• il y a 5 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est Newsy les 6 heures, merci d'être avec nous, bienvenue dans la matinale à la une.
00:00:05 Ce matin, ces scènes de violence dans plusieurs villes de France, et notamment à Paris,
00:00:09 hier soir, des militants d'extrême gauche ont violemment manifesté contre le RN.
00:00:14 Des policiers ont été pris à partie, on va vous raconter et vous montrer ce qui s'est passé.
00:00:19 Le Rassemblement national en est conscient, il ne pourra pas gagner tout seul,
00:00:25 et tend la main au LR ainsi qu'à Marion Maréchal, Gautier Lebrecht, pour les dernières informations sur les négociations.
00:00:31 A tout de suite Gautier.
00:00:32 Cette consigne politique donnée par Gérald Darmanin pour le vote aux législatives,
00:00:37 il ne faut pas déconner, a dit le ministre de l'Intérieur, reprenant une formule qu'un Français avait utilisée devant lui dans la matinée.
00:00:44 Un changement de gouvernement probable à quelques jours des Jeux Olympiques, faut-il s'inquiéter ?
00:00:50 Je poserai la question à notre spécialiste Claude Moniquet, qui est déjà connecté. A tout de suite Claude.
00:00:55 La réforme des retraites ne semble malheureusement pas suffisante, il va falloir encore faire un effort, nous dira Lomique Guillot.
00:01:05 A tout de suite Lomique.
00:01:06 Des tensions à Paris dans des rassemblements anti-Rassemblement national, dans des cortèges,
00:01:12 3000 personnes étaient rassemblées autour de la place de la République hier soir pour contester la victoire de Jordane Bardella dimanche dernier.
00:01:18 Oui, parmi eux des militants d'extrême gauche, on a également vu des drapeaux palestiniens.
00:01:22 Cette manifestation à l'initiative de la CGT et de l'UNEF a dégénéré aux alentours de minuit,
00:01:28 donnant lieu à des scènes d'une grande violence contre les forces de l'ordre.
00:01:32 Le récit de la nuit est signé, Augustin Donat-Dieu.
00:01:34 Face aux militants d'extrême gauche, cette fourgonnette de police n'a d'autre choix que de battre en retraite et prendre la fuite.
00:01:42 Même chose pour cet équipage, poursuivi par ces mêmes éléments radicaux d'ultra gauche.
00:01:48 Toute la soirée dans les rues de la capitale, ces mêmes scènes d'affrontement et de chaos au milieu de riverains et d'automobilistes impuissants.
00:01:57 Tout a commencé quelques heures plus tôt, place de la République et place Saint-Augustin dans l'huitième arrondissement.
00:02:03 Des milliers de militants d'extrême gauche venus manifester sans autorisation contre le Rassemblement national.
00:02:10 Dans le cortège, des drapeaux de la CGT, de la Palestine, des insoumis, des écologistes,
00:02:15 mais surtout des individus vêtus de noir, pierres à la main, tirant sans relâche sur les forces de l'ordre.
00:02:22 Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les militants d'extrême gauche.
00:02:28 Plusieurs poubelles ont été incendiées et du mobilier urbain a été dégradé.
00:02:32 Voilà des militants qui se disent être pro-démocratie alors qu'ils contestent le résultat des urnes.
00:02:38 Il y a eu des mobilisations anti-RN fortes un peu partout en France, Chana.
00:02:42 Oui, à Montpellier, à Marseille, à Lyon ou encore à Bordeaux, des milliers de personnes étaient rassemblées partout en France.
00:02:48 Et ce mouvement de contestation ne devrait pas s'arrêter là puisque cinq syndicats appellent à manifester
00:02:53 le plus largement possible tout le week-end pour alerter, disent-ils, face au risque d'une victoire de l'extrême droite.
00:02:59 À Nantes, plus de 4000 personnes étaient rassemblées.
00:03:01 Et dans le cortège, un homme a escaladé un immeuble, vous allez voir les images dans un instant,
00:03:05 pour atteindre le premier étage et arracher le drapeau français, regardez,
00:03:11 qui est accroché au balcon de ce premier étage.
00:03:14 Une scène filmée sous les applaudissements de la foule.
00:03:16 Voilà, je ne vois pas bien ce qu'un drapeau français, en quoi un drapeau français peut gêner cette...
00:03:26 Au moins c'est clair, voilà, c'est Tesla France.
00:03:29 La campagne des législatives, elle commencera lundi prochain.
00:03:33 Regardez notre tout premier baromètre OpinionWay pour ces news européens.
00:03:38 Et le JDD, si le premier tour avait lieu dimanche, vous seriez 33% à voter pour un candidat RN dans votre circonscription,
00:03:45 23% pour un candidat de la NUPES, 18% pour l'actuelle majorité présidentielle,
00:03:53 8% pour un candidat LR UDI centriste, 5% pour reconquête.
00:03:59 Gauthier, Le Bret ?
00:04:00 Vous imaginez quand même une France où le chef de l'État se retrouve la troisième force politique du pays.
00:04:07 C'est-à-dire que pour Emmanuel Macron, ça sera d'une instabilité totale.
00:04:10 Il sera, son bloc potentiellement, son bloc qui est aujourd'hui effectivement celui de la majorité présidentielle,
00:04:15 se retrouvera troisième force du pays.
00:04:17 Donc après ça donne lieu à des spéculations autour de sa potentielle démission,
00:04:21 s'il y a une majorité absolue pour le RN ou s'il n'y a pas de majorité absolue et que des majorités,
00:04:26 une majorité relative qui donnera lieu à une grande instabilité au Parlement.
00:04:30 La démission, le mot était, on en a parlé d'hier matin dans la matière.
00:04:34 Même s'il s'y refuse.
00:04:35 Il s'y refuse et rien ne l'y oblige.
00:04:37 Évidemment, c'est la force des institutions de la cinquième république qui fait une certaine stabilité.
00:04:42 Mais vu qu'il refuse aussi la dissolution.
00:04:43 Pour vous faire une idée de ce qui s'est passé dimanche, regardez,
00:04:46 voilà une carte où tous les cantons où le RN est arrivé en tête,
00:04:51 où l'on voit tous les cantons où le RN est arrivé en tête,
00:04:54 à savoir que Jordane Bardella est premier dans 96 départements sur 101.
00:05:00 Jordane Bardella qui tend la main aux républicains et appelle au rassemblement.
00:05:05 Le président du RN a reconnu qu'il sera difficile de gagner seul.
00:05:09 Il l'a dit d'hier après-midi.
00:05:10 Oui, alors Marine Le Pen s'est même dit prête à ne pas présenter de candidats RN
00:05:14 face à des candidats Les Républicains avec lesquels un accord a été trouvé.
00:05:18 C'était hier soir sur TF1.
00:05:20 Bien sûr que nous sommes capables de le faire, parce que c'est cela, faire le rassemblement.
00:05:25 Faire le rassemblement, c'est avoir une charte, c'est ce sur quoi nous travaillons,
00:05:29 avec des points politiques sur lesquels chacun se met d'accord,
00:05:33 sachant que nous serions en cohabitation, c'est-à-dire dans un cadre contraint,
00:05:38 contraint par la constitution, bien évidemment,
00:05:42 contraint aussi, il faut bien le dire, par la situation désastreuse budgétaire
00:05:47 laissée par Emmanuel Macron.
00:05:49 Donc si on est d'accord sur ces points, et je pense qu'avec un grand nombre d'élus,
00:05:56 nous le sommes, eh bien on construit cette majorité,
00:05:59 et on permet aux Français à nouveau d'espérer.
00:06:03 Donc le RN tend la main au LR.
00:06:06 Le RN dit, si vous êtes député LR, vous pouvez nous rejoindre.
00:06:11 Dans certains cas, il pourrait y avoir des accords,
00:06:13 c'est-à-dire que le RN ne présentera personne en face.
00:06:17 Quelles sont les dernières informations, Gauthier Lebret, sur ces négociations ?
00:06:20 Alors, les LR sont au cœur de toutes les tractations,
00:06:22 puisque je vous rappelle que Stéphane Séjourné,
00:06:24 le patron du mouvement d'Emmanuel Macron Renaissance,
00:06:27 a proposé exactement la même chose aux Républicains.
00:06:29 Donc les Républicains, c'est très bien pour eux,
00:06:31 on leur propose de ne pas avoir de candidat Renaissance face à eux,
00:06:34 et puis de ne pas avoir de candidat RN face à eux.
00:06:36 Donc potentiellement, évidemment, ils peuvent avoir beaucoup d'élus.
00:06:39 Il y a un peu d'ironie là-dessous.
00:06:41 Mais quand même, la gauche a été capable, malgré toutes les insultes,
00:06:44 toutes les invectives, tous les désaccords, de s'unir en 24 heures.
00:06:49 La droite va-t-elle rester, pour reprendre la célèbre formule de Guy Mollet,
00:06:53 la plus bête du monde ?
00:06:55 Puisqu'effectivement, est-ce qu'elle sera capable de s'unir
00:06:58 dans les trois jours qui viennent,
00:06:59 avant le dépôt des candidatures pour les législatives,
00:07:03 le week-end prochain ?
00:07:05 Effectivement, Marine Le Pen a tendu la main aux Républicains,
00:07:08 aux députés LR, proposant des accords permettant à ces députés
00:07:11 de ne pas avoir, sortant, ou à ces candidats LR,
00:07:14 de ne pas avoir de candidat du RN face à eux.
00:07:17 Ce qui se murmure en coulisses, c'est qu'il y a des échanges
00:07:19 entre Éric Ciotti et Jordan Bardella.
00:07:22 Il y a plutôt une ligne Ciotti plutôt favorable à un accord.
00:07:25 Et après, est-ce que le parti LR va se diviser,
00:07:28 se fracturer avec par exemple Xavier Bertrand,
00:07:31 président des Hauts-de-France,
00:07:32 qui serait farouchement opposé à un tel accord ?
00:07:34 C'est une question.
00:07:35 En ce qui concerne Reconquête, hors de question,
00:07:38 on a bien compris de récupérer le parti Reconquête.
00:07:42 Mais Marion Maréchal a été l'invité surprise
00:07:45 d'une réunion pas si secrète que ça,
00:07:47 tenue hier au siège du Rassemblement national.
00:07:50 Il faut bien comprendre qu'il y a des divisions énormes,
00:07:53 gigantesques, entre Marion Maréchal et Éric Zemmour,
00:07:56 des fractures qui ne peuvent plus se refermer,
00:07:58 avec deux stratégies qui se sont opposées.
00:08:00 L'une, ménageant le RN, celle de Marion Maréchal,
00:08:03 qui lui permet de parler d'une alliance aujourd'hui,
00:08:06 et l'autre, beaucoup plus offensive
00:08:08 contre le RN, celle d'Éric Zemmour,
00:08:10 qui semble sortir du jeu en vue d'une potentielle alliance.
00:08:14 Ce qui pourrait se passer là aussi,
00:08:16 ce sont des accords individuels
00:08:18 avec des personnalités de Reconquête
00:08:20 qui pourraient rejoindre le RN
00:08:22 et ne pas avoir de candidats face à eux aux législatives.
00:08:24 Merci Gauthier pour ces toutes dernières informations.
00:08:26 Question que je vous pose ce matin,
00:08:28 la droite doit-elle s'allier avec le RN ?
00:08:31 La gauche a fait ça hier soir.
00:08:33 La gauche, les communistes, les socialistes et les filles,
00:08:35 les écologistes, ils ont décidé de s'allier.
00:08:38 Est-ce que la droite doit faire pareil ?
00:08:39 Est-ce qu'il faut que la droite s'allie avec le RN,
00:08:42 LR et Reconquête ?
00:08:44 Je veux vous entendre, si vous le souhaitez bien sûr.
00:08:46 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:08:48 et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:08:51 C'est important.
00:08:52 Gérald Darmanin, appel à la mobilisation
00:08:54 pendant ces élections législatives.
00:08:56 Le ministre de l'Intérieur sera lui-même candidat
00:08:58 dans la 10e circonscription du Nord, Chana.
00:09:00 Et selon lui, les Français ont compris la gravité
00:09:02 de la situation après la large victoire du RN aux européennes.
00:09:05 Invité de TF1 hier soir, il a repris une formule
00:09:08 d'un habitant de Neuville. Écoutez.
00:09:11 Vous savez, ce matin à Neuville-en-Ferrin,
00:09:13 dans un café de ma circonscription,
00:09:15 je prenais un café avec la mère de Neuville-en-Ferrin,
00:09:17 et quelqu'un a dû me voir et m'a dit
00:09:19 "Bon, vous savez, on a compris, il ne faut pas déconner
00:09:21 dimanche prochain, dimanche 30 juin."
00:09:23 Peut-être que c'est un peu populaire comme expression
00:09:25 mais je pense que c'est ce que les Français comprennent,
00:09:28 me semble-t-il, du moment, un moment grave.
00:09:30 Ils ont exprimé une colère, légitime,
00:09:33 il faut que nous nous remettions en cause,
00:09:34 je me remets en cause comme tout le monde,
00:09:36 c'est bien normal, je prends ma part de responsabilité,
00:09:38 mais le 30 juin, il ne faut pas déconner en effet.
00:09:40 Voilà, la formule était, je pense, préparée
00:09:43 avant le 20h de TF1, mais elle est claire.
00:09:47 La NUPES se reforme sous le nom de Front Populaire.
00:09:50 Le Parti Socialiste, le Parti Communiste,
00:09:53 les écologistes et la France Insoumise
00:09:55 se sont engagés à soutenir et à présenter
00:09:58 des candidats uniques dans chaque circonscription
00:10:01 et ce, dès le premier tour.
00:10:02 Raphaël Glucksmann, qui a fait un beau score aux européennes
00:10:06 avec les socialistes, pose ces conditions.
00:10:09 Oui, selon lui, la donne a changé par rapport à 2022
00:10:11 pendant l'élection présidentielle.
00:10:13 Il est aujourd'hui la première force de gauche
00:10:14 devant la France Insoumise.
00:10:16 Il est donc hors de question pour lui
00:10:17 de céder à Jean-Luc Mélenchon,
00:10:19 il était l'invité de France 2 hier soir.
00:10:22 Il faut un cap clair.
00:10:24 On ne va pas refaire la NUPES.
00:10:27 Il y a eu une inversion des rapports de force.
00:10:29 Je suis en tête à gauche, donc voilà les conditions.
00:10:31 Est-ce que cela exclut la France Insoumise ?
00:10:34 Ce que cela pose, c'est simplement qu'il y a des conditions.
00:10:39 Que moi je suis le garant d'un cap.
00:10:42 Je l'ai promis aux 3 500 000 électrices et électeurs
00:10:46 qui sont portés sur notre liste.
00:10:48 Ce cap ne changera pas.
00:10:50 Comment ces conditions sont reçues par la France Insoumise ?
00:10:52 Eh bien nous verrons.
00:10:54 Et après, il y a eu la décision de l'accord.
00:10:56 Et après il y a eu l'accord.
00:10:57 Olivier Faure, le patron du PS,
00:10:59 n'a pas du tout écouté les revendications de sa tête de liste.
00:11:02 D'ailleurs qui a fait savoir avec son mouvement Place Publique
00:11:04 qu'il ne reconnaissait pas l'accord pour le moment
00:11:06 et que c'était en discussion.
00:11:08 Raphaël Glucksmann, il faut bien comprendre,
00:11:09 il est sorti du jeu hier.
00:11:11 Les discussions, les échanges se sont faits sans lui.
00:11:13 L'accord s'est fait sans lui.
00:11:15 Et ses conditions, il les a posées devant Anne-Sophie Lappix.
00:11:17 Mais c'est la seule personne devant laquelle il a posé ses conditions.
00:11:20 Sauf que lui dit, c'est moi qui ai fait 13 et quelques pourcents.
00:11:24 Et ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui ne s'est pas présenté
00:11:27 qui va faire la loi.
00:11:28 C'est pour ça qu'il a le droit d'être énervé.
00:11:30 Mais pour le moment, il n'est pas suivi, y compris par le patron de son parti.
00:11:33 Allez, on va partir à Rome pour les championnats d'Europe d'athlétisme.
00:11:36 Ça va nous changer un petit peu.
00:11:39 Votre programme avec Nutribullet.
00:11:41 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:11:44 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:11:47 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:11:49 Votre programme avec Groupe Berlin.
00:11:51 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:11:54 Groupe Berlin.
00:11:55 Superbe doublé pour les Bleus sur le 3 m Stipple,
00:12:00 cette course d'endurance avec obstacle.
00:12:02 Oui, Alexis, Miele a remporté la médaille d'or
00:12:05 et devient nouveau champion d'Europe de la spécialité.
00:12:08 Suivi de très près par Djilali Bedrani,
00:12:11 qui lui a remporté l'argent.
00:12:13 Et quelques minutes plus tard, Rose Loga, 21 ans,
00:12:16 elle a décroché le bronze pour le lancé de Marteau.
00:12:20 Tableau final, 9 médailles pour les Bleus, dont 4 en or.
00:12:23 De quoi redonner le sourire aux athlètes français
00:12:25 à moins de deux mois du début des JO de Paris.
00:12:33 C'était votre programme avec Groupe Berlin.
00:12:35 Installateur de panneaux solaires pour professionnels
00:12:37 et propriétaires exploitant leur commerce.
00:12:39 Groupe Berlin.pro
00:12:40 C'était votre programme avec Nutribullet.
00:12:43 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:12:46 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:12:49 On devrait avoir droit à un changement de gouvernement
00:12:52 après les législatives, après le second tour des législatives,
00:12:55 le 7 juillet prochain.
00:12:57 Ça ne vous aura pas échappé qu'on sera le 7 juillet
00:13:00 à 19 jours des Jeux Olympiques.
00:13:02 Bon, faut-il s'en inquiéter ?
00:13:05 Claude Moniquet a identifié plusieurs points sensibles.
00:13:08 On va les voir ensemble dans un instant.
00:13:10 A tout de suite.
00:13:11 C'est Newsy, les 6h15.
00:13:16 Bienvenue à tous, bienvenue dans la matinale.
00:13:18 Tout d'abord, le point info.
00:13:19 Chana Lusso, les toutes dernières informations.
00:13:21 Emmanuel Macron donnera une conférence de presse cet après-midi,
00:13:27 deux jours après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:13:30 Cette prise de parole est très attendue.
00:13:32 Le président de la République devrait fixer le cap
00:13:34 pour ses élections législatives.
00:13:36 Je rappelle que les candidatures pourront être déposées
00:13:39 dès demain et jusqu'à dimanche soir.
00:13:41 La campagne des élections législatives commencera donc lundi prochain.
00:13:46 En attendant, on vous dévoile notre premier baromètre opinionné
00:13:49 pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:13:51 Si le premier tour avait lieu dimanche,
00:13:53 vous seriez 33% à voter pour un candidat à l'Assemblée nationale
00:13:57 dans votre circonscription.
00:13:59 23% pour un candidat de la NUPES
00:14:01 et 18% pour Renaissance.
00:14:04 Et justement, la NUPES se reforme sous le nom de Front populaire.
00:14:08 L'EPS, le Parti communiste, les écologistes et la France insoumise
00:14:12 se sont engagés à soutenir des candidats uniques
00:14:15 dans chaque circonscription.
00:14:16 Et ce, dès le premier tour.
00:14:18 Tous veulent porter un programme de rupture,
00:14:20 c'est ce qu'ils disent dans un communiqué commun.
00:14:23 Ils appellent également à rejoindre les cortèges
00:14:25 prévus tout le week-end contre le Rassemblement national.
00:14:29 Claude Moniquet en direct avec nous.
00:14:31 Bonjour Claude, spécialiste des questions de terrorisme
00:14:34 et de renseignement et on a beaucoup besoin de vos lumières en ce moment.
00:14:38 Bon, le second tour des législatives aura lieu le dimanche 7 juillet.
00:14:44 Ce qui veut dire qu'il est possible qu'il y ait un nouveau gouvernement
00:14:46 nommé quelques jours avant les Jeux olympiques.
00:14:49 Ce qui n'est pas rien.
00:14:50 Ce n'est pas sans poser des questions,
00:14:51 voire susciter des inquiétudes sur l'organisation des Jeux
00:14:56 et sur la sécurité.
00:14:57 Vous avez identifié plusieurs points sensibles.
00:15:00 Dites-nous.
00:15:01 Oui, 7 juillet et ouverture des Jeux le 26.
00:15:05 Sans être un champion en arithmétique, ça fait 19 jours.
00:15:08 On peut imaginer, premier scénario, il va y avoir une transition.
00:15:14 Sauf si la majorité actuelle l'emporte,
00:15:16 mais ça n'est probablement pas l'hypothèse la plus probable.
00:15:20 Donc il y aura une transition.
00:15:22 Il y aura un nouveau gouvernement qui se mettra en place.
00:15:25 Il y aura des tractations.
00:15:27 Il peut y avoir à ce moment-là un moment de flottement
00:15:29 dans la communication entre les services de renseignement,
00:15:32 les services de police et l'autorité politique qui ont définitive
00:15:35 et au final doit décider des choses à faire.
00:15:39 Deuxième possibilité, si le gouvernement se met en place rapidement,
00:15:43 il faudra quand même une période d'adaptation pour le ministre
00:15:47 et pour son équipe qui vont arriver,
00:15:48 si ce n'est de nouveau pas la majorité actuelle qui est reconduite,
00:15:51 qui vont arriver en terrain vierge,
00:15:53 sans connaître les plans de sécurité des JO,
00:15:56 sans connaître ce qui a été mis en place en deux ans à peu près
00:15:59 de travail et de préparation.
00:16:01 Troisième risque, on en a eu un petit aperçu au début du journal
00:16:05 avec les images tournées à Paris hier.
00:16:07 Si ce qui est possible, le RN arrive en tête
00:16:10 et si ce qui est peu probable, mais possible quand même,
00:16:14 a fortiori s'il a la majorité absolue,
00:16:16 on peut imaginer que la rue va s'embraser.
00:16:18 Si on a après les européennes, le spectacle qu'on a vu hier,
00:16:22 si le 7 juillet, c'est le RN qui sort en tête ou majoritaire des urnes,
00:16:28 toute la rue peut s'enflammer.
00:16:31 L'extrême gauche peut décider de jouer la troisième mi-temps
00:16:34 dans la rue contre la police.
00:16:36 Alors qu'on sera donc de nouveau à un peu plus de deux semaines
00:16:40 des Jeux Olympiques et enfin, il y a un risque évidemment
00:16:43 pour l'image de la France, un risque de peur qui pourrait faire en sorte
00:16:46 que certaines délégations ou en tout cas certaines personnes
00:16:49 qui viendraient assister aux Jeux décident de ne pas venir.
00:16:52 En fait, il y a une seule chose qui pourrait être pire que ce scénario,
00:16:56 ce serait que le 8 juillet, nous apprenions la démission
00:17:00 du président de la République.
00:17:02 Là, je pense qu'on serait réellement dans le chaos le plus complet.
00:17:05 Effectivement, on n'en est évidemment pas là.
00:17:09 La constitution de la Ve République le protège,
00:17:12 mais rien ne l'empêche de démissionner.
00:17:15 Effectivement, il nous a déjà surpris dimanche dernier.
00:17:18 Merci beaucoup Claude, Claude Moniquet avec nous.
00:17:21 On va vous retrouver tout au long de la matinale.
00:17:23 Flottement dans la communication, période d'adaptation du nouveau ministre
00:17:26 si tant est qu'il y en ait un nouveau après le 7 juillet,
00:17:29 mais c'est fortement possible.
00:17:31 Et puis, manifestation de militants d'extrême gauche violents.
00:17:34 Voici des points sensibles avant les Jeux Olympiques
00:17:38 et avec la cérémonie d'ouverture le 26 juillet.
