Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00CNews, il est 6h01, Donald Trump en route pour une nouvelle victoire, en route pour
00:06la Maison-Blanche.
00:07Va-t-il remporter l'élection ? Est-ce que vous aimez Donald Trump ? Si oui, qu'est-ce
00:11que vous aimez chez lui ? Est-ce qu'il faudrait s'en inspirer en France ? J'aimerais vous
00:15entendre ce matin, vous flashez le QR code, vous connaissez le principe et vous enregistrez
00:20vos vidéos, vous avez la parole tous les matins dans la matinale de CNews, ça vous
00:24le savez.
00:25Voilà, c'est notre dispositif ce matin avec tous nos envoyés spéciaux en direct et puis
00:30ce plateau avec les invités.
00:31On regarde la mosaïque qui va apparaître à l'antenne, voilà, normalement ce sont
00:38les aléas du direct, on est avec Olivier Benkemoun, voilà, qu'on va retrouver dans
00:41le Michigan dans un instant, on sera également avec Elisabeth Guédel et puis il y a le plateau
00:47qu'il faut présenter tout de suite tous les deux, on est avec Anne-Elisabeth Moutet,
00:52spécialiste des Etats-Unis et puis avec Nicolas Conquer qui est représentant de Donald Trump
00:59en France, on va vous présenter comme ça.
01:02Donald Trump qui est donc en route vers la victoire, il est en tête en nombre de grands
01:06électeurs et en nombre d'États et en nombre de voix au total dans toute l'Amérique, en
01:12tête avec 23 États.
01:14Le Michigan est l'un des États pivots qui peut faire basculer l'élection, pour l'instant
01:19le résultat n'est pas tombé, on va rejoindre notre envoyé spécial Olivier Benkemoun sur place.
01:24On va aller à San Francisco également, San Francisco qui a servi d'épouvantail dans
01:31cette campagne, c'est le symbole de l'échec de la politique démocrate aux États-Unis,
01:35de la politique de gauche, la ville coule notamment à cause de son incapacité à gérer
01:41la consommation de drogue, on sera avec Ramzi Malouki en direct de San Francisco, à tout
01:45de suite Ramzi.
01:46Et puis on va aller au Harris Bar, un bar américain historique à Paris depuis 100 ans, le vote
01:51des consommateurs correspond au vote des Américains, ils ne se sont trompés que deux fois en un
01:58siècle.
01:59Hier soir ils ont élu, roulement de tambour, Donald Trump.
02:02Allez on va tout de suite prendre la direction des États-Unis, Chana.
02:05Oui on rejoint notre correspondante Elisabeth Guédel à Washington, bonjour Elisabeth,
02:09alors vous êtes devant un QG démocrate et il faut le dire l'ambiance n'est pas à
02:12la fête à l'heure où on se parle.
02:16Oui je suis devant un hôtel où se sont réunis les grands donateurs de Kamala Harris toute
02:21la soirée et on les a vus sortir les uns après les autres avec une mine défaite au
02:27fur et à mesure des résultats.
02:29Ils ont bien conscience que ça va être très difficile maintenant pour Kamala Harris de
02:34rattraper son retard sur Donald Trump, d'atteindre ses 270 grands électeurs, vous savez comment
02:39ça marche aux États-Unis, suffrage universel indirect et que Donald Trump fait mieux, fait
02:44même mieux si on compare avec 2020, il y a 4 ans, il fait même mieux au même moment
02:49qu'il y a 4 ans, donc ces grands donateurs font grise mine alors Kamala Harris n'a pas
02:55passé la soirée là, elle passait la soirée dans son ancienne université, tout un symbole
03:01son université qui est historiquement black, c'est comme ça qu'on les appelle ici, 150
03:07ans d'histoire d'enseignement aux élèves afro-américains ici à Washington, le rêve
03:12afro-américain pour tous ses étudiants, Kamala Harris est vraiment le symbole de
03:17la réussite, elle est avec sa famille et ses proches, elle regarde ses résultats,
03:22elle a été prudente jusqu'au dernier moment de sa campagne, il y a de quoi, tout le monde
03:28se souvient qu'Hillary Clinton avait affiché une grande confiance en 2016 avec les sondages
03:33qu'il a donnés gagnantes, avec une grande fête prévue à New York, ça avait tourné
03:38au fiasco dans la nuit puisque Donald Trump avait été élu, donc là on n'en est pas
03:43encore là, on attend les résultats mais pour le moment c'est effectivement une ambiance
03:49de la déception, beaucoup d'anxiété ici à Washington, une ville profondément démocrate.
03:54Merci beaucoup Elisabeth Guédel, on va vous retrouver évidemment tout le temps, Harold
04:00Iman, les derniers résultats, ce qui est en train de se profiler c'est la victoire
04:07de Donald Trump, en tout cas pour l'instant il est devant Kamala Harris en nombre de
04:13grands électeurs, en nombre d'États remportés et en nombre de voix au total aux États-Unis.
04:18Oui alors ce qui compte c'est les grands électeurs, il en a 230 selon les projections
04:24et avec les projections il peut y avoir une inversion dans les quelques jours mais il
04:29n'y a pas de contestation donc on peut être à peu près sûr que ce qui est rouge là
04:34le restera rouge pour le parti républicain et le camp de Donald Trump et Donald Trump
04:39lui-même.
04:40Donc là où ça se passe maintenant, là où il y a la tension c'est à droite de cette
04:46carte PA c'est la Pennsylvanie et plus bas GA c'est la Georgie et c'est ces deux-là
04:53qui sont vraiment en jeu et si l'un des deux candidats remporte les deux et un ou deux
05:01des autres qui sont dans le nord sur les grands lacs, là il peut inverser les choses
05:06mais bon Trump peut y arriver beaucoup beaucoup plus vite, il est en bonne posture en Georgie
05:12et aussi en Pennsylvanie.
05:14Oui oui et aussi en Pennsylvanie, Nicolas Conquer représentant de Donald Trump en France,
05:19quelles sont vos dernières informations ? Donald Trump va prendre la parole dans les
05:24minutes ou les heures qui viennent pour annoncer la victoire, quelles sont les informations
05:29qui vous parviennent des États-Unis ?
05:31Si on regarde la course à la présidentielle, les États pivots sont encore en cours de
05:35dépouillement mais il y a un avantage net en faveur de Donald Trump, il a déjà remporté
05:39la Caroline du Nord, pour moi ma position c'était que c'était un candidat qui va
05:44remporter l'ensemble des swing states l'un ou l'autre, ça va être clair et tranquille
05:47Donald Trump et en passe de potentiellement les remporter, on voit que le New York Times
05:52donne 9 chances sur 10 à ce que Donald Trump remporte le collège électoral et les marchés
05:56prédictifs sont désormais à 96%, certains disent que c'est plié, il n'y a pas d'annonce
06:00officielle en cours, je vais juste sur un élément très très fort qui va être annoncé
06:04c'est la victoire du Sénat par les Républicains, on n'allie pas uniquement le Président
06:08et cette victoire elle est retentissante, on est au milieu de la nuit, il y a encore
06:118 sièges en jeu, les Républicains ont déjà 51 sièges donc c'est une victoire retentissante
06:16qui va peut-être pouvoir se conforter mais ça c'est un signal qui déjà montre que
06:19c'est une victoire en tant que telle cette soirée qui vient de se dérouler.
