eu les vacances d'été de toute façon.
01:01:31Mais effectivement, dès le retour des étudiants,
01:01:33on a pu remarquer les discours pro-palestiniens.
01:01:35Encore hier se tenait une AG organisée par un collectif pro-palestinien,
01:01:40c'est SNEPROAMAS à Sciences Po Paris.
01:01:43Ça, ça a lieu en permanence.
01:01:45Je suis prêt à parier que dans les prochaines semaines,
01:01:47dans l'ensemble des établissements de l'enseignement supérieur,
01:01:49on va avoir des assemblées générales appelant au boycott d'Israël,
01:01:52appelant à soutenir la résistance palestinienne
01:01:54et appelant la jeunesse à se mobiliser dans la rue.
01:01:57À propos de Sciences Po, vous avez probablement lu un article du Figaro
01:02:01sur le fait que certaines entreprises écartaient les profils d'étudiants,
01:02:10les CV d'étudiants à Sciences Po.
01:02:12Effectivement, ils ont peur.
01:02:14Ils ont pu voir ce qui est arrivé l'année dernière.
01:02:16Ils ont pu voir ce qui est arrivé dès le début de cette année d'ailleurs.
01:02:18On a eu des manifestations, des intimidations d'étudiants
01:02:23parce qu'ils seraient sionistes ou de droite.
01:02:26Forcément, une entreprise qui ne veut pas forcément
01:02:28que des étudiants viennent faire de la politique au sein de l'établissement
01:02:34ne veulent plus embaucher les gens de Sciences Po.
01:02:36Moi-même, je suis à Sciences Po Grenoble.
01:02:38Très régulièrement, je peux en discuter avec mes camarades.
01:02:41Ils le disent qu'ils sont inquiets de trouver un travail
01:02:45parce qu'il y a une minorité qui bloque,
01:02:47une minorité qui exerce une pression,
01:02:49une minorité qui fait passer Sciences Po pour ce qu'il n'est pas,
01:02:52pour un établissement dont la majorité des étudiants seraient pro-amas
01:02:55alors qu'en fait, c'est une minorité agissante
01:02:57et qui peut agir en toute impunité.
01:02:59Merci beaucoup Yves-Edouard Lecoze d'être venu ce matin
01:03:01sur le plateau de la matinale de CNews.
01:03:03Il est 7h19. Dans un instant, Eric de Ritmatten va nous parler
01:03:06d'un gros problème qui nous coûte très cher,
01:03:09c'est l'absentéisme chez les fonctionnaires.
01:03:12Il y a des petites solutions, enfin des grosses solutions
01:03:16à ce problème, les pistes d'économie notamment
01:03:19et le programme de lutte contre l'absentéisme
01:03:22chez les fonctionnaires dans la fonction publique.
01:03:24A tout de suite.
01:03:29L'économie tout de suite avec des pistes
01:03:31pour lutter contre l'absentéisme chez les fonctionnaires.
01:03:33On en parle tout de suite.
01:03:35Retrouvez votre programme avec Kaisercraft Frankel
01:03:37pour vous équiper en solution de manutention,
01:03:39équipement industriel, stockage, bureau.
01:03:42Kaisercraft Frankel.
01:03:43Votre programme commence dans 8 secondes.
01:03:45Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:03:49Votre programme avec la maison convertible.
01:03:52Voilà l'absentéisme, les absences non justifiées.
01:03:55Vous voulez nous parler ce matin de l'absentéisme,
01:03:57Eric de Ritmatten, dans la fonction publique.
01:03:59Il y aurait des économies à faire, vous nous dites ?
01:04:01Économies oui, surtout à un moment où la France
01:04:03se retrouve face à un déficit extraordinaire.
01:04:05Elle se retrouve vraiment dans une situation compliquée.
01:04:07Il faut bien le dire.
01:04:08Si la France veut s'en sortir, il faudra traquer
01:04:10tous les abus, tous les excès, toutes les dépenses
01:04:13qui plombent les comptes de l'État.
01:04:14Et je peux vous le dire, les sources d'économies, Romain,
01:04:17il y en a vraiment beaucoup.
01:04:18Vous voulez nous dire que sur le dos, entre guillemets,
01:04:21des agents de l'État, on peut serrer les vis ?
01:04:23Alors ce n'est pas simple.
01:04:24C'est explosif comme sujet.
01:04:25Mais c'est un rapport de l'IGF, l'Inspection Générale des Finances.
01:04:29Et le quotidien Les Échos, d'ailleurs,
01:04:31a publié quelques bons extraits.
01:04:32Et vous allez voir, des économies, il peut y en avoir.
01:04:35Alors bien sûr, c'est explosif.
01:04:36Je le disais, toucher aux fonctionnaires, c'est compliqué.
01:04:38Si on regarde, par exemple, le jour de carence.
01:04:40Le jour de carence, c'est la clé.
01:04:42C'est la clé.
01:04:43En cas d'absence, théoriquement, on vous retient
01:04:46une journée ou plus.
01:04:47D'ailleurs, c'est trois jours dans le privé.
01:04:50Là, chez les fonctionnaires, il n'y en avait pas
01:04:52à leur charge.
01:04:53Nicolas Sarkozy en avait créé un jour.
01:04:55Hollande l'avait supprimé.
01:04:57Macron l'a rétabli.
01:04:58Et on a généré 134 millions d'économies
01:05:01depuis qu'Emmanuel Macron a rétabli ce jour de carence
01:05:03pour les fonctionnaires.
01:05:04Voilà, si on n'est pas payé pendant notre arrêt maladie,
01:05:07il y en a qui hésitent, forcément, et qui vont travailler.
01:05:11On peut aller plus loin ?
01:05:12Alors oui, comme le suggère ce rapport,
01:05:14un deuxième jour non indemnisé, ce serait 174 millions
01:05:18pour les caisses de l'État, si toute la fonction publique
01:05:21était concernée.
01:05:22Si vous mettez trois jours de carence pour les fonctionnaires,
01:05:24ce sera encore plus, 300 millions.
01:05:27Et rappelons que dans le privé, je précise,
01:05:29c'est déjà trois jours de carence.
01:05:31Alors pourquoi la fonction publique aurait droit
01:05:33à un traitement de faveur ?
01:05:34C'est un peu la question qu'on peut se poser.
01:05:35Oui, l'absentisme dans la fonction publique,
01:05:37c'est un vrai problème.
01:05:38Mais oui, parce que d'abord, vous avez énormément
01:05:40de fonctionnaires, surtout dans la territoriale,
01:05:41comme on dit, et les absences se voient un peu moins
01:05:44dans la fonction publique.
01:05:45Alors Emmanuel Macron a créé beaucoup de postes.
01:05:48Il faut le rappeler, 178 000 postes de fonctionnaires,
01:05:51dont 45 000 dans les collectivités, ça depuis 2017.
01:05:55Ce sont les chiffres d'ailleurs de Fipeco,
01:05:57alors qu'il avait promis de réduire de 120 000
01:05:59le nombre de fonctionnaires.
01:06:01Alors l'absentéisme est très important,
01:06:03il faut le reconnaître chez les agents
01:06:05de la fonction publique.
01:06:06D'ailleurs, le coût est énorme.
01:06:07Le montant des jours rémunérés non travaillés,
01:06:10je vous donne le chiffre, c'est 15 milliards d'euros.
01:06:13Le dernier chiffre connu, c'est 2022.
01:06:16Il est également suggéré de réduire l'indemnisation
01:06:19des arrêts de travail, comme dans le privé.
01:06:22Dans le privé, on touche 90 %,
01:06:24on appelle ça le taux de remplacement.
01:06:26Si on appliquait cette même règle aux fonctionnaires,
01:06:28on ferait 900 millions d'économies.
01:06:30Si le prochain gouvernement cherchait à faire
01:06:32des économies de manière sérieuse,
01:06:34il pourrait lire ce rapport
01:06:36de l'Inspection Générale des Finances
01:06:38et il verrait qu'il y a des belles pistes
01:06:40et des belles propositions pour le futur.
01:06:42Il faut se responsabiliser.
01:06:44C'est ça qu'on dit, si on est malade, on est malade.
01:06:47Ce n'est pas montrer du doigt,
01:06:49en plus éviter les abus et les excès.
01:06:51C'est surtout les abus contre lesquels il faut lutter.
01:06:53Merci beaucoup Eric.
01:06:55Votre programme est fini depuis 8 secondes.
01:06:57Un temps record pour transformer
01:06:59votre canapé en vrai lit.
01:07:01Votre programme avec la maison convertible.
01:07:03C'était votre programme avec KaiserCraft Frankel
01:07:05pour vous équiper en solution de manutention,
01:07:07équipement industriel, stockage,
01:07:09bureau KaiserCraft Frankel.
01:07:11C'est News, il est 7h26,
01:07:13le temps tout de suite avec Alexandra Blanc,
01:07:15c'est agité dans le sud.
01:07:17Jamais le soleil n'a autant brillé,
01:07:19la météo avec Groupe Verlaine.
01:07:21Installateur de panneaux photovoltaïques, garantie à vie.
01:07:23Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:07:35Alexandra, il y a eu de gros orages
01:07:37cette nuit entre la côte d'Azur et la Corse.
01:07:39Oui, grosses activités électriques,
01:07:41notamment du côté de Saint-Tropez cette nuit
01:07:43avec localement 9000 impacts de foudre
01:07:45relevés entre hier soir et 4h du matin,
01:07:47dont 5000 dans le Var.
01:07:49Ces images également en Corse
01:07:51où il y a eu aussi de gros orages
01:07:53mais également beaucoup d'eau avec ces orages.
01:07:55Les inondations notamment du côté de Fréjus
01:07:57ou encore de Saint-Tropez,
01:07:59ça va mieux puisque les orages se décalent
01:08:01et petit à petit on va retrouver un temps
01:08:03plutôt sec et plutôt ensoleillé
01:08:05entre la côte d'Azur et la Corse.
01:08:07Au programme ce matin toujours sept départements
01:08:09qui restent placés sous surveillance,
01:08:11notamment entre la Haute-Loire et le département de Lyon
01:08:13où l'on attend de fortes précipitations
01:08:15ce matin avec localement
01:08:17parfois l'équivalent de trois semaines
01:08:19à un mois de pluie.
01:08:21On a une perturbation qui ondule sur ces régions-là
01:08:23et c'est une perturbation assez active
01:08:25qui donne donc de bonnes pluies
01:08:27entre la Normandie, le bassin parisien, le Lyonnais
01:08:29ou encore, je vous le disais, en allant vers le sud-est
01:08:31ça s'améliore petit à petit
01:08:33entre les bouches du Rhône-le-Vard
01:08:35ou encore les Alpes-Maritimes.
01:08:37On retrouve à l'arrière un ciel de traîne assez peu actif
01:08:39avec localement quelques nuages.
01:08:41Dans l'après-midi, les pluies se décalent
01:08:43en direction des régions de l'Est.
01:08:45On aura toujours de bonnes pluies
01:08:47dans la Normandie. On retrouvera également
01:08:49de fortes précipitations en allant vers la Lorraine
01:08:51l'Alsace, surtout dans le sud
01:08:53de la Lorraine et de l'Alsace
01:08:55ou encore en allant vers le Doubs et les Alpes
01:08:57avec localement encore quelques orages.
01:08:59Regardez, le ciel se dégage autour du golfe du Lyon
01:09:01et notamment en Méditerranée
01:09:03en allant vers Marseille. Hier, on a eu des inondations
01:09:05monstrueuses à Marseille, rassurez-vous
01:09:07amis de la cité phocéenne
01:09:09vous allez retrouver un temps beaucoup plus sec
01:09:11et beaucoup plus ensoleillé.
01:09:13Aujourd'hui, les températures dégringolent
01:09:15pour la pointe bretonne, 12 degrés seulement
01:09:17à Bordeaux ou encore 14 degrés
01:09:19du côté de Clermont et dans l'après-midi
01:09:21les températures repassent en dessous
01:09:23des normales de saison, ça ne sera pas estival
01:09:25non non, loin de là, 18 degrés
01:09:27seulement à Paris, 19 degrés
01:09:29à Cherbourg, vous aurez en moyenne entre
01:09:3119 et 21 degrés sur la façade atlantique
01:09:3321 degrés à Lyon
01:09:35et tout de même jusqu'à 29 degrés
01:09:37pour Strasbourg, ce sera la maximale
01:09:39aujourd'hui. La suite du programme
01:09:41temps qui va s'améliorer pour votre journée
01:09:43de vendredi avec le retour
01:09:45à un temps beaucoup plus sec et beaucoup plus
01:09:47ensoleillé, excepté autour du golfe d'Union
01:09:49on aura quelques précipitations en direction
01:09:51des Cévennes dans un flux de sud
01:09:53et puis samedi, plus belle journée du week-end
01:09:55avant une dégradation orageuse prévue à partir
01:09:57de dimanche. Côté températures
01:09:59ça va remonter entre vendredi et samedi
01:10:01et puis de nouveau
01:10:03rebaisser pour la journée de dimanche
01:10:05a priori la semaine prochaine s'annonce assez
01:10:07automnale avec des températures
01:10:09tout juste de saison.
01:10:13C'était la météo
01:10:15avec France Parbrise
01:10:17et son prêt de véhicule.
01:10:19Rejoindre le mouvement de la
01:10:21rénovation énergétique, c'était la météo
01:10:23avec Groupe Verlaine, pour devenir
01:10:25franchisé dans les énergies renouvelables.
01:10:27Groupe Verlaine.
01:10:29C'est news, il est 7h30, merci d'être
01:10:31avec nous, toute l'équipe de La Matinale est là
01:10:33comme tous les matins, on est avec Chanalousto, Gautier
01:10:35Lebret, Paul Sujit nous a rejoint, bonjour
01:10:37Paul, Alexandra Blanc est avec
01:10:39nous et Eric Derritte-Mathenne.
