Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C News, il est bientôt 6h. Merci d'être avec nous.
00:00:03 Merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette journée.
00:00:06 A la une ce matin, une chasse à l'homme toute la nuit dans le Maine-et-Loire,
00:00:10 autour d'Angers, pour retrouver un fugitif évadé de prison.
00:00:13 Un fugitif soupçonné d'avoir tué une femme de 40 ans et un monsieur de 72 ans.
00:00:16 Vous allez entendre le procureur.
00:00:18 Au moins un milliard d'euros, c'est le coût des émeutes pour les entreprises.
00:00:21 Le patron du MEDEF lance ce matin un appel à l'aide.
00:00:24 Les premières condamnations de pilleurs et de casseurs.
00:00:28 Il y a peu de placements en détention provisoire.
00:00:31 Vous allez voir.
00:00:31 Des pompiers pris pour cible dans un guet-à-pan lors des émeutes.
00:00:37 Ça s'est passé à jouer les tours en Indre-et-Loire.
00:00:39 Témoignage ce matin.
00:00:40 L'argent de vos impôts va servir à réparer les dégradations des émeutes.
00:00:46 Ceux qui payent des impôts vont devoir mettre la main au portefeuille.
00:00:49 Le détail avec l'homique Guillaume.
00:00:51 Une chasse à l'homme a été lancée cette nuit près d'Angers.
00:00:55 C'est l'information numéro un ce matin.
00:00:56 Un fugitif de la prison d'Argentan dans l'Orne
00:00:59 est activement recherché par une cinquantaine de gendarmes.
00:01:02 Il a pris la fuite pendant une permission de sortie.
00:01:04 Vous allez voir sa photo tout de suite.
00:01:06 Il est soupçonné d'avoir tué une femme de 40 ans le 22 juin dernier.
00:01:10 Et un sceptuagénaire dimanche dernier pendant sa cavale.
00:01:13 Selon le parquet d'Angers, cet homme de 42 ans présente, je cite,
00:01:16 "un profil criminologique dangereux".
00:01:18 Je vous propose d'écouter le procureur.
00:01:20 Nous le recherchons à Angers pour l'ensemble des faits
00:01:25 commis pendant son périple.
00:01:26 Les faits commis d'abord à Angers sur une première victime.
00:01:29 La tentative sur une deuxième victime à Chagny.
00:01:31 Les faits malheureusement réalisés sur une troisième victime à Chagny.
00:01:36 Et aujourd'hui, on le recherche dans la région de Montreux-Junier
00:01:38 parce que c'est la dernière trace qu'on ait pu avoir de l'intéressé.
00:01:41 C'est quelqu'un qui a le profil d'une personne
00:01:44 présentant un danger criminologique
00:01:47 et qui vient de commettre l'effet d'une particulière gravité.
00:01:50 Donc oui, bien sûr, c'est un anabiduce
00:01:52 qui doit impérativement être interpellé.
00:01:55 Voilà, cet homme se prénomme donc Stéphane.
00:01:57 N'intervenez pas, vous appelez les services de police ou de gendarmerie.
00:02:02 Si vous l'apercevez, il se trouverait autour d'Angers.
00:02:08 Un milliard d'euros de dégâts pour les entreprises.
00:02:11 C'est le premier bilan dressé par Geoffroy Roudbézieux
00:02:14 ce matin dans Le Parisien.
00:02:15 Depuis le début des émeutes, il recense, écoutez,
00:02:18 200 commerces, 300 agences bancaires,
00:02:21 250 bureaux de tabac pillés ou détruits en France.
00:02:26 Un milliard d'euros de dégâts pour les entreprises.
00:02:28 À Marseille, des dizaines de commerces ont été saccagés
00:02:31 dans les émeutes le week-end dernier, Chana.
00:02:32 Et les professionnels entament les démarches auprès des assurances.
00:02:35 Mais beaucoup d'entre eux craignent de devoir déposer le bilan.
00:02:39 Reportage signé Stéphanie Roquet.
00:02:41 Vendredi dernier, 20h, rue Saint-Féréol à Marseille.
00:02:47 Cette parfumerie est dévalisée par des dizaines d'individus.
00:02:51 Aujourd'hui, la boutique est barricadée et fermée pour des semaines.
00:02:56 Comme ce commerce, de nombreux professionnels marseillais
00:02:59 ne peuvent retrouver leur clientèle.
00:03:01 Près de l'Opéra, Thierry tient cette horlogerie depuis 7 ans.
00:03:05 Cette même soirée, il a tout perdu.
00:03:08 Ils ont arraché le rideau métallique en partie.
00:03:13 Et après, ils ont défoncé la vitrine, la porte d'entrée,
00:03:17 la porte à la CD, du coup.
00:03:19 Il y a tout qui est tombé, ils sont rentrés à plusieurs,
00:03:21 ils ont tout cassé dedans, ils ont pillé la boutique,
00:03:24 ils ont tout mis en vrac.
00:03:26 - Vous allez pouvoir réouvrir ?
00:03:28 - Si financièrement j'arrive à tenir, oui.
00:03:30 Mais sinon, non, je déposerai le bilan.
00:03:34 Certains ont été épargnés,
00:03:36 ceux avec des systèmes de sécurité plus élaborés,
00:03:39 ou d'autres avec des produits qui n'intéressent pas les pilleurs.
00:03:43 - Mais nous, ils nous ont pas touchés parce que nous,
00:03:45 on prend un 5 et un 10 euros des produits
00:03:47 qu'ils préfèrent que des marques.
00:03:49 - Les commerçants s'inquiètent à présent pour la saison.
00:03:52 De nombreux touristes, à peu riches, ont quitté la cité fosséenne.
00:03:57 - C'est au casseur de payer la note, pas aux contribuables.
00:04:00 C'est la seule vraie question qui vaille pour Agnès Verdier-Mollinier.
00:04:04 La directrice générale de l'IFRA pousse un coup de gueule
00:04:06 ce matin dans les colonnes du Figaro.
00:04:08 Elle rappelle que selon la cour des comptes,
00:04:10 la politique de la ville coûte 10 milliards d'euros par an,
00:04:14 sauf que si on y ajoute le coût des aides sociales, des HLM ou encore des APL,
00:04:19 on atteint les 100 milliards d'euros par an des sommes colossales
00:04:23 investies dans des quartiers pillés et saccagés,
00:04:26 dans des émeutes ultra-violentes.
00:04:28 Florian Tardif, nombreux sont les élus politiques,
00:04:31 à droite notamment, a réclamé la suppression des aides aux familles de délinquants.
00:04:35 - Oui Romain, c'est presque devenu une harlaysienne.
00:04:37 La droite évoque régulièrement cette proposition
00:04:39 sans jamais que nous puissions en voir la finalité.
00:04:41 Alors certes, cette disposition avait été votée par les députés en 2010,
00:04:46 la loi Ciotti, puisque à l'initiative du député des Alpes-Maritimes,
00:04:50 actuel président des Républicains,
00:04:52 sauf que cette loi a été abrogée depuis
00:04:55 et aujourd'hui, nombreux donc sont à droite,
00:04:57 ceux qui demandent de la rétablir,
00:04:59 notamment Olivier Marlex, qui a interpellé ainsi le président de la République cette semaine.
00:05:03 Une proposition plébiscitée Romain par les Français,
00:05:06 puisqu'en fin d'année dernière, nous vous révélions un sondage,
00:05:08 un sondage montrant que 7 Français sur 10
00:05:11 étaient pour la suppression des aides aux familles de délinquants.
00:05:14 Le sujet n'est pas un tabou, dit-on au sein de la majorité présidentielle.
00:05:17 Comprenez Romain, qu'une réflexion est entamée aujourd'hui
00:05:20 pour mettre en place un système qui casse, paye.
00:05:24 - Le qui casse, paye, voilà, ou qui pille, qui saccage, paye.
00:05:28 C'est ce qu'on entend, là, les Français n'ont pas envie de payer pour les émeutiers.
00:05:33 Malheureusement, je ne vois pas bien qui d'autre va payer.
00:05:37 À part les contribuables, mais il y a un vrai rejet de cette situation.
00:05:44 Place au premier bilan, après ce qui ressemble à une accalmie,
00:05:48 depuis le début des émeuts, 3900 personnes ont été placées en garde à Juchena.
00:05:52 - Ces interpellations ont donné lieu à 600 déferments,
00:05:55 360 comparutions immédiates et un peu moins de 100 mandats de dépôt.
00:05:59 On fait le point sur tous les chiffres avec Sandra Chiambo.
00:06:02 - Certains plaident la tentation, d'autres l'effet de groupe.
00:06:06 360 personnes ont déjà été jugées en comparution immédiate en France.
00:06:10 La plupart d'entre elles sont renvoyées devant la justice
00:06:13 pour leur participation aux émeutes et aux scènes de pillage
00:06:16 depuis la mort de Naël le 27 juin dernier.
00:06:19 Sont concernés les majeurs, les mineurs seront jugés par une juridiction spéciale.
00:06:23 Face au nombre important de dossiers, une organisation particulière est mise en place.
00:06:28 À Grenoble, pour exemple, des audiences ont eu lieu dimanche dernier.
00:06:31 Une mesure exceptionnelle selon le parquet.
00:06:34 Sur 3900 gardes à vue menées, plus de 600 ont conduit à une présentation devant un magistrat.
00:06:39 Dans le détail, sur la journée du 1er juillet, parmi les personnes jugées,
00:06:43 un nombre de condamnations important.
00:06:45 À Bobigny, sur 10 personnes renvoyées en comparution immédiate,
00:06:48 8 ont été condamnées et incarcérées dans la foulée de l'audience.
00:06:52 À Versailles, sur 9 prévenues, autant de condamnations avec mandat de dépôt.
00:06:56 Une peine rapide, ferme et systématique,
00:06:59 comme l'avait demandé le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti,
00:07:02 dans une circulaire envoyée au procureur la semaine dernière.
00:07:05 Les pompiers, pris pour cible par les émeutiers,
00:07:09 dans la nuit de vendredi à samedi dernier,
00:07:11 les pompiers ont été la cible de multiples jets projectiles.
00:07:14 Boules de pétanque ou encore morceaux de pavé ont été lancés sur les soldats du feu
00:07:18 qui intervenaient sur un feu de voiture à jouer les tours.
00:07:21 C'est en Indre-et-Loire.
00:07:22 Reportage et récits signés Coran Tabriot.
00:07:25 Des soldats du feu, en danger face aux émeutes.
00:07:29 Dans la nuit de vendredi à samedi dernier,
00:07:31 des pompiers sont appelés pour un feu de voiture à jouer les tours en Indre-et-Loire.
00:07:35 Après avoir éteint l'incendie, leurs camions sont pris pour cible.
00:07:39 "Des individus ont surgi des buissons et ont commencé à s'en prendre
00:07:43 et aux équipages, sapeurs-pompiers et aux forces de l'ordre
00:07:47 et à leur balancer des boules de pétanque
00:07:49 ainsi que des pavés, des morceaux de bordure de trottoir."
00:07:53 Des pompiers, une nouvelle fois délibérément visés.
00:07:56 Ils dénoncent cette violence qui est aussi due à une inaction politique
00:08:00 qui dure depuis des années.
00:08:02 "On avait alerté les autorités de tutelle sur la montée en violence dans les banlieues
00:08:08 et je suis en colère parce que pour moi c'est l'ensemble de la classe politique
00:08:12 qui est responsable de ce désastre.
00:08:15 Donc pour moi, de l'extrême droite à l'extrême gauche, en passant par le centre,
00:08:18 ils sont tous responsables."
00:08:20 Selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales,
00:08:23 le nombre d'agressions contre les sapeurs-pompiers
00:08:26 a été multiplié par quatre en dix ans.
00:08:30 Les sports à présent avec le Tour de France.
00:08:34 Les sports avec Jasper Philipsen qui a remporté la troisième étape du Tour de France.
00:08:47 Le belge de 25 ans s'est illustré au sprint hier soir à Bayonne.
00:08:52 Celui qu'on surnomme "The Disaster", le désastre en français,
00:08:55 a signé sa troisième victoire sur le Tour.
00:08:57 Jasper Philipsen s'est imposé avec une marge confortable
00:09:00 et a été flashé à 72,1 km/h dans la dernière ligne droite.
00:09:04 Les commissaires de course ont visionné les images du sprint
00:09:07 pour s'assurer qu'il n'avait pas coupé la course de son compatriote Wout van Aert,
00:09:11 mais ils ont finalement jugé que la manœuvre n'était pas illégale.
00:09:14 Ecoutez la réaction de Jasper Philipsen après cette décision.
00:09:17 "On a démarré le sprint avec Wout van Aert.
00:09:24 L'arrivée n'était pas large. Il fallait réussir à bien se placer.
00:09:27 Il y a eu des discussions, mais je pense que c'est un sprint classique.
00:09:31 On ne pouvait pas mieux faire.
00:09:33 J'espère pouvoir gagner à nouveau d'autres étapes."
00:09:36 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café, Groupes Intuition.
00:09:47 Restez bien avec nous sur CNews.
00:09:49 Dans un instant, le fléau des vols de machines agricoles.
00:09:53 Même à la campagne, il y a des vols.
00:09:55 Évidemment, on est allé dans le Maine-et-Loire.
00:09:58 On va retrouver le reportage de Mickaël Chahiou.
00:10:01 A tout de suite.
00:10:02 CNews, il est bientôt 6h15.
00:10:07 Bon réveil à tous.
00:10:08 Merci d'être avec nous.
00:10:09 Tout d'abord, le point Fauche à Nalousteau.
00:10:11 Premier déplacement d'Emmanuel Macron depuis le début des émeutes.
00:10:17 Hier soir, la nuit a été plus calme.
00:10:19 Confirmant une désescalade du mouvement,
00:10:21 le chef de l'Etat s'est rendu aux côtés de Gérald Darmanin
00:10:23 auprès des forces de l'ordre à Paris pour leur apporter son soutien.
00:10:26 D'abord à la caserne Bessières dans le 17e arrondissement,
00:10:29 puis à la préfecture de police de la capitale.
00:10:31 Emmanuel Macron qui sera aux côtés des maires.
00:10:34 Aujourd'hui, le président de la République va recevoir les maires
00:10:36 de plus de 220 communes victimes d'exactions pendant les émeutes.
00:10:39 Le rendez-vous est à midi à l'Elysée.
00:10:42 Selon un cadre de la Macronie, l'heure est pour l'instant à l'analyse des événements.
00:10:46 Le chef de l'Etat veut donc montrer qu'il est à l'écoute en paire de la nation.
00:10:51 Et puis le nombre de nouveaux cas de cancer a doublé en France métropolitaine
00:10:54 entre 1990 et aujourd'hui.
00:10:56 C'est le résultat d'une étude de Santé publique France
00:10:59 qui s'explique en partie par l'évolution démographique du pays.
00:11:02 Cette année, le nombre de nouveaux cancers est estimé à plus de 430 000,
00:11:06 soit une augmentation de 98% chez l'homme et de 104% chez la femme.
00:11:10 Cette étude pointe également du doigt une augmentation considérable
00:11:13 des cancers dus au tabac chez la femme.
00:11:17 Le maire de la île est rose, Vincent Jambrin sera avec nous à 8h15.
00:11:20 Il sera interrogé par Laurence Ferrari dans la matinale.
00:11:23 Je voulais qu'on fasse un point sur l'enquête. C'est Lya Barotte avec nous.
00:11:26 Une quarantaine d'enquêteurs sont mobilisés rien que sur cette tentative d'assassinat
00:11:32 sur la femme de Vincent Jambrin et sur ses enfants. 40 enquêteurs.
00:11:35 40 enquêteurs parce que l'enquête se poursuit de manière très active.
00:11:39 C'est avec ces mots que le procureur de la République de Créteil s'est exprimé
00:11:43 dans un communiqué. Les traces et les indices laissés sur la scène de crime
00:11:48 au domicile du maire de la île est rose sont actuellement exploités
00:11:51 par les enquêteurs. Même chose pour les images de vidéosurveillance.
00:11:55 Le procureur de la République, vous l'avez dit, Romain, a mobilisé
00:11:59 une quarantaine d'enquêteurs dans cette affaire. Et si nous n'en sommes
00:12:03 qu'au début des investigations, les premières constatations permettent
00:12:06 d'établir avec certitude que la voiture-bélier incendiée avait été volée
00:12:10 sur la commune de Frennes dans la nuit de samedi à dimanche,
00:12:14 donc la même nuit du drame. Grâce à l'enquête de voisinage, nous avons
00:12:17 la confirmation que plusieurs individus étaient présents au moment des faits.
00:12:21 Donc en plus de la tentative d'assassinat, les chefs de l'enquête ont été élargis
00:12:27 à l'association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et destruction
00:12:31 de biens par incendie en bande organisée. Enfin, toujours hospitalisés,
00:12:35 je vais vous donner des nouvelles de la femme de Vincent Jambrin.
00:12:39 - Jambrin, sérieuse blessure au tibia pour l'épouse de l'élu.
00:12:44 Elle a pu être entendue par les enquêteurs hier. Elle a été interrogée
00:12:48 sur le déroulé des faits et les circonstances de sa fuite avec ses deux enfants
00:12:51 pour échapper aux agresseurs. - Voilà, elle a été opérée du tibia
00:12:55 et ça va mieux. L'opération s'est bien passée.
00:12:57 Merci beaucoup Célia Barod pour toutes ces informations.
00:13:00 À présent, le fléau des vols de matériel agricole, Chanin.
00:13:05 - Des entrepreneurs des travaux agricoles se font dérober les systèmes GPS
00:13:08 de leurs engins, des vols à répétition qui leur coûtent plusieurs centaines
00:13:12 de milliers d'euros. Ils se sont rassemblés pour alerter sur leur situation.
00:13:16 Reportage en Ménéloire avec Michael Chahyou.
00:13:19 - Le gendarme, on y arrive.
00:13:21 - C'est la voix du propriétaire des lieux que l'on entend sur ces images
00:13:24 de vidéos surveillance la nuit du 26 mars. Les voleurs repartent
00:13:27 bredouilles sans être inquiétés. Trois jours plus tard, le 29,
00:13:31 dans une autre entreprise de travaux agricoles, c'est le jackpot
00:13:34 pour les cambrioleurs. - Il y avait deux antennes,
00:13:36 une sur deux tracteurs différents, plus un écran de tracteur
00:13:40 tel que celui-ci. On en avait pour 17 000 euros.
00:13:43 - Les consoles GPS installées sur les engins agricoles sont la cible
00:13:46 privilégiée de ces cambrioleurs spécialisés. 15 vols dans la même semaine
00:13:50 entre le 12 et le 18 juin dans les pays de la Loire.
00:13:53 - Tout le matériel qui est dérobé, qui est équipé de trackeurs,
00:13:58 se retrouve au même endroit. On sait où se trouvent les personnes
00:14:03 qui ont dérobé et rien ne se passe. - S'ils s'abornent quelque part,
00:14:06 qu'on retrouve et qu'on sanctionne et qu'on réagisse tout de suite
00:14:10 et que ça ne se reproduise pas. Nous, c'est tout ce qu'on demande.
00:14:12 - C'est ici qu'ont borné certains équipements volés. Dans cet ancien
00:14:15 lycée agricole est installée une communauté roumaine dans des conditions
00:14:19 très précaires. Le 19 juin, une centaine de patrons d'entreprises
00:14:22 de travaux agricoles débarquent dans cette petite commune du Ménéloire.
00:14:25 Parmi eux, Johan Dutemple qui s'explique sur la démarche.
00:14:28 - Le but, ce n'est pas de se faire justice soi-même. Le but, c'est
00:14:31 d'avoir la liberté, d'informer et de dire "attention, il y a un problème".
00:14:34 Ce sont des réseaux qui sont organisés, structurés. C'est pour mettre à mal
00:14:37 ces réseaux et pour pouvoir le faire le plus rapidement possible.
00:14:40 - Si la gendarmerie mène l'enquête, pour l'heure, les résultats ne sont pas
00:14:43 assez probants pour les chefs d'entreprise. Seuls quelques-uns ont pu
00:14:46 récupérer un peu de matériel volé à l'aide des gendarmes dans cette
00:14:49 commune du Ménéloire. - On va partir à présent en Ukraine.
00:14:54 Des habitants refusent de partir malgré la guerre. Dans le village d'Adivka,
00:14:58 dans le Donbass, ils subissent jusqu'à 30 bombardements par jour.
00:15:02 Et malgré cette situation, ils restent.
00:15:05 - Oui, les derniers résistants ne veulent pas quitter leur ville.
00:15:08 Marie-Victoire Diodonné.
00:15:10 - Victor Grosdove est ferme, il ne quittera pas sa maison.
00:15:13 Elle est pourtant délabrée. Un drap pour se protéger du vent.
00:15:17 Des bidons en plastique pour boire. Les derniers habitants sont
00:15:20 majoritairement âgés. Comme le vieil homme, ils veulent rester auprès
00:15:24 de leurs défunts. - Ma femme est décédée.
00:15:26 Sa tension intérieure a augmenté. Nous l'avons enterré ici.
00:15:30 Mon fils se droguait, prenait des comprimés. Il est mort lui aussi.
00:15:33 Je ne partirai pas, quoi qu'il arrive.
00:15:37 - Au quotidien, le retraité s'organise pour survivre seul sous les bombardements.
00:15:42 Sa salle de bain, c'est désormais garde-manger.
00:15:45 Victor s'y réfugie à chaque frappe.
00:15:48 - Pendant les bombardements, je prends des précautions et je m'enferme
00:15:51 dans les toilettes. J'ai une chaise sur laquelle je m'assois et j'attends
00:15:54 que ça cesse. - De leur côté, les voisins trouvent
00:15:57 refuge dans la cave de l'immeuble. On tente d'abord de survivre à la guerre,
00:16:02 ensuite de faire passer le temps.
00:16:06 Vitaly a 63 ans. Il sculpte sur bois.
00:16:10 - Ça me distrait de mes préoccupations. Que va devenir l'Ukraine ?
00:16:14 La population ? Pourquoi il n'y a pas de paix ?
00:16:17 Tout cela est très difficile et cela me distrait un peu.
00:16:21 Avant la guerre, ils étaient 32 000 à Avdivka.
00:16:24 Ils ne sont plus que 1 700.
00:16:27 - Voilà la guerre en Ukraine qu'il ne faut pas oublier, bien sûr.
00:16:34 6h19, restez bien avec nous. Chasse à l'homme, en ce moment même,
00:16:38 dans le Ménéloa, autour de Danger, pour retrouver un fugitif.
00:16:43 Un homme qui était en prison, qui a bénéficié d'une autorisation de sortie,
00:16:46 qu'on a profité pour tuer son ex-compagne, et un monsieur de 72 ans
00:16:51 pour lui voler sa voiture. Cet homme, voici son visage.
00:16:55 Si vous l'apercevez, surtout n'intervenez pas.
00:16:59 Vous appelez immédiatement les secours, la police ou les gendarmes.
00:17:03 La chasse à l'homme est en cours. On sera en direct avec Michael Chayou
00:17:07 dès le début du journal de 7h. Les émeutes, il va falloir réparer.
00:17:12 Les dégâts, commis par les pilleurs, par les casseurs,
00:17:17 on va réparer avec quel argent ? Avec l'argent de nos impôts,
00:17:20 avec l'argent de vos impôts. C'est l'homme Iguillaume
00:17:23 qui va nous expliquer ça en détail. A tout de suite.
00:17:26 L'écho tout de suite, l'homme Iguillaume.
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00:17:44 avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:17:48 Le Mic, on va parler du coup des réparations, des dégâts
00:17:52 commis par les casseurs, par les pilleurs.
00:17:56 Après les très nombreuses dégradations survenues ces derniers jours,
00:17:59 les collectivités locales commencent à chiffrer le montant des dégâts
00:18:03 et débloquer des aides. Des aides qui ne sortent pas de nulle part,
00:18:07 mais de notre poche, en tout cas de la poche des contribuables.
00:18:11 Oui, effectivement Romain, dès qu'on se demande qui va payer pour des dégâts,
00:18:14 la réponse n'est pas à chercher bien loin. C'est vous, c'est moi, c'est nous tous.
00:18:18 C'est l'argent des impôts qui va servir à réparer.
00:18:21 Beaucoup de collectivités, vous l'avez dit, ont déjà annoncé,
00:18:24 avec de l'argent public, des plans d'urgence pour les réparations,
00:18:27 qu'il s'agisse de bâtiments publics ou bien d'aider les entreprises.