06:22Anne-Elisabeth Moutet, déjà votre commentaire général sur ce qui est en train de se passer,
06:28on voit se profiler la victoire de Donald Trump ce matin.
06:31Alors ce qui est intéressant c'est que si ça se profile et si ça se confirme on va
06:36éviter les semaines de dépouillement, de redépouillement, de discussion, de pire éventuellement
06:43et donc ça c'est une bonne nouvelle quel que soit le résultat que par ailleurs les
06:46gens aient souhaité.
06:47L'autre c'est que c'était une élection que Kamala Harris a perdue, encore plus que
06:53le fait que ce soit Trump qui ait gagné, encore comme comme bac à 78 ans c'est remarquable.
06:56On a comparé aux Etats-Unis les chiffres qu'avait obtenus Joe Biden dans toute une
07:03série d'états clés il y a quatre ans et les chiffres de Kamala Harris même dans des
07:08états où c'est encore en jeu, où le résultat n'est pas encore arrivé, les chiffres de
07:11Kamala Harris sont moins bons.
07:12Ce qui veut dire qu'elle n'a pas réussi à récupérer toute l'assiette des gens
07:17qui votaient pour Joe Biden pour le parti démocrate et donc ça veut dire que c'était
07:21un mauvais choix, c'était un mauvais choix des grandes influences, des grands patrons
07:26du parti démocrate, c'était un mauvais choix des amis de Kamala Harris qui se trouvent
07:31à être sauf quelques-uns les milliardaires de Silicon Valley qui ont réussi à doter
07:36sa campagne d'un montant pharamineux plus élevé que celui de 32 milliards de dollars
07:42et on peut analyser plus tard dans la journée dans cette émission pourquoi elle s'est
07:48représentée mais essentiellement c'est l'élection qu'elle a perdue parce que les
07:52gens n'ont pas voulu et de ses choix, de sa personnalité et de son refus de s'engager
07:57pour dire oui je crois ça ou non, elle a passé son temps à refuser les questions,
08:02les interviews, refuser des décisions, elle a refusé dans son propre état natal de Californie
08:08de dire si elle était oui ou non pour le mini référendum qui va avec toutes les élections
08:13nationales aux Etats-Unis, il y avait une des questions de ce mini référendum la question
08:17proposition 36 sur faire augmenter, faire revenir les peines pour vols, vols à l'étalage, vols pour
08:25des petits montants qui n'existaient plus et qui avaient amené une insécurité et une hausse des
08:30prix énormes en Californie, elle a refusé de s'engager même pour ça alors qu'elle avait aussi
08:34essayé de faire campagne en disant mais j'ai été le procureur général de l'état de Californie
08:38je suis pour la loi et l'ordre et les gens se sont dit cette femme n'est pas franche.
08:42Donc elle n'a pas réussi à priori à convaincre les Américains et même tous les démocrates,
08:49c'est ce que vous nous dites, ce qui est très intéressant, on en parlera aussi peut-être mais
08:52il y a des immigrés qui ont voté pour Donald Trump également ou en tout cas qui n'ont pas voté
08:57pour elle, qui ne lui ont pas fait confiance. Allez on retourne sur le terrain Shana.
09:01On rejoint notre envoyé spécial Olivier Benkemoun à Détroit dans le Michigan, bonjour Olivier,
09:06on le sait le Michigan est un état pivot, on attend encore les résultats, quelle est la dernière
09:11tendance ? La tendance c'est 50-50, la tendance c'est 50-50, si vous voulez tout à l'heure,
09:20il y a moins d'une heure, je donnais Kamala Harris en tête, là si je regarde les derniers résultats,
09:27Donald Trump passe en tête, 52% pour Donald Trump avec Kamala Harris pour 48% des bulletins qui ont
09:35été dépouillées, donc on n'est pas non plus sur des résultats qui sont durs, c'est-à-dire qu'ils ne sont
09:42pas consolidés ces résultats, mais là où je me trouve c'est l'endroit où il y avait la fête des
09:47démocrates, alors en début de soirée Kamala Harris était vraiment très très en tête, il y avait 4-5
09:51points d'avance et puis petit à petit la fête est devenue moins une fête, il y a beaucoup de gens
09:59qui sont sortis, moi je suis avec Dja Dja, elle est très positive, quelle est l'ambiance à l'intérieur ?
10:07On est coude à coude, on va continuer à garder l'espoir tant qu'on n'a pas les résultats complets
10:19pour le Michigan, nous on s'est battus en tant qu'état pivot, mais là on est vraiment
10:28inquiet, on voulait que Kamala Harris gagne, mais malheureusement pour le moment les chiffres ne sont
10:35pas bons, mais on a encore de l'espoir qu'elle retourne la chose.
10:42Et tout à l'heure, merci Dja Dja, et tout à l'heure on nous disait mais si Donald Trump revient, c'est ce qu'on
10:48voulait vraiment éviter, ce sera un retour, quelqu'un me disait, au Moyen-Âge, c'est ce qu'on ne veut
10:54pas, mais il faut se résoudre quand même à cette victoire de Donald Trump, y compris au Michigan, alors c'était
10:59très intéressant le Michigan, parce qu'il y avait à la fois le vote des ouvriers, et ça Donald Trump est allé
11:05les voir pour son dernier meeting, il a été très convaincant, et puis aussi le vote des arabo-musulmans,
11:10il y a une ville qui s'appelle Dearborn, qui est juste à côté, on n'a pas encore les résultats pour cette ville,
11:14c'est l'endroit qui abrite la plus grande communauté arabo-musulmane des Etats-Unis, c'est la première
11:21ville à majorité musulmane des Etats-Unis, il y a la plus grande mosquée du pays, et là on avait dit on va
11:26punir Kamala Harris, on va la punir pour ses positions, et celle de Joe Biden pour le Proche-Orient,
11:32donc c'était quelque chose qui comptait, est-ce que c'est le reflet aujourd'hui de ce vote, on aura la réponse
11:37d'ici quelques heures. – Merci beaucoup Olivier Benkemoun, c'est fou, il y a des électeurs, des Américains
11:44qui disent voilà, si c'est Trump qui est élu, c'est le retour au Moyen-Âge, on n'a pas peur des exagérations.