01:10:41Ecoutez bien, 80%
01:10:43des français estiment
01:10:45que la justice est trop laxiste.
01:10:47C'est le résultat. Notre sondage
01:10:49exclusif CSA pour CNews Europe 1
01:10:51et le JDD qu'on va vous
01:10:53détailler dans un instant.
01:10:55Les églises sont obligées de redoubler d'efforts
01:10:57pour se protéger face aux nombreuses
01:10:59attaques. Certaines paroisses doivent installer
01:11:01des systèmes de surveillance,
01:11:03c'est le cas à Bordeaux.
01:11:05Le courage d'un client d'un
01:11:07bar tabac qui s'est interposé lors d'un
01:11:09braquage Fatih et Boxer,
01:11:11il n'a pas eu peur de réagir
01:11:13et de protéger la commerçante.
01:11:15Il témoignera en direct dans
01:11:17un instant. Le
01:11:19déficit 2024 va être pire
01:11:21que 2023 et que celui de
01:11:232025 et celui de 2025
01:11:25sera pire que 2024. Si la situation
01:11:27de nos finances publiques n'était pas
01:11:29extrêmement grave, on pourrait penser à une
01:11:31mauvaise blague. On voit ça avec Agnès
01:11:33Verdier-Molligny qui sera avec nous.
01:11:35Est-ce qu'on va être géré, mis sous tutelle
01:11:37du FMI ? On va en parler avec Agnès
01:11:39Verdier-Molligny. Regardez les résultats
01:11:41de ce sondage exclusif CSA
01:11:43pour CNews Europe 1 et le
01:11:45JDD. 8 Français sur 10
01:11:47estiment que la justice est trop
01:11:49laxiste en France. Oui, vous le voyez,
01:11:5180%, un avis partagé par
01:11:5395% des électeurs
01:11:55du Rassemblement National et
01:11:57par plus de 60% de l'ensemble
01:11:59des électeurs de gauche. Voilà, ça c'est
01:12:01très intéressant. 61% des
01:12:03Français qui se disent de
01:12:05gauche, les deux tiers, estiment
01:12:07que la justice est trop laxiste et ça
01:12:09monte à 95%
01:12:11pour la droite,
01:12:13l'ultra-droite.
01:12:1588% pour la
01:12:17droite, 78% pour la majorité
01:12:19présidentielle. Réaction
01:12:21politique, Gautier Lebret ? Dans l'actualité,
01:12:23en cette rentrée, on a eu deux événements
01:12:25tragiques qui sont allés
01:12:27alimenter ce sentiment chez les Français.
01:12:29D'abord, le meurtre d'Eric Comine
01:12:31par un multirécidiviste
01:12:33dix fois condamné, dix mentions à son
01:12:35casier judiciaire, encore en possession
01:12:37de son permis alors qu'il avait déjà été
01:12:39condamné pour des délits
01:12:41routiers. Il n'a jamais mis un pied en prison,
01:12:43toujours sous bracelet électronique.
01:12:45Et puis, évidemment, la mort de la
01:12:47jeune Camilia avec
01:12:49ce chauffard de 19 ans qui a été
01:12:51remis en liberté et on l'a appris hier,
01:12:53peut-être ne fera-t-il jamais de prison.
01:12:55Donc ça, c'est des preuves, si vous voulez,
01:12:57d'une justice
01:12:59laxiste et trop clémente pour les Français.
01:13:01L'homme qui a reconnu avoir mis le feu
01:13:03à l'église de Saint-Omer a été
01:13:05mis en examen et lui a été placé
01:13:07en détention provisoire. Après ce nouvel
01:13:09acte anti-chrétien, on s'interroge ce matin
01:13:11sur la sécurité
01:13:13et la sécurisation des églises.
01:13:15Il y a des initiatives, certaines
01:13:17communautés paroissiales
01:13:19s'organisent et prennent des décisions
01:13:21radicales. Oui, beaucoup de paroisse mettent en place
01:13:23par exemple des rondes de surveillance ou encore
01:13:25installent des caméras, mais vous allez voir que ça
01:13:27n'empêche pas les responsables d'avoir peur.
01:13:29Reportage de Jérôme Antenou et Antoine Estèphe
01:13:31dans une église de Bordeaux.
01:13:33Les inscriptions à la peinture noire
01:13:35ont été effacées sur la pierre.
01:13:37Comme une dizaine d'autres églises du département de la Gironde,
01:13:39Saint-Éloi a été victime de dégradations
01:13:41ces derniers mois. Les prêtres et les paroissiens
01:13:43vivent leur culte avec une
01:13:45certaine appréhension au quotidien.
01:13:47On fait attention parce qu'on vit dans une société qui est vraiment
01:13:49de plus en plus violente, de plus en plus
01:13:51hostile.
01:13:53On fait attention,
01:13:55les paroissiens sont avertis,
01:13:57font attention aussi, surveillent à la messe
01:13:59du dimanche ou à la messe en semaine.
01:14:01Pas forcément une crainte,
01:14:03une peur, je ne crois pas qu'on en soit là,
01:14:05mais au moins une certaine méfiance.
01:14:07On reste toujours sur nos gardes, on surveille
01:14:09un peu qui vient, si c'est quelqu'un qu'on ne connait pas,
01:14:11comment il se comporte.
01:14:13La sécurisation du lieu, c'est principalement cette caméra
01:14:15au coin de la rue qui filme à 360
01:14:17degrés jour et nuit. Mais à l'intérieur
01:14:19de l'église, les responsables ont dû déployer
01:14:21les grands moyens avec un poste à temps plein.
01:14:23Un prêtre est toujours présent dans la loge
01:14:25et il surveille en permanence les allées et venues.
01:14:27Nous avons installé des cordons
01:14:29de sécurité, si on peut dire,
01:14:31pour limiter un peu
01:14:33le flux de visiteurs,
01:14:35avoir un certain contrôle,
01:14:37que les gens ne puissent pas rentrer
01:14:39trop facilement, qu'il y ait une certaine
01:14:41retenue dans le flux
01:14:43de visiteurs.
01:14:45Dans ce quartier du centre historique de Bordeaux,
01:14:47la police municipale a augmenté le nombre de ces rondes
01:14:49et en dehors des horaires de surveillance
01:14:51par un prêtre, par mesure de sécurité,
01:14:53l'église reste fermée.
01:14:55Voilà, alors,
01:14:57j'avoue qu'on a tous
01:14:59découvert ce qui se passait dans certaines églises,
01:15:01c'est-à-dire cette organisation
01:15:03avec un prêtre qui fait le guet à l'entrée
01:15:05et qui regarde ce qui se passe
01:15:07comme un vigile.
01:15:09Romain, moi ça m'est arrivé il y a quelques
01:15:11années d'écrire un article justement sur la façon
01:15:13dont les chrétiens doivent s'organiser pour protéger les lieux
01:15:15de culte, c'était au Pakistan.
01:15:17Et déjà j'étais effaré de voir qu'il fallait
01:15:19faire des rondes dans un pays où il y avait des
01:15:21attentats islamistes régulièrement contre des communautés chrétiennes,
01:15:23des rondes devant l'église pour
01:15:25alerter les fidèles s'il y avait un risque par exemple
01:15:27de découvrir qu'on est en train d'avoir une situation
01:15:29comparable à celle du Pakistan où les chrétiens
01:15:31sont menacés de mort en France.
01:15:33Et bien je crois qu'effectivement ça en dit long
01:15:35sur l'état en fait
01:15:37de la sécurité des lieux de culte.
01:15:39Là on parle d'une église qui a été
01:15:41à nouveau incendiée il y a quelques jours,
01:15:43une semaine au préalable c'était une synagogue,
01:15:45je crois qu'effectivement il y a un vrai, vrai
01:15:47danger sur la liberté de culte en France.
01:15:49Désormais on s'est habitué
01:15:51à ce qu'à la sortie de la messe, voire pendant
01:15:53la messe à Pâques et à Noël
01:15:55il y ait des gendarmes, des hommes en armes
01:15:57à la sortie.
01:15:59Heureusement ça se passe bien,
01:16:01il y a quand même tout un temps il n'y en avait pas.
01:16:03Pas toujours, le père Hamel a été assassiné
01:16:05en célébrant la messe il y a quelques années,
01:16:07effectivement. Oui mais c'était pas à Pâques
01:16:09et à Noël, il y avait les gendarmes
01:16:11sont là et quand les gendarmes sont là
01:16:13c'est curisme. C'est une forme
01:16:15d'auto-organisation en tout cas qui montre
01:16:17qu'il y a une inquiétude. Il y a un glissement.
01:16:19Quand on pratique sa religion en France.
01:16:21Il y a un glissement, il y a un glissement indéniable.
01:16:23Dans un instant on sera avec
01:16:25Fatih, l'homme qui a permis d'éviter
01:16:27un braquage, ça s'est passé dans
01:16:29le Rhône, il a été très courageux
01:16:31et on va l'écouter dans un instant, à tout de suite.
01:16:37Emmanuel Macron est dans une impasse
01:16:39politique, il n'arrive pas à trouver
01:16:41un Premier ministre qui ne se ferait pas
01:16:43balayer par une motion de censure
01:16:45dans les heures, les jours ou les semaines
01:16:47qui suivraient sa nomination.
01:16:49Est-ce que vous êtes inquiet pour le pays, comment sortir de l'impasse ?
01:16:51Voici vos réponses.
01:16:53Oui je suis inquiet
01:16:55pour notre pays
01:16:57car M. Macron, il n'a pas encore
01:16:59compris que la seule solution
01:17:01pour remettre de l'ordre
01:17:03dans notre France, c'est qu'il
01:17:05démissionne. Mais pour
01:17:07démissionner, faut-il encore avoir
01:17:09un courage
01:17:11de vrai homme politique
01:17:13comme il nous l'avait fait
01:17:15le général de Gaulle
01:17:17car il ne peut plus gouverner
01:17:19la France. Oui je suis inquiet.
01:17:21Pour sortir de l'impasse politique
01:17:23il faudrait que M. Macron démissionne
01:17:25chose qu'il ne fera pas
01:17:27à part, enfin c'est
01:17:29ce serait quelque chose de super parce que bon
01:17:31on l'a appelé Mozart de l'économie
01:17:33et bon Mozart de l'économie quand il voit que
01:17:35la France elle est sûre embêtée
01:17:37les départements et ainsi de suite
01:17:39c'est vraiment, non mais il faut changer
01:17:41et puis je pense que moi ce qui me fait très peur
01:17:43c'est que si on devait faire des actions présidentielles
01:17:45les gens seraient capables de dire il faut faire un barrage républicain
01:17:47un barrage républicain, ben voilà
01:17:49nos commentaires.
01:17:51Voilà, la petite musique
01:17:53de la démission commence à se faire
01:17:55entendre, j'ai dit la petite musique commence
01:17:57à se faire entendre. Tiens la une de l'opinion
01:17:59ce matin, Macron est le poison lent
01:18:01du débat sur sa
01:18:03démission, voilà c'est la une
01:18:05de l'opinion ce matin.
01:18:07On change de sujet, on est
01:18:09en direct à présent avec Fatih, l'homme
01:18:11qui a permis d'éviter un braquage
01:18:13ça s'est passé dans le Rhône à Millery
01:18:15dimanche matin dernier
01:18:17vous avez été très courageux, Fatih merci
01:18:19d'être en direct avec nous, est-ce que vous êtes connecté, est-ce que
01:18:21la régie peut vous montrer ? Voilà, merci
01:18:23beaucoup d'être en direct avec nous
01:18:25bonjour, racontez-nous
01:18:27vous avez vu les braqueurs depuis
01:18:29l'extérieur ?
01:18:31Oui c'est ça, je les ai vus
01:18:33depuis l'extérieur
01:18:35je suis rentré
01:18:37pour protéger Sylvie
01:18:39c'était ma
01:18:41priorité
01:18:43ils étaient deux à l'intérieur
01:18:45je lui ai dit
01:18:47comme quoi je rentrais
01:18:49comme quoi
01:18:51j'étais là juste pour la protéger
01:18:53et que
01:18:55je n'allais pas l'empêcher de faire son braquage
01:18:57mais qu'il ne fallait pas qu'il touche
01:18:59à la dame
01:19:01et il m'a dit ok, rentre
01:19:03ne joue pas le super-héros
01:19:05je ne suis pas un super-héros
01:19:07et moi ce qui m'intéressait
01:19:09c'était Sylvie
01:19:11la dame du tabac
01:19:13je vous arrête une seconde
01:19:15votre caméra, remettez-la dans le
01:19:17bon sens s'il vous plaît, parce qu'on ne peut pas
01:19:19vous diffuser à l'antenne, vous n'êtes pas dans le bon sens
01:19:21voilà, exactement
01:19:23merci, donc vous rentrez dans le
01:19:25c'est rot, il faut que ça tienne
01:19:27on aurait pu
01:19:29le régler avant, mais je suis désolé
01:19:31racontez-nous
01:19:33les braqueurs vous disent quoi ?
