Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C'est Newsy les 6 heures, bienvenue à tous, à la une ce matin, un accueil très hostile à la lettre d'Emmanuel Macron aux Français qui ne convainc pas grand monde.
00:00:09Voici les dernières images du président de la République à Washington, au sommet de l'OTAN.
00:00:13Y a-t-il une possibilité d'aboutir à une coalition ? Je poserai la question à Élodie Huchard.
00:00:2077% des Français sont inquiets à cause de la situation politique en France, c'est le résultat de notre sondage exclusif CS1 pour CNews Europe 1.
00:00:27Et le JDD qu'on vous révèle ce matin.
00:00:31Une femme de 89 ans projetée au sol sans aucune raison apparente par un individu à Alençon, une ville qui était calme avant et qui fait face désormais à la violence.
00:00:43Le bidonville de la discorde à Nantes, le maire socialiste, la maire en l'occurrence, accuse les maraîchers de faire travailler les Roms qui occupent un campement de fortune.
00:00:54On est allé sur place.
00:00:56Et puis Éric Derête-Mathenne reviendra sur la lettre d'Emmanuel Macron.
00:01:00Éric qui nous dira que le président fait l'impasse sur l'économie dans sa missive.
00:01:04Beaucoup de réactions évidemment à cette lettre écrite par le président de la République, Chana.
00:01:09Oui, dans laquelle il donne son objectif de bâtir une majorité solide pour le pays.
00:01:14Et vous vous en doutez, cette lettre n'a pas tardé à faire réagir l'opposition.
00:01:18Solène Boulan et Maxime Lavandier.
00:01:21C'est la première apparition publique d'Emmanuel Macron depuis son vote au second tour des législatives.
00:01:28Pour la première fois depuis dimanche, Emmanuel Macron s'exprime dans une lettre adressée aux Français dans laquelle il demande aux forces politiques de discuter en l'absence de majorité suffisante.
00:01:39Un message qui ne passe pas en dehors du camp présidentiel, notamment chez la France Insoumise et son chef de file Jean-Luc Mélenchon.
00:01:46Il prétend donner du temps pour former une autre coalition par magouille après les élections.
00:01:50C'est le retour des intrigues de la 4ème République, ça suffit.
00:01:54Il doit s'incliner et appeler le nouveau Front Populaire.
00:01:57C'est tout simplement la démocratie.
00:01:59Même son de cloche du côté du Rassemblement National.
00:02:03Emmanuel Macron organise la paralysie du pays en positionnant l'extrême gauche aux portes du pouvoir après d'indignes arrangements.
00:02:09Et son message est désormais débrouillez-vous, irresponsable.
00:02:13Le groupe LR, à l'Assemblée baptisée Droite Républicaine, balaie toute possibilité de coalition.
00:02:18Le chef de l'État, qui a refusé la démission de Gabriel Attal, assure dans sa lettre qu'il décidera de la nomination du Premier ministre lorsque les partis auront bâti des compromis.
00:02:29Elodie Huchard avec nous. Elodie, quelles sont les possibilités réelles, sérieuses, j'allais dire, que la coalition qu'Emmanuel Macron appelle de ses voeux voit le jour ?
00:02:38Déjà, on n'apprend pas grand-chose, en fait, dans cette lettre. Parce que sur le diagnostic, d'abord, on n'avait pas vraiment besoin du président de la République
00:02:44pour savoir que personne n'avait gagné les élections et qu'il n'y avait pas de majorité absolue.
00:02:48Alors, effectivement, cette solution d'une grande coalition, c'est la seule qui vaille, mais elle est compliquée à mettre en place.
00:02:54D'abord, ce qu'il dit, c'est qu'il est urgent, en fait, d'attendre au moins jusqu'au 18, date à laquelle les députés seront officiellement derniers d'élèves pour s'inscrire dans les groupes parlementaires.
00:03:03Donc, d'abord, il veut attendre de voir qui se place où et ensuite, comment les gens peuvent travailler ensemble.
00:03:07Mais le problème, c'est que personne n'est d'accord sur cette grande coalition parce que tous, certes, enlèvent le Rassemblement National.
00:03:13Les LR et le groupe Ensemble excluent LFI, mais la gauche, évidemment, veut garder LFI.
00:03:19Certains mettent le Parti socialiste, les écologistes et les communistes. D'autres, non.
00:03:23Et puis, en interne de chaque parti, on n'est pas forcément toujours d'accord.
00:03:26On a vu, par exemple, Xavier Bertrand dire qu'il fallait un Premier ministre de droite quand Laurent Wauquiez dit qu'il ne veut pas de coalition gouvernementale.
00:03:33Même en Macronie, on est plutôt en train d'essayer de se positionner au sein du groupe plutôt que de savoir qui peut gouverner avec qui.
00:03:39C'est déjà compliqué de s'entendre avec ses amis.
00:03:41Ça l'est encore plus de s'entendre avec des gens avec qui on n'a rien en commun.
00:03:44Merci beaucoup, Élodie.
00:03:45Laurent Wauquiez exclut une coalition avec le camp présidentiel.
00:03:49Mais est-ce vraiment la bonne stratégie ?
00:03:51En tout cas, c'est une stratégie qui a ses limites, selon le maire LR de La Baule, Franck Louvrier.
00:03:56Oui, puisqu'il estime que sa famille politique prend le risque de laisser la gauche au pouvoir.
00:04:01Ils prendront la responsabilité historique de laisser les clés à l'extrême-gauche.
00:04:06Je ne pense pas qu'en finalité, les Républicains et la droite veulent prendre la responsabilité de voir l'extrême-gauche arriver au pouvoir,
00:04:14comme ils ont pris en partie la responsabilité de ne pas voir la droite extrême arriver au pouvoir.
00:04:19Là aussi, c'est un moment historique pour la droite républicaine.
00:04:23C'est de savoir si demain, par volonté et ambition présidentielle, ils sont prêts à ne rien faire pour laisser l'extrême-gauche arriver au pouvoir.
00:04:31Et je pense qu'à un moment donné, il faut choisir le pays plutôt que le parti.
00:04:34Et c'est à ce moment-là qu'on verra où sont les vrais responsables de notre pays.
00:04:38Bon, il n'est pas sur la ligne de Laurent Wauquiez.
00:04:42Évidemment, parce qu'il fait partie de ceux qui sont plutôt Macron-compatibles.
00:04:46Donc, ça veut dire que Franck Louvrier peut se dire que potentiellement, il pourrait aller dans un ministère.
00:04:51Évidemment, ça aussi, ça dépend.
00:04:53Les cadres de droite qui pourraient rentrer au gouvernement n'ont pas le même avis que ceux comme Laurent Wauquiez,
00:04:58qui sont sur une ligne un peu plus dure.
00:05:00Évidemment, certains pensent plutôt à leur avenir à eux.
00:05:02La situation politique actuelle inquiète près de 8 Français sur 10.
00:05:07C'est ce qui ressort de notre dernier sondage CSA pour CNE, le JDD qu'on vous révèle ce matin.
00:05:12Dans le détail, malgré les scores réalisés par le nouveau Front populaire dimanche dernier,
00:05:1675% des électeurs de gauche se disent inquiets.
00:05:19Un chiffre qui explose chez les militants du RN, avec la quasi-totalité, 93%, qui est également inquiète.
00:05:26À Alençon, dans l'Orne, une femme de 89 ans a été violemment agressée en plein centre-ville.
00:05:31Elle a été projetée au sol par un homme mardi dernier.
00:05:3489 ans, la victime.
00:05:36Une agression sans aucune raison apparente.
00:05:39Alors, un gérant de magasin est venu à son secours.
00:05:41Il témoigne ce matin sur CNews.
00:05:43Il raconte qu'avec l'arrivée des JO, l'insécurité ne cesse d'augmenter à Alençon.
00:05:48Le récit de Kylian Salé.
00:05:50Une nouvelle agression contre une personne âgée en centre-ville.
00:05:53Ce mardi, dans l'après-midi, une ancienne commerçante de 89 ans prend un café avec son mari dans le centre d'Alençon.
00:05:59Après avoir quitté l'établissement, un homme l'interpelle et la projette au sol sans aucune raison.
00:06:04Autour de ce couple âgé, la solidarité s'organise.
00:06:07Quand on l'a vu tomber, avec les mots d'injure qu'il lui a proférés, je me suis approché et d'autres gens se sont approchés.
00:06:15Comme il y avait une jeune fille qui s'occupait de la dame, on s'est d'abord occupé du monsieur pour l'éloigner au maximum, pour lui faire peur et qu'il s'en aille.
00:06:26L'homme a été interpellé et placé en garde à vue.
00:06:29La victime a reçu un jour d'incapacité totale de travail.
00:06:32Pour ce commerçant, cette agression n'est pas un fait isolé.
00:06:35Je pense que c'est peut-être la faute des Jeux olympiques, la faute de tout ça, parce qu'on a une recrudescence de personnes qu'on ne connaissait pas qui arrivent.
00:06:45Mais bon, a priori, c'est dans toutes les villes pareil.
00:06:49Tous les gens de Paris sont déplacés sur les provinces.
00:06:53Ces déplacements de sans-abri de Paris vers la province sont dénoncés par de nombreux maires.
00:06:57C'est le cas de Serge Groire, maire d'Orléans, où plus de 500 migrants sans-abri sont arrivés dans sa commune depuis un an.
00:07:04Voilà, 89 ans, je sais que vous êtes choqués.
00:07:06Nous, on l'est, une femme de 89 ans agressée sans aucune raison.
00:07:10Apparemment, si tant est qu'il y ait une raison d'agresser une femme de cet âge-là,
00:07:14et d'agresser quiconque, que ce soit une femme, un homme, et de quel âge que ce soit.
00:07:19Un bidonville installé près de Nantes crée la discorde.
00:07:23Il hébergerait plusieurs centaines de Roms et les maraîchers sont pointés du doigt par la maire socialiste de la ville.
00:07:29Elle estime qu'ils sont responsables vu qu'ils emploient des migrants dans leur culture.
00:07:33Indignation des maraîchers qui ne veulent pas porter le chapeau d'une politique ratée.
00:07:37Reportage signé Jean-Michel Decaze.
00:07:41Le bidonville abriterait, selon les associations humanitaires, entre 300 et 700 Roms.
00:07:46Dans une conférence de presse, Joanna Roland, la maire de Nantes et présidente de la métropole,
00:07:52a rappelé que le maraîchage était l'une des causes du développement de ce bidonville.
00:07:57Un certain nombre de migrants étant employés dans les cultures.
00:08:01Dans une lettre ouverte, les maraîchers s'insurgent et disent leur ras-le-bol d'être le bouc émissaire de politiques ratées.
00:08:08Les Roms sont employés tout à fait légalement.
00:08:11Des voisins du camp expliquent que les cultures ne sont pas le seul secteur concerné.
00:08:17Ce n'est pas les maraîchers qui ont fait venir les Roms sur Nantes, c'est l'Etat, c'est l'Europe.
00:08:22Donc je dis que c'est fort du café d'être accusé des maraîchers.
00:08:26Il y a d'autres professions qui le font ?
00:08:28Le bâtiment l'a fait, j'ai travaillé dans le bâtiment.
00:08:30Mais on les employait moins cher que les Français.
00:08:32Ça c'est une vérité parce que j'ai travaillé pendant 40 ans dans le bâtiment.
00:08:36La métropole s'étonne de la réaction des exploitants.
00:08:39Dans un communiqué, les maraîchers participent déjà à des réunions sur la résorption des bidonvilles.
00:08:45Réunions qui reprendront à la rentrée.
00:08:49Aller, on va partir à présent à Bayonne.
00:08:51Les fêtes de Bayonne ont commencé.
00:08:53Grand rassemblement, festif et populaire, en blanc et en rouge,
00:08:57qui a démarré hier et qui durera jusqu'à dimanche.
00:09:00C'est une grosse ambiance.
00:09:02Sur place, les participants sont très enthousiastes.
00:09:04Vous allez voir que certains ne manquent pas l'événement.
00:09:06Une seule année, certains viennent depuis 10 ans.
00:09:10L'ouverture c'est très important.
00:09:12C'est le plus beau jour.
00:09:14Je suis de Bayonne.
00:09:15Quand j'ai commencé à les faire, j'avais 2-3 ans, le corseau lumineux,
00:09:19et puis 13 ans toute seule.
00:09:23C'est la tradition.
00:09:24J'ai avec une amie, ça fait 10 ans qu'on les fait ensemble.
00:09:26Sinon, je les fais depuis tout petit.
00:09:28C'est un stage de survie.
00:09:29C'est tous les jours et toutes les nuits.
00:09:30Des moments de joie, le partage, la gaieté.
00:09:37C'est toujours l'esprit basque.
00:09:39On salue tous ceux qui vont participer aux fêtes de Bayonne
00:09:43et bonjour à tous les Basques.
00:09:456h10, je vous redonne la question que je vous pose ce matin.
00:09:48La situation politique est totalement bloquée.
00:09:50Aucune coalition n'émerge pour le moment.
00:09:52Dans sa lettre aux Français, Emmanuel Macron dit vouloir une majorité plurielle
00:09:55mais veut exclure l'ERN de cette majorité.
00:09:58L'ERN qui, avec près de 11 millions de voix au premier tour, est arrivée en nombre de voix.
00:10:02Emmanuel Macron a-t-il tort ?
00:10:04Faut-il un gouvernement qui inclurait le Rassemblement national ?
00:10:07À situation exceptionnelle, faut-il des mesures exceptionnelles ?
00:10:09Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:10:12et vous nous donnez votre avis.
00:10:14C'est important, on a hâte de vous entendre.
00:10:16Le sport tout de suite.
00:10:35L'Angleterre est qualifiée pour la finale de l'Euro.
00:10:38On écoute It's Coming Home.
00:10:40Et c'est grâce à la victoire des Anglais hier soir face aux Pays-Bas
00:10:43que l'Angleterre a donc remporté son ticket.
00:10:46Score final 2 buts à 1.
00:10:48Les Pays-Bas avaient pourtant ouvert le score dès la 7ème minute
00:10:51avec un but de Simons mais sur un pénalty.
00:10:53Harry Kane a égalisé 10 minutes plus tard.
00:10:56Il aura fallu attendre la toute dernière minute du temps réglementaire
00:10:59pour que les Anglais viennent à bout de leur adversaire.
00:11:01But de la victoire inscrit par Watkins.
00:11:11C'était votre programme.
00:11:14Avec XXL Maison.
00:11:16Mobilier design et décoration.
00:11:18C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:11:20Installateur de panneaux photovoltaïques.
00:11:22Garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:11:24Groupe Verlaine. Le climat de confiance.
00:11:27Voilà, on a entendu It's Coming Home
00:11:29parce que c'est l'hymne des supporters anglais.
00:11:32Emmanuel Macron a donc envoyé sa lettre aux Français.
00:11:35Emmanuel Macron qui est désormais à Washington, au sommet de l'OTAN
00:11:38pour parler aide à l'Ukraine.
00:11:41On va rejoindre notre correspondant, notre envoyé spécial,
00:11:43surtout Florian Tardif, qui est au plus près des équipes
00:11:46du Président de la République.
00:11:47Les coulisses de la lettre.
00:11:48A tout de suite.
00:11:53C'est News, il est 6h15.
00:11:54Merci d'être avec nous.
00:11:55Tout de suite, le Point Info avec Chana Lusso.
00:11:57Les dernières informations.
00:12:01La lettre aux Français d'Emmanuel Macron fait bondir l'opposition.
00:12:04Les LR refusent de former une majorité avec le camp présidentiel.
00:12:07Malgré la main tendue par la chef de l'Etat.
00:12:10A la place, Laurent Wauquiez plaide pour un pacte législatif
00:12:13autour de quelques lois.
00:12:14De son côté, Jordan Bardella dénonce d'indignes arrangements.
00:12:17Jean-Luc Mélenchon, une coalition par magouille.
00:12:22Que s'est-il vraiment passé dans l'hôtel du 15 de France à Mendoza ?
00:12:25La version des deux joueurs et celle de la plaignante s'opposent radicalement.
00:12:29L'avocate de la jeune femme parle d'une violence impitoyable
00:12:32et d'un passage à tabac.
00:12:34L'avocat des accusés lui parle de relations sexuelles consenties
00:12:37et affirme que les caméras de surveillance de l'hôtel
00:12:39contredisent la version de la victime présumée.
00:12:43Et puis au premier jour du sommet,
00:12:45l'OTAN renforce son soutien à l'Ukraine.
00:12:47L'Alliance transatlantique s'engage sur une aide
00:12:50d'au moins 40 milliards d'euros pour l'année à venir.
00:12:53Cette enveloppe sera partagée équitablement entre les alliés.
00:12:56En revanche, la Hongrie, opposée à toute aide militaire à l'Ukraine,
00:12:59a obtenu d'être exemptée de cette contribution.
00:13:05Emmanuel Macron qui se trouve donc à Washington,
00:13:07comme vous l'avez vu sur ces images,
00:13:09il a envoyé sa lettre aux Français,
00:13:11il l'a peaufinée dans l'avion qu'il emmenait à Washington
00:13:14où il participe à ce sommet de l'OTAN.
00:13:16On va rejoindre tout de suite Florian Tardif à Washington.
00:13:19Florian, qui nous dit que le Président suit la situation française de près
00:13:23entre deux négociations sur les envois d'armes pour l'Ukraine.
00:13:27Écoutez Romain, la question s'est même posée,
00:13:28à savoir est-ce qu'il fallait, oui ou non,
00:13:30qu'il maintienne ce rendez-vous international,
00:13:32simplement parce que nombreux ont été dans son camp
00:13:34à lui demander qu'il reste en France,
00:13:36compte tenu de la situation particulièrement instable en ce moment dans notre pays.
00:13:42Il y tenait fermement, m'a répondu un diplomate français
00:13:45qui fait partie de la délégation à mon arrivée ici,
00:13:48avec lequel j'ai pu m'entretenir.
00:13:50Est-ce que le Président de la République a décidé d'écourter sa venue
00:13:53pour ce sommet de l'OTAN ?
00:13:55Il devait initialement passer trois jours ici dans la capitale américaine.
00:13:58Il ne restera finalement qu'à peine 36 heures.
00:14:01Depuis son arrivée hier matin, il se fait très discret,
00:14:04pas un mot à la presse.
00:14:06Il nous parlera peut-être, nous dit son entourage d'ici ce soir,
00:14:09mais cela reste très hypothétique.
00:14:12Depuis hier, il enchaîne les rendez-vous avec ses homologues
00:14:15pour évoquer la situation internationale,
00:14:18qui elle aussi est particulièrement instable.
00:14:20Entre ces différents rendez-vous,
00:14:22il se tient au courant de ce qui se passe en France.
00:14:25Il se met à jour, en quelque sorte,
00:14:27tout simplement parce que la situation politique évolue
00:14:30d'heure en heure, même si pour l'heure,
00:14:33aucune majorité claire ne se dégage du Parlement.
00:14:37Voilà Florian Tardif à Washington.
00:14:40Le RN reste la meilleure chance de la gauche.
00:14:43Tiens, c'est ce que dit François-Xavier Bellamy
00:14:45dans une tribune publiée dans le Figaro,
00:14:48où l'on peut lire « Où va la France ? ».
00:14:51François-Xavier Bellamy qui dit donc
00:14:53« Le RN reste la meilleure chance de la gauche »,
00:14:55elle a dit Huchard. Pourquoi dit-il ça ?
00:14:57Qu'est-ce qu'il veut dire par là ?
00:14:58Factuellement, François-Xavier Bellamy a raison,
00:15:00puisqu'on vient de le voir avec,
00:15:01entre le premier et le deuxième tour des élections législatives,
00:15:04c'est l'arrivée en tête du RN
00:15:06qui permet d'avoir finalement des désistements
00:15:08et donc autant de députés pour le Nouveau Front Populaire.
00:15:11On ne peut pas accuser le RN
00:15:13de faire cette stratégie volontairement, évidemment,
00:15:16mais quand on regarde les reports de voix et la stratégie,
00:15:18effectivement, plus le RN est haut,
00:15:20plus il y a ce fameux barrage républicain
00:15:22et donc les autres forces, finalement, sont aussi gagnantes.
00:15:25Et puis François-Xavier Bellamy,
00:15:27qui fait aussi une analyse de la situation,
00:15:29qui explique qu'il faut reconstruire une vraie droite,
00:15:31mais qui reconnaît quand même que, selon lui,
00:15:33pour l'instant, la droite n'est pas encore prête
00:15:35à faire son examen de conscience
00:15:36et n'est pas encore totalement prête à prendre le relais
00:15:38et à se reconstruire de manière solide.
00:15:40– Merci beaucoup Élodie.
00:15:42Tiens, vos rendez-vous, 7h10, Gilbert Collard,
00:15:45il sera en direct avec nous, 7h10.
00:15:48Frédéric Valtout, 7h40, député Horizon
00:15:51et, accessoirement, encore ministre de la Santé.
00:15:54Frédéric Valtout sera en plateau avec nous à 7h40.
00:15:57Et puis, 8h10, soyez là, la grande interview
00:15:59où Laurence Ferrari recevra ce matin Bruno Retailleau,
00:16:02président du groupe LR au Sénat.
00:16:05Voilà votre programme de la matinée.
00:16:07Restez bien sur CNews dans un instant.
00:16:09Éric de Ritmaten, qu'a-t-il lu la lettre d'Emmanuel Macron
00:16:12aux Français qui se demande où est passé l'économie ?
00:16:14– Personne ne parle de l'économie.
00:16:15On a 3100 milliards d'euros de dettes,
00:16:17un peu plus même à l'heure qu'il est,
00:16:19et personne ne parle d'économie.
00:16:21On fait des promesses, on fait des promesses,
00:16:23mais on n'en a pas le premier euro
00:16:26pour les respecter, ces promesses.
00:16:28Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:16:34– On va revenir avec vous, Éric de Ritmaten,
00:16:36sur la lettre envoyée par Emmanuel Macron aux Français
00:16:38et aux partis politiques.
00:16:39D'ailleurs, vous trouvez qu'il s'adresse plus aux partis politiques
00:16:41qu'aux Français en réalité.
00:16:42C'est lettres aux Français, mais c'est plutôt lettres aux partis.
00:16:45– Mais oui, parce que, si vous voulez, la vraie menace finalement,
00:16:48il faut le reconnaître, ce sont toutes ces promesses
00:16:50qui viennent du nouveau front populaire,
00:16:53avec sans loup un vraisemblable de mesures coûteuses,
00:16:56vraiment c'est impensable.
00:16:58Or, Emmanuel Macron n'évoque pas cette situation,
00:17:00il ne parle pas de la situation calamiteuse
00:17:02de nos finances publiques.
00:17:03Alors, je m'attendais en fait à une lettre ponctuée de directive,
00:17:06un peu comme le ferait, vous savez, un chef d'entreprise
00:17:09qui dirait, écoutez, voilà, il faut relever notre entreprise,
00:17:11il faut relever la France.
00:17:13Après tout, Emmanuel Macron est un président pro-business,
00:17:16vous voyez, j'allais dire patron,
00:17:17il sait que le danger numéro un, c'est quoi ?
00:17:19C'est un retour à un quoi qu'il en coûte fiscal et social,
00:17:22version gauche toute.
00:17:23Le président, d'ailleurs, aurait dû faire du budget 2025,
00:17:26sa priorité avant tout, 20 milliards d'économies à trouver
00:17:30et pas un mot sur ce défi, sur cet objectif.
00:17:33– Vous voulez dire que tous les atouts de la France sont oubliés ?
00:17:35– Oui, Romain, c'est vrai, quand on parle d'indépendance
00:17:38et de souveraineté, eh bien, on devrait alerter la gauche
00:17:41et les autres partis en leur disant,
00:17:43relevons ensemble ce défi, redressons la France,
00:17:45regardez la chance que nous avons de vivre en France,
00:17:48un pays protecteur, finalement, avec son modèle social.
00:17:51On consacre en France un tiers de notre richesse au social
00:17:54et d'une manière générale, les Français ne sont pas contents.
00:17:57On a une énergie nucléaire qui nous rend libre,
00:17:59c'est ça la souveraineté.
00:18:00On a un pays qui attire des capitaux étrangers,
00:18:02il faut se souvenir de Choose France à Versailles,
00:18:04avec la réindustrialisation de la France qui est en route,
00:18:07sauvons ce modèle, aidez-moi à relever ce défi de la dette publique,
00:18:11apportez-moi des solutions, mais de grâce,
00:18:13n'ajoutez pas encore des dépenses supplémentaires,
00:18:15nos finances ne nous le permettent plus.
00:18:17Voilà ce qu'il aurait dû dire.
00:18:19Un président aurait dû dire cela.
00:18:21Là, vous faites presque de la provocation.
00:18:23Ecoutez, je mets l'exception française,
00:18:25parce que je regarde ce pays depuis des années,
00:18:27et c'est vrai qu'on arrive à sauver chaque année
00:18:29ce modèle social qui devient de plus en plus lourd.