11:50– Le Moyen-Âge était fondé en 1776, le Moyen-Âge était déjà bien derrière nous, mais on voit un peu à quel point
11:55il y a ce traitement médiatique, cette idéologisation, et le fait que les gens perdent le sens commun,
11:59ils ont oublié que Donald Trump était juste président en 2016 pendant 4 ans, ça s'est plutôt bien passé,
12:04et c'est pour ça que d'ailleurs les gens retournent à ça aujourd'hui, il y avait une nostalgie de Trump,
12:10pas seulement par sa personnalité, son caractère, mais seulement pour les politiques, les gens se sentaient
12:14plus prospères, plus mieux lotis économiquement, et dans un monde plus sûr.
12:17– En France, les médias étaient plutôt pro-Kamala Harris que pro-Trump,
12:22c'était comment aux Etats-Unis, tiens Harold Eman ?
12:25– CNN était clairement pro-Harris, Fox était pro-Trump, et les autres étaient modérément pro-Harris, voilà.
12:36– Oui, Gauthier Lebrecht, vous vouliez intervenir ?
12:38– Non mais en France, les médias n'étaient pas pro-Harris, c'était surtout anti-Trump,
12:42anti-Trump avant d'être pro-Harris pour différentes raisons,
12:46ce qui s'est passé au Capitole, la manière dont Trump a parlé, même, on va se le dire franchement,
12:51à l'Élysée ce soir, on ne doit pas être très content des résultats,
12:54on aurait préféré une victoire de Kamala Harris.
12:56– L'Élysée préférait une victoire de la démocrate.
13:00– Même si Kamala Harris aurait fait passer aussi les intérêts de l'Amérique avant tout,
13:06et il y aurait eu des bras de fer commerciaux avec la Maison-Blanche,
13:10retrouver Donald Trump, il faut se souvenir comment ça s'est terminé entre Donald Trump et Emmanuel Macron,
13:14Donald Trump il s'est moqué d'Emmanuel Macron pendant ses meetings,
13:18il l'a accusé d'être stupide, il l'a accusé, je le cite, de lécher le cul du président chinois,
13:24c'était quand même les mots de Donald Trump à l'encontre d'Emmanuel Macron,
13:27donc les deux hommes vont se retrouver, ça avait formidablement bien commencé.
13:312017, Emmanuel Macron reçoit en grande pompe Donald Trump pour le 14 juillet,
13:36Donald Trump trouve ça formidable, il se dit je vais…
13:41– Bonjour Gérard Carreiro.
13:42– Bonjour Sonia.
13:43– Et bienvenue à la grande interview sur ces news européens,
13:45vous êtes une grande voix historique d'Europe 1,
13:47les États-Unis sont votre seconde patrie, vous analysez depuis 50 ans la vie politique américaine,
13:53nous vivons depuis ce matin et cette nuit évidemment un moment historique,
13:56Donald Trump qui se dirige vers une victoire donnée gagnant déjà par la chaîne américaine Fox News,
14:02il pourrait y avoir Gérard Carreiro un résultat incontestable dans quelques instants,
14:06quelques heures et pas du tout comme cela avait été annoncé et étalé sur plusieurs jours,
14:10comment vous analysez ce matin, à cet instant précis, cette tendance lourde ?
14:15– Je l'analyse de la manière suivante, on ne peut pas tricher avec le peuple,
14:21on essaye parfois de tricher avec le peuple,
14:23et c'est ce qu'a fait l'establishment, je dirais, politico-médiatique américain,
14:29français aussi d'ailleurs, sur le même sujet,
14:32c'est-à-dire faire croire que Trump est un fasciste,
14:37faire croire que s'il arrivait par malheur au pouvoir,
14:40ce serait la fin de l'Amérique, etc.
14:42On a essayé de faire avaler toutes ces balivernes au peuple français,
14:46mais d'abord au peuple américain,
14:48et le peuple américain n'est pas tombé dans ce piège,
14:50moi j'ai passé, comme tous les étés effectivement depuis 50 ans,
14:54j'étais aux États-Unis, je me suis promené, j'ai fait les courses avec le caddie,
14:58j'ai vu ce qu'était l'inflation,
15:00j'ai vu des gens qui effectivement ne pouvaient plus payer les produits de base,
15:04j'ai vu les gens se plaindre à la pompe à essence
15:07en disant, nous pays qui produisons notre pétrole,
15:11on paye de plus en plus cher, etc.
15:13Les américains se sont prononcés d'abord,
15:16je dirais, par leur caddie et leur porte-monnaie,
15:18premièrement, et deuxièmement,
15:20parce que le gouvernement qu'ils ont depuis Biden,
15:23je ne veux pas imputer à Kamala Harris,
15:26elle a été inexistante dans les dernières années,
15:29elle a surgi à faveur de l'esquive de Biden,
15:35mais donc la politique qui a été suivie ne leur a pas plu,
15:38ne leur plaît pas et ils se sont insurgés.
15:41Vous allez nous parler de cette Amérique profonde,
15:43l'Amérique des pick-up et truck.
15:45Gérard Carreiro, je le précise à nos auditeurs d'Europe 1
15:48et les téléspectateurs de CNews,
15:49je vois cette image où Donald Trump va s'exprimer depuis la Floride
15:53dans quelques instants à West Palm Beach,
15:55près de sa résidence de Mar-a-Lago.
15:56Nous attendons et vous pourrez le suivre,
15:58évidemment, en direct sur CNews et Europe 1.
16:00Ses premières paroles sont scrutées par le monde entier
16:03et déjà des premières réactions tombent.
16:06Cette Amérique profonde, Gérard Carreiro,
16:08est-ce que Trump est devenu son porte-drapeau ?
16:11Vous avez vu Donald Trump démarrer en politique,
16:13comment est-il devenu, racontez-nous,
16:16le représentant de ces laissés-pour-compte ?
16:18Il est entré, vous connaissez l'histoire,
16:22je ne vais pas vous la raconter, de cet homme milliardaire
16:25dans l'immobilier, coureur de jupons et tout ce qu'on peut.
16:30Et puis tout d'un coup, il a décidé de faire de la politique.
16:32Moi, il se trouve que c'était un été, l'été de 2014,
16:36il y avait des primaires pour les candidatures républicaines,
16:40il a décidé d'être candidat,
16:41lui qui n'avait jamais touché vraiment à la politique,
16:44il avait même donné de l'argent aux démocrates.
16:47Il s'est engagé, il y avait 22 candidats,
16:50il les a démolis l'un après l'autre,
16:52c'était comme le jeu de massacre.
16:54Il y avait des débats et chaque fois,
16:56il y en a un qui restait au tapis et c'est Trump qui gagnait.
16:59Et du coup, on voyait en même temps qu'il gagnait tous ces débats,
17:02on voyait le peuple américain qui se mobilisait,
17:04on voyait effectivement, je citais l'exemple des pick-up trucks,
17:08ces véhicules que tout le monde décommet le nez en Amérique,
17:13dans n'importe quel état, on le voit,
17:15tous les jeunes ont ces pick-up trucks.
