• il y a 5 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C'est News, il est 6h, bienvenue à tous à la Une.
00:00:03Ce matin, les discussions pour trouver un remplaçant à Gabriel Attal sont intenses
00:00:08et très compliquées.
00:00:10Qui pour le remplacer ? Le Premier ministre sera-t-il forcément de gauche ?
00:00:14Elodie Huchard est avec nous.
00:00:16Le nouveau Front populaire veut abroger la loi anti-squat et offrir de nouveaux droits
00:00:21aux squatteurs.
00:00:22On a rencontré des propriétaires inquiets, vous allez voir.
00:00:26Les patrons de PME et de TPE craignent le programme du NFP et notamment l'augmentation
00:00:31du SMIC à 1.600 euros qui n'est pas compensée par des baisses de charges.
00:00:36Le drame de l'accident du jeune Noé, 16 ans, tué par un chauffard qui conduisait
00:00:42sous l'empire de l'alcool.
00:00:43Il n'a été condamné qu'à 50 prisons, ce chauffard.
00:00:47Ses parents témoignent ce matin sur C News.
00:00:49Les parents du jeune Noé.
00:00:51La gauche lorgne sur votre épargne.
00:00:54Sandrine Rousseau a proposé de piocher dans les assurances-villes les Français pour rembourser
00:00:58la dette.
00:00:59On va en parler avec Eric Deray de Matten.
00:01:01A tout de suite Eric.
00:01:02Qui voyez-vous à Matignon ? C'est la question que tout le monde se pose.
00:01:06On vous donne la parole ce matin.
00:01:08Oui, à Saint-Herblain, en Loire-Atlantique, c'est le nouveau Front populaire qui est
00:01:12arrivé en tête du second tour.
00:01:13Mais pour autant, vous allez voir que les électeurs n'attendent pas nécessairement
00:01:17un Premier ministre de gauche.
00:01:18Reportage signé Jean-Michel Decaze.
00:01:20Troisième circonscription de Loire-Atlantique, à l'ouest de Nantes.
00:01:27Ici, le nouveau Front populaire l'a emporté largement avec 50,13% des voix dans une triangulaire
00:01:35avec Ensemble et l'ERN.
00:01:36Pour autant, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui est cité spontanément au poste de Premier
00:01:42ministre.
00:01:43Son nom n'a été prononcé par aucune des personnes que nous avons rencontrées.
00:01:47Voici les préférés.
00:01:49Moi, je verrais bien Hollande.
00:01:50C'est François Hollande.
00:01:52L'écologiste, je ne sais plus son nom, je suis désolée.
00:01:55Madame Tondelier.
00:01:56Voilà.
00:01:57Peut-être qu'elle va nous rapporter quelque chose de frais.
00:02:00Et en plus, une femme, ce serait formidable.
00:02:02Rue Walt Disney ou boulevard François Mitterrand.
00:02:04On vote à gauche depuis des dizaines d'années.
00:02:07Mais on a le triomphe modeste.
00:02:10Les électeurs sont d'abord inquiets pour la suite et réclament avant tout un futur
00:02:15Premier ministre à personnalité consensuelle.
00:02:18Un rassembleur.
00:02:19D'essayer de calmer un peu tout le monde parce que dans l'hémicycle, il va y avoir
00:02:23énormément d'altercations.
00:02:26Donc essayer que tout le monde se respecte surtout.
00:02:28D'être capable de faire des compromis, pas des compromissions, mais des compromis.
00:02:31Au moins, ils ne se mettront jamais d'accord.
00:02:33Donc, ça va être le statu quo comme ça jusqu'à on ne sait pas quand.
00:02:37Et cet avis-là, nous l'avons entendu dans la bouche de la grande majorité des électeurs.
00:02:43Elodie Huchard avec nous.
00:02:46Est-ce que le prochain Premier ministre sera forcément un Premier ministre issu de la
00:02:53gauche, voire de l'extrême gauche ?
00:02:54Non, pas forcément.
00:02:55Parce que rien n'obligera le Président de la République à prendre une telle décision.
00:02:57On se rappelle en 2022, justement, les forces de gauche et Jean-Luc Mélenchon disaient
00:03:01que comme il n'y avait qu'une majorité relative, alors non seulement il n'avait pas le pouvoir,
00:03:05qu'il n'avait pas à avoir un Premier ministre et surtout, on voit aujourd'hui que la gauche
00:03:09est en train d'agir exactement comme l'a fait la Macronie.
00:03:11On ne peut pas reprocher à l'ancienne majorité présidentielle qui avait quand même 100 sièges
00:03:15de plus d'avoir eu un Premier ministre, évidemment qu'il soit issu de leur rang, en se disant
00:03:20qu'eux, finalement, seraient beaucoup plus légitimes.
00:03:23Et puis surtout, à gauche, il va falloir d'abord, premièrement, qu'ils s'entendent entre eux.
00:03:26On voit bien qu'il y a des voix assez discordantes.
00:03:29Alors, surtout, la question, c'est quelle sera la décision du Président de la République
00:03:32s'il choisit quelqu'un issu du Nouveau Front populaire ?
00:03:35Alors évidemment, il peut nommer Jean-Luc Mélenchon, ce qui s'aimerait un peu la zizanie dans son
00:03:39propre camp.
00:03:40Ça peut être une stratégie.
00:03:41Il peut choisir une personnalité plus consensuelle, par exemple Boris Vallaud, qui était patron
00:03:45des députés à l'Assemblée, Raphaël Glucksmann, qui est nommé souvent dans les sondages comme
00:03:49étant le Premier ministre idéal pour les gens de gauche.
00:03:52Il y a aussi Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, ou Marine Tondelier.
00:03:56Et puis, si on veut s'amuser un peu, pourquoi pas François Hollande, qui se retrouverait
00:03:59à devenir Premier ministre de son ancien ministre qu'il avait trahi.
00:04:02Alors, François Hollande qui a dit qu'à priori, il n'était pas candidat pour Matignon, plutôt
00:04:06pour le Quai d'Orsay.
00:04:07Oui, il dit tout ça.
00:04:08Et quand ils sont appelés, après, il change d'avis.
00:04:10On va suivre, effectivement.
00:04:11Merci beaucoup Elodie Huchard.
00:04:12La marque LR, la marque Les Républicains, est morte, ce sont les mots de Bruno Retailleau,
00:04:18qui appelle à la reconstruction d'un grand parti de droite.
00:04:21Le président du groupe LR au Sénat plaide pour deux piliers, la valorisation du travail
00:04:25et le rétablissement de l'autorité.
00:04:27Écoutez, c'était hier soir sur TF1.
00:04:29Je pense que la marque LR est morte et je pense qu'il faut reconstruire un grand parti
00:04:34de droite pour la France parce qu'on est les seuls à proposer aux Français, à la fois
00:04:38sur le plan économique, plus de liberté, plus de fermeté, d'autorité pour l'ordre
00:04:42public.
00:04:43Et je pense qu'il faut s'attaquer à cela, faire en sorte qu'il y ait une droite qui
00:04:47propose que le travail paie plus que l'assistanat, qui propose qu'il y ait plus de fermeté,
00:04:52moins de laxisme vis-à-vis de l'immigration, vis-à-vis de la délinquance, qu'il y ait
00:04:56une école qui enseigne nos valeurs, qui transmette notre héritage, une nation qui rassemble
00:05:00alors qu'on a une France qui est profondément divisée, avec des Français qui n'ont pas
00:05:04accès ni aux soins ni aux mêmes services publics.
00:05:08Après le score enregistré par le nouveau Front Populaire, est-ce qu'il faut craindre
00:05:12l'abrogation de la loi anti-squat ? C'est en tout cas prévu dans le programme du NFP.
00:05:17Sauf que supprimer cette loi serait un bond en arrière, ça rallongerait drastiquement
00:05:21les procédures d'expulsion qui, accessoirement, coûtent très cher et ça reviendrait à
00:05:25favoriser les squatteurs au détriment des propriétaires.
00:05:29Tout simplement.
00:05:30Kylian Salé.
00:05:31C'était en 2022, Magalié et son mari achètent une résidence secondaire à Canet en Roussillon.
00:05:36Ils décident de mettre l'appartement en location via une conciergerie.
00:05:40Celle-ci s'avère finalement non déclarée.
00:05:42Elle installe un locataire qui va faire vivre l'enfer à ses propriétaires.
00:05:46Du jour au lendemain, il a coupé le contrat EDF et il l'a mis à son nom, sauf qu'on
00:05:51a reçu des factures démesurées d'EDF.
00:05:55Des factures d'eau, on n'en parle même pas.
00:05:57Et puis le jour où l'huissier a pu aller constater, il nous avait tout volé, mais
00:06:04quand je vous dis tout, de la petite cuillère à tout ce qu'il y avait dans l'appartement.
00:06:08Magalié et son mari ont dépensé 6 000 euros dans les différentes procédures judiciaires.
00:06:13Ils ont mis sept mois avant de pouvoir retrouver leurs biens.
00:06:16Ces histoires pourraient se multiplier avec l'abrogation de la loi anti-squatte.
00:06:20C'est une catastrophe pour les propriétaires.
00:06:23Déjà que cette loi, elle a mis du temps à être évoluée.
00:06:27En pratique, cette nouvelle loi pose quand même des difficultés parce qu'elle n'est
00:06:31pas souvent accordée.
00:06:32Donc là, en voulant la supprimer, on retourne dans un état de droit antérieur.
00:06:38Les procédures d'expulsion pourraient donc se rallonger jusqu'à deux ans selon cette
00:06:43avocate.
00:06:44Aujourd'hui, la loi prévoit trois ans de prison contre l'esquatteur et 45 000 euros
00:06:48d'amende.
00:06:49Voilà, et ça sera très intéressant.
00:06:52Soyez là si vous le pouvez.
00:06:53À 7h10 avec Sylvain Grataloup.
00:06:55Il est président de l'Union nationale des propriétaires immobiliers.
00:06:59Il représente les propriétaires immobiliers.
00:07:01Autant vous dire qu'il est inquiet.
00:07:03Il nous dira si ça vaut le coup encore d'investir, d'acheter un petit studio, un petit deux
00:07:08pièces pour sa retraite ou pour autre chose.
00:07:12Mais beaucoup de questions à lui poser évidemment.
00:07:14Le SMIC à 1600 euros, c'est également l'une des mesures phares du NFP, du Nouveau Front
00:07:19populaire.
00:07:20Une proposition qui plaît aux salariés mais qui inquiète les patrons et notamment les
00:07:24petits patrons.
00:07:25Oui, puisque augmenter le SMIC va automatiquement augmenter leurs charges sans pour autant avoir
00:07:29des aides supplémentaires.
00:07:31Alors après les résultats du second tour, certains patrons craignent de mettre la clé
00:07:34sous la porte.
00:07:35Reportage de Marie-Elias Chevalier.
00:07:36Une situation politique et économique instable qui inquiète les petites et moyennes entreprises.
00:07:43Au lendemain du second tour des élections législatives où aucun groupe politique n'a
00:07:47obtenu de majorité, le programme de la coalition de gauche arrivée en tête propose une augmentation
00:07:52du SMIC à 1600 euros qui enthousiasme les employés.
00:07:55Ça aide vraiment pour payer les loyers, tout ça.
00:08:00Ça veut dire qu'on peut gagner des sous la fin de mois au moins.
00:08:07Une proposition utopique pour les patrons des petites entreprises qui fragiliseraient
00:08:11l'économie du pays.
00:08:12Effectivement on embauche beaucoup plus cher aujourd'hui mais on ne peut pas embaucher
00:08:16plus et payer plus si on n'a pas derrière de revenus supplémentaires.
00:08:21Bien entendu le programme qui a été annoncé qui vise à augmenter un certain nombre de
00:08:25coûts des entreprises va forcément aussi augmenter les charges qui payent ces entreprises
00:08:31et donc nous ne permettrons pas de donner des salaires plus importants à ceux que nous
00:08:34donnons déjà qui sont plus importants à ceux que nous donnions il y a 24 ou 36 mois.
00:08:40Sans majorité absolue, le nouveau Front Populaire aura pour l'instant du mal à imposer sa réforme.
00:08:46On va continuer à parler de ce qui est en train de se passer dans le pays, de la situation
00:08:52politique.
00:08:53Est-ce qu'elle vous inquiète le QR code ? Je vous rappelle la question que je vous pose
00:08:57ce matin.
00:08:58Qui verriez-vous à Matignon et qui n'aimeriez-vous pas voir à Matignon ?
00:09:03Il y a Jean-Luc Mélenchon qui a très envie d'y aller.
00:09:06Est-ce que vous êtes inquiet par cette situation ? Vous flashez le QR code et vous nous dites
00:09:10ce que vous en pensez.
00:09:11Joe Biden avait l'air extrêmement pâle, c'est ce qu'a dit cette nuit Donald Trump
00:09:17à propos du débat catastrophique de juin dernier.
00:09:20Oui, il avait l'air extrêmement pâle, pour le dire gentiment précise Donald Trump.
00:09:24Il rajoute qu'il a trouvé la voix de son adversaire assez faible et que très vite
00:09:29ses réponses n'avaient pas beaucoup de sens.
00:09:31Heureusement qu'il a précisé qu'il le disait gentiment.
00:09:33Oui, Donald Trump qui sait que les démocrates eux-mêmes s'inquiètent de l'état de santé
00:09:37de Joe Biden.
00:09:38Il y a des rumeurs qui circulent selon lesquelles le président américain souffrirait de la
00:09:44maladie de Parkinson.
00:09:45Oui, le New York Times a révélé qu'un spécialiste de cette maladie avait été
00:09:49reçu huit fois en huit mois à la Maison-Blanche, une information démentie cette nuit par la
00:09:54porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, écoutez.
00:09:57Je reviens un peu sur la maladie de Parkinson pour vous donner quelques réponses.
00:10:01Le président a-t-il été traité pour la maladie de Parkinson ? Non.
00:10:04Est-il traité pour la maladie de Parkinson ? Non, il ne l'est pas.
00:10:08Prend-t-il des médicaments contre la maladie de Parkinson ? Non.
00:10:11Voilà donc les questions sur lesquelles je peux vous donner des réponses complètes.
00:10:14Mais je ne vais pas confirmer si un spécialiste, si n'importe quel spécialiste est venu à
00:10:17la Maison-Blanche par respect pour la vie privée.
00:10:19Allez le sport tout de suite, avant Espagne-France ce soir.
00:10:38Les Bleus vont jouer leur ticket pour la finale de l'Euro ce soir à 21h face à l'Espagne,
00:10:47Chana.
00:10:48Oui, l'équipe de France s'apprête à affronter la meilleure équipe de cet Euro selon le
00:10:54mot de Kylian Mbappé.
00:10:55Le survivant de ce duel au sommet devra jouer soit contre les Pays-Bas, soit contre l'Angleterre.
00:11:00Dimanche à Berlin et la grande question de ce match, Elodie, qu'est-ce que c'est ? Dites-nous.
00:11:05Est-ce qu'ils vont marquer cette fois ?
00:11:07C'est une question que tout le monde se pose puisque le compteur des Français est toujours
00:11:11à zéro dans cet Euro et selon Didier Deschamps, ce soir, ces joueurs vont devoir être plus
00:11:16efficaces.
00:11:17C'était hier en conférence de presse.
00:11:21À faire et Olivier est là évidemment, c'est par rapport à l'efficacité qu'il peut avoir,
00:11:26même si je le répète sur les trois matchs non titulaires.
00:11:29Mais il est rentré, il n'a pas été plus efficace que les autres.
00:11:33Avoir plus de présence, je ne freine pas à ça.
00:11:36Bien au contraire, c'est mieux.
00:11:38Mais ce n'est pas non plus en ayant que des attaquants qu'on va être plus efficaces.
00:11:43Les occasions, on les a.
00:11:44On pourrait en avoir plus, mais on les a.
00:11:46Mais jusqu'à maintenant, on a été peu efficaces.
00:11:50Évidemment, sur un match comme celui de demain, c'est quelque chose qui va être important.
00:11:58C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:12:05C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:12:09garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:12:11Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:12:14Restez bien avec nous dans un instant.
00:12:16Témoignage, témoignage des parents de Noé, 16 ans, mort en 2022 sur une route près d'Antibes,
00:12:21tué par un automobiliste qui conduisait sous l'empire de l'alcool.
00:12:25Cet automobiliste n'a été condamné qu'à 5 ans de prison.
00:12:27Les parents de Noé témoignent ce matin sur CNews.
00:12:29A tout de suite.
00:12:36CNews, il est 6h15.
00:12:37Bienvenue à tous.
00:12:38Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lousteau.
00:12:43Le pronostic vital des deux enfants défenestrés par leur père à Paris n'est plus engagé.
00:12:47L'homme avait jeté ses enfants âgés de 5 et 3 ans par la fenêtre du cinquième étage
00:12:52avant de se jeter lui-même dans le vide.
00:12:54Ça s'est passé samedi dernier.
00:12:56Il est mort sur le coup.
00:12:57Selon les premiers éléments de l'enquête, le geste de cet homme de 49 ans est survenu
00:13:02à la suite d'une dispute avec sa compagne.
00:13:05Deux joueurs du 15 de France ont été arrêtés après une plainte pour agression sexuelle.
00:13:10Actuellement en tournée estivale en Amérique du Sud avec les Bleus.
00:13:13Ils ont été arrêtés par la police en Argentine, à Buenos Aires.
00:13:16Les deux rugbymans doivent être transférés vers la ville de Mendoza.
00:13:20C'est là qu'aurait eu l'agression présumée, dans un hôtel où logeaient les joueurs
00:13:25pendant le premier test contre les Argentins.
00:13:28Et puis la guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son dixième mois.
00:13:32Cette nuit, le Sahel a mené une frappe aérienne pour neutraliser des terroristes
00:13:35qui utilisaient une école pour s'abriter.
00:13:38Cet établissement, géré par l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens,
00:13:42est situé dans le centre de la bande de Gaza.
00:13:44Israël accuse le Hamas et le djihad islamique de violer le droit international
00:13:48en utilisant des civils comme boucliers humains.
00:13:53C'est le drame qui avait lancé les débats sur la création d'un homicide routier.
00:13:57Noé, 16 ans, est mort en 2022 sur une route près d'Antibes,
00:14:02tué par un autre automobiliste qui conduisait sous l'empire de l'alcool.
00:14:06Sachez que le chauffard vient d'être condamné à 5 ans de prison,
00:14:09une peine insuffisante pour les parents de Noé.
00:14:12Aujourd'hui, les parents de Noé continuent de se battre pour faire changer la loi.
00:14:17Ils témoignent ce matin sur CNews. Récit signé Kylian Salé.
00:14:225 ans de prison ferme pour avoir enlevé la vie d'un adolescent de 16 ans.
00:14:26Le 25 juin 2022, à une heure du matin,
00:14:29Noé circule près d'Antibes à bord de sa voiture sans permis.
00:14:32Un homme ivre roule à 110 km heure sur une portion limitée à 70.
00:14:37Il percute par l'arrière le véhicule de Noé, le projetant à 90 mètres et le tuant.
00:14:42Pour le père de la victime, cette condamnation est insuffisante.
00:14:45Ce qui est important pour nous, c'est qu'il faille vraiment rentrer en prison,
00:14:48menotté à la barre.
00:14:50Ça, c'est un retour satisfaisant pour nous.
00:14:55Maintenant, vous savez que 5 ans, il ne fera pas 5 ans.
00:14:58Il a déjà fait quelques mois de prison.
00:15:00Avec remise de peine, il sortira d'ici 2 ans.
00:15:03Donc, ce n'est pas assez.
00:15:05Le décès de cet adolescent est à l'origine de la proposition de loi sur l'homicide routier.
00:15:09Le texte devait arriver en deuxième lecture à l'Assemblée nationale avant la dissolution.
00:15:14Aujourd'hui, notre député Eric Poget, qui est à l'origine de cette loi, a été réélu.
00:15:23Donc, bien entendu, nous allons continuer avec lui et avec d'autres, bien sûr, ce combat.
00:15:30Ce drame rappelle celui vécu par le chef étoilé Yannick Allénaud,
00:15:34qui a perdu son fils dans des circonstances similaires.
00:15:37L'association Antoine Allénaud et les parents de Noé travaillent main dans la main
00:15:41pour la création de l'homicide routier.
00:15:44C News, il est 6h18 et on va à présent parler d'un autre sujet d'actualité.
00:15:56Oui, du recrutement des enseignants et du manque d'enseignants en France,
00:15:59puisque je rappelle que Gabriel Attal avait promis un enseignant devant chaque classe.
00:16:04Et bien, plus de 3000 postes n'ont pas été pourvus au concours enseignant de cette année,
00:16:08principalement dans le public, une situation qui suscite des inquiétudes pour la rentrée de septembre.
00:16:13L'enseignante Lisa Kamaniersingh nous explique pourquoi, selon elle,
00:16:16la profession manque aujourd'hui d'attractivité.
00:16:19À mon avis, il y a deux raisons principales, qui sont d'abord le manque de liberté,
00:16:23notamment le manque de liberté dans le choix du lieu de travail,
00:16:27puisque les enseignants sont soumis à des demandes de mutations
00:16:30lorsqu'ils souhaitent changer de lieu de travail.
00:16:32Donc, si vous avez un conjoint qui peut travailler à l'autre bout de la France,
00:16:35il faut faire une demande de mutation.
00:16:37Ça prend énormément de temps.
00:16:39Et la deuxième chose, c'est que ce sont des postes qui ne sont pas très bien rémunérés
00:16:43et qui demandent des études longues,
00:16:46puisqu'aujourd'hui on recrute les enseignants à Bac plus 4.
00:16:49Donc, à formation équivalente, évidemment, ces gens-là sont dans la possibilité
00:16:54de trouver des emplois qui sont mieux rémunérés,
00:16:57dans lesquels il y a des perspectives d'évolution qui sont plus rapides
00:17:00et dans lesquelles, en plus, il y a plus de liberté de négocier son salaire
00:17:04et éventuellement de négocier sa localisation.
00:17:07Là, l'État tape du poing sur la table en disant
00:17:09qu'il nous faut absolument 3000 enseignants de plus.
00:17:11Alors, la solution qui est adoptée aussi parfois,
00:17:15c'est de baisser le niveau d'exigence des recrutements.
00:17:22Oui, c'est ça. On arrive à cette conclusion.
00:17:24C'est-à-dire que, comme il reste 3000 postes à pourvoir,
00:17:28le niveau de recrutement des professeurs baisse
00:17:31et on se retrouve avec un niveau des élèves dont on n'a pas besoin de vous le décrire.
00:17:38Ce niveau des élèves, il baisse d'année en année.
00:17:40Eric de Ritmaten, vous voulez y réagir ?
00:17:41Le Bac, 25% de réussite au Bac, c'est quand même extraordinaire.
00:17:43À mon époque, c'était 50% et c'était dur pour l'avoir.
00:17:45Oui.
00:17:46Je peux vous dire.
00:17:47Vous l'avez eu ?
00:17:48Non, je n'ai pas eu.
00:17:51Remarquez, les autodidactes, ils réussissent pas mal.
00:17:53Ça, vous avez raison.
00:17:54Il y a des belles réussites.
00:17:55Oui, effectivement.
00:17:57Allez, Eric de Ritmaten, on va vous retrouver dans un instant.
00:18:01On va parler d'une déclaration de Sandrine Rousseau
00:18:06qui fait beaucoup, beaucoup parler et qui inquiète énormément.
00:18:09Elle a dit pourquoi ne pas taper, piocher dans l'épargne des Français pour rembourser la dette.
00:18:14Ah oui, ça, ça inquiète.
00:18:15On va en parler dans un instant avec vous.
00:18:16À tout de suite.
00:18:236h23, l'économie avec vous, Eric de Ritmaten.
00:18:25Vous souhaitiez revenir ce matin sur la provocation de Sandrine Rousseau
00:18:29de piocher dans les assurances-vie, dans l'épargne des Français pour rembourser la dette.
00:18:33Mais avec la montée du nouveau Front de Gauche, on commence à s'inquiéter.
00:18:35C'est sérieux, tout ça ?
00:18:36Écoutez, en tout cas, piocher dans l'épargne des Français, ce serait un rêve pour le Front de Gauche.
00:18:40Vous savez combien les Français possèdent d'épargne ?
00:18:426 000 milliards d'euros, tout compris.
00:18:446 000 milliards, c'est deux fois la dette de la France.
00:18:47Alors, c'est vrai que ça fait rêver.
00:18:48Là, si on regarde l'assurance-vie, c'est 3 000 milliards, pile-poil la dette.
00:18:52Et vous en avez tellement que l'État commence à regarder, après tout,
00:18:56est-ce qu'on ne pourrait pas faire que ça les fait saliver, si vous voulez, le Front de Gauche ?
00:18:59Pourquoi est-ce qu'il l'existe ?
00:19:01Pourtant, il existe bien une loi qui permettrait de bloquer les avoirs.
00:19:05C'est ça qui a mis la puce à l'oreille à Sandrine Rousseau.
00:19:07Cette loi s'appelle la loi Sapin.
00:19:09Pour être précis, c'est la loi Sapin 2.
00:19:11Elle a été rédigée en 2016 par l'ancien ministre de l'Économie, socialiste, précisons-le.
00:19:15Et que dit cette loi ?
00:19:17Que l'État peut à tout moment suspendre ou retarder l'accès à votre épargne
00:19:22en cas de crise ou de faillite de l'État.
00:19:24Oui, je dis bien ça.
00:19:25Ça s'appelle, en fait, ça évite le run bank.