00:17:40 Il est 6h21.
00:17:42 Tiens, le QR code pour afflacher si vous voulez,
00:17:45 télécharger l'application CNews.
00:17:48 C'est bien pratique l'application CNews, c'est CNews dans la poche.
00:17:51 On peut regarder dans le train, dans le bus,
00:17:54 pour aller quand on va au travail.
00:17:57 On revoit ses émissions préférées, on regarde en direct,
00:18:00 on voit toutes les vidéos.
00:18:02 L'application CNews, on flashe le QR code et on télécharge
00:18:05 si vous ne l'avez pas déjà.
00:18:07 Déficit des retraites, tout ça pour ça.
00:18:09 La réforme des retraites ne semble pas être suffisante.
00:18:12 On va voir ça avec le MidiYou, il va falloir faire encore un effort.
00:18:16 A tout de suite.
00:18:18 La réforme des retraites, tout ça pour ça.
00:18:24 Il va peut-être falloir en faire une nouvelle.
00:18:26 On va voir ça avec le MidiYou.
00:18:28 Votre programme avec Domexpo.
00:18:30 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:18:33 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:18:35 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:18:38 Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:18:41 exploitant leur commerce. Groupeverlaine.pro.
00:18:44 Malgré la réforme des retraites, le déficit sera plus important que prévu.
00:18:48 14 milliards d'euros d'ici 2030, selon les nouvelles prévisions du fameux COR,
00:18:53 vous savez le Conseil d'orientation des retraites.
00:18:56 Le MidiYou, ce dérapage, personne ne l'avait vu venir.
00:18:59 En effet Romain, c'est la question qu'on est en droit de se poser
00:19:01 alors que la réforme était censée justement faire rentrer plus d'argent dans les caisses
00:19:04 en repoussant l'âge de départ légal.
00:19:06 L'année dernière, le COR, vous le disiez, le Conseil d'orientation des retraites
00:19:09 avait calculé que le déficit des caisses de retraite, tout régime confondu,
00:19:13 atteindrait 0,2% du PIB.
00:19:15 Et bien là, révision de la prévision, elle a carrément doublé.
00:19:18 Ce ne sera pas 0,2 mais 0,4%, soit exactement le déficit qui était prévu
00:19:23 avant la réforme des retraites.
00:19:25 D'un point de vue strictement comptable, cette réforme n'aura donc servi à rien.
00:19:29 Comment s'explique ce déficit ?
00:19:31 D'abord en raison de l'inflation, puisque le gouvernement a fait le choix
00:19:34 d'indexer les retraites, donc de toutes les augmenter, un peu plus de 5% cette année,
00:19:38 14 milliards justement de coûts.
00:19:40 Autre raison, le COR avait tablé dans ses prévisions,
00:19:43 un peu comme ce que le gouvernement avait fait avec la croissance d'ailleurs,
00:19:46 sur une croissance plus importante comme le gouvernement,
00:19:50 mais aussi sur le retour au plein emploi en 2027.
00:19:53 Or, qui dit plein emploi, dit plus de cotisations qui rentrent
00:19:56 dans les caisses du système de retraite.
00:19:58 Or, on le sait, en France, ce sont les travailleurs, les actifs,
00:20:00 qui payent les retraites.
00:20:02 Sauf que voilà, le plein emploi n'est pas là et cette perspective s'éloigne
00:20:05 même plutôt, ce qui creuse le déficit.
00:20:07 Et puis une autre raison, plus politique cette fois-ci,
00:20:10 explique ce décalage dans les prévisions.
00:20:12 Le précédent président du COR était plutôt marqué à gauche
00:20:16 et certains l'accusent d'avoir minimisé la présentation des déficits
00:20:20 pour rendre finalement moins urgente la réforme.
00:20:23 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:20:24 Ça veut dire que la réforme aurait dû être plus dure ?
00:20:26 Oui, sans doute.
00:20:27 Et puis en tout cas, qu'elle n'a pas donné les économies espérées.
00:20:30 Pourquoi ? Parce qu'on a fait le choix de faciliter les départs anticipés,
00:20:33 de revaloriser les petites pensions,
00:20:35 de ne pas toucher à ce qui nous coûte très très cher,
00:20:38 surtout le régime des fonctionnaires pour lequel l'État doit abonder
00:20:41 chaque année à hauteur d'une trentaine de milliards d'euros.
00:20:44 Il va donc falloir faire des efforts supplémentaires.
00:20:46 Le taux de remplacement va baisser.
00:20:48 Le taux de remplacement, c'est ce qu'on touche une fois à la retraite
00:20:51 par rapport à la moyenne des salaires.
00:20:53 Jusqu'à présent, c'était un peu plus de 51%.
00:20:56 On estime que d'ici quelques années, ce sera seulement 41%.
00:21:00 On verra donc ce que les différents partis vont proposer
00:21:03 au cours de la campagne des législatives.
00:21:05 Mais il va sans doute falloir reprendre à nouveau le dossier des retraites.
00:21:09 C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:21:12 installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:21:15 exploitant leur commerce.
00:21:16 Groupe Verlaine.pro.
00:21:17 C'était votre programme avec DomExpo.
00:21:19 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:21:23 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:21:25 6h28, bon réveil à tous.
00:21:28 Tout de suite, le temps, Alexandre Abelan.
00:21:30 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:21:32 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:34 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:21:37 Groupe Verlaine.
00:21:38 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:21:43 Légère et résistante.
00:21:45 Ça se couvre ce matin, Alexandra.
00:21:49 Oui, avec des températures parfois presque hivernales.
00:21:52 C'est le cas d'ailleurs actuellement du côté de Reims
00:21:54 avec un peu moins de 4 degrés relevés ce matin.
00:21:57 Température donc bien trop fraîche.
00:21:59 4,6° à Beauvais ou encore 5° du côté de Troyes dans l'Aube.
00:22:03 Des températures donc un petit peu fraîches pour la saison.
00:22:06 Cette fraîcheur va également se maintenir tout au long de la semaine
00:22:09 avec des températures en dessous des normales de saison.
00:22:12 Alors concrètement, comment expliquer que les températures baissent autant ?
00:22:15 D'habitude, on a de la chaleur à cette période de l'année.
00:22:17 On a ce qu'on appelle en météo un décrochage d'air polaire.
00:22:21 C'est-à-dire que l'air froid, l'air polaire qui d'habitude est cantonné
00:22:24 au pays de l'Europe du Nord, là cet air redescend un petit peu plus au sud
00:22:29 et donc touche l'Hexagone.
00:22:31 Ça concerne également l'Espagne où les températures sont bien trop fraîches
00:22:34 pour la saison. Donc ce décrochage d'air polaire et cet air froid
00:22:37 qui donc débarque des pays scandinaves et qui donne donc des températures
00:22:41 en dessous des normales de saison.
00:22:43 C'est une configuration météo assez inhabituelle pour cette période de l'année
00:22:48 et on ne prévoit pas de vraies améliorations avant au moins une dizaine de jours.
00:22:52 C'est-à-dire que les températures vont rester un peu fraîches
00:22:54 et qu'on va conserver ce temps instable a priori jusqu'à la fin du mois de juin.
00:22:58 Donc quand vous me demandez, va-t-il faire chaud, va-t-il faire beau ?
00:23:01 Eh bien pour l'instant la réponse est non puisqu'on va conserver
00:23:04 ces conditions météo mitigées et cette fraîcheur.
00:23:07 D'ailleurs ce matin, le ciel est dégagé sur les régions du Nord
00:23:10 ou encore en allant vers l'Est du pays.
00:23:12 En revanche, on a une perturbation qui ondule entre les Pyrénées
00:23:15 et le Massif central.
00:23:16 Perturbation assez peu active mais qui donne tout de même quelques averses.
00:23:20 On a du vent également en Méditerranée.
00:23:22 Et puis dans l'après-midi, attention, retour des orages
00:23:24 notamment sur l'Est du pays ou encore en remontant vers le Nord-Est.
00:23:28 On retrouvera également ce vent qui va se maintenir et même se renforcer.
00:23:32 Côté température, c'est froid ce matin, vous le disiez, à Reims ou encore à Troyes.
00:23:35 C'est très doux à Nice avec 19 degrés.
00:23:37 Dans l'après-midi, les températures restent trop fraîches pour la saison.
00:23:40 17 à Brest, 15 degrés seulement à Lille.
00:23:43 Tandis que la chaleur relative se maintient dans le Sud avec 25 degrés à Marseille.
00:23:48 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:23:53 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:23:57 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:59 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:24:03 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:06 C'est News, il est 6h30, merci d'être avec nous à la Une.
00:24:10 Ce matin, le raz-de-marée électoral du RN dans certaines régions et dans certaines villes.
00:24:15 Nous sommes allés à Aix-en-Provence qui a basculé en faveur du Rassemblement national.
00:24:20 Emmanuel Macron prendra la parole aujourd'hui lors d'une conférence de presse.
00:24:24 Le président de la République devrait donner les grandes orientations de la campagne de son camp pour les législatives anticipées.
00:24:30 On est avec Gautier Lebrecht qui nous expliquera les enjeux de cette prise de parole.
00:24:34 A tout de suite, Gautier.
00:24:36 C'est le grand retour de la nupèce, en tout cas de l'union des partis de gauche en vue des législatives anticipées.
00:24:42 Sous le nom de Front populaire, la gauche unie présentera donc un seul candidat par circonscription.
00:24:49 Marion Maréchal, largement plébiscitée par les Français vivant en Israël,
00:24:54 qu'est-ce qui les a poussés à voter en masse pour la tête de liste de reconquête aux Européennes ?
00:24:59 On sera en direct avec Lisbeth Kemoun, rédactrice en chef de Radio Judaïka.
00:25:03 Certaines villes ont basculé pendant ces élections européennes,
00:25:08 c'est-à-dire qu'elles ont voté pour le Rassemblement national pour la première fois.
00:25:12 C'est le cas d'Aix-en-Provence qui jusqu'à maintenant était un bastion de la Macronie.
00:25:16 Dimanche dernier, le RN a rassemblé 23% des voix, Valérie Hayer 17%.
00:25:22 Stéphanie Rouquet est allée rencontrer des habitants pour tenter de comprendre pourquoi.
00:25:27 Aix-en-Provence, la liste de Jordane Bardella est arrivée en tête avec 22,69% des suffrages.
00:25:35 C'est une première. Lors des élections européennes de 2019, la liste, soutenue par Marine Le Pen,
00:25:41 se classait en deuxième position avec 17% des voix derrière Renaissance.
00:25:46 Je trouve que ce n'est pas une si mauvaise chose que ça.
00:25:48 Peut-être que ça apportera du changement, bon ou mauvais, je ne sais pas.
00:25:51 Non, je ne l'explique pas. Je suis absolument honteuse de ce qui s'est passé hier.
00:25:54 C'était prévu et la suite n'est pas écrite.
00:25:57 Je pense que le gouvernement n'a pas fait le nécessaire pour l'immigration.
00:26:00 Je pense que ça vient surtout de là.
00:26:03 Alors, après la dissolution de l'Assemblée nationale, qu'attendent ces électeurs ex-rois des élections législatives ?
00:26:10 Ah, je n'attends pas grand-chose de bon. Est-ce qu'il va y avoir une réaction ? Ça, je n'en sais rien.
00:26:17 Je pense que Macron a tout calculé.
00:26:19 Ça va être un peu la tendance européenne, je suppose.
00:26:22 Il faudrait déjà que le peuple sache qui veut voter réellement, déjà, parce que c'est confus.
00:26:29 On ne sait jamais, on va à droite, à gauche, et à chaque fois, ça change.
00:26:31 Donc, ça met un peu en désaccord tout le monde et ça ne fait pas bon commerce, on va dire.
00:26:36 Quelles que soient leurs attentes, les électeurs que nous avons rencontrés assurent qu'ils se mobiliseront dans trois semaines pour ces élections législatives anticipées.
00:26:46 Voilà, vous avez entendu cet ex-roi qui disait que le gouvernement n'a rien fait contre l'immigration, à contrôler ou contrôler d'ailleurs.
00:26:55 On parlera de toutes ces questions avec Michel Auboin, ancien préfet.
00:27:00 Il sera avec nous en plateau sur la matinale.
00:27:02 Je voulais le faire venir ce matin, il sera avec nous à 7h10.
00:27:06 Emmanuel Macron va donner une conférence de presse dans l'après-midi, deux jours après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:27:14 Le président de la République a annoncé qu'il allait parler.
00:27:17 D'ailleurs, on n'a même pas l'horaire.
00:27:18 Même pas l'horaire.
00:27:19 On ne sait rien de cette conférence de presse, mais bien sûr, on va tout vous dire.
00:27:22 J'ai changé encore hier avec l'entourage.
00:27:24 Mais on sait qu'il va fixer un cap et donner les enjeux.
00:27:27 C'était la suite de mon propos, bien sûr.
00:27:29 On ne sait rien du côté pratique de cette conférence de presse.
00:27:32 Elle a lieu aujourd'hui, cet après-midi, à l'Élysée vraisemblablement.
00:27:35 Combien de journalistes à créditer ? On ne sait pas.
00:27:38 Emmanuel Macron fait le choix de reprendre la parole après son allocution où il annonce la dissolution.
00:27:45 Et c'est lui qui va mener campagne et incarner ces élections législatives.
00:27:50 D'ailleurs, on va peut-être passer à une alerte enlèvement ce matin.
00:27:53 Est-ce que quelqu'un a des nouvelles de Gabriel Attal ?
00:27:55 Où est passé le Premier ministre ?
00:27:57 Il y avait un pupitre dans la cour de Matignon pour qu'il s'exprime après le mauvais score de la liste Renaissance.
00:28:02 Pupitre aussitôt retiré quand Emmanuel Macron a fait le choix de dissoudre.
00:28:06 Car c'est vraiment le grand perdant de la séquence.
00:28:09 S'il quitte Matignon le 7 juillet prochain ou le 8,
00:28:13 il sera le deuxième Premier ministre, le plus éphémère de l'histoire de la Ve République, après Bernard Cazeneuve.
00:28:20 C'est tout ce qu'il voulait éviter après avoir fait seulement 5 petits mois à l'éducation nationale.
00:28:25 Ça montre que là où il passe, il ne reste pas très longtemps.
00:28:28 Il était resté à peine un an au budget.
00:28:30 Donc évidemment, c'est compliqué pour lui.
00:28:32 C'est Emmanuel Macron qui va mener, c'est ce qu'on comprend avec l'organisation de cette conférence de presse,
00:28:36 la campagne en vue des législatives.
00:28:38 C'est à double tranchant.
00:28:39 C'est-à-dire qu'il va aussi incarner l'échec de son camp en cas de déroute.
00:28:43 Et pour le moment, les sondages ne sont pas bons.
00:28:45 Les sondages disent que Renaissance deviendrait la troisième force politique du pays après l'ERN
00:28:50 et après la gauche unie, l'UPS ou nouvellement Front Populaire.
00:28:54 Donc comment un président va-t-il faire pour rester en place en étant la troisième force politique du pays ?
00:29:00 Ça sera évidemment très compliqué, surtout s'il n'y a pas de majorité absolue alternative
00:29:05 et qu'on n'a qu'une majorité relative, ce qui donnera évidemment de grandes instabilités au Parlement
00:29:10 et de potentielles motions de censures à adopter.
00:29:12 Voilà, conférence de presse d'Emmanuel Macron aujourd'hui.
00:29:15 Il y a énormément de questions à poser en ce moment au président de la République.
00:29:20 On va le suivre bien sûr sur ces news.
00:29:23 En attendant le premier tour, cette question.
00:29:25 Est-ce que selon vous, le chef de l'État a bien fait de dissoudre l'Assemblée nationale ?
00:29:30 Est-ce que vous approuvez ce choix ?
00:29:32 61% de oui selon notre sondage.
00:29:35 C'est ça pour ces news, Chana ?
00:29:37 Oui, 61% approuve ce choix.
00:29:39 Sondage OpinionWay, pardon.
00:29:40 Oui, 38% des approuvent.
00:29:42 C'est notre sondage OpinionWay pour ces news.
00:29:44 Europe 1 est le JDD.
00:29:46 Jordan Bardel a tend la main aux Républicains.
00:29:48 Il appelle au rassemblement.
00:29:49 Le président du RN a reconnu qu'il sera difficile pour le RN de gagner seul.
00:29:53 Oui, alors Marine Le Pen s'est même dit prête à ne pas présenter de candidats au RN
00:29:58 face à des candidats LR avec lesquels un accord aurait été conclu.
00:30:03 Une union qui pourrait également concerner Reconquête
00:30:06 après une rencontre surprise hier avec la tête de liste Marion Maréchal.
00:30:10 Chloé Tarka et Augustin Donadieu.
00:30:12 Pour obtenir la majorité absolue dans l'hémicycle,
00:30:15 le RN doit avoir au minimum 289 députés élus contre 88 actuellement.
00:30:22 Pour y parvenir, Marine Le Pen tend la main aux Républicains
00:30:25 et se dit prête à ne pas présenter de candidats RN
00:30:28 face à des candidats LR dans certaines circonscriptions.
00:30:31 Bien sûr que nous sommes capables de le faire.
00:30:33 Parce que c'est cela, faire le rassemblement.
00:30:35 Faire le rassemblement, c'est avoir une charte,
00:30:38 c'est ce sur quoi nous travaillons,
00:30:39 avec des points politiques sur lesquels chacun se met d'accord.
00:30:44 Si on est d'accord sur ces points, on construit cette majorité.
00:30:48 Même volonté de dialogue avec Reconquête,
00:30:50 Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal
00:30:53 se sont entretenus hier pour une éventuelle alliance,
00:30:56 sous certaines conditions.
00:30:57 Ils m'ont notamment exprimé le souhait de travailler à Reconquête
00:31:02 avec des personnes dont ils considèrent qu'ils ont eu une attitude constructive
00:31:06 vis-à-vis du RN.
00:31:08 Un rassemblement patriote nécessaire selon le président du RN,
00:31:12 conscient que la majorité absolue ne s'obtiendra qu'avec des alliances.
00:31:16 Je crois qu'il est peut-être difficile de gagner seul
00:31:20 et que nous avons besoin aussi de faire ce rassemblement.
00:31:22 Les patriotes sincères aujourd'hui dans le pays
00:31:24 d'où ils viennent de droite comme de gauche,
00:31:26 doivent avoir conscience que cette échéance
00:31:29 et cette opportunité est absolument historique.
00:31:31 Le RN n'a que très peu de temps pour mener ses discussions.
00:31:35 Les listes pour les élections législatives
00:31:37 doivent être rendues au plus tard, vendredi.
00:31:41 Je vous pose cette question ce matin.
00:31:43 La gauche a décidé de se regrouper avec les communistes,
00:31:46 les écologistes, les socialistes et les FI.
00:31:49 Est-ce qu'il faut que la droite fasse pareil avec DLR, avec Reconquête,
00:31:53 avec tous les partis de droite autour du RN
00:31:59 qui est arrivé largement en tête dimanche dernier ?
00:32:02 Est-ce qu'il faut une union des droites, en quelque sorte,
00:32:04 pour ces législatifs ?
00:32:06 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:32:07 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:32:09 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:32:11 Des tensions hier soir à Paris-Chanin,
00:32:14 dans des cortèges anti-Rassemblement National.
00:32:16 3000 personnes rassemblées autour de la Place de la République
00:32:19 pour contester la victoire de Jordane Bardella dimanche dernier.
00:32:22 Oui, parmi eux, des militants d'extrême gauche.
00:32:24 On a également vu des drapeaux palestiniens.
00:32:26 Cette manifestation à l'initiative de la CGT et de l'UNEF
00:32:30 a dégénéré aux alentours de minuit,
00:32:32 donnant lieu à des scènes de violence contre les forces de l'ordre.
00:32:35 Cette mobilisation anti-RN a été forte partout en France,
00:32:39 pas uniquement à Paris.
00:32:40 Il y a eu des manifestations à Montpellier, à Marseille, à Lyon,
00:32:43 ou encore à Bordeaux, où des milliers de personnes étaient rassemblées.
00:32:47 Voilà, et puis à Bordeaux, justement,
00:32:49 des militants d'extrême gauche se sont attaqués à un bar
00:32:52 où ont leurs habitudes des étudiants proches du syndicat UNI.
00:32:57 L'un des responsables du syndicat, indigné, réagit sur ces news.
00:33:01 Le bar n'est absolument pas politisé.
00:33:04 Il n'y a aucune raison de l'attaquer, de le cibler.
00:33:08 Encore une fois, c'est une invention de la part de ces militants d'extrême gauche.
00:33:15 Ils n'ont pas ciblé que ce bar, d'ailleurs.
00:33:18 Tout ce qu'ils considèrent comme étant proche de groupes de droite,
00:33:23 qu'ils soient politiques ou non.
00:33:25 Il y a une église, l'église de Saint-Éloi, qui a été taguée.
00:33:31 Là, en ce moment, il y a une espèce de chasse aux sorcières dans Bordeaux.
00:33:34 Si vous êtes de droite ou si vous avez un lieu qui est fréquenté par des gens de droite,
00:33:39 même sans l'être vous-même, vous êtes une cible potentielle.
00:33:42 Voilà comment ça se passe.
00:33:46 Bon, on suit cette situation politique.
00:33:48 Les Français ne bougent pas assez.
00:33:50 C'est ce que révèle une étude publiée aujourd'hui.
00:33:52 On va en parler dans la chronique sport.
00:33:55 Votre programme avec Nutribullet.
00:33:57 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:34:00 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:34:03 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:34:06 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:34:08 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:34:10 Groupe Verlaine.
00:34:12 C'est ce que révèle une étude publiée aujourd'hui.
00:34:14 Les Français ne bougent pas assez.
00:34:16 Il y a des inégalités, des différences entre les régions.
00:34:20 Il y a des régions plus sportives que d'autres.
00:34:21 Cette étude démontre que les Français sont loin de suivre les recommandations de l'OMS.
00:34:26 Et sont trop sédentaires.
00:34:28 Un phénomène qui touche davantage les femmes, les personnes âgées et les personnes les moins diplômées.
00:34:34 Je vais vous donner quelques chiffres.
00:34:36 Par exemple, plus d'un Français sur cinq déclare passer plus de 7 heures par jour assis.
00:34:41 Alors là, tout le monde est en train de se remettre en question.
00:34:45 Déjà la matinale ça dure 3 heures.
00:34:47 Donc déjà 3 heures assis, 4 heures oui, on ne doit pas aller moins.
00:34:50 Au bureau avant, accessoirement à la préparation, on ne doit pas être loin des 7 heures assis.
00:34:55 Je ne vous ai pas convaincu.
00:34:57 Deuxième chiffre, 4 Français sur 10 disent passer plus de 3 heures par jour devant un écran.
00:35:01 Et disent que c'est leur seul loisir de la journée.
00:35:03 C'est triste.
00:35:05 Je vous rappelle quand même les recommandations de l'OMS.
00:35:08 Il est recommandé de faire au moins 150 à 300 minutes.
00:35:11 Donc ça veut dire 5 heures d'activité physique d'intensité modérée par semaine.
00:35:18 5 heures par semaine d'intensité modérée.
00:35:20 Ou au moins 75 à 150 minutes, donc 2h30 d'activité d'intensité plus soutenue.
00:35:27 Et si vous suivez ces conseils, ça peut réduire les facteurs de risque de certaines maladies,
00:35:31 notamment les cancers.
00:35:33 Donc c'est très important.
00:35:35 Oui, ça peut.
00:35:37 C'est les vélos électriques.
00:35:41 C'est l'intensité modérée sur les vélos électriques.
00:35:43 Chausser les baskets. Merci Shadar.
