Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C'est Newsy les 6 heures, merci d'être avec nous à la une.
00:00:04Ce matin, on en sait plus sur le profil des agresseurs de la petite fille de 12 ans à Courbevoie,
00:00:10ciblée car elle est juive.
00:00:12Ces individus très jeunes étaient déjà connus pour leur instabilité et leur violence.
00:00:16Nous avons rencontré des personnes qui les ont côtoyées.
00:00:20Le camp présidentiel pense déjà à la stratégie du second tour de législative
00:00:25et veut adopter le NIRN, NIF, Nouveau Front Populaire.
00:00:29Emmanuel Macron n'a pas encore tranché.
00:00:32Est-ce qu'il met l'ERN et la France Insoumise sur le même plan ?
00:00:34Tiens, Elodie Huchard sera avec nous.
00:00:36A tout de suite, Elodie.
00:00:37L'homme qui a menacé de mort le proviseur du lycée Maurice Ravel est jugé aujourd'hui à Paris.
00:00:42On vous en avait parlé.
00:00:43Ce proviseur avait été menacé pour avoir demandé à une de ses élèves d'ôter son voile islamique.
00:00:49Les Bleus finissent à la deuxième place du groupe D dans l'Euro 2024.
00:00:54Ils ont concédé la première place à l'Autriche.
00:00:57Après le match nul d'hier, des Français contre la Pologne un partout.
00:01:02On va revenir sur ce match.
00:01:04Et puis, bonne nouvelle.
00:01:05C'est ce qu'on disait il y a quelques instants.
00:01:07Bonne nouvelle, les Français veulent s'enrichir.
00:01:09Alors, que sommes-nous prêts à faire pour devenir riches ?
00:01:12On verra ça avec vous.
00:01:13Le Mythe Guillaume.
00:01:15Dix jours après le viol d'une petite fille de 12 ans à Courbevoie,
00:01:19nos équipes se sont rendues à Rueil-Malmaison, en région parisienne,
00:01:23d'où sont originaires deux des mises en cause, Audrey.
00:01:26Ils sont allés à la rencontre de ceux qui connaissent les mineurs en question
00:01:30et ont tenté d'en savoir un peu plus sur eux, des jeunes déjà connus pour violence.
00:01:35Fabrice Esner, Maxime Lavandier et Maxime Legay.
00:01:38Après le viol et l'agression antisémite de l'enfant de 12 ans survenu à Courbevoie,
00:01:43une question est sur toutes les lèvres.
00:01:45Pourquoi un tel déchaînement de violence ?
00:01:47Un des éléments de réponse se trouve sans doute à Rueil-Malmaison,
00:01:50d'où sont originaires deux des principaux mises en cause,
00:01:54et notamment le mineur de 12 ans suspecté d'être l'instigateur du viol.
00:01:58Cette jeune fille était scolarisée au sein du même collège que ce dernier.
00:02:02Elle décrit un jeune garçon violent.
00:02:17Du côté des connaissances d'un des autres mineurs de 13 ans suspectés d'avoir participé au viol,
00:02:22on dépeint un garçon à problème,
00:02:24mais on ne s'imaginait pas qu'il aurait été capable de commettre une telle ignominie.
00:02:45Deux jeunes de 13 ans ont été mis en examen pour viol en réunion.
00:02:48Quant au mineur de 12 ans, il a été placé sous le statut de témoin assisté concernant l'effet de viol
00:02:53et fait l'objet d'une mesure éducative provisoire avec placement en foyer.
00:02:59Voilà la lutte contre les violences commises par des mineurs,
00:03:03ce qui s'est passé à mes yeux dans le Rhône.
00:03:05On y revient ce matin, deux adolescentes de 13 ans qui ont incendié une école primaire.
00:03:10Ils seront simplement jugés dans quelques semaines
00:03:15et ils sont simplement placés sous contrôle judiciaire.
00:03:18Est-ce qu'il aurait fallu une punition immédiate comme un travail d'intérêt général ?
00:03:21Est-ce qu'il faut faire payer les parents ?
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00:03:26Il y a eu une réunion stratégique hier depuis l'Elysée en visio.
00:03:31Tous les représentants de la majorité y ont participé.
00:03:34Il s'agissait de préparer déjà la campagne du second tour des législatives.
00:03:38Emmanuel Macron n'a toujours pas tranché, mais on se dirige,
00:03:42vers une position, ni le RN ni le Nouveau Front Populaire.
00:03:47Ils mettent les deux sur le même plan, RN et Nouveau Front Populaire.
00:03:51Visiblement, suivant la décision qui a été prise hier,
00:03:54aucune décision n'est vraiment prise puisqu'Emmanuel Macron n'a pas tranché un participant à cette réunion.
00:04:00On disait à l'agence France Presse que ça desservirait nos candidats
00:04:02de dire ce qu'on va faire pour le second tour,
00:04:04évoquant plutôt une possible stratégie circonscription par circonscription,
00:04:07plutôt qu'une stratégie au niveau national.
00:04:09Parce qu'évidemment, suivant les circonscriptions,
00:04:11et celles qui sont plus ou moins facilement gagnables,
00:04:13la majorité adaptera sa stratégie.
00:04:15Et puis, dans le même temps, on voit aussi la tribune de 200 personnalités
00:04:18qui veulent qu'un accord de désistement soit passé avant le 30 juin,
00:04:22donc avant le premier tour, en vue de faire barrage au RN le 7 juillet,
00:04:25avec des personnalités qui signent cette tribune extrêmement différente.
00:04:29On y retrouve par exemple l'ancien ministre Clément Beaune,
00:04:30la maire de Paris, Anne Hidalgo, Marine Tendelier-Dévers,
00:04:32Laurent Berger ou Boris Vallaud.
00:04:35Des désistements qui auraient pour but de faire barrage au RN
00:04:38en disant, dès à présent, qu'il faudra retirer un certain nombre de candidats
00:04:41pour le deuxième tour.
00:04:42Merci Ludi.
00:04:43Adrien Quatennens attaque François Ruffin,
00:04:45après ses déclarations sur Jean-Luc Mélenchon.
00:04:47Lors d'une interview accordée à TF1,
00:04:49François Ruffin, en campagne à Abbeville, en Picardie,
00:04:52a déclaré que Jean-Luc Mélenchon, ici,
00:04:54c'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs.
00:04:57Oui, regardez, ce n'est pas un appui Jean-Luc Mélenchon ici,
00:05:00c'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs.
00:05:03Je pense que c'est un obstacle à la victoire du Front populaire.
00:05:06Il a ajouté que les dirigeants de la France insoumise
00:05:09devraient être auprès des électeurs sur le terrain,
00:05:12plutôt que d'être sur les plateaux télé.
00:05:14Des déclarations qui ont déclenché la colère d'Adrien Quatennens
00:05:17envers François Ruffin.
00:05:18On va voir le tweet d'Adrien Quatennens qui lui dit
00:05:21« C'est plus du melon là, c'est une pastèque,
00:05:24attention à force de gonfler, ça va exploser
00:05:27si Mélenchon et la F1 ne t'avaient pas investi,
00:05:30tu n'existerais pas et aujourd'hui,
00:05:32tirer contre lui est ton assurance vie. »
00:05:35C'est la guerre entre Quatennens et Ruffin, il le dit.
00:05:38C'est la guerre entre les pros et les anti-Mélenchon.
00:05:41Entre ceux qui se disent que Jean-Luc Mélenchon
00:05:44est un handicap ou un atout pour l'extrême gauche.
00:05:49Sachant que le tweet d'Adrien Quatennens n'est pas vraiment honnête
00:05:52parce qu'on ne peut pas dire que François Ruffin existe
00:05:54grâce à la France insoumise.
00:05:55Il n'a pas été investi par la France insoumise,
00:05:57il est toujours parti sous ses couleurs,
00:05:59il a toujours été très indépendant.
00:06:00Donc dire à François Ruffin que la France insoumise
00:06:02est son assurance vie, certainement pas.
00:06:05Une nouvelle audience de l'homme qui a menacé de mort
00:06:09le proviseur du lycée Maurice Ravel.
00:06:11Le procès va se dérouler aujourd'hui à Paris.
00:06:15Ce proviseur avait dû quitter l'établissement,
00:06:19ce lycée Maurice Ravel.
00:06:20Pourquoi ?
00:06:21Parce qu'il avait demandé tout simplement à une élève
00:06:24de retirer son voile islamique.
00:06:26Elle avait refusé et puis ensuite il y avait des individus
00:06:28parmi lesquels celui qui sera jugé aujourd'hui,
00:06:30Audrey, qui l'avait menacée de mort.
00:06:33Exactement, les faits remontent au 28 février.
00:06:36Aujourd'hui c'est la deuxième audience qui se déroule.
00:06:40On fait le point avec Alice Sommerer et Solène Boulan.
00:06:42Près de 4 mois après les menaces de mort,
00:06:45la peur est toujours bien présente.
00:06:47Le proviseur du lycée Maurice Ravel de Paris
00:06:50assistera ce matin à l'audience,
00:06:52une présence que son avocat qualifie d'héroïque.
00:06:55Les semaines passent et par conséquent,
00:06:59il essaie d'intégrer cette situation
00:07:03qui malheureusement ne s'effacera jamais de son cerveau.
00:07:09Vous savez, c'est l'affaire Samuel Paty d'une certaine manière.
00:07:14Un acte grave qui a entraîné d'autres incidents.
00:07:16Plusieurs professeurs ont été menacés pour les mêmes faits.
00:07:19Selon Maître Lecq, cette augmentation des menaces
00:07:21contre les chefs d'établissement doit être traitée
00:07:23avec fermeté par la justice.
00:07:25Les faits sont graves.
00:07:27Ils ne peuvent pas être minimisés.
00:07:30On ne peut pas dire que c'est simplement un individu qui s'excuse.
00:07:33Nous espérons que l'autorité judiciaire
00:07:36diligentera toutes les procédures,
00:07:39protégera ses enseignants
00:07:41qui sont là pour défendre la laïcité.
00:07:44Ce sont des véritables remparts de la loi républicaine.
00:07:47Le 24 mai dernier, lors de la première audience,
00:07:49l'auteur des menaces avait présenté ses excuses au proviseur.
00:07:54On sera avec un professeur de philosophie
00:07:57qui avait été menacé également.
00:07:59C'est Didier Le Maire.
00:08:01Il sera avec nous à 7h10.
00:08:03Direction l'arrière-pays niçois,
00:08:05le Rassemblement national y a réalisé de très bons scores
00:08:08tant lors de la présidentielle
00:08:10que lors des dernières élections législatives.
00:08:12Avec plus ou moins 70% des voix,
00:08:15dans plusieurs villages, les habitants aspirent
00:08:17à conserver leur cadre de vie
00:08:19et ne souhaitent qu'une chose, vivre en paix et en sécurité.
00:08:2369 !
00:08:25Entre deux parties de bingo,
00:08:27impossible pour ces retraités
00:08:29de ne pas commenter l'actualité.
00:08:31A Bleusasque, nombreux sont ceux
00:08:33qui s'inquiètent de la montée de la violence en France,
00:08:35à tel point que certains
00:08:37prennent désormais leurs précautions.
00:08:39Les gosses qui se plantent au couteau,
00:08:41et puis ce qui s'est passé dernièrement,
00:08:44une jeune fille qui a été agressée, violée,
00:08:48ça me marque.
00:08:51Maintenant, je suis obligé le soir
00:08:53de vérifier tout.
00:08:55Je ferme tout.
00:08:57Je me barricade.
00:08:59Récemment, le maire de ce village de Larrière-Pays-Niçois
00:09:01a recruté un agent de sécurité
00:09:03pour protéger l'école primaire.
00:09:05Une mesure qui rassure cette habitante.
00:09:07Nous, ici, a priori,
00:09:09le maire fait ce qu'il faut.
00:09:11Maintenir un cadre de vie paisible,
00:09:13un sentiment largement partagé
00:09:15dans les villages aux alentours.
00:09:17Cette commerçante relaie l'état d'esprit
00:09:20Ce sont des gens qui, soit sont nés ici
00:09:22et ont envie de garder
00:09:24les choses telles qu'ils les ont connues,
00:09:26soit ce sont des citadins
00:09:28qui se sont expatriés
00:09:30et qui ont trouvé ici
00:09:32une certaine quiétude.
00:09:34Une quiétude et des prix immobiliers
00:09:36encore attractifs
00:09:38qui ont attiré ces dernières années
00:09:40de nombreux jeunes actifs.
00:09:44Tout juste libéré,
00:09:46Julian Assange a décollé du territoire américain.
00:09:49Il s'était rendu dans les îles Mariannes
00:09:51où il a été jugé, condamné
00:09:53à 62 mois de prison
00:09:55qui avait déjà été réalisé en Grande-Bretagne.
00:09:57Il est donc libre.
00:09:59Il a pu redécoller.
00:10:01Le lanceur d'alerte australien a comparu cette nuit
00:10:03devant un tribunal à Sepan
00:10:05dans les îles Mariannes du Nord
00:10:07où il a plaidé coupable
00:10:09en échange de sa remise en liberté
00:10:11comme le prévoyait son accord avec la justice américaine.
00:10:13Maintenant, il rejoint Canberra en Australie.
00:10:15On va revenir sur France-Pologne
00:10:17d'hier soir. Est-ce qu'ils vous ont rassuré,
00:10:19nos Bleus ? On en parle.
00:10:21Votre programme avec Nutribullet.
00:10:23Un maximum de nutriments
00:10:25en un minimum d'efforts.
00:10:27Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:10:29Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:10:31Installateur de panneaux solaires
00:10:33pour professionnels et propriétaires
00:10:35exploitant leur commerce. Groupeverlaine.pro
00:10:37C'est un match au nul
00:10:39qui a un goût amer que ce
00:10:41match au nul un partout entre la France et la Pologne
00:10:43hier soir, Audrey. Malgré le retour
00:10:45sur le terrain de Kylian Mbappé
00:10:47avec son masque, les Bleus,
00:10:49déjà qualifiés avant le match,
00:10:51ont terminé leur phase de poule dans la frustration
00:10:53au vu de toutes les occasions françaises
00:10:55non concrétisées.
00:10:57Le capitaine masqué Mbappé
00:10:59a marqué sur pénalty à la 56ème minute
00:11:01mais l'équipe de France a vite été rattrapée
00:11:03par les Polonais avec notamment
00:11:05Robert Lewandowski qui a
00:11:07égalisé lui aussi sur un pénalty
00:11:09à la 79ème. Écoutez
00:11:11Didier Deschamps qui a répondu
00:11:13à une conférence de presse sur le manque d'efficacité
00:11:15des Bleus.
00:11:17On a beaucoup d'occasions,
00:11:19on en a eu encore, trois-cinq en première
00:11:21mi-temps, voilà après
00:11:23c'est pas que de manque
00:11:25de précision puisque c'est des arrêts de gardien
00:11:27mais évidemment
00:11:31en pouvant marquer
00:11:33ou en marquant plus
00:11:35il y a plus de chances de pouvoir gagner les matchs.
00:11:39Programme avec Groupeverlaine, installateur de panneaux
00:11:41photovoltaïques garantis à vie avec contrat de
00:11:43maintenance. Groupeverlaine, le climat
00:11:45de confiance. C'était votre programme
00:11:47avec Nutribullet, un maximum de
00:11:49nutriments en un minimum d'efforts.
00:11:51Et oui, c'est aussi simple que ça
00:11:53avec Nutribullet.
00:11:55Restez bien avec nous, Gérard Larcher
00:11:57le Président du Sénat
00:11:59a eu des mots durs
00:12:01à l'endroit du Président de la République, on va
00:12:03en parler dans un instant, il en a parlé
00:12:05hier soir, à tout de suite.
00:12:07...
00:12:09C'est nous, il est 6h15
00:12:11tout d'abord le Point Info,
00:12:13les dernières informations avec Audrey Bertheau.
00:12:15...
00:12:17Tout juste libérée,
00:12:19Julian Assange a décollé du territoire américain
00:12:21le ministère américain
00:12:23de la Justice a annoncé son interdiction
00:12:25de retourner aux Etats-Unis sans autorisation
00:12:27le lanceur d'alerte australien
00:12:29a comparu cette nuit devant un tribunal assépandant
00:12:31les îles Mariannes du Nord
00:12:33il a plaidé coupable en échange de sa
00:12:35remise en liberté
00:12:37l'homme qui a menacé de mort
00:12:39le proviseur du lycée Maurice Ravel
00:12:41va être jugé aujourd'hui à Paris
00:12:43l'homme de 27 ans est poursuivi pour avoir menacé
00:12:45le proviseur sur son compte X
00:12:47la raison, le proviseur avait demandé
00:12:49à une élève d'enlever son voile au nom
00:12:51de la laïcité, cette dernière
00:12:53l'avait refusée
00:12:55et puis près d'un tiers des adultes dans le monde ne bougent pas
00:12:57assez, l'OMS tire le signal
00:12:59d'alarme, un chiffre en hausse qui menace
00:13:01leur santé à la fois physique
00:13:03et mentale, je rappelle que l'inactivité expose
00:13:05à des risques accrus de maladies cardiovasculaires
00:13:07de diabète et de certains cancers
00:13:11voilà, faut se bouger en clair
00:13:13on se l'applique à nous-mêmes
00:13:156h17, tiens
00:13:17les inquiétudes de Gérard Larcher
00:13:19qui lors d'une réunion électorale hier
00:13:21je vais vous en parler, a dit craindre
00:13:23je cite une crise de régime
00:13:25structurelle dans les mois à venir
00:13:27à cause de la dissolution, le président
00:13:29du Sénat qui a dit
00:13:31que le pays vivait une crise politique
00:13:33majeure, il semble
00:13:35par ailleurs avoir moyennement
00:13:37apprécié, avoir appris par téléphone
00:13:39que le président de la République allait dissoudre
00:13:41l'Assemblée Nationale
00:13:43il a dit un coup de fil d'une minute trente
00:13:45dimanche, tiens, au fait
00:13:47je vais dissoudre
00:13:49un peu colère Gérard Larcher, on parle de lui
00:13:51pour Matignon, s'il n'y a pas de majorité
00:13:53qui se dessine, on a déjà
00:13:55beaucoup parlé de lui en fait pour Matignon
00:13:57alors effectivement dans ce que dit Gérard Larcher
00:13:59qu'il y aura une crise de régime structurelle
00:14:01c'est a priori effectivement ce vers quoi on se dirige
00:14:03Gérard Larcher d'ailleurs qui a toujours beaucoup mis en garde
00:14:05c'est aussi le rôle du Sénat
00:14:07de protéger les institutions etc. et quant à l'appel
00:14:09d'une minute trente, effectivement ça peut être
00:14:11vexant, après il faut que le président prévienne
00:14:13qu'il va le faire, qu'il consulte, l'appel peut durer
00:14:15une minute trente ou trente minutes, en fait à la fin
00:14:17ça compte pareil, même si je peux comprendre
00:14:19une minute trente c'est déjà
00:14:21peut-être pas mal finalement. Tant de se dire bonjour
00:14:23je vais dissoudre l'Assemblée Nationale
00:14:25très bien, merci monsieur le Président, au revoir
00:14:27effectivement, bon bon, allez
00:14:29encore un secteur où la France
00:14:31est menacée
00:14:33et pourrait perdre sa souveraineté
00:14:35alimentaire, la production
00:14:37d'oeufs, pour l'instant le pays est
00:14:39autosuffisant, mais
00:14:41si on ne fait rien ça risque de ne pas durer Audrey Bertheau
00:14:43Les éleveurs tirent la sonnette
00:14:45d'alarme, ils demandent au pouvoir public
00:14:47de les aider à construire 300
00:14:49bâtiments d'élevage de poules pondeuses d'ici
00:14:512030, sinon ils seront
00:14:53submergés par des importations d'oeufs aux
00:14:55règles sanitaires moins contraignantes
00:14:57en provenance d'Ukraine ou de
00:14:59Pologne, par exemple, reportage en
00:15:01Bretagne avec Michael Chaillot
00:15:0320 000 oeufs sortent chaque jour de
00:15:05cet élevage breton, c'est un tiers de moins
00:15:07qu'il y a quelques années, quand les poules
00:15:09vivaient en cage, la réglementation
00:15:11sur le bien-être animal est passée par là
00:15:13ajoutée à cela la grippe aviaire
00:15:15résultat depuis 2022
00:15:17la France a perdu sa souveraineté alimentaire
00:15:19sur les ovoproduits
00:15:21Quand on transforme un bâtiment d'oeufs cage
00:15:23en volière, on perd 30%
00:15:25de production et en
00:15:27même temps, le consommateur français
00:15:29a augmenté sa consommation
00:15:31donc c'est
00:15:33l'équation qu'il faut développer
00:15:35Depuis le Covid, les Français mangent davantage
00:15:37d'oeufs, plus 3%, soit
00:15:39224 par an et par habitant
00:15:41la protéine la moins chère du marché a
00:15:43du succès, pour éviter les importations
00:15:45en provenance de Pologne ou d'Ukraine
00:15:47les éleveurs français réclament un choc
00:15:49de simplification administrative
00:15:51Un projet, c'est environ 2 ans
00:15:53rien qu'administrativement
00:15:55avant de faire sortir
00:15:57le projet de terre. Il faut créer
00:15:59des bâtiments en France
00:16:01il faut que le plan de filière qui a été
00:16:03mis en place de 300 bâtiments
00:16:05à horizon 2030
00:16:07soit mis en application
00:16:09Pour atteindre cet objectif
00:16:11et retrouver la souveraineté alimentaire
00:16:13les éleveurs français ont fait les
00:16:15comptes, montant de la facture
00:16:17300 millions d'euros
00:16:19C'est bon les oeufs, c'est ce qu'on était en train de dire
00:16:21par l'économie,
00:16:23autosuffisance, mais tout simplement
00:16:25Toutes les formes, c'est top
00:16:27C'est vrai
00:16:29Moi, brouillé
00:16:31C'est facile, c'est rapide
00:16:33C'est peut-être pour ça
00:16:35Un peu de sel, un peu de gruyère, un peu rien
00:16:37Elodie, une préférence
00:16:39oeuf mollet ?
00:16:41Oui, brouillé, mais avec beaucoup de choses dedans, du roquefort, du lard
00:16:43Ah oui d'accord
00:16:45Ah pardon, là j'ai chopé la version
00:16:47un peu...
00:16:49Avec Sandra, c'est les oeufs olympiques
00:16:51Les oeufs olympiques
00:16:53Les oeufs durs dans les salades, c'est très bon, j'adore
00:16:55Pas mal, pas mal
00:16:57C'est vrai, bon bon
00:16:59Dans un instant, l'économie, on va parler d'un
00:17:01sondage. Les français sont
00:17:03majoritaires à vouloir s'enrichir
00:17:05Bon, c'est une bonne nouvelle
00:17:07et puis c'est...
00:17:09Ça dit quelque chose
00:17:11et c'est vous, l'homme guillot
00:17:13qui allez nous décrypter
00:17:15les résultats de ce sondage
00:17:17A tout de suite
00:17:23Bonne nouvelle, les français
00:17:25veulent s'enrichir, on en parle tout de suite
00:17:27avec l'homme guillot
00:17:29Votre programme avec DomExpo
00:17:314 villages en Ile-de-France, 50 maisons
00:17:33à visiter pour découvrir la vôtre
00:17:35Plus d'infos sur domexpo.fr
00:17:37Votre programme avec Groupe Verlaine
00:17:39Isolation thermique par l'extérieur
00:17:41avec Aide de l'Etat
00:17:43groupeverlaine.com
00:17:45Plus de la moitié des français
00:17:47rêvent de devenir très riches
00:17:49selon une étude de Goliath qui est une application d'investissement
00:17:51Qu'est-ce qu'être
00:17:53très riche, l'homme guillot ?
00:17:55Si on en croit le projet fiscalement punitif
00:17:57du nouveau front populaire, c'est gagner plus de
00:17:594000 euros par mois puisque c'est à partir
00:18:01de ce niveau de revenu que le front de gauche
00:18:03envisage de taxer très lourdement les ménages
00:18:05selon leur barème d'imposition
00:18:07publiée dans leur programme. Sauf que pour les français
00:18:09on en est très loin, ils ne partagent pas
00:18:11du tout cette vision. Pour nos
00:18:13compatriotes, on est très riches à partir
00:18:15de 10 à 20 millions
00:18:17d'euros. On est donc très loin de cette
00:18:19somme, même si là on parle de patrimoine et pas de
00:18:21salaire mensuel. En tout, 3 français
00:18:23sur 4 espèrent un jour
00:18:25ne plus avoir de soucis d'argent. Et 54%
00:18:27rêvent de devenir, non pas
00:18:29riches, mais très riches. Alors dit
00:18:31comme ça, ça peut sembler un peu irréaliste
00:18:33voire puéril. Mais ce qui est étonnant
00:18:35avec ce sondage, c'est que 69%
00:18:37des français qui espèrent devenir riches disent
00:18:39qu'ils font tout, réellement tout
00:18:41pour y parvenir. Ils ne se contentent
00:18:43donc pas de rêver, mais ils agissent pour cela.