00:19:27Le run bank, en anglais, ça veut dire éviter cette panique, cette accélération
00:19:31de tous les clients vers la banque pour récupérer leur épargne.
00:19:34Donc, ça évite de vider les comptes.
00:19:36C'est ce qui s'est passé aux États-Unis.
00:19:37Donc, l'État dit, on bloque tout pour un moment et on évite la faillite.
00:19:40Mais l'État pourrait tout nous prendre.
00:19:42Alors, si vous voulez, je me suis rendu hier dans une banque.
00:19:44J'ai posé la question.
00:19:45J'ai vraiment fait le client de base.
00:19:47Et on m'a dit qu'effectivement, l'État peut geler vos avoirs 3 mois ou 6 mois.
00:19:51Donc, vous voyez, ça veut dire que pendant cette période,
00:19:53c'est impossible de récupérer votre épargne.
00:19:55Maintenant, spolier votre avoir, non.
00:19:58L'État ne le ferait pas, sauf peut-être, ça doit se faire peut-être à Cuba
00:20:01ou en Corée du Nord.
00:20:02Mais c'est peut-être d'ailleurs ce qui a inspiré Jean-Luc Mélenchon.
00:20:05Ce que peut faire l'État, en tout cas, c'est en cas de faillite bancaire,
00:20:07garantir 100 000 euros minimum.
00:20:09Autrement dit, si vous avez un joli patrimoine,
00:20:12on vous dira, on vous prend tout, sauf 100 000 euros.
00:20:14C'est ce qu'on appelle la garantie bancaire.
00:20:16Vous voyez, en cas de faillite totale, vous gardez vos 100 000 euros,
00:20:18mais au-dessus, disparu.
00:20:20Les gens qui ont des grandes idées pour utiliser l'argent des autres.
00:20:23L'argent de ceux qui travaillent.
00:20:26Tout cela fait réagir l'un des plus gros gestionnaires d'assurance-vie.
00:20:30Oui, on le connaissait.
00:20:31Affaire, Gérard Beckerman, que l'on voit souvent,
00:20:33lui, il a 2 millions de comptes en France.
00:20:35Il gère 2 millions de comptes.
00:20:36Et il disait hier à Madame Rousseau,
00:20:38écoutez, Madame, oubliez que l'épargne, c'est de la liberté.
00:20:41D'abord, vous avez des gens comme des retraités, des gens modestes
00:20:44qui ont mis un peu d'argent de côté pour leurs enfants
00:20:47ou pour leurs petits-enfants.
00:20:48Il faut oublier que l'assurance-vie a des avantages fiscaux intéressants
00:20:50puisque jusqu'à un certain montant, il n'y a pas de fiscalité.
00:20:53Alors, que dit Gérard Beckerman d'affaires ?
00:20:55Écoutez, puisqu'il y a un État confiscateur ou qui veut l'être,
00:20:58allez voir les Américains.
00:20:59Allez leur demander leur argent
00:21:01parce qu'en fait, ce sont vraiment les Américains
00:21:03qui ont aujourd'hui le gros de la dette française.
00:21:05Je pense que les États-Unis ne seraient pas contents
00:21:07de voir piller leur épargne par les Français.
00:21:10Je vous confirme.
00:21:12Même les Français ne seraient pas contents
00:21:14de se voir piller leur épargne par d'autres Français.
00:21:17Merci beaucoup Éric de Reitmaten.
00:21:19Il est 6h26. Restez bien avec nous.
00:21:21La météo tout de suite.
00:21:22On commence avec la météo des plages.
00:21:33Place à présent à votre météo des plages
00:21:35où les conditions météo resteront instables,
00:21:37notamment pour le Touquet
00:21:38où vous aurez localement quelques orages
00:21:40pour votre journée de mardi.
00:21:41Les températures resteront également un peu fraîches
00:21:43pour la saison.
00:21:44Seulement 20 degrés à Noirmoutier
00:21:45ou encore du côté des Sables d'Olonne
00:21:46pour votre journée de mardi
00:21:48avec en prime le maintien d'un temps très nuageux.
00:21:50Les conditions météo resteront également mitigées
00:21:53pour le Pays Basque.
00:21:5427 degrés à Arcachon,
00:21:5526 degrés à Saint-Jean-de-Luz
00:21:57avec toujours cette alternance de nuages et d'éclaircies.
00:22:00Les conditions météo resteront estivales
00:22:02du côté de Palavas ou encore de Sanary
00:22:04où vous aurez en moyenne entre 26 et 30 degrés
00:22:06et surtout un ciel parfaitement dégagé.
00:22:08Entre la Côte d'Azur et la Corse,
00:22:10c'est toujours l'été.
00:22:1131 degrés à Ajaccio,
00:22:1230 degrés à Cannes,
00:22:13pas un seul nuage à l'horizon
00:22:14et dans l'eau vous aurez localement
00:22:1622 degrés à Hyères
00:22:17où lundi suivant sera de neuf.
00:22:19Excellente journée à tous !
00:22:44Le mois de juin 2024,
00:22:45particulièrement chaud cette année.
00:22:47Oui, en effet Shana,
00:22:48ce mois de juin 2024 a été le plus chaud
00:22:50jamais enregistré dans le monde.
00:22:52C'est vrai qu'en Europe,
00:22:53on a eu des températures assez proches
00:22:54des normales de saison.
00:22:55En revanche, à l'échelle mondiale,
00:22:56ce mois de juin 2024 est bel et bien
00:22:58le plus chaud jamais enregistré
00:23:00avec une moyenne de 16,66 degrés
00:23:02à l'échelle nationale.
00:23:03C'est le 13e mois consécutif
00:23:05avec des températures qui restent
00:23:07au-dessus des normales de saison
00:23:09et a priori cet été 2024 s'annonce très chaud.
00:23:12D'ailleurs, regardez ces images
00:23:13du côté de Las Vegas
00:23:14où on a relevé hier 49 degrés.
00:23:1649 degrés actuellement à Las Vegas.
00:23:19Du jamais vu.
00:23:20Température particulièrement élevée
00:23:21et cette canicule devrait se poursuivre
00:23:23du côté de Las Vegas tout au long
00:23:25de cette semaine avec des températures
00:23:27qui avoisinent les 50 degrés.
00:23:29On a eu au printemps des canicules
00:23:31notamment du côté de Rio
00:23:32avec un ressenti de 62 degrés
00:23:35mi-mars au Brésil.
00:23:37Ces températures particulièrement élevées
00:23:39à l'échelle mondiale.
00:23:40D'ailleurs, il va faire très chaud
00:23:42aujourd'hui en France.
00:23:43Au programme, un temps assez mitigé
00:23:45sur le nord-ouest avec l'arrivée
00:23:46d'une nouvelle perturbation.
00:23:47Surtout, cette journée de mardi
00:23:49est marquée par le retour d'un temps
00:23:50très orageux des orages ce matin
00:23:52notamment entre l'Echarente et la Normandie
00:23:54partout ailleurs d'excellentes conditions
00:23:56météo avec le maintien du vent d'automne.
00:23:58Dans l'après-midi, attention aux orages
00:24:00localisés entre le nord du massif central,
00:24:02le bassin parisien ou encore le nord
00:24:04du pays, des orages potentiellement
00:24:06assez violents et accompagnés de grêle.
00:24:08On retrouvera toujours du grand beau temps
00:24:10sur les régions de l'Est ou encore
00:24:11entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:24:13Côté température, c'est une journée
00:24:15placée sous le signe de la chaleur
00:24:16avec localement 18 degrés actuellement
00:24:18à Paris ou encore 21 degrés
00:24:20pour le Pays Basque.
00:24:21Dans l'après-midi, ça s'envole.
00:24:22Il va faire très chaud notamment
00:24:24sur les régions de l'Est avec 34 degrés
00:24:26en moyenne du côté de Lyon.
00:24:27Vous aurez 34 degrés également
00:24:29du côté de Colmar ou encore de Nancy
00:24:31et localement jusqu'à 35 degrés
00:24:33en Champagne.
00:24:34Température particulièrement élevée.
00:24:36Dans la fin de semaine, on retrouvera
00:24:38un temps très orageux mercredi, jeudi
00:24:40et vendredi avec une dégringolade
00:24:42des températures prévue pour le week-end
00:24:44du 14 juillet.
00:24:46C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:24:48installateur de panneaux photovoltaïques
00:24:50garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:24:52Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:55C'est Newsy, il est 6h30.
00:24:56Bienvenue à tous à la Une.
00:24:57Ce matin, ce drame insupportable
00:24:59à Marseille.
00:25:00Un homme d'une soixantaine d'années
00:25:02a été poignardé dans le métro
00:25:04de la cité faussaine.
00:25:05Pourquoi ? Écoutez bien.
00:25:07Seulement parce qu'il a demandé à une jeune fille
00:25:09d'enlever ses pieds d'un siège du métro.
00:25:11Ce qui n'a pas plu à l'adolescent
00:25:13de 15 ans qui l'accompagnait.
00:25:15Une partie de la communauté juive inquiète
00:25:17après la victoire du nouveau front populaire
00:25:19aux élections législatives en cause
00:25:21des outrances antisémites de la France insoumise
00:25:23qui domine en nombre de sièges
00:25:25l'alliance de gauche.
00:25:27Certains Français juifs envisagent
00:25:29même de quitter le pays.
00:25:31Un mariage dégénère à
00:25:33nier dans les Hauts-de-Seine.
00:25:35Des roquettes ont été tirées.
00:25:37Des tirs de mortier plus précisément.
00:25:39Et le futur marié a été
00:25:41interpellé. On va vous montrer les images.
00:25:43Cette terrible agression
00:25:45à Marseille qui en dit long sur notre époque.
00:25:47Un sexagénaire a été poignardé
00:25:49dans le métro à la station Saint-Charles.
00:25:51Pourquoi ? Parce qu'il a demandé à une jeune fille
00:25:53qui était en face de lui dans le métro
00:25:55d'enlever ses pieds du siège
00:25:57à côté de lui. Ce qui s'entend.
00:25:59Et c'est à ce moment-là que l'adolescente de 15 ans
00:26:01qui a poignardé cette jeune fille
00:26:03a asséné 6 à 7 coups de couteau
00:26:05au sexagénaire. Vous avez bien entendu
00:26:07le récit signé Sharon Camara et Camille Guédon.
00:26:11Violemment agressé pour une remarque.
00:26:13A Marseille, dans le métro,
00:26:15un sexagénaire aurait demandé à une passagère
00:26:17près de lui d'enlever ses pieds du siège
00:26:19avant de se faire poignarder
00:26:21par l'adolescent qui accompagnait la jeune fille.
00:26:23Il est parti très rapidement
00:26:25pour peu de choses.
00:26:27Pour pas grand chose finalement.
00:26:29Il a été agressé
00:26:31très rapidement à coup de couteau.
00:26:33Il a pris plusieurs coups de couteau.
00:26:35Notamment au niveau du thorax.
00:26:37C'est pour cette raison que son pronostic vital a été
00:26:39très vite engagé. Il semblerait qu'il soit
00:26:41sorti d'affaire au moment où je vous parle.
00:26:43Les faits se sont déroulés samedi soir
00:26:45au niveau de la station de métro Saint-Charles.
00:26:47L'une des plus fréquentées de Marseille.
00:26:49L'homme de 61 ans a tenté
00:26:51de se défendre avec une bombe lacrymogène
00:26:53avant d'être poignardé au bras
00:26:55et au thorax.
00:26:57Les agressions au couteau
00:26:59c'est toutes les 10 minutes en France.
00:27:01Et ça touche une population de plus en plus jeune également.
00:27:03L'agresseur,
00:27:05âgé d'une quinzaine d'années, a été interpellé
00:27:07au lendemain de l'attaque, puis placé
00:27:09en garde à vue.
00:27:11C'est affolant,
00:27:13inquiétant.
00:27:15Qui veut réagir autour de la table ?
00:27:17Un homme de 63 ans, poignardé,
00:27:19simplement parce qu'il a demandé
00:27:21à un garçon, une jeune fille
00:27:23d'une quinzaine d'années
00:27:25de retirer ses pieds du siège
00:27:27en face dans le métro.
00:27:29C'est dramatique et c'est pour cela qu'aujourd'hui
00:27:31les gens n'osent plus rien dire.
00:27:33On n'ose plus faire une remarque à une personne
00:27:35qui ne vient plus renuer en bas de chez nous
00:27:37pour finir dans cet état-là.
00:27:39Les gens n'osent plus rien dire.
00:27:41Et moins on dit, plus ça se passe comme ça et plus c'est dramatique.
00:27:43C'est compliqué.
00:27:45L'inquiétude des Français de confession
00:27:47juive depuis dimanche soir
00:27:49avec l'arrivée du nouveau Front populaire
00:27:51en tête du second tour.
00:27:53La France insoumise envisage de partir et de quitter le pays.
00:27:55Il faut dire que depuis les attaques terroristes du 7 octobre
00:27:57la France insoumise est régulièrement pointée du doigt
00:27:59pour antisémitisme.
00:28:01Voyez ce reportage de Fabrice Elsner
00:28:03avec le récit d'Audrey Bertheau.
00:28:05Des appels à quitter la France
00:28:07qui se multiplient sur les réseaux sociaux.
00:28:09Depuis les résultats du second tour
00:28:11des législatives,
00:28:13une partie de la communauté juive de France
00:28:15ne se sent plus en sécurité
00:28:17et envisage de partir.
00:28:19On a un peu peur de ce qui va nous arriver.
00:28:21Avec ma famille, on se pose des questions.
00:28:23On ne sait pas si on va rester en France ou pas.
00:28:25Mon cousin, il veut partir.
00:28:27Est-ce qu'il a peur ?
00:28:29Parce qu'en réalité,
00:28:31lorsque LFIP passe,
00:28:33c'est comme si on soutient l'antisémitisme.
00:28:35Si on sent que ça ne va pas,
00:28:37oui, on se sauve.
00:28:39On est obligé de se sauver.
00:28:41Le nouveau Front populaire est arrivé en tête
00:28:43du second tour des élections législatives.
00:28:45La plupart des personnes interrogées
00:28:47ne comprennent pas ces résultats.
00:28:49La majorité de la France
00:28:51est représentée par des personnes
00:28:53qui ont des propos antisémites,
00:28:55qui n'ont pas reconnu les attaques du 7 octobre,
00:28:57qui ne sont pas capables de qualifier le Hamas
00:28:59de groupe de terroristes.
00:29:01Un député qui est fiché S,
00:29:03ça fait mal au cœur.
00:29:05On ne se sent pas représenté.
00:29:07Il y a une certaine forme de crainte.
00:29:09Il y a une certaine forme d'antisionisme
00:29:11chez LFIP qui est assez inquiétante
00:29:13en sachant que c'est un parti
00:29:15qui a reçu beaucoup de votes.
00:29:17Selon nos confrères d'Europe 1,
00:29:19les actes antisémites ont augmenté
00:29:21de 73% depuis janvier
00:29:23par rapport à l'année dernière.
00:29:25Soyez là, à 7h40,
00:29:27on sera avec Elie Korchia,
00:29:29président du consistoire central israélite de France.
00:29:31Elie Korchia, avec nous,
00:29:33en plateau dans la matinale.
00:29:35François Bayrou, à la manœuvre pour Matignon.
00:29:37Le leader du MoDem
00:29:39se voit comme le pivot d'une majorité
00:29:41qui irait de la gauche à la droite
00:29:43sans passer par LFI et le RN.
00:29:45On comprend entre les lignes qu'il se verrait bien
00:29:47prendre la place de Gabriel Attal.
00:29:49C'était hier soir sur TF1.
00:29:51Entendez-vous, nous vous donnons,
00:29:53nous Français,
00:29:55la mission, l'ordre
00:29:57de vous entendre.
00:29:59Vous vous êtes rassemblés
00:30:01pour choisir
00:30:03avec nous le refus
00:30:05de l'extrémisme. Maintenant, il va bien
00:30:07falloir que vous sortiez de vos affrontements
00:30:09un peu puérils, pour dire la vérité,
00:30:11et que vous décidiez
00:30:13de travailler ensemble
00:30:15pour le bien du pays,
00:30:17de la gauche hors LFI
00:30:19jusqu'à la droite hors RN,
00:30:21hors RN.
00:30:23Élodie Huchard,
00:30:25comme le dit Chana Lusso,
00:30:27il y pense
00:30:29à Matignon ?
00:30:31Oui, je pense qu'il y pense depuis 30 ans
00:30:33et que dans 30 ans, si je suis encore sur ce plateau
00:30:35et que vous me posez la question, je vous répondrai que oui.
00:30:37Il y pense encore et c'est d'ailleurs
00:30:39un petit peu une blague dans la majorité
00:30:41de se dire qu'à chaque remaniement, on se demande
00:30:43si François Bayrou va être Premier ministre,
00:30:45à chaque remaniement, on se demande s'il va être
00:30:47ministre de la Justice. Je pense qu'à chaque remaniement,
00:30:49il y croit et ça ne nous aura pas
00:30:51échappé que ça n'a pas été le cas.
00:30:53On verra, si on est encore de ce monde
00:30:55dans 30 ans, on se rappellera.
00:30:57Je me suis peut-être emballée dans 30 ans, la politique aura peut-être changé
00:30:59mais au moins dans 10 ans, je pense qu'on pourra se poser la même question.
00:31:01Emmanuel Macron a refusé la démission
00:31:03de Gabriel Attal pour, je cite,
00:31:05assurer la stabilité du pays. Gabriel Attal qui reste
00:31:07donc Premier ministre, en tout cas pour le moment.
00:31:09Une décision qui est autorisée par le droit
00:31:11constitutionnel mais combien de temps
00:31:13peut durer cette période de transition ?
00:31:15On a posé la question à un constitutionnaliste.
00:31:17Si dans quelques jours,
00:31:19les groupes parlementaires
00:31:21de gauche s'entendent sur un nom et que ce nom
00:31:23est accepté par le Président, mécaniquement,
00:31:25la démission de Monsieur Attal
00:31:27deviendra effective, elle sera acceptée
00:31:29et le Président de la République nommera
00:31:31un Premier ministre. Donc tout dépend
00:31:33de l'accord politique des forces de gauche.
00:31:35Après, dans un scénario
00:31:37plus pessimiste
00:31:39sur l'issue
00:31:41de cette nomination,
00:31:43il est possible que Monsieur Attal
00:31:45reste au-delà
00:31:47et qu'on garde un peu cette situation
00:31:49indécise.
00:31:51Il n'y a pas vraiment de limite de temps.
00:31:53La constitution n'impose rien à la matière.
00:31:55Donc ça peut potentiellement durer.
00:31:57Voilà, ça peut potentiellement
00:31:59durer quelques semaines, quelques mois.
00:32:01Alors évidemment,
00:32:03ça serait bien que ça ne dure pas trop longtemps. Je pense qu'il va falloir
00:32:05un nouveau gouvernement. Après, si Emmanuel Macron
00:32:07avait envie de le garder jusqu'à 2027,
00:32:09ça serait possible aussi. Ce n'est pas, évidemment, l'hypothèse
00:32:11qui tient la corde.
00:32:12Éric Derritte-Matin avec nous. On va revenir sur le programme
00:32:14économique du Nouveau Front Populaire
00:32:16et plusieurs mesures inquiètent
00:32:18les patrons et tous les chefs d'entreprise,
00:32:20tous ceux qui font l'économie en France. Éric ?
00:32:22Oui, d'abord la question des salaires.
00:32:24Il est question d'augmenter de 14%
00:32:26le salaire minimum, donc le SMIC,
00:32:28ce qui le mettra à 1600 nets, mais avec les conséquences
00:32:30que l'on connaît, notamment pour
00:32:32les chefs d'entreprise aux décharges.
00:32:34Si ça n'est pas compensé par d'autres avantages
00:32:36donnés aux patrons. Deuxièmement, la peur
00:32:38sur les impôts. Là, on parle de
00:32:4030 milliards de recettes supplémentaires levées
00:32:42par le Front Populaire.
00:32:44D'abord, le retour de l'ISF. Je rappelle
00:32:46qu'aujourd'hui, on a l'IFI, qui est l'impôt sur la fortune
00:32:48immobilière, mais l'ISF reviendrait.
00:32:50Et là, en fait, ce serait 15 milliards
00:32:52de recettes au lieu des 5 milliards
00:32:54de l'ancienne ISF. Et ça toucherait
00:32:56les gros patrimoines et aussi les chefs d'entreprise
00:32:58qui ont constitué ce patrimoine.
00:33:00La taxe sur les superprofits fait peur aussi
00:33:02aux chefs d'entreprise, notamment sur les bénéfices
00:33:04de l'agro-industrie et de la
00:33:06grande distribution. Donc c'est une menace.
00:33:08Et puis le troisième point aussi de friction, les retraites.
00:33:10Retour à 62 ans, voire
00:33:1260 ans, avec toutes les conséquences
00:33:14que cela aurait. Pénurie de main-d'oeuvre,
00:33:16perte de compétences et un taux d'emploi qui
00:33:18du coup tomberait, puisqu'on a besoin des
00:33:20seniors en entreprise. Enfin, je termine
00:33:22par un point un peu différent, mais c'est la loi
00:33:24sur l'immigration. Donc là,
00:33:26effectivement, elle serait abrogée. Les patrons sont
00:33:28peut-être moins concernés, encore que
00:33:30il y aurait un afflux de main-d'oeuvre
00:33:32très bon marché et pas qualifié. Et c'est
00:33:34cela qui fait peur aux chefs d'entreprise.
00:33:36Éric de Ritmaten, merci beaucoup Éric.
00:33:38Deux joueurs du 15 de France, c'est
00:33:40une information de ces dernières heures, écoutez bien,
00:33:42ont été arrêtés après une plainte
00:33:44pour agression sexuelle, selon la presse
00:33:46argentine. Il s'agirait
00:33:48du joueur de pot
00:33:50Hugo Horadou et du Rochelet
00:33:52Oscar Gégou. Actuellement en tournée
00:33:54estivale en Amérique du Sud avec les Bleus,
00:33:56ils ont été arrêtés par la police en Argentine
00:33:58à Buenos Aires. Et les deux rugbymen doivent être
00:34:00transférés vers la ville de Mendoza, c'est là
00:34:02qu'aurait eu lieu l'agression présumée
00:34:04dans un hôtel où logeaient les joueurs
00:34:06pendant le premier test contre les Argentins.
00:34:08Un week-end difficile à
00:34:10Anières-sur-Seine, il y a eu
00:34:12plusieurs mariages à problème.
00:34:14Une première cérémonie a été annulée
00:34:16samedi dernier. Pourquoi ? Parce que le marié a été
00:34:18placé en garde à vue. Oui, le cortège
00:34:20a été arrêté par les forces
00:34:22de l'ordre après plusieurs tirs de mortier,
00:34:24ce qui n'a pas du tout plu au futur époux
00:34:26a priori qui s'est mis à insulter les policiers.
00:34:28Regardez, son interpellation a été filmée.
00:34:48Alors là, ça a dégénéré à cause de tirs de mortier.
00:34:50Il y a eu un autre problème une heure plus tard.
00:34:52Toujours à Anières.
00:34:54Une heure plus tard, c'est une autre cérémonie
00:34:56qui a été annulée dans la commune. Cette fois-ci,
00:34:58un invité faisait du rodéo urbain
00:35:00dans le cortège et donc a été
00:35:02interpellé et s'est rebellé au moment de son interpellation.
00:35:04Rodéo urbain et avant cela,
00:35:06tir de mortier. Il va falloir que
00:35:08certains mariés se calment un peu.
00:35:10Oui, voilà, revoie les règles du mariage.
00:35:12Mariage, c'est une fête.
00:35:14On ne tire pas des mortiers sur la place.
00:35:16On ne se croit pas, comment dire,
00:35:18chez soi, sur la route.
00:35:20Même chez soi,
00:35:22c'est déconseillé de tirer des mortiers.
00:35:24Oui, même chez soi. Effectivement, vous avez raison.
00:35:26Les négociations continuent
00:35:28pour trouver un nouveau Premier ministre, même s'il n'y a pas
00:35:30d'urgence absolue car Gabriel Attal fait l'intérim.
00:35:32Qui verriez-vous à Matignon ?
00:35:34Et qui n'aimeriez-vous
00:35:36pas voir à Matignon ? Vous nous dites tout.
00:35:38Est-ce que ça doit être forcément quelqu'un de gauche ou d'extrême gauche ?
00:35:40Jean-Luc Mélenchon a très envie d'y aller.
00:35:42Est-ce que ça vous inquiète ? Est-ce que
00:35:44Gabriel Attal peut rester ou pas ? J'ai hâte de
00:35:46vous entendre vous flasher le QR code.
00:35:48On vous entendra dans une heure.
00:35:50Allez, les Bleus vont jouer
00:35:52leur ticket pour la finale de l'Euro ce soir
00:35:54à 21h.
00:35:56Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:35:58Installateur de panneaux solaires
00:36:00pour professionnels et propriétaires exploitant
00:36:02leur commerce. Groupeverlaine.pro
00:36:04Vivez un moment
00:36:06d'émotion devant votre programme
00:36:08avec XXL Maison,
00:36:10mobilier design et décoration.
00:36:12France-Espagne à 21h.
00:36:14Oui, l'équipe de France
00:36:16s'apprête à affronter la meilleure équipe
00:36:18de cet Euro selon les mots
00:36:20de Kylian Mbappé. Le survivant de ce
00:36:22duel au sommet devra jouer dimanche
00:36:24soit contre les Pays-Bas, soit
00:36:26contre l'Angleterre. Ça se passera à Berlin
00:36:28et la grande question c'est est-ce que
00:36:30les Bleus vont enfin marquer ?