00:18:31 À Lille, par exemple, la ville a monté une cellule d'accompagnement
00:18:34 des commerçants. La région Grand Est, elle, a débloqué déjà
00:18:37 une aide d'urgence de 10 millions d'euros, 5 millions pour les réparations
00:18:40 de bâtiments et 5 millions pour les entreprises et commerces.
00:18:43 À Marseille, ce sont 2 millions qui vont être versés aux entreprises.
00:18:46 En Ile-de-France, on commence à avoir une idée du montant
00:18:49 de la facture pour les transports en commun, 20 millions d'euros
00:18:52 de dégâts, auxquels s'ajoutent 20 millions d'euros que Valérie Pécresse,
00:18:55 présidente de la région, a annoncé débloquer pour les réparations d'urgence.
00:18:59 Et tout ça, tout ça avec votre argent et en attendant des aides plus spécifiques.
00:19:03 Prévues à la fois pour les municipalités et pour les entreprises.
00:19:07 Alors que demandent les entreprises victimes des émeutiers, justement ?
00:19:10 Eh bien, elles ont 4 grandes demandes. La première, ce sont bien des aides,
00:19:13 là encore, et il en faut. Le patron du Medef estime la facture,
00:19:16 on l'a dit tout à l'heure, à 1 milliard d'euros.
00:19:19 De son côté, la CPME, la Confédération des petites et moyennes entreprises,
00:19:22 demande la mise en place d'un fonds de secours, encore de l'argent
00:19:26 du contribuable et un allongement des prêts garantis par l'État,
00:19:29 les PGE accordés pendant la crise sanitaire.
00:19:32 Ensuite, les entreprises veulent plus de temps pour les formalités,
00:19:34 ça, ça ne coûte pas grand-chose, elles auront un mois au lieu de 5 jours
00:19:37 pour déclarer un sinistre. Les représentants des entreprises
00:19:40 demandent aussi être prioritaires dans les commissariats pour pouvoir
00:19:43 déposer plainte plus vite. Troisième demande, des procédures d'expertise
00:19:46 plus rapides et puis enfin, un peu d'air avec le report des échéances
00:19:49 sociales, fiscales et si possible bancaires. Là, ce n'est pas de l'argent
00:19:53 qui sort des caisses de l'État, mais de l'argent qui ne va pas rentrer,
00:19:56 pas tout de suite.
00:19:57 Est-ce que c'est vraiment au contribuable de payer ?
00:19:59 Eh bien non, évidemment, la logique voudrait que ce soient les casseurs
00:20:02 qui soient les payeurs, mais tout le problème, c'est d'abord de les identifier,
00:20:04 puis de s'assurer qu'ils soient solvables et de les faire payer
00:20:07 ou alors de faire payer les parents d'une façon ou d'une autre
00:20:10 quand il s'agit de délinquants mineurs avec notamment, pourquoi pas,
00:20:13 la suspension ou suppression immédiate des aides sociales,
00:20:16 mais aussi des tarifs réduits pour les familles qui en bénéficient
00:20:19 dans les transports, les cantines, les piscines, les crèches,
00:20:22 autant de dépenses et d'aides publiques financées par la solidarité nationale
00:20:26 et qui n'ont pas à aller à des personnes qui, elles, en face, ne jouent pas le jeu.
00:20:30 C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:20:39 Le temps tout de suite et on commence avec la météo des plages.
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00:20:52 Place à présent à votre météo des plages où les conditions météo
00:20:55 resteront mitigées près des Côtes de la Manche.
00:20:57 20 degrés à Deauville ou encore à Grandville où le temps devrait rester
00:21:00 localement assez nuageux. Dans l'eau, vous aurez localement 15 degrés à Pérosguirec.
00:21:03 Sur la façade ouest, même type de conditions météo, des averses à Noirmoutier
00:21:06 ou encore aux Sables d'Olonne avec en moyenne 21 à 22 degrés.
00:21:09 Dans l'eau, vous aurez 17 degrés à Quiberon.
00:21:11 Dans le sud-ouest, on retrouvera également de la grisaille, 26 degrés à Arcachon,
00:21:14 25 degrés à Lacanau. Dans l'eau, vous aurez localement 22 degrés à Royan
00:21:18 où lundi suivi sera de 8.
00:21:20 Autour du golfe du Lyon, c'est toujours l'été, 29 degrés à Palavas, 31 degrés à Valras.
00:21:25 Plein soleil, pas un seul nuage à l'horizon. Dans l'eau, vous aurez 22 degrés du côté de Sanary.
00:21:29 Entre la Côte d'Azur et la Corse, le temps restera brumeux à Antibes ou encore à Cannes.
00:21:32 En revanche, plein soleil à Ajaccio où vous aurez localement jusqu'à 23 degrés dans l'eau.
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00:21:45 Le temps avec Alexandra Blanc.
00:21:47 *Musique*
00:21:56 Alexandra avec nous.
00:21:58 On apprend Alexandra qu'il y a eu plus de soleil dans le nord que dans le sud au mois de juin.
00:22:03 Et oui finalement, regardez cette statistique avec donc plus de soleil à Strasbourg qu'à Pausse
00:22:10 avec d'habitude on pense qu'on a plus de soleil dans le sud et bien non.
00:22:13 En ce mois de juin 2023, on a eu un temps beaucoup plus ensoleillé sur les régions du nord
00:22:17 avec 358 heures de soleil du côté de Strasbourg contre seulement 169 heures de soleil du côté de Pau.
00:22:25 Donc il y a un vrai contraste entre les régions du nord et les régions du sud.
00:22:29 Beaucoup moins de soleil dans le sud en ce mois de juin 2023.
00:22:33 Pour l'instant, pour le début du mois de juillet, il y a plus de soleil dans le sud que dans le nord.
00:22:38 On va voir si cette tendance se confirme d'ici la fin du mois de juillet.
00:22:41 Mais voilà donc cette petite statistique dont on voulait vous parler ce matin.
00:22:46 Plus de soleil dans le nord au mois de juin que dans le sud.
00:22:50 Sur les régions du nord aujourd'hui, n'espérez pas trop voir le soleil.
00:22:52 En tout cas en Bretagne, pour nos amis bretons, on a une nouvelle perturbation qui arrive avec de la pluie
00:22:59 et un temps très nuageux entre la Bretagne et les Pays de la Loire.
00:23:02 Ce matin, on retrouve également un temps très nuageux, très brumeux entre la Normandie et le Nord-Est.
00:23:07 En revanche, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.
00:23:10 Plein soleil entre la Côte d'Azur, la Corse ou encore les Alpes.
00:23:13 Dans l'après-midi, la perturbation va progresser avec d'ailleurs le retour d'un temps assez instable.
00:23:18 On pourrait localement avoir quelques orages localisés entre la Bretagne et la Normandie.
00:23:22 Quelques orages également au pied des Pyrénées.
00:23:24 Puis sur les régions du nord, un temps assez mitigé avec une alternance de nuages et d'éclaircies.
00:23:28 Mais toujours du grand beau temps.
00:23:30 Si vous êtes à Lyon, si vous êtes à Toulouse ou encore à Marseille, le soleil sera bel et bien au rendez-vous.
00:23:34 Côté température, ça reste plutôt doux ce matin sans excès.
00:23:37 15°C à Paris, 17°C à Toulouse ou encore 21°C du côté de Nice.
00:23:41 Et dans l'après-midi, les températures resteront estivales dans le sud.
00:23:44 31°C autour du golfe du Lyon, 29°C à Toulouse, 29°C à Lyon.
00:23:48 Tandis que sur le nord, c'est un petit peu frais.
00:23:50 20°C pour nos amis bretons avec la perturbation et localement 24°C.
00:23:54 Entre Paris et Lille, température qui devrait s'envoler ce week-end avec le retour de la chaleur prévu,
00:24:00 notamment dans le Rhône.
00:24:02 Hier, on a eu seulement quelques nuages mais globalement de bonnes conditions.
00:24:06 Attention, il va faire très très chaud ce week-end localement.
00:24:09 30°C à 35°C à l'échelle nationale.
00:24:12 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
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00:24:18 Une nouvelle génération de bagages.
00:24:21 C'est news, il est bientôt 6h30.
00:24:23 Merci d'être avec nous.
00:24:24 Merci d'avoir choisi C'est news pour démarrer cette journée à la une.
00:24:27 Ce matin, beaucoup de peines de prison avec sursis et de condamnations.
00:24:31 À de la prison ferme mais sans incarcération.
00:24:34 Quel est le bilan des premières comparutions devant la justice ?
00:24:38 Des pilleurs et des casseurs.
00:24:39 Le détail avec Célia Barotte.
00:24:42 A tout de suite Célia.
00:24:43 Les émeutiers n'ont pas épargné les petites communes.
00:24:46 Elles vont devoir se relever ces petites communes.
00:24:49 On est allé dans les Deux-Sèvres.
00:24:51 Les maires qui ont subi des violences vont être reçus à l'Elysée aujourd'hui.
00:24:56 On sera avec l'un d'entre eux, le maire de Charly dans le Rhône.
00:24:59 Il sera en direct avec nous.
00:25:01 Emmanuel Macron voulait l'apaisement après l'épisode des retraites.
00:25:05 Pour l'instant, l'objectif est loin d'être atteint, nous dira Florian Tardif.
00:25:09 Alors que vous voyez le président de la République et le ministre de l'Intérieur
00:25:12 qui se sont déplacés dans une caserne de policiers de la BAC à Paris cette nuit.
00:25:18 Place au premier bilan après ce qui ressemble à un début d'accalmie sur le terrain.
00:25:23 Célia Barotte avec nous pour faire le point.
00:25:26 Bonjour Célia.
00:25:27 Combien de personnes ont été placées en garde à vue en France depuis le début des émeutes ?
00:25:31 Depuis le début des émeutes en France, plus de 3 900 gardes à vue ont été menés.
00:25:36 Plus de 600 ont conduit à une présentation devant un magistrat.
00:25:40 360 personnes ont déjà été jugées en comparution immédiate en France.
00:25:44 Et un peu moins d'une centaine ont été sanctionnées à de la prison ferme.
00:25:47 Les majeurs, puisque je vous le rappelle, les mineurs, sont jugés par une juridiction spéciale.
00:25:54 Face au nombre important de dossiers, vous vous doutez bien qu'une organisation particulière est mise en place.
00:25:59 A Grenoble, pour exemple, des audiences ont eu lieu dimanche dernier.
00:26:02 Et si on regarde plus précisément sur la journée du 1er juillet,
00:26:05 à Bobigny, sur 10 personnes renvoyées en comparution immédiate,
00:26:09 8 ont été condamnées et incarcérées dans la foulée de l'audience.
00:26:12 Versailles, sur 9, prévenue autant de condamnations avec mandat de dépôt.
00:26:16 Alors que Célia, dites-nous, qu'en est-il à Saint-Lys ?
00:26:19 Dans l'Oise, 10 hommes âgés de 19 à 28 ans ont été condamnés hier en comparution immédiate.
00:26:26 Ils ont été condamnés à des peines allant du sursis à la prison ferme,
00:26:29 sous bracelet électronique par le tribunal de Saint-Lys.
00:26:32 Le parquet avait requis des peines fermes sous bracelet électronique pour plusieurs des prévenus.
00:26:36 Et un stage de citoyenneté a systématiquement été prononcé.
00:26:39 Regardons désormais dans le détail ces condamnations.
00:26:42 Pour avoir pillé une épicerie et trois barres tabac,
00:26:45 deux individus ayant un casier judiciaire ont été condamnés à 9 et 10 mois de peine à effectuer sous bracelet électronique.
00:26:53 Pour les mêmes faits, deux autres prévenus sans casier ont été condamnés à 6 et 9 mois avec sursis.
00:26:58 15 mois de prison avec sursis assorti d'un sursis probatoire de 24 mois pour un jeune homme de 19 ans
00:27:04 qui avait tiré au mortier sur des gendarmes à Ponts-Saint-Maxence.
00:27:08 Dans le passé, il avait déjà été condamné par le tribunal des enfants pour avoir menacé de mort les forces de l'ordre.
00:27:14 Enfin, à Villers-Saint-Paul, deux hommes ayant transporté des mortiers d'artifices ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis.
00:27:21 Et ce profil, un jeune homme de 20 ans sans casier judiciaire qui a écopé de 105 heures de travaux d'intérêt général
00:27:27 pour avoir incendié une poubelle au milieu de la chaussée à Crépy-en-Vallois et détériorer la route.
00:27:33 Bon, on se souvient tous de l'attaque du magasin Nike à Châtelet-Léal à Paris.
00:27:37 Il y a eu des comparutions immédiates hier, on n'en sait plus sur le profil de certains casseurs et voleurs.
00:27:43 Alors, des jeunes hommes ont été jugés hier, ça a été devant le tribunal judiciaire de Paris.
00:27:48 Ils passaient en comparution immédiate.
00:27:50 Donc, deux d'entre eux étaient jugés pour le pillage de magasins dans le secteur de Châtelet-Léal,
00:27:55 dont le magasin Nike, comme vous l'avez rappelé Romain,
00:27:57 et puis deux autres personnes pour recel de cette marchandise de toutes ces enseignes.
00:28:01 Ces quatre hommes sont âgés d'une vingtaine d'années.
00:28:04 Trois d'entre eux sont multirécidivistes et certains ont déjà fait de la prison.
00:28:08 L'un est de nationalité française, l'autre de nationalité sénégalaise,
00:28:13 et les deux autres algériens en situation irrégulière.
00:28:16 L'un d'entre eux est même sous OQTF.
00:28:18 En tout cas, avec la grève nationale des greffiers, leur jugement a été reporté à une date ultérieure,
00:28:24 mais pour l'instant, ils restent en détention provisoire.
00:28:27 Merci beaucoup Célia.
00:28:28 Même les très petites villes ont été touchées par les émeutes,
00:28:31 et dans les campagnes, il est encore plus difficile de s'en remettre.
00:28:34 Et à Bressuire, dans les deux Sèvres, les habitants n'avaient jamais vu ça avant.
00:28:38 Alors même si les dégâts ne sont pas considérables,
00:28:40 de nombreux commerces ont été dégradés, notamment le week-end dernier.
00:28:43 Reportage signé Mickaël Chahiau.
00:28:45 Bressuire, 20 000 habitants, a soutenu son élu,
00:28:48 comme dans de nombreuses villes de France, ce lundi midi.
00:28:51 La petite ville à la campagne, nichée dans le nord de Sèvres, n'a pas été épargnée.
00:28:56 Nous ne sommes pas une petite île protégée.
00:28:59 La société qu'il y a à Bressuire est dans la même souffrance que la société dans d'autres villes,
00:29:06 qu'elle soit petite, moyenne ou grande.
00:29:09 Minuit 40, samedi soir, il sont une vingtaine d'individus cagoulés
00:29:12 à descendre la principale rue commerçante,
00:29:15 comme on le voit sur ces images de vidéosurveillance.
00:29:18 Deux commerces de téléphonie sont dégradés et en partie pillés,
00:29:21 comme ce bar, dont la vitrine a été fracturée.
00:29:24 Quand on a vu ce qui s'est passé samedi soir,
00:29:26 en fait on n'a pas compris, on est resté abasourdis.
00:29:28 C'est une situation qui nous dépasse, on ne s'y attendait complètement pas.
00:29:33 La passante que l'on voit sur les images est brutalement bousculée,
00:29:36 une situation inédite à Bressuire, qui provoque des réactions fortes de certains habitants.
00:29:41 On entend parler qu'il pourrait y avoir une milice, même, je ne sais pas plus.
00:29:45 Chez les commerçants ?
00:29:46 Oui, oui, les commerçants ou les privés aussi, parce que tout le monde a un peu peur aujourd'hui.
00:29:52 Madame Le Maire tente de maintenir la cohésion de sa population.
00:29:55 Ce qui s'est passé ce week-end a cassé quelque chose,
00:29:58 d'autant qu'avant de s'en prendre aux commerces,
00:30:00 la petite bande avait lancé des bombes incendiaires sur la gendarmerie,
00:30:04 qui a dû faire appel à des renforts.
00:30:06 Premier déplacement d'Emmanuel Macron sur le terrain depuis le début des émeutes.
00:30:10 Hier soir, la nuit a été plus calme,
00:30:12 confirmant une désescalade des émeutes et de la violence.
00:30:16 Le chef de l'État s'est rendu aux côtés de Gérald Darmanin,
00:30:19 auprès des forces de l'ordre à Paris, pour leur apporter son soutien.
00:30:22 Il a été rendu à la caserne Bécière, dans le 17e arrondissement,
00:30:25 puis à la préfecture de police de la capitale.
00:30:27 Et sur Twitter, Emmanuel Macron écrit
00:30:29 "Policier, gendarme, sapeur-pompier, merci pour votre mobilisation exceptionnelle ces dernières nuits,
00:30:34 je sais combien celles-ci ont été difficiles pour vous et vos familles, vous avez mon soutien."
00:30:39 Voilà, et soyez là à 7h10, on sera avec Nicolas Lacroix,
00:30:42 président LR du Conseil départemental de Haute-Marne.
00:30:46 Il veut que les présidents du Conseil départemental puissent facilement,
00:30:51 simplement réduire, voire supprimer les aides sociales,
00:30:55 comme le RSA aux familles de délinquants.
00:30:57 Emmanuel Macron qui va recevoir aujourd'hui à l'Élysée plus de 220 maires,
00:31:00 victimes de violences pendant les émeutes, Chana.
00:31:02 Et parmi eux, le maire Modem de Fontaine, en Isère,
00:31:05 il a été pris pour si par des émeutiers le week-end dernier.
00:31:08 Et la mairie et la salle culturelle de la commune ont été dégradées et incendiées.
00:31:12 Deux hommes impliqués ont d'ailleurs été mis en examen.
00:31:15 L'élu nous en dit plus sur ce qu'il attend de cette rencontre avec le chef de l'État.
00:31:18 J'attends de savoir comment on va pouvoir être accompagné,
00:31:21 notamment dans la réouverture et la réparation de nos équipements publics.
00:31:24 Puisque même si nous sommes assurés en tant que collectivités,
00:31:27 vous savez qu'il y a un certain nombre de franchises sur chaque bâtiment,
00:31:30 qui peuvent des fois atteindre des dizaines de milliers d'euros.
00:31:32 Ça veut dire des frais supplémentaires pour nos collectivités.
00:31:35 Et donc forcément, ça veut dire que derrière, ce sont nos habitants qui payent.
00:31:39 Et une commune comme la nôtre, qui est assez populaire,
00:31:41 a vraiment besoin du soutien financier du gouvernement et des autres collectivités
00:31:46 pour pouvoir réouvrir au plus vite ces bâtiments.
00:31:50 Et donc forcément les réparer, investir dans de nouveaux matériels
00:31:54 pour que tout soit en ordre le plus rapidement possible.
00:31:56 Voilà, hier il y avait énormément d'émotion évidemment à l'Aïlée-Rose,
00:32:00 avec 2400 personnes qui se sont réunies pour aller soutenir le maire Vincent Jambrin,
00:32:06 qui sera avec nous à 8h15, habité de Laurence-Ferrari dans la matinale.
00:32:10 Chana.
00:32:11 Oui, une marche de soutien après l'attaque à la voiture Obélix incendie
00:32:14 projetée contre son domicile.
00:32:16 Reportage et récits de Mathilde Ibanez et de Maureen Vidal.
00:32:19 Ils étaient nombreux à venir hier à l'Aïlée-Rose
00:32:25 pour soutenir le maire de la ville Vincent Jambrin.
00:32:28 A ses côtés, de nombreux hommes et femmes politiques
00:32:30 ont tenu à être présents pour un message clair.
00:32:33 Tu touches à un uniforme de la République, tu dois dormir en prison.
00:32:37 Il faut que ceux qui ont commis ces actes soient traduits le plus rapidement
00:32:42 devant la justice et soient incarcérés.
00:32:45 La restauration de l'autorité, c'est la fin de l'impunité.
00:32:48 Les sanctions ne sont pas efficaces aujourd'hui.
00:32:50 Il n'y a plus de peur de la sanction.
00:32:52 Quand il n'y a plus de peur de la sanction, il n'y a plus de barrière, il n'y a plus de limite.
00:32:55 Et on l'a vu ces quelques jours avec des délinquants de plus en plus jeunes
00:32:59 qui n'ont plus de limite parce qu'ils savent qu'ils ne risquent rien, qu'ils seront impunis.
00:33:04 Les habitants, encore choqués par ces violences,
00:33:06 ont tenu à apporter aussi leur soutien.
00:33:09 Ce qui se passe aujourd'hui est révoltant et inquiétant.
00:33:12 Et je pense que c'est important d'être là pour soutenir ceux qui sont engagés au service des autres.
00:33:18 C'était important pour moi de venir ici à l'Aile-et-Rose
00:33:22 pour soutenir un soutien républicain mais aussi un soutien citoyen.
00:33:26 Je suis extrêmement choquée d'autant de violences complètement inexplicables et inexpliquées.
00:33:31 Je pense que c'est important, c'est un devoir civique avant toute chose
00:33:34 de dire qu'on est en solidaire avec ce qui s'est passé.
00:33:37 Tous étaient présents pour dire ensemble stop à la violence.
00:33:41 Et lors des émeutes de ces derniers jours,
00:33:46 de nombreux tirs de mortiers d'artifice ont été exercés contre les forces de l'ordre.
00:33:52 Pourtant ces artifices sont illégaux à la vente, Chana.
00:33:55 Alors ce matin, on se demande comment et pourquoi les émeutiers en sont presque tous équipés.
00:34:00 Réponse dans ce reportage signé Mathilde Cuvillard-Flornois.
00:34:05 Des tirs de mortiers en pleine rue, utilisés comme projectiles sur les forces de l'ordre.
00:34:10 Ces artifices sont en réalité, en langage pyrotechnique, des chandelles romaines.
00:34:14 Voilà une chandelle romaine, c'est un grand tube en fait.
00:34:18 Et à l'intérieur il y a des projectiles qui sont empilés.
00:34:24 Ces projectiles partent toutes les trois secondes.
00:34:27 Ces chandelles sont illégales à la vente aux particuliers,
00:34:30 pourtant de plus en plus d'émeutiers en possèdent.
00:34:33 Pour Bernard Dehomme, ces artifices sont assez faciles à se procurer.
00:34:36 Ces produits viennent essentiellement d'Asie, de Chine.
00:34:40 Il suffit d'avoir l'argent pour payer pour que ces gens-là vendent,
00:34:44 alors que normalement, ils n'ont pas le droit de vendre à des gens non identifiés.
00:34:50 Selon lui, 98% des ventes illégales se font sur internet.
00:34:54 Il réclame donc plus de contrôle de la part du gouvernement.
00:34:57 Ça peut dégénérer et il faudrait quand même qu'un jour les autorités prennent conscience
00:35:03 de ce fait qu'on peut passer de l'artifice de divertissement aux armes militaires.
00:35:12 L'achat, l'utilisation et la vente de mortiers d'artifices à des non-professionnels
00:35:17 sont punis par des peines allant jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.
00:35:22 La Turquie nous fait la leçon. La Turquie qui se mêle des émeutes en France.
00:35:27 Le président Recep Tayyip Erdogan a pris la parole hier.
00:35:31 Selon lui, le passé colonial et le racisme institutionnel sont à l'origine de cette explosion sociale.
00:35:37 Dans les pays connus pour leur passé colonial, le racisme culturel s'est transformé en racisme institutionnel.
00:35:46 L'architecture sociale construite par cette mentalité est à l'origine des événements qui ont commencé en France
00:35:52 et se sont étendus à d'autres pays en peu de temps.
00:35:57 Allez le sport avec Caroline Garcia qui a passé le premier tour de Wimbledon.
00:36:02 Vous regardez votre programme avec la machine à café Groupes Intuition.
00:36:11 Victoire de la française Shana.
00:36:13 La française a battu hier soir l'américaine Cathy Volinet pendant le premier jour du tournoi.
00:36:19 Elle s'est qualifiée pour le second tour en s'imposant en 2-7, 6-4, 6-3.
00:36:23 Malgré une épaule droite fragile, Caroline Garcia a repris confiance sur le gazon londonien.
00:36:28 La numéro 5 mondiale est la meilleure chance de victoire tricolore.
00:36:31 Et but le Tour de France, Jasper Philipsen a remporté la troisième étape de la course.
00:36:35 C'est un belge de 25 ans qui s'est illustré au sprint hier à Bayonne.
00:36:40 Oui celui qu'on surnomme "The Disaster", le désastre en français.
00:36:43 Elle a signé sa troisième victoire sur le tour.