00:18:31Moi, j'aurais dit d'abord, première chose,
00:18:33moi, Emmanuel Macron, président,
00:18:35écoutez, ne touchons pas, et nous ne toucherons pas aux impôts.
00:18:38Ça, c'est la priorité, parce que notre modèle, là-dessus,
00:18:40est à bout de souffle.
00:18:41J'aurais dit, pensez à nos entreprises, pensez aux PME,
00:18:43à ceux qui croulent sous les charges,
00:18:45qui ne peuvent pas en avoir plus.
00:18:47J'aurais dit, soyons fiers de travailler, créons des richesses,
00:18:49ce sont les leviers pour faire tourner l'économie.
00:18:51Voilà ce que j'aurais dit si j'avais été Emmanuel Macron dans ma lettre.
00:18:54Or, il n'y a pas un mot d'économie.
00:18:56Je termine par un point.
00:18:58Hier soir, je regardais un petit peu les grandes déclarations
00:19:00de grands hommes, de grands hommes,
00:19:02de Général De Gaulle.
00:19:041958, c'était juste après la 4ème République,
00:19:06qui a un peu, aujourd'hui, qui nous rappelle un peu
00:19:08ce qui se passe aujourd'hui.
00:19:10Il disait, la priorité, c'est de préparer la France
00:19:12à la compétition internationale.
00:19:14Voilà ce que disait De Gaulle.
00:19:16C'est toujours d'actualité.
00:19:18Et pour redresser la France, vous savez ce qu'a fait
00:19:20le Général De Gaulle, juste en juin 1958,
00:19:22quand la 5ème est née.
00:19:24Il a dit, je vais créer un grand emprunt.
00:19:26Cet emprunt, il a été couvert en 3 jours.
00:19:28On a trouvé l'argent pour sauver et redresser la France.
00:19:30Seulement, à l'époque, il y avait une grande confiance
00:19:32dans la France, pour redresser, pour aller de l'avant.
00:19:34Aujourd'hui, c'est plutôt la défiance.
00:19:36Et c'est ça, le problème du pays.
00:19:38– Merci beaucoup, Éric de Ritmaten.
00:19:40Voilà cette lettre ratée.
00:19:42Je vous suis bien, lettre ratée aux Français.
00:19:44Et c'est intéressant d'entendre ce que vous auriez dit, vous.
00:19:46Vous n'êtes pas élu Président de la République.
00:19:48– Je ne le souhaite pas.
00:19:50– Vous n'êtes pas candidat.
00:19:52– Je ne suis plus.
00:19:54– Allez, 6h26.
00:19:56Le Temps, tout de suite.
00:19:58Merci beaucoup, Éric.
00:20:00Le Temps, et on commence avec la météo des plages.
00:20:02– La météo des plages avec BDOR.fr
00:20:04– L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:20:06L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:20:12Un temps très lumineux sur les plages du Nord ce jeudi.
00:20:14Notamment sur la côte d'Opale.
00:20:16Il fera près de 20 degrés dans l'air.
00:20:18Pratiquement la même température dans l'eau.
00:20:20Un risque d'averse par moment sur la côte atlantique.
00:20:22Un indice suivé modéré pour le sud de la Bretagne de quatre.
00:20:26Notamment à l'armore-plage.
00:20:28Des averses parfois orageuses également sur la côte aquitaine.
00:20:30De la chaleur pour Arcachon avant les orages.
00:20:32Pas de baignade pendant l'activité orageuse, forcément.
00:20:36De très fortes chaleurs sur les Pyrénées-Orientales.
00:20:38Plus de 30 degrés faciles à l'ombre dans les rues de Perpignan.
00:20:42Un index suivé très élevé.
00:20:44Une mer à 22 degrés.
00:20:46Enfin plein soleil en région sud.
00:20:4830 degrés sur la plage à Antibes.
00:20:50Il fera 25 degrés dans l'eau comme vous pouvez le voir.
00:20:54La météo des plages avec BDOR.fr
00:20:56L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:20:58L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:21:02Le temps Alexandra Blanc.
00:21:05Météo avec Groupe Verlaine.
00:21:07Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:11Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:15Alexandra, il y aura encore des orages aujourd'hui.
00:21:17Oui, en effet, un temps assez variable, assez mitigé.
00:21:20En attendant, le soleil se lève du côté d'Etretat
00:21:22avec au programme de bonnes conditions.
00:21:24En remontant du côté de la Seine-Maritime.
00:21:27Ciel dégagé à Etretat.
00:21:29Des températures qui vont légèrement remonter en cette journée de jeudi.
00:21:33Globalement, les conditions météo restent mitigées sur le nord-ouest
00:21:36avec l'arrivée dès ce matin d'une nouvelle perturbation.
00:21:39Temps lumineux, on le disait, entre la Seine-Maritime et les Hauts-de-France.
00:21:42Et puis, un temps assez variable entre la Gironde et le Massif central
00:21:46avec le maintien de quelques orages.
00:21:48Temps assez orageux aujourd'hui, une journée de jeudi.
00:21:51Donc, marqué par le retour de l'instabilité.
00:21:53Plus vous irez dans le sud, plus vous aurez du grand beau temps.
00:21:55Ciel parfaitement dégagé entre les Pyrénées, le Golfe du Lion
00:21:58ou encore en allant vers la Côte d'Azur et la Corse.
00:22:00Il a fait très chaud hier dans le Var avec près de 40 degrés enregistrés à Cogolin.
00:22:0535 degrés en Corse, donc des températures qui restent largement au-dessus des normales de saison.
00:22:10Dans l'après-midi, temps variable, instable, on le disait,
00:22:13avec cette perturbation qui va onduler sur le nord-ouest.
00:22:16Et donc, conséquence, on va avoir ce qu'on appelle en météo un contraste de températures
00:22:20avec de la fraîcheur ce matin, notamment entre la pointe bretonne et la pointe du Cotentin
00:22:24contre déjà 23 degrés à Nice.
00:22:27Donc, température une nouvelle fois assez contrastée.
00:22:29Puis dans l'après-midi, même type de configuration,
00:22:31fraîcheur sur le nord-ouest contre cette chaleur assez extrême,
00:22:35notamment à Marseille où l'on attend 35 degrés cet après-midi.
00:22:38Vous aurez 32 degrés à Grenoble, 33 degrés à Toulouse
00:22:41et localement 27 degrés entre Dijon et Macao.
00:22:46C'était La Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:22:49garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:22:51Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:55C'est Newsily, 6h30, merci d'être avec nous.
00:22:58Bienvenue à tous à la Une ce matin.
00:22:59Une histoire.
00:23:00Dans une commune du Rhône, une décharge sauvage exaspère les riverains
00:23:05et je vais vous dire, on les comprend, on est allés sur place.
00:23:08La droite a retrouvé un chef et c'est Laurent Wauquiez.
00:23:11Alors que le pays est en pleine crise politique,
00:23:13le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes retrouve la scène nationale.
00:23:17Élu député, il a pris la direction du groupe de députés de la droite républicaine à l'Assemblée.
00:23:22Elodie Huchard avec nous.
00:23:24A tout de suite Elodie.
00:23:25On en sait un peu plus sur l'affaire des rugbymen français
00:23:28accusés d'agressions sexuelles en Argentine.
00:23:30Deux versions s'opposent radicalement.
00:23:34Selon son avocate, la victime présumée a été rouée de coups
00:23:37tandis que l'avocat des rugbymen évoque une relation consentie.
00:23:42Notre fête nationale, c'est ce dimanche 14 juillet
00:23:45et à cette occasion, on mène nos militaires à l'honneur sur CNews.
00:23:49Aujourd'hui, on vous emmène aux Invalides où les grands blessés de guerre sont soignés
00:23:53et le défilé du 14 juillet sera bien évidemment à suivre sur CNews
00:23:57à partir de 9h.
00:23:59Animé et présenté par Shan Alusto et Thierry Cabane.
00:24:05L'enfer vécu par les riverains d'une commune près de Lyon.
00:24:09Une déchetterie à ciel ouvert leur pourrit la vie.
00:24:12Les images que vous voyez derrière moi sont sidérantes.
00:24:15Une société loue le terrain et y amasse des milliers de déchets
00:24:18au mépris de la loi et au mépris de l'environnement évidemment.
00:24:21Nos équipes ont réussi à contacter le loueur
00:24:24et vous allez voir qu'il est très agressif voire menaçant.
00:24:27Ce reportage est signé Fabrice Elsner, le récit Kylian Salé.
00:24:31Dépôts de peinture, des produits inflammables,
00:24:34des milliers de déchets s'entassent dans cette décharge sauvage.
00:24:37Devant notre caméra, ce camion fait marche arrière
00:24:40et dépose ses déchets plus loin dans une benne.
00:24:42Nous avons contacté le loueur du terrain avec qui le dialogue est compliqué.
00:24:47Je vous vois bien, à la façon de parler, je ne suis pas un lapin de 3 semaines.
00:24:51Je ne suis pas un lapin de 3 semaines.
00:24:53Ne m'obligez pas à utiliser mes moyens pour me détacher de vous.
00:24:57Les déchets dégagent une odeur nauséabonde pour les riverains.
00:25:00Cet habitant vit à 100 mètres de la décharge.
00:25:03C'est vrai qu'il y a 2-3 jours, s'il y avait des petites odeurs,
00:25:06je ne pensais pas que ça venait de la déchetterie qui est à côté.
00:25:10Comme il y a des paysans à côté qui remuent la terre,
00:25:14ce que vous me dites, il y a quelque chose qui ne va vraiment pas.
00:25:18Le maire de la commune a prévenu les forces de l'ordre,
00:25:20qui sont déjà intervenus plusieurs fois.
00:25:22Il dénonce les infractions commises par la société loueuse.
00:25:25Ils ne remplissent pas les conditions, bien évidemment.
00:25:27Vous en doutez quand on voit les déchets,
00:25:29tous ceux qui sont en train de se reposer.
00:25:31En plus, on est sur une nappe phréatique,
00:25:33donc on peut polluer la nappe dessous.
00:25:35C'est vraiment inadmissible de pouvoir faire des choses comme ça.
00:25:38Une enquête a été ouverte.
00:25:39Pour toute action causant un dommage écologique,
00:25:41la peine est de dix ans d'emprisonnement
00:25:43et 4,5 millions d'euros d'amende.
00:25:47Ce sont des méthodes mafieuses quand on en est à menacer physiquement.
00:25:51Le message est clair.
00:25:53On appelle ça des méthodes mafieuses.
00:25:55Le préfet Duron, suite à ce reportage,
00:25:58va forcément s'emparer du sujet et régler le problème,
00:26:02parce qu'on ne peut pas laisser ça perdurer, évidemment.
00:26:05La politique, avec Laurent Wauquiez,
00:26:07qui a pris la tête de son groupe à l'Assemblée nationale.
00:26:10Ça s'appelle désormais la droite républicaine.
00:26:12Elodie Huchard est avec nous.
00:26:14Est-ce que Laurent Wauquiez est, comme certains le pensent,
00:26:17le sauveur de la droite ?
00:26:19C'est en tout cas ce que la droite espère,
00:26:21puisque c'est vrai que Laurent Wauquiez avait été jugé
00:26:23trop discret par les Républicains.
00:26:25On lui demandait un peu de prendre la parole davantage.
00:26:28Effectivement, il s'est lancé dans la campagne.
00:26:30Il a regagné son siège qu'il avait laissé quelques années auparavant.
00:26:34Il a pris la tête du groupe et donc il y a déjà un petit changement.
00:26:37C'est-à-dire qu'effectivement, vous le rappeliez,
00:26:39le groupe des Républicains à l'Assemblée s'appelle maintenant
00:26:41la droite républicaine.
00:26:42Le but, c'est de gommer l'image, l'étiquette des Républicains
00:26:45qui est associée à trop de défaites.
00:26:47Et puis, il faut aussi revoir la ligne, repartir des idées.
00:26:50C'est un travail qui est en cours.
00:26:51En interne, on attend beaucoup de Laurent Wauquiez
00:26:53parce qu'on a de cesse de dire depuis des années
00:26:55que ce qui manque à la droite, c'est un chef, un leader naturel.
00:26:58Et beaucoup veulent croire que ce leader naturel,
00:27:00c'est Laurent Wauquiez, qui est très apprécié des militants
00:27:03et qui a quand même une stature un peu particulière au sein du parti.
00:27:06Et puis surtout, Laurent Wauquiez, il a imposé sa ligne
00:27:08très clairement dès hier.
00:27:09Il ne veut pas de coalition gouvernementale.
00:27:11Il reste fidèle d'ailleurs à la ligne qui avait été mise en place
00:27:13pendant la campagne.
00:27:14La droite doit rester indépendante.
00:27:16Maintenant, la question, c'est quelle suite pour le parti ?
00:27:18On sait qu'il y a une volonté des cadres, dont Laurent Wauquiez,
00:27:21de montrer pour l'instant un front uni,
00:27:23de faire cette photo de famille.
00:27:24Pourquoi pas une rentrée politique pour montrer que même
00:27:26si parfois il y a des points de vue divergents
00:27:28au sein des Républicains, parce que le parti, lui,
00:27:30n'a pas encore changé de nom,
00:27:31eh bien, ils arrivent à rester unis, justement,
00:27:33au moins jusqu'à 2027.
00:27:35Et puis, on voit bien surtout que Laurent Wauquiez a envie
00:27:37et joue quand même quelque chose d'important.
00:27:39C'est que s'il arrive à redresser un peu le parti,
00:27:41s'il arrive à bien tenir son groupe, ce qui n'avait pas été le cas
00:27:43sous la présence d'Éric Ciotti au parti
00:27:45et d'Olivier Marleix, qui avait eu du mal à s'imposer,
00:27:47forcément, ça fera un tremplin pour lui pour 2027.
00:27:50Merci Elodie, restez bien avec nous, bien sûr.
00:27:52Dans sa lettre, Emmanuel Macron exclut toute coalition
00:27:55avec le Rassemblement national.
00:27:56Pourtant, plus de 10 millions de Français ont voté
00:27:58pour le parti de Jordan Bardella lors des législatives, Chanar.
00:28:03Est-ce qu'il place l'URN en tête en termes de nombre de voix ?
00:28:06Est-ce que, selon vous, le Rassemblement national
00:28:08devrait être associé à une coalition ?
00:28:10On est allé vous poser la question, écoutez.
00:28:13Finalement, il faut peut-être suivre l'avis du peuple,
00:28:15essayer d'arrêter de manipuler les résultats démocratiques.
00:28:18Une coalition de gauche, de droite, du Sonde, Modem, etc.
00:28:22Je trouve que ce serait plus juste.
00:28:23Oui, pour moi, il faut.
00:28:25En termes d'électeurs, c'est ceux qui ont eu le plus d'électeurs.
00:28:28Pour moi, on est obligé de les prendre en considération.
00:28:32Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:28:33Emmanuel Macron a tort d'exclure l'URN.
00:28:35Est-ce qu'il faut un gouvernement qui inclurait le Rassemblement national ?
00:28:38La situation est exceptionnelle.
00:28:39Est-ce qu'il faut des mesures exceptionnelles ?
00:28:41Vous flashez le QR code et vous donnez votre avis.
00:28:44C'est extrêmement simple.
00:28:46Flashez le QR code, la petite vidéo s'enclenche.
00:28:49Vous enregistrez, vous appuyez sur stop et ça part.
00:28:52On vous retrouve à l'antenne à 7h30 et à 8h30.
00:28:57On vous parlait hier de l'explosion du nombre d'agressions
00:28:59au couteau en France.
00:29:00Voilà un nouvel exemple.
00:29:01À Toulon, un homme a été poignardé la semaine dernière à un arrêt de bus.
00:29:05Pourquoi ? Parce qu'il a refusé de donner une cigarette.
00:29:07Une agression ultra-violente à tel point que la victime
00:29:10a eu la cheville quasiment arrachée.
00:29:12Il sera hospitalisé pendant plusieurs semaines.
00:29:15Son agresseur est un SDF âgé de 22 ans.
00:29:18Il a été drogué et alcoolisé au moment des faits.
00:29:21Il a été condamné à 5 ans de prison.
00:29:24Que s'est-il vraiment passé dans l'hôtel du 15 de France
00:29:27à Mendoza, en Argentine ?
00:29:29La version des deux joueurs et celle de la plaignante
00:29:32s'opposent radicalement.
00:29:34C'est ce qui émerge des dernières informations de la nuit.
00:29:39L'avocate de la jeune femme parle d'une violence impitoyable
00:29:43et d'un passage à tabac.
00:29:44Ce n'est pas du tout ce que racontent les rugbymen.
00:29:46Non, l'avocat des accusés parle de relations sexuelles consenties
00:29:49et affirme que les caméras de surveillance de l'hôtel
00:29:52contredisent la version de la victime présumée.
00:29:54Le président de la FFR évoque également des incohérences
00:29:58dans le dossier et appelle la justice argentine à agir vite.
00:30:01Toutes les dernières déclarations avec Camille Guédon.
00:30:05Que s'est-il réellement passé dans la nuit de samedi à dimanche dernier ?
00:30:08Accusé de viol par une jeune femme, Oscar Gégou et Hugo Radout,
00:30:12deux joueurs du 15 de France, ont été placés en détention lundi.
00:30:16Pour l'avocate de la plaignante, la violence aurait été terrible.
00:30:22Pour l'instant, l'accusation est celle d'abus sexuel.
00:30:24Mais il existe une forte possibilité que cela puisse évoluer
00:30:27vers une accusation cumulant d'autres chefs d'accusation.
00:30:30Il y a privation de liberté, précisément pour ne pas lui avoir permis
00:30:34de partir lorsqu'elle le demandait.
00:30:36La violence basée sur le genre est extrêmement grave.
00:30:38La dégradation est extrême.
00:30:40Et bien que les blessures soient comprises comme faisant partie du crime d'abus,
00:30:43elles obscurcissent même l'infraction principale et la plus grave,
00:30:46qui est l'abus.
00:30:47La violence ici a été terrible.
00:30:52Mais la version des deux internationaux français s'oppose à celle de la plaignante
00:30:55comme l'a indiqué Florian Grille, le président de la Fédération française de rugby.
00:31:00On a creusé avec un avocat et on arrive finalement à des informations
00:31:03qui semblent quand même questionner beaucoup la version
00:31:05qui a été largement diffusée dans les médias argentins.
00:31:08Même son de cloche pour l'avocat des deux joueurs français
00:31:11qui évoque une relation consentie.
00:31:13La rencontre et le rapport sexuel auraient été consentis.
00:31:16La rencontre s'est faite avec un seul joueur.
00:31:18Ensuite, la jeune femme aurait eu un rapport sexuel avec chaque joueur
00:31:21à différents moments.
00:31:22Les faits qui sont reprochés aux deux joueurs français
00:31:24sont passibles de 20 ans de prison.
00:31:27Le député RN Thomas Ménager saisit le procureur de la République
00:31:30après un article de Mediapart.
00:31:32Sur son site internet, le journal classe les députés de l'Assemblée nationale
00:31:36en fonction de leur couleur de peau et de leur origine sociale.
00:31:39On peut lire entre autres, malgré des efforts à gauche,
00:31:42l'Assemblée reste blanche, bourgeoise et éloignée de la société mobilisée.
00:31:46Voilà ce qu'écrit Mediapart.
00:31:47Thomas Ménager écrit sur X,
00:31:49Mediapart décompte les députés selon leur couleur de peau
00:31:52pour souligner que l'Assemblée reste blanche.
00:31:55La nausée, dit le député.
00:31:57Dès qu'on fait des décomptes en fonction de la couleur de peau,
00:32:00c'est du racisme.
00:32:02Imaginez l'inverse.
00:32:03Mediapart pourrait titrer l'Assemblée
00:32:05trop noire et prolétaire, par exemple.
00:32:07Ça pose le même problème dans les deux sens.
00:32:10Dimanche, c'est le 14 juillet.
00:32:12Vous pourrez suivre le défilé en direct sur CNews.
00:32:14A cette occasion, on met l'armée française sur CNews à l'honneur.
00:32:17Toute la semaine, dans la matinale, jusqu'à dimanche.
00:32:20Et ce matin, on part à l'hôtel des Invalides à Paris
00:32:23où des grands blessés de guerre sont soignés.
00:32:25Reportage CNews, signé Raphaël Lasreg.
00:32:27Au cœur de Paris, dans ce lieu de mémoire,
00:32:30vit une centaine de rescapés de guerre.
00:32:33Résistants, déportés, la blessure est commune à tous.
00:32:36Nous prenons en charge ici aux Invalides
00:32:39les plus grands Invalides de guerre.
00:32:42C'est-à-dire qu'ils ont un handicap très lourd.
00:32:45Techniquement, de plus de 85% pour avoir ce statut
00:32:48de grand Invalide de guerre.
00:32:51C'est le cas du commandant Bernard Gruet.
00:32:53Blessé lors de ses combats, il est reconnu comme Invalide de guerre.
00:32:56Âgé de 99 ans, il vit ici depuis 6 ans.
00:32:59J'étais blessé plusieurs fois.
00:33:02Et porté mort plusieurs fois.
00:33:05Et je suis toujours vivant.
00:33:08C'est une institution qui sort du commun.
00:33:11Elle a d'abord des clients tout à fait remarquables.
00:33:16Des personnels soignants qui souvent le sont aussi.
00:33:21Chaque jour, 150 soignants prennent soin des pensionnaires.
00:33:24Christelle fait partie de ceux qui ont opté
00:33:27pour venir travailler dans ce lieu hors du commun.
00:33:30Épouse de militaire, elle connaît bien les codes de la maison.
00:33:33Prendre soin de ces personnes, c'est vraiment prendre soin
00:33:36de personnes qui ont marqué l'histoire,
00:33:39qui ont écrit l'histoire.
00:33:42Au travers de ces personnes, on fait perdurer l'histoire.
00:33:45Et quelque part, j'ose croire qu'on y participe un petit peu.
00:33:48En 1670, c'est le roi Louis XIV qui décide de créer ce lieu
00:33:51pour les soldats Invalides blessés au combat.
00:33:54Aujourd'hui, ils sont 75 allogés dans l'ancienne infirmerie.
00:33:57Un moyen de rendre hommage à ceux qui ont donné leur sang à la nation.
00:34:00Le 14 juillet, vous le suivrez sur CNews
00:34:03avec Chana Lusto et Thierry Cabane à partir de 9h.
00:34:07Il y aura également le général Clermont sur le plateau.
00:34:10Oui, Gauthier Lebret, plein de beaux mondes.
00:34:13Le 14 juillet sur CNews, bien sûr.
00:34:16Le Tour de France avec la 11e étape hier.
00:34:37Une étape qui emmenait les coureurs des Vaux-les-Bains
00:34:40dans la Creuse jusqu'au Lioran dans le Cantal.
00:34:43Et la course a été marquée par un duel au sommet
00:34:46entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard,
00:34:49finalement remporté par le Danois au sprint final.
00:34:52Mais le Slovene Pogacar garde encore le maillot jaune.
00:34:55Aujourd'hui, 12e étape et les cyclistes partiront d'Auriac
00:34:58dans le Cantal et iront jusqu'à Villeneuve-sur-Lotte.
00:35:07C'était votre programme avec XXL Maison,
00:35:10mobilier design et décoration.
00:35:13C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux
00:35:16photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:35:19Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:35:22La sécurisation de la cérémonie d'ouverture des JO sur la Seine.
00:35:25On est allé rencontrer les policiers de la brigade fluviale.
00:35:28Restez bien avec nous sur CNews.
00:35:32...
00:35:35CNews, il est 7h moins le quart.
00:35:37Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lousteau.
00:35:40La situation politique actuelle inquiète
00:35:43près de 8 Français sur 10.
00:35:46C'est ce qui ressort de notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1
00:35:49et le JDD qu'on vous révèle ce matin.
00:35:52Dans le détail, malgré les scores réalisés par le nouveau Front Populaire,
00:35:5575% des électeurs de gauche s'inquiètent.
00:35:5993% se disent inquiets.
00:36:02La guerre au Proche-Orient.
00:36:05L'armée israélienne annonce avoir terminé ses opérations
00:36:08menées à l'est de Gaza.
00:36:11Depuis 2 semaines, de violents combats ont été menés dans le quartier de Chouchaïa.
00:36:14Cette offensive a permis le démantèlement de 8 tunnels
00:36:17et l'élimination de dizaines de terroristes du Hamas, selon le Sahel.
00:36:20L'Angleterre décroche son ticket pour la finale de l'Euro
00:36:23et rejoint l'Espagne.
00:36:26L'Angleterre est vainqueur hier soir face aux Pays-Bas.
00:36:29Score final, 2 buts à 1 en 90 minutes de jeu.
00:36:32Qui décrochera la coupe-réponse dimanche soir ?
00:36:35Le coup d'envoi sera lancé à 21h à Berlin.
00:36:38J-15 avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
00:36:41sur la Seine.
00:36:44300 000 spectateurs attendus.
00:36:47La préfecture de police se prépare pour anticiper le moindre incident.