00:36:32Certains disent que l'équipe de France pourrait offrir
00:36:34un meilleur spectacle aux supporters.
00:36:36C'est le cas d'un journaliste suédois
00:36:38qui a interrogé hier Didier Deschamps
00:36:40à ce sujet en conférence de presse et vous allez voir
00:36:42que ça n'a pas vraiment plu aux sélectionneurs.
00:36:44Il y a beaucoup de débats
00:36:46à propos de la France avec tous ces joueurs
00:36:48de qualité qui jouent un football
00:36:50assez ennuyant. Qu'en pensez-vous
00:36:52alors que les gens veulent un football
00:36:54plus excitant ?
00:37:00Vous êtes suédois, vous êtes sûrs ?
00:37:02Non, vous êtes déguisés.
00:37:04Vous vivez en France, vous.
00:37:06C'est sûr.
00:37:08Écoutez, si vous vous ennuyez
00:37:10vous regardez autre chose, c'est pas grave.
00:37:12Vous n'êtes pas obligés.
00:37:18C'était votre programme
00:37:20avec XXL Maison
00:37:22mobilier design et décoration.
00:37:24C'était votre programme avec Groupe Verlaine
00:37:26installateur de panneaux photovoltaïques
00:37:28garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:37:30Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:37:32C'est News, il est 6h42.
00:37:34Bienvenue à tous. Dans un instant
00:37:36on sera en direct avec le maire,
00:37:38les Républicains, de Limoges
00:37:40qui a été pris à partie
00:37:42dimanche soir par des militants
00:37:44d'ultra-gauche.
00:37:46Il va nous raconter ce qui s'est passé.
00:37:48A tout de suite.
00:37:527h moins le quart.
00:37:54Le Point Faux, le rappel des titres.
00:37:56Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité avec Jeanne Allousteau.
00:38:00Les tractations se poursuivent
00:38:02deux jours après la fin des élections législatives.
00:38:04Emmanuel Macron a décidé de refuser
00:38:06la démission de Gabriel Attal qui restera
00:38:08Premier ministre en intérim.
00:38:10A gauche, les partis doivent encore se mettre d'accord
00:38:12sur leur candidat pour Matignon.
00:38:14Selon le patron du PS, Olivier Faure,
00:38:16il faudra proposer un nom au président
00:38:18de la République si possible dans la semaine.
00:38:22Gabriel Attal avait promis
00:38:24un professeur devant chaque classe.
00:38:26Pourtant, la crise du recrutement des enseignants
00:38:28continue. Plus de 3000 postes
00:38:30n'ont pas été pourvus au concours enseignant cette année.
00:38:32Principalement dans le public.
00:38:34Une situation qui suscite l'inquiétude
00:38:36pour la rentrée de septembre.
00:39:06Le résultat
00:39:08de l'extrême gauche dimanche soir,
00:39:10qu'est-ce qu'il s'est passé ? Racontez-nous.
00:39:12Ils étaient venus,
00:39:14ils avaient prévu une manifestation.
00:39:16Le préfet a oublié de me prévenir.
00:39:18Une manifestation
00:39:20pour venir manifester
00:39:22contre le Rassemblement National.
00:39:24Au départ.
00:39:26Et puis, bon...
00:39:28Une manifestation,
00:39:30vous savez, je n'ai pas envie
00:39:32de provoquer, mais le problème
00:39:34c'est qu'ils ont allumé un barbecue.
00:39:36Nous sommes tout le temps interpellés
00:39:38tout l'été par les barbecues
00:39:40sauvages, et je leur ai demandé
00:39:42d'éteindre le barbecue. Ils n'ont pas voulu
00:39:44l'éteindre, donc je suis allé l'éteindre moi-même.
00:39:46Mais j'ai été
00:39:48aidé par la police
00:39:50municipale qui est venue me protéger.
00:39:52Je leur ai demandé de reculer.
00:39:54J'ai demandé à la police nationale aussi
00:39:56de ne pas envenimer.
00:39:58Mais j'ai vu...
00:40:00J'ai vu une violence, une agressivité.
00:40:02Comment dire ?
00:40:04Une toute puissance
00:40:06qui sont épouvantables.
00:40:08Et ce qui m'effraie le plus,
00:40:10c'est que l'État ferme les yeux
00:40:12sur le fait que l'on puisse
00:40:14manifester dans les collectivités.
00:40:16Ce n'est pas grave.
00:40:18Et le préfet, accessoirement,
00:40:20qui ne vous a pas prévenu.
00:40:22Non, seulement il ne m'a pas prévenu,
00:40:24mais il trouve que c'est tout à fait sympa
00:40:26de faire un barbecue.
00:40:28Je lui ai demandé si on ne pouvait pas
00:40:30faire ce barbecue
00:40:32dans les jardins de la préfecture.
00:40:34Évidemment, oui. Et là, il aurait peut-être trouvé ça
00:40:36moins sympathique, le préfet, effectivement.
00:40:38Bon. Et du coup,
00:40:40vous avez été pris à partie par ces
00:40:42militants d'ultra-gauche, quoi ?
00:40:44Ah oui, oui. Très violemment,
00:40:46insultés. J'ai reçu
00:40:48quelques coups, mais je les ai réussi à les esquiver.
00:40:50Et puis je me suis reculé rapidement
00:40:52pour ne pas envenimer
00:40:54inutilement la situation. Je ne tenais pas
00:40:56à ce que ça dégénère.
00:40:58Mais moi, je suis très inquiet
00:41:00parce que ça montre que
00:41:02l'État et la République,
00:41:04c'est le laissé-aller général.
00:41:06Et cet été, comment je vais
00:41:08faire pour expliquer à la population
00:41:10avec tous les
00:41:12barbecues sauvages
00:41:14qui ont lieu le long de la Vienne
00:41:16ou de Laurence, qui sont les deux rivières
00:41:18de Limoges, et un peu
00:41:20partout, comment je vais expliquer à la population
00:41:22que je ne peux rien faire parce que
00:41:24finalement, c'est très
00:41:26sympathique.
00:41:28Parce que le préfet trouve ça très sympathique, effectivement.
00:41:30Donc vous, le maire,
00:41:32bon courage pour aller leur expliquer
00:41:34qu'il ne faut pas le faire. Ils vous ont
00:41:36dit quoi exactement, ces militants
00:41:38d'ultra-gauche ? Ils savaient que vous étiez le maire ?
00:41:40Ils avaient bien compris que vous étiez le maire de Limoges ?
00:41:42Oui, oui.
00:41:44Et ça n'a rien changé ?
00:41:46Non, non. Casse-toi, pauvre con, salaud.
00:41:48Fous le camp, on est chez nous.
00:41:50Tout est bon.
00:41:52On entend ce slogan, on est chez nous.
00:41:54Vous les connaissiez ?
00:41:56Ce qui m'inquiète
00:41:58le plus, c'est que nous sommes
00:42:00vraiment dans une perversion du principe.
00:42:02Tout le monde
00:42:04se réclame de la République,
00:42:06mais nous n'avons pas d'ordre du tout.
00:42:08Je suis très inquiet, moi, pour les évolutions
00:42:10intérieures.
00:42:12Ne mélangeons pas.
00:42:14Il y avait
00:42:16les militants qui fêtaient
00:42:18la victoire et qui avaient eu
00:42:20bénéficier de salles de la mairie gratuitement
00:42:22comme nous le faisons systématiquement
00:42:24et qui, eux,
00:42:26se sont comportés tout à fait normalement.
00:42:30Merci beaucoup, monsieur le maire.
00:42:32Merci d'avoir témoigné ce matin dans la matinale
00:42:34de CNews. Merci de nous avoir
00:42:36raconté comment ça s'est passé.
00:42:38Je voulais absolument entendre votre témoignage.
00:42:40Dans un instant, la politique avec vous
00:42:42est le dit du char. Est-ce qu'il faut
00:42:44réformer la droite
00:42:46en France ? Il y a beaucoup de choses
00:42:48à dire, beaucoup de choses à faire, la droite.
00:42:50En tout cas, dans cette forme, peut-elle
00:42:52survivre ? Les Républicains sont morts.
00:42:54C'est ce qu'a dit Bruno Retailleau. On va en parler avec vous dans un instant.
00:42:56A tout de suite.
00:43:02La politique avec vous
00:43:04est le dit du char. Chez les Républicains, certains
00:43:06craignaient de voir le parti revenir
00:43:08avec un petit groupe, voire
00:43:10sans groupe du tout. Finalement,
00:43:12ils se maintiennent, les Républicains, avec le même
00:43:14nombre de députés. Est-ce qu'on peut dire que les LR
00:43:16ont sauvé leur peau ? Alors, très clairement,
00:43:18il faut se replonger, même avant les élections
00:43:20européennes, pour voir que les Républicains reviennent
00:43:22de loin. A l'époque, certains cadres
00:43:24du parti estimaient que la liste menée par
00:43:26François-Xavier Bellamy ne ferait pas 5%.
00:43:28Alors, on ne va pas parler de victoire de François-Xavier
00:43:30Bellamy, mais il a quand même réussi
00:43:32à sauver la mise. Idem, lors des législatives,
00:43:34la droite, les Républicains, avaient peur de ne pas
00:43:36avoir assez d'espace politique,
00:43:38coincé d'un côté entre le centre et de l'autre
00:43:40l'extrême. Et ajouter à ça, évidemment,
00:43:42le psychodrame qu'il y a eu avec
00:43:44Éric Ciotti, fait de bureaux politiques convoqués
00:43:46mais qui n'ont servi à rien, d'Éric Ciotti
00:43:48qui ferme le siège, Dany Gennevard qui le rouvre avec
00:43:50le double de clefs, ces scènes parfois pas
00:43:52loin du ridicule, auraient pu plomber
00:43:54totalement cette campagne. Et d'ailleurs,
00:43:56quand on interrogeait à l'époque les députés sortants
00:43:58ou les candidats, un mot revenait tout le temps,
00:44:00le dégoût, le dégoût de voir leur campagne
00:44:02déjà très compliquée, totalement plombée
00:44:04par les histoires parisiennes, ce
00:44:06remake de Roméo et Juliette, version
00:44:08Les Républicains. Et d'ailleurs, beaucoup se
00:44:10sont lancés dans la campagne en étant en réalité
00:44:12assez persuadés de perdre.
00:44:14Finalement, Les Républicains se maintiennent
00:44:16en nombre de sièges et parviennent aussi à faire
00:44:18de nouveaux entrants, ce qui n'était pas gagné.
00:44:20Certes, il y a eu les désistements, mais en tout cas, le groupe
00:44:22et bien là, les députés réélus dimanche
00:44:24se sentent comme des survivants. Ils n'en reviennent
00:44:26pas de revenir à l'Assemblée nationale, eux
00:44:28qui se voyaient déjà faire leur carton.
00:44:30Tous se sont quand même assez sonnés d'une campagne
00:44:32qui a été très dure sur le terrain, au-delà de défendre
00:44:34leur bilan. Il a aussi fallu
00:44:36s'exprimer, s'expliquer justement sur ce
00:44:38drame. Au sein des Républicains, évidemment,
00:44:40les nouveaux députés ou ceux qui reviennent
00:44:42sont soulagés d'avoir gagné parce qu'ils
00:44:44n'étaient pas sûrs quand ils se sont lancés il y a
00:44:46trois semaines. Élodie, à quoi doivent-ils
00:44:48cette survie ? Alors, d'abord, à une ligne qui a
00:44:50été plus claire chez Les Républicains que dans d'autres
00:44:52parties. Il y avait deux choses extrêmement simples.
00:44:54La première chose, c'était une ligne
00:44:56d'indépendance, c'est-à-dire que la droite
00:44:58devait rester droite dans ses votes, comme le disait
00:45:00l'un des leurs à l'époque. Donc, pas de rapprochement
00:45:02ni avec le Rassemblement national, ni
00:45:04avec la Macronie. Et puis, on rappelle qu'il n'y a pas eu de consignes
00:45:06de vote. Les électeurs étaient absolument libres de faire
00:45:08ce qu'ils voulaient au deuxième tour. Alors,
00:45:10il y a eu effectivement les désistements, il faut le rappeler, mais cette
00:45:12ligne claire a payé. Les électeurs se sont
00:45:14retrouvés sur cette ligne d'indépendance.
00:45:16Beaucoup ont craint aussi que la ligne
00:45:18Éric Ciotti n'emporte tout avec
00:45:20elle, mais finalement, ça n'a pas été le cas.
00:45:22Et puis, ils le doivent aussi à leur ancrage local.
00:45:24On rappelle que Les Républicains ont encore beaucoup d'élus locaux
00:45:26qui sont très utiles quand il s'agit
00:45:28d'aller faire campagne. Un certain nombre de députés sont
00:45:30aussi là depuis un certain nombre de mandats.
00:45:32Et on a vu aussi les ténors de la droite tout faire
00:45:34et faire beaucoup de déplacements pour soutenir
00:45:36leur poulain. Et puis, surtout, beaucoup de députés
00:45:38ont délaissé, en fait, depuis
00:45:402022, la politique nationale parce qu'ils
00:45:42craignaient tellement une dissolution qu'ils ont
00:45:44vraiment mené des campagnes sur le terrain,
00:45:46une campagne finalement officieuse
00:45:48depuis deux ans. Donc, le parti n'a pas
00:45:50ou pas encore explosé.
00:45:52Finalement, Les Républicains regardent ce score
00:45:54presque hébété, un peu comme un coureur
00:45:56de 100 mètres au haie qui serait parti après les autres,
00:45:58qui se serait pris les pieds dans la première haie, mais finalement,
00:46:00qui finit la course et plutôt en bonne position.
00:46:02Maintenant, quelles vont être
00:46:04les prochaines étapes pour le parti ?
00:46:06Alors, d'abord, il y a la question de savoir
00:46:08ce qu'on fait de ce parti. Est-ce que, finalement,
00:46:10il le laisse à Éric Ciotti ou est-ce qu'il
00:46:12décide qu'il vaut mieux, finalement,
00:46:14qu'il faut mieux faire
00:46:16autre chose ? Ils peuvent demander de nouveau,
00:46:18évidemment, son exclusion. Alors, l'avis est partagé.
00:46:20Certains se disent qu'autant garder le parti,
00:46:22il existe, la structure est existante,
00:46:24mais beaucoup estiment aussi que le nom
00:46:26des Républicains est lié à beaucoup trop de défaites
00:46:28et donc qu'il faut aller de l'avant. Ensuite,
00:46:30la question qui va se poser, c'est comment vont-ils se comporter
00:46:32à l'Assemblée nationale, puisque le Premier ministre
00:46:34lui-même l'a dit, tout va se jouer.
00:46:36Là-bas, on se rappelle qu'en 2022, on disait que les LR
00:46:38seraient feuseurs de rois, un groupe pivot.
00:46:40Finalement, ils ont regardé passer les balles, mais n'ont pas réussi
00:46:42à s'imposer, faute d'un
00:46:44leader et faute d'une ligne. On verra
00:46:46si Laurent Wauquiez est capable, justement, de ramasser
00:46:48un petit peu tout ce groupe et de le guider.
00:46:50Et puis, la question, surtout, c'est celle de la ligne.
00:46:52Depuis 2017, on entend les Républicains dire
00:46:54qu'il faut clarifier la ligne, qu'il faut repartir
00:46:56des idées. Eh bien, c'est peut-être le temps de faire cette fameuse
00:46:58thérapie de groupe. Et puis, on devrait
00:47:00voir aussi, dans les prochaines
00:47:04rassemblées, ils vont se déchirer en 2027, ça, on peut être
00:47:06tranquille là-dessus, mais ils vont se rapprocher
00:47:08pour tenter de montrer un front uni
00:47:10au moins dans les prochaines semaines.
00:47:12Merci beaucoup, Élodie Huchard. Tiens, 8h10,
00:47:14soyez là, Manuel Bompard, député
00:47:16NFP-LFI des Bouches-du-Rhône
00:47:18et coordinateur de la France Insoumise,
00:47:20sera l'invité de Laurence Ferrari.
00:47:22Son nom est cité pour Matignon, Élodie ?
00:47:24Manuel Bompard, oui ? Pourquoi pas, oui. Pourquoi pas ?
00:47:26Bon, ben écoutez, il sera face à Laurence Ferrari
00:47:28à 8h10 sur CNews et sur Europe.
00:47:30Le temps, tout de suite, Alexandra Blanc.
00:47:32La météo avec Groupe Verlaine.
00:47:34Installateur de panneaux photovoltaïques
00:47:36garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:47:38Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:42Alexandra, semaine
00:47:44orageuse en perspective.
00:47:46Oui, en effet, des conditions météo qui vont se dégrader.
00:47:48On a l'anticyclone qui est positionné sur
00:47:50l'Europe centrale et on a un air beaucoup plus
00:47:52frais qui nous arrive sur la façade ouest, et donc
00:47:54conséquence, on a de nouveau un conflit de masse d'air
00:47:56et un temps orageux, avec d'ailleurs un orage
00:47:58actuellement du côté de Nantes, au moment même
00:48:00où je vous parle, dégradation sur le nord-ouest.
00:48:02Partout ailleurs, temps plutôt calme et
00:48:04très ensoleillé en allant vers l'est. Et puis dans l'après-midi,
00:48:06regardez ce risque orageux qui va
00:48:08se maintenir entre le nord du massif central,
00:48:10le bassin parisien ou encore les hauts
00:48:12de France avec des orages localement assez
00:48:14forts et accompagnés de grêle. Côté température,
00:48:16la chaleur domine aujourd'hui avec
00:48:18localement jusqu'à 22-23 degrés
00:48:20actuellement sur la côte d'Azur.
00:48:2217-18 degrés sur les régions centrales.
00:48:24Et puis dans l'après-midi, les températures
00:48:26s'envolent. Température particulièrement
00:48:28élevée, 34 degrés en moyenne à
00:48:30Strasbourg ou encore à Colmar. Vous aurez également
00:48:3234 degrés à Limoges et en moyenne
00:48:3435 degrés du côté de Reims
00:48:36contre seulement 19 degrés pour la
00:48:38pointe bretonne et 21 degrés à Rennes
00:48:40ou encore à Nantes.
00:48:52C'est nous, il est 7h. Merci d'être
00:48:54avec nous. Les négociations continuent pour trouver un nouveau
00:48:56Premier ministre, même s'il n'y a pas d'urgence
00:48:58absolue car Gabriel Attal fait l'intérim.
00:49:00Qui verriez-vous à Matignon ?
00:49:02Qui n'aimeriez-vous pas
00:49:04voir à Matignon ? Dites-nous tout.
00:49:06Est-ce que ça doit être forcément quelqu'un de
00:49:08gauche ou d'extrême-gauche ? Jean-Luc
00:49:10Mélenchon a très envie d'y aller. Est-ce que ça vous
00:49:12inquiète ? Est-ce que Gabriel Attal
00:49:14pourrait rester finalement ? Est-ce que
00:49:16vous préféreriez voir quelqu'un issu
00:49:18des LR ? Du RN ? Pourquoi pas ? C'est pas
00:49:20vraiment dans l'air du temps mais bon. Vous
00:49:22nous dites ce que vous en pensez. Vous flashez le QR code,
00:49:24vous enregistrez votre vidéo et on vous retrouvera
00:49:26à 7h30.
00:49:28Le Nouveau Front Populaire veut abroger
00:49:30la loi anti-squat et offrir
00:49:32de nouveaux droits aux squatteurs. On a
00:49:34rencontré des propriétaires inquiets.
00:49:36On va en parler avec Sylvain Grattaloup,
00:49:38président de l'Union Nationale des Propriétaires
00:49:40Immobiliers. Merci d'être avec nous. A tout de suite.
00:49:42Les patrons
00:49:44de PME et de TPE
00:49:46craignent le programme du Nouveau Front Populaire
00:49:48et notamment l'augmentation du SMIC à 1600 euros
00:49:50qui n'est pas compensé par des baisses
00:49:52en charge. Nous avons rencontré
00:49:54des salariés et
00:49:56des petits patrons. La gauche
00:49:58lorgne sur votre épargne.
00:50:00Et oui, Sandrine Rousseau a proposé
00:50:02de piocher dans les assurances vides
00:50:04des Français pour rembourser la dette.
00:50:06Eric Derritte-Mathenne avec nous.
00:50:08Qui voyez-vous à Matignon ? C'est la question
00:50:10que tout le monde se pose bien sûr. Alors on vous donne
00:50:12la parole ce matin.
00:50:14Saint-Herblain en Loire-Atlantique, c'est le Nouveau Front Populaire
00:50:16qui l'a emporté au second tour
00:50:18dimanche. Mais pour autant, vous allez voir que
00:50:20les électeurs n'attendent pas nécessairement
00:50:22un Premier Ministre de gauche. Reportage
00:50:24signé Jean-Michel Decaze.
00:50:26Troisième
00:50:28circonscription de Loire-Atlantique
00:50:30à l'ouest de Nantes. Ici, le
00:50:32Nouveau Front Populaire l'a emporté
00:50:34largement avec 50,13%
00:50:36des voix dans une
00:50:38triangulaire avec Ensemble
00:50:40et l'ERN. Pour autant, ce n'est
00:50:42pas Jean-Luc Mélenchon qui est cité
00:50:44spontanément au poste de Premier
00:50:46Ministre. Son nom n'a été
00:50:48prononcé par aucune des personnes
00:50:50que nous avons rencontrées. Voici
00:50:52les préférés. Moi, je verrais bien Hollande.
00:50:54C'est François Hollande.
00:50:56L'écologiste,
00:50:58je ne sais plus son nom, je suis désolée.
00:51:00Madame Tondelier. Voilà.
00:51:02Peut-être qu'elle va nous rapporter quelque chose de frais.
00:51:04Et en plus, une femme, ça serait formidable.
00:51:06Rue Walt Disney ou boulevard
00:51:08François Mitterrand. On vote à gauche
00:51:10depuis des dizaines d'années.
00:51:12Mais on a le triomphe modeste.
00:51:14Les électeurs sont d'abord inquiets
00:51:16pour la suite et réclament avant tout
00:51:18un futur Premier Ministre
00:51:20à personnalité consensuelle.
00:51:22Un rassembleur. D'essayer
00:51:24de calmer un peu tout le monde
00:51:26parce que dans l'hémicycle, il va y avoir énormément
00:51:28d'altercations.
00:51:30Donc essayer que tout le monde se respecte
00:51:32surtout. D'être capable de faire des compromis.
00:51:34Pas des compromissions, mais des compromis.
00:51:36Au moins, ils ne se mettront jamais d'accord.
00:51:38Ça va être le statu quo comme ça
00:51:40jusqu'à on ne sait pas quand.
00:51:42Et cet avis-là, nous l'avons entendu
00:51:44dans la bouche de la grande majorité
00:51:46des électeurs.
00:51:48Elodie Huchard, le prochain
00:51:50Premier Ministre sera forcément
00:51:52de gauche, voire d'extrême gauche ?
00:51:54Forcément non. Emmanuel Macron peut décider
00:51:56de nommer absolument qui veut.
00:51:58De garder Gabriel Attahal, de nommer Jordan Bardella.
00:52:00Effectivement, en général, on a tendance
00:52:02à penser que la force en présence la plus importante
00:52:04à l'Assemblée nationale est représentée
00:52:06par un Premier Ministre. Mais d'abord, il faut que la gauche
00:52:08entre elles s'entende. Il peut y avoir
00:52:10aussi l'hypothèse de ce nouveau
00:52:12Macron populaire qui propose un nom
00:52:14et Emmanuel Macron qui décide d'un autre. Parce que soit
00:52:16il se dit, je vais essayer de semer un peu
00:52:18la zizanie au sein de cette union et donc
00:52:20il pourrait nommer Jean-Luc Mélenchon, ce qui finalement ne mettrait personne
00:52:22d'accord. Soit il peut trouver des personnalités
00:52:24plus consensuelles s'il se porte vers un choix de Premier Ministre
00:52:26de gauche. Par exemple, on a entendu les noms
00:52:28de Boris Vallaud qui était le patron des socialistes
00:52:30à l'Assemblée, Raphaël Glucksmann qui a mené la liste,
00:52:32qui sont quand même des personnalités qui parlent un peu plus
00:52:34à la gauche. Après, Emmanuel Macron peut faire
00:52:36absolument ce qu'il veut. Pour le coup, là, il est vraiment
00:52:38le maître 1 des horloges et surtout
00:52:40qu'il peut choisir. Et puis, on a vu aussi beaucoup de personnalités
00:52:42de droite qui étaient citées. Tout dépend
00:52:44comme il regardera l'Assemblée. La force en présence
00:52:46la plus importante, effectivement, c'est le Nouveau Front Populaire
00:52:48mais un nom de siège pour un parti, ça reste
00:52:50le Rassemblement National. Merci Elodie.
00:52:52Le SMIC à 1600 euros, c'est
00:52:54l'une des mesures phares du Nouveau Front
00:52:56Populaire. Une proposition qui
00:52:58plaît à certains salariés mais qui inquiète
00:53:00les patrons et notamment les petits patrons.
00:53:02Oui, puisqu'augmenter le SMIC va automatiquement
00:53:04augmenter leurs charges sans pour autant avoir des
00:53:06aides supplémentaires. Alors après, les résultats
00:53:08du second tour, certains patrons craignent
00:53:10de mettre la clé sous la porte. Marie-Élise Chevalier.