17:17Ça fait partie des films américains, c'est l'Amérique.
17:21Et on voyait les lignes de gens qui venaient à ces meetings,
17:26il y en avait 5 000 au départ, puis 10 000 à chaque meeting,
17:28puis 20 000, puis 30 000.
17:29J'avais compris qu'il allait être élu.
17:31Je l'ai dit quand je suis rentré en France à l'époque,
17:34on était 3 ou 4, j'étais pas tout seul,
17:36mais on était 3 ou 4 à l'avoir senti
17:38et tout le reste des médias le traitaient comme si c'était d'abord
17:42quelqu'un qui n'avait rien à faire de la politique.
17:44Il y a eu un peu le même phénomène cette fois-ci,
17:46là c'était pire, on disait en plus,
17:48vous voulez réélire ce type qui va être condamné,
17:51qui a déjà été condamné une fois, qui va l'être, etc.
17:54On a essayé de transformer quelqu'un qui n'a pas...
17:58Ce n'est pas mon idéal d'homme politique,
18:00je préfère le personnage du général De Gaulle à celui de Donald Trump,
18:04mais il a un tempérament politique, c'est un colosse, c'est une sorte...
18:09Alors, quand on a des bonnes manières,
18:11on dit que c'est une sorte de buteur dans la politique,
18:14n'empêche que c'est quelqu'un qui sait parler au peuple.
18:18– Buteur qui est devenu phénix, et vous racontez justement Gérard Cao,
18:22puisque vous racontez ce que vous avez vu dans cette Amérique profonde,
18:25et cette Amérique aussi des grandes villes,
18:26les gens qui adhéraient, qui allaient aux meetings de Trump,
18:29comme on va assister à des énormes shows,
18:31avec une dose d'exubérance, un zeste d'optimisme,
18:34et un personnage qui ne déçoit pas ses fans quand il danse.
18:37Ce n'est pas anecdotique, il n'y a pas de danse,
18:39même maintenant qu'il est passé dans l'histoire, si je puis dire,
18:42les saïds parfois très osés.
18:44Est-ce que cet aspect du showman également,
18:46qui n'existait pas pour Kamala Harris, on va en parler aussi, a pris le dessus ?
18:50– Ça joue évidemment, parce que comme il a fait de la télé,
18:52de la télé-réalité, depuis son émission qui avait un énorme succès,
18:56l'Apprentice, il sait y faire.
18:59L'exemple typique, c'est dans la campagne là,
19:02de ce qui s'est passé avec l'histoire des ordures.
19:06Quand on dit, il y a des ordures, etc.,
19:08lui, il prend le volant, évidemment, très rapidement.
19:12– Rappelons que Biden a traité les électeurs du camp d'ordures.
19:16– Biden a refait l'erreur tragique de Hillary Clinton
19:20qui avait parlé des gens qui étaient non fréquentables.
19:25Sauf que les non fréquentables, c'est des dizaines de millions d'Américains
19:29qui simplement ne sont pas passés forcément par Harvard
19:33ou n'ont pas 10 000 dollars tous les mois à dépenser.
19:37C'est ça les infréquentables.
19:38Du coup, Trump a aussitôt sauté dans le camion poubelle
19:44et il a marqué des points parce que le peuple s'y retrouve.
19:47Le peuple aime bien ce genre de choses.
19:49– On poursuit Gérard Carreau, notre entretien sur CNews et sur Europe 1,
19:53ceux qui nous rejoignent ce matin.
19:55Les dernières informations, 265 grands électeurs pour Donald Trump.
20:00La Pennsylvanie qui tombe dans son escarcelle,
20:03la chaîne américaine pro-Trump mais pro-républicaine surtout,
20:06qui annonce sa victoire.
20:08Le fait qu'il pourrait y avoir un résultat incontestable dans quelques heures,
20:12alors qu'il avait annoncé quasiment une guerre civile aux États-Unis,
20:17comment il peut y avoir une telle distorsion entre parfois les sondages,
20:20ce qui est annoncé et la réalité telle que vous l'avez vue tout simplement ?
20:24– Je crois que le camp démocrate faute de mieux
20:28a joué sur la stratégie de la peur.
20:31On a fait peur aux gens en leur disant attention,
20:34si par malheur Trump est élu, vous allez voir ce que vous allez voir.
20:39Et on a présenté le portrait robot, le fasciste, l'homme qui allait faire des guerres.
20:46– C'est d'ailleurs la première réaction à l'incendie de la classe politique française,
20:49à gauche, Marine Tendelier, Raphaël Glucksmann, Yannick Jadot
20:52qui s'inquiètent des pleins pouvoirs éventuels.
20:54– Bien sûr, c'est le fascisme à nos portes de l'autre côté de l'Atlantique.
20:58Mais c'est faux ça, il a quand même gouverné l'Amérique pendant 4 ans,
21:04est-ce qu'il a déclenché une guerre lui ?
21:06– C'est très intéressant, est-ce que vous irez jusqu'à dire
21:08Gérard Carréau, rappelons à nos téléspectateurs et auditeurs
21:12que dans l'histoire finalement, ce sont toujours les démocrates
21:15qui ont commencé les guerres au Vietnam, ça a été le cas.
21:18Est-ce que vous diriez quand même que Donald Trump pourrait être
21:21l'homme de la paix en Ukraine et au Proche-Orient ?
21:23– Écoutez, je l'espère, comme beaucoup de gens probablement,
21:26parce qu'une guerre qui fait autant de morts depuis maintenant presque 3 ans,
21:30ça ne peut pas continuer comme ça.
21:32Donc si Trump fait ce qu'il dit, c'est-à-dire moi je vais téléphoner à Poutine
21:36et puis je vais lui dire, voyons-nous et puis essayons de trouver.
21:41C'est un peu son style.
21:43– Coup de pied dans la fourmilière.
21:43– C'est son style, oui, c'est de dire, écoutez, on n'y arrivera pas,
21:46vous ne gagnerez pas, moi non plus, on ne va pas dépenser autant de pognon,
21:49c'est comme on disait, le pognon magique,
21:52on ne va pas continuer à en dépenser autant, donc il faut trouver un accord.
21:56Il est possible que ça se passe comme ça et qu'il trouve un accord,
21:59je ne dis pas que c'est fait, ça ne sera pas facile.
22:01– Nous vivons un moment historique, quand on dit que le monde retient son souffle,
22:05c'est le cas quand l'Amérique vote et les résultats deviennent petit à petit.
22:10Ce matin, Gérard Carreau incontestable pour une victoire de Donald Trump
22:13et pour une défaite de Kamala Harris qui ne prendra pas la parole ce soir.