00:35:45 Remettez au sport.
00:35:47 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:35:49 Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:35:54 groupeverlaine.pro
00:35:55 C'était votre programme avec Nutribullet.
00:35:57 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:36:00 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:36:03 C'est nous, il est 7h moins le quart. Merci d'être avec nous.
00:36:07 Bon réveil à tous. Dans un instant, on ira rejoindre Lisbeth Nekemoun.
00:36:10 On va étudier les résultats des européennes, des français d'Israël
00:36:15 qui ont voté massivement pour Marion Maréchal.
00:36:18 Restez bien avec nous sur CNews. A tout de suite.
00:36:20 Bienvenue à tous. Merci d'être avec nous.
00:36:26 Tout de suite, le point info avec Chana Lusso.
00:36:28 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.
00:36:32 Jordan Bardella tend la main aux républicains et appelle au rassemblement.
00:36:36 Le président du RN a reconnu qu'il sera difficile de gagner seul.
00:36:40 Alors Marine Le Pen s'est même dit prête à ne pas présenter des candidats RN
00:36:44 face à des candidats LR avec lesquels un accord aura été trouvé.
00:36:47 Une union qui pourrait également concerner Marion Maréchal
00:36:50 après une réunion surprise hier avec la tête de liste de reconquête.
00:36:54 Et peut-être que certains d'entre vous seront en vacances au moment du scrutin.
00:36:59 Si c'est le cas, vous pourrez toujours voter par procuration.
00:37:02 Hier soir, Gérald Darmanin a demandé aux commissariats d'accueillir les électeurs le mieux possible.
00:37:06 Le ministre de l'Intérieur qui a également annoncé le lancement de la procuration dématérialisée
00:37:11 sans passer devant un officier de police judiciaire.
00:37:14 On retrouve tout de suite Liz Benkemoun, correspondante CNews en Israël.
00:37:20 Bonjour Liz. Merci d'être avec nous.
00:37:22 Je voulais vous entendre sur les européennes depuis Israël
00:37:27 puisque les Français d'Israël ont voté.
00:37:30 Faible taux de participation d'ailleurs, vous allez nous dire.
00:37:33 On va regarder ensemble les résultats.
00:37:35 Ce qui frappe, c'est que Marion Maréchal arrive largement en tête.
00:37:38 Comment vous l'expliquez ?
00:37:39 Bonjour Romain, bonjour à tous.
00:37:41 C'est vrai, Reconquête arrive largement en tête.
00:37:44 42% des voix en moyenne sur tous les Français d'Israël.
00:37:48 On est même à 45,75% sur Tel Aviv et Haïfa.
00:37:53 À Jérusalem, c'est les Républicains qui sont arrivés en tête avec près de 45%.
00:37:58 Mais on comprend bien que Reconquête et même le Rassemblement national
00:38:02 ont, depuis le début de la guerre à Gaza, apporté leur plein soutien à Israël
00:38:07 depuis le 7 octobre au nom de la lutte contre l'islamisme.
00:38:10 Et ça, c'est clairement la première motivation de vote des Français d'Israël.
00:38:15 Après, il faut savoir aussi qu'il y a la popularité personnelle d'Éric Zemmour
00:38:19 qui est ici assez importante.
00:38:21 Il est venu aussi dès le mois d'octobre en Israël.
00:38:24 Il a dit combien le combat d'Israël était celui de la France,
00:38:27 le sien est celui des valeurs judéo-chrétiennes.
00:38:29 Donc ça, les gens s'en souviennent.
00:38:31 Ils ont aussi apprécié son discours notamment sur l'immigration et sur l'économie.
00:38:35 C'est aussi des motivations fortes de vote partout dans le monde.
00:38:39 Et souvent, les Français d'Israël sont conformes à ce que les Français tout court votent,
00:38:45 c'est-à-dire avec une poussée à droite, voire à l'extrême droite.
00:38:48 Même si de nombreux Français d'Israël ont encore peur du Rassemblement national
00:38:53 à cause de son historique de parti d'extrême droite.
00:38:56 Et tous les gens qui ont connu Jean-Marie Le Pen ont du mal à mettre un bulletin RN,
00:39:00 même si aujourd'hui, elle-même et Jordane Bardella se sont dit défenseurs d'Israël.
00:39:05 Donc finalement, ils se sont plus retrouvés dans le même genre d'idées
00:39:09 mais portées par Éric Zemmour et Marion Maréchal.
00:39:12 Je ne vous dis pas qu'il n'y a pas des gens qui ont peur.
00:39:14 On sait bien qu'il y a une frange de l'extrême droite qui rejette vraiment ce soutien à Israël
00:39:18 jusqu'à soutenir le Hamas par antisémitisme.
00:39:21 Mais donc, ça n'a pas empêché les gens de voter.
00:39:23 Et puis, il y a eu aussi la popularité personnelle de François-Xavier Bellamy pour les Républicains
00:39:28 plus l'appel au vote de Meier Habib, le député des Français de l'étranger,
00:39:32 qui a permis également un bon score aux Républicains.
00:39:35 Mais vous le disiez Romain, le taux de participation a été très faible.
00:39:38 On est à 6,88 de participation à Tel Aviv et à Haïfa.
00:39:43 On est sur Jérusalem aux alentours de 7-8%.
00:39:46 Donc oui, c'est bas.
00:39:48 Et de toute façon, en tout cas, la gauche n'existe plus aujourd'hui pour les Français d'Israël,
00:39:53 surtout depuis la NUPES, surtout depuis LFI et le discours antisémite.
00:39:57 Donc forcément, ils ont voté à droite toute.
00:40:00 Merci beaucoup Lise Benkémoun en direct d'Israël.
00:40:04 Merci à vous.
00:40:05 À bientôt Lise.
00:40:06 Justement, le retour de la NUPES, on va en parler dans un instant avec vous Gauthier Lebret.
00:40:10 Ça sera l'édito politique.
00:40:12 En attendant la musique, un nouvel album solo pour Santa.
00:40:17 C'est ce que va nous présenter dans un instant Shana Rousteau.
00:40:20 Et donc ce matin, on écoute "Recommence-moi" de Santa, qui connaît déjà beaucoup de succès.
00:40:35 On souhaite à Santa que cette nouvelle chanson plaise autant que Popcorn salé.
00:40:39 Son tube est écouté plus de 100 millions de fois dans le monde.
00:40:43 On écoute Santa qui danse autant qu'elle chante.
00:40:45 Vous allez voir.
00:40:47 Pour tout recommencer, on quelque pas dedans.
00:40:53 Et s'il ne reste plus rien du tout, et que tout tourne, tourne, tourne, tout de nouveau.
00:41:03 Je t'écrirai une chanson pas comme les autres.
00:41:07 Et si tout tourne, tourne, tourne, ce sera la nôtre.
00:41:13 Un, deux, trois, recommence-moi.
00:41:16 Recommence-moi.
00:41:21 J'irai danser au bord du monde.
00:41:26 Tu danseras sur mes secondes.
00:41:28 Et on recommencera.
00:41:30 Et on recommencera.
00:41:38 C'était votre programme avec Carrefour Énergie.
00:41:40 Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies, Carrefour Énergie.
00:41:44 On a tous droit au meilleur.
00:41:46 C'est le retour de la NUPES, la gauche qui s'unit en vue des législatives.
00:41:51 On en parle dans un instant avec vous, Gauthier Lebret, pour les toutes dernières informations.
00:41:54 A tout de suite.
00:41:55 C'est le retour de la NUPES, la NUPES bis en 24 heures.
00:42:02 La gauche a réussi l'exploit de s'unir à nouveau.
00:42:06 Et tant pis pour toutes les compromissions politiques que ça entraîne, Gauthier Lebret.
00:42:10 Quand il s'agit de s'unir, la gauche a moins de scrupules que la droite.
00:42:14 Ils ont été couverts d'injures.
00:42:16 La NUPES se reforme et change de nom.
00:42:19 Place au Front Populaire.
00:42:21 Fabien Roussel a été comparé au collabo Jacques Doriot.
00:42:25 Hier, encore après l'accord, il a été hué en sortant du siège des Verts.
00:42:29 Raphaël Glucksmann s'est recouvert, couvert de peinture, par des militants de la France Insoumise.
00:42:34 Et toutes les injures possibles, y compris antisémites, ont été proférées contre lui.
00:42:39 Jérôme Guedj, député PS, a été la cible numéro une de Jean-Luc Mélenchon.
00:42:44 Il avait déclaré, au sujet de la NUPES d'ailleurs,
00:42:47 "s'il est dégoûté part de la NUPES, il ne restera que les dégoûtants".
00:42:51 Et malgré tout cela, le PS et le Parti Communiste ont trouvé un accord avec les Verts et LFI pour sauver leur siège.
00:42:59 Olivier Faure, qui en signant cet accord, s'est assis sur toutes les revendications de sa tête de liste,
00:43:05 Raphaël Glucksmann, qui voulait poser des conditions au retour d'une alliance.
00:43:09 Son mouvement explique d'ailleurs que les discussions ne sont pas terminées.
00:43:13 Les discussions se sont surtout faites sans Raphaël Glucksmann.
00:43:16 Et ce qui est important de noter, c'est que c'est une alliance avec la France Insoumise
00:43:19 qui a quand même commis toutes les outrances ces derniers mois.
00:43:22 Alors, ils ont décidé, les alliés de la France Insoumise,
00:43:25 justement de s'allier avec ceux qui n'ont jamais voulu appeler au calme pendant les émeutes.
00:43:29 Avec ceux pour qui le Hamas n'est pas un groupe terroriste, mais plutôt un mouvement de résistance
00:43:33 qui mènerait une action légitime.
00:43:36 Ceux qui ont refusé de qualifier l'attaque du 7 octobre de pogrom.
00:43:40 Ceux qui expliquent que l'antisémitisme est résiduel en France.
00:43:44 Ceux qui prennent pour cible de manière quotidienne des journalistes.
00:43:48 Ceux qui ont expliqué que la présidente de l'Assemblée nationale allait camper à Tel Aviv.
00:43:52 Ceux qui font de l'insulte une stratégie, du bordel une quête et du chaos un souhait.
00:43:58 Ceux qui en secret rêvent du grand soir et un second tour face à Marine Le Pen.
00:44:03 Nombre de ces dérapages, qui n'en sont pas parce que c'est une stratégie, sont le fruit de Jean-Luc Mélenchon.
00:44:09 Il était un frein à l'Union, restera-t-il sur la touche ?
00:44:13 C'est la grande question des prochaines heures.
00:44:15 Pour le moment, visiblement pas.
00:44:17 Il a réagi, le leader insoumis.
00:44:19 Accord d'Union signé pour un nouveau Front populaire, dit-il.
00:44:22 Candidature commune dès le premier tour.
00:44:24 Programme commun en cours de préparation.
00:44:26 Un bon travail qui déjoue la division sur laquelle comptaient Macron et Le Pen.
00:44:31 Vous nous dites qu'il a en partie raison ?
00:44:33 Alors en partie pour Emmanuel Macron, qui tablait sur une division de la gauche.
00:44:36 Il pensait que le peu de temps qu'il leur laissait pour s'organiser
00:44:40 ne suffirait pas à trouver un accord, surtout après toutes les invectives échangées.
00:44:45 C'était sans la compromission de certains pour sauver leur siège de député.
00:44:49 Marine Le Pen, c'est moins sûr.
00:44:51 Un candidat RN a plus d'intérêt de se retrouver face à un candidat au second tour, NUPES,
00:44:58 estampillé notamment France Insoumise,
00:45:01 que face à un candidat lié seulement à Raphaël Glucksmann ou au PS.
00:45:05 D'ailleurs, lors des dernières législatives, il y a deux ans,
00:45:08 le RN a remporté une majorité de ses duels face à la NUPES,
00:45:13 aujourd'hui rebaptisée Front Populaire.
00:45:15 Dans 59 cas entre NUPES et RN au second tour,
00:45:19 le RN s'est imposé 33 fois contre 26 pour la NUPES.
00:45:24 Et si ce nouveau Front Populaire servait les intérêts aussi du RN ?
00:45:30 Ce sera très intéressant d'entendre Sébastien Chenu,
00:45:33 qui sera l'invité de Laurence Ferrari ce matin à 8h10,
00:45:37 invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:45:41 Sébastien Chenu, porte-parole du RN,
00:45:44 qui sera donc l'invité de Laurence Ferrari,
00:45:46 CNews et Europe 1, grande interview, 8h10, 6h58,
00:45:49 le temps, un beau printemps, c'est pas pour demain,
00:45:52 ni pour aujourd'hui d'ailleurs, c'est ce que va nous dire Alexandra Blanc.
00:45:56 Tout de suite.
00:45:57 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:46:00 La météo avec Groupe Verlaine.
00:46:02 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:46:05 Groupe Verlaine.
00:46:06 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:46:10 Légère et résistante.
00:46:12 Quelques nuages à Saint-Malo ce matin, Alexandra.
00:46:17 Oui, en effet, un temps qui va s'ennuager au cours de la matinée
00:46:20 du côté de Saint-Malo.
00:46:21 Regardez ces images, parce qu'il y a seulement quelques minutes,
00:46:24 toutes les températures vont rester bien fraîches,
00:46:26 notamment près des Côtes de la Manche,
00:46:28 puisque nous serons donc en moyenne entre -4 et -5 degrés
00:46:31 en dessous des normales de saison.
00:46:33 Donc temps partiellement nuageux sur le nord de la Bretagne,
00:46:36 temps nuageux également en remontant vers l'est.
00:46:39 Et puis on retrouve cette perturbation que l'on retrouvait hier,
00:46:41 on la retrouve aujourd'hui un petit peu plus au sud,
00:46:43 entre le sud-ouest et le centre, avec localement quelques averses.
00:46:46 Dans l'après-midi, toujours un temps assez variable,
00:46:48 ça n'est pas le grand beau.
00:46:49 On aura même quelques orages au pied des Pyrénées
00:46:52 ou encore en remontant vers les frontières de l'est.
00:46:54 Un temps orageux également sur les Alpes,
00:46:56 maintien du Mistral et de la Tramontane en Méditerranée.
00:46:59 Et puis côté température, c'est contrasté,
00:47:01 seulement 6 degrés pour le Calvados contre 19 degrés à Nice.
00:47:04 Et dans l'après-midi, à l'échelle nationale,
00:47:06 ça reste bien trop frais, seulement 20 degrés à Toulouse
00:47:09 contre 30 degrés la semaine dernière,
00:47:11 17 degrés en Bourgogne, 18 à Paris
00:47:13 et seulement 15 degrés pour la région liloise.
00:47:16 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:47:21 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:47:24 C'était la météo avec Groupe Verlaine,
00:47:27 installateur de panneaux photovoltaïques
00:47:29 garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:47:31 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:33 C'est Newsy les 7h, merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:47:37 Ces scènes de violence dans plusieurs villes de France
00:47:40 et notamment à Paris hier soir.
00:47:42 Des militants d'extrême-gauche ont violemment manifesté contre l'ERN.
00:47:46 Les policiers, vous allez voir, ont été pris à partie.
00:47:49 On va vous montrer ce qui s'est passé.
00:47:51 L'ERN en est conscient, il ne pourra pas gagner tout seul
00:47:54 et il tend la main aux Républicains ainsi qu'à Marion Maréchal.
00:47:58 On verra ça avec vous Gautier Lebret dans un instant.
00:48:01 A tout de suite Gautier.
00:48:02 L'immigration est l'un des principaux sujets de préoccupation des Français.
00:48:06 Est-ce que cet enjeu sera déterminant dans la campagne des législatives
00:48:10 qui commence officiellement ce dimanche ?
00:48:12 Je poserai la question à Michel Auboin,
00:48:14 ancien préfet qui sera avec nous en plateau.
00:48:17 Un changement de gouvernement probable à quelques jours des Jeux Olympiques.
00:48:21 Faut-il s'inquiéter ?
00:48:23 Je poserai la question à notre spécialiste Claude Moniquet.
00:48:27 Les marchés financiers bousculés par la dissolution de l'Assemblée nationale,
00:48:31 quelle pourrait être la conséquence sur notre portefeuille,
00:48:34 le portefeuille des Français ?
00:48:36 Lemme Guillaume avec nous pour nous donner les toutes dernières informations
00:48:39 et peut-être même les bons conseils.
00:48:41 Des tensions à Paris dans des cortèges anti-Rassemblement national.
00:48:44 3000 personnes étaient rassemblées autour de la place de la République hier soir
00:48:47 pour contester la victoire de Jordane Bardella dimanche dernier.
00:48:51 Ce sont des militants qui se disent pro-démocratie
00:48:53 mais qui contestent le résultat du vote.
00:48:55 Et parmi eux des militants d'extrême gauche,
00:48:57 on a également vu des drapeaux palestiniens dans les cortèges.
00:49:00 Cette manifestation, l'initiative de la CGT et de l'UNEF
00:49:04 a dégénéré aux alentours de minuit
00:49:06 donnant lieu à des violences contre les forces de l'ordre.
00:49:08 Le récit de la nuit avec Augustin Donadieu.
00:49:11 Face aux militants d'extrême gauche,
00:49:13 cette fourgonnette de police n'a d'autre choix que de battre en retraite
00:49:17 et prendre la fuite.
00:49:19 Même chose pour cet équipage,
00:49:21 poursuivi par ces mêmes éléments radicaux d'ultra-gauche.
00:49:24 Toute la soirée dans les rues de la capitale,
00:49:28 ces mêmes scènes d'affrontements et de chaos
00:49:30 au milieu de riverains et d'automobilistes impuissants.
00:49:34 Tout a commencé quelques heures plus tôt,
00:49:37 place de la République et place Saint-Augustin dans l'huitième arrondissement.
00:49:40 Des milliers de militants d'extrême gauche
00:49:42 venus manifester sans autorisation contre le Rassemblement National.
00:49:46 Dans le cortège, des drapeaux de la CGT, de la Palestine,
00:49:50 des insoumis, des écologistes,
00:49:52 mais surtout des individus vêtus de noir,
00:49:55 pierres à la main,
00:49:56 tirant sans relâche sur les forces de l'ordre.
00:49:59 Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène
00:50:02 pour disperser les militants d'extrême gauche.
00:50:04 Plusieurs poubelles ont été incendiées
00:50:07 et du mobilier urbain a été dégradé.
00:50:10 Voilà, mobilisation contre le Rassemblement National
00:50:13 dans d'autres villes, à Montpellier, à Marseille, Lyon ou encore Bordeaux.
00:50:17 Des milliers de personnes étaient rassemblées hier, Chana.
00:50:20 Et ce mouvement de contestation ne devrait pas s'arrêter là
00:50:22 puisque cinq syndicats appellent à manifester
00:50:25 le plus largement possible ce week-end
00:50:27 pour alerter, disent-ils, face au risque d'une victoire de l'extrême droite.
00:50:30 La campagne des législatives commencera lundi prochain
00:50:34 et on vous dévoile ce matin notre baromètre,
00:50:37 le tout premier baromètre OpinionWay
00:50:39 pour CNews Europe 1, le JDD.
00:50:41 Voici les résultats.
00:50:42 33% pour le Rassemblement National.
00:50:44 La NUPES à 23%, Chana.
00:50:47 Oui, et puis Renaissance, 18%,
00:50:49 suivi d'une liste de droite,
00:50:51 Les Républicains, l'UDI et les centristes, 5%.
00:50:54 Et puis Reconquête, 5%.
00:50:56 Pour vous faire une idée de ce qui s'est passé dimanche dernier,
00:51:00 vous avez peut-être vu cette carte, mais je voulais qu'on la revoie.
00:51:03 Une carte avec tous les cantons
00:51:05 où le RN est arrivé en tête.
00:51:08 À savoir que Jordan Bardella est premier dans 96 départements sur 101
00:51:13 pour avoir une idée de ce qui s'est passé.
00:51:15 Cette information tient 12 invités chez Pascal Praud,
00:51:21 Karl Olive à partir de 9h et Marion Maréchal à 9h30.
00:51:26 Marion Maréchal qui sera l'invité de Pascal Praud dans l'heure des pros,
00:51:28 à 9h30.
00:51:30 Jordan Bardella tend la main aux Républicains
00:51:32 et appelle au Rassemblement le président du RN
00:51:34 qui a reconnu qu'il sera difficile de gagner seul.
00:51:38 Marine Le Pen s'est même dit prête à ne pas présenter de candidat RN
00:51:41 face à des candidats républicains
00:51:44 avec lesquels un accord aurait été préalablement trouvé.
00:51:48 Gautier Lebrecht, est-ce qu'une union des droites, pour faire simple, c'est possible ?
00:51:51 Je me garderais bien de vous répondre par oui ou par non,
00:51:54 vu que les tractations sont actuellement en cours.
00:51:56 Ce qui est certain, c'est que les Républicains sont la cible de toutes les tractations.
00:52:01 Chacun cherche un accord avec LR.
00:52:03 Dans les mêmes 24h, Stéphane Séjourné, le chef de file de Renaissance,
00:52:09 et Marine Le Pen ont tous les deux proposé aux Républicains
00:52:14 de ne pas mettre de candidat face à eux en cas d'accord dans certaines circonscriptions.
00:52:18 Donc oui, c'est une possibilité.
00:52:20 En fait, ce qu'on comprend chez les LR, c'est qu'il y a deux lignes qui s'entrechoquent
00:52:23 et que le parti pourrait se diviser.
00:52:25 Il y a ceux plutôt proches d'Eric Ciotti qui voudraient, pourquoi pas, des accords avec le RN.
00:52:31 Et il y en a d'autres, comme plutôt Xavier Bertrand, qui veulent continuer à faire cavalier seul.
00:52:36 Mais la question, c'est LR peut-il résister une nouvelle fois aux législatives sans accord ?
00:52:42 Peut-il survivre ? Le parti peut-il survivre ?
00:52:45 Et en ce qui concerne Reconquête, on a bien vu ce qui s'est passé hier.
00:52:48 Marion Maréchal est venue négocier seule au siège du RN,
00:52:53 voire à la fois sa tante et le patron du parti, Jordan Bardella.
00:52:58 Il y a très clairement une division et peut-être même un divorce qui sera acté
00:53:03 entre Marion Maréchal et Éric Zemmour, entre les pro-Marion Maréchal et les pro-Éric Zemmour.
00:53:09 D'ailleurs, on voit bien que cet accord est en train de se faire sans Éric Zemmour.
00:53:12 S'il y a une union des droites, paradoxalement, elle se fera peut-être sans celui qui la propose depuis deux ans.
00:53:18 Résultat, ses proches ont lancé un hashtag sur les réseaux sociaux, jamais sans Éric Zemmour,
00:53:24 puisqu'il voit bien ce qui se passe.
00:53:25 Quand Marion Maréchal est sortie du QG, il fallait entendre ce qu'elle avait à dire.
00:53:29 Elle a dit qu'il cherche, le RN, un accord avec ceux qui sont constructifs.
00:53:34 Ça voulait dire qu'Éric Zemmour n'est pas constructif, puisqu'il a eu une stratégie
00:53:37 beaucoup plus offensive que la sienne pendant la campagne des européennes.
00:53:40 Ça a d'ailleurs été l'une des raisons de ce divorce entre les deux têtes d'affiche de Reconquête.
00:53:44 Ce qui pourrait se passer, c'est des débauchages individuels pour assécher ces deux partis,
00:53:49 Reconquête et Les Républicains, en vue des prochaines législatives
00:53:52 et peut-être même en vue de former un prochain gouvernement.
00:53:54 Merci Gauthier. Premier tour des législatives, J-19.
00:53:57 Donc question que je vous pose ce matin, est-ce que la droite doit faire l'union ?