00:53:12Une situation
00:53:14politique et économique instable
00:53:16qui inquiète les petites et moyennes
00:53:18entreprises. Au lendemain du second tour
00:53:20des élections législatives où aucun groupe
00:53:22politique n'a obtenu de majorité,
00:53:24le programme de la coalition de gauche arrivée
00:53:26en tête propose une augmentation du SMIC
00:53:28à 1600 euros qui enthousiasme les
00:53:30employés. Ça aide vraiment
00:53:32pour payer les loyers
00:53:34tout ça et
00:53:36ça veut dire
00:53:38qu'on peut gagner des
00:53:40sous la fin des mois au moins.
00:53:42Une proposition utopique
00:53:44pour les patrons des petites entreprises
00:53:46qui fragiliseraient l'économie du pays.
00:53:48Effectivement, on embauche beaucoup plus cher aujourd'hui
00:53:50mais on ne peut pas embaucher
00:53:52plus et payer plus si on
00:53:54n'a pas derrière de revenus supplémentaires
00:53:56et bien entendu, le programme qui a été
00:53:58annoncé qui vise à
00:54:00augmenter un certain nombre de coûts des entreprises
00:54:02va forcément aussi
00:54:04augmenter les charges qui payent
00:54:06sur l'entreprise et donc nous ne permettrons pas
00:54:08de donner des salaires plus importants à ceux que nous donnons
00:54:10déjà qui sont plus importants à ceux
00:54:12que nous donnions il y a 24
00:54:14ou 36 mois.
00:54:16Sans majorité absolue, le nouveau Front Populaire
00:54:18aura pour l'instant du mal à imposer
00:54:20sa réforme.
00:54:22C'est le drame qui avait relancé
00:54:24les débats sur la création
00:54:26d'un homicide routier.
00:54:28Noé, 16 ans, est mort
00:54:30en 2022 sur une route prédentive
00:54:32tué par un autre automobiliste
00:54:34qui conduisait sous l'empire de l'alcool.
00:54:36Sachez que ce chauffard n'a été condamné qu'à 5 ans
00:54:38de prison la semaine dernière, une peine
00:54:40évidemment insuffisante pour les parents de Noé.
00:54:42Aujourd'hui, il continue de se battre pour faire
00:54:44changer la loi et il témoigne ce matin
00:54:46sur CNews. Kylian Salé.
00:54:485 ans de prison ferme
00:54:50pour avoir enlevé la vie d'un adolescent
00:54:52de 16 ans. Le 25 juin 2022
00:54:54à 1h du matin,
00:54:56Noé circule prédentive à bord de sa voiture
00:54:58sans permis. Un homme ivre
00:55:00roule à 110 km heure sur une portion
00:55:02limitée à 70.
00:55:04Il percute par l'arrière le véhicule de Noé,
00:55:06le projetant à 90 mètres
00:55:08et le tuant. Pour le père de la victime,
00:55:10cette condamnation est insuffisante.
00:55:12Ce qui est important pour nous, c'est qu'il faille vraiment
00:55:14rentrer en prison, menotté à la barre.
00:55:16Ça, c'est
00:55:18un retour
00:55:20satisfaisant pour nous.
00:55:22Maintenant, vous savez que 5 ans,
00:55:24il ne fera pas 5 ans. Il a déjà fait quelques mois
00:55:26de prison. Avec remise de peine,
00:55:28il sortira d'ici 2 ans.
00:55:30Donc, ce n'est pas assez.
00:55:32Le décès de cet adolescent est à l'origine
00:55:34de la proposition de loi sur l'homicide routier.
00:55:36Le texte devait arriver en
00:55:38deuxième lecture à l'Assemblée nationale
00:55:40avant la dissolution. Aujourd'hui,
00:55:42notre député
00:55:44Éric Poget,
00:55:46qui est à l'origine de cette loi,
00:55:48a été réélu.
00:55:50Donc, bien entendu,
00:55:52nous allons continuer avec lui
00:55:54et avec d'autres, bien sûr,
00:55:56ce combat.
00:56:10Joe Biden
00:56:12avait l'air extrêmement pâle.
00:56:14C'est ce qu'a dit cette nuit Donald Trump
00:56:16à propos du débat catastrophique de juin dernier.
00:56:18Il avait l'air extrêmement pâle,
00:56:20pour le dire gentiment, précise quand même
00:56:22Donald Trump. Il ajoute qu'il a trouvé la voix
00:56:24de son adversaire assez faible
00:56:26et que très vite, ses réponses n'avaient plus
00:56:28beaucoup de sens.
00:56:30Mais il l'a dit gentiment.
00:56:32Heureusement qu'il le précise parce que
00:56:34ça ne saute pas aux yeux.
00:56:36Donald Trump, qui sait
00:56:38que les démocrates eux-mêmes s'inquiètent
00:56:40de l'état de santé de Joe Biden.
00:56:42Il y a des rumeurs qui circulent selon lesquelles
00:56:44Joe Biden souffrirait de la maladie de Parkinson.
00:56:46Oui, le New York Times a révélé qu'un spécialiste
00:56:48de cette maladie avait été reçu huit fois
00:56:50en huit mois à la Maison Blanche.
00:56:52Cette information a démenti cette nuit par la porte-parole
00:56:54de la présidence Karine Jean-Pierre. Écoutez.
00:56:56Je reviens un peu
00:56:58sur la maladie de Parkinson pour vous donner
00:57:00quelques réponses. Le président a-t-il été
00:57:02traité pour la maladie de Parkinson ?
00:57:04Non. Est-il traité pour la maladie de Parkinson ?
00:57:06Non, il ne l'est pas. Prend-t-il
00:57:08des médicaments contre la maladie de Parkinson ?
00:57:10Non. Voilà donc les questions sur lesquelles
00:57:12je peux vous donner des réponses complètes.
00:57:14Mais je ne vais pas confirmer si un spécialiste,
00:57:16si n'importe quel spécialiste est venu à la Maison Blanche
00:57:18par respect pour la vie privée.
00:57:20Allez, le sport tout de suite
00:57:22avant France-Espagne.
00:57:40L'équipe de France
00:57:42s'apprête à affronter
00:57:44l'Espagne. Oui, la meilleure équipe
00:57:46de 7 euros selon Kylian Mbappé.
00:57:48On espère qu'il se trompe. Le survivant
00:57:50de ce duel au sommet devra jouer
00:57:52soit contre les Pays-Bas, soit contre l'Angleterre
00:57:54dimanche à Berlin. Et la grande question
00:57:56c'est est-ce que les Bleus vont enfin marquer ?
00:57:58Il faut dire que dans 7 euros, le compteur
00:58:00des Français est toujours à zéro. Et selon
00:58:02Didier Deschamps, ce soir, ces joueurs vont devoir être
00:58:04plus efficaces pour y arriver.
00:58:06Il l'a dit hier en conférence de presse.
00:58:08J'ai des choix
00:58:10à faire. Et Olivier
00:58:12est là, évidemment, c'est par rapport
00:58:14à l'efficacité qu'il peut avoir, même
00:58:16si je le répète sur les trois matchs
00:58:18non titulaires. Mais il est rentré, il n'a pas été
00:58:20plus efficace que
00:58:22les autres. D'avoir plus de présence,
00:58:24je ne freine pas à ça.
00:58:26Bien au contraire, c'est mieux.
00:58:28Mais ce n'est pas non plus en n'ayant
00:58:30que des attaquants qu'on va être plus
00:58:32efficaces. Les occasions, on les a.
00:58:34On pourrait en avoir plus, mais on les a.
00:58:36Mais jusqu'à maintenant, on a été
00:58:38peu efficaces.
00:58:40Donc, évidemment, sur un match
00:58:42comme celui de demain,
00:58:44c'est quelque chose qui va être
00:58:46important.
00:59:14...
00:59:38Cette information de la nuit,
00:59:40deux joueurs du 15 de France ont été arrêtés
00:59:42après une plainte pour agression sexuelle.
00:59:44Actuellement, en tournée estivale en Amérique du Sud
00:59:46avec les Bleus, ils ont été arrêtés
00:59:48par la police en Argentine, à Buenos Aires.
00:59:50Selon la presse locale, il s'agit
00:59:52des joueurs Hugo Oradou et Oscar
00:59:54Gégou. Les deux rugbymen doivent
00:59:56être transférés vers la ville de Mendoza.
00:59:58C'est là qu'aurait eu lieu l'agression présumée
01:00:00dans un hôtel où logeaient les joueurs.
01:00:02Et puis, le pronostic
01:00:04vital des deux enfants défenestrés
01:00:06par leur père à Paris n'est plus engagé.
01:00:08L'homme avait jeté ses enfants,
01:00:10âgés de 5 et 3 ans,
01:00:12par la fenêtre du cinquième étage
01:00:14avant de se jeter lui-même dans le vide.
01:00:16Ça s'est passé samedi dernier, le père est mort
01:00:18sur le coup. Selon les premiers éléments
01:00:20de l'enquête, le geste de cet homme de 49 ans
01:00:22est survenu à la suite d'une dispute
01:00:24avec sa compagne.
01:00:26Le NFP veut
01:00:28abroger la loi anti-squat.
01:00:30On est avec Sylvain Grattaloup, président de l'Union
01:00:32nationale des propriétaires immobiliers.
01:00:34Bonjour, merci d'être avec nous.
01:00:36Rappelez-nous ce qu'elle prévoit
01:00:38de cette loi anti-squat.
01:00:40Comment protège-t-elle les propriétaires
01:00:42d'un appartement ou d'une maison ?
01:00:44Il faut peut-être rappeler que ce n'est qu'un squatteur
01:00:46et celui qui entre par effraction
01:00:48dans le logement de quelqu'un.
01:00:50Sur ce sujet-là, il faut peut-être
01:00:52aussi être vigilant.
01:00:54Ça peut concerner les propriétaires,
01:00:56mais aussi les locataires. Ce qu'on oublie de dire,
01:00:58c'est qu'un locataire peut être victime d'un squat.
01:01:00Le raccourci
01:01:02entre la propriété
01:01:04et le squat
01:01:06est trop rapide.
01:01:08Quand on veut supprimer la loi anti-squat,
01:01:10qui va permettre d'accélérer
01:01:12l'éviction de quelqu'un
01:01:14et l'expulsion du squatteur,
01:01:16elle est trop proche
01:01:18d'une sorte
01:01:20d'un droit
01:01:22de propriété
01:01:24que l'on souhaite contester,
01:01:26alors même qu'en réalité,
01:01:28ça nous concerne le logement.
01:01:30C'est là où je trouve un peu troublant
01:01:32que l'on puisse remettre en cause cette loi anti-squat,
01:01:34alors même qu'elle est là pour protéger
01:01:36les Français dans leur logement,
01:01:38quel que soit leur statut.
01:01:40Et le droit de propriété, rappelons-le, a été écrit dans la Constitution
01:01:42dès la Révolution française.
01:01:44C'est un droit de propriété.
01:01:46C'est un droit fondamental
01:01:48et inviolable
01:01:50et sacré.
01:01:52Si cette loi venait à être abrogée,
01:01:54qu'est-ce qu'il se passerait ?
01:01:56En tout cas,
01:01:58l'éventualité de l'abrogation
01:02:00de cette loi doit s'inscrire dans tout le programme
01:02:02proposé par le Nouveau Fonds Populaire,
01:02:04à savoir des mesures
01:02:06qui sont anti-propriétés
01:02:08et qui vont davantage
01:02:10dans un logement
01:02:12qui est de nature sociale
01:02:14et qui oublie que les propriétaires
01:02:16et que les Français sont avant tout
01:02:18des gens qui logent d'autres Français,
01:02:20qu'il y a un parc locatif
01:02:22extrêmement important,
01:02:24que les Français rêvent d'être propriétaires
01:02:26et que le logement social
01:02:28ne devrait être que subsidiaire.
01:02:30Là, on vient finalement
01:02:32donner la possibilité
01:02:34aux Français
01:02:36d'être logés par l'État
01:02:38alors même qu'on a
01:02:40une protection privée qui est là depuis très longtemps.
01:02:42Le squat, c'est le scandale absolu,
01:02:44c'est un irritant, comme on dit
01:02:46pour les Français.
01:02:48Le NFP veut que le squatter
01:02:50soit relogé
01:02:52avant qu'on l'expulse.
01:02:54Ça, c'est quand même incompréhensible.
01:02:56C'est-à-dire que vous avez un squatter chez vous,
01:02:58attendez, avant qu'on l'expulse,
01:03:00le pauvre petit chéri, il faut lui retrouver
01:03:02un logement.
01:03:04Je crois qu'on peut formuler la proposition
01:03:06différemment. Ça veut dire qu'on doit reloger
01:03:08un délinquant. Un squatter
01:03:10est un délinquant. C'est quelqu'un qui
01:03:12entre par effraction.
01:03:14Donc le délinquant passe avant le propriétaire.
01:03:16Ou le locataire.
01:03:18Alors même que l'on a des quantités de Français
01:03:20qui attendent un logement
01:03:22et qui payeront leur loyer
01:03:24et qui souhaitent être logés.
01:03:26Donc on marche sur la tête
01:03:28et c'est absolument incompréhensible.
01:03:30Ça va démotiver évidemment les investisseurs.
01:03:32Qui a envie d'acheter un studio
01:03:34ou un deux-pièces quand on sait
01:03:36que la loi va plus protéger le squatter
01:03:38que le propriétaire ?
01:03:40Les investisseurs et tout simplement le Français propriétaire.
01:03:42Comment voulez-vous conserver un bien
01:03:44avec le risque,
01:03:46notamment d'arriéré locatif,
01:03:48ce qui est proposé, c'est qu'avant
01:03:50de demander à cette personne de partir
01:03:52ou de l'expulser, il faut lui trouver
01:03:54un logement. Moi dans ces conditions-là,
01:03:56je suis locataire mais je ne paye plus mon loyer.
01:03:58Puisque de toute manière, si je suis expulsé,
01:04:00de toute manière je serai relogé.
01:04:02Il y a un moment donné, je crois que
01:04:04notre société a besoin certes
01:04:06que l'on protège les vulnérables et les faibles
01:04:08mais tout ça doit s'inscrire dans des devoirs.
01:04:10Des devoirs de tous. Et c'est ce que je rappelle
01:04:12à mes propriétaires en disant qu'il faut
01:04:14eux aussi qu'ils montrent d'abord
01:04:16qu'être propriétaire, on peut en être fier.
01:04:18Ça c'est quelque chose qui est important, qui n'est pas tombé du ciel.
01:04:20Que l'on apporte à la société
01:04:22quelque chose d'extrêmement important, des vrais agents économiques
01:04:24à travers les richesses
01:04:26économiques qu'on peut apporter,
01:04:28qu'on fait du social également
01:04:30et puis aussi on s'inscrit dans
01:04:32une transition énergétique à laquelle on participe
01:04:34très largement. Donc tout ça réuni,
01:04:36finalement on vient
01:04:38cabosser la France moyenne
01:04:40qui est celle des propriétaires
01:04:42alors que c'est par elle, me semble-t-il,
01:04:44que la croissance économique pourrait repartir.
01:04:46Donc il y a tout un mode
01:04:48de fonctionnement ici qui est assez incompréhensible
01:04:50mais qui n'est pas nouveau.
01:04:52Vous avez des appels inquiets de propriétaires
01:04:54qui vous appellent M. Grattaloup
01:04:56ou qui appellent l'association l'Union nationale des propriétaires immobiliers
01:04:58vous dites qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce que je dois tout vendre ?
01:05:00Et des gens
01:05:02parlons-nous clairement
01:05:04qui vous disent j'en ai ras-le-bol
01:05:06et je vais vendre et puis je vais acheter autre chose
01:05:08et ils se débrouilleront.
01:05:10C'est tout à fait exact. Des appels, c'est surtout
01:05:12quand je me déplace en France sur les territoires
01:05:14dans le cadre des différentes assemblées générales
01:05:16on sent que les propriétaires sont
01:05:18complètement démotivés
01:05:20et qu'ils se disent finalement
01:05:22à quoi bon rester propriétaire ?
01:05:24Parce qu'en réalité
01:05:26c'est une fierté encore une fois de l'être
01:05:28c'est le fruit d'un investissement
01:05:30qui s'est fait sur plusieurs années
01:05:32il y a l'idée aussi de transmission
01:05:34c'est-à-dire que l'attachement à la pierre
01:05:36est présent chez les Français.
01:05:38Et là, au contraire, finalement
01:05:40on s'aperçoit qu'il vaut mieux placer
01:05:42sur des comptes rémunérés.
01:05:44Il n'y a pas une imposition qui est les filles
01:05:46il n'y a pas les embêtements qui peuvent être
01:05:48ceux liés à la gestion d'un bien.
01:05:50Donc tout ça réuni fait que nos propriétaires
01:05:52aujourd'hui sont dans une phase d'arbitrage
01:05:54on a fait faire une enquête
01:05:56sur la rénovation énergétique
01:05:58très clairement il y en a la moitié qui vont
01:06:00rénover, l'autre moitié ne rénovera pas
01:06:02parce qu'il n'y a pas les fonds
01:06:04qui permettent de le faire.
01:06:06Et ceux qui ne veulent pas rénover
01:06:08la moitié d'entre eux vont vendre
01:06:10et les autres s'interrogent.
01:06:12Donc ça veut dire qu'on va mettre sur le marché
01:06:14des biens qui ne vont pas
01:06:16permettre aux Français d'être logés
01:06:18alors même qu'on pourrait redynamiser ça
01:06:20d'une façon extrêmement positive.
01:06:22Merci beaucoup d'être venu
01:06:24ce matin sur le plateau de la matinale
01:06:26de CNews. On va suivre ce dossier
01:06:28évidemment mais je voulais entendre
01:06:30vos inquiétudes qui sont les inquiétudes
01:06:32de tous les gens
01:06:34qui sont soit propriétaires
01:06:36soit locataires de quasiment
01:06:38tous les Français.
01:06:40Merci d'être venu.
01:06:42Allez, 7h21,
01:06:44dans un instant l'économie avec Eric de Ritmaten
01:06:46quand le MEDEF regrette Emmanuel Macron.
01:06:48Tiens, c'est ce que va nous dire Eric, à tout de suite.
01:06:54L'économie avec vous Eric de Ritmaten.
01:06:56Le MEDEF sort du bois et crie au loup.
01:06:58Le patronat en serait presque à regretter
01:07:00Emmanuel Macron. Oui, parce que le président
01:07:02pro-business, Emmanuel Macron,
01:07:04n'était finalement pas si mal selon le MEDEF.
01:07:06C'est ce que dit le patronat. Patrick Martin,
01:07:08son président, ses adhérents ont admis
01:07:10hier que les 7 années Macron
01:07:12plus les 2 années Hollande,
01:07:14donc ça fait 9, tout cela avait
01:07:16permis de faire de la croissance,
01:07:18de faire tourner les entreprises, de créer des
01:07:20embauches, d'investir et qu'il faut
01:07:22non seulement continuer mais
01:07:24amplifier ce mouvement. C'est pas un peu
01:07:26à contre-courant ? Il est certain
01:07:28qu'en écoutant le discours de gauche,
01:07:30on est aux antipodes des priorités du patronat.
01:07:32La gauche, rappelons-le, c'est d'abord
01:07:34un SMIC à 1600 euros net. C'est inconcevable
01:07:36pour les chefs d'entreprise parce que cela reviendrait
01:07:38à SMICardiser, SMICardiser
01:07:40une société avec des salaires fixes,
01:07:42un peu méthode soviétique, des
01:07:44PME qui couleraient, elles le disent elles-mêmes,
01:07:46parce que 1600 euros net, c'est
01:07:483200 euros à décaisser. En plus
01:07:50les embauches chuteraient et donc
01:07:52moins d'embauches, ça veut dire moins de monde dans les entreprises,
01:07:54des précarités qui s'accélèrent
01:07:56et donc la pauvreté qui va en grandissant.
01:07:58Le patronat prend donc
01:08:00au sérieux la menace de gauche.
01:08:02Et oui, il a le droit, il a le doigt, il le doit
01:08:04absolument car vous avez en France 3 millions de
01:08:06entreprises qui font tourner le pays, 3 millions
01:08:08de 100 000. Mais savez-vous Romain
01:08:10que quand la gauche cible le monde de l'entreprise,
01:08:12en fait elle vise
01:08:14287 grandes entreprises, celles
01:08:16qui sont solides, celles qui génèrent des gros
01:08:18bénéfices. Mais on oublie derrière
01:08:20les petites entreprises, les auto-entrepreneurs,
01:08:22toutes les PME micro-entreprises qui
01:08:24emploient 2 millions et demi de personnes
01:08:26d'où la panique du patronat.
01:08:28Donc sans soutien à l'entreprise
01:08:30tout s'effondre. Mais oui parce que vous avez
01:08:32trois leviers, vous avez le travail, la productivité,
01:08:34les bénéfices, voilà ce qu'il y a sur la croissance
01:08:36d'un pays. D'ailleurs les américains
01:08:38de l'agence Standard & Poor's
01:08:40ont réagi très vite hier soir. Qu'est-ce qu'ils ont dit ?
01:08:42Si la France se retrouve bloquée
01:08:44et sans réforme majeure et positive
01:08:46pour le pays, eh bien sa note
01:08:48sera dégradée avec toutes les conséquences
01:08:50que l'on connaît pour la suite, vous savez,
01:08:52la hausse des taux. Alors pour le moment
01:08:54c'est stand-by, on ne veut pas non plus paniquer
01:08:56au patronat, il faut être honnête.
01:08:58D'ailleurs la bourse l'a confirmé hier,
01:09:00elle a très peu bronché, si l'on peut le dire.
01:09:02Elle n'a perdu qu'un demi-pourcent, ce qui est très peu.
01:09:04En revanche, pour la suite, ça
01:09:06c'est le doute qui plane.
01:09:08Merci beaucoup
01:09:10Éric Derrête-Mathenne. Et à 7h40
01:09:12vous allez nous parler de la gauche qui
01:09:14lorgne sur notre
01:09:16épargne et notamment
01:09:18les assurances-vie. Allez, 7h27
01:09:20le temps et on commence avec la météo des plages.
01:09:32Place à présent à votre météo des plages
01:09:34où les conditions météo resteront instables
01:09:36notamment pour le Touquet où vous aurez localement
01:09:38quelques orages pour votre journée de mardi
01:09:40les températures resteront également un peu
01:09:42fraîches pour la saison, seulement 20 degrés
01:09:44à Noirmoutier ou encore du côté des Sables d'Olonne
01:09:46pour votre journée de mardi avec
01:09:48en prime le maintien d'un temps très nuageux
01:09:50les conditions météo resteront également
01:09:52mitigées pour le Pays Basque, 27 degrés
01:09:54à Arcachon, 26 degrés à
01:09:56Saint-Jean-de-Luz avec toujours cette alternance
01:09:58de nuages et d'éclaircies.
01:10:00Les conditions météo resteront estivales du côté
01:10:02de Palavas ou encore de Sanary où vous aurez
01:10:04en moyenne entre 26 et 30 degrés et surtout
01:10:06un ciel parfaitement dégagé.
01:10:08Entre la côte d'Azur et la Corse et toujours
01:10:10l'été, 31 degrés à Ajaccio, 30 degrés
01:10:12à Cannes, pas un seul nuage à l'horizon
01:10:14et dans l'eau vous aurez localement
01:10:1622 degrés à Hier où lundi suivé
01:10:18sera de 9. Excellente journée à tous !
01:10:20La météo des plages avec BDR.fr
01:10:22L'agence BDR vous propose l'achat
01:10:24de pièces d'or et lingots d'or. L'agence
01:10:26BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:10:29Le temps Alexandra Blanc
01:10:31La météo avec Groupe Verlaine
01:10:33Installateur de panneaux photovoltaïques
01:10:35garantie à vie avec contrat de maintenance
01:10:37Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:10:40Alexandra, il a fait particulièrement chaud
01:10:42le mois dernier. Oui en effet, ce mois
01:10:44de juin 2024 a bel et bien été
01:10:46le plus chaud jamais enregistré
01:10:48dans le monde. C'est vrai qu'en Europe, on n'a pas eu
01:10:50de vagues de chaleur ni de canicules mais à l'échelle
01:10:52mondiale, les températures se sont envolées
01:10:54avec en moyenne 16,66
01:10:56degrés. Tout pays
01:10:58confondu, nous étions en moyenne
01:11:000,67 au-dessus des
01:11:02normales de saison et c'est le 13e
01:11:04mois consécutif où les températures
01:11:06sont particulièrement élevées. On bat
01:11:08donc de nouveaux records. D'ailleurs, direction
01:11:10Las Vegas où l'on a relevé
01:11:1249 degrés hier après-midi.
01:11:14Températures exceptionnellement élevées
01:11:16et cette canicule devrait se poursuivre
01:11:18au moins jusqu'à la fin de semaine
01:11:20du côté de Las Vegas. Donc les Etats-Unis
01:11:22qui suffoquent. On a eu déjà des
01:11:24vagues de chaleur notamment au Brésil où l'on a
01:11:26relevé un ressenti de 62 degrés
01:11:28du côté de Rio. Alors au programme
01:11:30aujourd'hui, des conditions météo qui vont
01:11:32se dégrader avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation
01:11:34par le Nord-Ouest avec localement
01:11:36quelques orages actuellement pour le pays
01:11:38Nantais, partout ailleurs du Grand-Breton. Et puis
01:11:40dans l'après-midi, attention aux orages. Des
01:11:42orages parfois localement assez forts entre le
01:11:44nord du massif central, le bassin parisien
01:11:46ou encore l'extrême nord. On retrouvera
01:11:48également de la grêle et un temps assez
01:11:50variable en direction de la Bretagne ou encore
01:11:52du Pays Basque. Plein soleil autour du golfe
01:11:54du Lyon et sur le Nord-Est. Côté température,
01:11:56il va faire très chaud aujourd'hui
01:11:58notamment sur les régions de l'Est. Ce matin
01:12:00déjà 17-18 degrés du côté
01:12:02de Colmar. 22 degrés à Nice
01:12:04et dans l'après-midi, les températures
01:12:06s'envolent. 34 degrés du côté
01:12:08de Nancy ou encore de Strasbourg. 34
01:12:10degrés à Lyon et du côté de Limoges
01:12:12et vous aurez localement jusqu'à
01:12:1435 degrés du côté
01:12:16de Reims.