00:36:50La sécurité se passe dans les rues, sur les quais
00:36:54mais aussi sur la Seine.
00:36:57Parmi les unités mobilisées, il y a la brigade fluviale
00:37:00spécialisée dans l'intervention sur les fleuves ou en mer.
00:37:03Célia Barotte a suivi l'un de leurs entraînements.
00:37:12Sur la Seine, chaque jour, les membres de la brigade fluviale
00:37:15s'exercent à des missions de plongée, de pilotage
00:37:18et de dépose en mouvement.
00:37:21Avec l'approche des Jeux Olympiques, il multiplie ses entraînements
00:37:24avec des compagnies d'intervention.
00:37:27Il s'agit pour nous de travailler la mobilité des agents
00:37:30qui sont engagés sur cet exercice et de faire part
00:37:33à tout imprévu auquel on pourrait être confronté.
00:37:36Pas seulement pendant la cérémonie, bien évidemment.
00:37:39La Seine est une véritable autoroute et au quotidien
00:37:42on est confronté à quelques événements qui sollicitent nos forces.
00:37:45En quelques minutes, ces agents sont capables d'intervenir
00:37:49sur une embarcation, mais aussi sur les quais.
00:37:56Des mises en situation qui évoluent en permanence,
00:37:59notamment en raison des installations en bord de Seine
00:38:02et des conditions météorologiques.
00:38:05On accentue les repérages parce que si on est amené
00:38:08à faire une intervention, il y a clairement des zones
00:38:11qui seront un peu plus difficiles d'accès.
00:38:14C'est la raison pour laquelle, notamment en cours des patrouilles
00:38:17on regarde un petit peu l'évolution de ces quais.
00:38:20Si la qualité de l'eau de la Seine est encore incertaine,
00:38:23la brigade fluviale, quant à elle, se dit prête
00:38:26pour assurer la sécurité des festivités.
00:38:29Voilà la sécurité avec les policiers de la brigade fluviale.
00:38:32Effectivement, Anne Hidalgo n'a toujours pas plongé.
00:38:35On n'ose même plus donner de date parce que c'est tellement
00:38:38un sketch cette histoire.
00:38:41J'ai entendu dire peut-être le 17 juillet.
00:38:44C'est décidé parce qu'il n'y a plus que 15 jours.
00:38:47Est-ce qu'elle le fera discrètement avec une petite vidéo
00:38:50sur les réseaux sociaux ?
00:38:53On sera là pour immortaliser le moment.
00:38:56Le président devait y aller aussi.
00:38:59Avant de former un gouvernement, il peut aller se baigner.
00:39:02Je ne suis pas sûr que ce soit sa priorité numéro un
00:39:05d'aller se baigner dans la Seine.
00:39:08Le président de la République a écrit sa lettre aux Français.
00:39:11Pourquoi faire ? Est-ce que ça sert vraiment à quelque chose ?
00:39:14On va en parler avec Elodie Huchard dans un instant.
00:39:17Restez avec nous sur CNews.
00:39:23Le président de la République vous a écrit une lettre.
00:39:26Vous l'avez peut-être lu ou pas.
00:39:29Il reprend la parole, la plume.
00:39:32C'est la première fois qu'il explique sa stratégie depuis dimanche soir.
00:39:35Que doit-on en retenir, Elodie Huchard ?
00:39:38Si je suis très honnête avec vous, Romain, pas grand-chose.
00:39:41Parce qu'on a un président de la République qui prend la parole,
00:39:44qui alterne entre la posture d'un observateur politique.
00:39:47Il dit par exemple que personne ne l'a emporté.
00:39:50Ça n'avait a priori échappé à personne, qu'il n'y a pas de majorité absolue.
00:39:53Merci beaucoup pour cette analyse et qu'il reprend les éléments de langage
00:39:56qu'on a entendus depuis dimanche.
00:39:59Il faut trouver une majorité, certes, mais cela ne nous avance pas plus.
00:40:02C'est un peu comment enfoncer des portes ouvertes en trois leçons.
00:40:06D'abord, il dit qu'il demande à l'ensemble des forces politiques
00:40:09qui se reconnaissent dans les institutions républicaines,
00:40:12l'État de droit, le parlementarisme, d'engager un dialogue sincère et loyal
00:40:15pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle pour le pays.
00:40:18D'abord, quand il parle de forces politiques qui se reconnaissent dans les institutions,
00:40:21qui veut-il exclure ?
00:40:24Il parle sans doute de la France insoumise et du Rassemblement national.
00:40:27Mais si vous leur demandez à ces deux blocs s'ils se reconnaissent dans les institutions,
00:40:30ils vous diront oui. Et puis, il parle d'une majorité solide.
00:40:33C'est peut-être assez merveilleux de se dire qu'on va trouver une majorité solide
00:40:36basée uniquement sur la volonté de faire barrage à certains groupes parlementaires
00:40:40et ou d'avoir des postes. Comment on trouve une majorité solide
00:40:43avec des partis qui n'ont rien à voir entre eux ?
00:40:46Ensuite, il dit également les idées et les programmes avant les postes et les personnalités.
00:40:49Ce rassemblement devra se construire autour de quelques grands principes
00:40:52pour le pays de valeur républicaine claire et partagée,
00:40:55d'un projet pragmatique et lisible.
00:40:58Trouver quelques grands principes sur lesquels s'accorder, certes, ce n'est pas bien compliqué.
00:41:01Mais si vous demandez à tous ces blocs s'ils ont envie que les Français aient plus d'argent,
00:41:04tous vous diront oui. Le problème, c'est qu'ils ne seront pas d'accord sur la manière d'y arriver.
00:41:07Et puis, il y a une phrase aussi qui est assez géniale, il faut le reconnaître.
00:41:10Il veut que cette majorité garantisse la plus grande stabilité institutionnelle possible.
00:41:13C'est-à-dire qu'on a un Emmanuel Macron qui a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale,
00:41:17qui a décidé de faire cette stratégie de désistement,
00:41:20qui a créé une situation ingouvernable, le même qui va se dire
00:41:23maintenant on va trouver une stabilité. Ça me fait un peu penser aux enfants qui font des tours
00:41:26avec des petits blocs de bois, qui enlèvent les blocs en bas et qui disent
00:41:30Il était nécessaire qu'il prenne la parole.
00:41:33Alors, ça dépend pour qui ? Pour les journalistes, peut-être, parce que c'est sans doute à nous
00:41:36avec qui il veut parler avant tout, parce que certains pointaient son silence.
00:41:40Pour ses équipes, sûrement pas, puisqu'au contraire, on explique
00:41:43que moins le président parle, finalement, mieux c'est.
00:41:46Pour les Français, peut-être, était-ce nécessaire ? Finalement, on voit bien que dans cette lettre,
00:41:49ce n'est pas à eux qu'il parle et puis il n'a pas écouté le résultat des urnes.
00:41:52Alors, en revanche, pour lui, c'est sans doute un moyen de montrer qu'il est toujours là
00:41:55et qu'il est quand même à la manœuvre.
00:41:57Maintenant, que va-t-il faire ?
00:41:59Alors, il le dit que c'est à la lumière des principes qu'il va décider de la nomination
00:42:02du Premier ministre, que cela suppose de laisser un peu de temps aux forces politiques
00:42:05pour bâtir ses compromis avec sérénité et respect de chacun.
00:42:09Il ajoute en fait qu'il y aura deux temps, d'abord le temps actuel dans lequel on se trouve
00:42:12et puis un temps où le gouvernement va juste être chargé des affaires courantes.
00:42:15Ce nouveau gouvernement, c'est un peu l'arlésienne, on va en parler tous les jours
00:42:18mais on n'est pas prêts de le voir.
00:42:20Les téléspectateurs peuvent partir tranquillement en vacances.
00:42:22A priori, ils ne vont pas louper grand-chose.
00:42:24Pour l'instant, le calendrier qui tient la corde, mais tout bouge quand même rapidement en Macronisme,
00:42:28c'est une démission du gouvernement actuel le 17 juillet
00:42:31pour que les ministres qui ont été élus ou réélus puissent siéger à l'ouverture de la session le 18
00:42:35et voter notamment pour les postes à responsabilité.
00:42:38S'ouvrira donc cette période où le gouvernement gère les affaires courantes.
00:42:41C'est une période assez pénible pour les ministres.
00:42:43Certes, ils sont aux affaires. Certes, s'il y a un problème, ils le gèrent.
00:42:45Mais ils ne peuvent rien engager de nouveau.
00:42:47Donc, c'est une période de blocage, en tout cas d'attentisme total.
00:42:50Et puis ensuite, il va regarder comment les forces se répartissent à l'Assemblée nationale.
00:42:54Alors, ce n'est pas gagné parce que, premièrement, personne ne veut la même majorité élargie.
00:42:58Ça va être compliqué à mettre en place.
00:43:00Et même en interne, dans chaque parti, y compris le sien, d'ailleurs, il y a des désaccords.
00:43:04Alors, sur le fond, on nous dit que l'hypothèse qui tient la corde,
00:43:06c'est de nommer un gouvernement de gauche pour dire qu'il a respecté la volonté des urnes
00:43:11pour ne pas non plus créer une situation insurrectionnelle.
00:43:13Un gouvernement qui va être renversé très rapidement.
00:43:15Ensuite, il nommera un gouvernement très plus élargi,
00:43:18qui sera sans doute renversé tout aussi rapidement.
00:43:21Alors, il peut jouer comme ça pendant un an, finalement,
00:43:23jusqu'à une nouvelle tentative de dissoudre.
00:43:25Mais comme on le dit souvent, les meilleures blagues sont souvent les plus courtes.
00:43:27Merci beaucoup Elodie Huchard.
00:43:29Effectivement, je ne sais pas si ça fait rire beaucoup les Français, la situation.
00:43:33Sans doute pas.
00:43:34Notre sondage, 77% des Français sont inquiets par la situation actuelle.
00:43:3977% des Français inquiets.
00:43:41Quand on est inquiet, on ne consomme pas.
00:43:43Quand on est inquiet, on a du mal à préparer l'avenir.
00:43:45C'est un impact sur toute la vie.
00:43:48L'été commence mal, il faut avouer les choses.
00:43:52Il est 6h56.
00:43:54Soyez là, beaucoup de rendez-vous ce matin.
00:43:567h10, Gilbert Collard.
00:43:57Il sera en direct avec nous, 7h10.
00:43:597h40, Frédéric Valtout, député Horizon de Seine-et-Marne
00:44:03et accessoirement encore ministre délégué à la Santé.
00:44:06Et puis à 8h10, la grande interview de Laurence Ferrari
00:44:09avec ce matin Bruno Retailleau.
00:44:11Bruno Retailleau, invité de la grande interview avec Laurence
00:44:13sur CNews et sur Europe 1.
00:44:156h57, le temps Alexandra Blanc.
00:44:18La météo avec Groupe Verlaine.
00:44:20Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie
00:44:22avec contrat de maintenance.
00:44:24Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:44:28Alexandra, il fait chaud dans le sud.
00:44:30Hier, il a fait près de 40 degrés dans le Var.
00:44:32Oui, 39,7 degrés hier, relevé à Cogolin dans le Var.
00:44:37Température donc particulièrement élevée avec près de 40 degrés hier
00:44:41entre le Var et les Alpes-Maritimes.
00:44:42Il a fait chaud également en Corse avec donc ces fortes chaleurs
00:44:45principalement sur le sud-est ou encore sur l'île de Beauté.
00:44:48On va conserver aujourd'hui de la chaleur, mais à priori
00:44:50dans une moindre mesure puisque les températures vont légèrement baisser.
00:44:54On attend tout de même localement jusqu'à 35 degrés à Marseille.
00:44:58On va en parler dans quelques instants.
00:45:00Alors côté ciel, on notera un temps un petit peu plus perturbé.
00:45:02Aujourd'hui, un petit peu plus orageux entre la Gironde
00:45:05et le Massif central avec le retour d'un temps instable.
00:45:08On aura également une nouvelle perturbation.
00:45:10Une perturbation qui arrive actuellement sur le sud de la Bretagne
00:45:13et puis partout ailleurs de belles éclaircies,
00:45:15notamment entre le bassin parisien et les régions du nord
00:45:18et toujours du Grand-Botan au sud de la Garonne
00:45:20ou encore en allant vers les Alpes et la Corse.
00:45:23Dans l'après-midi, de nouveau cette dégradation orageuse attendue
00:45:26avec des orages principalement entre le sud-ouest, le centre
00:45:29ou encore le nord-est.
00:45:30Attention, les orages pourraient être localement assez forts
00:45:33principalement en soirée sur le Pays Basque,
00:45:36notamment sur les Pyrénées-Atlantiques ou encore du côté des Landes.
00:45:39On retrouvera également de fortes précipitations
00:45:42entre les pays de la Loire et la Bretagne
00:45:44avec localement quelques orages.
00:45:46Côté température, grande douceur ce matin
00:45:48avec 17-18 degrés pour le bassin parisien.
00:45:5021 degrés entre Toulouse et Perpignan.
00:45:53Dans l'après-midi, les températures resteront très élevées
00:45:56notamment à Marseille ou encore du côté de la Corse.
00:45:58Vous aurez également 32 degrés à Grenoble
00:46:01et 27 degrés en Bourgogne.
00:46:05C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:46:07installateur de panneaux photovoltaïques
00:46:09garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:46:11Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:15Il est bientôt 7h.
00:46:16Merci d'être avec nous.
00:46:17La situation politique en France est totalement bloquée.
00:46:19Aucune coalition n'émerge en tout cas pour le moment.
00:46:22Dans sa lettre aux Français, Emmanuel Macron
00:46:24dit vouloir une majorité plurielle
00:46:26mais veut en exclure le RN.
00:46:28Le RN qui, avec près de 11 millions de voix
00:46:30au premier tour des législatives, est arrivé en tête.
00:46:33Emmanuel Macron a-t-il tort ?
00:46:35Est-il un gouvernement qui inclurait le RN ?
00:46:37Je vous pose la question.
00:46:39Situation exceptionnelle.
00:46:40Est-ce qu'il faut des mesures exceptionnelles ?
00:46:42Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:46:44et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:46:47Un accueil très hostile à la lettre d'Emmanuel Macron aux Français
00:46:50qui ne convainc pas grand monde, il faut le dire.
00:46:52Y a-t-il une possibilité d'aboutir à une coalition ?
00:46:55Je poserai la question à Elodie Huchard
00:46:57alors que vous voyez les dernières images
00:46:59du président de la République à Washington.
00:47:01Et puis on en parlera également avec Gilbert Collard,
00:47:04le président d'Alternative France
00:47:06qui résume ainsi les propos d'Emmanuel Macron.
00:47:08Je fous le bordel, je m'amuse et vous vous démerdez.
00:47:11Gilbert Collard sera avec nous en direct dans une dizaine de minutes.
00:47:1577% des Français sont inquiets
00:47:17à cause de la situation politique en France.
00:47:19C'est le résultat de notre sondage exclusif CSA pour CNE
00:47:23le JDD que l'on vous révèle ce matin.
00:47:27Une femme de 89 ans projetée au sol
00:47:30sans aucune raison apparente
00:47:32et un individu à Alençon.
00:47:34Une ville qui était calme avant
00:47:36et qui fait face désormais à la violence.
00:47:38Le bidonville de la discorde à Nantes.
00:47:41La maire socialiste accuse les maraîchers
00:47:43de faire travailler les Roms qui occupent ce campement de fortune.
00:47:46Nous sommes allés sur place.
00:47:48Et puis Éric Derrête-Mathenne reviendra sur la lettre d'Emmanuel Macron.
00:47:50Éric qui nous dira que le président
00:47:52fait l'impasse sur l'économie dans sa missive.
00:47:56La lettre aux Français d'Emmanuel Macron
00:47:58fait bondir l'opposition.
00:48:00Le chef de l'État dit vouloir bâtir
00:48:02une majorité solide pour le pays.
00:48:04Il tend la main aux forces politiques républicaines
00:48:06et exclut la France insoumise et le Rassemblement national.
00:48:08Mais vous vous en doutez,
00:48:10cette lettre n'a pas tardé à faire réagir
00:48:12l'ensemble de la classe politique.
00:48:14Solène Boulan et Maxime Lavandier.
00:48:16C'est la première apparition publique
00:48:18d'Emmanuel Macron depuis son vote
00:48:20au second tour des législatives.
00:48:22Pour la première fois depuis dimanche,
00:48:24Emmanuel Macron s'exprime dans une lettre
00:48:26adressée aux Français dans laquelle
00:48:28il demande aux forces politiques de discuter
00:48:30en l'absence de majorité suffisante.
00:48:32Un message qui ne passe pas en dehors
00:48:34du camp présidentiel,
00:48:36notamment chez la France insoumise
00:48:38et son chef de file Jean-Luc Mélenchon.
00:48:40Il prétend donner du temps pour former
00:48:42une autre coalition par magouille
00:48:44après les élections. C'est le retour
00:48:46des intrigues de la 4ème République,
00:48:48ça suffit. Il doit s'incliner
00:48:50et appeler le nouveau Front populaire.
00:48:52C'est tout simplement la démocratie.
00:48:54Même son de cloche du côté du Rassemblement national.
00:48:56Emmanuel Macron organise la paralysie du pays
00:48:58en positionnant l'extrême gauche
00:49:00aux portes du pouvoir après d'indignes
00:49:02arrangements et son message est désormais
00:49:04débrouillez-vous irresponsable.
00:49:06Le groupe LR à l'Assemblée baptisée
00:49:08droite républicaine balaie toute possibilité
00:49:10de coalition. Le chef
00:49:12de l'Etat qui a refusé la démission
00:49:14de Gabriel Attal assure dans sa lettre
00:49:16qu'il décidera de la nomination du Premier
00:49:18ministre lorsque les partis
00:49:20auront bâti des compromis.
00:49:22Laurent Wauquiez
00:49:24exclut une coalition avec le camp présidentiel
00:49:26mais est-ce vraiment la bonne stratégie ?
00:49:28En tout cas c'est une stratégie
00:49:30qui a ses limites selon le maire LR
00:49:32de la Bôle, Franck Louvrier.
00:49:34Il estime que sa famille politique prend le risque
00:49:36de laisser la gauche au pouvoir.
00:49:38Ils prendront la responsabilité
00:49:40historique de laisser les clés
00:49:42à l'extrême gauche et je pense pas
00:49:44qu'en finalité les
00:49:46républicains et la droite veulent prendre la responsabilité
00:49:48de voir l'extrême gauche arriver
00:49:50au pouvoir comme ils ont pris
00:49:52en partie la responsabilité de ne pas voir
00:49:54la droite extrême arriver au pouvoir.
00:49:56Donc là aussi c'est un moment historique
00:49:58pour la droite républicaine
00:50:00c'est de savoir si demain
00:50:02par volonté et ambition présidentielle
00:50:04ils sont prêts à ne rien faire
00:50:06pour laisser l'extrême gauche arriver au pouvoir.
00:50:08Et je pense qu'à un moment donné il faut
00:50:10choisir le pays plutôt que le parti.
00:50:12Et c'est à ce moment là qu'on verra où sont les vrais
00:50:14responsables de notre pays.
00:50:16Près de 8 Français sur 10 sont inquiets
00:50:18de la situation politique actuelle.
00:50:20Ce qui ressort de notre tout dernier
00:50:22sondage CSA pour CNews
00:50:24Europe 1 et le JDD qu'on vous révèle ce
00:50:26matin, 77% exactement
00:50:28sont inquiets. Et dans le détail
00:50:30malgré les scores réalisés par le nouveau front
00:50:32populaire, 75% des électeurs
00:50:34de gauche s'inquiètent.
00:50:36Un chiffre qui explose chez les militants du
00:50:38Rassemblement National, vous le voyez avec la quasi
00:50:40totalité, 93%,
00:50:42qui se dit inquiet également.
00:50:44On va aller à Alençon dans l'Orne.
00:50:46Une femme de 89 ans a été
00:50:48agressée en plein centre-ville.
00:50:50Elle a été projetée au sol par un homme
00:50:52mardi dernier, accessoirement
00:50:54sans aucune raison apparente.
00:50:56Un gérant de magasin est venu à son secours
00:50:58et il témoigne ce matin sur CNews, il raconte
00:51:00qu'avec l'arrivée des Jeux Olympiques
00:51:02l'insécurité ne cesse d'augmenter
00:51:04à Alençon. Le récit est signé Kylian Salé.
00:51:06Une nouvelle agression
00:51:08contre une personne âgée en centre-ville.
00:51:10Ce mardi dans l'après-midi, une ancienne
00:51:12commerçante de 89 ans prend un café
00:51:14avec son mari dans le centre d'Alençon.
00:51:16Après avoir quitté l'établissement,
00:51:18un homme l'interpelle et la projette au sol
00:51:20sans aucune raison. Autour de ce couple âgé,
00:51:22la solidarité s'organise.
00:51:24Quand on l'a vu tomber, avec les mots
00:51:26d'injure qu'il lui a proféré,
00:51:28je me suis approché
00:51:30et d'autres gens se sont approchés
00:51:32et on s'est d'abord occupé
00:51:34comme il y avait une jeune fille qui s'occupait
00:51:36de la dame, on s'est d'abord occupé
00:51:38du monsieur pour l'éloigner au maximum
00:51:40pour lui faire peur et qu'il s'en aille.
00:51:42L'homme a été interpellé
00:51:44et placé en garde à vue.
00:51:46La victime a reçu un jour d'incapacité totale
00:51:48de travail. Pour ce commerçant,
00:51:50cette agression n'est pas un fait isolé.
00:51:52Je pense que c'est peut-être la faute
00:51:54des Jeux Olympiques,
00:51:56la faute de tout ça, parce qu'on a
00:51:58une recrudescence de personnes
00:52:00qu'on ne connaissait pas qui arrivent.
00:52:02Mais bon, a priori,
00:52:04c'est dans toutes les villes pareil.
00:52:06Tous les gens de Paris sont déplacés
00:52:08sur les provinces.
00:52:10Ces déplacements de sans-abri de Paris
00:52:12sont dénoncés par de nombreux maires.
00:52:14C'est le cas de Serge Groire, maire d'Orléans,
00:52:16où plus de 500 migrants sans-abri sont arrivés
00:52:18dans sa commune depuis un an.
00:52:20On va partir à présent à Nantes.
00:52:22Un bidonville installé près de Nantes
00:52:24crée la discorde. Il hébergerait plusieurs centaines
00:52:26de Roms et les maraîchers sont
00:52:28pointés du doigt par la maire socialiste
00:52:30de la ville. Elle estime qu'ils sont responsables
00:52:32vu qu'ils emploient des migrants dans leur culture.
00:52:34Indignation évidemment des maraîchers
00:52:36qui ne veulent pas porter le chapeau
00:52:38d'une politique ratée, disent-ils.
00:52:40Jean-Michel Decaze.
00:52:42Le bidonville abriterait
00:52:44selon les associations humanitaires
00:52:46entre 300 et 700 Roms.
00:52:48Dans une conférence de presse,
00:52:50Joanna Roland, la maire de Nantes
00:52:52et présidente de la métropole,
00:52:54a rappelé que le maraîchage
00:52:56était l'une des causes du développement
00:52:58de ce bidonville.
00:53:00Un certain nombre de migrants étant
00:53:02employés dans les cultures. Dans une lettre
00:53:04ouverte, les maraîchers s'insurgent
00:53:06et disent leur ras-le-bol
00:53:08d'être le bouc émissaire
00:53:10de politiques ratées. Les Roms sont
00:53:12employés tout à fait légalement.
00:53:14Des voisins du camp expliquent
00:53:16que les cultures ne sont pas
00:53:18le seul secteur concerné.
00:53:20C'est pas les maraîchers qu'ont fait venir les Roms
00:53:22sur Nantes. C'est l'Etat, c'est l'Europe.
00:53:24Donc,
00:53:26on se dit que c'est fort du café d'être accusé
00:53:28des maraîchers. Il y a d'autres professions
00:53:30qui le font ? Le bâtiment l'a fait, j'ai travaillé
00:53:32dans le bâtiment. Mais on les employait moins chers que les Français.
00:53:34Ça c'est une vérité
00:53:36parce que j'ai travaillé pendant 40 ans dans le bâtiment.
00:53:38La métropole s'étonne de la réaction
00:53:40des exploitants. Dans un communiqué,
00:53:42les maraîchers participent déjà
00:53:44à des réunions sur la résorption
00:53:46des bidonvilles. Réunions
00:53:48qui reprendront à la rentrée.
00:53:52Allez, après Nantes, on va
00:53:54partir dans le sud-ouest. Les fêtes de
00:53:56Bayonne ont commencé. C'est toujours
00:53:58fou ces fêtes de Bayonne.
00:54:00Il y a une ambiance incroyable. Grand
00:54:02rassemblement festif et populaire.
00:54:04Ça a démarré hier.
00:54:06Ça dure jusqu'à dimanche. Sur place,
00:54:08les participants sont très enthousiastes.