22:18Comment vous analysez quand même sa campagne ?
22:20Elle est restée très générale sur beaucoup de sujets,
22:23elle a beaucoup centré sur l'avortement
22:25et sur le danger que représenterait Donald Trump.
22:29Le tout, malgré, elle a eu une bienveillance médiatique,
22:31bon, qui n'a pas suffi, plus que ça, une adhésion médiatique.
22:35– Une adhésion médiatique considérable, bon, il y avait un argument valable
22:42qui était le vote des femmes à propos de l'histoire de la décision de la Cour suprême
22:48de changer les choses et donc, quelque part, de donner l'impression
22:52qu'on allait limiter le droit des femmes à l'avortement, etc.
22:55C'est sans doute une bonne cause mais elle n'a pas marché
22:59comme Kamala l'espérait en tout cas.
23:02Et ce qui a marché, effectivement, c'est plutôt les autres considérations,
23:06celles dont on parlait il y a quelques minutes.
23:09Et effectivement, donc, elle s'est un peu, comment dire,
23:13elle s'est un peu enlisée après, parce qu'il ne suffit pas de sourire.
23:16Écoutez, elle a un beau sourire, moi j'aime bien les sourires de femmes,
23:19c'est toujours agréable de voir une femme sourire.
23:21– Ça ne suffit pas, oui.
23:22– Mais ça ne suffit pas à être présidente des États-Unis.
23:25Or, à chaque fois qu'on lui posait une question,
23:27elle avait tendance à faire son grand sourire.
23:29– Et à rester évasive sur différents sujets.
23:31– And what's next ? Il n'y avait rien après.
23:33– Regardons de nouveau ces images, je l'ai décrites à nos auditeurs d'Europe 1.
23:37On voit les partisans et aussi il y a des stars autour de lui.
23:41On a beaucoup parlé des stars autour de Kamala Harris,
23:43on n'a pas parlé aussi du tissu économique
23:45et des grands, grands businessmen et patrons autour de Donald Trump.
23:48Elon Musk qui s'est réjoui il y a quelques instants également sur X.
23:52Parlons de cette Amérique-là qui veut la baisse des impôts,
23:55c'est très important alors qu'il y a un débat en France.
23:58C'est l'Amérique qui a encore en tête et dans le cœur l'American Dream.
24:02– Oui mais l'American Dream c'est effectivement la liberté d'entreprise.
24:07C'est la liberté de l'entrepreneur, c'est le rêve américain,
24:11ça fait partie du rêve américain.
24:13Le rêve américain c'est d'avoir un job, une bagnole
24:16et puis pouvoir changer de bagnole éventuellement tous les cinq ans
24:18et puis d'avoir une petite maison et puis éventuellement de pouvoir la grandir,
24:22c'est ça le rêve américain.
24:23Mais dans le rêve américain il y a aussi le pouvoir d'entreprendre,
24:27de ne pas être ligoté par des règles et des normes en permanence.
24:31Et or le gouvernement américain,
24:35j'allais dire, on sait ce que c'est en France également,
24:38c'est en permanence appliqué à enrichir le corpus de normes, de réglementations.
24:44Les gens en ont marre, ils veulent retrouver cette liberté.
24:47Et quand on se moque des Américains pour les armes,
24:51alors évidemment on dit, moi je n'ai pas d'armes,
24:54je suis contre l'idée d'avoir des armes chez soi.
24:56– Mais vous comprenez.
24:57– Mais je comprends, quand on est dans l'Amérique,
24:59alors on a vu la carte de l'Amérique, il y a deux Amériques,
25:02il y a l'Amérique des deux côtés, des deux côtés de la mer
25:06et puis l'Amérique du milieu qui représente 40 ou 45 États,
25:11c'est-à-dire toute l'Amérique presque.
25:12Dans cette Amérique-là, il y a parfois des kilomètres et des kilomètres,
25:15on a une maison isolée, on a des enfants, on a un peu peur,
25:18bon ben on a un pistolet à la maison.
25:20Et puis s'il y a un type rentre chez vous en Amérique,
25:22ben on lui dit attention tu sors ou alors éventuellement moi je prends mon fusil.
25:25C'est ça l'Amérique.
25:26– C'est passionnant de vous écouter parce qu'en vous écoutant,
25:29on a l'impression aussi qu'on feuillette un roman américain de cette Amérique-là.
25:33Alors il y a des réactions françaises, elles sont très nombreuses,
25:36je vous les donne à l'instant au micro de CNews et de Rempas.
25:40Et voilà cette image, je la décris à nos auditeurs de Rempas,
25:43Donald Trump en direct avec Melania Trump et tout le camp.
25:47D'ailleurs Trump, ses enfants, vous voyez avec ce crépitement de flash
25:52tous ces téléphones qui captent un moment historique.
25:56Donald Trump qui sans doute en passe,
25:57Gérard Carreiro d'annoncer sa victoire.
26:01Victoire qui a été annoncée il y a quelques instants par la chaîne américaine Fox News.
26:05Le moment est historique, Donald Trump s'exprime sur ces news et européens.
26:10Il fait un peu durer le suspense, on voit sa famille, son clan qui s'avance
26:15et qui va se mettre en place derrière lui avec ce pont, tous ces drapeaux américains.
26:19Évidemment Donald Trump qui pointe du doigt.
26:21Vous connaissez maintenant sa gestuelle, sa rhétorique est à venir,
26:26il a l'air serein, on voit aussi la détermination.
26:29Voilà ce personnage, ce phénix avec deux tentatives d'assassiner
26:33à une campagne folle avec des saïds, avec des invectifs.
26:37Peut-être quelques mots en attendant sa prise de parole,
26:39que vous inspire cette image Gérard Carreiro ?
26:41D'abord il a été prudent, on lui avait reproché il y a effectivement 4 ans
26:47d'avoir annoncé qu'il avait gagné alors que le dépouillement n'était pas fini.
26:51Là il a attendu, c'est pour ça qu'on a attendu avec lui,
26:53il a attendu effectivement d'avoir le dépouillement de la Pennsylvanie
26:56et l'assurance qu'après les deux autres états swing,
27:00comme on dit ceux qui basculent ou pas,
27:02il a attendu d'avoir à peu près la certitude qu'il serait élu
27:06et donc il a été prudent et non pas impulsif contrairement à ceux qui le prétendent.
27:12Second mandat pour Donald Trump.
27:14Il y en a eu deux dans l'histoire des Etats-Unis, il n'est que le deuxième.
27:18En général en Amérique, quand on est battu, on disparaît du jeu politique.
27:24Donc Phoenix s'est adapté.
27:26Lui c'est le premier de ma connaissance,
27:30moi ça fait seulement 60 ans que je vais en Amérique, c'est le premier à faire ça.