01:12:18C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:12:20Réalisateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie
01:12:22avec contrat de maintenance.
01:12:24Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:12:26C'est Newsy, il est 7h30.
01:12:28Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:12:30Ce drame insupportable à Marseille.
01:12:32Un homme d'une soixantaine
01:12:34d'années a été poignardé dans le métro
01:12:36de la cité phocéenne. Pourquoi ? Écoutez bien.
01:12:38Seulement parce qu'il a demandé à une
01:12:40jeune fille d'enlever ses pieds
01:12:42d'un siège du métro. Ce qui n'a pas
01:12:44plu à l'adolescent de 15 ans qui
01:12:46accompagnait cette jeune femme qui a poignardé
01:12:48le sexagénaire. François Bayroub
01:12:50se verrait bien à Matignon. C'est en tout cas
01:12:52ce qu'il a laissé entendre hier soir. Vous
01:12:54allez l'entendre justement.
01:12:56Une partie de la communauté juive inquiète après
01:12:58la victoire du nouveau Front Populaire aux élections
01:13:00législatives en cause des outrances
01:13:02antisémites de la France insoumise
01:13:04qui domine en nombre de sièges
01:13:06l'Alliance de Gauche.
01:13:08On va en parler avec Elie Korchia,
01:13:10président du Consistoire Central
01:13:12Israélite de France. Il sera avec nous dans un instant.
01:13:14Deux joueurs du 15 de France
01:13:16en déplacement en Argentine accusés
01:13:18d'agression sexuelle. Ils ont été
01:13:20arrêtés. Il s'agit d'Oscar Gégou
01:13:22et de Hugo Horadou
01:13:24selon la presse locale
01:13:26argentine.
01:13:28Tout d'abord cette terrible agression à Marseille
01:13:30qui en dit long sur notre époque.
01:13:32Un sexagénaire a été poignardé
01:13:34dans le métro à la station
01:13:36Saint-Charles. Pourquoi ? Parce qu'il a simplement demandé
01:13:38à une jeune fille dans le métro d'enlever ses
01:13:40pieds du siège à côté de lui.
01:13:42Et c'est à ce moment-là que l'adolescent de 15 ans
01:13:44qui accompagnait cette jeune fille
01:13:46lui a asséné 6 à 7 coups
01:13:48de couteau. Vous avez bien entendu le récit
01:13:50de ce drame avec Camille Guédon
01:13:52et Sharon Camara.
01:13:54Violemment agressé pour une remarque.
01:13:56À Marseille, dans le métro,
01:13:58un sexagénaire aurait demandé à une
01:14:00passagère près de lui d'enlever ses pieds
01:14:02du siège avant de se faire poignarder
01:14:04par l'adolescent qui accompagnait la jeune fille.
01:14:06Il est parti très rapidement
01:14:08pour peu de choses,
01:14:10pour pas grand chose finalement.
01:14:12Il a été agressé
01:14:14très rapidement à coup de couteau.
01:14:16Il a pris plusieurs coups de couteau, 6 ou 7 coups de couteau
01:14:18notamment au niveau du thorax.
01:14:20Pour cette raison, le centre pronostic vital a été
01:14:22très vite engagé. Il semblerait qu'il
01:14:24soit sorti d'affaire au moment où je vous parle.
01:14:26Les faits se sont déroulés samedi soir
01:14:28au niveau de la station de métro
01:14:30Saint-Charles, l'une des plus fréquentées de Marseille.
01:14:32L'homme de 61 ans
01:14:34a tenté de se défendre avec une bombe lacrymogène
01:14:36avant d'être poignardé au bras
01:14:38et au thorax.
01:14:40Les agressions au couteau,
01:14:42c'est toutes les 10 minutes en France.
01:14:44Et ça touche une population de plus en plus jeune également.
01:14:46L'agresseur,
01:14:48âgé d'une quinzaine d'années, a été interpellé
01:14:50au lendemain de l'attaque, puis placé
01:14:52en garde à vue.
01:14:54Voilà, une histoire épouvantable.
01:14:56Je voulais absolument vous la raconter
01:14:58ce matin. François Bayrou
01:15:00à la manœuvre pour Matignon, le leader du Modem,
01:15:02se voit comme le pivot
01:15:04d'une majorité qui irait de la gauche
01:15:06à la droite sans passer par
01:15:08les filles et le RN.
01:15:10Oui, on comprend un peu, entre les lignes,
01:15:12que François Bayrou se verrait bien prendre la place
01:15:14de Gabriel Attal. Écoutez, c'était hier soir sur TF1.
01:15:16Entendez-vous ?
01:15:18Nous vous donnons,
01:15:20nous Français,
01:15:22la mission, l'ordre
01:15:24de vous entendre.
01:15:26Vous vous êtes rassemblés
01:15:28pour choisir avec nous
01:15:30le refus de l'extrémisme.
01:15:32Maintenant, il va bien falloir
01:15:34que vous sortiez de vos affrontements
01:15:36un peu puérils, pour dire la vérité,
01:15:38et que vous décidiez
01:15:40de travailler ensemble pour le bien du pays.
01:15:42De la gauche hors LFI
01:15:44jusque à la droite
01:15:46hors RN,
01:15:48hors RN.
01:15:50Élodie Huchard, il est candidat.
01:15:52Oui, comme toujours.
01:15:54C'est vrai que François Bayrou, ça revient
01:15:56comme une petite blague parfois, de se dire qu'à chaque
01:15:58remaniement, il veut y aller.
01:16:00Et on a vu, d'ailleurs, lors du dernier remaniement,
01:16:02quand il n'a eu ni Matignon, ni un ministère,
01:16:04à quel point il s'était épanché ensuite dans la presse
01:16:06pour dire qu'évidemment, on lui avait proposé plein de postes,
01:16:08notamment le ministère
01:16:10des clivages
01:16:12et du gouffre, du gouffre entre Paris
01:16:14et les campagnes. Tout était assez original. On n'imagine
01:16:16mal que quelqu'un ait vraiment proposé à François Bayrou
01:16:18d'être ministre du gouffre, mais pourquoi pas ?
01:16:20Il l'avait vraiment dit.
01:16:22Jérôme Béglé, il est candidat à tout
01:16:24depuis quelques années.
01:16:26François Bayrou ? Depuis 20 ans, rappelez-vous,
01:16:28il avait voulu chanter Rabona
01:16:30sous les fenêtres
01:16:32de Ségolène Royal.
01:16:34C'est un spécialiste.
01:16:36Il soutient le candidat,
01:16:38il soutient l'échelle, puis il retire l'échelle, puis il s'y voit.
01:16:40C'est pénible
01:16:42à chaque élection.
01:16:44Il fait croire qu'il a un petit rôle à jouer.
01:16:46Allez, on change de sujet.
01:16:48Deux joueurs du 15 de France ont été
01:16:50arrêtés après une plainte pour agression
01:16:52sexuelle. Ils sont actuellement en tournée estivale
01:16:54en Amérique du Sud avec les Bleus.
01:16:56Ces deux joueurs ont été arrêtés
01:16:58par la police en Argentine, à Buenos Aires.
01:17:00On l'a appris ces dernières heures, on l'a appris cette nuit,
01:17:02en réalité, Chana.
01:17:04Selon la presse locale, il s'agit des joueurs Hugo Oradou
01:17:06et Oscar Gégou. Les deux rugbymen doivent être
01:17:08transférés vers la ville de Mendoza.
01:17:10C'est là qu'aurait eu lieu l'agression présumée,
01:17:12dans un hôtel où logeaient les joueurs
01:17:14pendant le premier test contre les Argentins.
01:17:16Un week-end difficile pour les mariages
01:17:18à Agnières-sur-Seine, près de Paris.
01:17:20Une première cérémonie a été annulée
01:17:22samedi dernier. Pourquoi ? Parce que le marié a été
01:17:24placé en garde à vue. Pourquoi a-t-il été
01:17:26placé en garde à vue ? Il y a eu des violences.
01:17:28En fait, le cortège a été arrêté
01:17:30par les forces de l'ordre après des tirs de mortiers.
01:17:32Ce qui n'a pas du tout plu
01:17:34au futur époux, lors de cette fameuse intervention
01:17:36des forces de l'ordre, qui s'est mis
01:17:38à insulter les policiers.
01:17:40Son arrestation a été filmée. Regardez.
01:17:46Idriss, viens !
01:17:50Idriss, reste là !
01:17:52Ils ont embarqué le marié.
01:17:54Regarde.
01:17:56Idriss, viens là ! Reste là !
01:17:58Voilà. Ce qui est dingue, c'est qu'une heure plus tard,
01:18:00il y a eu un autre incident, Chana.
01:18:02Oui, pour un autre mariage dans la même
01:18:04commune, une heure plus tard, une autre cérémonie
01:18:06a été annulée, cette fois-ci
01:18:08parce qu'un invité faisait
01:18:10du rodéo urbain dans le cortège.
01:18:12Il a donc été interpellé et il s'est rebellé, lui aussi.
01:18:14Bon, voilà comment ça se passe
01:18:16en France, actuellement.
01:18:18Il est 7h36. Tiens,
01:18:20la question que je vous pose ce matin,
01:18:22qui aimeriez-vous voir entrer à Matignon ?
01:18:24Qui n'aimeriez-vous pas
01:18:26voir entrer à Matignon ? Vous flashez le QR code
01:18:28et vous enregistrez votre vidéo.
01:18:30On vous entendra juste après la pause.
01:18:32Et puis, nous serons avec vous.
01:18:34Elie Korchia, bonjour. Bonjour. Merci d'être là.
01:18:36Président du Consistoire central israélite de France.
01:18:38La communauté juive est inquiète
01:18:40depuis dimanche soir. On va en parler avec vous
01:18:42dans un instant. A tout de suite.
01:18:50CNews, il est 7h39. Merci d'être là.
01:18:52Merci d'être avec nous. Les négociations
01:18:54continuent pour trouver un nouveau Premier ministre
01:18:56même s'il n'y a pas d'urgence absolue
01:18:58car Gabriel Attal
01:19:00fait l'intérim. Qui verriez-vous à Matignon ?
01:19:02Qui n'aimeriez-vous pas
01:19:04voir à Matignon ?
01:19:06Vous nous dites ça ce matin.
01:19:08Est-ce que ça doit être forcément quelqu'un de gauche
01:19:10ou d'extrême gauche ? Jean-Luc Mélenchon
01:19:12a très envie d'y aller. Est-ce que ça vous inquiète ?
01:19:14Est-ce que Gabriel Attal peut rester ? Est-ce que vous aimeriez
01:19:16voir quelqu'un issu de la droite
01:19:18aller à Matignon ?
01:19:20Voici vos réponses.
01:19:22Moi, je n'ai pas de nom à donner
01:19:24mais il faudra quand même trouver quelqu'un
01:19:26qui soit équilibré.
01:19:28Alors ça, pour le trouver, celui-là ou celle-là,
01:19:30ça ne va pas être facile. Mais qu'il soit
01:19:32un peu de droite, de gauche, un peu de partout,
01:19:34qu'il y ait des idées mélangées. Je pense que même
01:19:36aujourd'hui, il faudra même
01:19:38un gouvernement qui soit partagé, qui ait un peu
01:19:40de tout le monde parce que dans tous les partis,
01:19:42tout le monde a de bonnes idées. Malheureusement,
01:19:44ils n'arrivent pas à se serrer la main
01:19:46et c'est là le problème.
01:19:48On va voir Jean-Louis Bourleau à Matignon.
01:19:50Alors pour moi, surtout pas les filles,
01:19:52pas Mélenchon, Bonpare,
01:19:54qui sont orduriers,
01:19:56injurieux, qui ne savent même
01:19:58pas se tenir, qui ne représentent pas la France.
01:20:00Mais les Français ont choisi.
01:20:02Ils ont voulu que la gauche vienne
01:20:04et le groupe populaire vienne et qu'ils assument.
01:20:06On mérite le pouvoir
01:20:08que l'on a. Alors, si ils veulent le bordel,
01:20:10ils auront le bordel.
01:20:12Et qu'ils veulent la France en dessous de ça,
01:20:14on ne mérite ce qu'on a.
01:20:16Il a raison, le monsieur.
01:20:18Après, les Français ont voté.
01:20:20Alors ça peut plaire ou pas, mais
01:20:22les Français ont voté. Tiens, Jérôme Béglé,
01:20:24il y a un monsieur qui dit « moi j'ai envie de voir Jean-Louis Bourleau
01:20:26à Matignon ». Bon.
01:20:28Ça ne me semble pas être le scénario numéro 1
01:20:30d'après mes informations, mais…
01:20:32Ni le deuxième, ni le troisième, mais après tout,
01:20:34un certain nombre de scénarios vont tomber
01:20:36et d'autres vont monter en puissance.
01:20:38Exactement, exactement. Bon, allez, on va parler
01:20:40de la situation politique dans un instant.
01:20:42Là, on est avec Éric Orchia.
01:20:44Éric Orchia, merci d'être avec nous,
01:20:46président du Consistoire central israélite de France.
01:20:48Avec le résultat de l'extrême-gauche,
01:20:50dimanche, la communauté juive
01:20:52de France est inquiète
01:20:54depuis dimanche soir.
01:20:56Quels sont les témoignages qui vous reviennent ?
01:20:58Les principaux témoignages, déjà,
01:21:00c'est qu'on a eu une élection, effectivement,
01:21:02assez inédite, avec un retournement
01:21:04comme de situation,
01:21:06je parle devant des spécialistes, qu'on avait
01:21:08rarement vu sous la Ve République,
01:21:10entre un premier et un deuxième tour.
01:21:12Et autant, on a vu le Rassemblement
01:21:14national, dont le score s'est effrité
01:21:16grandement par rapport au premier tour,
01:21:18reconnaître une défaite, pour reprendre
01:21:20le mot de Jordan Bardella hier,
01:21:22dont le directeur de campagne, d'ailleurs,
01:21:24a démissionné, a quitté ses fonctions.
01:21:26Autant du côté de la France insoumise,
01:21:28qui n'a pas plus de députés
01:21:30que sous la précédente Assemblée,
01:21:32et dont plusieurs membres
01:21:34connus,
01:21:36comme Clémentine Autain
01:21:38et précédemment, comme François Ruffin,
01:21:40ont déclaré qu'ils ne voulaient plus siéger
01:21:42à la France insoumise,
01:21:44Ruffin allant même jusqu'à déclarer que Mélenchon
01:21:46était un boulet.
01:21:48Ce qui a été très étonnant quand même, c'est qu'on s'est
01:21:50retrouvés avec Jean-Luc Mélenchon, qui à 8h05
01:21:52fait une déclaration comme s'il avait
01:21:54remporté l'élection
01:21:56législative,
01:21:58et comme s'il attendait à être nommé Premier ministre.
01:22:00Et c'est vrai que c'est assez choquant. Vous savez,
01:22:02j'ai l'habitude de dire qu'il n'y a pas de vote juif.
01:22:04Mais la population, les Français
01:22:06juifs, qui font partie depuis toujours
01:22:08de la communauté nationale,
01:22:10ont eu un ressentiment
01:22:12particulier.
01:22:14C'est de se dire, mais
01:22:16qu'est-ce que c'est que cette déclaration ? Comme si LFI arrive
01:22:18au pouvoir. Vous savez
01:22:20combien LFI s'est comporté
01:22:22d'une manière inacceptable, indigne
01:22:24depuis le 7 octobre,
01:22:26et 8 octobre matin, ça voudrait dire
01:22:28qu'il y a finalement une prime à l'antisémitisme
01:22:30découvert d'antisionisme
01:22:32par rapport à un comportement qui a été inacceptable.
01:22:34Alors oui, pour nous aujourd'hui,
01:22:36des retours que j'ai sur le terrain
01:22:38des communautés juives à travers la France, ce que l'on souhaite,
01:22:40ce que l'on espère,
01:22:42ardemment, c'est que LFI
01:22:44ne fasse pas partie
01:22:46de l'équation gouvernementale.
01:22:48Parce que quand on les entend dire, on va arriver et on va gouverner,
01:22:50et qu'une des premières mesures dont les Français
01:22:52auraient besoin, c'est que la France déclare
01:22:54la Palestine sous 15 jours,
01:22:56alors qu'on sait très bien qu'Israël est en guerre
01:23:00contre le Hamas,
01:23:02et que malheureusement, la Palestine
01:23:04encore aujourd'hui est sous le joug du Hamas,
01:23:06en pleine guerre, venir déclarer ça,
01:23:08si c'est ça, une des mesures principales
01:23:10dont nous avons besoin, nous,
01:23:12avec nos compatriotes et concitoyens français,
01:23:14c'est quand même inquiétant. Je ne parle même pas du programme
01:23:16politique, parce qu'on voit souvent la communauté
01:23:18juive de France attachée, et c'est normal,
01:23:20à la liberté de culte,
01:23:22qui nous est garantie depuis la loi de 1905,
01:23:24notamment avec, vraiment,
01:23:26qui nous a été offerte avec la laïcité,
01:23:28mais aussi l'économie,
01:23:30l'éducation nationale, la police,
01:23:32les affaires étrangères,
01:23:34tout cela avec un gouvernement à la fille,
01:23:36ce serait évidemment un danger pour demain.
01:23:38Que vous disent les présidents de communautés partout en France ?
01:23:40C'est un petit peu ça, d'abord,
01:23:42il faut savoir qu'il y avait vraiment cette période
01:23:44qui a précédé cette élection,
01:23:46a été extrêmement tendue,
01:23:48on a senti vraiment des tensions,
01:23:50j'ai un petit peu l'impression que
01:23:52Jean-Luc Mélenchon, dans son discours
01:23:54extrême, finalement,
01:23:56a pris la posture de ce qu'on avait pu connaître
01:23:58il y a une trentaine d'années,
01:24:00avec Jean-Marie Le Pen,
01:24:02qui avait des déclarations qui choquaient,
01:24:04qui étaient très clivantes,
01:24:06et qui indignaient beaucoup
01:24:08la population juive de France,
01:24:10Jean-Marie Le Pen qui avait fait
01:24:12un jeu de mots,
01:24:14qui avait parlé de détails
01:24:16de l'histoire,
01:24:18des chambres à gaz, des détails de l'histoire,
01:24:20et c'est vrai que lorsqu'on a vu, après le 7 octobre,
01:24:22quand on a vu des députés,
01:24:24quand on a vu des élus,
01:24:26des filles, avoir un comportement
01:24:28indigne, avec des paroles
01:24:30particulièrement choquantes,
01:24:32c'est vrai que ça a créé, je pense,
01:24:34une grande colère,
01:24:36et cette colère, elle existe encore aujourd'hui,
01:24:38quand on entend et quand on voit des déclarations
01:24:40en nous disant, LFI va venir gouverner le pays,
01:24:42ça pour nous, c'est particulièrement choquant.
01:24:44Est-ce qu'il y a beaucoup
01:24:46de Français, de la communauté juive,
01:24:48qui viennent vous voir pour vous dire,
01:24:50ou qui vous tutoient ou pas, ou qui vous voient,
01:24:52nous avons envie de quitter
01:24:54la France et d'aller nous installer,
01:24:56soit aux Etats-Unis, soit au je-ne-sais-quel pays,
01:24:58en Israël. Oui, bien sûr.
01:25:00Mais vous le sentez
01:25:02depuis dimanche soir ? Alors, je le sentais
01:25:04déjà avant. Je le sentais déjà avant,
01:25:06au cours de ces derniers mois, on a senti cela.
01:25:08On a clairement senti cela.
01:25:10Alors, on n'est pas revenus dans des
01:25:12taux et dans des standards qu'on a pu connaître, parfois,
01:25:14après les attentats, notamment après l'attentat
01:25:16de l'école Osara-Torah de 2012,
01:25:18ou après l'attentat de l'Hypercacher
01:25:20dans la séquence des attentats de janvier 2015,
01:25:22où là, effectivement, on a pu avoir un nombre
01:25:24très important. Aujourd'hui, c'est un nombre
01:25:26important, sans qu'il ne soit très important,
01:25:28mais effectivement, l'inquiétude qui découle
01:25:30aussi de l'incertitude, parce que quand il y a
01:25:32une incertitude, évidemment, l'inquiétude est plus
01:25:34forte, évidemment, ça peut créer ce mouvement,
01:25:36mais encore une fois, vous connaissez mon discours,
01:25:38il est combatif, il est
01:25:40totalement français, nous sommes
01:25:42ici, c'est notre pays, et il n'est
01:25:44pas question que certains prennent la haine,
01:25:46et ils prônent, effectivement,
01:25:48le discours des juges de France, ça prône les valeurs républicaines
01:25:50qui sont les nôtres, donc on reste dans le combat,
01:25:52et on est optimiste, on reste optimiste
01:25:54toujours, même si on sent cette période de
01:25:56flottement, d'incertitude,
01:25:58on est optimiste, et on espère que les républicains
01:26:00dans notre pays, du Parti
01:26:02socialiste à la droite, en passant par
01:26:04le Bloc central, aujourd'hui, puissent nous
01:26:06éviter, évidemment, d'avoir
01:26:08LFI demain, dans une équation de gouvernement.
01:26:10– Merci beaucoup Éric Orchia, merci
01:26:12d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale,
01:26:14à bientôt, bonne journée à vous, président
01:26:16du Consistoire central israélite de France.
01:26:18L'économie avec vous,
01:26:20on va parler d'assurance-vie,
01:26:22d'épargne, vous souhaitiez revenir
01:26:24sur la provocation de Sandrine Rousseau,
01:26:26qui veut piocher dans les assurances-vie
01:26:28pour rembourser la dette du pays,
01:26:30avec la montée du nouveau front de gauche,
01:26:32certains commencent à s'inquiéter, forcément,
01:26:34c'est du sérieux tout ça, franchement ?
01:26:36– Oui, ça pourrait être sérieux, mais il y a de quoi
01:26:38en plus saliver devant cette épargne considérable,
01:26:40vous savez Romain que l'épargne des Français
01:26:42représente 6 000 milliards d'euros,
01:26:44c'est deux fois la dette de la France,
01:26:46alors dans cette somme, il y en a 2 000
01:26:48dans l'assurance-vie, oui c'est vrai,
01:26:50l'extrême-gauche salive devant ces sommes.
01:26:52– Pourtant il existe bien une loi
01:26:54qui permettrait de bloquer les avoirs ?
01:26:56– Alors oui, c'est juste, elle s'appelle la loi Sapin,
01:26:58précisément c'est la loi Sapin 2 qui a été rédigée
01:27:00en 2016 par l'ancien ministre de l'économie,
01:27:02socialiste, alors que dit cette loi ?
01:27:04Que l'État peut à tout moment suspendre
01:27:06ou retarder l'accès à cette épargne
01:27:08en cas de crise ou de faillite de l'État.
01:27:10Or clair, ça veut dire qu'on veut éviter le run-bank,
01:27:12en cas de faillite bancaire,
01:27:14ça évite que tous les clients se ruent
01:27:16sur compte vite et du coup ça crée un mouvement de panique.
01:27:18Alors en fait sous couvert de votre protection,
01:27:20de protéger votre épargne,
01:27:22en fait l'État vous dit simplement
01:27:24on vous prive de votre épargne.
01:27:26– Oui, rassurez-nous, l'État pourrait tout nous prendre ou pas ?
01:27:28– Alors écoutez, non,
01:27:30parce que je pense que, alors je me suis rendu
01:27:32d'ailleurs dans une banque hier,
01:27:34j'ai posé la question en tant que client,
01:27:36l'État peut quand même geler vos avoirs,
01:27:38ça peut durer 3 mois, ça peut durer 6 mois,
01:27:40mais ça mettrait un terme à l'accès libre
01:27:42de votre épargne, c'est là le vrai problème.
01:27:44Maintenant de là à spoiler
01:27:46vos avoirs, non,
01:27:48parce que l'État ne le fera pas,
01:27:50ça doit sûrement se faire à Cuba ou en Corée du Nord,
01:27:52mais la France peut-être s'inspire déjà
01:27:54de ces pays qui sont des modèles pour Jean-Luc Mélenchon,
01:27:56ce que peut faire l'État en tout cas
01:27:58c'est en cas de faillite bancaire,
01:28:00assurer une garantie bancaire,
01:28:02ça veut dire 100 000 euros maximum.
01:28:04Vous avez un gros patrimoine,
01:28:06on ne vous laissera que 100 000 euros,
01:28:08c'est tout ce que vous récupérez.
01:28:10– Oui, ça fait réagir l'un des plus gros gestionnaires
01:28:12c'est Gérard Beckerman, le président de l'affaire,
01:28:14il gère 2 millions de comptes en France d'assurance-vie.
01:28:16Alors qu'est-ce qu'il disait hier ?
01:28:18Il disait que Mme Rousseau, elle est bien gentille,
01:28:20elle oublie que l'épargne c'est une liberté
01:28:22et que souvent vous avez des personnes
01:28:24modestes, des retraités, qui ont mis de l'argent
01:28:26petit à petit et que cet argent,
01:28:28on ne vient pas vous le voler, on ne vient pas
01:28:30vous piocher dedans comme ça dans votre épargne.