00:54:10C'est le moins qu'on puisse dire. Certains viennent
00:54:12tous les ans. C'est une véritable tradition.
00:54:14L'ouverture, c'est très important.
00:54:16C'est le plus beau jour.
00:54:18Je suis de Bayonne.
00:54:20J'ai commencé à les faire, je crois que j'avais
00:54:222-3 ans le corseau lumineux
00:54:24et puis 13 ans toute seule.
00:54:26Et puis voilà.
00:54:28C'est la tradition. J'ai avec une amie, ça fait 10 ans
00:54:30qu'on les fait ensemble. Sinon, je les fais
00:54:32partie. C'est un stage de service. C'est tous les jours
00:54:34et toutes les nuits. Des moments de joie.
00:54:38Le partage, la gaieté.
00:54:40Voilà.
00:54:42Moment de joie, de partage et de gaieté.
00:54:44Ça fait du bien en ce moment.
00:54:46On vous salue si vous
00:54:48habitez le Pays Basque et si vous allez participer
00:54:50à ces fêtes de
00:54:52Bayonne. Allez, l'Angleterre est qualifiée pour la finale
00:54:54de l'Euro. On en parle tout de suite.
00:55:02L'Angleterre, l'Angleterre
00:55:04rejoint l'Espagne en finale de l'Euro, Chana.
00:55:06Alors, à cette occasion, on écoute
00:55:08« It's coming home ». C'est l'hymne des supporters
00:55:10anglais. C'est grâce à la victoire
00:55:12de l'Angleterre hier soir face
00:55:14aux Pays Bas que l'Angleterre s'est donc qualifiée.
00:55:16Score final de Buza 1. Les Pays Bas
00:55:18avaient pourtant ouvert le score
00:55:20dès la cécité.
00:55:22C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:24C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:26C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:28C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:30C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:32C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:34C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:36C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:38C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:40C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:42C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:44C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:46C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:48C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:50C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:52C'est l'hymne de l'Angleterre.
00:55:54Naisons, mobiliers design et décorations.
00:55:56C'était votre programme
00:55:58avec Groupe Verlaine, installateurs
00:56:00de panneaux photovoltaïques garantis à vie
00:56:02avec contrat de maintenance.
00:56:04Groupe Verlaine, le clima de confiance.
00:56:06Gilles Bercolaar a des mots très durs
00:56:08pour parler de la lettre du président de la République
00:56:10aux Français, il les a écrits.
00:56:12Il est en direct avec nous. Bonjour Gilles Bercolaar,
00:56:14merci d'être là et on va vous retrouver
00:56:16en direct juste après la petite pause.
00:56:18C'est news, il est 7h15, 7h12 exactement.
00:56:25Tout d'abord le point info, les dernières informations, Chana Lousteau.
00:56:31La lettre au français d'Emmanuel Macron fait bondir l'opposition.
00:56:34Les LR refusent de former une majorité avec le camp présidentiel
00:56:37malgré la main tendue par le chef de l'État.
00:56:40À la place, Laurent Wauquiez plaide pour un pacte législatif autour de quelques lois.
00:56:44De son côté, Jordan Bardella dénonce d'indignes arrangements.
00:56:47Jean-Luc Mélenchon, une coalition par magouille.
00:56:51Que s'est-il vraiment passé dans l'hôtel du 15 de France à Mendoza en Argentine ?
00:56:55La version des deux joueurs et celle de la plaignante s'opposent radicalement.
00:56:58L'avocate de la jeune femme, à 17 nuits, elle parlait d'une violence impitoyable
00:57:03et d'un passage à tabac.
00:57:04L'avocat des accusés, lui, parle de relations sexuelles consenties
00:57:08et affirme que les caméras de surveillance de l'hôtel
00:57:10contredisent la version de la victime présumée.
00:57:13Et puis, au premier jour du sommet, l'OTAN renforce son soutien à l'Ukraine.
00:57:17L'alliance transatlantique s'engage sur une aide d'au moins 40 milliards d'euros
00:57:22pour l'année à venir.
00:57:23Cette enveloppe sera partagée équitablement entre les alliés.
00:57:26En revanche, la Hongrie, opposée à toute aide militaire à l'Ukraine,
00:57:29a obtenu d'être exemptée de toute contribution.
00:57:33Gilbert Collard, président d'Alternative France, en direct avec nous ce matin.
00:57:37Bonjour Gilbert Collard, merci d'être avec nous ce matin
00:57:40dans la matinale de CNews.
00:57:42Vous avez fait un tweet ces dernières heures
00:57:45pour résumer ainsi la lettre d'Emmanuel Macron
00:57:48et puis surtout l'action d'Emmanuel Macron avec cette lettre.
00:57:51Vous résumez l'action du président de la République ainsi
00:57:53« Je fous le bordel, je m'amuse et vous vous démerdez ».
00:57:55Vous pensez vraiment que c'est comme ça qu'Emmanuel Macron voit les choses, Gilbert Collard ?
00:58:01J'aurais pu ajouter « Vous vous démerdez et je garde le pouvoir ».
00:58:05On a vraiment l'impression...
00:58:07Vous savez, pour être très franc,
00:58:09je préfère la France du facteur cheval à celle du facteur Macron.
00:58:13Je trouve que c'est de plus en plus désastreux, catastrophique.
00:58:17Je vais prendre un exemple dans cette lettre.
00:58:20Il écrit « L'invention d'une nouvelle culture politique française ».
00:58:25Vous vous rendez compte qu'un président de la République peut écrire une phrase aussi bête ?
00:58:30« L'invention d'une nouvelle politique ».
00:58:32Comme si, quand on invente, ce n'est pas nouveau.
00:58:36C'est dire à quel point il écrit, ou on lui fait écrire des phrases, je ne sais pas,
00:58:42qui ne veulent rien dire, qui sont creuses.
00:58:45Mais le constat qu'on peut faire, c'est que tout d'abord, il a créé le bordel
00:58:50en provoquant une dissolution rapide, brutale, soudaine, dans un contexte difficile.
00:58:57Ensuite, une fois que la dissolution a eu lieu, que le Parlement est composé,
00:59:02comme il n'arrive pas à trouver à sa vote une majorité,
00:59:06il essaie de la reconstituer comme il peut,
00:59:11en niant la réalité de ce que les Français lui ont dit.
00:59:14Quand il nie, par exemple, tout en le constatant,
00:59:16qu'il y a 11 millions de voix pour le Rassemblement national,
00:59:19et qu'il dit « vous avez fait barrage au Rassemblement national »,
00:59:23il est aveugle.
00:59:2611 millions de voix, ce n'est pas un barrage.
00:59:28On pourrait du reste dire qu'il devrait aussi tenir compte
00:59:32de ce que représente la gauche éparse,
00:59:36parce que c'est une gauche complètement désarticulée
00:59:40qui est arrivée au Parlement.
00:59:42Il ne faut pas se raconter l'histoire.
00:59:45Malraux disait, il avait raison, la gauche, c'est le rêve de la gauche.
00:59:48Il n'y a pas de gauche, il y a des parties de gauche
00:59:52qui depuis toujours, quasiment, n'ont pas pu s'entendre.
00:59:55Et vous allez voir, ils vont se foutre des coups d'urne dans peu de temps.
01:00:00– Ils constatent la puissance du vote Rassemblement national,
01:00:0411 millions de voix au premier tour, 10 600 000, bon.
01:00:08Mais effectivement, il dit, il ne faut pas les écouter.
01:00:10Selon vous, il faut associer le RN à une sorte de gouvernement d'Union nationale,
01:00:15il faut y aller, parce que là, on ne trouve pas de coalition,
01:00:17il n'y a pas de coalition.
01:00:18Ça ne marche pas, ils n'arrivent pas à se mettre en place.
01:00:20Est-ce qu'il faut que le RN, en réalité, rentre au gouvernement
01:00:23et que le RN soit pris comme un parti, comme un hôte,
01:00:26et qu'il y a 140 députés RN,
01:00:27il faut qu'ils aient un, peut-être pas un matignon, mais des postes ministériels ?
01:00:34– Si on avait un président de la République digne de la mission qui est la sienne,
01:00:40d'abord, il ne pourrait pas stigmatiser comme il le fait
01:00:42en parlant de compromis entre les forces républicaines,
01:00:46compromis duquel il exclut le RN et le Nouveau Front populaire,
01:00:52mais essentiellement le RN.
01:00:54S'il était digne de la Constitution de 1958,
01:00:58les pères fondateurs n'ont jamais pu imaginer
01:01:00qu'un jour on aurait un Lilliputien agité du bonnet, comme Macron.
01:01:05Donc cette Constitution, elle est inadaptée.
01:01:07Quand on voit les 11 millions d'électeurs
01:01:11qui se sont portés sur le Rassemblement national,
01:01:14comment peut-on les exclure de la vie politique ?
01:01:18Comment peut-on les exclure des forces républicaines ?
01:01:21C'est être anti-républicain que de les exclure,
01:01:25par définition, c'est un constat qui me paraît évident.
01:01:29Et je veux dire que si ça serait un autre parti,
01:01:31ça serait exactement la même chose, même si cela ne ferait pas plaisir.
01:01:36– Sur les républicains, quel rôle doivent jouer les républicains ?
01:01:40Comment est-ce que vous voyez les choses ?
01:01:41Laurent Wauquiez dit, alors c'est, j'allais dire c'est subtil,
01:01:46dit non à une coalition, pas de coalition avec Emmanuel Macron,
01:01:50mais oui à des pactes législatifs, donc pas de coalition,
01:01:54mais on peut se mettre d'accord sur des textes,
01:01:56immigration, pouvoir d'achat,
01:01:58même si tout ça est très très vague pour le moment.
01:02:00– Non mais c'est ça, ils bricolent tous,
01:02:02ils sont tous à la recherche de formules magiques
01:02:05qui pourraient les rhabiller alors qu'ils sont à poil.
01:02:09Ils sont tous à la recherche de la solution rhétorique
01:02:13qui leur permettrait d'avoir une existence,
01:02:15parce que c'est quoi un pacte texte par texte,
01:02:18mais un gouvernement il ne se construit pas comme ça.
01:02:23La réalité c'est qu'on est vraiment dans une situation institutionnelle dramatique
01:02:28et ça va mal finir, je peux me tromper, je le souhaite de tout mon cœur,
01:02:34ça ne peut que mal finir parce qu'on est maintenant
01:02:37dans le temps du mépris institutionnel du côté du pouvoir
01:02:41et on est dans le temps du bricolage langagier et institutionnel
01:02:47du côté des partis politiques et les gens le voient.
01:02:50Il suffit de faire la sociologie que j'adore,
01:02:52des bistrots, des cafés, des taxis, du métro, des tramways,
01:02:57pour entendre ce qui se dit.
01:02:59Les Françaises et les Français sont un peuple politique,
01:03:01ils se rendent parfaitement compte que le facteur Macron les prend pour des imbéciles
01:03:07et que le pays est dans une situation bloquée au moment même du reste
01:03:11où on constate l'existence d'un déficit excessif en France à la Commission européenne.
01:03:19C'est-à-dire qu'au moment où on fait joujou avec le bricolage de Macron,
01:03:24on a un déficit excessif.
01:03:27La France est donc dans une situation dramatique.
01:03:30– Vous faites allusion à la procédure pour déficit excessif
01:03:32parce que nos comptes publics sont dans le rouge, oui.
01:03:37– Mais on n'en parle très peu, vous l'avez remarqué du reste.
01:03:39– Ah ça n'intéresse pas grand monde, ça effectivement,
01:03:41on promet des choses mais on est surendettés,
01:03:44donc autant jouer du pipeau, on ne peut rien promettre
01:03:47puisqu'on n'a plus d'argent.
01:03:49Dernière question, je l'entends, vous êtes plutôt pessimiste,
01:03:54vous ne voyez aucune solution, comment on peut se sortir de là ?
01:03:58Les politiques ne vont pas mettre un peu d'eau dans leur vin
01:04:00et essayer de trouver une solution peut-être brinqueballante
01:04:04mais qui va nous permettre de tenir peut-être une année ?
01:04:08– J'ai peur que non parce qu'il y a un tel goût du petit pouvoir
01:04:13et ils se sont tellement habitués à négocier,
01:04:18surtout les républicains qui ont une responsabilité colossale
01:04:21dans le désastre de la France par leur incapacité à se montrer ferme,
01:04:26ils ont une telle envie de petit pouvoir,
01:04:29ils font penser aux arêtes socrates de 89,
01:04:32qu'ils ne se rendaient pas compte que pour garder une petite particule
01:04:35ils allaient perdre une belle tête, ça me fait penser à ça,
01:04:39on a l'impression qu'ils ne se rendent pas compte que l'histoire est tragique.
01:04:43– Merci beaucoup Gilbert Collard,
01:04:45merci d'avoir été en direct avec nous ce matin,
01:04:47bonne journée à vous, vous répondra probablement Bruno Retailleau,
01:04:52président du groupe LR au Sénat, qui sera l'invité de Laurence Ferrari,
01:04:56à 8h10, la grande interview avec Bruno Retailleau,
01:04:588h10 sur CNews et sur Europe 1.
01:05:00Dans un instant, la lettre d'Emmanuel Macron continue d'en parler,
01:05:04en y allusant à l'instant, où est passée l'économie ?
01:05:07C'est vrai que plus personne ne parle d'économie,
01:05:08pas même le président de la République, ça vous a frappé,
01:05:10ça vous a choqué, ça vous a déçu Éric de Haït-Mathènes,
01:05:13c'est dans un instant, à tout de suite.
01:05:19Éric de Haït-Mathènes, vous vouliez revenir ce matin sur la lettre
01:05:22envoyée par Emmanuel Macron aux Français et aux partis politiques,
01:05:25le président parle de l'intérêt supérieur de la nation
01:05:27qui doit primer sur les intérêts partisans,
01:05:30mais vous nous dites Éric, vous posez une question,
01:05:32où est passée l'économie ?
01:05:34– Eh oui, parce que ce qui m'a surpris, si vous voulez,
01:05:35c'est que c'est le nouveau Front populaire qui est une menace,
01:05:37avec ses mesures dispendieuses, ses mesures calamiteuses,
01:05:40Emmanuel Macron n'évoque même pas cette situation,
01:05:43dramatique de nos finances publiques, alors je m'attendais
01:05:45à une lettre ponctuée de conseils, de directives,
01:05:48un peu comme un patron le ferait, si vous voulez,
01:05:50en disant, il faut sauver notre modèle social.
01:05:53Après tout, Macron, c'est un pro-business, on le sait bien,
01:05:55il sait bien que le danger numéro un,
01:05:57c'est le retour au quoi qu'il en coûte fiscal et social,
01:06:00version gauche toute, et le président aurait dû faire d'ailleurs
01:06:03du budget 2025 sa priorité, parce qu'il y a quand même
01:06:0620 milliards d'euros à économiser,
01:06:09et ce n'est pas le moment de dépenser de l'argent.
01:06:11Vous voulez nous dire, ce matin, que tous les atouts de la France
01:06:13sont oubliés ?
01:06:14Complètement. Quand il parle d'indépendance, de souveraineté,
01:06:17est-ce qu'il ne devrait pas plutôt alerter la gauche
01:06:19et les autres partis, d'ailleurs, en leur disant,
01:06:21relevons ensemble le défi de redresser la France,
01:06:23regardez la chance que nous avons de vivre dans un pays protecteur
01:06:26qui consacre un tiers de sa richesse au social,
01:06:30vous vous rendez compte, qui dispose d'une énergie nucléaire
01:06:33qui nous rend libre, un pays qui attire encore
01:06:36des capitaux étrangers, qui se réindustrialise,
01:06:38on est quand même plutôt sur une bonne voie,
01:06:40sauvez ce modèle, aidez-moi aussi à relever le défi
01:06:44de la dette énorme, apportez-moi des solutions.
01:06:46Après tout, c'est lui le patron.
01:06:47Mais de grâce, messieurs les députés,
01:06:50n'ajoutez pas des dépenses supplémentaires.
01:06:52Nos finances ne nous le permettent plus.
01:06:54Franchement, oui, un président aurait dû dire cela.
01:06:57Là, vous faites presque de la provocation, j'allais dire.
01:07:00Oui, si vous voulez, mais d'un autre côté,
01:07:01il faut sauver l'exception française.
01:07:03C'est vrai qu'on nous regarde à l'étranger en disant,
01:07:04la France, c'est un pays social, généreux.
01:07:06Après tout, protégeons ce modèle, sans en rajouter.
01:07:09Mais j'aurais dit surtout, à la place d'Emmanuel Macron,
01:07:11ne touchons pas à nos impôts.
01:07:13Nous ne toucherons pas aux impôts, car la France
01:07:15est à bout de souffle sur ce point.
01:07:17J'aurais dit, pensez à nos entreprises, pensez à nos PME,
01:07:19elles croulent sur les charges.
01:07:21J'aurais dit, soyons fiers de travailler,
01:07:22soyons fiers de créer des richesses.
01:07:24Ce sont les seuls leviers pour faire tourner l'économie.
01:07:27Et là, je suis allé hier soir revoir une allocution
01:07:30du général De Gaulle en juin 58,
01:07:32au moment de la création de la Ve République.
01:07:34On sortait du chaos de la quatrième,
01:07:36comme c'est le cas aujourd'hui.
01:07:37Eh bien, qu'est-ce qu'il a dit le général ?
01:07:38Il a dit, la priorité des priorités est de préparer la France
01:07:42à la compétition internationale.
01:07:44Vous voyez, ça n'a pas changé.
01:07:45Et pour redresser le pays,
01:07:46De Gaulle a dit, je lance un grand emprunt.
01:07:48Vous savez ce qui s'est passé ?
01:07:49En trois jours, l'emprunt national a été couvert,
01:07:52parce que tout le monde était confiant.
01:07:53Aujourd'hui, c'est l'inverse, c'est la défiance.
01:07:56Et c'est ça, le problème de la France.
01:07:57Alors, il faut redonner de la confiance
01:08:00au pays et aux Français.
01:08:01Absolument.
01:08:02Que les Français s'aiment un petit peu plus aussi.
01:08:05Merci beaucoup, Éric Deray de Matten.
01:08:07Le temps, on commence avec la météo des plages.
01:08:21Un temps très lumineux sur les plages du Nord ce jeudi,
01:08:23notamment sur la côte d'Opale.
01:08:25Il fera près de 20 degrés dans l'air,
01:08:27pratiquement la même température dans l'eau.
01:08:29Un risque d'averse par moment sur la côte atlantique.
01:08:31Un indice UV modéré pour le sud de la Bretagne de 4,
01:08:35notamment à l'Armore-Plage.
01:08:37Des averses parfois orageuses également sur la côte aquitaine.
01:08:40De la chaleur pour Arcachon avant les orages.
01:08:42Pas de baignade pendant l'activité orageuse, forcément.
01:08:46De très fortes chaleurs sur les Pyrénées-Orientales.
01:08:48Plus de 30 degrés, facile à l'ombre dans les rues de Perpignan.
01:08:52Un index UV très élevé.
01:08:53Une mer à 22 degrés.
01:08:55Enfin, plein soleil en région sud.
01:08:5730 degrés sur la plage à Antibes.
01:08:59Il fera 25 degrés dans l'eau, comme vous pouvez le voir.
01:09:03La météo des plages avec BDR.fr.
01:09:05L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:09:08L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:09:11Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:09:14La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:17Installateur de panneaux photovoltaïques,
01:09:19garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:21Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:24Encore des orages aujourd'hui, Alexandra.
01:09:26Et oui, une nouvelle journée orageuse, ma chère Shana,
01:09:29avec une dégradation dès ce matin entre l'Occitanie et les régions centrales.
01:09:34Alors, des orages qui ne sont pas bien méchants,
01:09:35mais on pourrait localement avoir quelques petits coups de tonnerre.
01:09:38À noter également l'arrivée d'une nouvelle perturbation
01:09:40par le sud de la Bretagne, partout ailleurs.
01:09:42D'excellentes conditions et dans l'après-midi,
01:09:44regardez cette dégradation entre les pays de la Loire, la Bretagne
01:09:47ou encore le sud de la pointe du Cotentin.
01:09:50Avec un temps très pluvieux, on retrouvera également
01:09:52quelques orages entre le Pays Basque et les régions de l'Est.
01:09:55Une pensée donc à nos amis des Fêtes de Bayonne
01:09:58qui pourraient se retrouver sous les orages ce soir.
01:10:00Et puis, côté température, c'est extrêmement doux ce matin
01:10:03avec 17-18 degrés pour le bassin parisien,
01:10:0621 degrés à Bayonne ou encore 23 degrés du côté de Nice.
01:10:09Et dans l'après-midi, les températures resteront particulièrement élevées,
01:10:12notamment à Marseille avec 35 degrés cet après-midi.
01:10:16Hier, on a frôlé les 40 degrés dans le Var.
01:10:18On va retrouver également de fortes chaleurs entre Grenoble et la Corse.
01:10:21Et puis, vous aurez localement 33 degrés à Toulouse
01:10:24contre seulement 18 degrés sous la pluie bretonne.
01:10:28C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:10:30installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:10:34Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:38C'est Newsy, il est 7h30.
01:10:39Bienvenue à tous.
01:10:40Merci d'être avec nous à la Une ce matin dans une commune du Rhône.
01:10:43Une décharge sauvage exaspère les riverains.
01:10:47Et je vais vous le dire, on les comprend.
01:10:49On est allés sur place.
01:10:50Vous allez voir.
01:10:51La lettre d'Emmanuel Macron n'a pas été très bien reçue
01:10:55et c'est peu dire par les oppositions.
01:10:57Le président qui appelle les forces républicaines à se rassembler,
01:11:01excluant implicitement le Rassemblement national,
01:11:04notamment, on va en parler avec vous, Frédéric Valtout,
01:11:06ministre délégué à la Santé et député horizon de Seine-et-Marne.
01:11:11Et on en parlera également avec vous et le dit Huchard.
01:11:14La droite a retrouvé un chef et c'est Laurent Gauquier.
01:11:17Alors que le pays est en pleine crise politique,
01:11:20le président de la région, Auvergne-Rhône-Alpes,
01:11:22retrouve la Seine-Nationale élu député.
01:11:24Il a pris la direction du groupe La droite républicaine à l'Assemblée.
01:11:29On en sait un peu plus sur l'affaire des rugbymen français
01:11:32accusés d'agression sexuelle en Argentine.
01:11:34Deux versions s'opposent radicalement.
01:11:36Selon son avocate, la victime présumée a été rouée de coups,
01:11:39tandis que l'avocat des rugbymen évoque une relation consentie.
01:11:44L'enfer vécu par les riverains d'une commune près de Lyon.
01:11:47Vous allez voir une déchetterie à ciel ouvert.
01:11:49L'heure pourrit la vie.
01:11:50Les images sont répugnantes.
01:11:52Vous le voyez derrière moi.
01:11:53Une société loue le terrain et y amasse des milliers de déchets
01:11:56au mépris de la loi et de l'environnement, évidemment.
01:11:59Nos équipes ont réussi à contacter le loueur.
01:12:02Vous allez voir qu'il est très agressif, voire menaçant.
01:12:05Reportage signé Fabrice Elsner avec le récit de Kylian Salé.
01:12:09Des pots de peinture, des produits inflammables,
01:12:11des milliers de déchets s'entassent dans cette décharge sauvage.
01:12:14Devant notre caméra, ce camion fait marche arrière
01:12:17et dépose ses déchets plus loin dans une benne.
01:12:19Nous avons contacté le loueur du terrain
01:12:22avec qui le dialogue est compliqué.
01:12:24Je vous vois bien, à la façon de parler,
01:12:26je ne suis pas un lapin de trois semaines.
01:12:27Je ne suis pas un lapin de trois semaines.
01:12:30Ne m'obligez pas à utiliser mes moyens pour me détacher de vous.
01:12:34Les déchets dégagent une odeur nauséabonde pour les riverains.
01:12:38Cet habitant vit à 100 mètres de la décharge.
01:12:40C'est vrai qu'il y a deux ou trois jours,
01:12:41s'il y avait des petites odeurs,
01:12:43je ne pensais pas que ça venait de la déchetterie qui est à côté.
01:12:47Parce que c'est vrai que comme il y a des paysans à côté
01:12:49qui remuent la terre, tout ça,
01:12:50je pensais que ce que vous me dites là,
01:12:53il y a quelque chose qui ne va vraiment pas.
01:12:55Le maire de la commune a prévenu les forces de l'ordre
01:12:57qui sont déjà intervenues plusieurs fois.
01:12:59Il dénonce les infractions commises par la société loueuse.
01:13:03Ils ne remplissent pas les conditions, bien évidemment,
01:13:04vous vous en doutez, quand on voit les déchets,
01:13:06tous ceux qui sont en train de reposer.
01:13:08En plus, on est sur une nappe phréatique,
01:13:10donc en fait, on peut polluer la nappe dessous,
01:13:12donc c'est vraiment inadmissible de pouvoir faire des choses comme ça.
01:13:15Une enquête a été ouverte.
