La Matinale (Émission du 06/09/2024)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C News, il est 6h, bienvenue à tous, merci d'être avec nous à la une ce matin, les premières heures de Michel Barnier, à Matignon, dans notre sondage CSA pour C News Europe 1, le JDD.
00:00:13On apprend que 57% des Français ne lui font pas confiance. Et vous, on est allé vous poser la question dans les rues de Lyon.
00:00:21Après l'Elysée, les consultations se font désormais à Matignon. Michel Barnier reçoit ce matin à 9h l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, puis les pontes de la droite des Républicains.
00:00:33Mathieu Devese en direct devant Matignon dans un instant, à tout de suite Mathieu.
00:00:37Les premières informations sur la composition possible du prochain gouvernement, on verra ça avec vous Gauthier Lebrecht, les toutes dernières informations, à tout de suite Gauthier.
00:00:47La situation financière de la France est très préoccupante, les marges de manœuvre sont très faibles, pour ne pas dire complètement nulles.
00:00:54Éric Derritte-Mathenne avec nous, à tout de suite Éric.
00:00:57Et puis dans l'actualité également le procès des viols de Gisèle Pellicot.
00:01:01La victime de ces cauchemars orchestrés par le mari a témoigné hier, on retrouvera Régine Delfour qui suit ce procès pour C News.
00:01:11Michel Barnier succède donc à Gabriel Attal après 51 jours de suspense, Emmanuel Macron a enfin tranché.
00:01:18Mais que pensez-vous de ce choix ? Est-ce que vous êtes convaincu ? Est-ce que vous êtes satisfait ?
00:01:22On allait vous poser la question dans les rues de Lyon. Reportage signé Olivier Madinier.
00:01:26Dans les rues de Lyon, le nouveau Premier ministre souffre d'un certain déficit de notoriété, surtout lorsqu'on interroge les plus jeunes.
00:01:35Est-ce que vous savez qui est Michel Barnier ?
00:01:37Non.
00:01:38Non, je ne sais pas.
00:01:40C'est le nouveau Premier ministre.
00:01:42Ah d'accord, ok.
00:01:43Non, pas du tout. Je ne sais pas qui c'est.
00:01:46Je crois que c'est celui qui a été élu par Macron en Premier ministre. C'est tout ce que je sais, je ne le connais pas.
00:01:52C'est celui qui a fait les négociations pour le Brexit, c'est un ancien LR et j'ai vu sur Libération qu'il avait participé à la commémoration du 51e anniversaire de la mort de De Gaulle.
00:02:02L'organisation des Jeux Olympiques d'Alberville, la négociation du Brexit, ce sont les éléments du parcours de Michel Barnier qui restent dans les mémoires.
00:02:10Je l'ai connu quand j'étais plus jeune, quand il s'occupait des Jeux Olympiques en Savoie. C'est un monsieur qui a de l'expérience, assez consensuelle.
00:02:19Mais c'est marrant la différence d'âge qu'on va avoir entre l'actuel et le suivant, c'est tout. Après on verra bien.
00:02:26Je sais que c'est un européiste convaincu, mais à mon avis il fait un peu trop d'Europe et donc je me méfie un petit peu.
00:02:36Il est très bon, très bon. Quelqu'un qui n'est pas partisan, qui est assez neutre, qui est très très bien.
00:02:44Globalement les Lyonnais que nous avons rencontrés saluent la compétence et l'expérience de Michel Barnier.
00:02:51Voilà qu'en pensent les Français. Puis je vous pose la question, on va revoir le QR code.
00:02:56Est-ce que vous êtes satisfait de la nomination de Michel Barnier ? Quelles doivent être les priorités de son prochain gouvernement ?
00:03:02Et on verra dans un instant les premières informations concernant la formation de ce nouveau gouvernement.
00:03:08Michel Barnier qui va recevoir Gabriel Attal ce matin à 9h et on va partir sur place.
00:03:13On rejoint tout de suite Mathieu Devese devant Matignon. Bonjour Mathieu.
00:03:17Alors Mathieu, ce n'est pas la seule réunion au programme aujourd'hui.
00:03:22Effectivement chère Chana, programme chargé pour le nouveau Premier ministre pour tenter, je dis bien tenter, de former un nouveau gouvernement.
00:03:30Et la tâche est loin d'être évidente car il faut tout simplement former un gouvernement capable de résister, de survivre je dirais même à une possible censure parlementaire.
00:03:38Et pour cela, sachez que Michel Barnier a multiplié les entretiens téléphoniques dès hier avant même sa prise de fonction avec François Bayrou, Nicolas Sarkozy ou encore Gérard Larcher et Yael Brown-Pivet.
00:03:49Et ce matin, vous le disiez, Gabriel Attal, l'ancien Premier ministre, donc sera reçu aux alentours de 9h ici.
00:03:54Puis ce seront aux alentours de 10h, 10h30, les patrons des Républicains, notamment Laurent Wauquiez, Annie Gennevard, Gérard Larcher ou encore Bruno Retailleau qui seront reçus ici à Matignon.
00:04:05La tâche est loin d'être évidente pour Michel Barnier.
00:04:08Encore faut-il également résister à l'épreuve du budget puis à celle de la réforme des retraites qui est bien de retour dans les débats parlementaires à partir du 31 octobre.
00:04:16Michel Barnier, vous l'aurez compris, donc bienvenue dans ce qu'on appelle tout simplement l'enfer de Matignon.
00:04:22Merci beaucoup Mathieu Devese avec Pierre-François Altermat pour les images des changements et des ruptures.
00:04:28Vous l'avez peut-être entendu, le discours, le premier discours du Premier ministre de Michel Barnier en direct sur CNews.
00:04:34En tout cas, c'est la promesse qu'il a faite hier sur le parvis de Matignon.
00:04:37Le nouveau Premier ministre a affiché sa volonté d'agir plutôt que de parler. Écoutez.
00:04:43À coup sûr, nous devons et nous allons davantage agir que parler.
00:04:53Pour trouver partout les solutions qui marchent.
00:04:58Et le gouvernement n'aura pas la prétention de croire que la science infuse vient seulement de lui.
00:05:05J'ai appris dans ma longue vie publique que les bonnes idées venaient de partout.
00:05:11D'ailleurs, souvent des gens les plus modestes, les plus simples, quand on prend le soin de les écouter.
00:05:18J'ai bien des exemples en tête de progrès, petits ou grands, qui ont été accomplis grâce à des idées, de bonnes idées, de bonnes solutions.
00:05:28Bon. Première journée de tractation à Matignon, Gauthier Lebret pour former un gouvernement.
00:05:33On a le Premier ministre. On n'a pas le gouvernement. On a le Premier ministre.
00:05:35Maintenant, il va falloir mettre des noms en face de tous les ministères.
00:05:39Michel Barnier doit former une équipe de rassemblement.
00:05:42À quoi pourrait ressembler cette nouvelle équipe ? Quelles sont vos premières informations ?
00:05:46On a compris qu'on s'est acheminé vers un gouvernement LR, ex-LR, passé chez Emmanuel Macron depuis sept ans, avec les premières tractations aujourd'hui à Matignon.
00:05:57Il reçoit qui ? On l'a entendu. Gabriel Attal, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Gérard Larcher, pour négocier des postes de ministre, pour voir qui serait prêt à entrer au gouvernement.
00:06:06Il y a déjà des noms qui circulent.
00:06:08Puisque Xavier Bertrand a été évoqué et était prêt à entrer à Matignon, on imagine qu'il serait prêt aussi à avoir un grand ministère.
00:06:15Tout comme David Lissnard, son nom a circulé à un moment donné pour le ministère de l'Intérieur.
00:06:20Bruno Retailleau, cette semaine, s'est montré ouvert à l'entrée de Républicain au gouvernement.
00:06:25Alors pourquoi pas lui-même ?
00:06:27Ensuite, il y a les ex-LR, passés chez Emmanuel Macron, qui pourraient rester.
00:06:31Sébastien Lecornu est complètement Barnier compatible avec ce nouveau pacte de gouvernement.
00:06:38Rachida Dati, qui est là depuis quelques mois à peine, depuis huit mois, pourrait tout à fait continuer son travail au ministère de la Culture.
00:06:46Et on parle même, c'est en négociation, de Gérald Darmanin qui pourrait rester, non pas à l'intérieur où vous avez besoin d'un changement,
00:06:53parce que ça va être très important pour le Rassemblement national de voir qui Michel Barnier va nommer à la fois à l'intérieur et à la justice.
00:07:01Eric Dupond-Moretti a totalement disparu depuis la dissolution, il va disparaître pour de bon du ministère de la Justice.
00:07:07Mais, vous l'avez dit Romain en lancement, Michel Barnier doit former un gouvernement de rassemblement, c'est l'objectif.
00:07:13Donc il doit aller en plus, au-delà, sur le papier, c'est sa mission, on verra s'il y arrive, des LR et des ex-LR passés chez Emmanuel Macron.
00:07:22L'objectif, ce serait d'avoir quelqu'un de l'aile gauche de la Macronie, parce que Michel Barnier, son grand défi,
00:07:27ça va être de naviguer entre cette aile gauche et le Rassemblement national qui veut que ce gouvernement pèse à droite sur les questions sécuritaires et migratoires.
00:07:36Et vous vous souvenez de comment l'aile gauche du macronisme a pourri la vie de Gérald Darmanin au moment de la loi immigration.
00:07:42Donc c'est cet équilibre-là qui va se jouer dans les prochaines heures.
00:07:46Michel Barnier, c'est un montagnard, il prend son temps pour arriver au sommet, on l'a vu au moment du Brexit, mais cette fois le temps ne joue pas contre les Anglais, mais contre lui.
00:07:54Merci beaucoup Gauthier. Avant Matignon, Michel Barnier a eu des ambitions présidentielles et en 2021, il s'est lancé dans la course à l'investiture des Républicains.
00:08:03Au cœur de ses propositions, la sécurité pour les Français, la restauration de l'autorité de l'État ou encore un moratoire sur l'immigration.
00:08:10Retour sur son programme avec Sarah Fenzary.
00:08:14Le nouveau Premier ministre avait défendu une politique libérale doublée d'une grande fermeté sur le régalien.
00:08:20En 2021, Michel Barnier voulait restaurer l'autorité de l'État en appliquant notamment l'expulsion systématique des étrangers condamnés à de la prison ferme.
00:08:29L'ex-négociateur en chef du Brexit proposait aussi un moratoire pour geler l'immigration pendant 3 à 5 ans,
00:08:35avec des propositions telles que le durcissement des conditions de ressources et d'assimilation pour le regroupement familial, ainsi que le renforcement des moyens aux frontières européennes.
00:08:46Candidat lors de la présidentielle de 2022, il promettait à l'époque une stricte trajectoire d'économie pour le budget de l'État et une maîtrise de la dette.
00:08:54Il préconisait de réduire les impôts de production, de baisser les charges sociales sur les salaires intermédiaires,
00:09:00tout en prévoyant d'augmenter les salaires dans les services publics essentiels de la santé et de l'éducation.
00:09:06Côté environnement, Michel Barnier disait vouloir relancer le nucléaire et investir dans les énergies renouvelables comme le photovoltaïque, la biomasse et l'hydraulique.
00:09:16Voilà, beaucoup de réactions politiques ce matin dans la matinale de CNews.
00:09:21À 6h45, on sera avec le député ensemble des Yvelines, Charles Rodwell.
00:09:26Vincent Gembrin, député de la droite républicaine à 7h10.
00:09:29Léon Desfontaines, le porte-parole du PC à 7h40.
00:09:33Gros programme, je vous le disais.
00:09:358h10, Sébastien Chenu pour la grande interview.
00:09:38Sébastien Chenu, vice-président du RN, bien sûr.
00:09:40Et 8h30, on sera avec Nicolas Dupont-Aignan en plateau.
00:09:44Voilà toutes les réactions politiques ce matin sur CNews.
00:09:48Le récit glaçant de Gisèle Pellicot au procès des viols de Mazan.
00:09:52La victime a pris la parole hier pour la première fois, Chana.
00:09:55Et elle a raconté le calvaire qu'elle a vécu pendant 10 ans.
00:09:58Calvaire qu'elle a découvert à travers des vidéos filmées par son propre mari qui la droguait jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.
00:10:04Régine Delfour et Sacha Robin suivent ce procès pour CNews.
00:10:08Sa parole était attendue, c'est la première fois que Gisèle Pellicot s'exprime depuis 2020.
00:10:14C'est une femme extrêmement digne qui se tenue à la barre.
00:10:18Un témoignage de plus d'1h15 où elle raconte comment elle a appris ce que son ex-mari lui avait fait subir.
00:10:24Un témoignage avec une grande retenue.
00:10:27Gisèle Pellicot est revenue sur sa vie de couple.
00:10:2950 ans de vie commune, j'ai eu une vie heureuse, épanouie avec M. Pellicot.
00:10:35Nous avions tout pour être heureux.
00:10:37Le 2 novembre, ma vie a basculé.
00:10:39Quand au commissariat de Carpentras, on m'a montré un cliché.
00:10:42L'image est insoutenable.
00:10:44C'est un viol.
00:10:45Le monde n'est pas assez fort.
00:10:47C'est de la barbarie.
00:10:48Mon monde s'est écroulé.
00:10:50Gisèle Pellicot va revenir sur toutes ces années où elle a eu des pertes de mémoire dues à ses nombreux médicaments.
00:10:58Elle a dû subir des examens.
00:11:00Elle a rencontré des neurologues.
00:11:01Elle avait peur de souffrir de la maladie d'Alzheimer.
00:11:03Mais tous ces tests ont été négatifs.
00:11:06Si elle a accepté que ce procès soit ouvert au public, mais aussi aux médias, c'est en raison de la soumission chimique.
00:11:14Il est important qu'on soulève ce fléau.
00:11:17Si on l'avait fait avant, peut-être que j'aurais pu être alertée.
00:11:21Je veux prévenir toutes ces femmes qui ne savent pas.
00:11:25Ce n'est qu'en mai 2024 qu'elle a trouvé la force de regarder toutes les vidéos, l'ensemble du dossier.
00:11:32J'ai été sacrifiée sur l'autel du vice.
00:11:35Gisèle Pellicot a divorcé.
00:11:37Mais elle a annoncé que pendant toute la durée du procès, elle continuerait à s'appeler Madame Pellicot.
00:11:43Elle reprendrait son nom de jeune fille à l'issue du procès.
00:11:46À la question « qu'attendez-vous de ce procès ? », Gisèle Pellicot a répondu « je veux une justice exemplaire ».
00:11:53Abominable, abominable.
00:11:55Régine Delfour suit ce procès pour CNews.
00:11:58La colère des Marseillais. On change totalement de sujet.
00:12:01On va parler foot et pastis.
00:12:03Le célèbre groupe Pernod Ricard voulait signer un contrat avec le Paris Saint-Germain.
00:12:09Vous imaginez la polémique arrivée.
00:12:11Le pastis, c'est Marseille.
00:12:13Et Pernod Ricard, qui produit le pastis, l'un des plus grands fournisseurs de pastis, voulait sponsoriser le PSG.
00:12:20Le PSG, ennemi juré de l'Olympique de Marseille.
00:12:23Pas la peine de le préciser.
00:12:25Les fosséens ont appelé au boycott de la marque.
00:12:28Face à la pression, le groupe a finalement rétro-pédalé et a renoncé à ce partenariat.
00:12:33Le PDG a dit « cela fait plus de 90 ans que l'histoire de Ricard se confond avec Marseille, qu'il a vu naître, grandir et l'inspirer.
00:12:41Et ce lien est plus fort que tout.
00:12:43C'est donc une décision qui vient du cœur, que je prends aujourd'hui.
00:12:46Voilà, et l'alcool est à consommer, évidemment, avec modération, on le dit.
00:12:50On le répète, faute de goût, rétro-pédalage rapide.
00:12:54Comment cette décision a pu être possible ?
00:12:56Parce qu'il y a certainement des gens qui ont dit « c'est une bonne idée ».
00:12:59Quand ils ont vu la réaction autour du Vieux-Port, ils ont dit « oula, en fait, on s'est complètement trempé ».
00:13:05Le foot avec la Ligue des Nations, tout de suite.
00:13:08Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum Lacoste.
00:13:17Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:13:20Bien sûr !
00:13:21Retrouvez votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:13:27Les Bleus reprennent la compétition avec la Ligue des Nations, Chana.
00:13:30Oui, ce soir à 20h45, la France va affronter l'Italie au Parc des Princes.
00:13:34L'occasion pour nos joueurs de tourner la page d'un euro décevant.
00:13:38Et pour la première fois depuis son arrivée au Real Madrid, Kylian Mbappé va rejouer en France.
00:13:46Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:13:48Bien sûr !
00:13:49Retrouvez votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:13:58Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum Lacoste.
00:14:02C'est nous, il est 6h15, merci d'être avec nous.
00:14:05Voilà, on a un nouveau Premier ministre.
00:14:07Ce matin, Michel Barnier qui va commencer les tractations, rencontrer l'ancien Premier ministre Gabriel Attal,
00:14:15puis les pontes des Républicains.
00:14:18Par la suite, beaucoup de priorités.
00:14:20Priorité sur la sécurité, priorité sur la gestion de l'immigration et puis également sur le pouvoir d'achat.
00:14:27Tiens, à propos du pouvoir d'achat, après les vacances, le portefeuille est souvent vide.
00:14:32Plus d'un tiers des Français, des salariés, demandent un à-compte sur salaire.
00:14:36C'est-à-dire d'être payé avant la fin du mois.
00:14:38On en parle dans un instant.
00:14:39Très intéressant, à tout de suite.
00:14:44C'est nous, il est 6h18.
00:14:45Bienvenue à tous.
00:14:46Tout d'abord, le Point Info, les dernières informations avec Chana Lusto.
00:14:51Un policier est blessé dans un nouveau refus d'obtempérer à Cannes.
00:14:54Hier, un mineur de 15 ans a refusé de s'arrêter à un contrôle routier.
00:14:57Il ne portait pas de ceinture de sécurité.
00:14:59Le policier s'est blessé en brisant la vitre du véhicule.
00:15:02Le conducteur a été placé en garde à vue.
00:15:04Il était inconnu des services de police.
00:15:0757% des Français n'ont pas confiance en Michel Barnier.
00:15:10C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:15:14Un chiffre qui monte à 70% chez les électeurs de gauche.
00:15:17C'est le Premier ministre le moins populaire à sa nomination, derrière Elisabeth Borne et Gabriel Attal.
00:15:23Après les vacances, le portefeuille est souvent vide.
00:15:27Selon une enquête publiée par Rosalie, pour pallier les dépenses de l'été,
00:15:3237% des Français veulent demander un accompte sur salaire et avec l'inflation.
00:15:38C'était déjà le cas au mois de juin.
00:15:40Comment ça fonctionne ?
00:15:42Exemple dans une entreprise de BTP à Bordeaux.
00:15:45Reportage signé Jérôme Rampenoud.
00:15:48Dans cette entreprise de rénovation de bâtiments du Bordelais,
00:15:51la direction a mis en place la possibilité de faire des avances sur salaire.
00:15:54Jonathan a pu en bénéficier pour la première fois ce mois-ci.
00:15:58Je me suis retrouvé un peu en galère ce mois-ci, après le mois dernier.
00:16:01Je me suis renseigné dans les bureaux.
00:16:03Si on demande à la banque, ça met du temps.
00:16:05Si on demande à la compta, ça met un peu plus de temps.
00:16:08Avec l'application Rosalie, c'est instantané.
00:16:12C'est en fonction du temps que vous allez travailler.
00:16:14Vous avez la somme que vous empruntez au maximum.
00:16:17Vous prenez ce que vous avez besoin et c'est de l'instantané.
00:16:19L'entreprise a mis en place une application sur mobile avec un partenaire
00:16:22qui gère directement les demandes pour les salariés.
00:16:24C'est une application qui permet de percevoir des accomptes une fois,
00:16:27voire plusieurs fois dans le mois.
00:16:29On a remarqué que sur nos 130 collaborateurs sur Bordeaux,
00:16:32nous avons chaque mois entre 10 et 15 utilisateurs qui profitent de ce service.
00:16:37De manière simple, rapide et discrète, vous avez la possibilité en deux clics
00:16:41d'avoir un compte qui est perçu directement sur votre compte en banque.
00:16:45Les demandes d'avance varient de 300 à 600 euros dans cette entreprise.
00:16:48Les gestionnaires de l'application ont remarqué qu'en France,
00:16:51au moment de la rentrée, le nombre de demandes d'un compte avait bondi de 6%.
00:16:58Voilà, le pouvoir d'achat, le pouvoir d'achat, le pouvoir d'achat.
00:17:00Tiens, on va parler dans un instant avec Eric de Ritmatten du budget
00:17:05et de la marge de manœuvre du nouveau gouvernement, du prochain gouvernement.
00:17:10Marge de manœuvre, on ne va pas se raconter l'histoire,
00:17:12quasi nulle puisque les finances de l'État sont dans un très sale état justement.
00:17:17On va voir ça avec Eric dans un instant en détail, très précisément.
00:17:21A tout de suite, bon réveil.
00:17:276h23, l'économie, le budget.
00:17:30Quelle marge de manœuvre pour le gouvernement ?
00:17:32On voit ça tout de suite avec Eric de Ritmatten.
00:17:35Retrouvez votre programme avec KaiserCraft Frankel
00:17:37pour vous équiper en solution de manutention,
00:17:39équipement industriel, stockage, bureau.
00:17:41KaiserCraft Frankel.
00:17:43Votre programme commence dans 8 secondes.
00:17:45Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:17:49Votre programme avec la maison convertible.
00:17:52Eric de Ritmatten avec nous.
00:17:54Vous nous parliez hier du rapport de l'IGF, l'inspection générale des finances.
00:17:57On évoquait le coup de l'absentéisme des agents de la fonction publique.
00:18:01Le rapport va encore plus loin.
00:18:03Cette fois, il suggère que le futur gouvernement s'attaque à certaines aides sociales.
00:18:08Dites-nous tout.
00:18:09Oui, alors donc Michel Barnier, du travail pour ce week-end,
00:18:11il prend le rapport et il lit toutes les suggestions parce que tout y est.
00:18:14Alors hier, on parlait de l'absentéisme.
00:18:16Là, je vais vous parler des APL.
00:18:18Oh, quel gros mot !
00:18:19Ça vous dit quelque chose, les aides personnalisées au logement ?
00:18:21Vous vous souvenez, au début du quinquennat d'Emmanuel Macron,
00:18:23la décision de baisser de 5 euros, les APL avaient soulevé un tollé.
00:18:28Alors l'annonce avait été faite par Bruno Le Maire en 2017
00:18:30parce que la Cour des comptes estimait que les APL avaient créé un trou de 100 millions d'euros.
00:18:36En fait, elles étaient un peu trop généreuses.
00:18:38Donc il fallait faire des économies.
00:18:39Eh bien, le sujet revient.
00:18:40L'IGF, donc l'Inspection Générale des Finances, suggère aux futurs dirigeants de la France
00:18:45de tenir compte des revenus des parents.
00:18:47Alors, il y a des conditions de ressources, mais pas pour les parents d'étudiants.
00:18:52C'est-à-dire, si vous êtes un étudiant, vos parents vont demander une aide APL.
00:18:55Eh bien, ils l'auront.
00:18:56Là, il n'y a pas de conditions de ressources, sauf si les parents payent l'impôt sur la fortune immobilière.
00:19:01Eh bien, ça, ça pourrait changer.
00:19:03Il y aurait un plafond fixé pour les parents qui veulent louer un appartement pour leurs enfants.
00:19:08Pour les étudiants, je précise bien.
00:19:09Certains vont crier à l'injustice.
00:19:11Alors oui, tout est toujours injuste.
00:19:13Vous savez, ce sont toujours les classes moyennes, en général, qui ne touchent plus ces aides.
00:19:17C'est vrai.
00:19:18Mais si on parle d'efforts collectifs, c'est-à-dire, Romain, il faut y aller.
00:19:21Ça permet aussi de ne pas augmenter les impôts sur le revenu.
00:19:23Parce que finalement, les impôts sur le revenu, ils pèsent sur qui ?
00:19:25Sur les classes moyennes et supérieures.
00:19:27Et je rappelle que 45 % des Français seulement payent cet impôt sur le revenu.