01:19:37ils n'ont pas trop parlé
01:19:39c'est plutôt moi qui ai essayé d'apaiser
01:19:41la situation, de leur dire
01:19:43comme quoi
01:19:45j'étais juste là pour la protéger
01:19:47comme quoi on n'allait pas
01:19:51je n'allais pas m'interposer
01:19:53à eux, alors ça devient un sketch
01:19:55remettez votre caméra s'il vous plaît
01:19:57remettez votre caméra dans le bon sens, il ne faut pas qu'elle bouge
01:19:59ou tenez-la à la main, ça sera mieux
01:20:01comme on fait un petit sky
01:20:03voilà, et du coup
01:20:05Fatih a raccroché
01:20:07bon, c'est un peu épique
01:20:13on va rappeler
01:20:15Fatih, on va régler ça un peu de façon professionnelle
01:20:17et puis on va d'abord
01:20:19écouter Agnès Verdier Molinier
01:20:21et puis après, promis, il y aura une caméra
01:20:23qui va tenir
01:20:25désolé, je suis vraiment confus, on aurait dû
01:20:27régler ça avant
01:20:29de passer à l'antenne, mais ce n'est pas grave du tout
01:20:31Agnès Verdier Molinier, l'économie tout de suite
01:20:53Agnès Verdier Molinier est avec nous, bonjour Agnès
01:20:55Bonjour Romain, bonjour à tous
01:20:57donc, on apprend
01:20:59comme ça, à la rentrée
01:21:01que le déficit 2024 va être
01:21:03pire que celui de 2023
01:21:05et que celui de 2025 sera pire
01:21:07que 2024, bref
01:21:09ça n'arrête pas de s'aggraver, si les situations
01:21:11de nos finances publiques n'étaient pas extrêmement graves
01:21:13on penserait à une mauvaise blague
01:21:15Ben oui Romain, on a vraiment l'impression que l'histoire budgétaire
01:21:17de la France est en train de béguiller, vous vous souvenez
01:21:19en mars, on apprenait déjà
01:21:21que le déficit 2023 n'était pas de 4,9
01:21:23mais de 5,5
01:21:25et déjà on disait, c'est une catastrophe, c'est terrible
01:21:27et puis là, on apprend que
01:21:29cette année, en 2024
01:21:31on sera à 5,6 et que l'année prochaine
01:21:33en 2025, on risque de dépasser les 6%
01:21:35donc c'est juste l'horreur en fait
01:21:37Alors le sénateur Husson, rapporteur
01:21:39du budget au Sénat, évoque un scandale
01:21:41d'Etat. Ben oui, Bercy
01:21:43était au courant depuis mi-juillet
01:21:45il y a eu une note du Trésor du 17 juillet
01:21:47les parlementaires sont au courant de rien
01:21:49alors qu'il y a eu une mission d'information, vous vous en souvenez
01:21:51au printemps, des parlementaires
01:21:53des sénateurs de la commission des finances du Sénat
01:21:55qui avaient auditionné Bruno Le Maire
01:21:57qui avait dit, oui oui, on va faire beaucoup plus de transparence
01:21:59on dira tout en temps réel, etc
01:22:01en réalité, ben non, pas du tout
01:22:03donc on comprend qu'il soit absolument furieux
01:22:05c'est pas du tout respectueux du Parlement
01:22:07ce qui se passe. Est-ce qu'il est encore possible
01:22:09d'éviter une crise de la dette
01:22:11on en parlait pour la Grèce, la crise de la dette
01:22:13ça pourrait toucher la France, est-ce qu'on peut l'éviter ?
01:22:15On peut l'éviter à condition 1
01:22:17d'arrêter de planquer les données sous le tapis de Bercy
01:22:19parce que ça, c'est juste pas possible
01:22:21et puis ensuite de geler
01:22:23vraiment, vraiment
01:22:25toutes les dépenses
01:22:27et aussi de tenir au courant
01:22:29l'opinion, d'expliquer
01:22:31les choses aux Français
01:22:33Retrouver 30 milliards d'euros d'économie
01:22:35pour 2025 selon la note du Trésor
01:22:3730 milliards, c'est absolument gigantesque
01:22:39on le comprend
01:22:41en même temps, si on gèle vraiment toutes les dépenses
01:22:43si tout le monde s'y met, si l'État s'y met, la sécurité sociale
01:22:45les collectivités locales
01:22:47à ce moment-là, on peut espérer
01:22:49y arriver. Après, ce qui va être encore plus difficile
01:22:51c'est que la note du Trésor
01:22:53elle dit aussi 110 milliards d'économies
01:22:55d'ici 2027
01:22:57donc c'est les 70 à 80 milliards de plus
01:22:59qui vont être plus difficiles à trouver
01:23:01donc le sujet, c'est courage
01:23:03détermination, pédagogie
01:23:05mais c'est aussi une explication
01:23:07très profonde à faire, c'est-à-dire dire
01:23:09si c'était le FMI
01:23:11ce serait 20 fois plus violent
01:23:13que le gel de la dépense
01:23:15Alors avec le FMI, ce serait quoi exactement ?
01:23:17Avec le FMI, c'est assez simple
01:23:19de le savoir
01:23:21il faut suffit de regarder ce qui s'est passé en Grèce
01:23:23baisse des salaires des fonctionnaires
01:23:25entre 2010 et 2013, moins 20 à moins 30%
01:23:27augmentation du temps de travail
01:23:2937h30 qui passe à 40h
01:23:31une suppression de
01:23:33275 000 postes
01:23:35avec des licenciements d'agents
01:23:37le gel des pensions, et ça a été un peu
01:23:39la même chose au Portugal
01:23:41donc vous voyez, on n'est pas du tout dans la semaine des 4 jours
01:23:43et le revenu
01:23:45d'existence
01:23:47le sujet maintenant, c'est qu'on a presque envie de secouer
01:23:49les politiques et les gens de l'administration publique
01:23:51française en disant mais attendez
01:23:53vous vous rendez compte de ce qui est en train de se passer
01:23:55est-ce que là, on est en pleine crise politique
01:23:57tout le monde procrastine, tout le monde fait ses petits
01:23:59calculs politiciens et on a
01:24:01un risque majeur
01:24:03de crise de la dette avec
01:24:05des choses gravissimes derrière
01:24:07donc c'est vraiment le moment de se réveiller
01:24:09Voilà, message à tous les irresponsables
01:24:11qui disent oui la dette on s'en fiche
01:24:13on ne remboursera pas, oui l'EFMI
01:24:15peut venir nous aider, mais attention s'il nous aide
01:24:17ils nous demanderont de travailler beaucoup plus
01:24:19il y aura des licenciements de fonctionnaires
01:24:21la potion est
01:24:23très dure, donc
01:24:25voilà la réalité. Beaucoup plus à même que si on agit
01:24:27nous-mêmes, ils parlent toujours
01:24:29de responsabilité en responsabilité
01:24:31en responsabilité, à un moment la vraie
01:24:33responsabilité c'est regarder la crise de la dette
01:24:35qui arrive sur nous. Merci beaucoup Agnès
01:24:43transformer votre canapé en vrai lit
01:24:45votre programme avec la maison convertible
01:24:47c'était votre programme avec KaiserCraft
01:24:49Frankel pour vous équiper en solution de
01:24:51manutention, équipement industriel, stockage
01:24:53bureau KaiserCraft Frankel
01:24:55On retrouve
01:24:57Fatih toujours en direct avec nous, normalement
01:24:59l'image ne va plus bouger, bon on était suspendu
01:25:01à vos lèvres en écoutant
01:25:03ce que vous nous racontiez, vous avez
01:25:05permis d'empêcher un braquage
01:25:07vous êtes rentré, vous n'avez pas eu peur
01:25:09donc les deux individus
01:25:11les deux individus
01:25:13ont fini par partir avec quelques
01:25:15paquets de cigarettes, mais vous n'avez pas
01:25:17hésité à intervenir
01:25:19Ah non pas du tout
01:25:21j'ai vu la dame en danger
01:25:23ce n'est pas dans mes habitudes
01:25:25de laisser une dame
01:25:27en danger, je n'ai pas été élevé comme ça
01:25:29je suis rentré direct
01:25:31j'ai fait comprendre au braqueur que
01:25:33j'étais là
01:25:35pour assurer Sylvie
01:25:37pour la protéger et je leur ai
01:25:39dit il ne faut pas lui faire du mal
01:25:41prenez ce que vous devez prendre et partez
01:25:43tout de suite et ils sont partis
01:25:45Oui c'est ça, vous n'avez pas
01:25:47pu empêcher le braquage évidemment, pas de miracle
01:25:49mais vous l'avez protégé
01:25:51Je suis rentré plus pour protéger
01:25:53la dame que empêcher le braquage
01:25:55moi mon objectif c'était vraiment
01:25:57de la protéger, qu'il ne lui fasse pas
01:25:59de mal et
01:26:01je me suis mis entre eux et elle
01:26:03et je l'ai pris dans mes bras pour la rassurer
01:26:05et je lui ai dit
01:26:07maintenant je suis là
01:26:09et tout ira bien
01:26:37ça a été en deux parties
01:26:39mais on s'en est sorti, allez la musique avec le dernier
01:26:41titre de Kylie Minogue
01:26:53Edge of Saturday Night
01:26:55à la veille du samedi soir
01:26:57c'est le titre du nouveau single
01:26:59de Kylie Minogue
01:27:01un titre explosif où la chanteuse
01:27:03est prête à faire danser le public
01:27:05au bout de la nuit
01:27:35Now we're seven
01:27:37fifty-nine
01:27:39We're on the edge
01:27:41of a Saturday night
01:27:43Start again
01:27:45Shut the blinds
01:27:47I swear the music
01:27:49about to change my life
01:27:51Now we're forever
01:27:53Le programme avec Epad Invest
01:27:55spécialiste de l'investissement et de la revente de biens
01:27:57en résidence senior. Epad Invest
01:27:59Investir pour l'avenir
01:28:01Gabriel Attal
01:28:03Rembrûler du macronisme
01:28:05à l'heure du bilan, on en parle dans un instant
01:28:07avec vous Paul Sujit, à tout de suite
01:28:13Ça fait plus de 50 jours maintenant
01:28:15qu'on attend un nouveau Premier Ministre
01:28:17au moins une chose est sûre avec ce délai de transition
01:28:19Gabriel Attal a eu le temps
01:28:21de faire ses cartons
01:28:23Oui et au fond c'est peut-être aussi leur jouer un mauvais tour
01:28:25à tous ces ministres démissionnaires car cette situation
01:28:27de gestion des affaires courantes qui s'éternise
01:28:29plonge au fond tous nos ministres
01:28:31dans l'embarras
01:28:33Certains pendant ce temps
01:28:35parce qu'il faut bien occuper le temps
01:28:37laissent entendre qu'ils aimeraient bien rester
01:28:39et qu'au fond s'il y a un gouvernement technique
01:28:41ou un gouvernement plus ou moins d'union nationale
01:28:43leur place n'est peut-être pas exclue
01:28:45Rachid Haddati par exemple envoie des cartes postales
01:28:47d'autres en profitent un peu pour verser dans l'indiscipline
01:28:49on a vu la conférence de presse lunaire de Nicole Belloubet
01:28:51le jour de la rentrée scolaire
01:28:53et enfin d'autres et surtout
01:28:55ceux-là sont à l'heure du bilan
01:28:57c'est le cas de Bruno Le Maire qui fait ses comptes
01:28:59de ne pas passer pour le premier responsable
01:29:01de la situation catastrophique des finances publiques
01:29:03qui va laisser à son successeur
01:29:05mais c'est encore le cas de Gabriel Attal
01:29:07dont mon collègue Tristan Kinomopoua le révélait hier
01:29:09qu'il a laissé un petit livret
01:29:11d'une quinzaine de pages sur la table
01:29:13une forme de testament politique
01:29:15dans lequel il revient sur son action
01:29:17passée au cours des 6 mois à Matignon
01:29:19alors évidemment en 6 mois ou à peine plus
01:29:21le bilan est maigre, au fond le seul vote d'ampleur
01:29:23au Parlement c'était la constitutionnalisation
01:29:25de l'IVG
01:29:27qui peut-être restera comme historique
01:29:29mais enfin Gabriel Attal n'y est pas pour grand chose
01:29:31c'était Emmanuel Macron qui avait voulu l'imposer
01:29:33en plus à la demande de la gauche, demande effectuée
01:29:35depuis plusieurs années déjà
01:29:37mais enfin c'est l'un des votes que Gabriel Attal revendique
01:29:39comme étant l'un des plus marquants
01:29:41de son passage à Matignon
01:29:43alors à peine plus de 6 mois
01:29:45c'est juste assez pour ne pas être tout à fait
01:29:47le plus éphémère des premiers ministres de la Vème
01:29:49le plus éphémère c'était Bernard Cazeneuve
01:29:51mais enfin peut-être qu'il aura l'occasion
01:29:53de prolonger le compteur, on verra
01:29:55c'est juste assez aussi pour planter son art dans le jardin de Matignon
01:29:57tradition pour les premiers ministres qui dépassent
01:29:59les 6 mois à Matignon
01:30:01mais enfin reconnaissez qu'effectivement
01:30:03c'est assez peu pour en dire plus
01:30:05C'est sûr qu'en 6 mois on n'a pas le temps de faire grand chose à ce poste
01:30:07Bah oui, ce sera au fond le paradoxe de Gabriel Attal
01:30:09l'enfant prodige et pressé à qui l'ont prometté
01:30:11tous les postes, qui a tout franchi, tout accompli
01:30:13en un temps record et finalement peut-être rien laisser
01:30:15si ce n'est au vol quelques prises
01:30:17de positions politiques fortes qui
01:30:19effectivement ont marqué le personnage
01:30:21qui laisse un portrait comme un peu aussi
01:30:23d'image en miroir au fond d'Emmanuel Macron
01:30:25tellement pressé que l'on se demande déjà
01:30:27si finalement ça en valait bien la peine
01:30:29Au fond, Gabriel Attal, comme les autres
01:30:31d'ailleurs, est un des grands brûlés du macronisme
01:30:33avec aussi les premiers ministres
01:30:35qui l'ont précédé, symptôme de ces personnalités
01:30:37qui devaient tout à Emmanuel Macron
01:30:39au point de lui devoir aussi leur chute
01:30:41à présent. Alors vous dites que Gabriel Attal
01:30:43je reprends votre expression, est un grand brûlé
01:30:45du macronisme
01:30:47son avenir politique n'est pas fini
01:30:49Non, bien sûr, en politique
01:30:51personne n'est jamais mort, comme dit l'autre
01:30:53mais d'ores et déjà, Gabriel Attal aura goûté le sentiment