01:13:16Pour toute action causant un dommage écologique,
01:13:19la peine est de dix ans d'emprisonnement
01:13:20et 4,5 millions d'euros d'amende.
01:13:24La lettre d'Emmanuel Macron aux Français,
01:13:27lettre adressée également aux partis politiques
01:13:30et aux hommes politiques.
01:13:32Laurent Wauquiez, lui, a dit pas de coalition.
01:13:35Il a été très clair, pas de coalition,
01:13:36mais oui pour un pacte législatif,
01:13:40c'est-à-dire des accords sur certains textes.
01:13:42Laurent Wauquiez, qui a pris la tête de son groupe à l'Assemblée,
01:13:45s'appelle la droite républicaine,
01:13:47il le dit, Huchard, est-ce que Laurent Wauquiez est,
01:13:48comme certains le pensent, le nouveau vrai patron de la droite,
01:13:52j'allais dire le sauveur de la droite ?
01:13:54En tout cas, les Républicains l'espèrent,
01:13:56et ce nouveau groupe également,
01:13:57parce qu'on entend dire depuis des mois, voire des années,
01:14:00que ce qui a manqué à la droite, à la fois le parti et le groupe à l'Assemblée,
01:14:04ça a été un manque de leaders.
01:14:05Et le nom de Laurent Wauquiez est souvent revenu,
01:14:07mais il faut bien reconnaître aussi que ces derniers mois,
01:14:09il s'est surtout illustré par son silence.
01:14:11Et d'ailleurs, ses troupes lui ont un peu reproché
01:14:13parce qu'il manquait un cap.
01:14:14Alors, vous le disiez, il est devenu président du groupe.
01:14:16Il a changé le nom, c'est la droite républicaine,
01:14:18pour éviter de s'appeler encore les Républicains,
01:14:20parce que le nom est, selon eux, associé à trop de défaites.
01:14:23Et puis, vous le disiez, il a donné sa ligne,
01:14:25c'est-à-dire pas de coalition gouvernementale,
01:14:27mais des pactes législatifs en fonction des textes.
01:14:29Alors, il ne révolutionne pas le genre non plus.
01:14:31C'est déjà ce qu'avait essayé de faire l'ancienne majorité présidentielle,
01:14:34de faire du cas par cas en fonction des textes
01:14:36et de trouver des majorités texte par texte.
01:14:38Alors, attention, parce que ça, c'est la position de Laurent Wauquiez.
01:14:40Mais on avait vu notamment un Xavier Bertrand
01:14:42qui n'était pas sur la même ligne.
01:14:43Maintenant, la question, c'est est-ce qu'effectivement,
01:14:45Laurent Wauquiez est un vrai leader naturel pour la droite
01:14:47et est-ce qu'il va réussir à ramener tout le monde sur la même ligne,
01:14:50sachant que lui-même est candidat pour 2027, comme d'autres ?
01:14:53La situation va être...
01:14:54Ça va être un jeu d'équilibris pour lui.
01:14:55Merci beaucoup, Élodie.
01:14:56Que s'est-il vraiment passé dans l'hôtel du 15 de France
01:14:59à Mendoza, en Argentine ?
01:15:01La version des deux joueurs et celle de la plaignante
01:15:04s'opposent et s'opposent radicalement.
01:15:07L'avocate de la jeune femme parle d'une violence impitoyable,
01:15:10je cite, et d'un passage à tabac.
01:15:12Ce n'est pas du tout ce que racontent les rugbymen, Chana.
01:15:14Non, l'avocat des accusés parle de relations sexuelles consenties
01:15:17et affirme que les caméras de surveillance de l'hôtel
01:15:20contredisent la version de la victime présumée.
01:15:22Le président de la FFR évoque également
01:15:24des incohérences dans le dossier et appelle la justice argentine
01:15:28à agir très vite.
01:15:29Toutes les dernières déclarations avec Camille Guédon.
01:15:33Que s'est-il réellement passé dans la nuit de samedi à dimanche dernier ?
01:15:37Accusé de viol par une jeune femme,
01:15:39Oscar Gégou et Hugo Radout, deux joueurs du 15 de France,
01:15:42ont été placés en détention lundi.
01:15:44Pour l'avocate de la plaignante, la violence aurait été terrible.
01:15:50Pour l'instant, l'accusation est celle d'abus sexuel,
01:15:52mais il existe une forte possibilité que cela puisse évoluer
01:15:55vers une accusation cumulant d'autres chefs d'accusation.
01:15:59Il y a privation de liberté,
01:16:00précisément pour ne pas lui avoir permis de partir lorsqu'elle le demandait.
01:16:04La violence basée sur le genre est extrêmement grave.
01:16:07La dégradation est extrême
01:16:08et bien que les blessures soient comprises comme faisant partie du crime d'abus,
01:16:11elles obscurcissent même l'infraction principale et la plus grave, qui est l'abus.
01:16:15La violence ici a été terrible.
01:16:20Mais la version des deux internationaux français s'oppose à celle de la plaignante,
01:16:24comme l'a indiqué l'avocat des deux joueurs.
01:16:27Ses relations sexuelles étaient consenties.
01:16:29La jeune femme prétend avoir été battue,
01:16:31mais les caméras de surveillance de l'hôtel montrent qu'elle ne l'a pas été.
01:16:34Même son de cloche pour la Fédération française de rugby.
01:16:38On a creusé avec un avocat et on arrive finalement à des informations
01:16:41qui semblent quand même questionner beaucoup
01:16:43la version qui a été largement diffusée dans les médias argentins.
01:16:47Les faits qui sont reprochés aux deux joueurs français
01:16:49sont passibles de 20 ans de prison.
01:16:52Voilà, deux versions qui s'opposent.
01:16:537h36, on va revenir sur la lettre
01:16:56et puis sur la lettre d'Emmanuel Macron au français
01:16:58puis sur la situation politique en général avec vous Frédéric Valtout,
01:17:01ministre délégué à la Santé et député Horizon de Seine-et-Marne.
01:17:05Petite pause et on se retrouve dans un instant.
01:17:07A tout de suite.
01:17:12C'est Newsy, il est 8h moins 20.
01:17:13Merci d'être avec nous.
01:17:14La situation politique est totalement bloquée à l'heure qu'il est.
01:17:17Aucune coalition n'émerge pour le moment dans sa lettre au français.
01:17:21Emmanuel Macron dit vouloir une majorité plurielle,
01:17:24mais veut en exclure le RN.
01:17:25Le RN, qui avec près de 11 millions de voix au premier tour,
01:17:29est arrivé en tête en nombre de voix.
01:17:32Emmanuel Macron a-t-il tort ?
01:17:33Faut-il un gouvernement qui inclurait le RN à situation exceptionnelle ?
01:17:37Faut-il des mesures exceptionnelles ?
01:17:38Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:17:39Vous avez flashé le QR code et enregistré vos vidéos.
01:17:42Voici vos réponses.
01:17:44Monsieur Macron, après avoir mis le bazar dans le pays,
01:17:47ne respecte pas le vote des Français.
01:17:49Le Front National doit rentrer à l'Assemblée,
01:17:53comme l'ont exprimé beaucoup de Français.
01:17:58Où est-il ?
01:17:58Il est encore parti, il a quitté le navire, il écrit une lettre.
01:18:03Il ne prend pas ses responsabilités en s'exprimant devant les Français.
01:18:08Mais bien sûr que M. Macron a tort de vouloir exclure le RN du gouvernement,
01:18:13parce que ce n'est pas possible.
01:18:14C'est un déni de démocratie.
01:18:16Alors à ce moment-là, ce serait le RN contre tous les autres,
01:18:20de DLR jusqu'à l'extrême gauche.
01:18:22Voilà, c'est tout.
01:18:23Il n'y a plus que deux groupes politiques, RN et les autres.
01:18:26De quel droit interdire le RN ?
01:18:30Toujours en ayant pour terme l'extrême droite,
01:18:32comme si c'était un parti d'extrême droite.
01:18:34Il faut réviser l'histoire quand même.
01:18:36Mais de quoi l'interdire ?
01:18:38Et pour quelle raison ? Au profit de qui ?
01:18:40Au profit de l'extrême gauche ?
01:18:42Ah ben, s'il y en a qui pensent que l'extrême gauche n'est pas dangereuse,
01:18:45alors réviser, réviser et regarder tout ce qui s'est dit depuis des semaines.
01:18:51Inquiétant, très inquiétant.
01:18:54Frédéric Valtout est avec nous, ministre délégué à la Santé
01:18:57et député Horizon de Seine-et-Marne.
01:18:59Merci d'être là. Bonjour.
01:19:00Bonjour.
01:19:01Qu'est-ce que vous voulez dire aux téléspectateurs de CNews qui ont enregistré ?
01:19:04Il y a quelqu'un qui dit qu'en France, c'est très simple,
01:19:06il y a deux partis, il y a le RN et les autres.
01:19:09Oui, je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
01:19:10Je pense que les Français, en majorité,
01:19:13n'ont pas voté ni pour le RN ni pour...
01:19:17Ah ben, ils ont voté il y a 11 millions de voix pour le RN contre les autres.
01:19:19Si on prend le nombre de voix, si on prend le nombre de députés,
01:19:21ce qui compte quand même dans une assemblée,
01:19:23on regarde aussi le nombre de députés.
01:19:24On ne fait pas de la démocratie parlementaire avec simplement le nombre de voix.
01:19:28Après, on peut poser la question du scrutin électoral.
01:19:31Mais aujourd'hui, le président Emmanuel Macron, il a posé des évidences.
01:19:37Aujourd'hui, personne n'est en mesure de gouverner de manière sereine,
01:19:43faire tourner l'Assemblée nationale, une majorité parlementaire seule, point.
01:19:49Et donc, demain, si le RN, si demain, si le nouveau Front de gauche
01:19:56devait être amené à gouverner, il gouvernerait avec qui ?
01:20:00Et il gouvernerait avec quelle majorité ?
01:20:02Et donc, il gouvernerait à nouveau à coup de 49-3.
01:20:04La gauche nous dit qu'il gouvernerait 149-3.
01:20:06Mais quand on n'a que 182 députés et que la majorité est à 289,
01:20:10comment vous faites pour gouverner, effectivement, et avoir une majorité assurée ?
01:20:15Donc, on voit bien qu'aujourd'hui, la solution, elle consiste à résoudre
01:20:20une situation qui est totalement inédite dans nos trinquièments publics.
01:20:24C'est une solution où, effectivement, il va falloir discuter et s'entendre.
01:20:27Alors, on l'appellera sur un pacte de...
01:20:29On l'appellera comme on veut, pacte de gouvernement, coalition, etc.
01:20:33Le mot coalition, peut-être, laissons de l'autre côté.
01:20:35Prenons pacte de gouvernement, prenons en tout cas un contrat de mandature
01:20:39qui permettra effectivement de dire, voilà, les 5, 6, 7 sujets.
01:20:43C'est ce que dit Laurent Wauquiez.
01:20:44C'est ce que dit Laurent Wauquiez en disant que lui ne souhaite pas participer...
01:20:47Il ne dit pas de coalition, pas de pacte avec Emmanuel Macron, mais...
01:20:51Un soutien sans participation, on peut dire ça comme ça.
01:20:52C'est-à-dire, si jamais on s'entend sur quelques sujets
01:20:55et nous, on en posera quelques-uns sur la table,
01:20:59eh bien, on peut faire une participation, un soutien, pardon, sans participation.
01:21:03Avec les LR de Laurent Wauquiez, pas les LR d'Éric Ciotti, bon.
01:21:07Les LR de Laurent Wauquiez.
01:21:08Aujourd'hui, il s'agit de...
01:21:09Jusqu'à quoi ? Jusqu'à gauche ?
01:21:10Il s'agit aujourd'hui de faire discuter ensemble des gens
01:21:13qui ont quand même des choses, qui partagent une conception de la République
01:21:17qui est un peu la même.
01:21:17– A votre place, il y avait, il me semble, hier,
01:21:21Franck Alizio qui est député RN, il a dit qu'on peut voter tout à fait des textes.
01:21:23On peut voter des textes, on peut s'accorder sur des textes,
01:21:26sur le pouvoir d'achat, pourquoi pas, sur la sécurité, il faut voir.
01:21:29Il dit, on a une seule boussole, c'est l'intérêt du pays.
01:21:31Lui, c'est ce qu'il dit.
01:21:32– Oui, alors écoutez, je ne sais pas,
01:21:33est-ce que sur la conception du soutien, par exemple, à l'Ukraine,
01:21:37est-ce qu'on partage les choses de la même manière ?
01:21:40Est-ce que sur la conception de la communauté nationale,
01:21:42on partage les choses de la même manière avec le Rassemblement national ?
01:21:45Je ne crois pas et je pense que chacun peut rester, effectivement, droit
01:21:49dans ce qu'il a toujours défendu et voir, effectivement, sur les valeurs,
01:21:53puisque finalement, quand on parle de l'essentiel, les mesures.
01:21:55Moi, j'ai fait voter une proposition de loi quand j'étais encore député,
01:21:58avant d'être ministre de la Santé, sur l'accès aux soins.
01:22:00Il est évident, le RN ne l'a pas du tout souhaité,
01:22:03mais j'avais travaillé cette proposition avec des députés LR de l'époque,
01:22:06de la précédente mandature, avec des députés écologistes, socialistes
01:22:09et évidemment la majorité présidentielle.
01:22:11Donc, on voit que sur des sujets qui ne sont pas des sujets techniques,
01:22:14la santé, c'est une des premières préoccupations des Français.
01:22:17On voit que sur des sujets comme ça, on peut réunir des majorités d'idées
01:22:22parce qu'on en partage des valeurs.
01:22:23Et vous allez jusqu'où, à gauche ?
01:22:25Ce qui nous différenciait sur la santé, par exemple,
01:22:26c'est que le RN faisait l'obtention de l'AME et de l'Aide médicale d'État,
01:22:30comme s'il réglait la question de l'AME, supprimait l'AME,
01:22:32allait de toute façon régler tous les problèmes du système de santé.
01:22:36Donc, on voit bien que là, les valeurs ne sont pas les mêmes.
01:22:38Par contre, on a pu discuter avec d'autres.
01:22:40Bon, parfois, la politique, ce sont des symboles et peut-être qu'il faut aussi…
01:22:43Eh bien, peut-être, mais à ce moment-là, laissons à ceux qui portent les symboles
01:22:45le fait, effectivement, de les défendre dans leur isolement.
01:22:48À gauche, vous allez jusqu'où ?
01:22:50Donc, les écologistes, vous dites oui, les socialistes, vous dites oui.
01:22:54Je ne définis pas que vous discutez.
01:22:56Je pense qu'on partage certaines valeurs et notamment la conception de la République,
01:23:00effectivement, avec certains élus qui, aujourd'hui, sont à gauche.
01:23:05Pas du tout avec les membres des Insoumis,
01:23:08mais pas du tout qui veulent supprimer…
01:23:10Les 78 députés Insoumis, parce qu'ils n'en ont pas beaucoup plus.
01:23:13Ils ont beaucoup de bruit, mais ils n'en ont pas beaucoup plus.
01:23:14Moi, je ne vais pas définir ici le champ de ceux qui doivent discuter,
01:23:17mais je pense que dans ce qu'on appelle l'arc républicain,
01:23:19expression, d'ailleurs, qu'avait posée Édouard Philippe dès le lendemain de la dissolution,
01:23:26dès le lundi qu'a suivi la dissolution,
01:23:28Édouard Philippe, président d'Horizon,
01:23:29effectivement, dit qu'il va falloir faire émerger une troisième voie
01:23:32pour échapper à la tenaille d'un côté, l'extrême droite, de l'autre, l'extrême gauche,
01:23:37ou en tout cas une gauche qui est menée par l'extrême gauche et par Alephi.
01:23:39Il va falloir faire émerger une troisième voie.
01:23:42Cette troisième voie, effectivement, elle est aujourd'hui à construire,
01:23:46mais on va prendre le temps qu'il faut.
01:23:48Ça fait quatre jours qu'il y a eu le deuxième tour.
01:23:50Pardon, mais même en temps normal, il y a des majorités absolues.
01:23:54Le gouvernement n'émarge pas dans les 24 heures.
01:23:57On ne sait toujours pas, Frédéric Valtoux, à quelle sauce on va être mangé.
01:24:00On ne sait pas si le gouvernement…
01:24:03Pardon, mais on a des grandes démocraties autour de nous.
01:24:05Ils fonctionnent très bien depuis des dizaines d'années
01:24:08et qui, quand il faut faire émerger des majorités,
01:24:09prennent quelques semaines, parfois un mois, deux mois.
01:24:13Est-ce que leur pays s'arrête tout d'un coup ?
01:24:16Est-ce que tout d'un coup, la France va s'arrêter
01:24:17parce qu'on va prendre quelques semaines à discuter d'un accord politique
01:24:21qui va fonder le travail et la stabilité du travail parlementaire,
01:24:25donc gouvernemental, pendant un an, deux ans,
01:24:28en tout cas au moins jusqu'à la prochaine présidentielle ?
01:24:31Franchement, il n'y a personne qui peut croire qu'on est à 24 heures près.
01:24:35Non, mais à quelques semaines, vous voyez un nouveau gouvernement.
01:24:38Quand ? Vous êtes ministre jusqu'à quand ?
01:24:40Vous êtes encore ministre.
01:24:41Vous êtes ministre de la Santé à ce jour.
01:24:43Oui, je vous confirme.
01:24:44Et ce matin, il est 7h47.
01:24:46Je me suis réveillé, c'était encore le cas.
01:24:48Vous êtes ministre de la Santé, Frédéric Valtoux.
01:24:50Vous êtes ministre jusqu'à quand ?
01:24:52Je n'en sais rien.
01:24:53Je ne suis pas celui qui décide, effectivement,
01:24:55ni de la démission de ce gouvernement, s'il doit y en avoir une,
01:24:58ni la confirmation d'un autre gouvernement
01:25:01sur la base d'un accord qui commence à se discuter.
01:25:03Regardez comment, en 2-3 jours, les lignes ont bougé.
01:25:05Regardez comme, vous parliez de Laurent Wauquiez tout à l'heure,
01:25:08qui a démarré sa semaine en disant
01:25:09« ni coalition, ni compromission » en rejetant toute idée de discussion.
01:25:12Et là, on est sur un pacte législatif.
01:25:13Qui aujourd'hui dit « si on a des sujets qui nous tiennent à cœur,
01:25:16qui peuvent évoluer, on peut discuter ».
01:25:17Donc, laissons aussi le temps à la discussion.
01:25:20C'est sain, une discussion en démocratie,
01:25:22quand effectivement, personne n'a la majorité absolue.
01:25:25Quelqu'un, un des groupes que vous citiez aurait eu la majorité absolue.
01:25:27Le sujet n'était évidemment pas posé.
01:25:29Là, on est dans une configuration inédite,
01:25:31mais qui est tellement banale, dans tellement de démocratie.
01:25:34Dans une semaine sera élu le président de l'Assemblée.
01:25:36Vous souhaitez qu'Aylbron Pivet conserve son siège.
01:25:38Qui au perchoir ?
01:25:40Je n'ai pas, moi, de préférence aujourd'hui.
01:25:43Je ne sais pas qui sont les candidats.
01:25:44Aylbron Pivet était une bonne présidente de l'Assemblée.
01:25:48Elle a montré, effectivement, des qualités d'écoute et d'équilibre
01:25:51qui ont été contestées par personne.
01:25:53Donc, il y aura peut-être d'autres candidats qui émergeront.
01:25:55Peut-être que ça fera partie d'un accord global.
01:25:58Ce ne serait pas idiot d'avoir à la fois un accord programmatique
01:26:01et un accord, aussi, qui permette de dire
01:26:02« Écoutez, on s'entend entre nous.
01:26:05Voilà l'équilibre des représentations. »
01:26:08L'équilibre des représentations, c'est la répartition des postes ?
01:26:11Oui, c'est la répartition des postes.
01:26:14Non pas pour faire de la cuisine,
01:26:15mais simplement parce que ça détermine aussi la conduite des affaires
01:26:19lorsqu'on accède à des présidences de commissions importantes
01:26:22ou de l'Assemblée nationale.
01:26:23Merci beaucoup, Frédéric Veltoux.
01:26:25Merci d'être venu ce matin.
01:26:27Prenons notre temps.
01:26:28Il n'y a pas le feu, c'est ce que j'entends.
01:26:30On n'est pas à 24h ou 48h près.
01:26:33Merci, monsieur le ministre délégué à la Santé et député.
01:26:38Éric de Ritmaten, l'économie.
01:26:40Alors, vous voulez nous parler des joueurs de flûte ce matin, Éric.
01:26:45Ceux qui promettent la lune,
01:26:46mais qui jouent avec l'avenir de la France, c'est-à-dire ?
01:26:49On les appelle des joueurs de flûte.
01:26:50C'est ceux du NFP, parce qu'ils font des promesses extraordinaires,
01:26:54qui font rêver ceux qui les entendent.
01:26:55Mais qui sont, il faut bien le dire par dons du mot, qui sont du flanc.
01:26:59Pourquoi me direz-vous ?
01:26:59Parce que quelles que soient les mesures du programme Mélenchon,
01:27:02la France sera dégradée, mise sous tutelle
01:27:04et elle verra la charge de sa dette exploser.
01:27:07D'ailleurs, vous savez déjà, aujourd'hui,
01:27:08Bruxelles nous a mis sous procédure d'endettement excessive.
01:27:13Donc, c'est très, très mal parti.
01:27:14Alors, ce qui est étonnant, c'est que le NFP est pourtant composé de gens raisonnables.
01:27:18Vous avez des socialistes.
01:27:19Ils ne peuvent pas ignorer que Bruxelles nous guette, nous attend au tournant.
01:27:22Tous les pays de l'Union nous regardent actuellement.
01:27:24Et au moins de faux pas, nous serons vraiment déclassés.
01:27:27C'est garanti. D'ailleurs, l'agence standard N-Bourse a déjà brandi la menace.
01:27:31Et ça, c'est mal parti.
01:27:32Éric, vous voulez dire que toutes les promesses actuelles se paieront cher, très cher ?
01:27:35Très cher. Si vous regardez déjà le blocage des prix,
01:27:38si vous regardez le possible retour à la semaine de 32 heures,
01:27:41si vous parlez du RSA qui pourrait être compté dans le calcul des retraites.
01:27:45Oui, Romain, c'est inquiétant.
01:27:46En plus de ça, fiscalité punitive, c'est faire fuir les investisseurs dont on a besoin.
01:27:51Est-ce que la France deviendrait le seul pays d'Europe où on n'en investit plus ?
01:27:54Je regardais hier le nombre de Français qui travaillent dans des entreprises étrangères.
01:27:582 millions de salariés et 17 500 entreprises étrangères implantées en France.
01:28:03Est-ce qu'on veut vraiment les cibler ?
01:28:05Le SMIC à 1 600 euros, c'est une belle mesure,
01:28:08mais c'est la garantie que tous les salaires devront monter.
01:28:10Et vous aurez, par exemple, un SMICAR qui se retrouvera au niveau du même salaire
01:28:14qu'un chef de chantier, un chef d'atelier ou un contremaître.
01:28:17Donc, les hausses seront répercutées.
01:28:19Ça va créer une spirale.
01:28:20Inflation, alors que Bruxelles nous dit aujourd'hui
01:28:22qu'il faudra être sous 2% d'inflation l'an prochain.
01:28:25Ça va être très compliqué de faire le budget de la France pour l'année prochaine.
01:28:29Très compliqué, surtout que ce budget doit être remis le 1er octobre,
01:28:32donc un mois après la rentrée.
01:28:34Ça va être chaud, les caisses sont vides, la dette est au sommet,
01:28:36je le rappelle, 110% de notre PIB.
01:28:38On voit mal comment la France peut engager de nouvelles dépenses
01:28:40alors qu'elle n'a plus d'argent dans les caisses.
01:28:41Alors, vous voyez, Romain, relancer l'économie par la dépense publique,
01:28:44c'est ce que voulait, vous le savez bien, l'économiste Keynes.
01:28:47Ça, c'est fini, c'est plus possible.
01:28:48Pour redresser et pour se redresser, la France doit améliorer.
01:28:52Sa productivité, elle n'a pas retrouvé son niveau d'oeuvre en Covid,
01:28:55elle doit travailler plus.
01:28:56Et puis surtout, pour rester dans la course,
01:28:58il faut arrêter d'être cet état providence qui consacre un tiers de sa richesse,
01:29:03un tiers de sa richesse au social et pourtant, personne n'est content.
01:29:06Il y a un vrai problème et dans une entreprise,
01:29:08vous savez comment on appelle ça ?
01:29:09Une catastrophe industrielle.
01:29:11Merci beaucoup Éric de Reitmaten.
01:29:13Merci Éric, restez bien avec nous sur CNews.
01:29:15Petite pause et on se retrouve juste après avec Paul Sujet,
01:29:18Emmanuel Macron, la tentation de l'immobilisme.
01:29:20A tout de suite.