00:18:45Alors ils agissent comment ? Qu'est-ce qu'ils font ?
00:18:47De façon assez classique.
00:18:4958% mise sur l'investissement immobilier
00:18:51c'est une voie assez normale
00:18:53habituelle pour espérer se constituer
00:18:55un patrimoine et le voir grossir. Seuls 12%
00:18:57des français croient en la bourse et aux
00:18:59produits financiers pour s'enrichir.
00:19:01Mais ce qui est une vraie surprise, et je trouve une
00:19:03vraie raison de se réjouir, c'est que 55%
00:19:05des français estiment qu'on
00:19:07devient avant tout riches en France
00:19:09par son travail. Et ils sont
00:19:11autant à dire qu'ils travaillent justement
00:19:13de façon acharnée pour gagner plus
00:19:15d'argent. Et c'est ce qu'on se disait en préparant
00:19:17cette chronique, c'est ça qui est important.
00:19:19C'est une raison de se
00:19:21réjouir ça, ces 55%.
00:19:23Exactement, parce qu'on ne s'en sortira économiquement
00:19:25parlant que par le travail. Il est
00:19:27illusoire de penser qu'en taxant
00:19:29en permanence les riches et les super profits
00:19:31ou encore les transactions financières
00:19:33on réussira à sauver notre modèle social.
00:19:35En réalité, ce modèle social ne
00:19:37pourra perdurer que s'il y a plus de monde au travail
00:19:39que de monde à aider. C'est le seul moyen
00:19:41en réalité de baisser le coût de la protection sociale,
00:19:43augmenter le nombre de
00:19:45personnes qui cotisent et réduire le nombre de ceux
00:19:47qui ont besoin d'être aidés. Donc, travailler
00:19:49plus, individuellement comme
00:19:51collectivement, c'est une
00:19:53solution à beaucoup de nos problèmes, notamment
00:19:55à l'inflation, parce que si on gagne mieux
00:19:57notre vie, les hausses de prix deviennent
00:19:59très relatives. On n'a pas trouvé mieux que le
00:20:01travail aujourd'hui pour augmenter le pouvoir d'achat.
00:20:03Tout le reste ne sont que
00:20:05de vaines promesses électorales.
00:20:07Ce qui est incroyable avec ce sondage, c'est qu'on se rend compte
00:20:09finalement que les Français ont conscience
00:20:11de tout ça, qu'ils savent bien qu'il faut faire
00:20:13des efforts pour s'enrichir mais aussi
00:20:15pour redresser nos finances publiques.
00:20:17Ils ont conscience qu'il faut travailler plus
00:20:19mais en face, nous avons une classe politique qui, elle,
00:20:21continue à vouloir vendre du rêve en creusant
00:20:23la dette sans assumer d'avoir un langage de
00:20:25vérité que pourtant, si on en croit ses chiffres,
00:20:27les Français semblent prêts à entendre
00:20:29et réclament même.
00:21:00Place à présent à votre
00:21:02météo des plages où les conditions météo s'annoncent
00:21:04estivales. 27 degrés à Deauville,
00:21:0625 degrés à Grandville avec en prime
00:21:08un temps sec et très ensoleillé. Dans l'eau, vous aurez
00:21:10localement 16 degrés à Pérouse-Guirec.
00:21:12Même type de conditions sur la façade
00:21:14ouest avec en moyenne 27 degrés à Noirmoutier.
00:21:16Plein soleil, pas un seul nuage à l'horizon
00:21:18et dans l'eau, vous aurez en moyenne entre
00:21:2016 et 18 degrés. Ce sera l'été
00:21:22également à Royan ou encore à Lacanau
00:21:24avec 30 degrés, plein soleil. En revanche,
00:21:26le temps restera un peu plus brumeux en allant
00:21:28vers le golfe de Gascogne. Des nuages
00:21:30également autour du golfe du Lyon, 24 degrés
00:21:32à Palavas ou encore à Valras et dans l'eau,
00:21:34vous aurez localement 20 degrés du côté
00:21:36de Sanary. Entre la côte d'Azur et
00:21:38la Corse, les conditions météo resteront également
00:21:40assez maussades à Antibes avec 25 degrés
00:21:42et une alternance de nuages et d'éclaircies.
00:21:44Dans l'eau, vous aurez localement 22
00:21:46degrés à Ajaccio.
00:21:58Allez, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:22:10Alexandra, la météo avec la chaleur
00:22:12qui a gagné la région parisienne hier après-midi
00:22:14mais aussi aujourd'hui. Oui, je sais que ça
00:22:16vous fait plaisir Audrey quand on vous parle
00:22:18de plus de 30 degrés à Paris. Eh bien, ce fut
00:22:20le cas hier après-midi avec 30 degrés
00:22:223 aux alentours de 14 heures
00:22:24du côté de Paris. Ce sont les premières
00:22:26fois en 2024 qu'on atteignait
00:22:28les 30 degrés à Paris.
00:22:30Regardez ces images rapides
00:22:32de quelques orages du côté de Madrid
00:22:34de l'instabilité. On a des orages actuellement
00:22:36entre la côte d'Azur, l'Isère ou encore du côté
00:22:38de la Corse. On a également de l'instabilité
00:22:40en Espagne, notamment à Madrid
00:22:42avec des orages assez impressionnants.
00:22:44Au programme aujourd'hui et surtout
00:22:46ce matin, un temps plutôt calme,
00:22:48plutôt clément. On a seulement un temps un petit peu
00:22:50plus nuageux autour du golfe du Lyon
00:22:52et un temps assez variable en remontant
00:22:54vers le Jura ou encore vers les Alpes du Nord
00:22:56et dans l'après-midi, même configuration
00:22:58qu'hier, une après-midi estivale
00:23:00sur 80% du territoire. En revanche,
00:23:02attention aux orages au pied des Pyrénées
00:23:04sur le centre ou encore en allant vers
00:23:06l'est du pays. Toujours un temps assez nuageux
00:23:08sur la côte d'Azur et sur le nord de la Corse.
00:23:10Côté température, grande douceur
00:23:12ce matin, déjà 21 degrés à Paris,
00:23:1420 degrés en allant du côté de
00:23:16Perpignan et dans l'après-midi, les températures
00:23:18s'envolent. Ce sera clairement
00:23:20l'été avec 31 degrés en moyenne
00:23:22du côté d'Orléans ou encore de Rennes.
00:23:24Vous aurez 32 degrés à Paris,
00:23:2630 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand
00:23:28et localement jusqu'à 33 degrés
00:23:30sous le soleil de Bordeaux.
00:23:32C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:23:34installateur de panneaux photovoltaïques garantis
00:23:36à vie avec contrat de maintenance.
00:23:38Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:23:40C'est News, il est
00:23:426h30, bienvenue dans La Matinale
00:23:44à la Une. Ce matin, les deux mineurs
00:23:46interpellés pour l'incendie
00:23:48d'une école primaire à Mézieux dans le Rhône
00:23:50ont été simplement placés sous contrôle
00:23:52judiciaire. Ils seront jugés mais
00:23:54en attendant, ils sont libres. On en parle
00:23:56ce matin.
00:23:58On vous le disait, on n'en sait plus
00:24:00sur les agresseurs de la petite fille
00:24:02juive de 12 ans à Courbevoie
00:24:04et notamment sur le collégien du même âge
00:24:06avec qui elle aurait entamé une
00:24:08amourette, entre guillemets.
00:24:10Il serait antisémite et
00:24:12violent. L'ERN
00:24:14a-t-il des chances
00:24:16réelles d'obtenir une majorité
00:24:18absolue ? En tout cas, c'est ce qu'affirme
00:24:20le politiologue Jérôme Jaffray
00:24:22dans Le Figaro. Je voulais qu'on y revienne ce matin
00:24:24et Le Ducharme va nous
00:24:26décrypter cette petite phrase.
00:24:28L'ERN a des chances d'obtenir
00:24:30une majorité
00:24:32absolue.
00:24:34En Nouvelle-Calédonie,
00:24:36avec les tensions
00:24:38dans l'archipel,
00:24:40la Nouvelle-Calédonie connaît depuis plusieurs
00:24:42semaines le racisme anti-blanc qui se débride.
00:24:44Nous avons recueilli le témoignage d'une habitante qui a dû fuir son
00:24:46quartier pour s'installer dans le sud
00:24:48de Nouméa. Vous allez voir.
00:24:50Les deux mineurs interpellés le 19 juin dernier
00:24:52pour l'incendie d'une école primaire
00:24:54à Mézieux seront jugés pour dégradation
00:24:56volontaire par moyens dangereux.
00:24:58Ils ont été simplement placés
00:25:00sous contrôle judiciaire. Ils sont donc libres.
00:25:02Oui, ce qui veut dire exactement
00:25:04qu'en attendant leur procès, ils sont en liberté.
00:25:06Les deux délinquants, je le rappelle,
00:25:08s'étaient amusés à filmer ce qu'ils faisaient
00:25:10alors qu'ils saccageaient et
00:25:12mettaient le feu à l'école, choquant évidemment
00:25:14la commune toute entière. Les explications
00:25:16de Solène Boulan.
00:25:18Dans l'attente
00:25:20de leur jugement, les deux adolescents
00:25:22de 13 ans interpellés jeudi dernier
00:25:24pour l'incendie d'une école à Mézieux
00:25:26ont été placés sous contrôle judiciaire.
00:25:28Selon les informations du Figaro,
00:25:30ils comparaîtront pour dégradation
00:25:32volontaire par moyens dangereux.
00:25:34Mercredi dernier, en fin d'après-midi,
00:25:36les deux élèves s'étaient introduits dans
00:25:38l'établissement en brisant une vitre.
00:25:40Les deux individus
00:25:42avaient dégradé les locaux
00:25:44avant de mettre le feu à plusieurs endroits.
00:25:52Le feu s'était propagé dans l'établissement,
00:25:54détruisant deux salles de classe.
00:25:56Au total, quatre départs de feu
00:25:58ont été décelés devant et derrière l'école,
00:26:00selon nos confrères du Figaro.
00:26:04Un lycée est mis à disposition
00:26:06pour accueillir les 240 élèves
00:26:08de l'école primaire qui restent fermés
00:26:10pour une durée indéterminée.
00:26:38On en sait plus sur le profil du collégien de 12 ans
00:26:40suspecté d'avoir piégé la victime
00:26:42du viol antisémite de Courbevoie.
00:26:44Haine d'Israël,
00:26:46conversion à l'islam,
00:26:48addiction aux filles.
00:26:50Le Figaro fait de terribles révélations.
00:26:52Ce mineur scolarisé en 5e
00:26:54aurait entamé
00:26:56une amourette
00:26:58avec sa femme.
00:27:00Le collégien de 12 ans
00:27:02est suspecté d'avoir piégé
00:27:04la victime du viol antisémite de Courbevoie.
00:27:06Haine d'Israël,
00:27:08conversion à l'islam,
00:27:10addiction aux filles.
00:27:12Le Figaro fait de terribles révélations.
00:27:14Ce mineur scolarisé en 5e
00:27:16aurait entamé
00:27:18une amourette
00:27:20avec sa femme.
00:27:22Elle lui a fait croire qu'elle était musulmane
00:27:24pour se protéger.
00:27:26À Lyon, une manifestation à l'appel de l'ALICRA
00:27:28contre l'antisémitisme a eu lieu
00:27:3010 jours après le viol de Courbevoie.
00:27:32Environ 1000 personnes étaient présentes
00:27:35Je suis venu manifester parce qu'il y a tellement d'antisémitisme
00:27:38qu'il faut quand même
00:27:40que les gens se rendent compte
00:27:42que la communauté juive
00:27:44parce que malheureusement la majorité
00:27:46ici sont juifs
00:27:48je dis bien malheureusement
00:27:50et bien
00:27:52pas très à l'aise avec ça.
00:27:54Suite à ce viol de cette petite jeune fille de 12 ans
00:27:56nous sommes
00:27:58j'ai pas de mots pour justifier cet acte
00:28:00c'est pour cela que nous nous mobilisons aujourd'hui
00:28:02pour lutter contre tout cela
00:28:04pour être tous ensemble
00:28:06des juifs et des non-juifs
00:28:08pour lutter contre tout cela
00:28:10et pour que tout cela ne se reproduise jamais.
00:28:12Il est important pour nous d'être là
00:28:14parce qu'on se sent
00:28:16on est attristé de l'état de notre République
00:28:18qu'on aime la France
00:28:20et de notre société dans son ensemble
00:28:22tu as raison
00:28:24qui est gravement malade
00:28:26et qu'on a un amour profond pour la France
00:28:28une très grande reconnaissance
00:28:30aujourd'hui on se sent délaissé
00:28:32on a violé une jeune fille de 12 ans parce qu'elle est juive
00:28:34et ça pour nous c'est inacceptable.
00:28:36Aujourd'hui le ressentiment
00:28:38la division est de plus en plus présente
00:28:40je pense que se battre contre l'antisémitisme
00:28:42c'est aussi se battre pour la cohésion nationale
00:28:44tout simplement
00:28:46je trouvais que ça avait du sens aujourd'hui
00:28:48en regard de ce qu'on entend tous les jours.
00:28:50Elodie Huchard
00:28:52je voulais qu'on s'arrête ce matin sur ce que
00:28:54dit ce matin le politologue Jérôme Jaffray
00:28:56dans le Figaro
00:28:58le RN a des chances réelles d'obtenir
00:29:00une majorité absolue
00:29:02à l'Assemblée Nationale
00:29:04Elodie, le RN peut vraiment
00:29:06obtenir 249 députés
00:29:08voire plus ?
00:29:10C'est ce que pense Jérôme Jaffray
00:29:12il explique un peu plus en longueur
00:29:14pourquoi il pense ceci
00:29:16il dit d'abord parce que le RN a su garder sa base
00:29:18avec notamment ses fondamentaux
00:29:20et 60% des ouvriers qui voudraient voter pour lui
00:29:22il voit là une sorte de dimension de revanche sociale
00:29:24dans ce choix
00:29:26il doit faire attention parce que ce n'est pas parce qu'il peut avoir
00:29:28la majorité absolue qu'à in fine
00:29:30il l'aura, on voit notamment avec tout ce barrage
00:29:32pour faire le front républicain
00:29:34comme on l'appelle contre le RN
00:29:36évidemment l'affaire se corse un peu
00:29:38en tout cas le RN a su effectivement
00:29:40élargir sa base d'abord en écoutant
00:29:42les Français, en profitant aussi
00:29:44de l'échec ou de la bordélisation
00:29:46notamment imposée par la NUPES à l'Assemblée Nationale
00:29:48et puis le RN a aussi
00:29:50beaucoup misé sur ce côté
00:29:52respectable de ses parlementaires pour montrer
00:29:54qu'il était prêt à gouverner
00:29:56Merci beaucoup Elodie
00:29:58Donc on en sait plus sur le profil
00:30:00du collégien de 12 ans suspecté d'avoir
00:30:02piégé la victime du viol antisémite
00:30:04de Courbevoie
00:30:06nos dernières informations avec
00:30:08Maxime Lavandier
00:30:10Il avait commencé un début
00:30:12d'amourette avec la victime comme l'explique
00:30:14le Figaro et pourtant cela
00:30:16ne l'a pas empêché d'être l'instigateur
00:30:18présumé de ce crime. La fillette
00:30:20harcelée dans son collège après le 7 octobre
00:30:22à cause de sa religion aurait fait croire
00:30:24au garçon qu'elle était musulmane
00:30:26Après avoir découvert qu'elle est en réalité
00:30:28de confession juive, le collégien
00:30:30serait rentré dans une colère noire
00:30:32Il avait confié à une amie sa détestation
00:30:34d'Israël
00:30:36Ce que nous confient aussi plusieurs camarades
00:30:38au moins trois avec qui on a pu
00:30:40discuter c'est que
00:30:42il s'était visiblement converti à l'islam
00:30:44en mars dernier. Toujours selon le Figaro
00:30:46ce mineur qui vit seul avec sa mère
00:30:48dans un HLM au nord-ouest de Paris
00:30:50aurait un parcours scolaire chaotique
00:30:52C'est un garçon qui était connu
00:30:54déjà pour ses absences récurrentes et répétées
00:30:56puisque des camarades nous expliquent
00:30:58qu'il venait en cours deux à trois fois
00:31:00par semaine maximum
00:31:02On nous explique aussi qu'il aurait été
00:31:04renvoyé de son ancien collège
00:31:06pour une histoire de raquettes
00:31:08notamment. C'était un jeune homme
00:31:10qui était complètement désœuvré puisque visiblement
00:31:12il errait dans les rues
00:31:14un petit peu partout en Ile-de-France
00:31:16La veille de l'agression, le mineur avait été
00:31:18placé en garde à vue après une intrusion
00:31:20sur un chantier d'immeubles en construction
00:31:22Visiblement peu impressionné malgré
00:31:24son jeune âge, il aurait posté une photo
00:31:26au lendemain sur ses réseaux sociaux avec la légende
00:31:28Meilleur garde à vue de ma vie
00:31:30suivie d'un smiley qui pleure de rire
00:31:34Voilà, affolant
00:31:36ce profil
00:31:38d'un mineur de 12 ans
00:31:40on est tout petit
00:31:42on est un très très jeune
00:31:44Le Miglio. Oui c'est comme dans l'affaire
00:31:46beaucoup d'affaires, malheureusement
00:31:48on voit que des mineurs
00:31:50de plus en plus jeunes commettent des actes
00:31:52de plus en plus graves malheureusement
00:31:54Fan de Lady Di, à vos porte-monnaies
00:31:56des robes de la princesse Diana seront vendues
00:31:58aux enchères demain en Californie
00:32:00Oui mais mieux vaut avoir les moyens Romain
00:32:02Deux robes notamment sont estimées chacune
00:32:04entre 200 000 et 400 000 dollars
00:32:06La première, vous la voyez, c'est une robe
00:32:08de balle bleu nuit en tulle que Diana
00:32:10a portée en 1986
00:32:12à la première londonienne du
00:32:14cinéma de l'opéra et puis la seconde
00:32:16c'est une robe en dentelle créée par
00:32:18Victor Edelstein qu'elle a portée
00:32:20à deux reprises. Entre 200 000 et
00:32:22400 000 euros, donc le prix
00:32:24d'un appartement, d'une maison quoi
00:32:26C'est vrai !
00:32:28Une robe ou un appartement
00:32:30Ceux qui l'achètent ne se posent pas la question
00:32:32Je suis d'accord, je pense qu'ils ont déjà
00:32:34l'appartement a priori quand on peut mettre 200 000 euros
00:32:36dans une robe
00:32:38Vous pourriez l'acheter pour votre
00:32:40femme ?
00:32:42Pas de fuite
00:32:44C'est aujourd'hui les soldes
00:32:46Dans les vôtres aux enchères
00:32:48il y a peu de soldes
00:32:50Bon, vous passez votre tour
00:32:52Allez, le sport tout de suite
00:32:54Votre programme avec Nutribullet
00:32:56Un maximum de nutriments
00:32:58en un minimum d'efforts
00:33:00Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet
00:33:02Votre programme avec
00:33:04Groupe Verlaine, installateur de panneaux solaires
00:33:06pour professionnels et propriétaires
00:33:08exploitant leur commerce. Groupeverlaine.pro
00:33:10L'Euro 2024
00:33:12et ce match nul
00:33:14un partout hier soir entre la France et la Pologne
00:33:16Malgré le retour sur le terrain
00:33:18de Kylian Mbappé avec son masque
00:33:20un partout pour la France et la Pologne
00:33:22Les Bleus déjà qualifiés avant ce match
00:33:24ont terminé leur phase de poule dans la frustration
00:33:26au vu de toutes les occasions
00:33:28françaises non concrétisées
00:33:30Le capitaine masqué Mbappé a marqué
00:33:32sur pénalty à la 56ème minute
00:33:34Mais l'équipe de France a vite été rattrapée
00:33:36par les Polonais
00:33:38avec Robert Lewandowski qui lui a égalisé
00:33:40à la 79ème
00:33:42Et les Autrichiens, quant à eux, sont imposés
00:33:443 buts à 2 face aux Pays-Bas
00:33:46C'était
00:33:48Marcel Sabitzer, le capitaine
00:33:50qui donne le but de la victoire
00:33:52à l'Autriche à 10 minutes de la fin
00:33:54L'Autriche termine donc première de son groupe
00:33:56dans l'Euro 2024 avec 6 points
00:33:58devant la France qui est
00:34:00deuxième avec 5 points
00:34:04C'était votre programme avec Groupe Verlaine
00:34:06Installateur de panneaux photovoltaïques
00:34:08garantis à vie avec contrat de maintenance
00:34:10Groupe Verlaine, le climat de confiance
00:34:12C'était votre programme avec Nutribullet
00:34:14Un maximum de nutriments en un minimum
00:34:16d'efforts
00:34:18Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet
00:34:20Restez bien avec nous
00:34:22Dans un instant on va aller en Nouvelle-Calédonie
00:34:24La situation n'est pas
00:34:26du tout
00:34:28calmée en Nouvelle-Calédonie
00:34:30Pas de reprise en main
00:34:32de l'ordre
00:34:34Il y a de nouveau des barrages
00:34:36Il y a également du racisme anti-blanc
00:34:38Vous allez voir, témoignage à suivre
00:34:40A tout de suite
00:34:44CNews, il est 7h moins le quart
00:34:46Bon réveil, bienvenue à tous
00:34:48Tout d'abord le Point Info, les dernières informations
00:34:52La vraie ligne, c'est le réflexe républicain
00:34:54C'est ce qui ressort d'une réunion
00:34:56qui a eu lieu hier entre le chef de l'État
00:34:58et les ténors de la majorité
00:35:00Ils se sont retrouvés hier après-midi
00:35:02en visio pendant plus d'une heure
00:35:04Le but, trancher sur la question des consignes de vote
00:35:06En cas de duel, RN, LFI
00:35:08Les participants se sont entendus
00:35:10pour faire barrage au RN et à LFI
00:35:12L'homme qui a menacé de mort
00:35:14le proviseur du lycée Maurice Ravel
00:35:16va être jugé aujourd'hui
00:35:18L'homme de 27 ans est poursuivi
00:35:20pour avoir menacé le proviseur sur son compte X
00:35:22La raison, le proviseur avait demandé
00:35:24à une élève d'enlever son voile
00:35:26au nom de la laïcité
00:35:28Cette dernière avait refusé
00:35:30La situation n'est toujours pas apaisée
00:35:32en Nouvelle-Calédonie
00:35:34Loin de là, il y a toujours du racisme anti-blanc
00:35:36Une habitante témoigne
00:35:38Elle a dû fuir son quartier devenu trop dangereux
00:35:40pour s'installer dans le sud de Nouméa
00:35:42qui est plus sécurisé
00:35:44Elle s'appelle Sandrine
00:35:46Elle est arrivée sur l'archipel en février 2023
00:35:48avec sa compagne
00:35:50Elles se sont installées à Boulariste
00:35:52à 15 km de Nouméa, un quartier multiculturel
00:35:54où tout allait bien
00:35:56Jusqu'au 13 mai où tout a explosé
00:35:58Elles ont résisté
00:36:00mais depuis un mois, elles ont pris la lourde décision
00:36:02de quitter leur quartier
00:36:04Un mois de violences
00:36:06témoignages recueillis par Tony Pitaro
00:36:10Sandrine et sa compagne n'étaient pas retournées
00:36:12dans leur appartement
00:36:14qu'elles avaient dû fuir il y a un mois
00:36:16à cause des violences et des insultes
00:36:18Le lundi 13 mai, tout a explosé
00:36:20On est passé d'une bienveillance
00:36:22à des insultes
00:36:24purement racistes
00:36:26alors que c'est des gens
00:36:28qu'on côtoyait tous les jours
00:36:30Bourtamère, bâtard, bande de sales blancs
00:36:32Dépêchez-vous de rentrer chez vous
00:36:34On vous prévient
00:36:36Si jamais vous nous filmez
00:36:38ou si vous nous photographiez, on va tous vous cramer
00:36:40Les prochains, c'est vous
00:36:42Sur le chemin, les forces de l'ordre
00:36:44déblaient les barrages reformés par les émeutiers
00:36:46chaque nuit
00:36:48Et ça, c'est le Mont d'Or
00:36:50Et donc derrière le Mont d'Or
00:36:52c'est Vallandor et les gens sont bloqués
00:36:54C'est à 3h30 là-bas
00:36:56Pour aller au boulot, pour se déplacer, c'est en bateau
00:36:58Une heure plus tard, le couple arrive dans Boulary
00:37:00leur ancien quartier
00:37:02Ça a tout brûlé
00:37:04Et puis il est saccagé
00:37:06Au même moment, une manifestation de canaques
00:37:08Donc là, ça craint
00:37:10Sandrine et sa compagne
00:37:12souhaitent quitter l'archipel le plus vite possible
00:37:14et rentrer en métropole
00:37:16On sera en direct
00:37:18à 7h40
00:37:20avec la représentante du MEDEF
00:37:22en Nouvelle-Calédonie
00:37:24On fera un point complet à 7h40 en direct
00:37:26dans la matinale de CNews
00:37:28Ce matin, on va parler de la comédie musicale
00:37:30Les Dix Commandements
00:37:48Et oui, c'est le retour
00:37:50des Dix Commandements sur scène
00:37:52à Paris, 25 ans après
00:37:54La célèbre comédie musicale des années 2000
00:37:56semble toujours avoir autant de succès
00:37:58Vous pourrez aller voir le spectacle
00:38:00à la scène musicale
00:38:02jusqu'à demain
00:38:04En attendant, regardez cette belle bande-annonce
00:38:20...