00:19:31Alors, le gain pour les caisses de l'État n'est pas négligeable.
00:19:34Parce qu'on parle quand même de 550 à 800 millions d'euros d'économies
00:19:38si on fixe un plafond de ressources pour les APL destinés aux étudiants.
00:19:42Mais c'est juste quand même qu'il sera important de vérifier s'il n'y a pas d'aide ou d'abus.
00:19:45Parce qu'on sait que les APL, souvent, sont détournés.
00:19:47Alors, l'Inspection Générale des Finances voudrait également que les professeurs travaillent plus.
00:19:53Ça, ça peut coincer.
00:19:54Alors là, je peux vous dire, ça risque d'aller encore plus loin que les APL.
00:19:57Parce qu'en fait, vous savez, il y a une règle pour les enseignants.
00:20:00C'est ce qu'on appelle la pondération horaire.
00:20:03Au départ, ça avait été créé lorsque vous avez un enseignant qui a une classe surchargée.
00:20:08Alors, pour un peu les dédommager, pour les encourager, on leur donnait des heures supes qui étaient payées.
00:20:13Mais il se trouve que, finalement, peu à peu, les classes se sont déchargées.
00:20:17Et aujourd'hui, il y a une classe sur deux où il y a seulement 20 élèves, estime l'IGF.
00:20:21Donc, il faut cette pondération.
00:20:23Elle a supprimé.
00:20:24Le prof, en fait, tout simplement, ne toucherait plus ses heures supes.
00:20:27Alors ça, ça risque vraiment de faire très très mal.
00:20:30C'est un petit peu comme si le privé payait des heures supes alors qu'on travaillait moins.
00:20:33Tout ça, ça sera fini.
00:20:35Ça serait fini.
00:20:36Des économies à la clé si on met en place ces mesures ?
00:20:39Alors, très largement, il y a énormément de niches fiscales en France.
00:20:42Je vais vous dire, il y en a 467.
00:20:45Ça coûte 90 milliards à la France.
00:20:47D'ailleurs, la France est numéro un dans ce domaine.
00:20:49Derrière tout ça, je dirais, il y a l'intérêt de l'État que prône d'ailleurs Emmanuel Macron.
00:20:53C'est vrai qu'à un moment, il va falloir regarder tous ces avantages, ces petits avantages.
00:20:57Même, je parle des journalistes parce que j'entends déjà ceux qui vont dire
00:21:01« Ah ben oui, mais la presse a une déduction fiscale. »
00:21:03C'est vrai.
00:21:04C'est vrai.
00:21:05On a un abattement.
00:21:06Est-ce qu'il faut le remettre en cause ?
00:21:08Il a déjà d'ailleurs été remis en cause.
00:21:09Il a été diminué.
00:21:10Moi, je dirais que finalement, il y a intérêt.
00:21:12Il a été gelé, pas diminué.
00:21:14C'est-à-dire qu'il n'évolue pas.
00:21:16On dirait qu'il est grignoté par l'inflation.
00:21:18Mais avant, il y avait un abattement de 30 % pour le vieux journaliste.
00:21:21Alors, la France est de toute façon trop généreuse, trop dispendieuse.
00:21:24Il y a trop de cadeaux.
00:21:25Et moi, je dirais une chose.
00:21:26Si on ne fait rien, c'est le FMI qui pourrait nous mettre sous tutelle.
00:21:30Ou même Bruxelles.
00:21:31Vous savez qu'il y a une menace de sanctions parce que la France est trop endettée.
00:21:35Et là, je me demande si Michel Barnier, malgré tous ses contacts et ses relations à Bruxelles,
00:21:41pourra résister aux menaces de la Commission européenne.
00:21:556h28, le temps avec Alexandra Blanc qui se met en place.
00:22:06Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:22:09La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie.
00:22:13Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:19Retrouvez la météo avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:22:23Alexandra, la météo sera encore agitée aujourd'hui.
00:22:26Oui, aujourd'hui, mais également ce week-end, ma chère Shana,
00:22:29avec des conditions météo encore orageuses, notamment pour la journée de samedi
00:22:33avec des orages attendus entre l'Occitanie et l'Auvergne.
00:22:36Dimanche, on aura des orages, mais cette fois entre les Alpes, le Sud-Est
00:22:40ou encore du côté de la Corse.
00:22:41Les températures vont baisser.
00:22:42Et puis, grande nouvelle, la semaine prochaine s'annonce automnale.
00:22:45Températures qui vont d'ailleurs passer en dessous des normales de saison.
00:22:49Températures bien trop fraîches prévues la semaine prochaine pour la saison.
00:22:52On n'aura pas vraiment des conditions météo estivales pour votre semaine du 10 septembre.
00:22:58Au programme aujourd'hui, encore et toujours de la pluie.
00:23:01Un temps très brumeux ce matin, très nuageux sur les deux tiers du pays.
00:23:04On retrouve néanmoins un temps plutôt sec et ensoleillé sur les régions de l'Est
00:23:08ou encore en allant entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:23:11De la pluie à l'ouest, de la pluie également en remontant vers la frontière belge.
00:23:14Et puis, dans l'après-midi, on aura de nouveau des orages.
00:23:17Vous le voyez entre les Pyrénées et les pays de la Loire
00:23:20avec un temps bien plus vieux sur les régions de l'Ouest.
00:23:23Plus vous irez vers l'Est, plus vous aurez du grand beau temps
00:23:25avec un ciel dégagé notamment sur la Lorraine, sur l'Alsace
00:23:28ou encore entre le bassin parisien et la Normandie.
00:23:31Hier, on a eu beaucoup de pluie à Paris. Là, ça va aller quand même beaucoup mieux aujourd'hui.
00:23:35Côté températures, douceur ce matin dans le sud.
00:23:37Un peu plus de fraîcheur au nord avec localement 10 degrés pour la pointe bretonne
00:23:41ou encore en allant vers la pointe du Cotentin.
00:23:43Et dans l'après-midi, les températures remontent par rapport à hier.
00:23:4622-23 degrés pour le bassin parisien.
00:23:4923 degrés également en Bourgogne, 24 degrés à Toulouse
00:23:52et vous aurez localement quand même jusqu'à 31 degrés du côté d'Ajaccio.
00:23:56C'est News, il est 6h30. Merci d'être avec nous dans la matinale à la Une.
00:24:18Parmi les priorités du nouveau gouvernement, du futur nouveau gouvernement,
00:24:23il y aura évidemment la lutte contre l'insécurité.
00:24:26À Cannes, un adolescent a commis un refus d'obtempérer, encore un, blessant un policier.
00:24:32On vous raconte tout dès le début de ce journal.
00:24:3557% des Français n'ont pas confiance en Michel Barnier, le nouveau Premier ministre.
00:24:40C'est moins qu'Elisabeth Borne, moins bien qu'Elisabeth Borne ou Gabriel Attal à leur entrée à Matignon.
00:24:45On va revenir sur notre sondage CSA pour CNews Europe 1 le JDD dans un instant.
00:24:51Michel Barnier ne devrait pas être immédiatement censuré par l'ERN.
00:24:56Mais qu'est-ce que l'ERN pourrait obtenir en échange ? On va voir ça avec vous Gauthier Lebrecht.
00:25:01Les toutes dernières informations à tout de suite Gauthier.
00:25:03Et puis les réactions politiques ce matin dans la matinale de CNews à la nomination de Michel Barnier.
00:25:09On sera à 6h45 avec Charles Rodwell, député Ensemble pour la République des Yvelines.
00:25:13Il sera avec nous en plateau.
00:25:16Parmi les dossiers à régler en priorité par le gouvernement Barnier, il y a la sécurité.
00:25:22Notamment les nombreux refus d'obtempérer. Nouvel exemple hier à Cannes, Chana.
00:25:27Oui, un policier a encore une fois été blessé. Un chauffard a refusé de se soumettre à un contrôle routier.
00:25:32Le conducteur est un adolescent âgé de 15 ans, inconnu des services de police jusqu'à maintenant.
00:25:38Reportage d'Audrey Bertheau et de Franck Triviaud.
00:25:42Dix jours après le drame qui a coûté la vie à Eric Comine, un nouveau refus d'obtempérer a eu lieu dans le même secteur.
00:25:49Un mineur de 15 ans a refusé de s'arrêter à un contrôle routier.
00:25:53Celui-ci ne portait pas de ceinture de sécurité. Il a tenté par deux fois de se soustraire à la police.
00:25:59Un ras-le-bol selon ce policier.
00:26:02L'un des deux agents a été blessé par des éclats de verre en brisant la vitre du véhicule du conducteur.
00:26:25Les habitants réclament plus de fermeté.
00:26:28Il faudrait qu'il y ait beaucoup plus de sanctions, il se calmerait peut-être un peu plus vite.
00:26:31Ils ne respectent rien à l'école, ils ne respectent rien de partout, donc c'est normal.
00:26:35On essaie d'élever les nôtres le mieux possible.
00:26:37Le conducteur a été placé en garde à vue. Il n'est pas connu des services de police.
00:26:42Voilà la lutte contre l'insécurité. Est-ce que ce sera une priorité du nouveau gouvernement ? On verra.
00:26:4857% des Français n'ont pas confiance en Michel Barnier.
00:26:52C'est ce que révèle notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:26:57Un chiffre qui monte à 70% chez les électeurs de gauche.
00:27:01Oui, et vous allez voir que c'est le Premier ministre le moins populaire à sa nomination derrière Elisabeth Borne et Gabriel Attal.
00:27:08On va voir les chiffres.
00:27:10Vous le voyez, 53% des Français faisaient confiance à Elisabeth Borne au moment de sa nomination en mai 2022.
00:27:1748% pour Gabriel Attal en janvier dernier et 42% pour Michel Barnier hier.
00:27:23Marine Le Pen peut faire et défaire le Premier ministre.
00:27:29Le prochain gouvernement est toute puissante.
00:27:31Le RN est au centre du jeu.
00:27:33Ce renversement est inespéré pour le parti et pour le RN.
00:27:39Complètement. Le RN, grand gagnant le soir des européennes.
00:27:42Grand gagnant le soir du premier tour des législatives.
00:27:44Et puis ça s'inverse complètement.
00:27:46Victoire du nouveau Front populaire qui termine en tête.
00:27:48Pas de majorité absolue évidemment.
00:27:50Même pas une majorité relative solide.
00:27:52Mais c'est quand même un échec pour le Rassemblement national qui espérait aller à Matignon.
00:27:57Se passe l'été où le RN disparaît de la surface.
00:28:01Non pas de la terre mais du débat médiatique.
00:28:03Et la rentrée.
00:28:04Ils sont reçus à l'Elysée.
00:28:06Et là, avec ce qui se passe autour de la nomination de Michel Barnier,
00:28:11il y avait un Front républicain anti-RN aux législatives.
00:28:14Et là, on arrive à un Front républicain anti-NFP.
00:28:17Avec un gouvernement qui va donner des gages au Rassemblement national.
00:28:20Et qui va tenir si le RN décide de ne pas les censurer.
00:28:24Donc Marine Le Pen est complètement au centre du jeu.
00:28:27Elle est faiseuse de droits.
00:28:28Elle a le droit de vie ou de mort politique sur Michel Barnier et son gouvernement.
00:28:33Alors vous savez ce qu'elle a demandé ?
00:28:35Ne pas être insultée.
00:28:36Ça commence très bien.
00:28:37C'est pour ça qu'elle était opposée à la nomination de Xavier Bertrand.
00:28:40Michel Barnier a tout de suite donné des gages.
00:28:42Ailleurs en disant qu'il allait écouter tout le monde.
00:28:44Que les bonnes idées pouvaient venir de tous les côtés.
00:28:47Qu'il fallait du respect, de l'écoute.
00:28:49Donc voilà.
00:28:50Déjà, premier gage donné à Marine Le Pen.
00:28:52Elle veut la proportionnelle.
00:28:54On va voir si Michel Mardier l'engage.
00:28:56Mais elle veut une proportionnelle.
00:28:57C'est ce qu'elle expliquait et ce qu'expliquait Jordan Bardella.
00:29:00Avec une nouvelle dissolution à la clé dans un an.
00:29:03Donc ça veut dire que la censure peut tomber dans un an contre Michel Barnier.
00:29:07Ensuite elle veut des mesures en faveur du pouvoir d'achat.
00:29:09De la lutte contre l'insécurité et l'immigration.
00:29:12Et c'est là encore une fois où Michel Barnier va devoir manœuvrer entre le Rassemblement National.
00:29:17Et faire une politique plutôt à droite sur ces sujets-là.
00:29:20Plus à droite que les 7 ans de macronisme qui s'achèvent.
00:29:24Et l'aile gauche du macronisme qui n'acceptera pas des mesures très très puissantes.
00:29:28Contre l'immigration clandestine et l'insécurité.
00:29:31On l'a vu évidemment avec la loi de Gérald Darmanin.
00:29:33Merci beaucoup Gauthier.
00:29:35Restez bien avec nous dans un instant.
00:29:36On sera avec le député ensemble Charles Rodwell.
00:29:39Pour continuer à décrypter ce qui est en train de se passer dans le pays.
00:29:43En pleine période des Jeux Olympiques.
00:29:45Un hommage a été rendu aux athlètes d'Israël tués en 1972 au JO de Munich.
00:29:51Une prise d'otage meurtrière qui avait fait 11 morts.
00:29:54C'était il y a tout juste 52 ans.
00:29:56Une soirée a été organisée hier à Paris en leur honneur.
00:29:59Et le président du CRIF, Yonatan Harfi, était présent.
00:30:02Et il a rappelé que le combat contre l'antisémitisme continue.
00:30:06Il reste d'abord des noms et des visages.
00:30:09Ceux des athlètes, ceux des membres de la délégation qui ont été assassinés.
00:30:14Il reste aussi un héritage.
00:30:16C'est l'idée que la violence du terrorisme surgit partout potentiellement.
00:30:22Elle a assassiné des jeunes athlètes venus participer
00:30:25à ce qui est censé être une fête pour le monde entier, les Jeux Olympiques.
00:30:29Et puis elle nous oblige à mener le combat aujourd'hui de face à l'antisémitisme,
00:30:35face à la haine de l'État d'Israël qui perdure.
00:30:39Évidemment, cet anniversaire, près d'un an après le 7 octobre,
00:30:43prend là aussi un écho particulier,
00:30:46quelques jours après l'assassinat de 6 otages israéliens par le Hamas.
00:30:52Ce matin, on vous réveille au son des cloches,
00:30:54les cloches de la Basilique Saint-Cernin à Toulouse
00:30:57qui ont sonné un air pas habituel, on va dire.
00:31:00Oui, on a pu entendre « C'est dommage ».
00:31:02Ce n'est pas un chant catholique, en tout cas.
00:31:04Non, c'est une chanson de Big Flo et Oli.
00:31:06« C'est dommage », un joli clin d'œil aux chanteurs
00:31:08puisqu'ils ont été élèves au lycée situé juste à côté de la Basilique.
00:31:12On écoute.
00:31:27On va écouter l'original pour pouvoir comparer,
00:31:29parce qu'on reconnaît, il faut bien connaître.
00:31:31On reconnaît au refrain.
00:31:37Un enfant qui n'est pas du tout l'oréal français.
00:31:39On va peut-être lui faire l'inverse d'ailleurs.
00:31:40On va peut-être lui faire écouter l'original,
00:31:42puis ensuite la version.
00:31:43C'est comme un jeu pour les téléspectateurs,
00:31:44pour retrouver la musique.
00:31:47Moi non plus.
00:31:48C'était hier à Toulouse.
00:31:52Les Jeux paralympiques avec une belle journée pour les Bleus.
00:31:58Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:32:06Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:32:08Bien sûr.
00:32:09Retrouvez votre programme avec France Parbrise, Agré et Assurance.
00:32:16Allez, les Bleus qui conservent leur cinquième place
00:32:18au classement des Jeux paralympiques avec 61 médailles.
00:32:21Oui, la France a une nouvelle fois brillé en paracyclisme
00:32:24sur la course en ligne cette fois-ci.
00:32:26Florian Jouani et Mathieu Boredon ont décroché deux médailles en or et en argent.
00:32:32Et peut-être une nouvelle médaille attendue demain,
00:32:35puisque les Bleus se sont imposés en demi-finale contre la Colombie
00:32:38en C6 foot, victoire 1-0.
00:32:41Nos champions vont affronter l'Argentine demain à 20h
00:32:43pour tenter de décrocher l'or.
00:32:48Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:32:50Bien sûr.
00:32:51C'était votre programme avec France Parbrise, Agré et Assurance.
00:32:57C'était votre programme avec Original.
00:32:59Le nouveau parfum à la coste.
00:33:02C News, il est 6h39.
00:33:03Restez bien avec nous.
00:33:04Réaction politique ce matin dans La Matinale.
00:33:07Vos réactions, petit 1, avec la question du jour que je vous pose en clair.
00:33:10Est-ce que vous êtes satisfaits de la nomination de Michel Barnier ?
00:33:13Quelles doivent être ses priorités ?
00:33:15Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo,
00:33:18vous passez à l'antenne, vous connaissez le principe, vous avez la parole.
00:33:217h30 et 8h30, on vous écoute.
00:33:23Vous pouvez dire ce que vous pensez de la situation.
00:33:26Vos réactions et les réactions politiques.
00:33:28Dans un instant, Charles Rodwell, qui est député Ensemble des Yvelines,
00:33:32il va réagir en direct avec nous.
00:33:34A tout de suite.
00:33:40C News, il est 6h43.
00:33:41Merci d'être avec nous.
00:33:42Le Point Info, les toutes dernières informations.
00:33:44Chana Lusto.
00:33:48Le travail commence pour Michel Barnier.
00:33:51Le travail commence pour Michel Barnier.
00:33:53Le nouveau Premier ministre recevra Gabriel Attal à Matignon ce matin à 9h.
00:33:57Viendra le tour des Piliers, des Républicains, Laurent Wauquiez, Gérard Larcher
00:34:00ou encore Bruno Rotailleau à 10h15.
00:34:02L'objectif sera de connaître leurs conditions pour participer au prochain gouvernement.
00:34:08Et puis Elon Musk, de plus en plus proche de Donald Trump.
00:34:11Si le candidat à la Maison Blanche est élu,
00:34:13il veut confier une réforme de l'administration américaine aux milliardaires.
00:34:16Et Donald Trump assure que le patron de Tesla et de SpaceX est déjà d'accord.
00:34:20Affaire à suivre.
00:34:24C'est en Europe que Michel Barnier s'est illustré jusqu'à présent.
00:34:27C'est lui qui a négocié le Brexit.
00:34:29Et puis avant, il était commissaire européen.
00:34:31C'est à lui qu'est revenue la délicate mission de négocier tout simplement le Brexit,
00:34:36donc la séparation de l'Union européenne et de la Grande-Bretagne.
00:34:40Nommé en 2016 par le président de la Commission européenne,
00:34:45Michel Barnier a été l'artisan de l'accord de sortie du Royaume-Uni.
00:34:48Jean-Luc Thomas.
00:34:51Le nouveau Premier ministre est un européen convaincu depuis toujours.
00:34:54En 1981, adhérent du RPR, il soutient Valéry Giscard d'Estaing,
00:34:59Michel Barnier le trouve plus européen que Jacques Chirac.
00:35:02L'Europe devient son horizon.
00:35:04Il devient ministre des Affaires européennes en 1995,
00:35:07une rampe de lancement vers Bruxelles.
00:35:10Il est à deux reprises commissaire européen.
00:35:12Il aura alors des hauts et des bas.
00:35:15En 2009, par exemple, la City de Londres, au lieu de la finance,
00:35:18l'accueille froidement.
00:35:20Un quotidien britannique le surnomme l'homme le plus dangereux d'Europe.
00:35:23Il répète pourtant que la City est un atout pour l'Union européenne.
00:35:28Il retrouve le Royaume-Uni en 2016 pour négocier le Brexit.
00:35:32Ce gaulliste modéré a peut-être trouvé là son inclinaison libérale,
00:35:36mais surtout pas ultra-libérale.
00:35:40Pour lui, défendre pendant 30 ans une dérégulation à l'américaine
00:35:44a été une erreur.
00:35:46Ce positionnement devrait plaire au monde économique français,
00:35:49plaire aussi un peu à la gauche.
00:35:52Michel Barnier, moi je dirais que c'est un homme respectable,
00:35:55c'est un homme de culture, et ça devient rare en politique.
00:35:58C'est un homme aussi qui a réussi depuis longtemps maintenant
00:36:02à concilier son gaullisme originel et ses convictions européennes.
00:36:06Michel Barnier est donc assurément un ardent européen,
00:36:09un homme d'expérience et de compromis.
00:36:12Ses premières décisions économiques et sociales sont très attendues,
00:36:16à gauche comme à droite.
00:36:19Charles Rodwell est avec nous.
00:36:21Bonjour monsieur le député, député Ensemble pour la République,
00:36:24des Yvelines.
00:36:26Bonjour.
00:36:27Merci d'être là.
00:36:29Renaissance a dit qu'il ne signerait pas,
00:36:31donc le parti du Président de la République,
00:36:33Renaissance a dit qu'il ne signerait pas de chèque en blanc à Michel Barnier.
00:36:37En clair, vous jugerez sur pièce.
00:36:39C'est assez frisqué comme accueil.
00:36:42Je peux vous dire qu'on est un très grand nombre de parlementaires Renaissance
00:36:46à être très heureux de cette nomination.
00:36:50Michel Barnier est un homme d'État, un homme de consensus.
00:36:55Il a négocié le Brexit en rassemblant 27 États européens
00:36:59pour parler d'une seule voix dans cette période.
00:37:03C'est un homme qui n'a pas la main qui tremble pour protéger les Français,
00:37:07en témoignent les positions qu'il a pu prendre,
00:37:09notamment en matière régalienne ces derniers mois, ces dernières années.
00:37:13Et donc, oui, nous ne sommes pas du même parti politique que lui.
00:37:16C'est normal.
00:37:17Nous avons perdu les élections législatives.
00:37:19Il était donc évident que le Premier ministre ne pouvait pas venir d'honorant,
00:37:24mais nous serons en soutien de son action.
00:37:26Tout simplement, un, parce que c'est le président de la République
00:37:29qui a fait le choix de le nommer.
00:37:30Et deuxièmement, parce que nous serons, comme il le dit lui-même,
00:37:33dans une coexistence exigeante, mais nous saurons nous mettre d'accord
00:37:37avec lui pour former une coalition.
00:37:39Bon, 57% des Français ne lui font pas confiance,
00:37:41selon notre sondage CSA pour CNews Europe 1, le JDD.
00:37:46Quels sont les gages, selon vous, qu'il va devoir donner aux Français,
00:37:50déjà parce qu'il est face aux Français, pour que ça remonte ?
00:37:54Quelles sont les priorités ?
00:37:57Il a donné trois priorités dans son discours hier,
00:38:00lors de sa présentation matinant, lors de la répartition du pouvoir.
00:38:03La première, réparer les injustices, notamment à travers les services publics.
00:38:09Deuxièmement, répondre à l'enjeu criant et énorme du pouvoir d'achat et de l'inflation.
00:38:15Et puis troisièmement, la protection des Français
00:38:18et la lutte contre l'immigration, notamment illégale.
00:38:23J'en ajouterai une quatrième qui, moi, me tient particulièrement à cœur,
00:38:25le rétablissement des comptes publics,
00:38:28notre crédibilité sur les marchés financiers en dépend,
00:38:31l'avenir aussi de nos services publics et de toutes nos politiques en dépend.
00:38:35Je pense que c'est le grand tournant de cet automne
00:38:37et nous y répondrons, nous serons présents.
00:38:40Je suis en train de vous écouter Charles Rodwell, évidemment,
00:38:43et je suis en train de me dire, si j'étais Michel Barnier,
00:38:47j'appellerais ce député pour lui proposer un poste dans mon équipe.
00:38:52Est-ce que vous accepteriez de rentrer au gouvernement de Michel Barnier ?
00:38:56Je pense qu'il y a beaucoup de monde qui recherche cela en ce moment, très probablement.
00:39:00Est-ce que vous en faites partie ?
00:39:03Pas particulièrement.
00:39:04Moi, je défends simplement mes convictions que j'ai toujours défendues sur votre plateau
00:39:09et sur l'ensemble des chaînes d'information.