01:30:55amer des désillusions politiques
01:30:57qui sont définitivement, je crois, les habits
01:30:59dont se part cette fin de règne
01:31:01Il aura été le premier ministre des grands chantiers
01:31:03ouverts et jamais refermés
01:31:05Vous voyez, on parlait il y a quelques jours avec vous
01:31:07des agriculteurs qui déjà se demandent si les promesses
01:31:09qui ont été faites au nom du salon de l'agriculture
01:31:11pour calmer les ardeurs du mouvement de colère
01:31:13auront un jour un accomplissement réel
01:31:15Gabriel Attal s'était imposé
01:31:17comme premier ministre face à cette crise
01:31:19il a pris les devants, par rapport même au président de la République
01:31:21il avait été le premier à aller rencontrer sur les
01:31:23balotes de paille, ses agriculteurs en colère
01:31:25il a ouvert plein de chantiers
01:31:27proposé plein de grandes promesses, mais effectivement
01:31:29on se demande, quelques mois plus tard, à quoi bon
01:31:31alors chaque fin de présidence a sa propre façon
01:31:33de mourir, le sarcosisme s'était éteint
01:31:35dans les affaires judiciaires, le hollandisme
01:31:37a fini dans les mutineries et les trahisons
01:31:39bien peut-être que le macronisme s'évanouira
01:31:41et ce sera à ça qu'on le reconnaîtra plus tard
01:31:43dans ses désillusions et ce sentiment
01:31:45peut-être d'impuissance, donc Gabriel Attal
01:31:47c'est la mère incarnation aujourd'hui
01:31:49merci beaucoup Paul Sujit, restez bien avec nous
01:31:518h10, Jérôme Gage
01:31:53sera l'invité de Florian Tardif
01:31:55pour la grande interview
01:31:57de CNews et Europe 1
01:31:59tout de suite c'est le temps, Alexandra Blanc
01:32:01c'est agité aujourd'hui
01:32:03jamais le soleil n'a autant brillé
01:32:05la météo avec Groupe Verlaine
01:32:07installateur de panneaux photovoltaïques
01:32:09garanti à vie, Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:32:11Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:32:13Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:32:15Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:32:17Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:32:19Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:32:21Alexandra, on va revenir avec vous d'abord
01:32:23sur les inondations très importantes hier à Marseille
01:32:253 ans, et oui, 3 ans
01:32:27qu'il n'avait pas autant plu à Marseille
01:32:29avec ces inondations monstrueuses hier
01:32:31vous le voyez sur le vieux port de la cité
01:32:33Faucéenne, il est tombé localement
01:32:3571 mm de précipitation
01:32:37c'est-à-dire l'équivalent d'un mois et demi
01:32:39de pluie en seulement quelques heures
01:32:41donc Marseille a pris l'eau hier
01:32:43rassurez-vous, ça va aller beaucoup mieux aujourd'hui
01:32:45avec le retour d'un temps plutôt sec
01:32:47et plutôt ensoleillé, en tout cas, petite pensée
01:32:49ce matin pour nos amis marseillais
01:32:51grosse difficulté de circulation hier, notamment
01:32:53sur la cête entre Marseille
01:32:55et Marignane, alors cette département
01:32:57reste placé sous surveillance ce matin
01:32:59notamment sur le centre, entre le département
01:33:01de la Haute-Loire et le département de Lyon
01:33:03en passant également par la région
01:33:05lyonnaise, avec de fortes précipitations
01:33:07ce matin on a une perturbation
01:33:09qui ondule et qui déverse parfois
01:33:11beaucoup d'eau, notamment entre
01:33:13la Normandie, le bassin parisien
01:33:15ou encore sur les régions de l'Est, avec donc
01:33:17une situation très agitée encore aujourd'hui
01:33:19c'est vraiment une journée particulièrement
01:33:21maussade qui vous attend avec cette perturbation
01:33:23qui ondule donc entre la Normandie
01:33:25le bassin parisien ou encore
01:33:27le sud-est, ça s'améliore quand même
01:33:29autour du golfe du Lyon avec le retour
01:33:31d'un temps plutôt sec et plutôt ensoleillé
01:33:33notamment à Marseille, et puis dans l'après-midi
01:33:35la perturbation va progresser en direction
01:33:37de l'Est, si vous êtes sur les Alpes
01:33:39si vous êtes sur Grenoble
01:33:41ou si vous êtes en direction du bassin
01:33:43parisien ou encore de la Côte d'Opale
01:33:45on s'attend à de fortes précipitations
01:33:47aujourd'hui, tandis qu'à l'arrière
01:33:49de ce front, regardez, on va retrouver
01:33:51un temps sec et ensoleillé, si vous êtes sur le centre
01:33:53du pays, autour du golfe du Lyon, autour
01:33:55du beau temps, avec le retour
01:33:57du vent, mais cela aura pour mérite
01:33:59de dégager le ciel, côté température
01:34:01c'est frais ce matin, oui en Bretagne on passe
01:34:03à la barre des 10 degrés, avec 9 degrés
01:34:05pour Brest, 18 degrés à Marseille
01:34:07et dans l'après-midi, les températures
01:34:09dégringolent, on repasse légèrement en dessous
01:34:11des normales de saison, seulement 18 à Paris
01:34:13ou encore en allant vers la Côte
01:34:15d'Opale, vous aurez 19 degrés
01:34:17à Grenoble, 20 degrés pour le Pays Basque
01:34:19et localement tout de même jusqu'à 29
01:34:21degrés du côté de Strasbourg
01:34:33Le mouvement de la rénovation énergétique
01:34:35c'était la météo avec Groupe Verlaine
01:34:37pour devenir franchisé dans les énergies
01:34:39renouvelables, Groupe Verlaine
01:34:41C'est News, il est 8h, bienvenue
01:34:43à tous et merci d'être avec nous
01:34:45Emmanuel Macron est dans une impasse
01:34:47il n'arrive pas à trouver un Premier
01:34:49Ministre qui ne serait pas balayé par une motion
01:34:51de censure, question que je vous pose
01:34:53ce matin, elle est double, est-ce que vous êtes inquiet pour le pays
01:34:55et comment sortir de cette
01:34:57impasse politique
01:34:59que vous soyez inquiet, j'en ai pas
01:35:01de doute puisque c'est la tonalité qu'on entend
01:35:03ce matin dans vos vidéos, dans vos
01:35:05réactions, vous continuez à enregistrer
01:35:07vos vidéos, on vous entendra à nouveau à 8h30
01:35:09Un professeur de mathématiques
01:35:11dans une grande école de Toulouse
01:35:13a tenu des propos anti-Israël
01:35:15en plein cours, il y avait des fake
01:35:17news, des propos enregistrés
01:35:19on va vous faire entendre, des propos
01:35:21qui ont valu à ce professeur une
01:35:23suspension à titre conservatoire
01:35:25et puis la situation politique
01:35:27tous les profils de Premier Ministre
01:35:29sont testés puis balayés
01:35:31on va avoir les toutes dernières informations
01:35:33avec vous Gautier Lebrecht
01:35:35Un professeur d'université donc suspendu
01:35:37à Toulouse après avoir tenu des propos anti-Israël
01:35:39devant des étudiants, un enregistrement
01:35:41authentifié par CNews a été publié
01:35:43sur les réseaux sociaux au Chana.
01:35:45L'enseignant appelle notamment à faire pression
01:35:47sur Israël en manifestant ou en boycottant
01:35:49certains produits israéliens
01:35:51un discours politisé
01:35:53un discours militant qui ronde l'obligation
01:35:55de neutralité et de réserve imposée
01:35:57aux agents publics. Le récit est signé
01:35:59Audrey Berto
01:36:01Désinformation
01:36:03appel au boycott d'Israël
01:36:05c'est entre ces murs qu'un professeur
01:36:07de mathématiques aurait tenu des propos
01:36:09polémiques ce mardi devant 200
01:36:11étudiants. La revue scientifique de
01:36:13je ne sais pas si vous en avez entendu parler
01:36:15c'est une revue scientifique de référence
01:36:17internationale en termes de santé
01:36:19elle est value à près de 200 000
01:36:21morts
01:36:23début juillet
01:36:25200 000 morts du côté palestinien
01:36:27j'ai jamais vécu une telle boucherie
01:36:29j'ai jamais connu ça
01:36:31une telle garrassance unique
01:36:33je pense à ce qui s'est passé pendant
01:36:35les jeux olympiques
01:36:37où on a permis aux athlètes israéliens
01:36:39et israéliennes de concourir sous leurs drapeaux
01:36:41c'est totalement malhonnête de dire que
01:36:43le responsable de ce qui se passe actuellement
01:36:45c'est le Hamas. L'extrait sonore
01:36:47authentifié par CNews a été
01:36:49largement relayé sur les réseaux sociaux
01:36:51le directeur de la Toulouse School of
01:36:53Economics a pris la décision de suspendre
01:36:55ce professeur
01:36:57des propos choquants et inappropriés
01:36:59pour les élèves selon le directeur de l'Union
01:37:01des étudiants juifs de France
01:37:03ces propos n'ont aucunement leur place dans une université
01:37:05personne ne pourrait considérer
01:37:07que le mandat qui a été donné
01:37:09à ce professeur là pour enseigner
01:37:11des mathématiques puisse être
01:37:13bien utilisé en enseignant
01:37:15à ces étudiants là
01:37:17uniquement
01:37:19finalement en leur servant
01:37:21une soupe de propagandistes
01:37:23avec des termes qu'on connait
01:37:25des fake news
01:37:27à n'en plus arrêter, des 200 000 morts
01:37:29toujours cette volonté aussi de nazifier
01:37:31le juif en parlant de génocide
01:37:33et surtout
01:37:35en demandant à ces étudiants
01:37:37engagez-vous, boycottez Israël
01:37:39la ministre de l'enseignement supérieur
01:37:41et de la recherche a réagi sur son compte
01:37:43X, une enquête administrative
01:37:45va être menée par l'université
01:37:47qui rappelle l'obligation de neutralité
01:37:49et de réserve des agents publics
01:37:51Voilà, c'est une école publique
01:37:53depuis 2023
01:37:55la Toulouse School of Economics
01:37:57Emmanuel Macron peut-il tenir
01:37:59encore 3 ans, doit-il démissionner
01:38:01le mot est prononcé
01:38:03la petite musique commence
01:38:05à se faire entendre
01:38:07la pression politique va monter
01:38:09sur le président de la République si la situation
01:38:11continue de s'enliser, Gauthier Lebrecht
01:38:13son départ risque d'être au centre
01:38:15des débats dans les prochaines heures, prochains jours
01:38:17bien sûr, et c'est pas qu'une petite
01:38:19musique médiatique, c'est aussi
01:38:21une musique alimentée politiquement
01:38:23par la déclaration d'Edouard Philippe
01:38:25qui répond à cette dernière question du point
01:38:27est-ce que vous serez candidat à une présidentielle anticipée
01:38:29bon, la réponse qu'aurait dû faire
01:38:31l'ancien Premier ministre s'il voulait rester
01:38:33fidèle à Emmanuel Macron, Emmanuel Macron
01:38:35pensez-vous va terminer son mandat jusqu'en 2027
01:38:37il n'est pas question que je sois candidat
01:38:39avant 2027, mais pas du tout, l'ancien Premier ministre
01:38:41répond oui, donc
01:38:43il prend les paris, il ouvre les paris
01:38:45il est possible qu'Emmanuel Macron n'aille
01:38:47pas jusqu'au bout de son
01:38:49mandat, et c'est vrai qu'on assiste à une farce
01:38:51cette semaine, lundi le Premier ministre
01:38:53c'était Bernard Cazeneuve, mardi c'était
01:38:55Thierry Baudet, mercredi c'était
01:38:57Xavier Bertrand, et donc aujourd'hui, jeudi matin
01:38:59c'est Michel Barnier, et on verra
01:39:01demain si Michel Barnier a tenu plus de
01:39:0324 heures, et on est au début de l'instabilité
01:39:05parce qu'après, faut former un gouvernement
01:39:07faut trouver 25 autres ministres
01:39:09faut se mettre d'accord sur
01:39:11des options politiques
01:39:13pour porter quel projet de loi devant l'Assemblée
01:39:15et évidemment, éviter la censure
01:39:17si on finit par aboutir
01:39:19à un Premier ministre, on finit par aboutir
01:39:21à un gouvernement, et on trouve
01:39:23des textes de loi, mais qu'on
01:39:25finit par avoir un gouvernement qui se fait censurer
01:39:27au bout de deux semaines, et bien ça va relancer
01:39:29renforcer cette musique
01:39:31médiatique autour d'Emmanuel Macron et politique
01:39:33peut-il rester s'il ne peut plus rien faire
01:39:35et est-ce qu'il reste que pour lui, et tant pis pour la France
01:39:37Agnès Verdier-Bonnillier
01:39:39on vous a pas appelé ?
01:39:41Non
01:39:43Bon, ça aurait pu !
01:39:45Ecoutez, en tout cas
01:39:47ce que dit Gauthier est très juste
01:39:49c'est-à-dire que la question c'est déjà un Premier ministre
01:39:51mais ensuite, qui autour du Premier ministre
01:39:53qui va vouloir y aller pour 6 à 8 mois
01:39:55parce que derrière, on parle encore d'une
01:39:57dissolution en juin
01:39:59ou en juillet prochain, donc tout ça
01:40:01est extrêmement mouvant, complexe
01:40:03l'impression
01:40:05que ça donne, c'est sûr
01:40:07qu'on va avoir des mois encore très très
01:40:09compliqués
01:40:11On voit pas la sortie en fait, on voit pas la majorité
01:40:13aucun texte pourra être voté
01:40:15avec cette assemblée
01:40:17l'issue
01:40:19de ce cours, on la voit pas
01:40:21c'est l'impasse
01:40:23C'est pour ça qu'on disait à la Fondation IFRAP
01:40:25c'est qu'on pouvait aller vers un gouvernement
01:40:27d'entrepreneurs, de gens d'experts
01:40:29de gens de la société civile
01:40:31Une fois qu'on a dit ça, qui va voter les textes ?
