La Matinale (Émission du 04/09/2023)

CNEWS

Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00 C'est News il est 6h, il faut regarder la matinale.

00:00:03 Merci d'être avec nous.

00:00:04 À la une ce matin, une rentrée scolaire sans tenues islamiques.

00:00:08 Pas d'abaya, ni de camis.

00:00:10 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a envoyé une circulaire au préfet

00:00:14 pour leur demander de la fermeté, le détail, avec Gauthier Lebret.

00:00:17 Les Restos du Coeur obtiennent 15 millions d'euros d'aide du gouvernement.

00:00:22 L'association est en danger à cause de l'inflation qui rogne sur leur capacité à aider les plus pauvres.

00:00:28 Une vieille dame agressée à Lyon par un individu à qui elle venait de faire un reproche

00:00:34 parce qu'il urinait dans la rue.

00:00:35 Elle a reçu un violent coup de poing au visage.

00:00:39 Antoine Dupont prend la défense de Bastien Chalureau,

00:00:41 sélectionné dans le 15 de France malgré sa condamnation pour des violences à caractère raciste.

00:00:46 Une condamnation pour laquelle Bastien Chalureau a fait appel.

00:00:48 Antoine Dupont déclare dans le groupe "ça se passe très bien avec Bastien".

00:00:53 Faut-il rémunérer les fonctionnaires au mérite ?

00:00:56 C'est ce que propose le ministre de la Fonction publique.

00:00:59 Le détail et les informations avec le Mic Guillaume.

00:01:03 A tout de suite le Mic.

00:01:05 C'est donc le grand jour.

00:01:06 Aujourd'hui, c'est la rentrée des classes.

00:01:08 12 millions d'élèves reprennent le chemin de l'école ce matin.

00:01:11 Et cette année, elle se fera sans abaya et sans camisse.

00:01:15 C'est totalement interdit.

00:01:17 Alors comment les proviseurs se sont-ils préparés à cette nouvelle règle annoncée par Gabriel Attal ?

00:01:21 Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos circulent pour inciter les élèves à contourner cette règle.

00:01:26 Michael Dos Santos.

00:01:27 Si une élève arrive en abaya à l'école, la première phase est celle du dialogue.

00:01:33 Le chef d'établissement devra échanger avec l'élève dans son bureau,

00:01:37 une étape essentielle pour déterminer son intention.

00:01:39 Dans cette phase de dialogue, nous n'avons pas toujours la même interprétation que l'élève ou ses parents,

00:01:44 qui bien souvent vont nous renvoyer à des arguments de nature culturelle.

00:01:49 Nous rappelons que la tenue en elle-même n'a pas la valeur uniquement que lui donne la personne qui la porte,

00:01:57 elle a aussi la valeur symbolique que lui donne les personnes qui la voient.

00:02:01 Si l'élève accepte de retirer son abaya, elle pourra alors accéder aux salles de classe.

00:02:06 Autre hypothèse, rentrer chez elle pour se changer.

00:02:09 En revanche, si elle refuse, les parents seront alertés.

00:02:12 L'élève risque alors jusqu'à l'exclusion.

00:02:14 Réitération des faits ou le jour même par un refus réaffirmé de se conformer à nos demandes,

00:02:21 on engage une procédure disciplinaire.

00:02:23 Optimiste, ce proviseur ne craint pas d'éventuelles tensions,

00:02:26 et ce malgré les appels aux défis lancés sur les réseaux sociaux.

00:02:30 Oui, j'imagine que sur les réseaux sociaux, certains font preuve de beaucoup d'imagination

00:02:35 et nos élèves font preuve de beaucoup d'imagination, on saura nous aussi s'y adapter.

00:02:39 Pour être épaulé, les chefs d'établissement pourront également faire appel aux équipes des valeurs de la République,

00:02:44 du personnel éducatif spécialisé dans les atteintes à la laïcité.

00:02:49 - Information de la rédaction de CNews.

00:02:52 Le ministre de l'Intérieur a envoyé hier soir un télégramme au préfet pour demander de la fermeté.

00:02:58 Qu'est-ce que dit ce télégramme, cette circulaire Gauthier Lebret ?

00:03:01 - Un télégramme au préfet et au directeur de la police et de la gendarmerie nationale.

00:03:06 Il leur a demandé de faire remonter systématiquement et sans délai tout débordement

00:03:11 et d'être réactif si les équipes éducatives ont besoin d'aide en raison d'un débordement.

00:03:17 Très précisément, le ministre de l'Intérieur dit la chose suivante.

00:03:19 "Vous interviendrez toujours en lien avec les autorités éducatives, avec tact et modération,

00:03:24 pour disperser les éventuels rassemblements qui pourraient se produire devant certains établissements."

00:03:29 Vous voyez à quoi s'attend Gérald Darmanin à de possibles manifestations pro-Abaya et pro-Camis.

00:03:36 "En cas de hausse de signalement à l'occasion de la rentrée scolaire,

00:03:39 vous réunirez sans délai la cellule départementale de lutte contre l'islamisme radical et le repli communautaire."

00:03:46 Vous voyez donc que c'est vraiment une rentrée encore plus scrutée que les autres,

00:03:50 avec cette double interdiction des Abaya et des Camis.

00:03:53 Une rentrée sensible, dit même le ministre de l'Intérieur dans cette note.

00:03:57 Emmanuel Macron a promis de la fermeté vendredi en marge d'un déplacement.

00:04:01 "Nous devons être intraitables", dit le chef de l'État,

00:04:05 alors qu'il s'attend à des cas d'élèves en Abaya ou en Camis ce matin devant les portes de l'établissement scolaire.

00:04:14 Il dit certains par négligence et d'autres pour défier le système républicain.

00:04:21 La difficulté pour la communauté éducative, c'est quand vous avez des dizaines de cas d'Abaya et de Camis

00:04:28 dans le même établissement scolaire.

00:04:29 Mais que ce soit Emmanuel Macron ou le ministre de l'Intérieur,

00:04:32 ils s'attendent à des débordements ce matin.

00:04:34 Merci Gauthier.

00:04:35 Et on sera en direct devant plusieurs établissements scolaires ce matin

00:04:39 avec nos envoyés spéciaux en région parisienne, en région.

00:04:42 Je voulais vous rappeler également ce sondage, notre sondage CSA pour CNews,

00:04:46 qu'on vous révélait la semaine dernière.

00:04:48 Plus de 8 Français sur 10 sont contre le port de l'Abaya à l'école,

00:04:52 une tendance qui se confirme au sein des partis politiques, même à gauche.

00:04:55 67% des électeurs de gauche, 67 ceux sont dits contre,

00:05:00 un chiffre qui monte à 95% à droite.

00:05:03 12 camions des Restos du Coeur saccagés dans le Nord-Chanar.

00:05:06 Oui, un acte de vandalisme honteux qui privera de livraison

00:05:09 plus de 80 centres du département et cela pourrait pénaliser jusqu'à 20 000 personnes.

00:05:15 Alors un nouveau coup dur pour les Restos du Coeur

00:05:16 qui connaissent actuellement de grosses difficultés financières.

00:05:20 Le gouvernement a d'ailleurs annoncé hier soir une aide de 15 millions d'euros.

00:05:24 Saraf Zahri, Augustin Donadio, les Restos du Coeur

00:05:28 peut-être en danger de mort à cause de l'inflation.

00:05:30 Explication.

00:05:33 Le président des Restos du Coeur alerte, si rien n'est fait,

00:05:36 l'association pourrait mettre la clé sous la porte d'ici trois ans.

00:05:40 Alors ce dimanche soir, le gouvernement, par la voix d'Aurore Berger,

00:05:43 a annoncé une aide exceptionnelle de 15 millions d'euros.

00:05:47 Pour les Restos du Coeur, ce sera dans les prochains jours,

00:05:49 15 millions d'euros qui seront mis sur la table de manière spécifique

00:05:53 pour les aider à passer cette période et donc faire en sorte que les Français,

00:05:56 les plus fragiles, les plus modestes soient accompagnés.

00:05:59 Un peu plus tôt dans la journée,

00:06:00 le président de l'association fondée par Coluche faisait cet amer constat.

00:06:05 Eh bien nous allons devoir prendre des mesures très difficiles

00:06:08 et notamment réduire fortement le nombre de personnes

00:06:10 que l'on va accueillir dès la prochaine campagne.

00:06:12 Dire non à des personnes à qui on aurait dû dire oui l'hiver dernier.

00:06:15 Et surtout ce qui est encore plus terrible,

00:06:16 c'est que les personnes que l'on va accueillir,

00:06:18 eh bien nous allons devoir leur donner moins de produits.

00:06:21 Le gouvernement a également annoncé que 6 millions d'euros

00:06:23 seraient dédiés à des associations venant en aide aux tout-petits.

00:06:27 Du côté de la grande distribution, les enseignes Les Mousquetaires et Carrefour

00:06:30 ont annoncé qu'elles mettraient en place des opérations de collecte,

00:06:33 spécifiquement dédiées à l'association.

00:06:35 De quoi permettre aux Restos du Coeur de répondre aux besoins des plus pauvres,

00:06:39 qui sont de plus en plus nombreux en France.

00:06:41 À Lyon, une octogénaire a été frappée au visage à cause d'une remarque.

00:06:48 Donc une dame de 80 ans.

00:06:50 Samedi après-midi, vers 17h,

00:06:52 cette dame est tombée sur un homme alcoolisé

00:06:54 qui urinait dans la rue dans le premier arrondissement de Lyon.

00:06:58 Ce qui a provoqué la colère de l'octogénaire qui lui a simplement demandé d'arrêter.

00:07:02 Ça n'a pas du tout plu à l'individu qui lui a asséné un coup de poing au visage.

00:07:06 Le récit de cette affaire avec Miquel Dos Santos.

00:07:10 Il est environ 17h samedi après-midi dans le premier arrondissement de Lyon.

00:07:14 Une octogénaire reproche à un homme d'uriner dans la rue.

00:07:17 L'individu ne supporte pas la remarque et lui assène un coup au visage.

00:07:21 Une agression qui ne surprend pas Pierre Oliver,

00:07:24 maire du deuxième arrondissement de la ville de Lyon.

00:07:26 Ce nouveau fait d'hiver que nous avons appris ce week-end à Lyon

00:07:30 vient s'ajouter à la longue liste que nous connaissons malheureusement

00:07:33 depuis plusieurs années à Lyon.

00:07:35 Et finalement c'est aussi le signe que nous avons

00:07:38 de l'ensauvagement de la société que l'on rencontre.

00:07:40 On est tous tristes en tant que Lyonnais de voir notre ville sombrer à ce point

00:07:45 à la fois dans la délinquance et à la fois dans l'incivilité.

00:07:48 J'espère de tout cœur que les pouvoirs publics pourront agir rapidement.

00:07:53 Après avoir chuté au sol,

00:07:55 la victime a dû être conduite à l'hôpital.

00:07:57 Ses jours ne sont pas en danger.

00:07:59 Le suspect, lui aussi âgé, était en état d'ébriété au moment de son interpellation.

00:08:03 Les Lyonnais réclament plus de vidéoprotection.

00:08:06 À Lyon, il n'y a que 20% du territoire qui est couvert en caméra de vidéoprotection.

00:08:10 Mais c'est important de pouvoir cibler justement

00:08:13 tous ceux qui pourraient troubler l'ordre public.

00:08:16 L'agresseur présumé a été placé en garde à vue.

00:08:19 Une enquête a été ouverte.

00:08:22 On n'en sait plus sur les circonstances de la mort de deux vacanciers marocains

00:08:27 en jet-ski tués en mer par des garde-côtes algériens

00:08:30 à la frontière entre le Maroc et l'Algérie.

00:08:32 Le ministère algérien de la Défense a publié un communiqué hier soir.

00:08:35 Il évoque un refus d'obtempérer de la part de ces vacanciers

00:08:38 sur qui les garde-côtes algériens ont donc tiré,

00:08:41 car ils refusaient de s'arrêter avec leur jet-ski.

00:08:44 Après avoir lancé un avertissement sonore

00:08:46 et devoir sommer de s'arrêter à plusieurs reprises,

00:08:48 les deux hommes ont pris la fuite en effectuant des manœuvres dangereuses,

00:08:51 selon le ministère algérien.

00:08:53 Après plusieurs tirs de sommation, des coups de feu ont donc été tirés.

00:08:58 Selon les avocats des victimes,

00:09:00 un franco-marocain et un marocain qui vient en France,

00:09:03 leurs clients se sont perdus en mer.

00:09:05 C'est donc une autre version.

00:09:06 Les Algériens disent qu'ils ont tiré

00:09:08 car il y a une recrudescence de trafic de drogue dans cette zone.

00:09:12 Un incendie concernant un bus de la RATP hier soir, Chana.

00:09:16 Oui, à Paris, ce bus a pris feu sur le périphérique au niveau de la porte d'Orléans.

00:09:20 Ça s'est passé hier soir, un peu avant 22h.

00:09:23 Aucune personne n'a été blessée dans l'incendie

00:09:25 puisque selon la RATP, aucun passager ne se trouvait dans ce bus

00:09:29 qui était en direction du dépôt.

00:09:30 Au moment des faits, la circulation a été fermée

00:09:33 jusqu'à minuit sur les trois voies du boulevard.

00:09:35 Voilà, et puis une triste nouvelle pour le monde de la musique.

00:09:37 José Ceboulou, Cébéloué, vous ne connaissiez peut-être pas son nom,

00:09:41 mais c'était le chanteur de la compagnie Créole.

00:09:43 74 ans, il est décédé.

00:09:46 Le groupe qui a connu le succès dans les années 80

00:09:49 avec le Bal Masqué, c'est bon pour le moral.

00:09:51 La compagnie Créole, actuellement tournée au Québec,

00:09:53 a dû annuler ses concerts prévus cette semaine.

00:09:55 Les membres du groupe se sont envolés vers Paris

00:09:57 pour être au chevet de leur chanteur et de ses proches.

00:10:00 C'est bon pour le moral.

00:10:02 Ils ont marqué les années 80.

00:10:06 C'est bon pour le moral, le Bal Masqué,

00:10:10 la Begin Party, le douanier Rousseau.

00:10:14 Donc le chanteur José Cébéloué qui est décédé.

00:10:19 Allez, la musique, le sport tout de suite.

00:10:21 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,

00:10:27 premier distributeur automobile en France.

00:10:29 Attention, naufrage, le naufrage de l'Olympique Lyonnais hier soir.

00:10:35 Oui, les Lyonnais ont été battus à domicile,

00:10:37 quatre buts à un par le Paris Saint-Germain

00:10:39 pour la quatrième journée de Ligue 1.

00:10:40 Les Parisiens ont balayé le club rhodanien

00:10:42 grâce notamment à un doublé de Kylian Mbappé.

00:10:45 L'attaquant français prend la tête du classement

00:10:47 des buteurs de Ligue 1 avec cinq réalisations.

00:10:49 Le PSG se rapproche de la première place

00:10:51 à deux points seulement de Monaco,

00:10:53 tandis que Lyon, de son côté, s'enfonce

00:10:55 bon dernier du classement.

00:10:57 Beaucoup de réactions après les propos de Neymar.

00:11:02 "Nous avons vécu l'enfer au Paris Saint-Germain, lui et moi."

00:11:06 Donc c'est Neymar qui parle et qui dit qu'avec Messi,

00:11:08 ils ont vécu l'enfer au PSG.

00:11:10 Oui, le Brésilien et l'Argentin ont parfois dû endurer

00:11:12 les huées du public du Parc des Princes.

00:11:14 Ils ont tous les deux quitté le club parisien

00:11:15 à la fin de la saison dernière,

00:11:17 avec un sentiment d'inachevé pour le Brésilien

00:11:19 qui n'a pas pu gagner la Ligue des Champions.

00:11:21 Avec six saisons au club,

00:11:22 Neymar a quand même remporté cinq titres

00:11:24 de champion de France.

00:11:25 Et puis, à quelques jours du début de la Coupe du monde de rugby,

00:11:28 la polémique autour de la sélection de Bastien Chalureau

00:11:31 prend de l'importance.

00:11:33 Et le deuxième ligne sélectionné en remplacement

00:11:34 de Paul Wilhelmser, blessé, a été condamné

00:11:37 pour des violences à caractère raciste remontant à 2020.

00:11:41 Une condamnation pour laquelle il affirme avoir fait appel.

00:11:43 Mais le capitaine des Bleus, Antoine Dupont,

00:11:45 défend Bastien Chalureau.

00:11:46 Selon lui, le groupe se porte bien.

00:11:48 Écoutez.

00:11:50 Nous, pour notre part, les joueurs et le groupe,

00:11:52 on n'a pas été affectés par ça.

00:11:54 Comme l'a dit Fabien, on était au courant de cette affaire

00:11:57 qui est encore en instruction, je crois.

00:11:59 Nous, le rapport qu'on a avec Bastien,

00:12:01 ça se passe très bien.

00:12:01 Depuis qu'il est arrivé avec nous,

00:12:02 il a toujours eu une attitude exemplaire,

00:12:05 que ce soit sur le terrain ou en dehors.

00:12:07 Et pour nous, c'est ça aujourd'hui le principal,

00:12:09 notre première préoccupation, c'est le terrain, la performance.

00:12:13 Et Bastien remplit son rôle parfaitement pour le moment avec nous.

00:12:18 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,

00:12:22 premier distributeur automobile en France.

00:12:24 C News, il est 6h12.

00:12:28 Merci d'être avec nous.

00:12:29 Restez bien sur C News dans un instant.

00:12:31 On vous parle d'une assurance pour les victimes de cyberharcèlement.

00:12:34 A tout de suite.

00:12:35 Bon réveil, bon courage si vous faites votre rentrée aujourd'hui.

00:12:39 C News, il est 6h15.

00:12:41 Merci d'être là.

00:12:42 On va parler d'une assurance pour les victimes de cyberharcèlement.

00:12:45 Ça sera juste après le Point Info.

00:12:46 Chana Houston.

00:12:47 L'automobiliste qui a mortellement fauché un piéton à Paris

00:12:53 ce week-end a été interpellé.

00:12:55 Une enquête pour homicide involontaire aggravée par le délit de fuite

00:12:58 a été ouverte.

00:12:59 Dimanche, vers 3h du matin, un homme a refusé de se soumettre

00:13:02 à un contrôle de police à Pantin, en Seine-Saint-Denis.

00:13:04 Et dans sa course, il a été arrêté.

00:13:06 Un homme de 30 ans qui décèdera une heure plus tard.

00:13:09 Et puis des nouvelles de Mathieu Kassovitz.

00:13:11 Son état de santé est préoccupant après son accident de moto

00:13:14 sur le circuit de l'Inas Montlery en Essone hier.

00:13:17 Mais heureusement, son pronostic vital n'est pas engagé.

00:13:20 Touché à une cheville et au bassin, il a été transporté

00:13:23 à l'hôpital du Kremlin 17.

00:13:24 Selon les premiers éléments de l'enquête, l'acteur de 56 ans

00:13:27 est seul en cause dans ce grave accident

00:13:29 et n'a percuté aucun autre véhicule.

00:13:31 Une valeur de la mort de Mathieu Kassovitz

00:13:33 n'a percuté aucun autre véhicule.

00:13:35 Une vague de chaleur s'installe en France.

00:13:37 Depuis hier, les températures s'envolent

00:13:39 et ça va durer au moins jusqu'à la fin du week-end.

00:13:42 Un phénomène inédit après la fin de l'été météorologique.

00:13:45 On attend jusqu'à 38-39 degrés aujourd'hui dans le sud-ouest.

00:13:48 De nombreux records pourraient être battus cette semaine.

00:13:51 - On va faire un point complet sur la vague de chaleur.

00:13:54 On attend des records, Alexandra ?

00:13:56 - Alors oui, a priori, on va battre des records.

00:13:58 On attend par exemple 38-39 degrés dans le sud-ouest aujourd'hui.

00:14:01 C'est inédit, surtout que ça va durer longtemps.

00:14:04 C'est vraiment une vague de chaleur tardive et surtout très longue.

00:14:07 - Point complet à 6h30.

00:14:09 En ce jour de rentrée scolaire, c'est le moment pour beaucoup d'entre vous

00:14:12 de penser à l'assurance scolaire de vos enfants.

00:14:14 Cette année, il y a une nouveauté.

00:14:16 Certaines assurances proposent de couvrir les élèves

00:14:18 en cas de cyberharcèlement.

00:14:20 L'année dernière, 3 enfants par classe en moyenne en étaient victimes.

00:14:24 Viviane Hervier.

00:14:26 - Selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale,

00:14:29 sur les 12 millions d'élèves qui fréquentent les écoles,

00:14:32 les collèges et les lycées, près d'un million ont déjà été confrontés

00:14:36 à des situations de harcèlement.

00:14:38 Soit une moyenne de 3 enfants par classe.

00:14:40 Moqueries, insultes, menaces, humiliations, photos dégradantes.

00:14:44 Le phénomène qui s'est développé en même temps que les réseaux sociaux

00:14:48 a pris une telle ampleur qu'aujourd'hui, des assureurs proposent

00:14:51 des garanties supplémentaires contre le cyberharcèlement.

00:14:54 Nora Fresse, dont la fille Marion s'est suicidée

00:14:57 après avoir été victime de cyberharcèlement,

00:15:00 a décidé de créer une assurance spécifique.

00:15:03 - Le but, c'est qu'il n'y ait plus un enfant qui soit scolarisé

00:15:06 sans qu'il soit protégé sur ce phénomène-là.

00:15:08 Parce qu'une année, vous êtes harceleur, l'année d'après,

00:15:11 vous pouvez être harcelé et vous avez besoin d'aide.

00:15:13 On est vraiment sur la récupération, aider les enfants à aller mieux

00:15:16 et avoir une réputation saine, retrouver le chemin de l'école,

00:15:20 se refaire des amis et se dire qu'il faut que ça s'arrête.

00:15:23 - Pour 18 euros par an et par enfant, cette assurance propose

00:15:26 la prise en charge des frais d'avocat, la possibilité de suivre

00:15:29 des cours à domicile, la prise en charge de 10 séances

00:15:32 chez un psychologue et enfin l'accès à un bouclier e-réputation.

00:15:36 Des professionnels aident les familles à supprimer

00:15:38 les contenus nuisibles.

00:15:40 Plusieurs types de contrats existent avec des tarifs différents.

00:15:43 Leur souscription n'est bien sûr pas obligatoire.

00:15:46 - Le Royaume-Uni enregistre un nouveau record de traversées illégales

00:15:52 de la Manche et on en parle ce matin.

00:15:54 Les autorités britanniques ont détecté 872 arrivées de migrants

00:15:58 pour la seule journée de samedi.

00:16:00 - Un record depuis le début de l'année qui s'explique notamment

00:16:02 par une météo favorable.

00:16:04 Les explications de notre correspondante à Londres, Sarah Menaï.

00:16:07 - 872 personnes en une seule journée, record absolu

00:16:11 pour l'année 2023. C'était donc samedi.