01:29:25Après plusieurs jours de silence,
01:29:27Emmanuel Macron a écrit une lettre aux Français,
01:29:29publiée ce matin dans la presse régionale,
01:29:31dans laquelle il explique vouloir prendre son temps
01:29:33pour nommer un Premier ministre,
01:29:35une fois que les forces politiques auront su, je cite,
01:29:38« bâtir des compromis ».
01:29:39En clair, Paul Sujet, il n'est pas pressé le président de la République.
01:29:43Non, et c'est vrai que ce qui frappe dans cette lettre,
01:29:45c'est d'abord l'arrogance du chef de l'État
01:29:46qui prétend vouloir dicter ses propres conditions.
01:29:50Il va falloir quand même que quelqu'un se décide
01:29:52à lui dire qu'il n'a pas gagné ses élections.
01:29:54C'est ce qui nous vient à la lecture de cette lettre.
01:29:56Alors qu'il prenne son temps, pourquoi pas ?
01:29:58À part chez les séditieux à gauche qui veulent marcher sur Matignon,
01:30:01comme jadis d'autres ont marché sur Rome ou sur la Bastille.
01:30:04On n'est pas à trois jours près,
01:30:05surtout s'il s'agit de l'intérêt vital du pays.
01:30:07Mais la question, c'est attendre pourquoi ?
01:30:10Emmanuel Macron dicte ici aux partis politiques
01:30:12les vertus qui leur manquent, selon lui, pour trouver un accord.
01:30:15Comme il avait exigé, jadis d'Elisabeth Borne,
01:30:17qu'elle élargisse comme par miracle sa majorité
01:30:20qui s'était retrouvée rabougrie au lendemain des législatives de 2022.
01:30:23Ici, il se tourne donc vers une liste abstraite de partis
01:30:26qu'il ne prend pas la peine de nommer,
01:30:27mais qui composeraient les forces républicaines.
01:30:29Il explique donc qu'il va rester là sagement les bras croisés
01:30:32à attendre que ceux-ci s'accordent malgré leur division,
01:30:34comme si c'était d'abord de leur faute,
01:30:35et puis comme si la situation s'était enlisée
01:30:39à cause des partis et des électeurs.
01:30:40L'erreur, c'est de penser, il le fait dans la lettre,
01:30:43qu'en tant que garant des institutions, il est d'abord la solution,
01:30:45alors que nulle part il l'écrit et pourtant tout le monde le pense,
01:30:47il est d'abord le problème.
01:30:49Alors, comment en est-il arrivé là ?
01:30:51Il est dans sa tour d'ivoire, il ne comprend pas le pays.
01:30:53C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron semble n'avoir jamais parlé du pays.
01:30:56Au moins d'une chose, c'est le rejet dont il fait l'objet
01:30:59partout dans le pays et parmi les électeurs,
01:31:00mais aussi, il paye le prix de ses propres errances politiques.
01:31:04Il fait une double lecture du scrutin dans cette analyse, dans cette lettre.
01:31:08D'une part, il dit, et c'est vrai, que personne n'a gagné l'élection.
01:31:11Bon, il a raison.
01:31:11Mais ensuite, il dit que les électeurs ont voté massivement
01:31:14pour le Front républicain et là, on n'y comprend plus rien.
01:31:16Hier, au moment de voter, le Front républicain,
01:31:18c'était tous contre Marine Le Pen.
01:31:19C'est ce qui a justifié que 80 candidats du camp présidentiel
01:31:23se retirent, dont 60 renaissances et dont 5 ministres,
01:31:26la plupart du temps en faveur du nouveau Front populaire.
01:31:28Et là, au lendemain même des élections,
01:31:30le nouveau Front populaire est sorti,
01:31:31sitôt le résultat des urnes connues du champ républicain.
01:31:34Ça aurait été plus simple de ne jamais l'y faire rentrer.
01:31:37Fût sous l'urgence des calculs politiques aventureux
01:31:39qui ont conduit cette campagne.
01:31:41Emmanuel Macron écrit encore,
01:31:42ce rassemblement devra se construire autour de quelques grands principes
01:31:46pour le pays de valeurs républicaines claires et partagées.
01:31:50Tout de suite, c'est clair.
01:31:51On y voit beaucoup plus.
01:31:52Valeurs républicaines claires et partagées.
01:31:54Ça, c'est du programme.
01:31:56Ainsi périt le macronisme qui s'est revendiqué du mouvement de l'action,
01:31:59mais qui ne peut que s'enfermer, ce faisant, dans l'immobilisme.
01:32:02Il est prisonnier du plus petit dénominateur commun,
01:32:04les valeurs de la République.
01:32:05Tout le monde en parle, personne ne les a jamais vues.
01:32:07Et surtout, ça ne fait ni un cas politique,
01:32:09ni moins encore une réponse aux crises qui vont secouer le pays
01:32:12et dont le vote terrain n'est pas le moindre des symptômes.
01:32:14Qu'est-ce qu'elles disent, les valeurs de la République
01:32:16sur les réformes économiques à conduire,
01:32:17comme en parlait Éric de Ritmaten,
01:32:19sur la façon d'endiguer la subversion migratoire et l'insécurité,
01:32:22qui sont quand même un des ressorts principaux
01:32:24des 11 millions de voix qui ont été accordées au RN ?
01:32:26Eh bien, rien.
01:32:27C'est là tout le problème du macronisme.
01:32:28Aujourd'hui, il va se confondre avec la seule logique électorale
01:32:32qu'il a menée au pouvoir, c'est-à-dire tout sauf le RN
01:32:34ou tout sauf les extrêmes.
01:32:35C'est bien, mais trois ans comme ça, c'est trois ans de perdus.
01:32:38Merci beaucoup, Paul Sujit.
01:32:39Merci à vous.
01:32:408h10, soyez là.
01:32:42Bruno Retailleau sera l'invité de Laurence Ferrari,
01:32:44présidente du groupe LR au Sénat.
01:32:45Invité de Laurence, la grande interview,
01:32:47c'est News Europe 1.
01:32:48Le temps, tout de suite, avec Alexandra Blanc.
01:32:52La météo avec Groupe Verlaine.
01:32:54Installateur de panneaux photovoltaïques
01:32:55garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:32:58Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:01Encore des orages au programme, Alexandra, aujourd'hui.
01:33:03Oui, nouvelle dégradation orageuse dès ce matin,
01:33:06principalement entre la Gironde et le Massif central.
01:33:08A noter également l'arrivée d'une nouvelle perturbation en Bretagne,
01:33:12très active qui donnera dès ce matin de fortes précipitations.
01:33:15Et dans l'après-midi, précipitations localement soutenues
01:33:18entre la pointe du Cotentin, les Pays de la Loire
01:33:20ou encore la pointe bretonne.
01:33:22Attention également à cet axe orageux qui va donc se mettre en place
01:33:25entre les Pyrénées, le Massif central et le nord-est du pays.
01:33:29Plein soleil dans le sud.
01:33:31Côté température, grande douceur ce matin.
01:33:3317, 18 degrés pour le bassin parisien,
01:33:35localement jusqu'à 23 degrés à Nice.
01:33:37Et dans l'après-midi, la chaleur se maintient
01:33:39entre la Côte d'Azur et la Corse,
01:33:40avec localement 34-35 degrés entre la Corse et Marseille.
01:33:45Vous aurez 27 degrés en Bourgogne
01:33:47et seulement 18 degrés sous la pluie bretonne.
01:33:52C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:33:54installateur de panneaux photovoltaïques
01:33:56garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:33:58Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:02C'est Newsy, les 8h.
01:34:03Bienvenue à tous.
01:34:04Situation politique complètement bloquée en France.
01:34:06Aucune coalition n'émerge pour le moment.
01:34:08Dans sa lettre aux Français,
01:34:09Emmanuel Macron dit vouloir une majorité plurielle
01:34:11mais veut en exclure l'ERN.
01:34:14L'ERN qui a obtenu près de 11 millions de voix au premier tour.
01:34:18Emmanuel Macron a-t-il tort de vouloir exclure
01:34:20le Rassemblement national ?
01:34:21Faut-il un gouvernement qui inclurait l'ERN ?
01:34:23À situation exceptionnelle,
01:34:24faut-il des mesures exceptionnelles ?
01:34:27On écoute vos avis.
01:34:29Vous enregistrez votre vidéo et on vous entendra à 8h30.
01:34:33Un accueil très hostile à l'aide d'Emmanuel Macron aux Français
01:34:36qui ne convainc pas grand monde, il faut le dire.
01:34:38Y a-t-il une possibilité d'aboutir à une coalition ?
01:34:42Je poserai la question à Élodie Huchard
01:34:43alors que l'on voit les toutes dernières images
01:34:45du président de la République au sommet de l'OTAN à Washington.
01:34:4977% des Français sont inquiets
01:34:51à cause de la situation politique en France.
01:34:53C'est le résultat de notre sondage exclusif CSA
01:34:56pour CNews Europe 1 et le JDD que l'on vous révèle ce matin.
01:35:02Et puis une femme de 89 ans projetée au sol
01:35:04sans aucune raison apparente par un individu à Alençon.
01:35:08Une ville qui était calme et qui fait face désormais à la violence.
01:35:12La lettre aux Français d'Emmanuel Macron fait bondir l'opposition.
01:35:16Dans cette lettre, le chef de l'État dit vouloir bâtir
01:35:18une majorité solide pour le pays.
01:35:20Oui, il tend la main aux forces politiques républicaines
01:35:22en excluant la France insoumise et le Rassemblement national.
01:35:25Vous vous en doutez, cette lettre n'a pas tardé à faire réagir
01:35:28l'ensemble de la classe politique.
01:35:29Solène Boulan et Maxime Lavandier.
01:35:32C'est la première apparition publique d'Emmanuel Macron
01:35:34depuis son vote au second tour des législatives.
01:35:37Pour la première fois depuis dimanche,
01:35:39Emmanuel Macron s'exprime dans une lettre adressée aux Français
01:35:43dans laquelle il demande aux forces politiques
01:35:45de discuter en l'absence de majorité suffisante.
01:35:48Un message qui ne passe pas en dehors du camp présidentiel,
01:35:51notamment chez la France insoumise
01:35:53et son chef de file Jean-Luc Mélenchon.
01:35:55Il prétend donner du temps pour former une autre coalition
01:35:58par magouille après les élections.
01:36:00C'est le retour des intrigues de la 4ème République.
01:36:02Ça suffit.
01:36:03Il doit s'incliner et appeler le nouveau Front populaire.
01:36:06C'est tout simplement la démocratie.
01:36:08Même son de cloche du côté du Rassemblement national.
01:36:12Emmanuel Macron organise la paralysie du pays
01:36:14en positionnant l'extrême gauche aux portes du pouvoir
01:36:17après d'indignes arrangements.
01:36:19Et son message est désormais débrouillez-vous irresponsable.
01:36:22Le groupe LR à l'Assemblée baptisée droite républicaine
01:36:25balaie toute possibilité de coalition.
01:36:28Le chef de l'État qui a refusé la démission de Gabriel Attal
01:36:31assure dans sa lettre qu'il décidera de la nomination
01:36:34du Premier ministre lorsque les partis auront bâti des compromis.
01:36:39Élodie Huchard avec nous.
01:36:40Elodie, quelles sont les possibilités que la coalition
01:36:42qu'Emmanuel Macron appelle de ses voeux voit le jour ?
01:36:45En fait, c'est très compliqué parce que d'abord,
01:36:47la coalition n'est pas la même pour tout le monde.
01:36:49C'est-à-dire que tout le monde enlève le Rassemblement national.
01:36:52Jusque là, c'est facile.
01:36:53Les Républicains, le camp présidentiel,
01:36:55enlèvent aussi la France insoumise.
01:36:57Mais évidemment que la gauche, elle, veut la France insoumise.
01:36:59Donc déjà, la coalition, on part avec qui ?
01:37:02Déjà, c'est la première question.
01:37:03Ensuite, en interne de chaque parti, et on le voit depuis lundi,
01:37:06il y a des désaccords.
01:37:07C'est-à-dire que par exemple, si vous prenez la droite,
01:37:09Laurent Wauquiez ne veut pas de coalition.
01:37:10Xavier Bertrand, on veut.
01:37:11Et là surtout, en fait, on est dans un autre temps.
01:37:13C'est-à-dire qu'on est aussi dans le temps où les groupes
01:37:15se constituent à l'Assemblée nationale.
01:37:16Et beaucoup sont plus tentés de réfléchir d'abord sur leur sort personnel.
01:37:20Où est-ce qu'ils vont ?
01:37:21En quel poste ils demandent ?
01:37:22Plutôt que de savoir comment on va gouverner.
01:37:24Donc certes, le président de la République dit qu'il faut prendre le temps.
01:37:26Jusque là, on peut le comprendre.
01:37:27Le problème, c'est est-ce qu'au 17 ou 18 juillet,
01:37:30au moment où tous les groupes seront constitués,
01:37:31on n'y verra plus clair.
01:37:33Ça n'est pas sûr parce qu'on demande, une fois de plus,
01:37:35à des gens qui n'ont rien en commun de s'entendre.
01:37:37Alors effectivement, comme le disait Paul, sur des grandes valeurs, etc.
01:37:39Ça ne veut tout et rien dire.
01:37:40Mais le problème, c'est comment on va arriver à mettre en place
01:37:42cette coalition à un moment donné ?
01:37:43Puisque chacun va vouloir tirer son épingle du jeu.
01:37:46Aucun parti au mouvement ne va vouloir être invisibilisé.
01:37:48Et donc, chacun jouant sa propre partition,
01:37:50on voit assez mal en réalité comment les choses vont fonctionner et rapidement.
01:37:54Merci Elodie.
01:37:55La situation politique actuelle inquiète près de huit Français sur dix.
01:37:59C'est ce qui ressort de notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1,
01:38:02le JDD qu'on vous révèle ce matin.
01:38:04Et dans le détail, malgré les scores réalisés par le nouveau front populaire
01:38:07dimanche dernier, 75% des électeurs de gauche s'inquiètent.
01:38:11Un chiffre qui explose chez les militants du Rassemblement national,
01:38:14comme vous le voyez, avec la quasi-totalité, 93% qui s'inquiètent.
01:38:19On va aller à Alençon dans l'Orne.
01:38:21Une femme de 89 ans a été violemment agressée en plein centre-ville.
01:38:25Elle a été projetée au sol par un homme mardi dernier sans aucune raison apparente.
01:38:29Un gérant de magasin est venu à son secours.
01:38:32Il témoigne ce matin sur CNews.
01:38:33Il raconte qu'avec l'arrivée des JO,
01:38:36l'insécurité ne cesse de grimper à Alençon.
01:38:38Kylian Salé.
01:38:43Une nouvelle agression contre une personne âgée en centre-ville.
01:38:46Ce mardi, dans l'après-midi, une ancienne commerçante de 89 ans
01:38:49prend un café avec son mari dans le centre d'Alençon.
01:38:52Après avoir quitté l'établissement,
01:38:53un homme l'interpelle et la projette au sol sans aucune raison.
01:38:56Autour de ce couple âgé, la solidarité s'organise.
01:38:59Quand on l'a vu tomber, avec les mots d'injure qu'il lui a proférés,
01:39:03je me suis approché et d'autres gens se sont approchés.
01:39:08Comme il y avait une jeune fille qui s'occupait de la dame,
01:39:13on s'est d'abord occupé du monsieur pour l'éloigner au maximum,
01:39:16pour lui faire peur et qu'il s'en aille.
01:39:18L'homme a été interpellé et placé en garde à vue.
01:39:21La victime a reçu un jour d'incapacité totale de travail.
01:39:24Pour ce commerçant, cette agression n'est pas un fait isolé.
01:39:27Je pense que c'est peut-être la faute des Jeux olympiques,
01:39:31la faute de tout ça, parce qu'on a une recrudescence de personnes
01:39:35qu'on ne connaissait pas qui arrivent.
01:39:37Mais bon, a priori, c'est dans toutes les villes pareil.
01:39:42Tous les gens de Paris sont déplacés sur les provinces.
01:39:45Ces déplacements de sans-abri de Paris vers la province
01:39:47sont dénoncés par de nombreux maires.
01:39:49C'est le cas de Serge Groire, maire d'Orléans,
01:39:51où plus de 500 migrants sans-abri sont arrivés dans sa commune depuis un an.
01:39:57Voilà des gens de Paris, comme dit le commerçant,
01:40:01des gens de Paris qui sont envoyés vers la province pendant les JO.
01:40:06Les fêtes de Bayonne, elles ont commencé.
01:40:08Grand rassemblement festif et populaire, ça fait du bien.
01:40:11Ça a démarré hier et ça va durer jusqu'à dimanche.
01:40:13Oui, évidemment, les participants sont très enthousiastes
01:40:16et on entend forcément la chanson de Bayonne, la Peña Bayona.
01:40:21Évidemment, évidemment.
01:40:22Paul Sujit, vous connaissez ?
01:40:24Un kin n'a jamais chanté une Peña Bayona.
01:40:26Évidemment.
01:40:26La chanson du Paquito.
01:40:28Allez, on salue tous les Basques et les Bayonnais.
01:40:31On vous souhaite de joyeuses fêtes de Bayonne.
01:40:34Dans un instant, c'est la grande interview.
01:40:36C'est News Europe 1 et avec Laurence Ferrari,
01:40:39qui reçoit ce matin Bruno Retailleau.
01:40:41C'est la grande interview.
01:40:47Laurence Ferrari, vous recevez ce matin Bruno Retailleau.
01:40:49Et c'est votre grande interview sur C News et Europe 1.
01:40:52Bonjour Bruno Retailleau.
01:40:53Bonjour Laurence Ferrari.
01:40:54Bienvenue dans notre matinale.
01:40:55Emmanuel Macron s'est adressé aux Français par le biais d'une lettre.
01:40:58Hier, il dit personne ne l'a emporté après les élections législatives.
01:41:01Il demande à l'ensemble des forces politiques qui se reconnaissent
01:41:04dans les institutions républicaines d'engager un dialogue sincère
01:41:07pour bâtir une majorité solide.
01:41:09Est-ce que vous êtes prêt à répondre à cet appel pour le pays,
01:41:12Bruno Retailleau ?
01:41:13Il ne s'agit pas de bloquer le pays, bien sûr.
01:41:16Cette lettre, elle ressemble beaucoup à Emmanuel Macron.
01:41:19Il n'y a pas de remise en cause.
01:41:20Aucune remise en cause.
01:41:21Ce n'est pas de sa faute.
01:41:22Et c'est une lettre aux Français,
01:41:24alors que c'est une lettre aux partis politiques.
01:41:26J'aurais aimé, moi, qu'il donne un message aux Français,
01:41:29qu'il tire les enseignements, les leçons,
01:41:31qu'il a retirées des deux tours.
01:41:33Et je pense qu'au premier tour, les Français ont exprimé un choix.
01:41:36Ils voulaient très clairement que l'immigration soit maîtrisée,
01:41:39moins d'insécurité, plus de pouvoir d'achat.
01:41:41Mais de tout cela, il ne dit rien.
01:41:43Bien.
01:41:44Évidemment qu'on ne peut pas bloquer la France
01:41:46et on ne peut pas laisser la France dans les mains de l'extrême gauche non plus.
01:41:50Donc vous êtes prêt à faire un geste en sa direction ?
01:41:52Bien sûr. J'ai fait une proposition.
01:41:54Je lui ai envoyé une lettre hier, une lettre ouverte d'ailleurs,
01:41:58où je dis plusieurs choses.
01:42:00Je dis, première chose, Monsieur le Président de la République,
01:42:03ne considérez pas que le bloc de gauche est gagné
01:42:06et domine numériquement l'Assemblée nationale.
01:42:08Parce que pour moi, il faut retrancher du bloc de gauche
01:42:12les députés de LFI, qui sont, à mon sens,
01:42:16en dehors de l'arc républicain par leur comportement.
01:42:19Bien.
01:42:19Donc ça fait qu'on n'a pas à prendre un Premier ministre de gauche.
01:42:24Et je lui dis, puisque dans l'Assemblée nationale,
01:42:26le jeu politique est complètement verrouillé, complètement bloqué.
01:42:29Vous devez nommer un Premier ministre en dehors de l'Assemblée nationale.
01:42:33Technique, un profil technique.
01:42:34Pas seulement technique, une stature apaisante avec des compétences,
01:42:39une expérience qui en impose, une stature morale aussi,
01:42:43qui sorte du jeu politique.
01:42:44Et on peut parfaitement, avec ce profil-là de Premier ministre,
01:42:48qui serait rassurant aussi pour les Français,
01:42:51établir un programme législatif d'une petite dizaine de textes.
01:42:54Je pense à l'immigration, je pense au pouvoir d'achat,
01:42:57je pense à la justice des mineurs, je pense à l'agriculture,
01:43:00je pense à quelques sujets qui peuvent être des sujets plus ou moins consensuels,
01:43:04mais dont la France a besoin pour se relever.
01:43:06Et alors, nous, les LR, la droite républicaine,
01:43:09nous serons prêts ne pas y aller, mais soutenir...
01:43:12Même si y a les socialistes, les communistes, les écologistes qui se retaillent ?
01:43:14Mais je doute.
01:43:15Alors, c'est là qu'il y a un problème.
01:43:17Les écologistes ?
01:43:17C'est là qu'il y a un problème.
01:43:19C'est que quand je vois les écologistes ou même les socialistes
01:43:22ont signé avec LFI un programme ultra-gauchiste.
01:43:26Et ce que je veux dire aux Français,
01:43:28c'est que nous, on ne peut pas nous associer à des mesures que nous réprouvons.
01:43:31Par exemple, sur l'immigration, nous, on veut la réduire.
01:43:35Eux, ils veulent l'augmenter, ils veulent même créer un statut de réfugié climatique.
01:43:39Il y a 250 millions d'êtres humains en France qui pourraient en...
01:43:42Dans le monde.
01:43:43Sur la planète, qui pourraient en bénéficier.
01:43:45Ce n'est pas possible.
01:43:46Ils veulent donner le droit de vote aux élections locales, aux étrangers.
01:43:48Nous, on ne le veut pas.
01:43:50Ils veulent moins travailler, passer par exemple de 35 à 32 heures,
01:43:53abroger la réforme des retraites,
01:43:55ce qui créerait, en termes de pouvoir d'achat pour les retraités,
01:43:58une sorte de Big Bang, etc.
01:43:59Donc, on ne peut pas non plus gouverner entre la carpe et le lapin.
01:44:03Gouverner un gouvernement et un cap, ça nécessite une cohérence.
01:44:08Mais ça veut dire que, vous dites à Emmanuel Macron,
01:44:10surtout, il ne faut pas nommer un Premier ministre de gauche,
01:44:13alors que le nouveau Pompidère clame sur tous les toits
01:44:16qu'il a le nombre de sièges le plus important à l'Assemblée.
01:44:18Non, parce qu'il faut retrancher, et je vais vous dire pourquoi...
01:44:21L'ail et les filles.
01:44:22L'ail et les filles.
01:44:23L'ail et les filles est un gouvernement qui, depuis...
01:44:25C'est un pardon, justement.
01:44:26Justement, lapsus.
01:44:28ne doit pas rentrer dans le gouvernement,
01:44:29parce que depuis longtemps, ils ont quitté l'arc républicain.
01:44:32C'est quand même un parti...
01:44:33Vous parlez de Jean-Luc Mélenchon ou de tous les députés ?
01:44:35Je parle de Jean-Luc Mélenchon et d'un très grand nombre de ses députés.
01:44:38Je pense, par exemple, à Benoît Bitho,
01:44:42les violences de Sainte-Seline, c'est lui.
01:44:44Je pense aussi à M. Émeric Caron,
01:44:46qui a déclaré qu'on avait surmédiatisé le viol de cette petite fille,
01:44:50parce qu'elle était juive, de 12 ans,
01:44:52et qui déclarait que ceux qui soutenaient Israël après le 7 octobre
01:44:56ne faisaient pas partie de la même espèce que lui.
01:44:58L'islamo-gauchisme, c'est eux.
01:45:01Comment dirais-je ?
01:45:02L'ébranlement de nos institutions, c'est eux.
01:45:03Ils prônent des obéissances civiles.
01:45:05Ça veut dire qu'ils ne reconnaissent pas la loi de la République.
01:45:07Une marche sur Matignon, même.
01:45:08Et une marche sur Matignon.
01:45:10Je l'ai qualifié de trumpisme de gauche, vous voyez ?
01:45:13Donc, pour toutes ces raisons-là, ils ont quitté le champ républicain.
01:45:16Pour toutes ces raisons-là, je pense que, numériquement,
01:45:19ils doivent être retranchés du nombre des députés du Bloc de gauche.
01:45:22Très clairement.
01:45:23Et si vos conditions n'étaient pas remplies, Bruno Retailleau ?