00:39:13C'est la ligne que j'ai toujours portée
00:39:15et je suis très heureux que ces éléments, aujourd'hui, soient portés par le Premier ministre,
00:39:19notamment en matière régalienne et en matière de réponse à l'insécurité culturelle
00:39:23que peuvent ressentir les Français.
00:39:24D'accord.
00:39:25Mais que vous ne soyez pas candidat, je comprends,
00:39:28mais vous ne refuseriez pas un poste de ministre, par exemple, au budget ?
00:39:34Vous avez dit que ça vous tenait particulièrement à cœur.
00:39:37Si votre question, c'est est-ce que les députés Renaissance ou les députés du Bloc central
00:39:42ont vocation à participer à ce gouvernement au sens large,
00:39:47je crois que la porte est ouverte pour un certain nombre de collègues,
00:39:50mais pas à n'importe quelle condition.
00:39:51C'est ce que le Parti Renaissance a partagé hier.
00:39:55L'une de nos conditions cardinales, c'est évidemment pas de participation de partis extrêmes,
00:40:02que ce soit la France insoumise ou le Rassemblement national à ce gouvernement.
00:40:07C'est une condition sine qua non pour notre soutien.
00:40:10Merci beaucoup, Charles Rodwell.
00:40:12Vous nous avez parlé de vos priorités.
00:40:16Selon vous, j'ai bien noté la plus importante, le budget.
00:40:21Merci beaucoup, Charles Rodwell, d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNES.
00:40:25Merci à vous.
00:40:26Merci à vous, à bientôt.
00:40:27Bonne journée.
00:40:28Place à la musique.
00:40:29À présent, ce matin, on vous fait découvrir le nouveau single de Taylor Swift.
00:40:32Rien que ça.
00:40:46Je peux le faire avec le cœur brisé.
00:40:48C'est le titre du nouveau single de Taylor Swift.
00:40:50C'est un peu...
00:40:51Merci, Gauthier.
00:40:52Elle n'a pas le cœur brisé.
00:40:53Je n'ai pas le cœur brisé, heureusement.
00:40:55Mais c'est un peu le cas de Taylor Swift, souvent, puisque c'est le thème de nombreuses de ses chansons.
00:40:59La superstar vient de finir la partie européenne de son Eras tour.
00:41:03Alors, pour remercier ses fans, elle dévoile un clip filmé dans les coulisses de sa tournée,
00:41:07mais aussi pendant l'un de ses concerts à Paris la Défense Arena.
00:41:09Regardez.
00:41:15C'était votre programme avec Epidinvest, spécialiste de l'investissement et de l'innovation.
00:41:20A bientôt.
00:41:21Au revoir.
00:41:46C'est news.
00:41:476h51.
00:41:48Restez bien avec nous.
00:41:49Première journée de tractation, non plus à l'Élysée pour trouver un Premier ministre.
00:41:52Ça, c'est fait.
00:41:53Maintenant, ça se passe à Matignon pour trouver un gouvernement.
00:41:56Les dernières informations, et il y en a avec vous, Gauthier Lebret.
00:41:59Il y a des noms qui circulent déjà.
00:42:01C'est très intéressant.
00:42:02Vous allez nous les donner.
00:42:04A tout de suite.
00:42:08Première journée de tractation, non plus à l'Élysée pour trouver un Premier ministre.
00:42:13Première journée de tractation à Matignon pour former un gouvernement.
00:42:17Qui va devenir ministre ?
00:42:19Michel Barnier doit former une équipe de rassemblement.
00:42:22C'est ce que disait le communiqué de l'Élysée hier.
00:42:24Gauthier Lebret, les toutes dernières informations.
00:42:26Déjà, à quoi pourrait ressembler cette nouvelle équipe ?
00:42:29Dites-nous.
00:42:30On le comprend avec les tractations du jour, Romain.
00:42:33Michel Barnier va recevoir ce matin Gabriel Attal, de l'ancienne majorité présidentielle,
00:42:38et ensuite Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher.
00:42:41Ce gouvernement devrait donc logiquement se composer de LR,
00:42:46des ex-LR passés chez Macron,
00:42:48et des cadres de l'ancienne majorité Barnier compatible,
00:42:52plutôt de l'aile droite.
00:42:54Pourrait entrer au gouvernement Xavier Bertrand, on l'imagine,
00:42:57avoir un gros ministère, puisque son nom circulait pour Matignon,
00:43:00mais il a été débranché par Marine Le Pen.
00:43:02David Lysnard, pareil, l'actuel maire de Cannes.
00:43:05Son nom circulait aussi, mais là c'est Emmanuel Macron qui n'en voulait pas.
00:43:09Trop ambitieux, trop jeune, contrairement à Michel Barnier.
00:43:12Mais son nom circule, par exemple, pour succéder à Gérald Darmanin,
00:43:16au ministère de l'Intérieur.
00:43:17Et puis Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR,
00:43:20qui sera donc ce matin à Matignon avec Michel Barnier,
00:43:22s'est dit ouvert cette semaine à l'entrée de ministres Les Républicains.
00:43:26Alors pourquoi pas lui ?
00:43:27Pourrait rester Sébastien Lecornu, ancien LR, complètement Barnier compatible.
00:43:32Rachida Dati, évidemment, qui est là depuis seulement quelques mois à la culture.
00:43:36Gérald Darmanin, c'est ce que dit son entourage, c'est en négociation.
00:43:41Il est trop tôt pour dire un oui ou un non définitif,
00:43:44mais il y a une envie quand même chez l'actuel ministre de l'Intérieur
00:43:47qui pourrait passer donc dans un autre ministère.
00:43:49On parle notamment du quai d'Orsay,
00:43:51ce qui permettrait à Emmanuel Macron d'avoir un proche au ministère des Affaires étrangères,
00:43:55alors que le président de la République veut évidemment garder la main sur ce ministère.
00:43:59Mais vous l'avez dit, Romain, Michel Barnier doit former un gouvernement de rassemblement.
00:44:04C'est l'objectif.
00:44:05Le défi du Premier ministre est d'aller au-delà, évidemment,
00:44:08des Républicains et des ex-LR passés chez Emmanuel Macron.
00:44:12D'avoir des membres, disons-le, de l'aile gauche de la Macronie,
00:44:15pourquoi pas un profil proche de celui de Bernard Cazeneuve.
00:44:19Ce n'est pas gagné sur le papier, car en même temps,
00:44:22il ne faut pas que le gouvernement penche trop à gauche
00:44:25avec le risque de censure du Rassemblement national.
00:44:28Et Michel Barnier a affiché dès hier, dès son entrée à Matignon,
00:44:32ses ambitions en matière de lutte contre l'immigration et l'insécurité.
00:44:36Pour quelle politique alors ?
00:44:37Parce que Michel Barnier va devoir naviguer entre l'aile gauche de la Macronie
00:44:41et le Rassemblement national.
00:44:42Absolument, c'est le balancier.
00:44:44Michel Barnier, vous le savez, est un montagnard.
00:44:46Il prend son temps pour arriver au sommet.
00:44:49Ça prend du temps, mais il y arrive.
00:44:51On l'a vu lors de la négociation du Brexit,
00:44:53où il a réussi à mettre 27 pays d'accord sur le traité avec le Royaume-Uni.
00:44:58Sauf que cette fois, le temps ne joue pas contre les Anglais,
00:45:01mais contre lui.
00:45:02Et ce n'est pas le maître des horloges qui les a déréglés qui pourra l'aider.
00:45:06Il va donc devoir trouver rapidement l'équilibre
00:45:08entre l'aile gauche de la Macronie et le Rassemblement national.
00:45:11On se souvient de comment l'aile gauche a mené la vie dure,
00:45:14pour ne pas dire a pourri la vie de Gérald Darmanin,
00:45:17au moment de la loi immigration.
00:45:19Comment faire passer des mesures strictes en matière d'immigration
00:45:23et de sécurité dans ces conditions ?
00:45:25Ça sera un défi pour le nouveau Premier ministre.
00:45:28Quelle sera sa relation avec Emmanuel Macron ?
00:45:30Ce n'est pas rien.
00:45:31On parle de coexistence et pas de cohabitation.
00:45:35Ce n'est pas une cohabitation,
00:45:36car Michel Barnier a besoin des députés macronistes pour gouverner.
00:45:39Je rappelle que Michel Barnier,
00:45:41c'est 47 députés à l'Assemblée nationale avec les Républicains.
00:45:45Evidemment, il a besoin d'élargir.
00:45:47On ne gouverne pas avec 47 députés.
00:45:49D'ailleurs, ils ne sont pas macronistes,
00:45:51ils sont atalistes, les députés de l'ancienne majorité.
00:45:54Gabriel Attal qui tentera de mettre le Président hors-jeu.
00:45:58On l'a compris dès hier lors de son discours,
00:46:00il parlait de liberté par rapport au Président de la République.
00:46:04Les députés de l'ancienne majorité doivent leur siège
00:46:07non pas à Emmanuel Macron qui les a sacrifiés en faisant le choix de dissoudre,
00:46:11mais à Gabriel Attal.
00:46:12Ces députés ne répondront pas à l'Elysée, mais à l'ancien Premier ministre.
00:46:16L'Elysée d'ailleurs qui a déjà pris ses distances avec Matignon de Michel Barnier.
00:46:21Michel Barnier ne sera pas piloté comme Gabriel Attal et Elisabeth Borne.
00:46:25On a vu hier lors de la passation de pouvoir qu'il comptait mettre sa patte
00:46:29et qu'on ne lui donnait pas de leçons.
00:46:31Merci Gauthier.
00:46:32Soyez là à 8h10, on sera avec Sébastien Chenu,
00:46:35ça va être très intéressant, vice-président du Rassemblement National.
00:46:38Ils sont au cœur de ce qui se passe au RN.
00:46:41Sébastien Chenu va venir nous parler ce matin, 8h10,
00:46:44grande interview CNews et Europe 1.
00:46:46Tout de suite, le temps Alexandra Blanc.
00:46:48Jamais le soleil n'a autant brillé, la météo avec Groupe Verlaine,
00:46:52installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie.
00:46:54Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:00Retrouvez la météo avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:47:05Alexandra, avec les fortes pluies dans les Alpes,
00:47:07certains cours d'eau débordent ce matin.
00:47:09Oui, c'est le cas de l'Arc, situé en Savoie,
00:47:12notamment du côté de Saint-Michel-de-Maurienne.
00:47:15Avec ces images impressionnantes hier soir avec cette rivière,
00:47:18l'Arc qui a dépassé hier les 4 mètres et demi en cours d'après-midi.
00:47:24Rassurez-vous, ça va beaucoup mieux aujourd'hui
00:47:26puisqu'on va retrouver un temps sec et ensoleillé
00:47:28entre les Alpes et la Côte d'Azur.
00:47:30Mais on voulait ce matin vous montrer ces images assez impressionnantes.
00:47:34Au programme aujourd'hui, une journée assez mitigée une nouvelle fois
00:47:38avec au programme de la pluie sur les régions de l'Est.
00:47:41Arrivée également d'une nouvelle perturbation sur l'ouest du pays
00:47:44avec localement quelques averses.
00:47:46Un temps brumeux ce matin entre le bassin parisien, la Normandie
00:47:49ou encore la pointe bretonne du soleil
00:47:51en allant vers les Alpes, vers le Lyonnais
00:47:53ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:47:55Dans l'après-midi, attention aux orages.
00:47:58Des orages bien localisés prévus entre les Pyrénées et les Pays de la Loire.
00:48:02On retrouvera également de la pluie en Bretagne.
00:48:04Plus vous irez vers l'Est, plus vous aurez un temps sec et ensoleillé
00:48:07malgré parfois quelques nuages.
00:48:09Les températures ce matin un peu fraîches au nord-ouest
00:48:12avec localement 10 degrés pour la pointe bretonne
00:48:14ou encore 13 degrés à Paris.
00:48:16Dans l'après-midi, ça y est, les températures remontent
00:48:18avec localement 22-23 degrés pour le bassin parisien
00:48:2124 degrés à Toulouse, 25 degrés à Clermont-Ferrand
00:48:24et localement jusqu'à 27 degrés à Marseille.
00:48:45C News, il est 7h. Merci d'être avec nous.
00:48:48Question que je vous pose ce matin.
00:48:49Êtes-vous satisfait de la nomination de Michel Barnier à Matignon ?
00:48:54Nomination de Michel Barnier en tant que nouveau Premier ministre.
00:48:57C'est le tout début du chemin.
00:48:58Il va falloir former un gouvernement, trouver une majorité à l'Assemblée.
00:49:01Mais déjà, est-ce que vous êtes satisfait ?
00:49:03Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:49:04Vous flashez le QR code, vous donnez votre sentiment, votre opinion.
00:49:08A la une, les premières heures de Michel Barnier à Matignon.
00:49:12Dans notre sondage CSA pour C News, 42% des Français lui font confiance.
00:49:17Et vous, nous sommes allés vous poser la question dans les rues de Lyon.
00:49:20Après l'Elysée, les consultations se font désormais à Matignon.
00:49:23Michel Barnier reçoit ce matin à 9h l'ancien Premier ministre,
00:49:26Gabriel Attal, puis les pontes de droite.
00:49:30Mathieu Devese sera en direct avec nous,
00:49:33devant Matignon pour les toutes dernières informations.
00:49:35A tout de suite, Mathieu.
00:49:37Les réactions politiques ce matin à la nomination de Michel Barnier.
00:49:40On sera à 7h10 avec Vincent Jeanbrun.
00:49:42Bonjour Vincent Jeanbrun.
00:49:43Bonjour.
00:49:44Déjà avec nous sur le plateau, député, la droite républicaine du Val-de-Marne.
00:49:48Et puis le dossier urgent du nouveau Premier ministre, c'est le budget.
00:49:52Il faut qu'il soit bouclé avant le 1er octobre.
00:49:54Quel est le profil économique, son portrait éco ?
00:49:57Le portrait éco de Michel Barnier.
00:50:00Avec vous, Éric Derête-Mathenne.
00:50:01A tout de suite, Éric.
00:50:02Michel Barnier succède donc à Gabriel Attal après 51 jours de suspense.
00:50:06Et Emmanuel Macron a enfin tranché.
00:50:08Mais que pensez-vous de ce choix ?
00:50:09Est-ce que vous êtes convaincu ? Est-ce que vous êtes satisfait ?
00:50:12On est allé vous poser la question dans les rues de Lyon.
00:50:14Reportage signé Olivier Madinier.
00:50:17Dans les rues de Lyon, le nouveau Premier ministre souffre d'un certain déficit de notoriété.
00:50:22Surtout lorsqu'on interroge les plus jeunes.
00:50:25Est-ce que vous savez qui est Michel Barnier ?
00:50:27Non.
00:50:28Non, je ne sais pas.
00:50:30C'est le nouveau Premier ministre.
00:50:32Ah d'accord, ok.
00:50:33Non, pas du tout.
00:50:35Je ne sais pas qui c'est.
00:50:37Je crois que c'est celui qui a été élu par Macron en Premier ministre.
00:50:40C'est tout, c'est tout ce que je sais.
00:50:42Je ne le connais pas.
00:50:43C'est celui qui a fait les négociations pour le Brexit.
00:50:46C'est un ancien LR.
00:50:47Et j'ai vu sur Libération qu'il avait participé à la commémoration du 51e anniversaire de la mort de De Gaulle.
00:50:52L'organisation des Jeux Olympiques d'Alberville, la négociation du Brexit,
00:50:56ce sont les éléments du parcours de Michel Barnier qui restent dans les mémoires.
00:51:00Je l'ai connu quand j'étais plus jeune, quand il s'occupait des Jeux Olympiques en Savoie.
00:51:06C'est un monsieur qui a de l'expérience, assez consensuel.
00:51:10Mais c'est marrant la différence d'âge qu'on va avoir entre l'actuel et le suivant.
00:51:15C'est tout.
00:51:16Après, on verra bien.
00:51:17Je sais que c'est un européiste convaincu.
00:51:19Mais bon, à mon avis, il fait un peu trop d'Europe.
00:51:24Et donc, je me méfie un petit peu.
00:51:26Il est très bon, très bon.
00:51:29Quelqu'un qui n'est pas partisan, qui est assez neutre, qui est très très bien.
00:51:34Globalement, les Lyonnais que nous avons rencontrés saluent la compétence et l'expérience de Michel Barnier.
00:51:40Michel Barnier qui va recevoir Gabriel Attal ce matin à 9h.
00:51:44Mathieu Devese en direct de Matignon.
00:51:46Mathieu, ce n'est pas la seule réunion au programme du jour.
00:51:52Effectivement, Romain, programme chargé pour le nouveau Premier ministre.
00:51:56Pas de temps à perdre, oui, pour tenter de former un nouveau gouvernement.
00:52:00Et la tâche est loin d'être évidente car il faut tout simplement former un gouvernement capable de résister, de survivre, je dirais même, à la censure parlementaire.
00:52:08Et pour cela, sachez que Michel Barnier a multiplié les entretiens téléphoniques d'hier avant même sa prise de fonction.
00:52:14Il a notamment eu au téléphone Nicolas Sarkozy, François Bayrou ou encore Édouard Philippe.
00:52:19Et ce matin, donc, Michel Barnier va recevoir aux alentours de 9h, ici à Matignon, Gabriel Attal qui connaît bien Matignon.
00:52:26Puis aux alentours de 10h, 10h30, ce seront les patrons de la droite des Républicains qui seront reçus ici à Matignon.
00:52:32Il y aura notamment Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau ou encore Gérard Larcher.
00:52:36Michel Barnier qui souhaite imposer sa marque.
00:52:39Il promet notamment des changements et des ruptures pour tenter de répondre aux demandes des Français.
00:52:44Oui mais voilà, pour cela, il faut notamment résister à l'épreuve du budget puis à celle de la réforme des retraites
00:52:50qui sera de retour dans les débats parlementaires dès le 31 octobre.
00:52:53Michel Barnier, bienvenue dans ce qu'on appelle l'enfer de Matignon.
00:52:58Merci beaucoup Mathieu, Mathieu Devez avec Pierre-François Altermat pour les images.
00:53:02Chana, il y a une question qui se pose. Est-ce que la nomination de Michel Barnier est une bonne nouvelle pour les patrons ?
00:53:07Pour le patronat et l'entreprise ?
00:53:09La réponse est oui, en tout cas pour l'ancien patron de Sanofi et Kering, Serge Wimbert.
00:53:15Il a été interrogé par Eric de Ritmaten, par vous Eric, dans l'hebdo de l'écho.
00:53:21C'est bien qu'il y ait un premier ministre, c'est la première remarque.
00:53:25Deuxièmement, Michel Barnier a une grande expérience politique française et internationale.
00:53:31Donc c'est important parce que le débat politique a été souvent contenu à l'intérieur de nos frontières
00:53:37alors que la France n'est pas une île, elle n'est pas isolée du reste du monde.
00:53:42Elle a besoin d'investisseurs extérieurs, ne serait-ce que pour financer sa dette.
00:53:46Et donc, le fait d'avoir quelqu'un à la tête du gouvernement qui ait une vision large
00:53:52et qui connaisse les réalités économiques et ne soit pas enfermé dans cette vision plus rectangulaire devrait aider.
00:54:00Voilà, c'est un extrait de l'hebdo de l'écho qu'on retrouvera en version longue à 15h45 cet après-midi sur CNews.
00:54:0615h45 avec Eric de Ritmaten.
00:54:08Avant Matignon, Michel Barnier a eu des ambitions présidentielles.
00:54:13En 2021, il s'est lancé dans la course à l'investiture des Républicains.
00:54:16Et au cœur de ses propositions, la sécurité des Français, la restauration de l'autorité de l'État
00:54:21ou encore un moratoire sur l'immigration.
00:54:23Retour sur son programme avec Sarah Fenzary.
00:54:28Le nouveau Premier ministre avait défendu une politique libérale doublée d'une grande fermeté sur le régalien.
00:54:34Michel Barnier voulait restaurer l'autorité de l'État en appliquant notamment
00:54:38l'expulsion systématique des étrangers condamnés à de la prison ferme.
00:54:42L'ex-négociateur en chef du Brexit proposait aussi un moratoire pour geler l'immigration pendant 3 à 5 ans
00:54:49avec des propositions telles que le durcissement des conditions de ressources
00:54:53et d'assimilation pour le regroupement familial ainsi que le renforcement des moyens aux frontières européennes.
00:54:59Candidat lors de la présidentielle de 2022, il promettait à l'époque une stricte trajectoire d'économie
00:55:05pour le budget de l'État et une maîtrise de la dette.
00:55:08Il préconisait de réduire les impôts de production, de baisser les charges sociales sur les salaires intermédiaires
00:55:14tout en prévoyant d'augmenter les salaires dans les services publics essentiels de la santé et de l'éducation.
00:55:20Côté environnement, Michel Barnier disait vouloir relancer le nucléaire
00:55:24et investir dans les énergies renouvelables comme le photovoltaïque, la biomasse et l'hydraulique.
00:55:31Voilà et on va continuer à parler de la situation politique dans un instant avec vous Vincent Jambrin.
00:55:37Une marche blanche était organisée hier à Poissy pour rendre hommage à Nicolas,
00:55:41un garçon de 15 ans qui a mis fin à ses jours il y a maintenant un an.
00:55:44Victime de harcèlement scolaire, il avait alerté l'éducation nationale en vain.
00:55:48Il a fini par se pendre dans sa chambre.
00:55:50Un an plus tard, sa mère Béatrice Leblay continue son combat avec un seul objectif,
00:55:55que ça ne se reproduise plus, écoutez.
00:55:58Je tenais à vous dire que cette marche blanche est non seulement un hommage rendu à Nicolas,
00:56:03mais également une manière de réaliser ce que Nicolas aurait souhaité.
00:56:06Demander au pouvoir public d'agir concrètement devant ce fléau qu'est le harcèlement scolaire.
00:56:12Voilà, c'est extrêmement important.
00:56:14D'ailleurs, vous avez vu Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France,
00:56:18l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, encore le député Carles Livre.
00:56:22On en parle du harcèlement scolaire.
00:56:25Il y avait ce rassemblement hier.
00:56:27Allez le sport, les bleus reprennent la compétition avec la Ligue des Nations.
00:56:49La Ligue des Nations ce soir.
00:56:51Oui, ce soir à 20h45, la France affrontera l'Italie au Parc des Princes.
00:56:56L'occasion pour nos joueurs de tourner la page d'un Euro 2024 décevant.
00:57:00Et pour la première fois depuis son arrivée au Réal,
00:57:02Kylian Mbappé va rejouer en France.
00:57:04Et en conférence de presse, il a confié qu'il donnerait le meilleur ce soir malgré les critiques.
00:57:10Que pensent les gens ? Je pense que c'est le cas d'être mes soucis.
00:57:14Nous, on essaye toujours de donner le meilleur d'entre nous.
00:57:18On essaie de donner la meilleure version possible pour l'équipe de France
00:57:22par respect et par admiration qu'on a pour ce maillot et ce logo.
00:57:26Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:57:28Bien sûr !
00:57:29C'était votre programme avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:57:38C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:57:43On parlait harcèlement scolaire il y a quelques instants.
00:57:45Le numéro de téléphone à appeler si vous avez des problèmes,
00:57:48si vous avez des questions à vous poser, c'est le 30 18.
00:57:51Voilà le 30 18 et il s'affichera un peu plus tard dans la matinale.
00:57:55Vincent Jambrin avec nous, député de la droite républicaine du Val-de-Marne.
00:57:59On va parler de la situation politique, on va parler de la nomination de Michel Barnier,
00:58:03de ce que vous en pensez, du poids que les républicains doivent avoir
00:58:06dans le nouveau gouvernement et accessoirement dans tous les textes
00:58:09que ce nouveau gouvernement va présenter.
00:58:12Ça sera juste après la petite pause. A tout de suite.
00:58:18C'est de nous, il est 7h15. Bienvenue à tous.
00:58:21Le Point Info, les dernières informations avec Chana Lusto.
00:58:26Un policier blessé dans un nouveau refus d'eau tempérée à Cannes.
00:58:29Hier, un mineur de 15 ans a refusé de s'arrêter à un contrôle routier.
00:58:33Il ne portait pas de ceinture de sécurité.
00:58:35Le policier s'est blessé en brisant la vitre du véhicule.
00:58:38Le conducteur a été placé en garde à vue.
00:58:40Il était inconnu des services de police jusqu'à présent.