00:16:14 Avec ce beau temps qui perdure ici au Royaume-Uni,

00:16:16 les tentatives de traversées illégales se multiplient

00:16:19 en cette fin d'été. Au cours du mois d'août,

00:16:21 ce sont plus de 5300 personnes qui sont entrées illégalement

00:16:24 sur le territoire ici au Royaume-Uni.

00:16:26 Pourtant, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak,

00:16:28 a fait de la lutte contre l'immigration clandestine

00:16:30 l'une de ses priorités absolues.

00:16:32 Mais malgré un durcissement de la législation britannique,

00:16:35 malgré un accord qui prévoit d'envoyer les personnes entrées illégalement

00:16:39 sur le territoire britannique vers des pays tiers comme le Rwanda,

00:16:42 malgré une récente loi qui permet aussi d'interdire à ces gens

00:16:45 d'entrer illégalement sur le sol et de demander l'asile,

00:16:48 le gouvernement britannique ne parvient pas à enrayer

00:16:51 ce phénomène des traversées illégales de la Manche,

00:16:53 un phénomène qui s'est amplifié et qui a explosé ces derniers mois.

00:16:56 Résultat, au Royaume-Uni, le système d'accueil est complètement

00:16:59 engorgé, saturé. Fin juin, c'était plus de 170 000 personnes

00:17:02 qui étaient dans l'attente d'un retour du gouvernement britannique

00:17:05 quant à une demande d'asile. Et puis depuis janvier,

00:17:08 depuis le début de l'année, les autorités britanniques estiment

00:17:11 que ce sont plus de 20 000 personnes qui sont entrées ici au Royaume-Uni

00:17:14 illégalement par la traversée de la Manche.

00:17:16 C'est une nouvelle, il est 6h20. On va parler dans un instant

00:17:19 d'un sujet qui j'espère va vous intéresser, il nous a intéressés

00:17:22 quand on l'a vu, c'est la rémunération au mérite

00:17:25 pour les fonctionnaires. Est-ce qu'il faut la mettre en place ?

00:17:28 C'est ce que souhaite en tout cas le ministre de la Fonction publique.

00:17:31 Il va mettre cette proposition sur la table, comme on dit.

00:17:34 On va en parler avec l'homme-iguillot dans un instant.

00:17:36 Restez bien avec nous, à tout de suite. Bon réveil à tous

00:17:38 et bon courage si c'est votre rentrée aujourd'hui.

00:17:41 [Musique]

00:17:54 L'économie avec vous, l'homme-iguillot.

00:17:57 On va parler de ce que propose Stanislas Guérini,

00:18:00 ministre de la Fonction publique.

00:18:02 À partir du 18 septembre, il va rouvrir les travaux

00:18:05 sur la réforme des rémunérations des fonctionnaires.

00:18:08 On sait qu'un des chantiers portera sur la rémunération au mérite.

00:18:12 Exactement, Romain. Ce qui est important, c'est qu'il va rouvrir ces discussions

00:18:16 puisque c'est une promesse de campagne d'Emmanuel Macron de 2017

00:18:20 qui voulait déjà plus individualiser les rémunérations.

00:18:23 Il était d'ailleurs pour également en 2014

00:18:26 quand il était ministre de l'économie. Ce n'est donc pas une réelle nouveauté.

00:18:29 L'idée, c'est de pouvoir payer plus et mieux les agents

00:18:32 qui en font plus et mieux. Stanislas Guérini l'a redit ces derniers jours.

00:18:36 Il veut, vous le voyez, rémunérer davantage l'agent

00:18:39 qui aura fait plus, qui aura fait mieux, davantage rémunérer l'équipe

00:18:43 qui aura été mobilisée en période de crise,

00:18:45 qui aura collectivement mené à bien un projet exigeant.

00:18:49 Alors, ça c'est ce qu'il propose.

00:18:51 La rémunération au mérite, ça existe déjà pour les fonctionnaires ?

00:18:54 Oui, en partie. En effet, en 2008, Nicolas Sarkozy

00:18:57 avait instauré une prime de fonction et de résultat

00:19:00 qui avait été abrogée par François Hollande, remplacée par le CIA.

00:19:03 Le CIA, c'est le complément indemnitaire annuel

00:19:06 qui récompense l'investissement personnel d'un fonctionnaire.

00:19:09 Il y a aussi une prime de résultat exceptionnel

00:19:11 qui, comme son nom l'indique, récompense des résultats exceptionnels

00:19:14 mais au niveau d'une équipe cette fois-ci.

00:19:16 Simplement, il n'y a aujourd'hui qu'environ 10% des agents

00:19:19 de la fonction publique qui seraient concernés par ces primes au mérite

00:19:22 qui existent déjà. Là, l'idée, ce serait de les généraliser

00:19:25 et de les étendre à l'ensemble des fonctionnaires.

00:19:27 Est-ce que c'est utile ? Est-ce que le service est meilleur ?

00:19:30 Eh bien, pas vraiment. Dans les pays où il existe un système

00:19:33 de rémunération variable pour les fonctionnaires,

00:19:35 en fonction de leurs résultats et de leurs implications,

00:19:37 les études ont montré qu'il n'y avait pas réellement d'effet

00:19:40 sur le service rendu au public. L'effet éventuel, c'est de dissuader

00:19:44 ceux qui n'en font pas assez ou de les remettre au travail.

00:19:48 Et puis en France, les syndicats sont eux totalement contre.

00:19:51 D'abord, ils ne veulent pas de primes ponctuelles accordées

00:19:53 au bon vouloir de l'Etat mais des augmentations pérennes.

00:19:55 Et puis ensuite, ils estiment que les critères d'évaluation

00:19:58 sont trop difficiles à fixer et que le risque, c'est d'avoir

00:20:01 des primes accordées uniquement aux éléments les plus dociles.

00:20:04 Ça, c'est pour le discours des syndicats.

00:20:06 Tout l'enjeu, ça va être de trouver le bon moyen d'évaluer le mérite.

00:20:09 C'est pour ça que plusieurs rencontres sont prévues

00:20:11 dans les semaines qui viennent. Reste à savoir

00:20:13 si elles déboucheront enfin sur quelque chose de concret

00:20:16 ou si la promesse de 2017 sera une nouvelle fois ajournée.

00:20:20 ...

00:20:23 - C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.

00:20:27 - La météo, et on commence avec la météo des plages.

00:20:32 - Votre programme avec Rosbey.

00:20:36 Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.

00:20:38 rosbey.com

00:20:40 - Du soleil en prévision sur toutes les plages

00:20:44 ou presque avec 28 degrés sur terre à Deauville

00:20:47 et 19 degrés dans l'eau.

00:20:49 Attention, risque d'hydrocution.

00:20:51 31 à Quiberon, de fortes chaleurs généralisées.

00:20:54 Plein soleil, un indice UV des 6.

00:20:57 Et nous descendons en direction de l'Aquitaine, du Pays Basque

00:21:00 avec quelques nuages en cours de journée

00:21:02 mais de très fortes chaleurs, jusqu'à 35 degrés localement.

00:21:05 22 degrés dans l'eau à Lacanau, un indice UV de 7.

00:21:09 Plein soleil également sur les bords de la Méditerranée

00:21:12 comme à Sanary, une eau à 22 degrés, un indice de 8.

00:21:16 Et nous finissons avec la Corse.

00:21:18 30 degrés pour Ajaccio, c'est au-dessus des moyennes de saison

00:21:21 et 24 degrés dans l'eau.

00:21:23 - Votre programme avec Rosbey.

00:21:27 Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.

00:21:30 rosbey.com

00:21:32 - Le temps Alexandra Blanc.

00:21:34 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.

00:21:40 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

00:21:45 - On commence avec l'Espagne.

00:21:47 Vous nous emmenez à Santa Barbara en Catalogne.

00:21:49 - Exactement, c'est tout près de Tarragone

00:21:52 avec ces inondations impressionnantes hier en Espagne.

00:21:55 On a eu des inondations également du côté de Madrid

00:21:57 et donc là du côté de Santa Barbara en Catalogne

00:22:00 avec ces images impressionnantes.

00:22:02 On a de grosses inondations actuellement du côté de l'Espagne

00:22:05 avec des pluies et donc des torrents de boue

00:22:08 et on a eu vraiment beaucoup d'eau en seulement quelques heures.

00:22:11 En France, changement de décor, la dépression est située sur l'Espagne

00:22:14 et en France, on a des conditions météo anticycloniques

00:22:16 avec d'ailleurs une vague de chaleur qui va s'installer.

00:22:19 Elle a commencé hier et elle va se poursuivre au moins jusqu'à dimanche.

00:22:22 Préparez-vous à avoir chaudes températures presque caniculaires

00:22:25 prévues pour votre journée de lundi.

00:22:28 Côté ciel, c'est plutôt calme, plutôt beau.

00:22:30 On a seulement quelques nuages en allant vers le sud-ouest.

00:22:33 Le vent d'automne qui souffle assez fort

00:22:35 et qui rapporte donc parfois un temps un petit peu plus brumeux,

00:22:38 un petit peu plus nuageux comme c'est le cas sur le Languedoc-Roussillon.

00:22:41 On aura également quelques nuages cet après-midi près des Côtes-de-la-Manche

00:22:44 mais partout ailleurs du soleil si vous êtes à Lille, si vous êtes à Paris,

00:22:47 si vous êtes à Lyon ou encore à Marseille.

00:22:49 Ciel parfaitement dégagé aujourd'hui.

00:22:51 Côté températures, les températures sont déjà particulièrement douces ce matin.

00:22:55 18 degrés à Paris, déjà 23 degrés pour nos amis toulousains

00:22:58 ou encore 19 à Marseille.

00:23:00 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent,

00:23:03 vague de chaleur qui donc s'installe sur le pays.

00:23:05 On n'a presque jamais eu aussi chaud pour un mois de septembre

00:23:08 avec localement 30 degrés à Paris, 35-36 degrés en allant vers le sud-ouest,

00:23:13 37 degrés du côté de Limoges et vous aurez localement jusqu'à 32 degrés en Bourgogne.

00:23:19 Températures qui vont se maintenir au moins jusqu'à la fin de semaine.

00:23:22 Une rentrée scolaire placée donc sous le signe de la chaleur.

00:23:25 C'était La Météo avec Mondial Piscine.

00:23:29 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

00:23:34 Il est bientôt 6h30, merci d'être avec nous.

00:23:37 Vous regardez la matinale de CNews.

00:23:39 Question, tiens, faut-il interdire le port de signes religieux aux parents d'élèves

00:23:44 qui accompagnent des sorties scolaires ?

00:23:46 C'est ce que propose Éric Ciotti dans le journal du dimanche,

00:23:49 dans le collimateur notamment le voile islamique.

00:23:52 Le chauffard, auteur d'un refus d'obtempérer mortel à Paris, a été interpellé.

00:23:58 Dans sa fuite, il avait renversé un homme de 30 ans.

00:24:01 Ça s'est passé dans la nuit de samedi à dimanche.

00:24:04 4 500 caravanes de gens du voyage à Gros-Taquin en Moselle,

00:24:08 malgré la promesse d'Edouard Philippe de ne plus organiser de tels rassemblements sur ce lieu.

00:24:13 Vous entendrez la colère d'un maire en direct avec nous, dans un quart d'heure.

00:24:17 Jordan Bardella annonce qu'il sera tête de liste du Rassemblement National aux Européennes de juin prochain.

00:24:23 Pourquoi se lance-t-il ? On verra ça avec Gautier Lebrecht, 6h50.

00:24:27 Jusqu'à 38 degrés attendus dans le sud-ouest de la France,

00:24:31 aujourd'hui l'Hexagone est marquée par une vague de chaleur tardive cette semaine.

00:24:36 Comment l'expliquer ? Alexandra Blanc, avec nous sur le plateau.

00:24:41 A tout de suite, Alexandra.

00:24:42 Est-ce qu'il faut interdire le port de signes religieux aux parents d'élèves pendant les sorties scolaires ?

00:24:48 C'est la proposition que fait Éric Ciotti, le président des Républicains.

00:24:52 Dans les colonnes du JDD, il vise notamment, mais pas uniquement, le voile islamique.

00:24:57 Mais dans les faits, est-ce que cette interdiction est possible ? On voit ça avec Sarah Fenzary.

00:25:02 Concernant la laïcité à l'école, Éric Ciotti veut aller plus loin.

00:25:07 Le président des Républicains souhaite interdire le port de signes religieux pour les parents d'élèves accompagnants lors des sorties scolaires.

00:25:14 Aujourd'hui, cette interdiction est impossible car l'accompagnant n'est pas fonctionnaire.

00:25:19 Il faut bien voir que la neutralité du service public,

00:25:22 ce n'est pas la neutralité des usagers du service public, encore moins d'individus qui n'en sont même pas les usagers directs.

00:25:29 Pour un adulte qui n'est pas agent de la fonction publique, cette neutralité ne peut pas lui être imposée.

00:25:36 Si cette loi est envisageable d'un point de vue juridique, son application pourrait s'avérer compliquée.

00:25:42 La question après qui se pose, c'est potentiellement la constitutionnalité et la conventionnalité.

00:25:46 Donc recours devant le Conseil Constituel, recours devant la CEDH.

00:25:50 Comme je l'évoquais tout à l'heure, les chances pour que ce soit censuré par un juge ou l'autre apparaissent relativement limitées

00:25:56 parce qu'on parle encore une fois d'accompagnants agissant de gré à gré avec un service.

00:26:04 On peut considérer également que ce sont des usagers, que ces usagers, que ces usagers, on leur impose une neutralité qu'on n'a pas leur imposée,

00:26:11 auquel cas ça pourrait potentiellement être inconstitutionnel.

00:26:14 En 2021, le Sénat avait déjà voté l'interdiction de signes religieux pour les accompagnateurs de sorties scolaires.

00:26:21 L'amendement n'a finalement pas été retenu dans le texte final.

00:26:25 C'est donc aujourd'hui la rentrée des classes pour 12 millions d'élèves qui reprennent le chemin de l'école cette année.

00:26:32 Cette rentrée se fera sans abaya et sans camisse.

00:26:35 D'après une information CNews, Gérald Darmanin a envoyé hier soir un télégramme au préfet pour demander de la fermeté, Chana.

00:26:42 On va regarder ensemble ce que dit le ministre de l'Intérieur dans ce communiqué.

00:26:46 En cas de hausse des signalements à l'occasion de la rentrée scolaire, vous réunirez sans délai la cellule départementale de lutte contre l'islamisme radical et le repli communautaire.

00:26:56 Florence Bergeau-Blacklair, anthropologue spécialiste de l'islam, était l'invité de face à Bocote hier soir sur CNews.

00:27:03 Elle s'attend à des réactions fortes de la part des élèves après l'interdiction du port de l'abaya et du camisse à l'école.

00:27:09 La laïcité, les formations de la laïcité qu'on propose en fait pour les amener à comprendre un peu sa nature, sont perçues comme une forme de désislamisation.

00:27:22 Donc aujourd'hui, c'est cette génération-là que nous avons au collège et au lycée et on peut s'attendre, je pense en effet, à des réactions assez fortes après l'annonce du ministre.

00:27:36 48% des parents rapportent qu'au moins un de leurs enfants a été victime de violences l'année dernière à l'école, qu'elles soient verbales, physiques ou sexuelles.

00:27:46 C'est ce que révèle un sondage publié hier dans le journal du dimanche. On est allé à la rencontre de parents pour recueillir leur témoignage. Écoutez.

00:27:54 C'est déjà arrivé en effet au CE1. Mon fils était dans son école et dans le cours de récréation principalement.

00:28:00 Et en effet, un ou deux élèves, mais surtout un principalement, qui était assez bagarreur, qui embêtait, qui poussait, qui donnait des coups de poing.

00:28:08 J'habite pas en région parisienne, je suis en Normandie et c'est vrai qu'on n'a pas trop à se plaindre.

00:28:14 Elles sont dans des petites écoles et la réaction de l'équipe enseignante a été assez bonne. Donc ça s'est réglé assez vite.

00:28:21 Un soir, notre fille est venue nous voir et nous a dit j'ai été. Elle a nommé un petit garçon dans l'école en disant maman, il m'a demandé à voir mes parties intimes.

00:28:32 Donc, en fait, ça s'est passé pendant le temps du soir. Ma fille a voulu aller aux toilettes.

00:28:36 Elle a demandé aux animateurs et lui, dans la foulée, l'a voulu y aller aussi. Et vu qu'elle avait un petit peu peur, elle lui a demandé.

00:28:42 Est ce que tu peux tenir la porte? Et il lui a dit OK, mais en sortant, tu me fais voir tes parties intimes.

00:28:48 Elle n'a pas voulu. Et quand elle est sortie, elle a été obligée de lui faire voir.

00:28:53 Déléguée générale, la déléguée générale de SOS éducation, Sophie Audugé sera avec nous sur ce plateau à 7h10.

00:28:58 C'est important, évidemment. L'automobiliste qui a mortellement fauché un piéton à Paris ce week-end a été interpellé.

00:29:06 Une enquête pour homicide involontaire aggravée par le délit de fuite a été ouverte.

00:29:10 Et dimanche vers 3h du matin, un homme a refusé de se soumettre à un contrôle de police à Pantin, en Seine-Saint-Denis.

00:29:16 Et dans sa course, il a percuté un homme de 30 ans qui décèdera une heure plus tard.

00:29:21 Clément Orbelin du syndicat Unité SGP Police revient sur ce qui est arrivé.

00:29:24 Le véhicule refuse de s'arrêter et il percute un individu d'une trentaine d'années sur le boulevard McDonald.

00:29:31 Les collègues n'ont même pas vu le choc, cet accident qu'il y a pu avoir.

00:29:36 Et c'est eux qui ont constaté l'effet quelques minutes après, puisqu'ils avaient perdu le véhicule de vue.

00:29:40 Et le véhicule a été retrouvé vide de ses occupants à quelques rues plus loin.

00:29:45 Vu la distance, la chasse, la prise en charge, le refus d'entempérer a été plutôt rapide.

00:29:50 Je pense que c'est entre 5 et 10 minutes grand maximum, mais c'est déjà très long sur ce genre d'infraction.

00:29:58 Un nouveau problème avec un mariage, un cortège de mariages qui dégénèrent.

00:30:04 Les participants à un mariage qui se comporte mal, ça s'est passé à Montpellier.

00:30:07 Le maire a décidé d'interdire la cérémonie en raison d'importants débordements.

00:30:11 Rodeo motorisée, utilisation de feux d'artifice, ces perturbations ont troublé la circulation

00:30:16 à tel point que le trafic de l'autoroute 709 a été interrompu.

00:30:20 Selon Bruno Vartossetti du syndicat Unité SGP Police, les futurs mariés sont les premiers responsables.

00:30:25 Les futurs époux doivent être responsables du cortège qui les suit lors d'une célébration.

00:30:34 Lorsqu'on a des débordements, lorsqu'on a un trouble à l'ordre public, le maire peut prendre la décision d'annuler un mariage.

00:30:42 C'est ce qu'il a fait ce week-end.

00:30:44 On avait des débordements, ça c'est une chose, mais il y avait au-delà du trouble à l'ordre public, un vrai danger.

00:30:50 Un vrai danger pour eux-mêmes, pour ceux qui suivaient les mariés, pour la population.

00:30:57 C'est évidemment inadmissible. Vous avez assisté à quelque chose, Lomiguio, hier soir ?

00:31:02 Oui, au niveau du Stade de France, un cortège du même type qui bloquait une partie de l'autoroute du Nord en pleine après-midi,

00:31:10 de façon totalement inconsciente, avec des gens aux fenêtres, sur l'autoroute.

00:31:14 Des choses qu'on ne pense pas voir.

00:31:16 Et accessoirement illégales.

00:31:18 Et dangereuses.

00:31:19 Et sans doute pénibles pour tous ceux qui étaient bloqués derrière, et ils étaient nombreux.

00:31:23 Des nouvelles de Mathieu Kassovitz.

00:31:25 Il se trouve dans un état de santé préoccupant après son accident de moto sur le circuit de Montlhéry.

00:31:31 Mais selon son entourage, son pronostic vital n'est cependant pas engagé.

00:31:36 Touché à une cheville au bassin, il a été transporté à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre.

00:31:39 Et selon les premiers éléments de l'enquête, l'acteur de 56 ans est seul en cause dans cet accident grave et n'a percuté aucun autre véhicule.

00:31:46 La vague de chaleur qui s'installe en France.

00:31:49 On va atteindre jusqu'à 38 degrés dans le Sud-Ouest.

00:31:53 Les températures vont rester particulièrement élevées jusqu'à la fin de la semaine.

00:31:57 Alexandra Blanc, comment ça s'explique cette vague de chaleur un peu tardive dans la saison ?

00:32:01 Oui, en effet, elle est tardive et surtout elle va durer au moins jusqu'à la fin de la semaine.

00:32:05 Alors la question est pourquoi cette chaleur au mois de septembre ?

00:32:08 C'est assez rare d'avoir aussi chaud puisque les températures s'envolent localement 37-39 degrés aujourd'hui dans le Sud-Ouest.

00:32:14 Et bien tout simplement parce que nous avons ce qu'on appelle en météo un dôme de chaleur.

00:32:18 C'est-à-dire que nous avons concrètement, regardez sur cette image, cette dépression au large de l'Espagne.

00:32:24 Nous avons un anticyclone sur les régions du Nord et vous le savez, quand il y a une dépression,

00:32:29 les vents tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

00:32:32 Vous le voyez donc cet air froid qui redescend petit à petit du côté de l'Espagne

00:32:36 et donc cet air chaud qui remonte du Maghreb et de la péninsule ibérique en direction de la France.

00:32:41 Donc dépression au large de l'Espagne et cet anticyclone sur le Nord.

00:32:45 Les vents pivotent donc dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

00:32:48 Les températures vont s'envoler mon cher Romain.

00:32:51 Alors concrètement, à quoi doit-on s'attendre ? On attend localement près de 40 degrés.

00:32:55 Aujourd'hui dans le Sud-Ouest, regardez, localement jusqu'à 38-39 degrés entre l'Occitanie et le Pays-Bas.

00:33:02 On attend également de la chaleur sur les régions centrales ou encore sur le Lyonnais.

00:33:06 Et surtout cette vague de chaleur, elle est particulièrement marquante parce qu'elle va durer.

00:33:10 D'une part elle est tardive, mais surtout elle va durer au moins jusqu'à la fin de la semaine

00:33:14 avec des températures qui vont s'envoler.

00:33:16 Alors là on a les températures pour lundi.

00:33:18 Regardez pour mardi, encore localement jusqu'à 37 degrés pour le Lyonnais ou encore pour la Bourgogne.

00:33:23 Et ça va durer au moins jusqu'à dimanche.

00:33:25 Il faut savoir que par exemple à Paris, on attend 30 degrés pendant 9 jours.

00:33:30 C'est quasiment du jamais vu.

00:33:32 La dernière fois c'était en 1911 et on avait eu seulement 8 jours de chaleur en septembre 1911.

00:33:38 Donc vraiment il fait très chaud et on pourrait battre des records.

00:33:40 Bon c'est pas désagréable. Merci beaucoup Alessandra.

00:33:43 On parle pas de canicule à tous les jours.