01:28:32D'ailleurs il conseille à l'État confiscateur
01:28:34ou qui aurait envie de confisquer, de se tourner vers les Américains.
01:28:36Pourquoi ? Parce que les Américains
01:28:38détiennent une énorme part de notre dette,
01:28:40ils nous aident à la financer à travers des assurances-vie.
01:28:42Moi je pense qu'ils seraient contents, les Américains,
01:28:44de voir la France venir piller leur épargne.
01:28:46Vous ne pensez pas ?
01:28:48Oui, effectivement, mais qu'on soit d'ailleurs modestes,
01:28:50très modestes, moins modestes,
01:28:52qu'on ait réussi dans sa vie et qu'on ait mis
01:28:54de l'argent de côté, bon voilà,
01:28:56ce n'est pas pour que l'État vienne piocher dedans.
01:28:58Merci beaucoup,
01:29:00merci beaucoup Éric de Reitmaten.
01:29:02Dans un instant, la politique avec
01:29:04Jérôme Béglé, avec 143 députés,
01:29:06le Rassemblement national n'a pas réussi
01:29:08son pari. Quel va être le rôle
01:29:10du RN dans cette nouvelle Assemblée ?
01:29:12On va en parler avec Jérôme Béglé, à tout de suite.
01:29:16La politique avec vous,
01:29:18Jérôme Béglé. Bonjour Jérôme. Bonjour Romain.
01:29:20Avec 143 députés,
01:29:22le RN n'a pas réussi son pari.
01:29:24Pour quelles raisons, selon vous, Marine Le Pen
01:29:26et Jordan Bardella
01:29:28n'y sont pas arrivés ?
01:29:30Autrefois, Romain, pour dire que le Front National ne parviendrait pas
01:29:32à ses fins électorales, on avait
01:29:34coutume de parler de l'expression de plafond de verre
01:29:36qui, irrémédiablement, l'empêcherait
01:29:38de jouer un rôle important.
01:29:40Puis, à mesure de la montée en puissance
01:29:42de Marine Le Pen, on avait abandonné cette expression.
01:29:44Celle-ci a fait dimanche dernier
01:29:46son retour spectaculaire.
01:29:48Il existe bien un seuil
01:29:50qui semble inaccessible pour ce parti.
01:29:52Le second tour de législative a montré
01:29:54que les Français ne voulaient pas du Rassemblement national
01:29:56et que le fameux Front républicain
01:29:58était encore très efficace.
01:30:00Par ailleurs, les efforts du RN pour présenter
01:30:02des candidats de bonne facture sont
01:30:04largement insuffisants. Pour les législatives,
01:30:06certains n'ont tenu aucune réunion publique,
01:30:08d'autres ne le sont même jamais montré,
01:30:10d'autres se sont révélés pathétiques et totalement
01:30:12impréparés dans leurs interviews.
01:30:14Sans parler de ceux qui ont tenu ou écrit des propos
01:30:16passibles des tribunaux. Et que dire
01:30:18de cette polémique stupéfiante et contre-productive
01:30:20sur la double nationalité ? Bref,
01:30:22l'école des cadres du RN
01:30:24n'a pas produit suffisamment de bons élèves,
01:30:26ni un programme suffisamment
01:30:28solide. Ces derniers jours, Jean-Alain de Bardella
01:30:30semblait renoncer à toutes les aspérités
01:30:32économiques, sociales et budgétaires.
01:30:34Faire son aggiornamento,
01:30:36c'est bien, mais le faire
01:30:38comme ça en catimini, sur la défensive,
01:30:40comme s'il s'agissait de renoncements,
01:30:42cela a fini par réveiller des soupçons.
01:30:44Au moment de voter, les électeurs se sont demandés
01:30:46si le RN était prêt pour le pouvoir
01:30:48et pire encore, s'il avait vraiment envie
01:30:50de prendre le pouvoir. Et visiblement,
01:30:52leur réponse est claire.
01:30:53Quelle peut être la stratégie, Jérôme,
01:30:55la stratégie du RN pour conquérir le pouvoir ?
01:30:57D'abord, la patience est mère
01:30:59de toutes les vertus en politique et est un allié
01:31:01décisif. Exemple, Éric Zemmour
01:31:03n'a pas réussi son Blitzkrieg et
01:31:05trois ans après son envol
01:31:07en politique, il se retrouve vraiment très marginalisé.
01:31:09Si Le Pen et Bardella
01:31:11veulent prendre le pouvoir, ils devront
01:31:13encore prendre leur mal en patience
01:31:15et reconnaître leurs erreurs
01:31:17sans faire porter leur mauvais score
01:31:19sur les arrangements politiques de leurs adversaires.
01:31:21En tout cas, reconnaissons-le, comment c'est à faire
01:31:23le président du RN hier ? Un conseil
01:31:25d'ailleurs pour Jean-Alain de Bardella et ses amis,
01:31:27mieux montrer et expliquer
01:31:29qui ils sont, travailler
01:31:31et affiner leur programme, sillonner la France,
01:31:33expliquer toujours, encore et
01:31:35toujours, ce qu'est leur vision du pays.
01:31:37On raille souvent la manie de nos
01:31:39leaders politiques de publier des livres.
01:31:41Ceux-ci sont rarement des succédents en librairie,
01:31:43reconnaissons-le, mais ils montrent au moins
01:31:45qui sont réellement leurs auteurs,
01:31:47d'où ils viennent, ce qu'ils pensent,
01:31:49ce par quoi ils sont passés,
01:31:51ce que sont leurs idées et pourquoi
01:31:53sur des questions centrales et sensibles du moment,
01:31:55ils auront éventuellement évolué.
01:31:57Bref, ce sont des cartes d'identité précises
01:31:59et durables qui résistent au temps et aux caricatures,
01:32:01autant pour les électeurs que pour
01:32:03les médias. Or, les leaders du mouvement
01:32:05du RN ont jusqu'ici
01:32:07fui, curieusement, cet exercice.
01:32:09Il leur reste un peu plus de 3 ans maintenant
01:32:11pour affermir leur image et montrer
01:32:13vraiment qui ils sont, pour le meilleur
01:32:15comme pour le pire.
01:32:17Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:32:198h10, soyez là. On sera avec Manuel Bompard,
01:32:21coordinateur de la France Insoumise, député
01:32:23NFP-LFI
01:32:25des Bouches du Rhône, qui est cité
01:32:27parmi d'autres pour Matignon.
01:32:29Possible, pas possible, Jérôme Béglé,
01:32:31Élodie Huchard ?
01:32:33Grosse Cotte.
01:32:35Quand je dis Grosse Cotte, c'est pas le favori
01:32:37dans le camion de droite à Longchamp.
01:32:39Oui, d'accord.
01:32:41Élodie Huchard.
01:32:43Tout le champ des possibles est ouvert.
01:32:45Là, on voit bien qu'à gauche, ils tentent de s'entendre
01:32:47et je pense qu'autour de la table, tous se disent
01:32:49c'est peut-être moi. Ce n'est pas le plus simple
01:32:51pour arriver à une décision calme
01:32:53et collégiale.
01:32:55On verra ce qu'il nous dira,
01:32:57interrogé par Laurence Ferrari
01:32:59à 8h10 sur CNews et sur Europe.
01:33:01Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:33:13La météo avec vous, Alexandra
01:33:15et il va faire chaud aujourd'hui.
01:33:17Oui, des températures qui vont tout simplement
01:33:19s'envoler. En revanche, en termes de conditions
01:33:21de météo, le temps restera mitigé,
01:33:23notamment dans les Côtes d'Armor. C'est d'ailleurs le cas
01:33:25ce matin, image prise il y a seulement
01:33:27quelques minutes, avec un ciel laiteux,
01:33:29nuageux. Un temps instable et variable
01:33:31aujourd'hui avec une journée de mardi
01:33:33marquée par le retour des orages.
01:33:35Un temps très orageux, donc, en perspective.
01:33:37Ce matin, on retrouve un temps assez
01:33:39maussade sur les régions de l'Ouest, avec localement
01:33:41quelques orages entre le pays
01:33:43Nantais et la Normandie. Partout
01:33:45ailleurs du Grand Botan, notamment autour du
01:33:47Golfe du Lion, en allant également vers
01:33:49Lyonnais, les Alpes ou encore la Lorraine
01:33:51et l'Alsace, avec ce matin un ciel parfaitement
01:33:53dégagé. Puis, entre les deux, à l'avant de la perturbation,
01:33:55on retrouve un ciel un petit peu plus laiteux,
01:33:57un petit peu plus voilé. Dans l'après-midi,
01:33:59attention, de nouveau des orages, des orages
01:34:01parfois localement assez forts, accompagnés
01:34:03de grêle, tout simplement parce que nous avons ce qu'on appelle
01:34:05en météo un conflit de masse d'air. Un air beaucoup
01:34:07plus frais arrive par la façade atlantique
01:34:09et on a cet anticyclone positionné
01:34:11sur l'Europe centrale. Et donc, conflit de masse
01:34:13d'air entre les deux, entre la fraîcheur
01:34:15et la chaleur. D'ailleurs, cette journée de mardi
01:34:17est placée sous le signe de la chaleur, avec des températures
01:34:19qui vont tout simplement
01:34:21s'envoler. Ce matin, c'est déjà relativement
01:34:23doux. 22 à Nice ou encore à Jaxio,
01:34:2521 degrés pour le Pays Basque ou encore
01:34:2718 degrés à Paris. Et dans l'après-midi,
01:34:29les températures s'envolent. On parle bel et bien
01:34:31d'un pic de chaleur avec 34 degrés
01:34:33du côté de Limoges ou encore de
01:34:35Clermont-Ferrand. 35 degrés attendus
01:34:37pour la région Champagne
01:34:39et puis localement jusqu'à 31 degrés
01:34:41à Toulouse. Températures, en revanche, un peu
01:34:43plus fraîches en Bretagne avec 19 degrés
01:34:45du côté de Brest.
01:34:47C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:34:49Installateurs de panneaux photovoltaïques
01:34:51garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:34:53Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:57C'est news. Merci d'être avec nous.
01:34:59Il est bientôt 8h. Les négociations
01:35:01continuent pour trouver un nouveau Premier
01:35:03ministre, même s'il n'y a pas une urgence
01:35:05absolue car Gabriel Attal
01:35:07fait l'intérim. Qui verriez-vous
01:35:09à Matignon ?
01:35:11Qui n'aimeriez-vous pas voir à Matignon ?
01:35:13Vous nous dites tout. Est-ce que ça doit être
01:35:15forcément quelqu'un de gauche, voire d'extrême-gauche
01:35:17selon les résultats de dimanche soir ?
01:35:19Jean-Luc Mélenchon a très envie
01:35:21d'y aller. Est-ce que ça vous inquiète ? Est-ce que
01:35:23Gabriel Attal peut rester ? Est-ce que vous verriez bien
01:35:25quelqu'un issu de la droite ou du centre ?
01:35:27Vous enregistrez vos vidéos
01:35:29et on vous entendra à 8h30.
01:35:31Le nouveau Front Populaire veut abroger
01:35:33la loi anti-squat et offrir de nouveaux droits
01:35:35aux squatteurs. On a rencontré des propriétaires
01:35:37inquiets. Les patrons de
01:35:39PME et de TPE craignent
01:35:41le programme du nouveau Front Populaire
01:35:43et notamment l'augmentation du SMIC à 1600 euros
01:35:45qui n'est pas compensée par des baisses
01:35:47de charges. On va
01:35:49en parler dans un instant.
01:35:51Qui voyez-vous
01:35:53à Matignon ?
01:35:55C'est la question que tout le monde se pose.
01:35:57Alors on vous donne la parole
01:35:59ce matin. On est allé à Saint-Herblain
01:36:01en Loire-Atlantique. Et c'est le nouveau
01:36:03Front Populaire qui l'a emporté à Saint-Herblain
01:36:05au second tour. Mais pour autant, vous allez voir
01:36:07que les électeurs n'attendent pas
01:36:09nécessairement un Premier ministre de gauche.
01:36:11Reportage signé Jean-Michel Decaze.
01:36:15Troisième circonscription de Loire-Atlantique
01:36:17à l'ouest de Nantes.
01:36:19Ici, le nouveau Front Populaire
01:36:21l'a emporté largement avec
01:36:2350,13% des voix
01:36:25dans une triangulaire avec
01:36:27Ensemble et l'ERN. Pour autant,
01:36:29ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon
01:36:31qui est cité spontanément au poste
01:36:33de Premier ministre. Son nom
01:36:35n'a été prononcé par aucune des personnes
01:36:37que nous avons rencontrées.
01:36:39Voici les préférés.
01:36:41Moi, je verrais bien Hollande.
01:36:43L'écologiste,
01:36:45je ne sais plus son nom, je suis désolée.
01:36:47Madame Tondelier.
01:36:49Peut-être qu'elle va nous rapporter quelque chose de frais.
01:36:51Et en plus, une femme, ça serait formidable.
01:36:53Rue Walt Disney ou boulevard
01:36:55François Mitterrand. On vote
01:36:57à gauche depuis des dizaines d'années.
01:36:59Mais on a le triomphe modeste.
01:37:01Les électeurs sont d'abord
01:37:03inquiets pour la suite et réclament
01:37:05avant tout un futur Premier ministre
01:37:07à personnalité consensuelle.
01:37:09Un rassembleur.
01:37:11D'essayer de calmer un peu
01:37:13tout le monde. Parce que dans l'hémicycle, il va y avoir
01:37:15énormément d'altercations.
01:37:17Donc essayer que tout le monde se respecte
01:37:19surtout. D'être capable de faire des compromis.
01:37:21Pas des compromissions, mais des compromis.
01:37:23Au moins, ils ne se mettront jamais d'accord.
01:37:25Donc ça va être le statu quo comme ça
01:37:27jusqu'à on ne sait pas quand.
01:37:29Et cet avis-là, nous l'avons entendu
01:37:31dans la bouche de la grande majorité
01:37:33des électeurs.
01:37:35Elodie Huchard avec nous.
01:37:37Est-ce que le nouveau Premier ministre
01:37:39doit forcément être de gauche ?
01:37:41Forcément non. La force en présence
01:37:43majoritaire au Parlement
01:37:45pour l'instant, c'est le nouveau Front Populaire.
01:37:47Mais Emmanuel Macron pourra décider de faire absolument
01:37:49ce qu'il veut. Il y a quelque chose d'assez drôle.
01:37:51C'est qu'en 2022, Jean-Luc Mélenchon
01:37:53notamment et ses amis disaient que
01:37:55la majorité présentielle n'était que relative
01:37:57et qu'il fallait ouvrir le gouvernement.
01:37:59Alors qu'aujourd'hui, eux-mêmes
01:38:01n'ont pas en majorité parce qu'ils sont encore
01:38:03beaucoup moins nombreux que l'étaient
01:38:05les macronistes à 100 sièges près.
01:38:07On se rend compte qu'eux, en revanche, veulent le pouvoir, tout le pouvoir.
01:38:09On sait qu'en ce moment, il y a des discussions
01:38:11à gauche, qu'ils devraient peut-être
01:38:13en tout cas l'espèrent-ils s'entendre pour proposer
01:38:15un nom à Emmanuel Macron. Ensuite, est-ce que le Président
01:38:17voudra ou non suivre cette idée ?
01:38:19Honnêtement, rien n'est moins sûr. On ne voit pas pourquoi
01:38:21Emmanuel Macron ferait ce cadeau à la gauche.
01:38:23Merci Elodie. Le nouveau Front Populaire
01:38:25veut abroger la loi
01:38:27anti-squat et supprimer cette loi serait
01:38:29un bond en arrière. Oui, ça rallongerait
01:38:31drastiquement les procédures d'expulsion qui,
01:38:33accessoirement, coûtent très cher et ça reviendrait
01:38:35clairement à favoriser les squatteurs
01:38:37au détriment des propriétaires.
01:38:39C'était en 2022.
01:38:41Magalié, son mari,
01:38:43achète une résidence secondaire à Canet en Roussillon.
01:38:45Il décide de mettre l'appartement
01:38:47en location via une conciergerie.
01:38:49Celle-ci s'avère finalement non déclarée.
01:38:51Elle installe un locataire
01:38:53qui va faire vivre l'enfer à ses propriétaires.
01:38:55Du jour au lendemain, il a coupé
01:38:57le contrat EDF
01:38:59et il l'a mis à son nom, sauf qu'on a reçu
01:39:01des factures démesurées d'EDF.
01:39:03Des factures d'eau,
01:39:05on n'en parle même pas.
01:39:07Et puis, le jour où
01:39:09l'huissier a pu aller
01:39:11constater, il nous avait tout volé,
01:39:13mais quand je vous dis tout, de la petite cuillère
01:39:15à tout ce qu'il y avait dans l'appartement.
01:39:17Magalié et son mari
01:39:19ont dépensé 6000 euros dans les différentes
01:39:21procédures judiciaires. Ils ont mis
01:39:237 mois avant de pouvoir retrouver leurs biens.
01:39:25Ces histoires pourraient se multiplier
01:39:27avec l'abrogation de la loi
01:39:29anti-squat. C'est une catastrophe
01:39:31pour les propriétaires.
01:39:33Déjà que cette loi, elle a mis du temps
01:39:35à être évoluée. En pratique,
01:39:37cette nouvelle loi pose quand même des difficultés
01:39:39parce qu'elle n'est pas souvent accordée.
01:39:41Donc là, en voulant
01:39:43la supprimer, on retourne
01:39:45dans un état de droit antérieur.
01:39:47Les procédures d'expulsion
01:39:49pourraient donc se rallonger
01:39:51jusqu'à deux ans selon cette avocate.
01:39:53Aujourd'hui, la loi prévoit 3 ans
01:39:55de prison contre les squatteurs et 45 000 euros d'amende.
01:39:59Le SMIC a 1600 euros.
01:40:01C'est l'une des mesures phares du nouveau Front Populaire.
01:40:03Une proposition qui plaît beaucoup
01:40:05aux salariés mais qui inquiète les patrons
01:40:07et notamment les petits patrons.
01:40:09Oui, puisque le SMIC va automatiquement
01:40:11augmenter leurs charges sans pour autant avoir
01:40:13des aides supplémentaires.
01:40:15Une situation politique
01:40:17et économique instable
01:40:19qui inquiète les petites et moyennes entreprises.
01:40:21Au lendemain du second tour
01:40:23des élections législatives où aucun groupe politique
01:40:25n'a obtenu de majorité,
01:40:27le programme de la coalition de gauche arrivée en tête
01:40:29propose une augmentation du SMIC à 1600 euros
01:40:31qui enthousiasme les employés.
01:40:33Ça aide vraiment
01:40:35pour payer les loyers
01:40:37et tout ça.
01:40:39Ça veut dire qu'on peut
01:40:41gagner des sous
01:40:43la fin du mois au moins.
01:40:45Une proposition utopique
01:40:47pour les patrons des petites entreprises
01:40:49qui fragiliseraient l'économie du pays.
01:40:51Effectivement, on embauche beaucoup plus cher aujourd'hui
01:40:53mais on ne peut pas embaucher plus
01:40:55et payer plus si on n'a pas
01:40:57derrière de revenus supplémentaires.
01:40:59Et bien entendu, le programme qui a été annoncé
01:41:01qui vise à augmenter
01:41:03un certain nombre de coûts des entreprises
01:41:05va forcément aussi augmenter
01:41:07les charges qu'ils payent sur l'entreprise
01:41:09et donc nous ne permettrons pas
01:41:11de donner des salaires plus importants à ceux que nous donnons déjà
01:41:13qui sont plus importants à ceux que nous donnions
01:41:15il y a 24 ou 36 mois.
01:41:17Sans majorité absolue,
01:41:19le nouveau Front Populaire aura pour l'instant
01:41:21du mal à imposer sa réforme.
01:41:23Joe Biden
01:41:25avait l'air extrêmement
01:41:27pâle, c'est ce qu'a dit
01:41:29Donald Trump cette nuit à propos du débat
01:41:31catastrophique de juin dernier.
01:41:33Il avait l'air extrêmement pâle, pour le dire gentiment,
01:41:35précise quand même Donald Trump.
01:41:37Il rajoute qu'il a trouvé la voix de son adversaire
01:41:39assez faible et que très vite ses réponses
01:41:41n'avaient plus beaucoup de sens.
01:41:43Donc vraiment heureusement qu'il a précisé, qu'il disait ça gentiment.
01:41:45Voilà Donald Trump qui a pris la parole
01:41:47sur Fox News cette nuit.
01:41:49Donald Trump sait que
01:41:51les démocrates eux-mêmes s'inquiètent
01:41:53de l'état de santé de Joe Biden.
01:41:55Oui parce qu'il y a des rumeurs dernièrement qui circulent
01:41:57selon lesquelles le président américain souffrirait
01:41:59de la maladie de Parkinson.
01:42:01Le New York Times a révélé effectivement
01:42:03qu'un spécialiste de cette maladie avait été reçu
01:42:05huit fois en huit mois à la Maison Blanche.
01:42:07Une information qui a été démentie par la porte-parole
01:42:09de la présidence.
01:42:11C'est New Daily 8h06, restez bien avec nous.
01:42:13La grande interview Laurence Ferrari reçoit
01:42:15ce matin Manuel Bompard,
01:42:17coordinateur de la France Insoumise
01:42:19et député
01:42:21NFP France Insoumise
01:42:23des Bouches-du-Rhône.
01:42:25Il sera en direct interrogé par Laurence Ferrari
01:42:27dans un instant sur CNews et sur Europe.
01:42:29A tout de suite.
01:42:35Manuel Bompard est l'invité ce matin de Laurence Ferrari.
01:42:37C'est votre grande interview
01:42:39sur CNews et sur Europe.
01:42:41Bonjour Manuel Bompard.
01:42:43Bienvenue dans notre matinale.
01:42:45Le nouveau Front Populaire est arrivé en tête
01:42:47à l'issue du scrutin du second tour de ses législatives
01:42:49en nombre de sièges de députés
01:42:51et pourtant le président Macron a décidé
01:42:53de refuser la démission de son premier ministre
01:42:55Gabriel Attal pour lui demander de rester pour le moment
01:42:57afin d'assurer la stabilité du pays.
01:42:59Qu'est-ce qui vous choque là-dedans ?
01:43:01Ce qui me choque c'est que le président de la République
01:43:03ne semble pas prendre acte
01:43:05du résultat de ses élections législatives
01:43:07parce que la logique...
01:43:09Les Français n'ont pas voté pour vous
01:43:11mais qu'ils ont juste défait l'ERN dans les urnes
01:43:13et massivement choisi des députés de l'Arc-Républica.
01:43:15Je crois qu'au contraire, les résultats
01:43:17de ses élections législatives sont très clairs
01:43:19que c'est bien le nouveau Front Populaire
01:43:21qui est arrivé en tête, qui dispose
01:43:23du plus grand nombre de sièges à l'Assemblée nationale
01:43:25et l'usage républicain, la logique institutionnelle
01:43:27c'est que le président de la République
01:43:29se tourne vers le nouveau Front Populaire
01:43:31et nous propose, nous demande
01:43:33de constituer un gouvernement, ce à quoi
01:43:35nous sommes prêts. Et donc je pense que
01:43:37toutes les tentatives auxquelles on assiste
01:43:39depuis maintenant, dimanche soir, pour en quelque sorte
01:43:41essayer d'effacer le résultat
01:43:43de ses élections législatives
01:43:45sont démocratiquement inacceptables.
01:43:47Comment est-ce que vous pensez qu'il pourrait nommer quelqu'un
01:43:49issu des rangs peut-être de la France Insoumise
01:43:51alors qu'il disait que vous avez
01:43:53un programme immigrationniste, que la France Insoumise
01:43:55proposait une forme de communautarisme
01:43:57il y a à peine quelques jours ?
01:43:59D'abord que le président de la République ait dit à peu près n'importe quoi
01:44:01sur notre programme
01:44:03malheureusement c'est une certitude
01:44:05mais il faut qu'il apprenne quelque chose
01:44:07Vous n'avez pas un programme immigrationniste ?
01:44:09On parlera de ça j'imagine dans le détail
01:44:11mais il faut qu'il apprenne
01:44:13quelque chose, c'est que
01:44:15il est contraint par
01:44:17le suffrage des électrices et des électeurs
01:44:19parfois à prendre des décisions qui ne lui plaisent pas
01:44:21Mais il est contraint par rien dans la Constitution
01:44:23qui l'oblige à nommer quelqu'un du nouveau Front Populaire
01:44:25Mais quelle autre option a-t-il aujourd'hui
01:44:27sur la table qui lui permet de
01:44:29constituer un gouvernement ?
01:44:31Il y a une logique institutionnelle
01:44:33ça a été le cas dans toutes les cohabitations
01:44:35c'est que la formation politique
01:44:37qui dispose du plus grand nombre de sièges à l'Assemblée Nationale
01:44:39est celle à qui on confie la responsabilité
01:44:41de constituer un gouvernement
01:44:43et je pense que le président de la République
01:44:45ne doit pas rompre avec cet usage démocratique
01:44:47Pour l'instant il n'y a encore aucun nom
01:44:49que vous avez proposé au sein du nouveau Front Populaire
01:44:51il y a beaucoup de dissensions
01:44:53vous avez
01:44:55beaucoup de noms à proposer
01:44:57Jean-Luc Mélenchon dit
01:44:59« moi je ne serai jamais le problème, toujours une partie de la solution »
01:45:01Il est toujours le candidat idéal pour vous ?