00:54:00 Je vous pose cette question. La gauche a décidé de s'engrouper avec les communistes,
00:54:03 la France Insoumise, les écologistes et les socialistes.
00:54:07 Est-ce qu'il faut que la droite fasse pareil avec DLR, des Reconquêtes,
00:54:11 autour du RN qui est arrivé en tête dimanche dernier ?
00:54:15 Je vais vous entendre sur cette question. Je suis sûr que vous avez plein de choses à dire.
00:54:18 Vous flashez le QR code, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:54:22 Le second tour des législatives aura lieu le dimanche 7 juillet,
00:54:26 ce qui veut dire qu'il est possible qu'il y ait un nouveau gouvernement
00:54:29 nommé quelques jours avant les Jeux Olympiques.
00:54:32 Ce n'est pas sans poser des questions, voire susciter des inquiétudes
00:54:36 sur l'organisation des Jeux, sur la sécurité.
00:54:39 Claude Monniquet en direct avec nous. Claude, vous avez identifié,
00:54:42 c'est très intéressant, plusieurs points sensibles.
00:54:45 On va les appeler comme ça, dites-nous tout.
00:54:47 Alors oui, effectivement, on peut identifier quatre points sensibles
00:54:50 autour des conséquences que pourraient avoir les élections législatives
00:54:53 et leurs conclusions sur la sécurité des JO.
00:54:56 Premièrement, si la majorité actuelle n'est pas reconduite,
00:55:00 ce qui semble quand même être possible,
00:55:03 il y aura fatalement un changement de gouvernement, des négociations,
00:55:07 donc il peut y avoir un flottement dans la communication
00:55:10 entre les services de sécurité et de renseignement et l'autorité politique
00:55:14 qui doit décider de la conduite à tenir.
00:55:16 Deuxièmement, si un gouvernement est mis en place avant les Jeux olympiques
00:55:21 et que ce n'est pas la simple reconduction du gouvernement actuel,
00:55:24 le ministre de l'Intérieur et son équipe, son cabinet,
00:55:27 devront prendre en connaissance d'un dossier de sécurisation des JO
00:55:31 qui a mis deux ans plus ou moins à être mis sur pied.
00:55:34 Donc ça va être un travail énorme et qui n'est pas du tout évident.
00:55:37 Troisième risque, bien entendu, on l'a vu avec les manifestations
00:55:42 qui ont mal tourné hier, si le Rassemblement national remporte l'élection,
00:55:47 ce qui est possible, s'il a même la majorité absolue,
00:55:52 on peut craindre des troubles graves, des manifestations,
00:55:55 quasiment peut-être de type insurrectionnel, et ça nous amène au quatrième risque,
00:55:59 ce qui est évidemment d'amener peut-être certaines délégations
00:56:03 et certainement des visiteurs ou des invités à décider de décliner
00:56:09 et de ne pas se rendre à Paris pour le JO.
00:56:12 Merci beaucoup Claude. Voilà, ministre qui doit se mettre au niveau
00:56:16 et manifestations d'extrême gauche, ce sont les principaux risques
00:56:21 avec un risque de flottement dans la communication et un risque
00:56:24 que les touristes, que les spectateurs ne viennent pas à Rochigny
00:56:29 et renoncent à venir. Merci beaucoup.
00:56:32 Merci Claude, restez bien connecté, on va vous retrouver un peu plus tard
00:56:35 dans la matinale. Justement, tiens, le sport, on ne va pas parler des JO,
00:56:38 mais des championnats d'Europe d'athlétisme, avec de bonnes nouvelles pour les Français.
00:56:43 Superbe doublé pour les bleus au 3000 mètres steeple,
00:57:04 une course d'endurance avec obstacle.
00:57:06 Puisque Alexis Millier a remporté la médaille d'or
00:57:09 et devient le nouveau champion d'Europe de la spécialité,
00:57:12 suivi de près par Djilali Bedrani qui lui a remporté l'argent.
00:57:16 Et quelques minutes plus tard, Rose Loga, 21 ans, a décroché le bronze
00:57:21 sur le lancé de marteau. Vous allez voir les images, c'est très impressionnant.
00:57:24 Tableau final, 9 médailles pour les bleus, dont 4 en or.
00:57:28 De quoi redonner de l'espoir aux athlètes français
00:57:31 à moins de deux mois du début des JO de Paris.
00:57:35 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:57:38 Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:57:41 exploitant leur commerce. Groupe Verlaine.pro
00:57:44 C'était votre programme avec Nutribullet.
00:57:46 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:57:49 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:57:52 L'immigration et l'insécurité sont parmi les enjeux prioritaires
00:57:57 de cette campagne des législatives.
00:58:00 Une campagne éclair, on va en parler dans un instant avec Michel Aubouin,
00:58:03 ancien préfet qui est avec nous sur le plateau de la matinale de CNews ce matin.
00:58:07 Merci, monsieur le préfet, merci d'être avec nous et à tout de suite.
00:58:10 CNews, il est 7h15. Merci d'être avec nous.
00:58:16 Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusso.
00:58:18 Emmanuel Macron, la dernière conférence de presse cet après-midi,
00:58:24 deux jours après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:58:27 Cette presse de parole est très attendue.
00:58:30 Le président de la République devrait fixer le cap pour les élections législatives.
00:58:34 Je rappelle que les candidatures pourront être déposées dès demain et jusqu'à dimanche soir.
00:58:38 Et puis la NUPES se reforme sous le nom de Front Populaire.
00:58:44 Le PS, le Parti communiste, les écologistes et la France Insoumise
00:58:47 se sont engagés à soutenir des candidats uniques dans chaque circonscription
00:58:51 et ce dès le premier tour.
00:58:53 Tous veulent porter un programme de rupture, c'est ce qu'ils disent dans un communiqué commun.
00:58:57 Ils appellent également à rejoindre les cortèges prévus tout le week-end
00:59:00 contre le Rassemblement national.
00:59:02 Michel Auboin est avec nous, ancien préfet.
00:59:07 Bonjour et merci d'être là.
00:59:09 L'immigration, enjeux de la campagne des législatives, l'insécurité également.
00:59:14 Je voulais vous entendre ce matin sur ces questions qui sont des priorités pour les Français.
00:59:19 Déjà, comment est-ce que vous analysez les résultats de l'élection de dimanche
00:59:22 et un ras-le-bol des Français d'une immigration qui n'est pas maîtrisée ?
00:59:26 L'immigration, c'est sûr que c'est un des grands sujets de ces élections.
00:59:31 Le fond du problème, c'est que c'est quand même un vrai sujet,
00:59:36 eu égard au volume qui sont en jeu.
00:59:39 Et en même temps, c'est un vrai sujet pour lequel il n'y a pas de politique.
00:59:42 Parce qu'en fait, on n'a pas affiché la politique de l'immigration,
00:59:45 ni la France, ni l'Europe d'ailleurs, d'une certaine façon.
00:59:47 Et depuis des décennies d'ailleurs.
00:59:48 Et depuis très longtemps.
00:59:49 Et donc, c'est comme si c'était un non-sujet,
00:59:52 alors qu'en fait, au quotidien, pour les gens qui prennent le RER,
00:59:56 pour ceux qui mettent leurs enfants à l'école,
00:59:58 pour ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas,
01:00:00 c'est un vrai sujet, le nombre de ceux qui arrivent
01:00:04 et dont on ne comprend pas toujours la présence.
01:00:07 C'est vraiment une difficulté.
01:00:09 En fait, ça fait des décennies qu'on dit "dormez, braves gens, on s'occupe de tout"
01:00:12 et voilà, il ne se passe rien.
01:00:14 Et en réalité, évidemment, on ne comprend pas les choses.
01:00:16 Et en fait, il se passe, surtout que les volumes augmentent.
01:00:18 C'est ça qui inquiète beaucoup.
01:00:20 Les gens le perçoivent, mais en fait, les chiffres sont évidents.
01:00:24 Vous avez quelques chiffres.
01:00:25 Moi, j'ai les chiffres.
01:00:26 Alors, je reprends à chaque fois les chiffres du ministère de l'Intérieur,
01:00:28 qui sont des chiffres totalement officiels,
01:00:30 parce qu'à chaque fois, on m'accuse d'exagérer.
01:00:32 Mais si je prends les chiffres de l'an dernier, par exemple,
01:00:35 on a délivré l'an dernier un peu plus de 350 000,
01:00:43 un peu moins plutôt, 350 000 nouvelles cartes de séjour.
01:00:47 Donc, c'est des gens qui, les nouvelles cartes de séjour,
01:00:49 donc c'est des gens qui viennent d'obtenir le droit de rester en France.
01:00:53 Et à ces 350 000 ou un peu moins de cartes de séjour,
01:00:57 il faut ajouter 150 000 demandes d'asile.
01:01:00 Non, ce n'est pas les mêmes.
01:01:01 C'est des gens qui, là, qui ont demandé l'asile,
01:01:03 qui n'ont pas encore de cartes de séjour.
01:01:04 Donc, ce sont 500 000 personnes qui arrivent.
01:01:06 Donc, en gros, un peu moins.
01:01:08 C'est 500 000 personnes qui sont arrivées l'an dernier,
01:01:10 sans compter les enfants,
01:01:12 puisque les enfants ne sont pas comptés dans la statistique.
01:01:14 Il ne s'agit que d'adultes.
01:01:16 Forcément, beaucoup d'enfants.
01:01:18 500 000, c'est la ville de Toulouse, quoi.
01:01:21 En une année.
01:01:24 En une seule année.
01:01:25 Et ce chiffre augmente,
01:01:26 puisque quand on prenait les chiffres il y a 20 ans,
01:01:28 par exemple, on en est environ 100 000 par an.
01:01:30 Puis après, on est passé doucement à 200 000, 300 000.
01:01:32 Là, on a battu un record l'an dernier.
01:01:34 Personne ne le dit.
01:01:36 Et pourtant, les chiffres sont publiés.
01:01:38 Personne ne l'a dit ainsi.
01:01:39 Et les Français sont inquiets,
01:01:40 parce qu'en fait, ils sont inquiets pour trois raisons.
01:01:43 La première, c'est évidemment le volume.
01:01:45 La deuxième chose, c'est nos capacités d'intégration.
01:01:49 Et je vous donne juste un chiffre.
01:01:51 C'est 300 000, 400 000, 500 000 personnes qui sont arrivées.
01:01:55 Elles vont demander un logement.
01:01:57 Pour l'essentiel, un logement social.
01:01:59 On en a construit exactement 70 000 l'an dernier.
01:02:02 Vous voyez le décalage entre notre capacité à loger des gens qui arrivent
01:02:05 et le volume de ceux qui arrivent.
01:02:06 Ça, c'est très intéressant,
01:02:07 parce que vous avez piloté un rapport sur les HLM,
01:02:11 le logement social,
01:02:12 et vous étiez venu nous en parler dans la matinale.
01:02:14 Et vous aviez constaté que le logement social ne bénéficiait plus aux Français.
01:02:18 Vous pouvez nous expliquer ?
01:02:20 En fait, en droit, le logement social bénéficie à tout le monde.
01:02:25 Dans les faits, parce qu'il existe...
01:02:26 Ce qui m'intéresse, c'est la réalité.
01:02:28 Oui, dans les faits, parce que...
01:02:29 Ce qui nous intéresse.
01:02:30 Ce que montrait le rapport,
01:02:32 c'est que les familles immigrées restaient beaucoup plus longtemps dans le logement social.
01:02:37 Et quand je dis beaucoup plus longtemps,
01:02:38 parfois pendant plusieurs générations dans le logement social.
01:02:42 Et en fait, on comprend bien, dès l'origine, le sujet.
01:02:44 C'est-à-dire que les Français qui accèdent au logement social,
01:02:47 c'est une mesure, c'est une période transitoire,
01:02:50 parce qu'en fait, ce qu'ils espèrent, c'est accéder à la propriété, un jour.
01:02:53 Sauf que les immigrés, en particulier venus du Maghreb,
01:02:57 eux, ce n'est pas ça leur sujet.
01:02:58 Leur sujet, c'est d'économiser pour construire au pays.
01:03:01 Ce n'est pas du tout la même logique.
01:03:03 Ce qui se concevait, d'ailleurs, lors de la première génération,
01:03:05 ce qu'on ne voit plus du tout au bout de la troisième,
01:03:07 puisqu'on est à la troisième génération des familles algériennes, par exemple.
01:03:10 Et pourtant, c'est toujours le cas.
01:03:12 Donc, on a des familles qui sont, qui d'une certaine façon...
01:03:16 - Qui auraient presque les moyens financiers, vous nous dites,
01:03:18 d'acheter ou en tout cas de se loger dans le privé.
01:03:20 - Qui ont les mêmes revenus que la famille...
01:03:23 Enfin, moi, je dis toujours, la famille ouvrière française
01:03:26 a exactement les mêmes revenus que la famille ouvrière maghrébine.
01:03:29 - Oui, oui, heureusement, c'est les mêmes salaires, bien sûr.
01:03:32 - Donc, il n'y a pas vraiment de différence.
01:03:33 Une aide-soignante d'origine française a le même revenu
01:03:36 qu'une aide-soignante d'origine malienne.
01:03:38 Donc, normalement, on devrait aboutir au même résultat.
01:03:41 Et puis, par ailleurs, juste pour ajouter,
01:03:44 on a aussi toute une série de ce qu'on appelle les coupes-fils.
01:03:47 C'est-à-dire des priorités qui sont données à des femmes avec enfants nombreux.
01:03:50 Et là, on retrouve un type de population
01:03:53 qui ne correspond pas forcément à la famille française la plus courante.
01:03:58 - Sébastien Chenu sera l'invité de Laurence Ferrari à 8h10.
01:04:01 Il dit que si l'ERN prend le pouvoir et forme un gouvernement,
01:04:06 ils aboliront l'accord d'immigration entre la France et l'Algérie.
01:04:09 Est-ce que vous pouvez nous le rappeler ?
01:04:11 Est-ce qu'il faut l'abolir, cet accord ?
01:04:14 - C'était l'ancien ambassadeur de Riyancourt,
01:04:16 l'ancien ambassadeur de France en Algérie,
01:04:18 qui avait mis le doigt sur le sujet.
01:04:20 Effectivement, a été signé un accord,
01:04:24 a été au moment après...
01:04:27 - En 68, quelques années après la développement.
01:04:29 - Quelques années après, pour des raisons qui restent obscures,
01:04:31 mais que les historiens diront un jour.
01:04:33 Je pense qu'il y avait d'autres accords.
01:04:35 Vous vous souvenez quand même que la France avait conservé
01:04:37 une base nucléaire en Algérie, peut-être que tout ça...
01:04:40 Il a fallu négocier, même si l'indépendance était intervenue entre temps.
01:04:45 Et dans cette négociation, les Algériens ont un droit à venir sans visa.
01:04:50 Et d'une certaine façon, depuis cette époque,
01:04:53 la première immigration vers la France, c'est quand même l'immigration algérienne.
01:04:56 Sauf l'an dernier, d'ailleurs, où les Marocains sont passés devant.
01:04:59 Globalement, c'est toujours les Algériens qui sont les plus nombreux.
01:05:02 Et ils ont toute une série de droits, évidemment, surtout à la santé,
01:05:06 ce qui favorise beaucoup les immigrations vers Marseille, par exemple,
01:05:09 et l'hôpital de Latimone, tout le monde sait ça.
01:05:12 Et c'est vrai que, eu égard aux relations qu'entretient aujourd'hui la France avec l'Algérie,
01:05:18 franchement, on peut se demander s'il est toujours raisonnable d'accorder aux Algériens...
01:05:22 - Un passe-droit. - Un passe-droit.
01:05:24 - Un coup de fil. - Voilà.
01:05:26 - Ça sera ma dernière question, Michel, au moins.
01:05:28 Est-ce qu'il y a urgence à maîtriser notre immigration en France ?
01:05:31 - Oui, je pense qu'il y a urgence à la maîtriser en France et en Europe.
01:05:35 C'est-à-dire que... Et tout le problème, c'est qu'évidemment,
01:05:38 la vision des Européens sur l'immigration n'est pas du tout la même.
01:05:41 D'abord, parce qu'on ne fait pas venir les mêmes types de populations,
01:05:44 parce que nos économies, on n'en a pas besoin de la même façon.
01:05:47 Et donc, on a un vrai sujet de discussion.
01:05:49 Mais la France a été totalement absente de ces grands débats européens.
01:05:52 Il faut au moins qu'elle revienne autour de la table et qu'elle dise quelle est sa position.
01:05:57 - Merci beaucoup, Michel Auboin.
01:05:59 Merci d'être venu nous éclairer ce matin sur le plateau de la matinale.
01:06:02 Bonne journée à vous. - Bonjour.
01:06:03 - Il est 7h22. Dans un instant, on va voir qu'avec l'annonce de la dissolution,
01:06:06 les marchés financiers sont un petit peu secoués.
01:06:08 L'homme est Guillaume avec nous. À suivant. À tout de suite.
01:06:11 L'économie tout de suite et on va parler des marchés financiers chamboulés,
01:06:18 c'est le moins qu'on puisse dire, par l'annonce surprise de la dissolution.
01:06:21 Votre programme avec DomExpo.
01:06:24 4 villages en Ile-de-France. 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:06:28 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:06:30 Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:06:32 Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
01:06:36 Groupe Verlaine.pro.
01:06:38 - Les marchés financiers ont réagi hier à la dissolution de l'Assemblée nationale
01:06:42 et les taux auxquels la France emprunte pour financer sa dette
01:06:46 ont légèrement sont remontés, sensiblement.
01:06:49 Cela aura-t-il des répercussions concrètes au-delà des marchés financiers, l'homme est Guillaume ?
01:06:54 - Alors, vous le disiez, Romain, les marchés ont été chamboulés,
01:06:57 mais ils ont été surpris surtout, mais il faut le dire,
01:06:59 il n'y a pas eu de panique ou de mouvement d'humeur hier,
01:07:01 tout au plus une certaine nervosité, parce qu'en réalité les investisseurs détestent l'incertitude
01:07:06 et la dissolution de l'Assemblée nous fait de fait entrer dans une période incertaine.
01:07:11 Ce qui inquiète les marchés financiers en réalité,
01:07:13 c'est que la France devienne impossible à gouverner, donc à réformer.
01:07:16 Or, nous avons besoin de réformes, car nous ne pouvons pas continuer à creuser ainsi les déficits.
01:07:21 Il faut soit des économies, ce qui semble la meilleure solution,
01:07:24 soit des hausses d'impôts, ce dont pratiquement personne ne veut,
01:07:27 mais il faut trancher entre les deux et surtout s'y engager.
01:07:31 En attendant, conséquences directes de ce flou, vous l'avez dit,
01:07:34 le taux des emprunts français à 10 ans a augmenté à 3,19%,
01:07:38 c'est 9 points de base en plus en une journée.
01:07:41 En clair, on va payer plus cher l'argent que l'on emprunte,
01:07:44 l'État, mais aussi par effet domino les banques et donc nous, leurs clients.
01:07:47 - Voilà, l'argent coûte plus cher quand on emprunte.
01:07:50 Quelles conséquences cela peut avoir sur les crédits, notamment les crédits immobiliers ?
01:07:54 - Oui, alors je vous avais annoncé ici la semaine dernière une baisse des taux pour les emprunteurs.
01:07:58 Il aurait fallu aller voir votre banque le jour même pour en profiter,
01:08:01 parce que là, les conditions risquent d'être un peu moins favorables.
01:08:04 Je dis un tout petit peu moins, jusqu'aux législatives,
01:08:07 d'autant que la hausse des taux à 10 ans risque de se poursuivre jusqu'à ces élections.
01:08:11 Mais alors attention, les taux ne vont pas non plus flamber à 3,19%,
01:08:16 on est encore loin des 3,6 qu'on a connus à l'automne.
01:08:19 Malgré tout, c'est une hausse qui risque d'être répercutée chez les emprunteurs,
01:08:23 ou au minimum, on peut dire qu'il n'y aura pas de baisse supplémentaire d'ici aux législatives.
01:08:27 - Et ensuite ?
01:08:28 - Eh bien, tout dépendra du programme de rigueur ou non,
01:08:31 d'économie ou non mis en place par le futur gouvernement.
01:08:34 Alors c'est à nuancer quand même, parce que les banques, elles ont besoin d'accorder des crédits,
01:08:39 c'est ainsi qu'elles gagnent de l'argent.
01:08:40 Or, elles sont en retard sur leurs objectifs.
01:08:43 Elles pourraient donc être tentées de maintenir des offres intéressantes ces prochaines semaines,
01:08:48 malgré cette remontée des taux d'emprunt à 10 ans.
01:08:53 Et elles pourraient accepter de renier en réalité sur leurs marges,
01:08:56 pour continuer à accorder des taux favorables aux emprunteurs.
01:09:00 On l'a dit, elles vont emprunter à 3,2%,
01:09:03 si elles vous font un crédit à 3,7, voire à 3,5,
01:09:07 elles sont encore gagnantes et vous serez encore gagnants.
01:09:11 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:09:13 Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
01:09:18 Groupeverlaine.pro
01:09:19 C'était votre programme avec Domexpo.
01:09:21 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:09:25 Domexpo.
01:09:26 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:09:27 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc qui se prépare.
01:09:31 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:09:34 La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:36 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:09:38 Groupe Verlaine.
01:09:40 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:09:44 Légère et résistante.
01:09:46 Il va faire froid dans certaines villes ce matin Alexandra.
01:09:51 Oui en effet, notamment sur le nord-est du pays avec seulement 3,9°C actuellement du côté de Reims,
01:09:56 un peu moins de 5,2°C à Beauvais ou encore 5,4°C à Troyes dans l'aube,
01:10:00 des températures presque hivernales ce matin.
01:10:02 Donc dans certaines villes, couvrez-vous si vous allez au travail.
01:10:06 Au programme également un temps assez mitigé.
01:10:08 Le temps est plutôt lumineux, notamment sur la Bretagne ce matin
01:10:11 ou encore en allant vers le sud du bassin parisien.
01:10:14 Petite perturbation entre le sud-ouest et les régions centrales.
01:10:17 Et puis dans l'après-midi, on va de nouveau avoir un temps assez variable
01:10:20 avec peut-être quelques orages en remontant vers la Seine.
01:10:23 Des orages également prévus en allant vers les Alpes.
01:10:26 Puis un temps assez mitigé, toujours nuageux, entre le Pays Basque et le centre-est.
01:10:30 A noter également le vent qui souffle bien bien fort autour du golfe du Lyon.
01:10:34 Les températures, on le disait, c'est le grand écart ce matin.
01:10:37 Fraîcheur au nord, température presque hivernale notamment du côté de Nancy
01:10:41 avec seulement 7°C contre déjà 19 à 20°C à Nice.
01:10:44 Et dans l'après-midi, les températures sont en moyenne 5°C en dessous des normales de saison.
01:10:49 Seulement 17°C pour la pointe bretonne, 17°C seulement du côté de Dijon
01:10:53 et vous aurez localement jusqu'à 25-26°C quand même autour du golfe du Lyon.
01:10:57 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
01:11:02 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
01:11:05 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:11:08 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:11:12 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:11:14 7h30, bienvenue dans la matinale de CNews.
01:11:18 Merci d'être avec nous.
01:11:19 A la une, le raz-de-marée électorale du RN dans certaines régions et dans certaines villes.
01:11:23 Nous sommes allés à Aix-en-Provence qui a basculé en faveur du Rassemblement national.
01:11:27 On va parler de cette progression très importante du RN avec Driss Ghali et Seyist.
01:11:32 Ils seront en direct avec nous à 7h40 et puis reportage à Aix-en-Provence dans un instant.
01:11:37 Emmanuel Macron va prendre la parole aujourd'hui lors d'une conférence de presse.