00:33:45 On a un petit débat là-dessus. Les nuits sont plus longues et donc les températures baissent un peu plus la nuit.

00:33:49 Les spécialistes météo sont toujours à couper.

00:33:51 Oui parce que c'est une canicule.

00:33:53 Un pôle de chaleur, un dôme de chaleur, un pic de chaleur.

00:33:56 30 degrés pendant 9 jours à Paris, moi je trouve ça très désagréable.

00:33:59 Ah c'est pas désagréable.

00:34:01 Ah il y a débat. Soit on aime la chaleur, soit on l'aime pas.

00:34:04 En tout cas c'est inédit, c'est assez sûr. Là il n'y a pas de débat là-dessus.

00:34:07 Avis de recherche. Qui retrouvera la basse perdue de Paul McCartney ?

00:34:13 La guitare. Le chanteur de Beatles qui a souhaité récupérer son instrument qui a disparu depuis plusieurs décennies.

00:34:18 On la voit là.

00:34:19 Après une discussion avec le chanteur, le fabricant d'instruments Hofner a invité toute personne dans le monde

00:34:24 ayant des informations à se manifester.

00:34:26 L'instrument acquis pour seulement 30 livres sterling dans les années 60 pourrait valoir aujourd'hui plus de 10 millions d'euros.

00:34:33 Mais admettons que je l'ai récupéré, ça vaut 10 millions d'euros.

00:34:37 Est-ce que je vais la racheter de McCartney ?

00:34:40 Ou il la rachète 10 millions d'euros ?

00:34:42 Il n'y a aucun intérêt à vous manifester Romain.

00:34:44 Il faut la remettre en vente.

00:34:47 Avis de recherche. Qui a récupéré la basse ?

00:34:50 Romain Désart.

00:34:51 Non, malheureusement 10 millions d'euros, ça peut être intéressant.

00:34:54 Allez 6h41, le sport tout de suite.

00:35:07 A quelques jours du début de la Coupe du monde de rugby, la polémique autour de la sélection de Bastien Chalureau prend de l'ampleur.

00:35:13 Et le deuxième ligne sélectionné en remplacement de Paul Wilhelms et blessé a été condamné pour des violences à caractère raciste

00:35:20 remontant à 2020, une condamnation pour laquelle il affirme avoir fait appel.

00:35:24 Alors le sélectionneur Fabien Galtier a pris la parole.

00:35:27 Selon lui, l'équipe de France a vocation à rassembler et le racisme n'a rien à faire dans le rugby.

00:35:32 Écoutez.

00:35:34 Tout ce qu'on a dit depuis maintenant 4 ans et qu'on porte cette mission avec cœur et engagement.

00:35:40 Nous, on veut rassembler, fédérer et partager avec tout le rugby français mais aussi avec tous les français.

00:35:47 Donc depuis 4 ans, le racisme n'a pas sa place dans notre équipe, il n'a pas sa place dans le rugby.

00:35:53 L'intégrité est une valeur fondamentale de notre équipe, de notre sport.

00:35:59 Bastien nous a informés de cette affaire et ignore fermement et formellement les faits.

00:36:07 Nos procédures sont en cours.

00:36:09 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

00:36:16 Il est bientôt 7h45, merci d'être avec nous.

00:36:21 Restez bien sur CNews, l'équipe est là comme tous les jours.

00:36:23 On est avec Chana Lusto, Gautier Lebret, Alexandra Blanc, Lomique Guillot.

00:36:27 On va parler des gens du voyage. Dans un instant, il y a un gros rassemblement en Moselle.

00:36:30 Colère des maires, ben oui, parce que c'est mal organisé.

00:36:33 On sera en direct avec un maire, Jean Del, maire de Bistroff.

00:36:39 Voilà, il va nous expliquer comment ça se passe exactement.

00:36:41 A tout de suite, bon réveil à tous.

00:36:43 6h46, merci d'être avec nous.

00:36:51 Le rappel des titres avant d'être en direct avec le maire de Bistroff.

00:36:54 On va parler d'un rassemblement de gens du voyage.

00:36:57 Mais tout d'abord, le point info, Chana Lusto.

00:36:59 C'est le grand jour, aujourd'hui c'est la rentrée des classes.

00:37:04 12 millions d'élèves reprennent le chemin de l'école ce matin.

00:37:07 Cette année, cette rentrée se fera sans abaya et sans camisse.

00:37:10 Selon une information CNews, le ministre de l'Intérieur a envoyé un télégramme au préfet hier soir pour leur demander de la fermeté.

00:37:17 L'État promet une aide supplémentaire de 15 millions d'euros pour les restos du cœur.

00:37:22 En difficulté financière, l'association avait annoncé un peu plus tôt être contrainte de réduire son nombre de bénéficiaires cet hiver.

00:37:28 Il faut dire que le nombre de demandes explose face à l'inflation.

00:37:31 Par ailleurs, une enveloppe de 6 millions d'euros sera distribuée à des associations venant en aide aux tout-petits.

00:37:37 Et puis, Volodymyr Zelensky affirme avoir conclu un nouvel accord avec la France.

00:37:41 Le président ukrainien s'est entretenu au téléphone avec Emmanuel Macron hier.

00:37:45 Selon lui, il s'agit d'une formation des pilotes ukrainiens en France.

00:37:49 Dans son compte rendu, l'Elysée affirme que le chef de l'État a réitéré sa détermination à soutenir l'Ukraine sans pour autant mentionner cet accord.

00:37:56 On est en direct avec Jean Delle, maire de Bistroff.

00:38:02 Bonjour M. le maire, merci beaucoup d'être en direct avec nous à parler du rassemblement des gens du voyage.

00:38:08 Rassemblement qui a commencé, c'est un rassemblement évangélique en réalité.

00:38:12 Oui, bonjour.

00:38:15 Bonjour M. le maire.

00:38:17 Donc le rassemblement a commencé depuis une semaine, les caravanes sont arrivées depuis une semaine.

00:38:21 Oui, c'est un rassemblement évangélique.

00:38:23 Et nous les communes, on a toujours les mêmes problèmes depuis toute la semaine.

00:38:30 Ben oui, 4 500 caravanes comptabilisées, 4 500, bon.

00:38:34 Il y a combien de personnes au total ? 4 500 caravanes et combien de personnes à peu près ?

00:38:38 Entre 25 et 30 000.

00:38:41 25 et 30 000.

00:38:42 Comment est-ce que vous gérez tout ça ?

00:38:46 C'est très compliqué, il y a différents problèmes.

00:38:49 Imaginez-vous une commune de 350 habitants qui passe à 30 000, avec une infrastructure routière.

00:38:56 Imaginez une ville de 30 000 habitants avec une seule entrée.

00:39:00 Imaginez-vous ce que ça peut donner.

00:39:02 Il y a une circulation dense, l'activité autour est complètement perturbée.

00:39:09 C'est principalement une activité agricole.

00:39:12 Elle est complètement perturbée pendant les périodes de récolte, au milieu des voitures.

00:39:17 Et on a un gros souci.

00:39:19 Notre commune et les communes d'Imitrof, c'est des véritables toilettes à ciel ouvert.

00:39:27 Il y a des déjections partout, partout, c'est vraiment compliqué.

00:39:30 Et un deuxième souci, c'est l'alimentation en eau.

00:39:36 Il y a un seul château d'eau qui alimente les 2-3 communes autour.

00:39:41 Et dites-vous bien, quand on passe de 1 500 à 2 000 personnes qui sont alimentées sur le château d'eau,

00:39:46 qui débitent à peu près 20 m3/h,

00:39:49 les pèlerins ont besoin d'eau.

00:39:53 Ils limitent les gros débits pour remplir les containers de 12 à 14, et après 20 heures,

00:40:02 vous retrouvez des pèlerins qui vont se brancher sur tous les poteaux d'incendie du secteur pour avoir de l'eau.

00:40:09 Parce qu'ils n'ont plus que de l'eau à petit débit.

00:40:12 Donc le syndicat des eaux a fermé, ça a été dit, comme une environnante, les poteaux d'incendie.

00:40:22 Donc s'il venait à y avoir un gros incendie sur une ferme, c'est énormément de fermes.

00:40:28 Et ça pose des problèmes de sécurité.

00:40:30 Surtout que vous avez le sentiment d'avoir été un petit peu trahi,

00:40:33 parce que l'État vous avait dit que c'était terminé, ces rassemblements.

00:40:38 Suite au constat qu'on refait cette fois-ci, on a eu le même constat en 2017-2015,

00:40:44 et le problème de déjection, le problème de circulation, le démarchage forcé,

00:40:55 il y a vraiment un problème, et l'État nous avait promis à faire un constat.

00:41:03 Il était sénateur, M. Rimbourg, je crois qu'il était sénateur,

00:41:08 s'est rendu sur place, a constaté tous ces désagréments,

00:41:14 et nous avait promis qu'il n'y aurait plus de rassemblements chez nous.

00:41:18 C'est vraiment une trahison, on ne comprend pas que l'État soit revenu sur sa parole

00:41:25 pour remettre le rassemblement chez nous.

00:41:29 Surtout qu'en France, on a 90 départements, si chacun faisait un effort et les prenait une fois tous les ans,

00:41:35 ça serait bien, sinon on les a eu quatre fois.

00:41:38 Ça pourrait être tournant, ça pourrait être effectivement tournant.

00:41:40 Merci beaucoup M. le maire, bon courage à vous.

00:41:42 Merci d'avoir témoigné ce matin dans la matinale de CNews.

00:41:46 Dans un instant, on va parler politique.

00:41:49 Jordan Bardella est officiellement candidat aux européennes,

00:41:52 l'édito politique avec Gauthier Lebret.

00:41:54 A tout de suite.

00:41:55 Jordan Bardella est officiellement candidat aux européennes,

00:42:02 il l'annonce dans les colonnes du Figaro.

00:42:04 Ce matin, il va conduire la liste du RN en juin prochain.

00:42:08 Gauthier Lebret, vous avez des informations exclusives.

00:42:10 Oui, on vous révèle ce matin la première affiche de campagne de Jordan Bardella, vivement le 9 juin,

00:42:15 date donc des élections européennes, et il peut se permettre d'écrire vivement,

00:42:20 puisque les sondages sont plutôt bons pour le président du RN.

00:42:23 Il arrivera en tête avec 25% des voix, selon un sondage IFOP publié ce week-end dans le journal du dimanche.

00:42:29 Loin devant ses concurrents à droite, LR qui fera entre 8 et 9%, reconquête entre 6,5 et 7%.

00:42:36 Et donc, en plus, il compte bien assécher les voix de ses concurrents,

00:42:41 à l'image de Nicolas Sarkozy en 2007, qui avait réduit comme peau de chagrin le score de Jean-Marie Le Pen.

00:42:47 Jordan Bardella veut faire pareil, sauf qu'aujourd'hui, les rôles s'inversent.

00:42:51 Et pour ce faire, le patron du RN veut instaurer un nouveau clivage.

00:42:54 Oui, c'est ce qu'il explique dans Le Figaro ce matin, un clivage entre les partisans de la déconstruction,

00:43:00 du "on ne peut rien faire" qui s'accommoderait du déclin de la France, selon le patron du RN,

00:43:05 expliquant que l'insécurité serait une fatalité, l'immigration un contrôlé, pareil.

00:43:09 Ce que Jordan Bardella appelle les forces du renoncement, mouvement que représenterait Jean-Luc Mélenchon notamment et Emmanuel Macron.

00:43:16 Et face à eux, la tête de liste RN aux européennes se voit comme un partisan de la puissance. Tout un programme.

00:43:23 Jordan Bardella qui signe une rentrée tonitruante, vous nous dites.

00:43:27 Oui, 15 minutes au téléphone avec le président de la République, 12 heures de réunion à la maison de la Légion d'honneur.

00:43:32 Bonne chance pour la majorité pour expliquer à l'avenir qu'il ne fait pas partie de l'arc républicain.

00:43:37 Depuis cette réunion, en plus, l'entourage d'Emmanuel Macron se répand partout pour flatter le président du RN.

00:43:43 Un participant de la NUPES à cette réunion me confiait même, il était moins incisif que ce à quoi je m'attendais,

00:43:50 avec des exigences mais avec véritablement une stratégie de normalisation.

00:43:54 Il voulait apparaître comme l'opposition, là plus à même de représenter une alternative.

00:43:58 Si Marine Le Pen apparaît comme l'éternel battu, c'est la suite de cette déclaration, Bardella pourrait surgir.

00:44:05 Alors quand vous avez deux présidentiables dans un même parti, l'envie médiatique des journalistes que nous sommes et des politiques,

00:44:12 c'est de les opposer, y compris en interne un député du Rassemblement national.

00:44:17 Il me confiait hier soir sa préférence pour Jordan Bardella pour 2027.

00:44:22 Alors je lui demandais pourquoi. Il me répondait parce qu'il y a l'effet de nouveauté qui pourrait créer une dynamique inédite

00:44:28 parce que les gens que l'on croit sur le terrain nous en parlent énormément, quelle que soit leur sensibilité politique.

00:44:34 Il séduit au-delà de l'électeur RN classique. Ses performances médiatiques sont saluées et reconnues de tous.

00:44:40 Il impressionne et est rassurant pour une certaine bourgeoisie patriote.

00:44:44 Il a un petit côté Sarko 2007 avec une même stratégie, assécher les voix de ses concurrents à droite.

00:44:50 En réalité, Jordan Bardella n'a pas intérêt à s'opposer à Marine Le Pen, à être source de division parce que ça ne fonctionne jamais.

00:44:57 On se souvient des catastrophes électorales de Bruno Maigret qui avait tenté une scission avec Jean-Marie Le Pen.

00:45:02 Et dans l'entourage du patron du RN, on jure qu'il n'y a pas une feuille de papier à cigarette entre Marine Le Pen et son poulain.

00:45:09 Marine Le Pen, dit l'entourage de Jordan Bardella, lui a laissé toute la place en cette rentrée avant sa déclaration de candidature.

00:45:15 C'est comme essayer d'opposer une mère à son fils.

00:45:18 Alors Marine Le Pen qui a souhaité bonne chance à son poulain sur Twitter pour la campagne à venir et qui commence dès samedi

00:45:24 avec un déplacement à la Foire de Chalons avant un média national dimanche.

00:45:28 Merci Gauthier. 8h15, soyez là. 8h10 plus précisément.

00:45:33 L'invité de Sonia Mabrouk ce matin sur CNews et Europe 1 est Michel-Edouard Leclerc.

00:45:39 8h10 sur CNews et Europe 1. La musique tout de suite.

00:45:45 Votre programme avec Groupe Berlin. Installateur de pompes à chaleur atlantique alimentée par une centrale photovoltaïque.

00:45:53 Groupe Berlin, le climat de confiance.

00:45:55 L'instant musique et ce matin, on vous fait découvrir le nouveau single de Mika qui fait son grand retour.

00:46:01 Ça s'appelle "C'est la vie" et c'est le premier extrait de son prochain album.

00:46:05 Et dans ce morceau révélé vendredi dernier, l'artiste fait le bilan de tout ce qui ne va pas dans sa vie sur des sonorités très dansantes.

00:46:12 Regardez.

00:46:13 Qu'est-ce que tout ça vient faire ici ?

00:46:15 C'est quoi ?

00:46:17 C'est quoi la mort, les vies d'avant ?

00:46:19 C'est quoi la pluie, quoi le beau temps ?

00:46:21 C'est quoi qui arrive, toi, devant ?

00:46:23 C'est quoi ce rite sur mon visage ?

00:46:27 Pourquoi elles viennent, cafés, mounages ?

00:46:29 Même ce vieillir est un naufrage.

00:46:31 C'est quoi ?

00:46:33 C'est quoi ces fleurs et son amour ?

00:46:35 Mes frères et soeurs et leurs corbeaux placards fermés à coups plutôt.

00:46:40 Parce que c'est ça la vie, parce que c'est ça.

00:46:43 Parce que c'est ça la vie, parce que c'est ça.

00:46:47 Parce que c'est ça la vie, parce que c'est ça.

00:46:51 Parce que c'est ça la vie.

00:46:53 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.

00:46:56 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.

00:46:59 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.

00:47:02 Il est bientôt 7h, le temps tout de suite, Alexandre Ablan.

00:47:08 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.

00:47:11 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

00:47:15 Le temps avec vous, Alexandre, il va faire chaud aujourd'hui et toute la semaine.

00:47:19 Oui, en effet, ça va durer.

00:47:21 Vagues de chaleur particulièrement intenses attendues cette semaine

00:47:25 avec des températures qui vont localement frôler les 40 degrés.

00:47:29 Ce sera le cas dans le sud-ouest et puis ce ciel de feu hier du côté de Paris

00:47:33 avec les poussières du Sahara qui remontent sur les régions du Nord.

00:47:36 Vous n'avez pas vos voitures cette semaine puisqu'il va y avoir de la poussière,

00:47:40 le sable du Sahara qui va s'installer notamment sur la façade ouest.

00:47:43 On programme ce matin un temps très lumineux.

00:47:45 On a seulement quelques nuages en direction du sud-ouest.

00:47:48 Dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours un temps très lumineux sur 99% du territoire.

00:47:53 Toujours quelques nuages sur la façade ouest ou encore au pied des Pyrénées.

00:47:56 Quelques nuages également près des côtes de la Manche.

00:47:59 Et puis maintien également du vent, d'autant autour du golfe du Lyon.

00:48:02 Côté température, c'est déjà très lourd ce matin, déjà 23 degrés en moyenne.

00:48:05 Du côté de Toulouse, encore 18 degrés à Paris.

00:48:07 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.

00:48:10 Vague de chaleur qui s'installe donc en France avec localement 34 à 35 degrés entre Bordeaux et Toulouse.

00:48:15 Vous aurez 37 degrés du côté de Limoges, 36 degrés à Clermont-Ferrand.

00:48:19 Et en moyenne, 35 degrés entre la Touraine et les régions de l'Est, notamment en Bourgogne.

00:48:25 C'était la Météo avec Mondial Piscine.

00:48:29 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

00:48:34 CNews, il est 7h01, merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.

00:48:40 A la une ce matin, la rentrée scolaire, sans tenues islamiques, pas d'abaya ni de camis.

00:48:46 Gérald Darmanin a envoyé une circulaire au préfet pour leur demander de la fermeté.

00:48:51 Marine Sabourin sera en direct avec nous depuis un établissement scolaire parisien.

00:48:57 Jean-Luc Thomas sera également avec nous depuis Montauban.

00:49:01 On va vivre cette rentrée. Et puis on est avec vous, Sophie Audugé.

00:49:04 Bonjour. - Bonjour.

00:49:05 Présidente, déléguée générale de SOS Éducation. A tout de suite.

00:49:10 Les Restos du Coeur obtiennent 15 millions d'euros d'aide du gouvernement.

00:49:14 L'association est en danger à cause de l'inflation qui rogne leur capacité à aider les plus pauvres.

00:49:21 Une vieille dame agressée à Lyon par un individu à qui elle venait de faire un reproche.

00:49:27 Pourquoi ? Parce qu'il urinait dans la rue.

00:49:29 Elle a reçu un violent coup de poing au visage.

00:49:32 Le rugbyman Antoine Dupont prend la défense de Bastien Chalureau, sélectionné dans le 15 de France,

00:49:39 malgré sa condamnation pour des violences à caractère raciste.

00:49:43 Une condamnation pour laquelle Bastien Chalureau a fait appel.

00:49:46 Antoine Dupont déclare dans le groupe "ça se passe très bien avec Bastien".

00:49:50 Plus de 158 millions d'euros de recettes pour infractions au stationnement dans la capitale l'année dernière.

00:49:56 On vous présente ce matin les montants récoltés grâce aux amendes dans les plus grandes villes de l'Hexagone.

00:50:04 Grâce ou à cause.

00:50:05 Pierre Chasseret avec nous avant 7h30.

00:50:07 12 millions d'élèves qui vont retrouver, comme on dit, le chemin de l'école aujourd'hui.

00:50:14 En cette année 2023, cette rentrée se fera sans abaya et sans camis, ces vêtements islamiques.

00:50:21 D'après une information CNews, Gérald Darmanin a envoyé hier soir un télégramme au préfet pour demander de la fermeté.

00:50:27 Le ministre de l'Intérieur écrit "en cas de hausse des signalements à l'occasion de la rentrée scolaire,

00:50:32 vous réunirez sans délai la cellule départementale de lutte contre l'islamisme radical et le repli communautaire".

00:50:38 On va aller sur le terrain.

00:50:39 On rejoint tout de suite Marine Sabourin devant un lycée du 14e arrondissement de Paris.

00:50:44 Bonjour Marine.

00:50:45 Dans cet établissement, des professeurs ont déjà recensé plusieurs fois des élèves portant des abaya et des camis l'année dernière.

00:50:51 Alors cette année, ils seront particulièrement attentifs.

00:50:54 Oui, Chana, nous sommes dans le 14e arrondissement de Paris.

00:51:00 L'établissement préfère ne pas être cité pour des raisons de sécurité car les élèves, en voyant nos directs,

00:51:06 pourraient être tentés à l'idée de porter des abaya ou des camis.

00:51:10 Dans cet établissement, on a déjà recensé plusieurs fois le port de ces tenues qui sont toujours signalées au rectorat.

00:51:18 Ce que nous confiait la directrice de cet établissement, c'est que ce sont principalement des jeunes filles qui dérogent au principe de laïcité.

00:51:25 Dans ces cas-là, l'établissement dialogue toujours avec elles pour savoir pourquoi elles portent ces tenues.

00:51:30 Ce qu'il en ressort, c'est cette pression morale exercée par des camarades.

00:51:34 L'une de ces jeunes filles, interrogée par ses professeurs, puisqu'elle portait une abaya lors d'une sortie scolaire,

00:51:40 expliquait qu'elle ne savait pas qu'en dehors de l'établissement, les règles étaient les mêmes.

00:51:44 Quand les professeurs lui ont demandé pourquoi elle portait cette tenue, elle a répondu "car des gens pourraient me voir".

00:51:49 Alors ici, on nous explique que depuis plusieurs mois, les professeurs notent une hausse des atteintes au principe de laïcité.

00:51:56 Depuis plusieurs mois, la clarification de Gabriel Attal était indispensable.

00:52:00 Car ici, depuis deux ans, on explique aux professeurs comment exercer la laïcité en théorie.

00:52:06 C'est simple, mais dans la pratique, c'est beaucoup plus compliqué.

00:52:09 Merci beaucoup Marine Sabourin.

00:52:11 Avec les images de Charles Baget, on va partir à présent dans le Tarn-et-Garonne, à Montauban.

00:52:17 Retrouvez Jean-Luc Thomas. Bonjour Jean-Luc.

00:52:19 Vous êtes devant le lycée Antoine Bourdel de Montauban.

00:52:23 Pourquoi vous êtes précisément devant cet établissement ?

00:52:26 Est-ce qu'il y a un passif avec le port de la Baïa ?

00:52:30 Oui, il y a un passif comme vous dites, puisque c'était lors de la rentrée des vacances de Toussaint en 2022.

00:52:41 Une jeune fille arrive avec la Baïa, avec un voile également.

00:52:48 Évidemment, le personnel du lycée lui demande de l'enlever.