01:40:33À ce moment-là, il faut trouver
01:40:35une majorité
01:40:37Mais c'est pas complètement
01:40:39impossible
01:40:41Surtout dans la situation des finances publiques
01:40:43actuelles, où il y a justement
01:40:45une responsabilité à avoir dans tous les camps
01:40:47Allez, restez bien avec nous, on va continuer
01:40:49à parler de la situation politique très très
01:40:51compliquée et inquiétante, il faut le dire
01:40:538h06, dans un instant, l'invité de la grande
01:40:55interview de Florian Tardif est
01:40:57Jérôme Guedj, à tout de suite sur CNews et Europa
01:41:03CNews, il est 8h12
01:41:05Bienvenue à tous, merci d'être avec nous
01:41:07dans la matinale, tout de suite c'est la grande interview
01:41:09de Florian Tardif qui reçoit ce matin
01:41:11Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne
01:41:17Bonjour Jérôme Guedj, vous êtes député
01:41:19socialiste de l'Essonne
01:41:21alors excusez-moi d'avance pour ce néologisme
01:41:23mais est-ce que le Parti Socialiste
01:41:25est en train de se faire mélanchoniser ?
01:41:27J'ai pas l'impression
01:41:29que le Parti Socialiste est en train de se faire
01:41:31mélanchoniser, c'est sincère
01:41:33regardez
01:41:35il y a 66 députés socialistes
01:41:37à l'Assemblée Nationale et ils essayent
01:41:39d'incarner une ligne
01:41:41spécifique, une ligne propre
01:41:43on n'est pas dans la même situation qu'il y a
01:41:45deux ans
01:41:47il y a deux ans le débat c'était
01:41:49Mélenchon Premier Ministre
01:41:51aujourd'hui on a vu dans la séquence
01:41:53que ça a commencé par là, ça a commencé par
01:41:55le programme, tout le programme, rien que le programme
01:41:57ça a bougé ?
01:41:59ça a bougé, oui ça a bougé
01:42:01Lucie Casté a très vite
01:42:03indiqué qu'elle serait
01:42:05porteuse immanquablement
01:42:07de la recherche de compromis
01:42:09c'est toujours votre candidate Lucie Casté
01:42:11c'est vrai que pourquoi je vous pose cette question tout simplement
01:42:13parce que j'ai du mal à comprendre que des
01:42:15socialistes puissent imaginer
01:42:17déposer ou voter une motion
01:42:19de censure contre le dernier Premier Ministre
01:42:21socialiste, Bernard Cazeneuve
01:42:23d'où ma question sur une mélanchonisation
01:42:25du Parti Socialiste
01:42:27il y a deux questions dans votre question
01:42:29la première c'est d'abord respecter le résultat
01:42:31des élections, nous ne serions pas dans cette situation
01:42:33si le Président de la République comme le Roi d'Espagne
01:42:35comme en Allemagne
01:42:37avait d'abord désigné
01:42:39la formation politique
01:42:41est arrivée en tête, c'est ça le respect
01:42:43du suffrage universel, moi je suis lucide
01:42:45je ne m'invente pas des histoires
01:42:47la gauche, la coalition
01:42:49de gauche et des écologistes
01:42:51est arrivée en tête, elle n'a pas gagné les élections
01:42:53donc il y a eu une préférence
01:42:55qui a été donnée à la gauche et donc il fallait
01:42:57l'entendre et ça aurait dû
01:42:59se traduire par, on part des propositions
01:43:01qui correspondent aux aspirations
01:43:03majoritaires des Français, la question
01:43:05du pouvoir d'achat, la question de la défense des services publics
01:43:07la question des retraites évidemment parce que ça a été
01:43:09un mouvement social important
01:43:11en 2023, donc on part
01:43:13de ces aspirations-là. Vous êtes toujours sur un gel des retraites
01:43:15de cette réforme ? Le point de départ
01:43:19moi j'ai été un fervent
01:43:21opposant à cette réforme des retraites c'est-à-dire
01:43:23aux deux années de
01:43:25report
01:43:27de l'âge légal
01:43:29sauf que, donc idéalement
01:43:31s'il y avait eu une majorité nette qui s'est dégagée
01:43:33cette réforme est abrogée, moi je suis lucide
01:43:35si pour construire
01:43:37un accord de non-censure d'un gouvernement
01:43:39issu de la gauche, le chemin
01:43:41de passage était de dire
01:43:43dans un premier temps on suspend l'application
01:43:45de cette réforme qui est toujours le premier
01:43:47pas vers une abrogation mais on la suspend
01:43:49et on regarde si on peut la remplacer
01:43:51par quelque chose qui, encore une fois
01:43:53ne correspond pas
01:43:55au maintien de deux années supplémentaires
01:43:57si passer par là, se dire
01:43:59il y a une concertation, un dialogue
01:44:01avec les partenaires sociaux, avec les acteurs économiques
01:44:03avec l'ensemble des formations politiques
01:44:05et on fait ce rendez-vous en 2027
01:44:07au moment de l'élection présidentielle
01:44:09alors ça aurait pu être
01:44:11un chemin pour rendre acceptable
01:44:13par les autres formations politiques qui soutenaient
01:44:15cette réforme des retraites, il ne faut pas
01:44:17humilier l'adversaire si j'ose dire
01:44:19dans ce moment-là et ça aurait permis
01:44:21d'éviter que des générations
01:44:23celles qui ont
01:44:2562 ans et demi
01:44:2763 ans, ne soient pas
01:44:29concernées l'année prochaine, moi vous voyez
01:44:31je suis lucide, on part des propositions de gauche
01:44:33et on cherche à construire des
01:44:35compromis. Très bien mais sur Bernard Cazeneuve
01:44:37vous n'avez pas répondu totalement à ma question. Mais parce que j'ai pas eu le temps
01:44:39entre temps il y a eu une autre question
01:44:41nous on a eu une position extrêmement claire
01:44:43nous avons dit nous censurons
01:44:45tout ce qui est une continuation
01:44:47de la politique
01:44:49précédente parce qu'il y a une forme
01:44:51de déni du président de la république dans la période. Pourquoi on a
01:44:53cette partie de baltrap avec des noms qui sont
01:44:55jetés etc. C'est parce que le président
01:44:57il cherche pas justement à construire
01:44:59ses compromis, il cherche à préserver
01:45:01le périmètre de sa politique précédente
01:45:03et ça c'est un déni par rapport au
01:45:05message envoyé par les électeurs
01:45:07et donc qui peut imaginer
01:45:09que Bernard Cazeneuve s'il avait été
01:45:11retenu ou s'il était retenu par
01:45:13le président de la république, se glisserait
01:45:15dans les habits d'un collaborateur zélé
01:45:17du président de la république. Ce n'était pas
01:45:19son intention. Moi je ne pense pas que c'était son intention
01:45:21je n'ai pas oublié que
01:45:23Bernard Cazeneuve a dit
01:45:25Bernard Cazeneuve a dit
01:45:27ne pas tomber d'accord sur le fait
01:45:29qu'il n'y aurait pas de censure
01:45:31Bernard Cazeneuve a dit
01:45:33que cette réforme des retraites était injuste
01:45:35et donc moi je
01:45:37suppute, on n'a pas de
01:45:39détail des échanges qui ont eu lieu
01:45:41avec le président de la république, qui lui a
01:45:43probablement indiqué qu'il
01:45:45souhaiterait revenir significativement
01:45:47sur cette réforme des retraites
01:45:49ce qui a coincé d'ailleurs entre les deux.
01:45:51C'est donc le président de la république
01:45:53C'est lui qui a la responsabilité
01:45:55Excusez-moi d'aller jusque-là
01:45:57y a-t-il un problème Olivier Faure au sein du
01:45:59parti socialiste ? C'est un congrès
01:46:01qui va se tenir l'année prochaine
01:46:03mais on sent bien
01:46:05que vous êtes partagé
01:46:07si ce n'est divisé au sein des socialistes
01:46:09sur la marche à adopter
01:46:11ces prochains mois concernant une censure
01:46:13possible pour un premier ministre
01:46:15qui pourrait pourtant être issu de la gauche
01:46:17Mais je le redis, si un premier ministre
01:46:19je vais presque même vous dire, quel qu'il soit
01:46:21arrive et est capable de dire
01:46:23je vais augmenter le SMIC, nous allons
01:46:25je l'ai suspendre, abroger
01:46:27la réforme des retraites, nous allons renforcer
01:46:29les services publics, tous, ceux de l'école, ceux de l'éducation
01:46:31ceux de la police, ceux de la justice. Donc qu'il soit de gauche ou de droite ?
01:46:33C'est-à-dire qu'à un moment donné. Banco. Oui mais
01:46:35vous voyez bien la logique des choses, je vois mal
01:46:37un premier ministre, on voit des noms de droite qui sont
01:46:39je sais pas, en pâture aujourd'hui
01:46:41je vois, chacun est respectable
01:46:43dans ses convictions mais je vois pas ceux-là
01:46:45aujourd'hui reprendre les propositions
01:46:47qui ont eu la préférence
01:46:49des français et à ce moment-là
01:46:51ça paraîtrait aberrant de ne pas avoir nommé
01:46:53celles qui étaient portées par l'ensemble
01:46:55de cette coalition.
01:46:57Et je le redis, s'agissant de Bernard
01:46:59de Bernard Cazeneuve et de la décision
01:47:01du bureau national du parti socialiste
01:47:03il n'y a pas eu un veto qui a été
01:47:05exprimé, il n'y a pas eu la reprise
01:47:07d'une proposition qui était
01:47:09dans le cadre de sa nomination
01:47:11et à condition qu'il porte... C'est joué avec
01:47:13les mots, vous le savez. Non mais
01:47:15moi et le groupe
01:47:17socialiste en tous les cas, nous avons pris la
01:47:19position de dire, nous censurons
01:47:21tout ce qui est une forme de continuation et donc c'est pour ça que je dis
01:47:23que la balle est dans le camp du président de la République
01:47:25il s'est lui-même empêtré dans cette situation
01:47:27il y crée les conditions
01:47:29de cette instabilité et
01:47:31qui devient extrêmement problématique, les urgences sociales
01:47:33demeurent, les urgences écologiques
01:47:35la position internationale de la France
01:47:37on commence à devenir un peu ridicule
01:47:39et je pèse mes mots
01:47:41dans ce flottement et dans
01:47:43cette partie de balle frappée. Lorsque je vous suis
01:47:45vraisemblablement
01:47:47Michel Barnier, vous pourriez étudier en fonction
01:47:49des propositions qu'il pourrait reprendre
01:47:51Mais par principe on étudiera, mais je vois mal
01:47:53dans un discours de politique générale et puis
01:47:55vous regardez, Michel Barnier il est issu
01:47:57de la formation Les Républicains, 47
01:47:59députés à l'Assemblée Nationale
01:48:01donc pareil, le sens de l'élection
01:48:03qui est arrivé en tête, la coalition de gauche et les écologistes
01:48:05et
01:48:07on se retrouve en plus
01:48:09avec le contraire de ce que le Front Républicain
01:48:11a signifié, puisque deux mois après
01:48:13il semble que c'est donc la position des députés du RN
01:48:15qui soit l'arbitre de la situation
01:48:17donc tous les messages envoyés
01:48:19le 7 juillet sont balayés
01:48:21d'un revers de la main. Une préférence donnée à la gauche
01:48:23un Front Républicain qui a fonctionné
01:48:25et la volonté de tourner la page de la politique
01:48:27menée par le gouvernement
01:48:29des missionnaires actuels
01:48:31ou les précédents gouvernements. Donc les Français
01:48:33si ces trois éléments qui sont quand même
01:48:35assez clairs dans le vote ne se
01:48:37retrouvent pas dans la formation
01:48:39du prochain gouvernement
01:48:41ils vont dire mais tout ça n'a servi à rien
01:48:43et donc on méprise le suffrage universel
01:48:45et ça c'est la pire des choses en démocratie.
01:48:47Est-ce que vous irez manifester ce samedi ?
01:48:49Non. Pourquoi ?
01:48:51D'abord je ne vois pas les partenaires sociaux
01:48:53appeler à cela
01:48:55je vois une formation politique
01:48:57la France Insoumise qui a décidé toute seule
01:48:59d'appeler et que ça lui arrive souvent de mettre au pied du mur
01:49:01ses partenaires. C'est la raison pour laquelle
01:49:03j'ai souhaité prendre...
01:49:05Vous n'échangez pas entre partenaires du nouveau Front Populaire ?
01:49:07Ecoutez moi, ma connaissance, en tous les cas
01:49:09je ne participe pas à ces échanges
01:49:11et il y a une question de temporalité
01:49:13c'est la même chose que la proposition de motion
01:49:15de destitution du Président de la République
01:49:17à un moment il faut être un petit peu sérieux
01:49:19Ils ne sont pas sérieux lorsqu'ils
01:49:21agitent comme cela une proposition
01:49:23de destitution qui n'a aucune chance
01:49:25Elle n'a aucune chance de passer et donc
01:49:27il faut deux tiers des parlementaires pour la voter
01:49:29et donc par conséquent
01:49:31s'il n'a aucune chance de passer
01:49:33celui qui sort tiré renforcé de la séquence
01:49:35c'est le Président de la République
01:49:37Nous on a toujours dit que...
01:49:39Il crée du désordre au-delà du désordre actuel
01:49:41En cas de non-respect
01:49:43du sens du vote
01:49:45là où ça se passe, c'est au Parlement
01:49:47dans le rapport à ce gouvernement
01:49:49et pas dans le rapport au Président de la République
01:49:51Vous savez là, en ce moment
01:49:53il maintient le dernier pouvoir qui est le sien
01:49:55qui est le pouvoir de nomination. C'est pour cela que ça dure des jours
01:49:57et des jours parce que ça le met, lui, au centre du jeu
01:49:59et je pense que c'est une erreur collective
01:50:01dès le lendemain de la...