00:38:46C'était votre programme
00:38:48avec Thaléos
00:38:50Thermostat connecté à vos radiateurs
00:38:52pour réduire vos factures d'énergie
00:38:54Dispositif pris en charge par les aides
00:38:56Thaléos.com
00:38:58C'était votre programme avec Samsonite Proxys
00:39:00Légère, résistante, durable
00:39:02Une nouvelle génération de bagages
00:39:04CNews, restez bien avec nous
00:39:06Dans un instant, la politique
00:39:08avec Elodie Huchard
00:39:10On va revenir sur la stratégie
00:39:12qui est en train de se mettre en place
00:39:14pour le second tour dans le camp présidentiel
00:39:16de se dessiner
00:39:18On verra ça avec Elodie, à tout de suite
00:39:246h52, la politique
00:39:26Le premier tour des législatives aura lieu ce dimanche
00:39:28Et pourtant, les partis politiques sont
00:39:30déjà concentrés sur le
00:39:32second tour
00:39:34La majorité devrait se tourner
00:39:36vers le Nini
00:39:38La majorité relative du président de la République
00:39:40devrait se tourner vers le Nini
00:39:42Ni RN, ni Nouveau Front Populaire
00:39:44200 personnalités demandent un accord
00:39:46de désistement pour faire barrage
00:39:48au RN. Il est encore utile
00:39:50d'aller voter ou tout se passe dans des
00:39:52accords d'appareils, Elodie Huchard ?
00:39:54C'est la question qu'on peut se poser, si ça sert vraiment
00:39:56à quelque chose de se rendre aux urnes
00:39:58dimanche, puisque tout se décide
00:40:00dans des accords d'appareils avec des forces politiques
00:40:02qui semblent un peu déconnectées en réalité
00:40:04de la volonté des Français. Vous le disiez, il y a ces
00:40:06deux actualités dans le même temps
00:40:08Alors d'un côté, les ténors du camp présidentiel
00:40:10qui ont discuté de la stratégie de campagne
00:40:12en vue du second tour
00:40:14comme si le premier était déjà passé
00:40:16et donc on est vers ce Nini, ni le Front Populaire
00:40:18ni le RN
00:40:20Alors attention, cette stratégie n'a pas été validée
00:40:22par le chef de l'État, qui lui peut-être
00:40:24est un peu plus prudent que ses troupes
00:40:26il veut sans doute laisser passer le premier tour
00:40:28avant de réfléchir ce qu'il fera au second
00:40:30et puis un participant à cette réunion, confié à l'AFP
00:40:32je le cite, ça dessert nos candidats
00:40:34de dire ce qu'on va faire pour le second tour
00:40:36et évoquant plutôt une possible stratégie
00:40:38circonscription par circonscription
00:40:40finalement, jouer déjà le second tour
00:40:42c'est oublier qu'il faut d'abord passer le premier
00:40:44et puis surtout, une stratégie nationale
00:40:46est toujours compliquée à mettre en place
00:40:48mais le plus hallucinant sans doute, c'est cette tribune
00:40:50du Monde. 200 personnalités
00:40:52demandent qu'un accord de désistement soit signé
00:40:54avant même le premier tour pour faire barrage
00:40:56au RN le 7 juillet
00:40:58Alors pour comprendre de quoi on parle, je vous cite un certain nombre
00:41:00de signataires, d'anciens ministres par exemple
00:41:02Clément Beaune, Anne Hidalgo, Marine Tendelier,
00:41:04Laurent Berger ou Boris Vallaud
00:41:06Alors ils expliquent d'abord ceci, malgré les profondes
00:41:08divergences qui existent entre les forces démocratiques
00:41:10il nous paraît donc indispensable qu'elles s'entendent
00:41:12pour empêcher que le RN
00:41:14n'obtienne une majorité à l'Assemblée
00:41:16le 7 juillet, ce qu'il faut comprendre
00:41:18entre les lignes, c'est nous ne sommes d'accord sur rien
00:41:20mais on ne veut pas du RN
00:41:22on voit que cette alliance n'a aucun fondement idéologique
00:41:24et ne propose rien, mais leur volonté
00:41:26est très claire, c'est écrit noir sur blanc, cela implique
00:41:28d'éviter les triangulaires au second tour
00:41:30en retirant le candidat ou la candidate
00:41:32moins bien placée et de soutenir partout activement
00:41:34le candidat ou la candidate des forces démocratiques
00:41:36restant face au RN
00:41:38Alors de quoi ces stratégies sont-elles le nom ?
00:41:40D'abord c'est un terrible
00:41:42aveu d'échec, on ne sait pas ce que va donner
00:41:44le premier tour, mais on sait déjà qu'on va se désister
00:41:46au second, on pense quand même aux candidats
00:41:48qui bataillent sur le terrain et qui voient qu'à Paris
00:41:50tout se décide et que finalement certains ont déjà
00:41:52enterré leur candidature
00:41:54on avait vu par exemple en 2022 Valérie Pécresse
00:41:56quelques jours avant le premier tour expliquer
00:41:58qu'elle allait voter pour Emmanuel Macron au second
00:42:00alors je vous l'accorde, on savait qu'elle n'allait pas
00:42:02gagner, c'est vrai aussi pour un certain nombre de candidats
00:42:04qui font campagne, mais c'est une bataille
00:42:06politique, c'est une élection qui vaut quand même
00:42:08la peine d'être menée jusqu'au bout
00:42:10dire maintenant qu'on va se désister, c'est tout simplement
00:42:12reconnaître une défaite d'avance, et puis surtout
00:42:14c'est un profond mépris démocratique
00:42:16on sait que la participation sera sans doute très
00:42:18forte, que les gens vont se rendre aux urnes pour faire
00:42:20entendre leur voix, et bien on leur explique tout
00:42:22simplement que s'ils votent mal, comprenez, s'ils votent
00:42:24Rassemblement National, et bien il faudra tout simplement
00:42:26modifier leur vote, et puis cette tribune
00:42:28demande quand même des accords entre le nouveau Front Populaire
00:42:30la majorité sortante et la droite républicaine
00:42:32on voit pas franchement le point commun. Est-ce que ça fonctionne ?
00:42:34Non, parce que les partis politiques ne sont
00:42:36propriétaires ni de leurs électeurs et encore moins
00:42:38de leur voix, on a l'impression qu'on prend
00:42:40les français pour des enfants qu'il faut
00:42:42protéger en fait de leur propre volonté, de leur propre
00:42:44vote, alors certes des désistements ont
00:42:46déjà existé par le passé, c'est le fameux Front
00:42:48Républicain contre le Rassemblement National
00:42:50on voit mal comment ça s'organise si le
00:42:52Rassemblement National obtient une majorité relative
00:42:54ou même absolue, ça veut dire qu'on enterre quand même
00:42:56un certain nombre de candidatures, et puis
00:42:58surtout, si on va en fait plus loin dans cette
00:43:00logique, pourquoi on présente des candidats ? Puisque de
00:43:02toute façon à la fin il en faut deux au second tour, et bien proposons
00:43:04d'un côté un candidat face
00:43:06au RN qui serait stampé nouveau Front Populaire, droite
00:43:08majorité animaliste, ou que sais-je, rajoutez ce que vous
00:43:10voulez, on gagnerait du temps, on irait
00:43:12directement au second tour, puisque finalement
00:43:14on ne comprend plus l'utilité d'aller voter
00:43:16si tout se joue à Paris entre les forces politiques.
00:43:18Élodie Huchard, merci
00:43:20beaucoup Élodie, 8h10, soyez là,
00:43:22Thibaud de Montbréal sera l'invité de Laurence Ferrari,
00:43:24Thibaud de Montbréal, invité de la grande interview
00:43:26sur CNews et sur
00:43:28Europe 1, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc
00:43:30qui se prépare.
00:43:32La météo avec Groupe Verlaine,
00:43:34installateur de panneaux photovoltaïques, garantie à vie
00:43:36avec contrat de maintenance.
00:43:38Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:43:40La météo
00:43:42avec des inondations et des orages
00:43:44hier à Grenoble, Alexandra.
00:43:46Oui, c'était prévu, forte instabilité, notamment
00:43:48du côté de l'Isère avec, regardez, cette activité
00:43:50électrique, particulièrement importante
00:43:52des orages localement assez forts, notamment
00:43:54dans les rues de Grenoble, qui ont provoqué des inondations.
00:43:56On a eu localement entre 60
00:43:58et 80 mm de précipitation
00:44:00en seulement quelques heures et donc
00:44:02conséquence, ça a débordé avec donc
00:44:04ces inondations à Grenoble mais également
00:44:06du côté de l'Isère dans le département,
00:44:08c'est-à-dire qu'on a eu quelques villes qui ont donc été
00:44:10inondées avec quelques difficultés
00:44:12de circulation. Attention, on pourrait
00:44:14de nouveau avoir quelques orages en cette
00:44:16journée de mercredi. C'est une journée
00:44:18quasiment estivale sur les trois quarts
00:44:20du pays avec seulement quelques nuages
00:44:22ce matin autour du golfe du Lyon, un ciel
00:44:24légèrement laiteux, légèrement voilé
00:44:26en Bretagne et toujours un temps un petit peu plus
00:44:28variable, on sent que ça peut craquer, notamment
00:44:30en allant vers les Alpes du Nord ou encore
00:44:32vers le Jura. D'ailleurs, dans l'après-midi,
00:44:34on attend des orages, des orages localement
00:44:36assez forts, principalement en montagne.
00:44:38Vous le voyez sur les Alpes, le Jura,
00:44:40sur le centre ou encore en allant vers
00:44:42les Pyrénées, un ciel légèrement laiteux,
00:44:44légèrement voilé, est également attendu
00:44:46autour du golfe du Lyon et puis partout
00:44:48d'ailleurs, une très belle après-midi avec en prime
00:44:50de la chaleur, température déjà très
00:44:52douce ce matin avec 21 degrés dans les rues
00:44:54de la capitale, 19 degrés à Toulouse
00:44:56ou encore du côté de Montpellier.
00:44:58Dans l'après-midi, on monte d'un
00:45:00cran, la chaleur s'intensifie
00:45:02et se maintient avec localement
00:45:0432 degrés à Paris, 32 degrés
00:45:06également en allant vers Reims ou encore
00:45:08du côté de Nancy. Vous aurez en moyenne
00:45:1030 degrés sur le centre du pays et localement
00:45:12jusqu'à 33 degrés pour le bord
00:45:14de l'Est, températures qui vont donc rester estivales
00:45:16au moins jusqu'à jeudi avant un
00:45:18changement de décor prévu à partir de
00:45:20vendredi avec le retour des orages et un
00:45:22week-end en demi-teinte avec de l'instabilité
00:45:24des nuages et une chute drastique
00:45:26des températures.
00:45:28C'était La Météo avec Groupe Verlaine
00:45:30installateur de panneaux photovoltaïques
00:45:32garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:45:34Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:45:36CNews,
00:45:38il est bientôt 7h. Merci d'être avec
00:45:40nous, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer
00:45:42votre journée dans 4 jours.
00:45:44C'est le premier tour de législative. Normalement,
00:45:46ça ne vous a pas échappé. La lutte
00:45:48contre les violences commises par
00:45:50des mineurs est au cœur de
00:45:52la campagne. Ce qui s'est passé à
00:45:54mes yeux dans le Rhône est symbolique
00:45:56de ce qui se passe en France.
00:45:58Les deux adolescents de 13 ans
00:46:00qui ont incendié une école primaire
00:46:02sont simplement placés
00:46:04sous contrôle judiciaire et seront
00:46:06jugés plus tard.
00:46:08Aurait-il fallu une punition immédiate,
00:46:10un travail d'intérêt général
00:46:12immédiat dans le cadre de mes yeux
00:46:14et une forte probabilité que
00:46:16les parents ne soient pas condamnés
00:46:18à participer aux frais de
00:46:20réparation de l'école ? Qu'est-ce que vous
00:46:22en pensez ? Qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
00:46:24Les images sont incroyables.
00:46:26Ces deux individus très jeunes
00:46:28se sont filmés très fiers
00:46:30d'incendier une école.
00:46:32Vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos,
00:46:34on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:46:36À la une, on n'en sait plus
00:46:38sur le profil des agresseurs de la petite fille de 12 ans
00:46:40à Courbevoie, ciblée
00:46:42car elle est juive. Ces individus très jeunes
00:46:44étaient déjà connus pour leur instabilité,
00:46:46pour leur violence. Nous avons rencontré des personnes
00:46:48qui les ont côtoyées.
00:46:50L'homme qui a menacé de mort
00:46:52le proviseur du lycée Maurice Ravel
00:46:54sera jugé aujourd'hui à Paris.
00:46:56On vous en avait parlé bien sûr. Ce proviseur avait été
00:46:58menacé pour avoir demandé
00:47:00à une de ses élèves d'ôter son voile
00:47:02islamique. Didier Lemaire est avec nous
00:47:04pour en parler. Bonjour Didier Lemaire.
00:47:06Vous êtes professeur de philosophie. Merci d'être là et
00:47:08à tout de suite.
00:47:10Les soldes seront-ils une réussite
00:47:12cette année malgré
00:47:14l'actualité sombre qui touche
00:47:16le pays et le monde. Accessoirement,
00:47:18les économistes disent que c'est mal parti pour les soldes.
00:47:20On n'en parle plus.
00:47:22Et puis les bleus qui finissent à la deuxième
00:47:24place du groupe D dans l'Euro 2024.
00:47:26Ils ont concédé la première place
00:47:28à l'Autriche après le match nul d'hier
00:47:30des Français contre la Pologne.
00:47:32Un but partout. On va vous montrer
00:47:34les images
00:47:36dans un instant. Voilà Didier Lemaire,
00:47:38professeur de philosophie et vous avez eu
00:47:40maille à partir avec
00:47:42des
00:47:44islamistes, des personnes
00:47:46qui voulaient porter atteinte à la
00:47:48laïcité dans votre lycée. C'est à ce titre
00:47:50que vous êtes là. Merci d'être avec nous
00:47:52ce matin. Je voulais apporter cette précision.
00:47:54Dix jours après le viol d'une petite
00:47:56fille de 12 ans à Courbevoie, nos équipes
00:47:58se sont rendues à Rueil-Même-Maison, région parisienne.
00:48:00D'où sont originaires deux des
00:48:02mises en cause, Audrey. Ils sont allés à la rencontre
00:48:04de ceux qui connaissent les mineurs
00:48:06en question et ont tenté d'en savoir un peu plus
00:48:08sur eux, des jeunes déjà
00:48:10connus pour violence. Vous allez le voir.
00:48:12Fabrice Elsner, Maxime Lavandier
00:48:14et Maxime Legay.
00:48:16Après le viol et l'agression antisémite de l'enfant
00:48:18de 12 ans survenu à Courbevoie,
00:48:20une question est sur toutes les lèvres.
00:48:22Pourquoi un tel déchaînement de violence ?
00:48:24Un des éléments de réponse se trouve
00:48:26sans doute à Rueil-Même-Maison,
00:48:28d'où sont originaires deux des principaux mises en cause
00:48:30et notamment le mineur
00:48:32de 12 ans suspecté d'être l'instigateur
00:48:34du viol. Cette jeune fille était
00:48:36polarisée au sein du même collège que ce dernier.
00:48:38Elle décrit un jeune garçon violent.
00:48:54Du côté des connaissances d'un des autres mineurs
00:48:56de 13 ans suspectés d'avoir participé
00:48:58au viol, on dépeint un garçon à problème
00:49:00mais on ne s'imaginait pas
00:49:02qu'il aurait été capable de commettre une telle ignominie.
00:49:06Il a été affulgué auparavant.
00:49:08Il a été viré plusieurs fois de son collège.
00:49:10C'est le truc de trop qu'il a fait.
00:49:12Je ne pensais pas qu'il allait
00:49:14cela là. Je savais que c'était
00:49:16une personne assez chipée
00:49:18mais d'aller faire ça,
00:49:20non, jamais j'aurais pensé.
00:49:22Deux jeunes de 13 ans ont été mis en examen
00:49:24pour viol en réunion. Quant au mineur de 12 ans,
00:49:26il a été placé sous le statut de témoin
00:49:28assisté concernant l'effet de viol
00:49:30et fait l'objet d'une mesure éducative
00:49:32provisoire avec placement au foyer.
00:49:36Les inquiétudes de Gérard Larcher
00:49:38qui lors d'une réunion électorale
00:49:40hier a dit craindre une crise
00:49:42de régime structurel dans les mois à venir
00:49:44à cause de la dissolution. Le président du Sénat
00:49:46qui a dit que le pays vivait une crise
00:49:48politique majeure.
00:49:50Gérard Larcher qui semble par ailleurs avoir
00:49:52moyennement apprécié d'avoir appris
00:49:54par téléphone en une minute trente
00:49:56seulement précise-t-il que le président
00:49:58de la République allait dissoudre l'Assemblée nationale.
00:50:00Un choix brutal, dit Gérard Larcher,
00:50:02précipité et improvisé.
00:50:04Les questions de laïcité dans les lycées
00:50:06dépassent les frontières françaises.
00:50:08C'est ce que nous racontent nos confrères du Parisien
00:50:10dans un article publié hier soir à Marrakech
00:50:12au Maroc. Le lycée français
00:50:14a refusé de laisser entrer une élève parce qu'elle
00:50:16portait le voile. L'affaire remonte
00:50:18au 10 juin. La justice marocaine demande
00:50:20le retour en classe de l'élève voilé.
00:50:22Selon une décision du tribunal de première instance
00:50:24de Marrakech, la loi
00:50:26française ne peut pas prévaloir à la
00:50:28constitution marocaine sur son sol
00:50:30mais de son côté le lycée se base
00:50:32sur une convention établie en 2003
00:50:34entre le gouvernement français et le
00:50:36gouvernement marocain. Cet accord
00:50:38établit que les établissements peuvent
00:50:40interdire le port de signes
00:50:42religieux conformément à l'application
00:50:44de la loi sur la laïcité qui s'applique
00:50:46en France. Les soldes débutent
00:50:48ce matin. Est-ce que les soldes auront du succès
00:50:50cette année ? En avril dernier, la confiance des ménages
00:50:52s'était dégradée selon l'INSEE.
00:50:54Et elle stagne. Depuis le mois de mai
00:50:56certains économistes
00:50:58s'inquiètent de la conjoncture actuelle
00:51:00quant à la réussite des soldes qui débutent
00:51:02ce mercredi matin.
00:51:04Marc Touati qui lui, n'est pas très optimiste.
00:51:06Les soldes commencent
00:51:08aujourd'hui mais on le sait déjà, ce sera
00:51:10un échec pour une raison simple.
00:51:12La confiance des ménages n'est pas là.
00:51:14Elle a déjà baissé le mois dernier.
00:51:16Elle continue de baisser et évidemment
00:51:18avec ce climat délétère lié
00:51:20à la dissolution, aux élections législatives
00:51:22ça ne va pas arranger les choses.
00:51:24D'autant que les ménages, ne l'oublions pas,
00:51:26ont très peu de pouvoir d'achat.
00:51:28Le risque reste toujours élevé.
00:51:30A fortiori, s'il y a encore des inquiétudes
00:51:32après le 8 juillet, si on a une sorte de
00:51:34crise politique qui dure, alors là
00:51:36ça veut dire plusieurs mois consécutifs
00:51:38de baisse de la consommation et malheureusement
00:51:40un risque de récession qui va concerner
00:51:42l'ensemble des Français.
00:51:44C'est vrai que les soldes,
00:51:46on a l'impression que c'est tout le temps les soldes.
00:51:48Je n'ai jamais bien compris maintenant quel est l'intérêt des soldes.
00:51:50On reçoit des mails avec moins 40%
00:51:52en soldes privés avant pendant.
00:51:54J'ai l'impression qu'il y a des soldes
00:51:56pendant, après, qu'il y a des soldes tout le temps.
00:51:58Alexandra, vous faites les soldes ?
00:52:00Oui, bien sûr. Je dépense pas
00:52:02énormément mais c'est quand même sympa.
00:52:04Ah, ça reste intéressant.
00:52:06Ça reste quand même intéressant
00:52:08pour certaines enceintes.
00:52:10Le mic ? Oui, peut-être.
00:52:12D'un œil frais,
00:52:14au cas où, si par hasard
00:52:16vous croisez un costume à moins 50%,
00:52:18vous ouvrez l'œil.
00:52:20C'est l'occasion.
00:52:22Est-ce que vous êtes prêts à vous baigner dans la scène ?
00:52:24Le Paris n'est pas très tentant.
00:52:26Au vu de la couleur du fleuve,
00:52:28vous allez voir, les plus intenses de ces dernières semaines
00:52:30ont rendu compliqué l'assainissement
00:52:32dans la scène. On en parle évidemment parce que la maire de Paris
00:52:34dit qu'elle va se baigner.
00:52:36Elle n'arrête pas de repousser.
00:52:38On ne sait pas si elle va tenir sa promesse ou pas.
00:52:40Bref, elle en a fait une série, presque un sketch.
00:52:42Et on l'attend.
00:52:44Des analyses de la qualité de l'eau
00:52:46ont été réalisées début juin
00:52:48par la préfecture de Paris
00:52:50et sans surprise, la concentration
00:52:52de bactéries fécales n'est pas satisfaisante.
00:52:54Les explications avec Raphaël Lazareg
00:52:56et Alice Sommerer.
00:52:58À un mois des JO de Paris,
00:53:00les résultats des analyses de l'eau de la scène
00:53:02interrogent encore. Nous avons demandé
00:53:04à quelques Parisiens s'ils envisageaient
00:53:06de se baigner dans le fleuve. Les réponses sont mitigées.
00:53:08C'est pollué.
00:53:10Elle ne donne pas envie
00:53:12du point de vue visuel.
00:53:14Je pourrais, mais il faudrait que je me douche après.
00:53:16Là, je la regarde depuis tout à l'heure,
00:53:18il y a des petits trucs qui flottent. Après, en vrai, c'est des bouts
00:53:20de bois.
00:53:22C'est peut-être plus une histoire de couleurs.
00:53:24Oui, mais pareil,
00:53:26je me laverais et je frotterais
00:53:28très fort derrière.
00:53:30Selon un rapport de l'ONG
00:53:32Surfrider Foundation, les résultats
00:53:34d'une analyse faite le 10 juin dernier
00:53:36montrent que la qualité de l'eau de la scène est mauvaise
00:53:38à cause notamment de la présence
00:53:40de colis et d'entérocoques, des bactéries,
00:53:42qui représentent un risque élevé
00:53:44pour les baigneurs, comme l'explique Robert Sebag.
00:53:46Il y a une pollution chimique,
00:53:48d'un certain nombre de produits
00:53:50qui peuvent être extrêmement irritants
00:53:52et dangereux.
00:53:54Donc, déjà ça,
00:53:56plus les rejets
00:53:58de molécules de médicaments
00:54:00parce qu'on n'arrive pas à filtrer tout ça.
