Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C News, il est 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Vous regardez la matinale de C News et vous avez bien raison.
00:00:06 A la une ce matin, des élèves qui cherchent à contourner l'interdiction du port de
00:00:12 la Baïa.
00:00:13 Témoignage édifiant d'une professeure dans un instant.
00:00:17 A Lyon, l'auteur d'un tir de mortier d'artifice lors d'un mariage qui a dégénéré,
00:00:25 vient d'être mis en examen.
00:00:26 Un mort et 4 disparus en Grèce.
00:00:37 Après les gigantesques incendies de cet été, le pays est frappé par des inondations impressionnantes
00:00:43 et meurtrières.
00:00:44 67 élèves ont refusé de retirer leur Abaya le jour de la rentrée scolaire.
00:01:03 L'interdiction du vêtement religieux à l'école a été respectée.
00:01:07 Mais ce qui inquiète les professeurs, ce sont les détournements.
00:01:10 Ceux qui cherchent à contourner cette interdiction.
00:01:13 Oui, puisque certaines élèves tentent de trouver des subterfuges en portant des vêtements
00:01:17 amples qui ne sont pas des Abaya.
00:01:18 C'est en tout cas ce qu'affirme une professeure du sud de la France.
00:01:21 Interviewée par Jean-Luc Thomas et Thibault Marcheteau, le récit est signé Michael Dos Santos.
00:01:27 Le débat autour des tenues à l'école ne fait que commencer.
00:01:30 Pour cette enseignante, certaines élèves musulmanes contournent déjà l'interdiction
00:01:35 de l'Abaya.
00:01:36 Vous allez le couvrir avec une Abaya, vous allez le couvrir avec une chemise ample portée
00:01:40 sur un pantalon fluide large.
00:01:42 Vous allez pouvoir même le porter, enfin l'afficher avec un suite pour couvrir la tête
00:01:46 et couvrir les mains.
00:01:47 Des vêtements en vente dans de grandes enseignes de prêt-à-porter.
00:01:50 Facile donc de trouver la parade.
00:01:53 Elles proposent des vêtements qui couvrent l'intégralité du corps et qui sont très
00:01:57 accessoirisés, qui sont très modernes, qui sont volontaires, qui affichent des textures
00:02:04 très mode, avec des coloris très tendances.
00:02:07 Hormis les vêtements, Marissa tarde désormais sur ce qu'elle définit comme des marqueurs
00:02:11 identitaires.
00:02:12 Le refus de la mixité au sein de la classe, c'est-à-dire que les filles vont rester entre
00:02:15 filles, elles ne vont refuser de se mettre à côté de garçons.
00:02:18 Le refus d'enlever le hijab qui est porté systématiquement autour du cou.
00:02:21 Donc si elles refusent de l'enlever, qu'elles refusent de le mettre au fond du sac, qu'elles
00:02:24 refusent de le poser sur la table, qu'elles refusent de le mettre à un dossier de chaise.
00:02:27 Une idéologie partagée par les salafistes et les frères musulmans présentes dès le
00:02:32 plus jeune âge.
00:02:33 Ça commence déjà très petit avec les écoles maternelles.
00:02:36 Les enfants en pleurent à qui on a expliqué qu'ils allaient brûler en enfer s'ils ne
00:02:40 faisaient pas leurs prières dans la journée.
00:02:42 Pour freiner le mouvement, cette enseignante appelle à une formation accélérée du personnel
00:02:46 éducatif ainsi qu'au port de l'uniforme.
00:02:49 Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, donne des directives à tous les procureurs
00:02:54 à propos de l'interdiction de la baïa.
00:02:56 Le garde des Solorà a adressé une circulaire hier dans laquelle il insiste sur la nécessité
00:03:02 de la fermeté en cas d'atteinte grave à la laïcité.
00:03:05 Il s'agit d'une réponse pénale ferme, rapide et systématique face à toute forme de radicalisation
00:03:11 ou de séparatisme.
00:03:12 Florian Tardif avec nous sur ces atteintes à la laïcité.
00:03:16 Le message du gouvernement est clair, il dit qu'il veut être intraitable.
00:03:20 Oui, c'est en quelque sorte Romain.
00:03:22 Le deuxième étage de la fusée après le message de fermeté de Gabriel Attal en début
00:03:26 de semaine, celui d'Eric Dupond-Moretti.
00:03:28 Donc si l'interdiction de la baïa à l'école n'est pas mentionnée noir sur blanc dans
00:03:32 cette circulaire que le garde des Sceaux a envoyée au procureur, c'est bien de ce phénomène
00:03:36 récent et en progression dont il est question.
00:03:39 Et à ce sujet, vous avez raison, l'exécutif veut être intraitable pour reprendre les
00:03:42 propos récemment du président de la République car le gouvernement y voit une tentative de
00:03:48 défier le système républicain.
00:03:50 C'est pourquoi le garde des Sceaux demande donc aujourd'hui au procureur une réponse
00:03:54 pénale ferme, rapide et systématique en rappelant les dispositifs juridiques qui existent
00:03:58 dans notre pays et qui permettent de poursuivre les auteurs de telles infractions qui peuvent
00:04:02 notamment s'appuyer sur les dispositifs issus de la loi contre le séparatisme de 2021.
00:04:08 Merci beaucoup, Florian.
00:04:10 Des témoignages de téléspectateurs de CNews.
00:04:12 Ils ont été recueillis pendant 180 minutes info, entre 14h et 17h sur CNews avec Nelly
00:04:18 Dénac.
00:04:19 C'est très simple, vous flashez un QR code avec votre téléphone et vous envoyez votre
00:04:22 réponse et votre message en vidéo.
00:04:24 Alors aujourd'hui, la question du jour est pour ou contre l'uniforme à l'école ? Vous
00:04:28 le savez, Emmanuel Macron a ouvert la voie à une expérimentation et vous, qu'en pensez-vous ?
00:04:33 Écoutez vos réponses.
00:04:34 Cela permettra très simplement à nos enfants d'être concentrés beaucoup plus sur l'aspect
00:04:39 scolaire et non pas sur la partie consommation, marques, réseaux sociaux.
00:04:44 S'il n'y a pas d'appartenance politique ou religieuse, je ne vois pas pourquoi on ne
00:04:48 se séparerait pas comme on veut.
00:04:49 Après tout, c'est la liberté de choix.
00:04:50 Cela efface le statut social, cela efface la religion et surtout toutes les marques.
00:04:55 Personnellement, j'ai beaucoup apprécié l'uniforme, notamment au collège ou également
00:04:59 au lycée, parce que cela permet d'éviter les jugements et cela met tout le monde à
00:05:03 égalité.
00:05:04 Autour de la table, vous êtes pour ou contre l'uniforme à l'école ?
00:05:09 Une tenue neutre, pas forcément l'uniforme classique.
00:05:12 Absolument pour, c'est très bien, cela efface les inégalités et cela permet d'éviter
00:05:18 les polémiques.
00:05:19 C'est vrai, cela peut régler pas mal de soucis.
00:05:22 Florian ?
00:05:23 Oui, pour.
00:05:24 Et vous êtes tous pour ?
00:05:25 Chana ?
00:05:26 Aussi, je pense que cela pourrait régler plusieurs problèmes.
00:05:28 Même au lycée ?
00:05:29 Pourquoi pas, après oui, une tenue neutre comme dit Lomig pour ne pas contraindre trop
00:05:33 les lycéens à s'exprimer vestimentairement parlant, mais une tenue neutre.
00:05:38 Un automobiliste de 27 ans mis en examen pour tentative d'homicide volontaire après
00:05:44 un refus d'obtempérer dans l'eau, il avait volontairement percuté un policier avec sa
00:05:48 voiture dans la nuit de vendredi à samedi dernier à Carcassonne.
00:05:51 L'individu placé en détention provisoire est également accusé de conduite en état
00:05:55 d'ivresse, refus d'obtempérer et délit de fuite.
00:05:58 Le passager du véhicule a quant à lui été remis en liberté.
00:06:01 Et puis en Grèce, après les incendies, les pluies torrentielles, un homme emporté par
00:06:06 un torrent a été retrouvé mort à Volo, c'est au centre du pays.
00:06:09 Trois autres personnes sont portées disparues dans la même région.
00:06:11 Et d'après les gardes-côtes grecques, une femme qui faisait du canoë en mer un peu
00:06:15 plus au nord est également recherchée.
00:06:17 C'est le phénomène le plus extrême en termes de quantité d'eau tombée en 24 heures en
00:06:23 Grèce.
00:06:24 Un véritable déluge.
00:06:25 François-Xavier Froland a le correspondant de CNews sur place.
00:06:28 Oui les Grecs semblent cette fois-ci au cœur du déchaînement climatique, c'est le moins
00:06:33 qu'on puisse dire.
00:06:34 Vous voyez, ça souffle derrière moi depuis déjà deux jours avec de très très très
00:06:38 fortes pluies.
00:06:39 Pas moins de 650 à 700 millimètres seraient tombés dans les dernières 24 heures.
00:06:46 Les images sont incroyables.
00:06:48 On voit littéralement des courants d'eau emporter les voitures, certaines emportées
00:06:54 par les vagues et coulées au large de ce port de la région du centre.
00:06:59 Malheureusement, les prévisions météorologiques ne sont pas très bonnes puisque cette tempête
00:07:04 devrait durer jusqu'à jeudi au moins.
00:07:07 Vous voyez les Grecs qui sortaient à peine de ces incendies, notamment importants, gigantesques
00:07:13 du côté du nord-est vers Alexandrou-Poly, se retrouvent aujourd'hui face à ces inondations.
00:07:20 Les autorités sont un petit peu dépassées.
00:07:23 Les pompiers qui faisaient face au feu désormais, eh bien, vous doivent faire face à ces intempéries.
00:07:28 Les autorités appellent les Grecs à la plus grande vigilance et surtout à rester chez
00:07:34 eux.
00:07:35 Et puis deux morts dans des inondations à Istanbul en Turquie.
00:07:40 Des inondations provoquées par des pluies torrentielles qui ont transformé les rues
00:07:43 de la ville en rivières déchaînées.
00:07:45 Une station de métro a été partiellement inondée.
00:07:47 Et plusieurs dizaines de personnes ont été évacuées d'une bibliothèque municipale.
00:07:51 Les services d'urgence turcs ont également déploré deux morts et quatre disparus dans
00:07:55 des inondations à Kirklareli, dans le nord-ouest du pays.
00:07:58 Bon, autour de la table, on n'a pas de prénoms qui ont la cote.
00:08:00 Non, pas du tout.
00:08:02 Les prénoms les plus populaires pour l'année prochaine.
00:08:05 L'officiel des prénoms paraît demain pour sa 21e édition.
00:08:09 Alors, c'est toujours savoureux.
00:08:10 Top 10 chez les filles, on va commencer par les filles.
00:08:13 Alba en 1, Louise, Jade, Ambre, Emma, Romy, Rose, Anna, Alice, Mia.
00:08:19 Bon, pas d'Anna, pas d'Alexandra.
00:08:21 Scandaleux.
00:08:22 Parce qu'on est unique, Alexandra.
00:08:23 Voilà.
00:08:24 Emma, ça fait longtemps.
00:08:26 Et chez les garçons, ça donne quoi ?
00:08:30 Ça donne, regardez, Gabriel, Léo, Raphaël, Noah, Maël, Louis, Jules, Arthur, Adam, Lucas.
00:08:39 C'est vrai que c'est mignon, c'est que des prénoms assez mignons.
00:08:42 Il n'y a pas de Lomique.
00:08:43 Non, il y en a peu, à la base.
00:08:45 À la base, il y en a peu.
00:08:47 Pas de Florian non plus.
00:08:49 Pas de Romain.
00:08:50 Et pas de Romain.
00:08:51 Bon, voilà, Gabriel, Léo, Raphaël.
00:08:54 Ça vous donne des idées si vous attendez une heureuse nouvelle.
00:08:58 Vous avez un projet d'enfant.
00:09:00 Le sport tout de suite avec du rugby.
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00:09:11 Du rugby.
00:09:14 C'est l'heure des derniers ajustements pour l'équipe de France.
00:09:18 Oui, pour le match d'ouverture de la Coupe du Monde face aux All Blacks, vendredi.
00:09:22 Le centre Jonathan Danty, de retour de blessure, sera sans doute trop juste.
00:09:26 Yoram Moefana devrait être titularisée par Fabien Gaëltier, qui annoncera sa composition d'équipe aux alentours de midi.
00:09:33 Et pour le joueur de l'Union Bordeaux-Bègles, originaire des îles Wallis et Futuna, dans l'océan Pacifique, la rencontre aura une saveur particulière.
00:09:40 Oui, j'étais supporter des All Blacks.
00:09:45 C'est vrai que la France aussi.
00:09:48 Mais souvent, vu qu'on est à côté, forcément, les origines aussi, ça se ressemble.
00:09:55 C'est pour ça que quand on était là-bas, on avait quand même la plupart supporté les Blacks.
00:10:04 Mais en venant en France et en grandissant et en jouant en France, ça a changé depuis.
00:10:10 Voilà, et puis un petit clin d'œil à nos confrères de l'équipe avec une no couleur, notre histoire.
00:10:19 Avant France-Nouvelle-Zélande, bien sûr.
00:10:22 Ces derniers jours, toutes les équipes arrivent en France.
00:10:24 Les Sud-Africains sont dans le Var, les Irlandais à Tours, les Italiens à Bourgogne-Jalieu dans l'Isère.
00:10:30 Et ces derniers nous ont offert une petite séquence en chanson à l'arrivée de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry dans le bus.
00:10:36 On écoute.
00:10:50 Ah bah dis donc, on a eu un tout petit peu de chant italien.
00:10:54 Mais ils chantent juste.
00:10:55 Mais ils chantent juste.
00:10:56 Est-ce qu'ils vont jouer juste ?
00:10:58 On n'espère pas.
00:10:59 Même si on les aime bien.
00:11:02 On les aime bien, mais bon, on préfère les bleus.
00:11:04 Voilà, c'était un petit clin d'œil.
00:11:15 Un mariage qui dégénère à Lyon.
00:11:18 Un invité mis en examen.
00:11:19 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:11:21 Restez bien avec nous sur CNews.
00:11:22 A tout de suite.
00:11:23 CNews, il est 6h15.
00:11:31 On va revenir sur cette affaire de mariage qui a dégénéré à Lyon avec un incendie dans un immeuble.
00:11:38 Une fête de mariage et un incendie dans un immeuble.
00:11:41 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:11:43 Mais tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
00:11:45 Le baromètre de la pauvreté du secours populaire.
00:11:50 Les résultats sont tombés ce matin et ils sont inquiétants face à l'inflation près d'un français sur deux.
00:11:55 45% exactement peine à payer certains actes médicaux.
00:11:59 32% des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jour.
00:12:05 Londres va inscrire Wagner sur sa liste des organisations terroristes.
00:12:10 C'est l'annonce faite par la ministre de l'Intérieur britannique, Suela Braverman.
00:12:13 Selon elle, Wagner est une organisation violente et destructrice impliquée dans des pillages, des tortures et des meurtres barbares.
00:12:20 Cette mesure sera présentée aujourd'hui au Parlement britannique.
00:12:23 Et puis l'affaire du baiser forcé.
00:12:26 La Fédération espagnole de foot se désolidarise de Luis Rubiales.
00:12:29 Elle demande pardon au monde du football et à l'ensemble de la société pour le comportement inacceptable de son président.
00:12:36 Dans un premier temps, je rappelle que la Fédération avait soutenu la version de Rubiales disant que la joueuse espagnole était consentante.
00:12:42 Encore un mariage qui dégénère.
00:12:45 Ça s'est passé à Lyon le week-end dernier.
00:12:47 Le témoin du marié a été mis en examen après l'incendie d'un immeuble du 8e arrondissement provoqué par un tir de mortier.
00:12:54 On vous en a parlé dans la matinale de CNews le week-end dernier.
00:12:58 Ce témoin, âgé de 20 ans, se trouvait dans une voiture du cortège du mariage, célébré dans la commune de Saint-Fonce.
00:13:05 Il a tiré un mortier d'artifice.
00:13:07 Ça a provoqué un incendie dans l'immeuble qui a dû être évacué.
00:13:09 Evidemment, cinq appartements dégradés, une vingtaine de personnes qui ont dû être relogées.
00:13:14 C'est évidemment inadmissible.
00:13:15 Mathilde Ibanez.
00:13:17 Un mariage qui vire au drame.
00:13:20 Les faits se sont déroulés vendredi dernier alors que le cortège était en route vers la mairie.
00:13:25 Le marié et son frère auraient alors tiré au mortier d'artifice sur cet immeuble d'une dizaine d'étages, provoquant un important incendie.
00:13:33 On a eu quand même cinq appartements qui ont été dégradés par ces feux d'artifice et plus d'une vingtaine de personnes qui ont dû être relogées.
00:13:45 Sur place, 14 engins des sapeurs-pompiers ont été déployés.
00:13:49 L'immeuble a dû être entièrement évacué.
00:13:51 Malgré des dégâts importants, le mariage a pu se dérouler normalement.
00:13:55 Là on peut se poser la question d'ailleurs, comment se fait-il que visiblement ce mariage a été célébré sur la commune de Saint-Front,
00:14:07 malgré tout le grabuge et toutes les conséquences aux dommages cloatéraux qu'on a pu avoir sur ce fait d'hiver qui encore une fois aurait pu être vraiment très dramatique.
00:14:18 Ce n'est seulement qu'à l'issue de la cérémonie que le marié et son frère ont été placés en garde à vue.
00:14:23 Pour l'heure, l'enquête est toujours en cours, mais le frère du marié lui a été mis en examen.
00:14:28 La vague de chaleur en France, il va encore faire très chaud aujourd'hui, jusqu'à 36-37 degrés dans la région centre-val de Loire.
00:14:36 Dans le sud-ouest, on attend des pics à 34 degrés.
00:14:39 De fortes chaleurs difficilement supportables pour les personnes âgées.
00:14:42 Alors pour les aider, la mairie de Bordeaux vient de réactiver son plan îlot de fraîcheur dans toutes les maisons de retraite.
00:14:47 Reportage de Jérôme Rampenoud et Antoine Estève.
00:14:51 25 degrés dans la salle climatisée de la maison de retraite, mais le thermomètre dépasse les 35 dans le jardin.
00:14:57 Les agents de la mairie surveillent de très près les personnes âgées qui souffrent de pathologies graves en période de forte chaleur.
00:15:03 Des malaises, de la déshydratation, potentiellement des décès aussi, qui peuvent survenir.
00:15:08 Alors pas que à cause de la canicule, mais la canicule va venir renforcer effectivement des pathologies existantes.
00:15:13 Les deux-trois jours qui suivent, c'est compliqué parce que les organismes ont été mis à rude épreuve.
00:15:17 Et automatiquement, les contre-coups se font ressentir.
00:15:21 Jean nous fait visiter sa chambre. Il est fait une chaleur insupportable malgré le ventilateur qui tourne.
00:15:27 Ça dépasse les 30 degrés, 35 degrés. Oui, à l'aise.
00:15:30 Donc là, c'est pas possible.
00:15:32 Non, non, tout à fait. C'est difficile de rester l'après-midi. Donc on descend à la salle climatisée.
00:15:38 Les seniors redoutent la répétition des épisodes de canicule. Ils s'adaptent tant bien que mal.
00:15:43 Le ventilateur pour l'appartement, le climat ici. Puis pour les sorties, on sort le matin ou le soir.
00:15:50 Ça fatigue énormément, oui, énormément. On se sent plus l'asse, on marche moins surtout.
00:15:58 Tous les clubs seniors de la ville disposent d'une salle rafraîchie ouverte aussi aux personnes extérieures.
00:16:03 Cet épisode de forte chaleur est exceptionnel pour un mois de septembre.
00:16:07 À Bordeaux, le thermomètre pourrait largement dépasser les 30 degrés pendant une dizaine de jours encore.
00:16:11 Alors pour une petite pause fraîcheur, sur les places les plus chaudes de la ville, la mairie a installé des brumisateurs.
00:16:18 C'est vrai que c'est bien les brumisateurs. On passe dessus, il y a les brumisateurs personnels.
00:16:23 Je bénis celui qui a inventé le brumisateur.
00:16:27 Il ne faut pas avoir fait de brushing par contre. Il est foutu.
00:16:32 Ça sent l'expérience.
00:16:36 Allez, 6h19, restez bien avec nous, on va parler des retraites.
00:16:39 Fin du malus pour les nouveaux retraités, ceux qui touchent la retraite complémentaire.
00:16:47 La fin du malus, tout sur cette information économique avec Lomique Guillot dans un instant.
00:16:52 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:17:06 On va parler retraite avec vous Lomique Guillot. Syndicats et patronat ont ouvert les négociations sur l'avenir de la gestion de l'Agirc Arco.
00:17:13 La retraite complémentaire des salariés du privé avec une première mesure qui semble quasi acquise et sur laquelle on va s'arrêter quelques instants.
00:17:21 La fin du malus pour les nouveaux retraités. Rappelez-nous en quoi ça consiste.
00:17:26 Eh bien Romain, en 2019, il avait été décidé pour rétablir les comptes de l'Agirc Arco, cette caisse de retraite complémentaire qui concerne quand même 13 millions de retraités du privé,
00:17:35 que les nouveaux retraités qui arriveraient à l'âge de départ devraient travailler un an de plus.
00:17:40 Faute de quoi, ils se verraient appliquer un malus, une décote de 10%.
00:17:44 On allait leur retirer et on leur a retiré 10% de leur pension pendant 3 ans.
00:17:48 Ils devaient donc aller jusqu'à 63 ans, voire 65 ans pour obtenir cette fois-ci un bonus.
00:17:53 Seulement voilà, depuis le régime est devenu bénéficiaire, excédentaire.
00:17:57 Les caisses sont pleines, 5 milliards d'euros d'excédent en 2022 et même une réserve de 68 milliards d'euros.
00:18:03 C'est un véritable pactole et donc il semble tout simplement désormais inutile de maintenir ce malus qui pénalise les retraités.
00:18:09 Il devrait être logiquement abrogé le 1er novembre prochain.
00:18:13 Ça va redonner du pouvoir d'achat aux nouveaux retraités, d'autant plus qu'avec la réforme des retraites qui est entrée en vigueur, on le rappelle, le 1er septembre,
00:18:19 et le recul de l'âge légal de départ pour tous, cette mesure n'a plus vraiment de sens.
00:18:25 Les caisses vont encore plus se remplir et encore plus faire des envieux.
00:18:28 Une caisse bien remplie, oui ça peut donner des envies à certains. Qui en a après cet argent ? Qui lorgne ce coffre-fort, cette caisse ?
00:18:37 Les syndicats et le patronat, ce sont eux qui gèrent de façon paritaire cette caisse.