01:50:03et j'inclus les partis de gauche et écologistes
01:50:05dans cette erreur-là. Dès le lendemain
01:50:07de la dissolution
01:50:09et du résultat des élections
01:50:11il n'aurait pas fallu attendre
01:50:13benoîtement le choix du Président de la République
01:50:15mais de dire nous prenons les choses en main. C'est la raison pour laquelle
01:50:17avec le groupe socialiste, nous nous demandons
01:50:19à l'ensemble des formations républicaines
01:50:21Pourquoi ça a été compliqué de vous mettre d'accord sur un nom ?
01:50:23Oui mais...
01:50:25franchement, le Président de la République
01:50:27il ne peut pas donner de leçons
01:50:29il y a eu 7-8 jours de flottement
01:50:31Regardez, ça fait 2 mois que le Président de la République
01:50:33il procrastine, il tergiverse. Aujourd'hui
01:50:35c'est le Parlement qui doit avoir le pouvoir
01:50:37c'est le Parlement qui doit prendre les choses en main
01:50:39et donc il faut qu'on fasse ce qu'on a
01:50:41du mal à faire dans la culture politique française
01:50:43qu'on regarde les points
01:50:45sur lesquels nous pouvons être d'accord
01:50:47en étant chacun, en sortant
01:50:49de ces couloirs habituels. Je le redis
01:50:51on part des propositions qui ont
01:50:53eu la préférence des Français
01:50:55mais on regarde comment elles peuvent être
01:50:57comment on peut construire des convergences
01:50:59Moi je souhaite qu'on se mette autour de la table
01:51:01à l'Assemblée Nationale, que les différents groupes
01:51:03des forces républicaines
01:51:05discutent pour pouvoir...
01:51:07Lesquels ? C'est-à-dire le Parti Socialiste
01:51:09les écologistes, le Bloc Central
01:51:11les Républicains ?
01:51:13L'ensemble des forces, de ceux qui ont fait le Front Républicain
01:51:15qu'il ne faut pas oublier
01:51:17qu'il ne faut pas enjamber parce qu'il a fonctionné
01:51:19ce Front Républicain, il a empêché que
01:51:21l'extrême droite soit majoritaire
01:51:23Vous prenez presque le même discours que Emmanuel Macron
01:51:25Oui mais sauf que...
01:51:27coalition au centre
01:51:29Non mais je ne parle pas de coalition au centre
01:51:31je parle d'un travail parlementaire dans lequel, je le redis
01:51:33sur la question des retraites
01:51:35elle est passée à coup de 49-3
01:51:37et il y avait probablement déjà
01:51:39en 2023
01:51:41possiblement une majorité pour s'opposer
01:51:43à cette réforme des retraites. Est-ce qu'on peut se mettre autour de la table
01:51:45pour regarder dans quelles conditions
01:51:47une annulation
01:51:49suspension, abrogation
01:51:51pourraient être discutées et qu'est-ce qu'on propose
01:51:53à la place parce qu'évidemment
01:51:55il y a des enjeux pour tenir compte de la pénibilité
01:51:57pour tenir compte de l'équilibre du régime
01:51:59de retraite à faire
01:52:01Travaillons au Parlement et essayons
01:52:03de ne pas être dans la dépendance
01:52:05au Président de la République
01:52:07qui lui cherche à
01:52:09préserver ce qu'il a fait
01:52:11dans la précédente mandature
01:52:13au détriment du message électoral qui a été envoyé
01:52:15par les Français. François Hollande
01:52:17candidat à la prochaine présidentielle, vous parliez de temporalité
01:52:19c'était le bon moment
01:52:21de l'annoncer. Répondez à une question
01:52:25Alors j'ai raté cet épisode
01:52:27vous parliez de François Hollande
01:52:29ça en dit peut-être long
01:52:31votre étonnement. Non parce que
01:52:33je pense que dans la période il faut qu'on cherche
01:52:35un gouvernement. Je croyais que vous me parliez d'Edouard Philippe
01:52:37qui a annoncé sa candidature à l'élection
01:52:39présidentielle. Il m'avait
01:52:41échappé que François Hollande
01:52:43pourrait être candidat effectivement
01:52:45Non mais alors après vous savez il y a plein de gens qui peuvent être candidats
01:52:47sera candidat
01:52:49de l'alternative, celui
01:52:51qui pourra organiser
01:52:53ce rassemblement, qui incarnera
01:52:55moi en tous les cas venant de la gauche
01:52:57une gauche républicaine, écologie, sociale
01:52:59ça pourrait être lui. Qui
01:53:01à la fois concilie deux exigences
01:53:03être fidèle
01:53:05à une gauche qui
01:53:07n'a pas peur d'assumer
01:53:09ses fondamentaux. Vous pouvez appeler ça une forme
01:53:11de radicalité, c'est-à-dire de retour
01:53:13aux racines de la gauche, c'est-à-dire
01:53:15qui assume le partage, le partage des pouvoirs, des richesses
01:53:17le partage des savoirs
01:53:19qui est pour une réforme
01:53:21du système fiscal
01:53:25un soutien à l'ensemble des services publics mais en même temps
01:53:27concilier crédibilité
01:53:29une forme de solennité, une forme
01:53:31de gauche rassurante
01:53:33qui n'excite pas le débat
01:53:35qui n'agite pas
01:53:37les passions
01:53:39parfois négatives dans le débat
01:53:41Vous pensez à qui ?
01:53:43Moi je l'ai dit
01:53:45je pense qu'aujourd'hui
01:53:47la position de la direction
01:53:49de la France insoumise elle abîme la gauche
01:53:51elle l'empêche d'être désirable
01:53:53Mais qu'est-ce que vous attendez pour vous extraire
01:53:55entre guillemets de cette gauche
01:53:57qui abîme la gauche ?
01:53:59Moi personnellement j'ai pris la décision
01:54:01de ne pas avoir le soutien de la France insoumise
01:54:03j'ai même eu une candidature face à moi dans l'élection
01:54:05soutenue par la France insoumise
01:54:07et le chemin qui se dessine
01:54:09encore une fois je le dis
01:54:11c'est celui de cette, non pas autonomisation
01:54:13mais d'affirmation de l'identité des socialistes
01:54:15regardez, il y a quasiment autant
01:54:17de députés socialistes que de députés insoumis
01:54:19à l'Assemblée nationale
01:54:21et on se tourne de plus en plus vers les socialistes
01:54:23pour justement essayer de dégager
01:54:25des solutions
01:54:27donc d'abord on parlera de la présidentielle
01:54:29le moment venu, là il y a d'abord à savoir
01:54:31qui est le prochain Premier ministre
01:54:33il faut qu'on le fasse dans un cadre collectif
01:54:35moi j'ai défendu de longue date l'idée
01:54:37d'une primaire à gauche pour permettre
01:54:39de dégager un candidat à l'élection présidentielle
01:54:41et j'ai entendu même Olivier Faure
01:54:43lors de la conclusion des universités d'été
01:54:45dire que c'est une voie
01:54:47qui est possible et il a dit aussi quelque chose
01:54:49de très intéressant qui est un peu passé inaperçu
01:54:51il a dit il faudra une candidature
01:54:53commune de la gauche mais si
01:54:55certains
01:54:57veulent partir tout seuls
01:54:59veulent nous imposer leur thème
01:55:01leur style et parfois leurs outrances
01:55:03alors les socialistes sont prêts à partir tout seuls
01:55:05et donc ça c'est déjà une affirmation
01:55:07du fait que nous ne serons pas
01:55:09vous savez on a dit
01:55:11on ne veut pas être les supplétifs
01:55:13d'Emmanuel Macron mais il ne faut pas non plus
01:55:15être les suppléants de Jean-Luc Mélenchon
01:55:17c'est à dire de ceux qui pensent qu'ils peuvent le remplacer
01:55:19en restant sur cette seule ligne là
01:55:21non il y a une singularité socialiste
01:55:23et moi je souhaite avec d'autres pouvoir
01:55:25l'apporter, l'incarner parce que
01:55:27je suis d'accord avec vous, cette gauche républicaine
01:55:29écologique, sociale
01:55:31c'est elle qui peut être le centre de gravité
01:55:33de la gauche et incarner l'alternance
01:55:35qui sera indispensable au moment venu
01:55:37Merci beaucoup Jérôme Guedj, c'était l'heure de votre
01:55:39grande interview sur CNews Europe 1
01:55:47CNews il est bientôt 8h30
01:55:49merci à vous Florian Tardif et
01:55:51à votre invité Jérôme Guedj
01:55:53toute l'équipe de la matinale se
01:55:55remet en place parce qu'ils écoutaient l'interview
01:55:57il y a Chana Lousteau, il y a Alexandra Blanc
01:55:59on attend Gautier Lebret
01:56:01qui va nous faire l'honneur
01:56:03de nous rejoindre dans un instant
01:56:05beaucoup d'actualités encore ce
01:56:07matin et je voulais qu'on
01:56:09commence avec le procès des viols
01:56:11de Mazan, on sait qu'il continue
01:56:13la victime va témoigner
01:56:15aujourd'hui, ce sera un moment très fort
01:56:17de ce procès qui est suivi
01:56:19par Régine Delfour qu'on va retrouver
01:56:21en direct dans un instant
01:56:23à tout de suite Régine
01:56:25Les églises sont obligées de redoubler
01:56:27d'efforts pour se protéger face aux
01:56:29nombreuses attaques, certaines paroisses
01:56:31doivent installer des systèmes
01:56:33de surveillance, c'est le cas
01:56:35à Bordeaux, vous allez voir
01:56:37Absente depuis plusieurs
01:56:39semaines, Marine Le Pen revient au
01:56:41centre du jeu, elle a le pouvoir de vie ou de mort
01:56:43sur le choix du prochain Premier Ministre
01:56:45ou de mort politique bien sûr
01:56:47Gautier Lebret, vous allez tout nous expliquer
01:56:49à tout de suite Gautier
01:56:51Ce matin, on vous révèle le top 10
01:56:53des prénoms les plus tendances
01:56:55pour l'année prochaine, le livre
01:56:57officiel des prénoms sort aujourd'hui
01:56:59en librairie, on était avec l'un des deux
01:57:01auteurs à
01:57:036h45, on va vous
01:57:05dévoiler ce top 10
01:57:07et puis on va rentrer dans le détail, on verra que
01:57:09il y a également des modes
01:57:11locales, département par département
01:57:13ou des tendances locales
01:57:15et puis le loto du patrimoine
01:57:17va permettre de financer les travaux
01:57:19d'une maison forte dans le nord
01:57:21de la Gironde, les propriétaires comptent beaucoup
01:57:23sur cette aide, vous les entendrez
01:57:25Le procès des viols de Mazan
01:57:27se poursuit aujourd'hui, la journée sera marquée
01:57:29par le témoignage de la victime
01:57:31Gisèle Pellicot, elle va prendre la parole
01:57:33cette mère de famille qui a été droguée
01:57:35pendant 10 années par son propre mari
01:57:37qui la livrait ensuite à des hommes
01:57:39pour qu'il la viole. Et on rejoint tout de suite
01:57:41Régine Delfour en direct d'Avignon
01:57:43Régine, bonjour, vous suivez ce
01:57:45procès pour CNews, c'est une journée
01:57:47cruciale dans ce procès justement
01:57:51Oui absolument Chana, puisque c'est la
01:57:53première fois que Gisèle Pellicot
01:57:55va s'exprimer depuis 4 ans
01:57:57C'est un témoignage qui est très
01:57:59attendu et qui va sûrement être extrêmement
01:58:01éprouvant
01:58:03Gisèle Pellicot, vous l'avez dit, a été droguée pendant
01:58:0510 ans par son propre mari
01:58:07et violée par
01:58:09des dizaines d'inconnus
01:58:11200 viols ont été recensés
01:58:13alors si elle ne se souvient, elle a eu
01:58:15des pertes de mémoire et
01:58:17beaucoup de douleurs, elle va expliquer
01:58:19cela à la barre, elle devra faire face
01:58:21à ces 51 hommes qui sont sur
01:58:23le banc des accusés dont son
01:58:25mari, et je vous rappelle que Gisèle Pellicot
01:58:27a souhaité que ce procès soit
01:58:29ouvert au public et aux médias puisque
01:58:31comme l'a souligné un de ses avocats
01:58:33Maître Babonneau, la peur
01:58:35doit à la honte, doit à changer
01:58:37de camp, ce procès donc va durer
01:58:39pendant 4 mois, il devra se terminer le
01:58:4120 décembre
01:58:43Régine Delfour, voilà qui va suivre
01:58:45ce procès, l'homme qui a
01:58:47reconnu avoir mis le feu à l'église
01:58:49à l'église Saint-Omer, pardon, a été mis en
01:58:51examen et placé en détention provisoire, vous savez
01:58:53on était cette semaine en direct de l'église Saint-Omer
01:58:55après ce nouvel acte anti-chrétien
01:58:57on s'interroge sur la sécurisation
01:58:59des églises, des lieux
01:59:01de culte catholiques en France
01:59:03Et beaucoup de paroisse mettent en place des rondes de
01:59:05surveillance ou installent encore des caméras
01:59:07mais vous allez voir que ça n'empêche pas les responsables
01:59:09d'avoir peur, voyez
01:59:11ce reportage de Jérôme Rampenau et Antoine
01:59:13Estèphe dans une église de Bordeaux
01:59:15Les inscriptions à la peinture noire ont été
01:59:17effacées sur la pierre. Comme une dizaine
01:59:19d'autres églises du département de la Géronde
01:59:21Saint-Éloi a été victime de dégradations
01:59:23ces derniers mois. Les prêtres et les paroissiens
01:59:25vivent leur culte avec une certaine
01:59:27appréhension au quotidien. On fait attention
01:59:29parce qu'on vit dans une société qui est vraiment
01:59:31de plus en plus violente, de plus en plus hostile
01:59:35On fait attention, les paroissiens
01:59:37sont avertis, font attention
01:59:39aussi, surveillent à la messe du dimanche
01:59:41ou à la messe en semaine
01:59:43ont toujours une certaine, alors pas forcément
01:59:45une crainte, une peur, je crois pas qu'on en soit là
01:59:47mais au moins une certaine méfiance
01:59:49on reste toujours sur nos gardes, on surveille un peu
01:59:51qui vient, si c'est quelqu'un qu'on connait pas
01:59:53comment il se comporte. La sécurisation
01:59:55du lieu, c'est principalement cette caméra
01:59:57au coin de la rue qui filme à 360 degrés
01:59:59jour et nuit. Mais à l'intérieur de l'église
02:00:01les responsables ont dû déployer les grands moyens
02:00:03avec un poste à temps plein
02:00:05un prêtre est toujours présent dans la loge
02:00:07et il surveille en permanence les allées et venues
02:00:09Nous avons installé des
02:00:11des cordons de sécurité si on peut dire
02:00:13pour limiter un peu
02:00:15le flux de visiteurs
02:00:17avoir un certain contrôle, vous voyez que
02:00:19les gens ne puissent pas rentrer trop
02:00:21facilement, qu'il y ait une certaine
02:00:23retenue disons dans le flux
02:00:25de visiteurs
02:00:27Dans ce quartier du centre historique de Bordeaux
02:00:29la police municipale a augmenté le nombre de ces rondes
02:00:31et en dehors des horaires de surveillance
02:00:33par un prêtre, par mesure de sécurité
02:00:35l'église reste fermée
02:00:37Voilà où on en est
02:00:39des prêtres obligés de jouer
02:00:41les vigiles pour protéger
02:00:43pour sécuriser les églises
02:00:45Emmanuel Macron dans une impasse
02:00:47politique, il n'arrive toujours pas à trouver
02:00:49de Premier Ministre qui ne serait pas balayé
02:00:51par une motion de censure en quelques
02:00:53jours. Est-ce que vous êtes inquiet pour le pays ?