00:36:45 Jasper Philipsen s'est imposé avec une marche confortable
00:36:48 et a été flashé à 72,1 km/h dans la dernière ligne droite.
00:36:53 *Applaudissements*
00:37:00 *Musique*
00:37:04 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café Groupes Intuition.
00:37:09 Emmanuel Macron voulait apaiser le pays.
00:37:11 Pour l'instant c'est compliqué, on verra ça avec Florian Tardif à 6h50.
00:37:15 Et c'est Emmanuel avec nous sur CNews. Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:37:17 *Musique*
00:37:21 CNews il est 7h moins le quart, merci d'être avec nous.
00:37:24 Dans un instant les dégâts à Lyon, vous allez voir le reportage de nos correspondants.
00:37:29 Mais tout d'abord le point sur l'info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité avec Shana.
00:37:32 *Musique*
00:37:35 Un milliard d'euros de dégâts pour les entreprises.
00:37:37 C'est le premier bilan dressé par Geoffroy Roudbézieux, le patron du MEDEF, depuis le début des émeutes.
00:37:41 Au total, 200 commerces, 300 agences bancaires et 250 bureaux de tabac ont été appuyés ou détruits en France.
00:37:48 Dans une interview au Parisien ce matin, Geoffroy Roudbézieux se dit confiant sur le fait que les commerces concernés seront indemnisés.
00:37:54 La mort de Léon Gauthier, le dernier survivant du débarquement de Normandie en 1944.
00:38:00 L'homme s'est éteint hier à l'âge de 100 ans.
00:38:03 Il était le dernier membre du commando Keffer.
00:38:05 Ce bataillon de 177 fusiliers marins qui avait débarqué sur les côtes normandes.
00:38:10 Un hommage national va lui être rendu.
00:38:12 Et puis une chasse à l'homme a été lancée cette nuit près d'Angers.
00:38:16 Un fugitif dangereux de la prison d'Argentan dont l'or n'est activement recherché par une cinquantaine de gendarmes.
00:38:22 Cet homme de 42 ans a pris la fuite pendant une permission de sortie.
00:38:26 Il est soupçonné d'avoir tué une femme de 40 ans le 22 juin et un septuagénaire dimanche dernier pendant sa cavale.
00:38:32 Il est l'heure pour les commerçants de dresser un état des lieux des dégradations, des vols, des pillages
00:38:42 commis lors des émeutes par les voyous, les délinquants.
00:38:46 A Lyon, près de 50 commerces vandalisés et pillés le week-end dernier.
00:38:49 Chana, 50 commerces.
00:38:50 Oui, nos équipes sont allées à la rencontre des commerçants concernés.
00:38:53 Vous allez voir qu'ils ne comptent pas se laisser abattre et préparent déjà leur réouverture.
00:38:58 Reportage de Olivier Madinier et de Corentin Briau.
00:39:02 Après un week-end d'émeutes et de violences à Lyon,
00:39:05 il est maintenant l'heure pour les commerçants de faire l'état des lieux des dégâts.
00:39:11 Constater, porter plainte, protéger le magasin, sécuriser.
00:39:16 Donc il y avait pas mal de travail.
00:39:19 Entre les dégradations et les pillages, les commerçants sont en colère mais ne veulent pas se laisser abattre.
00:39:25 L'idée c'est de ne pas rester proscrit comme ça et de passer à la vitesse supérieure.
00:39:30 Donc là, on est en train de remettre en place un petit peu le magasin, ce qui peut être.
00:39:34 On a tout déveillé samedi en fin de journée.
00:39:36 Une remise en route rapide nécessaire pour accueillir les prochains clients de la meilleure manière possible.
00:39:42 On a notre site internet qui est actif et donc du coup, on est venu ce matin et on commence à préparer les commandes
00:39:48 pour que pour les gens qui commandent en ligne, ce soit le plus transparent possible.
00:39:52 De la même façon, même si malheureusement le matériel ne sera pas dans les vitrines,
00:39:56 on va essayer de rouvrir dès demain pour pouvoir accueillir nos clients.
00:39:58 Au total, plus d'une cinquantaine de boutiques ont été pillées ce week-end à Lyon.
00:40:03 Et on est en direct avec Olivier Aroro, maire Les Républicains de Charly, c'est dans le Rhône.
00:40:12 Bonjour Monsieur le maire, merci d'être en direct avec nous.
00:40:15 Je voulais vous avoir parce que vous avez été visé par un acte de malveillance, comme on dit pudiquement.
00:40:22 Une torche en feu a été placée sur votre portail.
00:40:25 Vous allez vous rendre à l'Elysée tout à l'heure.
00:40:27 Merci d'être en direct avec nous.
00:40:28 Est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui vous est arrivé ?
00:40:31 C'est une très désagréable découverte du dimanche matin.
00:40:36 Un engin artisanal a été déposé devant mon portail.
00:40:42 C'est une torche en bois avec un morceau de mouchoir à moitié brûlé, calciné, que j'ai retrouvé.
00:40:50 Heureusement, il n'y a pas eu d'autres dégâts et le feu n'a pas pris au tour.
00:40:55 Je pense à tous mes collègues maires qui ont eu des agressions physiques, verbales et sur leur bien et leur famille.
00:41:02 Je suis plutôt un rescapé de cette incivilité.
00:41:07 Mais effectivement, on bascule dans quelque chose de nouveau.
00:41:11 Après avoir atteint les biens publics, les bibliothèques, les cantines, les mairies,
00:41:16 on en vient maintenant à s'attaquer aux personnes, aux biens personnels, aux familles.
00:41:21 Et cela est très inquiétant.
00:41:23 Dans votre ville, vous vous attendiez à autant de violence ? Vous la voyiez monter, ça couvait ?
00:41:29 Non, pas particulièrement.
00:41:31 Charlie est une commune assez calme, assez plaisible.
00:41:34 D'ailleurs, nous n'avons pas eu d'émeutes ou d'événements particuliers ces dernières nuits.
00:41:39 On a bien sûr un secteur, comme de partout en France, un certain nombre d'émeutes la nuit, mais pas sur Charlie.
00:41:46 Donc c'est vraiment un étonnement de découvrir ce dispositif incendiaire le matin.
00:41:51 Des élus proposent de mettre fin au versement d'aide sociale aux familles de délinquants et de pilleurs.
00:41:58 C'est quelqu'un de votre famille politique qui sera avec nous à 7h10, le président du conseil départemental de la Haute-Marne.
00:42:04 Qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Il faut serrer un petit peu plus la vis ?
00:42:08 Il faut arrêter avec la culture de l'excuse ?
00:42:11 Alors, il faut arrêter avec la culture de l'excuse, c'est une évidence.
00:42:14 Il ne faut pas aussi tout basculer.
00:42:18 Les familles font aussi ce qu'elles peuvent.
00:42:21 Je suis moi-même parent, on n'arrive pas toujours à maîtriser.
00:42:24 Mais il ne faut pas laisser s'installer cette culture de l'excuse permanente.
00:42:28 Nous avons vécu un événement dramatique sur le plan familial pour cette famille, cet enfant.
00:42:34 Cependant, ça ne justifie en rien ce qui se passe.
00:42:38 Nous créons finalement une sorte de droit à la délinquance et ça, c'est intolérable.
00:42:43 Il n'est pas acceptable que des commerçants soient pillés, que des habitants soient molestés,
00:42:48 que des bâtiments publics soient dégradés, brûlés.
00:42:51 Il faut une grande fermeté à la fois de la justice, il faut redonner des moyens à la justice,
00:42:56 il faut redonner des moyens en renseignement, il faut avoir plus d'informations
00:42:59 pour pouvoir agir en amont de tous ces débordements.
00:43:03 Il faut aussi rétablir cet état de droit et ça passe aussi par des forces de l'ordre
00:43:08 beaucoup mieux dotées que ce soit sur le plan humain et sur le plan matériel.
00:43:13 Et puis je crois que nous, l'État, nous attendons aussi de l'État un grand plan de reconstruction
00:43:18 car les communes sont extrêmement impactées sur le plan des bâtiments, des infrastructures publiques
00:43:24 et si on souhaite que les services publics reprennent rapidement pour notre population,
00:43:29 il faut que l'État s'engage pleinement derrière les communes.
00:43:33 Merci beaucoup Monsieur le Maire, merci d'avoir été en direct avec nous.
00:43:37 Voilà des témoignages dans la matinale de CNews bien sûr.
00:43:40 6h52, La Politique, dans un instant. A tout de suite.
00:43:43 La politique, après les émeutes des derniers jours, Emmanuel Macron voit partir en fumée
00:43:50 sa mission d'apaisement du pays, mission qu'il s'était lui-même confiée mi-avril
00:43:56 après les débats houleux autour de la réforme des retraites.
00:43:59 Florian Tardif, on est loin de cet apaisement souhaité par le Président de la République.
00:44:03 Oui, c'est peu dire. Afin de sortir de l'ornière des retraites,
00:44:05 Emmanuel Macron avait pris la parole, effectivement, mi-avril, promettant 100 jours d'apaisement.
00:44:10 Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action
00:44:14 au service de la France, avait-il ainsi promis.
00:44:16 C'est raté. A deux semaines de l'échéance, le pays semble plus fracturé que jamais.
00:44:20 On ne compte plus le nombre de commerces, de gendarmeries ou de commissariats
00:44:23 attaqués, pillés, saccagés ou brûlés.
00:44:25 La facture est tombée et elle est salée.
00:44:27 Un milliard d'euros de dégâts et c'est l'image de la France à l'international qui s'est dégradée.
00:44:31 De nombreux touristes ont déjà renoncé à leur voyage, pourtant programmé dans notre pays.
00:44:36 Bref, la nouvelle dynamique que le Président souhaitait enclencher s'est enrayée.
00:44:40 Romain est le voilà confronté à une nouvelle crise, une de plus, une que le pouvoir redoutait
00:44:45 depuis longtemps, que ce soit durant la crise des Gilets jaunes,
00:44:48 durant la pandémie de Covid ou plus récemment, durant les manifestations
00:44:52 autour de la réforme des retraites.
00:44:53 L'exécutif regardait toujours avec un oeil inquiet les banlieues, de peur qu'elles ne s'embrasent.
00:44:58 Alors c'est raté Florian, comment Emmanuel Macron peut-il reprendre la main aujourd'hui ?
00:45:02 Écoutez Romain, c'est la question qu'il se pose très certainement lui-même,
00:45:05 s'il a décidé après cet entretenu avec son homologue de reporter sa visite d'État en Allemagne,
00:45:10 prévue en début de semaine, la dernière remontée à Jacques Chirac en 2000.
00:45:13 C'est pour montrer qu'il est aux commandes actuellement et qu'il n'est pas un président
00:45:16 qui semble être dépassé par les événements, image qu'il a pu renvoyer au début des émeutes.
00:45:21 Hier soir, il a effectué un premier déplacement dans une caserne de police,
00:45:25 dans le 17ème arrondissement de la capitale.
00:45:28 Une visite surprise, sans la presse qui n'était pas conviée,
00:45:31 prémisse de la contre-offensive que le chef de l'État souhaite lancer
00:45:35 après cet entretenu avec les présidents des deux chambres.
00:45:37 C'était hier, Emmanuel Macron recevra aujourd'hui plus de 200 maires,
00:45:41 dont les villes ont été la cible des émeutiers ces derniers jours.
00:45:45 Un moment de vérité, d'écoute, sans filtre, sur son entourage, un temps d'échange
00:45:49 pour commencer à apporter des réponses, puisque si la nuit dernière s'est révélée, Romain,
00:45:54 c'est normal encore que les précédentes, la plaie reste ouverte et mettra du temps à cicatriser.
00:45:58 Reste à connaître le remède que le chef de l'État souhaitera prodiguer.
00:46:02 Pour l'heure, dans son entourage, on temporise, Romain, en expliquant que l'heure est au travail minutieux
00:46:07 pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements.
00:46:10 C'était la citation d'hier, reste que dans deux semaines, à la fin de cette période,
00:46:15 donc ouverte des 100 jours, le président ne pourra éluder la question, Romain,
00:46:19 et devra d'ores et déjà fournir quelques éléments de réponse, notamment à ses élus, dont la ville a été attaquée.
00:46:26 Merci beaucoup, Florian Tardif.
00:46:28 Soyez là à 7h10, on sera avec Nicolas Lacroix, président du conseil départemental de Haute-Marne.
00:46:33 Il veut pouvoir supprimer les aides sociales aux parents des mineurs impliqués dans les émeutes.
00:46:38 Il sera avec nous dans la matinale.
00:46:40 Vincent Jambrin, le maire de la Hilly-Rose, 8h15, invité de Laurence Ferrari,
00:46:44 suivi de Nadine Morano, à 8h25.
00:46:49 Voilà votre programme.
00:46:51 Allez, le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:46:53 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys, légère, résistante, durable.
00:46:59 Une nouvelle génération de bagages.
00:47:02 Alexandra Blanc, mais ce n'est pas une super lune derrière vous ?
00:47:05 Exactement, c'est la super lune, elle est visible à peu près partout en Europe.
00:47:09 Regardez ces images du côté de l'Espagne.
00:47:11 Elle est visible également sur les régions françaises ou encore du côté de la Grèce.
00:47:15 Images splendides du côté du Temple de Poséidon.
00:47:18 On voulait vous montrer ces jolies images ce matin.
00:47:21 Au programme aujourd'hui, une nouvelle dégradation qui arrive par le Nord-Ouest.
00:47:24 Perturbation très peu active, mais qui donne ce matin un temps nuageux
00:47:27 et localement assez pluvieux entre la Bretagne et les pays de la Loire.
00:47:30 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.
00:47:32 Et puis dans l'après-midi, toujours un temps assez variable,
00:47:35 avec localement quelques orages entre la Bretagne et la Normandie.
00:47:37 On retrouvera de l'instabilité au pied des Pyrénées.
00:47:39 Puis, globalement, de bonnes conditions entre le sud-ouest, le nord-est
00:47:42 ou encore la côte d'Azur et la Corse.
00:47:44 Côté température, un peu de fraîcheur en champagne ce matin, avec 9 degrés à Reims.
00:47:48 Et dans l'après-midi, les températures restent un peu fraîches au nord de la Seine.
00:47:52 24 à Paris, 20 degrés seulement pour la pointe bretonne,
00:47:55 contre localement 31 degrés autour du golfe du Lion.
00:47:58 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
00:48:02 Légère, résistante, durable.
00:48:05 Une nouvelle génération de bagages.
00:48:08 C'est news, il est bientôt 7h.
00:48:10 Merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi C'est news pour démarrer cette journée à la une ce matin.
00:48:14 Une chasse à l'homme, toute la nuit, dans le Ménéloir,
00:48:18 autour d'Angers, pour retrouver un fugitif évadé de prison.
00:48:23 Un fugitif soupçonné d'avoir tué une femme de 40 ans et un monsieur de 72 ans.
00:48:28 On sera en direct avec notre envoyé spécial, Michael Chahyou.
00:48:34 Au moins un milliard d'euros, c'est le coût des émeutes pour les entreprises.
00:48:38 Le patron du Medef lance ce matin un appel à l'aide.
00:48:41 L'enquête sur la tentative d'assassinat contre le maire de la Hille et Rose.
00:48:47 40 enquêteurs sont mobilisés après cette attaque contre le domicile de l'élu.
00:48:52 Les dernières informations avec Célia Barotte.
00:48:54 Et puis ce matin, on va parler de la limitation à 80 km/h.
00:49:00 C'est le retour des 90 dans la majorité des départements.
00:49:05 Pierre Chasseret avec nous avant 7h30.
00:49:07 Une chasse à l'homme a été lancée cette nuit, près d'Angers.
00:49:11 Un fugitif dangereux qui s'est évadé de la prison d'Argentan, dans l'Orne.
00:49:15 Il bénéficiait d'une autorisation de sortie, il en a profité pour s'échapper.
00:49:19 Il est activement recherché par une cinquantaine de gendarmes.
00:49:22 Vous voyez son visage à l'écran.
00:49:25 Cet homme de 42 ans est soupçonné d'avoir commis plusieurs homicides pendant sa cavale.
00:49:30 Et en intra-direct de Montreuil-Junier, c'est dans le Maine-et-Loire avec Michael Chahou.
00:49:34 Michael, bonjour. Alors dites-nous, quelles sont vos informations sur les recherches qui sont en cours ?
00:49:38 Vous le voyez derrière moi, c'est tout à fait clair.
00:49:44 Toutes les voitures qui sortent de la commune de Montreuil-Junier, direction Angers,
00:49:48 sont systématiquement contrôlées depuis ce matin.
00:49:51 Un hélicoptère a même survolé cette commune pendant la nuit.
00:49:55 Si on reprend un petit peu le périple de cet homme,
00:49:58 en effet, il est sorti de la prison d'Argentan où il a une peine de 12 ans
00:50:04 pour une tentative d'assassinat.
00:50:07 Il lui restait trois ans à faire.
00:50:10 Il est donc sorti le 20 juin. Il avait une permission pour une journée.
00:50:13 Il n'est jamais revenu. Le 22 juin, il commettait son premier homicide
00:50:17 dans un appartement d'Angers sur une femme qu'il connaissait, une connaissance.
00:50:22 Un homicide par strangulation. Le 28 juin, deuxième tentative,
00:50:26 une tentative d'homicide cette fois-ci, pareil, sur une femme,
00:50:29 dans la commune de Chayens-en-Mayenne, et là aussi par strangulation.
00:50:33 Le 1er juillet, c'est un deuxième homicide, un homme de 72 ans,
00:50:37 toujours sur la commune de Chayens-en-Mayenne.
00:50:40 Mais la voiture de cet homme, qui a priori, la voiture qu'il était venu voler,
00:50:44 a été retrouvée brûlée juste à côté d'ici, à Cantenay-Epinard,
00:50:50 dans le département 49.
00:50:55 Et le 3 juillet, la dernière trace de cet homme a été retrouvée
00:50:59 ici, sur cette commune de Montreuil-Juillet-en-Clair.
00:51:02 On est sur une zone de recherche qui fait 20 km² sur trois communes.
00:51:07 On est vraiment ici, à la lisière d'Angers.
00:51:10 L'avis de recherche dont vous parliez a été diffusé hier soir
00:51:13 par le procureur de la République d'Angers.
00:51:16 L'objectif, si vous voulez, c'est d'accélérer les choses,
00:51:19 de pouvoir recueillir un maximum de témoignages
00:51:22 pour mettre fin au plus vite à la cavale meurtrière
00:51:26 de cet homme jugé dangereux.
00:51:28 Merci, Michael. Et j'ajoute que toute personne disposant d'éléments
00:51:32 est invitée à contacter le 0800 877 668 0800 877 668.
00:51:40 Un milliard d'euros de dégâts pour les entreprises.
00:51:43 Au moins un milliard d'euros de dégâts pour les entreprises.
00:51:46 C'est le premier bilan dressé ce matin dans Le Parisien
00:51:49 par Geoffroy Roudbézieux, le patron du Medef,
00:51:51 depuis le début des émeutes.
00:51:53 Il recense, écoutez, vous le voyez à l'antenne,
00:51:56 200 commerces pillés, 300 agences bancaires détruites,
00:52:00 250 bureaux de tabac touchés.
00:52:03 On va aller à Marseille, où des dizaines de commerces
00:52:05 ont été saccagés lors des émeutes, essentiellement,
00:52:08 le week-end dernier, Chana.
00:52:09 Les professionnels entament les démarches auprès des assurances,
00:52:12 mais beaucoup d'entre eux craignent de devoir déposer le bilan.
00:52:15 Reportage signé Stéphanie Rouquet.
00:52:17 Vendredi dernier, 20h, rue Saint-Féréol à Marseille.
00:52:23 Cette parfumerie est dévalisée par des dizaines d'individus.
00:52:27 Aujourd'hui, la boutique est barricadée et fermée pour des semaines.
00:52:32 Comme ce commerce, de nombreux professionnels marseillais
00:52:35 ne peuvent retrouver leur clientèle.
00:52:37 Près de l'opéra, Thierry tient cette horlogerie depuis 7 ans.
00:52:42 Cette même soirée, il a tout perdu.
00:52:45 - Ils ont arraché le rideau métallique, en partie.
00:52:49 Après, ils ont défoncé la vitrine, la porte d'entrée,
00:52:53 la porte à la CD, du coup.
00:52:55 Il y a tout qui est tombé, ils sont rentrés plusieurs,
00:52:58 ils ont tout cassé dedans, ils ont pillé la boutique,
00:53:01 ils ont tout mis en vrac.
00:53:03 - Vous allez pouvoir rouvrir ?
00:53:05 - Si financièrement j'arrive à tenir, oui.
00:53:07 Mais sinon, non, je déposerai le bilan.
00:53:10 - Certains ont été épargnés,
00:53:12 ceux avec des systèmes de sécurité plus élaborés
00:53:15 ou d'autres avec des produits qui n'intéressent pas les pilleurs.
00:53:19 - Mais nous, ils nous ont pas touchés
00:53:21 parce que nous, on vend à 5 et à 10 euros des produits
00:53:24 qu'eux, ils préfèrent que des marques.
00:53:26 - Les commerçants s'inquiètent à présent pour la saison.
00:53:29 De nombreux touristes, à peu riche, ont quitté la cité fosséenne.
00:53:33 - C'est au casseur de payer la note, pas au contribuable,
00:53:36 écrit Agnès Verdier-Molinier,
00:53:38 qu'on connaît bien dans la matinale de CNews, bien sûr.
00:53:41 Directrice générale de l'IFRAP, elle pousse un coup de gueule
00:53:44 ce matin dans les colonnes du Figaro.
00:53:46 Elle signe une tribune.
00:53:48 Agnès, la seule vraie sanction qui vaille
00:53:50 sera de faire payer aux parents les dommages et intérêts
00:53:53 des destructions commises par leurs enfants.
00:53:55 Regardez combien coûte la politique de la ville chaque année.
00:53:58 10 milliards d'euros par an.
00:54:00 Mais si on ajoute les dépenses de HLM,
00:54:03 si c'est moins cher que l'habitat privé,
00:54:06 c'est parce que c'est subventionné.
00:54:08 Les APL, les aides pour le logement,
00:54:10 les aides sociales sous critères de ressources,
00:54:12 ça fait 100 milliards d'euros par an chaque année.
00:54:15 Voilà le coût global de la politique de la ville.
00:54:18 On va parler des sanctions aux familles de délinquants
00:54:21 dans un instant avec le président du conseil départemental de Haute-Marne.
00:54:25 Vincent Jambrain, le maire de Lail-les-Roses,
00:54:27 l'invité de Laurence Ferrari ce matin à 8h15.
00:54:30 Soyez là.
00:54:31 L'occasion pour nous de faire un point sur l'enquête
00:54:33 pour tentative d'assassinat.
00:54:35 Célia Barotte, 40 enquêteurs sont actuellement mobilisés
00:54:37 après cette attaque contre le domicile de l'élu.
00:54:40 Oui, 40 enquêteurs mobilisés aux côtés du groupe criminel
00:54:43 du service de la police judiciaire.
00:54:45 Et l'enquête se poursuit de manière très active.
00:54:47 C'est avec ces mots que le procureur de la République de Créteil
00:54:50 s'est exprimé dans un communiqué.
00:54:52 Les traces et indices laissés sur la scène de crime au domicile du maire
00:54:55 sont actuellement exploitées par les enquêteurs.
00:54:58 Même chose pour les images de vidéosurveillance.
00:55:00 Et si nous n'en sommes qu'au début des investigations,
00:55:02 les premières constatations permettent d'établir avec certitude
00:55:05 que la voiture-bélier incendiée avait été volée sur la commune de Freyne
00:55:09 dans la nuit de samedi à dimanche, la même nuit du drame,
00:55:13 grâce à l'enquête de voisinage.
00:55:15 Nous avons aussi la confirmation que plusieurs individus
00:55:17 étaient présents au moment des faits.
00:55:19 Donc en plus de la tentative d'assassinat,
00:55:21 les chefs de l'enquête sont élargis
00:55:23 à l'association de malfaiteurs en vue de commettre un crime
00:55:27 et destruction de biens en bande organisée.
00:55:29 Enfin, on va vous donner également des nouvelles de la femme de monsieur le maire.
00:55:34 Elle a été hospitalisée, elle est toujours hospitalisée,
00:55:37 mais son opération du tibia s'est bien passée.
00:55:40 Nous allons retrouver Vincent Jambrin dans l'interview de Laurence Ferrari tout à l'heure.
00:55:45 Merci Célia.
00:55:46 Cette information tombée il y a quelques instants,
00:55:48 la France a rapatrié 10 femmes et 25 enfants
00:55:51 détenues dans des camps de prisonniers djihadistes dans le nord-est de la Syrie.