00:18:42 Ils ont entamé, vous le disiez, des discussions hier qui doivent durer jusqu'au 6 octobre pour aboutir à de nouvelles règles de gestion de l'Agir Carco jusqu'en 2026.
00:18:50 Et là, les avis divergent sur ce qu'il faut faire de ce pactole.
00:18:53 D'un côté, les syndicats aimeraient bien augmenter les pensions de retraite des retraités,
00:18:57 tandis que le patronat se verrait plutôt diminuer les prélèvements sur les salariés, des prélèvements qui sont importants, on le rappelle.
00:19:06 Bref, il faut que les deux s'entendent et ça, ce n'est pas tout à fait évident.
00:19:10 Le gouvernement a son mot à dire ?
00:19:12 Oui, le gouvernement a son mot à dire et lui aussi évidemment, il lorgne sur ce pactole.
00:19:16 "Nous craignons un hold-up", affirme même un membre du bureau de la CGT.
00:19:20 Les mots sont forts en parlant de l'intervention de l'Etat.
00:19:23 Le gouvernement envisage en effet ou envisagerait d'utiliser une partie de ses réserves pour financer la revalorisation des plus petites pensions.
00:19:30 Vous savez, ce fameux seuil de 1200 euros promis justement dans le cadre de la réforme,
00:19:34 le coût serait de 500 millions d'euros par an, une petite partie de la cagnotte, mais suffisamment pour faire bondir notamment les syndicats.
00:19:47 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
00:19:52 6h26, le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:19:56 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:20:01 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:20:05 Et on commence avec cette impressionnante trombe marine observée en Grèce, hein Alexandra ?
00:20:10 Oui, on prend la direction de l'île de Samos, située à l'est de la Grèce, avec donc cette trombe marine impressionnante.
00:20:17 Hier après-midi, avec vous le voyez, des conditions météo extrêmes, une trombe marine s'est donc formée au large.
00:20:22 Et donc conséquence avec, vous le voyez, des images impressionnantes et surtout, on a eu des inondations, notamment du côté de la Grèce,
00:20:29 avec localement jusqu'à un mois, deux mois de pluie en seulement quelques heures, donc du côté de la Grèce.
00:20:37 Et donc des inondations conséquences, il y a eu un mort et quatre disparues.
00:20:41 Situation à surveiller puisque ces inondations devraient durer au moins jusqu'à jeudi.
00:20:45 On attend encore beaucoup d'eau en Grèce entre aujourd'hui et jeudi, et donc soyez bien prudents si vous êtes en Grèce.
00:20:51 En France, on retrouve des conditions météo beaucoup plus calmes, un temps légèrement laiteux, légèrement voilé sur la façade ouest,
00:20:56 avec une petite dégradation sur la Bretagne, pas une vraie dégradation, mais un temps un petit peu plus brumeux, un petit peu plus nuageux.
00:21:02 On verra un peu moins le soleil par rapport aux autres jours.
00:21:05 On retrouve également du vent d'automne autour du golfe du Lyon.
00:21:08 Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution, un ciel légèrement laiteux, légèrement voilé du côté de la Bretagne.
00:21:13 Je vous le disais, peut-être quelques orages prévus sur le nord de la Bretagne en cours d'après-midi,
00:21:18 et puis un temps un petit peu plus nuageux entre le Pays basque et la pointe du Cotentin.
00:21:22 On aura peut-être aussi quelques nuages élevés au pied des Pyrénées.
00:21:26 Les températures, c'est vraiment ça qui nous intéresse.
00:21:28 La vague de chaleur tardive qui se poursuit également aujourd'hui.
00:21:31 Des températures déjà particulièrement douces ce matin avec 20 degrés à Paris, 21 degrés en moyenne à Bordeaux ou encore du côté de Nice.
00:21:38 Et puis dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:21:41 On reste en moyenne entre 8 et 13 degrés au-dessus des normales de saison.
00:21:44 Donc ces températures extrêmement élevées pour la saison.
00:21:47 Hier, on a battu de nombreux records.
00:21:49 On devrait de nouveau battre des records de chaleur avec 34 degrés à Paris en moyenne, 35-36 degrés sur le centre-valle de Loire,
00:21:56 31 degrés à Besançon, vous aurez 33 degrés à Lyon, 34 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand ou encore 30 degrés à Marseille.
00:22:03 Finalement, la minimale, ce sera pour nos amis niçois avec 27 degrés.
00:22:07 La suite du programme, cette vague de chaleur tardive va se poursuivre pour la fin de semaine,
00:22:11 notamment jeudi, vendredi et samedi où les températures vont rester caniculaires.
00:22:15 Côté ciel, du grand beau temps avec des conditions météo toujours anticycloniques, du beau temps mais également de la chaleur.
00:22:22 La chaleur qui devrait se poursuivre au moins jusqu'à lundi avec ces températures toujours très élevées pour la saison.
00:22:29 Je vous le disais, vague de chaleur tardive assez inédite puisqu'elle est tardive mais surtout elle dure.
00:22:34 Elle va durer en moyenne à peu près 8 à 9 jours sur 90% du territoire.
00:22:39 C'était la météo avec Mondial Piscine.
00:22:43 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:22:49 Il est bientôt 6h30, merci d'être avec nous. Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer votre journée.
00:22:54 Vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:22:56 Des réseaux de dealers qui se comportent comme des grandes entreprises avec des offres d'emploi et même un service ressources humaines.
00:23:04 C'est incroyable, on va tout vous montrer.
00:23:06 Un agriculteur agressé, son hangar incendié, des écologistes extrémistes sont de plus en plus souvent impliqués dans ce type d'agression.
00:23:17 On sera en direct avec le président de la FNSEA en Loire-Atlantique à 6h45.
00:23:22 La loi immigration, le gouvernement veut changer son fusil d'épaule, durcir sa loi.
00:23:27 Florian Tardif a les toutes dernières informations.
00:23:29 Édito politique, 6h50.
00:23:31 La pénurie de médicaments, certains patients sont obligés de modifier leur traitement.
00:23:37 On est allé voir comment ça se passait dans une pharmacie de Nantes.
00:23:40 Et puis on a battu des records de chaleur hier.
00:23:43 On verra cela avec Alexandre Abel.
00:23:46 Le trafic de drogue se professionnalise.
00:23:49 Désormais, certains dealers utilisent le réseau de messagerie crypté Telegram pour recruter.
00:23:56 Un véritable service des ressources humaines en ligne.
00:23:58 Au revoir.
00:23:59 Nos équipes ont recueilli le témoignage d'une femme qui a intégré un réseau de trafiquants.
00:24:03 Reportage de Michel Dos Santos et Amaury Bucaud.
00:24:05 Voici l'une des nombreuses offres d'emploi présentes sur un groupe géré par des dealers sur le service de messagerie Telegram.
00:24:12 Ici, trois types de postes sont proposés dont préparateur de commandes, salaire 3640 euros par mois.
00:24:20 Des petites annonces alléchantes que l'on retrouve également sous forme de visuel.
00:24:25 Tu es déterminé, tu as un bon esprit d'équipe et on te qualifie de rigoureux.
00:24:30 Tu souhaites compléter tes revenus ou avoir un emploi à plein temps ? Postule chez nous.
00:24:35 Ancienne chômeuse, Kelly s'est laissée tenter par l'une de ces annonces.
00:24:39 Elle dévoile une organisation digne d'une entreprise.
00:24:42 On te remercie pour ta candidature, on va te renvoyer vers le pôle RH.
00:24:49 J'ai discuté avec le chef RH de la boîte.
00:24:53 Chaque interlocuteur, j'avais un manager.
00:24:58 Ensuite j'ai eu une période d'essai et à l'issue de ma période d'essai, on a évoqué une embauche.
00:25:05 Sans surprise, ce business de la drogue ne néglige pas ses clients.
00:25:09 Certains consommateurs laissent même des avis.
00:25:12 Impeccable, livreur sympa et produit de qualité.
00:25:16 Horaire de livraison, tarifs et provenance de la marchandise ou encore processus de commande.
00:25:21 Tout est également détaillé dans des visuels inspirés du géant Amazon.
00:25:25 A croire que rien de tout ça est illégal.
00:25:28 Effarant, inquiétant également ce degré d'organisation.
00:25:35 A Marseille, la rentrée scolaire se fait sous surveillance policière.
00:25:40 Face aux nombreux règlements de comptes sur le front de trafic de drogue,
00:25:44 les parents d'élèves demandaient des actions fortes et une protection.
00:25:48 Dans le quartier de la Cayolle, un point de dîle est installé juste à côté d'une école.
00:25:53 Alors pour rassurer parents, enfants et professeurs, des policiers patrouillent aux abords de l'établissement depuis le début de la semaine.
00:25:59 Reportage de Yaël Benhamou, Régine Delfour et Sacha Robin.
00:26:03 Le quartier c'est devenu la folie, c'est devenu la guerre.
00:26:07 C'est un véritable cauchemar que vivent les parents d'élèves du quartier de la Cayolle à Marseille.
00:26:12 Cet été, 4 personnes ont été victimes de tir tout près de cette école.
00:26:16 Comment témoignent ces impacts de balles ?
00:26:18 L'école se situe au milieu du réseau et c'est la première fois qu'on voit ça.
00:26:22 Une école au milieu, c'est grave.
00:26:26 Un point de dîle se trouve non loin de là.
00:26:29 Située dans les quartiers sud réputés plus tranquilles,
00:26:32 la Cayolle n'est plus épargnée par les règlements de comptes entre trafiquants de drogue.
00:26:36 Face à des individus déterminés, qui n'ont aucun respect pour la vie humaine
00:26:40 et qui sont surtout déterminés à faire de l'argent, il est compliqué de les arrêter.
00:26:44 Nous retrouvons des auteurs de tentatives de règlement de comptes et c'est aujourd'hui un travail de longue haleine.
00:26:50 A la sortie des classes, vers 16h30, la police municipale et nationale se trouvait aux abords de l'école.
00:26:57 Une présence qui rassure, mais uniquement sur le court terme.
00:27:00 Je ne pense pas qu'ils seront là, non, ce n'est pas possible.
00:27:03 Ils nous disent que ça va se calmer, que ça va s'arranger, mais nous on n'y croit pas du tout.
00:27:08 Par peur du danger, les habitants se sont confinés tout l'été.
00:27:12 Ils réclament aujourd'hui le droit à la sécurité.
00:27:16 On sera avec Edicide, le policier que vous avez vu dans ce reportage.
00:27:20 Il sera en direct avec nous à 7h10 dans la matinale CNews.
00:27:24 L'année dernière, en 2022, on a battu un record du nombre de démissions enregistrées dans les entreprises.
00:27:30 Lomid Guillaume, quels sont les chiffres ? Ils sont impressionnants.
00:27:32 Oui Romain, vous savez, quand on parle de démissionner pour aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs,
00:27:37 il y a ceux qui en parlent et puis ceux qui le font, c'est le cas dans beaucoup de sujets.
00:27:40 Et bien, ceux qui y pensent, les chiffres sont impressionnants.
00:27:43 Deux tiers des Français songeraient plus ou moins régulièrement à démissionner.
00:27:47 Mais surtout, ils sont aussi de plus en plus nombreux à passer à l'acte.
00:27:50 Selon les dernières statistiques du ministère du Travail, on a ainsi enregistré 550 000 démissions rien qu'au premier trimestre 2023.
00:27:58 C'est un chiffre en hausse de 24% par rapport à la même période, période de référence en 2019 avant le Covid.
00:28:04 Et c'est la preuve que la crise sanitaire a réellement modifié notre rapport au travail.
00:28:08 On a un temps parlé de grandes démissions, vous avez peut-être entendu ce terme.
00:28:12 En réalité, aujourd'hui, on se rend compte qu'il s'agit plutôt d'une grande rotation.
00:28:15 Les salariés démissionnent, mais pour changer d'emploi, pour essayer de trouver de meilleures conditions et un meilleur salaire,
00:28:21 ils peuvent d'ailleurs le faire, puisqu'aujourd'hui, le taux de chômage est plutôt bas, 6,2%,
00:28:26 et 6 entreprises sur 10 ont du mal à recruter.
00:28:28 Les candidats ont donc toutes les cartes en main pour faire monter les enchères et ils en profitent.
00:28:33 Tout l'enjeu pour les entreprises sera ensuite de garder ces nouveaux candidats et qui n'aient pas envie à nouveau de démissionner.
00:28:39 Merci beaucoup, le Mic. Et même, il y a aussi les salariés boomerang.
00:28:43 Oui, c'est ceux qui partent et qui reviennent.
00:28:44 Et qui reviennent dans l'entreprise.
00:28:45 Quand on part en bon terme, quand on se quitte en bon terme, certains font ça.
00:28:50 La pénurie de médicaments s'installe en France.
00:28:52 Elle atteint des niveaux records selon les pharmaciens et cela a des conséquences sur les patients, Chana.
00:28:58 Oui, obligation de changer de traitement ou même de s'en passer.
00:29:00 Certains vont même jusqu'à passer des petites annonces sur les réseaux sociaux pour trouver un médicament.
00:29:05 Reportage à Nantes avec Michael Chahut.
00:29:08 C'est la priorité des priorités.
00:29:10 Une heure trente par jour à l'arrière de l'officine, ce pharmacien tente de remettre à niveau son stock en passant des commandes dès que c'est possible.
00:29:18 Ici, une cinquantaine de médicaments manque à l'appel.
00:29:21 Grosse tension sur la moxiciline.
00:29:24 On peut voir un petit peu la disponibilité de cette molécule.
00:29:27 Tout ce qui est sous forme de petits triangles, ça veut dire produit manquant ou en rupture ou livraison avec retard.
00:29:34 Selon cette association de défense des patients, il y a deux fois plus de médicaments en pénurie aujourd'hui par rapport à 2019.
00:29:42 En 2023, 37% des usagers étaient touchés par la pénurie.
00:29:47 Hier, j'étais en réunion et France Rhin m'a interpellé sur ce sujet-là parce qu'ils n'ont pas de médicaments pour les gens qui sont greffés.
00:29:55 Autre exemple, la flécaïnide, molécule utilisée pour les pathologies cardiaques, n'est plus disponible ni en générique ni sous sa marque de laboratoire.
00:30:04 Un tel niveau de pénurie du jamais vu pour ce pharmacien.
00:30:08 C'est des pénuries longues, prolongées, touchant des médicaments importants, parfois sans alternative, sans durée précise.
00:30:15 On peut appeler nos grossisses ou on peut appeler le laboratoire. On n'a pas de données pour une date de retour.
00:30:21 Et ce professionnel ne cache pas son inquiétude pour l'hiver qui arrive et son lot de maladies saisonnières.
00:30:27 Regardez ce qui se passe au Brésil, le bilan s'alourdit au Brésil. Le pays est touché par un cyclone depuis lundi.
00:30:33 21 personnes sont mortes dans l'état du Rio Grande de Aussoul. C'est dans le sud du pays.
00:30:39 Les pluies diluviennes ont provoqué des glissements de terrain et de terribles inondations ces dernières 24 heures.
00:30:44 Selon les autorités locales, plus de 50 000 personnes ont été touchées par miel. 3 700 ont dû quitter leur domicile.
00:30:51 Je rappelle qu'en juin dernier, un autre cyclone avait fait 16 morts dans ce même état.
00:30:55 Depuis dimanche, en France, les températures s'envolent. On a battu de nombreux records de chaleur hier.
00:31:01 Alexandra Blanc, c'est du jamais vu d'avoir aussi chaud en cette période de l'année.
00:31:05 Oui, exactement. Les températures s'envolent et c'est donc inédit puisque lundi, nous avions en moyenne 25,1 degrés sur l'hexagone.
00:31:13 C'était du jamais vu depuis le début des relevés météorologiques. Il fait particulièrement chaud avec des températures qui s'envolent.
00:31:19 Et d'ailleurs, hier, nous avons battu de nouveau des records de chaleur, notamment dans l'Allier ou encore du côté de la Bourgogne,
00:31:25 avec ces températures en moyenne 10 à 13 degrés au-dessus des normales de saison.
00:31:30 Alors peut-être qu'on va le voir avec ces records de chaleur enregistrés hier, notamment en Côte d'Or ou encore dans l'Eure et Loire,
00:31:37 ces températures qui localement avoisinaient les 36-37 degrés avec en moyenne 35,4 degrés à Nevers dans la Nière
00:31:45 ou encore près de 35 degrés à Châteaudun, 33,5 à Saint-Etienne ou encore 36 degrés à Havord dans le Cher.
00:31:52 Ce sont des températures exceptionnellement élevées avec cette vague de chaleur tardive.
00:31:56 D'ailleurs, 47 départements sont actuellement placés sous surveillance. On ne parle pas de vigilance orange,
00:32:02 on parle uniquement d'une vigilance jaune pour la canicule puisque c'est vraiment entre le centre et le sud-ouest
00:32:08 que les températures s'annoncent comme étant les plus élevées aujourd'hui.
00:32:12 Alors ça va durer au moins jusqu'à dimanche, voire même jusqu'à lundi, c'est pour ça que c'est inédit.
00:32:17 Alors pourquoi cette chaleur ? Nous avons un dôme de chaleur et cette chaleur qui remonte du Maghreb et de la péninsule ibérique
00:32:23 avec donc cet effet de pompe à chaleur, une dépression à l'ouest, une dépression à l'est et au milieu l'anticyclone
00:32:29 et donc conséquence, ces températures s'envolent puisque nous avons cette chaleur et cette pompe comme une cheminée en fait.
00:32:35 La chaleur remonte et ne s'évacue pas. C'est pourquoi nous avons donc ces températures une nouvelle fois en moyenne 10 à 13 degrés
00:32:42 au-dessus des normales de saison et ça va durer au moins jusqu'à lundi. C'est inédit Romain, vous le voyez,
00:32:47 avec ces températures élevées sur le centre ou encore dans le sud-ouest.
00:32:51 Merci Alexandra. Le sport à présent avec du tennis, c'est tout de suite.
00:32:58 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:33:03 Victoire de Novak Djokovic en quart de finale de l'US Open Shana.
00:33:09 Oui dans la chaleur écrasante du cours, Arthur H le Serbe a nettement dominé l'américain Taylor Fritz en 3-7 à 0-6-6-1-6-4-6-4
00:33:20 et cela en 2h35 de jeu seulement. Djoko affrontera un autre américain en demi-finale vendredi,
00:33:26 Ben Shelton qui vient à l'instant de battre son compatriote Francis Tiafaut.
00:33:31 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:33:38 C'est News, il est 6h40. Merci d'être avec nous.
00:33:43 Tout l'équipe est là. Chana Lusto, Florian Tardif, Alexandra Blanc et évidemment Lomique Guillot.
00:33:49 Dans un instant, on va parler de ce qui s'est passé dans la nuit de dimanche à lundi en Loire-Atlantique.
00:33:54 Un agriculteur a été agressé sur son exploitation, un bâtiment a été incendié.
00:34:00 Il ne veut pas témoigner mais Michael Trichet, le président de la FNSEA Loire-Atlantique témoigne à sa place.
00:34:07 Il va nous raconter ce qui s'est passé.
00:34:09 Souvent, des écolos terroristes, des écolos radicaux, extrémistes sont impliqués dans des affaires d'agression telles que celles dont on parle ce matin.
00:34:21 Restez bien avec nous sur C News. A tout de suite.
00:34:23 Un agriculteur agressé, on vous raconte ce qui s'est passé dans un instant, juste après le Point Info. Chana Lusto.
00:34:33 En Grèce, après les incendies, les pluies torrentielles, un homme emporté par un torrent a été retrouvé mort à Volos, au centre du pays.
00:34:43 Trois autres personnes sont portées disparues dans la même région.
00:34:46 D'après les gardes-côtes grecques, une femme qui faisait du canoë en mer, plus au nord du pays, est également recherchée.
00:34:52 C'est le phénomène le plus extrême en termes de quantité d'eau tombée en seulement 24 heures en Grèce.
00:34:58 Eric Dupond-Moretti donne des directives à tous les procureurs à propos de l'interdiction de l'abaya à l'école.
00:35:04 Le garde des Sceaux leur a adressé une circulaire hier dans laquelle il insiste sur la nécessité de la fermeté.
00:35:10 Il demande, je cite, "une réponse pénale ferme, rapide et systématique face à toute forme de radicalisation ou de séparatisme".
00:35:17 Selon le ministre de la Justice, l'école doit avant tout rester un sanctuaire républicain.
00:35:22 Et puis quels seront les prénoms les plus populaires l'année prochaine ?
00:35:26 L'officiel des prénoms paraît demain pour sa 20e édition.
00:35:29 En attendant, on vous dévoile leur classement en avant-première.
00:35:32 Alors résultat, dans le top 3 chez les filles, on retrouve Alba, Louise et Jade.
00:35:37 Et pour les garçons, Gabriel, Léo et Raphaël.
00:35:40 On est en direct avec Michael Trichet, président de la FNSEA Loire-Atlantique.
00:35:47 Bonjour, merci beaucoup d'être avec nous.
00:35:49 Merci beaucoup d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
00:35:53 Merci de témoigner.
00:35:56 Un agriculteur de votre département a été agressé dans la nuit de dimanche à lundi.
00:36:02 Un de ses hangars a été incendié.
00:36:05 Déjà, racontez-nous ce qui s'est passé.
00:36:07 Lui-même ne veut pas témoigner.
00:36:08 Expliquez-nous pourquoi.
00:36:09 Déjà, pourquoi est-ce que lui ne veut pas témoigner ?
00:36:11 Il a peur des représailles ?
00:36:13 Écoutez, c'est une situation qui est quand même assez violente.
00:36:18 Et effectivement, l'agriculteur ne veut pas communiquer indirectement
00:36:22 pour se protéger, protéger sa famille et ses collègues.
00:36:27 Donc, il a envie que les gens sachent ce qui se passe dans nos campagnes quand même.
00:36:33 Mais par contre, il ne veut plus s'exposer et préfère rester en retrait.
00:36:37 Et rester en retrait.
00:36:38 Ce qu'on comprend parfaitement, évidemment.
00:36:40 Mais je voulais l'expliquer aux téléspectateurs.
00:36:42 Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:36:43 Parce que vous êtes entretenu avec lui, bien sûr.
00:36:45 Bien évidemment, en fait, dans la nuit, l'agriculteur a entendu du bruit.
00:36:50 Il s'est levé pour, disons, il pensait qu'il y avait du monde dans son exploitation.
00:36:56 Il s'est levé, il a surpris des gens en train de taguer, on va dire, des mots insultants ou menaçants.
00:37:06 Son sang n'a fait qu'un tour.
00:37:08 Il a voulu les empêcher, comme n'importe qui l'aurait fait.
00:37:11 Alors, on va dire qu'il y a eu une bousculade très virile
00:37:14 qui a certainement engendré des commotions.