27:35Alors je décris encore étoise la salle, ce sont tous ses partisans, ses fans,
27:39évidemment qui sont galvanisés, qui l'ont accompagné.
27:42Donald Trump qui a vraiment fait campagne jusqu'au bout,
27:45jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au bout de la campagne,
27:47peut-être aussi jusqu'au bout des forces, parce que ça a été une campagne incroyable.
27:51Mais c'est une force de faire ça, ce que n'a pas fait Kamala Harris.
27:53C'est à Donald Trump, moment historique à suivre sur ces news,
27:56et européens, les premiers mots très probablement du prochain président américain.
28:04Je veux vous remercier, on a tellement d'amis ici dans cette salle.
28:12On a un mouvement exceptionnel, on n'a jamais vu un mouvement comme le nôtre.
28:17Et je pense qu'on peut dire que c'est le plus grand mouvement politique
28:28qui ait jamais existé dans notre pays.
28:32Nous arrivons à un nouveau niveau de notre mouvement politique.
28:40Nous allons aider à réparer notre pays.
28:45Notre pays a besoin d'aide.
28:49Nous allons nous occuper de la frontière.
28:52Nous allons nous occuper de notre pays.
28:58Nous avons fait face à des obstacles.
29:03Personne ne pensait qu'on pouvait aller si loin.
29:06Nous allons regarder ce que nous avons réussi à faire aujourd'hui.
29:18C'est une victoire politique.
29:22Nous n'avons jamais vu une telle victoire.
29:25Je veux remercier le peuple américain pour l'honneur qu'ils m'ont donné
29:31d'être élu le 47e et le 45e président.
29:37Je me battrai pour toutes et tous pour vos avenirs chaque jour
29:49avec tout ce que j'ai.
29:53Je ne m'arrêterai pas tant que nous n'avons pas un avenir prospère
30:00puisque vous le méritez.
30:03Nous allons avancer dans l'âge d'or de l'Amérique.
30:07Cette victoire est magnifique.
30:11Elle est pour le peuple américain.
30:15Elle va nous permettre de rendre sa grandeur à l'Amérique.
30:21Nous avons gagné les États pivots, la Caroline du Nord,
30:29la Georgie, la Pennsylvanie, le Wisconsin.
30:33J'adore ces États.
30:37Nous gagnons au Michigan, en Arizona, en Alaska.
30:43Nous aurons au moins 315 votes de délégués.
30:53Ceux qui ont montré notre chemin vers la victoire,
31:03ce sont les chaînes de télévision.
31:07Nous avons gagné le vote populaire.
31:11Merci.
31:19Merci beaucoup.
31:27Nous avons gagné le vote populaire.
31:31C'est une excellente chose.
31:35Beaucoup d'amour ici dans cette enceinte.
31:39Ceux qui se tiennent à mes côtés
31:45vont vous rendre très fiers.
31:51Nous allons mériter votre voix, votre vote.
31:57Vous allez vous rappeler du moment où vous avez voté
32:03pour le président et ce groupe politique.
32:07L'Amérique nous a donné un mandat puissant et sans précédent.
32:17Nous avons récupéré le Sénat.
32:21Dans le Montana, dans le Nevada, au Texas, en Ohio,
32:33au Michigan, au Wisconsin, à Pennsylvania.
32:41Nous avons gagné partout avec notre mouvement.
32:49Nous avons travaillé pour faire gagner ces sénateurs.
32:55Parfois, ça a été difficile.
32:59Nous avons eu des victoires vraiment exceptionnelles.
33:05On a fait deux ou trois meetings par jour, parfois.
33:11On ne s'attendait vraiment pas à cette victoire énorme.
33:17C'est exceptionnel. Vous avez des sénateurs qui sont exceptionnels.
33:23Nous allons conserver le contrôle que nous avons sur la Chambre des représentants.
33:31Je veux remercier Mike Johnson qui a fait un travail exceptionnel.
33:39Je veux aussi remercier la première dame, Melania, ma magnifique femme.
33:53Elle a un best-seller. Son livre, c'est le best-seller aux États-Unis.
34:05Elle travaille très dur pour aider les autres.
34:13Je veux la remercier. Je veux remercier toute ma famille, mes enfants qui sont fantastiques.
34:21Tout le monde dit que ses enfants sont fantastiques. C'est ce que tout le monde dit.
34:27Mais c'est une bonne chose de vraiment le penser.
34:31Don, Yvonne, Baron, Jared, Kimberly, Michael, je vous remercie.
34:41Je pense à mon père. Je veux penser à Melania, la mère de Melania.
34:55Elle nous manque. Elle serait très fière de nous voir ici.
35:01C'était une femme magnifique à l'intérieur et en apparence.
35:09Je veux aussi féliciter notre vice-président élu, J.D. Vance,
35:29et sa femme qui est remarquable et magnifique, Kim Chavez.
35:37Et il se bat vraiment. Il va se battre chez l'ennemi, à savoir CNN, MSNBC.
35:59Et lui, il y va. Il est content quand il y va et il les détruit lorsqu'il est sur ces chaînes là.
36:11Viens donc, dis-nous quelques mots.
36:29Monsieur le président, j'apprécie l'honneur de faire ce bout de chemin avec vous.
36:41Nous avons gagné. C'est le meilleur comeback dans l'histoire des États-Unis en termes électoraux.
36:53Et avec le président Donald Trump, nous allons continuer à nous battre pour votre avenir, pour vos enfants.
37:03Et nous allons aussi réussir à remettre notre économie sur les rails grâce à Donald Trump.
37:15Merci beaucoup. Finalement, c'était un bon choix.
37:23Au début, on m'a critiqué pour ce choix, mais je savais qu'il était parfait pour le job.
37:35Nous allons retourner la situation. Nous avons quatre ans pour sauver notre pays.
37:49Nous allons avoir cette capacité à faire en sorte que notre pays reste et soit le plus grand,
38:01puisque c'est le meilleur pays au monde. Et nous allons continuer sur ce même chemin.
38:09Et pour le moment, notre pays n'est pas dans la bonne direction. Nous allons fermer les frontières, enfin.
38:17Il faut qu'il y ait des immigrés, mais il faut qu'ils soient des immigrés légaux.
38:29Je veux aussi remercier Suzy et Chris.
38:43Venez, venez. Suzy aime bien se cacher. La voilà. Et Chris, viens aussi.
38:57Suzy aime bien se cacher. Je ne m'attendais pas à me trouver là. Je veux remercier le président Trump.
39:11C'était un excellent candidat et ce sera le meilleur 47e président que l'on peut espérer avec cette équipe formidable.
39:21Merci à Suzy aussi. Merci beaucoup. Et merci à Suzy. Regardez, elle est tellement timide.
39:33D'habitude, elle n'est pas si timide que ça. Toute mon équipe est vraiment unique et formidable.
39:45Qu'est-ce que vous avez dit ? Il y a une nouvelle star, Elon. C'est vraiment un gars super.