00:52:54 Elle ne le fait pas, elle rentre en classe.

00:52:57 La professeure lui demande aussi de l'enlever.

00:53:01 Et là, la jeune fille, 60 ans, dit-elle, humiliée, elle filme les reproches de la professeure.

00:53:09 Et ensuite, il va y avoir un déferlement contre cette professeure sur les réseaux sociaux.

00:53:15 Une professeure qui a dû être à un moment donné protégée par la police.

00:53:20 Alors il faut savoir que le lycée Bourdel est un lycée de 3000 élèves.

00:53:25 Il y a eu une vingtaine de cas de jeunes filles qui portaient donc la Baïa.

00:53:31 Mais comme dit le directeur, ça s'est tout le temps relativement bien passé.

00:53:37 Ce qui a « aggravé » le cas de cette jeune fille ici au lycée Bourdel,

00:53:43 c'est tout simplement que, 60 ans, vraiment humiliée, comme je disais,

00:53:50 elle a voulu organiser une manifestation.

00:53:53 Elle a collé des affiches.

00:53:55 Alors évidemment, le personnel du lycée a refusé qu'il y ait cette manifestation dans le lycée.

00:54:03 Et puis de toute façon, très peu d'élèves se sont manifestés pour soutenir cet élève.

00:54:12 Merci beaucoup Jean-Luc Thomas.

00:54:15 C'est vrai que c'est une technique.

00:54:16 On crée un incident, on le filme, on le diffuse sur les réseaux sociaux.

00:54:19 Et voilà, l'incident est créé.

00:54:22 La mayonnaise prend ou pas d'ailleurs, mais en l'occurrence, c'est la technique des islamistes.

00:54:32 C'est ce que nous décrivait d'ailleurs vendredi matin Thibaud de Montbrial,

00:54:36 qui était invité de la matinale.

00:54:38 On va continuer à en parler tout au long de la matinale et de la journée sur CNews bien sûr.

00:54:42 12 camions des Restos du Coeur saccagés dans le Nord, Chana.

00:54:46 Oui, un acte de vandalisme honteux qui privera de livraison plus de 80 centres du département.

00:54:51 Et cela pourrait pénaliser jusqu'à 20 000 personnes.

00:54:54 Un nouveau coup dur pour les Restos du Coeur qui connaissent actuellement des difficultés financières

00:54:58 à cause de l'inflation.

00:54:59 Le gouvernement a promis hier soir une aide de 15 millions d'euros.

00:55:02 Et puis à Lyon, une octogénaire a été frappée au visage, je vous le disais dans les titres,

00:55:06 à cause d'une simple remarque d'une femme de 80 ans.

00:55:09 Samedi après-midi vers 17h, cette dame, âgée de 80 ans, est tombée sur un homme alcoolisé

00:55:14 qui urinait dans la rue dans le premier arrondissement de Lyon.

00:55:17 Alors l'octogénaire lui a demandé d'arrêter, ça n'a pas du tout plu à l'individu

00:55:20 qui lui a asséné un coup de poing au visage.

00:55:23 Il a été interpellé puis placé en garde à vue.

00:55:25 Allez, le sport à présent avec du foot et les problèmes de Lyon.

00:55:28 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.

00:55:36 Le naufrage de l'Olympique lyonnais hier soir face au Paris Saint-Germain, Jeanna.

00:55:43 Oui, ils ont été battus à domicile les Lyonnais.

00:55:45 4 buts à 1 pour la quatrième journée de Ligue 1.

00:55:48 Les Parisiens ont balayé le club rhodanien grâce notamment à un doublé de Kylian Mbappé.

00:55:52 L'attaquant français prend la tête du classement débuteur de Ligue 1 avec 5 réalisations.

00:55:56 Le Paris Saint-Germain se rapproche de la première place à 2 points seulement de Monaco.

00:56:01 Tandis que Lyon s'enfonce bon dernier du classement.

00:56:04 Et puis Neymar qui dit qu'il a vécu tout comme Messi l'enfer au Paris Saint-Germain.

00:56:08 Ça fait beaucoup parler, l'enfer franchement.

00:56:11 L'enfer, il se disait, l'enfer.

00:56:13 Oui, le brésilien et l'argentin ont parfois dû endurer les huées du public du Parc des Princes.

00:56:17 Ils ont tous les deux quitté le club parisien à la fin de la saison dernière avec un sentiment d'inachevé.

00:56:22 Pour Neymar qui n'a pas pu gagner la Ligue des Champions avec 6 saisons au club, il a quand même rapporté 5 titres de champion de France.

00:56:28 Oui, franchement l'enfer c'est une autre chose.

00:56:30 Il y a des gens qui ont des métiers extrêmement difficiles.

00:56:36 Au salaire où il est payé.

00:56:37 Oui, c'est compliqué.

00:56:38 Moi je lui ai bien dit que l'enfer aussi.

00:56:40 Même une année on vit du vie.

00:56:44 Donc il faut rester digne.

00:56:46 Il n'a pas vécu, ça a peut-être été compliqué, il y a peut-être des années plus compliquées que d'autres.

00:56:49 Mais l'enfer, le mot est un petit peu fort.

00:56:51 Allez, c'était le sport.

00:56:52 7h09, bon réveil à tous et merci d'être avec nous.

00:57:04 Chana Lusto, Ella Gauthier, le Bretella, Alexandra Blanc et Lomi Guillault.

00:57:08 Et on est ravis d'accueillir Sofia Audugé, déléguée générale de SOS Éducation qui publie aujourd'hui une enquête sur le point de vue des parents sur l'école.

00:57:19 Vous allez voir, il y a beaucoup de choses extrêmement intéressantes, extrêmement éclairantes.

00:57:24 On va en parler avec Sofia Audugé.

00:57:25 A toute suite.

00:57:26 Bon réveil à tous, bon courage si c'est la rentrée chez vous.

00:57:29 C'est News 7h13, merci d'être là.

00:57:36 Sofia Audugé, bonjour.

00:57:37 Bonjour.

00:57:38 Déléguée générale de SOS Éducation, vous publiez aujourd'hui une enquête, très riche j'allais dire, un sondage, IFOP.

00:57:47 C'est le point de vue des parents d'élèves sur l'école, de la maternelle jusqu'au lycée.

00:57:53 C'est la troisième enquête que vous publiez, c'est important de le préciser.

00:57:58 Absolument, c'est la troisième enquête que nous publions.

00:58:00 L'idée c'était vraiment d'interroger les parents sur leur expérience quotidienne du système éducatif.

00:58:06 Donc on interroge des parents qui ont des enfants scolarisés dans l'année de l'enquête.

00:58:10 Voilà, ce qui nous permet d'être vraiment concret et pas du tout dans le théorique.

00:58:14 Un mot de politique, déjà 57% des parents ont une mauvaise opinion de Gabriel Attal, ministre de l'Éducation.

00:58:21 Comment est-ce que vous l'expliquez ?

00:58:22 Alors en fait, évidemment, il y a eu ce changement de ministre au moment où on devait lancer l'enquête.

00:58:28 Donc on avait prévu d'interroger sur les codes de popularité de Papandiag, qui étaient à 32%.

00:58:35 Et ensuite, vu qu'il y a eu ce changement, on a profité pour poser la question pour Gabriel Attal.

00:58:41 32% de bonnes opinions ?

00:58:42 Voilà.

00:58:43 Pour Papandiag.

00:58:44 Oui, pour comparer absolument.

00:58:46 Donc vous voyez que Gabriel Attal, c'est pas si mauvais que ça.

00:58:49 Voilà, c'est pour ça que je…

00:58:51 Donc Gabriel Attal c'est 43%, ce qui n'est pas si mal parce que finalement il se situe exactement au même niveau que Jean-Michel Blanquer

00:58:58 à l'été 2019, c'est-à-dire deux ans après sa prise de fonction.

00:59:01 Et je précise que quand on a fait ce premier baromètre, on était bien avant les grandes grèves historiques des enseignants,

00:59:08 qui étaient en décembre 2019.

00:59:10 Donc c'est pas si mal. Il bénéficie à notre avis évidemment de son pouvoir de communiquant dont il a fait preuve pendant le Covid.

00:59:17 Et par contre, évidemment, il pâtit de la défiance des parents d'élèves sur l'école, comme le démontre toute l'enquête.

00:59:24 Alors, ce qui m'a frappé, parmi les chiffres qui m'ont frappé, 96% des parents d'élèves veulent rétablir l'autorité des enseignants

00:59:32 et appliquer les sanctions prévues.

00:59:34 Que les sanctions prévues soient appliquées.

00:59:37 Gros sans vie que l'école ne soit plus un foutoir.

00:59:40 C'est pas le foutoir partout.

00:59:42 Alors, il y a des profs qui doivent nous regarder et dire "mais attendez, je tiens ma classe".

00:59:45 J'imagine que c'est pas le foutoir partout.

00:59:47 Quand ça l'est, les parents veulent resserrer la vis.

00:59:49 Oui, on peut dire que c'est pas le foutoir partout, sauf que là, c'est quand même 96% de parents d'élèves

00:59:53 dont l'enfant est scolarisé dans l'année.

00:59:55 Donc c'est quand même suffisamment important pour qu'on considère que c'est un problème qui est présent

01:00:01 dans une très grande majorité d'établissements scolaires.

01:00:04 Et surtout, ce qui est intéressant sur ce chiffre, c'est que c'est complètement transpartisan.

01:00:07 On pourrait penser qu'un certain nombre de parents de proximité politique,

01:00:11 on va dire plus à l'échiquier politique de gauche, ne seraient pas d'accord.

01:00:16 Non, pas du tout.

01:00:17 Tous les parents demandent, quelle que soit leur proximité politique,

01:00:20 un retour de l'autorité des enseignants en premier lieu,

01:00:23 puisque c'est ce que donne ce chiffre, 96%, c'est un retour de l'autorité des enseignants.

01:00:27 Ils demandent également à 93% qu'on revienne au redoublement à partir du collège

01:00:32 quand l'élève n'a pas du tout le niveau de passer en classe supérieure.

01:00:35 Aujourd'hui, on ne peut pas redoubler.

01:00:36 Donc là, c'est pareil, c'est 93% des parents qui demandent qu'on arrête ça.

01:00:40 Et puis 92% qui demandent de responsabiliser financièrement les parents.

01:00:45 Et puis les élèves également, des travaux d'intérêt général

01:00:50 quand ils commettent des infractions et des agressions.

01:00:53 Donc ça, si vous voulez, ce qui est très important dans l'enquête,

01:00:56 et ça se retrouve partout, c'est qu'il n'y a aucune amélioration

01:00:59 du point de vue des parents d'élèves sur ces trois éditions.

01:01:02 C'est-à-dire que ça couvre les six années de présidence d'Emmanuel Macron

01:01:06 et donc de politique éducative de la présidence d'Emmanuel Macron.

01:01:09 Les parents d'élèves ne voient aucune amélioration.

01:01:12 Pire, tous les indicateurs se dégradent.

01:01:14 Mais surtout, on revient à des fondamentaux,

01:01:16 c'est-à-dire que les parents attendent de l'école,

01:01:18 qu'elle instruise et qu'elle protège leurs enfants.

01:01:20 Et ce n'est pas le cas, notamment, c'est ce que démontre cette enquête,

01:01:23 où on a fait un zoom justement sur la sécurité, notamment.

01:01:25 Ce qui se passe quand une école va mal, quand l'école va mal,

01:01:30 c'est que le niveau baisse.

01:01:31 70% des parents d'élèves estiment que le niveau des élèves s'est dégradé

01:01:35 depuis dix ans.

01:01:36 C'est uniquement à cause de l'enseignement

01:01:40 ou ce sont aussi les parents d'élèves qui ont lâché ?

01:01:42 C'est quoi le niveau ? Le niveau des élèves baisse.

01:01:44 Oui, alors ce qu'il faut quand même rappeler...

01:01:46 - Ils travaillent moins ? - Bien sûr.

01:01:47 - Moins bien ? - Il y a plusieurs éléments.

01:01:49 Ce qui est clair, c'est que c'est le rôle de l'école d'instruire.

01:01:51 On ne va pas commencer à dire que maintenant, c'est le rôle des parents.

01:01:54 Le problème, c'est que vu que l'école a abandonné

01:01:57 sa mission d'instruction et de sécurité,

01:02:00 évidemment, on ne peut pas demander aux parents de prendre le relais.

01:02:02 Ce n'est pas leur métier.

01:02:03 Donc, les parents constatent deux choses.

01:02:05 Ils constatent d'abord que le niveau de leurs enfants

01:02:08 et le niveau général des élèves s'est fortement dégradé.

01:02:11 Et ils ont également un niveau de satisfaction qui baisse

01:02:14 sur la nature et la qualité des enseignements qui sont dispensés.

01:02:17 Ça, on l'observe évidemment depuis les dernières éditions.

01:02:20 Mais surtout, ce qui est très marquant sur cette édition,

01:02:23 c'est la baisse très importante de satisfaction

01:02:26 sur les enseignements dans le secondaire.

01:02:28 On n'a que 52% des parents qui se disent satisfaits

01:02:31 des enseignements qui sont faits au collège.

01:02:33 C'est 15 points de moins qu'il y a quatre ans.

01:02:36 Et ce qui est particulièrement surprenant,

01:02:38 c'est que c'est également aujourd'hui le cas en lycée.

01:02:41 Et le lycée, c'est 13% de moins en seulement deux ans.

01:02:44 Ce qui, là, traduit bien une désaffection importante

01:02:47 des parents d'élèves sur la réforme du bac.

01:02:49 On a vu que Gabriel Attal avait déjà pris un certain nombre de mesures.

01:02:52 On a également testé la volonté des parents

01:02:54 de revenir à un examen national et non plus au contrôle continu.

01:02:57 Et ils sont demandeurs à 67%.

01:03:00 Donc, il y a là aussi à la fois les enseignements

01:03:03 qui ne satisfont pas les parents d'élèves

01:03:05 et le niveau des élèves qui est dramatiquement bas.

01:03:08 Et là-dessus, tous les parents d'élèves s'accordent à faire ce rapproche-là.

01:03:11 - Sophie Audugier, je voulais vous entendre également sur les abaya.

01:03:15 Bon, les camis, les vêtements islamiques, c'est désormais interdit.

01:03:19 Alors, ça l'était déjà, maintenant, ça va être respecté.

01:03:23 Qu'est-ce que vous en dites ? Vous dites enfin.

01:03:25 - Oui, tout le monde ne peut que saluer le fait que Gabriel Attal ait eu,

01:03:29 on va dire, la clarté et la fermeté qui a été la sienne ces derniers jours.

01:03:34 Ce qui est important, c'est également la sémantique qu'il a utilisée.

01:03:37 Pour le coup, là, je trouve que le fait de tester l'institution par ses élèves,

01:03:41 c'est une réalité.

01:03:43 Après, il ne faut pas non plus penser que c'est pas...

01:03:46 Enfin, je veux dire, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt.

01:03:48 Il y a d'autres problèmes dans l'école très importants,

01:03:50 des absences, des contestations d'enseignement,

01:03:52 le refus de commémorer l'assassinat de Semmel Paty.

01:03:55 Tout ça ne se limite pas, si vous voulez, aux vêtements.

01:03:58 Je pense qu'il faut rappeler aussi et surtout que l'école de la République est laïque

01:04:02 parce que l'État français est laïque et que c'est important pour ces jeunes.

01:04:06 Et contrairement à ce que disent les filles,

01:04:09 où là, c'est quand même un retournement des principes,

01:04:11 c'est qu'à l'école, on ne peut pas être identifié.

01:04:14 Parce que, justement, on vient pour apprendre

01:04:16 et qu'on n'a pas à porter sur soi une identification.

01:04:19 Le fait de défendre qu'il faut que chacun vienne comme il veut à l'école

01:04:22 et justement qu'il manifeste son appartenance communautaire ou religieuse,

01:04:26 c'est une laïcité à l'américaine.

01:04:28 Donc, si El-Effi défend une laïcité américaine, très bien.

01:04:31 Mais en l'occurrence, ce n'est pas la laïcité à la française

01:04:33 qui se traduit par la neutralité, notamment dans l'école publique.

01:04:36 Rappelons qu'il y a des écoles privées de confession musulmane

01:04:39 qui accueillent les enfants des familles musulmanes qui le souhaitent

01:04:42 ou d'ailleurs, ce genre de tenue n'est pas autorisée.

01:04:45 - Sophie Odigé, déléguée générale de SOS Éducation,

01:04:48 merci d'être venue ce matin pour nous présenter votre nouveau sondage.

01:04:54 Donc, sondage IFOP, on le retrouve sur votre site internet.

01:04:57 - Absolument, et sur le site de l'IFOP aussi.

01:04:59 - Voilà, et accessoirement dans le JDD, qui en parlait hier en une.

01:05:03 Merci beaucoup Sophie Odigé. - Merci à vous.

01:05:05 - Odigé, L'Économie, tout de suite avec Lominguillot.

01:05:12 - Votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.

01:05:16 - Certaines photos sur Instagram peuvent rapporter des fortunes, Lominguillot.

01:05:21 C'est le cas pour les stars, selon une étude qui vient d'être publiée.

01:05:24 - Oui, en effet, c'est le cabinet Hopper HQ qui réalise cette étude régulièrement.

01:05:29 Et là, la toute dernière donne la liste des 10 personnalités

01:05:31 qui gagnent le plus d'argent grâce à Instagram.

01:05:33 En tête du classement, Cristiano Ronaldo, c'est aussi d'ailleurs

01:05:36 la personnalité la plus suivie du réseau.

01:05:38 Pour poster une photo pour un produit, il peut toucher jusqu'à 3 millions d'euros.

01:05:42 Oui, ça fait cher la pub, mais pourtant, les marques se bousculent.

01:05:45 Sur les 6 derniers posts du footballeur, j'ai compté 4 posts sponsorisés.

01:05:49 Un pour des compléments alimentaires, une plateforme de crypto-monnaie,

01:05:52 un jeu vidéo ou encore ses propres sous-vêtements.

01:05:55 Oui, il a sa propre marque de sous-vêtements qu'il met en avant sur son Instagram.

01:05:59 En seconde position, un footballeur également, Lionel Messi, 2,4 millions.

01:06:03 Et puis enfin, Selena Gomez en troisième position.

01:06:06 Dans le reste du classement ?

01:06:08 On trouve des influenceurs, des sportifs, des chanteurs, des musiciens,

01:06:10 la famille Kardashian évidemment, Dwayne Johnson, vous l'avez vu,

01:06:13 Ariana Grande, Justin Bieber et quelques autres.

01:06:16 Il n'y a aucun Français ?

01:06:17 Pas dans le top 10, mais il y en a dans le top 100.

01:06:19 Oui, Kylian Mbappé, 27e cette année.

01:06:22 Et puis, on a également un autre footballeur, Paul Pogba, qui est 41e.

01:06:28 Ses posts, à lui, lui rapportent 299 000 euros.

01:06:33 Pas mal !

01:06:34 Un poste !

01:06:36 Merci beaucoup, Lémi Guillaud.

01:06:38 C'est vrai que quand vous voyez ces sommes, ce vieux du jeu,

01:06:50 c'est compliqué d'expliquer qu'il faut travailler à l'école.

01:06:52 Avec un poste, quand on tape dans un ballon avec beaucoup de talent,

01:06:56 on gagne des millions d'euros.

01:06:58 Mais bon, je veux dire, ce n'est pas la vraie vie.

01:07:00 Absolument.

01:07:01 On n'a pas trouvé mieux que travailler à l'école pour réussir dans la vie.

01:07:04 Absolument.

01:07:05 Je ne connais personne qui a réussi sans travailler,

01:07:08 sans vraiment beaucoup travailler.

01:07:10 Merci encore d'être venue.

01:07:11 7h23, dans un instant, l'automobile avec Pierre Chastret.

01:07:15 On va parler des amendes.

01:07:16 Tiens, combien ça rapporte, les amendes ?

01:07:17 A tout de suite.

01:07:30 L'automobile avec vous, Pierre Chastret.

01:07:32 Bonjour Pierre.

01:07:33 Bonjour Romain.

01:07:34 Combien rapportent les amendes de stationnement en France ?

01:07:36 On vous présente ce matin les montants récoltés dans les plus grandes villes.

01:07:38 Oui, trop.

01:07:39 Alors Romain, ce qu'il faut comprendre, c'est que depuis le 1er janvier 2018,

01:07:43 les textes de loi ont changé.

01:07:45 C'est-à-dire qu'il y a eu ce qu'on a appelé la dépénalisation

01:07:48 des amendes de stationnement.

01:07:49 On ne prend plus des PV, maintenant on prend ce qu'on appelle

01:07:52 un forfait post-stationnement.

01:07:54 Qu'est-ce que ça change ?

01:07:55 Et bien concrètement, ce sont les villes qui sont en charge

01:07:58 de la collecte des amendes, des nouvelles amendes de stationnement

01:08:02 et qui donc, Romain, vont prendre l'intégralité de l'argent

01:08:06 en assurant aussi la verbalisation.

01:08:08 Alors, quelles sont les villes qui récoltent le plus d'argent

01:08:11 grâce aux amendes ?

01:08:13 Et bien c'est Paris.

01:08:14 Mais alors, c'est Paris et d'une manière assez incontestable.

01:08:17 La moitié de l'argent de l'enveloppe globale des PV de stationnement

01:08:21 est récoltée par la municipalité de la capitale.

01:08:25 Regardez le classement, c'est simple.

01:08:27 Aujourd'hui, pour faire très simple, Paris écrase tout.

01:08:29 C'est 182 fois plus d'argent que Strasbourg,

01:08:33 158 fois plus que Bordeaux, 90 fois plus que Lyon,

01:08:37 que l'on sait ne pas être toujours l'ami des automobilistes,

01:08:40 25 fois plus que Marseille.

01:08:43 C'est tout simplement de la folie.

01:08:45 Oui, mais alors, c'est la plus grande ville.

01:08:48 Donc, vous avez fait un rapport au nombre d'automobilistes.

01:08:51 Au nombre d'automobilistes, ça tape quand même très fort.

01:08:54 On en rendait compte 150 fois plus que Strasbourg.

01:08:57 C'est colossal.

01:08:58 Comment vous l'expliquez ?

01:08:59 Alors déjà, une chasse réelle à la rentabilité.

01:09:02 Il faut savoir que la capitale a lancé les grandes manœuvres,

01:09:04 déjà en divisant par deux le nombre de stationnements en voies,

01:09:07 la place de stationnement en voies ries.

01:09:10 De plus, Marie Pervenche, elle a disparu.

01:09:12 Aujourd'hui, elle a été remplacée, et on la regrette Marie Pervenche,

01:09:16 par des voitures équipées de lecteurs automatiques,

01:09:19 de plaques d'immatriculation.

01:09:21 Ces véhicules, ces véritables sulfateuses APV,

01:09:24 comme j'aime bien les appeler, vont contrôler 1500 véhicules à l'heure,

01:09:29 mais sans aucun discernement.

01:09:31 On ne fait plus la distinction, Romain, entre le véhicule

01:09:34 qui a dépassé de quelques minutes,

01:09:36 ou celui qui ne s'est pas acquitté du tout de son heure de stationnement.