00:54:02Pourtant, le 21 juin,
00:54:04lors d'une conférence de presse,
00:54:06le préfet de la région d'Ile-de-France, Marc Guillaume,
00:54:08attribuait ses résultats à une mauvaise météo
00:54:10et se disait confiant quant à la tenue
00:54:12des épreuves olympiques de natation
00:54:14au mois de juillet et août prochain.
00:54:16Voilà, donc on sait maintenant
00:54:18qu'il y a des bactéries fécales
00:54:20dans la Seine. Bon, on ne tombe pas non plus de l'armoire.
00:54:22Et ça ne donne pas envie
00:54:24de se baigner, hein, au vu de ce qu'on voit là.
00:54:26Vous baigneriez, Audrey ?
00:54:28Non, je ne le ferais pas.
00:54:30Elodie, non plus ? Non, non plus.
00:54:32Je vous ai dit que vous n'êtes pas maire de Paris.
00:54:34Non, non, mais je n'aimerais pas être à la CGTS,
00:54:36je ne serais peut-être pas lancée là-dedans non plus,
00:54:38mais pourquoi pas. Dans le Paris qu'on regrette, c'est n'importe quoi.
00:54:40On a hâte de voir ça.
00:54:42On sera là, en direct.
00:54:44On regardera, on regardera. Allez, le sport tout de suite.
00:54:46Match nul entre la France et la Pologne.
00:54:50Votre programme avec Nutribullet.
00:54:52Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:54:54Et oui, c'est aussi simple
00:54:56que ça avec Nutribullet.
00:54:58Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:55:00Installateur de panneaux solaires pour
00:55:02professionnels et propriétaires exploitant
00:55:04leur commerce. Groupeverlaine.pro
00:55:06Allez, match nul
00:55:08hier soir entre la France et la Pologne. Un but partout.
00:55:10Malgré le retour sur le terrain de
00:55:12Kylian Mbappé avec son masque,
00:55:14les Bleus, déjà qualifiés avant ce match,
00:55:16ont terminé leur phase de poule dans la
00:55:18frustration au vu de toutes les occasions
00:55:20françaises non concrétisées.
00:55:22Le capitaine, donc masqué, Mbappé,
00:55:24a marqué sur pénalty à la 56ème
00:55:26minute. Mais l'équipe de France a vite
00:55:28été rattrapée par les Polonais avec
00:55:30Robert Lewandowski qui a égalisé
00:55:32lui aussi sur pénalty à la
00:55:3479ème. Et ce résultat n'arrange pas
00:55:36les Bleus qui se retrouvent deuxième de leur
00:55:38poule derrière l'Autriche.
00:55:40Ecoutez Didier Deschamps qui a répondu en conférence
00:55:42de presse sur le manque d'efficacité des Bleus.
00:55:44On a beaucoup d'occasions.
00:55:46On en a eu encore.
00:55:48Trois, cinq en première mi-temps.
00:55:50Après,
00:55:52c'est pas que de manque de précision
00:55:54puisque c'est des arrêts de gardien.
00:55:56Mais évidemment,
00:56:00en pouvant marquer ou en marquant
00:56:02plus, il y a plus de chances
00:56:04de pouvoir gagner les matchs.
00:56:06C'était votre programme avec Groupeverlaine.
00:56:08Installateurs de panneaux photovoltaïques
00:56:10garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:56:12Groupeverlaine, le climat de confiance.
00:56:14C'était votre programme avec Nutribullet.
00:56:16Un maximum de nutriments
00:56:18en un minimum d'efforts.
00:56:20Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:56:22Restez bien avec nous
00:56:24dans un instant. On sera avec Didier Le Maire,
00:56:26professeur de philosophie qui avait eu maille à partir
00:56:28avec des islamistes.
00:56:30On va revenir sur
00:56:32ce qui s'est passé au lycée Maurice Ravel.
00:56:34Un individu qui a menacé le proviseur.
00:56:36Menacé de mort, le proviseur.
00:56:38Le proviseur qui a dû partir précipitamment
00:56:40à la retraite. Pourquoi ?
00:56:42Parce qu'il avait simplement demandé à une élève de retirer son voile islamique.
00:56:44L'individu qu'il a menacé sur Internet
00:56:46va être jugé aujourd'hui. On en parle dans un instant.
00:56:52C'est News, il est 7h15.
00:56:54Merci d'être avec nous. Bienvenue à tous.
00:56:56Bon réveil. Tout de suite, le Point Info
00:56:58avec Audrey Berthoud. Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.
00:57:02Les inquiétudes de Gérard Larcher
00:57:04qui lors d'une réunion électorale hier
00:57:06a dit craindre une crise de régime structurelle
00:57:08dans les mois à venir.
00:57:10A cause de la dissolution, le président du Sénat
00:57:12qui a aussi dit que le pays vivait
00:57:14une crise politique majeure.
00:57:16Tout juste libéré, Julian Assange
00:57:18a décollé du territoire américain.
00:57:20Le ministère américain de la Justice
00:57:22a annoncé son interdiction de retourner
00:57:24aux Etats-Unis sans autorisation.
00:57:26Le lanceur d'alerte australien a comparu
00:57:28cette nuit devant un tribunal
00:57:30à Sepang dans les îles Mariannes du Nord.
00:57:32Le tribunal a appelé des coupables
00:57:34en échange de sa remise en liberté.
00:57:36Et près d'un tiers des adultes dans le monde
00:57:38ne bougent pas assez.
00:57:40L'OMS tire le signal d'alarme.
00:57:42Un chiffre en hausse qui menace leur santé
00:57:44à la fois physique et mentale
00:57:46puisque je rappelle que l'inactivité expose
00:57:48à des risques accrus de maladies cardiovasculaires,
00:57:50de diabète ou encore de certains cancers.
00:57:52Merci Audrey.
00:57:54Je voudrais qu'on reparle
00:57:56du proviseur du lycée, Maurice Ravel.
00:57:58Il avait dû quitter précipitamment
00:58:00son poste après les violences
00:58:02et les menaces provoquées par sa demande
00:58:04faite à une étudiante musulmane
00:58:06voilée de retirer son voile islamique
00:58:08à l'intérieur du lycée.
00:58:10Il était tout à fait dans son rôle, évidemment.
00:58:12La jeune femme s'était victimisée,
00:58:14avait dit que ce n'était pas possible.
00:58:16Évidemment que le proviseur était dans son rôle.
00:58:18Et un individu avait écrit
00:58:20sur son compte X, sur son compte Twitter
00:58:22« C'est une dinguerie, il faut le brûler
00:58:24vif ce chien ! »
00:58:26En parlant du professeur.
00:58:28Il va être jugé, bien sûr.
00:58:30Il va être jugé aujourd'hui.
00:58:32On est avec vous Didier Le Maire, professeur de philosophie.
00:58:34Merci beaucoup d'être là.
00:58:36Vous aviez eu affaire à des islamistes,
00:58:38à un climat islamiste
00:58:40dans votre lycée de Trappes.
00:58:42Vous aviez dû être exfiltré.
00:58:44Il n'y a pas d'autre mot de ce lycée.
00:58:46Il y a de ça quelques années.
00:58:48Vous avez pris évidemment la défense
00:58:50de Samuel Paty.
00:58:52Vous avez écrit une lettre aux enseignants
00:58:54à cette époque-là et ça n'avait pas plu
00:58:56à tout le monde.
00:58:58Voilà le cadre.
00:59:00Sur le procès de l'individu qui a menacé
00:59:02de mort le proviseur du lycée Maurice Ravel.
00:59:04Qu'est-ce que ce procès
00:59:06et qu'est-ce que cette affaire vous inspire ?
00:59:08C'est un procès important
00:59:10dans la mesure où la personne
00:59:12qui a menacé de mort
00:59:14le proviseur est une personne
00:59:16parmi d'autres
00:59:18qui a épousé les thèses islamistes,
00:59:20qui les a défendues
00:59:22sur les réseaux sociaux.
00:59:24Ce n'est pas au-delà
00:59:26de l'acte individuel.
00:59:28On est là face à une offensive
00:59:30qui est généralisée.
00:59:32Il n'avait d'ailleurs lui-même rien à voir
00:59:34avec cette affaire.
00:59:36Cette jeune élève
00:59:38d'une vingtaine d'années qui était en BTS
00:59:40s'était victimisée.
00:59:42Oui, c'est cela.
00:59:44Elle avait dit que c'était la règle.
00:59:46Elle le sait très bien en plus.
00:59:48Oui, on retrouve le même mécanisme
00:59:50que pour l'affaire de Samuel Paty.
00:59:52Une victimisation qui conduit
00:59:54à opposer deux communautés.
00:59:56Une communauté de victimes
00:59:58et une communauté de bourreaux
01:00:00qui assignent le proviseur
01:00:02à appartenir
01:00:04à un groupe humain
01:00:06qui de ce fait
01:00:08n'est pas tout à fait humain,
01:00:10qui est déshumanisé.
01:00:12C'est ce sentiment très particulier
01:00:14que subit le proviseur
01:00:16ou les enseignants
01:00:18qu'il faut prendre en compte.
01:00:20C'est une situation
01:00:22qui est assez kafkaïenne.
01:00:24C'est ce que vous êtes
01:00:26qui est finalement mis en cause.
01:00:28Que vit le proviseur ?
01:00:30Selon vous,
01:00:32il va y avoir ce procès ?
01:00:34Il a dû quitter
01:00:36le lycée
01:00:38avant son départ à la retraite.
01:00:40Le rectorat avait fait croire
01:00:42au début que c'était tout à fait prévu.
01:00:44En réalité, c'était pas vrai
01:00:46et qu'il était exfiltré du lycée
01:00:48pour la sécurité
01:00:50et parce qu'il n'avait probablement
01:00:52pas envie de continuer.
01:00:54Il était réellement menacé.
01:00:56Il vivait dans la peur.
01:00:58Dans un premier temps,
01:01:00il s'est senti abandonné.
01:01:02Le pas de vaguisme a encore sévi.
01:01:04C'est la démission
01:01:06et la défaillance de l'État.
01:01:08Je pense qu'au-delà
01:01:10de sa personne,
01:01:12ce procès va mettre en lumière
01:01:14cette situation politique en France
01:01:16qui est la situation
01:01:18d'une institution
01:01:20qui a démissionné.
01:01:22Tous les ministres,
01:01:24tous les responsables politiques
01:01:26disent que le pas de vagues
01:01:28est fini.
01:01:30Qu'est-ce qui vous remonte ?
01:01:3263% des enseignants
01:01:34considèrent que les leçons
01:01:36de l'assassinat de Samuel Paty
01:01:38n'ont pas été tirées.
01:01:40C'est un fait.
01:01:42Les leçons n'ont pas été tirées.
01:01:44La première chose
01:01:46qu'il aurait fallu faire,
01:01:48c'était exclure cet élève
01:01:50de l'établissement,
01:01:52la suspendre immédiatement.
01:01:54Ce qui n'a pas été fait.
01:01:56Elle est partie d'elle-même
01:01:58de l'établissement.
01:02:00Elle s'est cru autorisée
01:02:02de répondre à ce proviseur.
01:02:04C'est une pression sociale
01:02:06qui s'inscrit
01:02:08dans un climat politique
01:02:10où l'on accepte de penser
01:02:12que la plupart des musulmans
01:02:14en France seraient des victimes
01:02:16et qu'à ce titre,
01:02:18les lois de la République
01:02:20ne doivent pas s'appliquer.
01:02:22C'est insultant pour les musulmans
01:02:24de les considérer comme victimes.
01:02:26C'est plutôt humiliant.
01:02:28Est-ce que les professeurs
01:02:30reculent dans l'enseignement,
01:02:32dans ce qu'ils peuvent dire
01:02:34à leurs élèves ?
01:02:36C'est un fait établi
01:02:38par différentes enquêtes
01:02:40que les professeurs...
01:02:42Il y a tous les cas de figure.
01:02:44Les professeurs d'histoire,
01:02:46les professeurs de philosophie,
01:02:48les professeurs de lettres,
01:02:50les professeurs de musique,
01:02:52les professeurs d'éducation physique
01:02:54et sportive sont confrontés
01:02:56en permanence à cette pression
01:02:58et ne se sentent pas protégés
01:03:00par l'institution.
01:03:02Ils n'ont pas d'autre choix
01:03:04que de reculer.
01:03:06On en parle depuis des années.
01:03:08Il y a des filles qui ne veulent pas
01:03:10aller à la piscine.
01:03:12Pour des raisons religieuses.
01:03:14Ils ne veulent pas se mêler
01:03:16au groupe des garçons.
01:03:18C'est aussi l'égalité
01:03:20homme et femme.
01:03:22C'est ça qui est mis en cause
01:03:24par les islamistes.
01:03:26C'est ce modèle de liberté et d'égalité.
01:03:28Cette attaque contre l'école
01:03:30est une attaque parce que l'école
01:03:32est le lieu où l'on fait
01:03:34l'apprentissage de sa liberté.
01:03:36Est-ce qu'il y a une complicité
01:03:38de la part de certains profs
01:03:40qui reculent, voire
01:03:42qui sont complices
01:03:44de l'islam politique
01:03:46dans les collèges et les lycées ?
01:03:48Vous avez tous les cas de figure.
01:03:50Il y a des zones grises,
01:03:52des professeurs qui ferment les yeux
01:03:54parce qu'ils considèrent eux-mêmes
01:03:56les musulmans comme ne pouvant pas
01:03:58devenir des français comme les autres.
01:04:00C'est une façon raciste
01:04:02de les concevoir.
01:04:04Il y a des professeurs qui,
01:04:06à l'intérieur même du cadre
01:04:08de l'institution, transgressent
01:04:10la laïcité, soit en tenant
01:04:12des discours politiques
01:04:14à l'intérieur de l'institution,
01:04:16soit en encourageant leurs élèves
01:04:18à se rebeller contre
01:04:20les règles de la République.
01:04:22Merci beaucoup, Didier Le Maire,
01:04:24d'être venu ce matin sur le plateau
01:04:26de la matinale de CNews pour nous éclairer
01:04:28et nous apporter votre expérience.
01:04:30Puis on va suivre ce procès.
01:04:32Evidemment, procès de cet individu
01:04:34qui a menacé
01:04:36le proviseur, l'ex-proviseur
01:04:38désormais du lycée Maurice Ravel
01:04:40à Paris. Restez bien avec nous.
01:04:42Quel est l'héritage moyen en France ?
01:04:44On va vous donner tous les chiffres,
01:04:46parce qu'on parle beaucoup de taxer
01:04:48un peu plus, un peu moins l'héritage.
01:04:50Que touchent vraiment les Français
01:04:52lors d'une succession ?
01:04:54On en parle avec Lomigui.
01:04:58Que touchent vraiment
01:05:00les métiers français ?
01:05:02On voit ça tout de suite avec Lomigui.
01:05:20Les différentes formations politiques
01:05:22promettent de réformer la fiscalité
01:05:24et les taxes sur les successions,
01:05:26sur l'héritage. Qui est vraiment concerné, Lomigui ?
01:05:28Il faut savoir, Romain, que selon un panorama
01:05:30de l'héritage réalisé par nos confrères du Figaro,
01:05:32seuls deux tiers des Français
01:05:34ont hérité ou hériteront au cours
01:05:36de leur vie, c'est-à-dire qu'un tiers des Français
01:05:38ne touchera absolument rien.
01:05:40Rappelons aussi qu'aujourd'hui, on est taxé
01:05:42sur les successions à partir de 100 000 euros
01:05:44d'héritage en ligne directe,
01:05:46c'est-à-dire de ses parents. En dessous,
01:05:48il n'y a aucun frais, aucune taxe prélevée
01:05:50pour un parent éloigné. En revanche,
01:05:52les taxes peuvent aller jusqu'à 60 %.
01:05:54En France, autre chiffre important
01:05:56à avoir en tête, 40 % des héritages
01:05:58sont inférieurs à 8 000 euros
01:06:00et la moitié sont
01:06:02inférieurs à 70 000 euros.
01:06:04En réalité, seuls 13 %
01:06:06des successions sont supérieurs
01:06:08à 100 000 euros, le seuil d'imposition.
01:06:10Que prévoient les différents partis dans leur programme ?
01:06:12Le Nouveau Front Populaire
01:06:14promet de durcir, sans surprise,
01:06:16la taxation sur l'héritage des plus gros patrimoines,
01:06:18mais de ne plus taxer jusqu'à
01:06:20200 000 euros d'héritage.
01:06:22Du côté du Rassemblement National,
01:06:24on veut modifier les règles de donation.
01:06:26Aujourd'hui, on peut limiter
01:06:28la taxation lors d'un héritage en donnant
01:06:30de son vivant à ses enfants jusqu'à
01:06:32100 000 euros tous les 15 ans
01:06:34ou 30 000 euros à des petits-enfants.
01:06:36Le RN propose de permettre la donation
01:06:38de 100 000 euros tous les 10 ans,
01:06:40aussi bien aux enfants qu'aux petits-enfants.
01:06:42Une mesure qui concerne plutôt
01:06:44les gros patrimoines. Le RN
01:06:46propose aussi la suppression totale
01:06:48des taxes sur les successions
01:06:50pour les familles modestes,
01:06:52sans donner de chiffre et de palier
01:06:54à cette mesure. Enfin, du côté de la majorité
01:06:56présidentielle, on propose d'augmenter
01:06:58la donation non-taxable à
01:07:00150 000 euros au lieu de 100 000 aujourd'hui
01:07:02tous les 15 ans, mais de l'étendre
01:07:04aux familles recomposées.
01:07:06Quel est l'impact de ces mesures ?
01:07:08En réalité, pour les gros
01:07:10patrimoines, il peut y avoir
01:07:12des conséquences, sachant qu'en France,
01:07:14aujourd'hui, on s'enrichit
01:07:16par l'héritage, surtout.
01:07:18En tout cas, c'est comme ça qu'on constitue
01:07:20des patrimoines, essentiellement
01:07:22des patrimoines professionnels,
01:07:24que ce soit la donation d'entreprises
01:07:26ou encore de terres agricoles.
01:07:28Il est important ce chiffre, et il est inquiétant.
01:07:30Ça ne va pas dans le bon sens, c'est ça ?
01:07:32Exactement. En tout cas, ça montre que...
01:07:34La fortune s'érite et ne se crée pas par le travail
01:07:36en créant une entreprise ?
01:07:38Exactement. On en parlait tout à l'heure. Il y a la volonté
01:07:40des Français de travailler, de s'enrichir
01:07:42par le travail, mais le fait est qu'aujourd'hui,
01:07:44c'est la succession qui permet
01:07:46de s'enrichir, et en tout cas la transmission
01:07:48du patrimoine, sachant,
01:07:50et je le rappelle, que seuls 13%
01:07:52des héritages aujourd'hui dépassent la barre des 100 000 euros.
01:07:54Pour en revenir aux propositions
01:07:56des différents partis,
01:07:58seule une minorité des Français
01:08:00est concernée par la taxation des héritages,
01:08:02et pourtant, 74%
01:08:04des Français trouvent que les droits de succession
01:08:06sont trop élevés, alors qu'ils n'en payent pas.
01:08:08On voit bien que derrière ces mesures
01:08:10et derrière ces chiffres, il y a sans doute
01:08:12un peu de fantasme,
01:08:14parce qu'en réalité,
01:08:16peu de monde serait concerné.
01:08:46Place à présent à votre météo des plages,
01:08:48où les conditions météo s'annoncent estivales.
01:08:5027 degrés à Deauville,
01:08:5225 degrés à Grandville,
01:08:54avec en prime un temps sec et très ensoleillé.
01:08:56Dans l'eau, vous aurez localement
01:08:5816 degrés à Pérouse-Guirec.
01:09:00Même type de conditions sur la façade ouest,
01:09:02avec en moyenne 27 degrés à Noirmoutier.
01:09:04Plein soleil, pas un seul nuage à l'horizon,
01:09:06et dans l'eau, vous aurez en moyenne
01:09:08entre 16 et 18 degrés.
01:09:10Ce sera l'été également, à Royan ou encore à Lacanau,
01:09:12avec 30 degrés, plein soleil.
01:09:14Le soleil restera un peu plus brumeux
01:09:16en allant vers le golfe de Gascogne.
01:09:18Des nuages également autour du golfe du Lyon,
01:09:2024 degrés à Palavas ou encore à Valras.
01:09:22Et dans l'eau, vous aurez localement
01:09:2420 degrés du côté de Sanary.
01:09:26Entre la côte d'Azur et la Corse,
01:09:28les conditions météo resteront également
01:09:30assez maussades à Antibes, avec 25 degrés
01:09:32et une alternance de nuages et d'éclaircies.
01:09:34Dans l'eau, vous aurez localement 22 degrés à Ajaccio.
01:09:36C'était la météo des plages avec BDOR.fr
01:09:38L'agence BDOR vous donne accès
01:09:40au marché de l'or physique.
01:09:42L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:09:56Il a fait chaud hier à Paris
01:09:58et il va encore faire chaud aujourd'hui.
01:10:00Oui, hier, petit record,
01:10:02en tout cas petite nouveauté,
01:10:04on a dépassé les 30 degrés à Paris
01:10:06première fois depuis le début de l'année 2024
01:10:08que l'on dépasse la barre des 30 degrés
01:10:10avec très exactement 30,3 degrés
01:10:12hier après-midi à Paris.
01:10:14Et si vous aimez la chaleur,
01:10:16on devrait avoir encore plus chaud aujourd'hui
01:10:18avec en moyenne 32 degrés dans les rues
01:10:20de la capitale.
01:10:22On programme ce matin temps très lumineux,
01:10:24seulement un temps un peu plus instable
01:10:26sur les régions de l'Est,
01:10:28ou encore autour du golfe du Lyon
01:10:30avec le maintien de quelques entrées maritimes.
01:10:32Et puis dans l'après-midi,
01:10:34une très belle après-midi sur 80% du territoire.
01:10:36Mais attention, on attend de nouveaux orages
01:10:38dans les Alpes et la Provence,
01:10:40avec des orages peut-être localement assez violents
01:10:42comme ce fut d'ailleurs le cas hier à Grenoble.
01:10:44Côté température, grande douceur déjà au lever du jour,
01:10:4621 degrés à Paris,
01:10:4820 degrés également en allant vers Perpignan
01:10:50ou encore vers Bordeaux.
01:10:52Et dans l'après-midi, les températures s'envolent,
01:10:5430 degrés à Lyon ou encore à Clermont-Ferrand.
01:10:5631 degrés pour les pays de la Loire,
01:10:5832 degrés à Paris et localement jusqu'à 33 degrés
01:11:00sous le soleil de Bordeaux.
01:11:08Contrat de maintenance.
01:11:10Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:11:12C'est News, il est 7h30,
01:11:14bienvenue à tous, bienvenue dans la matinale.
01:11:16A la une ce matin, les deux mineurs
01:11:18interpellés pour l'incendie d'une école primaire
01:11:20à mes yeux, dans le Rhône, ont été
01:11:22simplement placés sous contrôle judiciaire.
01:11:24Ils seront jugés, mais en attendant,
01:11:26ils sont libres, on en parle ce matin.
01:11:28Le Rassemblement national
01:11:30a-t-il des chances réelles
01:11:32d'obtenir une majorité absolue
01:11:34à l'Assemblée ? En tout cas, c'est ce qu'affirme le politologue
01:11:36Jérôme Jaffray dans le Figaro ce matin,
01:11:38Élodie Huchard avec nous. A tout de suite, Élodie.
01:11:40En Nouvelle-Calédonie,
01:11:42avec les tensions que l'archipel connaît
01:11:44depuis plusieurs semaines, les habitants craignent
01:11:46une crise économique très grave
01:11:48après la crise sociale. La présidente
01:11:50du MEDEF en Nouvelle-Calédonie,
01:11:52Mimsy Daly, sera en direct avec nous
01:11:54à 7h40.
01:11:56Et puis, bonne nouvelle, les Français
01:11:58veulent s'enrichir. Que sont-ils
01:12:00prêts à faire pour le devenir ?
01:12:02On verra ça avec vous, le Mic Guillaume.
01:12:04Les deux mineurs
01:12:06interpellés le 19 juin dernier
01:12:08pour l'incendie d'une école primaire
01:12:10à mes yeux, seront jugés pour dégradation
01:12:12volontaire par moyens dangereux.
01:12:14Ils ont été simplement placés sous contrôle
01:12:16judiciaire, ce qui veut dire qu'en attendant leur procès,
01:12:18ils sont en liberté.