01:11:41 Le président de la République devrait donner les grandes orientations de la campagne de son camp pour les législatives.
01:11:47 On est avec Gauthier Lebrecht qui nous expliquera les enjeux de cette prise de parole dont on n'a pas encore l'horaire précis.
01:11:53 Le pouvoir d'achat est l'une des principales préoccupations des Français comme la sécurité ou encore l'environnement.
01:12:01 On est allé vous demander quels sujets vous semblent les plus importants dans la perspective des législatives.
01:12:06 La réforme des retraites ne semble malheureusement pas suffisante.
01:12:10 Il va falloir faire encore un effort, dit Lomid Guillaume.
01:12:13 Certaines villes ont basculé pendant ces élections européennes.
01:12:17 C'est-à-dire qu'elles ont voté pour le RN pour la première fois.
01:12:20 C'est le cas d'Aix-en-Provence qui jusqu'à maintenant était un bastion du centre droit de LR mais aussi de la Macronie.
01:12:27 Dimanche dernier, le RN a rassemblé 23% des voix. Valérie Hayé, 17%.
01:12:32 Stéphanie Rouquet est allée à la rencontre des habitants pour tenter de comprendre pourquoi.
01:12:37 A Aix-en-Provence, la liste de Jordane Bardella est arrivée en tête avec 22,69% des suffrages.
01:12:45 C'est une première.
01:12:46 Lors des élections européennes de 2019, la liste soutenue par Marine Le Pen se classait en deuxième position avec 17% des voix derrière Renaissance.
01:12:56 "Moi je trouve que c'est pas une si mauvaise chose que ça. Peut-être que ça apportera du changement. Bon ou mauvais, je ne sais pas."
01:13:01 "Non, je ne l'explique pas. Je suis absolument honteuse de ce qui s'est passé hier. C'était prévu. Et la suite n'est pas écrite."
01:13:07 "Je pense que le gouvernement n'a pas fait le nécessaire pour l'immigration. Je pense que ça vient surtout de là."
01:13:13 Alors, après la dissolution de l'Assemblée nationale, qu'attendent ces électeurs ex-soi des élections législatives ?
01:13:20 "Ah, je n'attends pas grand chose de bon. Est-ce qu'il va y avoir une réaction ? Ça je n'en sais rien."
01:13:27 "Je pense que Macron a tout calculé."
01:13:29 "Ça va être un peu la tendance européenne, je suppose."
01:13:32 "Il faudrait déjà que le peuple sache qui veut voter réellement, déjà parce que c'est confus. On ne sait jamais. On va à droite, à gauche, et à chaque fois ça change.
01:13:41 Donc ça met un peu en désaccord tout le monde et ça ne fait pas bon commerce, on va dire."
01:13:46 Quelles que soient leurs attentes, les électeurs que nous avons rencontrés assurent qu'ils se mobiliseront dans trois semaines pour ces élections législatives anticipées.
01:13:56 Voilà, et Dries Ghali sera en direct avec nous. On va commenter le résultat de ces élections.
01:14:03 Cette poussée du Rassemblement national avec Dries Ghali à 7h40, qui est déjà connecté.
01:14:07 Tiens Dries, à tout de suite. Emmanuel Macron va donner une conférence de presse cet après-midi, deux jours après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:14:14 Gauthier Lebret, pourquoi le président de la République va-t-il encore prendre la parole ?
01:14:19 "Alors c'est la grande question Romain, pour incarner la campagne des législatives. C'est lui qui va mener le combat pour les législatives.
01:14:25 D'ailleurs on peut passer une alerte enlèvement ce matin, une alerte disparition. Où est passé Gabriel Attal ? Où est le Premier ministre ?
01:14:33 Un pupitre était prêt dans la cour de Matignon pour qu'il puisse réagir au score décevant de Valérie Hayé.
01:14:40 Pupitre qui a aussitôt disparu quand Emmanuel Macron a fait le choix de prononcer une allocution pour annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:14:48 Gabriel Attal est déjà sorti du jeu. C'était l'espoir de cette majorité, l'espoir de son camp.
01:14:54 Et depuis l'annonce de la dissolution, politiquement, il n'existe plus.
01:14:58 Si le 7 juillet il quitte Matignon, ou probablement le 8, il sera le deuxième Premier ministre, le plus éphémère de l'histoire de la Ve République, après Bernard Cazeneuve.
01:15:08 C'est tout ce qu'il voulait éviter pour avoir échangé encore récemment avec son entourage, après son très court passage au ministère de l'Éducation nationale.
01:15:16 Cinq mois seulement et une petite année au budget. Donc c'est terrible pour Gabriel Attal.
01:15:20 Donc Emmanuel Macron, on le comprend bien avec cette conférence de presse, va mener la campagne, va incarner cette campagne.
01:15:26 Ce qui veut dire qu'en cas d'échec de son camp, ça sera aussi de sa responsabilité.
01:15:30 Et les sondages ne sont pas bons. Pour le moment, la majorité présidentielle d'aujourd'hui, relative, est donnée troisième.
01:15:37 Imaginez un président de la République qui est troisième au Parlement, troisième force politique.
01:15:42 Qu'est-ce que ça peut donner ensuite ? Certains tables sur une démission d'Emmanuel Macron.
01:15:46 Pour le moment, il n'en est pas question. Il n'était pas question non plus il y a à peine quelques jours de dissoudre l'Assemblée nationale.
01:15:52 Tout est possible donc.
01:15:53 Merci beaucoup Gauthier. Marion Maréchal sera l'invité de Pascal Praud à 9h30.
01:15:59 Marion Maréchal, invitée de Pascal Praud dans l'heure des pros, à 9h30 sur CNews. Dans deux heures, elle sera avec nous.
01:16:07 Elle va être interrogée sur ce qu'elle compte faire pour la suite de cette campagne des législatives.
01:16:13 Est-ce qu'elle va rejoindre l'ERN ou pas ? A priori, oui.
01:16:16 En tout cas, c'est très intéressant de la voir en ce moment puisqu'elle n'a pas parlé depuis sa réunion avec Jordane Bardella.
01:16:21 Elle a passé la soirée ensuite normalement avec les cadres de Reconquête, Éric Zemmour et Sarah Knafo.
01:16:27 Quelle sera sa décision ? Est-ce un choix individuel ou personnel ?
01:16:31 Ce sera évidemment très intéressant de l'entendre ce matin.
01:16:33 Premier tour des législatives, J-19.
01:16:36 Question que je vous pose ce matin. La droite doit-elle s'unir autour du RN ?
01:16:41 La gauche a décidé de se regrouper avec les communistes, les socialistes, les FI et les écologistes.
01:16:45 Est-ce qu'il faut que la droite fasse pareil avec DLR et Reconquête autour du RN qui est arrivé largement en tête dimanche dernier ?
01:16:52 Je vais vous entendre sur cette question.
01:16:54 Vous flashez le QR code, vous enregistrez la vidéo et on vous entendra dans un instant.
01:16:58 Dans le contexte politique que l'on est en train de vivre, je vais vous parler de cette information du Figaro.
01:17:03 Écoutez bien parce qu'elle est révélatrice de ce que l'immense majorité des Français ne veulent plus voir.
01:17:09 Une juge d'instruction de Carpentras a été obligée de déménager avec ses enfants et de vendre sa maison.
01:17:17 Pourquoi ? Parce qu'elle était menacée de mort par un trafiquant de drogue, Sofiane, dont le frère, Adam, est également incarcéré.
01:17:24 Elle a été menacée de mort par ce Sofiane qui, lors d'un échange en visio, lui a déclaré
01:17:30 "Je veux que tu meurs, je prie pour que tu meurs, j'espère que tu auras un accident et que tu vas mourir".
01:17:35 Voilà ce qu'il a dit à cette juge d'instruction.
01:17:37 Des protagonistes de l'affaire avaient même acheté la maison mitoyenne à celle de la juge, la maison collée.
01:17:42 Ce qui est évidemment aussi considéré comme une menace.
01:17:45 C'était donc devenu invivable pour elle et c'est elle qui a déménagé et qui a lâché ce dossier.
01:17:54 Ce sont les trafiquants de drogue qui ont réussi à terroriser cette magistrate et qui ont gagné au final.
01:18:00 Je voulais absolument vous en parler, c'est une information à lire dans le Figaro.
01:18:04 Restez bien avec nous, dans un instant on est avec Driss Ghali sur la percée du RN.
01:18:08 A tout de suite.
01:18:09 C'est nous, il est 8h20, question que je vous pose depuis le début de la matinale.
01:18:17 Est-ce que la gauche doit s'unir autour du RN ?
01:18:19 Vous avez flashé le QR code, vous avez enregistré des vidéos, les voici.
01:18:23 Il est complètement nécessaire que le RN puisse s'allier avec Reconquête, notamment.
01:18:31 Et il me semble nécessaire que l'Union des Droites se fasse maintenant.
01:18:36 J'ai envie de dire que c'est maintenant ou jamais.
01:18:39 Seul, ça me paraît très compliqué pour lui de gagner.
01:18:43 Il faut prendre exemple sur ce que fait la gauche.
01:18:46 Si on veut que le RN passe, il faut absolument qu'il puisse s'allier à d'autres parties.
01:18:52 Pour établir l'ordre de ce pays, bien sûr qu'il faut une Union des Droites
01:18:57 et traiter les sujets de l'immigration comme de la sécurité en priorité.
01:19:04 Bien évidemment, toutes les droites doivent s'unir pour le RN
01:19:10 afin d'être consolidées et être fortes,
01:19:15 ce qui est tant attendu depuis longtemps,
01:19:18 afin de stopper cette hémorragie en France.
01:19:21 On est avec Driss Ghali.
01:19:24 Vous continuez à flasher le QR code et à enregistrer vos vidéos.
01:19:27 On vous entendra également à 8h30.
01:19:29 C'est un sujet qui vous intéresse particulièrement, bien sûr, la situation politique.
01:19:35 Driss Ghali est en direct avec nous, essayiste, auteur du livre.
01:19:38 Votre dernier livre s'appelle "De la diversité au séparatisme".
01:19:41 Merci d'être avec nous, Driss Ghali.
01:19:43 Le RN a 33% d'intentions de vote aux législatives,
01:19:47 selon notre tout dernier sondage Opinion Way.
01:19:50 Globalement, comment est-ce que vous analysez la situation politique en France aujourd'hui ?
01:19:55 J'allais dire ce matin, parce que ça évolue très vite.
01:19:57 Je crois que je peux dire sans dire de bêtise que nous sommes dans un moment historique.
01:20:03 C'est la fin d'un cycle où il y avait une espèce de "deal", de "new deal" à la française,
01:20:10 où les gens acceptaient grosso modo le grand remplacement,
01:20:14 sous couvert de diversité, et d'aider le patronat,
01:20:17 et de combler les postes de travail.
01:20:19 Donc ils acceptaient le grand remplacement avec la contrepartie du pouvoir d'achat.
01:20:26 Et là, depuis le Covid, depuis la pandémie, depuis la guerre en Ukraine,
01:20:30 le pouvoir d'achat s'effondre, les gens s'appauvrissent.
01:20:32 Le français ressent pour la première fois qu'il est,
01:20:36 je m'excuse de parler vulgairement, qu'on est en train de le mettre à poil,
01:20:39 sur tous les plans alimentaires, du logement, des prestations, des services, tout coûte cher.
01:20:44 Et je pense, c'est mon avis, que cela explique très largement cette poussée du RN.
01:20:54 Je pense que c'est ce grand appauvrissement des classes moyennes, des classes populaires,
01:20:58 qui sont rattrapés par la tragédie sociale, qui est une nouveauté.
01:21:02 On disait souvent le chômage, tout ça, mais c'était un problème de pauvres.
01:21:07 Et la France a toujours été un pays de classe moyenne.
01:21:10 Aujourd'hui, la classe moyenne est largement laminée.
01:21:12 Il faut voir comment vivent les gens, comment ils comptent,
01:21:15 même on est à compter où est-ce qu'on va manger, au restaurant, et tout ça.
01:21:18 À mon avis, c'est ça qui explique ce grand ralliement en cours.
01:21:22 Alors, ce n'est pas la majorité des Français qui votent RN,
01:21:25 mais je pense que c'est ça qui se passe aujourd'hui.
01:21:27 Et c'est vraiment un moment de bascule historique,
01:21:30 parce que finalement, ce n'est pas le pouvoir d'achat
01:21:33 que la droite pourra peut-être revenir au pouvoir un jour,
01:21:37 alors qu'on nous a dit que la droite, c'était le grand capital et qu'elle n'aimait pas le social.
01:21:40 C'est mon analyse.
01:21:42 Le déclassement des Français.
01:21:45 Dans votre livre "De la diversité au séparatisme", vous évoquez le séparatisme islamiste.
01:21:50 C'est ce séparatisme qui menace et qui s'installe dans certains quartiers
01:21:55 que les Français veulent aussi stopper.
01:21:57 Vous avez parlé du déclassement, mais également de l'immigration.
01:22:00 Oui, bien sûr.
01:22:02 Il y a deux facteurs.
01:22:04 Il y a le grand déclassement qui, à mon avis, explique cette espèce de migration de masse.
01:22:08 Les gens qui votent pour l'URL, parce qu'ils n'arrivent plus à boucler les fins de mois,
01:22:12 parce qu'ils ont compris qu'ils se sont fait enfumer avec l'inflation,
01:22:15 avec l'augmentation des prix à cause de soi-disant de l'Ukraine.
01:22:19 Les gens ont compris qu'il y a un problème.
01:22:21 Et c'est un problème qui va être durable.
01:22:23 Ce n'est pas une crise de l'inflation.
01:22:25 Les gens ont chute de classe sociale.
01:22:28 Ça, c'est extrêmement grave dans une société qui a été domestiquée par le capitalisme
01:22:32 et par la consommation.
01:22:34 On a dit aux gens "consommez et fermez vos gueules".
01:22:36 Ils ont consommé.
01:22:38 C'est pour ça qu'ils se permettent maintenant d'être en dissidence.
01:22:41 Bien sûr, les gens aussi ont peur de la grande insécurité culturelle
01:22:46 avec le remplacement des paysages français.
01:22:49 Je viens à Paris assez régulièrement.
01:22:51 Je suis surpris par le grand remplacement de Paris.
01:22:55 C'est évident depuis une dizaine d'années,
01:22:57 mais aussi par des phénomènes comme Crépol,
01:22:59 et tant d'autres qui sont tués par les médias subventionnés,
01:23:03 les gens se disent que même s'ils fuient Paris et les grandes villes,
01:23:06 ils sont rattrapés dans leurs fêtes rurales, dans leurs bals de villages,
01:23:10 par ces phénomènes-là.
01:23:12 Les gens, maintenant, sont en train d'appeler au secours.
01:23:15 J'espère très sincèrement que l'ERL sera au rendez-vous.
01:23:18 Parce qu'une partie des Français s'offre à lui,
01:23:24 avec toute la stigmatisation qu'il y a derrière.
01:23:26 Parce que c'est encore stigmatisé de voter ERL.
01:23:28 Les gens se cachent encore pour voter ERL.
01:23:30 Pourquoi est-ce que c'est un sujet dont personne ne s'est inquiété ?
01:23:36 C'est faux, parce que certains s'en sont inquiétés,
01:23:38 mais rien n'a été véritablement fait depuis 40 ans.
01:23:41 Il n'y a pas eu de référendum sur l'immigration.
01:23:43 On n'a pas demandé aux Français,
01:23:44 est-ce que vous voulez réduire ou augmenter l'immigration ?
01:23:46 Ne serait-ce qu'en parler.
01:23:47 Effectivement, vous avez raison, c'est un sujet tabou.
01:23:50 Alors qu'il aurait été possible d'avoir une approche tout à fait pragmatique.
01:23:53 Ça existe dans certains pays.
01:23:57 Je pense qu'il y a eu quelque chose d'implicite,
01:24:01 quelque chose de réellement planifié.
01:24:03 Ce qui était implicite, c'est ce que je disais au début,
01:24:05 c'est qu'on s'est laissé faire.
01:24:07 Parce que très sincèrement,
01:24:09 commander sur Amazon un objet électronique
01:24:12 pour 20 euros en provenance de la Chine,
01:24:14 c'est extraordinaire.
01:24:15 Normalement, l'électronique devrait coûter beaucoup plus cher.
01:24:18 Nous avons tous trois, quatre plasmas à la maison.
01:24:20 Donc on s'est fait corrompre par le système,
01:24:24 la mondialisation,
01:24:25 et on a compris que dedans, il y avait le grand remplacement.
01:24:27 Et on l'a accepté.
01:24:28 Soyons très humbles,
01:24:30 je n'ai jamais vu de grande manifestation contre le grand remplacement.
01:24:33 On en a vu contre les retraites.
01:24:34 Mais on n'en a jamais vu contre l'objet qui crève les yeux,
01:24:38 qui est le changement de peuple.
01:24:40 Et moi, je n'arrête pas de le dire,
01:24:41 parce qu'étant un voyageur de dimanche,
01:24:44 un touriste professionnel,
01:24:45 je vois ça.
01:24:47 Je vois comment la France change.
01:24:49 Et le deuxième point, il y a quelque chose qui a été planifié,
01:24:52 c'est-à-dire qu'ils ont très bien joué,
01:24:57 le système a très bien joué,
01:24:58 ils ont nazifié l'amour de la France.
01:25:01 C'est incroyable.
01:25:02 On a convaincu les Français que c'était d'être nazis,
01:25:05 littéralement nazis,
01:25:06 que d'aimer son pays, de dire,
01:25:08 attention, nous n'avons pas la vocation d'être un hôtel de gare.
01:25:13 Peut-être pas jusque-là.
01:25:14 Si je ne sais pas ce que j'ai entendu,
01:25:16 nazifier, peut-être pas aussi fort que ça.
01:25:18 Mais en tout cas, stigmatiser.
01:25:19 Mais les gens ont peur.
01:25:20 Oui, bien sûr, je m'excuse.
01:25:22 Mais j'ai entendu dans la campagne,
01:25:24 quelqu'un de lfi, Manroubri, rappeler à Jordan Bardella,
01:25:27 moi je ne suis pas, je ne suis avec aucun parti,
01:25:29 lui dire, votre parti a été créé par des vafesses.
01:25:32 Vous vous rendez compte ?
01:25:33 Oui, oui.
01:25:34 On est en 2024, vous vous rendez compte ?
01:25:35 C'est ça.
01:25:36 Le Français de base,
01:25:37 qui est plutôt quelqu'un de discipliné,
01:25:39 de bien éduqué,
01:25:40 il voit ça comme quelque chose qu'il faut rechouer.
01:25:43 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:25:44 Merci beaucoup, Dhris Ghali.
01:25:46 Je rappelle le titre de votre livre,
01:25:48 "De la diversité au séparatisme",
01:25:50 voilà, dont on voit la couverture à l'écran.
01:25:53 Merci à vous.
01:25:54 Bonne journée, Dhris Ghali.
01:25:55 On va parler de la réforme des retraites, tiens, justement.
01:25:57 Alors, il y a eu une réforme des retraites,
01:25:59 elle n'a peut-être pas été suffisante,
01:26:01 puisqu'il va peut-être en falloir une nouvelle.
01:26:03 Tiens, c'est la bonne nouvelle du jour,
01:26:05 le McGuillot.
01:26:06 Votre programme avec Domexpo.
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01:26:21 groupeverlaine.pro
01:26:22 Malgré la réforme des retraites,
01:26:24 le déficit sera plus important que prévu.
01:26:26 14 milliards d'euros d'ici 2030,
01:26:28 selon les nouvelles prévisions du Conseil d'orientation des retraites.
01:26:31 Ce dérapage, personne ne l'avait vu venir, le McGuillot ?
01:26:34 Effectivement, c'est une prévision qu'on n'avait visiblement pas anticipée
01:26:37 et on peut se demander pourquoi.
01:26:39 L'année dernière, le COR, le Conseil d'orientation des retraites,
01:26:41 avait calculé que le déficit des caisses de retraite
01:26:43 tout régime confondu atteindrait 0,2% du PIB.
01:26:47 Il a revu cette prévision et largement à la hausse.
01:26:50 Il l'a doublé.
01:26:51 Tout simplement, ce sera 0,4% du PIB,
01:26:53 soit exactement ce qui était prévu avant la réforme des retraites.
01:26:56 D'un point de vue strictement comptable,
01:26:58 on peut donc le dire, cette réforme n'aura servi à rien.
01:27:00 Comment s'explique ce déficit ?
01:27:01 Plusieurs raisons.
01:27:02 D'abord, l'inflation qui a poussé le gouvernement, on le sait,
01:27:05 à indexer les retraites sur cette inflation
01:27:07 et donc à les augmenter d'un peu plus de 5% cette année
01:27:10 pour un coût de 14 milliards.
01:27:12 Et puis, autre raison, le COR avait basé ses prévisions
01:27:14 sur une prévision de croissance supérieure à la réalité,
01:27:17 sur le retour au plein emploi.
01:27:19 Et oui, on le sait, plus il y a de personnes qui travaillent,
01:27:21 plus il y a de cotisations pour payer les retraites,
01:27:23 puisqu'en France, le système fait que ce sont les actifs
01:27:26 qui payent et qui cotisent pour les retraités.
01:27:28 Mais là, le plein emploi s'éloigne.
01:27:30 Il y aura donc moins de cotisations que prévu
01:27:32 et donc plus de déficit.
01:27:34 Et puis, il y a une autre raison plus politique
01:27:36 derrière cette différence d'estimation.
01:27:39 Le précédent président du COR était marqué plutôt à gauche
01:27:43 et on l'accuse d'avoir un peu minimisé le déficit
01:27:46 pour montrer que la réforme n'était finalement pas si urgente que ça.
01:27:49 À l'inverse, le nouveau président du COR est lui,
01:27:52 un économiste réputé proche du gouvernement
01:27:54 et on peut aussi imaginer que lui a tendance à noircir le tableau,
01:27:58 notamment parce que le RN propose une réforme des retraites
01:28:02 qui pourrait être coûteuse, avec un abaissement de l'âge légal
01:28:05 et une indexation des pensions.
01:28:07 - Alors, ça veut dire que la réforme aurait dû être plus dure ?
01:28:10 - En tout cas, ça veut dire qu'elle a manqué son but
01:28:12 et effectivement, on a sans doute fait trop de concessions.
01:28:14 On a facilité les départs anticipés,
01:28:16 on a continué à indexer les retraites
01:28:18 et puis on n'a pas revu le régime des fonctionnaires
01:28:21 qui, on le sait, est très coûteux.
01:28:23 Il va falloir sans doute faire des efforts.
01:28:25 Le taux de remplacement aujourd'hui est d'un peu plus de 50 %.
01:28:27 Si on continue comme ça, il sera de 40 % dans les années à venir
01:28:31 avec des pensions qui vont diminuer
01:28:34 et qui vont surtout moins augmenter à l'avenir que les salaires.
01:28:56 - Allez, on vous dévoile tout de suite le premier album solo de Santa.
01:28:59 - On vous dévoile donc le nouveau single de Santa.
01:29:13 Ça s'appelle "Recommence-moi" et ça connaît déjà beaucoup de succès.
01:29:17 On souhaite à Santa que cette nouvelle chanson
01:29:19 plaise autant que Popcorn.
01:29:21 Ça a été écouté plus de 100 millions de fois à travers le monde.
01:29:25 On écoute Santa qui danse autant qu'elle chante dans ce clip.