01:09:40 C'est ça, la preuve de l'échec peut-être.

01:09:42 Parce que pendant que vous êtes en train de stationner votre véhicule,

01:09:46 et que vous êtes sur l'application pour payer votre stationnement,

01:09:49 ou que vous sortez du véhicule pour aller vous acquitter

01:09:52 de votre paiement du stationnement,

01:09:54 pendant ce temps-là, vous pouvez être verbalisé par cette machine automatique,

01:09:58 et vous entrez dans la contestation avec des amendes majorées

01:10:03 qui sont tout simplement délirantes.

01:10:05 J'en ai enlevé quelques-unes quand même.

01:10:07 Aujourd'hui, ça peut monter jusqu'à 83 euros à Montpellier,

01:10:10 pour quelques minutes dépassées.

01:10:12 Ça peut monter à 67 euros à Lille, évidemment à Paris,

01:10:15 à 125 euros, on écrase tout,

01:10:17 et derrière, il faut ramer pour pouvoir contester,

01:10:20 même si vous êtes dans votre endroit.

01:10:22 - C'est-à-dire que 125 euros, ce n'est pas 35 euros quand on ne paye pas ?

01:10:25 - Non, non, non.

01:10:26 - Quand c'est majoré ?

01:10:27 - Maintenant, quand on paye, ça peut aller jusqu'à ce montant-là.

01:10:30 Mais maintenant, l'amende de stationnement à Paris,

01:10:32 dans les 11 premiers arrondissements, c'est 75 euros.

01:10:35 Deux minutes de trop, 75 euros, ça fait cher la minute.

01:10:38 - Donc il vaut mieux payer tout de suite.

01:10:40 - Quand on se fait avoir.

01:10:41 Merci beaucoup, Pierre Chasseret.

01:10:44 - Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,

01:10:47 premier distributeur automobile en France.

01:10:50 - Le temps et on commence avec la météo des plages.

01:10:54 - Votre programme avec Rosbay.

01:10:58 Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.

01:11:01 rosbay.com

01:11:02 - Du soleil en prévision sur toutes les plages,

01:11:05 ou presque, avec 28 degrés sur terre à Deauville

01:11:09 et 19 degrés dans l'eau.

01:11:11 Attention, risque d'hydrocution.

01:11:13 31 à Quiberon, de fortes chaleurs généralisées.

01:11:16 Plein soleil, un indice UV des 6.

01:11:19 Et nous descendons en direction de l'Aquitaine, du Pays Basque,

01:11:22 avec quelques nuages en cours de journée,

01:11:24 mais de très fortes chaleurs, jusqu'à 35 degrés localement.

01:11:28 22 degrés dans l'eau à Lacanau, un indice UV de 7.

01:11:31 Plein soleil également sur les bords de la Méditerranée,

01:11:34 comme à Sanary, une eau à 22 degrés, un indice de 8.

01:11:38 Et nous finissons avec la Corse, 30 degrés pour Ajaccio,

01:11:41 c'est au-dessus des moyennes de saison,

01:11:43 et 24 degrés dans l'eau.

01:11:45 - Votre programme avec Rosbay.

01:11:49 Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.

01:11:52 rosbay.com

01:11:53 - Le temps, Alexandra Blanc.

01:11:56 - C'est l'heure de vous plonger dans la météo

01:11:59 avec Mondial Piscine.

01:12:01 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

01:12:06 - La météo avec vous, Alexandra Blanc.

01:12:08 Qu'est-ce qui fait chaud déjà ?

01:12:10 Et ça va durer toute la semaine.

01:12:12 - Oui, ça va durer au moins jusqu'à la fin de la semaine

01:12:14 avec une vague de chaleur assez inédite,

01:12:16 puisqu'elle va durer dans le temps,

01:12:18 et surtout au mois de septembre, on n'a pas l'habitude

01:12:20 d'avoir les températures aussi élevées pour la saison.

01:12:22 Au programme ce matin, côté ciel, un temps calme,

01:12:24 seulement quelques nuages dans le sud-ouest,

01:12:26 avec également le maintien du vent d'automne.

01:12:28 Dans l'après-midi, du soleil quasiment partout,

01:12:30 toujours un petit peu de vent autour du golfe du Lyon,

01:12:32 ou encore quelques nuages cet après-midi

01:12:34 près des Côtes de la Manche,

01:12:36 mais globalement d'excellentes conditions,

01:12:38 du soleil au nord comme au sud.

01:12:40 Et puis les températures sont déjà très douces ce matin,

01:12:42 18 à Paris ou encore 23 degrés à Toulouse.

01:12:44 Et dans l'après-midi, ça s'envole,

01:12:46 températures particulièrement élevées pour la saison.

01:12:48 On parle bel et bien d'une vague de chaleur,

01:12:50 avec localement 35 degrés à Bordeaux,

01:12:52 35 degrés également en allant du côté de Blois,

01:12:54 vous aurez 35 degrés à Lyon,

01:12:56 et localement jusqu'à 37 degrés du côté de Limoges.

01:12:58 Températures qui vont d'ailleurs rester très élevées

01:13:00 au moins jusqu'à dimanche.

01:13:02 - C'était La Météo avec Mondial Piscine.

01:13:04 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.

01:13:06 - C'est News 7h32. Bienvenue à tous.

01:13:08 Merci d'être là. Un seul titre aujourd'hui.

01:13:10 La rentrée scolaire sans abaya, sans camisse.

01:13:12 12 millions d'élèves qui reprennent le chemin de l'école.

01:13:14 Et cette information, c'est News.

01:13:16 Écoutez, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,

01:13:18 a dit que le gouvernement a fait un choix

01:13:20 pour les enfants de l'école.

01:13:22 Il a dit que le gouvernement a fait un choix

01:13:24 pour les enfants de l'école.

01:13:26 Il a dit que le gouvernement a fait un choix

01:13:28 pour les enfants de l'école.

01:13:30 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,

01:13:32 a envoyé hier soir un télégramme au préfet

01:13:34 pour demander de la fermeté.

01:13:36 Il écrit, le ministre de l'Intérieur écrit,

01:13:38 "En cas de hausse des signalements

01:13:40 à l'occasion de la rentrée scolaire,

01:13:42 des atteintes à la laïcité,

01:13:44 vous réunirez sans délai

01:13:46 la cellule départementale

01:13:48 de lutte contre l'islamisme radical

01:13:50 et le repli communautaire."

01:13:52 Voilà ce qu'écrit Gérald Darmanin au préfet.

01:13:54 Il demande de la fermeté.

01:13:56 On va partir sur le terrain, Chana.

01:13:58 - Oui, on rejoint tout de suite Augustin Donadieu

01:14:00 devant le lycée Joliot-Curie à Nanterre.

01:14:02 Bonjour Augustin.

01:14:04 Dans cet établissement, c'est une rentrée plus angoissante

01:14:06 que les autres pour certains professeurs.

01:14:08 - Oui, tout à fait. Une journée doublement angoissante

01:14:12 pour les professeurs, à commencer

01:14:14 par le sujet des émeutes.

01:14:16 Ce lycée a été confronté

01:14:18 à ces émeutes à la fin de l'année scolaire de l'année dernière.

01:14:20 La question pour les professeurs est de savoir

01:14:22 s'il faut en parler aux élèves.

01:14:24 Évidemment, ce sera dans toutes les têtes.

01:14:26 Mais comment leur en parler ?

01:14:28 C'est toute la question.

01:14:30 Deuxième sujet très angoissant, évidemment,

01:14:32 c'est la baïa et le port du camis.

01:14:34 Ici, la crainte, c'est qu'effectivement

01:14:36 les élèves suivent

01:14:38 les nombreux appels

01:14:40 à défier le gouvernement.

01:14:42 Le ministre Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale,

01:14:44 avec ses nombreux appels à venir

01:14:46 directement dans les établissements scolaires

01:14:48 vêtus de ce vêtement traditionnel.

01:14:50 En tous les cas, ici, le maître mot,

01:14:52 c'est le dialogue.

01:14:54 Les élèves qui refuseront d'ôter

01:14:56 leur tenue traditionnelle, la baïa ou le camis,

01:14:58 se verront refuser l'entrée

01:15:00 de ce lycée ici à Nanterre.

01:15:02 Je viens de croiser à l'instant la proviseure du lycée

01:15:04 qui n'a pas souhaité s'exprimer à notre micro.

01:15:06 Elle s'est dite sereine

01:15:08 en cette rentrée

01:15:10 2023-2024,

01:15:12 mais les professeurs ici sont assez

01:15:14 angoissés à l'idée d'aborder

01:15:16 ces sujets avec les élèves.

01:15:18 En tous les cas, les premiers élèves sont attendus ici à 8h45

01:15:20 pour une rentrée à 9h. Demain, ce sera place

01:15:22 au premier.

01:15:24 Mercredi, il est terminal.

01:15:26 Et enfin, jeudi, ce sera le début des cours.

01:15:28 Plus de 1 000 élèves sont attendus ici.

01:15:30 - Merci beaucoup, Augustin.

01:15:32 Augustin, donne adieu avec Charles Pousseau.

01:15:34 On était à Nanterre.

01:15:36 On va partir à Marseille à présent.

01:15:38 Retrouvez Régine Delfour.

01:15:40 Bonjour, Régine. Vous êtes devant le lycée

01:15:42 Victor Hugo dans le quartier de la Belle de Mai,

01:15:44 à Marseille, dans cet établissement.

01:15:46 La rentrée va être

01:15:48 particulièrement scrutée, Régine.

01:15:50 - Oui, absolument, Romain.

01:15:52 Puisque la fin de l'année scolaire,

01:15:54 ici en juin, a connu

01:15:56 plusieurs tensions, il y avait des jeunes filles

01:15:58 qui pénétraient dans l'établissement

01:16:00 vêtue du Nabaya.

01:16:02 Elles pouvaient le faire puisque des

01:16:04 surveillants les laissaient faire,

01:16:06 estimant qu'ils n'étaient pas là pour

01:16:08 appliquer la police de la laïcité.

01:16:10 Il y a eu aussi un autre incident

01:16:12 entre le proviseur et des jeunes filles

01:16:14 lors d'une discussion.

01:16:16 Il aurait été accusé d'avoir tenu

01:16:18 des propos racistes,

01:16:20 ce qui a entraîné une mobilisation

01:16:22 de certains nombres du personnel.

01:16:24 Il y a eu une division aussi au sein

01:16:26 de cet établissement.

01:16:28 Certains enseignants étaient

01:16:30 très traumatisés puisqu'il y a eu

01:16:32 assez de violence. Alors, effectivement,

01:16:34 cette rentrée va être particulièrement

01:16:36 scrutée. Ces jeunes filles vont-elles

01:16:38 porter le Nabaya

01:16:40 ou vont-elles contourner

01:16:42 ce port ?

01:16:44 Si elles arrivent ici devant le lycée

01:16:46 avec, vêtues

01:16:48 du Nabaya, elles pourront

01:16:50 pénétrer dans l'établissement mais elles

01:16:52 n'auront pas accès aux cours.

01:16:54 Il y aura un dialogue avec

01:16:56 le proviseur et l'équipe

01:16:58 pédagogique et puis un appel aux parents.

01:17:00 - Merci beaucoup.

01:17:02 Merci à vous, Régine Delfour,

01:17:04 en direct de Marseille

01:17:06 avec Sacha Robin.

01:17:08 En Meuselles, un rassemblement évangélique

01:17:10 de gens du Voyage réunit actuellement

01:17:12 des milliers de caravanes. L'événement

01:17:14 annuel a commencé hier sur l'ancienne

01:17:16 base aérienne de l'OTAN de Gros-Tanquin.

01:17:18 30 000 personnes seront rassemblées

01:17:20 au moins jusqu'au 10 septembre.

01:17:22 - Oui, 400 gendarmes, une quinzaine de pompiers

01:17:24 et des équipes de protection de l'environnement

01:17:26 ont été déployés. Alors, Jean Delle,

01:17:28 maire sans étiquette de Bistroff,

01:17:30 était notre invité à 6h45

01:17:32 et il dénonce une trahison de l'État.

01:17:34 - Il y a vraiment un problème.

01:17:36 L'État nous avait promis

01:17:38 à faire un constat. Il y avait

01:17:40 l'été sénateur, M. Rimbour,

01:17:42 je crois qu'il était sénateur,

01:17:44 s'est rendu sur place,

01:17:46 a constaté

01:17:48 tous ses désagréments

01:17:50 et nous avait promis

01:17:52 qu'il n'y aurait plus de rassemblement

01:17:54 chez nous. C'est vraiment

01:17:56 une trahison. On ne comprend pas

01:17:58 que l'État soit revenu sur sa parole

01:18:00 pour remettre

01:18:02 le rassemblement chez nous.

01:18:04 Surtout qu'en France,

01:18:06 on a 90 départements.

01:18:08 Si chacun faisait un effort

01:18:10 et les prenait une fois

01:18:12 tous les ans...

01:18:14 - Voilà le maire de Bistroff

01:18:16 qui était en direct avec nous.

01:18:18 On va parler de ce qui s'est passé

01:18:20 ce week-end dans la capitale.

01:18:22 L'automobiliste qui a mortellement

01:18:24 fauché un piéton à Paris

01:18:26 a été interpellé.

01:18:28 Une enquête pour homicide involontaire

01:18:30 aggravée par le délit de fuite a été ouverte.

01:18:32 Ça s'est passé dans la nuit de samedi à dimanche.

01:18:34 - Vers 3h du matin, un homme a refusé

01:18:36 de se soumettre à un contrôle de police

01:18:38 dans la ville de Montseigne-Saint-Denis.

01:18:40 Dans sa course, il a percuté un homme

01:18:42 de 30 ans qui décèdera une heure plus tard.

01:18:44 Le suspect a été placé sous contrôle judiciaire

01:18:46 et n'avait pas le droit de conduire un véhicule

01:18:48 depuis le 21 août dernier.

01:18:50 - Des nouvelles de Mathieu Kassovitz.

01:18:52 L'acteur français se trouve dans un état

01:18:54 de santé préoccupant après son accident

01:18:56 de moto sur le circuit de Montlhéry.

01:18:58 Hier, selon son entourage, son pronostic vital

01:19:00 n'est pas engagé. Heureusement,

01:19:02 il s'entraînait et suivait une formation

01:19:04 au pilotage d'une moto.

01:19:06 - Le suspect a une cheville au bassin.

01:19:08 Il a été transporté à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre.

01:19:10 Selon les premiers éléments de l'enquête,

01:19:12 l'acteur de 56 ans est seul en cause

01:19:14 dans cet accident et n'a percuté aucun autre véhicule.

01:19:16 - La rentrée scolaire,

01:19:18 sans abaya, sans camis,

01:19:20 sans vêtements islamiques.

01:19:22 Le ministre de l'Intérieur demande au préfet

01:19:24 de la fermeté. On va en parler avec vous, Gauthier Lebret.

01:19:26 A tout de suite.

01:19:28 - Cette information, c'est news.

01:19:34 Le ministre de l'Intérieur a envoyé

01:19:36 hier soir un télégramme

01:19:38 au préfet pour demander de la fermeté

01:19:40 en ce jour de rentrée.

01:19:42 Gérald Darmanin ne veut aucune exception

01:19:44 dans l'application de l'interdiction

01:19:46 du port de l'abaya ou du camis.

01:19:48 Bref, des vêtements islamiques à l'école.

01:19:50 Gauthier Lebret, que dit ce télégramme exactement ?

01:19:52 - C'est un télégramme envoyé au préfet,

01:19:54 mais aussi au directeur de la police nationale

01:19:56 et au directeur de la gendarmerie nationale.

01:19:58 Il leur est demandé de faire remonter

01:20:00 sans délai tout débordement

01:20:02 et d'être très réactif

01:20:04 si les personnels éducatifs demandent

01:20:06 de l'aide parce qu'ils n'arrivent pas à faire

01:20:08 respecter cette interdiction.

01:20:10 Gérald Darmanin dit très précisément la chose suivante.

01:20:12 "Vous interviendrez toujours en lien

01:20:14 avec les autorités éducatives

01:20:16 avec tact et modération

01:20:18 pour disperser les éventuels rassemblements

01:20:20 qui pourraient se produire devant certains établissements."

01:20:22 Vous voyez à quoi s'attend très concrètement

01:20:24 le ministère de l'Intérieur à des manifestations

01:20:26 disons-le pro-abaya et pro-camis.

01:20:28 En cas de hausse des signalements

01:20:30 à l'occasion de la rentrée scolaire,

01:20:32 vous réunirez sans délai la cellule départementale

01:20:34 de lutte contre l'islamisme radical

01:20:36 et le repli communautaire.

01:20:38 Donc c'est vraiment une rentrée encore plus

01:20:40 scrutée que les autres avec cette

01:20:42 double interdiction voulue par Gabriel Attal.

01:20:44 Une rentrée sensible,

01:20:46 dit même le ministre de l'Intérieur dans cette note envoyée

01:20:48 au préfet. Emmanuel Macron a promis

01:20:50 vendredi en marge d'un déplacement

01:20:52 dans un lycée professionnel de la fermeté.

01:20:54 "Nous devons être intraitables",

01:20:56 a dit le chef de l'État

01:20:58 alors qu'il s'attendait, il l'a dit aussi,

01:21:00 à des cas d'élèves en abaya et en camis

01:21:02 ce matin devant les portes de leur

01:21:04 établissement scolaire.

01:21:06 Certains, disait Emmanuel Macron, par négligence

01:21:08 et d'autres pour défier le système

01:21:10 républicain et évidemment

01:21:12 la difficulté pour les professeurs

01:21:14 et les proviseurs, c'est quand vous avez

01:21:16 plusieurs dizaines de cas d'élèves

01:21:18 portant une abaya ou un camis.

01:21:20 Merci beaucoup Gautier. Je rappelle notre sondage

01:21:22 CSA pour CNews qu'on vous révélait

01:21:24 la semaine dernière.

01:21:26 Les Français sur 10 sont contre

01:21:28 le port de l'abaya à l'école, Chana.

01:21:30 Oui, une tendance qui se confirme au sein des partis politiques

01:21:32 et même à gauche, 67%

01:21:34 des électeurs de gauche interrogés

01:21:36 se disent contre le port de l'abaya à l'école.

01:21:38 Un chiffre qui monte à 95% à droite.

01:21:40 Il est 8h moins le quart, le Point Info.

01:21:42 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.

01:21:44 Chana Lusso.

01:21:46 C'est le grand jour, aujourd'hui c'est la rentrée des classes

01:21:50 et 12 millions d'élèves reprennent le chemin

01:21:52 de l'école ce matin. Cette année,

01:21:54 la rentrée se fera sans abaya

01:21:56 et sans camis, selon une information CNews.

01:21:58 Le ministre de l'Intérieur a envoyé un télégramme

01:22:00 au préfet hier soir pour leur demander

01:22:02 de la fermeté.

01:22:04 L'Etat promet une aide supplémentaire

01:22:06 de 15 millions d'euros pour les restos du coeur.

01:22:08 En difficulté financière, l'association

01:22:10 avait annoncé un peu plus tôt être

01:22:12 contrainte de réduire son nombre de bénéficiaires

01:22:14 cet hiver. Il faut dire que le nombre

01:22:16 de demandes explose face à l'inflation.

01:22:18 Par ailleurs, une enveloppe de 6 millions d'euros

01:22:20 sera distribuée à des associations

01:22:22 venant en aide aux tout-petits.

01:22:24 Volodymyr Zelensky affirme avoir conclu

01:22:28 un nouvel accord avec la France.

01:22:30 Le président ukrainien s'est entretenu au téléphone

01:22:32 avec Emmanuel Macron hier et selon lui,

01:22:34 il s'agit d'une information des pilotes

01:22:36 ukrainiens en France. Dans son compte rendu,

01:22:38 l'Elysée affirme que le chef de l'Etat

01:22:40 a réitéré sa détermination à soutenir l'Ukraine

01:22:42 sans pour autant mentionner cet accord.

01:22:44 La vague de chaleur tardive

01:22:48 qui s'installe en France, on en parle

01:22:50 avec vous Alexandra Bland. On attend

01:22:52 jusqu'à 38 degrés dans le sud-ouest aujourd'hui.

01:22:54 38 degrés !

01:22:56 Les températures vont rester particulièrement élevées

01:22:58 jusqu'à la fin de la semaine. C'est une semaine

01:23:00 de chaleur. Comment elle s'explique cette chaleur tardive ?

01:23:02 - C'est une chaleur assez importante

01:23:04 due à une dépression située sur le

01:23:06 Proche-Atlantique. On va d'ailleurs le voir

01:23:08 sur ces images avec une dépression

01:23:10 située du côté de l'Espagne.

01:23:12 Et vous le savez, quand il y a une dépression,

01:23:14 une perturbation, le vent tourne dans le sens

01:23:16 inverse des aiguilles d'une montre. Et donc,

01:23:18 en conséquence, la chaleur remonte petit à petit

01:23:20 du Maghreb mais également de la

01:23:22 péninsule ibérique. C'est pourquoi

01:23:24 les températures vont tout simplement s'envoler.

01:23:26 C'est ce qu'on appelle en météo un dôme de chaleur

01:23:28 avec un anticyclone au nord et

01:23:30 une dépression située donc sur le Proche-Atlantique.

01:23:32 On programme donc

01:23:34 des températures presque caniculaires. On ne parle pas

01:23:36 de canicule évidemment puisque vous le savez

01:23:38 les journées, les nuits sont plus longues. Donc forcément

01:23:40 les températures ont tendance à baisser

01:23:42 mais on parle d'une vague de chaleur exceptionnelle

01:23:44 de par son intensité

01:23:46 mais également de par sa durée puisqu'on

01:23:48 attend localement jusqu'à 38-39 degrés

01:23:50 aujourd'hui dans le sud-ouest

01:23:52 et ça va durer, oui, ça va durer

01:23:54 au moins jusqu'à dimanche

01:23:56 avec ces températures qui vont très souvent

01:23:58 dépasser les 30 degrés au nord

01:24:00 comme au sud. Par exemple à Paris, on attend

01:24:02 9 jours consécutifs à plus

01:24:04 de 30 degrés. Nous n'avions pas eu aussi

01:24:06 chaud au mois de septembre en région

01:24:08 parisienne depuis 1911.

01:24:10 On avait eu en septembre 1911

01:24:12 8 jours d'affilée

01:24:14 avec de la chaleur, là on en attend 9.

01:24:16 Merci Alexandra. L'économie

01:24:18 tout de suite. Tiens, on va parler de la rémunération des fonctionnaires

01:24:20 au mérite.

01:24:22 A partir du 18 septembre

01:24:32 Stanislas Guérini, le ministre

01:24:34 de la fonction publique, va rouvrir les travaux

01:24:36 sur la réforme des rémunérations

01:24:38 dans la fonction publique. Et on sait

01:24:40 qu'un des chantiers portera sur la rémunération

01:24:42 au mérite, le McGuillot.