02:00:55Comment sortir de cette impasse ?
02:00:57Ce sont les questions que je vous pose ce matin
02:00:59et voici vos réponses, voici vos vidéos
02:01:01Emmanuel Macron
02:01:03paye son absence de légitimité profonde
02:01:05c'est-à-dire qu'il a été élu contre son
02:01:07adversaire et non pas pour lui ni son programme
02:01:09il a la légitimité
02:01:11légale et institutionnelle mais pas
02:01:13morale des français et quand on est élu
02:01:15contre son adversaire et qu'on
02:01:17dissout l'Assemblée Nationale
02:01:19comme il l'a fait par pur narcissisme
02:01:21il ne lui reste plus que
02:01:23la démission et je crois que bon nombre
02:01:25de français l'attendent avec impatience
02:01:27et probablement une majorité de français
02:01:29On ne peut être inquiet
02:01:31que pour notre pays quand on voit
02:01:33qu'Emmanuel Macron joue
02:01:35à la roulette russe
02:01:37avec notre avenir
02:01:39donc un coup c'est lui, un coup c'est pas lui
02:01:41peut-être que ce sera lui, peut-être que ce sera pas lui
02:01:43finalement sa dissolution
02:01:45au lieu d'éclaircir la situation
02:01:47a détruit
02:01:49tout ce qu'il avait autour de lui
02:01:51donc on a l'impression que c'est un gamin gâté qui détruit
02:01:53ses jeux donc à un moment donné
02:01:55la seule solution c'est la démission
02:01:57d'Emmanuel Macron. La seule manière
02:01:59de pouvoir sortir de l'impasse politique ça serait
02:02:01éventuellement de pouvoir trouver quelqu'un
02:02:03qui sort du serret politique classique
02:02:05et qui puisse avoir
02:02:07une réelle vision quant à l'avenir de la France
02:02:09Au cela, aujourd'hui
02:02:11ça me paraît un petit peu compliqué, surendettement
02:02:13insécurité, antisémitisme
02:02:15la France perd son âme
02:02:17et c'est vraiment dommage
02:02:19Voilà, vous êtes inquiet, vous êtes
02:02:21sévère à l'endroit du président
02:02:23de la République. Ce qu'il faut bien comprendre
02:02:25Gauthier Lebrecht et ce sur quoi on insiste
02:02:27ce matin, c'est que
02:02:29certains croyaient que le RN était un petit peu
02:02:31entre guillemets en vacances, j'allais dire
02:02:33il est au centre du jeu
02:02:35le RN et il dit ce qu'il veut
02:02:37il impose même ce qu'il veut
02:02:39Quand vous avez près de 470 députés
02:02:41et que vous avez le droit de vie ou de mort sur n'importe
02:02:43quel gouvernement en votant
02:02:45la censure avec le Nouveau Front Populaire
02:02:47si c'est un Premier ministre
02:02:49profil Xavier Bertrand
02:02:51ou Bernard Cazeneuve avec une partie
02:02:53du NFP. On a vu avec Jérôme Getsch comment
02:02:55le PS pouvait être divisé sur la question
02:02:57de Bernard Cazeneuve. Evidemment
02:02:59vous êtes au centre du jeu. Marine Le Pen
02:03:01a eu Emmanuel Macron au téléphone il y a 24h
02:03:03parce qu'il testait différents noms
02:03:05auprès d'elle pour voir lesquels
02:03:07elle censurerait ou lesquels elle ne censurerait pas
02:03:09alors ça a fluctué
02:03:11pendant l'été parce qu'avant l'été
02:03:13c'était la France Insoumise et les écologistes
02:03:15qui se faisaient censurer de manière automatique
02:03:17finalement c'est aussi certains
02:03:19profils à droite comme Xavier Bertrand
02:03:21il faut dire qu'il y a eu une rage
02:03:23entre les deux personnalités
02:03:25puisqu'il y a eu une campagne des régionales
02:03:27très violente. Xavier Bertrand n'a pas eu
02:03:29assez dur pour Marine Le Pen et
02:03:31Jordan Bardella et l'Elysée a cru jusqu'au bout
02:03:33que c'était un coup de bluff de
02:03:35Marine Le Pen et qu'elle n'oserait pas
02:03:37censurer un gouvernement de droite si vous avez
02:03:39d'autres ministres à droite dans un gouvernement
02:03:41Bertrand comme par exemple Bruno Rotailleau
02:03:43l'actuel président des sénateurs LR
02:03:45parce que faire ça c'était renforcer
02:03:47le Nouveau Front Populaire et la potentielle
02:03:49nomination de Lucie Castex. Donc
02:03:51Marine Le Pen est au centre du jeu et le nouveau nom
02:03:53testé aujourd'hui c'est Michel Barnier
02:03:55on va voir combien de temps ça tient. Voilà on va regarder
02:03:57tous les noms dont on a entendu
02:03:59parler et qui ont été testés
02:04:01Xavier Bertrand, Bernard
02:04:03Cazeneuve, David Lissnard
02:04:05le maire de Cannes et vous le disiez
02:04:07voilà Michel Barnier on va voir combien de temps
02:04:09il tient. Il y a d'autres noms que
02:04:11il garde ? Il y a le pauvre j'allais dire Thierry
02:04:13Baudet parce qu'il faut quand même voir ce que c'est
02:04:15il est président du CESE
02:04:17il n'a rien demandé
02:04:19à personne, il se retrouve dans l'actualité
02:04:21il en prend plein la tête
02:04:23pour au final rien, rien du tout
02:04:25donc c'est la tactique
02:04:27d'Emmanuel Macron, distiller des noms dans la presse
02:04:29pour les tester, voir les réactions
02:04:31dans chaque camp, voir si ça pourrait passer
02:04:33donc aujourd'hui c'est Michel Barnier
02:04:35est-ce que demain ça sera encore Michel Barnier ?
02:04:37ça sera un exploit. Il y a le nom de Jean-Louis Borloo également
02:04:39qui est donné plusieurs fois par Sébastien Chenu
02:04:41Jean-Louis Borloo, 73 ans
02:04:43mais qui est centriste
02:04:45je pense qu'il n'y a que Sébastien Chenu
02:04:47qui parle de Jean-Louis Borloo
02:04:49en tout cas son nom est cité
02:04:51de jeunes délinquants
02:04:53de jeunes délinquants se font passer
02:04:55par des policiers et publient la vidéo
02:04:57sur les réseaux sociaux et quand on voit l'extrait
02:04:59il y a de quoi tomber dans le panneau
02:05:01passez-moi l'expression mais il y a de quoi se faire avoir
02:05:03oui parce qu'ils avaient installé
02:05:05un gyrophare sur leur véhicule
02:05:07et s'amusaient à arrêter des passants
02:05:09sur l'extrait que vous voyez, on les voit
02:05:11carrément fouiller des individus
02:05:13alors pour usurpation d'identité, ces individus
02:05:15risquent jusqu'à un an d'emprisonnement
02:05:17et 15 000 euros d'amende et pour l'utilisation
02:05:19d'un gyrophare, parce que c'est également
02:05:21interdit par la loi, 135 euros d'amende
02:05:23alors si maintenant
02:05:25il faut se méfier des faux policiers
02:05:27je pense que ça ne fait pas rire du tout les policiers
02:05:29de voir ça et que les
02:05:31imbéciles qui ont
02:05:33fait ça petit 1 et tourné
02:05:35la vidéo petit 2 et qui les ont
02:05:37mis sur les réseaux sociaux vont se faire
02:05:39arrêter, probablement
02:05:41en tout cas il y a eu une enquête bien sûr
02:05:43le pape François était cette nuit dans une mosquée de Jakarta
02:05:45c'est l'un des temps forts de sa
02:05:47visite en Asie et en l'occurrence
02:05:49dans la capitale indonésienne. Et lors d'une rencontre
02:05:51avec les représentants de 6 confessions
02:05:53officielles du pays, il a déclaré
02:05:55nous sommes tous des frères, écoutez
02:06:01Je suis reconnaissant de ceux qui travaillent
02:06:03avec la conviction que nous pouvons vivre en harmonie
02:06:05et en paix
02:06:07et qui sont conscients de la nécessité
02:06:09d'un monde plus fraternel
02:06:15J'espère que nos
02:06:17communautés seront de plus en plus ouvertes
02:06:19au dialogue interreligieux
02:06:21et qu'elles seront les symboles de la coexistence
02:06:23pacifique qui caractérise l'Indonésie
02:06:29Rappelons-nous ici
02:06:31qu'en regardant en profondeur
02:06:33en saisissant ce qui coule au plus profond
02:06:35de nos vies, nous découvrons
02:06:37que nous sommes tous frères, tous pèlerins
02:06:39tous en marche vers Dieu
02:06:41au delà de ce qui nous différencie
02:06:44Quels sont
02:06:46les prénoms les plus donnés
02:06:48en France ? On vous dévoile
02:06:50en avant-première ce matin
02:06:52l'officiel des prénoms
02:06:54C'est toujours amusant parce que
02:06:56on découvre tout ce qui est dit
02:06:58chacun sur son prénom
02:07:00Et puis il y a le top 10
02:07:02On ne fait pas partie du top 10 Romain
02:07:04Personne sur le plateau d'ailleurs
02:07:06Il n'y a pas d'Alexandra, il n'y a pas de Gauthier, il n'y a pas de Chana, il n'y a pas d'Orvin
02:07:08Chez les filles en top 3 on retrouve
02:07:10Louise, Ambre et Alba et pour les garçons
02:07:12Raphaël et Léo
02:07:14Les détails avec Sarah Fenzary et Marine Sabourin
02:07:16Qui de Louise,
02:07:18Jade, Léon ou Ryan
02:07:20sera sur la prochaine marche du podium ?
02:07:22Tant attendu, le livre officiel
02:07:24des prénoms 2025
02:07:26est enfin disponible
02:07:28Pour sa 23ème édition, SULIDE
02:07:30a été mis à jour et enrichi
02:07:32avec les dernières statistiques
02:07:34de l'INSEE
02:07:36Ce sont vraiment les prénoms donnés
02:07:38pendant l'année
02:07:40Après ce qu'on fait nous
02:07:42c'est des projections statistiques
02:07:44et c'est aussi tout un travail
02:07:46je dirais de base de données
02:07:48à partir de projections sur les 6 dernières années
02:07:50et les tendances que l'on perçoit
02:07:52sur le long terme et sur le court terme
02:07:54en travaillant sur la base de données
02:07:56des 36 000 prénoms qu'on a dans nos fichiers
02:07:58Et ces tendances de prénoms changent en fonction
02:08:00des régions. Lors de l'année 2023
02:08:02Raphaël est le prénom le plus donné
02:08:04dans le nord-ouest de la France
02:08:06quand celui de Gabriel se retrouve
02:08:08dans tout le pays
02:08:10Les prénoms comme Mohamed ou encore Adam
02:08:12sont présents en région parisienne
02:08:14et dans les dom-toms
02:08:16Chez les petites filles, les prénoms
02:08:18Ambre et Louise sont à la mode dans tout le pays
02:08:20En région parisienne, le prénom
02:08:22nous raconquit le cœur des parents
02:08:24quand Alba fait fureur dans le sud-ouest
02:08:26Les deux autrices sont formelles
02:08:28les Jeux Olympiques de Paris 2024
02:08:30la ferveur populaire
02:08:32et l'avalanche de médailles françaises
02:08:34devraient rebattre les cartes
02:08:36de prévision de l'année 2025
02:09:07Défense de l'humanité en grec
02:09:10Notons qu'en grec ancien
02:09:12Andros signifie homme
02:09:14dans le sens spécifique du genre masculin
02:09:16la racine grecque signifie
02:09:18pour sa part repousser, protéger
02:09:20Alors caractérologie
02:09:24Achèvement, stratégie, caractère
02:09:26vitalité et logique
02:09:28C'est ça
02:09:30Vous n'êtes pas convaincue
02:09:32Vous attendiez à quoi ?