01:29:30 - On est en quelque part dedans
01:29:34 Et s'il ne reste plus rien du tout
01:29:39 Et que tout tourne, tourne, tourne autour de nous
01:29:43 Je t'écrirai une chanson pas comme les autres
01:29:48 Et si tout tourne, tourne, tourne ce sera la nôtre
01:29:53 Un, deux, trois, recommence-moi
01:29:57 Ouh, ouh, recommence-moi
01:30:00 Ouh, ouh, j'irai danser au bord du monde
01:30:06 Tu danseras sur mes secondes et on recommence
01:30:09 C'était votre programme avec Carrefour Énergie.
01:30:12 Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies,
01:30:15 Carrefour Énergie, on a tous droit au meilleur.
01:30:17 - Quelles peuvent être les stratégies des différents partis politiques
01:30:22 au lendemain de ces élections européennes
01:30:24 et à quelques jours, maintenant, 19 jours du premier tour des législatives ?
01:30:29 On verra ça avec Jérôme Béglé dans un instant.
01:30:31 A tout de suite.
01:30:32 La politique avec vous, Jérôme Béglé.
01:30:38 Dans trois semaines, les Français voteront à nouveau,
01:30:41 cette fois pour les élections législatives,
01:30:43 pour élire des députés en France.
01:30:46 Quelle peut être la stratégie des différents partis politiques ?
01:30:49 - Comme on dit dans le sport, on est entrés dans le "money time".
01:30:52 Autrement dit, c'est maintenant que tout, mais vraiment tout, se joue.
01:30:55 Chaque parti a sa stratégie.
01:30:57 Rassemblement national, les choses sont claires,
01:30:59 obtenir une majorité absolue pour les 30 juin et 7 juillet,
01:31:02 c'est-à-dire 289 députés.
01:31:05 Difficile, mais pas impossible.
01:31:07 Pour cela, le parti de Jordane Bardella doit marteler et poursuivre sa stratégie
01:31:10 sur ses idées sur l'insécurité, sur l'immigration,
01:31:14 sur la refonte de l'Europe ou sur la rupture avec le système avec un grand S.
01:31:18 Autant de thèmes populaires auprès des Français
01:31:20 qui ont fait la différence ce dimanche.
01:31:22 Côté majorité, l'ambition est beaucoup plus modeste, limiter la casse.
01:31:26 Avec une inconnue, qui va mener à la campagne ?
01:31:28 Stéphane Séjourné, qui est le patron de Renaissance,
01:31:30 n'est pas le meilleur produit d'appel.
01:31:32 Gabriel Attal, sacrifié par Macron sur le thème de la dissolution,
01:31:35 ne mettra pas beaucoup de cœur à l'ouvrage.
01:31:37 Et on sait qu'Emmanuel Macron croit encore à la puissance de son verbe,
01:31:41 que quand il parle, ça fait avancer les choses.
01:31:43 Il va donc multiplier les interventions, les déplacements.
01:31:46 Pour les autres groupes politiques, la stratégie est un peu autre.
01:31:49 Les Républicains devront éviter l'effacement,
01:31:51 la fuite des élus chez Renaissance ou le RN,
01:31:54 et finalement, d'être complètement marginalisés dans la prochaine Assemblée.
01:31:57 À gauche, il semblait que la nupèce avait vécu.
01:32:00 Le Parti communiste avait annoncé dimanche qu'on n'y reprendrait plus.
01:32:02 Et au PS, le bon score de Raphaël Glucksmann aux européennes
01:32:05 rendait de moins en moins audible la ligne forte
01:32:08 qui consiste à reconduire cette alliance de gauche
01:32:11 qui s'est faite au bénéfice de la France insoumise.
01:32:13 Mais les choses ont un peu changé.
01:32:15 Et les filles comme les écologistes devront, eux, redresser la tête dans un mois
01:32:18 et montrer que leur accident électoral de dimanche n'est pas le début de leur crépuscule.
01:32:23 Mais le jeu des alliances a commencé.
01:32:25 Jérôme, peut-il changer la carte politique du 7 juillet prochain ?
01:32:29 Hier soir, un peu à la surprise générale,
01:32:31 les quatre parties de gauche ont annoncé qu'ils présenteraient des candidatures uniques
01:32:34 dans les 577 circonscriptions.
01:32:36 Socialiste, communiste, insoumis et écologiste
01:32:39 ressuscitent une forme de nupèce que l'on croyait mourante.
01:32:42 Elles l'appellent le Front populaire.
01:32:44 Ce n'est pas encore une plateforme programmatique ou de gouvernement,
01:32:47 mais ce Front populaire remet en scène une gauche affaiblie
01:32:50 qui peut prétendre affler, hypothèse haute,
01:32:53 jusqu'à 200 sièges, tout compris dans la prochaine assemblée.
01:32:56 Côté Rassemblement national, on tend également la main à des partis compatibles.
01:33:00 On devrait proposer dans les heures à venir des circonscriptions républicains,
01:33:04 une centaine, une bonne centaine,
01:33:06 et à quelques personnalités de reconquête.
01:33:08 Quelques personnalités et pas forcément aux partis reconquêtes en lui-même.
01:33:11 Le but est d'approcher, voire d'atteindre la fameuse barre des 289 élus.
01:33:15 La liste des candidats devrait être déposée avant dimanche après-midi.
01:33:18 C'est demain matin, si vous me permettez l'expression.
01:33:20 Autant dire que d'ici là,
01:33:22 mille ajustements aux rebondissements sont possibles.
01:33:25 L'angoisse de chaque formation politique est d'être ghostée,
01:33:28 si vous me permettez l'expression,
01:33:29 c'est-à-dire d'être marginalisée, voire de disparaître dans la nouvelle assemblée.
01:33:32 Et tout sera fait de tous les côtés pour éviter ce scénario noir.
01:33:36 Donc vous estimez plus que probable un accord entre l'URN et des députés LR.
01:33:43 À date.
01:33:44 Une centaine de circonceptions.
01:33:45 Je vois trois grands mouvements politiques dans la prochaine assemblée.
01:33:48 Un grand mouvement de gauche, le Front Populaire.
01:33:50 Un grand mouvement autour de Macron, de ce qu'il en restera.
01:33:53 Centre, centre-droite, un peu de centre-gauche.
01:33:55 Et un grand mouvement à droite qui se fera vers le parti le plus en forme du moment,
01:33:59 qui est évidemment le Rassemblement National.
01:34:01 Et on va suivre ça de très très près.
01:34:02 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:34:04 8h10, soyez là.
01:34:05 Sébastien Chenu, porte-parole du RN, sera l'invité de Laurence Ferrari à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
01:34:13 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:34:15 Alexandra, la semaine sera placée sous le signe de la fraîcheur.
01:34:40 Oui, avec des températures en moyenne entre -4 et -5 degrés, en dessous des normales de saison.
01:34:45 Et côté ciel, on retrouve toujours ce temps assez mitigé, notamment sur les régions du nord ou encore entre le sud-ouest et les régions centrales,
01:34:51 avec localement quelques averses ce matin.
01:34:53 Le vent souffle fort également en Méditerranée.
01:34:55 Puis dans l'après-midi, attention à quelques orages qui pourraient localement éclater sur le nord ou encore sur les Alpes.
01:35:01 Côté température, c'est le grand écart ce matin, avec localement 3 à 4 degrés dans la Marne,
01:35:06 contre localement jusqu'à 17, 18 degrés autour du Golfe du Lion.
01:35:09 Et dans l'après-midi, les températures sont parfois plutôt automnales et dignes d'un mois d'octobre,
01:35:14 notamment au nord de la Loire avec seulement 17 degrés pour la pointe bretonne, 15 degrés à Lille,
01:35:19 tandis que vous aurez localement jusqu'à 26 degrés à Montpellier ou encore en Corse.
01:35:23 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
01:35:28 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
01:35:31 C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:35:38 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:35:40 C'est News, il est 8h, bonne journée à tous.
01:35:44 Bienvenue dans la matinale à la Une.
01:35:45 Ce matin, c'est scène de violence dans plusieurs villes de France et notamment à Paris hier soir,
01:35:49 avec des militants d'extrême gauche qui ont violemment manifesté contre le RN.
01:35:53 Des policiers ont été pris à partie, on va vous raconter et vous montrer surtout ce qui s'est passé.
01:35:58 33% des voix, c'est le score qu'obtiendrait le Rassemblement national si les législatives avaient lieu ce dimanche.
01:36:05 C'est ce que révèle notre baromètre OpinionWay pour CNews Europe 1, le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
01:36:11 23% des électeurs voteraient pour un candidat de la gauche unie, 18% pour Renaissance.
01:36:16 Le RN qui est conscient qu'il ne pourra pas gagner tout seul et qui tend la main aux Républicains,
01:36:21 ainsi qu'à Marion Maréchal, Gautier Lebrecht, avec nous pour décrypter et nous donner les toutes dernières informations.
01:36:28 Des tensions à Paris dans des cortèges anti-Rassemblement national.
01:36:31 Il y avait 3000 personnes rassemblées place de la République pour contester la victoire de Jordan Bardella dimanche dernier.
01:36:37 Ce sont des militants qui se disent pro-démocratie mais qui contestent le résultat des urnes chana.
01:36:42 Parmi eux des militants d'extrême gauche, on a également vu des drapeaux palestiniens dans les cortèges.
01:36:47 Cette manifestation à l'initiative de la CGT et de l'UNEF a dégénéré aux alentours de minuit
01:36:53 donnant lieu à des violences contre les policiers. Le récit de la nuit avec Augustin Donadieu.
01:36:59 Face aux militants d'extrême gauche, cette fourgonnette de police n'a d'autre choix que de battre en retraite et prendre la fuite.
01:37:06 Même chose pour cet équipage, poursuivi par ces mêmes éléments radicaux d'ultra-gauche.
01:37:12 Toute la soirée dans les rues de la capitale, ces mêmes scènes d'affrontements et de chaos au milieu de riverains et d'automobilistes impuissants.
01:37:21 Tout a commencé quelques heures plus tôt place de la République et place Saint-Augustin dans l'huitième arrondissement.
01:37:28 Des milliers de militants d'extrême gauche venus manifester sans autorisation contre le Rassemblement National.
01:37:34 Dans le cortège, des drapeaux de la CGT, de la Palestine, des insoumis, des écologistes,
01:37:40 mais surtout des individus vêtus de noir, pierre à la main, tirant sans relâche sur les forces de l'ordre.
01:37:47 Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les militants d'extrême gauche.
01:37:52 Plusieurs poubelles ont été incendiées et du mobilier urbain a été dégradé.
01:37:58 - Il y a eu des mobilisations, des manifestations parfois avec des violences à Montpellier, Marseille, Lyon ou encore Bordeaux.
01:38:05 - Des milliers de personnes étaient rassemblées hier. Il y avait 4400 personnes à Nantes, notamment dans le cortège.
01:38:11 Un homme, vous allez voir les images, a escaladé un immeuble pour atteindre le premier étage.
01:38:17 Vous le voyez, il y a un drapeau français accroché au premier étage de cet immeuble.
01:38:21 Il a voulu l'arracher ce drapeau. Regardez, il escalade une scène filmée sous les applaudissements de la foule.
01:38:28 - La campagne des législatives commencera officiellement lundi prochain.
01:38:32 En attendant, on vous dévoile notre baromètre OpinionWay pour CNews Europe 1, le JDD.
01:38:36 Regardez, si le premier tour avait lieu dimanche prochain, vous seriez 33% à voter pour le RN,
01:38:42 23% à voter pour un candidat de la NUPES, 18% pour la majorité présidentielle,
01:38:47 8% pour la droite qu'on va appeler LR UDI centriste, 5% pour Reconquête.
01:38:54 Pour vous faire une idée de ce qui s'est passé dimanche, regardez cette carte avec tous les cantons où le RN est arrivé en tête.
01:39:02 C'est quasiment toute la France, sauf l'Île-de-France. Pour résumer grossièrement,
01:39:08 Jordan Bardella tend la main depuis quelques heures aux Républicains. Il appelle au rassemblement, c'est le sujet numéro 1.
01:39:15 Le président du RN reconnaît qu'il sera difficile pour lui de gagner seul. Où en est-on des négociations ? Gauthier Lebret.
01:39:22 Marine Le Pen hier, aux 20 heures de TF1, a dit qu'elle accepterait de ne pas mettre de candidat RN face à des candidats LR,
01:39:29 s'il y a accord. Les Républicains sont au cœur de toutes les tractations, puisque Stéphane Séjourné a proposé la même chose,
01:39:35 le chef de file du mouvement présidentiel Renaissance. En ce qui concerne Reconquête, vous voyez bien que c'est du débauchage individuel,
01:39:43 ce qu'essaie de faire le RN. Marion Maréchal a été reçue hier au siège du RN. Elle sera ce matin chez Pascal Praud.
01:39:53 C'est très important de l'entendre, puisque que va-t-il se passer à Reconquête ? Les divisions sont béantes entre Éric Zemmour,
01:40:00 qui a eu une attitude beaucoup plus cinglante à l'égard du RN, que Marion Maréchal. Et quand Marion Maréchal est sortie du QG
01:40:08 et de la réunion avec sa tante Marine Le Pen et avec Jordan Bardella, elle a dit que Jordan Bardella et Marine Le Pen
01:40:14 cherchaient des interlocuteurs constructifs. Donc ça veut dire qu'elle l'est, alors qu'Éric Zemmour ne l'a pas été.
01:40:20 Donc ça va être très intéressant de voir ce qui va se passer, et sans doute aussi une division chez les Républicains
01:40:25 entre ceux qui voudront d'un deal et ceux qui n'en voudront pas.
01:40:29 Merci Gauthier. Effectivement, Marion Maréchal invitée de Pascal Praud à 9h30 dans l'heure des pros.
01:40:34 Est-ce que la droite doit faire l'union ? C'est la question que je vous pose ce matin. RN, LR, Reconquête, vous flashez le QR code
01:40:42 qui va apparaître et vous répondez à la question. On vous entendra à 8h30, à 9h30. Dans un instant, c'est Sébastien Chenu qui sera
01:40:49 l'invité de Laurence Ferrari pour la grande interview sur CNews et sur Europe 1, juste après la petite pause. À tout de suite.
01:40:58 CNews, il est 8h12, bienvenue à tous. Tout de suite, c'est la grande interview et Laurence Ferrari, vous recevez ce matin sur CNews et Europe 1. Sébastien Chenu.
01:41:06 Et c'est votre grande interview sur CNews et Europe 1. Bonjour Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National.
01:41:12 Après la large victoire du RN lors des européennes, le président de la République a donc annoncé une dissolution de l'Assemblée nationale.
01:41:17 Il doit tenir une conférence de presse cet après-midi dans laquelle il pourrait mettre sa démission dans la balance pour maximiser l'enjeu
01:41:25 et mobiliser les électeurs contre vous. C'est un risque ? Emmanuel Macron rêve d'enjamber l'élection qu'il vient de déclencher.
01:41:32 Il voulait faire oublier l'élection européenne par la dissolution et désormais, il voudrait faire oublier la dissolution par peut-être une menace de démission.
01:41:42 Mais moi je dis aux électeurs du RN, c'est justement la bonne occasion de se débarrasser maintenant d'Emmanuel Macron.
01:41:48 S'il met sa démission dans la balance, ça veut dire que dans trois semaines, on peut ne plus avoir Emmanuel Macron à l'Élysée.
01:41:55 Ouf ! La France peut respirer, la France peut retrouver de la sérénité et on peut se débarrasser d'Emmanuel Macron.
01:42:01 Mais est-ce que ça ne va pas faire peur à certains électeurs qui vont redouter le chaos ?
01:42:05 On a vu des manifestations hier dans les rues de Paris de quelques villes. Que leur dites-vous à ces électeurs ?
01:42:10 Non, ne nous méprenons pas. Les manifestants qui sont dans les villes sont instrumentalisés par l'extrême gauche.
01:42:16 Vous savez, ce sont ces gens qui sont pour la démocratie, pour la liberté, uniquement à leur bénéfice et dans leur sens.
01:42:21 Les Français ont voté, il suffit de regarder la carte de France. Ils ont voté tous dans le même sens, avec la même volonté de dire leur mécontentement de la politique d'Emmanuel Macron,
01:42:30 mais aussi leurs aspirations à une autre politique. Ne nous laissons pas impressionner par quelques militants, quelques casseurs ici et là, dans les grandes villes,
01:42:38 qui essayent d'impressionner la grande majorité du peuple français.
01:42:42 C'est l'ordre dont on a besoin et au lieu de faire de la tambouille politicienne, je demande à Emmanuel Macron de ramener l'ordre dans notre pays,
01:42:51 à Gérald Darmanin de ramener l'ordre dans notre pays pour permettre le déroulement d'un scrutin tout à fait légitimement.
01:42:57 Encore un mot d'Emmanuel Macron, hier à Horadour sur Glane, il a déclaré "Nous n'oublions jamais les dégâts engendrés par le nationalisme et la haine".
01:43:04 Ça donne la tonalité de la campagne à venir, avec la stratégie de la peur.
01:43:07 Mais qu'est-ce que c'est que ces espèces de vieux sous-entendus ? Qu'est-ce que ça veut dire que les Français seraient portés vers la haine, vers le nationalisme ?
01:43:15 Non, les Français veulent des politiques qui les défendent, qui défendent les intérêts de la France, qu'ils arrêtent d'agiter, d'utiliser, de travestir l'histoire,
01:43:25 de manipuler les foules comme ils essayent de le faire. Emmanuel Macron est un président en échec, est un président désavoué.
01:43:32 Et désormais, nous avons la possibilité d'amener une autre majorité à l'Assemblée nationale, autour de Jordan Bardella à Matignon,
01:43:38 avec le Rassemblement national comme pivot central de cette majorité, mais avec aussi beaucoup d'hommes et de femmes qui viennent d'autres horizons.
01:43:44 On va parler des coalitions, des alliances que vous pourriez passer. Il y en a une qui s'est nouée hier soir, c'est celle de la gauche.
01:43:50 Quatre parties de gauche qui se sont rassemblées sous la bannière Front populaire, une UPS-BIS constituée par la France Insoumise,
01:43:56 les écologistes, les communistes et les socialistes, alors qu'on sait qu'ils se sont traités d'antisémites pendant toute la campagne.
01:44:02 C'est l'accord de la honte pour vous ?
01:44:04 C'est l'accord de la honte, c'est l'accord qui veut faire oublier l'antisémitisme porté par la France Insoumise.
01:44:12 J'entendais Madame Rousseau dire "mais jamais, M. Katniss, qui a frappé sa femme, ne pourra être investie, le Parti Socialiste".
01:44:19 Mais ils sont passés où tous ces gens-là ? Hop, avalés, disparus, engloutis par Jean-Luc Mélenchon,
01:44:23 qui les domine en fait la réalité, c'est que l'extrême gauche domine la gauche.
01:44:28 M. Glucksmann, avalé immédiatement deux jours après l'élection européenne, soumis à la doxa-mélenchonisme.
01:44:36 C'est très inquiétant, je crois, pour les électeurs de gauche sincères, patriotes, démocrates,
01:44:42 qui ne peuvent pas se reconnaître évidemment dans cette gauche sous la tutelle de l'extrême gauche.
01:44:47 Donc ça veut dire que c'est à victoire de Jean-Luc Mélenchon ce qui s'est passé hier soir ?
01:44:49 Sur les appareils de gauche, Jean-Luc Mélenchon domine.
01:44:53 Évidemment, il domine le PS, il domine le PC, il domine les écolos.
01:44:57 Jean-Luc Mélenchon domine la gauche et c'est très inquiétant pour notre pays.
01:45:02 Raphaël Glucksmann, vous savez, le numéro 3 de cette campagne des européennes,
01:45:08 a proposé hier la candidature de Laurent Berger pour aller à Mantingue en contre-victoire de cet accord de la gauche. Vous y croyez ?
01:45:14 Non, et puis je pense que ça ne plaira pas à M. Mélenchon, parce qu'il ne faut pas oublier maintenant
01:45:17 toute la gauche va devoir faire valider par M. Mélenchon la moindre de ses propositions,
01:45:22 que ce soit sur les hommes ou que ce soit sur les idées.
01:45:24 Ils sont soumis à Jean-Luc Mélenchon, ils nous chantent, mais là on l'a vu, l'inverse pendant les campagnes électorales,
01:45:29 et puis ils retournent à la niche quand Jean-Luc Mélenchon siffle la fin de la récré.
01:45:33 D'ailleurs, en réalité, c'est Raphaël Glucksmann qui devrait, j'ai dit qui parce qu'il a disparu,
01:45:37 c'est Raphaël Glucksmann qui devrait donner le "là". C'est lui qui est arrivé en tête ?
01:45:41 Non, il a été aspiré par Jean-Luc Mélenchon.
01:45:43 Donc ça veut dire que tout ça c'est quand même un théâtre, et ils sont soumis pourquoi ?
01:45:47 Pour garder leur place, pour garder leur siège, parce que sinon le reste, le sort de la France ne les intéresse pas.
01:45:53 Nous, notre seule préoccupation, c'est le sort de la France et des Français.
01:45:56 Les Français sont malheureux de ce qu'ils vivent, et nous, nous sommes là pour redresser le pays.
01:46:00 Sébastien Chenu, avec qui allez-vous passer des alliances, des accords ?
01:46:04 Jordan Bardella affirme avoir eu des discussions avec des cadres des Républicains, est-ce que c'est votre cas aussi ?
01:46:08 Avec qui est-ce que vous échangez ?
01:46:09 Bien sûr, nous, nous ne voulons pas le pouvoir pour nous seuls, nous voulons trouver des partenaires,
01:46:14 des gens qui ne nous ressemblent pas, mais qui sont d'accord avec nous sur les grandes lignes d'un programme de redressement.
01:46:19 Donc nous parlons à des gens venus des Républicains, nous parlons à des gens venus de chez Reconquête,
01:46:24 nous parlons à des gens venus de la gauche. Moi, dans mon département, dans ma région des Hauts-de-France,
01:46:28 je parle avec des élus ou des candidats possibles venant de la gauche patriote et sincère.
01:46:33 Nous parlons, j'allais dire, à tous ceux qui ont envie de se retrousser les manches.
01:46:36 Mais est-ce que vous parlez à Éric Ciotti, avec Bruno Retailleau, avec Gérard Larcher, avec les barons de la droite ?
01:46:41 Nous, nous ne voulons pas d'accord d'appareil. D'ailleurs, il n'y en aura pas, parce qu'il y a deux LR,
01:46:45 il y a ceux qui veulent travailler avec Macron et il y a ceux qui ont envie de travailler avec nous.
01:46:48 Donc il n'y aura pas d'accord d'appareil, mais nous parlons avec tous ceux qui imaginent ensemble,
01:46:53 dans l'intérêt général, pouvoir travailler au bénéfice des Français. Il n'y a pas d'interdit.
01:46:57 Donc des accords locaux, un certain nombre de circonscriptions qui seraient réservées aux Républicains, c'est ça ?
01:47:02 Dans tous les cas, nous, nous leur disons, nous sommes prêts, dans les circonscriptions où vous avez des candidats
01:47:07 de bonne volonté, qui sont d'accord sur les grandes lignes d'un programme que nous sommes en train de construire ensemble,
01:47:13 nous sommes prêts à ne pas mettre de candidats du Rassemblement national pour permettre à des hommes et des femmes
01:47:17 qui ne sont pas adhérents du Rassemblement national, qui viennent d'autres formations ou qui viennent de ce qu'on appelle
01:47:21 la société civile, de devenir demain des acteurs du redressement du pays.
01:47:25 On parle de combien de circonscriptions, Sébastien Chenu ? Une centaine ? Vous pourriez laisser aux Républicains ?
01:47:29 Non, on n'est pas dans ces calculs-là. On est en train de regarder comment trouver les meilleurs candidats,
01:47:34 parce que vous savez, l'ardoise laissée par Emmanuel Macron, c'est quelque chose.