00:55:55 Donc 10 femmes parties en Syrie faire le djihad,
00:55:58 25 enfants rapatriés aujourd'hui.
00:56:00 C'est la quatrième opération de ce genre depuis le début de l'année.
00:56:04 Le Quai d'Orsay précise que les mineures ont été remises
00:56:06 au service chargé de l'aide sociale à l'enfance.
00:56:08 Quant aux adultes, elles seront remises aux autorités judiciaires compétentes.
00:56:12 Donc 10 femmes parties faire le djihad qui reviennent en France.
00:56:17 C'est ce qu'annonce le gouvernement ce matin.
00:56:20 Le sport tout de suite.
00:56:22 La troisième étape du Tour de France,
00:56:33 hier remportée par le Belge Jasper Philipsen.
00:56:36 Le Belge de 25 ans s'est illustré au sprint hier soir à Bayonne.
00:56:39 Celui qu'on surnomme "The Disaster",
00:56:41 le désastre en français a signé sa troisième victoire sur le Tour.
00:56:44 Jasper Philipsen s'est imposé avec une marche confortable
00:56:47 et a été flashé à 72,1 km/h dans la dernière ligne droite.
00:56:52 En ville ou sur route ?
00:56:54 À 72.
00:56:56 Du rugby, le propriétaire de Biarritz invoque le pardon
00:57:01 pour justifier le recrutement de Mohamed Awas.
00:57:04 Le pilier de droit international a été condamné vendredi dernier
00:57:07 pour la deuxième fois en moins de deux mois
00:57:09 à une peine de prison ferme pour violences.
00:57:11 Il s'est engagé avec Biarritz pour les deux prochaines saisons
00:57:14 et dans une lettre adressée aux supporters,
00:57:16 Louis-Vincent Gave a déclaré
00:57:18 "comprendre le désarroi de certains supporters,
00:57:20 mais ne le partage pas", dit-il.
00:57:22 Il ajoute "parmi les fondations de notre société,
00:57:24 la plus importante est celle du pardon".
00:57:27 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café,
00:57:34 Groupes Intuition.
00:57:36 Faut-il suspendre ou supprimer les aides sociales
00:57:39 aux familles de délinquants ?
00:57:41 On en parle dans un instant avec l'invité de la matinale.
00:57:43 A tout de suite.
00:57:46 C'est nous, il est 7h12 et on est avec Nicolas Lacroix,
00:57:51 président LR du Conseil départemental de Haute-Marne.
00:57:54 Bonjour Nicolas Lacroix.
00:57:56 Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:57:58 Ce matin, le sujet intéresse les Français.
00:58:02 Il n'est pas nouveau, mais il revient évidemment
00:58:05 avec ce qui s'est passé.
00:58:07 Vous souhaitez pouvoir,
00:58:10 en tant que président du Conseil départemental de Haute-Marne,
00:58:13 suspendre ou supprimer les aides sociales
00:58:16 des parents des mineurs impliqués dans des violences.
00:58:19 Comment ça fonctionnera ? Expliquez-nous.
00:58:21 Bonjour à tous.
00:58:23 Les départements, c'est la solidarité avant tout.
00:58:26 C'est la collectivité des solidarités.
00:58:28 La loi nous autorise aujourd'hui à verser un certain nombre d'allocations.
00:58:32 Je pense principalement au RSA.
00:58:34 Il faut que la loi nous autorise à suspendre,
00:58:36 voire à supprimer dans certains cas, ces allocations.
00:58:39 Alors bien sûr, il y a le RSA, il y a des aides à la cantine,
00:58:42 il y a des aides au logement.
00:58:43 Un certain nombre d'actions aujourd'hui,
00:58:45 sur lesquelles nous avons la main pour attribuer.
00:58:47 Et dans cette situation dramatique, devant toute cette sauvagerie,
00:58:50 je pense qu'aujourd'hui, l'État doit nous permettre,
00:58:53 nous les collectivités, le département en particulier,
00:58:55 de suspendre pour un certain nombre de familles,
00:58:57 au cas par cas, bien sûr, ces allocations.
00:59:00 Vous dites oui à la solidarité,
00:59:02 mais vous n'avez pas envie d'être les dindons de la farce
00:59:04 et verser de l'argent à des gens qui se comportent mal.
00:59:06 Parce qu'aujourd'hui, comment ça se passe ?
00:59:08 Vous identifiez une famille qui se comporte très mal
00:59:11 avec un, deux, trois, quatre délinquants parmi les enfants
00:59:14 qui trafiquent de la drogue et qui vivent dans un HLM.
00:59:17 Comment ça se goupille ?
00:59:19 Vous versez, vous ne pouvez pas supprimer les aides sociales.
00:59:23 D'abord, il faut une décision de justice.
00:59:26 Il faut évidemment s'appuyer sur une première étape,
00:59:28 une décision de justice qui condamne le jeune,
00:59:31 qui est évidemment énormément protégé
00:59:33 dans le cadre du Code de justice des mineurs.
00:59:35 Et il faut aller plus loin, bien sûr,
00:59:37 en sanctionnant et en responsabilisant les parents.
00:59:40 C'est ce que je demande aujourd'hui.
00:59:41 On n'a pas la possibilité de suspendre
00:59:43 ou de supprimer les allocations.
00:59:45 Il y a le cas aussi des majeurs,
00:59:46 puisqu'on parle beaucoup des mineurs,
00:59:47 mais il y a aussi les majeurs que nous accompagnons
00:59:49 dans le cadre de la solidarité départementale.
00:59:51 Je parle bien sûr au RSA.
00:59:53 Et là, en cas bien sûr d'actes avérés et jugés,
00:59:57 il faut suspendre directement.
00:59:59 Qu'est-ce que vous dites à ceux, notamment à gauche,
01:00:02 qui répondent "oui, mais c'est la double peine
01:00:04 parce qu'ils ont déjà des difficultés financières
01:00:06 et du coup, les parents ne sont pas forcément responsables".
01:00:09 Écoutez, nous, au département,
01:00:11 on connaît parfaitement les familles.
01:00:12 On les suit, j'allais dire, tout au long de leur vie.
01:00:15 On peut faire bien sûr aussi du cas par cas.
01:00:17 Je pense bien sûr à la famille monoparentale,
01:00:19 une mère de famille qui doit quitter le foyer
01:00:22 le soir ou la nuit pour travailler.
01:00:23 Bien sûr, on va regarder ça au cas par cas.
01:00:25 On est vraiment dans la finesse.
01:00:27 Il ne s'agit pas évidemment de faire une toise
01:00:30 et d'assurer, évidemment, d'assumer cette décision
01:00:34 de façon uniforme.
01:00:35 Il faut bien sûr regarder au cas par cas.
01:00:37 On a des travailleurs sociaux,
01:00:39 on a des assistantes sociales qui connaissent,
01:00:41 qui suivent les familles.
01:00:42 Donc, il y a une décision de justice.
01:00:44 Puis ensuite, il faut regarder au cas par cas
01:00:46 pour voir quel type de sanction.
01:00:47 Je préconise dans un premier temps la suspension
01:00:49 plus que la suppression.
01:00:51 Et puis, bien sûr, il faut cette période de mise à l'épreuve
01:00:53 où ça peut être suspendu.
01:00:55 Et puis, on demande évidemment qu'il n'y ait pas de récidive.
01:00:57 Donc, il y a vraiment quelque chose à faire de très fin.
01:01:00 Les départements connaissent aujourd'hui
01:01:02 les foyers qu'ils suivent, qu'ils accompagnent
01:01:04 dans le cadre de leur vie.
01:01:05 Donc, on peut évidemment le proposer.
01:01:07 Et puis, je le propose pour les départements,
01:01:09 mais d'autres collectivités peuvent aussi le faire.
01:01:11 Il faut aussi donner cette liberté aux collectivités.
01:01:13 Il faut surtout faire confiance aux maires et aux élus locaux
01:01:16 pour appliquer ce genre de mesures.
01:01:18 Vous proposez un système en deux étapes.
01:01:20 D'abord, en suspend.
01:01:21 Et ensuite, si vraiment la famille se fiche du monde,
01:01:24 pour rester poli, vous supprimez.
01:01:27 Est-ce qu'il faut pouvoir expulser de leur HLM
01:01:30 les familles de délinquants ?
01:01:31 On a parlé des aides sociales.
01:01:32 Est-ce qu'il faut expulser les familles qui posent problème ?
01:01:35 Oui.
01:01:39 Nicolas Lacroix, vous m'entendez ?
01:01:43 Oui, je vous entends.
01:01:44 Est-ce qu'il faut également pouvoir expulser
01:01:48 les familles de délinquants qui posent problème
01:01:51 et les expulser de leur HLM ?
01:01:53 Je parle des responsabilités aujourd'hui qui sont les miennes.
01:01:58 C'est des départements où on accompagne en matière de logement
01:02:00 dans le cadre du Fonds de solidarité logement.
01:02:02 Pour le reste, je laisse à l'État prendre ses responsabilités.
01:02:05 Vous savez, la proposition que je fais aujourd'hui,
01:02:07 elle est dans la droite ligne des décisions
01:02:10 et des discours qu'on a pu entendre depuis 48 heures
01:02:13 du président de la République,
01:02:14 de la Première ministre, du garde des Sceaux.
01:02:15 Ça s'inscrit vraiment dans ce discours de fermeté.
01:02:18 Il faut responsabiliser les parents.
01:02:20 Je crois qu'on a besoin aujourd'hui des familles et des parents
01:02:22 pour arrêter tous ces actes de sauvagerie qu'on a pu voir.
01:02:24 Donc c'est vraiment une première alerte.
01:02:26 C'est un avertissement envoyé aux familles.
01:02:28 C'est pour ça que je parle principalement de suspension,
01:02:31 pas de suppression.
01:02:32 Je crois qu'on n'est pas là non plus pour accentuer la misère
01:02:35 et mettre des familles en difficulté.
01:02:37 On est là pour les accompagner en permanence.
01:02:39 Donc cette proposition, elle est mesurée.
01:02:43 Merci beaucoup Nicolas Lacroix.
01:02:45 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:02:49 Bonne journée à vous.
01:02:50 Bon courage et bonjour à la Haute-Marne.
01:02:53 Il est 7h17.
01:02:55 Le Point Info tout de suite avec Sean Alusto.
01:02:57 Merci Nicolas.
01:02:59 Premier déplacement d'Emmanuel Macron depuis le début des émeutes.
01:03:05 Hier soir, la nuit a été plus calme,
01:03:07 confirmant une désescalade du mouvement.
01:03:09 Le chef de l'État s'est rendu aux côtés de Gérald Darmanin
01:03:11 auprès des forces de l'ordre à Paris
01:03:13 pour leur apporter son soutien.
01:03:15 D'abord à la caserne Bessières dans le 17e arrondissement,
01:03:17 puis à la préfecture de police de la capitale.
01:03:20 Emmanuel Macron qui sera aux côtés des maires.
01:03:23 Aujourd'hui, le président de la République va recevoir les maires
01:03:25 de plus de 220 communes victimes d'exaction pendant les émeutes.
01:03:29 Le rendez-vous est à midi à l'Elysée.
01:03:31 Et selon un cadre de la Macronie, l'heure est pour l'instant à l'analyse des événements.
01:03:34 Le chef de l'État veut donc montrer qu'il est à l'écoute en père de la nation.
01:03:39 Et puis le nombre de nouveaux cas de cancer a doublé en France métropolitaine
01:03:43 entre 1990 et aujourd'hui.
01:03:45 C'est le résultat d'une étude de Santé publique France
01:03:47 qui s'explique en partie par l'évolution démographique du pays.
01:03:51 Cette année, le nombre de nouveaux cas de cancer est estimé
01:03:54 à plus de 430 000, soit une augmentation de 98% chez l'homme
01:03:58 et de 104% pour la femme.
01:04:01 Cette étude pointe également du doigt une augmentation considérable
01:04:04 des cancers dus au tabac chez la femme.
01:04:06 Vivez un moment d'émotion devant votre programme
01:04:11 avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
01:04:15 Les conséquences des émeutes, certains commerces vont devoir rester fermés
01:04:20 en raison des dégâts causés par les émeutiers.
01:04:22 L'homme est guillot, qu'est-ce que vont devenir les salariés ?
01:04:24 C'est vrai Romain que la question se pose.
01:04:26 Un milliard le coût pour le commerce selon le président du Medef.
01:04:29 Donc forcément certains vont devoir rester fermés.
01:04:31 Soit vous l'avez dit parce qu'ils ont été dégradés
01:04:33 ou tout simplement parce qu'il n'y a plus de stock, ils ont été pillés.
01:04:36 Malheureusement, il n'y a pas beaucoup de possibilités pour les salariés.
01:04:38 Si le magasin qui doit rester fermé fait partie d'une chaîne,
01:04:41 si c'est une grande enceinte nationale,
01:04:43 alors les salariés peuvent être affectés dans un autre établissement.
01:04:46 Nos confrères de France Bleu Mayenne citent ainsi le cas d'une cinquantaine d'employés
01:04:49 d'un McDonald's de Laval qui a été incendié
01:04:52 et dont la reconstruction va prendre de 10 à 12 mois.
01:04:56 Ils se seraient vus, ces salariés, offrir la possibilité
01:04:59 d'aller travailler dans un autre restaurant de la chaîne.
01:05:02 Évidemment, ça se fait sur la base du volontariat.
01:05:04 Il faut accepter d'aller travailler plus loin que chez soi, y compris dans une autre ville.
01:05:07 Voilà, ça c'est pour les chaînes. Si le salarié refuse ?
01:05:10 Eh bien si le salarié refuse, on tombe dans le même cas
01:05:12 que pour le salarié d'une entreprise isolée, d'un établissement unique.
01:05:15 Il se retrouve alors au chômage technique
01:05:17 et il va bénéficier du dispositif de chômage partiel
01:05:20 mais avec un salaire qui se retrouve amputé.
01:05:22 En effet, le chômage partiel, l'employeur doit verser une indemnité
01:05:26 qui correspond à 60% du salaire brut par heure non travaillée.
01:05:29 C'est 72% du salaire net horaire.
01:05:32 Cette indemnité toutefois ne peut pas être inférieure au SMIC
01:05:35 et elle ne peut pas être supérieure à 4,5 fois le SMIC.
01:05:39 Le SMIC qui paye ?
01:05:40 Eh bien c'est l'employeur qui continue à payer son salarié à la date habituelle
01:05:45 et il va ensuite se faire rembourser, si on peut dire, par l'État.
01:05:48 Donc par, à nouveau, notre argent, l'argent des contribuables.
01:05:52 L'État finance le chômage partiel à hauteur de 67%.
01:05:56 Les 33% restants étant payés par l'unédic, l'assurance chômage
01:05:59 c'est-à-dire les cotisations des salariés et des entreprises.
01:06:02 A noter que pour les salariés qui vont se retrouver à nouveau,
01:06:05 pour certains puisqu'ils l'ont été pour beaucoup pendant la période du Covid,
01:06:08 au chômage partiel, Césaire ne compte pas pour la retraite
01:06:10 et ne donne pas droit à des congés payés.
01:06:14 C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
01:06:22 CNews 7h21, merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi CNews.
01:06:27 Restez bien avec nous, dans un instant on va parler du 90 km/h
01:06:30 qui redevient majoritaire dans une majorité de départements en France.
01:06:36 A tout de suite.
01:06:41 On est avec vous, Pierre Chasseret. Bonjour Pierre.
01:06:44 Bonjour Romain.
01:06:45 Le département du Doubs abandonne le 80 km/h sur certaines de ses routes cet été.
01:06:51 C'est le 47e département, Pierre, qui fait ce choix.
01:06:55 Oui, vous savez, en 2018 on nous disait que ce n'était pas possible,
01:06:58 que c'était fini, plié et que ce serait 80 km/h partout.
01:07:01 Eh bien c'est raté.
01:07:02 En janvier 2020, déjà le premier département a rebasculé à 90 km/h,
01:07:08 c'était la Haute-Marne.
01:07:10 Et puis à la suite de la Haute-Marne, il y a eu un effet domino,
01:07:13 parce qu'on s'est bien rendu compte qu'il n'y avait pas davantage d'accidents.
01:07:16 Cette fois-ci, c'est donc le Doubs, préfecture du Doubs-Besançon,
01:07:20 qui va passer à 90 km/h sur 28% de son réseau routier départemental.
01:07:26 Ça répond à 1044 km de voirie très exactement.
01:07:30 Ce sont les axes majoritaires sur lesquels on a besoin de circuler
01:07:34 dans des zones pour la plupart du temps dénuées d'autoroutes.
01:07:38 On a besoin quand même de gagner un petit peu de temps.
01:07:40 Alors 80 ou 90 km/h cet été, la règle ne sera pas la même
01:07:44 dans chaque département sur la route des vacances.
01:07:46 Si on prend la nationale, ça risque de changer.
01:07:48 80, 90, hop, on est en France ou pas ?
01:07:51 On peut suivre.
01:07:52 Donc on va faire quelque chose d'extrêmement complexe,
01:07:55 parce que simple, ce serait beaucoup trop compliqué.
01:07:57 Donc je vous présente la carte de France de vos départs en vacances.
01:08:00 Vous allez voir en rouge les départements qui sont partiellement à 90,
01:08:04 c'est-à-dire un coup c'est 80, un coup c'est 90.
01:08:07 Et on voit bien les quelques départements qui, pour l'instant,
01:08:11 sont en train de croître, le nombre de départements
01:08:13 qui repassent totalement à 90 km/h.
01:08:16 C'est l'Allier Lardèche-Laveron, le Cantal, la Corrèze,
01:08:19 la Creuse et le Puy-de-Dôme.
01:08:21 D'accord, en gris, 80 km/h.
01:08:23 Et en gris, 80 km/h.
01:08:24 Vous voyez, concentré sur les régions qui sont le plus...
01:08:28 Aussi, il faut suivre.
01:08:29 ... au niveau de la mer.
01:08:31 Et pourtant, c'est là qu'on a le plus d'accidents, d'ailleurs.
01:08:33 Il faut savoir que la quasi-totalité des accidents pendant l'été,
01:08:36 surviennent à l'endroit où on roule, évidemment.
01:08:39 Donc, proche du littoral français.
01:08:40 Bon, les routes nationales ne sont pas concernées ?
01:08:43 Là, ça se complique.
01:08:44 C'est-à-dire dans les départements où vous êtes totalement à 90.
01:08:49 C'est uniquement sur les départementales,
01:08:50 car l'État ne veut pas revenir en arrière sur cette règle
01:08:53 et laisse ses nationales les plus sûres à 80 km/h.
01:08:58 C'est difficile, on y perd son latin.
01:09:00 Et j'ai pris un département quand même pour regarder
01:09:03 si véritablement le 80 km/h apportait quelque chose.
01:09:06 Au pif total, la Seine-Maritime,
01:09:09 c'est-à-dire le département du Havre, la ville d'Édouard Philippe,
01:09:13 Premier ministre, qui avait instauré la réglementation.
01:09:15 Le nombre de décès a clairement augmenté
01:09:18 depuis le passage à 80 km/h.
01:09:20 Pas de lien entre les deux, non.
01:09:22 Mais il est aussi bête de croire qu'on va baisser le nombre d'accidents
01:09:26 en changeant un 9 par un 8 sur un panneau que l'inverse.
01:09:30 La réalité, c'est que la sécurité sur les routes,
01:09:32 elle est plus relative au comportement
01:09:35 et non à un simple numéro.
01:09:37 Elle est bien, la Sophie.
01:09:41 Normal, elle a regardé les chroniques auto sans se stresser
01:09:44 avec Avatacar, les garages proches de vous.
01:09:46 Avatacar.
01:09:47 Le temps tout de suite.
01:09:49 Et on commence avec la météo des plages, Alexandra Blanc.
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01:09:59 rosbey.com
01:10:01 Place à présent à votre météo des plages
01:10:03 où les conditions météo resteront mitigées près des Côtes de la Manche,
01:10:06 20 degrés à Deauville ou encore à Grandville
01:10:08 où le temps devrait rester localement assez nuageux.
01:10:10 Dans l'eau, vous aurez localement 15 degrés à Pérosguirec.
01:10:12 Sur la façade ouest, même type de conditions météo,
01:10:14 des averses à Noirmoutier ou encore au sable de Lone
01:10:16 avec en moyenne 21 à 22 degrés.
01:10:18 Dans l'eau, vous aurez 17 degrés à Quiberon.
01:10:20 Dans le sud-ouest, on retrouvera également de la grisaille,
01:10:22 26 degrés à Arcachon, 25 degrés à Lacanau.
01:10:25 Dans l'eau, vous aurez localement 22 degrés à Royan
01:10:27 où lundi suivi sera de 8.
01:10:29 Autour du golfe du Lyon, c'est toujours l'été,
01:10:31 29 degrés à Palavas, 31 degrés à Valras.
01:10:33 Plein soleil, pas un seul nuage à l'horizon.
01:10:35 Dans l'eau, vous aurez 22 degrés du côté de Sanary.
01:10:37 Entre la Côte d'Azur et la Corse,
01:10:39 le temps restera brumeux à Antibes ou encore à Cannes.
01:10:41 En revanche, plein soleil à Ajaccio
01:10:43 où vous aurez localement jusqu'à 23 degrés dans l'eau.
01:10:55 Le temps, Alexandra Blanc.
01:10:57 Journée mitigée au nord encore aujourd'hui, Alexandra.
01:11:09 Oui, en effet, des conditions météo maussades
01:11:11 sur les régions du nord et pourtant au mois de juin,
01:11:13 c'est là qu'il a fait le plus beau puisque regardez,
01:11:15 on a eu plus de soleil à Strasbourg qu'à Pau
01:11:18 en ce mois de juin 2023.
01:11:19 358 heures de soleil à Strasbourg
01:11:21 contre seulement 169 heures de soleil du côté de Pau.
01:11:25 De quoi faire des jaloux.
01:11:26 Sur les régions du nord, on a eu vraiment beaucoup de soleil.
01:11:28 Sur le nord, il y a un petit peu moins.
01:11:30 Dans le sud, aujourd'hui, on échange les rôles
01:11:32 avec au programme un temps très mitigé,
01:11:34 très nuageux sur les régions du nord.
01:11:35 Arrivée d'une nouvelle perturbation par la Bretagne
01:11:37 dans l'après-midi.
01:11:38 Cette perturbation va donner localement quelques orages
01:11:41 entre la Bretagne et la Normandie.
01:11:43 On retrouvera également un temps assez brumeux,
01:11:45 assez nuageux, assez maussade finalement
01:11:47 entre le bassin parisien, le nord ou encore le nord-est.
01:11:49 On retrouvera en revanche un temps beaucoup plus lumineux
01:11:51 en allant vers la Côte d'Azur, la Corse
01:11:53 ou encore du côté des Alpes.
01:11:55 Les températures ce matin, un petit peu fraîches en Champagne.
01:11:57 9 degrés ce matin contre déjà 21 degrés
01:12:00 pour nos amis de Perpignan.
01:12:01 Et dans l'après-midi, températures un peu fraîches
01:12:03 au nord de la Loire avec seulement 20 degrés en Bretagne.
01:12:06 24 à Paris contre localement jusqu'à 31 degrés
01:12:09 autour du golfe du Lyon.
01:12:10 Sachez qu'à partir de jeudi, vendredi,
01:12:12 il va faire très chaud quasiment partout.
01:12:14 On attend en moyenne 30 à 35 degrés à l'échelle nationale
01:12:17 entre samedi et dimanche, juste pour les départs en vacances.
01:12:21 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
01:12:25 Légère, résistante, durable.
01:12:28 Une nouvelle génération de bagages.
01:12:30 Vous regardez la matinale de CNews.
01:12:33 Merci d'être avec nous.
01:12:34 A la une ce matin, beaucoup de peines de prison avec sursis
01:12:38 et de condamnations à de la prison ferme,
01:12:40 mais sans incarcération.
01:12:42 Quel est le bilan des premières comparutions
01:12:44 devant la justice des pilleurs et des casseurs ?
01:12:46 Le détail avec Célia Barotte.
01:12:48 A tout de suite Célia.
01:12:49 Les émeutiers n'ont pas épargné les petites communes.
01:12:53 Elles vont devoir se relever.
01:12:55 On est allé dans les deux sèvres.
01:12:57 Et puis les maires qui ont subi des violences
01:12:59 vont être reçus à l'Elysée aujourd'hui.
01:13:01 Vous allez entendre le maire Modem de Fontaine en Isère.