00:58:4442% des Français ont confiance en Michel Barnier.
00:58:47C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:58:51Un chiffre qui chute à 30% chez les électeurs de gauche.
00:58:54C'est le Premier ministre le moins populaire à sa nomination,
00:58:57derrière Elisabeth Borne et Gabriel Attal.
00:59:02Vincent Jambrin, bonjour. Merci d'être là.
00:59:05Député de la droite républicaine du Val-de-Marne.
00:59:0842% des Français ont confiance en Michel Barnier.
00:59:11Vous en êtes ?
00:59:12Oui, clairement.
00:59:13D'un point de vue personnel, j'ai la chance de connaître Michel Barnier.
00:59:16Je lui fais confiance parce que s'il y a bien un homme
00:59:18qui a les qualités pour s'en sortir dans cet enfer de Matignon,
00:59:21surtout dans les conditions qu'on connaît, c'est Michel Barnier.
00:59:24Effectivement, je fais partie de ceux qui sont contents
00:59:26de se dire déjà enfin un Premier ministre.
00:59:28Ce n'était plus tenable.
00:59:30En plus, vous vous imaginez bien…
00:59:32De votre famille politique.
00:59:33De notre famille politique.
00:59:34On a une sympathie personnelle et politique pour Michel Barnier.
00:59:37C'est quand même des choses qui font qu'on commence bien la semaine.
00:59:40On la termine bien plutôt.
00:59:43Quels sont les postes de ministres qui doivent revenir aux Républicains ?
00:59:46Parce que le Premier ministre est LR.
00:59:48Très bien.
00:59:49Maintenant, c'est que le début de l'histoire.
00:59:51Ce n'est pas une cohabitation avec tout un gouvernement de la même couleur.
00:59:55Là, ça va être un gouvernement arc-en-ciel avec plusieurs couleurs.
00:59:59Quelle part doit revenir aux Républicains ?
01:00:01Il appartiendra au Premier ministre de décider de ça.
01:00:04Vous voyez bien que les Républicains,
01:00:06depuis le premier jour, depuis le 7 juillet dernier,
01:00:08le début de l'Assemblée nationale,
01:00:10on n'est jamais rentré dans cette logique de casting.
01:00:12Ça n'a jamais été le sujet.
01:00:14On a défini une ligne très claire.
01:00:17C'est pacte législatif, c'est-à-dire travail sur le fond.
01:00:20Une fois qu'on connaît la ligne du gouvernement
01:00:23et savoir si Michel Barnier reprend le pacte législatif proposé par les Républicains,
01:00:27alors on voit qui peut l'apporter et qui peut l'incarner.
01:00:30Il ne faudrait pas que nous-mêmes, on tombe dans un piège
01:00:33et dire que le Premier ministre est à l'air,
01:00:35donc automatiquement, on rentre dans le gouvernement.
01:00:37Ce n'est pas notre stratégie.
01:00:39Notre stratégie, elle est claire, c'est le travail de fond
01:00:41parce qu'on veut changer la vie des Français.
01:00:43Et ça passe par un pacte législatif, ça passe par plus de sécurité,
01:00:45ça passe par une protection de nos frontières,
01:00:47ça passe par les services publics qui soient à nouveau opérationnels,
01:00:50et puis ça passe par revaloriser le travail.
01:00:52On est d'accord sur le fait que les questions de personnes,
01:00:54ce n'est pas très important,
01:00:56mais si vous mettez un ministre LR à l'intérieur,
01:01:00à la Défense, à Bercy, c'est un message politique.
01:01:04À titre personnel, je souhaite qu'effectivement,
01:01:06il y ait le plus de représentants de ma famille politique
01:01:09et de mon courant de pensée.
01:01:11Et quelle est l'urgence ?
01:01:13Parfois, on vous appelle, soit c'est le réveil,
01:01:15mais ce n'est pas le Premier ministre qui vous appelle.
01:01:18Je ne crois pas que c'est le Premier ministre.
01:01:21Quelles sont les urgences ?
01:01:23Là, il y a une urgence, c'est voter un budget.
01:01:25Pour ça, il faut un gouvernement stable
01:01:27et qui puisse passer le budget.
01:01:29Il appartient au Premier ministre de faire un consensus
01:01:31et de sortir des simples formations politiques classiques.
01:01:36Il va falloir qu'il dépasse les clivages politiques habituels.
01:01:39Je me réjouis que ma famille politique ait été constructive,
01:01:42probablement une des seules formations politiques à l'être.
01:01:45Il faut le dire, les Républicains, le droit républicain,
01:01:47on a débloqué la situation qui durait depuis 50 jours.
01:01:50Il faut reconnaître ça aussi à ma famille politique.
01:01:53Maintenant, nous n'avons posé aucune exigence de place,
01:01:56de poste ou de personne.
01:01:58Notre sujet, c'est le fond.
01:02:00Le Premier ministre sera soutenu dès l'instant
01:02:03que le pacte législatif que nous portons
01:02:05fera partie de sa feuille de route.
01:02:07On attend avec impatience sa déclaration de politique générale.
01:02:10Les dirigeants de votre parti politique
01:02:13seront reçus ce matin par Michel Parnier.
01:02:16Qu'est-ce qu'ils doivent lui dire ?
01:02:18Ils doivent parler de fond.
01:02:20C'est très important que les auditeurs le comprennent.
01:02:23Si le sujet, c'est dire qu'on te soutient
01:02:26et qu'on prend 4-5 parmi nous,
01:02:28ça ne fait aucun intérêt pour les Français.
01:02:31Par contre, nous, tu auras les votes des 45 députés
01:02:34de la droite républicaine.
01:02:36Sur quelle mesure particulièrement ?
01:02:38Sur la sécurité, sur l'immigration,
01:02:41sur le pouvoir d'achat des Français, sur le travail.
01:02:44Une priorité que je porte, c'est la revalorisation du travail.
01:02:48On parle beaucoup pouvoir d'achat
01:02:50sans forcément rentrer dans le concret.
01:02:52Le concret pour le pouvoir d'achat,
01:02:54c'est faire en sorte que le salaire net
01:02:56se rapproche du salaire brut
01:02:58sans que ça coûte plus cher au patron.
01:03:00Il y a une urgence à travailler.
01:03:02En réduisant les aides sociales ?
01:03:04Pas forcément, c'est surtout revaloriser le travail.
01:03:07D'accord, mais ça coûte à quelqu'un ?
01:03:10Si vous augmentez le salaire net, ça coûte à qui ?
01:03:13Ça coûte à l'État qui doit trouver ses cotisations ailleurs.
01:03:17Mais probablement, ça passe par repenser
01:03:20un certain nombre de services publics.
01:03:22La santé est au cœur des préoccupations des Français.
01:03:25On a un sujet en France, c'est qu'historiquement,
01:03:27on a fait porter le poids des cotisations sociales
01:03:29qui financent notre modèle de santé sur les salariés.
01:03:32Peut-être que pour revaloriser le travail dans ce pays,
01:03:34il faut qu'on se dise que la santé, ça concerne tout le monde,
01:03:36ceux qui travaillent, ceux qui ne travaillent pas,
01:03:38et avoir une pensée différente.
01:03:40On portera ce type de proposition auprès du Premier ministre.
01:03:43En tout cas, on en fera une priorité.
01:03:45Sur la sécurité, ce sont des thèmes qu'on a explicités régulièrement.
01:03:50Moi-même, vous le savez, j'avais été très marqué avec ma famille
01:03:53par les émeutes.
01:03:54Croyez bien que la sécurité est une thématique
01:03:56sur laquelle on ne va pas lésiner.
01:03:58Et il y a un certain nombre de choses.
01:03:59Le retour des peines planchées.
01:04:01Quand on fait un refus d'obtent de payer,
01:04:03quand on agresse un représentant de l'Ordre,
01:04:05un représentant de l'État,
01:04:06il doit y avoir des peines automatiques.
01:04:08Aujourd'hui, c'est des choses qu'on remet sur la table.
01:04:10Le pacte législatif, il est assez conséquent.
01:04:12Il y a plus de 13 propositions de loi
01:04:14qui avaient été mises sur la table.
01:04:16On peut rentrer, si vous le souhaitez, dans le détail.
01:04:18Il y a des choses très concrètes
01:04:20qui passent bien avant la question
01:04:22de savoir qui intègre un gouvernement ou pas.
01:04:24On est là pour l'intérêt des Français,
01:04:25pas pour nos petits intérêts personnels.
01:04:27Sur les questions de sécurité,
01:04:28vous pourriez vous mettre d'accord sur certains points,
01:04:31sur certains textes, avec le Rassemblement national ?
01:04:33Les peines planchées, par exemple ?
01:04:35Je pense qu'il peut y avoir...
01:04:37Je suis convaincu qu'il y aura des majorités de projets
01:04:40à l'Assemblée nationale.
01:04:41Donc avec le RN ?
01:04:42Avec toutes les forces politiques que je souhaite,
01:04:44parce qu'en réalité, c'était tout l'intérêt
01:04:46de travailler dès cet été vers ce pacte législatif.
01:04:49On a mis sur la table des textes,
01:04:51sur la place du bureau,
01:04:53sur le bureau de l'Assemblée nationale,
01:04:55en disant maintenant,
01:04:56tous ceux qui sont intéressés pour travailler sur ces textes-là,
01:04:58ils sont là, sur la place publique, on y va.
01:05:00Au Parlement, on parlemente.
01:05:01Et il y a des parlementaires RN,
01:05:03il y a des parlementaires de gauche,
01:05:04il y a des parlementaires du centre.
01:05:05Il faut y aller.
01:05:06De toute façon, je vais vous dire,
01:05:07on entend quand même un message
01:05:09de ces élections législatives.
01:05:10Il y a une volonté du retour de l'ordre et de la protection.
01:05:14Il n'y a pas 11 millions de Français
01:05:15qui votent Rassemblement national pour rien.
01:05:17Il y a une inquiétude dans ce pays.
01:05:18Il y a, et vous l'avez encore montré dans ce journal,
01:05:21des faits qui sont scandaleux,
01:05:22des faits de délinquance,
01:05:23des faits de violence qui sont inacceptables.
01:05:25Et on doit apporter une réponse à cela.
01:05:27Vous avez aussi,
01:05:28et il ne faut pas le mettre de côté,
01:05:29dans ce vote NFP,
01:05:31une revendication très forte
01:05:33à corriger les injustices sociales.
01:05:35Moi, je suis maire d'un territoire très populaire.
01:05:39Moi-même, enfant des barres HLM de ma ville,
01:05:41je peux vous assurer
01:05:42qu'il y a un certain nombre d'injustices sociales
01:05:43qu'il faut corriger.
01:05:44Donc, il y a aussi cette charge
01:05:45sur les épaules du Premier ministre.
01:05:46Et le tout avec une volonté très claire
01:05:48qui a été aussi adressée au Bloc central,
01:05:50qui est de dire pas d'augmentation d'impôts,
01:05:52gestion financière saine,
01:05:53on arrête d'augmenter la dette et on y va.
01:05:55Donc, ce n'est pas évident, cette feuille de route.
01:05:57Mais en même temps, je crois que les Français
01:05:58nous ont donné une traite très claire.
01:05:59Et je fais personnellement confiance à Michel Varnier
01:06:01pour réussir cette quadrature du cercle
01:06:03en allant chercher les meilleurs talents.
01:06:05On y croit.
01:06:06– Merci beaucoup Vincent Gembrun.
01:06:07Merci d'être venu ce matin
01:06:08sur le plateau de la matinale de CNews.
01:06:10Bonne journée à vous.
01:06:11– Merci.
01:06:12– Dans un instant, c'est le portrait écho
01:06:14du nouveau Premier ministre Michel Varnier.
01:06:17Signé, portrait signé, Eric Doré de Matten.
01:06:19À tout de suite.
01:06:24Le profil économique du nouveau Premier ministre
01:06:26Michel Varnier.
01:06:27C'est tout de suite.
01:06:29– Retrouvez votre programme avec KaiserCraft Frankel
01:06:31pour vous équiper en solution de manutention,
01:06:33équipement industriel, stockage, bureau.
01:06:36KaiserCraft Frankel.
01:06:37Votre programme commence dans 8 secondes.
01:06:39Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:06:43Votre programme avec la maison convertible.
01:06:47– Eric Doré de Matten avec nous.
01:06:48On va regarder le profil économique
01:06:50du nouveau Premier ministre Michel Varnier.
01:06:53C'est vrai qu'il est peu connu, on va le dire les choses ainsi.
01:06:57Quels sont ses faits d'armes pour l'économie de la France ?
01:07:00Dites-nous.
01:07:01– Alors le principal, c'est les Jeux Olympiques
01:07:03qu'il a organisés en 1992.
01:07:05Ça fait quand même pas mal d'années.
01:07:06Il était coprésident du Cojo.
01:07:08Et ça n'a pas été un succès financier à l'époque.
01:07:11J'ai ressorti hier les bilans.
01:07:13Il avait quand même vraiment beaucoup dérapé.
01:07:15Ça avait coûté 12 milliards de francs, je précise.
01:07:18Alors j'ai vu ce que ça ferait en euros.
01:07:20Ça ferait 3 milliards d'euros pour les Jeux Olympiques d'hiver.
01:07:23Si on traduit des Jeux Olympiques normaux d'hiver,
01:07:27en général c'est 2 milliards.
01:07:28Donc vous avez vu dérapage 1 milliard.
01:07:30Autre fait d'armes de Michel Varnier,
01:07:32c'est la gestion de son département à la Savoie.
01:07:34Il a quand même été pendant 17 ans le président du Conseil Général.
01:07:37Et là, il a été reconnu pour très bien gérer ce département et le développer.
01:07:41Ensuite, on va parvenir là-dessus, c'est le Brexit.
01:07:44Ce sont ses 10 années à Bruxelles comme commissaire européen.
01:07:47Et puis ministre de l'Agriculture, ça c'est important.
01:07:49Parce que la loi agricole est toujours bloquée au Parlement.
01:07:52Et il faudra à un moment ou à un autre se pencher pour rassurer les agriculteurs.
01:07:56– Son profil rassure justement Éric.
01:07:58– Oui parce qu'il est contre la hausse des impôts.
01:08:00Donc là-dessus, on est tranquille théoriquement.
01:08:02Ensuite, écoutez, là sur les retraites, c'est autre chose.
01:08:05Parce que lui, il était pour la retraite à 65 ans.
01:08:07Il l'avait dit tout de suite.
01:08:09Finalement, Emmanuel Macron est descendu à 64.
01:08:11Peut-être un peu vite, d'ailleurs, il avait lâché du lest.
01:08:13Mais en tout cas, ça risque de coincer sur cette question.
01:08:15– Oui. Est-ce qu'il a vraiment une fibre éco ?
01:08:19– Alors, quand on relit ses biographes…
01:08:21– Est-ce qu'il est « business friendly » comme on dit en français ?
01:08:23– Pas trop, pas trop.
01:08:24Non, pas trop.
01:08:25C'est plus un politique négociateur et un peu moins économiste.
01:08:28Même s'il a fait l'école supérieure de commerce de Paris.
01:08:31C'est-à-dire avec Jean-Pierre Raffarin.
01:08:33Et puis, sa seule expérience en entreprise, elle est courte.
01:08:36C'est en 2006 dans les laboratoires Merieux,
01:08:38où là, il était dans la holding de l'entreprise avec la famille Merieux.
01:08:41– Et pour le plan d'économie qu'on va devoir faire ?
01:08:43– Écoutez, là, il faudra qu'il ressorte le rapport de l'IGF,
01:08:45l'Inspection Générale des Finances.
01:08:47Il y a une liste incroyable de propositions de réduction de dépenses.
01:08:51Michel Barnier, c'est l'ancien commissaire européen.
01:08:54Mais il faut qu'il sache une chose, si je puis me permettre.
01:08:56C'est que Mme von der Leyen, la présidente de la Commission,
01:09:00elle va être sur son dos parce qu'elle existe aujourd'hui
01:09:02un plan d'économie très strict.
01:09:03Et vous savez que comme la France est sous déficit excessif,
01:09:06elle risque une amende très forte.
01:09:08Et l'amende serait de 0,1% du PIB, c'est-à-dire 2 milliards et demi.
01:09:11Imaginez qu'on rajoute une amende sur le dos de la France,
01:09:142 milliards et demi.
01:09:15Non, franchement, pour résumer, Michel Barnier,
01:09:17on l'a dit avec Gautier Lebret, c'est un montagnard.
01:09:20Il a su affronter le Mont-Blanc.
01:09:22Maintenant, c'est une autre montagne de problèmes
01:09:24et je dirais qu'il va devoir affronter l'Everest.
01:09:27Votre programme est fini depuis 8 secondes.
01:09:29Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:09:33Votre programme avec la Maison Convertible.
01:09:35C'était votre programme avec Kaisercraft Frankel
01:09:37pour vous équiper en solution de manutention,
01:09:39équipement industriel, stockage, bureau.
01:09:41Kaisercraft Frankel.
01:09:447h28, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:09:49Jamais le soleil n'a autant brillé, la météo avec Groupe Verlaine.
01:09:52Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie.
01:09:54Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:00Retrouvez la météo avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
01:10:06Alexandra, le week-end n'aura rien d'estival.
01:10:08On peut oublier les terrasses.
01:10:09Oui, en effet, on peut oublier les terrasses,
01:10:11excepté évidemment si vous en avez l'occasion,
01:10:13si vous êtes dans le sud-est.
01:10:14Là, on aura un temps un peu plus lumineux aujourd'hui.
01:10:17Mais globalement, en effet, Chana, on peut oublier les terrasses
01:10:19avec un défilé de perturbations, de la pluie, des orages
01:10:22et une baisse des températures prévues ce week-end.
01:10:25D'ailleurs, la semaine prochaine, on oubliera également
01:10:27les terrasses ou encore les activités en extérieur
01:10:29puisque les températures vont dégringoler.
01:10:31Plus de plages la semaine prochaine
01:10:32puisqu'on va passer avec des températures
01:10:35en dessous des normales de saison.
01:10:37Température donc beaucoup plus autonale prévue la semaine prochaine.
01:10:40Alors au programme ce matin, un temps très nuageux
01:10:43avec localement des averses sur la façade ouest
01:10:45avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
01:10:47On retrouve également de la pluie sur les frontières de l'Est.
01:10:50Et puis entre les deux, un temps très brumeux.
01:10:52Beaucoup d'humidité dans les basses couches,
01:10:54notamment entre la Normandie, le bassin parisien
01:10:56ou encore en allant vers le centre.
01:10:58On retrouve également quelques entrées maritimes
01:11:00autour du golfe du Lyon.
01:11:01Et puis dans l'après-midi, rebelote.
01:11:03On aura de nouveau des orages avec de l'instabilité
01:11:05qui va se mettre en place entre les Pyrénées
01:11:07et les pays de la Loire.
01:11:08De la pluie également en Bretagne.
01:11:09Plus vous irez vers l'Est, plus vous aurez un ciel lumineux
01:11:12notamment en Alsace ou encore sur les Alpes
01:11:15ainsi qu'à Marseille où là, le beau temps est au rendez-vous.
01:11:17Côté température, c'est un petit peu frais ce matin.
01:11:1913°C à Paris, 10°C pour la Pointe-Bretonne
01:11:21ou encore 13°C pour le Bordelais.
01:11:23Dans l'après-midi, les températures remontent doucement
01:11:26mais sûrement 23°C à Dijon, 26°C à Besançon,
01:11:2927°C à Lyon et 31°C pour nos amis Corses.
01:11:37C'était La Météo, avec France Parbrise
01:11:39et son prêt de véhicule.
01:11:42Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:11:44C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:11:46Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:11:49Groupe Verlaine.
01:11:51CNews, il est 7h30.
01:11:52Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:11:55Parmi les priorités du nouveau gouvernement,
01:11:57il y a la lutte contre l'insécurité.
01:11:59À Cannes, un adolescent a commis un refus d'obtempérer
01:12:02blessant un policier.
01:12:04On vous raconte tout dès le début de ce journal.
01:12:0642% des Français ont confiance en Michel Barnier,
01:12:09le nouveau Premier ministre.
01:12:11C'est le résultat de notre tout dernier sondage CSA
01:12:13pour CNews Europe 1 et le JDD.
01:12:16Le détail à suivre.
01:12:18Et puis les réactions politiques ce matin
01:12:20à la nomination de Michel Barnier.
01:12:22On sera dans un instant avec vous.
01:12:23Léon Desfontaines, bonjour.
01:12:24Bonjour.
01:12:25Porte-parole du Parti Communiste.
01:12:26Merci d'être là et à tout de suite.
01:12:29Parmi les dossiers à régler en priorité par Michel Barnier,
01:12:32il y a la sécurité.
01:12:34Notamment les nombreux refus d'obtempérer.
01:12:36Nouvel exemple hier à Cannes.
01:12:38Oui, un policier a été blessé encore une fois.
01:12:40Un chauffard a refusé de se soumettre à un contrôle routier.
01:12:43Le conducteur est un adolescent âgé d'une quinzaine d'années.
01:12:45Il n'était pas connu des services de police jusqu'à présent.
01:12:47Reportage signé Audrey Bertheau et Franck Triviaux.
01:12:51Dix jours après le drame qui a coûté la vie à Éric Comines,
01:12:54un nouveau refus d'obtempérer a eu lieu dans le même secteur.
01:12:57Un mineur de 15 ans a refusé de s'arrêter à un contrôle routier.
01:13:01Celui-ci ne portait pas de ceinture de sécurité.
01:13:04Il a tenté par deux fois de se soustraire à la police.
01:13:08Un ras-le-bol selon ce policier.
01:13:10Mineur et positif au supérieur.
01:13:15Là on a une complète et ça commence vraiment à susciter un sentiment de colère chez nous
01:13:21parce qu'on a l'impression que rien n'est fait.
01:13:23Malgré notre demande chez Alliance de choc d'autorité, rien n'est fait et ça continue.
01:13:28L'un des deux agents a été blessé par des éclats de verre
01:13:31en brisant la vitre du véhicule du conducteur.
01:13:34Les habitants réclament plus de fermeté.
01:13:37Il faudrait qu'il y ait beaucoup plus de sanctions,
01:13:39il se calmerait peut-être un peu plus vite.
01:13:41Ils ne respectent rien à l'école, ils ne respectent rien de partout,
01:13:43donc c'est normal.
01:13:44On essaie d'élever les nôtres le mieux possible.
01:13:46Le conducteur a été placé en garde à vue.
01:13:48Il n'est pas connu des services de police.
01:13:52Alors 42% des Français font confiance à Michel Barnier,
01:13:56ce que je vous disais dans les titres.
01:13:58C'est le résultat de notre tout dernier sondage,
01:14:00CSA pour CNews Europe 1 et le JDD Chanel.
01:14:0242%, un chiffre qui baisse à 30% chez les électeurs de gauche.
01:14:06Tous les détails de ce sondage avec Dounia Tengour.
01:14:11Selon un sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD,
01:14:15il serait seulement 42% des Français à faire confiance
01:14:18au nouveau Premier ministre Michel Barnier,
01:14:20contre 57%, une cote de popularité plus basse
01:14:23que celle de ses prédécesseurs.
01:14:25Si Gabrielle Attal obtenait 48% de vote de confiance,
01:14:29Elisabeth Borne, elle, réussissait à convaincre 53% des Français.
01:14:33Selon les sensibilités politiques des sondés,
01:14:35les avis divergent.
01:14:37Sans surprise, la gauche fait preuve de méfiance
01:14:39vis-à-vis de l'ex-commissaire européen.
01:14:41Ils sont 70% à ne pas lui faire confiance.
01:14:44Même constat du côté de la droite conservatrice.
01:14:47Autre fait notable, parmi les soutiens
01:14:49de la majorité présidentielle,
01:14:51ils sont 81% à accorder leur confiance à Michel Barnier
01:14:55contre seulement 77%, parmi les Républicains, son propre camp.
01:14:59La confiance des Français envers le nouveau Premier ministre
01:15:02est plus importante chez les 65 ans et plus
01:15:05que chez les 18-24 ans.
01:15:07On va continuer à parler de cette nomination
01:15:11et de la composition du futur gouvernement
01:15:13parce que c'est que le début de l'aventure.
01:15:16Une information à la frontière entre l'économie et le sport
01:15:22et les traditions françaises.
01:15:25La colère des Marseillais.