01:47:38 Donc nous avons besoin d'hommes et de femmes motivés, d'hommes et de femmes courageux, c'est ce qui a tellement manqué,
01:47:43 et d'hommes et de femmes qui sont d'accord sur le constat et sur les grandes solutions, les grands engagements,
01:47:49 10, 15 grands engagements qu'on va mettre au bénéfice des Français.
01:47:52 Dans une plateforme qui serait une façon d'éviter que tous ces élus ne prennent la carte du Rassemblement national ?
01:47:59 Ah oui, l'idée, ce n'est pas du tout que les gens viennent ou adhèrent au Rassemblement national,
01:48:02 ou qu'ils se transforment en ce qu'ils ne le sont pas, mais c'est d'être d'accord sur 10, 15 grands engagements au bénéfice des Français.
01:48:08 Y compris sociétaux ?
01:48:09 Des grands engagements sociaux. Sociétaux, si c'est pour parler du sociétal, etc. On n'a pas le temps de s'occuper de ça.
01:48:16 Sincèrement, les Français ont des problématiques...
01:48:18 Vous n'avez pas le temps de vous occuper de la société française ?
01:48:19 Non, sociétaux. C'est-à-dire qu'on n'a pas le temps de sujets marginaux sur lesquels réfléchir, etc.
01:48:25 On a besoin de concrets sur le pouvoir d'achat, sur l'immigration, d'arrêter la casse sociale d'Emmanuel Macron,
01:48:33 c'est-à-dire sa réforme de l'assurance chômage, ce qu'il a sous le coude, c'est-à-dire la désindexation des retraites,
01:48:39 parce qu'il faut bien voir aussi qu'Emmanuel Macron a tous ces projets-là encore sous le coude.
01:48:43 Donc, non, on a besoin de sérieux, on a besoin de donner un cap au pays qui en manque cruellement.
01:48:49 Hier, une rencontre a eu lieu entre Marion Maréchal, Marine Le Pen et Jordane Bardella.
01:48:53 Le rapprochement est évident, il est tout proche, Sébastien Chenu ?
01:48:56 Je crois que Marion Maréchal a plutôt envie de travailler avec nous qu'avec d'autres.
01:49:01 Notamment avec Eric Zemmour ?
01:49:03 Il faut lui poser la question, mais je crois que si elle vient nous voir, c'est qu'elle a plutôt envie...
01:49:07 Vous savez, on a rassemblé 32%, presque 33% des Français dimanche.
01:49:12 On tend la main à ceux qui ne nous ressemblent pas forcément, et on leur dit
01:49:15 "Ce que nous avons en commun, nous allons essayer de le faire fructifier."
01:49:18 Mais vous pourriez faire un accord avec Eric Zemmour, il est les électeur de Reconquest ?
01:49:21 Non, pas d'accord de parti, pas d'accord électoraux.
01:49:23 Parce qu'il a mal parlé de vous, de Marine Le Pen ?
01:49:27 Je crois qu'il n'a pas du tout envie, et que d'ailleurs on n'a pas beaucoup entendu depuis.
01:49:31 Non, non, nous on veut travailler hors-dressement, et on le fera avec des hommes et des femmes
01:49:35 qui sont déterminés sur les propositions que nous sommes en train de construire.
01:49:39 Quel programme pour le Rassemblement National si vous arrivez en tête le 7 juillet prochain ?
01:49:43 Est-ce que déjà vous êtes en mesure de composer un gouvernement ? Qui comme ministre ?
01:49:46 Oui bien sûr, vous avez vu pendant l'élection européenne, nous avons des candidats qui sont arrivés.
01:49:51 D'ailleurs, beaucoup n'appartenant pas à des partis politiques qui viennent de la société civile,
01:49:55 et qui apportaient des compétences.
01:49:57 On l'a vu avec Fabrice Leggeri, l'ancien directeur général de Frontex, avec Malika Sorel, etc.
01:50:03 Donc on a des gens qui travaillent avec nous et qui vont au fur et à mesure où nous allons avancer,
01:50:07 entrer dans la lumière médiatique.
01:50:09 Il y a eu beaucoup de ministres qui n'étaient pas connus quand Emmanuel Macron a été élu.
01:50:12 Personne ne connaissait Muriel Pénicaud, Françoise Nyssen, d'ailleurs plus personne ne se souvient d'elle je pense.
01:50:16 Mais elles sont rentrées dans la lumière au moment où elles ont été nommées ministres.
01:50:20 C'est la fonction qui apporte la lumière médiatique.
01:50:23 Mais vous avez en tête un ministre de l'économie, un ministre de l'intérieur, un ministre de la justice.
01:50:26 Je crois que Jordan Bardella et Marine Le Pen.
01:50:28 Le ministre de la justice, vous savez, Marine Le Pen avait dit pendant l'élection présidentielle
01:50:31 que Jean-Paul Garraud, l'ancien directeur de l'école de la magistrature,
01:50:35 aujourd'hui député européen, était prêt pour la fonction.
01:50:39 Eh bien nous avons des hommes et des femmes,
01:50:41 puis il y en aura qui ne viennent pas du Rassemblement national,
01:50:43 qui se préparent aujourd'hui et qui, je crois, ont envie de donner le meilleur d'eux-mêmes.
01:50:47 Sébastien Chenu, en cas de victoire du RN le 7 juillet,
01:50:50 quelle serait la première mesure, la première réforme que vous proposeriez au pays ?
01:50:53 Une mesure de pouvoir d'achat.
01:50:55 Arrêter la hausse du prix du gaz qui est annoncée par le gouvernement.
01:50:59 C'est une mesure pour redonner de l'oxygène aux Français.
01:51:02 Les Français sont essorés, ils sont asphyxiés.
01:51:04 Moi j'étais dans ma circonscription, évidemment, pour voter.
01:51:07 À Denain, les gens dans les bureaux de vote me l'ont dit.
01:51:09 On dit "on ne peut plus payer, on n'y arrive plus".
01:51:11 Je me souviens à Marquette en Ostrevent,
01:51:13 les gens qui me disaient ça à la sortie du bureau de vote.
01:51:15 Donc une mesure de pouvoir d'achat.
01:51:17 Cesser la hausse des prix réglementaires du gaz.
01:51:19 Du gaz et de l'énergie aussi ?
01:51:21 Bien sûr, mais notre programme, effectivement, de baisse des prix de l'énergie.
01:51:26 Il y a aussi des mesures que vous aviez proposées.
01:51:29 Il y aura un programme économique qui sera d'ailleurs rendu public par Marine Le Pen
01:51:33 bien sûr, vous savez que Marine Le Pen est un des rares leaders politiques
01:51:37 qui a dit que la dette, ça se paye et ça se règle.
01:51:40 L'ardoise de M. Macron va être terrible.
01:51:42 Vous avez d'ailleurs l'extrême gauche, J.-L. Mélenchon, qui a dit
01:51:44 "non, nous la dette, on s'en fiche, on s'en lave les mains, ça n'existe pas".
01:51:47 Si vous ne payez pas la dette, vous ne pouvez plus emprunter
01:51:49 sur les marchés financiers pour financer vos politiques sociales.
01:51:52 Donc Marine Le Pen va regarder l'état des comptes
01:51:55 et a pour objectif, effectivement, d'avoir des comptes publics
01:51:58 qui reviennent dans le vert.
01:52:00 Donc ça veut dire que toutes les mesures que vous proposez ne pourraient pas être réalisées.
01:52:03 Par exemple, fiscalité baissée sur les carburants, TVA à 10 euros sur un certain nombre de produits.
01:52:07 Non, parce qu'on va retrouver des marges de manœuvre ailleurs.
01:52:09 Par exemple, nous on est pour une taxe sur les sur-profits.
01:52:12 Les entreprises qui ont fait d'énormes profits pendant la période notamment du Covid
01:52:16 et qui ne sont pas dues à leur savoir-faire mais simplement à un contexte.
01:52:19 Eh bien nous allons travailler et ça, ça se met en place assez rapidement.
01:52:22 Et puis après, il y a aussi redresser le pays, on le dit économiquement,
01:52:25 le protéger socialement et puis le redresser dans l'autorité
01:52:29 dont notre pays a besoin.
01:52:31 Et sur ça, il n'y a pas besoin forcément tout de suite de moyens sur les peines,
01:52:35 notamment les peines de prison, le quantum de peine,
01:52:39 sur la responsabilisation des familles qui ne tiennent pas leur gamin lorsqu'il est délinquant.
01:52:43 Tout ça, ce sont aussi des sujets sur lesquels on peut avancer très rapidement.
01:52:46 Revenir sur la réforme des retraites, Sébastien Genu.
01:52:48 Écoutez, ça en fait partie, mais est-ce que ça en fait partie tout de suite ?
01:52:52 On va regarder l'état des comptes publics.
01:52:54 Nous, notre objectif, c'est évidemment revenir sur cette réforme des retraites.
01:52:57 Est-ce que c'est possible ? Là, selon l'ardoise d'Emmanuel Macron, on va voir.
01:53:00 Moi, je pense qu'il faut redonner de l'oxygène aux Français, protéger les Français,
01:53:03 restaurer l'autorité dans le pays. Ça, c'est primordial.
01:53:06 Raphaël Gérald Darmanin, hier, disait hier soir, si le RN gagne,
01:53:09 c'est 10 milliards de dépenses en plus.
01:53:11 Ça représenterait 5 000 euros par personne qui payent des impôts dès le mois de septembre
01:53:16 pour financer les dépenses. Qu'est-ce que vous lui dites ?
01:53:18 Monsieur Darmanin, c'est complètement délirant qu'il s'occupe aujourd'hui
01:53:21 de ramener la sécurité dans les quartiers des grandes villes où il y a des manifestations.
01:53:25 Il serait mieux d'être concentré sur ça. Il a encore, je pense, 15 jours
01:53:28 pour essayer de nous montrer ce qu'il sait faire, ce qu'il n'a pas su faire pendant 7 ans.
01:53:32 Aujourd'hui, monsieur Darmanin, ce n'est pas la peine d'agiter les peurs.
01:53:35 Soyons rationnels, qu'il se calme, qu'il s'occupe de la sécurité des Français.
01:53:38 Et nous, on va lui démontrer qu'on peut faire autrement.
01:53:41 Parce que ce qui est intéressant, c'est de démontrer aux Français
01:53:44 qu'en nous essayant, ils peuvent nous voir à l'œuvre.
01:53:46 Ils peuvent découvrir ce que nous sommes capables de faire.
01:53:49 Et nous, nous le disons aux Français, essayez-nous.
01:53:51 Il y aura les Jeux olympiques, vous le savez, qui ne le sait pas.
01:53:54 Est-ce qu'il faut prendre en compte cette donnée-là ?
01:53:56 Est-ce que l'arrivée d'un nouveau gouvernement,
01:53:58 si encore une fois les électeurs confirment leur choix le 30 juin et le 7 juillet,
01:54:02 n'est pas un risque pour la sécurité de notre pays ?
01:54:04 Non, au contraire, je pense que c'est un avantage d'avoir un nouveau gouvernement,
01:54:08 de faire se lever dans le pays un espoir.
01:54:12 Nous sommes très conscients des responsabilités qui sont devant nous.
01:54:15 Mais nous disons aussi que c'est le premier jour de l'après-Macron
01:54:18 qui est en train de se dessiner. Enfin, nous allons sortir du macronisme.
01:54:22 Et on dit aux Français, allez-y, restez mobilisés, confirmez votre vote.
01:54:27 Vous avez fait confiance aux élus du Rassemblement national
01:54:29 sur ce que nous vous proposions pour l'Europe.
01:54:31 Faites-nous confiance sur ce que nous vous proposons pour la France.
01:54:34 Sébastien Chenier, vous avez dévoilé l'affiche de campagne du parti.
01:54:36 Bardella, Premier ministre.
01:54:38 Monsieur Bardella sera donc candidat à Matignon,
01:54:40 sans être candidat aux législatives, c'est possible ?
01:54:42 Il a été candidat dimanche dans les 577 circonscriptions de France.
01:54:46 Et il est arrivé en tête, avec la liste soutenue par Marine Le Pen,
01:54:49 dans une immense majorité des circonscriptions de France.
01:54:52 Donc si vous voulez, l'onction populaire, il l'a eu dimanche, Jordan Bardella.
01:54:57 Mais il a été élu dimanche député européen.
01:54:59 Ce n'est pas pour se présenter dans une circonscription,
01:55:01 arriver à toute vitesse en 15 jours quelque part.
01:55:04 Il s'est présenté devant tous les Français.
01:55:06 On peut considérer que la mission a été accomplie.
01:55:08 Est-ce que Marine Le Pen serait prête à débattre,
01:55:10 encore une fois, avec Emmanuel Macron ?
01:55:12 L'idée est toujours dans l'air, elle ne l'a pas balayée.
01:55:15 Hier soir, ça aurait de l'intérêt pour elle ?
01:55:17 Marine Le Pen ne renonce à rien.
01:55:19 Mais surtout, on a compris quelque chose,
01:55:20 c'est que dès qu'Emmanuel Macron ouvre la bouche,
01:55:22 il galvanise nos électeurs.
01:55:24 Dès qu'Emmanuel Macron, il ne peut pas s'en empêcher,
01:55:26 intervient à la télévision, il mobilise nos électeurs.
01:55:29 Donc moi, ce que j'attends d'Emmanuel Macron,
01:55:31 c'est qu'il parle toute la semaine.
01:55:32 Merci beaucoup Sébastien Chenu,
01:55:33 vice-président du Rassemblement National.
01:55:35 C'était votre grande interview ce matin, sur CNews et sur Europe 1.
01:55:38 CNews, il est bientôt 8h30.
01:55:45 Merci à vous, Laurence Ferrari, et à votre invité,
01:55:47 Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National.
01:55:51 Toute l'équipe, évidemment, de La Matinale.
01:55:53 Et là, on est avec Lomid Guillaume, avec Chana Lusso,
01:55:56 Gautier Lebrecht, les toutes dernières informations
01:55:58 sur la situation politique,
01:55:59 qui avance, j'allais dire, d'heure en heure,
01:56:01 voire de minute en minute.
01:56:04 Alexandra Blanc est avec nous,
01:56:06 et Pierre-Marie Sèvres, de l'Institut pour la Justice,
01:56:09 nous accompagne dans cette dernière tranche,
01:56:13 jusqu'à 9h dans La Matinale.
01:56:15 On va parler, évidemment, de l'insécurité et du vote RN,
01:56:18 du lien entre vote RN et insécurité.
01:56:21 A la une, le raz-de-marée électoral du RN,
01:56:24 dans certaines régions et dans certaines villes.
01:56:26 Nous sommes allés à Aix-en-Provence,
01:56:28 qui a basculé en faveur du Rassemblement National.
01:56:31 Témoignage des lecteurs dans un instant.
01:56:34 Emmanuel Macron prendra la parole aujourd'hui
01:56:36 lors d'une conférence de presse.
01:56:37 Le président de la République devrait donner
01:56:39 les grandes orientations de la campagne de son camp
01:56:41 pour les législatives anticipées.
01:56:43 On est avec vous, Gauthier.
01:56:44 Le BRET, vous nous expliquerez les enjeux
01:56:46 de cette prise de parole.
01:56:47 On n'a toujours pas l'horaire ?
01:56:49 On n'a toujours pas l'horaire, Romain.
01:56:50 Pas d'horaire précis.
01:56:51 On va voir ça dans un instant.
01:56:53 Le niveau d'insécurité explique en partie
01:56:56 le succès du RN aux européennes.
01:56:58 C'est en tout cas ce que vous affirmez,
01:57:00 Pierre-Marie Sèvres, directeur de l'Institut pour la Justice.
01:57:03 Merci d'être avec nous, et à tout de suite.
01:57:05 Un changement de gouvernement probable
01:57:07 à quelques jours des Jeux Olympiques.
01:57:09 Faut-il s'inquiéter ?
01:57:10 Je poserai la question à notre spécialiste,
01:57:12 Claude Moniquet, qui est déjà connecté.
01:57:15 A tout de suite, Claude.
01:57:16 Certaines villes ont basculé pendant ces élections européennes.
01:57:20 C'est-à-dire qu'elles ont voté en faveur majoritairement
01:57:23 du Rassemblement national pour la première fois.
01:57:26 C'est le cas d'Aix-en-Provence, qui jusqu'à maintenant
01:57:28 était un bastion du centre-droit, on va dire,
01:57:31 Macronier et LR.
01:57:32 Oui, sauf que dimanche dernier, le RN a rassemblé 23% des voix,
01:57:36 Valérie Hayé, 17%.
01:57:38 Stéphanie Rouquet est allée rencontrer des habitants
01:57:41 d'Aix-en-Provence pour tenter de comprendre pourquoi.
01:57:44 A Aix-en-Provence, la liste de Jordane Bardella
01:57:47 est arrivée en tête avec 22,69% des suffrages.
01:57:51 C'est une première.
01:57:52 Lors des élections européennes de 2019,
01:57:55 la liste, soutenue par Marine Le Pen,
01:57:57 se classait en deuxième position,
01:57:59 avec 17% des voix, derrière Renaissance.
01:58:02 Moi, je trouve que c'est pas une si mauvaise chose que ça.
01:58:04 Peut-être que ça apportera du changement,
01:58:06 bon ou mauvais, je ne sais pas.
01:58:07 Non, je ne l'explique pas.
01:58:08 Je suis absolument honteuse de ce qui s'est passé hier.
01:58:10 C'était prévu.
01:58:11 Et la suite n'est pas écrite.
01:58:13 Je pense que le gouvernement n'a pas fait le nécessaire
01:58:15 pour l'immigration.
01:58:16 Je pense que ça vient surtout de là.
01:58:18 Je pense que ça vient de là.
01:58:19 Alors, après la dissolution de l'Assemblée nationale,
01:58:22 qu'attendent ces électeurs ex-rois des élections législatives ?
01:58:26 Ah, je n'attends pas grand-chose de bon.
01:58:29 Est-ce qu'il va y avoir une réaction ?
01:58:32 Ça, je n'en sais rien.
01:58:33 Je pense que Macron a tout calculé.
01:58:35 Ça va être un peu la tendance européenne, je suppose.
01:58:38 Il faudrait déjà que le peuple sache qui veut voter réellement,
01:58:43 déjà parce que c'est confus.
01:58:45 On ne sait jamais, on va à droite, à gauche,
01:58:46 et à chaque fois, ça change.
01:58:47 Donc, ça met un peu en désaccord tout le monde
01:58:49 et ça ne fait pas bon commerce, on va dire.
01:58:52 Quelles que soient leurs attentes,
01:58:54 les électeurs que nous avons rencontrés assurent
01:58:57 qu'ils se mobiliseront dans trois semaines
01:58:59 pour ces élections législatives anticipées.
01:59:03 Voilà l'insécurité, l'immigration qui font partie des thèmes principaux,
01:59:07 comme le disait un des électeurs ex-rois qu'on vient d'entendre.
01:59:11 Emmanuel Macron va donner une conférence de presse cet après-midi,
01:59:14 deux jours après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:59:17 Alors, il y a un petit peu de confusion autour de cette conférence de presse.
01:59:21 Vous allez nous parler des enjeux.
01:59:23 Ce qui est quand même étonnant, c'est qu'on n'a toujours pas d'horaire précis.
01:59:25 Toujours pas d'horaire précis.
01:59:26 Conférence de presse du président de la République, on n'a pas d'horaire précis.
01:59:28 Ni, vous savez, la taille de la conférence de presse,
01:59:30 c'est-à-dire le nombre de journalistes accrédités,
01:59:32 s'il fait une grande conférence de presse comme ce qu'il avait fait il y a quelques mois
01:59:36 dans la salle des fêtes de l'Elysée.
01:59:38 C'est cet après-midi, c'est aujourd'hui.
01:59:40 Et le but, c'est d'incarner la campagne des législatives.
01:59:43 Rendez-vous compte, ça fait trois jours,
01:59:45 Gabriel Attal n'a toujours pas pris la parole.
01:59:47 On ne sait pas où est passé le Premier ministre.
01:59:49 On sait qu'il y a un pupitre qui était prévu dans la cour de Matignon
01:59:52 le soir des élections européennes.
01:59:55 Pupitre aussitôt retiré quand Emmanuel Macron a pris le choix
01:59:58 de dissoudre et de s'adresser aux Français.
02:00:01 Gabriel Attal, il est très marqué par ce qui s'est passé.
02:00:03 Il ne s'y attendait pas.
02:00:04 Il pensait démissionner et être aussitôt relégitimé en étant renommé.
02:00:09 Et potentiellement, le 7 juillet, il sera le deuxième Premier ministre
02:00:13 de l'histoire de la Ve, le plus éphémère après Bernard Cazeneuve.
02:00:17 Donc évidemment, c'est une partie de sa carrière politique
02:00:20 très assombrie et très dure pour lui.
02:00:22 Information de notre excellent confrère Jacques Serret d'Europe 1.
02:00:26 Tout à l'heure, Emmanuel Macron pourrait mettre dans la balance
02:00:29 lors de la conférence de presse sa propre démission
02:00:32 pour dramatiser l'enjeu de ces élections législatives.
02:00:36 Si vous ne me donnez pas la majorité, je démissionne.
02:00:38 C'est une potentialité racontée ce matin par Jacques Serret.
02:00:42 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'il ne faut plus avoir aucune certitude.
02:00:44 La dissolution, c'était impossible.
02:00:46 Ce n'est pas moi qui le disais, c'était Emmanuel Macron.
02:00:48 Il y a lui-même, il y a quelques jours, la démission, pensez-vous,
02:00:51 jamais j'irai jusqu'à la fin de mon mandat, la dernière heure,
02:00:54 la dernière minute, la dernière seconde.
02:00:56 La NUPES qui va se reformer, c'est impossible
02:00:58 avec toutes les insultes qui se sont échangées.
02:01:00 Tout devient possible, même ce qui pouvait être impossible
02:01:03 il y a encore quelques jours, voire quelques heures.
02:01:06 En attendant le premier tour, cette question,
02:01:08 est-ce que selon vous, le chef de l'État a bien fait de dissoudre l'Assemblée nationale ?
02:01:12 61% des Français estiment que oui.
02:01:16 La dissolution est une bonne chose.
02:01:19 38% désapprouve.
02:01:21 Voilà le résultat de notre sondage OpinionWeb pour CNews Europe 1.
02:01:24 Et le JDD, cette histoire que je tiens absolument à vous raconter ce matin
02:01:30 parce qu'elle est révélatrice de ce que l'immense majorité des Français ne veulent plus voir.
02:01:35 C'est une information de nos confrères du Figaro.
02:01:37 Écoutez bien, une juge d'instruction de Carpentras a été obligée de déménager
02:01:41 avec ses enfants, accessoirement, qui ont dû changer d'école,
02:01:45 de vendre sa maison. Pourquoi ?
02:01:47 Parce qu'elle était menacée par un trafiquant de drogue,
02:01:49 prénommé Sofiane, en l'occurrence, dont le frère Adam est également incarcéré.
02:01:53 Les deux frères sont concernés par le trafic de drogue.
02:01:56 Elle a été menacée de mort, cette magistrate, par Sofiane,
02:01:59 qui, lors d'un échange en visio, lui a déclaré "je veux que tu meurs,
02:02:03 je prie pour que tu meurs, j'espère que tu auras un accident et que tu vas mourir".
02:02:06 Pendant une visio avec cette juge d'instruction, qui est très bien notée,
02:02:11 qui est une excellente magistrate.
02:02:13 Des protagonistes de l'affaire avaient par ailleurs acheté la maison mitoyenne
02:02:17 de la magistrate, la maison donc collée, ce qui est considéré comme une menace, évidemment.
02:02:21 C'était devenu invivable pour elle.