00:37:20 Et au moment où il allait poursuivre les protagonistes,
00:37:26 il s'est rendu compte que du matériel avait été inflammé.
00:37:30 Et ce qui a embrasé la quasi-totalité de son matériel de stockage.
00:37:36 De son matériel de stockage.
00:37:37 Déjà, comment est-ce qu'il va, lui ?
00:37:39 Déjà, mes premières pensées vont à cet agriculteur.
00:37:42 Oui.
00:37:43 Et à sa famille, puisque c'est un vrai traumatisme.
00:37:48 Et je pense qu'il faut prendre les choses à leur véritable gravité.
00:37:53 Donc, aujourd'hui, il va bien.
00:37:55 Même si je sais que les jours qui suivent, on a toujours ces images qui reviennent.
00:38:00 Puisqu'effectivement, c'est une agression.
00:38:02 Donc, aujourd'hui, il me dit qu'il va bien.
00:38:04 Maintenant, on sera vigilants et on va essayer justement de lui apporter notre appui.
00:38:09 Alors, qui a pu faire ça ? Ces politiques ?
00:38:14 Écoutez, déjà, en fait, ce qu'on reproche à cet agriculteur,
00:38:18 c'est justement de produire de manière conventionnelle.
00:38:21 Donc, ça veut dire qu'aujourd'hui, au-delà de son engagement,
00:38:26 qui je pense est l'élément déclencheur, en fait, on est dans un système aujourd'hui
00:38:32 où malheureusement, les gens, si on leur plaît pas,
00:38:37 se permettent de rentrer dans nos exploitations, de mettre des tags,
00:38:42 de détruire du matériel et ça, on n'en peut plus.
00:38:46 Aujourd'hui, il y a longtemps qu'on a dénoncé ce type de pratiques d'intrusion dans les exploitations,
00:38:54 que ce soit des tags antispécistes ou là, en leur occurrence, c'est pour l'environnement.
00:38:58 Et on a toujours dit qu'un jour, il y aura un drame,
00:39:01 puisque l'agriculteur tombera nez à nez avec les protagonistes, les activistes.
00:39:05 Là, on a échappé, justement, il n'y a pas eu de drame.
00:39:08 Est-ce qu'il faut en attendre un ? Ça, je ne sais pas.
00:39:11 Il n'y a aucune cause environnementale, quelle qu'elle soit, qui mérite d'insulter les gens,
00:39:16 d'aller dans leurs exploitations, de mettre des tags.
00:39:20 Et là, de surcroît, on a une montée, disons, de la violence,
00:39:25 puisqu'on a incendié du matériel qui a provoqué des dégâts assez importants.
00:39:30 Merci beaucoup, Michael Trichet. Merci d'avoir témoigné ce matin.
00:39:34 Effectivement, on redoute un drame. Là, il n'y en a pas eu.
00:39:39 Il y a eu une explication virile, vous l'avez dit. Enfin, pas de drame.
00:39:42 Après, il y a eu quand même du matériel détruit, mais pas de drame humain, une bagarre.
00:39:48 Je voulais qu'on en parle ce matin. Merci beaucoup d'avoir témoigné.
00:39:51 Merci à vous. Bonne journée à vous. Et saluez la victime.
00:39:56 Je voudrais qu'on réécoute, tiens, cet extrait de l'heure des pros de hier soir.
00:40:00 Je ne sais pas si vous regardiez Pascal Proé et ses invités hier soir autour de Pascal.
00:40:04 Il y avait notamment Gilles-William Goldnadel, qui s'est étonné,
00:40:08 en face d'étonne, sur le baiser forcé commis par Luis Rubieles en Espagne,
00:40:13 ce qui ne se fait pas évidemment, mais, et ce, alors que les médias ne parlent quasiment plus
00:40:18 du viol atroce d'une jeune femme cet été à Cherbourg. Écoutez.
00:40:22 Il y a eu 30 articles, il y a eu peut-être 30 articles dans le monde, je vous assure,
00:40:27 sur le baiser volé ou volé baiser forcé et un article, un article,
00:40:34 sur le viol atroce de Cherbourg. Il y a un baiser à l'étranger dont on n'arrête pas d'en parler chaque jour
00:40:42 et sur le viol atroce, sur le viol qui est un crime d'exception, il n'y a rien.
00:40:48 Il n'y a rien. C'est ça. Il n'y a rien. Je suis désolé.
00:40:52 Mais il a raison. Il y a plein de gens qui sont en train d'apprendre qu'il y a un viol atroce.
00:40:55 Regardez l'audiovisuel de services publics, Transinter, rien de rien.
00:40:59 Rien de rien. Un esprit chagrin pourrait penser parce que le violeur s'appelle Oumar.
00:41:04 C'était hier soir dans l'heure des pros. Deux, je voulais vous le faire écouter.
00:41:09 Si vous n'étiez pas devant CNews hier soir. Restez bien avec nous. Dans un instant, la politique.
00:41:14 Et on va parler du projet de loi immigration. Florian Tardif a des informations.
00:41:19 Il va tout nous dire dans un instant. A tout de suite.
00:41:27 6h54, la politique avec vous, Florian Tardif. Les discussions vont reprendre autour du projet de loi immigration.
00:41:33 Emmanuel Macron a promis qu'il y aurait bien un débat au Parlement avant la fin de l'année.
00:41:38 Sauf que pour l'heure, l'exécutif, le gouvernement, n'a toujours pas trouvé de majorité sur ce texte.
00:41:42 Florian Tardif, vous avez des informations. Le gouvernement a une idée pour faire plier les oppositions. Expliquez-nous.
00:41:49 Oui Romain, c'est un dossier qui prend presque la poussière, disons-le très clairement,
00:41:53 puisqu'il traîne maintenant sur la table du ministre de l'Intérieur depuis plus d'un an.
00:41:57 Pourquoi ? Car l'exécutif n'arrive toujours pas à trouver de majorité autour de ce texte.
00:42:01 Principale raison des désaccords, je le rappelle, entre les uns et les autres, la création d'un titre de séjour, métier en tension.
00:42:07 Les élus de droite y sont opposés et les élus de gauche, je parle de l'aile gauche de la majorité, eux ne veulent y renoncer.
00:42:13 Alors comment faire au sein du gouvernement ? On a peut-être trouvé la parade.
00:42:18 Supprimer du projet de loi cette partie sans totalement y renoncer.
00:42:22 Alors comment peuvent-ils faire ?
00:42:23 Tout simplement en passant Romain, par la voie réglementaire.
00:42:26 Un ministre me disait récemment sur cette question, cela ne me pose pas de problème de faire le volet expulsion par la loi et le volet régularisation par voie réglementaire.
00:42:35 Cela existe déjà Romain, grâce à ce qu'on appelle la circulaire VALS, circulaire sur laquelle s'appuie d'ailleurs le gouvernement
00:42:41 et qui permet de régulariser des sans-papiers dans certaines conditions.
00:42:45 Selon les chiffres communiqués par ce même ministre, il y a environ 25 000 régularisations par an avec cette circulaire.
00:42:52 Un tiers pour des motifs professionnels et deux tiers pour des motifs familiaux.
00:42:55 Si le gouvernement optait donc, vous l'avez compris, pour cette option, le titre de séjour métier sous tension n'existerait pas mais ce serait tout comme.
00:43:03 Alors les oppositions ne seraient pas dupes de ces manœuvres, c'est ce que vous nous dites ?
00:43:07 Oui, c'est ce qu'on appelle la politique Romain.
00:43:09 Soit on accepte entre guillemets de jouer avec les règles de l'adversaire, soit on refuse.
00:43:13 Et refuser comporte des risques, à commencer par celui de faire face à l'incompréhension d'une partie de son électorat
00:43:18 qui dans le cas présent est favorable à un durcissement des mesures pour lutter contre l'immigration illégale.
00:43:23 Et si ce risque est pris par les députés de droite, puisque ce sont les députés de droite qui sont concernés,
00:43:29 ces derniers pourraient subir une deuxième lame, c'est-à-dire le déclenchement du 49-3, pas souhaité par Emmanuel Macron
00:43:36 mais qui n'est pas un tabou au sein du gouvernement, on me l'a redit en début de semaine,
00:43:40 et qui aurait pour conséquence de faire passer le texte sans avoir besoin du soutien des Républicains,
00:43:45 ce qui signifierait, vous l'avez compris, un double échec pour eux.
00:43:49 Merci beaucoup Florian Tardif. Voilà un projet de loi immigration, comme ça le gouvernement peut dire on serre la vis sur l'immigration
00:43:54 et discrètement continuer business as usual avec les métiers en tension et les pratiques données à des illégaux qui sont déjà en France.
00:44:04 Merci beaucoup Florian Tardif pour ces informations.
00:44:06 8h10, soyez là, sur CNews, la grande interview de Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin, sur CNews et Europe 1, Manuel Bompard,
00:44:13 député LFID, des Bouches du Rhône. La musique tout de suite, l'instant musique.
00:44:19 Votre programme avec Groupe Berlin, installateur de pompes à chaleur atlantique alimentée par une centrale photovoltaïque.
00:44:25 Groupe Berlin, le climat de confiance.
00:44:28 Justin Timberlake, Timbaland et Nelly Furtado de retour.
00:44:32 Vous avez bien entendu, ce matin, on vous fait découvrir Keep Going Up, le nouveau titre de ce trio iconique.
00:44:38 Un morceau pour les nostalgiques des années 2000 qui cumule déjà plusieurs millions d'écoutes sur les plateformes.
00:44:43 Regardez.
00:44:45 [Musique]
00:45:12 [Musique]
00:45:25 C'était votre programme avec Groupe Berlin. Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
00:45:31 Groupe Berlin, connectons nos énergies.
00:45:34 Le temps tout de suite, Alexandre Ablan.
00:45:37 [Musique]
00:45:46 Et on commence, Alexandra, avec ces inondations meurtrières en Grèce.
00:45:49 Oui, en effet, avec un terrible bilan. Un mort et quatre disparus.
00:45:53 Et ces inondations, vous le voyez du côté de Skiathos, sur l'île de Skiathos, avec des trombes d'eau tombées en quelques heures.
00:45:59 Il est tombé parfois l'équivalent d'un an de pluie en seulement 48 heures.
00:46:03 Avec donc ces inondations impressionnantes du côté de la Grèce, mais également sur les îles avoisinantes, avec donc ces conditions météo extrêmes.
00:46:11 Grosse dépression. Et donc, on le voit sur ces images, c'est donc ces inondations du côté de la Grèce.
00:46:17 Et ça va se poursuivre au moins jusqu'à jeudi.
00:46:19 En France, on a un tout autre type de temps, avec des conditions météo beaucoup plus agréables, beaucoup plus estivales.
00:46:26 Il fait beau, il fait chaud, pas une seule goutte de pluie en perspective.
00:46:29 Seulement un temps un petit peu plus laiteux, un petit peu plus nuageux sur la façade ouest.
00:46:33 Et puis dans l'après-midi, on pourrait localement avoir un petit coup de tonnerre sur le nord de la Bretagne.
00:46:37 Et un temps parfois un petit peu plus nuageux également à l'ouest.
00:46:40 Maintien du vent d'automne partout ailleurs, du grand beau temps.
00:46:42 Les températures déjà très douces ce matin.
00:46:44 Le vent à Paris, il va encore 21 degrés en allant vers la Rochelle.
00:46:47 Et puis dans l'après-midi, la vague de chaleur tardive va se poursuivre avec ces températures très, très élevées pour la saison, avec 34 degrés à Paris.
00:46:55 34 degrés également pour le bord de l'Est, 35-36 degrés sur le centre-valle de Loire ou encore 32 degrés sous le soleil de Strasbourg.
00:47:02 C'est News, il est bientôt 7h. Vous regardez la matinale.
00:47:15 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:47:17 Des élèves qui cherchent à contourner l'interdiction du port de l'Abaillat.
00:47:21 Témoignage édifiant d'une professeure dans un instant.
00:47:25 Dans le quartier de la Caïole à Marseille, une rentrée a dû se faire sous protection policière.
00:47:30 Un point de deal est situé à proximité de l'établissement et un dispositif a donc été mis en place pour assurer parents, élèves et enseignants.
00:47:39 Édicide délégué, police FO de Marseille sera notre invité à 7h10.
00:47:45 Plus de 30% des Français ont des difficultés à se procurer une alimentation saine avec 3 repas par jour.
00:47:50 C'est le résultat inquiétant du baromètre du secours populaire.
00:47:55 Les chiffres viennent de tomber, on les décrit ce matin, on vous les donne.
00:47:59 Un mort-aidé disparu en Grèce, on vient de le voir.
00:48:02 Après les gigantesques incendies de cet été, le pays est désormais frappé par des inondations impressionnantes et surtout meurtrières.
00:48:10 La gestion des voies sur berge à Paris, entre cyclistes et automobilistes, est-ce que la gestion des voies sur berge est bien agencée ?
00:48:20 On en parlera avec Pierre Chasserey.
00:48:23 67 élèves ont refusé de retirer leur abaya le jour de la rentrée scolaire.
00:48:30 L'interdiction du vêtement religieux à l'école a globalement été respectée.
00:48:36 Mais ce qui inquiète les professeurs, ce sont les tentatives de contournement de cette interdiction.
00:48:42 Oui, puisque certaines élèves tentent de trouver des subterfuges en portant des vêtements amples qui ne sont pas des abayas.
00:48:48 C'est en tout cas ce qu'affirme une professeure du sud de la France, interviewée par Jean-Luc Thomas et Thibault Marcheteau.
00:48:53 Le récit est signé Michael Dos Santos.
00:48:56 Le débat autour des tenues à l'école ne fait que commencer.
00:49:00 Pour cette enseignante, certaines élèves musulmanes contournent déjà l'interdiction de l'abaya.
00:49:05 Vous allez le couvrir avec une abaya, vous allez le couvrir avec une chemise ample portée sur un pantalon fluide large.
00:49:12 Vous allez pouvoir même l'afficher avec un sweat pour couvrir la tête et couvrir les mains.
00:49:17 Des vêtements en vente dans de grandes enseignes de prêt-à-porter, facile donc de trouver la parade.
00:49:22 Elles proposent des vêtements qui couvrent l'intégralité du corps et qui sont très accessoirisés, qui sont très modernes,
00:49:28 qui sont volontaires, qui affichent des textures très mode, avec des coloris très tendances.
00:49:36 Hormis les vêtements, Marissa tarde désormais sur ce qu'elle définit comme des marqueurs identitaires.
00:49:41 Le refus de la mixité au sein de la classe, c'est-à-dire que les filles vont rester entre filles,
00:49:45 elles ne vont refuser de se mettre à côté de garçons.
00:49:47 Le refus d'enlever le hijab qui est porté systématiquement autour du cou,
00:49:50 donc si elles refusent de l'enlever, qu'elles refusent de le mettre au fond du sac,
00:49:53 qu'elles refusent de le poser sur la table, qu'elles refusent de le mettre à un dossier de chaise.
00:49:57 Une idéologie partagée par les salafistes et les frères musulmans présentes dès le plus jeune âge.
00:50:02 Ça commence déjà très petit avec les écoles maternelles, les enfants en pleurs,
00:50:06 à qui on a expliqué qu'ils allaient brûler en enfer s'ils ne faisaient pas leurs prières dans la journée.
00:50:11 Pour freiner le mouvement, cette enseignante appelle à une formation accélérée du personnel éducatif, ainsi qu'au port de l'uniforme.
00:50:18 Et le garde des souverains du Pond-en-Reti a donné des directives à tous les procureurs à propos de l'interdiction de la baïa.
00:50:25 Il leur a adressé une circulaire hier dans laquelle il insiste sur la nécessité de la fermeté en cas d'atteinte grave à la laïcité.
00:50:34 Le gouvernement dit qu'il veut être intraitable. Florian Tardif, qu'est-ce qu'il y a dans cette circulaire déjà ?
00:50:38 Oui, en mince, c'est un petit peu le second étage de la fusée après ce message de fermeté de Gabriel Attal la semaine dernière,
00:50:45 celui d'Éric Dupond-Morettier avec cette circulaire relative aux infractions commises en milieu scolaire qu'on découvre ensemble, envoyée à l'ensemble des procureurs.
00:50:53 Alors si l'interdiction de la baïa à l'école n'est pas mentionnée noir sur blanc dans cette circulaire envoyée aux procureurs,
00:50:59 c'est bien de ce phénomène récent et en progression dont il est question.
00:51:03 Et à ce sujet, l'exécutif, effectivement, veut être intraitable car il y voit une tentative de défier le système républicain.
00:51:09 C'est pourquoi, et on l'a vu, le garde des Sceaux demande aux procureurs une réponse pénale ferme, rapide et systématique,
00:51:15 en rappelant les dispositifs juridiques qui permettent justement de poursuivre les auteurs de ces infractions,
00:51:20 donc de ces atteintes à la laïcité, notamment dans les établissements, dispositifs issus par exemple de la loi sur le séparatisme, de lutte contre le séparatisme en 2020.
00:51:30 Merci beaucoup Florian. Le baromètre de la pauvreté du secours populaire. Les résultats sont tombés ce matin. Ils sont inquiétants, Chana.
00:51:38 Oui, face à l'inflation, près d'un Français sur deux, 45% exactement, peine à payer certains actes médicaux.
00:51:44 Le détail de ce baromètre avec Mathilde Ibanez et Aminat Adem.
00:51:48 Face à l'inflation, les Français sont une majorité à adopter des stratégies permettant de limiter leurs dépenses.
00:51:55 Allons même jusqu'à manger moins souvent. 52% ne font plus trois repas par jour, 47% n'achètent plus de viande
00:52:03 et 45% ont du mal à payer certains actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale.
00:52:09 Autre résultat, les Français considèrent qu'une personne seule est pauvre lorsque son revenu net est inférieur à 1377 euros, seulement 6 euros de moins que le SMIC actuel.
00:52:20 Ce chiffre-là est intéressant parce qu'il est au-dessus du seuil de pauvreté et surtout, il augmente de 114 euros par rapport à l'année d'avant.
00:52:32 Cela veut dire aussi qu'aujourd'hui, les gens considèrent que pour s'en sortir, il faut vraiment gagner beaucoup plus que l'année dernière.
00:52:41 58% des Français les plus vulnérables ont le sentiment d'être proches de basculer dans la précarité, selon le sondage du Secours populaire. Un constat alarmant.
00:52:51 Plus on avance, plus les gens se sentent fragilisés. Il y a une anxiété qui grimpe, il faut le voir comme ça.
00:53:03 Ce n'est pas que les gens sont dans la précarité, c'est qu'ils ont l'impression qu'ils peuvent y tomber du jour au lendemain.
00:53:09 Dans un contexte où la hausse des prix se poursuit, 18% des Français affirment être à découvert à la fin du mois.
00:53:16 La Grèce, on en parlait à l'instant avec vous Alexandra Blanc. Après les incendies, les pluies torrentielles, un homme emporté par un torrent a été retrouvé mort à Volos, au centre du pays.
00:53:28 Trois autres personnes sont portées disparues dans la même région.
00:53:31 Et d'après les garde-côtes grecques, une femme qui faisait du canoë en mer plus au nord du pays est également recherchée.
00:53:37 C'est le phénomène le plus extrême en termes de quantité d'eau tombée en 24 heures en Grèce.
00:53:42 Le sport avec du rugby.
00:53:45 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:53:51 C'est l'heure des derniers ajustements pour le 15 de France avant le début de la Coupe du Monde vendredi.
00:53:58 Pour le match d'ouverture de la Coupe du Monde face aux All Blacks, le centre Jonathan Danty, de retour de blessure, sera sans doute trop juste.
00:54:06 Yoram Moéfana devrait être titularisée par Fabien Galtier qui annoncera sa composition d'équipe aux alentours de midi.
00:54:12 Pour le joueur originaire des îles Wallis et Futuna, dans l'océan Pacifique, la rencontre aura une saveur particulière.
00:54:18 Oui, j'étais supporter des All Blacks. C'est vrai que la France aussi.
00:54:26 Mais souvent, vu qu'on est à côté, forcément les origines aussi se ressemblent.
00:54:33 C'est pour ça que quand on était là-bas, on avait quand même la plupart supporté les Blacks.
00:54:42 Mais en venant en France et en grandissant et en jouant en France, ça a changé depuis.
00:54:49 C'est sympa, c'est marrant. Ce n'est pas étonnant ceci directement.
00:54:54 Quand on est à Wallis et Futuna, on supporte les Blacks.
00:54:59 Regardez là, une de nos confères de l'équipe. Petit clin d'œil à nos confères de l'équipe.
00:55:05 "Nos couleurs, notre histoire avant France - Nouvelle-Zélande" de vendredi.
00:55:11 Ces derniers jours, toutes les équipes de rugby arrivent en France pour la Coupe du Monde.
00:55:15 Les Sud-Africains, les Sudafs dans le Var, les Irlandais à Tours, les Italiens en Isère, à Bourgoin-Jallieu.
00:55:22 Ces derniers arrivent à l'aéroport de Lyon, Saint-Exupéry, nous ont offert une petite séquence en chanson dans le bus.
00:55:28 Regardez.
00:55:54 Bon, pour l'instant, ils font les malins.
00:55:58 C'est parce qu'ils n'ont pas encore rencontré nos Bleus.
00:56:01 C'est ce qu'on va se dire.
00:56:03 C'est l'avant-première mi-temps.
00:56:05 C'est ça. Après, il y aura peut-être la troisième mi-temps.
00:56:09 Ils sont trop moins justes à la troisième mi-temps.
00:56:13 Ils ont rencontré nos Bleus.
00:56:15 Ils vont vite déchanter.
00:56:17 Mais ils ont l'air sympas, c'est vrai.
00:56:21 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:56:29 Restez bien sur CNews. Dans un instant, on sera en direct avec Edicide, qui est policier, délégué police FO, force ouvrière à Marseille.
00:56:39 On va revenir sur une rentrée particulière dans un établissement scolaire de Marseille.
00:56:45 Une rentrée sous protection policière.
00:56:47 Il y a eu des tirs sur l'établissement, sur cette école, quartier de la Cayolle, sur fond de règlement de comptes, sur fond de trafic de drogue.
00:56:56 Edicide avec nous. A tout de suite. Bon réveil à tous.
00:56:59 CNews, il est 7h12. On sera en direct dans un instant avec le policier Edicide pour parler de ce qui se passe à Marseille.
00:57:11 Rentrée scolaire sous surveillance policière.
00:57:13 Mais tout d'abord, le point info avec Chanel Ousto.
00:57:17 Le baromètre de la pauvreté du secours populaire.
00:57:22 Les résultats sont tombés ce matin et ils sont inquiétants face à l'inflation près d'un français sur de 45% exactement.
00:57:29 Peine à payer certains actes médicaux, 32% des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jour.
00:57:37 Londres va inscrire Wagner sur sa liste des organisations terroristes.