01:15:27Pernod Ricard voulait signer un contrat avec le PSG.
01:15:31Pernod Ricard est associé à Marseille.
01:15:33Il voulait signer un contrat avec le Paris Saint-Germain.
01:15:35La révolution et la colère sur le vieux port.
01:15:38Paris Saint-Germain, ennemi juré de l'Olympique de Marseille.
01:15:42Les fosséens ont appelé au boycott de la marque Ricard.
01:15:46Face à la pression, le groupe a finalement
01:15:48rétro-pédalé et renoncé au partenariat.
01:15:50Le PDG a déclaré que cela fait plus de 90 ans
01:15:53que l'histoire de Ricard se confond avec Marseille,
01:15:55qu'il a vu naître, grandir et l'inspirer.
01:15:57Ce lien est plus fort que tout.
01:15:59C'est une décision qui vient du cœur que je prends aujourd'hui.
01:16:02Ceci dit, ça faisait un peu de Marseille à Paris.
01:16:05On pouvait voir les choses comme ça.
01:16:12On consomme l'alcool et tous les alcools,
01:16:15avec modération évidemment.
01:16:17Il faut le rappeler.
01:16:19C'est important.
01:16:21Restez bien avec nous.
01:16:22Dans un instant, on sera avec Léon Desfontaines,
01:16:24porte-parole du Parti communiste français.
01:16:26Quelle position va prendre l'EPC
01:16:28après cette nomination de Michel Barnier ?
01:16:31Est-ce qu'ils vont se désolidariser,
01:16:34prendre leur distance avec la France insoumise
01:16:36et Jean-Luc Mélenchon ?
01:16:37On parle de tout ça dans un instant.
01:16:44Michel Barnier nommé Premier ministre,
01:16:46tout reste à faire car il doit maintenant
01:16:48composer son gouvernement.
01:16:50Ce n'est pas chose simple.
01:16:52Est-ce que vous êtes satisfait de la nomination
01:16:54de Michel Barnier ?
01:16:56Dites-nous quelles doivent être selon vous
01:16:58les priorités, le pouvoir d'achat,
01:17:00la sécurité, la maîtrise de l'immigration ?
01:17:02Vous donnez votre avis, vous prenez la parole
01:17:04dans la matinale de CNews.
01:17:06C'est la question que je vous pose depuis le début
01:17:08de la matinale et voici vos réponses.
01:17:10Je souhaite un grand courage
01:17:12à M. Barnier,
01:17:14Premier ministre.
01:17:16Moi, je verrai bien
01:17:18quelques ministres du RN,
01:17:22surtout M. Chenu,
01:17:24ministre de l'Intérieur,
01:17:26pour mettre de l'ordre dans notre pays.
01:17:30Il faut les mettre un peu aussi au pied du mur
01:17:32pour voir ce qu'ils sont capables
01:17:34de nous redresser la France.
01:17:36Bon courage, M. le ministre.
01:17:38Laissons la chance
01:17:40à M. Barnier,
01:17:42nommé Premier ministre,
01:17:44de faire ses preuves.
01:17:46Pour moi, la priorité
01:17:48est l'insécurité
01:17:50et l'immigration
01:17:52et réguler les charges
01:17:54patronales et salariales
01:17:56afin de redonner
01:17:58du pouvoir d'achat aux Français.
01:18:00De toute façon,
01:18:02quelle que soit la personne qui est Premier ministre,
01:18:04qu'elle soit de gauche ou de droite,
01:18:06les priorités restent toujours les mêmes.
01:18:08De toute façon, ça fait quelques mois
01:18:10ou peut-être quelques années qu'on en parle.
01:18:12La sécurité, le pouvoir d'achat,
01:18:14l'école, bien sûr,
01:18:16c'est très important.
01:18:18La surveillance avec les jeunes,
01:18:20parce qu'il faut vraiment relever tout ce côté-là.
01:18:22M. Barnier,
01:18:24on compte sur vous.
01:18:26Bonne chance.
01:18:28M. Barnier, on compte sur vous.
01:18:30Il y a Sandrine de Palaiseau qui disait
01:18:32« Laissons-lui sa chance ».
01:18:34Léon Desfontaines, porte-parole du Parti
01:18:36communiste français avec nous.
01:18:38Bonjour, merci d'être là. Vous êtes dans cet état d'esprit.
01:18:40Laissons-lui sa chance à M. Barnier ou pas ?
01:18:42On lui a déjà pas mal laissé sa chance.
01:18:44Il est élu depuis 1973
01:18:46et ce qu'on voit depuis qu'il est élu, c'est que systématiquement,
01:18:48il a voté dans les intérêts
01:18:50des politiques libérales, il a voté pour des
01:18:52politiques austéritaires qui ont eu pour conséquence
01:18:54le recul de nos services publics.
01:18:56Il était, parce qu'il n'est pas connu du grand public,
01:18:58il était commissaire européen
01:19:00lorsqu'a été mis en place à l'échelle européenne le marché
01:19:02européen de l'électricité. Vous savez, on en a beaucoup entendu parler
01:19:04ces derniers temps, qui ont eu pour conséquence
01:19:06l'explosion des factures d'électricité, notamment
01:19:08pour nos petites et moyennes entreprises, soit deux fois
01:19:10trois pour certaines d'entre elles.
01:19:12Et finalement, aujourd'hui,
01:19:14on voit dans quelles politiques et dans quels
01:19:16sillons, en tout cas, ils s'installent, celles des politiques
01:19:18qui ont eu pour conséquence la fermeture
01:19:20de nos écoles, notamment dans ma
01:19:22très belle campagne Picard,
01:19:24la fermeture de services hospitaliers,
01:19:26les conséquences désastreuses aussi dans nos
01:19:28gendarmeries, dans la police nationale,
01:19:30de manque d'effectifs sur le terrain. Tout ça,
01:19:32il en est un des responsables.
01:19:34Vous demandez plus de services publics,
01:19:36plus de dépenses, le retrait
01:19:38de la réforme des retraites,
01:19:40vous le financez, où est-ce que vous trouvez l'argent ?
01:19:42Où est-ce que vous trouvez l'argent ? On a 3100 milliards d'euros de dette.
01:19:44Il y a deux doctrines. En fait, moi, on ne va pas me dire
01:19:46qu'on va réussir à augmenter la croissance.
01:19:48Tout le monde est inquiet. On ne va pas me dire
01:19:50qu'on va réussir à augmenter la croissance du pays
01:19:52et à reproduire davantage de richesses dans notre pays
01:19:54en fermant des écoles et en fermant des centres hospitaliers
01:19:56et en fermant des centres de police et des commissariats.
01:19:58On a besoin
01:20:00aujourd'hui d'un réinvestissement public.
01:20:02Si on veut retrouver une croissance, si on veut reproduire
01:20:04davantage de richesses dans notre pays, on aura besoin
01:20:06d'investir dans l'avenir. L'investissement dans l'avenir,
01:20:08c'est l'investissement dans la formation. Si on a des jeunes formés
01:20:10demain, ce seront des travailleurs qui produiront davantage de richesses.
01:20:12Mais en l'occurrence, M. Barnies,
01:20:14qui proposera, selon toute vraisemblance,
01:20:16étant donné qu'il a toujours proposé cela,
01:20:18il proposera davantage de coûts budgétaires. Et ça, ça va être désastreux
01:20:20pour le pays. Et encore une fois, ces élections
01:20:22législatives ont démontré une chose.
01:20:24Les Français ont démontré une chose. Ils veulent du changement.
01:20:26Pas un changement uniquement de Premier ministre,
01:20:28un changement de politique. M. Barnier
01:20:30est digne représentant
01:20:32finalement des politiques libérales
01:20:34qui ont été menées par Emmanuel Macron ces sept dernières années.
01:20:36D'ailleurs, je crois que c'est l'Elysée
01:20:38ou peut-être M. Attal qui disait
01:20:40que ce n'était pas une cohabitation,
01:20:42mais une coexistence
01:20:44exigeante, je crois qu'il l'appelait.
01:20:46De l'aveu même du président de la République,
01:20:48il ne s'agit pas d'une cohabitation. Alors même que le président
01:20:50avait dit quand même qu'il n'avait pas gagné ces élections,
01:20:52finalement, on voit qu'il passe
01:20:54en force avec un Premier ministre
01:20:56qui sera très proche de lui. – Est-ce qu'il pourrait y avoir
01:20:58des ministres communistes qui rentrent au gouvernement ?
01:21:00– De M. Barnier ? – Oui. – Non.
01:21:02– Hors de question. – Mais certainement pas.
01:21:04D'ailleurs, nous allons bien sûr
01:21:06écouter attentivement le discours politique général,
01:21:08mais je le dis d'emblée, nous censurerons sa politique.
01:21:10Une politique qui vise à fermer des services
01:21:12publics, à ne pas remettre en cause la réforme des retraites,
01:21:14nous censurons ce gouvernement.
01:21:16– Vous voterez, quoi qu'il arrive, une motion de censure ?
01:21:18Où vous attendrez de voir ce qu'il propose ?
01:21:20– Écoutez, on parle d'un principe,
01:21:22on connaît sa politique,
01:21:24il avait une profession de foi, il était candidat
01:21:26à la primaire de l'élection présidentielle
01:21:28pour les Républicains.
01:21:30Sa profession de foi, on la connaît.
01:21:32Son programme, on le connaît. Donc bien évidemment,
01:21:34nous proposons une motion de censure.
01:21:36Maintenant, si dans son discours
01:21:38politique général, grande surprise,
01:21:40il propose l'abrogation de la réforme des retraites,
01:21:42il propose d'un réinvestissement
01:21:44dans les services publics, et bien sûr,
01:21:46l'augmentation des salaires, à ce moment-là,
01:21:48on se posera en effet la question.
01:21:50Mais la réalité, c'est qu'on n'ira pas dans ce sens-là.
01:21:52Mais moi, aujourd'hui, j'interpelle aussi
01:21:54les députés du RN. Ils ont été élus
01:21:56sur un projet,
01:21:58notamment la retraite à 60 ans.
01:22:00M. Barnier propose la retraite à 65 ans.
01:22:02Est-ce que, sérieusement, les députés du RN
01:22:04sont prêts à apporter
01:22:06un soutien à minima,
01:22:08en ne censurant pas ce gouvernement,
01:22:10un gouvernement qui va mener fois 10,
01:22:12fois 20, peut-être, les politiques qui ont été initiées
01:22:14par Emmanuel Macron ? Eh bien, à un moment, c'est aussi
01:22:16une trahison de leurs électeurs, et ils sont responsables, non pas
01:22:18ni de leur chef de parti,
01:22:20ni devant Emmanuel Macron, ils seront responsables devant leurs électeurs,
01:22:22et si demain, on a des nouvelles écoles,
01:22:24des centres hospitaliers qui ferment en ruralité,
01:22:26ça sera aussi leur responsabilité.
01:22:28– Je poserai la question à Sébastien Chenu, qui sera avec nous
01:22:30à 8h10 sur CNews
01:22:32et sur Europe 1. Jean-Luc Mélenchon
01:22:34dénonce, lui, un déni de démocratie.
01:22:36Vous êtes sur cette ligne-là, c'est un déni de démocratie ?
01:22:38– Bien sûr que c'est un déni de démocratie.
01:22:40– En quoi ? – Monsieur Barnier
01:22:42a été minoritaire lors de la primaire
01:22:44des Républicains, donc nous avons
01:22:46un candidat minoritaire,
01:22:48d'une force politique qui, je le rappelle, est minoritaire,
01:22:50qui a fait 5% lors des élections législatives,
01:22:52qui se retrouve aujourd'hui
01:22:54à Matignon. Une chose est sûre
01:22:56quand même sur le constat, Emmanuel Macron
01:22:58n'a pas gagné les élections, Emmanuel Macron
01:23:00n'a pas gagné l'élection, les Républicains,
01:23:02le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils les ont perdus quand même
01:23:04ces élections législatives, en tout cas, ils sont très loin
01:23:06d'être majoritaires, donc moi, je ne comprends pas
01:23:08aujourd'hui comment se fait-il que ce soient
01:23:10les Républicains qui soient nommés
01:23:12et qui aient été appelés à être à Matignon,
01:23:14sans garantie qu'ils ne soient pas censurés
01:23:16quand même prochainement, on a le projet de loi de finances
01:23:18qui va arriver rapidement, et le budget,
01:23:20et on verra ce que propose M. Barnier, ce n'est pas dit
01:23:22qu'à ce moment-là, ils ne soient pas censurés,
01:23:24et ce que je constate aussi, plus généralement,
01:23:26c'est que c'est la mort des Républicains
01:23:28aujourd'hui, et je l'avais dit lors
01:23:30des élections législatives, une partie est partie
01:23:32au Rassemblement national, l'autre partie est en train
01:23:34de partir avec les macronistes, et c'est ce qu'est en train
01:23:36de faire M. Barnier, et encore une fois, il ne s'agit pas
01:23:38de cohabitation, donc, maintenant, voilà,
01:23:40aujourd'hui, on a des cartes qui se redessinent
01:23:42devant nous, tout cela au détriment, en revanche,
01:23:44des électeurs qui ont voté en juillet dernier,
01:23:46c'était il n'y a pas si longtemps que ça.
01:23:47Léon Desfontaines, merci d'être venu ce matin sur le plateau
01:23:49de la matinale de CNews, porte-parole du PC.
01:23:52Il est 8h moins le quart,
01:23:54on va écouter à présent Éric Derête-Matheyne,
01:23:56comme tous les matins, c'est toujours important
01:23:58d'écouter Éric, édito, écho,
01:24:00des économies en vue,
01:24:02une nouvelle piste pour le budget,
01:24:04où peut-on faire des économies ?
01:24:06On va voir ça avec Éric tout de suite.
01:24:08Retrouvez votre programme avec KaiserCraft Frankel
01:24:10pour vous équiper en solution de manutention,
01:24:12équipement industriel, stockage,
01:24:14bureau, KaiserCraft Frankel.
01:24:16Votre programme commence dans 8 secondes,
01:24:18un temps record pour transformer
01:24:20votre canapé en vrai lit.
01:24:22Votre programme avec la maison convertible.
01:24:24Vous nous parliez hier,
01:24:26Éric Derête-Matheyne, du rapport de l'IGF,
01:24:28l'Inspection Générale des Finances.
01:24:30On évoquait le coup de l'absentéisme des agents
01:24:32de la fonction publique. Le rapport va encore plus loin.
01:24:34Cette fois, il suggère que le futur gouvernement
01:24:36s'attaque à certaines aides sociales.
01:24:38Oui, notamment les APL.
01:24:40Vous vous en souvenez, en 2017, les APL,
01:24:42ça avait déclenché un tollé 5 euros
01:24:44de baisse pour les familles
01:24:46qui demandaient l'aide personnalisée au logement.
01:24:48Bref, ça avait coincé, mais à l'époque,
01:24:50ça avait été justifié parce qu'on s'était rendu
01:24:52compte que l'APL, il y avait un trou
01:24:54de 100 millions d'euros dans les caisses
01:24:56de l'État, donc l'Inspection Générale des Finances
01:24:58propose que le futur
01:25:00gouvernement demande
01:25:02plus de régulation autour de ça
01:25:04et que le revenu parental
01:25:06ne soit pas pris en compte.
01:25:08Car actuellement, à l'avenir, il faudrait
01:25:10que ce revenu parental soit pris en compte.
01:25:12Ce n'est pas le cas pour les étudiants,
01:25:14sauf si les parents ont l'impôt sur la fortune immobilière.
01:25:16Certains vont crier à l'injustice.
01:25:18Oui, c'est certain, ça sera toujours injuste.
01:25:20Mais si on parle d'efforts collectifs,
01:25:22il faut y aller, bien sûr.
01:25:24Il faut rappeler qu'aujourd'hui,
01:25:26les classes moyennes et supérieures
01:25:28sont les plus privées, j'allais dire,
01:25:30des mesures sociales, puisque 45%
01:25:32des Français supportent aujourd'hui
01:25:34l'impôt sur le revenu
01:25:36et puis les autres non et ont beaucoup d'aides.
01:25:38Alors si cette aide
01:25:40personnalisée au logement
01:25:42était plus régulée, ça ferait une économie
01:25:44entre 550 et 800 millions d'euros.
01:25:46C'est ce que dit en tout cas l'IGF.
01:25:48Autre mesure
01:25:50préconisée par l'IGF,
01:25:52demander aux profs de travailler plus.
01:25:54Ça ne va pas faire plaisir.
01:25:56Non, là, c'est sûr, c'est une bombe,
01:25:58puisqu'en fait, il faut voir
01:26:00que pour les enseignants, il y a une règle
01:26:02qui est méconnue, c'est ce qu'on appelle
01:26:04la pondération horaire.
01:26:06Au départ, c'était pour compenser la surcharge de travail
01:26:08dans les classes qui étaient vraiment surpeuplées,
01:26:10surchargées. La règle a été généralisée
01:26:12et il se trouve qu'avec le temps,
01:26:14il y a de moins en moins de classes
01:26:16qui sont surchargées. On estime
01:26:18à 47-50% le nombre de classes
01:26:20avec 20 élèves maximum. Mais la pondération
01:26:22est demeurée. Donc, le prof
01:26:24a droit de faire moins d'heures tout en étant payé
01:26:26normalement. C'est ça qui pourrait être
01:26:28réformé. Vous voyez, c'est un petit peu comme si
01:26:30le privé payait des heures sub
01:26:32alors que l'on travaille moins. L'IGF propose
01:26:34de mettre un terme à cette mesure.
01:26:36Mais il y aurait des économies à la clé.
01:26:38Il y aurait des économies. C'est surtout la question des niches
01:26:40fiscales. En France, il y en a 467.
01:26:42Par exemple, saviez-vous qu'on bénéficie
01:26:44encore en France d'un avantage fiscal quand l'enfant
01:26:46est scolarisé ? C'est bizarre,
01:26:48dit l'IGF, alors qu'en France, l'école est gratuite.
01:26:50Eh bien, ça aussi, ça pourrait être remis en cause
01:26:52et ça représenterait 1,5 milliard d'économies.
01:26:54Alors, derrière tout cela, il y a l'intérêt
01:26:56de l'État que défend Emmanuel Macron.
01:26:58Et il a raison sur un point. La France est
01:27:00vraiment très généreuse, trop dispendieuse
01:27:02et elle doit vite réduire la voilure.
01:27:04Sinon, c'est le FMI
01:27:06qui risque de nous mettre sous tutelle et
01:27:08Bruxelles qui va nous pourchasser. Vous savez qu'on est
01:27:10menacé d'une amende puisqu'on est sous
01:27:12déficit excessif.
01:27:14Alors, Michel Barnier connaît très bien Bruxelles.
01:27:16Il y a passé 10 ans. Mais
01:27:18il risque quand même d'avoir du mal à résister
01:27:20aux menaces de la Commission européenne.
01:27:48Retrouvez votre programme avec Epad Invest.
01:27:50Spécialiste de l'investissement et de la revente
01:27:52de biens en résidence senior.
01:27:54Epad Invest. Investir pour l'avenir.
01:27:56I can do it
01:27:58with a broken heart.
01:28:00Je peux le faire avec le cœur brisé. C'est le titre
01:28:02du nouveau single de Taylor Swift. C'est un peu
01:28:04le thème de toutes ses chansons.
01:28:06La rupture amoureuse et son fond de commerce.
01:28:08La superstar vient de finir
01:28:10la partie européenne de son Eras tour.
01:28:12Alors, pour remercier ses fans,
01:28:14elle dévoile un clip filmé dans les coulisses
01:28:16de sa tournée, mais aussi lors de l'un de ses concerts
01:28:18à Paris Défense Arena.
01:28:20Regardez.
01:28:46I can do it
01:28:48with a broken heart.
01:28:50I can hold my breath.
01:28:56I've been doing it
01:28:58since he left.
01:29:04C'était votre programme avec
01:29:06Epad Invest. Spécialiste de l'investissement
01:29:08et de la revente de biens en résidence senior.
01:29:10Epad Invest. Investir pour l'avenir.
01:29:12Pour l'avenir.
01:29:14La nomination de Michel Barnier
01:29:16au poste de Premier ministre.
01:29:18On va y revenir avec Paul Sujet, édito politique
01:29:20dans un instant. Que va en dire Paul ?
01:29:22A tout de suite.
01:29:26C'est Newsy,
01:29:288h moins 5. Paul Sujet est avec nous.
01:29:30Bonjour Paul. Après la nomination de
01:29:32Michel Barnier au poste de Premier ministre,
01:29:34la gauche parle
01:29:36d'une élection volée.
01:29:38Est-ce qu'elle a raison ?
01:29:40Le choix de Michel Barnier
01:29:42ne reflète pas les résultats électoraux
01:29:44qui sont sortis des urnes aux élections législatives.
01:29:46L'alliance électorale qui arrivait en tête,
01:29:48celle de la gauche, a été écartée du pouvoir.
01:29:50Le Premier ministre n'est issu d'aucun des trois blocs
01:29:52qui structurent désormais de façon tripartite l'Assemblée nationale.
01:29:54Emmanuel Macron est allé chercher le perdant
01:29:56de la première d'un parti qui vient lui-même de perdre
01:29:58les élections législatives en ne faisant élire
01:30:00qu'une poignée de députés qui vont siéger
01:30:02dans le plus petit groupe parlementaire de l'histoire de ce parti.
01:30:04Face à cette décision,
01:30:06on peut comprendre la colère de la gauche.
01:30:08L'élection, évidemment, ne leur a pas été volée pour autant.
01:30:10La nomination de Michel Barnier, c'est d'abord le résultat
01:30:12d'une seule chose, c'est l'intransigeance
01:30:14du nouveau Front populaire, qui a dit en gros
01:30:16si on gouverne, c'est uniquement sur notre programme
01:30:18et avec nos personnalités, et donc de l'impasse
01:30:20dans laquelle Emmanuel Macron s'est trouvé
01:30:22pour essayer de rassembler dans un même bloc
01:30:24tout le Front républicain, depuis les Républicains
01:30:26jusqu'au nouveau Front populaire.
01:30:28Il n'en a simplement pas eu la possibilité.
01:30:30Alors, sauf que jusqu'à présent,
01:30:32c'est le RN qui va jouer le rôle d'arbitre.
01:30:34Michel Barnier ne tiendra
01:30:36que si Marine Le Pen
01:30:38décide de ne pas le censurer.
01:30:40S'il le pousse, et vers le haut.
01:30:42S'il le pousse et vers le bas,
01:30:44au revoir Michel Barnier.
01:30:46Vous avez tout résumé Romain.
01:30:48Et cette situation est étrange et paradoxale.
01:30:50A peine nommée que Michel Barnier se retrouve déjà
01:30:52sur un siège éjectable, et c'est Marine Le Pen
01:30:54qui tient la télécommande.
01:30:56Alors, à rebours de cette alliance électorale
01:30:58un peu contre-nature avec l'extrême-gauche,
01:31:00y compris ses composantes antisémites,
01:31:02révolutionnaires, zadistes et antisystèmes,
01:31:04il met le front républicain à l'envers
01:31:06où il demande une forme de soutien tacite,
01:31:08sans participation, au RN
01:31:10qu'il a pourtant prétendu combattre jusqu'ici.
01:31:12Non pas qu'il a cessé bien sûr de tenir Marine Le Pen
01:31:14et Jordane Bardéa pour infréquentables,
01:31:16c'est certainement toujours ce qu'il pense,
01:31:18mais à tout prendre, Emmanuel Macron se rend compte
01:31:20qu'il trahit moins son projet politique
01:31:22en évitant la censure du RN qu'en demandant
01:31:24l'appui de la France insoumise.
01:31:26Il enterre donc le front républicain,
01:31:28mais il ne rend celui-ci, a posteriori,
01:31:30que plus incompréhensible.
01:31:32Il faut convaincre, notamment Marine Le Pen,
01:31:34mais pas seulement, et pour cela,
01:31:36il faut que son projet pour le pays repose
01:31:38sur la ligne qu'il a tracée,
01:31:40notamment dans sa campagne pour la primaire de la droite
01:31:42il y a trois ans.
01:31:44À ce moment-là et seulement à ce moment-là,
01:31:46des terrains d'entente seront possibles
01:31:48avec les 130 et quelques députés du RN.