02:02:24 Elle a donc déménagé et quitté Carpentras.
02:02:27 Ils ont réussi à terroriser une magistrate.
02:02:31 Ces trafiquants de drogue ont "gagné".
02:02:34 Ce sont donc des délinquants qui ont réussi à dire qu'ils ne voulaient pas
02:02:38 que leur dossier soit traité par cette magistrate.
02:02:41 Voilà comment ça s'est passé à Carpentras.
02:02:43 C'est une histoire racontée dans le Figaro.
02:02:45 Pierre-Marie Sèvres, directeur de l'Institut pour la Justice.
02:02:47 Déjà un commentaire sur cette affaire.
02:02:49 Malheureusement, ça ne m'étonne pas.
02:02:51 J'ai pour habitude de dire que le trafic de drogue, c'est la colonne vertébrale du crime.
02:02:55 Je pense que tout ce nuage de criminalité, de délinquance qu'on laisse prospérer
02:02:59 depuis des décennies, il est évident qu'à un moment donné, il allait donner ça.
02:03:03 Et il donne déjà d'autres fruits tout aussi mauvais, tout aussi pourris.
02:03:07 J'ai le souvenir, il y a encore quelques semaines, d'affaires de greffiers,
02:03:11 des professionnels de justice, des gens qui œuvrent pour condamner les délinquants.
02:03:16 Des greffiers corrompus. Il y en a des affaires comme ça.
02:03:19 Et c'est en train de sortir, c'est en train de se multiplier.
02:03:21 C'est un signal faible qui effectivement, quand on lit à droite, à gauche,
02:03:25 dans la PQR, dans la presse régionale, des histoires effectivement
02:03:29 de personnel de police également, faiblement évidemment,
02:03:33 et de justice, voire de la pénitentiaire, corrompus, ça existe.
02:03:38 Je voulais vous entendre ce matin, Pierre-Marie Sèvres, ce que vous avez écrit,
02:03:40 ce qui explique le succès du RN. C'est le niveau d'insécurité en France.
02:03:43 C'est aussi une intuition personnelle. Moi, je vais vous dire,
02:03:46 quand je me promène dans ma vie de tous les jours,
02:03:48 quand je vais en province, là où je passe le plus clair de mon temps,
02:03:52 quand je prends les transports, quand je prends un taxi,
02:03:54 quand je discute avec même des membres de ma famille qui ne sont pas politisés,
02:03:57 le sujet sur lequel tout le monde est d'accord, c'est le niveau terrible
02:04:02 et insupportable d'insécurité, et surtout, dont on vit,
02:04:06 mais surtout auquel on a l'impression que personne ne répond.
02:04:08 Moi, je n'en peux plus d'entendre toujours les mêmes mots,
02:04:11 toujours les mêmes plans. On va être impitoyable contre ceci,
02:04:13 contre cela, contre le trafic d'autorités, etc.
02:04:15 Ça fait des années qu'on entend les mêmes mots, les mêmes expressions,
02:04:18 et rien ne change tout en pire. C'est ça.
02:04:22 Et le trafic de drogue sans quiste ? Face à ça, Emmanuel Macron n'a pas fait grand-chose.
02:04:26 Il n'a absolument rien fait. Moi, là où je ne lui jette pas la pierre,
02:04:28 c'est que c'est près des asseurs non plus.
02:04:30 Moi, je n'ai pas souvenir d'une bonne mesure en termes de justice
02:04:33 depuis peut-être les peines planchées, et encore,
02:04:35 sous le quinquennat Sarkozy, on a vu des très mauvaises mesures aussi.
02:04:38 La loi pénitentiaire, la loi Dati de 2009 avaient été très mauvaises.
02:04:42 Donc non, la situation ne s'améliore pas depuis au moins les années 80.
02:04:46 Le dernier bon ministre de la Justice.
02:04:48 Qu'est-ce qui devrait changer ? C'est une vraie volonté politique.
02:04:51 C'est ça qui manque, une vraie volonté politique, d'assumer des choix politiques.
02:04:55 Peut-être dur, parce que c'est dur d'être sévère.
02:04:59 C'est plus facile de tout laisser filer.
02:05:01 Absolument, complètement. Moi, je pense que tout ça est le fruit d'une idéologie.
02:05:05 Pendant mes études de droit, j'ai le souvenir très précis.
02:05:09 Le conformisme général, le modèle de pensée auquel tout le monde se conforme
02:05:13 sans même y réfléchir, même sans y réfléchir du tout, c'est ça.
02:05:17 On ne va pas mettre les gens en prison.
02:05:19 C'est une mauvaise idée. La prison n'est pas la solution.
02:05:22 Il faut réinvestir dans l'éducation, etc.
02:05:25 Ce sont ces mesures-là qui sont testées depuis les années 70
02:05:29 et qui ne fonctionnent pas, qui donnent la situation qu'on connaît aujourd'hui
02:05:32 qui est certainement la pire de toute l'Europe.
02:05:34 La France est probablement dans la pire posture sécuritaire de toute l'Europe.
02:05:38 Il y a un lien qui est fait avec l'immigration.
02:05:41 Le ministre de l'Intérieur lui-même le faisait d'ailleurs, Gérald Darmanin.
02:05:46 On était avec l'ancien préfet Michel Auboin à 7h10
02:05:49 qui nous rappelait que chaque année, en France, il y a 150 000 demandeurs d'asile.
02:05:54 On sait qu'une partie des demandes d'asile seront refusées
02:05:57 et ces personnes resteront pour la plupart.
02:05:59 Et 350 000 nouvelles demandes de titre de séjour.
02:06:02 Ça fait 500 000 arrivées, il faut les gérer.
02:06:04 C'est ça, absolument.
02:06:05 Et moi, quand je vous disais, c'est un sujet qui fait l'unanimité,
02:06:08 les immigrés, les Français d'origine immigrée ou les étrangers qui habitent en France
02:06:11 sont les premiers à en souffrir et à se plaindre de ça.
02:06:15 Peut-être même encore plus que les Français autochtones
02:06:18 que moi je connais dans mon entourage.
02:06:20 C'est un sujet qui met tout le monde d'accord et que les immigrés subissent en premier.
02:06:25 Mais d'un autre côté, c'est vrai qu'il y a une surreprésentation
02:06:27 qui est évidente à l'œil nu et que tout le monde connaît et qu'il faut traiter.
02:06:31 D'ailleurs, pour rendre justice aux immigrés qui ne font rien de mal, qu'il faut traiter.
02:06:35 Donc ce lien est évident et probablement que pendant les européennes,
02:06:38 on l'a vu, l'immigration était le sujet numéro un selon certains baromètres.
02:06:41 Tout ça est très, très, très lié.
02:06:43 Merci beaucoup Pierre-Marie Sèvres.
02:06:44 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
02:06:47 La question que je vous pose depuis le début de la matinale,
02:06:49 est-ce que la droite doit s'unir autour du RN ?
02:06:52 La gauche l'a fait, la gauche a décidé de se regrouper
02:06:54 avec les communistes, les socialistes et les filles et les écologistes.
02:06:57 Est-ce qu'il faut que la droite fasse pareil avec des LR et reconquête autour du RN
02:07:02 qui est arrivé largement en tête dimanche dernier ?
02:07:05 Vous avez flashé le QR code, voici vos vidéos.
02:07:08 Il est évident que la droite, toutes les droites doivent se faire unir.
02:07:12 On ne peut pas laisser le pays dans cet état-là.
02:07:14 Si vous regardez bien les informations, vous voyez qu'il y a même des personnes
02:07:18 de gauche, d'extrême gauche, qui arrachent les drapeaux français,
02:07:21 comme on a vu hier soir, en montant sur les immeubles pour arracher
02:07:27 les drapeaux français, on en est là, on en est à la détestation de la France.
02:07:30 Il faut absolument que toutes les droites se réunissent
02:07:33 et reviennent sur quelque chose de plus calme.
02:07:35 Effectivement, elle est incontournable pour que le RN puisse aller vers du changement,
02:07:43 pour qu'on puisse tous respirer enfin et avoir un nouvel horizon
02:07:49 sur un nouveau changement politique.
02:07:55 Voilà, tout simplement. Donc il faut cette union des droites.
02:07:58 Tiens, cette réaction de Xavier Bertrand à l'instant,
02:08:02 qui appelle Éric Ciotti à clarifier la position des LR face au RN.
02:08:10 Gauthier Lebret.
02:08:11 Eh bien, ça veut dire tout simplement, on comprend ce qui se passe en coulisses,
02:08:14 s'il vous plaît, du côté des Républicains.
02:08:15 La technologie des plaques chez LR.
02:08:16 Voilà, il y a Éric Ciotti qui est en train de manœuvrer en coulisses
02:08:19 pour pourquoi pas un rapprochement avec le RN des candidatures communes.
02:08:23 Rendez-vous compte potentiellement de quoi on parle.
02:08:25 Un bulletin de vote sur lequel vous auriez les logos du RN, des Républicains
02:08:31 et d'une partie de reconquête potentiellement le 30 juin et le 7 juillet prochain,
02:08:37 ce que fait en fait la NUPES ou le Front Populaire.
02:08:40 Donc, c'est une révolution absolue, totale.
02:08:43 Et vraisemblablement, c'est vers ce quoi Éric Ciotti veut tendre.
02:08:47 Il ne veut pas aller chercher du côté du macronisme,
02:08:49 où on sent bien que la page est en train de se tourner.
02:08:52 Il suffit de regarder les sondages sur ce qui peut se produire dans les prochaines semaines.
02:08:57 Donc, Xavier Bertrand, qui est évidemment contre cette alliance avec le RN,
02:09:00 demande à Éric Ciotti de clarifier sa ligne.
02:09:03 Mais si Éric Ciotti, parce qu'Éric Ciotti ne va pas faire ça tout seul,
02:09:06 va demander aux députés de son groupe ce qu'ils en pensent.
02:09:10 Et s'il y a une majorité de députés LR qui est prête à faire ce deal,
02:09:13 eh bien ils vont y aller.
02:09:14 Et Xavier Bertrand restera sur le bord du chemin.
02:09:17 Mais est-ce que Xavier Bertrand n'est pas un homme seul au sein des Républicains
02:09:20 ou est-ce qu'il est très peu soutenu au sein des LR ?
02:09:22 Il y aura potentiellement effectivement une division à ce moment-là.
02:09:24 Et d'ailleurs, c'était très intéressant d'entendre Sébastien Chenu,
02:09:27 interrogé par Laurence Ferrari, qui disait qu'il pourrait se mettre d'accord,
02:09:31 LR et le RN, sur une quinzaine, une vingtaine de mesures urgentes à prendre.
02:09:36 Sébastien Chenu qui a dit pas des mesures sociétales,
02:09:38 non, des mesures urgentes qui concernent les Français.
02:09:42 On peut imaginer des mesures économiques et des mesures de sécurité.
02:09:47 Alors là, évidemment, le babelais, c'est les mesures économiques,
02:09:50 parce que les programmes économiques des Républicains et du RN
02:09:54 sont à géométrie variable, même, à géométrie variable.
02:09:57 C'est-à-dire que vous avez un parti plutôt libéral, que sont les Républicains,
02:10:00 et un parti dont on dit souvent que la fibre sociale de Marine Le Pen
02:10:05 emporte son programme économique vers la gauche.
02:10:08 C'est un programme économique qui est quasiment, j'allais dire,
02:10:10 comme celui de la France insoumise, sur vraiment le programme économique seulement.
02:10:15 Et puis, il y a aussi une nouvelle actrice dans cette potentielle union,
02:10:18 elle sera à 9h30 sur notre antenne, c'est évidemment Marion Maréchal,
02:10:21 qui a rencontré hier Jordan Bardella et Marine Le Pen.
02:10:25 Et cette union pourrait se faire sans Éric Zemmour, c'est tout l'enjeu pour elle.
02:10:28 Merci Gauthier, vous restez bien sûr avec nous.
02:10:31 L'inquiétude des maires qui ont seulement trois semaines pour organiser ces élections,
02:10:35 un scrutin nécessite de la main d'oeuvre, forcément du personnel.
02:10:38 C'est aussi un coût important pour les communes, Chana.
02:10:40 Et pour certaines, c'est plus compliqué que pour d'autres.
02:10:42 Alors l'Association des maires de France a publié un communiqué hier
02:10:45 pour alerter sur ces difficultés.
02:10:48 Je vous propose d'écouter Philippe Laurent, vice-président de l'AMF.
02:10:51 C'est déjà difficile d'une manière générale, mais là, ça va être encore plus difficile
02:10:54 de trouver des assesseurs pour tenir les bureaux de vote.
02:10:58 Je rappelle qu'il faut qu'en permanence, il y ait au moins trois personnes au bureau de vote,
02:11:03 un président et deux assesseurs.
02:11:05 Et puis évidemment, on ne peut pas demander aux gens de faire 12 heures défilés.
02:11:09 Donc en fait, il faut au moins doubler, voire tripler ce nombre de personnes.
02:11:13 Voilà les maires qui alertent sur l'organisation.
02:11:18 Ça se fera, mais ils n'avaient pas prévu, comme on dit.
02:11:21 Le second tour des législatives, donc dimanche 7 juillet pour le second tour.
02:11:26 Ce qui veut dire qu'il est possible, probable, qu'il y ait un nouveau gouvernement
02:11:30 nommé juste avant les Jeux olympiques.
02:11:32 Ce n'est pas sans poser de questions, voire susciter des inquiétudes
02:11:36 sur l'organisation des Jeux, des JO, voire sur la sécurité.
02:11:40 Claude Monniquet en direct avec nous.
02:11:41 Claude, vous avez identifié plusieurs points sensibles. Dites-nous.
02:11:45 Oui, en fait, tout va dépendre, bien entendu, des résultats au soir du 7 juillet.
02:11:50 Si le gouvernement actuel se maintient, mais ça semble quand même assez peu probable,
02:11:56 a priori, il n'y a pas de problème, les choses continuent.
02:11:59 Mais s'il ne se maintient pas, s'il y a un nouveau gouvernement, par définition,
02:12:02 il peut y avoir d'abord une période de flottement dans la communication
02:12:06 entre les services d'enseignement et de police et les nouvelles autorités,
02:12:09 le nouveau ministre de l'Intérieur.
02:12:11 Deuxièmement, de toute façon, le ministre lui-même et son équipe, son cabinet,
02:12:16 devront se familiariser avec un dossier sécuritaire des JO qui est extrêmement complexe,
02:12:21 qui a été monté sur à peu près deux ans, et ça ne peut pas se faire en trois, quatre jours.
02:12:26 Tout le monde le comprend.
02:12:27 Le troisième risque, bien entendu, et on le voit déjà depuis hier,
02:12:31 c'est d'avoir dans les jours qui viennent déjà, des manifestations qui tournent à l'émeute
02:12:36 et qui, après le 7 juillet, si, comme c'est en tout cas possible, voire attendu,
02:12:42 si le RN remporte les élections, d'avoir des manifestations
02:12:46 qui tourneraient quasiment à l'émeute insurrectionnelle et qui pourraient,
02:12:50 et c'est le quatrième risque, dissuader toute une série de gens, de touristes,
02:12:56 de venir aux JO, ce sera un manque à gagner pour les JO et pour les commerçants,
02:13:01 les restaurateurs, les hôteliers, etc. parisiens, ce sera un dommage fait à l'image de la France
02:13:07 et ça pourrait malheureusement encore s'aggraver si, comme on le dit depuis quelques heures,
02:13:14 si le 8 ou le 9 juillet, le président de la République, devant une victoire possible du RN, démissionnait.
02:13:20 Là, on serait dans le chaos complet.
02:13:22 Claude Moniquet, en direct avec nous.
02:13:25 Merci beaucoup, merci beaucoup Claude, et on va suivre évidemment toute la situation des JO et la situation politique.
02:13:33 La Santé avec le Dr Brigitte Millot, 50 000 cas de maladies de Lyme détectés chaque année.
02:13:38 Merci beaucoup, bonne journée.
02:13:39 Merci, de rien Claude, bonne journée.
02:13:42 Installateur de pompes à chaleur RR et RO de marque française avec contrat de maintenance.
02:13:48 La maladie de Lyme, 50 000 cas sont détectés chaque année, maladie transmise, on en parle chaque été,
02:13:56 par une tique, et vous nous dites ce matin qu'il est important d'apprendre à connaître ce petit acarien.
02:14:01 Oui, il faut connaître sa vie privée, il faut bien s'en protéger.
02:14:04 Alors déjà, on va voir à quoi ça ressemble, une tique, on va le voir sur cette image.
02:14:10 Il faut savoir que cette tique, elle est hématophage, ça veut dire qu'elle se nourrit de sang, du sang des animaux sauvages,
02:14:18 la plupart du temps, mais de temps en temps, elle se trompe de resto, et elle vient sur vous, et elle va se nourrir de votre sang.
02:14:23 Mais surtout, elle a un appareil buccal, on appelle ça un rostrum, très particulier,
02:14:28 c'est-à-dire que quand elle va vous piquer pour sucer votre sang, elle va envoyer comme un petit...
02:14:33 Voilà, on la voit gambader là, entre les poils, elle va envoyer un petit stylet comme ça,
02:14:38 qui va rentrer dans votre peau, mais surtout, il y a un anesthésiant, donc vous n'allez pas sentir du tout la piqûre.
02:14:45 Si on la sentait, on saurait qu'on est piqué, mais là, on ne la sent pas du tout.
02:14:50 Donc, elle injecte son stylet dans votre peau, elle suce le sang, et une fois qu'elle est bien repue,
02:14:56 qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle va gonfler comme ça, mais on va voir l'image, regardez quand elle est dans votre peau,
02:15:01 regardez Romain, vous voyez ? Tout l'appareil buccal...
02:15:04 D'ailleurs, il faut une petite pince pour l'enlever.
02:15:06 Oui, mais ça, c'est très important, ce que vous venez de dire, il faut surtout pas...
02:15:09 Premier réflexe, c'est quoi ? C'est de l'arracher.
02:15:11 Si on réfléchit pas et qu'on connaît pas, on tire, sauf que c'est une grosse bêtise.
02:15:14 Et c'est surtout ce qu'il ne faut pas faire, de même qu'il ne faut pas essayer de l'endormir avec des produits,
02:15:19 de mettre n'importe quoi, non, il faut que tout le monde, c'est obligatoire maintenant,
02:15:24 il faut que tout le monde ait un tir-tique, c'est une espèce de petite fourche, comme ça,
02:15:29 que vous allez glisser dessous, que vous allez faire tourner très lentement,
02:15:33 parce qu'on va revoir l'image qu'on vient de voir.
02:15:35 Vous imaginez bien que si vous tirez, vous risquez...
02:15:38 Non, ça c'est avec le tir-tique, pour l'enlever, on prend et on tourne tout doucement, comme ça,
02:15:42 vous voyez, on fait tourner la petite fourche, mais je voudrais qu'on revienne sur l'autre...
02:15:46 En fait, on la dévisse.
02:15:47 Voilà, exactement.
02:15:48 On la dévisse.
02:15:49 Il n'y a pas de sens, vous pouvez faire à droite ou à gauche, mais regardez, si vous laissez...
02:15:53 Alors, ceci dit, c'est important aussi ce que vous dites, parce que j'ai déjà été confronté avec un chien,
02:15:59 et on se demande dans quel sens, il n'y a pas de sens, effectivement, on dévisse...
02:16:03 Le sens logique, c'est toujours d'aller vers la gauche pour dévisser quand même.
02:16:06 Mais vous voyez, sinon, on risque de laisser le rose-crop.
02:16:09 Donc, ce qui était important, c'est quoi ?
02:16:11 Donc, soit vous la voyez, vous vous faites piquer, mordre, soit vous la voyez,
02:16:16 vous faites ce qu'on vient de dire, et c'est bien de le faire assez rapidement,
02:16:20 parce que plus vous la laissez longtemps, plus elle risque de vous contaminer.
02:16:24 Mais il faut quand même rassurer les gens.
02:16:26 C'est dans 80% des cas, la tique n'est pas infectée par la bactérie qui donne la maladie de Lyme.
02:16:34 Dans 80% des cas, vous n'aurez rien du tout.
02:16:37 Donc, ce n'est pas parce que vous vous êtes fait piquer par une tique,
02:16:40 ce n'est pas parce que vous l'avez vue qu'elle vous a injectée la maladie de Lyme, la bactérie.
02:16:46 En revanche, si, donc, soit déjà vous l'enlevez, si après la piqûre,
02:16:51 vous voyez qu'il y a ce qu'on appelle un érythème, regardez à quoi ça correspond,
02:16:55 ça fait comme une espèce de cocarde, vous voyez, ça fait des ronds concentriques un peu sur la peau, comme ça.
02:17:00 Là, si vous voyez apparaître ça, c'est que la tique qui vous a piqué vous a transmis la bactérie.
02:17:06 Et donc, la Borrelia burgdorferi, si elle vous l'a transmis, là, vous allez voir votre médecin,
02:17:15 et comme c'est une bactérie, il vous donnera un traitement antibiotique, et voilà.
02:17:20 Autre cas de figure, vous ne l'avez pas vue, mais vous voyez ce signe.
02:17:25 Là aussi, vous allez consulter votre médecin, ça, ça veut dire que vous êtes contaminé par cette bactérie.
02:17:32 Autre cas de figure, parfois, on ne les voit pas, ça peut être dans le dos, la petite cocarde, on ne la voit pas.
02:17:38 Et on peut avoir des signes à long terme, parce qu'en fait, cette bactérie,
02:17:43 une fois qu'elle est transmise, elle peut aller se balader partout, le long des nerfs, un petit peu partout,
02:17:48 et elle peut donner des signes incroyables. Il y a des gens qui souffrent de cette maladie, mais c'est une horreur.
02:17:53 Ça peut donner des signes dermatologiques, comme on vient de le voir, mais aussi des signes ophtalmiques,
02:17:58 mais aussi des signes articulaires, vous avez des articulations qui gonflent, qui font mal,
02:18:04 des signes neurologiques, à type d'atteinte méningée, ou alors des maux de tête terribles,
02:18:11 des paralysies faciales, des signes cardiaques avec des palpitations, des syncope, des troubles graves.
02:18:17 Donc voilà ce que ça peut donner. Donc le principal, c'est quoi ? Le principal, c'est la prévention.
02:18:24 On dit toujours que c'est dans les chemins, en allant se balader et tout.
02:18:27 22% des piqûres de tiques se passent dans les jardins privés. Vous avez parlé de votre chien.
02:18:33 Voilà, ça peut être transmis comme ça chez soi aussi. Sinon, quand on va se balader,
02:18:37 on s'équipe de vêtements clairs, comme ça on la verra monter si elle est là.
02:18:41 On met des chaussures fermées, des pantalons longs, etc. Mais surtout, on s'inspecte en rentrant à la maison.
02:18:47 Je voudrais juste terminer par un petit peu ce qui fait peur en ce moment,
02:18:51 c'est la fièvre hémorragique du Congo, transmise par une autre sorte de tique qui est deux fois plus grosse.
02:18:56 Pour l'instant, il n'y a pas eu, on l'a trouvé en Corse, on l'a trouvé dans les départements du Sud,
02:19:01 mais il n'y a eu aucune contamination humaine. Et sinon, il y a un site CITIC,
02:19:05 où vous saurez s'il y a des tiques dans votre région.
02:19:09 C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de pompes à chaleur RR et RO de marque française avec contrat de maintenance.
02:19:17 Il est 9h10, merci d'avoir été avec nous dans un instant. C'est l'heure des pros avec Pascal Praud à 9h30.
02:19:23 Pascal recevra Marion Maréchal. Belle journée à vous sur CNews, à demain.
02:19:28 à demain.
02:19:28 [Musique]

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