01:24:44 Oui, un dossier qu'il va rouvrir

01:24:46 car effectivement c'est un serpent de mer,

01:24:48 un sujet qui revient régulièrement. C'était une promesse

01:24:50 du candidat Emmanuel Macron

01:24:52 en 2017 et il s'était

01:24:54 aussi déjà prononcé pour cette

01:24:56 rémunération variable des fonctionnaires

01:24:58 en 2014 quand il était ministre de l'économie.

01:25:00 L'idée, c'est de pouvoir tout simplement

01:25:02 payer mieux et plus les agents qui en font

01:25:04 plus et mieux. Stanislas Guérini

01:25:06 l'a donc redit ces derniers jours, il veut

01:25:08 rémunérer davantage l'agent

01:25:10 qui aura fait plus, aura fait mieux, davantage

01:25:12 rémunérer l'équipe qui aura été mobilisée

01:25:14 en période de crise, qui aura

01:25:16 collectivement mené à bien, un projet

01:25:18 exigeant. Alors la rémunération

01:25:20 au mérite, ça existe pas déjà

01:25:22 pour les fonctionnaires ? Ça existe en partie, oui.

01:25:24 En effet, en 2008, Nicolas Sarkozy

01:25:26 avait instauré ce qui s'appelait la prime de

01:25:28 fonction et de résultat. Elle avait été abrogée

01:25:30 par François Hollande, remplacée par

01:25:32 un autre dispositif. Il y a également

01:25:34 une prime de résultat exceptionnelle qui

01:25:36 récompense un travail d'équipe et des résultats

01:25:38 exceptionnels, mais tout ça ne concerne que

01:25:40 10% environ des agents

01:25:42 de la fonction publique. L'idée d'Emmanuel Macron

01:25:44 et donc de

01:25:46 Stanislas Guérini, c'est d'étendre

01:25:48 ce dispositif de rémunération variable

01:25:50 à l'ensemble des fonctionnaires.

01:25:52 Est-ce que c'est utile ? Est-ce que

01:25:54 le service est meilleur quand les fonctionnaires

01:25:56 sont payés au mérite ? Parce que c'est ça

01:25:58 l'important. On pourrait se dire que ça va

01:26:00 les motiver et donc que le service rendu

01:26:02 sera meilleur. Eh bien, non.

01:26:04 Pas forcément. En tout cas, c'est ce que montrent différentes

01:26:06 études qui ont été menées dans des pays où il existe

01:26:08 une rémunération variable des fonctionnaires.

01:26:10 Selon ces études, il n'y aurait

01:26:12 pas ou peu d'effet sur le

01:26:14 service rendu au public. En revanche,

01:26:16 ça peut renforcer l'attractivité

01:26:18 pour la fonction publique,

01:26:21 qui, on le sait, a beaucoup de mal à recruter

01:26:23 en ce moment. Il faut pour ça convaincre

01:26:25 les syndicats. Et là, ce n'est pas fait. Ils sont

01:26:27 contre. Ils ne veulent pas de primes ponctuelles accordées

01:26:29 au bon vouloir de l'État, mais des augmentations

01:26:31 pérennes. Et puis surtout, ils estiment que les

01:26:33 critères d'évaluation ne sont pas

01:26:35 fixés ou sont trop compliqués à fixer

01:26:37 et pourraient faire l'objet d'arbitraires.

01:26:39 Tout l'enjeu, ça va être de trouver le bon moyen

01:26:41 d'évaluer le mérite. C'est pour ça que plusieurs

01:26:43 réunions sont prévues dans les semaines

01:26:45 qui viennent. Reste à savoir si elles déboucheront

01:26:47 sur quelque chose ou si, une fois de plus,

01:26:49 la promesse de 2017 sera

01:26:51 ajournée.

01:26:53 [Musique]

01:26:55 C'était votre programme

01:26:57 avec Lesia, assureur d'intérêt

01:26:59 général.

01:27:01 Les restos du cœur vont-ils devoir

01:27:03 mettre la clé sous la porte

01:27:05 la pauvreté ? Urgence politique

01:27:07 nous dira dans un instant Paul Sujit.

01:27:09 Restez bien avec nous sur CNews.

01:27:11 Bon réveil à tous et bon courage

01:27:13 si on fait la rentrée scolaire

01:27:15 chez vous. A tout de suite.

01:27:17 [Musique]

01:27:19 8h10,

01:27:21 La politique, Paul Sujit. Bonjour Paul.

01:27:23 - Bonjour Romain. - Les restos du cœur

01:27:25 vont-ils devoir fermer ?

01:27:27 C'est une véritable inquiétude. Pourquoi ?

01:27:29 Parce que hier, le président de l'association, le président

01:27:31 des restos du cœur, a annoncé qu'il faisait face

01:27:33 à un manque de moyens

01:27:35 pour distribuer des repas

01:27:37 à tous ceux qui font appel

01:27:39 à l'association. Il a lancé un

01:27:41 cri d'appel.

01:27:43 Il a peur que ça ferme. Oui, ça c'est un cri

01:27:45 qui nous a tous émus puisqu'il a dit que les restos du cœur

01:27:47 pourraient mettre la clé sous la

01:27:49 porte d'ici à 3 ans. Patrice Dourais,

01:27:51 président des restos du cœur, expliquait

01:27:53 notamment sur TF1 que l'association

01:27:55 fondée par Coluche en 1985 fait

01:27:57 aujourd'hui face à de très grandes difficultés financières

01:27:59 par manque de dons, mais surtout

01:28:01 à cause de l'afflux important de personnes

01:28:03 qui ont recours aux restos du cœur.

01:28:05 Ils avaient donc 1,3 million

01:28:07 de personnes bénéficiaires depuis le début

01:28:09 de l'année. C'est beaucoup plus que l'an passé

01:28:11 où on comptait, en tout et pour tout,

01:28:13 1,1 million de personnes. Et donc,

01:28:15 les dirigeants des restos du cœur estiment que

01:28:17 s'ils ne sont pas aidés davantage, ils devront

01:28:19 réhausser

01:28:21 le montant des revenus qui permettent d'être éligibles

01:28:23 aux prestations

01:28:25 alimentaires. Et ça pourrait éliminer

01:28:27 plus de 150 000 personnes de cette aide

01:28:29 d'urgence pour les plus pauvres. Alors, c'est préoccupant.

01:28:31 L'État a immédiatement

01:28:33 réagi hier soir. Oui, alors dès hier soir,

01:28:35 Aurore Berger, ministre des Solidarités, a promis

01:28:37 sur TF1 une aide supplémentaire

01:28:39 de 15 millions d'euros, accompagnée aussi

01:28:41 de 6 millions d'euros qui iront à des associations qui,

01:28:43 elles, viennent notamment en aide aux plus petits en

01:28:45 distribuant des couches, du lait d'enfants, des petits

01:28:47 pots, etc. Et puis, elle a lancé un appel aux

01:28:49 grandes marques, notamment la grande distribution s'est

01:28:51 engagée très rapidement, puisque le

01:28:53 PDG de Carrefour, Alexandre Bombard, a réagi.

01:28:55 Le groupe Les Mousquetaires également.

01:28:57 Je crois que vous recevez dans quelques minutes ce

01:28:59 collaborateur avec Sonia Maibrouk, Michel-Edouard Leclerc.

01:29:01 Donc, on voit qu'il y a une mobilisation aussi

01:29:03 des entreprises autour de cet appel à l'aide.

01:29:05 C'est une réponse suffisante, selon

01:29:07 vous, Paul ? La réponse, Romain,

01:29:09 est évidemment dans votre question, non. C'est une rustine

01:29:11 qui vient essayer de réparer

01:29:13 tant bien que mal un problème beaucoup

01:29:15 plus fondamental. On essaye de venir

01:29:17 en aide en urgence à l'afflux

01:29:19 massif de personnes pauvres, de personnes

01:29:21 qui n'ont pas les moyens de se nourrir

01:29:23 correctement tout au long de la semaine ou tout au long du

01:29:25 mois. Évidemment, la question est comment

01:29:27 prévenir cette extrême misère en amont ?

01:29:29 Coluche avait une solution

01:29:31 qui n'est pas magique, mais qui permet

01:29:33 déjà d'y réfléchir. Vous savez, c'était sa grande phrase,

01:29:35 "L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres". Et c'est vrai,

01:29:37 il ne s'agit pas ici seulement de questions monétaires

01:29:39 ou de plans d'urgence ou d'aide,

01:29:41 si louable soit-elle, apportée par

01:29:43 les entreprises. La pauvreté, je crois, doit

01:29:45 redevenir un problème politique. Alors, on a vu

01:29:47 qu'hier, toutes les oppositions, à gauche comme à droite,

01:29:49 sont allées en faveur d'un plan d'urgence

01:29:51 sur la pauvreté. C'est évidemment un sujet extrêmement

01:29:53 consensuel. Il y a malgré tout un certain

01:29:55 nombre de questions qui méritent d'être posées.

01:29:57 Je ne prétends bien sûr pas résoudre en

01:29:59 quelques secondes avec vous le problème de la pauvreté

01:30:01 qui mobilise tous les penseurs de l'économie

01:30:03 politique depuis Mandeville, en passant

01:30:05 par Karl Marx, Adam Smith, Ricardo ou

01:30:07 Walras. Mais enfin, il y a malgré tout, dans le

01:30:09 débat politique aujourd'hui sur la pauvreté,

01:30:11 peut-être un certain nombre de perspectives

01:30:13 à rappeler qui ne font pas de mal. La première, c'est que

01:30:15 évidemment, la course en avant vers la

01:30:17 globalisation, l'internationalisation des flux

01:30:19 a certes enrichi au niveau collectif nos sociétés

01:30:21 mais elle a malgré tout recréé des niveaux

01:30:23 de pauvreté extrêmes

01:30:25 à l'échelle individuelle.

01:30:27 Ces personnes, on le dit suffisamment maintenant depuis

01:30:29 quelques années, sont les oubliés de la mondialisation,

01:30:31 les exclus, et redessinent une carte

01:30:33 de la pauvreté. Christophe Guillou

01:30:35 notamment nous a rappelé qu'elle n'est plus simplement

01:30:37 centrée dans les centres-villes très pauvres

01:30:39 mais qu'elle s'étend maintenant aussi

01:30:41 à des territoires paupérisés, ces endroits

01:30:43 justement de déclassement. Et c'est important

01:30:45 de le souligner. On voit maintenant plus seulement

01:30:47 des personnes qui sont dans une forme de vie marginale

01:30:49 qui viennent demander de l'aide au resto du cœur

01:30:51 mais aussi des familles qui se sont peu à peu

01:30:53 appauvries. C'est la grande inquiétude

01:30:55 de ce nouveau siècle, c'est ce déclassement

01:30:57 économique qui fait que des familles qui jusqu'ici

01:30:59 étaient dans les classes moyennes,

01:31:01 peuvent basculer sous le seuil de pauvreté.

01:31:03 La deuxième chose, c'est que, et c'est pas

01:31:05 populaire de le dire, et aucun responsable

01:31:07 politique ne le dira jamais, mais notre modèle social

01:31:09 ne peut pas avoir vocation à permettre

01:31:11 à tout le monde, par exemple, de ne pas

01:31:13 subir les conséquences d'une crise majeure ou de l'inflation.

01:31:15 Il faut cibler, c'est pas possible autrement.

01:31:17 Et de fait, on le voit bien, l'inflation galopante

01:31:19 aujourd'hui n'est pas enrayée par les boucliers

01:31:21 tarifaires ou les aides spéciales d'urgence accordées

01:31:23 par le gouvernement. Il y a donc des choix politiques à faire

01:31:25 et c'est vrai qu'on pourrait peut-être insister davantage

01:31:27 sur les personnes qui sont

01:31:29 en véritable situation de précarité

01:31:31 plutôt que d'essayer de maintenir

01:31:33 tant bien que mal le niveau de vie de toutes les classes

01:31:35 moyennes ou tous les français. Et la dernière chose

01:31:37 et la plus importante, quand on regarde

01:31:39 les statistiques sur la pauvreté, on voit que

01:31:41 c'est un phénomène qui touche de plus en plus

01:31:43 des personnes en situation de solitude

01:31:45 ou de fragilisation sociale. On est dans

01:31:47 une société qui vit une véritable crise du lien

01:31:49 et notamment il y a un certain nombre de phénomènes

01:31:51 la fragmentation familiale en est un.

01:31:53 Aux Etats-Unis, on commence à avoir cette réflexion parce que

01:31:55 le taux de divorce explose, y compris chez les personnes

01:31:57 âgées, c'est-à-dire des personnes qui ont vécu

01:31:59 10, 20, 30, 40 ans en couple

01:32:01 et qui se retrouvent seules et qui par exemple,

01:32:03 à l'aube de la vieillesse et de la dépendance

01:32:05 se retrouvent fragilisées.

01:32:07 C'est aujourd'hui une de nos préoccupations majeures

01:32:09 si on veut lutter contre la pauvreté, il faut

01:32:11 lutter contre la solitude et ça,

01:32:13 pour l'instant, peu de politiques publiques le prennent en compte.

01:32:15 - Paul Sujit, merci beaucoup Paul.

01:32:17 Le point de vue de Paul Sujit

01:32:19 tous les matins, 7h50 dans la matinale.

01:32:21 8h15,

01:32:23 on sera donc avec

01:32:25 Michel-Edouard Leclerc, 8h13 exactement.

01:32:27 Michel-Edouard Leclerc, invité de Saigné-Mabrouk

01:32:29 sur CNews et sur

01:32:31 Europe 1. La musique tout de suite !

01:32:33 L'instant musique.

01:32:35 - Votre programme avec Groupe Verlaine,

01:32:37 installateur de pompes à chaleur atlantique

01:32:39 alimentée par une centrale photovoltaïque.

01:32:41 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:32:43 - Et ce matin, on vous fait découvrir

01:32:45 le nouveau single de Mika

01:32:47 qui fait son grand retour, ça s'appelle

01:32:49 "C'est la vie" et c'est le premier extrait

01:32:51 de son album. Dans ce morceau révélé

01:32:53 vendredi dernier, l'artiste fait le bilan

01:32:55 de tout ce qui ne va pas dans sa vie

01:32:57 sur un son très dansant, vous allez voir.

01:32:59 - C'est quoi le faux, c'est quoi le vrai ?

01:33:01 Qu'est-ce que tout ça vient faire ici ?

01:33:03 C'est quoi la mort ?

01:33:05 C'est quoi la mort, les vies d'avant ?

01:33:07 C'est quoi la pluie, quoi le beau temps ?

01:33:09 C'est quoi qui arrive droit devant ?

01:33:11 C'est quoi ce rite sur mon visage ?

01:33:13 Pourquoi elles viennent cafter mon âge ?

01:33:15 Même si le vieillir est un naufrage ?

01:33:17 C'est quoi ces fleurs et ce mame gros...

01:33:19 - C'était votre programme avec Groupe Verlaine,

01:33:21 installation photovoltaïque

01:33:23 pour réduire vos factures d'électricité.

01:33:25 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.

01:33:27 - Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

01:33:29 C'est l'heure de vous plonger dans la météo

01:33:31 avec Mondial Plus.

01:33:33 - C'est l'heure de vous plonger dans la météo

01:33:35 avec Mondial Piscines.

01:33:37 Mondial Piscines,

01:33:39 la passion de réaliser vos rêves.

01:33:41 - Alexandra, jusqu'à 38 degrés dans le sud-ouest,

01:33:43 il va faire chaud partout en France.

01:33:45 - Oui, la vague de chaleur a commencé hier

01:33:47 et elle va s'installer tout au long de la semaine

01:33:49 avec des températures qui vont tout simplement

01:33:51 s'envoler.

01:33:53 On attend localement jusqu'à 38-39 degrés

01:33:55 entre aujourd'hui et jeudi,

01:33:57 notamment sur les régions du sud-ouest.

01:33:59 Avec en prime, côté ciel, il y a bien un temps sec

01:34:01 et ensoleillé ce matin.

01:34:03 On retrouve seulement quelques petits nuages

01:34:05 en allant vers les Pyrénées

01:34:07 ou encore un peu de brume sur le nord de la Bretagne.

01:34:09 Dans l'après-midi, du soleil quasiment partout.

01:34:11 Seulement quelques petits nuages attendus

01:34:13 sur la façade ouest.

01:34:15 A noter également le renforcement du vent d'automne

01:34:17 sur le Languedoc-Roussillon.

01:34:19 Attention, ça va souffler assez fort.

01:34:21 Et puis, ces températures qui s'envolent.

01:34:23 Ce matin, ça reste plutôt doux sans excès.

01:34:25 Déjà 18 degrés à Paris

01:34:27 ou encore 23 degrés à Toulouse.

01:34:29 Mais c'est vraiment dans l'après-midi

01:34:31 que les températures grimpent.

01:34:33 Regardez ces températures dignes d'un mois d'août

01:34:35 et qui sont d'ailleurs exceptionnellement élevées

01:34:37 pour la saison, pour un mois de septembre.

01:34:39 Avec en moyenne 34 à 35 degrés à Toulouse,

01:34:41 34 degrés à Marseille.

01:34:43 Vous aurez localement jusqu'à 37 degrés à Limoges,

01:34:45 35 degrés à Lyon ou encore 33 degrés à Rennes.

01:34:47 Et localement, 32 degrés en Bourgogne.

01:34:49 Ces températures qui s'envolent.

01:34:51 Et d'ailleurs, on va conserver cette chaleur

01:34:53 tout au long de la semaine.

01:34:55 On va le voir sur les cartes pour la suite du programme

01:34:57 avec du grand beau temps mardi, mercredi et jeudi.

01:34:59 Et ces températures qui vont rester largement

01:35:01 au-dessus des normales de saison.

01:35:03 - C'est News, il est 8h. Merci d'être avec nous.

01:35:15 Bon courage si c'est la rentrée scolaire

01:35:17 dans votre famille, si vous avez des enfants

01:35:19 qui font la rentrée scolaire.

01:35:21 Bon courage, bonne rentrée à tous.

01:35:23 A la une ce matin, la rentrée scolaire

01:35:25 sans les tenues islamiques, pas d'Abaya

01:35:27 ni de Camisse, Gérald Darmanin

01:35:29 a envoyé une circulaire au préfet

01:35:31 pour leur demander de la fermeté.

01:35:33 Une directrice d'établissement dans le 14e arrondissement

01:35:35 de la capitale sera en direct avec nous

01:35:37 dans un instant.

01:35:39 Les Restos du Coeur obtiennent

01:35:41 15 millions d'euros d'aides du gouvernement.

01:35:43 L'association est en danger à cause de l'inflation

01:35:45 qui rogne

01:35:47 ses capacités à aider

01:35:49 les plus pauvres.

01:35:51 Une vieille dame agressée

01:35:53 à Lyon par un individu

01:35:55 qui, elle, venait de faire un reproche

01:35:57 parce qu'il urinait dans la rue,

01:35:59 vous avez bien entendu,

01:36:01 elle a reçu un violent coup de poing au visage.

01:36:03 C'est donc la rentrée.

01:36:07 12 millions d'élèves qui reprennent

01:36:09 le chemin de l'école ce matin

01:36:11 et cette année, cette rentrée se fera

01:36:13 sans Abaya et sans Camisse.

01:36:15 On en parle beaucoup parce que c'est

01:36:17 important. D'après une information

01:36:19 CNews, déjà, Gérald Darmanin

01:36:21 a envoyé hier soir un télégramme à tous les préfets,

01:36:23 qui montre de la fermeté.

01:36:25 Ça, c'est la première chose. On va peut-être voir ce qu'il dit.

01:36:27 En cas de hausse des signalements à l'occasion de la rentrée scolaire,

01:36:29 vous réunirez sans délai

01:36:31 la cellule départementale de lutte

01:36:33 contre l'islamisme radical

01:36:35 et le repli communautaire.

01:36:37 Alors on est avec la directrice d'un lycée

01:36:39 du 14e arrondissement de la capitale.

01:36:41 Bonjour Madame, merci d'être avec nous.

01:36:43 Merci beaucoup. Merci de nous donner quelques minutes

01:36:45 de votre temps précieux, j'imagine,

01:36:47 en ce jour de rentrée scolaire.

01:36:49 8h15.

01:36:51 Vous attendez à recevoir

01:36:53 des élèves en tenue islamique

01:36:55 ou pas en abaya en camis ?

01:36:57 Écoutez, c'est assez

01:37:01 imprévisible.

01:37:03 En tout cas, nous sommes prêts.

01:37:05 Mais comme nous l'avons toujours été,

01:37:07 finalement,

01:37:09 à accueillir les élèves,

01:37:11 et puis s'il y a une difficulté

01:37:13 par rapport à une tenue qui manifeste

01:37:15 une appartenance religieuse,

01:37:17 nous mènerons à

01:37:19 effectivement

01:37:21 un dialogue avec ces élèves.

01:37:23 Et nous appliquerons

01:37:25 évidemment l'instruction donnée

01:37:27 par Monsieur le Ministre de ne pas

01:37:29 leur permettre de monter

01:37:31 en classe. Comment est-ce que vous êtes

01:37:33 préparés à cette éventualité

01:37:35 et qu'est-ce qui se passe si très concrètement

01:37:37 dans les minutes qui viennent aujourd'hui

01:37:39 ou un jour de la semaine d'ailleurs,

01:37:41 une jeune élève arrive en abaya ?

01:37:43 Déjà, elle ne pourra pas dire qu'elle ne savait pas,

01:37:45 parce qu'on en parle depuis plus d'une semaine.

01:37:47 Mais qu'est-ce qui va se passer concrètement ?

01:37:49 Alors évidemment, les journées qui arrivent sont des journées particulières,

01:37:55 ce sont des journées de rentrée

01:37:57 et notre objectif, c'est évidemment

01:37:59 l'accueil dans la plus grande sérénité

01:38:01 possible. Nous recevons d'ailleurs tout à l'heure

01:38:03 au cours de toute

01:38:05 une longue matinée, à partir de 9h,

01:38:07 les élèves de 6e et leurs familles,

01:38:09 pour les rassurer d'abord sur ce passage

01:38:11 de l'école primaire

01:38:13 au collège et aussi

01:38:15 d'ailleurs sur ces nouvelles mesures,

01:38:17 pour leur redire que tous les élèves, évidemment,

01:38:19 ont leur place à l'intérieur de l'établissement

01:38:21 sans discrimination et quelle que soit

01:38:23 leur appartenance. Je tenais

01:38:25 vraiment à ce que ce soit dit.

01:38:27 Évidemment qu'on est...

01:38:29 Voilà, on va être attentifs, mais

01:38:31 je vous le disais déjà, on est

01:38:33 attentifs. La loi

01:38:35 par rapport à ces

01:38:37 manifestations avec des vêtements

01:38:39 qui manifestent une appartenance religieuse,

01:38:41 elle a déjà presque 20 ans. Donc les

01:38:43 établissements sont habitués à

01:38:45 accueillir

01:38:47 tel ou tel élève qui pourrait se présenter

01:38:49 effectivement avec

01:38:51 une tenue de ce type-là, de type

01:38:53 abaya, de type camis,

01:38:55 ou d'ailleurs tout autre vêtement qui

01:38:57 pourrait manifester une appartenance religieuse.