01:31:50En 2021, il avait fait une campagne
01:31:52très à droite, notamment sur le terrain
01:31:54de l'immigration, on se souvient de son interview
01:31:56dans le Figaro.
01:31:58Oui, il avait multiplié les gages sur ce terrain
01:32:00et, au fond, le parcours politique de Michel Barnier
01:32:02reflète celui de nombreux électeurs
01:32:04de la droite. C'est un Européen convaincu,
01:32:06on le sait bien, dont l'adhésion au projet européen
01:32:08s'est teinté peu à peu d'une inquiétude,
01:32:10comme beaucoup d'électeurs de la droite, d'ailleurs ceux aussi
01:32:12qui ont fini par se détourner de l'UMP
01:32:14puis des Républicains. Une inquiétude liée
01:32:16au fait que les traités, les engagements de la France
01:32:18nous condamnent peu à peu à l'impuissance.
01:32:20Alors quand c'est Michel Barnier, le négociateur du Brexit
01:32:22qui le dit, on l'écoute avec attention.
01:32:24Ça n'est pas un frexiteur forcené.
01:32:26Mais son projet de bouclier constitutionnel,
01:32:28donc l'idée qu'il faut protéger les décisions
01:32:30souveraines du pays pour nous permettre de conserver
01:32:32les rênes de notre destin, c'est l'aveu qu'il faut
01:32:34savoir aussi mettre des limites à la construction
01:32:36européenne si l'on veut éviter un jour
01:32:38le frexit ou une paralysie totale de l'action publique.
01:32:40Au fond, c'est aussi le reflet
01:32:42d'une droite qui est consciente qu'un fossé s'est creusé
01:32:44entre les décideurs et les électeurs.
01:32:46Maintenant, gage à Michel Barnier
01:32:48d'essayer de le résoudre.
01:32:50Reste donc à savoir qui a été nommé
01:32:52au fond à Matignon. Est-ce que c'est Mr Barnier,
01:32:54ancien commissaire européen, ou Dr Michel,
01:32:56ancien candidat à la primaire de la droite ?
01:32:58On verra. On verra ça
01:33:00dans les prochaines semaines,
01:33:02dans les prochains mois. Il va devoir composer son
01:33:04gouvernement. On va voir le poids qu'auront
01:33:06les républicains
01:33:08dans ce gouvernement.
01:33:108h10,
01:33:12soyez là, Sébastien Chenu sera
01:33:14l'invité de la grande interview sur CNews
01:33:16et sur Europe 1, vice-président du RN.
01:33:18Ils ont la clé. Ils peuvent
01:33:20censurer ou ne pas censurer.
01:33:22Donc ils sont très écoutés.
01:33:24Donc c'est très écouté ce que dit Sébastien Chenu
01:33:26ou Marine Le Pen ou
01:33:28Jordan Bardella, évidemment.
01:33:30Allez, le temps tout de suite. Alexandra Blanc.
01:33:32Jamais le soleil
01:33:34n'a autant brillé. La météo avec
01:33:36Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
01:33:38garantie à vie. Groupe Verlaine,
01:33:40le climat de confiance.
01:33:44Retrouvez la météo
01:33:46avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
01:33:50Alexandra, la météo sera encore agitée
01:33:52aujourd'hui. On voit encore de la pluie
01:33:54ce matin, beaucoup de brouillard, un temps nuageux
01:33:56également sur les régions centrales et localement
01:33:58des averses sur la façade ouest ou encore
01:34:00sur les frontières de l'est. Dans l'après-midi,
01:34:02on va de nouveau avoir des orages, des orages bien
01:34:04localisés, principalement sur la façade
01:34:06atlantique entre les Pyrénées
01:34:08et les Pays de la Loire, puis également en Bretagne
01:34:10et on a cette France coupée en deux puisque plus
01:34:12vous irez vers les régions de l'est, plus
01:34:14vous aurez du grand beau temps avec un ciel
01:34:16dégagé notamment sur la Côte d'Azur
01:34:18ou encore en allant vers les Alpes. Et là,
01:34:20Bourgogne, les températures ce matin
01:34:22un petit peu fraîches, 12 à 13 degrés à Paris,
01:34:2410 degrés pour la Pointe-Bretonne ou encore
01:34:2610 degrés du côté de Rodez et dans
01:34:28l'après-midi, les températures remontent
01:34:30doucement mais sûrement 27
01:34:32degrés du côté de Lyon ou encore
01:34:34de Marseille. Vous aurez 22 degrés à Paris
01:34:36et localement jusqu'à 24 degrés
01:34:38à Toulouse.
01:34:44C'était la météo
01:34:46avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
01:34:48Rejoindre le
01:34:50mouvement de la rénovation énergétique.
01:34:52C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:34:54Pour devenir franchisé dans les énergies
01:34:56renouvelables. Groupe Verlaine.
01:34:58C'est Newsy les 8h, bienvenue à
01:35:00tous, Michel Barnier nommé Premier
01:35:02ministre. Est-ce que vous êtes satisfait ?
01:35:04Vous flashez le QR code,
01:35:06vous enregistrez votre vidéo
01:35:08et on vous entendra à 8h30
01:35:10et puis dites-nous également quelles doivent être les
01:35:12priorités selon vous de ce nouveau
01:35:14Premier ministre et de ce futur gouvernement.
01:35:16On va vous entendre à
01:35:188h30, évidemment vous connaissez
01:35:20le principe.
01:35:22Les premières heures de Michel Barnier à Matignon.
01:35:24Dans notre sondage CSA pour CNews Europe 1
01:35:26le JDD, 42% des Français lui font
01:35:28confiance. Et vous ? On est allé vous
01:35:30poser la question dans les rues de Lyon.
01:35:32Après l'Elysée,
01:35:34les consultations se font désormais à Matignon.
01:35:36Michel Barnier reçoit ce matin
01:35:38à 9h l'ancien Premier ministre
01:35:40Gabriel Attal puis les pontes
01:35:42de la droite du parti Les Républicains.
01:35:44Mathieu Devese en direct devant
01:35:46Matignon. A tout de suite Mathieu.
01:35:48Les premières informations sur la
01:35:50composition possible du prochain
01:35:52gouvernement, les premiers noms qui circulent
01:35:54avec vous Gauthier Lebrecht.
01:35:56A tout de suite Gauthier. Et puis les
01:35:58réactions politiques ce matin à la nomination
01:36:00de Michel Barnier. Sébastien Chenu sera donc
01:36:02l'invité de la grande interview
01:36:04à 8h10 sur CNews et sur
01:36:06Europe 1. Michel Barnier
01:36:08succède donc à Gabriel Attal après
01:36:1051 jours de suspense et Emmanuel Macron
01:36:12a enfin tranché.
01:36:14Que pensez-vous de ce choix ? Est-ce que vous êtes satisfait ?
01:36:16Est-ce que vous êtes convaincu ? On est allé
01:36:18vous poser la question dans les rues de Lyon.
01:36:20Voyez ce reportage d'Olivier Madinier.
01:36:22Dans les rues de Lyon,
01:36:24le nouveau Premier ministre souffre
01:36:26d'un certain déficit de notoriété
01:36:28surtout lorsqu'on interroge
01:36:30les plus jeunes.
01:36:32Est-ce que vous savez qui est Michel Barnier ?
01:36:34Non. Non je ne sais pas.
01:36:36C'est le nouveau Premier ministre.
01:36:38Ah d'accord ok.
01:36:40Non pas du tout. Je ne sais pas qui c'est.
01:36:42Je crois que c'est celui qui a été
01:36:44élu par Macron en Premier ministre.
01:36:46C'est tout. C'est ce que je sais.
01:36:48Je ne le connais pas.
01:36:50C'est celui qui a fait les négociations pour le Brexit.
01:36:52C'est un ancien LR et j'ai vu
01:36:54sur Libération qu'il avait participé à la commémoration
01:36:56du 51e anniversaire de la mort de De Gaulle.
01:36:58L'organisation des Jeux
01:37:00Olympiques d'Alberville, la négociation du Brexit,
01:37:02ce sont les éléments du parcours
01:37:04de Michel Barnier qui restent dans les mémoires.
01:37:06Je l'ai connu quand j'étais
01:37:08plus jeune
01:37:10quand il s'occupait des Jeux Olympiques en Savoie.
01:37:12C'est un monsieur qui a de l'expérience.
01:37:14Assez consensuel.
01:37:16Mais c'est marrant la différence
01:37:18d'âge qu'on va avoir entre l'actuel
01:37:20et le suivant. C'est tout.
01:37:22Après on verra bien.
01:37:24Je sais que c'est un européiste convaincu
01:37:26mais bon
01:37:28à mon avis il fait un peu trop d'Europe
01:37:30et donc je me méfie
01:37:32un petit peu.
01:37:34Il est très bon.
01:37:36Il n'est pas partisan.
01:37:38C'est neutre.
01:37:40Globalement, les Lyonnais que nous avons rencontrés
01:37:42saluent la compétence
01:37:44et l'expérience de Michel Barnier.
01:37:46Voilà Michel Barnier
01:37:48qui va recevoir Gabriel Attal ce matin
01:37:50à 9h.
01:37:52On rejoint tout de suite Mathieu Devesse sur place.
01:37:54Bonjour Mathieu.
01:37:56Ce n'est pas la seule réunion au programme aujourd'hui.
01:37:58Effectivement.
01:38:00Programme très chargé
01:38:02pour Michel Barnier.
01:38:04Ce qui est d'ailleurs arrivé il y a une demi-heure
01:38:06ici à Matignon. Pas de temps à perdre
01:38:08pour former un nouveau gouvernement.
01:38:10La tâche est loin d'être évidente car il faut
01:38:12former un gouvernement capable
01:38:14de résister, de survivre je dirais même
01:38:16à la censure parlementaire.
01:38:18Pour cela, Michel Barnier a multiplié
01:38:20dès hier, avant même sa prise de fonction
01:38:22les entretiens téléphoniques
01:38:24avec notamment l'ancien président de la République
01:38:26Nicolas Sarkozy, Edouard Philippe
01:38:28ou François Bayrou. Ce matin,
01:38:30dans une heure, il va recevoir Gabriel Attal
01:38:32l'ancien Premier ministre qui connaît bien
01:38:34Matignon et puis aux alentours de dix heures.
01:38:36À les dix heures et demie, ce seront
01:38:38les chefs de la droite des Républicains
01:38:40qui seront reçus ici à Matignon.
01:38:42Il y aura notamment Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau
01:38:44ou encore Gérard Larcher.
01:38:46Voilà, Michel Barnier qui souhaite
01:38:48imposer sa marque mais encore faut-il
01:38:50résister aux épreuves.
01:38:52L'épreuve de la réforme des retraites et du budget.
01:38:54La réforme des retraites qui sera de nouveau
01:38:56dans les débats parlementaires à partir du
01:38:5831 octobre.
01:39:00Mathieu Devese en direct devant
01:39:02Matignon pour les toutes dernières informations
01:39:04sur le programme de la journée
01:39:06du tout nouveau Premier ministre avec
01:39:08Pierre-François Altermat.
01:39:10Ça y est, le Premier ministre
01:39:12c'est fait.
01:39:14Ça a pris 51 jours.
01:39:16Pour former le prochain gouvernement
01:39:18on espère que ça sera plus court.
01:39:20Quels sont les premiers noms
01:39:22qui circulent ? Vous avez compris
01:39:24vers quoi on va. On va vers un gouvernement LR
01:39:26ex-LR passé chez
01:39:28Emmanuel Macron et évidemment
01:39:30il faut aller capter aussi l'aile gauche du
01:39:32macronisme. Je dis ça parce que vous avez compris
01:39:34avec qui il va négocier. Gabriel Attal
01:39:36qui tient d'ailleurs les députés
01:39:38de l'ancienne majorité, c'est des députés attalistes.
01:39:40C'est plus des députés macronistes.
01:39:42Ils ne doivent plus rien à Emmanuel Macron.
01:39:44Emmanuel Macron les a sacrifiés et c'est pas
01:39:46Emmanuel Macron qu'ils ont mis sur leur affiche de campagne
01:39:48et qui est venu les soutenir dans leur circonscription.
01:39:50C'est bien Gabriel Attal et d'ailleurs on a compris hier
01:39:52lors de la passation de pouvoir que Gabriel Attal
01:39:54voulait prendre des libertés.
01:39:56C'est un mot qu'il a souvent prononcé, le mot de liberté.
01:39:58Donc il va essayer de mettre Emmanuel Macron
01:40:00hors jeu. Ça va se tendre
01:40:02encore plus entre les deux hommes qui déjà
01:40:04ne se parlaient plus. Alors
01:40:06qui pourrait entrer et qui pourrait rester ?
01:40:08Evidemment on parlait de lui
01:40:10à la Matignon donc il doit être d'accord
01:40:12de prendre un très gros ministère. Il faut que ça
01:40:14soit un ministère important.
01:40:16Xavier Bertrand, David Lysnard, son nom
01:40:18circule aussi. Le maire de Cannes, son nom a
01:40:20circulé pour Matignon mais Emmanuel Macron
01:40:22n'a pas voulu. Trop jeune, trop ambitieux
01:40:24pensant déjà à 2027
01:40:26mais pourquoi pas le ministère de l'Intérieur.
01:40:28Puis Bruno Retailleau a dit cette semaine qu'il était
01:40:30ouvert à des ministres les républicains
01:40:32dans un gouvernement de Xavier Bertrand.
01:40:34On change le Premier ministre, c'est
01:40:36Michel Barnier. Et pourquoi lui ? Pourquoi lui
01:40:38n'entrerait pas au gouvernement ? Et puis parmi ceux qui pourraient
01:40:40rester, on parle de Sébastien Lecornu,
01:40:42ministre des Armées, Rachid Haddati et
01:40:44Gérald Darmanin qui pourraient changer de
01:40:46portefeuille. Voilà ce qui pourra se
01:40:48dessiner dans les prochaines heures. Merci beaucoup
01:40:50Gauthier. Restez bien avec nous sur CNews. Toutes les
01:40:52élections politiques dans un instant. Sébastien
01:40:54Chenu, vice-président du Rassemblement
01:40:56National avec nous pour la grande interview
01:40:58CNews Europe 1. A tout de suite.
01:41:02CNews, il est 8h12,
01:41:04c'est la grande interview CNews Europe 1
01:41:06avec Sébastien Chenu ce matin.
01:41:08C'est tout de suite.
01:41:12Bonjour Sébastien Chenu. Bonjour monsieur. Vous êtes
01:41:14l'invité ce matin de la grande interview
01:41:16CNews Europe 1. Vous êtes vice-président
01:41:18du Rassemblement National et député
01:41:20du Nord. Emmanuel Macron a nommé
01:41:22Michel Barnier Premier ministre en
01:41:24ayant des assurances qu'il ne soit pas
01:41:26immédiatement, en tout cas censuré
01:41:28par l'ERN à l'Assemblée.
01:41:30Que vous a promis le Président de la République ?
01:41:32Rien. Le Président de la République ne nous a
01:41:34rien promis et nous lui avons rien
01:41:36promis non plus si ce n'est de ne pas
01:41:38censurer a priori, c'est-à-dire en
01:41:40arrivant et avant d'avoir entendu
01:41:42Michel Barnier. Nous
01:41:44demeurons des adversaires de cet
01:41:46attelage que
01:41:48a composé Michel Barnier.
01:41:50Nous ne sommes pas sur la même ligne politique
01:41:52et nous allons... C'est important de le préciser ce matin
01:41:54parce que Lucie Castex a dit ce matin
01:41:56que le Président de la République se plaçait
01:41:58en cohabitation avec vous, avec l'ERN.
01:42:00Que les choses soient claires, nous on ne soutient pas
01:42:02Michel Barnier, ni la politique
01:42:04qu'il défend, ni la famille
01:42:06politique d'où il vient.
01:42:08Mais nous avons d'abord empêché le
01:42:10chaos. La première des choses
01:42:12et je crois que c'est là l'utilité d'avoir un groupe
01:42:14Rassemblement National fort
01:42:16à l'Assemblée avec Marine Le Pen et ses 142
01:42:18députés, nos alliés d'Éric Ciotti.
01:42:20Nous avons empêché le chaos
01:42:22institutionnel. Si nous avions
01:42:24censuré, si nous avions indiqué censurer
01:42:26immédiatement un nouveau Premier
01:42:28Ministre, eh bien évidemment il n'aurait pas été
01:42:30nommé et donc on en sera encore à chercher.
01:42:32Première chose, on a empêché aussi
01:42:34l'arrivée d'un Premier Ministre nouveau en Front Populaire
01:42:36ou socialiste comme Cazeneuve et puis
01:42:38on a empêché l'arrivée de Xavier Bertrand
01:42:40et ses accointances avec
01:42:42ses soutiens au lycée Aveyro-Est,
01:42:44sa ambiguïté permanente, ses mauvais
01:42:46résultats lorsqu'il était au pouvoir.
01:42:48On a empêché tout ça et surtout
01:42:50on maintient la possibilité que
01:42:52la France puisse se doter d'un Premier Ministre.
01:42:54Quand je vous écoute, on a empêché,
01:42:56vous avez participé à la nomination
01:42:58du Premier Ministre. On a joué notre rôle.
01:43:00À partir du moment où on nous a demandé
01:43:02notre avis, Marine Le Pen a posé
01:43:04des conditions. Des conditions
01:43:06d'abord de respect des électeurs du Rassemblement
01:43:08National, avoir un Premier Ministre qui respecte et qui
01:43:10pas comme Xavier Bertrand ne les insulte pas
01:43:12du soir au matin, un Premier Ministre qui s'engage
01:43:14sur des dossiers
01:43:16immigration, sécurité, pouvoir d'achat,
01:43:18la vie quotidienne des Français
01:43:20et qui ouvre le dossier de la proportionnelle.
01:43:22Il remplit pour l'instant Michel Barnier la première
01:43:24des conditions, c'est à lui de nous montrer
01:43:26qu'il a pu faire évoluer son logiciel
01:43:28afin de ne pas être censuré dans l'avenir
01:43:30car si nous ne le censurons pas à son
01:43:32arrivée, nous n'excluons rien
01:43:34concernant le budget ou la suite.
01:43:36Est-ce que Marine Le Pen s'est entretenue avec Michel Barnier déjà ?
01:43:38Non, je ne crois pas.
01:43:40Vous attendez le discours de politique générale.
01:43:42Quels sont les mots que vous attendez ?
01:43:44J'allais dire même les clins d'oeil.
01:43:46Quelles vont être vos urgences ?
01:43:48C'est bien ça, c'est qu'il va falloir aller au-delà des mots
01:43:50parce que Michel Barnier, on l'a entendu
01:43:52parfois, notamment lors de la
01:43:54primaire des Républicains, il y a des choses avec lesquelles
01:43:56on est très fortement en désaccord.
01:43:58Sa vision de l'Europe, même s'il a été, il a un peu
01:44:00bougé sur ça.
01:44:02Mais enfin globalement, c'était quand même
01:44:04quelqu'un qui était très soumis à la cause européiste.
01:44:06Il a un peu bougé, on verra.
01:44:08Il va falloir des actes forts sur le pouvoir d'achat.
01:44:10Nous, on propose
01:44:12la hausse des salaires de 10% en échange
01:44:14du gel des cotisations
01:44:16patronales. Il va falloir des actes forts
01:44:18sur l'immigration et la sécurité. Il ne va pas
01:44:20falloir comme tous les autres, comme Gabriel Attal,
01:44:22comme Edouard Philippe, parler.
01:44:24Il va falloir agir. Et là, on va être exigeants.
01:44:26Et là, on va juger. Et là, on pourra censurer
01:44:28d'ailleurs, si ça ne va pas dans le bon sens.
01:44:30Et puis, pour sortir du chaos
01:44:32institutionnel dans lequel Emmanuel Macron,
01:44:34en tout cas du blocage institutionnel dans lequel
01:44:36Emmanuel Macron et Gabriel Attal nous ont enfermés,
01:44:38ouvrir le dossier de la proportionnelle
01:44:40car c'est le seul moyen de dégager
01:44:42demain des majorités stables et représentatives
01:44:44du pays. Ça, ça fait partie
01:44:46des conditions que vous réclamez, la mise en place
01:44:48de la proportionnelle pour que vous,
01:44:50en tout cas, si ce n'est soutenez,
01:44:52ne censuriez pas le gouvernement Barnier.
01:44:54On ne soutient pas le Premier ministre
01:44:56dans
01:44:58ce qu'il représente.
01:45:00Il reste un adversaire politique.
01:45:02Mais aujourd'hui, nous avons considéré
01:45:04qu'il remplissait la première des conditions.
01:45:06Et nous avons demandé, effectivement,
01:45:08que dans les actes qu'il allait poser,
01:45:10il y ait des actes forts en direction de la vie quotidienne
01:45:12des Français et un acte fort, la proportionnelle,
01:45:14pour permettre au pays
01:45:16d'avancer, de ne pas être bloqué. C'est l'inverse
01:45:18de ce que veut la gauche. Vous savez, nous,
01:45:20quand on voit la gauche qui veut le chaos permanent,
01:45:22le bordel permanent, le blocage
01:45:24permanent, nous, nous mettons toujours
01:45:26l'intérêt du pays avant
01:45:28toute autre chose. Sébastien Chenu,
01:45:30invité de la grande interview CNews
01:45:32Europe 1 ce matin. L'urgence des urgences,
01:45:34c'est le vote d'un budget.
01:45:36Est-ce que l'ERN pourrait voter le budget ?
01:45:38Il faudrait déjà savoir comment
01:45:40ce budget va être présenté.
01:45:42Mais vous dites pas non.
01:45:44Jusqu'à présent, nous n'avons jamais voté les budgets.
01:45:46Voter un budget, ça signifie
01:45:48faire partie de la majorité.
01:45:50C'est pour ça que je pense qu'il va falloir faire un virage
01:45:52à 180 degrés pour Michel Barnier
01:45:54et Emmanuel Macron. Un changement de logiciel
01:45:56total, s'ils veulent espérer
01:45:58nous voir un jour
01:46:00pouvoir soutenir un budget. On peut soutenir
01:46:02des réformes. En tant que tel, on a déjà soutenu
01:46:04des réformes, notamment celle sur l'immigration
01:46:06qui était une petite réformette de Darmanin
01:46:08avec des petits résultats. Mais le budget,
01:46:10ça nous semble pour l'instant être très loin
01:46:12de nos attentes. Mais vous ne dites pas
01:46:14non, c'est totalement inconcevable.
01:46:16Ecoutez, ça me semble très peu concevable
01:46:18qu'on vote le budget. Sur les questions
01:46:20d'immigration, Michel Barnier avait proposé
01:46:22un moratoire sur l'immigration.
01:46:24Ça avait fait beaucoup parler, donc un moratoire, c'est un arrêt
01:46:26total. On arrête l'immigration,
01:46:28on reprend son souffle
01:46:30et on voit comment on gère
01:46:32la suite. Ça, ça pourrait vous
01:46:34satisfaire ? Est-ce que ça vous rassure ?
01:46:36Est-ce que c'est une...
01:46:38Est-ce que vous avez entendu parler de tel projet ?
01:46:40Ça participerait d'un changement
01:46:42total de
01:46:44paradigme de politique en matière
01:46:46migratoire. Ce serait, j'allais dire, la première
01:46:48brique posée. Un moratoire sur
01:46:50l'immigration, ça voudrait dire qu'on entend
01:46:52ce que les électeurs du RN, à travers
01:46:54nous, leurs représentants,
01:46:56depuis des années, il faut arrêter
01:46:58avec l'immigration dans notre pays. Si
01:47:00demain, un gouvernement entend ce que nous
01:47:02portons, si notre influence permet
01:47:04de faire avancer les choses au bénéfice des
01:47:06Français, nous en serions évidemment ravis.
01:47:08Mais ça ne pourrait être qu'une première brique.
01:47:10Je vous rappelle qu'il faudrait travailler sur
01:47:12la délivrance de la nationalité, sur
01:47:14l'exclusion des délinquants
01:47:16étrangers. Enfin, je veux dire, l'immigration
01:47:18c'est pas simplement arrêter d'ouvrir
01:47:20les vannes, c'est aussi traiter le reste.
01:47:22La réforme des retraites,
01:47:24est-ce que vous réclamez la
01:47:26suppression de la réforme des retraites ?
01:47:28Le retour de la retraite à 60 ans ?