02:09:34Non rien
02:09:36C'est vraiment très intéressant
02:09:38ça dit plein de choses le prénom sur soi
02:09:40ça dit aussi des choses sur les tendances
02:09:42Tiens regardez
02:09:44Les prénoms dans l'Aveyron
02:09:46On donne pas les mêmes prénoms en fonction des départements
02:09:48Les prénoms dans l'Aveyron
02:09:50Le top 3
02:09:52Jade, Louise et Mia
02:09:54pour les filles
02:09:56Agathe, Alba, Ambre
02:09:58Gabrielle, Léo, Jules, Maëlle, Louis
02:10:00pour les garçons
02:10:02En Seine-Saint-Denis
02:10:04autre département
02:10:06et là
02:10:08les prénoms sont différents
02:10:10Nour, Inaya, Aïcha, Marianne
02:10:12Alia, Lina, Aya
02:10:14Amina, Fatima et Fatoumata
02:10:16pour les filles
02:10:18Mohamed, Ibrahim, Adam
02:10:20Imran, Isaac, Ismaël
02:10:22Issa, Gabriel, Moussa
02:10:24et Ryan
02:10:26pour les garçons
02:10:28C'est toujours intéressant de voir
02:10:30l'officiel des prénoms
02:10:32et les prénoms qui sont donnés
02:10:34en fonction des zones géographiques
02:10:38L'actualité
02:10:40on change de sujet
02:10:42est tristement marquée par des drames sur la route
02:10:44la préfecture du Var lance une alerte
02:10:46Oui puisque dans le département
02:10:48les décès sur la route ont augmenté de 26%
02:10:50par rapport à l'année dernière
02:10:52les contrôles s'intensifient
02:10:54et les résultats sont sans appel
02:10:562000 permis, plus de 2000 permis de conduire
02:10:58Les contrôles ont été suspendus depuis le mois de janvier dernier
02:11:00Reportage à Toulon de Franck Triviaud et Jean-Luc Thomas
02:11:04Depuis le 1er janvier dans le Var
02:11:06il y a eu 2097 retraits de permis
02:11:08Certains automobilistes
02:11:10ne sont pas vraiment étonnés
02:11:12et encouragent même cette sanction
02:11:14Si on retire plus les permis qu'avant
02:11:16c'est peut-être parce que
02:11:18il y a plus de contrôles qu'avant, tout simplement
02:11:20Retrait de permis, oui, pour ceux qui méritent
02:11:22Le permis de conduire c'est une chose
02:11:24mais après il faut être encore plus sévère, aller bien au-delà
02:11:26Les calculs et vitesses sont ici les trois principales causes
02:11:28des suspensions de permis
02:11:30Les refus d'obtempérer ou encore
02:11:32de téléphoner au volant sont loin derrière
02:11:34et représentent 1,5% des retraits
02:11:36Une nouvelle fois, en matière
02:11:38de sécurité routière
02:11:40la même question revient
02:11:42Plus de prévention ou plus de sanctions
02:11:44On a fait de la prévention et on en fait encore
02:11:46et il faut en faire, il faut toujours en faire
02:11:48auprès des enfants, auprès même des adultes
02:11:50Mais à un moment quand ça marche pas
02:11:52qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut faire de la répression
02:11:54C'est pas un phénomène à mon avis
02:11:56qui va diminuer, à moins qu'il y ait un choc
02:11:58d'autorité
02:12:08Voilà, plus de 2000 permis suspendus
02:12:10depuis janvier, c'est vrai qu'on parle beaucoup
02:12:12de tout ce qui se passe sur la route
02:12:14On vous parlait de ce dramatique accident
02:12:16avec cet individu, ce chauffard
02:12:18de 25 ans, qui n'avait pas le permis
02:12:20qui roulait dans une Lamborghini
02:12:22qui a tué, j'allais dire assassiné
02:12:24qui a tué un cycliste
02:12:26et puis il y a tous ces drames
02:12:28évidemment la petite Camilia, 7 ans
02:12:30qui a été tuée par un chauffard
02:12:32à moto qui faisait une roue arrière
02:12:34et qui a tué cette petite... Bon, on parle beaucoup
02:12:36de ça en ce moment
02:12:38Allez, le sport, et on va partir
02:12:40des Jeux Paralympiques
02:12:42et on va préciser tout ça avec le docteur Boagit Mio
02:12:44qui est avec nous
02:12:46Votre programme vous est présenté
02:12:48par le vermifuge
02:12:50drontal. Traite votre chien
02:12:52contre les principaux verts
02:12:54Docteur Boagit Mio
02:12:56avec nous, bonjour Boagit
02:12:58Hier, la championne d'escrime paralympique
02:13:00a remporté une médaille de bronze
02:13:02elle a 27 ans, s'appelle Bébé Viau
02:13:04et elle milite pour la vaccination
02:13:06contre les méningites
02:13:08La HAS, la Haute Autorité de Santé
02:13:10préconise d'élargir la vaccination contre les méningites
02:13:12Expliquez-nous
02:13:14Alors déjà, avant de vous montrer les photos de Bébé Viau
02:13:16je vais vous raconter son histoire
02:13:18Toute jeune, elle commence à faire de l'escrime
02:13:20et puis elle est touchée par une méningite
02:13:22foudroyante
02:13:24elle est amputée des 4 membres
02:13:26elle a aussi des séquelles sur le visage
02:13:28des cicatrices sur le visage
02:13:30mais la résilience
02:13:32elle décide de continuer l'escrime
02:13:34elle devient championne paralympique d'escrime
02:13:36et surtout, ça c'est déjà un combat en soi
02:13:38mais elle a un autre combat
02:13:40c'est de sensibiliser
02:13:42d'informer
02:13:44sur l'importance de la vaccination
02:13:46contre la méningite
02:13:48regardez, on va maintenant la voir en image
02:13:50cette jeune femme
02:13:52qui se bat, elle a monté notamment
02:13:54une association pour aider
02:13:56les enfants amputés
02:13:58à accéder au sport
02:14:00si on ne la voit pas
02:14:02on la verra plus tard
02:14:04ce serait bien d'avoir les images
02:14:06alors
02:14:08là on la voit donc hier
02:14:10vous voyez, là elle a ses prothèses
02:14:12et puis il y a une couverture aussi
02:14:14où elle parle de son combat
02:14:16on ne voit pas en bas mais
02:14:18yo mi vaccino, c'est à dire en fait je me vaccine
02:14:20c'est vraiment son combat
02:14:22et je vous parlais de cette association aussi
02:14:24pour les enfants amputés
02:14:26alors revenons, nous aussi on a Théo Curin
02:14:28un français qui se bat
02:14:30paralympique de natation
02:14:32qui devient même animateur de jeux
02:14:34à la télé
02:14:36et qui communique sur l'importance de la vaccination
02:14:38contre les méningites
02:14:40rappelons
02:14:42ce que sont les méningites
02:14:44décaïde c'est une inflammation
02:14:46là c'est une inflammation des méninges
02:14:48notre cerveau et notre
02:14:50moelle épinière sont protégés
02:14:52par trois méninges
02:14:54qui sont là pour empêcher
02:14:56tous les microbes, toutes les infections
02:14:58de rentrer, de pénétrer à l'intérieur
02:15:00de notre système nerveux
02:15:02parfois ces barrières
02:15:04ces méninges ne peuvent plus jouer leur rôle
02:15:06et il y a des microbes qui vont passer
02:15:08comme ça, alors on peut avoir des méningites
02:15:10liées à des champignons
02:15:12à des parasites, à des virus
02:15:14ou à des bactéries
02:15:16les méningites virales
02:15:18quand on est bien portant, quand on va bien
02:15:20on peut arriver à
02:15:22s'en débarrasser, elles sont
02:15:24moins graves, on peut parfois avoir des séquelles
02:15:26une méningite virale après
02:15:28des oreillons, après une infection
02:15:30par le virus des oreillons
02:15:32on peut avoir des surdités, on peut avoir
02:15:34tout de même des séquelles, mais on va dire que
02:15:36c'est moins grave que les autres
02:15:38les méningites bactériennes
02:15:40en revanche, elles sont très
02:15:42graves, donc
02:15:441 cas sur 10 va se terminer par un
02:15:46décès, et
02:15:481 cas sur 5, des séquelles, comme on l'a vu
02:15:50là pour Bébé Vio, des séquelles
02:15:52pour Théo Curin ou pour beaucoup d'autres
02:15:54donc on le voit
02:15:56des méningites importantes, graves
02:15:58qui peuvent être foudroyantes
02:16:00et ce qui est
02:16:02important, c'est qu'on ne sait pas faire la différence
02:16:04entre une virale ou une bactérienne
02:16:06donc c'est pas évident, la seule chose qui va vous
02:16:08permettre de le dire, c'est effectivement
02:16:10une évolution avec des symptômes beaucoup plus
02:16:12graves sur la bactérienne
02:16:14mais surtout, c'est la ponction lombaire
02:16:16qui fera le... vous savez, on prélève un peu
02:16:18de liquide céphalorachidien, c'est le liquide qui
02:16:20baigne, qui entoure notre cerveau et notre
02:16:22moelle épinière, et c'est à ce moment là
02:16:24qu'on saura si c'est viral ou bactérien
02:16:26mais surtout, je voudrais sensibiliser
02:16:28les gens aux premiers
02:16:30symptômes, si vous avez
02:16:32je vous ai mis les principaux, si vous présentez
02:16:34des maux de tête, mais
02:16:36violents, c'est une espèce de
02:16:38tonnerre, de coup de tonnerre
02:16:40dans un ciel bleu, c'est-à-dire, vous allez bien
02:16:42c'est pas juste, tiens tiens
02:16:44j'ai mal à la tête aujourd'hui
02:16:46des maux de tête violents, la lumière
02:16:48qui vous gêne, une raideur de la nuque
02:16:50quand je dis une raideur de la nuque, c'est parce que
02:16:52tout est baigné dans le liquide céphalorachidien
02:16:54et comme il est infecté, vous n'arrivez même
02:16:56pas à bouger, si vous essayez de
02:16:58baisser la nuque, vous n'y arrivez pas
02:17:00ou alors tout le corps vient en entier, vous voyez
02:17:02c'est assez terrible, des nausées
02:17:04des vomissements, des vomissements mais
02:17:06des vomissements neurologiques, ça dérangeait
02:17:08c'est pas un vomissement
02:17:10tiens j'ai mal au ventre
02:17:12et je voudrais aussi sensibiliser à autre chose
02:17:14c'est ce qu'on appelle les purpuras
02:17:16ce sont des tâches vasculaires
02:17:18sur le corps et on devrait
02:17:20je pense, informer tous les parents
02:17:22dès la maternité
02:17:24si vous voyez que votre enfant ne va pas
02:17:26bien, il faut absolument
02:17:28le déshabiller et
02:17:30regarder s'il ne présente pas
02:17:32des tâches vasculaires sur le corps
02:17:34ce sont des tâches particulières
02:17:36parce qu'en fait quand vous appuyez dessus
02:17:38elles ne disparaissent pas, on peut faire aussi
02:17:40ce qu'on appelle le test du verre
02:17:42généralement on n'est pas informé
02:17:44mais il faudrait aussi informer sur ce test
02:17:46vous mettez un verre sur la tâche
02:17:48et par transparence vous voyez si elle reste la tâche
02:17:50si elle reste, vous filez aux urgences
02:17:52chaque minute compte, c'est très
02:17:54c'est vraiment une urgence vitale
02:17:56et je voudrais
02:17:58le problème
02:18:00c'est qu'il y a plusieurs types
02:18:02de méningites bactériennes
02:18:04il y a la A, la B, la C
02:18:06la W et Y
02:18:08je rappelle qu'elles ont augmenté
02:18:10de 72% entre 2022
02:18:12et 2023, sûrement l'effet
02:18:14post-covid, pour l'instant
02:18:16seule la C est obligatoire
02:18:18normalement à partir de
02:18:202025, il y aura un vaccin
02:18:22tétravalent qui va vacciner contre
02:18:24les autres
02:18:26et la Y
02:18:28la W
02:18:30la A
02:18:32vous allez être protégés
02:18:34et la C
02:18:36et pour la B, elle est encore seulement recommandée
02:18:38mais ce que je voudrais dire, je sais que je vais avoir tous les
02:18:40antivax sur le dos, de toute façon dès que je parle de vaccin
02:18:42j'ai des insultes
02:18:44mais là, c'est très important de se renseigner
02:18:46sur l'importance
02:18:48de ces vaccinations, parlez-en avec
02:18:50votre médecin, parlez-en avec
02:18:52renseignez-vous, après
02:18:54vous êtes informés, article 22, chacun fait ce qu'il veut
02:18:56mais d'abord informez-vous
02:18:58on ne peut pas imaginer ce que c'est de perdre un enfant
02:19:00de manière foudroyante
02:19:02ou alors d'avoir des séquelles
02:19:04comme on peut le voir
02:19:06donc merci à ces
02:19:08sportifs
02:19:10de sensibiliser et d'informer
02:19:12sur ce sujet si important
02:19:248h51, on se retrouve demain matin
02:19:26dès 5h55
02:19:28pour les plus lefto, les plus matinaux
02:19:30avec toute l'équipe bien sûr
02:19:32et dans un instant, c'est
02:19:34l'heure des pros
02:19:36sans promesses, on n'en sait rien, peut-être ce soir
02:19:38peut-être demain, on verra
02:19:40allez dans un instant, l'heure des pros avec Pascal Pro
02:19:42et tous ses invités, belle journée