01:12:20Les deux délinquants, vous vous en rappelez,
01:12:22s'étaient amusés à filmer ce qu'ils faisaient,
01:12:24c'est-à-dire saccager l'école,
01:12:26y mettre feu,
01:12:28ce qui avait évidemment choqué la France
01:12:30entière. Les explications de Solène Boulan.
01:12:32Moi, j'ouvre avec le balai.
01:12:34Dans l'attente de leur jugement,
01:12:36les deux adolescents de 13 ans
01:12:38interpellés jeudi dernier pour l'incendie d'une école
01:12:40à mes yeux, ont été placés sous contrôle
01:12:42judiciaire. Selon les informations
01:12:44du Figaro, ils comparaîtront
01:12:46pour dégradation volontaire par moyens
01:12:48dangereux. Mercredi dernier,
01:12:50en fin d'après-midi, les deux élèves
01:12:52s'étaient introduits dans l'établissement
01:12:54en brisant une vitre.
01:12:56Les deux individus
01:12:58avaient dégradé les locaux, avant de mettre
01:13:00le feu à plusieurs endroits.
01:13:02Cette b****, elle est là
01:13:04depuis qu'on était petits.
01:13:06Le feu s'était
01:13:08propagé dans l'établissement, détruisant
01:13:10deux salles de classe. Au total,
01:13:12quatre départs de feu ont été décelés
01:13:14devant et derrière l'école, selon
01:13:16nos confrères du Figaro. C'est méchant,
01:13:18y a encore une voiture d'aide qui arrive.
01:13:20Un lycée est mis à disposition pour accueillir
01:13:22les 240 élèves de l'école primaire
01:13:24qui restent fermés pour une durée indéterminée.
01:13:26Voilà, alors,
01:13:28qu'en pensez-vous ? Vous flashez le QR code,
01:13:30vous enregistrez votre
01:13:32vidéo. Est-ce qu'il n'aurait pas fallu une punition
01:13:34immédiate pour ces deux jeunes,
01:13:36très jeunes,
01:13:38adolescents de 13 ans ?
01:13:40Un travail d'intérêt général immédiat,
01:13:42par exemple, d'aller laver et
01:13:44accessoirement, est-ce qu'il faut que les parents payent ?
01:13:46Réparent, payent en partie, je sais pas,
01:13:48remboursent les... Ils ont
01:13:50utilisé les extincteurs, remboursent les
01:13:52extincteurs, payent la peinture, mais
01:13:54participent aux frais de réparation de l'école.
01:13:56Qu'est-ce que vous en pensez ? On vous entendra
01:13:58dans un instant. Voter
01:14:00ne fait pas sortir de l'islam.
01:14:02En clair, il est autorisé par
01:14:04la religion islamique,
01:14:06la religion musulmane,
01:14:08de voter. C'est la précision faite par
01:14:10la Grande Mosquée de Paris qui communique à quelques jours
01:14:12des législatives, la Grande Mosquée, qui indique
01:14:14aux fidèles musulmans que voter n'est pas
01:14:16interdit dans la religion musulmane. Il y a eu besoin
01:14:18de faire cette précision, Audrey. Oui, apparemment.
01:14:20Regardez, selon l'interprétation
01:14:22des textes religieux, par des
01:14:24savants, honorables et respectés, le vote
01:14:26n'implique pas d'acte explicitement
01:14:28interdit, du moment qu'il ne favorise pas
01:14:30des politiques totalement contraires aux
01:14:32principes les plus fondamentaux.
01:14:34Donc, un acte qui n'est pas
01:14:36interdit. Je rappelle que jeudi dernier,
01:14:38c'est la conférence des évêques de France qui
01:14:40avait communiqué sur la responsabilité des fidèles
01:14:42dans la vie démocratique.
01:14:44Voilà, en fait, la Grande Mosquée
01:14:46a choisi de communiquer parce qu'il y a
01:14:48tout et n'importe quoi sur les réseaux sociaux
01:14:50et certains disent, ah là là,
01:14:52quand on est musulman, on ne doit pas aller voter.
01:14:54N'importe quoi, évidemment.
01:14:56Et la Grande Mosquée
01:14:58publie cette
01:15:00recommandation.
01:15:02La conférence des évêques de France
01:15:04prend position et dit aux fidèles
01:15:06d'aller voter, mais
01:15:08c'est autre chose. 76%
01:15:10des Français qui ont la chance de partir en vacances
01:15:12cet été prendront leur
01:15:14voiture. C'est le chiffre d'un sondage,
01:15:16résultat d'un sondage réalisé par l'IFOP
01:15:18et publié ce matin. 76%
01:15:20des Français préfèrent la voiture pour partir en vacances.
01:15:22Malgré son côté pollueur, les Français
01:15:24préfèrent donc toujours la voiture
01:15:26au train ou à l'avion, par exemple.
01:15:28Selon le sondage, ces vacanciers l'apprennent principalement
01:15:30pour pouvoir visiter les environs
01:15:32sur leur lieu de vacances.
01:15:3460% d'entre eux, notamment les plus âgés,
01:15:36veulent pouvoir transporter plus
01:15:38facilement les bagages. Et puis 38%
01:15:40estiment que la voiture coûte
01:15:42bien moins cher que le train ou l'avion.
01:15:44Oui, c'est vrai que c'est beaucoup moins cher. En tout cas,
01:15:46on n'est pas trop loin. C'est sûr que si on va
01:15:48faire un safari au Kenya, c'est plus compliqué.
01:15:50Mais pour partir en vacances
01:15:52en France, c'est pratique.
01:15:54En famille notamment, pour 4 personnes,
01:15:56prendre le train, c'est très bien. Bien sûr, ça coûte
01:15:58moins cher. Accessoirement, on emporte un peu
01:16:00plus d'affaires, on met ce qu'on veut.
01:16:02Et on a une voiture sur place.
01:16:04Dominique ? Tout bénéfique. Oui, on peut aller visiter, se promener,
01:16:06se déplacer. C'est la liberté.
01:16:08Voilà, exactement. Fan de Lady Di,
01:16:10à vos porte-monnaies. Tiens, on va vous montrer
01:16:12deux robes qui ont une certaine valeur, Audrey.
01:16:14Des robes qui ont appartenu à
01:16:16la princesse Diana. Certaines valeurs, je vous le confirme.
01:16:18Elles coûtent entre 200 000 et 400 000
01:16:20dollars. Alors celle-ci,
01:16:22la première, c'est une robe de balle
01:16:24bleu nuit en tulle que Diana
01:16:26a portée en 1986
01:16:28à la première londonienne du Fantôme de
01:16:30l'Opéra. Et la seconde, on va
01:16:32la voir, c'est une robe en dentelle
01:16:34créée par Victor Edelstein qu'elle a
01:16:36portée à deux reprises, Diana.
01:16:38Voilà, magnifique. Entre 200 et 400 000 euros.
01:16:40Bon, c'est pas mal.
01:16:42Cette information qui tombe à l'instant,
01:16:44le député Aurélien Pradié quitte Les Républicains
01:16:46et dit que c'est un parti mort. Elodie Huchard.
01:16:48Oui, Aurélien Pradié, pour resituer, qui est député
01:16:50du Lot, qui s'était fait connaître
01:16:52aussi quand même parce qu'il a eu un certain nombre de
01:16:54prises de position un peu en dehors de son
01:16:56parti, par exemple sur les retraites ou sur la loi
01:16:58immigration. Il s'était présenté aussi
01:17:00pour devenir président du parti, ce qui n'avait
01:17:02pas été le cas. Il a déjà
01:17:04pris plusieurs fois position quand même un peu contre
01:17:06son parti et
01:17:08on verra ce qu'il va faire par
01:17:10suite. Est-ce qu'il va monter une structure ? A lui, il a
01:17:12un certain nombre de députés avec qui il est plutôt
01:17:14proche et ami, qui pourraient être tentés
01:17:16de le suivre. Mais effectivement,
01:17:18attention parce que partir un petit peu
01:17:20en solitaire, c'est toujours une aventure tentante.
01:17:22Ça fait un coup médiatique. Après, sur la durée, c'est
01:17:24pas toujours le calcul le plus facile
01:17:26à faire. Parce que c'est pas une...
01:17:28Il est connu, mais c'est pas
01:17:30une énorme vedette de la politique
01:17:32pour le moment. Il est connu.
01:17:34Non, non. Et surtout, il s'est fait connaître en fait
01:17:36parce que c'est quelqu'un qui maîtrise très bien la communication.
01:17:38Il allait toujours à l'encontre des décisions
01:17:40de son parti. Je ne sais pas si les Français
01:17:42attendent vraiment Aurélien Pradié comme l'homme
01:17:44providentiel.
01:17:46L'avenir le dira.
01:17:48Restez bien avec nous dans un instant.
01:17:50On va partir en Nouvelle-Calédonie. Situation très compliquée.
01:17:52On sera avec la présidente du MEDEF.
01:17:54A tout de suite.
01:18:02C'est nous. Il est 8h20. Merci d'être avec nous.
01:18:04On va partir tout de suite en Nouvelle-Calédonie.
01:18:06Vous êtes présidente du MEDEF.
01:18:08Nouvelle-Calédonie.
01:18:10Merci d'être en direct avec nous.
01:18:12On a besoin de comprendre ce qui se passe
01:18:14actuellement en Nouvelle-Calédonie.
01:18:16Quelle est la situation ? Il y a un regain de tensions.
01:18:18Après, le chaos, ça semblait s'être
01:18:20calmé, en tout cas, vu de Métropole.
01:18:22Et on a l'impression que ça repart.
01:18:24Qu'est-ce qui se passe exactement ?
01:18:26Écoutez, on fait face
01:18:28à Nouvelle-Calédonie depuis plus de six semaines.
01:18:30Un mouvement insurrectionnel
01:18:32ultra-violent de la part d'une minorité
01:18:34qui, clairement, souhaite
01:18:36terroriser la population et mettre à sac
01:18:38l'économie de la Nouvelle-Calédonie.
01:18:40Ces derniers jours, on a encore assisté
01:18:42à des incendies d'entreprises,
01:18:44des incendies d'écoles.
01:18:46Des populations ont dû être évacuées
01:18:48de leurs maisons avant
01:18:50qu'elles soient incendiées, en faisant face
01:18:52à des assaillants armés
01:18:54qui étaient venus pour en découdre.
01:18:56Donc, on vit une situation extrêmement
01:18:58instable. Évidemment, il est très difficile
01:19:00dans ces conditions de sortir de la crise
01:19:02dans laquelle nous sommes.
01:19:04Les incendiaires choisissent
01:19:06et ciblent certaines entreprises
01:19:08en fonction des propriétaires
01:19:10qui peuvent venir de métropole
01:19:12ou c'est au hasard ?
01:19:14Non, ça semble complètement au hasard.
01:19:16Aujourd'hui, le conflit s'étend
01:19:18à une partie de l'intérieur
01:19:20et des îles loyautées,
01:19:22ce qui est une nouveauté. Là, c'est la commune de Bouraille
01:19:24qui a été attaquée
01:19:26ces derniers jours. Et aujourd'hui,
01:19:28les émeutiers ont déclaré
01:19:30l'impossibilité d'approvisionner
01:19:32en alimentation et en carburant
01:19:34l'ensemble de la province nord,
01:19:36ce qui semble totalement hallucinant
01:19:38dans un État de droit.
01:19:40Quelles sont les conséquences ?
01:19:42En termes d'emplois, vous nous disiez
01:19:4415% des emplois salariés
01:19:46ont disparu, sont détruits ?
01:19:48Mais oui, c'est en quelques semaines,
01:19:50pour que vos auditeurs le comprennent,
01:19:52c'est l'équivalent de 3 millions d'emplois
01:19:54détruits en Nouvelle-Calédonie,
01:19:56en métropole, pardon, c'est l'équivalent
01:19:58de ce que nous venons de perdre en Nouvelle-Calédonie.
01:20:00Vous imaginez l'ampleur du désastre.
01:20:02Aujourd'hui,
01:20:04l'économie calédonienne est à terre
01:20:06et quand ce relevé a déjà besoin
01:20:08du retour à l'État de droit et au calme,
01:20:10mais ensuite d'un soutien absolument
01:20:12massif, déjà pour survivre à court terme
01:20:14parce que la consommation, évidemment,
01:20:16s'est effondrée et que
01:20:18les entreprises qui n'ont pas encore été détruites
01:20:20sont dans des difficultés financières
01:20:22très importantes. Et ensuite,
01:20:24il va falloir réformer,
01:20:26reconstruire notre économie patiemment
01:20:28avec ceux qui souhaitent encore le faire.
01:20:30Certains
01:20:32calédoniens se réfugient en métropole.
01:20:34Oui,
01:20:36on a constaté des départs,
01:20:38mais aujourd'hui, l'immense majorité des
01:20:40calédoniens souhaite rester et vivre en paix.
01:20:42En Nouvelle-Calédonie, parfois, ils ne connaissent pas
01:20:44d'autres endroits et sont là depuis
01:20:46plusieurs générations.
01:20:48Aujourd'hui, nous, tout ce qu'on espère,
01:20:50c'est la mise en oeuvre
01:20:52d'un retour à la sécurité,
01:20:56tout simplement, et d'un retour à l'état de droit
01:20:58en Nouvelle-Calédonie. Encore une fois, j'insiste,
01:21:00c'est une minorité qui terrorise la Nouvelle-Calédonie
01:21:02aujourd'hui et ça ne peut plus durer.
01:21:04Vous avez l'impression
01:21:06d'être oubliée avec la dissolution,
01:21:08un gouvernement qui pense
01:21:10aux élections et on laisse
01:21:12la situation
01:21:14évoluer comme ça
01:21:16au fil de l'eau en Nouvelle-Calédonie.
01:21:18C'est le sentiment que vous avez depuis Nouméa ?
01:21:20Non, ce n'est pas
01:21:22le sentiment qu'on a parce que les forces
01:21:24de l'ordre sont bien présentes,
01:21:26mais aujourd'hui, le niveau de riposte
01:21:28face au degré d'attaque qui est mis en oeuvre,
01:21:30il est essentiellement
01:21:32dans de la défense et il n'y a pas
01:21:34encore eu véritablement de riposte
01:21:36très ferme aux
01:21:38exactions qui sont mises en oeuvre sur le territoire.
01:21:40Du côté
01:21:42de l'économie, on attend des mesures
01:21:44très lourdes
01:21:46pour que
01:21:48les entreprises survivent, tout simplement.
01:21:50Juste un chiffre,
01:21:52le chiffre d'affaires qui a été perdu par l'immense
01:21:54majorité des entreprises calédoniennes
01:21:56depuis près de deux mois, c'est 50%.
01:21:58La consommation s'est effondrée.
01:22:00On ne pourra pas se relever sans sécurité
01:22:02et sans une aide majeure.
01:22:04Aujourd'hui, la situation
01:22:06au niveau de l'État,
01:22:08on attend de voir qui seront nos
01:22:10interlocuteurs dans les 15 jours qui viennent
01:22:12parce que le dossier calédonien est complexe
01:22:14et on a besoin d'avoir
01:22:16des interlocuteurs très à jour
01:22:18sur ce dossier.
01:22:20Merci beaucoup.
01:22:22Merci d'avoir été en direct
01:22:24avec nous, d'avoir témoigné.
01:22:26On vous dit toute notre
01:22:28solidarité. Voilà, c'est tout
01:22:30ce qu'on peut faire et parler de vous et vous dire de notre
01:22:32solidarité. Merci à vous, bon courage.
01:22:34On va parler
01:22:36à présent et on va surtout vous écouter.
01:22:38La lutte contre les violences commises par
01:22:40des mineurs est au cœur de la campagne des législatives
01:22:42et la question que je vous pose ce matin, c'est au sujet de ce qui
01:22:44s'est passé à mes yeux. Deux adolescentes
01:22:46de 13 ans qui ont incendié une école primaire
01:22:48se sont filmées, se sont vantées de ce qu'ils ont
01:22:50fait sur les réseaux sociaux. Ils sont simplement placés
01:22:52sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés plus
01:22:54tard. Est-ce que c'est suffisant ?
01:22:56Est-ce qu'il n'aurait pas fallu une punition
01:22:58immédiate des travaux d'intérêt général ?
01:23:00Immédiat.
01:23:02On en parle et surtout, c'est vous
01:23:04qui en parlez. On vous écoute.
01:23:06Je suis sidérée
01:23:08d'avoir des juges qui sont
01:23:10incapables de prendre
01:23:12des bonnes décisions pour des
01:23:14adolescents qui brûlent, qui pillent.
01:23:16Oui, il faut que
01:23:18les parents aient une facture
01:23:20à payer. On reste
01:23:22impensable de ces enfants mineurs.
01:23:24Rats le bol !
01:23:26Les juger tout de suite, oui,
01:23:28mais pour quel résultat ?
01:23:30Puisque de toute manière, d'après le droit français,
01:23:32comme un avocat qui s'est exprimé sur votre chaînier,
01:23:34ils ne risquent rien pénalement.
01:23:36Donc, les juger,
01:23:38oui, mais si c'est pour qu'au goût il y ait
01:23:40des pots de balle, ça ne sert absolument
01:23:42rien. Il faut changer
01:23:44le droit des mineurs.
01:23:46Voilà, il faut changer
01:23:48le droit des mineurs et il faut surtout une responsabilité.
01:23:50À mon sens, que
01:23:52les parents payent une partie,
01:23:54en fonction de leurs moyens, mais une partie
01:23:56qui se compte quand même au minimum
01:23:58en centaines d'euros pour que
01:24:00ça marque des deux jeunes de 13 ans
01:24:02qui incendient, sans pas aller faire un petit
01:24:04graffiti sur le mur derrière. Ils ont
01:24:06incendié l'école. Les élèves ne peuvent
01:24:08pas terminer. Ça coûte une fortune à tous
01:24:10ceux qui payent des impôts. Il va falloir
01:24:12entièrement la refaire, cette école.
01:24:14C'est scandaleux ce qu'ils ont fait.
01:24:16Oui, alors c'est vrai qu'à priori, leur assurance
01:24:18va jouer, l'assurance des parents,
01:24:20parce qu'il y a une responsabilité des parents.
01:24:22Si elle est enclenchée par les...
01:24:24Mais effectivement, ce serait plutôt
01:24:26aux parents de payer directement
01:24:28et au moins
01:24:30de faire quelque chose pour réparer.
01:24:32Ça arrive de faire des bêtises,
01:24:34d'avoir des enfants
01:24:36C'est la vie.
01:24:38À ce point, c'est plus rare.
01:24:40Mais on répare.
01:24:42C'est en tout cas le point de vue
01:24:44de certains.
01:24:46On va parler, à présent, économie avec vous.
01:24:48Le Miguillot, c'est une bonne nouvelle.
01:24:50C'est un chouïa ironique, le titre
01:24:52de votre chronique. On l'a choisi ensemble
01:24:54mais ça dit des choses. Bonne nouvelle.
01:24:56Les Français veulent s'enrichir. On en parle.
01:24:58Votre programme avec DomExpo.
01:25:004 villages en Ile-de-France.
01:25:0250 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:04Plus d'infos sur domexpo.fr
01:25:06Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:25:08Isolation thermique par l'extérieur
01:25:10avec aide de l'État.
01:25:12groupeverlaine.com
01:25:14Plus de la moitié
01:25:16des Français rêvent de devenir très riches
01:25:18selon une étude de Goliath,
01:25:20une application d'investissement.
01:25:22Déjà, qu'est-ce que c'est qu'être très riche ?
01:25:24Pour le nouveau Front populaire, c'est gagner plus de
01:25:264000 euros par mois.
01:25:28C'est, en tout cas, si on en croit leur programme fiscal
01:25:30et le barème d'imposition qu'il prévoit.
01:25:32Pour les Français, en revanche, on est très riches
01:25:34au-delà de 20 millions d'euros.
01:25:36Oui, on en est très loin, même si on parle là de patrimoine
01:25:38et pas de salaire mensuel.
01:25:40En tout, ce qui est intéressant de voir dans ce sondage,
01:25:42c'est que 3 Français sur 4 espèrent un jour
01:25:44ne plus avoir de soucis d'argent.
01:25:4654% rêvent de devenir
01:25:48très riches. Mais surtout,
01:25:5069% des Français qui espèrent
01:25:52s'enrichir disent qu'ils font
01:25:54tout pour y parvenir. Ils ne se contentent
01:25:56pas de rêver. Ils agissent.
01:25:58Et comment ils agissent ?
01:26:00De façon assez classique.
01:26:0258% misent sur l'investissement immobilier.
01:26:04C'est une voix assez répandue
01:26:06pour espérer se constituer un patrimoine.
01:26:08Seuls 12% des Français croient en la
01:26:10bourse et aux produits financiers. Mais ce qui est
01:26:12une vraie surprise, et je trouve une vraie raison
01:26:14de se réjouir, c'est que 55%
01:26:16des Français estiment qu'on devient avant tout
01:26:18riche par son travail.
01:26:20Et ils sont autant à dire qu'ils travaillent d'ailleurs
01:26:22de façon acharnée pour gagner
01:26:24plus d'argent. Pourquoi dites-vous qu'il faut
01:26:26s'en réjouir ? Parce qu'on ne s'en sortira
01:26:28économiquement parlant que par le travail.
01:26:30Il est illusoire de penser qu'en taxant
01:26:32les riches, les super profits, les transactions
01:26:34financières, on réussira à sauver
01:26:36notre modèle social. Parce que ce modèle
01:26:38ne pourra perdurer que s'il y a plus de monde au travail
01:26:40que de monde à aider. C'est le seul
01:26:42moyen en réalité de baisser le coût de la protection
01:26:44sociale, augmenter le nombre de personnes
01:26:46qui cotisent et réduire le nombre de ceux
01:26:48qui ont besoin d'être aidés.
01:26:50Donc travailler plus individuellement
01:26:52et collectivement surtout, c'est la solution.
01:26:54C'est la solution notamment à l'inflation
01:26:56d'ailleurs, parce que si on gagne mieux
01:26:58notre vie, les hausses de prix deviennent relatives.
01:27:00On n'a pas trouvé mieux que le travail
01:27:02aujourd'hui pour augmenter le pouvoir d'achat.
01:27:04Tout le reste, ce ne sont que de
01:27:06vaines promesses. Ce qui est incroyable
01:27:08d'ailleurs, et ce dont on se rend compte à travers ce sondage
01:27:10c'est que les Français sont prêts à entendre ce discours.
01:27:12Ils le tiennent d'ailleurs eux-mêmes.
01:27:14On est bien loin là donc
01:27:16des promesses et du discours des différents
01:27:18partis politiques qui eux continuent
01:27:20à vouloir dépenser sans réellement
01:27:22compter et s'en soucier de la dette.
01:27:24Les Français, eux, ont plutôt en tête
01:27:26un langage de vérité et aimeraient
01:27:28qu'on le leur tienne.
01:27:29Et vous lui apportez une précision sur l'héritage
01:27:31dont on parlait à 7h25.
01:27:33J'ai dit que 13% seulement
01:27:35des héritages en France étaient supérieurs
01:27:37à 100 000 euros. C'est par héritier
01:27:39cet héritage.
01:27:41L'héritage global peut être plus important
01:27:43et on faisait remarquer aussi qu'il y avait beaucoup
01:27:45d'immobiliers dans les héritages en France.
01:27:47Il faut avoir en tête que souvent quand on hérite
01:27:49ce n'est pas en même temps de ses deux parents.
01:27:51On va hériter d'abord d'une moitié d'un bien, puis d'une autre moitié.
01:27:53Le tout divisé entre les héritiers.
01:27:55Ce qui explique le niveau de ces héritages.
01:27:57La moitié des héritages en France
01:27:59est inférieure à 70 000 euros.
01:28:19On avait envie de parler d'une comédie musicale
01:28:21et on avait envie de parler ce matin
01:28:23de la comédie musicale des Dix Commandements.
01:28:4525 ans après, c'est le retour des Dix Commandements
01:28:47sur scène à Paris.
01:28:49La célèbre comédie musicale des années 2000
01:28:51semble toujours avoir autant de succès.
01:28:53Vous pourrez aller voir le spectacle
01:28:55à la scène musicale
01:28:57dès ce soir
01:28:59et jusqu'à demain.
01:29:01En attendant, regardez cette belle bande-annonce
01:29:03et écoutez surtout.
01:29:19...
01:29:35C'était votre programme avec Thaléos.
01:29:37Thermostat connecté à vos radiateurs
01:29:39pour réduire vos factures d'énergie.
01:29:41Dispositif pris en charge par les aides.
01:29:43Thaléos.com
01:29:45C'était votre programme avec Samsonic Proxys.
01:29:47Résistante, durable.