01:47:30Nous le réclamons et nous allons
01:47:32le proposer. C'est-à-dire que d'abord, nous allons proposer
01:47:34l'abrogation de cette réforme des retraites. Le 31
01:47:36octobre, on a ce qu'on appelle une niche parlementaire.
01:47:38C'est-à-dire que c'est nous, Rassemblement National,
01:47:40qui maîtrisons l'ordre du jour. Et on
01:47:42propose au vote de nos collègues
01:47:44députés un certain nombre de textes.
01:47:46Le premier d'entre eux, c'est
01:47:48l'abrogation de la réforme des retraites. Je vous rappelle
01:47:50que cette réforme des retraites, qui devait faire
01:47:52des économies au système,
01:47:54en réalité, est très coûteuse.
01:47:56Donc, on voit bien qu'elle n'a pas l'utilité,
01:47:58qu'Emmanuel Macron, au-delà même
01:48:00d'obliger des Français à travailler plus longtemps,
01:48:02y compris dans des catégories pénibles,
01:48:04elle n'a pas l'utilité qu'il nous avait vendues.
01:48:06Il faut abroger cette réforme des retraites. On pourra juger
01:48:08de ce que fait la gauche aussi,
01:48:10parce qu'abroger la réforme des retraites, immédiatement,
01:48:12c'est concret.
01:48:14Si la gauche vote avec vous, ça passe ?
01:48:16Si la gauche vote avec nous, ça passe. Mais je crois que
01:48:18la gauche, en fait, cherche plutôt à
01:48:20défendre son intérêt, son nombril,
01:48:22sa gueule, plutôt que l'intérêt
01:48:24des Français. Mais vous
01:48:26reviendriez à la retraite
01:48:28à quel âge, alors ? Après, on remet tout
01:48:30sur la table. C'est-à-dire que nous, nous avons considéré
01:48:32qu'effectivement, à partir du moment où vous avez travaillé
01:48:34jeune, avant 20 ans,
01:48:36vous pouvez bénéficier d'une retraite à partir de 60 ans
01:48:38avec 40 annuités,
01:48:40et puis ensuite, de façon progressive, jusqu'à
01:48:4262 ans. Mais l'État...
01:48:44D'ailleurs, c'est intéressant ce que vous dites, parce qu'on
01:48:46demandait un audit pendant les législatives,
01:48:48en disant, écoutez, nous, nos propositions,
01:48:50nous les ferons aussi en fonction de ce qu'il reste
01:48:52dans les caisses, quelque part. Or, on s'aperçoit...
01:48:54On nous avait dit, non, non, mais pas du tout, tout est connu,
01:48:56vous avez tous les chiffres. On vient de s'apercevoir
01:48:58du dérapage incroyable des finances
01:49:00publiques, et donc des cachoteries,
01:49:02finalement, de Bruno Le Maire, qui savait tout ça
01:49:04avant les élections, donc...
01:49:06Là encore...
01:49:08Sur l'abrogation de la réforme des retraites, si,
01:49:10parce qu'elle est coûteuse. Et là encore,
01:49:12Marine Le Pen a demandé, en écrivant à tous les présidents
01:49:14de groupe, une session extraordinaire pour
01:49:16débattre de l'état des finances publiques,
01:49:18et on attend aussi de Michel Barnier qu'il nous
01:49:20dise la vérité sur le bilan
01:49:22Attal-Le Maire.
01:49:24Vous avez évidemment
01:49:26écouté hier les discours
01:49:28de Michel Barnier et de
01:49:30Gabriel Attal.
01:49:32Un mot sur le discours de départ de Gabriel Attal ?
01:49:34Oui, avec Gabriel Attal, c'est la
01:49:36Macronie qui meurt, qui s'en va.
01:49:38Il ferme la porte de la Macronie,
01:49:40cette Macronie qui, désormais, va se battre
01:49:42entre Édouard Philippe, Gérald Darmanin,
01:49:44et Gabriel Attal. Ils veulent tous être candidats à la présidentielle.
01:49:46C'était un peu arrogant, il faut bien le dire.
01:49:48Gabriel Attal parlait de sa vie,
01:49:50de son oeuvre, une oeuvre de huit mois.
01:49:52J'aurais aimé qu'il parle de son bilan.
01:49:54J'ai parlé des finances publiques, mais je me rappelle
01:49:56de Gabriel Attal nous disant qu'il allait
01:49:58désmicardiser la France. On n'a pas vu grand-chose
01:50:00de ce côté-là. Donc, si vous voulez, c'était arrogant.
01:50:02C'était assez
01:50:04éloigné du bilan que vivent
01:50:06les Français, de son ouvrage.
01:50:08De l'autre côté, on avait
01:50:10un Michel Barnier qui, je crois, lui a répondu et l'a taclé,
01:50:12et l'a renvoyé un peu dans les cordes.
01:50:14C'était un peu lunaire, il faut bien dire, cette passation de pouvoir.
01:50:16Gabriel Attal a dit que la
01:50:18politique française était malade.
01:50:20Vous le rejoignez sur ce plan ?
01:50:22Malade de la Macronie.
01:50:24Je pense qu'Emmanuel Macron,
01:50:26Gabriel Attal ont fait énormément de mal
01:50:28à la vie politique française.
01:50:30Les désistements des législatives,
01:50:32les macronistes faisant élire des LFI,
01:50:34les LFI faisant élire des macronistes
01:50:36ont mis le pays dans cette situation,
01:50:38ont brouillé considérablement les repères.
01:50:40Ils ont beaucoup abîmé
01:50:42la politique française.
01:50:44Nous, nous considérons que notre boulot, c'est d'être
01:50:46les garants de ce qui reste.
01:50:48Quand on défend les institutions, quand on empêche
01:50:50le chaos en permettant la nomination
01:50:52d'un Premier ministre, nous sommes les
01:50:54garants d'un certain ordre
01:50:56politique, d'une certaine
01:50:58stabilité politique.
01:51:00Sébastien Chenu, je vous écoute, vous êtes très sévère
01:51:02avec la Macronie.
01:51:04En revanche, vous dites,
01:51:06laissons sa chance à Michel Barnier.
01:51:08Est-ce que des membres du RN pourraient participer
01:51:10à un gouvernement Barnier ?
01:51:12Non, absolument pas. Michel Barnier demeure un adversaire.
01:51:14Je vous le dis, un adversaire politique.
01:51:16Nous ne le soutenons pas, nous avons
01:51:18des désaccords de fond, mais nous allons
01:51:20l'écouter et le voir à l'œuvre.
01:51:22Et c'est bien cela, j'allais dire,
01:51:24qu'on attend d'une opposition.
01:51:26C'est pas qu'elle soit dans l'opposition
01:51:28systématique et bête, parce que
01:51:30derrière, c'est l'intérêt des Français, c'est le quotidien des Français.
01:51:32On va l'écouter, on va le voir à l'œuvre.
01:51:34Est-ce qu'on en attend beaucoup
01:51:36quand on regarde, évidemment,
01:51:38ces sept années de Macronie, on peut douter.
01:51:40Maintenant, voilà, nous
01:51:42acceptons de regarder les choses
01:51:44très concrètement, mais il va falloir que
01:51:46Michel Barnier bouge, et bouge vite.
01:51:48Qui verriez-vous, ou en tout cas, quel doit être
01:51:50le profil du prochain ministre de l'Intérieur,
01:51:52du prochain ministre de la Justice ?
01:51:54On n'est pas les DRH de la Macronie.
01:51:56On a vu de quoi ils étaient capables,
01:51:58mais enfin,
01:52:00c'est pas à nous de décider. Nous, nous avions dit
01:52:02d'ailleurs que nous n'irions au pouvoir,
01:52:04et qu'à partir de maintenant, on aurait une majorité.
01:52:06Ce qu'avait dit Jordan Bardella, et tout ça montre,
01:52:08avec le recul, qu'il avait évidemment eu raison.
01:52:10Michel Barnier se débrouillera pour trouver
01:52:12un ministre de l'Intérieur qui,
01:52:14je l'espère, portera enfin
01:52:16un discours de fermeté, un ministre de la Justice
01:52:18qui sera à l'opposé de Dupond-Moretti.
01:52:20Je pense simplement que si l'idée, c'est de remettre
01:52:22dans le gouvernement des ministres sortants
01:52:24de la Macronie dont on connaît le bilan...
01:52:26On dit que Gérald Darmanin pourrait rester au gouvernement.
01:52:28On dit que Sébastien Lecornu pourrait rester au gouvernement.
01:52:30Si tout le monde reste, si tout le monde demeure pour faire la même politique,
01:52:32quel est l'intérêt ? Vous pensez que les Français ont voté
01:52:34en juin aux européennes et aux législatives
01:52:36pour avoir la même chose ?
01:52:38Il faut que Michel Barnier se souvienne d'une chose.
01:52:40Le résultat des élections européennes
01:52:42dit quelque chose de très important.
01:52:44Nous n'avons jamais été, nous, le Rassemblement national
01:52:46aussi haut. D'ailleurs, aucune opposition
01:52:48n'a jamais été aussi haute à une élection
01:52:50européenne. Il faut qu'il se souvienne
01:52:52du message des Français. L'idée, ce n'est pas de reprendre les mains
01:52:54pour continuer, ou de faire semblant
01:52:56de faire différemment. Il faut des virages
01:52:58à 180 degrés. On va être exigeants.
01:53:00Demain, LFI,
01:53:02la France Insoumise, appelle à manifester
01:53:04contre ce qu'ils appellent un déni
01:53:06de démocratie. Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:53:08Ce n'est pas un déni de démocratie.
01:53:10La gauche n'a pas gagné. Cette idée de manifester
01:53:12contre les élections est quand même surréaliste.
01:53:14Manifester contre les élections. On a l'impression
01:53:16que la gauche, qu'ils n'ont pas manifesté une fois dans la semaine,
01:53:18ils sont malheureux. Nous,
01:53:20on vient de montrer qu'on mettait l'intérêt national,
01:53:22l'intérêt des Français, au-dessus.
01:53:24Les réponses aux problèmes du quotidien, au-dessus.
01:53:26La gauche, visiblement, a encore les yeux
01:53:28tournés vers son nombril, vers Mme Casdet,
01:53:30vers leurs histoires internes.
01:53:32Je note quand même que le Parti Socialiste
01:53:34n'a pas appelé à manifester. C'est donc l'extrême-gauche
01:53:36qui, encore une fois, va dans la rue pour
01:53:38percuter, en tous les cas, le résultat
01:53:40des élections. Ce n'est pas notre façon
01:53:42de faire. Les Français ont voté.
01:53:44Il faut en tirer les conséquences. Le Rassemblement national
01:53:46est le premier groupe d'opposition. Notre
01:53:48boulot, c'est d'être garant de la stabilité
01:53:50politique du pays, de faire évoluer
01:53:52un Premier ministre sur les préoccupations des Français.
01:53:54Ce n'est pas d'aller, évidemment, pousser
01:53:56des cris dans la rue.
01:53:58Sébastien Chelou, sur la personnalité de Michel Barnier,
01:54:00votre collègue député Jean-Philippe Tanguy
01:54:02a dit que Michel Barnier, c'était Jurassic Park,
01:54:04un fossile fossilisé.
01:54:06Est-ce que vous utiliseriez
01:54:08ce même vocabulaire ?
01:54:10Non, et je crois qu'il s'en est d'ailleurs excusé
01:54:12sur une autre chaîne. Nous, vous savez,
01:54:14nous demandons à être respectés. Par conséquent,
01:54:16nous respectons nos adversaires politiques
01:54:18et c'est parce que nous les respectons que nous pouvons les combattre
01:54:20avec beaucoup de fermeté.
01:54:22Nous avons démontré que nous servons à quelque chose.
01:54:24Premier groupe d'opposition, vous savez,
01:54:26il y a une semaine, on nous disait, mais à quoi vous servez ?
01:54:28Vous revenez de vacances, on ne vous a pas entendus,
01:54:30vous êtes la cinquième roue du carrosse.
01:54:32Non, nous avons montré, ainsi qu'aux républicains
01:54:34d'ailleurs, que nous servions à quelque chose,
01:54:36à faire en sorte que le pays puisse continuer à avancer
01:54:38et ça, c'est très important.
01:54:40Sébastien Chenu, Édouard Philippe a annoncé cette semaine
01:54:42qu'il était candidat pour 2027
01:54:44et à la question du journaliste
01:54:46et si la présidentielle devait intervenir
01:54:48avant 2027, en clair,
01:54:50en cas de démission d'Emmanuel Macron.
01:54:52Est-ce que vous seriez prêt ? Oui, je serai également prêt.
01:54:54Comment vous avez réagi ?
01:54:56Ça dit deux choses, la Macronie est morte,
01:54:58Édouard Philippe considère, et avec lui, Gabriel Atelier,
01:55:00que la parole présidentielle n'a plus aucun poids,
01:55:02qu'Emmanuel Macron, finalement,
01:55:04qu'il dise ce qu'il veut jusqu'en 2027,
01:55:06ça n'impacte plus.
01:55:08Ça dit aussi autre chose,
01:55:10c'est la division de cette majorité,
01:55:12mais on a déjà vu Édouard Philippe à l'œuvre,
01:55:14c'est un vieux film qu'on essaye de nous repasser,
01:55:16il était encore plus terrible et plus libéral
01:55:18qu'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites.
01:55:20Édouard Philippe ne dessine aucune espérance pour le pays.
01:55:22Est-ce que le RN serait prêt également,
01:55:24en cas de présidentielle anticipée ?
01:55:26Marine Le Pen est notre candidate naturelle,
01:55:28je crois que ça fait des années
01:55:30qu'elle se prépare.
01:55:32Oui, bien entendu, nous serions prêts, et nous sommes prêts.
01:55:34Sébastien Chenu était l'invité
01:55:36de la grande interview CNews Europe 1.
01:55:38Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau
01:55:40de la matinale de CNews et d'Europe 1.
01:55:42Bonne journée à vous.
01:55:44CNews, il est 8h28.
01:55:46On était à l'instant
01:55:48avec Sébastien Chenu
01:55:50qui a fait une annonce,
01:55:52le 31 octobre,
01:55:54le RN proposera
01:55:56l'abrogation
01:55:58de la réforme des retraites.
01:56:00On verra comment va réagir
01:56:02le nouveau Front Populaire,
01:56:04en tout cas les députés de gauche.
01:56:06Toutes les réactions politiques ce matin
01:56:08dans la matinale de CNews.
01:56:10Nous, c'est la première fois
01:56:12que je vous parle ce matin dans la matinale de CNews.
01:56:14Nous accueillons à présent Nicolas Dupont-Aignan.
01:56:16Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
01:56:18Merci d'être là.
01:56:20On va vous entendre dans un instant.
01:56:22Vous allez nous dire ce que vous pensez de la situation actuelle
01:56:24et accessoirement de Michel Barnier.
01:56:26Michel Barnier, dont l'une des
01:56:28priorités sera
01:56:30la lutte contre l'insécurité.
01:56:32À Cannes, un adolescent a commis
01:56:34un refus d'obtempérer, blessant
01:56:36un policier. On vous raconte tout
01:56:38dès le début de ce journal.
01:56:4022% des Français ont confiance
01:56:42en Michel Barnier, le nouveau Premier ministre.
01:56:44C'est moins qu'Elisabeth Borne
01:56:46ou Gabriel Attal à leur entrée à Matignon.
01:56:48Le détail, dans un instant.
01:56:50Michel Barnier, qui ne devrait pas
01:56:52être immédiatement
01:56:54censuré par l'URN.
01:56:56On l'a entendu à l'instant.
01:56:58Mais qu'est-ce que l'URN pourrait obtenir en échange ?
01:57:00On voit ça avec Gautier Lebret.
01:57:02Les réactions politiques ce matin
01:57:04à la nomination de Michel Barnier, nous serons donc dans un instant
01:57:06avec Nicolas Dupont-Aignan,
01:57:08président de Debout la France.
01:57:10Merci beaucoup d'être là.
01:57:12Parmi les dossiers à régler en priorité par Michel Barnier,
01:57:14il y a donc la sécurité, la lutte
01:57:16contre l'insécurité et notamment
01:57:18les nombreux refus d'obtempérer.
01:57:20Nouvel exemple hier à Cannes, Chana.
01:57:22Un policier a été blessé, un chauffard a refusé
01:57:24de se soumettre à un contrôle routier.
01:57:26Le conducteur est un adolescent âgé d'une quinzaine
01:57:28d'années, inconnu jusqu'à présent
01:57:30des services de police. Reportage d'Audrey Bertheau
01:57:32et Franck Triviau.
01:57:34Dix jours après le drame
01:57:36qui a coûté la vie à Eric Comines,
01:57:38un nouveau refus d'obtempérer a eu lieu
01:57:40dans le même secteur.
01:57:42Un mineur de 15 ans a refusé de s'arrêter
01:57:44à un contrôle routier. Celui-ci
01:57:46ne portait pas de ceinture de sécurité.
01:57:48Il a tenté par deux fois
01:57:50de se soustraire à la police.
01:57:52Un ras-le-bol selon ce policier.
01:57:54Mineur
01:57:56et positif au supérieur.
01:57:58Là on a une complète
01:58:00et ça commence vraiment
01:58:02à susciter un sentiment de colère
01:58:04chez nous parce qu'on a l'impression que rien n'est fait
01:58:06malgré notre demande
01:58:08chez Alliance de choc d'autorité
01:58:10rien n'est fait et ça continue.
01:58:12L'un des deux agents a été blessé
01:58:14par des éclats de verre en brisant la vitre
01:58:16du véhicule du conducteur.
01:58:18Les habitants réclament plus de
01:58:20fermeté. Il faudrait qu'il y ait beaucoup plus
01:58:22de sanctions, ils se calmeraient peut-être un peu plus vite.
01:58:24Ils respectent rien à l'école, ils respectent
01:58:26rien de partout donc c'est normal.
01:58:28On essaie d'élever les nôtres le mieux possible.
01:58:30Le conducteur a été placé en garde à vue.
01:58:32Il n'est pas connu des services de police.
01:58:36Marine Le Pen peut faire
01:58:38et défaire le
01:58:40gouvernement. En tout cas,
01:58:42vous l'avez entendu, le RN, le Rassemblement
01:58:44National est au centre du jeu.
01:58:46Michel Barnier, le tout nouveau Premier ministre, est en train
01:58:48de former ce gouvernement.
01:58:50Gauthier Lebret, ce renversement
01:58:52est inespéré pour le
01:58:54parti du Rassemblement
01:58:56National et quel est son rôle dans la formation
01:58:58de ce nouveau gouvernement ?
01:59:00On a entendu évidemment ce que nous a dit à l'instant Sébastien Chenu.
01:59:02Le RN a une part de chance dans cette
01:59:04histoire parce qu'effectivement le RN, le soir des Européennes
01:59:06est le grand gagnant. Le soir du premier tour des
01:59:08législatives aussi et le soir
01:59:10du second tour, tout s'inverse et
01:59:12le RN se retrouve battu par
01:59:14le nouveau Front Populaire et s'éloigne
01:59:16définitivement de Matignon.
01:59:18Puis l'été se passe, Jordan Bardella et Marine Le Pen
01:59:20évidemment disparaissent et à la rentrée
01:59:22il se retrouve au centre du
01:59:24jeu. Marine Le Pen est toute puissante,
01:59:26elle appuie sur un bouton, elle dit à ses
01:59:28plus de 120 députés de faire tomber
01:59:30Michel Barnier, il tombe dans les 5 minutes.
01:59:32Donc elle est faiseuse de roi et d'ailleurs
01:59:34on l'a vu, elle a pu refuser
01:59:36Xavier Bertrand. Alors sur la position
01:59:38du Rassemblement National, ça sera très intéressant
01:59:40parce qu'évidemment ils ne vont pas entrer au gouvernement,
01:59:42on l'a réentendu avec Sébastien Chenu
01:59:44à l'instant et Michel Barnier va devoir
01:59:46naviguer entre l'aile gauche de la Macronie
01:59:48et le Rassemblement National. Il va devoir
01:59:50droitiser la politique qui a été menée jusqu'ici
01:59:52sur les questions migratoires et
01:59:54sécuritaires, sinon ça ne plaira évidemment
01:59:56pas au RN mais il va devoir trouver
01:59:58des majorités avec le reste
02:00:00du macronisme. Et la grande question
02:00:02c'est le budget. On a entendu
02:00:04que ça ne plaisait pas pour le moment
02:00:06le budget à Sébastien Chenu parce que
02:00:08vous votez le budget, vous êtes dans la majorité
02:00:10de facto. Donc que fera le RN ?
02:00:12Ne pas le voter, voter
02:00:14contre, ce n'est pas la même
02:00:16chose. Et comment on passe un tel budget ?
02:00:18Sans doute par 49-3, c'est comme ça que
02:00:20sont passés les derniers d'Elisabeth Borne
02:00:22l'an dernier, avec une
02:00:24multitude de 49-3 puisque
02:00:26c'était limité. Donc c'est intéressant,
02:00:28on va voir la position du RN
02:00:30texte par texte et comment Michel Barnier
02:00:32va les séduire pour ne pas se faire censurer.
02:00:34Nicolas Dupont-Aignan, merci Gauthier, vous êtes
02:00:36avec nous, merci beaucoup Président
02:00:38de Debout la France. Déjà globalement
02:00:40comment est-ce que vous avez réagi hier quand vous avez appris que c'était
02:00:42Michel Barnier qui était
02:00:44nommé à Matignon ? Qu'est-ce que vous
02:00:46vous êtes dit ? Je me suis dit
02:00:48c'est habile, c'est
02:00:50un honnête homme, mais qui
02:00:52mènera la même politique détestable
02:00:54parce qu'il incarne
02:00:56pour moi la soumission
02:00:58totale à l'Union
02:01:00Européenne, à cette politique
02:01:02mortifère depuis 30 ans.
02:01:04Et j'aimerais dire aux Français
02:01:06aujourd'hui, moi j'aimerais dire aux Français
02:01:08il va peut-être y arriver, c'est peut-être
02:01:10bien, mais c'est faux.
02:01:12Il faut bien comprendre
02:01:14ce qui se passe. Les Français ont
02:01:16voté non au référendum de 2005.
02:01:18Aux Européennes, ils ont
02:01:20désavoué la politique menée depuis
02:01:2230 ans. Aux législatives,
02:01:24les deux tiers des Français
02:01:26et les filles RN ont
02:01:28dit non à cette politique macroniste.
02:01:30Et on ressort du chapeau
02:01:32un homme qui, même s'il est respectable,
02:01:34a soutenu tous les mauvais
02:01:36choix depuis 30 ans qui ont abouti
02:01:38à la décomposition française.
02:01:40Alors je vous le dis, j'ai l'impression
02:01:42sans avoir vécu la période...
02:01:44Mais bien évidemment...
02:01:46Mais vous tombez tous dans le panneau.
02:01:48C'est habile,
02:01:50c'est un homme respectable,
02:01:52ça tiendra peut-être 6 mois, mais moi
02:01:54ça me fait mal à la France.
02:01:56Mais c'est pas Emmanuel Macron qui est aux manettes,
02:01:58c'est Madame van der Leyen.
02:02:00Ce sont tous les choix de dépendance.
02:02:02On nous parle de sécurité,
02:02:04mais toute la politique européenne interdit
02:02:06de mener une politique sécuritaire
02:02:08en France et de lutter contre l'immigration.
02:02:10Qu'est-ce que va changer ? Michel Barnier
02:02:12qui a tout approuvé.
02:02:14Donc, vous savez,
02:02:16vous connaissez le chaperon rouge.
02:02:18Vous connaissez la fable du chaperon rouge.
02:02:20C'est pas parce que vous vous déguisez en mère grand
02:02:22qu'il faut se jeter dans la gueule du loup.
02:02:24Donc tout ça est dérisoire.
02:02:26Moi je vous le dis,
02:02:28tout ça est dérisoire.
02:02:30J'aimerais dire aux Français c'est formidable,
02:02:32on va y arriver. Non, c'est faux.
02:02:34Mais le RN fait ce qu'il veut,
02:02:36moi je dis ce que je pense, la vérité.
02:02:38Et je dis au RN, attention,
02:02:40attention à ne pas mettre le doigt
02:02:42dans les délices et poisons
02:02:44de la 4ème République.
02:02:46Parce que ce qui est en jeu pour moi,
02:02:48c'est l'avenir de la France.