01:13:04 Il a été pris pour cible par des émeutiers le week-end dernier.
01:13:07 Place au premier bilan, après ce qui ressemble à une accalmie.
01:13:11 Célia Barotte, on va faire le point avec vous.
01:13:13 Premier bilan, judiciaire.
01:13:15 Je voulais qu'on s'arrête quelques instants avec vous
01:13:18 sur ce qui se passe dans les tribunaux.
01:13:21 Combien de personnes ont été placées en garde à vue en France
01:13:23 depuis le début des émeutes ?
01:13:25 On a les derniers chiffres.
01:13:26 Les derniers chiffres à la date du 1er juillet.
01:13:28 On a compté depuis le début des émeutes en France
01:13:31 plus de 3 900 gardes à vue qui ont été menées.
01:13:34 Plus de 600 ont conduit à une présentation devant un magistrat.
01:13:38 360 personnes ont déjà été jugées en comparution immédiate en France.
01:13:42 Un peu moins d'une centaine ont été sanctionnées à de la prison ferme.
01:13:45 Sans concerner les majeurs, puisque je vous le rappelle,
01:13:48 les mineurs seront jugés par une juridiction spécifique.
01:13:51 Célia, dans la commune de Saint-Lys, dans l'Oise,
01:13:54 il y a eu des comparutions immédiates hier.
01:13:56 Dans l'Oise, 10 hommes âgés de 19 à 28 ans ont été condamnés.
01:14:00 Le parquet avait requis des peines fermes
01:14:02 sous bracelet électronique pour plusieurs des prévenus.
01:14:04 Un stage de citoyenneté a systématiquement été prononcé.
01:14:08 Regardons désormais le détail de ces condamnations.
01:14:11 Pour avoir pillé une épicerie et trois barres tabac à Creil,
01:14:14 deux individus ayant un casier judiciaire ont été condamnés
01:14:17 à 9 et 10 mois de peine à effectuer sous bracelet électronique.
01:14:22 Pour les mêmes faits, deux autres prévenus sans casier
01:14:24 ont été condamnés à 6 et 9 mois avec sursis.
01:14:27 À Villers-Saint-Paul, deux hommes ayant transporté des mortiers d'artifice
01:14:30 ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis.
01:14:34 Et un profil, ce jeune homme de 20 ans sans casier judiciaire
01:14:37 qui a écopé de 105 heures de travaux d'intérêt général
01:14:40 pour avoir incendié une poubelle au milieu de la chaussée
01:14:43 a crépi en valois et détérioré la route.
01:14:45 Alors on se souvient tous de l'attaque du magasin Nike
01:14:48 dans le quartier des Halles à Paris.
01:14:50 Il y a eu des comparutions immédiates hier.
01:14:52 On en sait plus sur certains des voleurs.
01:14:55 Ils ont une vingtaine d'années.
01:14:57 Ils sont au nombre de quatre, quatre hommes.
01:15:00 Deux d'entre eux étaient jugés pour le pillage du magasin Nike
01:15:03 mais aussi pour d'autres enseignes.
01:15:05 Alors les deux autres, c'est pour le recel de cette marchandise volée.
01:15:09 Ces quatre hommes sont âgés, je vous le disais, d'une vingtaine d'années.
01:15:13 Trois d'entre eux sont multirécidivistes
01:15:15 et certains ont déjà fait de la prison.
01:15:17 L'un est de nationalité française, l'autre de nationalité sénégalaise.
01:15:21 Les deux autres sont algériens en situation irrégulière
01:15:25 dont l'un d'entre eux est même sous OQTF
01:15:27 avec la grève nationale des greffiers.
01:15:29 Leur jugement a été reporté à une date ultérieure
01:15:31 mais il reste en détention provisoire.
01:15:33 Célia Barod, voilà c'est extrêmement précis, merci beaucoup Célia.
01:15:37 Même les très petites villes ont été touchées par les émeutes
01:15:40 et dans les campagnes, il est encore plus difficile de s'en remettre, Chana.
01:15:43 Et à Bressuire, dans les Deux-Sèvres, les habitants n'avaient jamais vu ça de leur vie.
01:15:47 Alors même si les dégâts ne sont pas considérables,
01:15:49 de nombreux commerces ont été saccagés,
01:15:51 notamment le week-end dernier reportage signé Michael Chaillot.
01:15:55 Bressuire, 20 000 habitants, a soutenu son élu
01:15:58 comme dans de nombreuses villes de France ce lundi midi.
01:16:01 La petite ville à la campagne, Miché, dans le nord de Sèvres, n'a pas été épargnée.
01:16:06 Nous ne sommes pas une petite île protégée.
01:16:09 La société qu'il y a à Bressuire est dans la même souffrance
01:16:13 que la société dans d'autres villes, qu'elles soient petites, moyennes ou grandes.
01:16:19 Minuit 40, samedi soir, il sont une vingtaine d'individus cagoulés
01:16:22 à descendre la principale rue commerçante,
01:16:25 comme on le voit sur ces images de vidéosurveillance.
01:16:28 Deux commerces de téléphonie sont dégradés et en partie pillés,
01:16:31 comme ce bar dont la vitrine a été fracturée.
01:16:34 Quand on a vu ce qui s'est passé samedi soir, on n'a pas compris,
01:16:37 on est resté abasourdis. C'est une situation qui nous dépasse.
01:16:41 On ne s'y attendait complètement pas.
01:16:43 La passante que l'on voit sur les images est brutalement bousculée,
01:16:46 une situation inédite à Bressuire qui provoque des réactions fortes de certains habitants.
01:16:51 On entend parler qu'il pourrait y avoir une milice, je ne sais pas plus.
01:16:55 - Les commerçants ? - Oui, les commerçants, les privés aussi,
01:16:59 parce que tout le monde a un peu peur aujourd'hui.
01:17:02 Madame le maire tente de maintenir la cohésion de sa population.
01:17:05 Ce qui s'est passé ce week-end a cassé quelque chose,
01:17:08 d'autant qu'avant de s'en prendre au commerce,
01:17:10 la petite bande avait lancé des bombes incendiaires sur la gendarmerie
01:17:14 qui a dû faire appel à des renforts.
01:17:16 On voyait un émeutier pousser un bac à fleurs,
01:17:18 ça aurait été dommage de s'en priver.
01:17:21 Il faut vraiment avoir un cuit de... de quoi ?
01:17:24 - Du huître ? - Oui.
01:17:25 Allez, on est gentil avec les huîtres là.
01:17:29 Franchement, quand on voit ça.
01:17:31 Premier déplacement d'Emmanuel Macron depuis le début des émeutes.
01:17:34 Hier soir, la nuit a été plus calme.
01:17:36 Le chef de l'État s'est rendu aux côtés du ministre de l'Intérieur
01:17:39 dans une caserne de police du 17e arrondissement de la capitale, Chana.
01:17:42 Et puis à la préfecture de police de Paris,
01:17:44 et sur Twitter, Emmanuel Macron a écrit
01:17:46 "Policiers, gendarmes, sapeurs, pompiers,
01:17:48 merci pour votre mobilisation exceptionnelle ces dernières nuits.
01:17:51 Je sais combien celles-ci ont été difficiles pour vous et vos familles.
01:17:54 Vous avez mon soutien."
01:17:56 Et puis Emmanuel Macron reçoit aujourd'hui à l'Élysée
01:17:58 plus de 220 maires victimes d'exactions pendant ces émeutes.
01:18:02 Parmi eux, le maire Modem de Fontaine en Isère.
01:18:04 Oui, il a été pris pour cible par des émeutiers le week-end dernier.
01:18:07 La mairie et la salle culturelle de la commune ont été dégradées et incendiées.
01:18:12 Deux hommes impliqués ont été mis en examen.
01:18:14 L'élu nous en dit plus sur ce qu'il attend
01:18:16 de cette rencontre avec le chef de l'État.
01:18:18 J'attends de savoir comment on va pouvoir être accompagnés
01:18:21 notamment dans la réouverture et la réparation de nos équipements publics.
01:18:24 Puisque même si nous sommes assurés en tant que collectivité,
01:18:27 vous savez qu'il y a un certain nombre de franchises sur chaque bâtiment
01:18:30 qui peuvent des fois atteindre des dizaines de milliers d'euros,
01:18:32 ça veut dire des frais supplémentaires pour nos collectivités.
01:18:35 Et donc forcément, ça veut dire que derrière, ce sont nos habitants qui payent.
01:18:39 Et une commune comme la nôtre, qui est assez populaire,
01:18:41 a vraiment besoin du soutien financier du gouvernement
01:18:45 et des autres collectivités pour pouvoir réouvrir au plus vite ces bâtiments.
01:18:50 Et donc forcément les réparer, investir dans de nouveaux matériels
01:18:54 pour que tout soit en ordre le plus rapidement possible.
01:18:57 Et pendant les émeutes de ces derniers jours,
01:18:59 beaucoup de mortiers d'artifices ont été tirés sur les forces de l'ordre.
01:19:02 Pourtant, ces artifices illégaux sont illégaux à la vente, Chana.
01:19:08 Oui, alors ce matin, on se demande comment et pourquoi
01:19:10 les émeutiers en sont presque tous équipés.
01:19:13 Réponse dans ce reportage de Mathilde Couvillère-Flornois.
01:19:15 Des tirs de mortiers en pleine rue,
01:19:19 utilisés comme projectiles sur les forces de l'ordre.
01:19:22 Ces artifices sont en réalité, en langage pyrotechnique, des chandelles romaines.
01:19:27 Voilà une chandelle romaine.
01:19:29 C'est un grand tube en fait.
01:19:31 Et à l'intérieur, il y a des projectiles qui sont empilés.
01:19:36 Ces projectiles partent toutes les trois secondes.
01:19:40 Ces chandelles sont illégales à la vente aux particuliers.
01:19:43 Pourtant, de plus en plus d'émeutiers en possèdent.
01:19:45 Pour Bernard Déhomme, ces artifices sont assez faciles à se procurer.
01:19:49 Ces produits viennent essentiellement d'Asie, de Chine.
01:19:53 Il suffit d'avoir l'argent pour payer, pour que ces gens-là vendent.
01:19:57 Alors que normalement, ils n'ont pas le droit de vendre à des gens non identifiés.
01:20:03 Selon lui, 98% des ventes illégales se font sur Internet.
01:20:07 Il réclame donc plus de contrôle de la part du gouvernement.
01:20:10 Ça peut dégénérer.
01:20:12 Et il faudrait quand même qu'un jour, les autorités prennent conscience
01:20:16 de ce fait qu'on peut passer de l'artifice de divertissement aux armes militaires.
01:20:25 L'achat, l'utilisation et la vente de mortiers d'artifices à des non-professionnels
01:20:30 sont punis par des peines allant jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.
01:20:35 Vincent Jambrin, le maire de l'Aïlé-Rose, sera dans la matinale de CNews, 8h15.
01:20:40 Interviewé par Laurence Ferrari, il sera avec nous.
01:20:43 Hier, une marche blanche avec 2400 personnes réunies
01:20:48 était organisée en soutien au maire, évidemment, mais aussi à sa femme et ses enfants.
01:20:53 Oui, ils ont voulu apporter leur soutien à Vincent Jambrin après l'attaque
01:20:57 à la voiture-bélier incendiée projetée contre son domicile.
01:21:00 Récit signé Mathilde Libanès et Maureen Vidal.
01:21:03 Ils étaient nombreux à venir hier à l'Aïlé-Rose pour soutenir le maire de la ville, Vincent Jambrin.
01:21:12 A ses côtés, de nombreux hommes et femmes politiques ont tenu à être présents pour un message clair.
01:21:17 Tu touches à un uniforme de la République, tu dois dormir en prison.
01:21:21 Il faut que ceux qui ont commis ces actes soient traduits le plus rapidement devant la justice et soient incarcérés.
01:21:30 La restauration de l'autorité, c'est la fin de l'impunité.
01:21:33 Les sanctions, elles ne sont pas efficaces aujourd'hui.
01:21:35 Il n'y a plus de peur de la sanction.
01:21:37 Quand il n'y a plus de peur de la sanction, il n'y a plus de barrière, il n'y a plus de limite.
01:21:40 On l'a vu ces quelques jours avec des délinquants de plus en plus jeunes qui n'ont plus de limite
01:21:45 parce qu'ils savent qu'ils ne risquent rien, qu'ils seront impunis.
01:21:48 Les habitants, encore choqués par ces violences, ont tenu à apporter aussi leur soutien.
01:21:53 Ce qui se passe aujourd'hui est révoltant et inquiétant.
01:21:56 Et je pense que c'est important d'être là pour soutenir ceux qui sont engagés au service des autres.
01:22:02 C'était important pour moi de venir ici à l'Aïlé-Rose pour soutenir un soutien républicain,
01:22:08 mais aussi un soutien citoyen.
01:22:10 Je suis extrêmement choquée d'autant de violences complètement inexplicables et inexpliquées.
01:22:15 Je pense que c'est important, c'est un devoir civique avant toute chose,
01:22:19 de dire qu'on est en solidaire avec ce qui s'est passé.
01:22:21 Tous étaient présents pour dire ensemble stop à la violence.
01:22:26 La civilité ! La civilité !
01:22:29 Voilà, Vincent Jambrin sera avec nous à 8h15, interviewé par Laurence Emmeut.
01:22:37 On va réparer, avec quel argent ?
01:22:40 Avec l'argent de vos impôts, c'est ce que va nous expliquer le MIG-GUIOT dans un instant.
01:22:44 En détail, à tout de suite.
01:22:45 C'est news, il est 8h moins le quart.
01:22:53 Merci d'être avec nous.
01:22:54 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin avec Chana Lusso.
01:22:57 Un milliard d'euros de dégâts pour les entreprises.
01:23:02 C'est le premier bilan dressé par Geoffroy Roudbézieux,
01:23:05 patron du MEDEF depuis le début des émeutes.
01:23:07 Au total, 200 commerces, 300 agences bancaires et 250 bureaux de tabac
01:23:11 ont été pillés ou détruits en France.
01:23:13 Dans une interview au Parisien,
01:23:15 Geoffroy Roudbézieux se dit confiant sur le fait que les commerces concernés seront indemnisés.
01:23:19 Une chasse à l'homme a été lancée cette nuit près d'Angers.
01:23:23 Un fugitif dangereux de la prison d'Argentan dans l'Orne
01:23:26 est activement recherché par une cinquantaine de gendarmes.
01:23:29 Cet homme de 42 ans a pris la fuite pendant une permission de sortie.
01:23:32 Il est soupçonné d'avoir tué une femme de 40 ans le 22 juin
01:23:36 et un septuaginaire dimanche dernier pendant sa cavale.
01:23:39 Et puis la France a rapatrié 10 femmes et 25 enfants détenus
01:23:45 dans les camps de prisonniers djihadistes dans le nord-est de la Syrie.
01:23:48 C'est la quatrième opération de ce genre cette année.
01:23:50 Le Quai d'Orsay a précisé que les mineurs ont été remis au service
01:23:53 chargés de l'aide sociale à l'enfance.
01:23:55 Quant aux adultes, elles sont remises aux autorités judiciaires compétentes.
01:24:00 Chana, vous le disiez à l'instant, un milliard, au moins un milliard d'euros
01:24:05 de dégâts et de coûts pour les entreprises après ces émeutes.
01:24:09 Notamment à cause des dégradations sur les commerces, les agences bancaires.
01:24:13 On va aller à Lyon.
01:24:14 A Lyon, près de 50 commerces ont été vandalisés et pillés le week-end dernier.
01:24:19 Nos équipes sont allées à la rencontre des commerçants qui ont été pillés.
01:24:23 Reportage CNews d'Olivier Madinier et de Corentin Brilhaud.
01:24:28 Après un week-end d'émeutes et de violences à Lyon,
01:24:31 il est maintenant l'heure pour les commerçants de faire l'état des lieux des dégâts.
01:24:37 Constater, porter plainte, protéger le magasin, sécuriser.
01:24:42 Donc il y avait pas mal de travail.
01:24:45 Entre les dégradations et les pillages, les commerçants sont en colère
01:24:49 mais ne veulent pas se laisser abattre.
01:24:51 L'idée c'est de ne pas rester proscrit comme ça et de passer à la vitesse supérieure.
01:24:56 Donc là, on est en train de remettre en place un petit peu le magasin, ce qui peut être.
01:25:00 On a tout déveillé samedi en fin de journée.
01:25:02 Une remise en route rapide nécessaire pour accueillir les prochains clients
01:25:06 de la meilleure manière possible.
01:25:08 On a un site internet qui est actif et donc du coup, on est venu ce matin
01:25:12 et on commence à préparer les commandes pour que pour les gens qui commandent en ligne,
01:25:16 ce soit le plus transparent possible.
01:25:18 De la même façon, même si malheureusement le matériel ne sera pas dans les vitrines,
01:25:22 on va essayer de rouvrir dès demain pour pouvoir accueillir nos clients.
01:25:24 Au total, plus d'une cinquantaine de boutiques ont été pillées ce week-end à Lyon.
01:25:29 Tiens, on en parle ce matin dans la matinale, la Turquie nous fait la leçon
01:25:34 et se mêle des affaires en France et nos émeutes, des émeutes en France.
01:25:39 Le président Erdogan a pris la parole hier, Chana.
01:25:42 Et selon lui, le passé colonial et le racisme institutionnel
01:25:45 sont à l'origine de cette explosion sociale. Écoutez.
01:25:50 Dans les pays connus pour leur passé colonial, le racisme culturel s'est transformé en racisme institutionnel.
01:25:57 L'architecture sociale construite par cette mentalité est à l'origine des événements
01:26:02 qui ont commencé en France et se sont étendus à d'autres pays en peu de temps.
01:26:06 Voilà, après l'Algérie et l'Iran, c'est donc la Turquie qui nous fait la leçon.
01:26:15 Tiens, un commentaire Jérôme Béglé sur ce que vous entendez là.
01:26:19 Pas très élégant, mais il a beau jeu de le faire, si je puis dire, ou mauvais jeu de le faire.
01:26:23 Ou mauvais jeu de le faire, oui.
01:26:25 Allez, l'économie tout de suite avec l'OMID Guillaume.
01:26:29 Après les très nombreuses dégradations survenues ces derniers jours,
01:26:41 les collectivités locales commencent à chiffrer les dégâts et à débloquer des aides d'urgence.
01:26:45 Des aides qui ne sortent pas de nulle part, mais de la poche des contribuables.
01:26:49 Il n'y a pas de miracle.
01:26:50 Ah oui, ça quand on commence à se demander "Romain, qui va payer ?"
01:26:53 la réponse n'est pas chercher bien loin en général, c'est vous, c'est nous tous avec l'argent des impôts.
01:26:57 Beaucoup de collectivités ont déjà annoncé des plans d'urgence avec de l'argent public pour les réparations,
01:27:02 qu'il s'agisse des bâtiments publics ou encore des entreprises.
01:27:05 À Lille, la ville a monté une cellule d'accompagnement des commerçants
01:27:09 afin de voir quelle aide leur apporter.
01:27:11 La région Grand Est a débloqué une aide d'urgence de 10 millions d'euros.
01:27:14 5 millions pour les bâtiments et 5 millions pour les entreprises et les commerces.
01:27:18 À Marseille, ce sont 2 millions d'euros qui vont être versés aux entreprises en difficulté suite aux émeutes.
01:27:23 En Ile-de-France, on continue dans la liste des dégradations.
01:27:27 On commence à avoir une idée du montant de la facture.
01:27:29 Rien que pour les transports en commun, c'est 20 millions d'euros.
01:27:32 Il faut ajouter 20 millions de plans d'urgence que Valérie Pécresse, présidente de la région, a annoncé débloquer.
01:27:39 Et tout ça en attendant des aides plus spécifiques.
01:27:41 Toujours avec votre argent, toujours avec les impôts prévus à la fois pour les municipalités et pour les entreprises.
01:27:47 Que demandent les entreprises victimes des émeutes ?
01:27:49 Elles ont 4 grandes demandes.
01:27:51 La première, sans surprise, des aides.
01:27:53 Là encore, et il en faut, le patron du Medef, on l'a dit, estime la facture totale à plus d'un milliard d'euros.
01:27:59 De son côté, la CPME, c'est la Confédération des petites et moyennes entreprises,
01:28:03 demande la mise en place d'un fonds de secours pour les entreprises, encore de l'argent du contribuable,
01:28:09 et un allongement des prêts garantis par l'Etat, les PGE accordés pendant la crise sanitaire.
01:28:15 Dans les autres demandes, les entreprises veulent un traitement, plus de temps pour le traitement des formalités,
01:28:20 un mois au lieu de 5 jours pour déclarer les sinistres,
01:28:22 une priorité dans les commissariats pour pouvoir déposer plainte plus rapidement,
01:28:26 troisième demande, des procédures d'expertise raccourcies,
01:28:30 et puis enfin, un peu d'air avec le report des échéances sociales, fiscales et si possible bancaires.
01:28:36 Ce n'est pas de l'argent qui va sortir des caisses de l'Etat, mais de l'argent qui ne va pas rentrer,
01:28:40 en tout cas, pas tout de suite.
01:28:41 Le mix est vraiment au contribuable de payer tout ça ?
01:28:43 Non, évidemment, la logique voudrait que ce soit évidemment les casseurs et pilleurs qui soient les payeurs,
01:28:48 mais tout le problème, c'est d'abord d'identifier les fauteurs de troubles,
01:28:51 puis de les faire payer, si toutefois ils sont solvables,
01:28:54 et de faire payer pourquoi pas les parents d'une façon ou d'une autre,
01:28:57 s'il s'agit de délinquants mineurs comme on l'a vu dans de nombreux cas,
01:29:00 avec notamment la suspension ou la suppression des aides sociales,
01:29:05 la suppression des tarifs réduits pour les familles responsables de dégradation
01:29:09 dans les transports, dans les cantines, dans les piscines ou les crèches.
01:29:12 Autant de dépenses et d'aides qui sont financées par la solidarité nationale
01:29:16 et qui n'ont sans doute pas à aller à des personnes qui, elles, ne jouent pas le jeu.
01:29:20 7h50, regardez ce que dit Agnès Verdier-Mollinier ce matin dans le Figaro.
01:29:34 C'est toujours en lien avec ce que vous dites.
01:29:37 Après les émeutes, ce sont les casseurs qui devront payer la note, pas le contribuable.
01:29:42 Elle sort sa calculette, Agnès, et elle dit, bon voilà, c'est aux parents de payer,
01:29:48 et elle fait les comptes.
01:29:50 Regardez, ce sont les chiffres qui sont importants.
01:29:53 10 milliards d'euros de politique de la ville, c'est le coût de la politique de la ville chaque année.
01:29:57 10 milliards d'euros.
01:29:58 Ensuite, on ajoute dépenses de HLM, dépenses d'APL, dépenses d'aides sociales,
01:30:04 sous critères de ressources.
01:30:06 Au total, 100 milliards d'euros par an.
01:30:09 100 milliards d'euros par an.
01:30:11 Un milliard de dégâts, on voit où on peut trouver l'argent.
01:30:14 Effectivement, oui, on sent que vous êtes l'homme de chiffres.
01:30:18 Les comptes de la France seraient bien tenus si monsieur a été à Bercy.
01:30:22 Pour l'instant, c'est Bruno Le Maire, mais...
01:30:26 C'est très bien.
01:30:28 Plus sérieusement, 100 milliards d'euros par an, d'après les comptes de l'IFRAP,
01:30:33 d'après les comptes d'Agnès Verdier-Molligny, on en parle ce matin, bien sûr.
01:30:36 Allez, 7h51, on va continuer à parler des émeutes avec vous.
01:30:40 Jérôme Béglé, à tout de suite sur CNews.
01:30:43 Rendez-vous avec Laurence Ferrari dans Punchline, du lundi au jeudi, de 17h à 19h.
01:30:53 La politique avec vous, Jérôme Béglé. Bonjour Jérôme.
01:31:00 Bonjour Romain.
01:31:01 On va parler évidemment de la situation actuelle, des émeutes.
01:31:04 Les maires ont payé un lourd tribut des violences qui ont embrasé la France.
01:31:08 Au moins 220 maires ont été menacés ou brutalisés.
01:31:12 Comment en est-on arrivé là ?
01:31:14 Avec une pointe d'humour, les 35 000 maires de France disaient qu'ils se trouvaient à portée de baffe de leurs administrés.
01:31:19 C'est ce qui rendait leur mission à la fois importante et évidemment exaltante.
01:31:22 Là, ce sont des hommes à portée de voies turbillées, voire de tirs d'armes à feu.