01:45:26Si Emmanuel Macron dit « non, non, je ne veux pas que des LR et des macronistes,
01:45:30je veux un arc républicain qui aille jusqu'aux socialistes »,
01:45:33est-ce que vous prendriez la responsabilité,
01:45:35et je cite les mots de Franck Louvrier, de Gérald Darmanin,
01:45:37qui était mon invité aussi hier,
01:45:40de laisser la gauche arriver au pouvoir en France ?
01:45:43Les choses sont claires, et je l'ai dit dans la lettre ouverte à Emmanuel Macron.
01:45:47Si jamais il s'évertuait, il persistait,
01:45:50et qu'il nommait un ministre de gauche,
01:45:52la motion de censure tomberait.
01:45:54Immédiatement.
01:45:55Immédiatement.
01:45:55Donc les choses sont claires.
01:45:57Je propose une méthode qui est, à mon avis,
01:45:58la seule à pouvoir tenir dans la durée.
01:46:02On se décale du jeu politique,
01:46:04on sort du chaudron de l'Assemblée nationale,
01:46:07on prend une personnalité, et il y en a.
01:46:09Il y en a en France.
01:46:10Par exemple, Christine Lagarde, Thierry Breton,
01:46:13mais quelques noms, les Français ont besoin d'incarnation.
01:46:15Je vais vous donner peut-être un nom qui ne peut plus m'attendre,
01:46:18parce qu'il a été Premier ministre,
01:46:19mais Jean Castex, avant qu'il ne soit Premier ministre,
01:46:22il était, donc il ne peut plus être cette personnalité-là,
01:46:25mais vous voyez bien...
01:46:26Rien ne l'empêche.
01:46:27Oui, mais il, comment dirais-je,
01:46:29comme il a été Premier ministre,
01:46:30il a perdu, si j'ose dire, la qualité de société civile.
01:46:33Il n'est plus complètement indépendant.
01:46:35Mais c'est ce profil-là,
01:46:37et il y en a sans doute beaucoup plus qu'une dizaine.
01:46:40Avec un programme, parce que moi,
01:46:42je veux bien gouverner avec M. Cazeneuve ou M. Valls,
01:46:45mais sur des choses précises.
01:46:46Je ne veux pas gouverner, moi, avec un gouvernement de gauche
01:46:49qui voudrait plus d'immigration,
01:46:51qui voudrait qu'on travaille moins en France,
01:46:53qui voudrait remettre en cause la filière nucléaire.
01:46:55Je ne veux pas travailler avec tel ou tel
01:46:58qui contredirait nos convictions.
01:46:59Ce n'est pas sain, un gouvernement,
01:47:00parce qu'il serait bloqué tout de suite.
01:47:03Et d'ailleurs, la première épreuve
01:47:04qu'aura affronté ce gouvernement,
01:47:06le premier acte législatif, ce sera le budget à l'automne.
01:47:09Et là, il y a le mur du budget qui se dresse devant nous ?
01:47:11Le mur du budget, c'est une falaise.
01:47:13C'est une falaise parce qu'on est en train de déraper à nouveau,
01:47:16malheureusement.
01:47:17On est parti pour avoir encore un record de déficit historique,
01:47:21plus de 180 milliards d'euros.
01:47:24Ça veut dire qu'on est à la merci d'une crise financière.
01:47:27Une crise financière, ce serait des taux qui partiraient,
01:47:31une dette souveraine qui deviendrait insoutenable
01:47:34et une crise qui toucherait d'abord,
01:47:35qui frapperait les Français les plus fragiles.
01:47:38Le problème, c'est que dans ce budget,
01:47:40il faut 20 milliards d'euros d'économie.
01:47:42Si on y met les 20 milliards d'euros d'économie,
01:47:45est-ce que le RN et tous les députés de gauche
01:47:48ne vont pas s'additionner pour déposer une motion de censure ?
01:47:51Donc le premier risque pour ce gouvernement,
01:47:54ce sera l'automne et ce sera le risque de la crise financière.
01:47:58Bruno Retailleau, vous venez d'évoquer le Rassemblement national.
01:48:00Près de 11 millions de Français ont mis un bulletin,
01:48:03Rassemblement national, dans les urnes lors du premier tour.
01:48:07Qu'est-ce que vous dites à ce parti-là ?
01:48:09Est-ce qu'il doit être exclu de cette coalition républicaine
01:48:12que vous appelez de vos voeux,
01:48:13que Emmanuel Macron appelle de ses voeux ?
01:48:16Et à quel titre ?
01:48:17Moi, je pense qu'il faut entendre ce qu'ont dit les Français.
01:48:20Je pense qu'au premier tour, les Français ont porté
01:48:23beaucoup de candidats au Rassemblement national
01:48:27à un niveau que nous n'avions jamais vu.
01:48:29Parce que derrière ce message-là,
01:48:31c'était nous voulons moins d'immigration
01:48:33et on veut plus de sécurité.
01:48:35Ce message, on doit l'entendre.
01:48:36Jamais, moi, je n'ai utilisé l'argument moral
01:48:40contre le Rassemblement national.
01:48:42Toujours, je les ai combattus pour ce qu'ils sont.
01:48:45Non pas un parti anti-républicain.
01:48:47D'ailleurs, Emmanuel Macron a reçu à deux reprises,
01:48:50vous vous souvenez, pour les réunions de Saint-Denis,
01:48:52le président du Rassemblement,
01:48:54et il lui avait même tressé des couronnes de lauriers.
01:48:57Il faut s'en souvenir quand même.
01:48:58Mais j'ai toujours dit que ce parti n'était pas prêt à gouverner.
01:49:01Et au deuxième tour, pardon, au second tour,
01:49:04qu'ont dit les Français ?
01:49:05Qu'ils ne faisaient pas confiance au Rassemblement national
01:49:08pour gouverner la France, parce qu'on l'a bien vu.
01:49:10Surtout, ils se sont contredits.
01:49:12Surtout, ils ont changé d'avis.
01:49:15Sauf sur l'immigration.
01:49:17Sauf sur l'immigration et encore,
01:49:18quand on a passé le texte sur l'immigration.
01:49:21Vous savez qu'on l'a écrit au Sénat.
01:49:23Les sénateurs, Rassemblement national, ont voté contre.
01:49:28En commission mixte paritaire,
01:49:29les sept députés et les sept sénateurs, j'en étais.
01:49:31J'ai vu le représentant du RN lutter pied à pied contre les mesures.
01:49:35Et ensuite, ils l'ont voté.
01:49:37Vous vous rendez compte ?
01:49:38Cette inconstance montre qu'ils ne sont pas prêts à gouverner.
01:49:42Vraiment.
01:49:42Bruno Retailleau, les Français sont inquiets.
01:49:4477% d'entre eux, selon un sondage CSAC News Europe 1 pour le GDD,
01:49:49disent leur profonde inquiétude quant à la situation politique
01:49:51dans laquelle se trouve leur pays.
01:49:53Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:49:54Qu'il y a un espoir que cette crise se résolve à un moment ou un autre ?
01:49:58Ou vraiment, on va dans le mur pour le coup ?
01:49:59Ah non, mais je veux dire quand même que le responsable de cette crise,
01:50:03c'est Emmanuel Macron.
01:50:06Il a fait une dissolution totalement improvisée,
01:50:09dans une sorte de bouffée d'orgueil pour se venger des mauvais résultats
01:50:12que son mouvement avait accusés au niveau européen.
01:50:16Et il nous a proposé justement une dissolution pour clarifier.
01:50:20Et au total, cette dissolution apporte encore plus de confusion.
01:50:24Et ses propres amis, désormais, le tiennent à distance.
01:50:26Édouard Philippe, qu'ils l'accusent d'avoir dissous la majorité,
01:50:30avoir tué même sa propre majorité.
01:50:32Gabriel Attal, son propre premier ministre,
01:50:35qui prend ses distances, etc.
01:50:38Donc, on voit bien que le premier fauteur, si j'ose dire, de troubles
01:50:43et celui qui apporte la confusion, c'est Emmanuel Macron.
01:50:45Maintenant, on est dans une situation qui, aujourd'hui, est inédite.
01:50:49Elle est inestricable sur le plan de l'arithmétique.
01:50:51C'est la raison pour laquelle, je le redis,
01:50:54certains voulaient la coalition entre les centristes d'Emmanuel Macron,
01:50:58les macronistes et LR.
01:51:00Mais ça, ça fait quoi ?
01:51:01Ça fait 220, 225 voix.
01:51:03On est loin du compte de la majorité absolue.
01:51:05La majorité absolue, c'est 289 voix.
01:51:08Donc, qu'est-ce qui se passerait ?
01:51:09Ce qui se passerait, c'est que ce gouvernement tomberait quasiment à la première minute.
01:51:14C'est pour ça que je propose, moi, de me décaler et d'avoir un profil,
01:51:18précisément, qui sera plus acceptable par un spectre plus large
01:51:23de partis politiques à l'Assemblée nationale.
01:51:25Avec certaines conditions, on les a entendues.
01:51:27Bruno Retailleu, vous êtes président du groupe LR au Sénat.
01:51:30Est-ce que les Républicains sont morts ?
01:51:33Qu'est-ce que vous allez reconstruire ?
01:51:34Est-ce que vous parlez, ce matin, en votre nom, au nom de Gérard Larcher,
01:51:38du groupe LR au Sénat, au nom de Laurent Wauquiez,
01:51:41au nom d'Aurélien Pradié, tous ceux qui ont des voix dissidentes, à droite ?
01:51:46Ah non, mais là, vous citez des gens.
01:51:47Il y en a un qui a une voix dissidente, c'est M. Pradié.
01:51:51Voilà, j'ai compris, d'ailleurs, qu'il voulait quitter LR.
01:51:53Très bien.
01:51:54Moi, je n'oblige personne.
01:51:56D'accord. Mais LR, c'est mort ?
01:51:57Non, justement, non.
01:51:58Je pense, précisément.
01:51:59Vous n'êtes pas d'accord avec Laurent Wauquiez ?
01:52:00Non.
01:52:01Alors, LR, je l'ai dit, la marque est morte.
01:52:04Elle est morte, on est d'accord.
01:52:05Lance Ferrari, quand je me suis présenté, d'ailleurs, contre Éric Ciotti,
01:52:09dans les primaires internes, pour diriger le parti,
01:52:12je portais cette idée que c'était un astre mort,
01:52:15que la marque était morte, qu'il fallait tout refonder.
01:52:17J'en suis absolument persuadé.
01:52:19Mais quand je veux dire qu'il y a un espoir pour nous,
01:52:22c'est que quand je regarde la campagne récente,
01:52:25personne n'a porté ce que nous portons.
01:52:27Nous, on porte cette double idée d'une liberté pour l'économie,
01:52:30mais aussi d'une très grande fermeté sur le régalien,
01:52:33pour l'autorité, pour une révolution pénale,
01:52:35pour que les délinquants soient vraiment punis,
01:52:37pour qu'on maîtrise l'immigration,
01:52:39que le travail paye beaucoup plus que l'assistanat,
01:52:41que l'école transmette un héritage dont on est fier.
01:52:44On est fier d'être français.
01:52:46Moi, je me sens profondément patriote.
01:52:47Seule la droite, le Rassemblement national, par exemple,
01:52:50porte cette idée du régalien,
01:52:52et encore avec une partie un peu girouette,
01:52:54comme je l'expliquais tout à l'heure.
01:52:56Mais ils ne portent pas cette idée de la liberté en matière d'économie.
01:52:59Ils veulent plus de dépenses et plus d'impôts.
01:53:02Mais c'est ce qui est en train de miner et d'affaiblir
01:53:04et d'appauvrir la France et les Français.
01:53:06Seuls, nous portons cela.
01:53:07Simplement, nous, on doit être modeste.
01:53:09On doit faire un travail...
01:53:10Et reconnaître les erreurs passées, faire un droit davantage.
01:53:13Faire un droit davantage, absolument.
01:53:15Mais surtout, inventer des idées nouvelles,
01:53:17se transformer complètement.
01:53:18Moi, je suis heureux que Laurent Wauquiez
01:53:21ait pris la tête du groupe à l'Assemblée nationale,
01:53:24parce que, d'abord, il est talentueux,
01:53:28mais il a montré qu'il était courageux.
01:53:29Il a quitté quand même une grande région.
01:53:32Ce n'est pas rien d'être président d'une région
01:53:34avec des millions d'habitants,
01:53:35pour s'engager dans un combat dont l'issue était très incertaine.
01:53:39Et donc, avec Laurent Wauquiez, nous allons refonder,
01:53:42mais totalement, un parti de droite.
01:53:44Un grand parti de droite, populaire, capable de battre la gauche.
01:53:47Parce que ce que je vois revenir,
01:53:49mais c'est aussi un motif d'espoir.
01:53:50Moi, j'ai combattu le tripartisme qu'a imposé Emmanuel Macron,
01:53:53c'est-à-dire un grand bloc central, deux ailes radicales.
01:53:56Ça, c'est la mort de la démocratie,
01:53:58on le voit aujourd'hui, et de la Ve République,
01:54:00parce que ça impose le fait minoritaire.
01:54:02Quand vous découpez en trois un paysage politique,
01:54:04vous n'avez pas de majorité absolue.
01:54:06Moi, je suis pour le retour du clivage droite-gauche.
01:54:09C'est plus apaisant et on va reconstruire,
01:54:11bien sûr, ce grand parti de droite qui sera demain
01:54:13capable de donner un espoir, une espérance
01:54:16et de battre la gauche.
01:54:17Avec un candidat naturel qui se nomme Laurent Wauquiez pour 2027.
01:54:20Non, l'urgence, encore une fois, pour l'instant,
01:54:23c'est de reconstruire un grand parti politique de droite.
01:54:26Il y a aussi l'élection de la présidence
01:54:29de l'Assemblée nationale la semaine prochaine.
01:54:31On ne sait pas jusqu'à quand le gouvernement de Gabriel Attal
01:54:34sera en poste.
01:54:36Est-ce que ces ministres élus députés pourraient voter
01:54:39dans le cadre de cette élection de la présidence importante
01:54:42de l'Assemblée nationale ?
01:54:43Je pense que le gouvernement est en train de faire
01:54:44une erreur juridique assez grave.
01:54:47Je suis d'accord sur ce point qu'Emmanuel Macron présente
01:54:50dans la lettre, où il dit je vais finalement accepter
01:54:53la démission du gouvernement de Gabriel Attal
01:54:56et il restera en place.
01:54:57Ce sera un gouvernement démissionnaire chargé
01:54:59d'expédier les affaires courantes.
01:55:01C'est normal.
01:55:02Il y a les Jeux olympiques, Paris olympique qui arrivent.
01:55:04C'est parfaitement naturel.
01:55:05Mais si ces ministres, qui resteront quand même
01:55:07ministres, démissionnaires certes, mais ministres,
01:55:09s'imaginent qu'ils pourront être aussi députés
01:55:12et voter à l'Assemblée nationale comme députés,
01:55:16ils devraient relire la loi organique qui impose
01:55:19de faire un choix où on est ministre, où on est député.
01:55:22Il y a une incompatibilité entre les deux.
01:55:25Et je pense qu'aujourd'hui, je ne sais pas si le gouvernement
01:55:27a travaillé cette question juridique,
01:55:28mais c'est un vrai problème.
01:55:29Je sais qu'eux, la Macronie, ils ont besoin.
01:55:31Il y a 17 ou 18 ministres qui sont dans ce cas-là
01:55:34et ils ont besoin de ces voix-là pour élire le ou la président
01:55:38de l'Assemblée nationale, qu'ils fassent bien attention
01:55:40à respecter les règles de droit.
01:55:42Mais on sait bien qu'un ministre ne peut pas démissionner
01:55:43sans l'accord du président de la République aussi.
01:55:46Oui, mais je pense qu'ils sont d'accord là-dessus.
01:55:48Je crois que ce que la gauche d'ailleurs et d'autres
01:55:51avaient mal pris, c'est qu'il n'y ait pas eu,
01:55:53justement, d'acceptation de la démission du gouvernement
01:55:56de Gabriel Attal, puisque au lendemain du second tour,
01:55:59Gabriel Attal avait présenté sa démission
01:56:01au président de la République, qu'il avait refusé.
01:56:03Non, la démocratie, on tire les conséquences d'un vote.
01:56:05Ils ont perdu.
01:56:06Il doit y avoir un gouvernement démissionnaire.
01:56:08Qu'il reste en place pour les Jeux olympiques
01:56:10et par olympique, ça me paraît naturel.
01:56:12Mais quand même qu'on respecte le droit,
01:56:14l'état de droit en France.
01:56:16Merci Bruno Retailleau.
01:56:17C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe.
01:56:23CNews, il est 8h30.
01:56:24Merci à vous, Laurence Ferrari, et à votre invité, Bruno Retailleau.
01:56:28Bruno Retailleau qui a écrit au président de la République
01:56:30lettres ouvertes, il en a parlé dès le début de l'entretien.
01:56:33Il l'a dit du char Paul Sujil, il a fait une proposition.
01:56:36Il propose un Premier ministre avec une stature,
01:56:38une personnalité apaisante et qu'il ne serait pas
01:56:41issu de la gauche.
01:56:42Il a cité comme exemple, en disant que ce n'est pas possible
01:56:45parce qu'il a déjà été Premier ministre,
01:56:46Jean Castex, quelqu'un comme Jean Castex.
01:56:48Tiens, Paul Sujil, il l'a dit du char.
01:56:50Moi, ce que j'entends aussi dans ce que dit Bruno Retailleau,
01:56:52et d'ailleurs, le camp présidentiel ne dit pas autre chose,
01:56:55c'est que ce n'est pas d'abord question de personnes.
01:56:57En fait, les personnes, on peut toujours les trouver.
01:56:58Et de fait, des figures comme celles de Jean Castex,
01:57:00Bruno Retailleau a raison, là-dessus, il y en a des personnes
01:57:04qui sont capables d'incarner une certaine idée de l'intérêt national
01:57:07sans être perçues comme trop clivantes.
01:57:09Le seul problème, on en revient toujours là,
01:57:10c'est la feuille de route.
01:57:11Une personnalité, pourquoi faire ?
01:57:13J'entends Bruno Retailleau dire qu'on veut bien participer
01:57:16sur une dizaine de textes.
01:57:17Voilà, mais il dit qu'on est prêt à le faire
01:57:20et pourquoi pas avec des personnes de gauche,
01:57:21à condition qu'elles soient pour continuer de réguler l'immigration,
01:57:25qu'elles ne soient pas en faveur de mesures sociales
01:57:28qui seraient excessives pour les persuades.
01:57:29Il veut bien gouverner avec des gens de gauche,
01:57:31ils ne sont pas de gauche.
01:57:32C'est toujours là-dessus que le problème va se créer.
01:57:34Quelle feuille de route ?
01:57:34Et le dit du char ?
01:57:35Oui, en tout cas, ça clarifie un peu la ligne
01:57:37parce que la ligne au Sénat, justement,
01:57:38on savait que Gérard Larcher était plutôt prompt à une coalition.
01:57:41Et la question, c'était quelle ligne Bruno Retailleau va adopter ?
01:57:44Il adopte effectivement la même avec les limites que Paul vient de citer,
01:57:47c'est-à-dire que c'est toujours pareil.
01:57:49C'est ce qu'on dit, trouver des gens pour les mettre à des postes,
01:57:51ce n'est pas très compliqué.
01:57:52En revanche, c'est toujours le même système de sur le fond,
01:57:55sur quel texte ?
01:57:55Parce qu'en fait, sinon, on risque de se retrouver
01:57:57dans la situation qu'on a connue déjà depuis 2022.
01:57:59C'est-à-dire de se dire, on se contente de tenter
01:58:01de trouver des majorités texte par texte,
01:58:03mais ça ne permettra pas de gouverner avec la nouvelle Assemblée.
01:58:05Et on va y revenir à la situation politique actuelle,
01:58:08très compliquée, évidemment.
01:58:09Dans l'actualité, il y a également ce qui se passe dans une commune du Rhône.
01:58:13Une décharge sauvage exaspère les riverains.
01:58:17Et je vais vous dire qu'on les comprend, ces riverains,
01:58:19et on la comprend, cette exaspération.
01:58:21Nous sommes allés sur place.
01:58:22Vous allez voir, c'est sidérant et répugnant.
01:58:25On en sait un peu plus sur l'affaire des rugbymen français
01:58:28accusés d'agression sexuelle en Argentine.
01:58:31Deux versions s'opposent radicalement.
01:58:33Selon son avocate, la victime présumée a été rouée de coups,
01:58:36tandis que l'avocat des rugbymen évoque, lui,
01:58:38une relation consentie.
01:58:40Et puis notre fête nationale, c'est ce dimanche 14 juillet.
01:58:44Et à cette occasion, sur CNews,
01:58:46on met évidemment à l'honneur nos militaires.
01:58:49Aujourd'hui, on vous emmène aux Invalides,
01:58:51où les grands blessés de guerre sont soignés.
01:58:56L'enfer vécu par les riverains d'une commune près de Lyon.
01:58:58Une déchèterie à ciel ouvert leur pourrit la vie.
01:59:01Il n'y a pas d'autre mot. Les images sont répugnantes.
01:59:03Vous avez une petite idée en regardant ce qu'il y a derrière moi.
01:59:05Oui, en fait, une société loue le terrain
01:59:07et y amasse des milliers de déchets au mépris de la loi,
01:59:11mais aussi de l'environnement, évidemment.
01:59:13Nos équipes ont réussi à contacter le loueur
01:59:15et vous allez voir qu'il est très agressif, voire menaçant.
01:59:19Reportage signé Fabrice Elsner avec le récit de Kylian Salé.
01:59:23Des pots de peinture, des produits inflammables,
01:59:25des milliers de déchets s'entassent dans cette décharge sauvage.
01:59:28Devant notre caméra, ce camion fait marche arrière
01:59:31et dépose ses déchets plus loin dans une benne.
01:59:33Nous avons contacté le loueur du terrain
01:59:36avec qui le dialogue est compliqué.
01:59:38Je vous vois bien, à la façon de parler,
01:59:40je ne suis pas un lapin de trois semaines, d'accord ?
01:59:42Je ne suis pas un lapin de trois semaines.
01:59:44Ne m'obligez pas à utiliser mes moyens pour me détacher de vous.
01:59:48Les déchets dégagent une odeur nauséabonde pour les riverains.
01:59:52Cet habitant vit à 100 mètres de la décharge.
01:59:54C'est vrai qu'il y a deux, trois jours, s'il y avait des petites odeurs,
01:59:57je ne pensais pas que ça venait, moi, de la déchetterie qui est à côté.
02:00:01Parce que c'est vrai que, comme il y a des paysans à côté
02:00:03qui remuent la terre, tout ça, moi, je pensais que...
02:00:05Mais là, ce que vous me dites, là,
02:00:07non, non, il y a quelque chose qui ne va vraiment pas.
02:00:09Le maire de la commune a prévenu les forces de l'ordre
02:00:11qui sont déjà intervenues plusieurs fois.
02:00:13Il dénonce les infractions commises par la société loueuse.
02:00:16Ils ne remplissent pas les conditions, bien évidemment,
02:00:18vous vous en doutez, quand on voit les déchets,
02:00:20tous ceux qui sont en train de se reposer.
02:00:22En plus, on est sur une nappe phréatique,
02:00:24donc, en fait, on peut polluer la nappe dessous.
02:00:26Donc, c'est vraiment inadmissible de pouvoir faire des choses comme ça.
02:00:29Une enquête a été ouverte.
02:00:30Pour toute action causant un dommage écologique,
02:00:33la peine est de 10 ans d'emprisonnement
02:00:34et 4,5 millions d'euros d'amende.
02:00:38C'est sidérant.
02:00:39Et puis, cet individu qui menace des journalistes,
02:00:43on imagine que le préfet du Rhône va réagir, bien sûr.
02:00:47Menace, voilà, menace sur personne.
02:00:49Ce que vous avez entendu, c'est effectivement,
02:00:51c'est évidemment extrêmement clair.
02:00:53Situation répugnante, incroyable.
02:00:56C'est un irritant politique.
02:00:57D'ailleurs, c'est de la politique, ça.
02:00:58C'est un irritant politique pour les Français.
02:01:00Le préfet du Rhône, à mon avis, va réagir dans les heures
02:01:03ou les jours qui viennent.
02:01:04Thierry Le Dihuchard.
02:01:05Oui, mais alors, je ne veux pas vous décourager
02:01:06et décourager les riverains,
02:01:07mais c'est typiquement le genre de situation
02:01:10qui se met très vite en place,
02:01:11mais qu'on met très souvent longtemps à régler
02:01:13parce que tout le monde va se renvoyer la balle.
02:01:14C'est-à-dire que le maire dira que c'est au département,
02:01:16le département, la préfecture, etc.
02:01:18Et ça met souvent beaucoup de temps.
02:01:20C'est aussi pour ça, d'ailleurs, que certains se permettent,
02:01:22parce qu'ils savent très bien qu'avant d'être délogé, voire puni,
02:01:25ils ont un petit peu de temps et qu'a priori,
02:01:27souvent, ça se finit avec beaucoup de tension.