01:29:49Une nouvelle génération de bagages.
01:29:51Le RN a des chances
01:29:53réelles d'obtenir
01:29:55une majorité absolue.
01:29:57C'est ce que dit ce matin Jérôme Jaffray,
01:29:59le politologue Jérôme Jaffray dans Le Figaro.
01:30:01Quelles sont les chances
01:30:03réelles du Rassemblement National
01:30:05d'obtenir une majorité absolue
01:30:07à l'Assemblée ? On en parle dans un instant
01:30:09avec Elodie Huchard. A tout de suite.
01:30:11...
01:30:13C'est nous, il est 8h05.
01:30:15Merci d'être avec nous.
01:30:17Elodie Huchard, je voulais qu'on s'arrête ce matin
01:30:19avec vous Elodie, sur ce que dit
01:30:21le politologue Jérôme Jaffray
01:30:23dans Le Figaro. Il dit
01:30:25le RN a des chances réelles
01:30:27d'obtenir une majorité
01:30:29absolue à l'Assemblée Nationale
01:30:31après les législatives, lors des législatives.
01:30:33Elodie, quelles sont les chances
01:30:35réelles du RN d'obtenir cette majorité absolue ?
01:30:37En tout cas, ce qui est sûr, c'est que le RN a plutôt
01:30:39le vent en poupe et pour l'instant est en tête
01:30:41des sondages. A voir si ça se traduit vers
01:30:43une majorité absolue. Si on regarde les sondages
01:30:45pour l'instant, ça n'est pas encore acquis, ça n'est pas
01:30:47certain. En revanche, ce que dit
01:30:49Jérôme Jaffray, plusieurs choses, c'est que d'abord
01:30:51il explique que le RN a su
01:30:53garder sa base, maintenir
01:30:55les fondamentaux avec notamment 60% des
01:30:57ouvriers qui voulaient voter
01:30:59pour lui. Et il évoque même, je le cite, une sorte de
01:31:01dimension de revanche sociale
01:31:03dans son choix. Alors évidemment, avoir la majorité
01:31:05absolue, c'est l'enjeu principal pour
01:31:07le RN. Et d'ailleurs, Jordan Bardella
01:31:09a prévenu, il n'ira pas à Matignon
01:31:11si jamais il n'avait qu'une majorité
01:31:13relative. C'est une stratégie qui consiste à
01:31:15certes vouloir le pouvoir, mais pas à n'importe quel prix
01:31:17vouloir le pouvoir si on peut réellement
01:31:19l'exercer. C'est aussi un moyen évidemment
01:31:21de ne pas se griller trop vite que d'être à Matignon
01:31:23alors qu'on ne dispose pas d'une majorité nécessaire
01:31:25pour faire passer ses textes. Alors que la stratégie
01:31:27d'Emmanuel Macron pourrait être l'inverse, de se dire
01:31:29malgré une majorité relative, je le nomme à
01:31:31Matignon, ça lui imposera de devoir
01:31:33refuser, ce qui évidemment dans le storytelling est
01:31:35un peu plus compliqué. Mais on le voit et on
01:31:37en a parlé tout à l'heure, cette majorité absolue
01:31:39risque d'être compliquée à obtenir quand
01:31:41on voit notamment la stratégie de tous les autres
01:31:43partis pour bloquer cette majorité absolue.
01:31:45Comment le RN a-t-il élargi sa base, Elodie ?
01:31:47Alors d'abord, en se rénovant
01:31:49du sol au plafond. C'est-à-dire qu'une grande partie des personnalités
01:31:51qui étaient problématiques, soit enquêtées le parti
01:31:53soit ont été poussées vers la
01:31:55sortie. Ensuite, parce que Jordan Bardella
01:31:57incarne une nouvelle génération avec une
01:31:59personnalité très lisse. Alors c'est un avantage
01:32:01ou un inconvénient, selon comment on voit les choses.
01:32:03Il est très préparé et il ne porte
01:32:05pas le nom de Le Pen. Parce que pour un certain
01:32:07nombre d'électeurs, cette fin de dynastie
01:32:09du nom Le Pen au Rassemblement National
01:32:11peut rendre le vote un petit peu
01:32:13plus facile. Ensuite, ils ont montré
01:32:15à l'Assemblée Nationale que leurs députés
01:32:17se tenaient bien. Alors oui, ça semble logique
01:32:19mais on rappelle que ce n'est pas le cas de tout le monde.
01:32:21C'est ce qu'on appelle la stratégie de la cravate.
01:32:23On se comporte bien, on s'habille bien, même si on voit
01:32:25que Marine Le Pen est vraiment la chef de groupe.
01:32:27Souvent, ses députés la guettent pour savoir s'il faut applaudir
01:32:29ou chahuter la partie gauche de l'hémicycle.
01:32:31Mais en tout cas, elle a réussi à faire tenir
01:32:33son groupe. Alors certes, un grand nombre de députés
01:32:35n'étaient pas assez préparés. On voit parfois
01:32:37des députés qui proposent de supprimer
01:32:39leurs propres amendements. Mais, chance
01:32:41pour le Rassemblement National, ça passe plutôt
01:32:43en dessous des radars. Et puis enfin, en écoutant
01:32:45tout simplement les Français faire campagne
01:32:47sur le pouvoir d'achat. C'est plutôt logique,
01:32:49c'est plutôt de bon sens. Et pourtant, en 2022,
01:32:51c'est Marine Le Pen qui vraiment l'a fait le cœur
01:32:53de sa campagne. Et donc depuis, pour les autres,
01:32:55en réalité, c'est assez dur de parler de pouvoir d'achat
01:32:57parce que c'est un thème maintenant qui est très identifié
01:32:59comme Rassemblement National. Alors certes,
01:33:01le parti a changé un certain nombre de fois d'avis
01:33:03sur des sujets. Quasiment chaque jour,
01:33:05ils renoncent à une mesure. Parfois,
01:33:07leurs porte-paroles s'en mêlent les pinceaux
01:33:09et ne comprennent plus le programme. Mais les Français se sentent écoutés.
01:33:11Cette progression,
01:33:13elle est liée aussi aux autres partis ?
01:33:15Oui, parce que forcément, d'abord d'un côté,
01:33:17la NUPES a totalement normalisé le Rassemblement
01:33:19National. Et d'ailleurs, les députés
01:33:21vous le disent sans sourciller, ils se disent plus
01:33:23la NUPES se comporte mal, plus on voit que le Rassemblement
01:33:25National se comporte bien. Il y a cet effet
01:33:27miroir, tout simplement. Et puis surtout, les députés
01:33:29nous disent que travailler au quotidien
01:33:31avec le Rassemblement National est bien
01:33:33plus facile. Et puis surtout, le RN, tout simplement,
01:33:35il grappille l'espace politique que les autres sont en train
01:33:37de perdre. Elodie Huchard,
01:33:39merci beaucoup Elodie. Restez bien avec nous.
01:33:418h10, Laurence Ferrari reçoit ce matin
01:33:43pour la grande interview Thibault de Montbréal.
01:33:45Maître Thibault de Montbréal, invité de Laurence Ferrari.
01:33:478h10 sur CNews et Europe 1.
01:33:49Le temps tout de suite. Un mot du temps
01:33:51avec Alexandra Blanc.
01:33:53La météo avec Groupe Verlaine.
01:33:55Installateurs de panneaux photovoltaïques
01:33:57garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:33:59Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:01Alexandra,
01:34:03il va y avoir des orages
01:34:05à Madrid. Oui, il y a eu des orages à Madrid,
01:34:07des conditions météo qui sont agitées en France
01:34:09mais également en Europe. C'est le cas
01:34:11en Espagne avec des orages assez impressionnants
01:34:13du côté de Madrid. En France, on va de nouveau avoir
01:34:15des orages aujourd'hui avec une situation
01:34:17qui n'évolue pas par rapport à hier.
01:34:19Ce matin, du grand beau temps, seulement un ciel
01:34:21légèrement laiteux, légèrement voilé sur la
01:34:23plaine Bretonne ou encore autour du Golfe du Lyon
01:34:25et dans l'après-midi, justement, même configuration
01:34:27qu'hier avec des orages attendus
01:34:29au pied des Pyrénées, entre le massif central,
01:34:31les Alpes, en allant également
01:34:33vers la Côte d'Azur ou encore en remontant
01:34:35vers le Jura avec toujours
01:34:37cette instabilité, ces orages parfois localement
01:34:39assez forts. Pic de chaleur également
01:34:41aujourd'hui. Grande douceur ce matin,
01:34:4321 degrés à Paris, déjà 20 degrés
01:34:45à Bordeaux et dans l'après-midi,
01:34:47les températures s'envolent. Température en moyenne
01:34:494 à 5 degrés au-dessus des normales
01:34:51de saison, 30 degrés cet après-midi
01:34:53du côté de Clermont-Ferrand ou
01:34:55encore de Limoges, 32 degrés
01:34:57à Paris, 29 degrés en Bourgogne et localement
01:34:59jusqu'à 33 degrés sous le soleil
01:35:01de Bordeaux.
01:35:03C'était la météo avec Groupe Verlaine,
01:35:05installateur de panneaux photovoltaïques
01:35:07garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:35:09Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:35:11Premier tour
01:35:13des élections législatives, J-4,
01:35:15la lutte contre les violences
01:35:17commises par des mineurs est au cœur de la campagne.
01:35:19Ce qui s'est passé, à mes yeux, dans le Rhône-et-Dent
01:35:21est symbolique, c'est ce qu'on dit ce matin,
01:35:23de ce qui se passe en France. Les deux
01:35:25adolescents de 13 ans qui ont incendié
01:35:27une école primaire sont simplement placés
01:35:29sous contrôle judiciaire et seront jugés.
01:35:31Plus tard aurait-il fallu une punition
01:35:33immédiate comme un travail d'intérêt général
01:35:35immédiat. Vous flashez le QR code
01:35:37et vous enregistrez votre vidéo.
01:35:39On en sait plus sur le profil
01:35:41des agresseurs de la petite fille de 12 ans
01:35:43à Courbevoie, ciblée car elle est
01:35:45juive. Ces individus, très jeunes,
01:35:47étaient déjà connus pour leur
01:35:49instabilité et leur violence.
01:35:51Nous avons rencontré des personnes qui les ont côtoyées.
01:35:53Le camp présidentiel pense
01:35:55déjà à la stratégie du second tour et
01:35:57veut adopter le NIRN,
01:35:59ni Nouveau Front Populaire. Emmanuel
01:36:01Macron n'a pas encore tranché et le dit.
01:36:03Huchard est avec nous.
01:36:05L'homme qui a menacé de mort le
01:36:07proviseur du lycée Maurice Ravel
01:36:09à Paris est jugé aujourd'hui.
01:36:11On vous en avait parlé, évidemment, de ce proviseur.
01:36:13Ce proviseur avait été menacé pour avoir demandé
01:36:15à une de ses élèves d'ôter son
01:36:17voile islamique.
01:36:19Dix jours après le viol d'une petite fille
01:36:21de 12 ans à Courbevoie, nos équipes se sont
01:36:23rendues à Rueil-Malmaison, en région parisienne,
01:36:25d'où sont originaires deux des mises
01:36:27en cause. Ils sont allés à la rencontre
01:36:29de ceux qui connaissent les mineurs en
01:36:31question et ont tenté d'en savoir un peu plus sur eux
01:36:33sur leur profil, des jeunes
01:36:35garçons déjà connus pour violence.
01:36:37Fabrice Estner, Maxime Lavandier
01:36:39et Maxime Legay.
01:36:41Après le viol et l'agression antisémite de
01:36:43l'enfant de 12 ans survenu à Courbevoie,
01:36:45une question est sur toutes les lèvres.
01:36:47Pourquoi un tel déchaînement de violence ?
01:36:49Un des éléments de réponse se trouve
01:36:51sans doute à Rueil-Malmaison,
01:36:53d'où sont originaires deux des principaux mises en
01:36:55cause et notamment le mineur
01:36:57de 12 ans suspecté d'être l'instigateur
01:36:59du viol. Cette jeune fille était
01:37:01scolarisée au sein du même collège que ce
01:37:03dernier. Elle décrit un jeune garçon violent.
01:37:05Il insultait
01:37:07des personnes
01:37:09et faisait beaucoup
01:37:11de cris aussi par les profs
01:37:13et
01:37:15un moment il a même tapé ma meilleure
01:37:17amie.
01:37:19Du côté des connaissances d'un des autres mineurs
01:37:21de 13 ans suspectés d'avoir participé
01:37:23au viol, on dépeint un garçon
01:37:25à problème mais on ne s'imaginait pas
01:37:27qu'il aurait été capable de commettre une telle
01:37:29ignominie. Il est sorti du cadre familial
01:37:31il a été affûté
01:37:33auparavant
01:37:35il a été viré plusieurs fois de son collège
01:37:37c'est le truc de trop qu'il a fait
01:37:39je ne pensais pas qu'il allait cela là
01:37:41je savais que c'était une personne assez chipée
01:37:43mais d'aller faire ça
01:37:45non jamais j'aurais pensé ça.
01:37:47De jeunes de 13 ans ont été mis en examen
01:37:49pour viol en réunion. Quant au mineur de 12 ans
01:37:51il a été placé sous le statut
01:37:53de témoin assisté concernant l'effet de viol
01:37:55et fait l'objet d'une mesure éducative
01:37:57provisoire avec placement en foyer.
01:38:01Cette information politique, le député Aurélien
01:38:03Pradié, député sortant, annonce
01:38:05ce matin qu'il quitte les Républicains
01:38:07un parti qu'il décrit comme
01:38:09mort, qui je cite
01:38:11n'est plus capable de parler au français
01:38:13il assure se présenter aux législatives
01:38:15sous l'étiquette de son micro-parti.
01:38:17Il y a eu
01:38:19une réunion stratégique
01:38:21hier depuis
01:38:23l'Elysée en visio, tous les représentants
01:38:25de la majorité y ont participé
01:38:27il s'agissait de préparer déjà
01:38:29la stratégie du second tour.
01:38:31Emmanuel Macron n'a pas encore tranché
01:38:33mais en se dirige vers Elodie Huchard
01:38:35une position ni le RN
01:38:37ni le Nouveau Front Populaire.
01:38:39Ils mettent les deux sur le même plan ?
01:38:41Pour l'instant oui, en tout cas les ténors de la majorité
01:38:43qui effectivement ont eu cette
01:38:45réunion où on se dirigerait
01:38:47vers un inime, mais attention le président
01:38:49de la République lui-même n'a pas encore tranché
01:38:51définitivement la position, ça devrait être
01:38:53fait plutôt dans le week-end ou début de semaine prochaine
01:38:55parce qu'Emmanuel Macron est sans doute plus prudent
01:38:57que ses troupes, il attend de savoir comment va se passer
01:38:59le premier tour pour penser au second
01:39:01et puis un participant dit aussi ceci à l'agence
01:39:03France Presse, ça dessert nos candidats de dire ce qu'on va
01:39:05faire pour le second tour et il évoque
01:39:07une possible stratégie circonscription par circonscription
01:39:09parce qu'effectivement quand la majorité explique
01:39:11qu'il y aura un inime au second tour
01:39:13ça veut dire que de fait elle
01:39:15accepte inconsciemment ou consciemment qu'elle ne sera
01:39:17pas elle-même au deuxième tour et puis surtout
01:39:19mettre en place une stratégie nationale dans ces cas-là
01:39:21est très compliqué évidemment. On rappelle que les élections
01:39:23législatives se jouent localement
01:39:25et qu'en fonction des réalités du terrain il est nécessaire
01:39:27d'adapter évidemment sa stratégie.
01:39:29Merci beaucoup Elodie. L'homme qui a
01:39:31menacé de mort le proviseur du lycée
01:39:33Maurice Ravel va être jugé aujourd'hui
01:39:35à Paris. On en avait beaucoup parlé
01:39:37évidemment. L'homme de 27 ans
01:39:39qui va être jugé est poursuivi pour avoir
01:39:41menacé le proviseur, menacé
01:39:43de mort le proviseur. Le proviseur
01:39:45qui avait demandé à une de ses élèves d'enlever
01:39:47le voile islamique
01:39:49cette dernière avait refusé, elle s'était
01:39:51victimisée. Écoutez
01:39:53ce qu'en disait Didier Lemaire, professeur de
01:39:55philosophie qui a eu maille à partir avec des islamistes
01:39:57dans son lycée de Trappes
01:39:59suite à l'affaire Samuel Paty. Écoutez, il était avec nous
01:40:01à 7h10. Il était réellement
01:40:03menacé, il vivait dans la
01:40:05peur. Il s'est senti je pense
01:40:07aussi abandonné. Le
01:40:09pas de vaguisme a encore sévi.
01:40:11C'est la démission et la défaillance de
01:40:13l'État. Ce procès va
01:40:15mettre en lumière cette
01:40:17situation politique en France qui est la situation
01:40:19d'une institution
01:40:21qui finalement
01:40:23a démissionné.
01:40:25Une institution, donc l'éducation
01:40:27nationale qui a démissionné
01:40:29face à l'islam politique.
01:40:31Tous les ministres de l'éducation
01:40:33ont dit le pas de vague c'est fini.
01:40:35Sauf que dans la réalité
01:40:37c'est plus compliqué. Le pas de vague c'est fini
01:40:39c'est simple. On l'entend je pense à chaque
01:40:41incident de ce type ou à chaque fois
01:40:43qu'un ministre entre en fonction au
01:40:45ministère de l'éducation nationale. Est-ce que les choses changent ?
01:40:47Non. Et quand on voit les témoignages de
01:40:49professeurs, j'ai tendance à dire que c'est
01:40:51plutôt pire que la première fois qu'on a dit qu'il ne fallait
01:40:53plus faire de vague. Elodie Huchard
01:40:55Merci Elodie. Restez bien avec nous. Dans un instant
01:40:57la grande interview. Laurence Ferrari reçoit ce matin
01:40:59Maître Thibaud de Montbréal. A tout de suite.
01:41:05CNews, il est 8h12. Bienvenue à tous. Tout de suite
01:41:07c'est la grande interview. Laurence Ferrari vous recevez
01:41:09ce matin. Maître Thibaud de Montbréal, avocat
01:41:11et président du centre de réflexion
01:41:13sur la sécurité intérieure. C'est sur
01:41:15CNews et Europe 1.
01:41:17Et c'est votre grande interview
01:41:19sur CNews et Europe 1. Bonjour Thibaud de Montbréal.
01:41:21Bonjour. Le président Macron évoque
01:41:23un risque de guerre civile en cas
01:41:25de victoire des extrêmes. C'est ce qu'il dit.
01:41:27Est-ce que c'est un constat que vous partagez ?
01:41:29Ou est-ce que vous pensez que c'est exagéré ?
01:41:31Je pense que nous sommes dans un moment
01:41:33de l'histoire de notre pays qui est un moment important
01:41:35et que la dernière des choses à faire
01:41:37c'est de dramatiser.
01:41:39Moi j'ai été très surpris
01:41:41par les propos du président.
01:41:43D'abord parce qu'il a tenu
01:41:45ses propos sur un site, dans un
01:41:47entretien, pas du tout dans un média
01:41:49d'importance nationale.
01:41:51Donc un peu en catimini.
01:41:53Et il applique très clairement
01:41:55la stratégie de la tension et je pense que c'est
01:41:57pas le moment. Je pense que c'est pas le moment pour deux raisons.
01:41:59D'abord parce qu'il n'y a aucun élément objectif
01:42:01qui laisse penser que
01:42:03en cas de victoire du Rassemblement
01:42:05National, par exemple, parce que c'est
01:42:07l'hypothèse la plus probable aujourd'hui,
01:42:09il y aurait ce que
01:42:11personne n'a jamais réussi
01:42:13dans un camp ou l'autre à obtenir, c'est-à-dire une convergence
01:42:15des luttes entre l'extrême-gauche
01:42:17et la délinquance de banlieue.
01:42:19Ça n'a jamais réussi, ça n'a jamais
01:42:21pris et il n'y aura eu qu'une raison objectif pour que ça prenne.
01:42:23Les notes de renseignement auxquelles
01:42:25le ministre de l'Intérieur a fait référence
01:42:27hier matin et
01:42:29dont certains dans l'appareil d'État
01:42:31m'ont parlé ne disent pas exactement
01:42:33la même chose que ce que les uns
01:42:35ou les autres veulent leur faire dire. Et la deuxième raison
01:42:37pour laquelle j'ai été très surpris
01:42:39et désagréablement surpris par ces propos
01:42:41du président de la République, c'est que si la question
01:42:43est de savoir s'il y a des fractures en France.
01:42:45La réponse est évidemment oui. Souvenez-vous,
01:42:47le président François Hollande, dans le livre
01:42:49des journalistes David et l'Homme,
01:42:51il en parlait déjà en 2015. Souvenez-vous
01:42:53de Gérard Collomb qui a été ministre de l'Intérieur
01:42:55d'Emmanuel Macron lors de sa démission en 2018.
01:42:57Ça fait six ans. Il disait
01:42:59déjà cette fameuse phrase
01:43:01« Nous avons vécu côte à côte, j'ai peur que nous finissions
01:43:03face à face ». Et qui a creusé les fractures
01:43:05françaises depuis sept ans ? Qui est au pouvoir ?
01:43:07Qui est président de la République ? Donc,
01:43:09venir exciper du risque
01:43:11d'un chaos qui résulte en grande
01:43:13partie de sa politique et que
01:43:15l'ancien ministre de l'Intérieur ou même président ont déjà
01:43:17dénoncé, je trouve que c'est une ficelle qui est
01:43:19un peu grosse. Un mot de ce qu'a dit Gérald Darmanin
01:43:21très précisément sur de possibles troubles à l'heure de
01:43:23public. Effectivement, il dit
01:43:25qu'il y a un risque du côté de l'islamisme et un risque
01:43:27terroriste. Une partie de l'ultra-gauche
01:43:29et une partie de l'ultra-droite pourraient
01:43:31profiter de ce moment pour créer des émeutes
01:43:33ou s'attaquer à des lieux
01:43:35de pouvoir. C'est un constat aussi, là,
01:43:37qu'il faut envisager ? Non mais là, il y a plusieurs choses
01:43:39dans ce que Gérald Darmanin a dit et de ce que vous rappelez.
01:43:41Qu'il y ait un risque de
01:43:43terrorisme islamiste. C'est un fait
01:43:45dans la séquence, qu'est la séquence
01:43:47à venir des Jeux Olympiques
01:43:49et, sachant que la
01:43:51dissolution crée une fragilité politique
01:43:53par nature, puisqu'il y a une incertitude sur le
01:43:55gouvernement qui sortira des urnes dans quelques jours.
01:43:57Ça crée
01:43:59un espace de fragilisation et
01:44:01les islamistes ont toujours, historiquement,
01:44:03essayé de jouer sur ces
01:44:05fragilités, qui sont des forces, c'est la démocratie,
01:44:07mais qui sont des fragilités ponctuelles.
01:44:09Souvenez-vous de l'épouvantable attentat
01:44:11à Madrid, à la gare d'Atocha,
01:44:13en mars 2004, juste trois jours avant les élections
01:44:15législatives en Espagne. Donc, c'est une hypothèse
01:44:17qui est tout à fait possible. Ensuite, les violences urbaines,
01:44:19parce que là, dans la phrase de Gérald Darmanin,
01:44:21tout est un peu mélangé. Le risque de violences
01:44:23urbaines, oui, il existe, mais Laurence Ferrari,
01:44:25il faut dire à nos compatriotes que des violences
01:44:27urbaines, en France, il y en a tous les jours.
01:44:29Tous les jours. Il y a tous les jours,
01:44:31dans telle ou telle ville. Avec des individus identifiés, déjà ?
01:44:33Tous les jours, dans telle ou telle ville, pour
01:44:35un contrôle identifié qui s'est mal passé,
01:44:37un refus de tempérer,
01:44:39il y a des voitures qui brûlent, des policiers
01:44:41qui sont caillassés, etc. Donc,
01:44:43la question, c'est de savoir s'il y a un risque d'embrasement
01:44:45général. Moi, je ne crois pas.
01:44:47Après, nous sommes dans un pays tellement tendu
01:44:49qu'un rien peut déclencher
01:44:51des émeutes, et ensuite, il suffirait qu'il y ait
01:44:53un aîné, qu'il y ait un blessé ou un mort
01:44:55pour que tout s'enflamme.
01:44:57Mais il n'y a aucune raison objective de penser qu'il y a plus de risques
01:44:59aujourd'hui que, malheureusement,
01:45:01dans cette France très gravement fracturée, dans laquelle
01:45:03nous vivons depuis plusieurs années.