01:31:27 Pour les citoyens, la République, c'est le Président de la République et c'est le maire.
01:31:31 Députés, conseillers départementaux ou régionaux, ils n'ont plus aucun poids et ne sont plus les relais qu'ils furent jusqu'au début des années 2000.
01:31:38 Ils sont aujourd'hui anonymisés à l'excès.
01:31:41 Si je vous demande le nom de votre député, de votre sénateur ou de président de votre département sur ce plateau,
01:31:45 je parie que vous serez bien en peine de m'y répondre.
01:31:48 La faute, la faute au mépris dans lequel Emmanuel Macron, lors de son premier mandat en tout cas, a tenu tous ses élus.
01:31:54 La faute également à la perte d'influence de l'Assemblée nationale et de ses députés.
01:31:58 Un petit exemple frappant de l'éloignement des députés et de leurs électeurs.
01:32:02 Autrefois, ils disposaient de ce qu'on appelait une cagnotte parlementaire, c'est-à-dire de quelques dizaines de milliers d'euros chacun,
01:32:08 qu'ils pouvaient attribuer à des projets locaux, restauration de monuments, construction de salles des fêtes, d'équipements sportifs, de projets culturels.
01:32:15 Mais voilà, les députés macronistes de 2017 ont voulu mettre un terme à ce qu'ils prenaient pour du clientélisme.
01:32:21 Résultat, on a encore éloigné le député de ses électeurs.
01:32:25 La faute aussi au non-cumul des mandats, qui a multiplié le nombre d'élus.
01:32:29 On en compte désormais 520 000 élus en France, ce qui est un record européen.
01:32:33 Et ça affaiblit évidemment leur pouvoir, leur mission et leur budget.
01:32:37 Vous pensez vraiment qu'un retour au cumul des mandats peut apaiser la France, peut apaiser les Français ?
01:32:43 Ce n'est qu'un petit bout du problème, mais il y a au moins le mérite d'avoir une solution et il est facile à corriger.
01:32:48 Le non-cumul des mandats est quasiment unanimement considéré comme une fausse bonne idée, je dirais même une erreur.
01:32:54 Mais la majorité et le gouvernement ne sont toujours pas prêts à desserrer le carcan.
01:32:58 Pourquoi un maire d'une commune de 30 000 habitants, par exemple, ne pourrait-il pas être en même temps député ou sénateur ?
01:33:04 Sa connaissance des réalités locales serait précieuse au moment de voter la loi.
01:33:08 Voilà une réforme qui ferait presque, je dis bien presque, l'unanimité.
01:33:12 Mais qu'attend-on ? Aujourd'hui, les remontées de terrain sont laborieuses.
01:33:15 Le président ne reçoit pas les préfets.
01:33:17 Renaissance ne dispose pas de grands barons locaux ou d'un réseau d'élus locaux importants.
01:33:22 Les ministres, qu'ils soient issus de la société civile ou qu'ils soient énarques, n'ont pas de bastions électoraux.
01:33:27 Bref, Paris et le pouvoir central sont coupés de toutes les alertes dont bénéficiaient autrefois les précédentes majorités.
01:33:33 Du coup, on ne voit rien arriver.
01:33:35 Les gilets jaunes ont surpris Paris, mais pas les élus locaux.
01:33:38 Les violences de la semaine dernière n'ont pas été anticipées, alors que les maires des communes de banlieue
01:33:42 les sentaient venir et monter de longue date.
01:33:44 Rapide, c'est la France, c'est aussi la connaître, la sentir.
01:33:47 Et l'actuelle majorité est sans odorat ni capteur.
01:33:50 Un moyen relativement rapide d'y parvenir serait de permettre aux quelques barons de la Macronie
01:33:55 d'avoir un pied à Paris et un autre en région.
01:33:57 Une idée simple et facile à mettre en place.
01:34:00 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:34:02 C'est vrai qu'on l'a souvent dit, vous pensez que ça pourrait reconnecter les élus, les députés avec les Français ?
01:34:12 On sait que François Bayrou est pour, on sait que par exemple Carl-Olive,
01:34:15 qui est ancien maire et aujourd'hui député de Poissy, est pour.
01:34:18 En tout cas, ça permettrait de ne pas avoir une strade parisienne, une strade locale,
01:34:21 qui s'ignore ou ne se voit pas assez.
01:34:23 Là, on aurait quelqu'un qui aurait un pied à Paris, un pied dans sa circonscription
01:34:27 et qui serait donc particulièrement au fait de ce qui se passe chez lui.
01:34:30 Jérôme Béglé, merci beaucoup Jérôme.
01:34:32 8h15, Vincent Jambrin, le maire de l'Aïlée-Rose, sera l'invité de Laurence Ferrari, suivi de Nadine Morano.
01:34:38 Soyez là, 8h15 et 8h25 pour Nadine Morano.
01:34:42 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:34:44 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.
01:34:47 Légère, résistante, durable.
01:34:50 Une nouvelle génération de bagages.
01:34:52 Ravi de vous retrouver avec des conditions météo mitigées sur les régions du Nord.
01:34:56 Aujourd'hui, avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation,
01:34:58 on va retrouver quelques orages, principalement entre la Bretagne et la Normandie.
01:35:03 Le temps restera également assez nuageux entre les Hauts-de-France, le bassin parisien ou encore les Ardennes.
01:35:08 On retrouvera en revanche un temps beaucoup plus lumineux sur le centre, sur le Lyonnais
01:35:12 ou encore entre la région PACA et la Corse.
01:35:14 Côté température, ça reste un petit peu frais sur les régions du Nord,
01:35:18 notamment en Bretagne avec seulement 20 degrés cet après-midi.
01:35:20 Température donc légèrement en dessous des normales de saison.
01:35:23 À Paris, vous aurez 24 degrés, 27 degrés tout de même à Dijon ou encore 29 degrés à Lyon.
01:35:28 Et puis, on aura de la chaleur autour de l'arc méditerranéen avec localement 31 degrés entre Marseille et Montpellier.
01:35:34 La suite du programme, demain, les orages vont se cantonner aux régions du Sud
01:35:37 avec des orages parfois assez forts, principalement en montagne sur les Pyrénées, le Massif central
01:35:42 ou encore en allant vers les Alpes.
01:35:44 On retrouvera une amélioration sur les régions du Nord et toujours du grand beau temps autour du golfe du Lyon
01:35:48 avec néanmoins un petit peu de vent entre Corse et continent.
01:35:51 Côté température, ça devrait rester à peu près stationnaire.
01:35:54 22 degrés au Nord et 27 degrés dans le Sud.
01:35:56 Attention, la chaleur va revenir à partir de vendredi avec des températures
01:36:00 qui vont localement dépasser les 30 degrés ce week-end.
01:36:03 Donc regardez, amélioration à partir de samedi en termes de température.
01:36:06 Il va faire très très chaud.
01:36:08 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
01:36:12 Légère, résistante, durable.
01:36:14 Une nouvelle génération de bagages.
01:36:17 C'est news, il est bientôt 8h.
01:36:19 Merci d'être avec nous, vous regardez la Batinale.
01:36:21 À la une, une chasse à l'homme.
01:36:23 Toute la nuit, une chasse à l'homme qui se poursuit ce matin dans le Maine-et-Loire autour d'Angers
01:36:28 pour retrouver un fugitif évadé de prison.
01:36:30 Un fugitif soupçonné d'avoir tué une femme de 40 ans et un monsieur de 72 ans.
01:36:35 On sera en direct avec notre envoyé spécial, Michael Chahyou.
01:36:38 A tout de suite, Michael.
01:36:39 Au moins un milliard d'euros, c'est le coût des émeutes pour les entreprises.
01:36:44 Le patron du Medef lance ce matin un appel à l'aide.
01:36:48 L'enquête sur la tentative d'assassinat contre le maire de La Hélérose.
01:36:51 40 enquêteurs sont mobilisés après cette attaque contre le domicile de l'élu Célia Barotte.
01:36:56 Avec nous, à tout de suite, Célia.
01:36:58 Et puis, la France rapatrie 10 femmes et 25 enfants des camps de prisonniers djihadistes dans le nord-est de la Syrie.
01:37:06 10 femmes parties faire le djihad en Syrie, qui reviennent donc en France avec l'autorisation du gouvernement.
01:37:11 C'est la quatrième fois cette année que le gouvernement procède à un rapatriement de ce type.
01:37:15 On va vous donner les détails de l'opération.
01:37:18 Une chasse à l'homme, donc, lancée cette nuit près d'Angers, un fugitif dangereux de la prison d'Argentan dans l'Orme,
01:37:25 est activement recherchée par une cinquantaine de gendarmes.
01:37:28 Cet homme de 42 ans a pris la fuite pendant une permission de sortie,
01:37:32 pendant laquelle il est soupçonné d'avoir commis plusieurs homicides en étant direct de Montreuil,
01:37:36 junier dans le Maine-et-Loire avec Mickaël Chahou.
01:37:39 Mickaël, dites-nous quelles sont vos informations sur les recherches qui sont en cours ce matin.
01:37:45 Vous le voyez derrière moi, tous les véhicules ce matin ici à Montreuil, juinier, en direction d'Angers,
01:37:51 sont systématiquement contrôlés avec ouverture du coffre par les gendarmes,
01:37:56 les gendarmes qui sont sur les dents pour retrouver au plus vite cet homme suspecté de deux homicides
01:38:03 et d'une tentative d'homicide depuis qu'il n'a pas regagné sa cellule en prison le 20 juin dernier.
01:38:10 Il était incarcéré pour une tentative d'assassinat sur conjoint, épurgeait une peine de 12 ans de prison.
01:38:17 Il en restait trois à faire, un profil très inquiétant.
01:38:21 Ecoutez le procureur de la République d'Angers, Éric Bouillard.
01:38:25 Nous recherchons à Angers pour l'ensemble des faits commis pendant son périple.
01:38:31 Les faits commis d'abord à Angers sur une première victime, la tentative sur une deuxième victime à Chagnyon,
01:38:36 les faits malheureusement réalisés sur une troisième victime à Chagnyon.
01:38:41 Et aujourd'hui, on recherche dans la région de Montreux-Juniers,
01:38:44 parce que c'est la dernière trace qu'on ait pu avoir de l'intéressé.
01:38:46 C'est quelqu'un qui a le profil d'une personne présentant un danger criminologique
01:38:52 et qui vient de commettre l'effet d'une particulière gravité.
01:38:55 Donc oui, bien sûr, c'est un individu qui doit impérativement être interpellé.
01:39:02 La zone de recherche s'étend sur 20 km², à cheval sur trois communes à la lisière d'Angers.
01:39:09 Équipe sinophile, hélicoptère même, qui a tourné cette nuit.
01:39:13 Les gendarmes ont mis le paquet en termes de moyens.
01:39:15 Avec cet appel à témoins lancé hier soir, le procureur de la République d'Angers
01:39:20 espère mettre fin au plus vite à 10 jours de cavale meurtrière.
01:39:24 - Miquel Chahou, en duplex de Montreux-Juniers dans le Maine-et-Loire.
01:39:29 Merci beaucoup Miquel pour toutes ces informations.
01:39:31 Toute personne disposant d'éléments est invitée à contacter le 0800 877 668.
01:39:40 0800 877 668. Vous n'intervenez pas évidemment.
01:39:45 Un milliard d'euros de dégâts pour les entreprises.
01:39:48 Un milliard, au moins un milliard, au moins un milliard.
01:39:51 C'est le premier bilan dressé par Geoffroy Roux de Béziers, le patron du Medef,
01:39:54 ce matin dans Le Parisien, depuis le début des émeutes.
01:39:56 Regardez le bilan. 200 commerces pillés.
01:40:00 300 agences bancaires. Vous imaginez le coût ?
01:40:03 300 agences bancaires qu'il va falloir reconstruire.
01:40:05 Il y a de la technologie dans une agence bancaire.
01:40:07 Il y a de la technologie dans des bureaux de tabac.
01:40:10 250 bureaux de tabac touchés.
01:40:12 C'est au casseur de payer la note. On le disait à l'instant.
01:40:15 Pas aux contribuables, écrit Agnès Verdier-Molinier, ce matin dans les colonnes du Figaro.
01:40:21 Elle rappelle le coût de la politique de la ville.
01:40:24 Je pense que ça vaut le coup de le revoir.
01:40:26 10 milliards d'euros chaque année.
01:40:28 Si on ajoute les HLM, les APL et toutes les aides, 100 milliards d'euros.
01:40:35 Je ne sais pas si on va le voir à l'écran, peut-être, peut-être pas.
01:40:37 Bon, Florian Tardif, nombreux sont les élus politiques, à droite notamment,
01:40:42 à réclamer la suppression des aides aux familles de délinquants.
01:40:45 Oui, Romain, c'est devenu presque une harlaysienne.
01:40:48 La droite évoque régulièrement cette proposition,
01:40:50 sans jamais que nous puissions voir la finalité.
01:40:52 Alors certes, cette disposition avait été votée par les députés en 2010.
01:40:56 C'est ce qu'on appelait la loi Ciotti,
01:40:58 puisque c'était à l'initiative du député des Alpes-Maritimes,
01:41:01 actuel président des Républicains, mais elle a été abrogée depuis.
01:41:05 Et aujourd'hui, nombreux sont à droite, les députés notamment,
01:41:10 à demander le rétablissement de cette disposition,
01:41:13 à l'initiative notamment d'Olivier Marlex, qui a interpellé à ce sujet
01:41:16 le président de la République cette semaine, suite aux émeutes.
01:41:19 Une proposition plébiscitée également par les Français,
01:41:21 puisque nous vous dévoilions, c'était en fin d'année dernière,
01:41:24 un sondage à ce sujet montrant que 7 Français sur 10
01:41:28 étaient pour la suppression des aides aux familles de délinquants.
01:41:31 Le sujet n'est pas un tabou, me dit-on, au sein de la majorité présidentielle.
01:41:35 Comprenez Romain qu'une réflexion est entamée
01:41:37 pour mettre en place un système qui casse, paye.
01:41:41 On va partir à Marseille.
01:41:43 À Marseille, des dizaines de commerces ont été saccagés le week-end dernier.
01:41:46 Les professionnels entament les démarches auprès des assurances,
01:41:49 mais beaucoup d'entre eux craignent de devoir déposer le bilan.
01:41:52 Reportage sur place, signé Stéphanie Rouquet.
01:41:55 Vendredi dernier, 20h, rue Saint-Féréol à Marseille.
01:42:00 Cette parfumerie est dévalisée par des dizaines d'individus.
01:42:04 Aujourd'hui, la boutique est barricadée et fermée pour des semaines.
01:42:09 Comme ce commerce, de nombreux professionnels marseillais
01:42:12 ne peuvent retrouver leur clientèle.
01:42:14 Près de l'Opéra, Thierry tient cette horlogerie depuis 7 ans,
01:42:18 cette même soirée, il a tout perdu.
01:42:21 - Ils ont arraché le rideau métallique en partie.
01:42:25 Après, ils ont défoncé la vitrine, la porte d'entrée,
01:42:30 la porte à la CD.
01:42:32 Il y a tout qui est tombé, ils sont rentrés plusieurs,
01:42:35 ils ont tout cassé dedans, ils ont pillé la boutique,
01:42:38 ils ont tout mis en vrac.
01:42:40 - Vous allez pouvoir rouvrir ?
01:42:42 - Si financièrement j'arrive à tenir, oui.
01:42:44 Mais sinon, non. Je déposerai le bilan.
01:42:47 - Certains ont été épargnés,
01:42:49 ceux avec des systèmes de sécurité plus élaborés
01:42:52 ou d'autres avec des produits qui n'intéressent pas les pilleurs.
01:42:56 - Mais nous, ils ne nous ont pas touchés
01:42:58 parce qu'ils nous envoient à 5 et à 10 euros des produits
01:43:01 qu'ils préfèrent que des marques.
01:43:03 - Les commerçants s'inquiètent à présent pour la saison.
01:43:06 De nombreux touristes, à peu riche, ont quitté la cité fosséenne.
01:43:10 - Vincent Jambrin, le maire de la Ville des Roses,
01:43:13 sera l'invité de Laurence Ferrari.
01:43:15 Dans quelques instants, à 8h15,
01:43:17 l'occasion pour nous de faire un point sur l'enquête
01:43:20 pour tentative d'assassinat après l'attaque de la maison du maire
01:43:25 avec sa femme et ses enfants à l'intérieur.
01:43:27 Célia Barotte, vous avez les toutes dernières informations.
01:43:30 40 enquêteurs sont mobilisés après cette attaque
01:43:33 contre le domicile de l'élu.
01:43:35 - Une quarantaine d'enquêteurs mobilisés
01:43:37 aux côtés du groupe criminel du service de la police judiciaire.
01:43:40 L'enquête se poursuit de manière très active.
01:43:42 C'est avec ces mots que le procureur de la République de Créteil
01:43:44 s'est exprimé dans un communiqué.
01:43:46 Les traces et indices laissés sur la scène de crime
01:43:49 au domicile du maire sont actuellement exploités par les enquêteurs.
01:43:52 Même chose pour les images de vidéosurveillance.
01:43:55 Et si nous n'en sommes qu'au début des investigations,
01:43:57 les premières constatations permettent d'établir avec certitude
01:44:00 que la voiture-bélier incendiée avait été volée sur la commune de Freyne
01:44:04 dans la nuit de samedi à dimanche, même nuit du drame,
01:44:07 grâce à l'enquête de voisinage.
01:44:09 Nous avons aussi la confirmation que plusieurs individus
01:44:11 étaient présents au moment des faits.
01:44:13 Donc en plus de la tentative d'assassinat,
01:44:15 les chefs de l'enquête ont été élargis à l'association de malfaiteurs
01:44:19 en vue de commettre un crime et destruction de biens
01:44:21 par incendie en bande organisée.
01:44:23 Les nouvelles de l'épouse de Vincent Jambrin.
01:44:26 Elle est toujours hospitalisée,
01:44:28 mais l'opération de son tibia s'est bien passée.
01:44:31 Son interview a retrouvé dès 8h15 avec Laurence Ferrari.
01:44:34 Voilà, Vincent Jambrin sera sur ce plateau dans moins de 10 minutes.
01:44:39 Cette information tombait aux alentours de 7h30.
01:44:42 La France a rapatrié 10 femmes parties faire le djihad en Syrie.
01:44:46 Donc qui sont revenues en France et 25 enfants détenus
01:44:49 dans des camps de djihadistes dans le nord-est de la Syrie.
01:44:52 C'est la quatrième opération de ce genre de rapatriement
01:44:54 de djihadistes et de leurs enfants depuis le début de l'année.
01:44:58 Les 10 femmes majeures sont âgées de 23 à 40 ans.
01:45:01 Parmi elles, 7 ont été placées en garde à vue
01:45:03 en exécution d'un mandat de recherche.
01:45:05 Les 3 autres faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt
01:45:07 et vont être présentées à un magistrat dans la journée.
01:45:10 Chez les mineurs, une jeune femme de 17 ans faisait l'objet
01:45:12 d'un mandat de recherche et a été placée en garde à vue.
01:45:15 Le Quai d'Orsay précise que les autres mineurs ont été remis
01:45:17 au service chargé de l'aide sociale à l'enfance.
01:45:20 Le taux d'admis au bac, 0,9% selon les premières estimations.
01:45:26 Chiffre en léger recul, 85% des candidats au bac 2023
01:45:32 ont été admis à l'issue des principales épreuves.
01:45:35 C'est ce qu'a annoncé Papendiaï.
01:45:37 Un chiffre en léger recul qui témoigne selon lui
01:45:40 d'un regain de sélectivité, un peu plus de sélection au bac.
01:45:43 Bon avec 85% d'admis, je ne sais pas si on peut parler de sélection.
01:45:47 Bon, bon, bon.
01:45:48 Léger tassement, d'autant plus que ça va augmenter
01:45:51 parce qu'il va y avoir les épreuves de rattrapage.
01:45:53 Jérôme Béglé, 85% d'admis, je ne sais pas si on peut parler de sélection.
01:45:58 Oui, aujourd'hui avoir le bac ne sert plus à rien,
01:46:00 ne pas l'avoir est un drame.
01:46:01 Donc finalement, ce chiffre entre 83 et 90%,
01:46:06 ça ne veut pas dire grand chose, grand chose.
01:46:08 Effectivement.
01:46:09 Allez, 8h09, restez bien avec nous.
01:46:11 Dans un instant, Vincent Jambrin et l'invité de Laurence Ferrari.
01:46:13 A tout de suite.
01:46:14 C News, il est 8h15, merci d'être avec nous.
01:46:20 Dans un instant, Laurence Ferrari, vous recevrez Vincent Jambrin,
01:46:22 le maire de Lailerose.
01:46:24 Mais tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
01:46:26 Premier déplacement d'Emmanuel Macron depuis le début des émeutières.
01:46:32 Soir, la nuit a été plus calme,
01:46:33 confirmant une désescalade du mouvement.
01:46:36 Le chef de l'Etat s'est rendu aux côtés de Gérald Darmanin,
01:46:38 auprès des forces de l'ordre à Paris,
01:46:40 pour leur apporter son soutien.
01:46:42 D'abord à la caserne Bessières, dans le 17e arrondissement,
01:46:44 puis à la préfecture de police de la capitale.
01:46:47 Emmanuel Macron qui sera aux côtés des maires.
01:46:50 Aujourd'hui, le président de la République va recevoir les maires
01:46:52 de plus de 220 communes victimes d'exactions pendant les émeutes.
01:46:56 Le rendez-vous est à midi à l'Elysée.
01:46:58 Selon un cadre de la Macronie, l'heure est pour l'instant
01:47:00 à l'analyse des événements.
01:47:02 Le chef de l'Etat veut donc montrer qu'il est à l'écoute
01:47:05 en paire de la nation.
01:47:07 Et puis le nombre de nouveaux cas de cancer a doublé
01:47:13 en France métropolitaine entre 1990 et aujourd'hui.
01:47:16 C'est le résultat d'une étude de Santé publique France
01:47:18 qui s'explique en partie par l'évolution démographique du pays.
01:47:23 Cette année, le nombre de nouveaux cancers est estimé à plus de 430 000,
01:47:26 ce qui est une augmentation de 98% chez l'homme et de 104% chez la femme.
01:47:30 Cette étude pointe également du doigt une augmentation considérable
01:47:33 des cancers dus au tabac chez la femme.
01:47:36 Laurence, Vincent Jambrin est votre invité ce matin.
01:47:40 Bonjour Vincent Jambrin.
01:47:41 Bonjour.
01:47:42 Bienvenue dans la matinale de CNews.
01:47:43 Merci d'avoir choisi notre antenne pour vous exprimer.
01:47:46 Vous avez vécu l'enfer à travers l'agression de votre femme
01:47:49 et vos enfants à votre domicile samedi soir.
01:47:51 Je me mets à l'unisson de ceux qui nous regardent
01:47:53 qui sont des pères et des mères de famille.
01:47:55 Noter les spectateurs et Tris pour vous demander tout simplement
01:47:58 comment vont-ils, comment va votre femme, comment va vos enfants ?
01:48:01 C'est dur, c'est très dur.
01:48:03 Objectivement, d'un point de vue santé, ma femme va bien.
01:48:07 Son opération s'est bien passée et elle sortira cet après-midi de l'hôpital.
01:48:11 Ce qui fait d'ailleurs que je profite de votre antenne
01:48:14 pour pouvoir dire un grand merci à tous ceux qui nous ont adressé
01:48:17 leur message de soutien et leur dire qu'à partir du moment
01:48:20 où elle sort de l'hôpital, je vais arrêter un petit peu les médias
01:48:23 et je vais me concentrer sur ma famille.
01:48:25 Parce qu'on en a besoin, on a besoin de se retrouver,
01:48:27 on a besoin de guérir.
01:48:28 C'est très dur pour les enfants, pour mon grand garçon.
01:48:31 Qu'est-ce qu'il vous a dit, votre grand garçon,
01:48:33 après ce qui s'est passé cette nuit-là ?
01:48:35 Il m'a dit beaucoup de choses.
01:48:38 Je ne suis pas sûr d'avoir envie de tout dire là ce matin.
01:48:41 Mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont été très courageux,
01:48:44 les enfants aussi, et que c'est eux qui ont vécu l'enfer plus que moi.
01:48:49 C'était l'enfer de ne pas pouvoir être là pour les protéger physiquement.
01:48:53 Après, hier à la Grande Marche Blanche que nous avons organisée
01:48:57 à l'Île-et-Rose, il y avait des personnalités, y compris certaines
01:49:02 qui avaient perdu leurs enfants dans les attentats de Toulouse.