00:57:42 C'est l'annonce faite par la ministre de l'Intérieur britannique, Suela Braverman.
00:57:46 Selon elle, Wagner est une organisation violente et destructrice impliquée dans des pillages, des tortures et des meurtres barbares.
00:57:53 Cette mesure sera présentée aujourd'hui au Parlement britannique.
00:57:56 Et puis l'affaire du baiser forcé. La Fédération Espagnole de Foot se désolidarise de Louise Rubiales.
00:58:03 Elle demande pardon au monde du football et à l'ensemble de la société pour le comportement inacceptable de son président.
00:58:10 Je vous rappelle que dans un premier temps, la Fédération avait soutenu la version de Rubiales disant que la joueuse espagnole était consentante.
00:58:17 Edith Hyde est en direct avec nous. Bonjour Edith Hyde. Merci beaucoup d'être là.
00:58:21 Déléguée police, force ouvrière, Marseille.
00:58:24 On est effaré par ce qui se passe à Marseille. Dans une école du quartier de la Cayolle, la rentrée a dû se faire sous protection policière.
00:58:32 On a vu le reportage sur CNews. Pourquoi ? Parce que cette école se trouve près d'un point de deal.
00:58:38 Aucun parent n'a envie que ses enfants soient scolarisés dans une école près d'un point de deal. Déjà, décrivez-nous la situation.
00:58:45 Alors on a eu effectivement un été, une période estivale très très violente sur Marseille.
00:58:51 Donc pas forcément qu'à la Cayolle d'ailleurs. Sur certains quartiers populaires en Marseille.
00:58:56 En l'occurrence, la Cayolle, effectivement, est un des quartiers, des quartiers sud de Marseille, des quartiers populaires si je puis dire.
00:59:02 Il s'avère qu'on a eu des tentatives de règlement de comptes, des tentatives d'OP entre narcotrafiquants violents.
00:59:08 Sur ce point de deal, qui est un point de deal historique, car il est dans les quartiers de Marseille, donc il est au plus près des consommateurs.
00:59:15 Donc il y a un chiffre d'affaires assez impressionnant, journalier, qui existe.
00:59:19 Mes collègues de la BSP Sud et du GSP Sud n'ont de cesse effectivement de porter des coups à ces narcotrafiquants.
00:59:27 Mais les sommes sont tellement dantesques qu'ils se reconstruisent rapidement, ils réinvestissent dans le secteur pour rapidement fidéliser les clientèles.
00:59:35 Alors Edicide, la présence des policiers, elle ne va pas durer toute l'année.
00:59:39 Donc ça veut dire que dans quelques jours, quelques semaines, quelques jours probablement, il n'y aura plus de policiers devant l'école.
00:59:49 Alors il est néniable effectivement que les policiers soient pour l'instant quasi permanents tous à bord de l'école.
00:59:56 Pour éviter une spirale de violence et rentrer dans l'ultra-violence qu'on a connu durant la période estivale.
01:00:02 On a eu des gamins de 14 ans qui ont pris des balles de Kalachnikov sur le secteur de la Caïol.
01:00:07 On a eu plusieurs tentatives de règlement de comm', ce reste qu'au mois d'août.
01:00:10 Donc on a aujourd'hui effectivement des policiers qui sont présents pour sécuriser la rentrée scolaire.
01:00:14 Mais il est néniable que la seule solution c'est de déstructurer ces narcotrafiquants marseillais.
01:00:19 Et pour cela, il faut une réponse effectivement qui soit la plus globale possible.
01:00:24 Aujourd'hui, ce que nous nous appelons au syndicat unité Juppé Police Force Ouvrière, en l'occurrence sur la région Grand Sud,
01:00:30 c'est que les véritables réponses des états généraux, effectivement, du but de protéger les policiers du camp,
01:00:36 puissent être mises en place.
01:00:37 Parce que la seule réponse qui pourrait rapporter une réponse multifactorielle,
01:00:40 c'est qu'on ait effectivement à la même table la police nationale présente,
01:00:45 mais aussi je pense aux OPHLM pour pouvoir potentiellement évincer de ces quartiers les narcotrafiquants multirécidivistes.
01:00:53 C'est mettre en place effectivement les services d'action sociale qui soient présents sur les horaires de soirée,
01:00:58 où on a peu ou pas d'éducateurs de rue.
01:01:00 C'est aussi pouvoir, le cas échéant, avoir la municipalité qui s'engage à développer la vidéosurveillance,
01:01:05 et je chante Marseille à deux fois plus d'habitants et deux fois moins de caméras de vidéosurveillance que l'agglomération de Nice par exemple.
01:01:12 C'est aussi effectivement mettre en place un système où nous aurons la possibilité
01:01:16 à ce que les impôts puissent taper dans le portefeuille de ces narcotrafiquants le plus rapidement possible.
01:01:20 Donc il y a une condition de sécurité effectivement qui doit être mise en place sur Marseille.
01:01:24 Marseille peut être effectivement une vitrine pour l'ensemble de la France.
01:01:29 Maintenant il faut qu'il y ait une volonté que ce soit fait.
01:01:31 Il faut fidéliser ces policiers marseillais qui sont usés aujourd'hui à travailler sur ce secteur-là.
01:01:35 On a une hémorragie de fonctionnement de police, je pense surtout aux offices de police judiciaire.
01:01:38 Et il va falloir les fidéliser effectivement, particulièrement par des possibilités d'avancement accélérés,
01:01:42 comme c'est le cas en Seine-Saint-Denis ou certains endroits en Lille-de-France.
01:01:45 Il y a eu 40 morts en vérifiant le compte à Marseille depuis le début de l'année.
01:01:49 40 morts sur fond de trafic de drogue bien sûr.
01:01:52 Il faudrait multiplier le nombre de policiers à Marseille par combien pour éradiquer cette gangrène, cette plaie, ce fléau ?
01:02:00 Ce qu'il faut effectivement c'est multiplier le nombre de fonctionnaires de police sur les arrondissements marseillais.
01:02:04 Les compagnies républicaines de sécurité qui viennent, qui nous aident, qui nous donnent la main,
01:02:08 sont une réponse conjoncturelle.
01:02:10 Pour avoir une réponse structurelle, il faut effectivement des fonctionnaires de police sur les arrondissements marseillais.
01:02:15 Au 1er septembre nous avons perdu 90 fonctionnaires, ce qui est déjà énorme.
01:02:18 Nous avons une promesse de notre ministère de tutelle pour que d'ici l'automne ces départs soient compensés.
01:02:24 Mais il faudrait vraiment honnêtement un minimum 300 fonctionnaires de police encore sur Marseille
01:02:29 sur une période de ce côté de 2 ans à 2 ans pour pouvoir effectivement avoir une véritable plus-value opérationnelle
01:02:33 et pouvoir impacter ces narcotrafiquants.
01:02:35 Et pour que les fonctionnaires de police marseillais aient envie de rester
01:02:39 et n'aient pas envie d'aller dans les secteurs plus préservés comme le Bleu-Vard ou les Alpes ou d'autres départements à l'immigrant.
01:02:47 Il va falloir qu'on les fidélise de façon pérenne sur ces avantages.
01:02:52 Car il n'y a aucun avantage aujourd'hui pour les policiers marseillais à travailler sur ce secteur-là
01:02:56 alors qu'ils pourraient travailler ailleurs dans des conditions, si je puis dire, moins difficiles
01:03:01 où leur vie serait moins en danger.
01:03:04 Parce que je rappellerai que c'est narcotrafiquant.
01:03:06 Un point de vue de la Marseille c'est entre 30 et 90 000 euros par jour de chiffre d'affaires.
01:03:10 C'est une quarantaine de morts.
01:03:12 On ne parle même pas des tentatives.
01:03:14 On parle des règlements de comptes des blessés qui ont été suscits par deux ou trois.
01:03:18 Donc il va vraiment falloir que ces états généraux de la lutte contre les stupéfiants se mettent en place.
01:03:24 Il n'y a pas de guerre perdue.
01:03:26 Il n'y a que des combats qui n'ont pas été menés.
01:03:28 Merci beaucoup Edicide.
01:03:29 Merci d'avoir témoigné ce matin dans la matinale CNews.
01:03:33 Je voulais qu'on parle de ce qui se passe à Marseille.
01:03:35 On le suit, on le suit.
01:03:36 Merci beaucoup.
01:03:37 Tout de suite c'est l'économie.
01:03:39 On parle de l'impact économique de la chasse qui ouvre ce week-end avec Lomiguillot.
01:03:44 Dimanche c'est l'ouverture de la chasse principalement dans la moitié sud du pays.
01:03:56 Pour commencer à cette occasion, la Fédération nationale des chasseurs a commandé une étude sur l'impact économique de la chasse.
01:04:04 Quels sont les résultats ? Lomiguillot.
01:04:06 Ces résultats ont été dévoilés hier.
01:04:07 Romain, on apprend d'abord qu'on compte exactement 963 571 chasseurs cette année qui ont leur permis en règle.
01:04:15 C'est 12% de moins qu'il y a 10 ans.
01:04:17 C'est une pratique qui diminue.
01:04:18 Et parmi eux, on compte seulement 3,3% de femmes.
01:04:21 Et puis, étude très intéressante sur l'impact économique, on apprend que la pratique de la chasse rapporte plus à la France que la pratique du tennis, du rugby et du golf, le tout cumulé.
01:04:31 En 2022, la chasse aurait ainsi généré 3,6 milliards d'euros de PIB et serait à l'origine de 37 400 emplois directs.
01:04:39 Alors comment est-ce qu'on parvient à ce résultat ?
01:04:42 En cumulant notamment les dépenses des chasseurs.
01:04:44 Elles se sont élevées à 4,2 milliards d'euros en 2022.
01:04:48 Dans ce chiffre, on trouve le coût du permis de chasser, l'adhésion à une société de chasse par exemple, mais encore les dépenses d'équipement, d'armement, de munitions, mais aussi le transport.
01:04:57 Transport qui représente quand même 12% des frais des chasseurs avec notamment pour beaucoup d'entre eux l'achat d'un véhicule dédié à la chasse.
01:05:05 Et puis, on a aussi pris en compte la moitié des dépenses pour les chiens puisque, 60% des chasseurs chassent avec leurs chiens.
01:05:15 Chasseurs, ça change la saison.
01:05:19 60% des chasseurs chassent avec leurs chiens.
01:05:22 Bon, toutes ces dépenses ne rapportent pas nécessairement à l'État.
01:05:25 Oui, c'est vrai. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a deux montants différents.
01:05:28 On a 4,2 milliards de dépenses et 3,6 milliards d'euros de création de PIB parce que, en réalité, quand vous achetez par exemple une carabine ou un véhicule à l'étranger, vous payez des impôts et surtout de la TVA qui rentre dans les caisses de l'État.
01:05:41 En tout, on estime qu'en 2023, la chasse a rapporté 1,6 milliard d'impôts et taxes à l'État et aux collectivités territoriales, notamment 740 millions d'euros de TVA.
01:05:51 Il faut retenir que la chasse rapporte au pays. Il ne faut pas oublier non plus et ne pas être naïf que cette étude a été commandée par les chasseurs qui ont évidemment tout intérêt à montrer que leur pratique a des impacts positifs.
01:06:02 Mais c'était tout de même un chiffre intéressant à avoir en tête.
01:06:05 On s'en doutait, mais vous faites bien de le préciser. Merci beaucoup, Lomique.
01:06:08 Qui chasse autour de l'État ? Vous chassez, Lomique ?
01:06:20 Les moustiques seulement.
01:06:22 Les mouches.
01:06:23 Ça rapporte peu.
01:06:24 Pas besoin d'un équipement dingue.
01:06:28 Romain, vous êtes un bon chasseur de mouches, il faut le dire quand même.
01:06:31 C'est vrai, mais oui, je ne chasse pas non plus.
01:06:36 Pierre, c'est des radars, vous.
01:06:37 Non, moi, je chasse.
01:06:38 Vous chasserez.
01:06:40 Pas mal.
01:06:41 C'est une grande forme, attention.
01:06:43 Pierre Chasserey, dans un instant, on va parler des voies sur berge réservées aux cyclistes.
01:06:49 Il n'y a personne dessus et ça agace Pierre Chasserey.
01:06:52 On en parle dans un instant, juste après la pause pub.
01:06:55 L'automobile avec vous, Pierre Chasserey. Bonjour Pierre.
01:07:10 Bonjour Romain.
01:07:11 Une image vous a une nouvelle fois choqué, Pierre.
01:07:14 Nous sommes, dans la vidéo que vous allez voir, sur la voie sur berge, rive droite, à Paris, le long de la Seine.
01:07:21 On est à Paris, ça, il n'y a pas de doute, avec la ToitFL.
01:07:23 Côté automobiliste, des bouchons, en tout cas, de la circulation, parce que là, ça s'arrête.
01:07:28 Disons que j'ai attendu le moment où ça roulait, surtout, parce que sinon, on aurait vu juste une voie à l'arrêt.
01:07:34 Et côté cycliste, aucun vélo.
01:07:37 Il n'y en a pas.
01:07:38 Il y en a très peu.
01:07:39 Et cette image, c'est une image que je vis au quotidien.
01:07:41 Et ce qui me gêne, c'est que ces positions dogmatiques de la ville de Paris, à l'encontre des automobilistes et des voitures,
01:07:47 de tous ceux qui ont l'outrecuidance de prendre leur voiture le matin pour aller bosser,
01:07:51 eh bien, elle est reprise comme une gangrène de la mauvaise idée.
01:07:54 Ça part de Paris et ensuite, on retrouve ces mêmes mauvaises idées un petit peu partout en France.
01:07:58 J'en veux pour preuve, les projets, notamment, de fermeture de voies sur berge dans des villes plus modestes en termes d'habitants,
01:08:05 comme par exemple la ville d'Angers, qui part sur ces mêmes idées.
01:08:08 C'était hier matin à 8 heures quand vous avez tourné cette vidéo.
01:08:11 8 heures du matin, c'est-à-dire l'heure de pointe pour aller au bureau.
01:08:15 Alors, je constate plusieurs choses.
01:08:16 La première, c'est que sur cette voie, avant, on n'y circulait pas du tout.
01:08:21 Aujourd'hui, on avance un petit peu.
01:08:23 Il est 8 heures.
01:08:24 Une demi-heure plus tard, on n'avancera plus.
01:08:26 En tout cas, du côté des cyclistes, il n'y en a quasiment.
01:08:30 Soyons honnêtes, pas.
01:08:32 Cette vidéo, elle est longue, elle va loin.
01:08:34 Je suis allé jusqu'au cœur de la capitale au niveau de l'hôtel de ville.
01:08:38 C'est guermieux.
01:08:39 On n'avait pas beaucoup de déplacements.
01:08:41 Alors, pour vous, c'est un échec.
01:08:42 Oui, c'est un échec parce qu'en fait, on a voulu monter les automobilistes contre les cyclistes,
01:08:48 créer une espèce de symbole politique à travers la possession du vélo,
01:08:53 faire en sorte que les usagers s'opposent, alors que la route, elle devrait être partagée par tous.
01:08:58 Est-ce qu'il y avait un réel besoin de cette piste cyclable, même si elle est très jolie, en ce moment,
01:09:03 alors que de l'autre côté de la Seine, il y a une piste cyclable qui, elle, est très empruntée
01:09:08 parce qu'elle répond davantage aux besoins des cyclistes ?
01:09:10 J'aurais préféré, Romain, avoir des projets où le vélo n'est pas un marqueur politique
01:09:15 qui affirmerait, par exemple, on ne va pas se le cacher,
01:09:18 plus le vélo se développe et plus on fait la guerre aux automobilistes,
01:09:22 plus ça se passe dans des villes sur l'échiquier, plutôt côté gauche,
01:09:25 dans les villes qui restent du côté de l'automobile
01:09:28 ou qui, en tout cas, n'entravent pas totalement la liberté de se déplacer en ville,
01:09:33 eh bien on retrouve plutôt des villes côté droit du bord politique.
01:09:37 Oui, parce que des cyclistes, on a de droite, de gauche.
01:09:41 Évidemment.
01:09:42 Quand l'ancien président du Medef quitte le Medef et dit "voilà, j'ai plus de chauffeur, il est en vélo",
01:09:47 je pense qu'il est très, très à gauche.
01:09:49 C'est l'instrumentalisation politique.
01:09:52 C'est l'instrumentalisation politique du vélo qui est pointée du doigt
01:09:57 parce que le cycliste, l'automobiliste, il n'a pas de parti politique.
01:10:00 On est 40 millions d'automobilistes en France à avoir un usage différent de notre automobile,
01:10:04 mais on a besoin de circuler.
01:10:06 Merci beaucoup, Pierre Chasseret.
01:10:08 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
01:10:12 premier distributeur automobile en France.
01:10:15 C'est News, il est 7h29, le temps Alexandre Abelan.
01:10:20 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:10:25 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:10:28 Le temps avec vous, Alexandre Abelan.
01:10:31 Alexandre, quel temps pour aujourd'hui ?
01:10:35 Avec des conditions météo, toujours estival au nord comme au sud ce matin,
01:10:38 un temps très lumineux.
01:10:39 On a seulement quelques nuages sur la façade ouest,
01:10:41 encore un petit peu de brouillard sur la pointe bretonne.
01:10:43 Et puis dans l'après-midi, on pourrait localement avoir un temps un petit peu plus instable sur la pointe bretonne.
01:10:48 Quelques nuages sur la façade ouest, encore au pied des Pyrénées,
01:10:50 puis partout ailleurs un ciel parfaitement dégagé.
01:10:53 Côté température, déjà de la grande douceur, 21 degrés pour Bordeaux ou encore pour Nice.
01:10:57 En moyenne 20 degrés à Paris.
01:10:59 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:11:01 Cette vague de chaleur tardive qui va se poursuivre également en cette journée de mercredi, 34 à Paris.
01:11:06 34 degrés à Bordeaux, 35 à 36 degrés sur le centre Val-de-Loire ou encore localement jusqu'à 32 degrés sous le soleil de Strasbourg.
01:11:14 Températures qui vont rester élevées au moins jusqu'à dimanche,
01:11:17 voire même jusqu'à lundi avec cette vague de chaleur tardive qui n'en finit plus.
01:11:22 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
01:11:25 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:11:30 C News, il est 7h30, merci d'être avec nous.
01:11:33 Vous regardez la matinale de C News à la une ce matin.
01:11:36 Des réseaux de dealers qui se comportent comme des grandes entreprises,
01:11:40 avec des offres d'emploi, avec un service de ressources humaines.
01:11:43 C'est incroyable, on va tout vous montrer.
01:11:45 Un agriculteur agressé sous un hangar incendié en Loire-Atlantique.
01:11:51 Des écologistes extrémistes sont de plus en plus souvent impliqués dans ce type d'affaires violentes.
01:11:57 Dans le quartier de la Caillolle à Marseille, une rentrée a dû se faire sous protection policière.
01:12:05 Un point de deal est situé à proximité de l'école.
01:12:08 Un dispositif a été mis en place pour assurer les parents et les élèves et les enseignants.
01:12:12 On était à quelques instants en direct avec un policier, on sera dans un instant en direct avec Régine Delfour.
01:12:17 À 7h45, envoyée spéciale à Marseille.
01:12:19 La fin du malus pour les nouveaux retraités, ils vont toucher plus d'argent.
01:12:25 Le malus pour les retraites complémentaires, Lomiguillot va tout nous expliquer.
01:12:29 Fini le mot "suspense", il faudra désormais utiliser l'expression "coup d'effroi" pour lutter contre l'anglicisme.
01:12:38 La commission d'enrichissement de la langue française vient de publier une liste de nouveaux termes.
01:12:42 On va vous donner quelques exemples.
01:12:44 Le trafic de drogue se professionnalise.
01:12:48 Désormais, certains dealers utilisent le réseau de messagerie cryptée Telegram pour recruter.
01:12:53 Ça ressemble à un véritable service des ressources humaines en ligne.
01:12:57 Nos équipes ont recueilli les témoignages d'une femme qui a intégré un réseau de trafiquants.
01:13:01 Michael Dos Santos et Amaury Bucaud.
01:13:04 Voici l'une des nombreuses offres d'emploi présentes sur un groupe géré par des dealers sur le service de messagerie Telegram.
01:13:10 Ici, trois types de postes sont proposés, dont préparateur de commandes, salaire 3640 euros par mois.
01:13:17 Des petites annonces alléchantes que l'on retrouve également sous forme de visuel.
01:13:22 Tu es déterminé, tu as un bon esprit d'équipe et on te qualifie de rigoureux.
01:13:27 Tu souhaites compléter tes revenus ou avoir un emploi à plein temps ? Postule chez nous.
01:13:32 Ancienne chômeuse, Kelly s'est laissée tenter par l'une de ses annonces.
01:13:36 Elle dévoile une organisation digne d'une entreprise.
01:13:39 On te remercie pour ta candidature, on va te envoyer maintenant vers le pôle RH.
01:13:46 J'ai discuté avec le chef RH de la boîte.
01:13:49 Chaque interlocuteur, j'avais un manager.
01:13:55 Ensuite j'ai eu une période d'essai et à l'issue de ma période d'essai, on a évoqué une embauche.
01:14:02 Sans surprise, ce business de la drogue ne néglige pas ses clients.
01:14:06 Certains consommateurs laissent même des avis.
01:14:09 Impeccable, livreur sympa et produit de qualité.
01:14:13 Horaire de livraison, tarif et provenance de la marchandise ou encore processus de commande.
01:14:18 Tout est également détaillé dans des visuels inspirés du géant Amazon.
01:14:22 A croire que rien de tout ça est illégal.
01:14:25 Un agriculteur a été agressé sur son exploitation dans la nuit de dimanche à lundi dernier en Loire-Atlantique.
01:14:33 Son hangar et du matériel ont également été incendiés.
01:14:36 L'agriculteur a porté plainte, une enquête est ouverte.
01:14:39 Michael Trichet, le président de la FNSEA du département, était notre invité ce matin.
01:14:43 Et selon lui, ces intrusions et agressions, la plupart du temps commises par des militants écologistes radicaux,
01:14:49 ne peuvent entraîner qu'une spirale de violence.
01:14:52 Il y a longtemps qu'on a dénoncé ce type de pratiques d'intrusion dans les exploitations,
01:14:58 que ce soit des tags antispécistes ou là en l'occurrence c'est pour l'environnement.
01:15:03 Et on a toujours dit qu'un jour il y aura un drame,
01:15:05 puisque l'agriculteur tomberait nez à nez avec les protagonistes, les activistes.
01:15:10 Là on a échappé à elle, justement il n'y a pas eu de drame.
01:15:13 Est-ce qu'il faut en attendre un ? Ça je ne sais pas.
01:15:16 Il n'y a aucune cause environnementale, quelle qu'elle soit, qui mérite d'insulter les gens,
01:15:21 d'aller dans leurs exploitations, de mettre des tags.