40:03Il a passé des semaines à Philadelphie et dans d'autres parties du pays pour notre campagne.
40:13Nous avons vu que j'ai discuté avec Elon et j'ai vu ce qu'il avait fait.
40:39Et il y avait un feu qui brûlait. Il n'y a que Elon Musk qui est capable de faire brûler ce feu comme ça.
40:51J'ai eu quelqu'un au téléphone, quelqu'un qui se trouve dans cette salle avec nous, quelqu'un de très important,
41:01qui est peut-être une des personnes les plus importantes dans notre pays. Et j'étais en pleine campagne.
41:13Je m'apprêtais à redevenir président et j'ai demandé. Et je vois cette chose complètement folle.
41:29Je pensais que c'était un film, ce que je voyais. Et pendant 45 minutes, on m'a attendu au téléphone.
41:47J'ai eu l'impression que c'est comme quand vous faites un câlin à votre enfant. J'ai vu ce qu'Elon était capable de faire.
42:09J'ai dit Elon Musk, est-ce que c'est toi? Il m'a dit oui. Est-ce que la Russie est capable de le faire? Non.
42:19Qui peut le faire? Les États-Unis? Non. Il n'y a que lui qui est capable d'avoir cette fusée qui réatterrit au sol.
42:29Il y a eu la tempête Eileen. Et cette tempête était sans précédent pour la Caroline du Nord. C'était très dangereux.
42:47Les Caroliniens du Nord ont demandé ce que ce serait possible de demander à Elon Musk d'avoir Starlink. Starlink, c'est un système de télécommunication et rien ne fonctionnait à ce moment là.
43:13Je lui ai demandé ce que c'était Starlink. Il m'a dit que c'était un système de communication. Et je lui ai dit qu'ils ont vraiment besoin de Starlink en Caroline du Nord.
43:23Et il a installé ça tellement vite. C'était formidable. C'était formidable. Il a sauvé de nombreuses vies. C'est un vrai génie. Il faut protéger nos génies. Nous n'en avons pas tant que ça.
43:38Il faut protéger les super génies que nous avons. Par exemple, il y a un champion de l'US Open, monsieur DeChambeau. Où est-ce qu'il est?
43:58Où est-ce que tu es? Il arrive. Où est-ce que tu es? Le voilà.
44:28Bravo pour l'US Open, Brayson. Et on a aussi Dana White. Il est fort.
44:45Dana fait de l'UFC et c'est un sport très difficile. Et c'est vraiment le sport le plus difficile que j'ai vu et j'ai adoré ça et lui aussi.
45:08Et c'est vraiment le meilleur dans ce sport. Il est plein de motivation et il donne cette motivation aux autres. C'est un des sports les plus intéressants et les plus difficiles.
45:24Maintenant, je vais lui laisser la parole un petit peu. Il le mérite. Personne ne mérite plus que lui et sa famille. C'est ça qui se passe.
45:44Regardez, c'est une vraie machine. Il est inarrêtable. Il continue d'avancer. Il ne s'arrête jamais. Il est résilient. Il travaille tellement dur. C'est le karma. Il le mérite. Et toute cette famille le mérite.
46:03Je veux remercier Aiden Ross, Theo Vaughn et enfin Joe Rogan qui est puissant. Merci l'Amérique. Bonne soirée.
46:24C'est vraiment quelqu'un. Il est sublime. Je veux remercier les millions d'Américains qui travaillent dur, qui sont l'âme et le cœur de ce mouvement. Nous avons fait énormément aujourd'hui avec une participation record.
46:50C'était vraiment particulier. Nous allons vous le rendre. Nous allons travailler pour vous. Nous allons réparer notre économie rapidement. Nous avons de nombreux projets.
47:10Et vous allez vous souvenir de ce jour où les Américains ont repris le contrôle de leur pays. Je veux vous dire aussi au nom de notre mouvement que ce sont des travailleurs. Je veux remercier Robert F. Kennedy Jr. aussi.
47:34Il va participer à rendre sa santé à l'Amérique.
47:41C'est un mec super et nous allons lui laisser faire ce qu'il doit faire. Je lui ai juste dit moi je m'occupe du pétrole. C'est de l'or liquide. On en a plus que tous les autres dans le monde. Plus que la Russie. Plus que l'Amérique.
48:11Plus que l'Arabie saoudite. Donc je m'occupe du pétrole et toi tu t'occupes du reste. Nous allons baisser les impôts. Nous avons des projets sans précédent. La Chine ne fait pas ce que nous allons faire.
48:34Cette campagne est historique. Nous avons le plus grand mouvement, la coalition la plus unie qui existe et qui a existé dans l'histoire de l'Amérique. Nous avions des jeunes qui nous aidaient aujourd'hui.
48:59Regardez les analyses. Qui a voté pour nous ? Les syndicalistes, les non-syndicalistes, les Noirs, les Hispaniques, les Latinos, les Américains d'origine asiatique.
49:24Des citoyens de tous bords qui ont une chose en commun. C'est le sens commun. Ils veulent rationnellement la sécurité de nos frontières. Ils veulent l'éducation. Ils veulent que notre armée soit puissante.
49:46Mais dans l'idéal on ne l'utilise pas. Lorsque moi j'étais président nous n'avions pas de guerre. Nous avons seulement battu l'état islamique. Mais il n'y avait pas de guerre lorsque j'étais président. Nous allons arrêter les guerres. Et c'est une victoire aujourd'hui pour la démocratie, pour la liberté. Nous allons réussir à mettre en place un avenir radieux pour notre peuple.
50:15Nous avons fait tellement de meetings pendant la campagne. Au moins 900. Je crois qu'on en a fait 900. 901 peut-être. Beaucoup de meetings. Et tout le monde était triste que ce soit fini avec le dernier meeting hier.
50:40Mais maintenant nous avons une tâche qui est encore plus importante puisque maintenant nous sommes dans une position où nous allons pouvoir aider notre pays.
50:53Beaucoup m'ont dit que Dieu m'a épargné. Et qu'il y a une raison pour cela, à savoir pour sauver notre pays et restaurer la grandeur de l'Amérique. Et c'est ce que nous allons faire. Nous allons remplir cette mission donnée par Dieu.
51:20Ce ne sera pas facile, mais je vais donner toute mon énergie, tout mon esprit. Je vais combattre avec mon âme. C'est le meilleur poste du monde, le plus important du monde que vous m'avez donné.
51:44Pendant mon premier mandat qui était exceptionnel, je n'avais qu'un mot à la bouche. Les promesses que je fais, je les tiens. Et c'est ce que je vais faire.
52:01Nous allons être plus sûrs, plus libres qu'avant. Il est temps de ne plus être divisés comme nous l'avons été pendant 4 ans. Nous allons essayer. Et nous allons réussir.