01:49:05 Donc en fait, ça nous oblige à dire oui, c'était un enfer,
01:49:08 et en même temps, on est vivants, on est là, on va se retrouver,
01:49:10 on va guérir. Donc il y a du positif.
01:49:13 Votre femme a senti qu'elle était en danger au point de devoir fuir
01:49:16 avec les enfants. Ils venaient pour tuer ses émeutiers.
01:49:20 Vous avez vu les images, mais n'importe qui qui a vu la scène de crime
01:49:26 comprend bien qu'il y avait une détermination farouche.
01:49:29 La voiture Bélier avait vocation non pas à s'arrêter sur le haut du jardin,
01:49:33 mais clairement à percuter la maison. Frustré de ne pas pouvoir avoir
01:49:37 percuté la maison, on les voit mettre les conteneurs, enfin on ne les voit pas,
01:49:40 mais on comprend qu'ils ont posé les conteneurs comme un chemin
01:49:42 pour que les flammes aillent jusqu'à la maison.
01:49:44 La maison qui a commencé à prendre feu, d'ailleurs,
01:49:46 sans une intervention extrêmement rapide des pompiers,
01:49:48 la maison aurait été touchée. Et surtout, c'était les cris,
01:49:51 les hurlements, les tirs de mortier. Je n'étais pas sur place,
01:49:57 c'est que les mots que ma femme a prononcés, mais oui,
01:50:00 c'était cette volonté d'en découdre, et c'est très probablement
01:50:03 d'aller jusqu'au bout.
01:50:05 Et quand elle s'est enfuie avec les enfants pour escalader
01:50:07 et aller dans le voisin jardin, ils l'ont visée ?
01:50:11 Il y avait des cris contre elle et les enfants ?
01:50:13 Il y avait des hurlements, dans le chaos, c'est très compliqué
01:50:16 de savoir ce qui a été dit concrètement, et ma femme s'est sentie visée,
01:50:21 en tout cas, puisqu'en fait les tirs de mortier pleuvaient,
01:50:24 et tout le terrain étant en pente, les tirs passaient au-dessus
01:50:27 de la maison, donnant l'impression qu'ils étaient en train
01:50:29 de la poursuivre dans le jardin. Très probablement qu'eux-mêmes
01:50:32 ont été arrêtés par le mur de flammes, donc ils ne sont pas lancés
01:50:35 à la poursuite, ça paraît peu probable, mais en tout cas,
01:50:38 oui, dans la panique, la nuit était éclairée uniquement
01:50:41 par les tirs de mortier, c'était une pure folie.
01:50:44 Tout était rouge, disait votre petit garçon, à propos de ces tirs de mortier.
01:50:48 On sait que la voiture Bélier qui a été utilisée contre votre domicile
01:50:50 a été volée à freine, il y a donc tentative d'assassinat,
01:50:53 association de malfaiteurs, destruction de biens en bande organisée,
01:50:57 l'enquête va très vite, vous voulez qu'elle aille jusqu'au terme
01:51:01 et qu'il y ait des condamnations sévères contre ceux qui ont fait ça ?
01:51:04 Je pense que, j'espère de tout mon cœur qu'ils seront attrapés,
01:51:07 que justice soit faite, je sais que le procureur de la République
01:51:11 a la possibilité, le cas échéant, de rendre public le procès,
01:51:14 j'aimerais que ce soit le cas, qu'on comprenne, qu'on essaie
01:51:18 de comprendre comment ça a pu se produire pour faire en sorte
01:51:21 que ça ne se reproduise jamais, pour ma famille, mais pour tous les autres,
01:51:24 pour tous les élus qui sont victimes chaque jour, parce qu'on est loin
01:51:27 d'être un cas isolé, et puis pour tellement de personnalités,
01:51:30 je pense aux forces de l'ordre qui sont visées jusque dans leur propre domicile,
01:51:34 vous savez, des médecins qui sont poursuivis, je le disais hier,
01:51:38 parfois juste parce qu'on est postiers, dans l'esprit de ces fous,
01:51:41 on représente une institution, donc l'autorité, donc l'État,
01:51:44 et donc on se fait caillasser, on se fait tabasser,
01:51:46 notre pays va très mal, notre pays va très très mal,
01:51:49 et il est urgent qu'on puisse en prendre conscience,
01:51:52 je crois que beaucoup maintenant en ont pris conscience,
01:51:55 mais ma crainte, ce serait que cette prise de conscience
01:51:57 bascule uniquement dans la haine, je crois que,
01:52:00 c'est aussi le message que j'ai essayé de porter, qu'on essaie de porter
01:52:02 avec mon épouse, c'est que c'est pas par la haine qu'on résolvera
01:52:05 quoi que ce soit, la haine amènera automatiquement la violence.
01:52:08 - Vous n'avez pas de colère ? En vous ?
01:52:10 - Je peux pas dire que j'ai pas de colère, mais...
01:52:13 Mais j'ai pas de haine, j'ai pas de haine.
01:52:19 Ma colère ne mènera pas à la violence, au contraire,
01:52:21 ce que je veux c'est la paix, j'aimerais que tous les hommes
01:52:24 et les femmes de bonne volonté qui se disent "nous on est là
01:52:26 pour faire avancer le pays, pour faire en sorte de vivre en société
01:52:29 au maximum en harmonie", on reste français quand même,
01:52:32 mais juste qu'on se dise "il y a le camp des casseurs,
01:52:37 il y a les autres, et nous les autres en fait on est
01:52:40 beaucoup, beaucoup, beaucoup plus nombreux,
01:52:42 ils sont une hyper minorité, il faut juste qu'on trouve en nous
01:52:45 la force de se rassembler, de poser le constat,
01:52:48 de poser les solutions qui nécessiteront le retour à l'ordre,
01:52:51 qui nécessiteront le retour de l'autorité,
01:52:54 mais l'autorité c'est pas la violence, l'ordre c'est pas la privation
01:52:57 de liberté, au contraire, c'est les règles du jeu qui permettent
01:53:00 d'organiser la liberté de chacun et de construire l'égalité
01:53:03 et la fraternité qui est la fierté de ce pays quand même.
01:53:06 Moi je suis un enfant des barres HLM de ma ville,
01:53:09 on avait pas grand chose, mais on avait un pays qui nous aimait
01:53:13 et qui nous donnait de l'espoir en fait, et moi je suis un pur produit
01:53:16 de la méritocratie républicaine, l'école de la République
01:53:19 m'a tant fait, tant appris, j'ai aperçu du regard hier
01:53:23 dans la foule, il y avait 3000 personnes à l'Isle-et-Rose,
01:53:26 un professeur de lycée à qui je dois beaucoup,
01:53:28 parce que vous savez on a souvent une rencontre dans la vie,
01:53:31 c'était lui, en tout cas à l'école, et oui,
01:53:36 cette République elle a encore des fondamentaux extraordinaires,
01:53:39 mais elle est blessée, elle va mal, elle est pas loin d'agoniser,
01:53:42 et donc il est urgent de la guérir tous ensemble.
01:53:44 Vous êtes un élu, un élu de la République, vous assumez le fait
01:53:47 d'être exposé, vous étiez menacé, vous avez même protégé votre mairie
01:53:51 avec des barbelés pour éviter qu'elle ne soit pillée,
01:53:54 à aucun moment vous vous êtes dit "en fait ils vont s'en prendre
01:53:57 à ma famille et à ma maison".
01:53:58 C'est pire que ça Laurence Ferrari.
01:54:00 En fait, d'abord, je sais pas, c'est le panache français,
01:54:07 c'est de dire "je suis élu, j'y vais, mais ma personne à la limite
01:54:12 c'est pas très grave", c'est la moindre des choses par rapport
01:54:15 aux efforts que font les policiers municipaux, par exemple chez moi,
01:54:18 qui pendant des jours ont tenu bon au péril de leur vie
01:54:21 et de leur intégrité physique.
01:54:23 Mais en fait, après la nuit de jeudi à vendredi qui était un chaos absolu,
01:54:29 on s'est dit "c'est de la folie, ma maison est sur un laxe qui conduit
01:54:35 de la prison de Frennes où il y avait eu des émeutes terribles
01:54:38 jusqu'à la mairie et le commissariat de police nationale".
01:54:41 Donc en fait, c'est un chemin que des émeutiers qui seraient allés à Frennes
01:54:45 et qui seraient repoussés pourraient emprunter très facilement.
01:54:49 Et donc je dis à ma femme "écoute, on ne gare pas les voitures devant la maison,
01:54:53 on éteint tout et va dormir chez des amis".
01:54:56 Et elle le fait, et donc pendant une nuit elle n'est pas à la maison.
01:54:59 La nuit suivante, il y a uniquement 30 émeutiers vraiment violents sur la ville,
01:55:03 ils attaquent uniquement la mairie, on les repousse,
01:55:07 avec des forces de l'ordre de police nationale qui viennent en renfort
01:55:10 et c'était très fort.
01:55:12 Et donc la nuit suivante, la nuit du drame, il y a encore plus de police
01:55:16 sur la ville notamment, parce qu'il y a deux équipages,
01:55:19 y compris de la BRI, qui sont présents.
01:55:21 On avait réussi à bien résister la veille, on les avait vus n'attaquer que la mairie.
01:55:26 Et à tort, évidemment, j'ai l'impression que le danger est écarté.
01:55:35 Et de fait, on décide que les enfants dorment à la maison.
01:55:43 Et presque sur le ton de la blague, ma femme me dit "de toute façon,
01:55:46 s'ils attaquent, qu'est-ce que je fais ?"
01:55:48 Je dis "comme on s'était dit, de nuit avant, tu pars dans le jardin des voisins".
01:55:53 Et puis voilà, mais on se les dit avec de l'humour en fait, on n'y croyait pas.
01:55:58 Et quand même très inquiète.
01:56:02 Elle a cette idée d'aller mettre un escabeau au fond du jardin.
01:56:06 On pourrait en rire si c'était pas aussi grave.
01:56:10 Et c'est cet escabeau qui leur permet, dans la nuit noire,
01:56:13 avec uniquement, je vous le dis, cette lumière, des flammes de l'autre côté de la maison,
01:56:17 qui fait qu'ils vont pouvoir s'échapper avec tout le stress,
01:56:23 toute la souffrance que vous pouvez imaginer, l'angoisse.
01:56:27 - La panique. - La panique, clairement.
01:56:29 Et c'est la panique qui fait qu'à un moment donné,
01:56:31 une fois que les enfants sont passés de l'autre côté du mur,
01:56:34 ils crient évidemment, ils ont peur, ma femme se précipite.
01:56:39 Elle part un tout petit peu trop vite, se brise la jambe,
01:56:42 et attend en se cachant dans un buisson avec les enfants, les secouent.
01:56:48 Quand vous êtes rentré à votre domicile, après coup,
01:56:52 vous avez eu une petite surprise.
01:56:54 On va écouter ce que vous avez vu depuis votre jardin.
01:56:57 C'est les enfants de l'école qui sont juste en face de votre domicile.
01:57:00 On va juste écouter ce qu'ils vous disent.
01:57:02 (Cris de joie)
01:57:26 Ces petits bruits de chou, ils vous crient, "Monsieur le maire, il est vivant."
01:57:29 - Oui. - Ça vous met les larmes aux yeux.
01:57:31 Moi aussi, je vais vous le dire.
01:57:33 Parce que voilà, c'est hyper émouvant.
01:57:35 - Surtout que c'est des maternels, c'est vraiment des tout petits bouts de chou.
01:57:38 Et c'est vrai que ça montre à quel point tout ça a, je crois,
01:57:45 rentré dans beaucoup de foyers.
01:57:47 Parce que finalement, pour que les petits en aient entendu parler,
01:57:50 c'est que les maîtresses en ont parlé, les parents en ont parlé.
01:57:53 Et je suis habitué, en général, le matin, à être salué par la cour de l'école.
01:57:59 Mais quand j'ai compris qu'ils disaient "Il est vivant, bravo le maire, il est vivant",
01:58:03 ça m'a ému, ouais.
01:58:05 - Votre femme ne vous a pas dit à un moment,
01:58:08 "Bon, Vincent, maintenant tu vas faire autre chose,
01:58:11 tu vas faire un autre métier, quelque chose de plus calme,
01:58:14 quelque chose où on ne sera pas en première ligne."
01:58:16 Ou est-ce qu'au contraire, elle vous dit, elle est aussi engagée politiquement,
01:58:19 "Continue, on ne peut pas arrêter là,
01:58:21 parce que si on arrête là, ils ont gagné."
01:58:23 - Alors, c'est plutôt l'inverse.
01:58:26 Moi, je lui dis, "Si tu veux, on arrête tout."
01:58:28 Rien ne justifie ce qui nous est arrivé.
01:58:31 Et c'est là où elle venait tout juste d'être mise à l'hôpital,
01:58:36 c'était au milieu de la nuit du drame.
01:58:39 Et elle me dit, "Il est hors de question qu'on soit des victimes.
01:58:43 Il est hors de question que je sois une victime.
01:58:45 Il est hors de question qu'ils nous fassent peur.
01:58:47 Il est hors de question qu'ils nous terrorisent.
01:58:49 Il est hors de question qu'ils gagnent, en fait."
01:58:51 Donc, si un jour, on doit changer de vie, faire autre chose,
01:58:59 ce sera parce qu'on l'aura décidé, parce qu'il y aura quelque chose
01:59:02 qui nous fait plaisir, qui nous intéresse ailleurs,
01:59:04 mais ce ne sera certainement pas parce qu'ils nous ont fait peur.
01:59:07 Et c'est ce qu'elle m'a dit avec une énergie et une force absolument incroyables.
01:59:12 Et bien, c'est ce qui me porte, qui me tient debout depuis quelques jours.
01:59:16 Parce que, ça se voit, je n'ai pas dormi depuis des jours et des jours.
01:59:20 Mais je tiens debout parce qu'elle, au milieu de la souffrance qui était la sienne,
01:59:26 elle a eu ces mots qui étaient de dire, "On est debout."
01:59:30 Ce qui d'ailleurs me fait croire que la République aussi, elle est blessée.
01:59:34 Elle est blessée, elle aussi a une jambe brisée, elle a posé un genou à terre.
01:59:38 Mais si on accepte collectivement de dire, "On n'a pas peur,
01:59:41 on ne va pas se laisser terroriser, et d'ailleurs, on gagnera par l'amour
01:59:45 et pas par la haine, alors on peut se redresser."
01:59:50 – J'ai une dernière question, Vincent Gembrun.
01:59:52 Quand on voit le profil des jeunes émeutiers, il y a eu 3900 interpellations.
01:59:55 Ils sont jeunes, 30% sont mineurs,
01:59:58 parfois ils n'ont jamais été connus des services de police.
02:00:01 Vous dites quoi, on a raté quelque chose ?
02:00:04 – On n'a pas raté, on a...
02:00:06 On a fait semblant de s'occuper des quartiers, objectivement.
02:00:13 Moi je suis un enfant de ce quartier, j'ai vécu au 17ème étage d'une grande tour,
02:00:17 dans un ensemble de 800 logements.
02:00:19 D'ailleurs, vous savez, c'est ce que j'avais dit au président de la République
02:00:22 quand il avait fait le grand débat.
02:00:24 On était réunis avec les maires qui avaient des quartiers populaires dissensibles à Evry,
02:00:28 et je lui avais dit, et mon enfance, l'espoir qu'on avait quand on était gamin dans les quartiers,
02:00:34 et le fait que ce qui tue aujourd'hui nos quartiers, c'est qu'il n'y a plus d'espoir.
02:00:38 Ça peut paraître ridicule, mais...
02:00:41 Parce que même quand on met une association, même quand on met un relais mairie,
02:00:45 quand on met des services publics, on vient refaire le quartier, etc.,
02:00:48 il y a une espèce de "à quoi bon ?"
02:00:50 De toute façon, on est condamné, on n'a plus d'espoir.
02:00:53 La victoire, elle viendra de redonner de l'espoir à chaque personne qui habite dans ce quartier,
02:00:57 en tout cas toutes celles qui aiment la République et qui sont prêtes à en respecter les lois.
02:01:00 Et pour les autres, il faut les mettre hors d'état de nuire.
02:01:03 Et c'est urgent.
02:01:04 – Merci beaucoup, Vincent Gembrun est revenu ce matin à la matinale de CNI.
02:01:07 – Merci.
02:01:08 Permettez-moi encore de remercier tous les milliers,
02:01:10 voire les millions de personnes qui nous ont adressé des messages.
02:01:13 Je suis débordé pour les remercier,
02:01:15 mais je profite de votre antenne pour leur dire un immense merci.
02:01:17 Ça nous donne beaucoup, beaucoup de force pour nous reconstruire.
02:01:20 – Et puis voilà, notre soutien, notre affection à votre épouse et vos enfants.
02:01:23 Prenez du temps pour eux aussi.
02:01:25 Merci beaucoup d'avoir témoigné ce matin.
02:01:27 On va recevoir dans un instant Nadine Morano, une élue Les Républicains.
02:01:31 Avant cela, on va faire un point sur le profil des personnes et des émeutiers
02:01:35 et la réponse pénale aussi avec Sandra Ciombo.
02:01:38 – Certains plaident la tentation, d'autres l'effet de groupe.
02:01:43 360 personnes ont déjà été jugées en comparution immédiate en France.
02:01:47 La plupart d'entre elles sont renvoyées devant la justice
02:01:50 pour leur participation aux émeutes et aux scènes de pillage
02:01:53 depuis la mort de Naël le 27 juin dernier.
02:01:56 Sont concernées les majeurs, les mineurs seront jugés par une juridiction spéciale.
02:02:00 Face au nombre important de dossiers,
02:02:02 une organisation particulière est mise en place.
02:02:05 À Grenoble, pour exemple, des audiences ont eu lieu dimanche dernier.
02:02:08 Une mesure exceptionnelle selon le parquet.
02:02:11 Sur 3900 gardes à vue menées, plus de 600 ont conduit à une présentation devant un magistrat.
02:02:16 Dans le détail, sur la journée du 1er juillet,
02:02:18 parmi les personnes jugées, un nombre de condamnations important.
02:02:22 À Bobigny, sur 10 personnes renvoyées en comparution immédiate,
02:02:25 8 ont été condamnées et incarcérées dans la foulée de l'audience.
02:02:29 À Versailles, sur 9 prévenues, autant de condamnations avec mandat de dépôt.
02:02:33 Une peine rapide, ferme et systématique,
02:02:36 comme l'avait demandé le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti,
02:02:39 dans une circulaire envoyée au procureur la semaine dernière.
02:02:43 Donc Nadine Morano est avec nous. Bonjour Nadine Morano.
02:02:57 On est tous sous l'émotion, évidemment, après avoir entendu Vincent Gembrun.
02:03:02 Au-delà de ce cas personnel, dramatique,
02:03:05 c'est aussi les élus de la République qui ont été visés.
02:03:08 C'est un signe que notre société va mal ?
02:03:10 C'est un signe que notre société va mal parce que Vincent a été visé d'une manière terrifiante.
02:03:17 Lui, sa famille, ses enfants.
02:03:19 Mais combien de parlementaires ont eu leur permanence dévastée ?
02:03:23 Combien d'élus sont obligés de déposer plainte ?
02:03:26 Combien d'élus ont été obligés de sécuriser leur permanence ?
02:03:29 La mienne, j'ai été obligée de le faire aussi, à cause de menaces.
02:03:33 J'ai déposé une vingtaine de plaintes.
02:03:35 J'en ai déjà douze qui sont passées en justice.
02:03:38 Je veux dire, en ce moment, ça n'arrête pas.
02:03:40 Mais le symptôme, c'est aussi que depuis ce mandat,
02:03:43 vous avez 1300 maires qui ont démissionné.
02:03:45 Vous avez à peu près 1200 élus municipaux aussi qui ont démissionné.
02:03:50 Mais le mal s'est aggravé parce que ce qui est le plus terrifiant,
02:03:54 c'est les démissions que nous avons chez nos forces de sécurité.
02:03:57 On a, chez nos forces de sécurité, une hausse de 33% en quatre ans de démission.
02:04:05 Chez les policiers, 10 840 départs, Laurence Ferrari.
02:04:09 10 840 départs.
02:04:11 Chez les gendarmes, 15 078 départs.
02:04:15 Ça veut dire quoi ?
02:04:17 Ça veut dire que la manière dont est maltraitée la police,
02:04:22 dont elle n'est pas soutenue, d'ailleurs par le pouvoir en place.
02:04:25 J'étais très contente de voir Emmanuel Macron se déplacer cette nuit.
02:04:28 Il nous a fait dur en même temps.
02:04:30 Il est allé visiter des policiers, dans une caserne et à la préfecture.
02:04:33 Oui, mais rappelez-vous, chez vos confrères de Brut,
02:04:35 il avait reconnu les violences policières,
02:04:38 donc il n'avait pas soutenu la police.
02:04:40 Là, lorsqu'il y a eu l'affaire du jeune Nahel,
02:04:43 il dit "c'est inexplicable et inexcusable",
02:04:46 bafouant ainsi la présomption d'innocence,
02:04:49 lâchant un policier dont on ne sait pas encore...
02:04:52 D'ailleurs, il n'est pas jugé pour l'instant.
02:04:54 L'enquête est en cours ?
02:04:56 Il est mis en examen, il est mis en détention provisoire,
02:04:59 mais il n'est pas jugé, donc il est présumé innocent.
02:05:02 En France, c'est la justice qui rend la justice.
02:05:05 Ce n'est pas le tribunal médiatique, qui est souvent manipulateur.
02:05:08 Ça n'est pas la rue.
02:05:10 Les propos qui ont été tenus sont des propos irresponsables
02:05:15 et qui n'ont pas atténué une certaine colère,
02:05:20 une forme d'émeute inacceptable dans notre pays.
02:05:22 Il a même accéléré ? C'est ce que vous dites ?
02:05:24 Pour moi, ce qui est inacceptable et inexcusable,
02:05:27 ce sont les refus d'obtempérer,
02:05:30 le refus d'obéir à la police qui vous demande de vous arrêter
02:05:35 en uniforme, avec un véhicule sérigraphié,
02:05:40 avec des motos marquées "police" dessus.
02:05:42 C'est un refus d'obéissance.
02:05:44 En cela, le jeune Nahel avait fait 5 fois des refus d'obtempérer.
02:05:50 La réponse à un acte comme celui-là n'est pas adaptée aujourd'hui.
02:05:57 De ce que j'ai vu, il était convoqué au mois de septembre seulement
02:06:01 sur un fait d'obtempérer.
02:06:03 Ça n'explique pas le geste du policier en année 2014.
02:06:05 Le geste du policier, je ne suis pas en capacité de dire quoi que ce soit.
02:06:10 C'est la justice qui le dira.
02:06:11 C'est l'enquête qui le dira.
02:06:14 S'agissant des refus d'obtempérer,
02:06:17 vous avez en France 26 000 refus d'obtempérer par an,
02:06:21 à toutes les 20 minutes.
02:06:23 Comment voulez-vous que les policiers fassent correctement leur travail ?
02:06:25 Il faut renforcer le dispositif de sanction vis-à-vis de ces refus d'obtempérer.
02:06:31 Il faut que les mesures de courte peine soient effectivement appliquées.
02:06:37 Nous avions proposé, et Frédéric Péchenard avait fait cette proposition,
02:06:41 de pouvoir avoir une forme d'emprisonnement.
02:06:47 Mais encore, faut-il avoir des places de prison ?
02:06:49 Oui, mais les places de prison, ça fait longtemps qu'on demande
02:06:52 à ce que nous, on construise des places de prison.
02:06:54 Mais il y a, au-delà de ce plan de construction de places de prison,
02:06:58 il y a aussi pour les courtes peines, d'une semaine, de deux semaines,
02:07:03 on peut avoir des bâtiments adaptés et facilement à mettre en œuvre,
02:07:09 rapidement surtout, pour pouvoir les faire.
02:07:11 Quand il n'y a pas de sanction, ça recommence en permanence.
02:07:15 Et ça n'est pas tolérable.
02:07:17 Quand il y a une demande d'un policier ou d'un gendarme de s'arrêter,
02:07:20 il faut obtempérer. Il faut répondre à ça.
02:07:24 C'est la base de la règle en société.
02:07:26 Vous parlez de la responsabilité du chef de l'État,
02:07:28 il y a aussi la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise,
02:07:32 qui n'ont, en tout cas pour lui, pas appelé au calme.
02:07:35 Est-ce que là aussi, vous dites qu'il y a une forme de responsabilité politique ?
02:07:39 Mais tout à fait. Je pense que Jean-Luc Mélenchon tient des propos.