01:45:03Je pense que Jean-Luc Mélenchon a des atouts
01:45:05pour pouvoir exercer cette fonction
01:45:07il est en
01:45:09en adéquation avec le programme
01:45:11que nous avons défendu dans ces élections
01:45:13parce que c'est ça qui est important de dire
01:45:15c'est qu'un gouvernement
01:45:17du nouveau Front Populaire
01:45:19s'il se constitue, il se constitue pour mettre en œuvre
01:45:21le programme du nouveau Front Populaire
01:45:23c'est le programme que nous avons défendu dans cette élection
01:45:25donc Jean-Luc Mélenchon il est en adéquation avec ce programme
01:45:27il a une expérience
01:45:29gouvernementale, une pratique du pouvoir
01:45:31que personne ne peut lui enlever
01:45:33donc oui bien sûr qu'il fait partie
01:45:35des options possibles
01:45:37pour être le futur Premier Ministre
01:45:39du nouveau Front Populaire
01:45:41il y en a d'autres, on en a évoqué d'autres aussi
01:45:43et je pense que tout le monde
01:45:45doit entendre l'idée
01:45:47que bien évidemment nous sommes dans une coalition
01:45:49et que dans cette coalition
01:45:51forcément ça doit se faire dans la discussion
01:45:53pour trouver différentes composantes de cette coalition
01:45:55pour trouver un dispositif global qui convient à tout le monde
01:45:57Manuel Bompard, discussion, on vote
01:45:59est-ce que vous êtes d'accord pour qu'il y ait un vote pour désigner
01:46:01au sein du nouveau Front Populaire
01:46:03un candidat pour la réunion ?
01:46:05Un vote entre qui et qui ?
01:46:07Différentes composantes de ce nouveau Front Populaire
01:46:09C'est la démocratie
01:46:11Attendez, aujourd'hui il y a quatre composantes
01:46:13qui vont constituer ce nouveau Front Populaire
01:46:15bien évidemment, il faut que
01:46:17le package global
01:46:19qui soit présenté
01:46:21soit présenté en accord
01:46:23avec l'ensemble des composantes du nouveau Front Populaire
01:46:25ce n'est pas trois composantes
01:46:27contre une, il faut que toutes soient d'accord
01:46:29Est-ce que vous êtes d'accord avec le vote tout simplement ?
01:46:31Mais encore une fois, je vous dis le vote de qui ?
01:46:33Vous me dites parmi les composantes, je vous dis on ne va pas faire...
01:46:35LFI, PS, Européologie des Verts, PCF
01:46:37Oui mais là vous parlez à l'Assemblée Nationale
01:46:39Il me semble que
01:46:41l'usage là aussi et la coutume
01:46:43c'est que ce soit les différentes formations politiques
01:46:45qui se mettent d'accord
01:46:47Je ne le crois pas, je pense que c'est par consensus
01:46:49mais si vous voulez, en tout cas par accord
01:46:51entre les différentes composantes politiques
01:46:53que cette équipe, parce que ça doit être une équipe
01:46:55doit être représentée, travaillée, constituée
01:46:57et j'espère que ça pourra être le cas dans les prochains jours
01:46:59Encore un mot là-dessus, puis on avance parce que ce n'est pas le plus important
01:47:01Marine Tondelier dit qu'il faut une figure qui doit
01:47:03apaiser et réparer le pays
01:47:05Elle avait elle aussi dit il y a quelques jours
01:47:07Jean-Luc Mélenchon ne sera jamais Premier Ministre
01:47:09Qu'est-ce que vous dites à vos alliés en fait ?
01:47:11Ils ont raison ?
01:47:13Je leur dis qu'il ne faut pas commencer une discussion de cette nature
01:47:15en commençant à poser des exclusives
01:47:17parce que si tout le monde se met à poser des exclusives
01:47:19sur tout le monde, à la fin il n'y a pas de solutions
01:47:21qui peuvent émerger
01:47:23Pour le reste, réparer le pays, il y en a bien besoin
01:47:25après malheureusement des années de destruction
01:47:27du pays par le pouvoir
01:47:29le pouvoir macroniste
01:47:31Donc oui, bien sûr, le programme du Nouveau Front Populaire
01:47:33c'est aussi un programme qui a vocation à réparer
01:47:35à réparer nos services publics
01:47:37par exemple, à faire en sorte
01:47:39que les gens puissent vivre de leur travail
01:47:41à apporter des réponses en termes de pouvoir d'achat
01:47:43Bon, il y a beaucoup de choses à faire
01:47:45et pour ça, je suis d'accord avec Marine Taudelier sur ce point
01:47:47Manuel Bompard, il vous manque
01:47:49si jamais vous arriviez à avoir un Premier Ministre
01:47:51il suffit de vous rendre plus de 100 voix pour arriver
01:47:53à une majorité absolue et donc faire passer des textes
01:47:55avec qui vous alliez
01:47:57puisque le NFP, le Nouveau Front Populaire
01:47:59ne peut pas gouverner tout seul
01:48:01Non mais je pense que les différentes mesures
01:48:03qui sont celles du programme du Nouveau Front Populaire
01:48:05peuvent trouver des majorités à l'Assemblée Nationale
01:48:07Y compris avec les voix du RN ?
01:48:09Vous savez, il y a 577 députés
01:48:11je ne vais pas commencer à dire que...
01:48:13par exemple
01:48:15le Nouveau Front Populaire
01:48:17constitue demain son gouvernement
01:48:19il présente devant l'Assemblée Nationale
01:48:21une proposition pour
01:48:23abroger la réforme de la retraite
01:48:25à 64 ans d'Emmanuel Macron
01:48:27ce sujet par exemple
01:48:29n'a jamais, la réforme de la retraite
01:48:31à 64 ans d'Emmanuel Macron, n'a jamais
01:48:33obtenu une majorité à l'Assemblée Nationale
01:48:35c'est donc bien qu'il y avait une majorité
01:48:37pour la rejeter, donc
01:48:39il est tout à fait possible de trouver une majorité
01:48:41pour abroger cette réforme
01:48:43donc bienvenue aux voix du RN, on est d'accord
01:48:45sur cette loi d'abrogation des retraites
01:48:47je vois bien où vous voulez me mendre
01:48:49je vous réponds très tranquillement
01:48:51il me semble qu'il y avait par exemple aussi des députés
01:48:53Les Républicains, des députés
01:48:55du groupe Liott par exemple
01:48:57dans la mandature précédente qui était opposée
01:48:59à la retraite à 64 ans
01:49:01donc pourquoi vous ne me dites pas bienvenue aux voix
01:49:03du groupe Liott ou aux voix des groupes Les Républicains
01:49:05il y a 577 députés
01:49:07pour disposer d'une majorité sur un texte de loi
01:49:09il faut en avoir plus de 289
01:49:11et ça s'adresse à l'ensemble des députés
01:49:13Il y aurait toujours le risque d'une motion de censure
01:49:15qui serait adressée au gouvernement Nouveau Front Populaire
01:49:17qui pourrait être renversée à tout moment
01:49:19parce que si on additionne les voix du bloc macroniste
01:49:21avec une poignée de LR, ça suffirait à renverser votre gouvernement
01:49:23c'est une grande période d'instabilité en fait
01:49:25qui s'ouvrirait
01:49:27De facto, le Président de la République a mis tout le pays
01:49:29dans une situation d'instabilité
01:49:31puisqu'aucune configuration aujourd'hui
01:49:33ne permet de garantir une majorité absolue
01:49:35à l'Assemblée Nationale
01:49:37Nous prenons nos responsabilités
01:49:39nous disons, étant arrivés en tête
01:49:41et étant la première force à l'Assemblée Nationale
01:49:43nous disons, nous sommes prêts à gouverner
01:49:45nous présenterons un programme, nous proposerons
01:49:47les mesures de ce programme à l'Assemblée Nationale
01:49:49et après, c'est la responsabilité
01:49:51de chacun des groupes à l'Assemblée Nationale
01:49:53de prendre ses responsabilités
01:49:55c'est-à-dire, soit de voter ses propositions
01:49:57soit, effectivement, c'est la possibilité institutionnelle
01:49:59de nous renverser
01:50:01mais en tout cas, nous, nous sommes prêts à avancer
01:50:03nous sommes prêts à commencer à mettre en oeuvre notre programme
01:50:05Vous, camarade socialiste ou écologiste
01:50:07qui était désigné pour Matignon, vous vous rangeriez derrière lui
01:50:09comme un seul homme ?
01:50:11Je ne vais pas commencer à, on peut évoquer si vous voulez
01:50:13tous les cas
01:50:15Là, on parle juste des socialistes
01:50:17Moi, je pense qu'il y a une logique institutionnelle
01:50:19c'est d'ailleurs celle que Olivier Faure lui-même avait défendue
01:50:21au début de cette campagne, qui était de dire que
01:50:23dans une coalition, le Premier ministre
01:50:25doit être issu de la formation politique
01:50:27qui dispose du plus grand nombre
01:50:29de parlementaires au sein de cette coalition
01:50:31et je crois qu'il faut rester fidèle à cet usage
01:50:33parce que c'est ce qui permet la stabilité de cette coalition
01:50:35Est-ce qu'en regardant la photo de famille
01:50:37du Nouveau Front Populaire
01:50:39on note, et Rocaïa d'Aguiallo l'a noté hier aussi
01:50:41qu'il y avait assez peu de diversité
01:50:43ça veut dire que le Nouveau Front Populaire, Manuel Bompard
01:50:45ne représente pas la diversité de ceux qui votent
01:50:47pour lui ?
01:50:49Je ne le crois pas, je pense que si vous regardez
01:50:51vous n'avez pas en fait de photo de famille
01:50:53aujourd'hui du Nouveau Front Populaire
01:50:55mais vous regardez
01:50:57Ah, ça c'est vrai
01:50:59Il y a trop de plans ?
01:51:01Ce n'est pas le sujet, je vous dis juste que
01:51:03la représentation parlementaire
01:51:05qui doit être celle du pays de manière générale
01:51:07ce n'est pas que le Nouveau Front Populaire
01:51:09d'ailleurs je crois qu'elle doit être le plus possible
01:51:11à l'image de la société dans son ensemble
01:51:13et dans toutes ses dimensions
01:51:15je crois que vous accepteriez l'idée comme moi
01:51:17que s'il n'y avait que 3%
01:51:19de députés femmes à l'Assemblée Nationale
01:51:21ça vous poserait un problème
01:51:23Il y en a moins d'ailleurs des femmes cette année
01:51:25Donc vous voyez bien que je pense que c'est un enjeu
01:51:27pour toutes les formations politiques
01:51:29notamment pour le Nouveau Front Populaire
01:51:31de faire en sorte que notre représentation parlementaire
01:51:33soit effectivement à l'image de la société
01:51:35et j'admets que sur ce sujet il y a encore beaucoup de travail
01:51:37Notamment dans votre camp
01:51:39Oui mais dans notre camp je considère
01:51:41qu'on fait plutôt le boulot
01:51:43par exemple on a fait élire, je vous donne un exemple
01:51:45en termes de représentativité, il y a un nouveau député
01:51:47qui a été élu, Bérenger Cernon
01:51:49qui est un cheminot syndicaliste
01:51:51je pense que c'est bien qu'il y ait des cheminots
01:51:53à l'Assemblée Nationale
01:51:55donc vous voyez cette représentativité
01:51:57elle doit s'exercer sur tous les plans
01:51:59et je considère que le Nouveau Front Populaire
01:52:01fait plutôt partie, et notamment la France Insoumise
01:52:03en son sein, de ceux qui favorisent
01:52:05cette meilleure représentativité
01:52:07mais il y a encore du travail, j'en suis tout à fait conscient
01:52:09Pourquoi faire un gouvernement
01:52:11Nouveau Front Populaire ? Quelles seraient les premières mesures
01:52:13que vous feriez passer très rapidement
01:52:15si vous étiez à Matignon ?
01:52:17Je pense que l'enjeu, la priorité première des Français aujourd'hui
01:52:19c'est la question du pouvoir d'achat
01:52:21et que sur ce sujet on a mis des propositions fortes
01:52:23sur la table pendant la campagne
01:52:25sur les produits de première nécessité
01:52:27sur le carburant, sur l'énergie
01:52:29pour permettre de faire en sorte qu'on revienne
01:52:31à des prix qui sont
01:52:33des prix raisonnables, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui
01:52:35on a connu une inflation qui est une inflation extraordinaire
01:52:37et les revenus
01:52:39les salaires en particulier ne se sont pas alignés
01:52:41sur cette inflation, donc blocage des prix
01:52:43augmentation des salaires
01:52:45c'est le SMIC, mais c'est aussi
01:52:47l'augmentation de 10% du point d'indice
01:52:49des fonctionnaires
01:52:51Sur le SMIC, les petits patrons sont très inquiets
01:52:53notamment les patrons de TPUS disent
01:52:55nous on se verse à peine un SMIC, comment on pourrait
01:52:57augmenter nos salariés de 14% ?
01:52:59Je crois qu'il faut regarder notre programme dans sa globalité
01:53:01parce que si vous regardez notre programme dans sa globalité
01:53:03je vous parlais par exemple du blocage du prix de l'énergie
01:53:05je sais que beaucoup de petites et de moyennes entreprises
01:53:07elles souffrent beaucoup aujourd'hui
01:53:09de l'augmentation du prix de l'énergie
01:53:11qui a un coût extraordinaire pour eux
01:53:13si vous bloquez le prix de l'électricité
01:53:15ils vont retrouver des marges de manœuvre financières
01:53:17ensuite il faut bien sûr des dispositifs d'accompagnement
01:53:19vous savez en Espagne le SMIC a été
01:53:21augmenté de 30%
01:53:23contrairement à ce que dit Gabriel Attal, ça n'a pas détruit
01:53:25Gabriel Attal invente un chiffre de 500 000 emplois
01:53:27personne ne sait d'où sort ce chiffre
01:53:29en Espagne ça a permis de créer 800 000 emplois
01:53:31donc oui bien sûr qu'on a besoin
01:53:33d'augmenter le SMIC et il faut que tout le monde comprenne
01:53:35qu'aujourd'hui à peu près 50%
01:53:37du PIB
01:53:39du PI est relié
01:53:41à la consommation populaire. Or si vous
01:53:43augmentez le SMIC, c'est-à-dire que vous allez augmenter les salaires
01:53:45de gens qui ont peu aujourd'hui
01:53:47et donc c'est de l'argent qui va tourner dans l'économie
01:53:49réelle, pas de l'argent qui va être placé
01:53:51en placement financier, en action ou sur des comptes
01:53:53en banque à l'étranger. Donc je pense que
01:53:55du point de vue de l'économie dans sa
01:53:57globalité, c'est une mesure qui alimente
01:53:59un cercle vertueux et qui fait
01:54:01du bien à nos petites et moyennes entreprises
01:54:03qui auront des carnets de commandes remplis, à nos
01:54:05artisans qui auront du travail, bref
01:54:07c'est une logique d'ensemble qu'il faut changer.
01:54:09Vous abrogez aussi la loi Asile et Immigration
01:54:11qui a été votée il y a quelques temps. Oui bien sûr c'est une loi
01:54:13que nous avons combattue
01:54:15vous le savez et la logique
01:54:17pour nous, bien évidemment, c'est que cette loi
01:54:19que nous avons combattue, nous l'annulions et que sur
01:54:21cette question-là de l'immigration aussi, nous changions de
01:54:23logique. Par exemple ? Bah écoutez ça fait
01:54:25depuis 30 ans
01:54:27on a adopté à peu près 20 lois sur
01:54:29l'immigration, une loi tous les 18 mois
01:54:31toujours dans la même logique. Et les flux migratoires ne s'arrêtent pas ?
01:54:33C'est toujours dans la même logique, c'est une logique
01:54:35de plus en plus répressive et effectivement
01:54:37ça ne produit pas
01:54:39de moins d'immigration mais ça produit
01:54:41plus de morts. Et bah je crois
01:54:43qu'il faut changer de logique et changer de logique
01:54:45c'est s'attaquer aux causes
01:54:47des migrations pour faire en sorte
01:54:49que les gens n'aient pas besoin de partir, on ne part pas
01:54:51par plaisir et puis faire en sorte que
01:54:53les gens qui arrivent soient accueillis
01:54:55dignement. On a été capable d'accueillir en France
01:54:57110 000 réfugiés ukrainiens, ça s'est bien passé
01:54:59on a des milliers
01:55:01des centaines de milliers de
01:55:03salariés aujourd'hui en particulier de travailleurs
01:55:05sans-papiers qui cotisent, qui participent à la
01:55:07richesse du pays et qui ne sont pas
01:55:09régularisés. Donc nous disons qu'il faut
01:55:11régulariser les travailleuses et les travailleurs sans-papiers
01:55:13tous ceux qui ont un contrat de travail et ça ça fait du
01:55:15bien à l'économie. Et les clandestins, ceux qui n'ont
01:55:17pas de contrat de travail, est-ce qu'il faut les expulser ?
01:55:19Non mais je vous ai dit d'abord il faut s'attaquer
01:55:21aux causes des migrations, ensuite il y a
01:55:23Vous régularisez ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas
01:55:25Oui mais pas seulement ceux qui travaillent, il y a aussi
01:55:27des familles, il y a des régularisations
01:55:29Donc on régularise tout le monde ? Non pas tout le monde
01:55:31je ne vous ai pas dit tout le monde et ensuite il peut
01:55:33y avoir des situations dans lesquelles
01:55:35il n'y a pas de régularisation et dans ce cas-là
01:55:37qui va vous proposer de ne pas respecter la loi ?
01:55:39Bien évidemment que dans ce cas-là il faut respecter la loi
01:55:43avec les difficultés que vous connaissez comme moi
01:55:45les difficultés c'est que vous pouvez dire
01:55:47on va faire des OQTF etc
01:55:49les fonctionnels d'entraînement aujourd'hui ne sont pas exécutés
01:55:51donc il ne faut pas rentrer dans ces... je crois que c'est une mauvaise logique
01:55:53la logique c'est faire en sorte qu'on n'ait pas
01:55:55besoin de partir, que les gens
01:55:57puissent rester là où ils sont parce qu'on
01:55:59ne part pas de son pays par bonheur ou par plaisir
01:56:01et ensuite c'est garantir un accueil digne pour
01:56:03ceux qui arrivent sur le territoire. Emmanuel Bompardier, Emmanuel
01:56:05Macron décidait de ne pas nommer quelqu'un
01:56:07issu des rangs du Nouveau Front Populaire
01:56:09décidait de trouver une autre personnalité qui ferait
01:56:11un consensus dans l'arc républicain
01:56:13qu'il désigne par ses propres mots
01:56:15qu'est-ce que vous feriez ? Est-ce que vous en appelleriez
01:56:17à la rue ? Mais en fait c'est de la politique
01:56:19fiction ça parce qu'aujourd'hui
01:56:21j'observe que et les républicains
01:56:23et ceux dont
01:56:25on dit que dans le Nouveau Front Populaire
01:56:27ils seraient susceptibles de pouvoir participer
01:56:29de cet fameux arc républicain
01:56:31dont j'ai toujours pas compris les contours, aucun d'entre eux
01:56:33n'envisage cette possibilité
01:56:35donc moi vous savez les si qui s'accompagnent de si
01:56:37qui s'accompagnent de si
01:56:39moi je regarde les choses telles qu'elles sont
01:56:41réellement et aujourd'hui cette hypothèse pour moi
01:56:43elle n'est pas sur la table puisqu'elle n'a aucune
01:56:45réalité tout simplement.
01:56:47Merci Manuel Bompard, c'est votre grande interview sur CNews
01:56:49et sur Europe 1.
01:56:53CNews il est 8h27
01:56:55merci à vous d'être là
01:56:57merci Laurence Ferrari et à votre invité
01:56:59Manuel Bompard, l'équipe de la matinale est là
01:57:01on est avec Chanel Ousto, Élodie Huchard, on accueille
01:57:03Albert Zenou, ça va Albert Zenou ? Bonjour
01:57:05Merci d'être avec nous, rédacteur en chef
01:57:07du service politique du Figaro
01:57:09voilà, et Éric Derritte
01:57:11s'installe, voilà il peut
01:57:13s'installer à sa place tout simplement
01:57:15c'est comme ça que ça se passe Éric
01:57:17je voyais derrière le décor
01:57:19attendez vous avez le droit de rentrer sur le plateau
01:57:21c'est comme au théâtre exactement
01:57:23c'est une sorte de théâtre
01:57:25et Alexandra Blanc bien sûr
01:57:27Allez, l'actualité
01:57:29et ce drame insupportable
01:57:31à Marseille qui vous fait beaucoup
01:57:33réagir je le sais
01:57:35une soixantaine d'années a été
01:57:37poignardée dans le métro de la cité fosséenne
01:57:39pourquoi ? Ecoutez bien
01:57:41seulement parce qu'il a demandé à une jeune fille d'enlever
01:57:43ses pieds d'un siège du métro, ce qui n'a pas plu à l'adolescente
01:57:45de 15 ans qui l'accompagnait
01:57:47on vous raconte cette histoire
01:57:49des joueurs du 15 de France en déplacement en Argentine
01:57:51accusés d'agression sexuelle et
01:57:53arrêtés, il s'agit d'Oscar Gégou
01:57:55et de Hugo Oradou
01:57:57selon la presse locale argentine
01:57:59le président de la fédération française de rugby a réagi
01:58:01à cette information déclarant
01:58:03qu'une enquête était en cours
01:58:05François Bayrou se verrait bien à Matignon
01:58:07c'est en tout cas ce qu'il a laissé entendre
01:58:09vous l'entendrez et puis on va en parler avec vous
01:58:11Albert Zenou et de
01:58:13toutes les dernières informations
01:58:15concernant la situation politique
01:58:17à tout de suite
01:58:19une partie de la communauté juive inquiète après la victoire
01:58:21du nouveau front populaire aux élections législatives
01:58:23en cause des outrances antisémites
01:58:25de LFI qui domine
01:58:27en nombre de sièges l'alliance de gauche
01:58:29certains français juifs envisagent
01:58:31même de quitter le pays
01:58:33tout d'abord donc cette terrible
01:58:35agression à Marseille qui en dit long sur notre époque
01:58:37un sexagénaire a été
01:58:39poignardé dans le métro à la station Saint-Charles
01:58:41pourquoi ? Parce qu'il a demandé à une jeune
01:58:43fille, j'allais dire comme
01:58:45n'importe qui l'aurait fait, d'enlever
01:58:47ses pieds du siège à côté de lui
01:58:49et c'est à ce moment là que l'adolescent de 15 ans
01:58:51qui accompagnait cette jeune fille
01:58:53a asséné 6 à 7 coups de couteau
01:58:55au sexagénaire, vous avez bien entendu
01:58:57le récit de cette agression est raconté
01:58:59par Sharon Camara et Camille Guédon
01:59:01violemment
01:59:03agressé pour une remarque
01:59:05à Marseille, dans le métro, un sexagénaire
01:59:07aurait demandé à une passagère
01:59:09près de lui d'enlever ses pieds du siège
01:59:11avant de se faire poignarder par l'adolescent
01:59:13qui accompagnait la jeune fille
01:59:15il est parti très rapidement pour
01:59:17peu de
01:59:19choses, pour pas grand chose finalement
01:59:21il a été agressé
01:59:23très rapidement à coup de couteau, il a pris
01:59:25plusieurs coups de couteau, 6 ou 7 coups de couteau
01:59:27notamment au niveau du thorax, c'est pour cette raison
01:59:29que son pronostic vital a été très vite engagé
01:59:31il semblerait qu'il soit sorti
01:59:33d'affaire au moment où je vous parle
01:59:35les faits se sont déroulés samedi soir
01:59:37au niveau de la station de métro Saint-Charles
01:59:39l'une des plus fréquentées de Marseille
01:59:41l'homme de 61 ans a tenté
01:59:43de se défendre avec une bombe lacrymogène
01:59:45avant d'être poignardé au bras et au thorax
01:59:47vous savez
01:59:49les agressions au couteau
01:59:51c'est toutes les 10 minutes en France
01:59:53et ça touche une population de plus en plus jeune également
01:59:55L'agresseur, âgé d'une quinzaine d'années
01:59:57a été interpellé au lendemain
01:59:59de l'attaque, puis placé en garde à vue
02:00:01Voilà, c'est une histoire
02:00:03très choquante, très triste
02:00:05déjà, et très choquante
02:00:07par la violence de la réaction
02:00:09de cet individu
02:00:11et par son très jeune âge
02:00:13très jeune âge, bon
02:00:15autre actualité, 2 joueurs
02:00:17du 15 de France arrêtés après
02:00:19une plainte pour agression sexuelle
02:00:21actuellement en tournée estivale en Amérique du Sud avec les Bleus
02:00:23ils ont été arrêtés par la police en Argentine
02:00:25à Buenos Aires, on l'a appris dans la nuit Chana
02:00:27Il s'agit des joueurs Hugo Horadou et Oscar Gégou
02:00:29les deux rugbymen doivent être
02:00:31transférés vers la ville de Mendoza
02:00:33c'est là qu'aurait eu lieu l'agression présumée
02:00:35le récit est signé Maxime Lavandier
02:00:37Le 15 de France
02:00:39de nouveau dans la tournante
02:00:41Oscar Gégou et Hugo Horadou
02:00:43deux joueurs des Bleus sont visés par une plainte
02:00:45d'une femme pour agression sexuelle
02:00:47selon la presse locale
02:00:49les faits se seraient déroulés dans la nuit de samedi
02:00:51à dimanche au diplomatique
02:00:53hôtel de Mendoza où logeaient
02:00:55les joueurs et le staff après leur match
02:00:57face à l'Argentine
02:00:59Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves
02:01:01il faut avoir une pensée pour la jeune femme
02:01:03c'est à l'inverse de tout ce que le rugby
02:01:05est, de tout ce que le rugby fait
02:01:07mais il faut laisser l'enquête qui est
02:01:09nécessaire se dérouler
02:01:11Hier, sur demande du procureur
02:01:13les deux suspects ont été arrêtés à Buenos Aires
02:01:15et doivent être ramenés à Mendoza
02:01:17lieu de l'agression présumée
02:01:19En tournée estivale
02:01:21les Bleus doivent se rendre ce mardi à Montevideo
02:01:23pour y affronter la sélection uruguayenne
02:01:25avant de revenir à Buenos Aires
02:01:27samedi pour y défier à nouveau l'Argentine
02:01:29Une affaire qui intervient
02:01:31au lendemain de celle de Melvin Jarminet
02:01:33Dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux
02:01:35ce dimanche, le joueur de l'équipe
02:01:37de France avait tenu des propos racistes
02:01:39il avait par la suite été écarté du groupe
02:01:41par la fédération française de rugby
02:01:45Voilà, le choc
02:01:47dans l'équipe de France de rugby
02:01:49évidemment on va suivre cette information
02:01:51François Bayrou à la manoeuvre pour
02:01:53Matignon, le leader du Modem
02:01:55se voit, dit-il, comme le pivot
02:01:57d'une majorité qui irait
02:01:59de la gauche à la droite sans passer par
02:02:01LFI et l'ERN
02:02:03Oui, on comprend doucement entre les lignes que François Bayrou
02:02:05se verrait bien prendre la place de Gabriel Attal
02:02:07Ecoutez, c'était hier soir sur TF1
02:02:09Entendez-vous, nous vous donnons
02:02:11nous, français
02:02:13la mission, l'ordre
02:02:15de vous entendre
02:02:17Vous vous êtes rassemblés
02:02:19pour choisir
02:02:21avec nous le refus
02:02:23de l'extrémisme, maintenant il va bien
02:02:25falloir que vous sortiez de vos affrontements
02:02:27un peu puérils pour dire la vérité
02:02:29et que vous décidiez
02:02:31de travailler ensemble
02:02:33pour le bien du pays
02:02:35de la gauche hors LFI
02:02:37jusque à la droite hors
02:02:39Front National, hors Rassemblement National
02:02:41Albert Zénoud
02:02:43avec nous, merci d'être là
02:02:45rédacteur en chef du service politique du Figaro
02:02:47et puis on est avec Elodie Huchard
02:02:49évidemment
02:02:51ça me fait plaisir de vous voir Elodie
02:02:53j'ai le sourire
02:02:55et je suis content
02:02:57Bayrou à la manœuvre pour aller à
02:02:59Matignon, Albert Zénoud, est-ce que vous y croyez ?