01:45:04Pour vous, Thibaud de Montbrial, et vous l'avez dit cette semaine
01:45:06dans une tribune au Figaro, la sécurité, c'est la priorité
01:45:08numéro un. Il faut que le futur
01:45:10gouvernement, quel qu'il soit, s'attaque
01:45:12à ce sujet en premier lieu, parce que
01:45:14il y a un décalage entre la parole publique
01:45:16et ce que constatent les Français, ce qui nourrit
01:45:18ce vote, visiblement,
01:45:20de contestation. Priorité
01:45:22numéro un, pour vous, c'est quoi
01:45:24en matière de sécurité ?
01:45:26Avant même de rentrer dans les détails,
01:45:28il faut souligner pourquoi c'est important.
01:45:30La sécurité, Laurence Ferrari, ça n'est ni
01:45:32de droite, ni de gauche, ni d'extrême droite,
01:45:34ni d'extrême gauche, ni d'extrême centre.
01:45:36La sécurité, c'est
01:45:38le service numéro un,
01:45:40le premier service qu'un gouvernement
01:45:42doit à son peuple,
01:45:44doit à sa population. La sécurité,
01:45:46c'est le socle qui permet
01:45:48ensuite l'exercice des libertés
01:45:50et l'épanouissement individuel
01:45:52et collectif, professionnel
01:45:54ou personnel des uns et des autres. Donc,
01:45:56c'est le grand
01:45:58échec des sept dernières années.
01:46:00Pourquoi ? Nous avons eu des ministres de
01:46:02l'Intérieur qui ont globalement fait ce qu'ils ont pu.
01:46:04Mais nous avions une politique
01:46:06globale, nous avions une impulsion
01:46:08à la tête de l'État qui était donnée
01:46:10par quelqu'un qui n'a pas cette culture,
01:46:12qui n'a pas cette colonne vertébrale, cette compréhension
01:46:14de l'importance fondamentale
01:46:16des questions réguéliennes. Et c'est très
01:46:18intéressant parce que depuis deux ou trois jours,
01:46:20des ministres ou d'anciens ministres
01:46:22de la Macronie le disent. Nous aurions
01:46:24dû, ah quel dommage que peut-être
01:46:26aurions-nous dû, etc. La sécurité,
01:46:28la sécurité au sens large, c'est
01:46:30ce qui doit être
01:46:32impulsé par une
01:46:34vision et une action
01:46:36cohérentes. C'est-à-dire qu'il
01:46:38faut rétablir, c'est pour la première fois
01:46:40depuis 14 ans, parce qu'en fait, ça a cessé depuis
01:46:42la fin du mandat du président Sarkozy.
01:46:44Avec l'arrivée de François Hollande,
01:46:46on a arrêté d'avoir une cohérence entre l'Intérieur
01:46:48et la Justice. On a eu globalement de bons
01:46:50et même de très bons ministres de l'Intérieur.
01:46:52Bernard Cazeneuve a été formidable.
01:46:54Mais Bernard Cazeneuve, il avait Christiane Taubira
01:46:56en ministre de la Justice. Et je pourrais
01:46:58continuer comme ça jusqu'à Gérald Darmanin
01:47:00et Éric Dupond-Moretti. Il faut qu'il y ait
01:47:02une fois pour toutes
01:47:04un chef, alors ça peut être
01:47:06le président, ça peut être le Premier ministre
01:47:08en cas de cohabitation, mais il faut que
01:47:10ce chef soit en cohérence avec
01:47:12ces deux lieutenants fondamentaux
01:47:14que sont les ministres de l'Intérieur et les ministres de la Justice
01:47:16qui donnent des directives par voie
01:47:18circulaire à leurs préfets, à leurs procureurs.
01:47:20Et j'ajoute que dans la France d'aujourd'hui,
01:47:22le ministre des Armées ne doit pas être très loin
01:47:24du dispositif. C'est pour ça que j'appelle aussi
01:47:26à ce qu'il y ait des conseillers, c'est un peu technique
01:47:28mais c'est important, à ce qu'il y ait officiellement
01:47:30des conseillers police et gendarmerie
01:47:32auprès du ministre des Armées et
01:47:34un conseiller militaire auprès
01:47:36du ministre de l'Intérieur.
01:47:38Tout ça, ça doit travailler en harmonie
01:47:40et pousser dans la même direction.
01:47:42Thibaud de Montbréal, vous êtes avocat également.
01:47:44Est-ce que le problème, et le Français le constate
01:47:46tous les jours, n'est pas la réponse pénale
01:47:48en cas d'acte de délinquance, parce qu'on parle de mineurs
01:47:50ou pas de mineurs, on va parler des mineurs dans un instant.
01:47:52Est-ce qu'il n'y a pas un décalage dans l'exécution
01:47:54des peines et la réalité
01:47:56de ce qui se passe ?
01:47:58Mais votre question est excellente et elle illustre exactement ce que je viens de dire.
01:48:00C'est exactement ce que je viens de dire.
01:48:02Ça a beaucoup été dit, y compris
01:48:04par Gérald Darmanin et presque
01:48:06dans les mots que je vais employer, ce qui est tout de même
01:48:08un comble au bout de quatre ans de gouvernement,
01:48:10c'est que les policiers sont exaspérés
01:48:12de voir les gens qu'ils ont interpellés une fois, deux fois, dix fois
01:48:14remis en liberté deux jours après
01:48:16et recommencer les mêmes faits en les narguant.
01:48:18Et avec en plus cette impression
01:48:20qu'on les délinquant, que l'autorité
01:48:22de l'État, qui est une
01:48:24incantation qu'on entend de plus en plus souvent
01:48:26pendant longtemps, on n'a pas entendu le mot autorité.
01:48:28J'ai été un des premiers à l'employer, j'ai écrit un livre
01:48:30qui s'appelle « Osons l'autorité » il y a quatre ans
01:48:32et aujourd'hui tout le monde n'a que ce mot à la bouche.
01:48:34Mais maintenant il faut passer de la parole aux actes.
01:48:36Moi je préconise un choc d'autorité.
01:48:38Ce choc d'autorité doit permettre notamment
01:48:40que les peines, c'est la priorité
01:48:42numéro un, que les peines soient exécutées.
01:48:44Il n'est pas le cas aujourd'hui. Dans 76%
01:48:46des cas, les juges trouvent une alternative
01:48:48à l'exécution des peines
01:48:50et dans 40% une alternative
01:48:52à la sanction même. Exactement.
01:48:54Et la sanction, si vous voulez,
01:48:56dans la logique de ce que c'est que
01:48:58la sanction pénale, on dit
01:49:00aux gens qu'il y a des choses qu'on n'a pas le droit de faire.
01:49:02C'est interdit. Et si vous le faites,
01:49:04vous allez être sanctionnés.
01:49:06La moindre des choses, c'est que s'ils commettent
01:49:08les actes qui sont interdits, il y a une sanction.
01:49:10Il ne s'agit pas qu'elle soit excessive. Il faut
01:49:12qu'elle soit mesurée et proportionnée, bien sûr.
01:49:14Mais il faut qu'elle ait lieu. Sinon
01:49:16les délinquants, et en particulier les primo-délinquants
01:49:18et en particulier les jeunes délinquants,
01:49:20ils testent l'autorité de l'Etat
01:49:22comme des enfants testent l'autorité des parents
01:49:24et s'ils sentent qu'il n'y a pas de réponse
01:49:26d'autorité, ils continuent.
01:49:28Et en plus, ils ne croient plus au discours d'autorité.
01:49:30Et notre système,
01:49:32je termine là-dessus, mais c'est extrêmement important
01:49:34que chacun le comprenne bien, c'est que notre système
01:49:36pénal est entièrement fondé sur
01:49:38une logique de bienveillance initiale
01:49:40qui se comprend dans un monde idéal.
01:49:42C'est-à-dire qu'on commence par donner une première chance,
01:49:44une deuxième chance, une troisième chance. Mais cette
01:49:46bienveillance aujourd'hui n'est plus perçue
01:49:48comme de la faiblesse par les délinquants
01:49:50et en particulier
01:49:52les plus jeunes. Donc il faut rétablir
01:49:54des peines courtes, notamment pour
01:49:56les auteurs de violences physiques,
01:49:58y compris les plus jeunes, pour qu'ils sentent
01:50:00la réponse pénale. Moi je pense,
01:50:02après c'est des choses qui sont un peu techniques,
01:50:04des incarcérations très courtes à rebours de tout ce
01:50:06qu'il se fait depuis... Dans quelle structure ?
01:50:08C'est la question. Est-ce qu'on met ces sanctions
01:50:10très courtes et très rapides
01:50:12pour des mineurs dans des centres
01:50:14pénitentiaires classiques ?
01:50:16C'est également une bonne question. Nous pensons
01:50:18la prison de façon
01:50:20dogmatique depuis 40 ans. On parle toujours
01:50:22de la question de la prison comme si c'était
01:50:24LA prison, sans rentrer dans les détails.
01:50:26Mais pourquoi un seul type de prison ?
01:50:28Pourquoi serions-nous le seul pays
01:50:30ou l'un des seuls pays en Europe à ne pas avoir
01:50:32des types de structures carcérales
01:50:34en fonction de la dangerosité
01:50:36ou de l'âge des gens qui sont concernés ?
01:50:38En Angleterre, il y a 4 niveaux de détention
01:50:40en fonction de la dangerosité des délinquants.
01:50:42Et aux Etats-Unis,
01:50:44dont le système n'est pas parfait par ailleurs,
01:50:46il y en a 5. Donc nous pouvons
01:50:48avoir des établissements dédiés
01:50:50pour les mineurs.
01:50:52Avec des structures d'accueil
01:50:54et d'encadrement pour
01:50:56des peines y compris très courtes
01:50:58qui ne désocialisent pas mais qui permettent
01:51:00aux jeunes de sentir la réponse de l'Etat.
01:51:02Et pour les majeurs, parce que c'est un point également
01:51:04très important, on me dit qu'il y a une surpopulation
01:51:06carcérale. Je pense qu'il manque 40 000 places
01:51:08de prison. On me dit qu'on n'a pas les moyens
01:51:10de financer. Sauf qu'on n'a pas besoin
01:51:12de 40 000 fleurimérogis,
01:51:14de 40 000 places de prison à très haute sécurité
01:51:16avec un nombre important de surveillants.
01:51:18Pour les gens qui ont commis des actes graves
01:51:20mais qui sont des délinquants en col blanc,
01:51:22qui ont détourné beaucoup d'argent ou qui ont tué des gens
01:51:24en voiture sous l'usage de stupéfiants
01:51:26par exemple et qui doivent,
01:51:28qui méritent d'aller en prison. Mais ces gens-là n'ont pas
01:51:30besoin d'être dans des établissements
01:51:32de très haute sécurité. C'est des gens
01:51:34qui ne s'évaderont pas et qui ne s'en prendront jamais aux surveillants.
01:51:36Donc il faut penser tout ça autrement.
01:51:38Différemment. J'aimerais qu'on parle à Thibaud de Montbréal
01:51:40de la montée de l'antisémitisme et des agressions
01:51:42antisémites. Nous avons tous été horrifiés
01:51:44par le viol d'une petite fille de 12 ans à Courbevoie,
01:51:46par deux mineurs de 13 ans.
01:51:48Un troisième filmait.
01:51:50Les parents de la victime ont pris la parole hier
01:51:52et ils ont dit il y a selon nous un mimétisme
01:51:54entre les actes perpétrés par les terroristes du Hamas
01:51:56le 7 octobre en Israël et ce que
01:51:58notre fille a subi en bas de chez nous.
01:52:00Vous partagez ce constat ?
01:52:02Alors, je pense que sur l'antisémitisme, il faut être
01:52:04extrêmement clair. Extrêmement clair.
01:52:06Il y a aujourd'hui
01:52:08une petite musique qui conduit
01:52:10à poser dans le débat public
01:52:12le fait que l'antisémitisme serait
01:52:14généralisé et ne serait pas nécessairement
01:52:16venu d'une partie
01:52:18de la population
01:52:20ou de la classe politique.
01:52:22L'antisémitisme morassien
01:52:24levier, l'antisémitisme d'extrême droite,
01:52:26il a existé en France.
01:52:28Sans doute existe-t-il encore de façon
01:52:30tout à fait résiduelle. Mais l'antisémitisme
01:52:32dont on parle aujourd'hui,
01:52:34l'antisémitisme qui est
01:52:36porté politiquement, l'antisémitisme
01:52:38qui conduit à des actes
01:52:40abominables. Et l'affaire de Courbevoy
01:52:42est la plus abominable, mais il y en a beaucoup et il y en a tous les jours
01:52:44Laurence Ferrari. C'est un antisémitisme
01:52:46et c'est ça qu'il faut dire. Il faut commencer par dire, par
01:52:48poser des mots sur la réalité.
01:52:50Le réel, il n'est pas de droite
01:52:52ou de gauche. Le réel, c'est ce
01:52:54avec quoi nos concitoyens, et en particulier
01:52:56nos concitoyens juifs, vivent. L'antisémitisme
01:52:58aujourd'hui, il est porté
01:53:00par l'extrême gauche et en particulier
01:53:02par des gens qui sont aujourd'hui candidats aux élections
01:53:04législatives et dont le track record
01:53:06si on prend leur déclaration, est extrêmement
01:53:08grave. Et il est commis,
01:53:10ce sont des actes désinhibés
01:53:12qui viennent de gens qui sont issus
01:53:14de l'immigration arabo-musulmane
01:53:16ou qui sont convertis. Et l'affaire
01:53:18qui est convertie à l'islam, et l'affaire
01:53:20de Courbevoy, elle est extrêmement
01:53:22révélatrice parce que Courbevoy,
01:53:24ce sont trois jeunes qui sont mis en cause,
01:53:26il y a un musulman d'origine
01:53:28et il y a deux chrétiens qui sont convertis.
01:53:30Et cette jeune fille, elle a souffert
01:53:32le martyr parce qu'elle était juive
01:53:34et parce qu'ils étaient musulmans.
01:53:36Et l'interview dont vous parlez de ses parents
01:53:38et de ses avocats est tout à fait
01:53:40éloquente puisqu'il révèle
01:53:42que cette petite fille,
01:53:44après avoir subi son martyr,
01:53:46s'est vue proposer, imposer
01:53:48de se convertir et s'est vue
01:53:50demander de jurer sur Allah
01:53:52de ne pas révéler ce qui s'était passé.
01:53:54Voilà la réalité. Ce qui s'est passé également,
01:53:56c'est que ses parents révèlent
01:53:58que depuis le 7 octobre,
01:54:00c'est une attaque terroriste commise par le Hamas
01:54:02sur plus de 1200 Israéliens
01:54:04avec des exactions,
01:54:06notamment sexuelles, abominables.
01:54:08Depuis le 7 octobre, l'injonction,
01:54:10ce n'était pas une injonction
01:54:12contre ceux qui ont commis ce massacre,
01:54:14c'était une injonction contre les Juifs
01:54:16et cette petite fille l'avait subie
01:54:18au sein de son collège. C'est ça la vérité.
01:54:20C'est ça l'antisémitisme en France.
01:54:22Et malgré les efforts des uns et des autres pour faire croire
01:54:24qu'il y aurait une sorte de relativisme
01:54:26et que finalement l'antisémitisme, ça vient d'un peu partout,
01:54:28ça a pu être vrai historiquement.
01:54:30Aujourd'hui, ça n'est plus vrai. Il faut combattre
01:54:32l'antisémitisme d'aujourd'hui, pas celui d'avant-hier.
01:54:34Thibault de Montbray a encore une question à propos
01:54:36de l'immigration. Vous dites que c'est la mère des batailles.
01:54:38Et vous dites aussi qu'il faut au minimum un secrétariat
01:54:40dédié pour cette question
01:54:42d'immigration, tout comme il faut
01:54:44un secrétariat dédié à l'outre-mer.
01:54:46Ce sont des questions prioritaires pour vous ?
01:54:48Deux questions d'organisation que je vous pose
01:54:50pour le futur ministre de l'Intérieur.
01:54:52C'est que compte tenu de l'acuité
01:54:54des problèmes actuels,
01:54:56je distingue les deux. L'outre-mer, je commence par l'outre-mer
01:54:58parce que l'immigration, à mon sens,
01:55:00doit rester dans le giron du ministère de l'Intérieur.
01:55:02Par contre, l'outre-mer, je pense, mérite à nouveau,
01:55:04ça a été le cas pendant très longtemps,
01:55:06un ministère de plein exercice dédié.
01:55:08Pourquoi ? Les questions
01:55:10qui touchent nos compatriotes ultramarins,
01:55:12elles sont absolument essentielles, elles sont même
01:55:14vitales. On a vu les difficultés
01:55:16que rencontrent le gouvernement et que
01:55:18rencontrent nos compatriotes sur place,
01:55:20aussi bien à Mayotte qu'en Guyane
01:55:22ou en Nouvelle-Calédonie. Je me permets
01:55:24une petite parenthèse, je voudrais saluer
01:55:26les policiers et les gendarmes qui sont en première ligne
01:55:28en Nouvelle-Calédonie, on en parle très peu ces derniers jours,
01:55:30et qui font face à des conditions
01:55:32extrêmement difficiles de violence.
01:55:34Je reviens au sujet,
01:55:36enfin c'est le sujet, mais je pense que
01:55:38il faut un ministère
01:55:40de l'Outre-mer avec sans doute,
01:55:42porté sans doute par une figure respectée
01:55:44de l'ensemble des acteurs
01:55:46du sujet et qu'il y aura
01:55:48des problématiques interministérielles importantes.
01:55:50Sur l'immigration, je pense que c'est
01:55:52tout à fait logique que l'immigration demeure
01:55:54dans le giron de la place Beauvau,
01:55:56donc du ministère de l'Intérieur, mais je pense
01:55:58qu'il faut soit un ministère délégué, soit un
01:56:00secrétariat d'Etat avec une personnalité
01:56:02qui s'occupe exclusivement,
01:56:04évidemment en lien également
01:56:06avec le Premier ministre et avec
01:56:08les autres ministères, notamment des Affaires Sociales
01:56:10qui sont directement impliqués,
01:56:12de cette question qui est,
01:56:14vous l'avez rappelé, je le dis, la mère de toutes les batailles
01:56:16puisque l'immigration aujourd'hui
01:56:18n'est plus du tout maîtrisée,
01:56:20qu'elle soit légale ou illégale, et elle a
01:56:22des conséquences aussi bien sécuritaires
01:56:24que sociales ou culturelles,
01:56:26on vient d'en parler avec l'islamisme et l'antisémitisme.
01:56:28Thibault de Montbrial, merci beaucoup d'être revenu
01:56:30ce matin dans la matinale de CNews et au repas.
01:56:36CNews, il est 8h30, merci à vous
01:56:38Laurence Ferrari, à votre invité Thibault
01:56:40de Montbrial, toujours passionnant d'écouter
01:56:42Thibault de Montbrial
01:56:44et son expertise sur tous les
01:56:46sujets d'actualité. On est avec Audrey Berto,
01:56:48on est avec Elodie Huchard,
01:56:50le Mic Guillot, on est également
01:56:52avec Alexandra Blanc, bien sûr, et
01:56:54avec Maître Bovis, Pierre-Henri Bovis,
01:56:56bonjour. Merci d'être là, on va parler
01:56:58de ce qui s'est passé à mes yeux,
01:57:00d'autres affaires, mais de ce qui s'est passé à mes yeux.
01:57:02Les deux mineurs interpellés
01:57:04pour l'incendie d'une école primaire,
01:57:06à mes yeux, dans le Rhône, ont été
01:57:08simplement placés sous contrôle judiciaire.
01:57:10Ils seront jugés, mais en attendant, ils sont libres.
01:57:12On va en parler avec vous, Pierre-Henri Bovis,
01:57:14vous êtes avocat pénaliste.
01:57:16On vous le disait,
01:57:18on n'en sait plus sur les agresseurs de la petite
01:57:20fille juive de 12 ans, à Courbevoie,
01:57:22et notamment sur le collégien du même âge
01:57:24avec qui elle aurait entamé une
01:57:26amourette. Il est connu pour être
01:57:28un garçon à problème.
01:57:30Le RN a-t-il des chances réelles
01:57:32d'obtenir une majorité
01:57:34absolue à l'Assemblée nationale ? En tout cas,
01:57:36c'est ce qu'affirme ce matin le politologue
01:57:38Jérôme Jaffray dans Le Figaro. Elodie Huchard
01:57:40va évaluer les chances
01:57:42du RN d'obtenir une majorité absolue.
01:57:44Et puis, on va également aborder
01:57:46avec vous, Aurélie,
01:57:48Elodie, pardon, cette
01:57:50information. Aurélien Pradié
01:57:52a annoncé ce matin qu'il quittait
01:57:54les Républicains. On va y revenir.
01:57:56Maître Pierre-Henri
01:57:58Bovis, merci d'être avec nous. Je voudrais qu'on regarde
01:58:00à nouveau ce qui s'est passé à mes yeux
01:58:02dans cette école primaire de mes yeux
01:58:04où deux adolescents de 13 ans
01:58:06ont incendié l'école
01:58:08et se sont filmés. Regardez un extrait
01:58:10de ce qu'ils ont, de leur oeuvre,
01:58:12entre guillemets, bien sûr.
01:58:14Moi, j'ouvre avec le balai.
01:58:16Le balai, ça trouve le truc.
01:58:18C'est rure. J'ai pu l'ouvrir.
01:58:20Ça paye de voler des voitures sur GTA,
01:58:22la tête. Oh, il y a de l'osis !
01:58:26J'ai mis un petit gilet d'ananas, c'était pas mal.
01:58:28Ah, ça brûle. Oh, comment ça pue !
01:58:30Madame F*** !
01:58:32Cette b***, elle est là
01:58:34depuis qu'on était petits.
01:58:36Elle était là.
01:58:38Aïe, aïe, aïe ! C'est quoi cette b*** ?
01:58:40On voit plus rien.
01:58:42On va sortir la f***.
01:58:44Donc, deux adolescents de 13 ans
01:58:46totalement irresponsables qui ont incendié
01:58:48cette école primaire dans le Rhône.
01:58:50Ils seront jugés pour dégradation volontaire
01:58:52par moyens dangereux. Ils ont été placés
01:58:54sous contrôle judiciaire.
01:58:56Contrôle judiciaire, maître Bovis,
01:58:58ça veut dire, en clair, qu'ils sont libres
01:59:00avec quelques contraintes, mais ils sont libres.
01:59:02Ils sont chez eux.
01:59:04Oui, le contrôle judiciaire, c'est une mesure restrictive
01:59:06de liberté, mais en clair, vous êtes à l'extérieur
01:59:08et vous devez répondre à un certain nombre
01:59:10d'obligations, de ne pas vous rendre dans certains lieux,
01:59:12pointer un commissariat, etc.
01:59:14Mais en soi, vous êtes effectivement à l'extérieur.
01:59:16Vous n'êtes pas dans un centre privatif de liberté.
01:59:18Ils seront jugés ultérieurement. Ça veut dire qu'à l'heure
01:59:20qu'il est, ils sont donc chez eux. Ils ne réparent pas.
01:59:22C'est assez symbolique
01:59:24de la justice des mineurs actuellement.
01:59:26C'est-à-dire qu'ils sont filmés.
01:59:28On sait que c'est eux puisqu'on les voit
01:59:30sur la vidéo. Et on dit, attendez,
01:59:32on jugera plus tard.
01:59:34Et accessoirement, il n'y a personne
01:59:36pour s'occuper d'eux, pour, je ne sais pas,
01:59:38qu'ils réparent un petit peu, qu'ils passent un coup de balai,
01:59:40qu'il y ait un travail d'intérêt général,
01:59:42que les parents payent quelque chose.
01:59:44Et ça, les Français ont du mal à comprendre.
01:59:46Les Français ont du mal à comprendre, mais surtout,
01:59:48Romain Lesarble, ils ont 13 ans.
01:59:50Ce sont des gamins
01:59:52totalement inconscients.
01:59:54J'allais dire, justement, il faut les aider encore plus.
01:59:56Totalement inconscients, mais totalement stupides.
01:59:58Les deux ne peuvent
02:00:00pas aller ensemble.
02:00:02C'est, à mon avis, aussi le résultat
02:00:04de dizaines d'années de laxisme,
02:00:06non pas forcément judiciaire,
02:00:08on va y revenir, mais aussi
02:00:10dans le milieu éducatif.
02:00:12Il faut être bienveillant
02:00:14plutôt que de sanctionner.