02:01:29Et dans ce type de cas, on assiste parfois
02:01:31à des méthodes quasi mafieuses, avec des menaces physiques.
02:01:34Ça peut arriver.
02:01:35C'est pour ça qu'il faut réagir et qu'on en parle.
02:01:37Ce matin, la lettre au français d'Emmanuel Macron
02:01:40fait bondir l'opposition dans cette lettre.
02:01:41Le chef de l'État dit vouloir bâtir une majorité solide pour l'EP.
02:01:45Il tend la main aux forces qu'il qualifie de forces républicaines.
02:01:49Bon, il exclut la France insoumise.
02:01:51Il exclut l'ERN qui a obtenu près de 10 millions de voix, Paul Sujet.
02:01:55On n'est pas beaucoup plus de 10 millions de voix.
02:01:57Avec la lettre du chef de l'État,
02:01:58on ne sait pas quelles feuilles de route il propose au pays.
02:02:00Il y a un principe de réalité simple.
02:02:01C'est que s'il veut exclure à la fois l'extrême gauche
02:02:05et l'extrême droite de son point de vue,
02:02:06en tout cas, le Ration national et la France insoumise.
02:02:09Le problème, c'est que si on additionne les voix du nouveau Front populaire
02:02:12qui, pour l'instant, reste soudé autour de la France insoumise
02:02:14et du Ration national, ça fait suffisamment de députés
02:02:16pour censurer tout gouvernement qui ne penchera pas en faveur de l'un ou de l'autre.
02:02:19Donc, il va être obligé de donner un cap qui donnera soit au RN
02:02:23le sentiment que le gouvernement va suffisamment dans son sens
02:02:25et qu'il ne faut pas voter la censure,
02:02:27soit à la gauche ce même sentiment,
02:02:29mais il sera obligé de définir un peu plus les choses
02:02:31que simplement d'invoquer d'abstraites valeurs républicaines.
02:02:33Et Mme Macron qui écrit,
02:02:34vous avez appelé, donc les Français,
02:02:37il s'adresse à vous, à nous tous,
02:02:40vous avez appelé à l'invention d'une nouvelle culture politique française.
02:02:43Pour vous, j'y veillerai.
02:02:44Je ne suis pas sûr que les Français soient dits en votant dimanche dernier.
02:02:47Tiens, je vais appeler à l'invention d'une nouvelle politique,
02:02:51nouvelle culture politique française.
02:02:52En tout cas, en votant, je ne me suis pas dit ça.
02:02:55Il y en a peut-être qui réfléchissent énormément
02:02:57et qui font des belles phrases dans l'isoloir.
02:02:58Oui.
02:03:00Qu'est-ce qu'il veut dire ?
02:03:01Qu'est-ce qu'il veut dire par là ?
02:03:02Déjà, on a entendu vraiment en 2022.
02:03:03C'est-à-dire qu'on l'a déjà entendu.
02:03:05Vous avez envoyé un message.
02:03:06On l'a entendu.
02:03:06On va créer une nouvelle façon de gouverner.
02:03:08C'était presque déjà la promesse de 2017.
02:03:11Ça a été la promesse de 2022 et donc ça devient la promesse de 2024.
02:03:14Je peux vous parier que ce sera celle de 2025 aussi.
02:03:16Paul, est-ce qu'on n'est pas en train de payer le fait
02:03:19qu'en 2022, il n'y a pas eu de campagne ?
02:03:20Donc, en fait, on ne savait pas où est-ce qu'on allait.
02:03:22Il n'y a pas eu de campagne présidentielle.
02:03:23Il n'y a pas eu de campagne législative non plus.
02:03:26Emmanuel Macron a été élu sans programme, sans campagne.
02:03:29Oui, mais il aurait pu avoir la même configuration,
02:03:32mais avec un président qui, jouissant d'une opinion
02:03:33qui lui est très largement favorable, serait réélu de façon naturelle
02:03:36après un mandat qui a fait le compte.
02:03:39Là, ce qui s'est passé, c'est qu'Emmanuel Macron,
02:03:40pour la deuxième fois, mais de manière aggravée la deuxième fois,
02:03:43a été élu par défaut, de la même façon que quand il dit
02:03:46que les Français ont voté pour le Front républicain davantage
02:03:48que notamment pour la gauche, il ne faut pas oublier
02:03:51qu'il est exactement dans la même position.
02:03:53Il a été élu par défaut sur le chantage au barrage à Marine Le Pen.
02:03:57C'est la même configuration qui a abouti à la situation inextricable
02:04:00dont l'Assemblée nationale est aujourd'hui issue.
02:04:03Ça ne permet toujours pas, effectivement, de conforter un cap politique.
02:04:07Et Emmanuel Macron en est moins que jamais le dépositaire.
02:04:09Alors, situation politique complètement bloquée.
02:04:12Emmanuel Macron dit vouloir une majorité plurielle.
02:04:14Il veut en exclure l'ERN, l'ERN qui, avec près de 11 millions de voix
02:04:18au premier tour, est arrivé en tête en termes de nombre de voix.
02:04:21Emmanuel Macron a-t-il tort ?
02:04:23Est-ce qu'il faut un gouvernement qui inclurait le Rassemblement national ?
02:04:26Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
02:04:28Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:04:29Vous avez flashé le QR code.
02:04:30Voici vos réponses.
02:04:32Comme à son habitude, Emmanuel Macron n'écoute pas le peuple.
02:04:36Il n'a pas à exclure quelque partie que ce soit.
02:04:39Il faut la proportionnelle et c'est tout ce qu'il faut.
02:04:42Ça, ça s'appelle la justice et la démocratie.
02:04:46Je trouve en effet inadmissible d'exclure le Rassemblement national
02:04:49qui finit premier parti de France avec plus de 10 millions d'électeurs,
02:04:53qui est le parti avec le plus de représentants à l'Assemblée nationale
02:04:58et qui, sous couvert d'humanisme et de pseudo-démocratie de part Emmanuel Macron
02:05:03et de l'ensemble de la Macronie et des Mélenchonistes,
02:05:06veulent donc exclure une grande, grande partie des Français.
02:05:10Donc, c'est inadmissible.
02:05:11Le gouvernement ne peut pas se faire sans le Rassemblement national.
02:05:13Monsieur Macron a tort complètement.
02:05:15Il doit exclure complètement le RN qui est parti,
02:05:19qui a eu le plus de voix quand même.
02:05:21Donc, je pense même que c'est eux qui devraient avoir la place de Premier ministre.
02:05:25À un moment donné, il faut qu'il écoute les Français,
02:05:26qu'il arrête de faire la politique de l'autruche.
02:05:30– Question que je vous pose à tous les deux,
02:05:31et du charpe, le sujet, la proportionnelle.
02:05:33Est-ce que ça clarifierait les choses ?
02:05:36Est-ce qu'on se serait retrouvé dans cette solution avec la proportionnelle ?
02:05:39– On y est pratiquement à la proportionnelle et déjà en 2022.
02:05:42Alors, pas exactement, parce qu'évidemment le RN aurait une force plus importante,
02:05:46la gauche un peu moins, mais on est déjà pratiquement
02:05:48dans une représentation, en tout cas fidèle,
02:05:50de la fracturation du pays en trois blocs.
02:05:52Elle est vraie dans l'opinion, elle est vraie à l'Assemblée nationale.
02:05:55Le scrutin majoritaire, en théorie, jusqu'à maintenant,
02:05:57il permettait à un parti qui faisait 25%, maximum 30% dans l'opinion,
02:06:02d'avoir une très large majorité absolue ensuite à l'Assemblée nationale.
02:06:05Aujourd'hui, ça n'est plus le cas en raison de cette tripartition
02:06:08de l'opinion qu'on vient d'évoquer, qui est un fait politique.
02:06:11Ça, c'est vrai, et ce n'est pas Emmanuel Macron seulement qui l'a voulu,
02:06:14c'est l'évolution des choses.
02:06:16Michel Onfray avait une analyse politique qu'on peut entendre,
02:06:19qui peut permettre d'éclairer un petit peu les choses.
02:06:21Il dit qu'il y a d'un côté, ce qu'il appelle les forces maastrichtiennes,
02:06:23en gros celles qui sont dans le système, c'est le bloc central,
02:06:26il y a ensuite ceux qui sont les patriotes ou les nationalistes,
02:06:28et puis ensuite ceux qui sont, alors il appelle ça les agents de l'étranger,
02:06:30enfin ceux qui s'occupent plus de l'intérêt de la Palestine,
02:06:33je ne sais quoi que…
02:06:34Bon, mais on est vraiment dans cette tripartition de la France
02:06:37et la proportionnelle, de ce point de vue-là,
02:06:39ne ferait que refléter la même fracture.
02:06:42Laurent Wauquiez, Élodie Huchard,
02:06:45il a pris la tête de son groupe à l'Assemblée nationale,
02:06:47ça s'appelle la droite républicaine,
02:06:49c'est le nouveau patron de la droite ?
02:06:51En tout cas, c'est un retour véritablement aux affaires de Laurent Wauquiez
02:06:55parce que depuis des mois, on nous explique que Laurent Wauquiez
02:06:57est un peu le leader naturel qui manquait à la fois au parti
02:07:00et au groupe Les Républicains,
02:07:02mais il s'illustrait souvent plutôt par son silence
02:07:04et justement ses troupes lui demandaient de monter un peu au créneau
02:07:06sur l'immigration, sur les retraites, sur un certain nombre de textes,
02:07:08on attendait l'avis de Laurent Wauquiez.
02:07:10Donc, il est de nouveau plus visible,
02:07:12il est, vous le disiez, à l'Assemblée, président de ce nouveau groupe,
02:07:15la droite républicaine, on a enlevé le nom LR qui associait à trop de défaites.
02:07:19Maintenant, la question justement, on va voir en action,
02:07:20est-ce que véritablement Laurent Wauquiez est le leader naturel de la droite ?
02:07:24Est-ce qu'il est écouté par son groupe ?
02:07:25Et puis, on sait aussi que dans un premier temps,
02:07:28et d'ailleurs Bruno Retailleau en parlait,
02:07:29il y a une volonté des cadres de la droite de se montrer unis.
02:07:32Est-ce que ça sera sans doute l'idée qui émerge ?
02:07:33C'est peut-être une rentrée politique avec Bruno Retailleau,
02:07:36Laurent Wauquiez, Gérard Larcher, Valérie Pécresse,
02:07:37pour montrer que les républicains canal historique, comme on l'a dit, restent unis.
02:07:42Le problème qui va très vite arriver, c'est qu'à court terme,
02:07:45ils veulent se montrer unis, ils veulent montrer qu'ils existent,
02:07:47qu'ils peuvent rebâtir un parti.
02:07:49Mais on sait que dans ces cadres qu'on va voir sur cette photo de famille,
02:07:51il y en a plusieurs qui ont envie de partir pour 2027.
02:07:54Donc, l'Union, en réalité, risque d'être de courte durée,
02:07:56sauf si vraiment Laurent Wauquiez arrive à s'imposer.
02:07:59Mais ça fait un certain nombre d'élections internes au LR
02:08:01où on regrette le manque de candidats naturels.
02:08:03Merci Elodie, on change totalement de sujet.
02:08:06Qu'est-ce qui s'est passé vraiment dans l'hôtel du 15 de France,
02:08:09à Mendoza, en Argentine ?
02:08:11La version des deux joueurs et celle de la plaignante s'opposent radicalement.
02:08:17L'avocate de la jeune femme parle, je cite, d'une violence impitoyable
02:08:20et d'un passage à tabac.
02:08:22Ce n'est pas du tout ce que racontent les rugbymen, Chana.
02:08:25Non, l'avocat des accusés parle de relations sexuelles consenties
02:08:28et affirme que les caméras de surveillance de l'hôtel
02:08:30ne contredisent la version de la victime présumée.
02:08:33Toutes les dernières déclarations avec Camille Guédon.
02:08:38Que s'est-il réellement passé dans la nuit de samedi à dimanche dernier ?
02:08:41Accusé de viol par une jeune femme,
02:08:44Oscar Gégou et Hugo Radout, deux joueurs du 15 de France,
02:08:47ont été placés en détention lundi.
02:08:49Pour l'avocate de la plaignante, la violence aurait été terrible.
02:08:55Pour l'instant, l'accusation est celle d'abus sexuel,
02:08:57mais il existe une forte possibilité que cela puisse évoluer
02:09:00vers une accusation cumulant d'autres chefs d'accusation.
02:09:03Il y a privation de liberté,
02:09:05précisément pour ne pas lui avoir permis de partir lorsqu'elle le demandait.
02:09:09La violence basée sur le genre est extrêmement grave.
02:09:11La dégradation est extrême,
02:09:13et bien que les blessures soient comprises comme faisant partie du crime d'abus,
02:09:16elles obscurcissent même l'infraction principale et la plus grave, qui est l'abus.
02:09:20La violence ici a été terrible.
02:09:25Mais la version des deux internationaux français s'oppose à celle de la plaignante,
02:09:29comme l'a indiqué l'avocat des deux joueurs.
02:09:31Ses relations sexuelles étaient consenties.
02:09:34La jeune femme prétend avoir été battue,
02:09:35mais les caméras de surveillance de l'hôtel montrent qu'elle ne l'a pas été.
02:09:39Même son de cloche pour la Fédération française de rugby.
02:09:43On a creusé avec un avocat et on arrive finalement à des informations
02:09:46qui semblent quand même questionner beaucoup
02:09:48la version qui a été largement diffusée dans les médias argentins.
02:09:51Les faits qui sont reprochés aux deux joueurs français
02:09:54sont passibles de 20 ans de prison.
02:09:57Le 14 juillet, c'est dimanche.
02:09:59Vous pourrez suivre le défilé en direct sur CNews.
02:10:01Et à cette occasion, on parle de l'armée française.
02:10:04On met l'armée française à l'honneur.
02:10:06Et ce matin, on va partir à l'hôtel des Invalides à Paris.
02:10:08Oui, puisque là-bas, des grands blessés de guerre sont soignés.
02:10:11Reportage CNews de Raphaël Lasreg.
02:10:14Au cœur de Paris, dans ce lieu de mémoire,
02:10:17vit une centaine de rescapés de guerre.
02:10:19Résistants, déportés, la blessure est commune à tous.
02:10:22Nous prenons en charge ici aux Invalides
02:10:25les plus grands Invalides de guerre.
02:10:28C'est-à-dire qu'ils ont un handicap très lourd,
02:10:31techniquement de plus de 85%
02:10:33pour avoir ce statut de grands Invalides de guerre.
02:10:36C'est le cas du commandant Bernard Gruet.
02:10:38Blessé lors de ses combats, il est reconnu comme Invalide de guerre.
02:10:42Âgé de 99 ans, il vit ici depuis 6 ans.
02:10:45J'étais blessé plusieurs fois.
02:10:49Et porté mort plusieurs fois.
02:10:52Et je suis toujours vivant.
02:10:54C'est une institution qui sort du commun.
02:10:57Elle a d'abord des clients tout à fait remarquables,
02:11:02des personnels soignants qui souvent le sont aussi.
02:11:07Chaque jour, 150 soignants prennent soin des pensionnaires.
02:11:11Christelle fait partie de ceux qui ont opté
02:11:13pour venir travailler dans ce lieu hors du commun.
02:11:15Épouse de militaire, elle connaît bien les codes de la maison.
02:11:18Prendre soin de ces personnes, c'est vraiment prendre soin
02:11:23de personnes qui ont marqué l'histoire, qui ont écrit l'histoire.
02:11:26Au travers de ces personnes, on fait perdurer l'histoire.
02:11:29Et quelque part, j'ose croire qu'on y participe un petit peu.
02:11:33En 1670, c'est le roi Louis XIV qui décide de créer ce lieu
02:11:37pour les soldats Invalides blessés au combat.
02:11:39Aujourd'hui, ils sont 75 allogés dans l'ancienne infirmerie.
02:11:43Un moyen de rendre hommage à ceux qui ont donné leur sang à la nation.
02:11:47Voilà, émission spéciale 14 juillet avec le défilé.
02:11:50Et l'émission sera présentée par Chana Lusto dimanche matin à partir de 9h.
02:11:55Et Thierry Cabane, en tout cas, en l'occurrence avec Thierry Cabane.
02:12:00Et tous vos invités, il y aura également le général Clermont.
02:12:02Brigitte Millot est avec nous.
02:12:03Bonjour, Brigitte.
02:12:04Bonjour, Romain.
02:12:06Vous avez eu un accident de trottinette, Brigitte.
02:12:08Oui, parce qu'il y a eu beaucoup d'appels.
02:12:09Vous vous dites, mais pourquoi ?
02:12:10Qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi la main est bandée ?
02:12:12Et pourquoi elle a quelque chose au menton ?
02:12:13Il y a des moyens de transport qui ne sont plus de mon âge.
02:12:17Ça démarre vite une trottinette.
02:12:18C'est ça, en fait, je suis tombée à l'arrêt.
02:12:21Bon, c'est rarement digne, ces choses-là.
02:12:26Ce matin, vous allez nous expliquer, Brigitte,
02:12:28pourquoi les fruits et légumes sont les plus colorés, sont les meilleurs
02:12:34et pourquoi c'est meilleur pour notre santé.
02:12:36Plus il y a de couleurs, plus c'est meilleur pour notre santé.
02:12:38C'est ça ?
02:12:38On va y revenir.
02:12:39Mais avant, vous savez que j'aime bien les petits jeux.
02:12:41Alors, vous avez déjà joué il y a quelques temps.
02:12:45Mais Eric, Paul et Elodie n'étaient pas là.
02:12:48Je vais vous donner des noms et vous allez me dire si c'est fruits ou légumes.
02:12:52Le navet, légumes, légumes,
02:12:58le poivron, légumes, légumes, c'est un fruit.
02:13:05La courgette, légumes, légumes, c'est un fruit.
02:13:10Haricots verts, légumes, légumes, légumes, c'est un fruit.
02:13:14Quand on est au supermarché et qu'on doit aller buzzer,
02:13:20on doit appeler sur fruits ou légumes.
02:13:21Et bien, ils se trompent.
02:13:23Il faudra leur dire.
02:13:25Pour vous en souvenir, un petit moyen mnémotechnique.
02:13:29Les fruits viennent des fleurs.
02:13:31Donc, il y a des fleurs de courgettes.
02:13:32Oui.
02:13:33Donc, c'est un fruit.
02:13:36Il n'y a pas de fleurs de patates.
02:13:37Donc, ce n'est pas un fruit.
02:13:39Donc, rappelez-vous de ça.
02:13:40Sinon, un moyen aussi assez simple pour vous en souvenir.
02:13:43Dès qu'il y a des graines, des pépins ou des noyaux,
02:13:48il s'agit de fruits.
02:13:50Graines, pépins, noyaux.
02:13:51Donc, l'olive est un fruit.
02:13:55L'avocat est un fruit.
02:13:57La tomate est un fruit.
02:13:59Voilà.
02:14:00Donc, rappelez-vous, dès qu'il y a des graines,
02:14:03toute la famille des potirons, ce sont des fruits.
02:14:06Voilà.
02:14:07Eh oui, dès qu'il y a graines, pépins.
02:14:09J'ai bien fait de refaire le petit jeu, finalement.
02:14:11Oui, oui, évidemment.
02:14:12C'est ce qu'on va retenir.
02:14:15C'est ce qu'on va retenir.
02:14:16Revenons.
02:14:17Déjà, les fruits et légumes, c'est bon pour la santé.
02:14:19Déjà, c'est plus appétissant.
02:14:21Quand vous avez une assiette, par exemple, avec un blanc de poulet
02:14:24et du riz blanc, franchement, ce n'est pas très glamour.
02:14:26Quand vous avez une assiette, c'est bon pour la santé,
02:14:29mais quand vous avez une assiette de poissons blancs
02:14:31avec des pommes de terre bouillies, c'est quand même moins sympa
02:14:34qu'une assiette très colorée, un peu arc-en-ciel.
02:14:36Et tout ça, ça donne vraiment plus envie.
02:14:38Déjà, mais en plus, c'est très bon pour la santé.
02:14:40Les fruits et les légumes, c'est riche en nous.
02:14:43C'est peu calorique.
02:14:44Là, je vous ai mis, je n'ai pas fait tous les fruits et légumes,
02:14:47mais je vous ai mis les fruits les moins caloriques
02:14:50et les fruits les plus caloriques.
02:14:52Alors, regardons les moins caloriques
02:14:55à condition de ne pas mettre de chantilly, de crème fraîche, de sucre.
02:15:00Donc, fraises, pastèques, pommes, pêches, framboises.
02:15:04Après, il y en a d'autres.
02:15:05En revanche, je vous ai mis les plus caloriques.
02:15:07Tout ça, c'est pour 100 grammes.
02:15:10L'équivalent, donc, 100 grammes, c'est une dizaine de fraises.
02:15:13Et tout ça, ça fait à peu près 50 calories pour les fraises.
02:15:17Un petit peu plus pour les framboises.
02:15:19Les cerises, un peu plus caloriques.
02:15:21Le raisin, surtout le noir, un peu plus calorique.
02:15:24Il est plus calorique que le blanc.
02:15:27Les mangues, bananes et la noix de coco,
02:15:29c'est pratiquement le fruit le plus calorique qu'il soit.
02:15:32C'est bon. Voilà.
02:15:33Donc, voilà pour les calories.
02:15:36Donc, je vous le disais, c'est riche en eau, c'est peu calorique.
02:15:39C'est riche en fibres, donc c'est très bon pour la santé.
02:15:41C'est plein d'oligo-éléments, de minéraux, du sélénium, du zinc.
02:15:46C'est très bon, riche en vitamines, vitamine C, vitamine E et tout.
02:15:50Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est les pigments.
02:15:53En fait, je vous disais, plus c'est coloré, mieux c'est.
02:15:56Je vais vous montrer une image.
02:15:57Regardez, trois pêches.
02:15:59Eh bien, la plus foncée sera la meilleure pour la santé.
02:16:03Parce qu'elle est plus riche en pigments, vous voyez.
02:16:06Ensuite, dans les pigments, il y en a plusieurs.
02:16:09Je vous ai mis les principaux avec leurs principaux effets sur la santé.
02:16:13En sachant que les pigments, c'est un petit peu ce qui compte.
02:16:16Dans les fruits et légumes, vous savez qu'ils sont soumis au soleil
02:16:18et c'est normal, la photosynthèse, tout ça.
02:16:20Mais on pourrait un peu comparer ça à notre bronzage.
02:16:22En fait, il faut un peu se protéger quand même des rayonnements,
02:16:26notamment de l'oxydation, du vieillissement.
02:16:30Rappelez-vous, synonyme, oxydation, vieillissement.
02:16:32En fait, dès qu'on est, on commence à vieillir
02:16:33puisqu'on respire de l'oxygène.
02:16:35Donc, oxydation, vieillissement.
02:16:38Et là, en fait, ils sont riches en anti-oxydants, anti-vieillissement.
02:16:43Donc, c'est quand même pas mal d'être riche en anti-oxydants pour se protéger.
02:16:47Alors, je vous ai mis les principaux pigments.
02:16:49On va commencer par un qui est parmi les plus connus, les bétacarotènes.
02:16:54Là, ce sont tous les fruits et légumes un peu orangés, jaunes.
02:17:00Bétacarotènes, c'est un précurseur de la vitamine A.
02:17:03La vitamine A, elle est excellente pour la vision.
02:17:06On en donnait aux pilotes pendant la nuit et tout
02:17:09pour qu'ils aient une meilleure vision nocturne.
02:17:12La qualité de la peau, le vieillissement, les fameuses allergies au soleil.
02:17:16Vous savez, ça prépare aussi la peau au soleil.
02:17:19Donc, allez-y, n'hésitez pas avec les bétacarotènes.
02:17:21Autre pigment, je vous en ai mis que quelques-uns,
02:17:23mais il y en a d'autres.
02:17:24Et c'est pour vous montrer à quel point...
02:17:26Oui, c'est pour avoir l'idée, bien sûr.
02:17:28Après, on va voir le rouge, la tomate, qui est un fruit, je le rappelle.
02:17:33Lutte contre le vieillissement,
02:17:34diminue les risques de maladies cardiaques, d'AVC.
02:17:37Une étude a montré que ça diminue le risque d'accident vasculaire cérébral
02:17:40et prévention de certains cancers de la prostate et des seins.
02:17:43Ensuite, je termine par le vert, qui est un peu moins éte,
02:17:47parce qu'il y a un peu les petits pois et tout ça, mais qui est bon aussi.
02:17:50Quand même, il y en a dans les kiwis aussi.
02:17:52Les risques d'AVC, ça diminue.
02:17:53Donc, vous avez compris.
02:17:55Allez-y, des fruits et des légumes.
02:17:57Plus l'assiette sera colorée, meilleur ce sera pour votre santé.
02:18:00Et en plus, c'est beau.
02:18:01Merci beaucoup, Brigitte.
02:18:028h50 dans un instant, l'heure des proies avec Eliott Deval.
02:18:05À demain avec toute l'équipe, bien sûr.