02:03:01Ça va être difficile
02:03:03mais aujourd'hui, toutes les équations
02:03:05sont très très difficiles
02:03:07tout le monde est à la recherche de la coalition perdue
02:03:09donc
02:03:11c'est une des possibilités
02:03:13en tous les cas, c'est ce que recherche
02:03:15le président Macron
02:03:17d'essayer de trouver une coalition
02:03:19qui pourrait aller de la droite
02:03:21jusqu'à l'aile gauche acceptable
02:03:23mais vous pensez que c'est une candidature sérieuse ?
02:03:25parce que quand on l'écoute et qu'on lit entre les lignes, il est candidat pour Matignon
02:03:27bon, il y en a d'autres
02:03:29la tradition voudrait que le président
02:03:31nomme comme Premier Ministre
02:03:33le chef du groupe le plus important
02:03:35en tous les cas, de la majorité
02:03:37qui est sortie des urnes
02:03:39pour l'instant, il n'y a pas de majorité
02:03:41donc à chaque fois, ce sont des
02:03:43équations qui sont compliquées
02:03:45il faut trouver un groupe
02:03:47qui accepterait
02:03:49qui pourrait proposer
02:03:51un début de coalition
02:03:53on se tourne vers une coalition
02:03:55qui ne serait pas majoritaire
02:03:57pour l'instant, c'est encore
02:03:59une majorité relative
02:04:01donc trouver
02:04:03des personnalités qui
02:04:05pourraient engranger
02:04:07suffisamment de soutien
02:04:09pour ne pas avoir de motion de censure
02:04:11c'est ça la difficulté aujourd'hui
02:04:13quels sont les autres noms qui circulent ?
02:04:15je poserai la même question ensuite à Elodie Huchard
02:04:17il y a toujours Gabriel Attal
02:04:19qui pourrait éventuellement
02:04:21être renommé
02:04:23vous le citez en premier
02:04:25c'est une des possibilités
02:04:27il vient de la gauche
02:04:29il vient du PS
02:04:31il a fait une transition
02:04:33vers l'aile droite de la majorité
02:04:35donc il pourrait convenir
02:04:37à une partie de cette majorité
02:04:39de ce camp-là
02:04:41on vient d'écouter Manuel Bompard
02:04:43il n'était pas sur cette ligne-là
02:04:45interrogé par Laurence Ferrari
02:04:47vous avez Manuel Bompard
02:04:49qui est mis en avant
02:04:51par Mélenchon
02:04:53lui-même reconnaît peut-être la solution
02:04:55mais peut-être pas le problème
02:04:57on voit que Mélenchon peut-être
02:04:59se retire un peu pour l'instant
02:05:01c'est technique et tactique
02:05:03mais il y a Manuel Bompard
02:05:05il y a Mathieu Le Panneau
02:05:07du côté de la France Insoumise
02:05:09que voudrait Mélenchon
02:05:11et puis sur la gauche
02:05:13vous avez d'autres figures
02:05:15il y aurait eu Valérie Rabault
02:05:17mais malheureusement elle a été battue
02:05:19aux élections législatives de dimanche
02:05:21donc elle n'a pas retrouvé son siège
02:05:23mais vous avez sur la gauche
02:05:25des figures qui pourraient
02:05:27engranger Raphaël Glucksmann
02:05:29Raphaël Glucksmann
02:05:31il pourrait y avoir aussi
02:05:33Olivier Faure
02:05:35c'est un PS qui pourrait
02:05:37peut-être Amatignon
02:05:39de toute façon il n'y a pas de solution
02:05:41évidente, c'est ça la difficulté
02:05:43il n'y a pas de candidat naturel
02:05:45Vous avez d'autres noms à ajouter
02:05:47par rapport à ceux cités par Albert Zenou ?
02:05:49Dans ceux qu'on peut
02:05:51éventuellement ajouter
02:05:53il y a ceux qui ne viennent pas de la gauche
02:05:55mais qui sont plutôt des fidèles du Président
02:05:57avec par exemple
02:05:59Julien Denormandie qui avait été un de ses plus fidèles
02:06:01qui a été son ministre aussi
02:06:03ça fait partie des noms qu'on ressort à chaque fois
02:06:05Richard Ferrand aussi qui a été président
02:06:07de l'Assemblée
02:06:09ça serait dans l'optique où au lieu d'aller chercher à gauche
02:06:11Emmanuel Macron fait un gouvernement un peu plus large
02:06:13mais se dit qu'à la tête de ce gouvernement
02:06:15il y a vraiment des fidèles
02:06:17Gabriel Attal il vient de la gauche
02:06:19il n'est plus du tout accepté par la gauche
02:06:21Olivier Faure c'est vrai que c'est une figure du PS
02:06:23mais on voit bien que même en interne
02:06:25il a un peu de mal à se faire respecter
02:06:27et donc on se dit est-ce qu'Olivier Faure arriverait à être respecté
02:06:29par un gouvernement de gauche et respecté
02:06:31à l'Assemblée Nationale ?
02:06:33Ce n'est pas sûr, ça ne s'est pas toujours très bien passé pour lui
02:06:35dans les négociations internes
02:06:37Je voudrais qu'on écoute ce qu'a dit Bruno Retailleau
02:06:39hier soir, président du groupe LR au Sénat
02:06:41Je pense que la marque LR
02:06:43est morte et je pense
02:06:45qu'il faut reconstruire un grand parti de droite
02:06:47pour la France parce qu'on est les seuls à proposer
02:06:49aux Français à la fois sur le plan économique plus de liberté
02:06:51plus de fermeté, d'autorité
02:06:53pour l'ordre public
02:06:55et je pense qu'il faut s'attaquer à cela
02:06:57faire en sorte qu'il y ait une droite
02:06:59qui propose que le travail paye plus
02:07:01que l'assistanat, qui propose
02:07:03qu'il y ait plus de fermeté, moins de laxisme
02:07:05vis-à-vis de l'immigration, vis-à-vis de la délinquance
02:07:07qu'il y ait une école qui enseigne nos valeurs
02:07:09qui transmette notre héritage
02:07:11une nation qui rassemble alors qu'on a
02:07:13une France qui est profondément divisée
02:07:15avec des Français qui n'ont pas accès
02:07:17ni aux soins ni aux mêmes services publics
02:07:19Albert Zénoud j'aimerais vous entendre
02:07:21sur cette phrase et sur cette prise de position
02:07:23de Bruno Retailleau
02:07:25la marque LR est morte
02:07:27il faut changer de nom
02:07:29il faut refaire le parti
02:07:31il faut ouvrir un autre parti
02:07:33quel est l'avenir de la droite hors RN ?
02:07:35L'avenir de la droite il est compliqué
02:07:37toujours coincé entre
02:07:39un RN surpuissant
02:07:41et une majorité
02:07:43qui bouge encore
02:07:45plus que ça
02:07:47et qui a montré que
02:07:49du côté du bloc central
02:07:51il y a encore des réserves de voix
02:07:53donc
02:07:55c'est un constat
02:07:57et en plus avec la scission
02:07:59d'Eric Ciotti
02:08:01la marque a perdu
02:08:03de sa qualité, de sa puissance
02:08:05donc effectivement il faudrait
02:08:07puisque Bruno Retailleau
02:08:09était à la manoeuvre mais Laurent Wauquiez aussi
02:08:11tout le monde
02:08:13en prévision
02:08:15ils ont envie tous de s'entendre ou pas ?
02:08:17Entre Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez
02:08:19le courant ne passe pas toujours
02:08:21il y a un passif
02:08:23le moins qu'on puisse dire
02:08:25il y a une volonté en tous les cas
02:08:27c'est de préparer 2027
02:08:29or 2027 se prépare dès aujourd'hui
02:08:31donc il y a volonté
02:08:33véritablement de mettre en marche
02:08:35un parti qui puisse tenir la route
02:08:37et recueillir une partie
02:08:39de cette droite
02:08:41qui est un peu sans tête
02:08:43sans personne
02:08:45il y a des élections
02:08:47la France était quand même à droite
02:08:49si on additionne l'ensemble
02:08:51des voix de droite il y a 47%
02:08:53des français qui ont voté à droite
02:08:55alors qu'il n'y en a plus que 27 à gauche
02:08:57donc il y a une vraie place
02:08:59à prendre
02:09:01hors RN
02:09:03et c'est là toute la difficulté
02:09:05Restez avec nous Albert Zenou
02:09:07Qui verriez-vous à Matignon ?
02:09:09Qui n'aimeriez-vous pas voir entrer à Matignon ?
02:09:11Vous nous dites tout ce matin
02:09:13Voici vos réponses
02:09:17La meilleure solution actuellement
02:09:19dans l'impasse dans laquelle on est là
02:09:21avec la gauche, le mieux ce serait d'avoir
02:09:23un premier ministre qui soit LR
02:09:25ou qui soit Modem
02:09:27ou Horizon, pourquoi pas
02:09:29mais surtout pas la gauche
02:09:31avec leur politique désastreuse
02:09:33l'économie va tomber dans le plus bas
02:09:35la France va être au ras des pâquerettes
02:09:37on va jamais s'en sortir
02:09:39ça va être pire que tout
02:09:41donc pour moi LR
02:09:43ce serait l'idéal
02:09:45Vous seriez-il possible de mettre
02:09:47M. Bardella comme premier ministre ?
02:09:51Ce serait quand même pas mal
02:09:53pour mettre de l'or dans ce pays
02:09:55C'est Emmanuel Macron qui a mis la France
02:09:57dans cette panade, c'est à lui à décider
02:09:59maintenant le premier ministre
02:10:01non pas aux français, quel premier ministre choisir
02:10:03quand on voit les noms qui sortent
02:10:05Bayrou, Hollande
02:10:07Mélenchon
02:10:09des professionnels de la politique depuis 40 ans
02:10:11qui n'ont jamais rien prouvé
02:10:13moi je lui dis bon courage
02:10:15pour faire avec tout ça
02:10:17C'est vrai que ça peut résumer
02:10:19la situation, bon courage
02:10:21il y a un téléspectateur qui dit
02:10:23moi je mettrais Bardella
02:10:25c'est inenvisageable ça malgré les 143
02:10:27députés Albert Zénou
02:10:29Vous avez noté que la
02:10:31majorité absolue est à 280
02:10:33Je vous pose la question
02:10:35Il y a eu un fonds républicain
02:10:37chez les électeurs
02:10:39il y aura un fonds républicain chez les députés
02:10:41il ne passera pas
02:10:43C'est inenvisageable de voir le président de la république
02:10:45appeler Bardella à Metzignon
02:10:47C'est totalement inenvisageable
02:10:49L'inquiétude des français de confession juive
02:10:51depuis dimanche soir, on en parle ce matin
02:10:53dans la matinale de CNews avec l'arrivée du nouveau
02:10:55Front populaire en tête du second tour
02:10:57certains envisagent de partir et de quitter le pays
02:10:59Il faut dire que depuis les attaques terroristes du 7 octobre
02:11:01la France insoumise est régulièrement pointée du doigt
02:11:03pour antisémitisme, voyez ce reportage
02:11:05de Fabrice Elsner avec le récit
02:11:07d'Audrey Bertheau
02:11:09Des appels à quitter la France
02:11:11qui se multiplient sur les réseaux sociaux
02:11:13Depuis les résultats du
02:11:15second tour des législatives
02:11:17une partie de la communauté juive de France
02:11:19ne se sent plus en sécurité
02:11:21et envisage de partir
02:11:23On a un peu peur de ce qui va nous arriver
02:11:25avec ma famille on se pose des questions
02:11:27on ne sait pas si on va rester en France ou pas
02:11:29Mon cousin il veut partir
02:11:31il veut partir d'ici, est-ce qu'il a peur ?
02:11:33En réalité lorsque LFIP passe
02:11:35c'est comme si
02:11:37on soutient l'antisémitisme
02:11:39Si on sent que ça ne va pas
02:11:41oui oui on se sauve, on est obligé de se sauver
02:11:43Le nouveau Front populaire est arrivé
02:11:45en tête du second tour des élections
02:11:47législatives, la plupart des
02:11:49personnes interrogées ne comprennent pas
02:11:51ces résultats
02:11:53Aujourd'hui représenter la majorité de la France
02:11:55qui est représentée par des personnes qui ont
02:11:57des propos antisémites, qui n'ont pas reconnu les attaques du 7 octobre
02:11:59qui ne sont pas capables de qualifier le Hamas
02:12:01de groupe de terroristes
02:12:03Quand vous voyez Mme Keke
02:12:05un député qui est fiché S
02:12:07ça fait mal au cœur, on ne se sent pas représenté
02:12:09Il y a une certaine forme de crainte
02:12:11en effet, pourquoi ? Parce qu'il y a une certaine
02:12:13forme d'antisionisme
02:12:15chez LFIP qui est assez inquiétante
02:12:17en sachant que c'est un parti aujourd'hui
02:12:19qui a quand même reçu beaucoup de votes
02:12:21Selon nos confrères d'Europe 1
02:12:23les actes antisémites ont augmenté
02:12:25de 73% depuis janvier
02:12:27par rapport à l'année dernière
02:12:30Un week-end difficile pour les mariages
02:12:32à Annières-sur-Seine
02:12:34Une première cérémonie a été annulée
02:12:36samedi dernier. Pourquoi ? Parce que le marié a été placé
02:12:38en garde à vue. Pourquoi il a été placé en garde à vue ?
02:12:40Parce qu'il y a eu des tirs de mortier sur la place de la mairie
02:12:42ça ne se fait pas sans autorisation, ça se fait encore moins
02:12:44Oui, le cortège après ces tirs de mortier
02:12:46a été arrêté par les forces de l'ordre
02:12:48et ça n'a pas du tout plu au marié
02:12:50qui s'est mis à insulter les policiers
02:12:52et qui s'est rebellé. Son interpellation
02:12:54a été filmée, regardez
02:13:00Idriss, viens !
02:13:04Idriss, reste là !
02:13:06Ils ont embarqué le marié
02:13:08Regarde
02:13:10Idriss, viens là ! Reste là !
02:13:12Non mais à la base c'est un mariage
02:13:14donc il n'y a pas besoin de
02:13:16sortir de Polytechnique ou de
02:13:18relire le code civil pour savoir
02:13:20qu'on ne fait pas de rodéo urbain en allant
02:13:22à la mairie ou je sais pas
02:13:24ou à l'église ou où vous voulez
02:13:26qu'on ne tire pas
02:13:28des mortiers d'artifices sur la place
02:13:30de l'hôtel de ville, c'est affolant
02:13:32et une heure plus tard
02:13:34il y a une autre cérémonie qui a été annulée
02:13:36Oui, dans la même ville, dans la même mairie
02:13:38une heure plus tard, vous avez
02:13:40une cérémonie qui a été annulée cette fois-ci
02:13:42parce qu'un invité faisait du rodéo urbain
02:13:44dans le cortège
02:13:46Albert Zénoux, c'est un irritant
02:13:48le mot, je l'ai lu plusieurs fois
02:13:50un irritant pour les français
02:13:52quand ils voient ça
02:13:54Oui, c'est les troubles du quotidien
02:13:56En fait, il y a les gens
02:13:58qui sont dans la rue, qui voient le rodéo
02:14:00qui se disent, moi je me comporte bien, je paye mes impôts
02:14:02j'essaye d'inculquer
02:14:04d'éduquer mes enfants
02:14:06et puis il y en a qui se comportent comme des sagouins
02:14:08C'est dans ces moments-là qu'on voit que l'autorité de l'État
02:14:10est défaillante
02:14:12c'est dans une ville
02:14:14mais on voit que ça se diffuse un peu partout
02:14:16Allez, on va parler santé
02:14:18à présent avec le docteur Brigitte Millot
02:14:20qui va venir
02:14:22s'installer, qui était en train de
02:14:24préparer son passage
02:14:26Bonjour Brigitte, merci d'être
02:14:28avec nous, vous connaissons
02:14:30j'imagine que votre chronique n'a encore aucun lien
02:14:32avec l'actualité, mais vous nous dites
02:14:34que ça sent le carton
02:14:36En juin, juillet, août
02:14:38ont lieu 50%
02:14:40des déménagements
02:14:42et vous nous dites que les déménagements peuvent être
02:14:44causes de dépression, et je me souviens qu'on en avait déjà parlé
02:14:46ça nous avait déjà étonnés
02:14:48C'est ce qu'on appelle...
02:14:50C'est une joie de changer de domicile
02:14:52Vous allez nous dire pourquoi ça peut être possible
02:14:54Pour l'éducation, ça fait partie des 3D
02:14:56des 3 causes de dépression
02:14:58que je vous ai mises là
02:15:00c'est le deuil, le divorce
02:15:02et le déménagement
02:15:04Il y a eu un sondage de fait pour 80%
02:15:06des gens, c'est un événement
02:15:08stressant, et je vais vous expliquer pourquoi
02:15:10Alors attention, entendons-nous
02:15:12il y a déménagement et déménagement
02:15:14quand c'est contraint
02:15:16c'est pas du tout la même chose que quand c'est fortement désiré
02:15:18où là tout se passera bien, ça dépend aussi des âges
02:15:20en fait c'est très difficile
02:15:22pour les adolescents et pour les personnes plus âgées
02:15:24ce sont les moments où c'est le plus difficile
02:15:26de vivre un déménagement
02:15:28il faut comprendre qu'en fait déménager, c'est perdre
02:15:30ses habitudes, habitudes et habitations
02:15:32ça vient quand même du même mot
02:15:34en fait on se sécurise
02:15:36dans son environnement, dans sa maison
02:15:38on se nourrit des liens sociaux
02:15:40et là en fait
02:15:42on va perdre un peu ses repères
02:15:44on va perdre son environnement, ses habitudes
02:15:46nous sommes des êtres d'habitude
02:15:48on va perdre tout ça
02:15:50on va perdre ses liens sociaux
02:15:52et puis il faut comprendre
02:15:54il y a certains, Alberto Heiger qui disait
02:15:56les animaux muent et les humains déménagent
02:15:58en fait c'est comme une seconde peau
02:16:00comme si on muait
02:16:02c'est une enveloppe de soin
02:16:04mais oui c'est important, on a tous nos repères
02:16:06je le répète
02:16:08on est rassuré
02:16:10et tout à coup on quitte le connu
02:16:12pour aller vers l'inconnu tout de même
02:16:14même s'il est joyeux
02:16:16effectivement, je ne pensais pas aux
02:16:18ados qui vont perdre leurs copains
02:16:20et aux personnes âgées
02:16:22qui s'inquiètent, qui peuvent parfois se dire
02:16:24c'est peut-être la dernière demeure
02:16:26c'est pour une perte de boulot
02:16:28ça peut être beaucoup de choses, mais même quand tout se passe bien
02:16:30je vous dis que pour 80% des personnes
02:16:32c'est quand même vécu
02:16:34comme un agence
02:16:36récent le déménagement
02:16:38et puis il y a
02:16:40aussi, ce qu'il faut comprendre
02:16:42c'est que ça va remettre en cause à la fois
02:16:44le passé
02:16:46le présent et le futur
02:16:48il y a la fameuse épreuve des cartons
02:16:50c'est terrible
02:16:52parce qu'en fait quand vous ouvrez les placards pour les vider
02:16:54vous n'allez pas bouger que des objets
02:16:56vous allez remuer des souvenirs
02:16:58c'est la fameuse robe
02:17:00que vous mettiez quand vous aviez
02:17:02telle année, telle occasion
02:17:04vous vous en souvenez et tout
02:17:06vous la regardez certes, vous ne rentrez plus dedans
02:17:08les photos c'est pas très lourd
02:17:10c'est pas très lourd
02:17:12mais ça remue les souvenirs
02:17:14mais là, cette robe qui ne vous va plus
02:17:16parce que vous avez grossi
02:17:18mais vous la gardez quand même
02:17:20parce que vous vous souvenez
02:17:22peut-être que je maigrirai un jour
02:17:24ou alors les galets que vous aviez ramassés
02:17:26à 20 ans sur la plage à Nice
02:17:28et vous vous dites
02:17:30ça sent le cul ça
02:17:32pas du tout
02:17:34certains vont les garder
02:17:36il y en a pour qui c'est très facile
02:17:38je garde, je jette
02:17:40mais il y en a qui vont hésiter pendant des heures
02:17:42et qui vont tout garder
02:17:44mais oui on en connait
02:17:46et ce sont ces fameux cartons qu'on trimballe
02:17:48de déménagement en déménagement
02:17:50et qu'on n'ouvrira jamais
02:17:52mais on les garde
02:17:56quand je dis que ce nous
02:17:58c'est une remise en cause
02:18:00du passé, du présent et du futur
02:18:02c'est vraiment tout à fait ça
02:18:04ce qu'il faut comprendre aussi
02:18:06c'est que jeter, se séparer
02:18:08on va se séparer des objets
02:18:10mais on va garder ses souvenirs
02:18:12donc il ne faut pas hésiter
02:18:14il faut aussi comprendre que ça léger
02:18:16ça peut aussi être
02:18:18très thérapeutique, ça peut faire du bien
02:18:20je terminerai juste
02:18:22par quelques petits conseils quand même
02:18:24ce qui est important c'est d'en parler bien à l'avance
02:18:26et en famille
02:18:28parce que souvent on écarte un peu les enfants du déménagement
02:18:30non, c'est important d'en parler bien à l'avance
02:18:32et tous ensemble
02:18:34de dire comment ça va se passer
02:18:36où on va aller et surtout
02:18:38de commencer très tôt à aller
02:18:40marquer son territoire
02:18:42c'est-à-dire aller repérer avant
02:18:44parler peut-être avec les commerçants
02:18:46aller repérer où il y a un stade
02:18:48qu'est-ce qu'on dit aux enfants ?
02:18:50il faut tout leur dire
02:18:52ça va être agréable
02:18:54il ne faut pas leur dire que ça va être un enfer
02:18:56il faut leur dire
02:18:58qu'on va se faire de nouveaux amis
02:19:00on va découvrir de nouveaux endroits
02:19:02éventuellement
02:19:04aller dès que vous le pouvez
02:19:06placer des objets
02:19:08qui vont les réconforter
02:19:10des petits tableaux, des petits jouets
02:19:12voir son doudou
02:19:14ce qui est important en tout cas c'est d'anticiper au maximum
02:19:16et d'en parler au maximum
02:19:18et d'intégrer toute la famille
02:19:20et d'aller déjà découvrir les nouveaux territoires
02:19:22tant que faire se peut
02:19:24évidemment à 1000 km ça va être compliqué
02:19:26tant que faire se peut on va déjà découvrir
02:19:28les nouveaux territoires
02:19:30on essaie d'en faire un moment de joie
02:19:32et pas un moment d'anxiété