52:25Pendant mon premier mandat, j'ai vu que nous avions de plus en plus de succès au fur et à mesure que nous unissions l'Amérique. Et comment ? Eh bien en mettant l'Amérique en haut de la liste des priorités.
52:50Il faut que l'Amérique soit la première. Je suis extrêmement honoré d'être ici. Aujourd'hui, je ne vais pas vous décevoir. Nous allons être plus courageux, plus riches. Dieu vous bénisse et Dieu bénisse les Etats-Unis d'Amérique. Merci beaucoup.
53:21Donald Trump qui a revendiqué la victoire. Merci, merci, merci. Il a dit merci à ses électeurs de l'avoir élu 47e et 45e président des Etats-Unis. On entend YMCA. C'est le direct ? C'est la musique en direct.
53:43C'est YMCA qui est diffusé à la fin de ce discours. Nous avons écrit l'histoire. C'est ce qu'a dit Donald Trump aux électeurs américains. Nous allons pouvoir rendre sa grandeur à l'Amérique. Nous avons gagné le vote populaire. Ça c'est très important. Plus il y a beaucoup de phrases qui étaient très intéressantes.
54:02Mes électeurs ont une chose en commun. C'est le sens commun. Mathieu Bobcoté avec nous. Bonjour Mathieu. Dans quelques instants, ce sera Pascal Praud. Qu'est-ce que vous avez retenu de ce discours et de cette réélection de Donald Trump ?
54:15Je note qu'il y a toute une partie du commentariat dans le monde occidental, aux Etats-Unis, en Europe, qui expliquait que c'était une victoire impossible, qu'il n'avait au sujet de Trump et de ses électeurs que mépris, mépris et qu'il fallait les regarder quel que soit les radios et les télés. Ils étaient incapables de cacher leur aigreur et leur déception, leur sentiment d'effondrement. Peut-être devront-ils faire une forme d'autocritique intellectuelle pour comprendre plus de la moitié des Américains qui viennent de voter pour Donald Trump.
54:40Sur quoi la campagne s'est faite selon vous ? Ce n'est pas Kamala Harris qui a perdu. C'est vraiment un vote d'adhésion.
54:46Je pense qu'il y en a eu deux. Kamala Harris n'était pas une candidate. C'était une forme de pantin. C'est-à-dire une figure assez médiocre de la vie politique américaine. Il y a un rejet d'une certaine élite qu'elle incarnait et de l'autre côté, un véritable soulèvement que Trump est parvenu à incarner et à canaliser. C'est à la fois soulèvement populiste, rejet des élites et ensuite avec une personnalité hors normes pour le meilleur et pour le pire.
55:07Et puis, il y a le wokisme. C'est aussi un votant. C'est aussi essentiel. Ça, c'est la figure de Musk dans la campagne. C'est-à-dire que Musk a porté la campagne.
55:15Il lui a rendu hommage d'ailleurs. Il a dit que c'était un génie et qu'il fallait remercier les génies.
55:19La guerre contre le wokisme a compté à travers cela. Il faut comprendre que c'est une révolte globale contre une certaine perte de souveraineté, contre l'immigration massive aux États-Unis, contre une véritable insécurité et le wokisme qui est une révolution contre laquelle Trump veut se dresser.
55:33Il faut prendre au sérieux la chose et se demander quel sera l'écho en Europe ensuite de cette victoire.
55:37Nous allons guérir les États-Unis, a dit Donald Trump, sur le vote populaire. C'est un vote massif. Est-ce que ce sont les villes contre les grandes banlieues et le vote rural ?
55:51Mais ça va au-delà de ça. Cette fois-là, il a la présidence, il a la Chambre des représentants, il a le Sénat et il a pour la première fois depuis 2004 le vote populaire pour les républicains.
55:59Depuis 2004, les républicains n'avaient pas eu le vote populaire à la Maison-Blanche. Et là, ils viennent de l'obtenir.
56:04Et ça, ça veut dire qu'il a réussi à élargir sa coalition bien au-delà de ce que même ses partisans croyaient.
56:09Ses partisans disaient, il va gagner, il n'y aura pas le vote populaire. Et bien, il l'a même obtenu. Ça, eux-mêmes n'y croyaient pas.
56:16Je me tourne vers Shana Lousteau. Ah ben non, c'est Pascal. Ah ben c'est Pascal, gros, disons.
56:21Ah la la, c'était Shana. Ça doit vous faire bizarre, Pascal.
56:24Mais non, mais on va être là dans quelques instants.
56:26C'est un moment incroyable.
56:27Quel naufrage, quand même. Quel naufrage. Quel naufrage pour les médias français.
56:31Pour la presse française.
56:32Quel naufrage pour la classe médiatique française qui a été incapable d'expliquer pourquoi, comment Trump n'était pas la caricature qu'on présentait.
56:40Sa campagne a été très intelligente, très particulière.
56:43Il est allé parler aux gens de ce qu'il fait de la politique et il a gagné pour ça.
56:48Et personne n'a été capable de le dire, sauf sur ce plateau très souvent.
56:51Mais quel naufrage.
56:52Il a parlé vrai, il a décrit la réalité de ce que vivent les Américains et il est réélu 47e président des États-Unis.
56:59On va réécouter quelques instants ce que vient de dire Donald Trump, un extrait de son discours.
57:05Et juste après, c'est Pascal Praud et tous ses invités qui vont s'installer dans quelques minutes.
57:10Lors des pros, tout de suite.
57:16Je veux vous remercier. On a tellement d'amis ici dans cette salle.
57:24On a un mouvement exceptionnel. On n'a jamais vu un mouvement comme le nôtre.
57:29Et je pense qu'on peut dire que c'est le plus grand mouvement politique qui ait jamais existé dans notre pays.
57:43Nous arrivons à un nouveau niveau de notre mouvement politique.
57:52Nous allons aider à réparer notre pays. Notre pays a besoin d'aide.
58:01Nous allons nous occuper de la frontière. Nous allons nous occuper de notre pays.
58:12Nous avons fait face à des obstacles. Personne ne pensait qu'on pouvait aller si loin.
58:18Nous allons regarder ce que nous avons réussi à faire aujourd'hui.
58:30C'est une victoire politique. Nous n'avons jamais vu une telle victoire.
58:36Je veux remercier le peuple américain pour l'honneur qu'ils m'ont donné d'être élu le 47e et le 45e président.
58:49Je me battrai pour toutes et tous pour vos avenirs, chaque jour, avec tout ce que j'ai.
59:05Je ne m'arrêterai pas tant que nous n'avons pas un avenir prospère, puisque vous le méritez.
59:14Nous allons avancer dans l'âge d'or de l'Amérique.
59:22Cette victoire est magnifique. Elle est pour le peuple américain. Elle va nous permettre de rendre sa grandeur à l'Amérique.