01:38:59 Et dans ce cas-là, on appliquera

01:39:01 effectivement des consignes qui,

01:39:03 finalement, ont déjà

01:39:05 cours dans les établissements, c'est-à-dire

01:39:07 recevoir cet élève

01:39:09 discuter, effectivement,

01:39:11 et

01:39:13 si on n'y parvient, évidemment,

01:39:15 immédiatement faire cesser

01:39:17 cette manifestation

01:39:19 religieuse, et si ça n'est pas possible,

01:39:21 eh bien, ne pas

01:39:23 accepter l'élève en classe.

01:39:25 - Merci beaucoup.

01:39:27 Merci beaucoup d'avoir été en direct avec

01:39:29 nous. Bonne rentrée. Voilà, je retiens.

01:39:31 Vous allez chercher à

01:39:33 convaincre, voilà, et

01:39:35 espérons-le, espérons-le,

01:39:37 que ça se passera bien dans la...

01:39:39 - On joue le dialogue, effectivement.

01:39:41 - Dans la grande majorité des cas.

01:39:43 Merci beaucoup.

01:39:45 On part à

01:39:47 Montauban. Retrouver... Non,

01:39:49 on partira à Montauban

01:39:51 à 8h30. On va revenir tout d'abord

01:39:53 sur ce qu'a dit Gabriel Attal ce matin.

01:39:55 Gautier Lebret. - Oui, le ministre

01:39:57 de l'Éducation nationale qui s'est exprimé ce matin

01:39:59 pour assumer tout bonnement

01:40:01 l'interdiction de la baille

01:40:03 et du camis, il dit "Je veux rappeler que l'école

01:40:05 est gratuite pour tous et laïque.

01:40:07 On ne peut pas tergiverser

01:40:09 avec la laïcité à l'école.

01:40:11 J'assume la décision que j'ai prise.

01:40:13 J'ai conscience qu'il faut expliquer à certaines jeunes

01:40:15 filles qu'elles ne pourront pas rentrer avec

01:40:17 la baille. En revanche,

01:40:19 elle aura un échange avec les équipes

01:40:21 pédagogiques". Gabriel Attal qui a dit ça sur

01:40:23 RTL ce matin. Il ajoute aussi

01:40:25 qu'il y a 513

01:40:27 établissements sensibles pour cette

01:40:29 rentrée romain,

01:40:31 où il y a potentiellement un risque de voir

01:40:33 des jeunes filles en abaya

01:40:35 et des garçons en camis.

01:40:37 Et dans ce cas-là, Emmanuel Macron

01:40:39 et le ministre ont été très clairs.

01:40:41 Comme l'a dit à l'instant la directrice

01:40:43 d'un établissement scolaire, ils ne pourront

01:40:45 pas rentrer. Il y aura évidemment une volonté

01:40:47 de dialogue avant une possible sanction

01:40:49 disciplinaire. Mais donc Gabriel Attal

01:40:51 assume sa décision après notamment

01:40:53 les attaques ce week-end de la France insoumise.

01:40:55 Merci beaucoup Gautier Lebret.

01:40:57 513

01:40:59 établissements identifiés

01:41:01 et donc à risque.

01:41:03 Le chiffre qu'on a en tête ce matin.

01:41:05 8h06. Merci d'être

01:41:07 avec nous. Dans un instant,

01:41:09 il sera question d'inflation,

01:41:11 des prix avec Michel-Edouard Leclerc

01:41:13 qui sera sur ce plateau interrogé

01:41:15 par Sonia Mabrouk sur CNews et

01:41:17 sur Europe 1. Il sera question de l'inflation,

01:41:19 il sera question probablement

01:41:21 des restos du coeur

01:41:23 également. Grosse difficulté pour les restos

01:41:25 du coeur.

01:41:27 On va en parler dans un instant.

01:41:29 Restez bien avec nous sur CNews et Europe 1.

01:41:31 [Musique]

01:41:33 Inflation, restos

01:41:37 du coeur. Michel-Edouard Leclerc

01:41:39 est l'invité de la grande interview

01:41:41 ce matin avec vous Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1.

01:41:43 C'est la grande interview sur

01:41:45 CNews et Europe 1. Bonjour à vous

01:41:47 Michel-Edouard Leclerc. Bonjour, merci

01:41:49 de m'accueillir. Bienvenue. Président

01:41:51 du comité stratégique des centres Leclerc.

01:41:53 Merci de nous accorder votre premier entretien

01:41:55 en cette rentrée. Votre parole est attendue

01:41:57 en cette rentrée difficile pour les Français.

01:41:59 Évidemment pour les Français les plus modestes.

01:42:01 Avant d'entrer dans les détails

01:42:03 Michel-Edouard Leclerc, le ministre Bruno Le Maire

01:42:05 a affirmé hier que l'inflation

01:42:07 allait ralentir, que les prix

01:42:09 n'augmenteront plus dans les mêmes proportions.

01:42:11 Bref, que la semaine prochaine on va se dire

01:42:13 ça va arrêter de flamber.

01:42:15 Est-ce que ce discours est lucide

01:42:17 et est-ce qu'il est audible pour vous ? Il est volontariste.

01:42:19 Il est bienvenu.

01:42:21 Le taux d'inflation

01:42:23 va notamment

01:42:25 sur l'alimentaire, va baisser.

01:42:27 Mais quand un taux baisse,

01:42:29 ça ne fait pas que les prix baissent.

01:42:31 Et donc pour que les prix baissent,

01:42:33 il va falloir aller les chercher les prix bas.

01:42:35 Il faut batailler.

01:42:37 Et la législation française

01:42:39 voulue par les parlementaires

01:42:41 français et pas que Renaissance

01:42:43 est une législation inflationniste.

01:42:45 Donc il y a une bataille en perspective.

01:42:47 Il y a une bataille même politique.

01:42:49 Donc on en sera. J'ai envie

01:42:51 que les prix baissent.

01:42:53 Dans les centres Leclerc aujourd'hui,

01:42:55 j'essaie de faire en sorte

01:42:57 qu'avec mes collègues, on soit les

01:42:59 moins chers de France. Mais être moins cher,

01:43:01 ça ne veut pas dire que

01:43:03 les prix baissent. Donc il faut...

01:43:05 Il va falloir aller les chercher

01:43:07 avec l'écrou. On va voir comment aller les chercher

01:43:09 avec l'écrou et les dents. Quand vous nous dites que le taux

01:43:11 baisse très concrètement quand on fait nos courses,

01:43:13 parce que Bruno Le Maire a dit "mais vous allez voir, sur

01:43:15 le ticket de caisse, vous allez voir que ça va

01:43:17 arrêter de flamber". Non. Vous vous dites

01:43:19 la semaine prochaine, on ne va pas le voir directement

01:43:21 sur le ticket de caisse. Aujourd'hui,

01:43:23 en France, il y a une législation

01:43:25 qui fait qu'on ne peut négocier avec les

01:43:27 industriels qu'une fois par an.

01:43:29 Ça a été avancé, ces renégociations ?

01:43:31 Non, non, non. Qu'est-ce que tu as à dire ?

01:43:33 Pour le moment, les industriels

01:43:35 sont fondés à se

01:43:37 retrancher derrière le fait qu'on n'a pas le droit

01:43:39 de renégocier avant le mois de décembre.

01:43:41 Toute chose égale par ailleurs.

01:43:43 Même toutes les exhortes qu'il y a eu,

01:43:45 les 75 industriels,

01:43:47 "s'il vous plaît, faites des efforts",

01:43:49 etc. Les industriels n'y sont

01:43:51 pas obligés. Les parlementaires

01:43:53 français ont dicté une loi

01:43:55 qui a dit

01:43:57 qu'on négocie une fois par an

01:43:59 et on remet les compteurs une fois par an

01:44:01 pour la négociation.

01:44:03 Expliquez-nous, Michel-Edouard Leclerc,

01:44:05 on s'est arrêté au fait que

01:44:07 Bruno Le Maire a annoncé que les

01:44:09 distributeurs et les industriels vont

01:44:11 se rencontrer, que ces renégociations soient

01:44:13 avancées au début de l'année.

01:44:15 Alors, ça, je le souhaite,

01:44:17 je le soutiens. Ce n'est pas acté.

01:44:19 Je le soutiens, je le souhaite, mais comme

01:44:21 vous le savez, c'est une loi.

01:44:23 Ce sera une décision des parlementaires.

01:44:25 Pour le moment, Bruno Le Maire et

01:44:27 Olivia Grégoire, ministre des PME

01:44:29 et du Commerce, sont pour avancer

01:44:31 les négociations. Dans

01:44:33 les collègues de la distribution,

01:44:35 que ce soit Thierry Cotillard

01:44:37 d'Intermarché, que ce soit

01:44:39 le patron de System U ou que ce soit

01:44:41 le patron de Carrefour,

01:44:43 Alexandre Bompard, on est tous pour avancer

01:44:45 ces négociations, mais c'est le bon

01:44:47 devoir des parlementaires et les parlementaires

01:44:49 jusqu'ici n'ont pas montré

01:44:51 beaucoup d'enthousiasme et en tout cas,

01:44:53 vous avez pu le voir, il n'y a pas un seul commentaire.

01:44:55 Donc, très clairement,

01:44:57 aujourd'hui, il faut être

01:44:59 très prudent. Le taux

01:45:01 d'inflation va diminuer parce que

01:45:03 il est lissé par l'INSEE

01:45:05 dans le temps, mais

01:45:07 il n'y a pas beaucoup de baisses de prix

01:45:09 en perspective tant qu'on ne va pas les chercher,

01:45:11 tant que la loi n'est pas modifiée.

01:45:13 Restons encore avant d'arriver sur les références,

01:45:15 ces fameuses 5000 références qui ont été évoquées

01:45:17 sur les renégociations. Vous vous dites

01:45:19 "Rien n'est encore joué, j'attends les parlementaires".

01:45:21 Bruno Le Maire a parlé d'un texte

01:45:23 en octobre et nous on s'est dit, parce qu'on attend

01:45:25 évidemment cette baisse des prix, Michel-Édouard Lecoeur,

01:45:27 que si il y a un texte en octobre, ça veut dire qu'à partir du 1er janvier,

01:45:29 eh bien normalement, si vous avez

01:45:31 arrêté de négocier le 31 décembre,

01:45:33 ça y est, l'inflation va baisser

01:45:35 et les prix également. - Ce serait génial.

01:45:37 - C'est un peu le schéma qui a été présenté par le ministre.

01:45:39 - Oui, alors,

01:45:41 moi je vous propose, on ne s'en tient pas à la com',

01:45:43 on regarde les faits. Les faits,

01:45:45 c'est que depuis un an et demi,

01:45:47 l'alimentaire a augmenté

01:45:49 de l'ordre de 20%,

01:45:51 avec quelquefois des explosions

01:45:53 assez incompréhensibles sur le prix

01:45:55 des pâtes, de la moutarde,

01:45:57 de l'huile de tournesol,

01:45:59 tout le monde en a parlé, y compris

01:46:01 sur cette chaîne.

01:46:03 Et donc, il y a eu là-dedans de la spéculation,

01:46:05 moi j'appelle ça de l'hyperinflation,

01:46:07 il y a eu des spéculateurs, il y a eu des

01:46:09 industriels qui ont eu les pétoches

01:46:11 de ne pas pouvoir passer la hausse de coût,

01:46:13 donc ils y sont allés trop fort,

01:46:15 et puis aussi l'incertitude est un facteur d'inflation.

01:46:17 D'accord ? Donc, cette hyperinflation,

01:46:19 il faut s'y attaquer,

01:46:21 et pour ça, il faut renégocier

01:46:23 et dire notamment aux grandes multinationales

01:46:25 "Ok, vous avez des hausses de coût,

01:46:27 on ne les nie pas, on ne cherche pas

01:46:29 à vous tacler, simplement,

01:46:31 les consommateurs en bout de chaîne

01:46:33 n'en peuvent plus, donc on va

01:46:35 étaler, réétaler ces hausses".

01:46:37 Ça, c'est le souci, je pense, de Bruno

01:46:39 Le Maire, et en tout cas, tous les distributeurs

01:46:41 sont d'accord.

01:46:43 À chaque fois qu'il y a une baisse sur les marchés

01:46:45 de gros, le marché du cacao, le marché du blé,

01:46:47 des céréales par exemple,

01:46:49 le marché des huiles, il faut pouvoir

01:46:51 en répercuter le bénéfice

01:46:53 aux consommateurs. - Non, vous dites "il faut pouvoir",

01:46:55 ça veut dire que ce n'est pas fait, et on le constate quand même

01:46:57 sur certains produits, on entend le discours

01:46:59 des distributeurs qui est celui de dire

01:47:01 "pas pour jeter de la pierre aux industriels",

01:47:03 mais ils n'ont pas joué le jeu.

01:47:05 - Non, ils n'ont pas joué le jeu du tout.

01:47:07 Ils pouvaient très bien nous faire des propositions,

01:47:09 - Rien, rien n'a été fait.

01:47:11 - Même sans le cadre de la loi, mais ils n'y sont

01:47:13 pas obligés, ils ne l'ont pas fait, très peu

01:47:15 l'ont fait, quelques industriels

01:47:17 de pâte, italiens, ont fait des remises,

01:47:19 des promos, moi j'ai une formule,

01:47:21 ils nous ont fait des promos sur les invendus,

01:47:23 parce que comme les grandes marques ont énormément

01:47:25 augmenté, ils se sont plantés

01:47:27 aussi, ils n'ont pas vendu, ce sont nos

01:47:29 marques de distributeurs qui ont fait un carton,

01:47:31 la marque Eco+ chez Leclerc, c'est +40%,

01:47:33 donc on a eu

01:47:35 1,3 million de consommateurs supplémentaires

01:47:37 qui ont acheté la marque Eco+,

01:47:39 on est 30 à 35% moins cher

01:47:41 que les grandes marques. - Mais alors qu'est-ce qui garantit aujourd'hui

01:47:43 qu'ils vont jouer le jeu après avoir été reçus par

01:47:45 Bercy ? - Rien ne le garantit.

01:47:47 - Le ministre de l'économie, vous avez vu ce qu'il a agité,

01:47:49 le bâton, l'arme fiscale,

01:47:51 vous y êtes favorable ? - Mais l'arme fiscale,

01:47:53 c'est lourd à mettre en place,

01:47:55 et puis,

01:47:57 je vais vous dire le fond des choses, moi je pense

01:47:59 qu'il n'y a pas

01:48:01 d'unanimité au sein du gouvernement,

01:48:03 il n'y a pas d'unanimité au sein du Parlement,

01:48:05 même dans le groupe parlementaire

01:48:07 proche du président de la République, je pense qu'il y a des gens

01:48:09 qui sont pour l'inflation.

01:48:11 C'est le non-dit de tout ce débat,

01:48:13 il y a des gens qui sont pour l'inflation.

01:48:15 Il y a une communauté financière

01:48:17 qui possède des actions d'entreprise,

01:48:19 qui ont besoin de cette inflation,

01:48:21 qui veulent cette inflation. L'inflation,

01:48:23 ce n'est pas simplement un poison, comme le dit

01:48:25 Alexandre Bonpart,

01:48:27 c'est un impôt sur les Français,

01:48:29 et les plus modestes.

01:48:31 Et cette inflation, elle donne l'illusion

01:48:33 d'augmenter le chiffre d'affaires.

01:48:35 "Oh, j'ai fait 6% de chiffre d'affaires,

01:48:37 j'ai fait 7%

01:48:39 d'augmentation de BNP."

01:48:41 Donc elle est entretenue par certains, une inflation commode.

01:48:43 Elle est entretenue, elle est souhaitée

01:48:45 par beaucoup d'économistes. Mais regardez les débats

01:48:47 dans les banques centrales européennes,

01:48:49 regardez les débats au FMI, ils disent

01:48:51 "Ah mais la règle du jeu, il ne faut pas que ça

01:48:53 descende en dessous." Maintenant,

01:48:55 on commence à dire "3-4% ce serait bien."

01:48:57 Mais 3-4%

01:48:59 quand vous empruntez, c'est énorme

01:49:01 pour un foyer français. 3-4%

01:49:03 en permanence, comme ça,

01:49:05 sur le budget des ménages, c'est énorme.

01:49:07 Il y a des gens qui sont

01:49:09 pour l'inflation. Il y a des financiers

01:49:11 qui sont pour l'inflation.

01:49:13 Et donc c'est un combat politique. Ce n'est pas

01:49:15 qu'un combat entre distributeurs

01:49:17 et industriels, ce n'est pas

01:49:19 qu'un combat entre Monsieur Le Maire,

01:49:21 Olivia Grégoire et d'autres

01:49:23 membres du gouvernement ou du Parlement,

01:49:25 c'est un problème politique. - Donc la fracture

01:49:27 est beaucoup plus profonde,

01:49:29 dites-vous. Donc on a bien compris que pour

01:49:31 l'instant, il n'y a pas de garantie. En fait, on ressort d'une

01:49:33 semaine de discussion, de négociation

01:49:35 sans garantie. Mais est-ce

01:49:37 que la situation est sans nuance ?

01:49:39 On a l'impression parfois, Michel-Édouard Leclerc, qu'il y a les

01:49:41 industriels un peu méchants qui n'ont pas

01:49:43 joué le jeu. Et puis les distributeurs comme vous,

01:49:45 grand chevalier blanc, transparent, et qui aident

01:49:47 le consommateur et la France modeste.

01:49:49 - Alors, de toute façon, si Leclerc

01:49:51 cartonne aujourd'hui, ce n'est pas qu'on est

01:49:53 trop mauvais. D'accord ? Je ne vais pas

01:49:55 faire de la publicité, y compris sur ces news-là.

01:49:57 Mais franchement,

01:49:59 les centres Leclerc aujourd'hui

01:50:01 cartonnent parce qu'on est

01:50:03 les moins chers, parce que

01:50:05 des consommateurs nouveaux viennent

01:50:07 dans nos magasins. Et donc

01:50:09 on fait le contrat. Mais moi, je

01:50:11 ne cherche pas à vilipender

01:50:13 les industriels ou autres. Je dis simplement

01:50:15 que personne ne

01:50:17 prend à bras le corps l'inflation.

01:50:19 - C'est même incroyable d'entendre dire ça,

01:50:21 Michel-Édouard Leclerc. - Mais regardez, est-ce que vous pouvez me citer ?

01:50:23 - Il y a des gens qui ont changé le comportement, qui font

01:50:25 des arbitrages pour se nourrir,

01:50:27 pour acheter les fournitures scolaires, maintenant,

01:50:29 d'occasion. Et vous nous dites qu'on ne prend pas à bras le corps ce sujet.

01:50:31 - Non. Tout le monde prend le

01:50:33 sujet par le petit bout, en fonction de son électorat.

01:50:35 Touchez pas aux revenus des agriculteurs.

01:50:37 Faites du bien au ménage.

01:50:39 Faites-leur un chèque.

01:50:41 On travaille sur la rentrée scolaire. Mais l'inflation,

01:50:43 en tant qu'impôt qui frappe les Français,

01:50:45 regardez, allez sur Google, regardez

01:50:47 les déclarations des décideurs

01:50:49 publics. Mais même, je parle pas simplement

01:50:51 des hommes politiques, mais même aux MEDEF,

01:50:53 vous les voyez pas vous exciter,

01:50:55 à la CGPME.

01:50:57 L'inflation, ça n'a pas l'air

01:50:59 d'être un sujet français. Aux Etats-Unis,

01:51:01 il y a eu des commissions d'enquête

01:51:03 parlementaires, il y a eu

01:51:05 au système fédéral, il y a eu

01:51:07 des hommes politiques qui ont pris le problème à bras le corps.

01:51:09 En France, l'inflation,

01:51:11 une petite inflation, est-ce que ça fait vraiment du mal ?

01:51:13 Tant que les salaires ne redémarrent

01:51:15 pas, tant qu'il n'y a pas la course

01:51:17 prix-salaires, ça arrange bien des moindres.

01:51:19 Moi, je vais vous dire, l'inflation, c'est un combat politique.

01:51:21 L'inflation, il faut lutter contre.

01:51:23 Les centres Leclerc sont contre.

01:51:25 Nous essayons d'être le moins cher, mais pour faire

01:51:27 baisser les prix, il va falloir batailler sec.

01:51:29 On entend, évidemment, ce que vous dites.

01:51:31 Alors, il y a la baisse des prix, le blocage des prix sur les

01:51:33 5 000 références. Ça paraît peu par rapport à

01:51:35 ce que vous nous dites. Vous nous présentez cela comme une bataille

01:51:37 politique. Donc, on se dit 5 000 références

01:51:39 telles qu'annoncées par Bruno Le Maire. Mais enfin,

01:51:41 c'est quand même 5 000 références, même si

01:51:43 dans un hypermarché, on a 20 000, 30 000. Est-ce que

01:51:45 sur ces 5 000, ça va être tout de suite comme

01:51:47 annoncé ? Alors, Leclerc

01:51:49 n'est pas dans le dispositif qu'avait

01:51:51 proposé Bruno Le Maire. Non pas

01:51:53 par querelle personnelle ou par

01:51:55 même différenciation politique.

01:51:57 C'est tout simplement que

01:51:59 nous avons choisi, nous, Leclerc, contrairement

01:52:01 à d'autres distributeurs, d'être

01:52:03 moins cher sur l'ensemble du fonds de rayon.

01:52:05 On veut que les consommateurs puissent

01:52:07 choisir entre les marques de distributeurs et les

01:52:09 grandes marques. Nous ne

01:52:11 voulons pas faire de panier. Donc, ce

01:52:13 panier spécifique, ces produits-là, ne vous

01:52:15 concerneront pas ? Non, mais

01:52:17 par contre, on est largement au-dessus.

01:52:19 Pardon de dire ça,

01:52:21 ça a l'air très publicitaire, mais notre

01:52:23 stratégie, c'est d'être le moins cher sur tous les

01:52:25 articles. D'ailleurs, si il y a un... Vous voyez, je les cite.

01:52:27 Si il y a un Lidl, si il y a un Aldi, si il y a

01:52:29 un Action, qui est moins cher sur 3

01:52:31 articles, sur 4 articles, on s'aligne,

01:52:33 on reconvoque le fournisseur, on regarde nos

01:52:35 marges. Les téléspectateurs et les

01:52:37 auditeurs sont là pour comparer, évidemment.

01:52:39 Ils ont l'oeil. Une question d'actualité autour des

01:52:41 grandes difficultés des Restos du Coeur. Michel-Edouard

01:52:43 Leclerc, l'État promet 15 millions d'euros d'aides

01:52:45 supplémentaires. Carrefour et Intermarché

01:52:47 se mobilisent aussi. Carrefour va

01:52:49 renforcer son aide financière. Intermarché va

01:52:51 ouvrir l'ensemble de ses points de vente pour une collecte

01:52:53 spécifique. Bon,

01:52:55 on se tourne vers vous. Que peuvent faire aussi...

01:52:57 Que peuvent faire vos centres par rapport à une telle

01:52:59 situation ? Alors, Leclerc est le premier contributeur

01:53:01 des banques alimentaires.