01:15:25 Et là de surcroît, on a une montée de la violence,
01:15:30 puisqu'on a incendié du matériel qui a provoqué des dégâts assez importants.
01:15:34 Le sélectionneur de l'équipe d'Espagne féminine de football, Roy Rehvilda, a été démis de ses fonctions.
01:15:42 Les méthodes de ce proche de Luis Rubiales ont été critiquées par ses joueuses.
01:15:46 Et un peu plus tôt, la Fédération espagnole de foot a demandé pardon au monde du foot
01:15:50 et à l'ensemble de la société pour le comportement inacceptable de son président, Luis Rubiales.
01:15:55 Les informations de Frédéric Trahini.
01:15:57 Un changement radical de la Fédération espagnole qui lâche Luis Rubiales
01:16:01 et sa version qu'elle avait défendue dans un premier temps, bec et ongles,
01:16:04 selon laquelle Jenny Hermoso, la joueuse, avait été consentante pour se baiser voler
01:16:08 et qu'ensuite elle avait menti, manipulée, parce que Rubiales avait appelé les fausses féministes.
01:16:13 Le communiqué de la Fédération signé Pedro Rocha, le président intérimaire, ne laisse aucun doute.
01:16:19 Il s'excuse auprès de la société espagnole et du monde du football en général
01:16:23 pour, je cite, "le comportement inacceptable du plus haut représentant de l'institution"
01:16:28 qui, dit-il, a causé d'énormes dommages pour le monde du sport et pour la société espagnole en général.
01:16:34 A noter que ce changement de cap s'est confirmé par la suite avec la destitution de Jorge Vilda,
01:16:39 le récent champion du monde, proche de Luis Rubiales, mais très décrié par ses joueuses pour son management.
01:16:46 Il sera remplacé à ce poste par Montse Tomé, qui devient donc la première femme à accéder au poste de sélectionneuse en Espagne.
01:16:54 Des nouveaux mots français pour lutter contre les anglicismes.
01:16:57 Je souris parce que ça a toujours un succès assez mitigé, ces nouveaux mots français pour lutter contre les anglicismes.
01:17:03 La commission d'enrichissement de la langue française vient de publier une liste de nouveaux termes.
01:17:07 Vous avez quelques exemples, Chana.
01:17:09 Alors un exemple parmi tant d'autres. Si vous avez envie de réécouter la matinale de CNews, par exemple.
01:17:13 Comme beaucoup de monde.
01:17:14 Comme beaucoup de monde. Fini le terme "replay", place au terme "service de rattrapage".
01:17:19 Les autres exemples avec Michael Dos Santos et Olivier Gangloff.
01:17:23 C'est trop long, "service de rattrapage". Personne va utiliser "service de rattrapage" à la place de "replay".
01:17:27 Pas personne. Mais on va voir si Olivier Gangloff et Michael Dos Santos l'utilisent.
01:17:33 CNews, 5h55. Merci d'être là.
01:17:37 Voici le replay de la matinale de CNews.
01:17:40 Désormais, la commission d'enrichissement de la langue française vous invite à dire "la matinale sur les services de rattrapage".
01:17:47 Un anglicisme banni jeudi dernier qui ne fait pas l'unanimité.
01:17:51 Non, parce qu'il y a des mots qui sont quand même rentrés dans le français.
01:17:54 C'est comme si on n'appelait pas un burger un burger, quoi.
01:17:56 Écoutez, avant de s'occuper des problèmes du franglais, occupons-nous des problèmes du français. Ce serait pas mal.
01:18:01 Comme au Québec. Ouais, mais à quoi ça sert d'angliciser la langue ?
01:18:07 Sur la liste de la commission figurent neuf autres mots anglais.
01:18:11 "Motion designer" devient "animateur graphique", "co-autoring", "co-écriture", "suspense", "coup d'effroi".
01:18:17 Le but, mettre en avant la langue de Molière. Certains Français s'en félicitent.
01:18:22 C'est plus compréhensible. D'abord, je ne comprends pas l'anglais.
01:18:25 Alors quand en plus c'est un mélange des deux, c'est insupportable.
01:18:28 Mais on a une super langue qui est belle, qui est poétique, qui est fine, qui est agréable. Il faut être fier.
01:18:35 Pour la seule année 2022, le travail de 400 experts a permis de modifier 235 termes.
01:18:41 Des mots seulement obligatoires dans les administrations et les établissements de l'État.
01:18:46 Bon, moi je trouve qu'on est un peu en défense quand on est comme ça.
01:18:50 Bon, ça va dans tous les sens. En regardant le reportage, on disait qu'il y a des mots français qui sont utilisés.
01:18:57 En anglais, vous aviez un exemple, Florian ?
01:19:00 Oui, il y a beaucoup de vocabulaire qui concerne la gastronomie, qui ont une origine française.
01:19:05 On pourrait presque parler de mots français comme le mouton, qui est le mutton.
01:19:10 Et ça vient de Guillaume Le Conquérant.
01:19:12 Ça remonte à loin quand il y avait des Français à la tête du pays.
01:19:18 Et le flirt aussi, ça vient d'un mot français ?
01:19:20 Oui, ce qui est drôle, c'est qu'on utilise maintenant en anglais des mots qui sont dérivés du vieux français.
01:19:24 Par exemple, quand on dit "flirter", ça vient du lexique amoureux français "compter fleurette".
01:19:28 Mais il y a aussi beaucoup de mots. Dans le champ amoureux, il y a la cuisine.
01:19:32 Mais dans le champ amoureux, il y a aussi beaucoup de mots qu'à l'étranger, on reprend en français.
01:19:35 Un rendez-vous, par exemple.
01:19:36 Un rendez-vous déjà vu.
01:19:37 Déjà vu.
01:19:38 Déjà vu.
01:19:39 C'est beau déjà vu. Déjà vu.
01:19:41 Allez, 7h38. Restez l'un avec nous sur Say News. Dans un instant, on va aller à Marseille.
01:19:46 À l'école, certains sont inquiets pour leurs enfants. C'est le cas des parents d'une école du quartier de la Caïole.
01:19:54 Où il y a eu des trafics de drogue et des règlements de compte.
01:19:58 Il y a des impacts de balles sur le mur de l'école.
01:20:00 Donc rentrez sous protection policière. On sera avec Régine Belfour qui est déjà connectée avec nous. A tout de suite.
01:20:10 7h42. L'équipe est là. L'équipe de la matinale est là. Chana Lusto, Florian Tardif, Alexandra Blanc, Paul Sujit.
01:20:16 Bonjour Paul.
01:20:17 Bonjour Romain.
01:20:18 Et Lomiguio, bien sûr, l'écho dans un instant. On va partir à Marseille.
01:20:21 La rentrée scolaire se fait sous surveillance policière face aux nombreux règlements de compte sur fond de trafic de drogue.
01:20:27 Les parents d'élèves demandaient des actions fortes dans le quartier de la Caïole.
01:20:31 Dans le 9e arrondissement, un point de deal est installé juste en face d'une école.
01:20:35 Et du coup, il y avait des policiers pour la rentrée.
01:20:37 Régine Belfour avec nous. Bonjour Régine. Envoyée spéciale de CNews avec Sacha Robin pour les images.
01:20:44 Régine, vous avez rencontré des mères de famille. Dans quel état d'esprit sont-elles ?
01:20:48 Bonjour Romain. Alors on voulait vous montrer d'abord le fameux point de deal.
01:20:55 C'est ici que le point de deal est installé. Il est installé ici depuis un petit moment.
01:20:59 En fait, il y a une guerre entre deux bandes rivales depuis cet été.
01:21:05 Et c'est pour ça qu'il y a eu quatre fusillades avec deux morts et trois blessés.
01:21:09 Ce point de deal est donc là. L'école est juste là.
01:21:13 Vous voyez ? Donc l'école est vraiment juste là. Et avec les balles, elles arrivent dans le mur.
01:21:20 Et pour empêcher, quand il y a des fusillades, que les jeunes courent vers l'école,
01:21:25 ils ont dû mettre des énormes rochers dans le passage. On passe vraiment contre la grille.
01:21:30 C'est assez compliqué. Si vous avez un enfant en poussette, vous ne pouvez pas passer par là.
01:21:34 Mais c'est leur seule protection par rapport à ces jeunes qui ont des kalachnikovs et qui tirent sur les habitants.
01:21:42 Alors les mères que nous avons rencontrées, elles sont terrorisées, Romain,
01:21:47 puisque depuis cet été, elles n'ont jamais vu ça. Il y a toujours eu des problèmes de drogue,
01:21:51 mais il n'y a jamais eu de fusillade, il n'y a jamais eu de mort.
01:21:54 Et elles ont entendu les balles. Elles nous disent qu'au début, elles ont dit à leurs enfants que c'était des bruits de pétards.
01:22:01 Certains enfants ont vu des jeunes, surtout parce qu'ils sont jeunes,
01:22:05 ces dealers qui sont armés, ont vu ces jeunes avec des armes.
01:22:11 Beaucoup sont traumatisés. Il y a une cellule psychologique.
01:22:14 Il y a une maman qui me disait que sa fille qui a 11 ans, qui est rentrée au collège,
01:22:19 ne peut pas, comme beaucoup de jeunes, quand on rentre au collège, on a envie d'être un petit peu plus indépendant.
01:22:24 Donc on prend un bus. Elle ne peut pas le faire, puisque les parents ont trop peur.
01:22:28 Donc il l'accompagne et un jour, une de ses amies lui a dit, en envoyant un SMS,
01:22:33 "Fais attention, surtout ne sors pas, il y a des hommes cagoulés dans le quartier, ils veulent tous nous tuer."
01:22:38 - Régine, qu'est-ce qu'elle réclame ses mères exactement ?
01:22:42 - Alors, ce quartier a été rénové. On est dans les quartiers sud.
01:22:48 On parle souvent des quartiers nord de Marseille. Là, c'est le quartier sud.
01:22:51 On est près des Calanques. Donc c'est tranquille, même s'il y a toujours eu des problèmes de deal,
01:22:55 mais c'est un quartier plutôt tranquille. Donc cette école, elle n'est pas en REP+
01:22:59 c'est-à-dire qu'elle n'est pas en réseau d'éducation prioritaire.
01:23:02 Les mamans, elles réclament d'abord que cette école soit dans une REP+.
01:23:06 Ça donnerait beaucoup plus d'aide. Elles disent qu'il n'y a plus de maison quartier,
01:23:10 que les jeunes sont laissés à l'abandon et que cette situation, elle ne date pas d'hier.
01:23:15 Pour le moment, il y a une forte présence policière, notamment les jours où l'école est ouverte,
01:23:21 donc aux entrées, aux sorties, aussi le midi, mais quid dans quelques semaines.
01:23:26 Donc elles nous ont dit que si dans quelques semaines, il n'y avait pas d'amélioration,
01:23:32 si elles avaient toujours la peur au ventre, parce qu'il faut comprendre que dans ce quartier,
01:23:35 on vit comme si on était à l'heure du confinement. Ils n'ont pas envie de sortir.
01:23:40 Ils ont la peur au ventre quand ils sortent. Le soir, certains nous disaient quand on sort,
01:23:45 on court pour rentrer chez nous. Donc s'il n'y a pas de choses qui sont faites d'une façon concrète,
01:23:49 elles vont déclencher d'autres actions, peut-être une marche,
01:23:52 mais elles veulent que ce problème d'insécurité soit réglé.
01:23:56 Régine Delfour, envoyée spéciale à Marseille, merci beaucoup Régine, avec Sacha Robin.
01:24:01 On comprend tout de la situation. On voit que les autorités sont obligées de s'adapter au trafic de drogue.
01:24:07 Il y a un trafic de drogue, comme on ne peut pas l'arrêter, on s'adapte.
01:24:11 Vous avez vu l'entrée de cette école. C'est assez édifiant. Merci à vous Régine.
01:24:16 Je voulais qu'on réécoute cet extrait de l'Ordre des pros 2.
01:24:19 Hier soir, si vous ne l'avez pas vu, autour de Pascal Pro, il y avait notamment Gilles-William Golnadel,
01:24:24 qui s'est étonné que l'on en fasse des tonnes sur le baiser forcé commis par Luis Rubiales en Espagne,
01:24:29 alors que les médias ne parlent quasiment plus du viol atroce, s'il en est, d'une jeune femme cet été à Cherbourg.
01:24:37 Il y a eu 30 articles, peut-être 30 articles dans le monde, je vous assure,
01:24:43 sur le baiser volé ou baiser forcé forcé, et un article sur le viol atroce de Cherbourg.
01:24:53 Il y a un baiser à l'étranger dont on n'arrête pas d'en parler chaque jour,
01:24:57 et sur le viol atroce, qui est un crime d'exception, il n'y a rien.
01:25:04 Il n'y a rien. C'est ça. Il n'y a rien. Je suis désolé.
01:25:08 Regardez l'audiovisuel de services publics, France Inter, rien de rien.
01:25:15 Un esprit chagrin pourrait penser parce que le violeur s'appelle Houmar.
01:25:20 Il y a plein de gens qui sont en train d'apprendre en écoutant ces news.
01:25:23 "Il y a eu un viol à Cherbourg", disait Pascal Pro. Est-ce qu'il a raison ? Malheureusement, je crains que oui.
01:25:29 On va continuer à en parler, évidemment, de cette affaire de Cherbourg, mais je voulais qu'on réécoute cet extrait.
01:25:34 Il est 7h47. L'Economie a présent avec vous le Miguillot. Pascal, qu'on retrouve à 9h, bien sûr.
01:25:40 Syndicats et patronats ont ouvert hier les négociations sur l'avenir de la retraite et de la gestion de la GIRC-ARCO,
01:25:56 la retraite complémentaire des salariés du privé, avec une première mesure qui semble quasi acquise,
01:26:01 du malus pour les nouveaux retraités. Rappelez-nous en quoi ça consiste, le Mic.
01:26:05 C'est un dispositif romain qui avait été mis en place en 2019 pour tenter de rétablir les comptes de la GIRC-ARCO,
01:26:10 cette retraite complémentaire qui concerne quand même 26 millions de cotisants et 13 millions de retraités du secteur privé.
01:26:17 Ce malus, il consistait à dire que si vous restez un an de plus, pas de décote, si vous partez à l'âge normal,
01:26:24 vous aurez 10% en moins sur votre pension pendant trois ans. Sauf qu'entre-temps, les comptes ont été rétablis.
01:26:30 Le système se porte plutôt bien. Il y a un excédent même, 5 milliards d'euros d'excédent en 2022,
01:26:34 et une réserve de 68 milliards d'euros. Un véritable pactole. Il semble donc désormais bien inutile de conserver
01:26:40 ce système de malus qui pénalise les retraités. Il devrait être abrogé normalement le 1er novembre prochain
01:26:45 et redonné du pouvoir d'achat aux retraités. D'autant plus qu'avec la réforme des retraites qui, on le rappelle,
01:26:49 est entrée en vigueur le 1er septembre dernier, le recul de l'âge de départ légal pour tout le monde va de nouveau
01:26:55 faire rentrer plus d'argent dans les caisses, remplir ce pactole et faire donc encore plus d'envieux.
01:27:00 - Qui lorgne ce pactole ? - Les syndicats et les organisations patronales, ce sont eux qui gèrent la caisse complémentaire.
01:27:08 Ils ont entamé hier des discussions qui doivent s'achever le 6 octobre pour aboutir à de nouvelles règles de gestion
01:27:14 de l'Agir Carco jusqu'en 2026. Sauf qu'ils ne sont pas d'accord sur ce qu'il faut faire de cet excédent du côté des syndicats.
01:27:20 On aimerait bien revaloriser les pensions des retraités actuels, tandis que du côté du patronat,
01:27:26 on estime plutôt qu'il faudrait alléger les prélèvements sur les salariés qui, on le rappelle, payent les pensions des retraites.
01:27:32 Et puis l'État, lui aussi, il a son mot à dire. Lui, il aimerait utiliser le pactole pour financer le relèvement du minimum de retraite.
01:27:40 On le voit bien, ce sont des discussions qui risquent d'être animées.
01:27:47 C'était votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
01:27:52 Le Danemark veut rétablir le délit de blasphème. On en parle avec Paul Sujit dans un instant. Restez bien avec nous. À tout de suite.
01:28:00 7h53, La Politique avec vous. Paul Sujit, le Danemark est confronté à des autodafés de Coran.
01:28:11 Des personnes brûlent le livre sain de la religion musulmane, souvent devant des ambassades.
01:28:17 Et ça commence à poser problème, Paul ?
01:28:19 Oui, en quelque sorte, c'est une épidémie qui a commencé en Suède à l'initiative d'un chrétien venu d'Irak, qui s'appelle Salwan Momika.
01:28:25 Et aujourd'hui, elle se poursuit au Danemark, où une artiste iranienne réfugiée à Copenhague s'est mise à son tour à piétiner des Corans.
01:28:32 Elle est bientôt imitée par des groupuscules nationalistes qui saisissent au vol l'opportunité de faire de l'agitation politique.
01:28:37 Les représailles romains n'ont pas tardé. Les deux pays sont en crise diplomatique avec des pays musulmans comme l'Algérie, l'Iran.
01:28:43 Et à Bagdad, l'ambassade suédoise a été incendiée par des manifestants.
01:28:46 Aujourd'hui, le Danemark s'inquiète pour sa sécurité nationale.
01:28:49 Et donc, le gouvernement socialiste veut une loi pour interdire à l'avenir de telles provocations de se répéter.
01:28:55 Alors, justement, ça a fait beaucoup réagir, notamment Charlie Hebdo en France, qui a lancé hier un appel contre ce projet de loi.
01:29:01 Oui, en effet, le Hebdo satirique a publié un appel qui a été relayé par de nombreux médias scandinaves, dans lequel il dénonce le rétablissement du délit de blasphème.
01:29:09 Ce délit, précisément, avait été aboli au Danemark en 2017.
01:29:13 Et il serait difficile de ne pas voir dans cette loi une régression, doublée d'un aveu de lâcheté devant la menace islamiste.
01:29:19 Hier, j'étais au téléphone avec Gérard Biard, le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, qui me disait ceci, je le cite.
01:29:24 "Cette loi est une réponse directe aux pressions qui ont été exercées par l'Iran, par le Pakistan.
01:29:29 Le gouvernement danois se fait dicter son agenda par des régimes autoritaires. C'est vrai qu'on peut difficilement lui donner tort."
01:29:35 Donc, vous êtes contre l'interdiction de brûler des livres saints, en l'occurrence le Coran, en public ?
01:29:42 Oui, absolument. Pénaliser le blasphème, ce serait une soumission inconcevable aux ennemis de nos libertés.
01:29:47 En revanche, j'ai du mal à suivre Charlie, c'est vrai, quand il explique qu'en brûlant des livres, notre civilisation prouve sa supériorité morale ou intellectuelle.
01:29:55 L'histoire récente aurait plutôt tendance à nous enseigner le contraire.
01:29:58 Alors certes, interdire le blasphème, c'est une idée qui serait rétrograde et dangereuse.
01:30:02 Et dans un régime de droit et de liberté, tout ce qui n'est pas interdit est autorisé.
01:30:06 Mais si on s'en tient là, on envisage la laïcité avec les catégories mentales d'un enfant de 5 ans.
01:30:11 Le sujet mérite mieux, je crois, que la seule dialectique du permis et du défendu.
01:30:15 En d'autres termes, tout ce qui est autorisé n'est pas souhaitable.
01:30:18 Et je trouve, quant à moi, que piétiner ou mettre le feu à des exemplaires du Coran, ça ne nous honore pas.
01:30:23 Si c'est un geste politique, il dit surtout notre impuissance à dialoguer avec une civilisation qui nous est étrangère ou hostile.
01:30:29 Et si c'est de l'art, alors c'est plus triste encore.
01:30:32 Parce que cette posture nihiliste qui, à défaut de savoir créer, s'obstine à souiller ou à détruire,
01:30:36 je crois que c'est un signe évident du déclin de la vie de l'esprit.
01:30:39 En n'étant pas si lointain, c'était en écrivant des vers qu'on luttait contre l'obscurantisme.
01:30:43 Les fanatiques d'Allah fustigent à longueur de prêche la décadence de l'Occident.
01:30:47 Tâchons au moins de ne pas leur donner raison sur ce point.
01:30:50 Le point de vue de Paul Sujit dans la matinale.
01:30:53 Merci beaucoup Paul.
01:30:54 Paul Sujit, 7h50 dans la matinale.
01:30:57 Soyez là, 8h10, la grande interview de Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1.
01:31:05 Sonia qui reçoit ce matin Manuel Bompard.
01:31:08 La musique tout de suite.
01:31:11 Votre programme avec Groupe Berlin.
01:31:13 Installateur de pompes à chaleur atlantique alimentée par une centrale photovoltaïque.
01:31:17 Groupe Berlin, le climat de confiance.
01:31:19 Justin Timberlake, Timbaland et Nelly Furtado sont de retour.
01:31:24 Ce trio iconique nous fait découvrir Keep Going Up, leur nouveau titre.
01:31:30 Un son pour les nostalgiques des années 2000 qui cumule plusieurs millions d'écoutes sur les plateformes.
01:31:36 C'est génial.
01:31:37 [Musique]
01:31:41 [Musique]
01:31:45 [Musique]
01:32:13 Votre programme avec Groupe Berlin.
01:32:15 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
01:32:18 Groupe Berlin, connectons nos énergies.
01:32:20 Le temps avec vous Alexandra. Quel est le programme du jour ?
01:32:24 Les inondations du côté de la Grèce, on va le voir avec ce bilan incroyable.
01:32:30 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:32:34 Le temps avec vous Alexandra Blanche. Je me suis trompé, j'ai oublié la petite publicité.
01:32:38 Quel est le programme du jour ? Dites-nous tout Alexandra.
01:32:40 D'abord on va parler des inondations en Grèce du côté de Skiathos avec ce bilan, malheureux bilan.
01:32:46 Avec un mort et quatre disparus, inondation monstrueuse.
01:32:49 Il est tombé l'équivalent d'un an de pluie en seulement 24 heures du côté de la Grèce localement.
01:32:54 Jusqu'à 700 mm de pluie. La mauvaise nouvelle c'est que ça va durer au moins jusqu'à jeudi.
01:32:58 Pourquoi on va le voir sur cette carte ?
01:33:01 Avec cette situation de blocage en oméga, avec cet anticyclone bien positionné sur le nord de l'Europe et notamment sur la France.
01:33:09 Et puis on a deux dépressions, l'une au large du Portugal et l'autre au large de la Grèce.
01:33:14 Et c'est cette dépression qui donne ces inondations et ces intempéries du côté de la Grèce.
01:33:19 Tandis qu'en France on a toujours cette vague de chaleur avec la chaleur qui remonte donc de l'Espagne ou encore du Maroc.