02:07:45 J'ai dit que c'était un tribun maléfique.
02:07:52 Un tribun maléfique.
02:07:54 Je trouve que Jean-Luc Mélenchon a le talent d'exciter les gens contre la France.
02:08:00 Il diffuse une forme de haine de la France, de nos institutions, de notre République,
02:08:07 de la police, de la gendarmerie. La police tue.
02:08:10 Mais enfin, il ne faut pas oublier que ce policier qui a été mis en cause
02:08:14 dans l'affaire de Nahel est un ancien militaire qui a fait la guerre en Afghanistan
02:08:19 et qui a été médaillé plusieurs fois.
02:08:21 Je pense que le matin où est arrivé ce drame, parce que c'est un drame,
02:08:25 il n'y a pas de drame plus important dans une vie que de perdre un enfant.
02:08:28 En cela, tout le monde peut ressentir de l'empathie et de la solidarité vis-à-vis de la famille.
02:08:33 Mais je ne pense pas que ce policier, quand il s'est levé ce matin,
02:08:36 le matin du drame, il a pensé à ce qui allait lui arriver, à ce drame qui allait survenir.
02:08:44 Je pense qu'il n'a pas voulu ça.
02:08:46 À un moment, je pense qu'il faut faire en sorte que nos policiers
02:08:51 qui font des missions très difficiles, qui sont mal payés au regard des risques
02:08:56 qu'ils prennent pour notre sécurité, qu'ils soient soutenus et sans faille,
02:09:01 de manière sans faille.
02:09:03 Ce qui est frappant à travers le profil des 3 900 interpellés, c'est énorme,
02:09:08 c'est la jeunesse de certains d'entre 30 % sont mineurs,
02:09:11 60 % ne sont pas connus des services de police.
02:09:14 Est-ce que la réponse est forcément et uniquement sécuritaire ?
02:09:17 La droite a beaucoup de propositions sur la sécurité, la répression,
02:09:20 et évidemment, il faut des sanctions.
02:09:23 Est-ce qu'on n'a pas oublié le volet prévention ?
02:09:25 Il y a aussi la situation de ces jeunes mineurs qui traînent dans la rue à 12, 13, 14 ans.
02:09:30 - 9 ans, 11 ans aussi pour le Havre et Aubert.
02:09:33 - On parle souvent des familles monoparentales, je me demande où sont les pères,
02:09:36 parce qu'à un moment, c'est bien de parler toujours des mères.
02:09:38 Moi, j'aimerais savoir où sont les pères aussi, et la responsabilité des pères.
02:09:42 Il y a aussi la problématique de la polygamie.
02:09:44 - Il y en a qui sont allés chercher leurs enfants par les oreilles.
02:09:46 - Oui, mais c'est bien. Il y a aussi la problématique de la polygamie.
02:09:49 Nous avions mis en place les conseils pour les droits et devoirs des familles,
02:09:54 qui étaient obligatoires, nous avions créé ça en 2007,
02:09:58 dans les municipalités de plus de 30 000 habitants.
02:10:00 Ils sont devenus facultatifs, ces conseils pour les droits et devoirs des familles,
02:10:04 qui sont présidés par les mères, avec l'ensemble des autorités,
02:10:07 justement pour répondre aux difficultés des familles,
02:10:10 avec un responsable de l'éducation nationale, un responsable du secteur judiciaire,
02:10:15 un responsable des associations pour permettre à un enfant, par exemple,
02:10:18 de faire un peu plus de sport.
02:10:19 Donc, il y avait des réponses que nous avions introduites dans nos dispositifs,
02:10:24 qui sont maintenant devenues facultatives.
02:10:26 Vous parlez de prévention, nous, on avait mis en place des dispositifs
02:10:29 qui permettaient de répondre à des difficultés rencontrées par les familles.
02:10:32 Eh bien, la gauche, dès qu'elle arrive au pouvoir, elle supprime tout ça.
02:10:35 Nous avions, et il y en avait à peu près 130, des conseils pour les droits et devoirs des familles en 2011.
02:10:41 Franchement, il faut renforcer nos dispositifs sur ces sujets-là, c'est important.
02:10:45 Les centres éducatifs fermés.
02:10:47 - Il n'y en a pas assez.
02:10:48 - Il n'y en a pas assez, on le sait.
02:10:49 Alors que c'est une réponse.
02:10:50 Là aussi, c'est nous qui avions créé les centres éducatifs fermés.
02:10:53 Il y en a 51 aujourd'hui.
02:10:55 Il faudrait au moins doubler les capacités de ces centres éducatifs fermés.
02:10:59 Ensuite, il y a la question migratoire, excusez-moi,
02:11:01 mais on ne peut plus intégrer en France des pays qui viennent de l'étranger,
02:11:07 de ceux qui viennent de l'étranger.
02:11:08 On ne peut plus.
02:11:09 On est sous une forme de saturation.
02:11:11 Moi, je rentre de Lampedusa, j'ai vu tous ceux qui arrivent par bateau sur cette île
02:11:17 avec un hot spot d'une capacité de 385 personnes.
02:11:20 Il y en a 1 200 qui arrivent par jour.
02:11:23 Ils y restent un ou deux jours et ensuite, ils sont renvoyés en Italie.
02:11:26 Puis après, ils arrivent évidemment par grand nombre en France.
02:11:30 Ce sont en majorité que des jeunes hommes.
02:11:33 Vous m'entendez ?
02:11:34 Que des jeunes hommes.
02:11:35 80 % de ceux qui sont dans ces hot spots ne sont que des jeunes hommes
02:11:39 qui arrivent en plus de pays qui ne partagent pas notre mode de vie.
02:11:43 Je vous rappelle que dans un pays comme l'Erythrée, Djibouti
02:11:48 et d'autres pays d'Afrique subsaharienne, 90 % des femmes subissent des mutilations génitales.
02:11:54 Donc quels sont leurs rapports à la femme ?
02:11:57 Et tout cela, personne n'en parle, ne dit rien.
02:12:00 Et donc, vous avez dans notre pays des difficultés aujourd'hui d'intégration,
02:12:05 d'assimilation parce qu'on n'y arrivera plus.
02:12:08 On n'y arrive plus.
02:12:09 La dernière question, elle porte sur la facture des dégâts.
02:12:11 Ça, c'est un sujet aussi extrêmement important.
02:12:12 Évidemment.
02:12:13 Un milliard d'euros de dégâts, estimation du MEDEF.
02:12:15 Qui va payer ? L'État ?
02:12:16 C'est nous qui allons payer.
02:12:17 Est-ce que les Français n'en ont pas marre en plus ?
02:12:19 Je veux dire, le consensus à l'impôt.
02:12:21 Moi, je vois dans le quartier où j'ai grandi,
02:12:24 où j'ai grandi mais vraiment très bien, je veux dire,
02:12:27 tout se passait bien à l'époque,
02:12:29 et là, ils ont brûlé la mairie de quartier.
02:12:32 Pourquoi ?
02:12:33 Pourquoi brûler la mairie de quartier, là où on peut aller faire ces démarches administratives ?
02:12:37 Ils ont brûlé cette mairie de quartier.
02:12:38 Donc, on va la reconstruire, mais qui va payer ?
02:12:41 C'est nous, les contribuables, qui allons payer.
02:12:43 C'est ceux qui bossent qui vont payer.
02:12:45 C'est ceux qui payent leurs impôts qui vont payer.
02:12:47 Mais à un moment, je veux dire...
02:12:49 Mais sinon qui ?
02:12:50 Ah ben, sinon qui ?
02:12:52 D'abord, je pense que la circulaire du ministre de la Justice
02:12:55 a eu raison de mettre en cause les parents,
02:12:58 parce qu'ils sont responsables des parents,
02:13:01 mais aussi la responsabilité des parents d'un point de vue pénal,
02:13:04 pas d'un point de vue civil uniquement,
02:13:06 mais quand il y a des faillances,
02:13:07 et quand ils n'assurent pas correctement l'éducation
02:13:10 et qu'ils sont livrés à eux-mêmes,
02:13:12 donc qu'ils ne sont pas entourés de la sécurité qui leur serait nécessaire,
02:13:15 et qu'à 10 ans, 11 ans ou 12 ans, ils sont dehors,
02:13:19 je suis désolée, mais oui, des peines lourdes et financières pour les parents.
02:13:23 Il faudra qu'ils les assument.
02:13:24 Ce n'est pas aux contribuables à payer, à un moment.
02:13:26 Merci Nadine Morano d'être revenue ce matin dans les matinales de CNews.
02:13:29 À vous, Romain Nédar pour la suite.
02:13:31 CNews, il est 9h moins le quart.
02:13:36 Où sont les pères ?
02:13:37 Vous avez entendu Nadine Morano.
02:13:39 Où sont les pères ?
02:13:40 C'est vrai qu'on parle beaucoup des mères de famille
02:13:42 dans les quartiers difficiles, au moment des émeutes.
02:13:45 Où sont les pères ? Demandez Nadine Morano.
02:13:48 La question restera quelques instants, quelques temps en suspens.
02:13:52 L'équipe de la matinale est là.
02:13:53 On est avec Chana Lusso, le docteur Milhaud est là.
02:13:56 Alexandra Blanc, Célia Barotte, l'homique Guillaume.
02:13:58 On a perdu Florian Tardif.
02:14:00 Mais on a récupéré le docteur Milhaud.
02:14:03 Vous l'avez recherché ?
02:14:04 C'est la magie de la matinale.
02:14:08 C'est la magie de l'antenne de CNews.
02:14:10 Place au premier bilan judiciaire, après ce qui ressemble à une accalmie,
02:14:15 après les émeutes.
02:14:16 Célia Barotte avec nous.
02:14:17 On va faire le point avec vous.
02:14:19 Célia, combien de personnes ont été placées en garde à vue en France
02:14:21 depuis le début des émeutes ?
02:14:22 On a les tout derniers chiffres.
02:14:24 Eh bien Romain, plus de 3 000 personnes ont été placées en garde à vue.
02:14:28 3 400 interpellations entre le 27 et le 1er juillet,
02:14:32 selon le ministère de l'Intérieur.
02:14:35 Plus de 600 gardes à vue ont conduit à une présentation devant un magistrat.
02:14:41 360 personnes ont déjà été jugées en comparution immédiate en France.
02:14:45 Et un peu moins d'une centaine ont été sectionnées à de la prison ferme.
02:14:49 Ce sont concernés les majeurs, puisque je vous le rappelle,
02:14:52 les mineurs seront jugés par une juridiction spéciale.
02:14:55 Dans la commune de Saint-Lys, par exemple, dans l'Oise,
02:14:59 il y a eu des comparutions immédiates hier.
02:15:01 Quel est le bilan ?
02:15:02 Si on regarde le détail de ces condamnations,
02:15:05 pour avoir pillé une épicerie et trois barres tabac à Creil,
02:15:08 deux individus ayant un casier judiciaire ont été condamnés à 9 et 10 mois de peine
02:15:12 à effectuer sous bracelet électronique.
02:15:14 Pour les mêmes faits, deux autres prévenus sans casier ont été condamnés
02:15:17 à 6 et 9 mois avec sursis.
02:15:19 Et un profil aussi se détache de ces condamnations.
02:15:22 Ce jeune homme de 20 ans sans casier judiciaire
02:15:24 qui a écopé de 105 heures de travaux d'intérêt général
02:15:27 pour avoir incendié une poubelle au milieu de la chaussée à Crépy-en-Vallois.
02:15:30 Alors on se souvient tous de l'attaque du magasin Nike à Paris.
02:15:33 Il y a également eu des comparutions immédiates hier,
02:15:35 on n'en sait plus sur le profil des voleurs.
02:15:37 Quatre jeunes hommes âgés d'une vingtaine d'années,
02:15:39 deux d'entre eux étaient jugés pour le pillage du magasin Nike
02:15:42 et d'autres enseignes dans le secteur Châtelet-Léal,
02:15:45 puis deux autres personnes pour le recel,
02:15:47 justement de cette marchandise volée dans ces enseignes.
02:15:49 Ces quatre hommes sont âgés d'une vingtaine d'années,
02:15:52 encore un profil très jeune.
02:15:54 Trois d'entre eux sont multirécidivistes et certains ont déjà fait de la prison.
02:15:58 L'un est de nationalité française, un de nationalité sénégalaise.
02:16:01 Les deux autres Algériens en situation irrégulière.
02:16:04 L'un d'entre eux est même sous OQTF avec la grève nationale des greffiers.
02:16:08 Leur jugement a été reporté à une date ultérieure,
02:16:10 mais il reste en détention provisoire.
02:16:12 Merci beaucoup Célia Barotte.
02:16:15 Une chasse à l'homme a été lancée cette nuit près d'Angers.
02:16:19 Un fugitif dangereux de la prison d'Argentan dans l'Orne
02:16:23 est activement recherché par une cinquantaine de gendarmes chanarins.
02:16:26 Il a pris la fuite pendant une permission de sortie.
02:16:28 Il est soupçonné d'avoir tué une femme de 40 ans le 22 juin
02:16:32 et un septuagénaire dimanche dernier pendant sa cavale.
02:16:34 Et selon le parquet d'Angers, cet homme de 42 ans présente, je cite,
02:16:38 "un profil criminologique dangereux".
02:16:40 Reportage de Mickaël Chailloux et de Maureen Vidal.
02:16:43 Alors qu'un détenu dangereux est en cavale,
02:16:47 suspecté d'avoir commis un double meurtre dans le département de Maine-et-Loire,
02:16:51 ce matin, les recherches continuent.
02:16:54 Toutes les voitures en direction d'Angers sont arrêtées et fouillées.
02:16:57 Sur ce rond-point à Montreuil-Junier, les riverains sont inquiets.
02:17:01 "En espérant qu'ils le retrouvent rapidement.
02:17:03 Ça crée une inquiétude. Il y avait des gens hier soir qui étaient dehors.
02:17:06 Donc, ils auront un peu peur."
02:17:09 Âgé de 42 ans, originaire de La Réunion,
02:17:12 l'homme mesure 1m85, est de corpulence athlétique
02:17:16 et a les cheveux noirs frisés.
02:17:18 Il présente un profil dangereux.
02:17:20 Condamné au centre de détention d'Argentan,
02:17:22 il était enfermé pour deux peines.
02:17:25 L'une de 12 ans pour tentative de meurtre sur conjoint
02:17:28 et l'autre de 3 ans pour atteinte zobien aggravée.
02:17:31 Le 20 juin dernier, il bénéficie d'une permission de sortie
02:17:34 pour se procurer des documents administratifs et se rend à Angers.
02:17:38 "Nous recherchons à Angers pour l'ensemble des faits commis pendant son périple.
02:17:43 Les faits commis d'abord à Angers sur une première victime,
02:17:46 la tentative sur une deuxième victime à Chaglian,
02:17:49 les faits réalisés sur une troisième victime à Chaglian."
02:17:53 Trois victimes, dont deux retrouvées mortes à leur domicile.
02:17:56 Une femme âgée de 40 ans, découverte le 22 juin dernier à Angers
02:18:00 et un homme de 72 ans, ancien mécanicien, retrouvé mort à Chaglian.
02:18:04 Pour l'heure, 52 effectifs de gendarmerie sont engagés
02:18:08 et plus de 400 propriétés ont déjà été vérifiées.
02:18:12 "Cette information de la matinée, la France a rapatrié 10 femmes et 25 enfants
02:18:17 détenues dans les camps de prisonniers djihadistes dans le nord-est de la Syrie."
02:18:20 "C'est la quatrième opération de ce genre cette année.
02:18:23 Les 10 femmes majeures sont âgées de 23 à 40 ans.
02:18:26 Parmi elles, 7 ont été placées en garde à vue en exécution d'un mandat de recherche.
02:18:30 Les 3 ont fait l'objet d'un mandat d'arrêt et vont être présentées à un magistrat dans la journée.
02:18:35 Et puis, chez les mineurs, une jeune femme de 17 ans faisait l'objet d'un mandat de recherche
02:18:38 et a été placée en garde à vue.
02:18:40 Le Quai d'Orsay précise que les autres mineurs ont été remis au service
02:18:43 chargés de l'aide sociale à l'enfance."
02:18:45 "Et puis on a les premières estimations des résultats du BAC."
02:18:48 "Oui, et c'est en recul par rapport à l'année dernière.
02:18:51 Romain, 84,9% des candidats ont été admis,
02:18:55 contre 86,1%, un chiffre en recul qui pourrait s'expliquer par un regain de sélectivité
02:19:03 selon le ministère de l'Éducation nationale.
02:19:05 Prochaine étape donc pour les moins chanceux, les épreuves de rattrapage
02:19:08 qui pourraient faire augmenter le taux de réussite."
02:19:11 "Bon, vous l'avez eu en quelle année, vous, le BAC ?"
02:19:14 "En 2014, avant la réforme."
02:19:17 "Bon, 91."
02:19:19 "J'étais pas née."
02:19:22 "Moi j'en suis la même."
02:19:24 "Pardon Romain, j'ai vraiment décidé."
02:19:26 "C'est poli."
02:19:28 "Et moi j'ai oublié."
02:19:32 "Bon, allez, Lomi, quelle année ?"
02:19:36 "91 aussi."
02:19:37 "91 aussi, Célia ?"
02:19:38 "2016."
02:19:39 "Pardon ?"
02:19:40 "2016."
02:19:41 "2016, et Alexandra ?"
02:19:42 "2008."
02:19:43 "2008, 2008. Bon, allez, on sort à tout."
02:19:46 "Bon, Brigitte Millot avec nous."
02:19:49 "Présente."
02:19:50 "Présente. Ce matin, Santé publique France, chiffres présentes,
02:19:55 publie des chiffres inquiétants.
02:19:58 Le nombre de nouveaux cas de cancer a doublé en France métropolitaine
02:20:01 entre 90 et aujourd'hui."
02:20:03 "C'est incroyable, ça paraît assez incroyable.
02:20:06 Alors, rappelons que le cancer, c'est la première cause de mortalité
02:20:10 chez les hommes, et c'est la deuxième cause de mortalité chez les femmes
02:20:14 après les maladies cardiovasculaires.
02:20:17 Alors là, je vous ai mis quels étaient les principaux cancers.
02:20:20 Il y a des différences, donc, chez l'homme et chez la femme.
02:20:23 On va voir chez l'homme le cancer le plus fréquent, avec les pourcentages
02:20:26 qui vont s'afficher tout de suite.
02:20:28 Sinon, je vais chausser mes lunettes et je vais vous les redire.
02:20:31 C'est la prostate, avec 24% des cancers.
02:20:36 Ensuite, le poumon, donc chez l'homme arrive en deuxième position,
02:20:40 le poumon, c'est 14%.
02:20:42 Et ensuite, le cancer colorectal.
02:20:45 Donc, on est d'accord, voilà.
02:20:48 Prostate, poumon, colorectal chez l'homme.
02:20:51 Chez la femme, c'est le sein qui arrive en première position.
02:20:54 Mais regardez, le cancer colorectal est aussi fréquent,
02:20:58 enfin, en termes, 11%, 11%.
02:21:00 Et ce cancer colorectal, il dépend essentiellement de l'alimentation,
02:21:05 de votre consommation d'alcool, de votre activité physique.
02:21:08 - C'est le CCR dans la colonne des femmes.
02:21:10 - Voilà, cancer colorectal, pardon.
02:21:12 Et un autre chiffre qui est inquiétant, regardez,
02:21:15 le cancer du poumon chez l'homme, 14%, 10% chez la femme.
02:21:19 Mais surtout, le cancer du poumon chez la femme est en augmentation.
02:21:24 Alors, il y a plein de raisons qui font que les femmes fument de plus en plus.
02:21:30 Mais surtout, elles fument de plus en plus,
02:21:32 mais surtout, elles s'arrêtent de moins en moins.
02:21:35 C'est-à-dire que les hommes ont tendance à s'arrêter maintenant,
02:21:38 et les femmes, non.
02:21:39 Et pour une raison essentielle, c'est qu'elles ont peur de grossir.
02:21:44 C'est absolument fou.
02:21:46 Il y a une question à vous poser, mesdames,
02:21:48 c'est est-ce que je préfère mourir ou grossir ?
02:21:50 Ça me paraît un peu violent, je suis désolée,
02:21:53 mais c'est quand même une vraie question.
02:21:55 Parce que les experts estiment quand même
02:21:57 que le cancer du poumon va dépasser, chez la femme,
02:22:02 le chiffre de celui chez l'homme.
02:22:04 Donc, les femmes vont être encore plus.
02:22:07 Ce sera le premier cancer d'ici deux ans chez la femme, devant le sein.
02:22:11 Donc, vous voyez cette augmentation.
02:22:13 Donc, il faut absolument oublier l'histoire.
02:22:16 Ce n'est pas parce qu'on arrête de fumer qu'on va grossir.
02:22:18 Il y a tout un tas de choses à mettre en place.
02:22:20 Donc, vraiment, s'il vous plaît, si vous avez envie de vous arrêter,
02:22:23 que ce ne soit pas la...
02:22:24 D'abord, arrêtez-vous, c'est plus simple.
02:22:26 Bref, c'est quand même un cancer en nette augmentation.
02:22:29 Après, je vous ai mis quelles étaient les principales causes,
02:22:32 principales raisons de cette augmentation.
02:22:35 C'est quand même... ça a doublé en 30 ans.
02:22:38 Alors, principale cause, on a une augmentation de la population.
02:22:42 La population a augmenté, la démographie a augmenté.
02:22:46 Après, on a un vieillissement de la population.
02:22:49 Et on sait que plus on avance en âge,
02:22:51 plus on est à risque de faire des cancers.
02:22:54 Ensuite, je vous l'ai mis en rouge, changement du comportement.
02:22:57 Je vais vous expliquer pourquoi je l'ai mis un petit peu à part.
02:22:59 Ensuite, il y a l'environnement.
02:23:01 L'environnement, c'est la pollution, les particules fines,
02:23:04 les perturbateurs endocriniens.
02:23:06 On sait que ça joue un rôle aussi,
02:23:08 qu'il joue un rôle aussi dans le risque d'apparition de cancers.
02:23:11 Alors, changement de comportement, pourquoi en rouge ?
02:23:14 Parce que 40 % des cancers sont évitables.
02:23:17 Ça paraît fou, mais on va regarder les cancers qui sont évitables.
02:23:23 Il y a évidemment, je reviens toujours dessus, le tabac,
02:23:26 qui est quand même la première cause de mortalité.
02:23:29 Le tabac, l'alcool, l'alimentation.
02:23:32 Une alimentation, vous savez, de produits industrialisés,
02:23:36 trop transformés.
02:23:39 L'alimentation joue un rôle, et notamment,
02:23:42 on l'a vu dans le cancer colorectal,
02:23:44 l'ascédentarité aussi, l'obésité aussi.
02:23:47 Donc, il faut absolument bouger.
02:23:49 On peut le faire, on peut essayer de bouger de plus en plus.
02:23:52 On bouge de moins en moins.
02:23:54 Et ça joue un rôle aussi, notamment, dans les cancers digestifs.
02:23:58 Et l'exposition aux UV, avec le nombre de mélanomes,
02:24:01 et surtout les expositions aux ultraviolets,
02:24:04 pendant la petite enfance, on sait que c'est un des facteurs de risque,
02:24:07 un des principaux facteurs de risque de l'apparition d'un mélanome après.
02:24:12 Donc voilà, on peut jouer sur tous ces cancers.
02:24:15 40 % sont évitables, donc ça, il faut essayer quand même
02:24:19 de modifier nos comportements.
02:24:21 Et on peut aussi jouer sur le dépistage.
02:24:24 Et je pense que dans les années à venir, suite à...
02:24:27 Enfin, pas dans les années à venir, assez rapidement,
02:24:30 suite à cette étude publiée ce matin,
02:24:33 il va y avoir des dispositions de prise,
02:24:35 notamment pour le dépistage du cancer du poumon.
02:24:38 Là, j'en profite aussi pour dire une petite chose.
02:24:41 Souvent, quand on fume, on dit, tiens, je vais faire une radio des poumons,
02:24:44 je vais voir, et puis comme ça, je serai tranquille ou pas.
02:24:47 Et puis, quand vous sortez de la radio des poumons,
02:24:49 le radiologue, souvent, vous dit, bon non, il n'y a rien et tout,
02:24:52 donc qu'est-ce que vous faites ? Hop, hop, hop, vous continuez à fumer.
02:24:55 Or, malheureusement, la radio du poumon ne suffit pas
02:24:58 pour savoir s'il y a quelque chose.
02:25:00 Généralement, quand on voit quelque chose à la radio, c'est...