01:53:03 23 millions d'équivalents de

01:53:05 repas. Et toutes nos

01:53:07 actions vis-à-vis des Restos du Coeur ou

01:53:09 toutes les autres associations

01:53:11 qui aident contre la

01:53:13 pauvreté sur les sujets alimentaires

01:53:15 passent, pour nous, par

01:53:17 les banques alimentaires.

01:53:19 Donc, évidemment, j'ai entendu

01:53:21 ce week-end les appels

01:53:23 à l'aide. Donc nous allons

01:53:25 regarder avec nos interlocuteurs

01:53:27 des banques alimentaires comment on peut réorienter

01:53:29 peut-être un certain nombre de nos

01:53:31 dons et des dons de nos consommateurs,

01:53:33 des collectes, etc.

01:53:35 vers les Restos du Coeur.

01:53:37 Mais juste pour vous dire, personne ne

01:53:39 m'a appelé. Donc moi,

01:53:41 je suis quand même un peu perplexe

01:53:43 de voir un sujet comme ça... - Faut-il attendre d'être appelé

01:53:45 quand on voit un appel à l'aide ?

01:53:47 Qu'est-ce qui vous rend un peu...

01:53:49 - Je trouve que

01:53:51 on est dans un système médiatique,

01:53:53 vous et moi, on y répond.

01:53:55 Mais c'est quand même étonnant que des gens

01:53:57 qui disent découvrir tout d'un coup

01:53:59 comme ça le week-end qu'ils ont

01:54:01 35 millions de déficit ou que ça ne va pas aller

01:54:03 ne prennent pas leur téléphone pour demander

01:54:05 directement un coup de main.

01:54:07 Donc regardons les choses

01:54:09 rationnellement. - Il n'y a pas trop d'incertitudes

01:54:11 sur les difficultés des Restos du Coeur. Mais vous dites

01:54:13 regardons les choses peut-être d'abord

01:54:15 entre nous avant que ce soit

01:54:17 été dans les médias ? - En tout cas, nous sommes prêts,

01:54:19 Leclerc est prêt pour aider.

01:54:21 Prêt pour vendre moins cher, prêt pour aider

01:54:23 la précarité. - A partir

01:54:25 de mars prochain, Michel-Edouard Leclerc,

01:54:27 la loi Descrosailles va entrer en vigueur.

01:54:29 Cette loi, je le précise rapidement, va limiter

01:54:31 les salaires des promotions sur des produits

01:54:33 tels que les produits d'hygiène,

01:54:35 qu'autant démaquillés, couches, liquides,

01:54:37 vaisselles. En clair, la promotion sur un tel

01:54:39 produit ne pourra pas dépasser les 34 %.

01:54:41 Et ça, c'est de nature à

01:54:43 empêcher la baisse des prix. - Ah oui,

01:54:45 mais moi je ne comprends pas. Alors,

01:54:47 on revient à l'aspect politique.

01:54:49 Des parlementaires ont voté ça.

01:54:51 Des parlementaires ont voté ça. Et pas

01:54:53 que des parlementaires de la

01:54:55 majorité présidentielle. Il y a aussi des LR,

01:54:57 il y a aussi des PS. Et ils ont

01:54:59 voté ça. Et ils ont voté ça dans

01:55:01 la suite d'un plan d'aide à

01:55:03 l'agriculture française. Alors,

01:55:05 excusez-moi, mais la lessive, les

01:55:07 protections féminines, qu'est-ce que ça vient avoir

01:55:09 avec l'agriculture française ? Moi,

01:55:11 j'ai une position très claire. Avec mes

01:55:13 collègues de Leclerc, on demande de

01:55:15 revenir à la seule préoccupation

01:55:17 de la loi qui était de protéger

01:55:19 le revenu agricole et tenir compte de la hausse des

01:55:21 coûts agricoles. On appelle ça la loi Egalim.

01:55:23 On demande une

01:55:25 modification de la loi pour exiger de la

01:55:27 transparence de la

01:55:29 part des fournisseurs quand ils demandent des hausses.

01:55:31 On veut savoir pourquoi. On demande

01:55:33 la suppression de la loi des

01:55:35 creux d'ail. On demande le droit

01:55:37 de faire

01:55:39 moratoire si on veut, si ça aide.

01:55:41 C'est Alexandre Bonpart

01:55:43 qui propose un moratoire.

01:55:45 OK, moratoire, suppression.

01:55:47 Laissez-nous faire les promotions

01:55:49 sur les produits d'entretien. Laissez-nous

01:55:51 faire des promotions sur les produits alimentaires.

01:55:53 D'ailleurs, la plupart des filières

01:55:55 agricoles nous demandent ces

01:55:57 promotions, ne serait-ce que pour écouler leurs stocks

01:55:59 quand il y en a. Et donc, revenons

01:56:01 à un régime de liberté. Il y a eu cet été

01:56:03 un interview très important du président

01:56:05 de l'autorité de la concurrence, Benoît Courreux,

01:56:07 qui a dit, aujourd'hui,

01:56:09 sous prétexte d'aider les filières, sous prétexte d'aider

01:56:11 les agriculteurs, on a

01:56:13 enfin le principe de libre concurrence.

01:56:15 Il faut remettre de la concurrence. Donc la solution, c'est la liberté

01:56:17 et la concurrence. On va conclure avec, certainement,

01:56:19 vos propos qui vont beaucoup faire réagir,

01:56:21 sur une inflation entretenue

01:56:23 par un système politique. Je ne vois pas de baisse de prix

01:56:25 arriver là, si on ne se bat pas.

01:56:27 Il y a une échéance, ça peut arriver

01:56:29 avant quel mois ? Vous fixez

01:56:31 quand même une échéance à l'horizon.

01:56:33 Quand on dit qu'on va autoriser

01:56:35 à renégocier, on oublie de dire

01:56:37 qu'il y a aussi des industriels qui veulent faire passer

01:56:39 des hausses. Et il y a autant, aujourd'hui,

01:56:41 je vous l'assure, d'industriels qui veulent

01:56:43 refaire passer des hausses, que d'industriels

01:56:45 à qui on pourrait réclamer des

01:56:47 baisses. Donc, c'est un combat.

01:56:49 La lutte contre l'inflation, ça doit devenir

01:56:51 une priorité nationale.

01:56:53 Merci Michel-Édouard Leclerc.

01:56:55 Merci d'avoir fait rentrer sur CNews

01:56:57 Europe 1 pour la grande interview. Très bonne journée

01:56:59 à vous et à très bientôt. Merci.

01:57:01 Merci à vous aussi.

01:57:03 CNews, bientôt 8h30.

01:57:09 Merci d'avoir été en direct avec nous.

01:57:11 Merci d'avoir écouté la grande interview

01:57:13 de Sonia Mabrouk, qui recevait ce matin

01:57:15 Michel-Édouard Leclerc. La rentrée,

01:57:17 la rentrée qui se fait sans Zabaya.

01:57:19 On en parle depuis le début de la matinale.

01:57:21 Bien sûr, on va en continuer à en parler toute la journée.

01:57:23 Et toute la semaine,

01:57:25 probablement. On est avec

01:57:27 Chana Lusso, Gautier Lebret,

01:57:29 Alexandra Blanc, Didier Lemer. Bonjour

01:57:31 Didier Lemer, vous êtes professeur, vous avez été

01:57:33 confronté à l'islamisme

01:57:35 et puis on est également avec

01:57:37 Lomi Guillaume. On va partir sur le terrain.

01:57:39 Regardez notre dispositif. On est avec

01:57:41 Augustin Donadu, on est avec Jean-Luc

01:57:43 Thomas, on est avec Marine Sabourin

01:57:45 et Régine Delfour.

01:57:47 Régine qui est à Marseille.

01:57:49 Régine Delfour, à Marseille,

01:57:51 devant le lycée Victor Hugo, dans le

01:57:53 quartier de la Belle de Mai, dans cet

01:57:55 établissement. La rentrée

01:57:57 va être particulièrement surveillée, Régine.

01:57:59 - Absolument, Romain. La rentrée va être

01:58:03 très surveillée, puisque à la fin

01:58:05 de l'année scolaire, il y a eu des

01:58:07 vives tensions ici. Dès le début

01:58:09 de l'année 2023,

01:58:11 il y avait certaines jeunes filles

01:58:13 qui entraient dans l'établissement

01:58:15 vêtues du nabaya. Elles pouvaient le faire

01:58:17 puisque certains membres du personnel,

01:58:19 notamment des surveillants,

01:58:21 estimaient qu'ils n'étaient pas là pour faire

01:58:23 la police de la léicité. Il y a eu d'autres

01:58:25 incidents après avec le proviseur.

01:58:27 Là, on a vu plusieurs jeunes filles

01:58:29 puisque c'est la rentrée des secondes

01:58:31 aujourd'hui. La rentrée des secondes est prévue

01:58:33 à 9h, donc dans à peu près une demi-heure.

01:58:35 J'ai pu m'entretenir avec

01:58:37 une jeune fille qui est voilée

01:58:39 pour le moment, puisqu'elle retire le voile une fois

01:58:41 qu'elle pénètre dans l'établissement, qui me disait

01:58:43 qu'elle ne comprenait pas pourquoi il y avait cette interdiction

01:58:45 puisqu'elle juge que ce vêtement n'est pas

01:58:47 un vêtement de confession

01:58:49 musulmane, mais qu'elle

01:58:51 respecte cette interdiction,

01:58:53 qu'elle a des amis qui, elle, au contraire,

01:58:55 n'ont pas envie de le respecter. Elle ne comprend pas

01:58:57 pourquoi il faut ne pas la respecter.

01:58:59 Enfin, il a toujours été que les élèves

01:59:01 qui vont arriver, qui pour l'instant sont ici,

01:59:03 on n'a pas vu de jeunes filles porter la baïa.

01:59:05 Celles qui auraient

01:59:07 la baïa seront

01:59:09 accueillies par le

01:59:11 proviseur et l'équipe pédagogique. Elles pourront

01:59:13 entrer dans l'établissement, mais elles ne pourront pas suivre

01:59:15 les cours. L'objectif, c'est d'avoir un dialogue,

01:59:17 de ne pas avoir d'exclusion, pour

01:59:19 qu'elles puissent revenir mercredi

01:59:21 pour l'entrée des

01:59:23 cours habillées sans la baïa.

01:59:25 - Merci beaucoup, Régine Delfour,

01:59:27 en direct depuis

01:59:29 Marseille. Voici notre dispositif.

01:59:31 On va partir

01:59:33 à Montauban,

01:59:35 près de Toulouse. Chana ? - Oui, on rejoint tout de suite

01:59:37 Jean-Luc Thomas devant l'Ulyssé Antoine

01:59:39 à Bourdel-à-Montauban, dans le Tarn-et-Garonne.

01:59:41 Jean-Luc, bonjour. Alors, pourquoi

01:59:43 vous êtes précisément devant cet

01:59:45 établissement ? Il y a eu un passif avec

01:59:47 le port de la baïa.

01:59:49 - Oui, effectivement,

01:59:51 c'était au mois

01:59:53 de novembre dernier, juste

01:59:55 après les vacances de

01:59:57 Toussaint. Une élève est

01:59:59 rentrée avec la baïa.

02:00:01 Une professeure

02:00:03 en classe lui demande de le

02:00:05 retirer et l'élève

02:00:07 se sentant humilié, commence

02:00:09 à filmer. Ensuite,

02:00:11 cette vidéo va aller sur les réseaux

02:00:13 sociaux et ça va être

02:00:15 l'escalade, j'allais dire,

02:00:17 puisque la professeure a été

02:00:19 protégée par la police

02:00:21 durant plusieurs jours.

02:00:23 Ensuite, l'élève

02:00:25 a voulu à nouveau faire

02:00:27 parler d'elle, c'est-à-dire qu'elle a voulu

02:00:29 organiser une manifestation

02:00:31 au sein du lycée.

02:00:33 Évidemment, ça a été

02:00:35 refusé et puis il a fallu

02:00:37 un ou deux mois pour que tout se calme

02:00:39 ici au lycée

02:00:41 Bourdel, un lycée qui a vu

02:00:43 les élèves rentrer ce matin,

02:00:45 en tout cas les élèves de seconde.

02:00:47 Il y avait quelques jeunes filles avec

02:00:49 des foulards et

02:00:51 au final, elles arrivaient,

02:00:53 elles ont tout simplement

02:00:55 enlevé ce foulard à l'entrée

02:00:57 du lycée.

02:00:59 Tout s'est relativement bien

02:01:01 passé, tout s'est bien passé,

02:01:03 il y avait une forte délégation,

02:01:05 il y avait le préfet, le directeur

02:01:07 académique, également

02:01:09 les politiques de la ville

02:01:11 de Montauban, mais

02:01:13 il n'y a pas eu de soucis ce matin ici.

02:01:15 - Merci Jean-Luc Thomas.

02:01:17 On va partir à présent à Nanterre,

02:01:19 devant le lycée Joliot-Curie,

02:01:21 pour retrouver Augustin Donadieu

02:01:23 avec Charles Pousseau.

02:01:25 Augustin, est-ce que la ville craint

02:01:27 des provocations de la part de certains

02:01:29 ou certaines élèves ?

02:01:31 - Oui, clairement,

02:01:33 le maire adjoint

02:01:35 à l'action éducative s'est déplacé

02:01:37 en personne à la rencontre des

02:01:39 professeurs. Il nous a confirmé que

02:01:41 toute l'équipe de médiation,

02:01:43 les médiateurs de la ville de Néqueterre,

02:01:45 allaient être mobilisés ce matin pour

02:01:47 aller à la rencontre des élèves devant

02:01:49 les trois établissements que compte

02:01:51 la ville, justement, pour rencontrer

02:01:53 ces groupes d'élèves qui comptent

02:01:55 provoquer les professeurs,

02:01:57 les établissements

02:01:59 et le gouvernement. C'est en tous les cas

02:02:01 ce que nous a dit la municipalité.

02:02:03 Des groupes d'élèves qui comptent venir

02:02:05 habiller en abaya et en camis,

02:02:07 et ces médiateurs qui vont venir désamorcer

02:02:09 toutes les situations tendues.

02:02:11 D'ailleurs, la police est également mobilisée

02:02:13 puisque seulement quelques minutes après notre arrivée

02:02:15 devant cet établissement scolaire qui compte

02:02:17 plus de 1000 élèves, des policiers

02:02:19 en civil sont venus à notre rencontre

02:02:21 pour nous demander un petit peu quelles étaient nos intentions

02:02:23 et ce que l'on comptait faire ici, encore une fois,

02:02:25 pour tenter de désamorcer

02:02:27 toute situation qui pourrait être

02:02:29 tendue avec certains élèves.

02:02:31 Ces policiers nous ont confirmé qu'eux aussi

02:02:33 navigueront entre les différents établissements

02:02:35 de la ville. Certains

02:02:37 élèves sont arrivés ici. La rentrée

02:02:39 c'est d'ici maintenant moins d'une

02:02:41 demi-heure à 9h et ces élèves-là

02:02:43 pour la plupart ne veulent pas

02:02:45 parler aux médias de peur, effectivement, de

02:02:47 s'attirer des problèmes avec ce sujet

02:02:49 sensible qu'est l'abaya et le camis, avec cette

02:02:51 interdiction par le gouvernement.

02:02:53 En tous les cas ici, le mot d'ordre c'est quoi ?

02:02:55 C'est le dialogue avec les élèves.

02:02:57 Tout élève qui refusera d'ôter son vêtement

02:02:59 l'abaya ou le camis, si jamais

02:03:01 certains en sont vêtus,

02:03:03 s'ils le refusent, ils ne pourront pas

02:03:05 rentrer dans l'établissement aujourd'hui.

02:03:07 Merci Augustin. On va quitter

02:03:09 Nantais, on va aller dans Paris à présent

02:03:11 Chana. Oui, retrouvée Marine Sabourin devant

02:03:13 un lycée du 14e arrondissement de la

02:03:15 capitale où des professeurs ont déjà recensé

02:03:17 plusieurs fois des élèves

02:03:19 portant des abayas et des camis l'année dernière

02:03:21 et donc Marine, pour cette rentrée,

02:03:23 est-ce que les professeurs seront particulièrement

02:03:25 attentifs ?

02:03:27 Oui alors Chana, nous sommes dans le

02:03:29 14e arrondissement, vous l'avez dit, nous ne citons

02:03:31 pas le nom de cet établissement

02:03:33 par mesure de sécurité, c'est une demande de la directrice

02:03:35 de l'établissement qui craint

02:03:37 que des élèves voient nos directs sur

02:03:39 ces news et soient tentés à l'idée

02:03:41 de venir porter des abayas ou des

02:03:43 camis. En tout cas, vous le disiez, dans cet établissement

02:03:45 on a déjà recensé plusieurs

02:03:47 fois le port de ces tenues,

02:03:49 des événements toujours signalés au

02:03:51 sectoral, lorsque nous confiait tout à l'heure la directrice

02:03:53 de l'établissement, c'est que ce sont

02:03:55 principalement des jeunes filles qui

02:03:57 dérogent au principe de laïcité.

02:03:59 Les parents interrogés ici ne comprennent

02:04:01 pas cette interdiction à l'instar

02:04:03 de cette maman que nous avons interrogée tout à l'heure.

02:04:05 On s'accorde sur la religion,

02:04:09 qu'est-ce qu'on fait ? Normalement

02:04:11 c'est l'islam, on doit faire ce qu'on doit faire.

02:04:13 Les catholiques, ils doivent

02:04:15 faire ce qu'ils veulent. On doit respecter

02:04:17 ça qu'on a sur la religion. On n'est pas

02:04:19 droit à interdire

02:04:21 le principe de laïcité.

02:04:23 On n'est pas droit à interdire

02:04:25 ce qu'on doit interdire. C'est normal.

02:04:27 Ca vous choque l'interdiction ?

02:04:29 Bah oui, parce que

02:04:31 nous musulmans on est comme ça, on n'est pas comme ça.

02:04:33 Depuis plusieurs années,

02:04:39 si l'établissement voit une élève porter une

02:04:41 abaya, les professeurs dialoguent

02:04:43 toujours avec cette élève pour savoir

02:04:45 pourquoi elle a décidé de porter

02:04:47 cette tenue. Ce qu'il en ressort à chaque fois,

02:04:49 c'est une pression morale exercée

02:04:51 notamment par les camarades. L'une de ces jeunes

02:04:53 filles interrogée, par exemple,

02:04:55 elle portait une abaya lors d'une

02:04:57 sortie scolaire. Elle expliquait qu'elle n'avait

02:04:59 pas compris qu'en dehors de l'établissement,

02:05:01 les règles étaient les mêmes. Quand les professeurs

02:05:03 lui ont demandé pourquoi elle portait cette tenue,

02:05:05 elle avait répondu "car des gens

02:05:07 pourraient me voir". Alors ici,

02:05:09 on explique que les professeurs notent

02:05:11 une hausse des atteintes à la laïcité

02:05:13 depuis plusieurs mois, alors que cette

02:05:15 tenue de la lecture de Gabriel Attal

02:05:17 était particulièrement indispensable

02:05:19 pour eux depuis deux ans. On explique

02:05:21 régulièrement aux professeurs comment

02:05:23 exercer cette laïcité. Sur le papier,

02:05:25 la théorie est simple, dans la pratique,

02:05:27 c'est plus compliqué. Et ici, dans ce

02:05:29 lycée du 14e arrondissement, on nous a demandé

02:05:31 de nous éloigner pour ne pas perturber

02:05:33 cette rentrée scolaire particulièrement sensible.

02:05:35 Merci beaucoup Marine Sabourin.

02:05:37 Je voulais qu'on écoute

02:05:39 ces témoignages de lycéennes qu'Augustin

02:05:41 Donadieu a interrogés ce matin

02:05:43 devant le lycée de

02:05:45 Nanterre. Elles réagissent

02:05:47 à l'interdiction de la baïa.

02:05:49 Écoutez.

02:05:51 Je pense honnêtement que c'est bête parce que

02:05:53 imaginons qu'une élève comme moi de nationalité

02:05:55 française porte une robe longue

02:05:57 avec les mêmes motifs dorés,

02:05:59 vraiment tout semblable de

02:06:01 A à Z, on ne dirait absolument rien.

02:06:03 Moi je pense que c'est

02:06:05 un peu injuste parce que

02:06:07 ça peut être un chétien qui porte une robe,

02:06:09 ça ne peut pas dire vraiment que

02:06:11 c'est quelqu'un

02:06:13 qui est plutôt musulman.

02:06:15 Moi je pense que

02:06:17 c'est vraiment injuste parce que quand j'étais au collège,

02:06:19 il y avait des chrétiens qui portaient des croix

02:06:21 et pourtant ils ne disaient rien.

02:06:23 Après chacun a ses points de vue.

02:06:25 Didier Lemaire

02:06:27 est avec nous. Bonjour.

02:06:29 Merci beaucoup d'être là. Ancien professeur

02:06:31 de philosophie à Trappes, vous avez été confronté

02:06:33 à ces étudiants

02:06:35 islamistes portés, poussés

02:06:37 par l'islam politique. Déjà

02:06:39 vous voyez réagir à tous ces

02:06:41 directs. C'est très très riche ce qui se passe

02:06:43 ce matin dans la matinale de CNews.

02:06:45 Tous ces directs, toutes ces prises de paroles.

02:06:47 Qu'est-ce que ça vous inspire ? Déjà, petit un, cette mère,

02:06:49 on a vu cette mère de famille musulmane

02:06:51 voilée qui ne comprenait

02:06:53 pas, qui était contre

02:06:55 cette interdiction. On claire, nous les musulmans,

02:06:57 on a des règles et on doit les appliquer

02:06:59 que ce soit à l'école ou pas. Le message de la laïcité

02:07:01 n'est pas passé auprès de tout le monde.

02:07:03 Non, il n'est pas passé. Ce qui est fantastique, c'est

02:07:05 de trouver une rentrée avec une

02:07:07 présence policière

02:07:09 auprès des établissements scolaires, qu'on en soit là

02:07:11 aujourd'hui. C'est

02:07:13 tout à fait fantastique.

02:07:15 C'est

02:07:17 terriblement inquiétant.

02:07:19 C'est terriblement inquiétant et nous venons

02:07:21 de subir quand même des attaques

02:07:23 de bâtiments publics.

02:07:25 Pendant les émeutes, plus de mille bâtiments

02:07:27 publics ont été

02:07:29 attaqués et maintenant

02:07:31 nous sommes face à une offensive

02:07:33 face à l'école, une offensive

02:07:35 extrême, une offensive

02:07:37 extrême.

02:07:39 Nous sommes confrontés à une

02:07:41 situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:07:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:08:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:09:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:10:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:11:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:12:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:13:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:14:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:15:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:16:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:17:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:18:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:09 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:11 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:13 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:15 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:17 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:19 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:21 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:23 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:25 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:27 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:29 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:31 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:33 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:35 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:37 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:39 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:41 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:43 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:45 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:47 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:49 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:51 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:53 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:55 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:57 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:19:59 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:20:01 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:20:03 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:20:05 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

02:20:07 à une situation extrêmement grave. Nous sommes confrontés

Category

Transcription

Recommandations