01:33:25 Au programme aujourd'hui toujours cette vague de chaleur tardive qui va se poursuivre.
01:33:29 On va retrouver un temps relativement lumineux aujourd'hui, des conditions météo encore estivales.
01:33:34 Seulement quelques nuages sur la façade ouest.
01:33:36 Et puis dans l'après-midi très peu d'évolution, peut-être un petit peu plus d'instabilité du côté de la Bretagne.
01:33:41 Et un ciel légèrement laiteux, légèrement voilé sur la façade ouest.
01:33:44 Quelques nuages également au pied des Pyrénées.
01:33:46 C'est surtout les températures qui vont nous intéresser une nouvelle fois aujourd'hui.
01:33:50 De la grande douceur ce matin, notamment à Paris ou encore du côté de Bordeaux avec en moyenne entre 20 et 22 degrés.
01:33:55 Puis dans l'après-midi les températures vont s'envoler.
01:33:58 On sera en moyenne 8 à 12 degrés au-dessus des normales de saison.
01:34:01 35 à 36 degrés sur le centre-valle de Loire, 34 degrés en moyenne à Bordeaux ou encore à Paris.
01:34:07 Vous aurez localement jusqu'à 33 degrés à Dijon.
01:34:10 Température qui reste particulièrement élevée.
01:34:12 Et cette vague de chaleur va se poursuivre au moins jusqu'à dimanche lundi.
01:34:16 C'était la météo avec Mondial Piscine.
01:34:20 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:34:25 Il est bientôt 8 heures.
01:34:27 Merci d'être avec nous sur CNews.
01:34:29 Regardez la matinale à la une des élèves qui cherchent à contourner l'interdiction du port de l'Abaillat.
01:34:35 Témoignage édifiant d'une professeure dans un instant.
01:34:39 Plus de 30% des Français ont des difficultés à se procurer une alimentation saine avec trois repas par jour.
01:34:45 Les résultats inquiétants du baromètre de la santé du Secours Populaire viennent de tomber.
01:34:49 On vous les décrypte ce matin.
01:34:52 À Lyon, l'auteur d'un tir de mortier lors d'un mariage qui a dégénéré vient d'être mis en examen.
01:34:58 Le mortier d'artifice qu'il avait tiré avait atterri dans un immeuble qui avait pris feu.
01:35:02 Et puis un mort et quatre disparus en Grèce.
01:35:06 Après les gigantesques incendies de cet été, le pays est frappé par des inondations impressionnantes et meurtrières.
01:35:13 67 élèves ont donc refusé de retirer leur Abaillat le jour de la rentrée scolaire.
01:35:19 On vous donnait ces chiffres d'hier matin.
01:35:21 L'interdiction du vêtement religieux à l'école a globalement été respectée.
01:35:24 Mais ce qui inquiète les professeurs, ce sont les détournements.
01:35:27 Les tentatives de contournement de cette interdiction.
01:35:29 Oui, puisque certaines élèves tentent de trouver des subterfuges en portant des vêtements amples qui ne sont pas des Abaillats.
01:35:35 En tout cas, c'est ce qu'affirme une professeure du sud de la France interviewée par Jean-Luc Thomas et Thibault Marcheteau.
01:35:40 Le récit est signé Michael Dos Santos.
01:35:42 Le débat autour des tenues à l'école ne fait que commencer.
01:35:47 Pour cette enseignante, certaines élèves musulmanes contournent déjà l'interdiction de l'Abaillat.
01:35:52 Donc le corps, vous allez le couvrir avec une Abaillat, vous allez le couvrir avec une chemise ample portée sur un pantalon fluide large.
01:35:59 Vous allez pouvoir même le porter, enfin l'afficher avec un suit pour couvrir la tête et couvrir les mains.
01:36:04 Des vêtements en vente dans de grandes enseignes de prêt-à-porter.
01:36:07 Facile donc de trouver la parade.
01:36:09 Elles proposent des vêtements qui couvrent l'intégralité du corps et qui sont très accessoirisés, qui sont très modernes,
01:36:15 qui sont volontaires, qui affichent des textures très mode, avec des coloris très tendances.
01:36:23 Hormis les vêtements, Marissa tarde désormais sur ce qu'elle définit comme des marqueurs identitaires.
01:36:28 Le refus de la mixité au sein de la classe, c'est-à-dire que les filles vont rester entre filles,
01:36:32 elles ne vont refuser de se mettre à côté de garçons.
01:36:34 Le refus d'enlever le hijab qui est porté systématiquement autour du cou.
01:36:37 Donc si elles refusent de l'enlever, qu'elles refusent de le mettre au fond du sac,
01:36:40 qu'elles refusent de le poser sur la table, qu'elles refusent de le mettre à un dossier de chaise.
01:36:44 Une idéologie partagée par les salafistes et les frères musulmans présentes dès le plus jeune âge.
01:36:50 Ça commence déjà très petit avec les écoles maternelles, les enfants en pleurs,
01:36:54 à qui on a expliqué qu'ils allaient brûler en enfer s'ils ne faisaient pas leurs prières dans la journée.
01:36:59 Pour freiner le mouvement, cette enseignante appelle à une formation accélérée du personnel éducatif, ainsi qu'au port de l'uniforme.
01:37:06 Éric Dupond-Moretti donne des directives à tous les procureurs d'ailleurs à propos de l'interdiction de la baïa.
01:37:12 Le garde des Sceaux leur a adressé une circulaire hier dans laquelle il insiste sur la nécessité de la fermeté en cas d'atteinte grave à la laïcité.
01:37:20 Regardez, il demande une réponse pénale ferme, rapide et systématique face à toute forme de radicalisation ou de séparatisme.
01:37:27 Selon le ministre de la Justice, l'école doit rester un sanctuaire républicain.
01:37:30 Florian Tardif sur ses atteintes à la laïcité, l'exécutif veut être intraitable.
01:37:35 Oui, c'est en quelque sorte Romain le deuxième étage de la fusée après le message de fermeté de Gabriel Attal la semaine dernière.
01:37:41 Celui d'Éric Dupond-Moretti, donc cette semaine, si l'interdiction de la baïa à l'école n'est pas clairement mentionnée dans cette circulaire envoyée aux procureurs,
01:37:50 c'est bien de ce phénomène récent et en progression dont il est question.
01:37:54 Et à ce sujet, l'exécutif, vous avez raison, veut être intraitable.
01:37:57 On voit cette circulaire relative aux infractions commises en milieu scolaire envoyées à l'ensemble des procureurs.
01:38:03 Alors pourquoi l'exécutif veut-il être intraitable ?
01:38:06 Tout simplement parce qu'il y voit une tentative de défier le système républicain.
01:38:11 Ce sont les termes qui ont été employés récemment par le président de la République.
01:38:14 C'est pourquoi le garde des Sceaux en appelle aujourd'hui les procureurs à une réponse pénale ferme, rapide et systématique,
01:38:21 en rappelant bien évidemment les dispositifs juridiques qui existent pour permettre de poursuivre les auteurs d'infractions.
01:38:27 Merci beaucoup Florian.
01:38:28 Le baromètre de la pauvreté du secours populaire, les résultats sont tombés ce matin et ils sont inquiétants Chana.
01:38:35 Oui, face à l'inflation, les Français sont une majorité à devoir s'adapter pour faire des économies.
01:38:39 Un exemple, plus d'un Français sur 52% exactement ne font plus trois repas par jour.
01:38:45 Tous les autres chiffres avec Mathilde Ibanez et Aminat Adem.
01:38:48 L'inflation pèse sur le porte-monnaie des Français et pour limiter leurs dépenses,
01:38:54 beaucoup adoptent des stratégies, allant même jusqu'à manger moins souvent.
01:38:58 52% ne font plus trois repas par jour, 47% n'achètent plus de viande
01:39:04 et 45% ont du mal à payer certains actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale.
01:39:10 Autre résultat, les Français considèrent qu'une personne seule est pauvre lorsque son revenu net est inférieur à 1377 euros,
01:39:18 seulement 6 euros de moins que le SMIC actuel.
01:39:21 Ce chiffre-là est intéressant parce qu'il est au-dessus du seuil de pauvreté
01:39:26 et surtout, il augmente de 114 euros par rapport à l'année d'avant.
01:39:33 Ça veut dire aussi qu'aujourd'hui, les gens considèrent que pour s'en sortir,
01:39:39 il faut vraiment gagner beaucoup plus que l'année dernière.
01:39:42 58% des Français les plus vulnérables ont le sentiment d'être proches de basculer dans la précarité,
01:39:47 selon le sondage du Secours populaire.
01:39:50 Un constat alarmant.
01:39:52 Plus on avance, plus les gens se sentent fragilisés.
01:39:57 Il y a une anxiété qui grimpe et il faut le voir comme ça.
01:40:03 Ce n'est pas que les gens sont dans la précarité,
01:40:06 c'est qu'ils ont l'impression qu'ils peuvent y tomber du jour au lendemain.
01:40:09 Dans un contexte où la hausse des prix se poursuit, 18% des Français affirment être à découvert à la fin du mois.
01:40:16 Encore un mariage qui dégénère. Je veux qu'on en parle à Lyon cette fois-ci.
01:40:21 Le témoin du marié a été mis en examen après l'incendie d'un immeuble du 8e arrondissement lyonnais.
01:40:28 Incendie provoqué par un tir de mortier.
01:40:30 Ça s'est passé pendant un mariage.
01:40:32 Cet homme de 20 ans se trouvait dans une voiture du cortège du mariage célébré dans la commune de Saint-Fond.
01:40:37 Alain Barbéry du syndicat Alliance Police du Rhône revient sur l'étendue des dégâts.
01:40:44 On a vécu un événement qui aurait pu être dramatique,
01:40:48 alors que c'est censé être un heureux événement pour ces mariés.
01:40:54 On a eu quand même cinq appartements qui ont été dégradés par ces feux d'artifice
01:41:01 et plus d'une vingtaine de personnes qui ont dû être relogées.
01:41:06 Voilà témoignage C News ce matin.
01:41:11 Restez bien avec nous, dans un instant, 8h13 exactement.
01:41:14 C'est la grande interview sur C News et Europe 1.
01:41:18 Sonia Mabrouk reçoit Manuel Bompard.
01:41:21 A tout de suite.
01:41:22 C'est la grande interview sur C News et Europe 1.
01:41:28 Bonjour à vous Manuel Bompard.
01:41:29 Bonjour.
01:41:30 Et bienvenue, coordinateur national de la France Insoumise.
01:41:32 Beaucoup de sujets d'actualité à vous soumettre ce matin.
01:41:35 Le Conseil d'État va rendre sa décision rapidement dans les prochaines heures sur l'interdiction de la baïa.
01:41:40 Alors dans toutes les enquêtes, vous êtes désavoué par une écrasante majorité de Français.
01:41:44 Vous êtes désavoué par les sympathisants de la France Insoumise.
01:41:47 Vous êtes désavoué par une grande partie des enseignants qui attendaient cette clarification.
01:41:51 Est-ce que ce matin, M. Bompard, vous persévérez dans l'aveuglement ?
01:41:55 Je vois que votre question est nuancée.
01:41:58 D'abord, je vais dire que j'écouterai des sondages sur ce sujet
01:42:02 à partir du moment où on publiera une étude dans laquelle on me dira
01:42:05 quel est le pourcentage de Françaises et de Français qui savent réellement ce qu'est une baïa.
01:42:09 Parce que depuis des semaines et des semaines, on mélange et on amalgame la baïa, le voile, parfois même la burqa.
01:42:16 Je pense qu'il faut que les gens qui nous écoutent comprennent.
01:42:19 Vous êtes en train de faire la démonstration sur les images.
01:42:21 Vous êtes à propos en manque d'intelligence ?
01:42:23 Non, pas en manque d'intelligence, en manque de partialité de la part des médias, je l'assume,
01:42:27 qui depuis des semaines et des semaines montrent des images en amalgamant une baïa,
01:42:32 qui est une robe longue, avec des voiles ou des burqas qui sont, en ce qui concerne le voile en tout cas, un signe religieux.
01:42:37 Donc moi je considère, et je l'ai dit et je ne suis pas le seul à l'avoir dit,
01:42:41 que la baïa n'était pas en soi un signe religieux.
01:42:43 Ce n'est pas seulement mon point de vue, c'était y compris le point de vue de l'État
01:42:46 et du ministère de l'Éducation nationale avant sa dernière prise de position.
01:42:50 Hier, Jules Kepel, expert arabisan islamologue qui s'intéresse à ces questions depuis de nombreuses années,
01:42:56 affirme que c'est un vêtement religieux.
01:42:58 Hier encore, face au magistrat du Conseil d'État, l'association Action Droit des Musulmans a porté des arguments.
01:43:03 Droit des musulmans, ça veut bien dire qu'elle parle d'un vêtement religieux ?
01:43:06 Non pas du tout, ce n'est pas parce que c'est une association qui s'appelle Droit des Musulmans
01:43:10 qui défend un recours au nom du respect des libertés publiques,
01:43:13 que la baïa devient par nature un signe religieux.
01:43:16 Je vous rappelle que le Conseil français du culte musulman,
01:43:19 qui jusqu'il y a peu était le principal interlocuteur de l'État
01:43:22 vis-à-vis de l'organisation du culte musulman en France,
01:43:26 dit lui-même que la baïa n'est pas un signe religieux.
01:43:29 Une fois ceci dit...
01:43:30 C'est aux religieux et aux religions elles-mêmes de déterminer quels sont les signes et les vêtements religieux à l'école ?
01:43:37 En tout cas, ce n'est pas à l'État de s'insérer dans l'organisation du culte.
01:43:42 Mais c'est à qui alors ? Est-ce que c'est aux religieux ?
01:43:44 C'est aux autorités religieuses de le définir.
01:43:46 Dans un État laïc ?
01:43:47 Attendez, attendez.
01:43:48 Oui, mais laïcité, ce n'est pas...
01:43:50 Le culte musulman, tout comme le culte catholique ou tout autre culte,
01:43:54 ne sont pas des cultes d'État.
01:43:55 Ce n'est pas l'État qui définit.
01:43:57 Par contre, l'État détermine, la République a une loi et soumet les religions à cette loi.
01:44:02 J'entends, mais que les religieux décident de ce qui est vêtement religieux ou pas,
01:44:05 c'est contraire à la sécularisation des lois dans un État laïc.
01:44:08 Sinon, c'est une théocratie.
01:44:10 Non, non, Sonia Marbrouk, excusez-moi.
01:44:11 Sinon, c'est une théocratie, monsieur Montras.
01:44:12 Non, Sonia Marbrouk, la religion détermine elle-même ses dogmes, ses rites, ses signes, etc.
01:44:17 Mais à l'école...
01:44:18 Justement, j'allais y venir.
01:44:20 La République détermine ses lois.
01:44:22 Et, bien évidemment, la loi de la République prédomine sur la loi religieuse.
01:44:27 Donc, dans la République, on décide qu'il n'y a pas de signes religieux ostensibles à l'école.
01:44:33 Donc, à partir de ce moment-là, les signes religieux ne sont pas permis de manière ostensible à l'école.
01:44:39 Point à la ligne.
01:44:40 Bien évidemment que la loi de la République s'impose sur la loi de la religion,
01:44:44 mais ce n'est pas l'État qui détermine quels sont les signes religieux,
01:44:47 quels sont les rites, quels sont les pratiques.
01:44:49 C'est les autorités religieuses, j'en ai parlé.
01:44:51 Ça me paraît très clair et ça me paraît être la définition précise et exacte de la loi de 1905.
01:44:56 Donc, je rappelle qu'elle dit précisément qu'elle ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte.
01:45:01 Est-ce que vous continuez à dire, Manuel Bompard, que la décision du ministre revêt un caractère islamophobe ?
01:45:06 Je dis que la décision du ministre, parce qu'elle ne caractérise pas ce qu'est une abaya,
01:45:12 elle ouvre la voie à l'arbitraire et que les situations d'arbitraire,
01:45:17 elles peuvent se traduire par des situations de discrimination.
01:45:20 Ce n'est pas ma question.
01:45:21 Ou de stigmatisation.
01:45:22 Islamophobe.
01:45:23 Si, si, j'allais y venir.
01:45:24 Vous employez le mot ?
01:45:25 Écoutez, je vais y venir.
01:45:26 Parce qu'elle ouvre la voie à l'arbitraire, cette décision,
01:45:29 elle ouvre la voie à des situations de discrimination en raison d'une pratique religieuse,
01:45:35 donc de l'islamophobie.
01:45:36 J'entends.
01:45:37 Ça ne veut pas dire que la loi elle-même l'est, ça veut dire qu'elle ouvre la voie à l'arbitraire
01:45:40 et qu'elle peut se traduire par ce type de situation.
01:45:42 Est-ce que la décision du ministre est, entre guillemets, islamophobe ?
01:45:44 Je crois que j'ai répondu très précisément.
01:45:45 Le mot est important.
01:45:46 Mathilde Panot, chef des députés, insoumis au Parlement, l'a utilisé.
01:45:51 Un professeur a perdu la vie car un procès en islamophobie a été instruit contre lui,
01:45:55 basé sur le mensonge d'un élève relayé par la haine d'un parent d'élève.
01:45:59 Monsieur Samuel Paty.
01:46:01 Donc le mot est chargé.
01:46:02 Je vais vous répondre si vous voulez bien.
01:46:03 Vous faites le même parallèle que l'a fait lundi le président de la République.
01:46:06 Quel parallèle est-ce que j'ai fait ?
01:46:07 C'est-à-dire que...
01:46:08 Je rappelle des faits, monsieur.
01:46:09 Oui, d'accord.
01:46:10 Mais les jeunes femmes qui portent une abaya, qu'on soit d'accord ou qu'on ne soit pas d'accord avec elle,
01:46:14 n'ont strictement rien à voir.
01:46:15 Ce n'est pas ma question.
01:46:16 Oui, mais moi, c'est ma réponse.
01:46:17 Je vous demande si, comme Mathilde Panot, vous employez le mot d'islamophobie.
01:46:20 Maintenant, je n'ai aucun problème à vous dire les choses franchement.
01:46:22 Donc vous l'employez ou pas ?
01:46:23 Mais bien sûr.
01:46:24 Et je vais vous répondre de manière extrêmement précise.
01:46:27 Si vous considérez qu'en cette rentrée scolaire, le sujet majeur, c'était de jeter en pâture,
01:46:33 comme ça, une partie de la population, pour être dans une entreprise de division, de stigmatisation,
01:46:38 alors qu'on est confronté à des difficultés qui sont immenses.
01:46:41 Le prix des fournitures scolaires a augmenté de 11 %.
01:46:44 Le manque d'enseignants.
01:46:46 La tentative de diversion est facile ce matin.
01:46:48 Ma question est claire.
01:46:49 Je ne fais pas de tentative de diversion.
01:46:50 Sonia Mahbouk, ça fait cinq minutes qu'on parle de la baille à Ars.
01:46:54 Donc je ne suis pas en train de vous faire une diversion.
01:46:56 Est-ce que vous reprenez ce mot ? C'est tout ?
01:46:57 Mais je vous ai répondu oui.
01:46:58 Oui ou non ?
01:46:59 Oui, vous le reprenez ?
01:47:00 Oui, bien sûr.
01:47:01 Vous pouvez prendre le problème par tous les bouts.
01:47:02 Je n'ai pas l'habitude de reculer sur les positions qui sont les miennes.
01:47:05 Je vous dis juste que je pense que le ministre, en mettant ce sujet sur la table,
01:47:09 en cette rentrée, qui concerne 0,25 % des établissements,
01:47:13 et si j'en crois ses propres chiffres qu'il a donnés lundi
01:47:15 sur le nombre de personnes qui sont venues vêtues d'une abaya à l'école,
01:47:18 c'est-à-dire 298 de mémoire, c'est-à-dire 0,005 % des élèves qui sont dans le secondaire aujourd'hui,
01:47:27 je pense effectivement qu'il jette un écran de fumée pour ne pas parler des principales difficultés de la rentrée.
01:47:32 C'est l'augmentation du prix des fournitures scolaires, c'est le manque d'enseignants.
01:47:35 Ce sont des enseignants qui ne sont pas suffisamment rémunérés.
01:47:37 Je préférerais qu'on parle de ça.
01:47:38 Je vais vous montrer la une de Charlie Hebdo, puisque vous reprenez le terme d'islamophobie.
01:47:43 Est-ce que vous reprenez aussi l'expression de police du vêtement qui a été utilisée par certains membres ?
01:47:48 Comment vous appelez ça quand vous commencez à déterminer quels sont les vêtements qui sont acceptables ?
01:47:51 Je n'utilise pas la même expression qui a été utilisée en Iran, monsieur,
01:47:53 où une jeune femme a été tuée il y a un an parce qu'elle portait un vêtement inapproprié par la police du vêtement.
01:47:58 Moi, je dénonce la police du vêtement en Iran et je dénonce la police du vêtement partout.
01:48:01 Moi, je dénonce la police du vêtement en Iran,
01:48:03 parce que les femmes en Iran doivent avoir la possibilité de s'habiller comme elles le souhaitent, mais en France aussi.
01:48:07 Que pensez-vous de cette une ? Est-ce que vous êtes toujours Charlie ?
01:48:11 Mais Charlie Hebdo dit ce qu'elle veut. C'est leur ligne éditoriale, c'est leur droit.
01:48:16 Vous dites la même chose que les mollahs iraniens.
01:48:19 D'accord, mais ils disent ce qu'ils veulent, ce n'est pas mon sujet.
01:48:23 J'essaie d'avoir des principes, de défendre un certain nombre de principes.
01:48:27 Et ces principes, c'est appliquer la loi de 2004, pas de problème,
01:48:30 mais ne pas profiter de la loi de 2004 pour aller incorporer,
01:48:33 rentrer dans une logique de réglementation des tenues acceptables,
01:48:37 qui, comme par hasard, concernent toujours le corps des femmes, et là en l'occurrence des jeunes femmes.
01:48:42 Comme par hasard, parce que vous savez que les religions ont un peu un droit de regard sur le corps des femmes.
01:48:48 Vous avez raison, et c'est inacceptable.
01:48:50 Et donc, je propose qu'on ne suive pas la même logique, tout simplement.
01:48:53 Le don de la famille Bernard Arnault au Restos du Coeur, M. Bonpain,
01:48:56 ne sera pas défiscalisé, ni défiscalisation, ni contrepartie,
01:48:59 contrairement à ce qu'a affirmé votre parti et les membres de la France Insoumise.
01:49:02 Est-ce que ce matin, vous vous excusez de cette méprise ?
01:49:05 Mais ne dites pas quelque chose d'inexact.
01:49:07 Non, il n'y aura défiscalisation.
01:49:09 Je n'ai pas parlé de défiscalisation.