02:02:50C'est d'incarner une alternative.
02:02:52Et le RN n'incarnera
02:02:54une alternative que s'il ne se mouille pas
02:02:56avec ce pouvoir illégitime.
02:02:58N'oubliez quand même pas que LR
02:03:00est le parti qui a été le plus échoué
02:03:02aux législatives. Et c'est un homme d'LR
02:03:04qui va être Premier ministre de la France.
02:03:06Mais on croit cauchemarder.
02:03:08Tentez de se mouiller. Non, je ne crois pas.
02:03:10Mais je dis simplement
02:03:12que les Français
02:03:14attendent un changement de cap complet.
02:03:16Que tout ça n'est que des jeux
02:03:18politiciens.
02:03:20Qu'on ne doit pas se mêler de ça.
02:03:22Et qu'il faut qu'Emmanuel Macron s'en aille.
02:03:24C'est la seule solution pour résoudre
02:03:26la crise politique. Là, on ne fait que
02:03:28gagner du temps, amuser les gazettes.
02:03:30Et pendant ce temps-là, le pays va
02:03:32payer cher tout ça et les Français vont souffrir.
02:03:34Vous croyez que Michel Barnier
02:03:36va changer le tarif d'électricité imposé par Mme Van der Leyen ?
02:03:38Vous croyez que Michel Barnier
02:03:40va remettre en cause les délocalisations
02:03:42et la politique de libre-échange ?
02:03:44Vous croyez que Michel Barnier va tout à coup
02:03:46mettre des frontières à la France ?
02:03:48Mais vous rêvez la vie.
02:03:50Donc on amuse la galerie, il gagne du temps
02:03:52mais les problèmes du pays demeurent.
02:03:54Moi je veux qu'on traite les problèmes du pays.
02:03:56Et ça viendra par le départ d'Emmanuel Macron, c'est la seule solution.
02:03:58Nicolas Dupont-Aignan, vous restez avec nous.
02:04:00S'il vous plaît,
02:04:02depuis le début de la matinale, je pose cette question
02:04:04aux téléspectateurs de CNews. Est-ce que vous êtes satisfait
02:04:06par la nomination de Michel Barnier, petit 1 ?
02:04:08Et petit 2, quelles sont selon vous
02:04:10les priorités auxquelles doit s'attaquer
02:04:12le nouveau Premier ministre
02:04:14et le nouveau gouvernement ?
02:04:16Voici vos réponses.
02:04:18Les réponses des téléspectateurs de CNews de la matinale.
02:04:20Personnellement, ça ne me fait
02:04:22ni chaud ni froid.
02:04:24Quand on voit que les Français avaient voté
02:04:26pour avoir du changement,
02:04:28quand on voit
02:04:30qui est Michel Barnier
02:04:32et qui il projette de nous laisser au gouvernement,
02:04:34je pense que c'est surtout
02:04:36qu'il y a pas grand-chose,
02:04:38M. Barnier, à faire.
02:04:40Redonner seulement de l'âme
02:04:42à la France.
02:04:44Retrouvons ceux qui font
02:04:46notre force.
02:04:48Le château de la Loire, notre gastronomie,
02:04:50notre histoire.
02:04:52Pour le reste,
02:04:54vous n'êtes pas un danger,
02:04:56ni pour le peuple, ni pour Macron.
02:04:58Donc, pas de soucis
02:05:00avec ça.
02:05:02Si j'étais à Marseille, j'aurais dit c'est une gabgerie.
02:05:04Je crois.
02:05:06C'est vraiment du n'importe quoi.
02:05:08On essaie de nous mettre M. Barnier
02:05:10en nous disant
02:05:12le Messie est arrivé, c'est lui qui va rassembler.
02:05:14Non, pas du tout.
02:05:16Si j'ai voté Rennes, je ne suis pas représenté.
02:05:18Si j'ai voté
02:05:20PS, je ne suis pas représenté.
02:05:22Non, c'est de l'arnaque.
02:05:24C'est dans cette politique.
02:05:26Et M. Macron en est la cause.
02:05:30Ils sont plutôt d'accord avec vous.
02:05:32Emmanuel Macron est la cause
02:05:34de nos problèmes.
02:05:36La seule solution, c'est un départ du président de la République.
02:05:38Le président de la République
02:05:40peut décider de démissionner,
02:05:42mais il est protégé par la Constitution.
02:05:44Bien sûr. Ce que je veux dire,
02:05:46c'est que si on ne traite pas les causes des problèmes,
02:05:48on n'arrivera jamais à les résoudre.
02:05:50C'est du bon sens.
02:05:52Il y a beaucoup de bon sens dans ce que viennent dire les Français.
02:05:54Il y a un décalage saisissant
02:05:56entre l'âme du pays qui a tout compris
02:05:58et le jeu politicien.
02:06:00On revient à la quatrième.
02:06:02Je veux dire une chose très claire.
02:06:04Je ne comprends pas pourquoi
02:06:06on parle de la proportionnelle.
02:06:08C'est ce que demande le Rassemblement national.
02:06:10C'est une folie. Pourquoi ?
02:06:12Pour deux raisons.
02:06:14La proportionnelle, ce qu'on vit là,
02:06:16à cause d'un arrangement électoral scandaleux
02:06:18entre LFI et Macron,
02:06:20parce que sinon le RN gagnait,
02:06:22on le vivra en permanence par la proportionnelle.
02:06:24La proportionnelle, c'est transférer
02:06:26ce qu'on vit par accident
02:06:28à quelque chose de permanent.
02:06:30Et au moment où les patriotes,
02:06:32par une grande coalition,
02:06:34que j'appelle de mes voeux depuis des années,
02:06:36Marine Le Pen, Éric Ciotti, moi-même et d'autres,
02:06:38j'espère que ça s'élargira, Marion Maréchal et d'autres,
02:06:40peuvent arriver au pouvoir,
02:06:42on se fait Harakiri
02:06:44et on arriverait avec une assemblée ingouvernable.
02:06:46C'est une folie.
02:06:48Surtout pas de proportionnelle, mais oui à une union des droites.
02:06:50Une union des patriotes.
02:06:52La plus large possible.
02:06:54Qui incluraient les Républicains.
02:06:56Je m'en fiche.
02:06:58Je veux qu'on traite les problèmes du pays.
02:07:00Mais pourquoi la proportionnelle ?
02:07:02Quelqu'un comme M. Onfray et d'autres
02:07:04sont républicains, aiment la France,
02:07:06et pourquoi ils ne seraient pas là ?
02:07:08Ce que je veux dire, c'est que la France s'en sortira
02:07:10par l'indépendance du pays vis-à-vis de Bruxelles
02:07:12et pas par la proportionnelle.
02:07:14La proportionnelle, c'est replonger la France dans la 4ème République
02:07:16au moment où on peut, un jour,
02:07:18espérer avoir le bon sens des Français
02:07:20pour ne plus tomber dans le piège,
02:07:22ce qui s'est produit.
02:07:24Qu'on en ait là, cette majorité ingouvernable
02:07:26ou cette absence de majorité. Pourquoi ?
02:07:28Parce qu'il y a eu un fusil à un coup
02:07:30et les Français ne se referont pas prendre
02:07:32entre LFI et Macron.
02:07:34Tout ça va disparaître.
02:07:36Je veux dire aux Français,
02:07:38cette écume va disparaître.
02:07:40Il y aura une vraie vague,
02:07:42donc il ne faut pas mettre la proportionnelle.
02:07:44Je vous invite à relire le discours du général De Gaulle,
02:07:46c'était le 4 septembre 1958,
02:07:48il n'y a pas longtemps, en anniversaire,
02:07:50sur la stabilité institutionnelle.
02:07:52Ce marigot est détestable.
02:07:54On va dans un marigot détestable.
02:07:56Il faut traiter les problèmes du pays,
02:07:58c'est pas eux qui vont les traiter, croyez-moi.
02:08:00Gauthier Lebret, déjà, avant de parler
02:08:02des dernières informations concernant
02:08:04les noms qui circulent pour le prochain gouvernement,
02:08:06déjà, quels vont être
02:08:08les nouveaux liens
02:08:10entre l'Elysée et
02:08:12Matignon ? Attention, l'Elysée
02:08:14fait dire que
02:08:16ça ne sera pas une cohabitation.
02:08:18Ça n'est pas une cohabitation.
02:08:20Michel Barnier a 47 députés
02:08:22à l'Assemblée Nationale, son groupe LR, 47 députés.
02:08:24Donc il a besoin, évidemment,
02:08:26des députés d'ancienne.
02:08:28Il parle de coexistence exigeante, ça veut dire quoi ?
02:08:30Coexistence exigeante, ça veut dire que, évidemment,
02:08:32chacun aura des positions fermes sur différents sujets.
02:08:34On a vu Michel Barnier, hier, au moment de la passation
02:08:36des pouvoirs, remettre Gabriel Attal
02:08:38en place,
02:08:40parce que Gabriel Attal commençait à lui faire des leçons
02:08:42sur les dossiers qui étaient sur son bureau, ça ne lui a pas beaucoup plu.
02:08:44Je vous ai laissé plein de textes.
02:08:46Michel Barnier l'a trouvé un peu long, il lui a dit
02:08:48ce qu'il avait à dire.
02:08:50Après, sur le casting, on me disait,
02:08:52il y a un instant, du côté de la Macronie,
02:08:54Michel Barnier n'a même pas vu
02:08:56les groupes pour les équilibres.
02:08:58On ne peut pas raisonner, comme d'habitude, en qui va où.
02:09:00Ça va être un équilibre de groupes parlementaires
02:09:02et ensuite, ils positionneront des personnes.
02:09:04Tout ce qui circule
02:09:06n'est que du fantasme, pour le moment,
02:09:08parce qu'on est au tout début
02:09:10des tractations. Vous avez compris
02:09:12comment ce membre de cabinet
02:09:14ministériel me disait que les choses
02:09:16vont se passer. Parce que ce qui circulait
02:09:18jusqu'ici, c'est qu'un Sébastien Lecornu,
02:09:20évidemment, il est compatible sur le papier
02:09:22avec Michel Barnier. Il vient des Républicains,
02:09:24donc il pourrait rester une Rachida Nati
02:09:26qui est là depuis 8 mois. Il pourrait changer de ministère
02:09:28mais rester dans l'équipe. Peut-être pas.
02:09:30Sébastien Lecornu, peut-être pas.
02:09:32Ce n'est pas le plus identifié. C'est moins clair
02:09:34pour Gérald Darmanin. Le ministre
02:09:36de l'Intérieur doit changer. Le RN
02:09:38a besoin de gages et a besoin
02:09:40d'une ligne claire et évidemment,
02:09:42d'une rupture avec Gérald Darmanin.
02:09:44Donc, on parle de Gérald Darmanin
02:09:46pour rester au gouvernement.
02:09:48S'il reste, par exemple, il a plus de chances de se retrouver
02:09:50au quai d'Orsay. Vous voyez qu'au
02:09:52ministère de l'Intérieur, le quai d'Orsay, en plus,
02:09:54étant, comme on dit, une chasse gardée
02:09:56du président de la République pour la politique
02:09:58étrangère. Voilà.
02:10:00Nicolas Dupont-Aignan,
02:10:02il y a une chose dont on parle assez peu,
02:10:04c'est le budget.
02:10:06Alors, le budget, il n'y a plus un
02:10:08sous dans les caisses.
02:10:10Ça, je sais qu'on ne se fait pas élire
02:10:12en disant, vous allez voir ce que vous allez voir,
02:10:14il y aura du sang et des larmes, mais est-ce que la situation
02:10:16économique, enfin financière
02:10:18du pays vous inquiète
02:10:20énormément ? L'état de nos finances publiques.
02:10:22Mais d'ailleurs, ça fait 52 jours
02:10:24sans gouvernement. Maintenant, il va y avoir
02:10:26des tractations qui vont durer encore des jours
02:10:28et pendant ce temps-là, l'argent est dépensé
02:10:30sans contrôle. J'ai écrit un livre
02:10:32Où va le pognon ? Il y a des économies à faire,
02:10:34on sait où, mais est-ce que vous croyez qu'on va
02:10:36les faire là-dessus ? Sur le budget qu'on donne
02:10:38à l'Union européenne ? Bien sûr que non.
02:10:40Sur les 30 milliards qu'on a donnés aux fournisseurs d'électricité ?
02:10:42Indûment en rapport de la Cour des comptes ?
02:10:44Bien sûr que non. Donc en fait,
02:10:46à la fin, il va y avoir
02:10:48un choc entre le RN qui va dire
02:10:50il faut la réforme des retraites,
02:10:52l'annuler, mais ça coûte de l'argent,
02:10:54et ce gouvernement qui ne fera pas
02:10:56les économies. Vous savez qui dirige en ce moment ?
02:10:58Qui se frotte les mains ?
02:11:00Qui se frotte les mains face à ce spectacle
02:11:02indigne ? Mais c'est la commission
02:11:04de Bruxelles, des gens non élus,
02:11:06qui dirige la France.
02:11:08Et nous, là, vous amusez,
02:11:10mais le vrai pouvoir, il est où ?
02:11:12Et c'est ce pouvoir qui a ruiné la France
02:11:14depuis 20 ans, et on continue
02:11:16avec les mêmes. Donc,
02:11:18bonne chance Michel Barnier,
02:11:20espérons qu'il sauvera
02:11:22l'immeuble, mais ça durera le temps
02:11:24d'une rose, et il faut préparer
02:11:26la suite. – Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan
02:11:28d'être venu ce matin sur le plateau de la
02:11:30matinale de CNews.
02:11:32L'actualité,
02:11:34en pleine période des Jeux olympiques,
02:11:36je voulais qu'on en parle, on en a parlé un peu au début
02:11:38de la matinale. Un hommage a été
02:11:40rendu aux athlètes israéliens
02:11:42tués en 1972 au JO de
02:11:44Munich, Chana. – Une prise d'otage meurtrière qui avait
02:11:46fait 11 morts, c'était il y a
02:11:48tout juste 52 ans, et une soirée
02:11:50a été organisée à Paris,
02:11:52hier, en leur honneur.
02:11:56– Et puis ce matin,
02:11:58on vous réveille au son
02:12:00des cloches, les cloches de la basilique
02:12:02Saint-Cernin, à Toulouse.
02:12:04Alors, c'est un petit clin d'œil,
02:12:06c'est sympathique. Elles ont sonné un air
02:12:08peu habituel. – Oui, en fait
02:12:10elles ont sonné au rythme de « C'est dommage ».
02:12:12C'est une des chansons de Big Flo et Oli
02:12:14qui a été scolarisée dans une école située juste à côté
02:12:16de la basilique. Alors avant de voir l'extrait, on va écouter
02:12:18l'original, pour ceux qui ne connaissent pas
02:12:20cette chanson.
02:12:24– C'est mieux dans ce sens-là,
02:12:26tout à l'heure on a fait d'abord les cloches,
02:12:28du coup, voilà l'original.
02:12:30Et là, on va entendre
02:12:32le son des cloches, écoutez.
02:12:38– C'est plus clair dans ce sens-là.
02:12:40– C'est assez dommage.
02:12:42– Est-ce qu'on a le droit d'être sceptiques ou pas ?
02:12:44– Vous n'avez pas du tout l'oreille musicale.
02:12:46– Vous connaissez ? – Bien sûr.
02:12:48– Là, on l'entend, oui.
02:12:50Remixez, remixez
02:12:52les cloches, voilà.
02:12:54– Si je ne l'avais pas dit, je n'aurais jamais trouvé.
02:12:56– Allez, petit déjeuner,
02:12:58je n'aurais jamais trouvé.
02:13:00– Allez, petit clin d'œil à nos amis toulousains.
02:13:02Allez, la santé tout de suite
02:13:04avec le docteur Brigitte Millot.
02:13:06– Votre programme
02:13:08vous est présenté par
02:13:10le vermifuge Drontal.
02:13:12Traite votre chien contre les principaux verts.
02:13:14– Bonjour Brigitte.
02:13:16– Bonjour. – Bonjour docteur.
02:13:18Que personne n'y voit un lien
02:13:20avec l'actualité politique, mais ce matin
02:13:22vous nous parlez de l'andropause
02:13:24qui reste encore tabou, je ne vois pas bien le lien
02:13:26avec l'actualité politique. – Effectivement,
02:13:28mais c'est mieux de le préciser.
02:13:30Comme ça, il n'y a aucun lien.
02:13:32Pour commencer, vous nous dites que ce n'est pas
02:13:34l'équivalent de la ménopause.
02:13:36L'andropause n'est pas l'équivalent de la ménopause.
02:13:38On vous écoute, Brigitte.
02:13:40– Oui, c'est vrai que
02:13:42d'abord, c'est peu connu l'andropause.
02:13:44On n'en parle pas, les hommes
02:13:46n'osent pas en parler.
02:13:48C'est différent,
02:13:50en fait,
02:13:52ils ont calé le nom sur le nom de ménopause,
02:13:54mais c'est assez différent.
02:13:56Déjà, la ménopause, ça touchera absolument toutes les femmes.
02:13:58Alors que l'andropause,
02:14:00c'est une baisse de la testostérone,
02:14:02de l'hormone mâle,
02:14:04l'andropause ne touchera pas tous les hommes.
02:14:06Première différence. – Oui. – Autre différence,
02:14:08chez la femme, ça se déroule en un an,
02:14:10un an et demi,
02:14:12c'est assez rapide.
02:14:14Chez l'homme, c'est très long,
02:14:16c'est sur des années, et c'est progressif.
02:14:18Chez la femme, ça s'arrête complètement
02:14:20au bout d'un an et demi.
02:14:22Elle continue à sécréter de la testostérone
02:14:24en quantité plus faible,
02:14:26donc c'est progressif, rien à voir.
02:14:28Mais surtout, la vraie différence,
02:14:30c'est que chez la femme, la ménopause,
02:14:32elle signe l'arrêt de la fertilité,
02:14:34elle ne peut plus avoir d'enfant
02:14:36une fois qu'elle est ménopausée.
02:14:38En revanche, chez les hommes,
02:14:40ils peuvent continuer à faire des enfants.
02:14:42Je rappelle quand même le record de cet Indien
02:14:44qui a eu un enfant à 96 ans.
02:14:46Donc voilà pour les différences.
02:14:48Alors je vous le disais, nous on l'appelle l'andropause,
02:14:50le nom est mal choisi,
02:14:52vous l'avez compris, puisqu'il n'y a pas de pause,
02:14:54ça diminue progressivement.
02:14:56Les médecins l'appellent le DALA,
02:14:58le déficit androgène, c'est hormone mâle,
02:15:00on va le voir sur cette image.
02:15:02Il y a plusieurs noms médicaux,
02:15:04on va pour la chronique en tout cas
02:15:06continuer à l'appeler andropause,
02:15:08sinon ça s'appelle le DALA, déficit androgénétique
02:15:10lié à l'âge.
02:15:12Il y a une deuxième forme ?
02:15:14Ah, il y a une petite erreur, c'est SDT,
02:15:16ce n'est pas SDF.
02:15:18On arrête,
02:15:20on enlève l'image,
02:15:22c'est pas grave,
02:15:24c'est syndrome de déficit en testostérone.
02:15:26Quels sont les symptômes ?
02:15:28Ce qu'il faut comprendre, c'est que cette testostérone
02:15:30elle est fabriquée à 85%
02:15:32par les cellules de l'aïdique,
02:15:34des cellules qui se trouvent dans les testicules,
02:15:36et à 15% par les surrénales,
02:15:38des petites glandes qui sont au-dessus des reins.
02:15:40C'est ce qui explique d'ailleurs
02:15:42que les femmes ont aussi un petit peu
02:15:44d'hormones mâles de testostérone.
02:15:46Qu'est-ce qui va se passer ?
02:15:48En fait, ce qu'il faut comprendre,
02:15:50c'est que ces hormones,
02:15:52parce qu'il y a plusieurs types de testostérone,
02:15:54agissent absolument sur tout votre corps.
02:15:56Enfin, pas que le vôtre, Romain,
02:15:58mais sur tout le corps des hommes.
02:16:00Ça agit, et on a découvert ça,
02:16:02c'est assez incroyable,
02:16:04ça agit réellement sur la formation du cerveau,
02:16:06mais après aussi sur l'entretien du cerveau.
02:16:08Et notamment, ça agirait
02:16:10sur la gaine de myéline,
02:16:12cette gaine qui entoure les neurones
02:16:14et qui permet aussi
02:16:16à l'influx nerveux
02:16:18d'être rapide.
02:16:20Donc, ça agit sur le cerveau,
02:16:22ça va agir sur la mémoire,
02:16:24ça va agir sur les émotions,
02:16:26ça va agir sur l'humeur.
02:16:28Oui, mais on n'y pense pas.
02:16:30Évidemment, quand il va en manquer,
02:16:32qu'est-ce qui va se passer ?
02:16:34On aura des troubles de l'humeur,
02:16:36on aura des troubles de la mémoire.
02:16:38Vous voyez, comme ça agit aussi,
02:16:40surtout sur les muscles,
02:16:42ça va favoriser...
02:16:44Sur le cerveau, par exemple,
02:16:46quelle est la différence
02:16:48entre un cerveau sous testostérone
02:16:50et un cerveau sans testostérone ?
02:16:52C'est ce que je vous dis,
02:16:54quand la testostérone baisse,
02:16:56vous pouvez avoir des troubles de l'humeur,
02:16:58mais aussi de la mémoire,
02:17:00de la cognition, de la rapidité,
02:17:02de la vivacité d'esprit,
02:17:04etc.
02:17:06Ça agit sur la moelle osseuse,
02:17:08ça favorise la fabrication des globules rouges,
02:17:10comme produit d'opam,
02:17:12pour favoriser le nombre de globules rouges
02:17:14et apporter plus d'oxygène aux cellules.
02:17:16Sur les os, ça favorise la densité osseuse.
02:17:18Oui, mais il y a beaucoup de fractures du col du fémur,
02:17:20aussi chez les hommes, ce n'est pas que chez les femmes.
02:17:22Et sur la peau,
02:17:24une peau qui va s'amincir,
02:17:26on va perdre ses poils quand on manque
02:17:28de testostérone aussi.
02:17:30Ça agit vraiment sur tout,
02:17:32et évidemment sur la sexualité.
02:17:34On va avoir une baisse de la libido,
02:17:36une baisse de la qualité des érections.
02:17:38Mais si j'en parle aujourd'hui,
02:17:40c'est simplement parce que d'abord, il faut oser en parler,
02:17:42mais c'est surtout parce que ça se dose.
02:17:44On peut faire des dosages de testostérone.
02:17:46En fait, si vous ressentez,
02:17:48vous n'allez pas aller regarder
02:17:50la qualité de vos os, etc.
02:17:52Mais on peut dire que chez une personne
02:17:54qui commence à être androposée,
02:17:56on estime que 40% des hommes
02:17:58sont androposés à 60 ans.
02:18:00Mais ça commence,
02:18:02c'est progressif un peu avant.
02:18:04Mais si on fait du sport, par exemple ?
02:18:06Tout ça, c'est très bien.
02:18:08Mais je vous ferai une consultation particulière
02:18:10après, Romain.
02:18:12Ça m'inquiète pas plus que ça,
02:18:14mais j'écoute, ça arrivera.
02:18:16Non, ce que je veux dire par là,
02:18:18c'est que souvent, si vous ressentez
02:18:20tout à coup comme ce qu'on appelle
02:18:22un coup de vieux,
02:18:24puisque ça agit sur tout,
02:18:26vous vous sentez moins bien qu'avant,
02:18:28c'est important pour aller consulter,
02:18:30doser, et surtout,
02:18:32on peut traiter.
02:18:34Si votre médecin voit
02:18:36que vous manquez de testostérone,
02:18:38il va pouvoir vous traiter,
02:18:40pallier le manque.
02:18:509h moins 10,
02:18:52merci d'avoir choisi la matinale de CNews
02:18:54pour démarrer votre journée dans un instant.
02:18:56C'est l'heure des pro avec Pascal Pro
02:18:58et tous ses invités.
02:19:00Demain matin, 10h30, BDM.
02:19:02Avec un thème ?
02:19:04Comment maîtriser le stress.
02:19:06Comment maîtriser le stress,
02:19:08c'est très important.
02:19:10Demain matin,
02:19:12la matinale Anthony Favalli.
02:19:14Belle journée à vous sur CNews.