02:00:16Il faut accompagner plutôt que de réprimander.
02:00:18Combien de chefs
02:00:20d'établissement, combien de professeurs
02:00:22vous invitez aussi sur vos plateaux
02:00:24qui vous racontent que lorsqu'ils
02:00:26essaient de sanctionner des élèves qui se comportent mal,
02:00:28qu'ils insultent des professeurs,
02:00:30qu'ils sont eux-mêmes réprimandés par leur hiérarchie,
02:00:32des professeurs qui ne sont pas soutenus par leurs chefs d'établissement,
02:00:34des chefs d'établissement qui ne sont pas soutenus
02:00:36par leur rectorat. C'est tout un système
02:00:38qu'il faut complètement bouleverser
02:00:40puisqu'aujourd'hui, nous avons des gamins
02:00:42qui considèrent qu'ils peuvent franchir la ligne rouge
02:00:44sans être sanctionnés.
02:00:46Après, on va revenir sur le plan de la justice, mais déjà,
02:00:48philosophiquement, ils savent que parce qu'ils sont mineurs,
02:00:50ils ne seront pas sanctionnés.
02:00:52Parce que c'est tout un système qui a été mis et conçu
02:00:54comme ça. Et sur la justice pénale
02:00:56des mineurs, si vous voulez,
02:00:58on est dans une voiture qui fonce
02:01:00à 100 km heure dans un mur et on ne le voit pas.
02:01:02Et clairement, si on ne réagit pas,
02:01:04on a toute une génération
02:01:06qui va
02:01:08sombrer dans la violence
02:01:10et qui demain, cette jeune génération
02:01:12qui a 13-14 ans, demain, ils auront 18-19 ans,
02:01:14ils voteront, notamment,
02:01:16mais ce seront des citoyens
02:01:18pleinement conscients et responsables.
02:01:20Il faut absolument renverser la vapeur.
02:01:22Comment...
02:01:24Changer le logiciel.
02:01:26L'idée de confondre sévérité et méchanceté,
02:01:28être sévère à quelqu'un,
02:01:30c'est pour son bien. A 13 ans, c'est pour son bien.
02:01:32C'est aussi pour son bien.
02:01:34Celui de la société et lui.
02:01:36Mais surtout immédiatement.
02:01:38Quel type de sanction ? Est-ce que les choses ne sont pas
02:01:40si simples ? Malgré ce que je dis.
02:01:42C'est qu'un gamin de 13 ans,
02:01:44vous allez le sanctionner
02:01:46immédiatement et vous allez le mettre en prison.
02:01:48Admettons. Pendant 3-4 ans.
02:01:50Il a 13 ans,
02:01:52il ressort à 16-17 ans. Dans quel état ?
02:01:54Est-ce qu'on prend le risque
02:01:56à 13 ans, c'est un délinquant,
02:01:58d'en faire demain un criminel en puissance ?
02:02:00Est-ce qu'on prend le risque ?
02:02:02Ou alors, est-ce qu'on
02:02:04n'orienterait pas plutôt vers un centre éducatif
02:02:06fermé, très strict, dans lequel
02:02:08on n'essaierait pas de le réinsérer ?
02:02:10C'est très dur à entendre.
02:02:12Il n'est pas en prison à 13 ans.
02:02:14Il peut y avoir évidemment débat.
02:02:16Pourquoi est-ce qu'on ne commence pas
02:02:18vite et fort par de la réparation ?
02:02:20C'est-à-dire que là,
02:02:22c'est une commune.
02:02:24Je ne connais pas mes yeux particulièrement, mais je connais
02:02:26certaines communes de France. Il y a besoin de bras
02:02:28pour désherber un coin,
02:02:30de faire un travail d'intérêt général.
02:02:32À 13 ans, ça ne va pas les tuer,
02:02:34comme on dit.
02:02:36C'est tout à fait possible.
02:02:38Pourquoi est-ce qu'on ne fait pas ça ?
02:02:40Aujourd'hui, ces deux jeunes,
02:02:42il faut savoir si la bande organisée
02:02:44a été retenue, mais si c'est le cas,
02:02:46ils risquent, comme ils sont mineurs, jusqu'à 10 ans,
02:02:48puisque ça fait 20 ans pour des majeurs.
02:02:50La peine est divisée par deux pour des mineurs de 13 ans.
02:02:52Donc jusqu'à 10 ans.
02:02:54Au lieu de la prison, il peut faire du travail d'intérêt général.
02:02:56Mais j'en reviens à votre réflexion.
02:02:58Pourquoi attendre si longtemps ?
02:03:00Parce que là, on va attendre plusieurs mois
02:03:02avant qu'ils comparaissent devant un juge des enfants
02:03:04qui prononcera une sanction pénale,
02:03:06après avoir prononcé la culpabilité.
02:03:08Pourquoi il n'y a pas une sanction immédiate
02:03:10pour envoyer ce message ?
02:03:12Dès lors que vous franchissez la ligne rouge,
02:03:14vous êtes sanctionné immédiatement.
02:03:16Aujourd'hui, ce message-là
02:03:18contribue à une sorte de...
02:03:20Je veux dire, la justice et l'Axis,
02:03:22elle ne l'est pas en soi, mais elle est beaucoup trop lente.
02:03:24Il y a des délais qui sont incompréhensibles.
02:03:26D'ailleurs, pour vos téléspectateurs,
02:03:28vous l'avez dit, ils se sont filmés.
02:03:30Ils reconnaissent les faits, puisqu'en même sans vente...
02:03:32Il faut avancer, oui.
02:03:34En fait, il faut changer le logiciel.
02:03:36Mais surtout, et d'ailleurs,
02:03:38c'est pareil pour les majeurs,
02:03:40il faut arrêter d'avoir des délais si longs,
02:03:42avoir des sanctions immédiates qui tombent,
02:03:44des sanctions fermes et immédiates.
02:03:46C'est la célérité qui va tout changer.
02:03:48Est-ce qu'il aurait fallu
02:03:50une punition immédiate, un travail d'intérêt général ?
02:03:52Dans ce cas, de mes yeux,
02:03:54est-ce qu'il y a une forte probabilité
02:03:56que les parents ne soient pas condamnés
02:03:58à participer aux frais de réparation de l'école ?
02:04:00C'est la question que je vous pose depuis le début de la matinale.
02:04:02Voici vos réponses.
02:04:04Il aurait fallu une punition
02:04:06immédiate pour ces deux jeunes.
02:04:08C'est vraiment inadmissible.
02:04:10Moi, je pense que ce qu'il faudrait déjà,
02:04:12c'est leur faire nettoyer
02:04:14leurs bêtises,
02:04:16leur faire réparer leurs bêtises
02:04:18dans les médias et, évidemment,
02:04:20appliquer une peine de justice
02:04:22pour marquer le coup parce qu'encore une fois,
02:04:24ça va encore passer par les assurances.
02:04:26C'est toujours les mêmes
02:04:28qui vont payer.
02:04:30Pour moi, il faut une sanction immédiate.
02:04:32Trop de jeunes de 12 et 13 ans
02:04:34deviennent violents.
02:04:36S'il n'y a pas des exemples de filles,
02:04:38ça devient vraiment n'importe quoi.
02:04:40Moi, j'ai juste une question.
02:04:42Où est M. Attal ?
02:04:44On casse, on répare.
02:04:50J'ai un avocat et une journaliste politique.
02:04:52Juste une petite parenthèse.
02:04:56Sur les réparations,
02:04:58parce que ça rejoint aussi ce qu'on disait,
02:05:00à 13 ans, on est des gamins,
02:05:02on est surtout des caisses de résonance par rapport à un environnement.
02:05:04Quel est le rôle des parents ?
02:05:06Où sont les parents de ces gamins ?
02:05:08Est-ce qu'ils seront effectivement poursuivis,
02:05:10est-ce qu'ils seront condamnés solidairement
02:05:12à payer les réparations des dégâts
02:05:14causés par leurs enfants ?
02:05:16Je pense qu'il faut qu'ils payent quelques centaines d'euros
02:05:18en fonction de leurs moyens.
02:05:20Moi, je vais être plus dur.
02:05:22Pourquoi quelques centaines ?
02:05:26À un moment,
02:05:28lorsqu'on n'est pas capable d'encadrer des enfants,
02:05:30on n'en fait pas.
02:05:32Lorsqu'on fait des enfants,
02:05:34on est responsable des enfants.
02:05:36On ne peut pas se dire
02:05:38« J'ai fait des enfants, mais je ne vais pas les éduquer,
02:05:40je ne vais pas les encadrer. »
02:05:42Si on ne peut pas,
02:05:44parce qu'il y a des parents qui n'ont pas les moyens,
02:05:46qui ne peuvent pas le faire,
02:05:48ils font appel au service de l'État.
02:05:50Ceux qui ne font ni appel au service de l'État
02:05:52et qui n'encadrent pas leurs gamins
02:05:54sont pleinement responsables
02:05:56des agissements de leurs enfants.
02:05:58Il faut les poursuivre, il faut les sanctionner.
02:06:00Le dit Huchard sur la téléspectatrice
02:06:02qui pose la question, c'est vrai,
02:06:04Gabriel Attal a dit « On casse, on répare ».
02:06:06Je pense qu'il était sincère quand il disait ça.
02:06:08Après, on ne peut pas changer tout comme ça,
02:06:10mais on entend toujours ces phrases
02:06:12« On va jouer les gros bras,
02:06:14on va casser, on va réparer »
02:06:16et puis en fait, il ne se passe rien.
02:06:18Oui, c'est « Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies,
02:06:20tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter ».
02:06:22Il l'a tellement dit souvent qu'on l'a en tête,
02:06:24mais ce n'est pas la première fois qu'on entend ça.
02:06:26Éric Dupond-Moriti, déjà il y a très longtemps,
02:06:28disait qu'il fallait des peines qui soient rapides
02:06:30et surtout adaptées.
02:06:32Par exemple, un jeune va taguer un mur,
02:06:34il faut des peines concrètes qui correspondent parfaitement
02:06:36à ce que vous avez fait.
02:06:38C'était très bien, mais je pense que cette déclaration
02:06:40d'Éric Dupond-Moriti date du début
02:06:42de ses débuts au ministère et finalement,
02:06:44ce que nous dit Gabriel Attal, c'est la même chose.
02:06:46Est-ce que ça a changé ? On l'a bien entendu.
02:06:48La réponse est non.
02:06:50L'homme qui a menacé de mort,
02:06:52le proviseur du lycée Maurice Ravel,
02:06:54va être jugé aujourd'hui à Paris.
02:06:56Souvenez-vous, on vous en a beaucoup parlé.
02:06:58Cet homme de 27 ans est poursuivi
02:07:00pour avoir menacé le proviseur
02:07:02sur son compte X.
02:07:04La raison, le proviseur avait demandé
02:07:06à une élève d'enlever son voile
02:07:08au nom de la laïcité.
02:07:10L'élève avait refusé.
02:07:12Donc cet individu avait menacé de mort
02:07:14sur les réseaux.
02:07:16Les faits remontent au 28 février.
02:07:18Alice Sommerer et Solène Boulan.
02:07:22Près de 4 mois après les menaces de mort,
02:07:24la peur est toujours bien présente.
02:07:26Le proviseur du lycée Maurice Ravel
02:07:28de Paris assistera ce matin à l'audience.
02:07:30Une présence que son avocat
02:07:32qualifie d'héroïque.
02:07:34Les semaines passent
02:07:36et par conséquent,
02:07:38il essaie d'intégrer
02:07:40cette situation
02:07:42qui malheureusement
02:07:44ne s'effacera jamais
02:07:46de son cerveau.
02:07:48Vous savez,
02:07:50c'est l'affaire Samuel Paty d'une certaine manière.
02:07:52Un acte grave qui a entraîné
02:07:54d'autres incidents.
02:07:56Plusieurs professeurs ont été menacés
02:07:58par le maître Lecq.
02:08:00Cette augmentation des menaces
02:08:02contre les chefs d'établissement
02:08:04doit être traitée avec fermeté par la justice.
02:08:06Les faits sont graves.
02:08:08Ils ne peuvent pas être minimisés.
02:08:10On ne peut pas dire que c'est simplement
02:08:12un individu qui s'excuse.
02:08:14Nous espérons que l'autorité judiciaire
02:08:16diligentera toutes les procédures,
02:08:18protégera ses enseignants
02:08:20qui sont là pour défendre la laïcité.
02:08:22Ce sont des véritables remparts
02:08:24de la loi républicaine.
02:08:26Lors de la première audience,
02:08:28l'auteur des menaces avait présenté
02:08:30ses excuses au proviseur.
02:08:32Voilà, il avait présenté ses excuses.
02:08:34Est-ce que ça va suffire
02:08:36mettre Bovis sur cette affaire ?
02:08:38Individu qui menace
02:08:40sur X, qui menace de mort
02:08:42un proviseur.
02:08:44Ça, c'est de la morale.
02:08:46Ce n'est pas la loi.
02:08:48Ce n'est pas la justice.
02:08:50Mais absolument,
02:08:52c'est lâche.
02:08:54Il risque quoi ?
02:08:56Je reviens
02:08:58à ce que je disais tout à l'heure.
02:09:00Lorsque vous avez des professeurs
02:09:02qui se retrouvent menacés,
02:09:04que ce soit dans une classe d'école
02:09:06ou sur les réseaux sociaux,
02:09:08et qu'ils retrouvent le lendemain
02:09:10ces mêmes gamins qui les ont menacés
02:09:12dans une classe,
02:09:14vous imaginez la boule au ventre
02:09:16que ces professeurs doivent avoir
02:09:18pour aller enseigner ?
02:09:20Ce n'est pas normal.
02:09:22C'est tout le temps le cas.
02:09:24Lorsque des chefs d'établissement
02:09:26veulent agir et sanctionner des élèves
02:09:28qui soient aussi soutenus par le rectorat,
02:09:30là, sur des menaces de mort,
02:09:32ça n'ira pas bien loin.
02:09:34C'est malheureux à dire,
02:09:36mais je ne pense pas que ça ira bien loin.
02:09:38On verra ce que les juges décideront.
02:09:40Si les juges décident,
02:09:42parce que c'est une affaire
02:09:44fortement médiatisée, aussi symbolique,
02:09:46qu'ils décident de frapper fort,
02:09:48c'est peut-être possible.
02:09:50J'y mets un doute.
02:09:52Merci beaucoup.
02:09:54Merci Maître Bovis.
02:09:56Des affiches d'urgence palestine
02:09:58qui appellent à l'Intifada.
02:10:00Une réunion a lieu ce soir
02:10:02dans un local qui appartient
02:10:04à la mairie de Paris.
02:10:06Des affiches ont été collées dans le 20e arrondissement
02:10:08puisque cette soirée est prévue
02:10:10à la flèche d'or.
02:10:12La mairie de Paris et la mairie du 20e ont mis à disposition
02:10:14cette salle de concert parisienne
02:10:16pour une soirée qui appelle à l'Intifada.
02:10:18Une soirée de solidarité
02:10:20organisée par le collectif Urgence Palestine.
02:10:22Voyez ces affiches.
02:10:24La soirée est organisée dans une salle
02:10:26qui appartient à la mairie de Paris.
02:10:28Voilà comment ça se passe dans la capitale.
02:10:30Aurélien Pradié
02:10:32quitte Les Républicains.
02:10:34Il l'a annoncé à nos confrères de La Dépêche.
02:10:36Aurélien Pradié, c'est un député Les Républicains
02:10:38du Lot.
02:10:40Il dit que les LR sont morts.
02:10:42Les Républicains sont morts.
02:10:44Il explique que les Républicains
02:10:46sont dans une situation inexplicable.
02:10:48Que le gaullisme n'est pas mort.
02:10:50Qu'il est plus vivant que jamais.
02:10:52Mais que les Républicains seraient morts.
02:10:54Selon lui, plus capables de parler au français.
02:10:56Il dit qu'il reprend sa liberté
02:10:58avec une trentaine de candidats
02:11:00dont dix députés.
02:11:02Il se présente non pas sous l'étiquette des Républicains
02:11:04mais sous l'étiquette de son micro-parti
02:11:06qui s'intitule Du Courage.
02:11:08Il dit que c'est une graine pour la suite.
02:11:10On rappelle qu'il s'était fait connaître
02:11:12notamment pour ses prises de position
02:11:14dans le blog Jérôme Jaffray.
02:11:16Il dit dans le Figaro ce matin
02:11:18que le RN a des chances réelles
02:11:20d'obtenir une majorité absolue.
02:11:22Comment vous les évaluez
02:11:24les chances à ce jour,
02:11:26à quatre jours du premier tour des législatives
02:11:28d'une majorité absolue RN à l'Assemblée ?
02:11:30Les chances existent.
02:11:32Jérôme Jaffray dit qu'ils ont réussi
02:11:34à consolider leur base tout en l'élargissant.
02:11:36C'est une bonne chose pour une élection.
02:11:38Il faut faire attention à plusieurs choses.
02:11:40Pour l'instant, les sondages sont assez hésitants
02:11:42pour obtenir une majorité absolue.
02:11:44Et quand on voit le nombre d'appels
02:11:46à se désister au Front républicain,
02:11:48on verra si dans les urnes,
02:11:50cet appel au désistement
02:11:52ou à ne pas voter RN fonctionne ou pas.
02:11:54On va parler ce matin d'un rappel
02:11:56de barquettes de crevettes
02:11:58contaminées par une bactérie mangeuse de chair.
02:12:00Le docteur Brigitte Millot s'installe.
02:12:02C'est tout de suite.
02:12:13C'est gore, ce matin,
02:12:15la chronique santé.
02:12:17Pas du tout.
02:12:19Tout est fait pour faire peur.
02:12:21Des crevettes contaminées par une bactérie mangeuse de chair.
02:12:23Dit comme ça, ça paraît effrayant.
02:12:25Je vais vous présenter cette bactérie.
02:12:27De quoi s'agit-il exactement, docteur ?
02:12:29Je vais vous la présenter.
02:12:31Elle s'appelle Fibrio vulnicus.
02:12:33C'est une bactérie qui aime l'eau chaude.
02:12:35Elle vit dans les eaux chaudes.
02:12:37Elle n'aime pas quand c'est trop salé.
02:12:39Elle préfère quand c'est sauvé.
02:12:41Elle préfère quand c'est saumâtre.
02:12:43On la trouve souvent près des ports,
02:12:45aux estuaires.
02:12:47On la trouve beaucoup sur la côte est des Etats-Unis
02:12:49où elle fait pas mal de victimes,
02:12:51une centaine de victimes chaque année.
02:12:53Cette bactérie est dans l'eau.
02:12:55Elle peut aller contaminer
02:12:57des crevettes, des gambasses,
02:12:59des huîtres.
02:13:01Si vous ingérez cette bactérie,
02:13:03si vous êtes en très bonne santé,
02:13:05normalement, vous avez une petite gastro.
02:13:07C'est assez fréquent
02:13:09avec les signes de la gastro,
02:13:11des signes digestifs,
02:13:13des douleurs de l'estomac,
02:13:15des nausées, des vomissements,
02:13:17un petit peu de fièvre,
02:13:19et ça passe.
02:13:21Mais il arrive que chez les personnes
02:13:23plutôt immunodéprimées,
02:13:25ça peut aller jusqu'à une infection du sang,
02:13:27une septicémie.
02:13:29Pourquoi on l'appelle la bactérie mangeuse de chair ?
02:13:31Parce qu'en fait,
02:13:33lorsqu'on se baigne dans une eau
02:13:35contaminée par cette bactérie,
02:13:37si vous avez une plaie,
02:13:39elle peut pénétrer dans la peau
02:13:41et grignoter la graisse,
02:13:43les muscles, les vaisseaux,
02:13:45les fasciards.
02:13:47C'est pour ça qu'on l'appelle comme ça.
02:13:49Quand ça se passe comme ça,
02:13:51c'est pour les baignades.
02:13:53Aujourd'hui, on parle d'un rappel de crevettes à manger.
02:13:55On ne parle pas de baignades.
02:13:57Quand on est contaminé
02:13:59lors d'une baignade,
02:14:01il y a danger, il y a nécrose
02:14:03des tissus, c'est-à-dire mort des tissus.
02:14:05Là, on peut donner des antibiotiques,
02:14:07mais si les vaisseaux sont déjà abîmés,
02:14:09l'antibiotique n'ira pas
02:14:11jusqu'à la plaie.
02:14:13Dans ces cas-là, effectivement,
02:14:15on a souvent recours à une intervention chirurgicale,
02:14:17voire à une amputation.
02:14:19Voilà pour le côté...
02:14:21Oui, c'est sympa, je sais,
02:14:23le matin, je vous vois faire comme ça.
02:14:25Mais il faut appeler ça
02:14:27un chat.
02:14:29Là, on parle de tout à fait autre chose.
02:14:31On parle de crevettes.
02:14:33Alors, c'est vrai
02:14:35qu'il y a quand même un petit souci,
02:14:37c'est qu'avec le réchauffement climatique,
02:14:39comme cette bactérie
02:14:41aime bien l'eau chaude,
02:14:43on puisse en retrouver
02:14:45un petit peu chez nous. Plutôt Atlantique,
02:14:47parce que la Méditerranée, elle est trop salée,
02:14:49elle n'ira pas là-bas. Mais c'est vrai
02:14:51que c'est un souci des chercheurs et des scientifiques
02:14:53en ce moment. Bref, fermons la parenthèse.
02:14:55Là, de quoi s'agit-il ? De crevettes.
02:14:57Je vous ai mis une image
02:14:59du paquet de crevettes, barquettes de 400 grammes.
02:15:01Vous ouvrez votre congélateur.
02:15:03Si vous avez ça dans votre congélateur,
02:15:05vous n'y touchez pas.
02:15:07Regardez à quoi ça ressemble.
02:15:09Vous n'y touchez pas. Je vous ai mis
02:15:11le téléphone à appeler
02:15:13pour vous faire rembourser.
02:15:15C'est le service après-vente d'Aldi.
02:15:17Donc, vous appelez ce numéro.
02:15:19Alors, j'ai appelé. En fait, ils ouvrent
02:15:21de 9h à 17h,
02:15:23du lundi au vendredi.
02:15:25Mais ce n'est pas grave, il n'y a pas deurgence.
02:15:27C'est juste pour se faire rembourser.
02:15:29Et je vous ai mis les régions
02:15:31dans lesquelles ont été vendues ces barquettes
02:15:33de crevettes. Et vous allez voir qu'en fait,
02:15:35elles ont été vendues un petit peu partout.
02:15:37Il y a la liste des régions qui s'affichent.
02:15:39Donc, si vous avez acheté ces crevettes
02:15:41ces derniers mois, dans ces régions-là,
02:15:43vous allez vite regarder
02:15:45votre congélo et voir
02:15:47s'il y a ces barquettes. Et s'il y en a, vous n'y touchez
02:15:49pas.
02:15:51Quand on voit tous les titres.
02:15:53Quand on voit tous les titres.
02:15:55Bactéries mangeuses de chair, etc.
02:15:57Bactéries mangeuses de chair, je ne sais pas qui a inventé ce nom.
02:15:59Mais en tout cas, effectivement, il est effrayant.
02:16:01Et surtout, tous les titres que vous regardez ce matin,
02:16:03tous les titres parlent de ça.
02:16:05Donc, on va se calmer.
02:16:07On arrête les crevettes pendant quelques temps.
02:16:09On s'y remettra après, c'est bon.
02:16:11Le message est passé. Merci docteur.
02:16:15Rien ne peut vous perturber. Vous avez regardé votre programme
02:16:17avec Belloc Probiotique.
02:16:19Belloc Probiotique contribue à votre confort digestif.
02:16:21Belloc Probiotique.
02:16:23Personne n'en a mangé ce matin ?
02:16:25Non.
02:16:27Non, les crevettes au petit déjeuner.
02:16:29L'été vient de dire qu'elles ne se baignent plus.
02:16:31Je ne mange plus rien qui vient de la mer.
02:16:35On a parlé de la baignade dans la Seine ce matin.
02:16:37Ce n'était pas très ragoûtant non plus.
02:16:41L'eau de la Seine, ce n'était pas terrible.
02:16:43On ne sait pas quand Anne Hidalgo va se baigner.
02:16:45Il y a le feuilleton, le sketch de la baignade
02:16:47qui se poursuit.
02:16:49Restez bien avec nous sur CNews.
02:16:51C'est l'heure des pros avec Pascal Praud
02:16:53et tous ses invités.
02:16:55On se retrouve demain matin avec toute l'équipe.
02:16:57Belle journée à vous sur CNews.