01:49:11 Vous, peut-être, mais les autres...
01:49:13 Ecoutez, vous êtes solidaire avec vos camarades.
01:49:15 Mais bien sûr, je suis solidaire de tous.
01:49:17 Et dans un premier temps, l'annonce a été faite,
01:49:19 et puis ensuite, il a été précisé qu'il ne serait pas défiscalisé.
01:49:22 Très bien, j'en prends acte.
01:49:23 Maintenant, ce que je vous dis, c'est que M. Arnault, sur ses revenus de l'année dernière,
01:49:27 a payé l'équivalent de 12 % d'impôts.
01:49:29 La plus haute tranche de l'impôt sur le revenu, elle est à 45 %.
01:49:31 Si M. Arnault avait payé ses impôts comme il aurait dû le payer l'année dernière...
01:49:35 Vous êtes désouvaoué sur ce sujet.
01:49:37 Il aurait donné... De quoi vous me parlez ?
01:49:39 Il aurait donné 400 millions d'euros aux caisses de l'État.
01:49:42 C'est-à-dire, faites le calcul, 40 fois plus que le don qui vient des banquets.
01:49:46 J'ai vu votre calcul sur les réseaux sociaux.
01:49:47 Personne ne peut le vérifier.
01:49:49 Par ailleurs, à chaque fois qu'un membre de la France Insoumise...
01:49:51 Je vous ai vérifié, on m'avait cité Charlie Hebdo tout à l'heure.
01:49:53 Je vous cite le Canard Enchaîné, qui a fait un article très précis sur ce sujet.
01:49:55 Le revenu dividende, entreprise et fortune personnelle...
01:49:57 Je ne confonds rien. Je ne confonds rien.
01:49:59 Je parle précisément de ses revenus, pas de sa fortune personnelle.
01:50:01 Et je parle du taux auquel il a contribué à la solidarité nationale.
01:50:05 Donc, excusez-moi de vous le dire, mais là, c'est vous qui devez vérifier vos informations.
01:50:09 Pour le reste, je vais vous dire, c'est une question d'un modèle de société.
01:50:13 Certains considèrent peut-être que le modèle de société, c'est un modèle de société
01:50:16 dans lequel il n'y a pas de partage des richesses organisées par l'État.
01:50:19 Et on s'en remet à la charité.
01:50:20 Moi, je parlais du modèle.
01:50:21 Ce n'est pas le mien. Moi, je suis pour le partage.
01:50:22 On parle de 10 millions. Est-ce qu'on ne s'intéresse pas plus aux dons...
01:50:25 On a l'impression que vous vous intéressez plus à ce don qu'aux plus de 100 millions de repas
01:50:30 qui sont distribués au Resto du Coeur.
01:50:32 On a l'impression qu'on ne voyait pas l'essentiel.
01:50:33 Est-ce qu'on ne peut pas dire dans ce pays "merci" tout simplement, quand quelqu'un fait un don ?
01:50:37 Mais, madame, très bien, il y a des euros qui arrivent, je les prends.
01:50:41 Mais j'ai pas de problème avec ça.
01:50:43 On ne va pas insulter celui qui donne et qui va...
01:50:45 Mais je ne l'insulte pas. Je ne l'insulte pas.
01:50:46 Je dis juste que la question qui nous est posée, c'est
01:50:49 est-ce qu'une personne qui a beaucoup de ressources, comme monsieur Arnaud,
01:50:52 contribue à la solidarité nationale sur la base des règles qui sont mises en place dans notre pays
01:50:56 pour partager les richesses ?
01:50:57 Ou est-ce qu'on s'en remet à un modèle dans lequel c'est la charité ?
01:51:00 Pardonnez-moi, ce n'est pas le modèle de société que je défends.
01:51:02 Et honnêtement, ce n'est pas le modèle de société...
01:51:04 Charité ? Pourquoi ce ne serait pas de la générosité ?
01:51:05 La ministre des Solidarités, Aurore Berger...
01:51:07 Si vous voulez ce modèle-là, Sonia Mabrouk, prenez-le, mais ce n'est pas le mien.
01:51:11 Moi, mon modèle, c'est celui de la République française.
01:51:13 On va faire un pays où il n'y a pas de resto du cœur.
01:51:15 Donc je vous interroge, monsieur Bonpas.
01:51:17 Madame Aurore Berger dit "Monsieur Mélenchon, quand il donnera autant que les grandes entreprises, on en reparlera."
01:51:21 Puisque vous êtes très attentif au patrimoine des uns et des autres.
01:51:25 Monsieur Mélenchon, écoutez, pardonnez-moi,
01:51:27 transparence et patrimoine millionnaire, combien donne-t-il nous aussi ?
01:51:30 Eh bien, ça, vous lui poserez la question à lui.
01:51:32 Moi, je ne gère pas l'argent.
01:51:34 Puisqu'on vérifie le cœur et les reins de tous.
01:51:35 Je ne gère pas l'argent de monsieur Mélenchon.
01:51:36 Mais vous savez que l'équivalent du don qu'a donné Bernard Arnaud,
01:51:40 si vous le ramenez à sa fortune personnelle,
01:51:42 c'est l'équivalent pour quelqu'un qui gagne le SMIC d'un don de 30 centimes d'euros.
01:51:46 Donc si vous voulez, madame, je peux dire merci, bravo.
01:51:49 Mais ce n'est pas mon sujet.
01:51:50 Je veux vos convictions, monsieur Bonpas, ce matin.
01:51:52 Pourquoi moins de milliardaires donneraient moins de pauvres ?
01:51:57 Je vous dis les choses de manière très simple.
01:52:00 La question qui nous est posée, c'est comment on fait en sorte que les plus grosses fortunes de ce pays
01:52:04 contribuent à la solidarité nationale,
01:52:06 pour faire en sorte, effectivement, qu'il n'y ait pas besoin d'avoir de resto du cœur.
01:52:09 Donc, que les richesses de ce pays soient partagées.
01:52:12 Pour partager ces richesses, par exemple, pour que les gens, aujourd'hui, n'aient pas des difficultés à se nourrir,
01:52:16 il faut bloquer les prix sur les produits alimentaires.
01:52:18 Il faut encadrer les marges, parce que les prix sur les produits alimentaires, ils ont augmenté de 21%.
01:52:22 Vous savez ce qu'on vous dit, monsieur Bonpas ?
01:52:23 Les marges de l'industrie agroalimentaire, elles ont augmenté de 70%.
01:52:26 Qu'est-ce que vous répondez à cela ? C'est intéressant.
01:52:27 On dit que ça alimente, que ça nourrit l'inflation, qu'il y a une sorte de boucle salaire-prix.
01:52:30 Je dis que le Fonds Monétaire International, qui n'est pas une officine de la France Insoumise,
01:52:34 dit que nous ne sommes pas dans une boucle salaire-prix, que nous sommes dans une boucle profit-prix.
01:52:39 Et que la première cause de l'augmentation des prix de l'inflation, aujourd'hui,
01:52:43 c'est l'augmentation des profits des grandes entreprises.
01:52:45 Donc, je dis que si vous voulez alléger la charge pour les Français de l'inflation,
01:52:49 vous devez avoir des mesures qui sont des mesures contraignantes.
01:52:52 Vous devez encadrer les marges, vous devez bloquer les prix, vous devez augmenter les salaires.
01:52:55 Mais vous l'avez dit, pardonnez-moi, au président de la République, lors de vos rencontres en Chine.
01:52:57 Mais bien sûr que je lui ai dit.
01:52:58 Et vous allez lui redire si vous allez à cette fameuse conférence sociale, ou vous dites...
01:53:01 Mais la conférence sociale, madame Mabouk, excusez-moi,
01:53:03 mais une conférence sociale n'invite pas les partis politiques.
01:53:06 Cette fameuse conférence sociale est censée, si j'ai bien compris,
01:53:09 discuter des problèmes, des branches dans lesquelles il y a des minimas qui sont inférieurs au SMIC.
01:53:13 Donc le président de la République n'a rien annoncé.
01:53:15 De nouveau, il avait déjà annoncé qu'il y aurait des discussions avec les organisations syndicales au mois de mars.
01:53:19 Depuis, il y a davantage de branches qui ont des minimas en dessous du SMIC
01:53:22 qu'au moment où il a fait cette annonce.
01:53:24 Mais vous savez pourquoi ?
01:53:25 Le SMIC a augmenté, et donc mécaniquement...
01:53:28 Mais si à chaque revalorisation du SMIC, il faut réorganiser pendant 12 heures
01:53:32 des discussions avec le président de la République
01:53:34 pour obtenir que les minimas de branches passent au-dessus du SMIC,
01:53:36 tout ça est scandaleux, est absurde.
01:53:38 Donc je propose qu'il y ait une loi,
01:53:40 parce que si le président de la République veut agir sur ce sujet, on le fait par la loi,
01:53:43 pour qu'à chaque revalorisation du SMIC, les minimas de branches soient aussi revalorisés.
01:53:47 Monsieur Bompard, deux questions dans l'actualité, dans cette grande interview sur Europe 1 et C News.
01:53:52 D'abord, un livre choc qui s'intitule "Le prix du berceau",
01:53:55 qui décrit la course au rendement dans certaines crèches privées,
01:53:58 mais je le précise, des crèches qui sont en partie financées par l'État.
01:54:01 Donc par notre argent, par les impôts,
01:54:04 où il y a véritablement des actes de maltraitance,
01:54:07 de mauvais traitements par rapport à de tout jeunes enfants.
01:54:10 Est-ce qu'il faut une commission d'enquête parlementaire, comme il y a eu pour les...
01:54:13 Oui, il faut une commission d'enquête parlementaire, nous en avons vu au fait déjà la proposition,
01:54:17 c'est mon collègue William Martinet, député des Yvelines,
01:54:19 qui avait déposé cette proposition de commission d'enquête au mois d'avril,
01:54:22 pour qu'on enquête sur ce qui se passe réellement dans ces crèches lucratives privées,
01:54:26 où le coût de fonctionnement est de 15% supérieur au crèche publique,
01:54:31 et dans lesquelles il y a manifestement des situations de maltraitance.
01:54:34 Donc oui, il faut une commission d'enquête, et il faut remettre en cause ce modèle.
01:54:37 Moi, je défends au contraire un service public de la petite enfance,
01:54:40 pour que cette question-là, elle soit gérée, prise en charge par la puissance publique.
01:54:44 Que ferez-vous vendredi soir ?
01:54:46 Vendredi soir, je crois que j'ai des réunions politiques,
01:54:50 mais je pense que votre question est relative au match de rugby qui va avoir lieu.
01:54:55 Je sous-supporterai la France, bien évidemment.
01:54:57 Même si Bastien Chalureau fait partie du 15,
01:55:00 vous demandez, la France Insoumise demande son exclusion.
01:55:02 Je rappelle qu'il a été condamné pour violences à caractère raciste,
01:55:05 mais qu'il a fait appel, donc il y a une présomption d'innocence,
01:55:08 qui est d'ailleurs défendue par la ministre des Sports.
01:55:10 Pourquoi vous réclamez sa tête ?
01:55:12 Je ne réclame pas la tête de qui que ce soit, moi,
01:55:14 mais je dis que dans le sport, il me semble qu'il y a un devoir d'exemplarité,
01:55:18 et qu'il est normal que le fait que quelqu'un qui a été condamné en première instance,
01:55:22 même si c'est vrai, vous avez raison, il a fait appel pour violences racistes,
01:55:26 à minima s'excusent, à minima prennent la parole et disent qu'ils regrettent son geste.
01:55:30 Il l'a fait ?
01:55:31 Non, il n'a pas dit qu'il regrettait son geste, il a contesté.
01:55:34 Il conteste les paroles qu'il a tenues.
01:55:37 J'en crois les témoignages d'un certain nombre d'autres joueurs.
01:55:39 J'ai entendu ce que disait M. Dussautoir, ancien capitaine de l'équipe de France de rugby.
01:55:43 Vous avez fait pas attention au témoignage, dans une affaire tout autre,
01:55:46 en qui il n'a rien à voir, dans l'affaire Katniss, vous n'y avez pas fait attention au témoignage.
01:55:49 Franchement, ce que vous faites, Sonia Mabrou, je vous le dis sincèrement,
01:55:52 dans les yeux est innoble.
01:55:53 On avait défendu la présomption d'innocence ici même.
01:55:55 Mais le problème d'Adam Katniss n'a strictement rien à voir,
01:55:57 puisqu'il lui-même a reconnu le geste, il a été condamné pour ça,
01:56:00 il a écopé d'une sanction judiciaire et d'une sanction politique.
01:56:03 Est-ce que ce n'est pas important de sanctuariser cette présomption d'innocence ?
01:56:05 Donc là, ce que vous faites, je vais vous dire, Sonia Mabrou,
01:56:07 c'est que vous faites un parallèle entre deux situations qui est inacceptable.
01:56:10 Je parle de la justice.
01:56:11 Je vous le dis sincèrement.
01:56:12 Pour le reste, il a été...
01:56:13 Pourquoi ne pas sanctuariser la présomption d'innocence ?
01:56:15 Mais ce n'est pas le sujet.
01:56:17 Le sujet, c'est est-ce que quelqu'un qui a été condamné en première instance
01:56:20 pour violence raciste et qui ne dit rien sur ce geste-là,
01:56:23 est-ce qu'on considère qu'il peut représenter l'équipe de France ?
01:56:26 Vous, non.
01:56:27 Comprenez que ça suscite un certain nombre d'émotions.
01:56:28 J'entends.
01:56:29 Bon, voilà.
01:56:30 Et donc, il y a un certain nombre de mes collègues qui ont exprimé cette émotion.
01:56:32 Et vous-même, vous dites exclusion.
01:56:33 Je le soutiens et je suis d'accord avec la préoccupation de mes collègues.
01:56:36 Mais vous serez quand même vendredi soir devant le Mal.
01:56:38 Comme tout le monde.
01:56:39 Évidemment.
01:56:40 Et j'espère que la France pourra gagner la Coupe du Monde.
01:56:41 On l'attend depuis très longtemps.
01:56:42 Merci, Manuel Bompard.
01:56:43 Merci d'avoir été notre invité.
01:56:45 C'était la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:56:47 Merci Sonia Mabrouk et merci à votre invité Manuel Bompard.
01:56:55 Voilà, échange à la fin.
01:56:57 Musclé.
01:56:58 Musclé, voilà.
01:56:59 On parle souvent dans le rugby viril mais correct.
01:57:03 Échange musclé sur le cadre de Bastien Chalureau.
01:57:08 8h29, l'équipe est là.
01:57:10 On est avec Shana Lustow, on est avec le docteur Brigitte Millot.
01:57:14 Bonjour Brigitte.
01:57:15 Bonjour.
01:57:16 On est avec Alexandra Blanc, Florent Tardif et Lomid Guillaume.
01:57:18 Beaucoup d'actualités encore ce matin.
01:57:20 J'étais coupée en montage.
01:57:24 Je ne vous étais pas sur le plan.
01:57:27 Vous n'étiez pas sur le plan.
01:57:28 Bon, voilà, là on vous voit.
01:57:29 Vous êtes là, on peut en témoigner.
01:57:31 Allez, 8h30.
01:57:33 C'est le soleil de la matinale.
01:57:34 Il faut montrer le soleil de la matinale.
01:57:37 Des réseaux de dealers qui se comportent comme des grandes entreprises
01:57:41 avec des offres d'emploi et un service de ressources humaines.
01:57:46 C'est incroyable et on va tout vous montrer.
01:57:49 Dans le quartier de la Caïole à Marseille,
01:57:51 une rentrée a dû se faire sous protection policière.
01:57:54 Un point de deal est situé à proximité de l'école.
01:57:56 Un dispositif a été mis en place pour rassurer parents, élèves, enseignants.
01:58:02 Un dispositif policier pour le jour de la rentrée scolaire.
01:58:05 On sera en direct avec Régine Delfour, notre envoyée spéciale à Marseille.
01:58:08 A tout de suite, Régine.
01:58:09 La loi immigration, le gouvernement veut changer son fusil d'épaule.
01:58:12 Florian Tardif, à les toutes dernières informations.
01:58:15 A tout de suite, Florian.
01:58:17 La pénurie de médicaments, on en parle.
01:58:19 Certains patients sont obligés de modifier leur traitement.
01:58:23 On est allé voir comment ça se passait dans une pharmacie de Nantes.
01:58:26 Le trafic de drogue qui se professionnalise.
01:58:31 Désormais, certains dealers utilisent le réseau de messagerie crypté Telegram
01:58:36 pour recruter des petites mains chaleureuses.
01:58:38 C'est un véritable service des ressources humaines en ligne.
01:58:41 Nos équipes ont recueilli le témoignage d'une femme
01:58:43 qui a intégré elle-même un réseau de trafiquants.
01:58:45 Michael Dos Santos et Amoré Buco.
01:58:47 L'une des nombreuses offres d'emploi présente sur un groupe géré par des dealers
01:58:52 sur le service de messagerie Telegram.
01:58:55 Ici, trois types de postes sont proposés, dont préparateur de commandes.
01:58:59 Un salaire 3640 euros par mois.
01:59:02 Des petites annonces alléchantes que l'on retrouve également sous forme de visuel.
01:59:07 Tu es déterminé, tu as un bon esprit d'équipe et on te qualifie de rigoureux.
01:59:12 Tu souhaites compléter tes revenus ou avoir un emploi à plein temps, postule chez nous.
01:59:17 Ancienne chômeuse, Kelly s'est laissée tenter par l'une de ces annonces.
01:59:21 Elle dévoile une organisation digne d'une entreprise.
01:59:24 C'était vraiment, on te remercie pour ta candidature.
01:59:28 Je vais t'envoyer maintenant vers le pôle RH.
01:59:31 J'ai discuté avec le chef RH de la boîte.
01:59:34 Chaque interlocuteur, j'avais un manager.
01:59:40 Ensuite, j'ai eu une période d'essai.
01:59:42 Et à l'issue de ma période d'essai, on a évoqué une embauche.
01:59:46 Sans surprise, ce business de la drogue ne néglige pas ses clients.
01:59:50 Certains consommateurs laissent même des avis.
01:59:53 Impeccable, livreur sympa et produit de qualité.
01:59:57 Horaire de livraison, tarifs et provenance de la marchandise ou encore processus de commande.
02:00:02 Tout est également détaillé dans des visuels inspirés du géant Amazon.
02:00:06 A croire que rien de tout ça est illégal.
02:00:09 À Marseille, la rentrée scolaire se fait sous surveillance policière dans certaines écoles.
02:00:14 Dans certaines écoles, il y a besoin de policiers pour sécuriser les abords de l'établissement.
02:00:20 C'est le cas notamment dans le quartier de la Caïole, dans le 9e arrondissement.
02:00:24 Un point d'île est installé juste à côté de l'école.
02:00:27 Vous êtes sur place, Régine Delfour.
02:00:29 Régine, merci d'être avec nous. Envoyez spécial de CNews sur place.
02:00:33 Vous avez rencontré des mères de famille inquiètes.
02:00:36 Forcément, elles sont dans quel état d'esprit ?
02:00:38 Oui, bonjour Romain. Effectivement, ces mères de famille sont désemparées
02:00:44 puisque le point d'île se situe ici, juste devant l'école.
02:00:48 En fait, ce point d'île, il est là depuis quelques années.
02:00:51 Mais cet été, il y a eu quatre fusillades avec deux morts et plusieurs blessés.
02:00:55 Et pour se protéger, pour protéger l'école, il a été installé uniquement des rochers.
02:01:00 D'ailleurs, hier, elles avaient des port-cartes où elles mettaient sur les port-cartes,
02:01:03 il était noté, des rochers pour nous sécuriser.
02:01:06 Alors ces mamans, évidemment, elles ont la peur au ventre,
02:01:08 la peur d'une balle perdue pour ses enfants.
02:01:11 Elles ont peur de sortir tout le monde.
02:01:13 Et confinées dans ce quartier, il y a aussi des jeunes qui nous disent
02:01:17 qu'ils ne peuvent pas sortir le soir.
02:01:19 Quand elles sortent, elles rentrent en courant.
02:01:22 Ils attendent.
02:01:23 Alors il y a cette présence policière que vous avez notée, Romain.
02:01:27 Donc une présence policière qui est là lors des entrées, des sorties
02:01:31 et même le midi au niveau de cette école.
02:01:33 Puisque cette école, il y a plus d'une centaine quand même d'élèves.
02:01:35 C'est une école primaire, donc qui comprend maternelle
02:01:39 et donc de la maternelle jusqu'au CM2.
02:01:43 Donc il y a beaucoup d'enfants.
02:01:44 Et ces mamans, elles réclament que ce quartier qui n'est pas considéré
02:01:49 comme un quartier prioritaire, le soit.
02:01:53 Cette école soit dans un quartier prioritaire, qu'il y ait plus de moyens.
02:01:56 Et puis surtout qu'il y ait une fin de cette insécurité dans leur quartier
02:02:00 et qu'elles puissent vivre tranquilles et sortir tranquilles.
02:02:03 – Merci beaucoup, Régine Delfort avec Sacha Robin pour les images.
02:02:07 Merci à tous les deux.
02:02:09 Des témoignages de téléspectateurs de CNews.
02:02:12 Ils ont été recueillis ces témoignages pendant l'émission 180 minutes info
02:02:16 entre 14h et 17h sur CNews avec Nelly Denac.
02:02:19 Pour participer, c'est très simple.
02:02:21 Vous flashez un QR code à l'antenne et vous envoyez vos messages en vidéo
02:02:26 et vous passez à l'antenne.
02:02:27 Aujourd'hui, la question est, pour ou contre l'uniforme à l'école ?
02:02:31 Emmanuel Macron a ouvert la voie à une expérimentation.
02:02:33 Et vous, qu'en pensez-vous ? On écoute vos réponses.
02:02:36 – Cela permettra très simplement à nos enfants d'être concentrés
02:02:40 beaucoup plus sur l'aspect scolaire et non pas sur la partie consommation,
02:02:43 marques, réseaux sociaux.
02:02:45 – S'il n'y a pas d'appartenance politique ou religieuse,
02:02:48 je ne vois pas pourquoi on ne se séparerait pas comme on veut.
02:02:51 Après tout, c'est la liberté de choix.
02:02:52 – Cela efface le statut social, cela efface la religion et surtout toutes les marques.
02:02:57 – Personnellement, j'ai beaucoup apprécié l'uniforme,
02:02:59 notamment au collège ou également au lycée,
02:03:01 parce que ça permet d'éviter les jugements et ça met tout le monde à égalité.
02:03:07 – Bon, autour de la table, on est pour ou contre l'uniforme ?
02:03:10 – On a un uniforme, nous, le matin ici.
02:03:13 – Nous, on a un uniforme, c'est vrai.
02:03:15 Chez les garçons, chez les hommes, c'est assez clair.
02:03:18 – Alors, pas forcément aussi strict, mais une tenue neutre, ça peut se réfléchir.
02:03:22 Oui, un polo, par exemple, à l'image de l'établissement scolaire.
02:03:26 – Je regardais un reportage sur les écoles en Grande-Bretagne,
02:03:30 c'est vrai que les élèves avec la cravate, je trouve que ça donne une prestance.
02:03:35 – C'est assez mal choisi, quand même, uniforme.
02:03:37 Uniforme, le mot est quand même assez mal choisi.
02:03:40 Donc, je trouve que la tenue unique…
02:03:42 – Vous dites que ça gomme les différences, c'est ça ?
02:03:44 – Oui, mais uniforme, c'est quand même autorité, c'est quand même tout ça.
02:03:47 Donc, la tenue unique, moi je trouve ça bien,
02:03:49 il y a plein d'endroits où ça se passe déjà,
02:03:51 vous avez un jean bleu, un t-shirt blanc, voilà, ça peut être…
02:03:54 ça sera peut-être mieux perçu.
02:03:56 – Peut-être, effectivement, peut-être, ça passera mieux.
02:03:59 Les discussions vont reprendre autour du projet de loi Immigration.
02:04:02 – Oui, Emmanuel Macron a promis qu'il y aurait bien un débat au Parlement
02:04:05 avant la fin de l'année, sauf que pour l'heure,
02:04:07 l'exécutif n'a toujours pas trouvé de majorité sur ce texte.
02:04:10 Alors, Florian, vous avez des informations,
02:04:12 le gouvernement a une idée pour faire plier les oppositions, c'est ça ?
02:04:15 – Oui, pourquoi la majorité n'arrive pas à trouver justement
02:04:18 assez de voix pour pouvoir faire voter ce texte à l'Assemblée nationale ?
02:04:22 Tout simplement parce qu'elle a besoin des voix des Républicains.
02:04:25 Sauf que les Républicains ne veulent pas voter ce texte
02:04:28 s'il y a toujours la partie régularisation
02:04:31 avec la création de ce nouveau titre "Métier en tension".
02:04:34 Et donc le tour de passe-passe auquel on réfléchit
02:04:38 au sein de l'exécutif en coulisses, ça serait de supprimer du texte
02:04:43 cette proposition de création d'un titre "Métier en tension"
02:04:47 pour avoir les voix des Républicains, mais tout en gardant le contexte,
02:04:52 c'est-à-dire le concept, pardon, c'est-à-dire qu'on irait
02:04:56 vers une loi "asile et immigration" sans la création de ce titre "Métier en tension"
02:05:02 et on régulariserait néanmoins des sans-papiers
02:05:05 en passant par la voie réglementaire, ce qui existe déjà,
02:05:08 c'est ce qu'on appelle la "circulaire valse".
02:05:10 – Merci beaucoup Florian, on vous parle ce matin de la pénurie
02:05:13 de médicaments qui s'installe en France, on va en parler avec vous
02:05:16 Brigitte Millot dans un instant, dans la chronique santé
02:05:19 d'un point de vue médical, mais tout d'abord je voulais qu'on aille voir
02:05:22 comment ça se passait concrètement dans une pharmacie, pour les patients.
02:05:28 – Oui puisque cette pénurie a des conséquences sur eux,
02:05:31 obligation de changer de traitement ou même de s'en passer,
02:05:34 certains ont jusqu'à passer des petites annonces sur les réseaux sociaux
02:05:37 pour trouver un médicament.
02:05:38 Reportage à Nantes, signé Michael Chahou.
02:05:41 – C'est la priorité des priorités, 1h30 par jour, à l'arrière de l'officine,
02:05:46 ce pharmacien tente de remettre à niveau son stock
02:05:49 en passant des commandes dès que c'est possible.
02:05:52 Ici, une cinquantaine de médicaments manquent à l'appel,
02:05:55 grosse tension sur la moxiciline.
02:05:57 – On peut voir un petit peu la disponibilité de cette molécule,
02:06:00 tout ce qui est sous forme de petits triangles, ça veut dire
02:06:03 produit manquant ou en rupture ou livraison avec retard.
02:06:08 – Selon cette association de défense des patients,
02:06:10 il y a deux fois plus de médicaments en pénurie aujourd'hui
02:06:14 par rapport à 2019.
02:06:15 – En 2023, 37% des usagers étaient touchés par la pénurie.
02:06:20 Hier, j'étais en réunion et France Rhin m'a interpellée sur ce sujet-là
02:06:25 parce qu'ils n'ont pas de médicaments pour les gens qui sont greffés.
02:06:28 – Autre exemple, la flécaïnide, molécule utilisée pour les pathologies cardiaques,
02:06:32 n'est plus disponible ni en générique ni sous sa marque de laboratoire.
02:06:37 Un tel niveau de pénurie, du jamais vu pour ce pharmacien.
02:06:41 – C'est des pénuries longues, prolongées, touchant des médicaments importants,
02:06:45 parfois sans alternative, sans durée précise.
02:06:49 On peut appeler nos grossisses ou on peut appeler le laboratoire,
02:06:51 on n'a pas de données pour une date de retour.
02:06:54 – Et ce professionnel ne cache pas son inquiétude pour l'hiver qui arrive
02:06:58 et son lot de maladies saisonnières.
02:07:01 – Voilà, et on va y revenir avec vous Brigitte Millot dans un instant.
02:07:05 Jill Biden, la femme de Joe Biden, positive au Covid.
02:07:09 Joe Biden, le président des États-Unis, va porter un masque par précaution,
02:07:13 même s'il a subi hier un nouveau test qui s'est révélé négatif.
02:07:17 – Le chef de l'État de 80 ans n'a aucun symptôme,
02:07:20 quant à la Première Dame, elle ne présente que des symptômes légers de la maladie.
02:07:24 – En 2022, on a battu un record du nombre de démissions enregistrées en France,
02:07:29 dans les entreprises.
02:07:30 L'OMIG-GLIO, c'est un chiffre important.
02:07:32 On peut dire que les salariés français en la bougeotent ?
02:07:35 – Oui Romain, effectivement, tous les chiffres montrent
02:07:38 qu'il y a de plus en plus de démissions en France.
02:07:40 C'était le cas en 2022 et il y a des tendances pour 2023.
02:07:43 Et là même, on a exactement 550 000 démissions rien qu'au premier trimestre 2023.
02:07:49 Et surtout, c'est une hausse de 24% par rapport à la période de référence
02:07:52 qui est 2019, l'année avant Covid, puisqu'on le sait,
02:07:56 le Covid a modifié pour beaucoup le rapport au travail.
02:07:59 Alors, on avait un temps parlé de grandes démissions après le Covid,
02:08:02 avec ces salariés qui quittaient massivement l'entreprise.
02:08:04 On se rend compte qu'il s'agit plutôt d'une grande rotation,
02:08:07 car on ne quitte pas son emploi pour ne rien faire,
02:08:09 mais plutôt pour en trouver un autre, souvent mieux rémunéré,
02:08:12 et avec de meilleures conditions, en tout cas d'équilibre
02:08:15 entre la vie personnelle et la vie professionnelle.
02:08:17 Il faut dire aussi que les salariés sont incités à cela,
02:08:19 puisque le taux de chômage est plutôt bas,
02:08:21 et les entreprises ont du mal à recruter.
02:08:23 6 sur 10 annoncent avoir des difficultés de recrutement.
02:08:26 Elles se donnent prête à faire des efforts,
02:08:28 et les salariés ont plutôt les cartes en main pour obtenir de meilleures conditions.
02:08:32 – Merci beaucoup Lomi, quels seront les prénoms les plus populaires ?
02:08:36 L'année prochaine, l'officiel des prénoms paraît demain,
02:08:39 21ème édition, c'est toujours savoureux.
02:08:41 On va regarder, on commence avec les prénoms des filles ou des garçons ?
02:08:46 – Filles.
02:08:47 – Des filles, allez !
02:08:48 Numéro 1 Alba, numéro 2 Louise, Jade, Ambre, Emma, Romy, Rose, Anna, Alice et Mia.
02:08:56 Bon, il n'y a pas d'Alexandra, il n'y a pas de Brigitte, il n'y a pas de Shanna.
02:08:59 – Il y en a eu beaucoup des Brigitte.
02:09:01 – Il y en a eu beaucoup des Brigitte, c'est vrai.
02:09:03 – Il y a longtemps.
02:09:04 – Il y a eu beaucoup de Romy.
02:09:06 – Romy c'est très joli.
02:09:07 – C'est ravissant, ça revient.
02:09:08 – On a créé ce préféré.
02:09:09 – Romy Schneider, bien sûr.
02:09:10 Allez, les garçons maintenant.
02:09:12 Gabrielle numéro 1, ça je l'ai en tête.
02:09:15 Léo en deux, Raphaël, Noah, Maëlle, Louis, Jules, Arthur, Adam et Lucas.
02:09:23 Il n'y a pas de Florian, il n'y a pas de Lomique et il n'y a pas de Romain.
02:09:26 – Non, ça fait longtemps.
02:09:28 – C'est des vieux prénoms déjà.
02:09:30 – Oui, c'est vrai que c'est des vieux prénoms.
02:09:31 – C'est que des prénoms courts.
02:09:32 – Ça revient, les modes reviennent.
02:09:34 Jules, ça revient.
02:09:35 Louis, bon.
02:09:36 – Il n'y a pas de prénom composé.
02:09:38 – Et il n'y a pas de prénom composé, il n'y a pas de Jean-Paul, de Jean…
02:09:41 – Pierre.
02:09:42 – Pierre.
02:09:43 – Peut-être des Gabrielle-Léo alors.
02:09:45 – Des Gabrielle-Léo, oui.
02:09:46 – Si on associe les premiers.
02:09:48 – Effectivement.
02:09:49 Allez, avis aux fans de Queen.
02:09:50 Le manuscrit de Bohemian Rhapsody, le piano ou encore le peigne à moustache de Freddie Mercury.
02:09:58 Ce soir, tous ces objets et des milliers d'autres ayant appartenu aux chanteurs mythiques
02:10:03 seront vendus aux enchères à Londres, Chana.
02:10:05 – Il s'agit de l'ensemble des biens conservés dans sa demeure londonienne depuis sa mort en 91.
02:10:10 Et selon la maison Sotheby's, cette vente pourrait rapporter plus de 6 millions d'euros.
02:10:15 – Il est avec Timo Cassin.
02:10:21 – Il aurait eu 77 ans hier.
02:10:23 – Il aurait eu 77 ans hier.
02:10:28 – C'est surtout l'occasion d'écouter du Queen.
02:10:30 – Qu'est-ce qui se passe ?
02:10:31 – Ah non, non, c'est…
02:10:33 – Ah, c'est Brigitte qui a fait une blague, moi je ne la répéterai pas.
02:10:36 – Allez, la santé tout de suite.
02:10:38 – Regardez votre programme avec farmazon.fr.
02:10:42 Le confort de commander en ligne en soutenant votre pharmacie.
02:10:45 – Brigitte Millot, il y a quelques jours, Elisabeth Borne a rendu un rapport
02:10:51 sur la régulation des produits de santé.
02:10:54 On en parlait à l'instant dans le journal.
02:10:56 Avec ce reportage de Mickaël Chailloux.
02:10:58 L'objectif serait un accès égal et durable des patients à tous les produits de santé.
02:11:04 Vous nous dites ce matin que la route est longue,
02:11:07 notamment en termes d'accès à tous les médicaments.
02:11:09 – Oui, la route est longue et puis…
02:11:11 Alors, on a connu plein de pénuries récemment.
02:11:14 On a connu… il n'y avait plus de moutarde, il n'y avait plus d'huile.
02:11:17 Mais là, on parle de médicaments, donc ce n'est pas du tout la même chose.
02:11:20 C'est un réel problème de santé publique.
02:11:23 Je rappelle quand même qu'il y a à peu près 22 000 pharmacies en France
02:11:27 et que chaque jour, 4,5 millions de personnes rentrent dans une pharmacie.
02:11:33 Donc, ils ne rentrent pas pour acheter de la moutarde,
02:11:35 mais ils rentrent pour acheter des médicaments.
02:11:37 Et parmi ces médicaments, il y a ce qu'on appelle…
02:11:40 il y a tous les médicaments qui sont en rupture…
02:11:42 enfin, de nombreux médicaments qui sont en rupture de stock.
02:11:45 Mais il y en a beaucoup qui présentent un intérêt thérapeutique majeur,
02:11:48 comme on va le voir sur cette image.
02:11:51 Et M.I.T.M. ce sont des médicaments d'intérêt thérapeutique majeur.
02:11:56 Ça veut dire que ça peut être des anticancéreux, ça peut être des antiépileptiques.
02:12:03 Enfin, vous voyez, des médicaments graves.
02:12:06 - Pas des médicaments de confort.
02:12:08 - Voilà, ce ne sont pas du tout des médicaments de confort qui manquent.
02:12:10 Les anti-infectieux, bien sûr, mais c'est aussi dans le domaine cardiovasculaire,
02:12:13 dans la cancérologie, on a parlé des antirejets.
02:12:16 Vous avez une greffe, on doit vous donner un médicament antirejet
02:12:19 pour ne pas rejeter la greffe.
02:12:21 Eh bien, on manque aussi d'antirejets.
02:12:23 Enfin, on manque de tout un tas de médicaments.
02:12:26 Alors, le phénomène n'est pas nouveau.
02:12:28 Et c'est ça qui est terrible, c'est qu'on l'a laissé s'installer,
02:12:31 alors qu'il existe depuis de nombreuses années quelques chiffres.
02:12:35 Regardez, en 2013, il y avait environ un petit peu moins de 300 médicaments
02:12:41 en rupture de stock, sous tension, etc.
02:12:43 Comme on l'a montré dans le reportage, vous voyez,
02:12:45 on a la liste des médicaments où on voit ces sous-tensions.
02:12:48 En 2023, on est à 4000.
02:12:51 Donc, non seulement on a laissé la situation catastrophique s'installer,
02:12:55 mais on l'a laissé s'aggraver.
02:12:58 Alors, les causes, elles sont multiples.
02:13:00 Ce n'est pas une cause, ce n'est pas monofactorielle,
02:13:02 il y a plein de causes.
02:13:03 Je vous en ai mis quelques-unes.
02:13:05 Les laboratoires qui travaillent à flux tendu, vous savez,
02:13:07 ils essayent toujours d'avoir le moins de stock possible, etc.
02:13:11 Donc, dès qu'il y a une situation un petit peu,
02:13:13 c'est un peu ce qu'on appelait le toyotisme pour les voitures,
02:13:15 sauf que là, ce ne sont pas des voitures, ce sont des médicaments.
02:13:18 Le monopole de certains laboratoires,
02:13:20 quand vous avez le même laboratoire qui est le seul à produire un médicament,
02:13:24 eh bien, s'il y a un problème avec ce laboratoire,
02:13:27 forcément, on n'aura pas d'autre solution.
02:13:30 80 % des principes actifs sont fabriqués en Inde ou en Chine.
02:13:35 80 % des principes actifs.
02:13:37 Alors, évidemment, on ne va pas se mettre à relocaliser
02:13:40 toute la fabrication, la production des médicaments en France,
02:13:44 mais on a un truc qui s'appelle l'Europe.
02:13:46 On pourrait aussi imaginer qu'on puisse produire ces médicaments,
02:13:50 ces principes actifs, les molécules essentielles, en Europe.
02:13:54 Une augmentation soudaine de la demande,
02:13:56 c'est ce qu'on a vécu pendant le Covid.
02:13:59 Vous savez, on n'a pas eu de bronchite, on n'a pas eu de grippe,
02:14:02 puisqu'on était tous distants, masqués, confinés,
02:14:04 mais après, il y a eu une explosion de toutes ces maladies.
02:14:07 Vous vous rappelez l'épidémie myo-oncolite, etc.
02:14:09 Donc là, comme en fait, pendant deux ans,
02:14:12 les laboratoires n'avaient pas produit de médicaments,
02:14:14 puisqu'ils n'en avaient pas besoin.
02:14:16 Après, il y a eu une pénurie, je ne sais pas si vous vous souvenez,
02:14:18 d'oliprane, d'amoxycyline, l'antibiotique, etc.
02:14:22 Donc voilà, après, autre raison, l'arrêt de production.
02:14:26 Oui, quand un médicament est ancien, n'est plus jugé plus rentable,
02:14:31 on arrête de le fabriquer.
02:14:33 Et enfin, les prix bas.
02:14:34 La France est le pays où le prix des médicaments est le plus bas,
02:14:39 partout ailleurs, pour vous donner un ordre de grandeur,
02:14:42 la fameuse amoxycyline dont on parlait tout à l'heure,
02:14:44 c'est environ 5 euros en France, c'est 20 euros en Suisse.
02:14:47 Donc quand vous êtes laboratoire, c'est normal,
02:14:49 ça s'appelle les entreprises du médicament,
02:14:51 ce sont des entreprises, donc il faut qu'elles soient rentables aussi.
02:14:54 Vous préférez vendre votre médicament à un pays qui va vous l'acheter cher,
02:14:58 qu'à un pays qui va vous l'acheter moins cher.
02:15:00 Ça paraît une évidence.
02:15:01 D'ailleurs, ils ont accepté pour l'amoxycyline,
02:15:04 une augmentation de 10 % ces jours derniers.
02:15:07 Donc voilà ce qui est important.
02:15:09 Et tout à l'heure dans le reportage,
02:15:11 on parlait aussi d'un médicament qui s'appelle la flacaïdine,
02:15:15 peu importe son nom, c'est un anti-arythmique.
02:15:18 Vous savez que parfois, il y a des troubles du rythme cardiaque.
02:15:22 Donc ce médicament va calmer, va régulariser ces troubles du rythme cardiaque.
02:15:28 Vous comprenez bien que si vous ne prenez plus ce médicament,
02:15:31 là, ce n'est pas une gêne,
02:15:33 c'est que ça peut aller jusqu'à une mort liée aux troubles du rythme cardiaque,
02:15:39 le cœur qui va s'accélérer, et ça peut aller jusqu'au décès.
02:15:41 Donc on parle de choses sérieuses.
02:15:43 Et bien là, l'agence a envoyé à tous les médecins, aux pharmaciens, etc.,
02:15:47 une espèce de recommandation, pas une espèce,
02:15:50 et c'est une très bonne chose qu'elle l'ait fait.
02:15:52 Mais ce que je veux dire, c'est qu'on met des rustines,
02:15:54 au lieu d'aller à la base, aux causes,
02:15:56 on va toujours essayer de trouver des petits systèmes D pour se débrouiller.
02:15:59 Donc si vous prenez ce médicament et que vous êtes nombreux à le prendre,
02:16:02 il y a une rupture de la forme, ce qu'on appelle LP, à libération prolongée.
02:16:06 Donc toutes les personnes qui prenaient ce médicament,
02:16:10 ils étaient en rupture de stock.
02:16:12 Donc l'agence nous a donné des recommandations.
02:16:14 Donc vous allez voir votre médecin,
02:16:16 comme il était en rupture de stock en forme 200 mg LP, libération prolongée,
02:16:21 ça permet, libération prolongée, de ne prendre qu'un médicament
02:16:23 qui va marcher sur 24 heures.
02:16:25 Donc là, première solution, prenez-en deux à 100 mg,
02:16:29 mais sauf que tout le monde a fait ça.
02:16:31 Donc il n'y en a plus non plus de 100 mg.
02:16:34 Après, autre solution, tout est écrit, tout est bien expliqué.
02:16:37 Vous pouvez aussi prendre des médicaments à libération rapide,
02:16:42 qui marchent tout de suite, sauf que là,
02:16:44 il ne faut pas en prendre un seul le matin qui va marcher 24 heures,
02:16:47 il va falloir en prendre un le matin et un le soir.
02:16:49 Autre solution, comme là aussi tout le monde a un peu fait ça,
02:16:52 écoutez, vous demandez à votre pharmacien de vous le fabriquer lui-même.
02:16:56 Certaines pharmacies peuvent fabriquer, comme les apothicaires avant, des médicaments.
02:17:00 Mais là, vous allez payer beaucoup plus cher.
02:17:02 Donc ça retombe aussi sur le patient.
02:17:05 Autre solution, vous allez voir votre cardiologue ou votre médecin
02:17:09 pour qu'il vous change de traitement.
02:17:10 Voilà où nous en sommes en 2023 en France.
02:17:14 Et quand j'ai lu le rapport que Mme Borne a rendu,
02:17:19 on va voir sur cet écran la couverture de ce rapport,
02:17:22 en fait, comme solution, il faut quand même qu'il y ait un engagement
02:17:25 des laboratoires, des industriels,
02:17:27 et surtout, elle prône la sobriété du médicament.
02:17:30 Alors je voudrais qu'on m'explique ce que c'est que la sobriété du médicament
02:17:34 quand on prend un antihépiliptique ou un anticancéreux,
02:17:37 c'est pas pour son plaisir et on ne peut pas être sobre avec ces médicaments.
02:17:41 Vous avez regardé votre programme avec farmazone.fr
02:17:45 Le confort de commander en ligne en soutenant votre pharmacie.
02:17:48 Merci docteur Millot, 8h49.
02:17:54 Beaucoup d'actualité encore ce matin, jolie matinale.
02:17:57 Très belle matinale.
02:17:58 On a chanté un petit peu.
02:17:59 On a chanté.
02:18:00 On a chanté.
02:18:01 Avec les Italiens.
02:18:02 On peut finir en chanson encore.
02:18:03 Avec les Italiens, les rugbymen italiens qui sont arrivés en France.
02:18:07 C'est dans 48 heures, c'est dans trois jours, le début de la coupe du monde de rugby.
02:18:20 Vendredi soir.
02:18:22 Là pour l'instant, ils font les malins les Italiens.
02:18:25 On ne connaît pas la chanson encore des Bleus.
02:18:27 On ne connaît pas encore la chanson des Bleus.
02:18:29 Mais là, c'est efficace.
02:18:31 Allez, voilà, on a chanté avec les Italiens.
02:18:36 Bon, on se retrouve demain matin.
02:18:39 Dès 5h55.
02:18:41 Et on fait Starcraft 7.
02:18:43 Je crois qu'on va tous vous écouter Romain.
02:18:45 On se retrouve demain matin, dès 5h55, avec toute l'équipe de la matinale.
02:18:50 Merci d'avoir débuté votre journée avec nous.
02:18:54 On les arrête plus.
02:18:57 Ils l'ont mise en boucle.
02:19:00 Ils ont pris contrôle de l'antenne.
02:19:02 Allez, dans un instant, c'est l'heure des Pros.
02:19:04 Avec Pascal Pro et tous ses invités, on se retrouve demain matin.
02:19:07 Belle journée à vous sur CNews.
02:19:08 Bye bye.
02:19:09 ...