La Matinale (Émission du 27/05/2024)

  • il y a 4 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est Newsy, il est 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Bienvenue dans la matinale à la Une.
00:00:05 Ce matin, 4 personnes blessées dans le métro lyonnais.
00:00:08 L'agresseur est un Marocain de 27 ans sous OQTF,
00:00:11 atteint de troubles psychiatriques.
00:00:14 Il est sous OQTF depuis 2022.
00:00:17 La visite d'État d'Emmanuel Macron en Allemagne
00:00:20 à 15 jours des Européennes.
00:00:21 Le président de la République tape sur l'extrême droite
00:00:23 et les nationalistes.
00:00:25 Le débat entre Marine Le Pen et lui aura-t-il lieu
00:00:29 avant les élections ? On verra ça avec Gautier Lebrecht.
00:00:32 À tout de suite, Gautier.
00:00:34 Le projet de loi sur la fin de vie arrive aujourd'hui
00:00:36 à l'Assemblée nationale.
00:00:38 C'est un projet de loi qui ouvre la voie à l'euthanasie
00:00:41 et au suicide assisté.
00:00:42 Même si les mots n'apparaissent pas dans ce texte,
00:00:45 les garde-fous de la première version ont sauté,
00:00:47 comme on va le voir dans ce journal.
00:00:50 Des champs racistes entonnés par de jeunes Allemands
00:00:52 se répandent sur les réseaux sociaux.
00:00:54 Qu'est-ce que ça dit du pays ?
00:00:56 On verra ça avec Claude Moniquet,
00:00:57 qui sera en direct avec nous.
00:00:59 À tout de suite, Claude.
00:01:00 Les règles d'indemnisation du chômage vont être durcies.
00:01:03 La durée d'indemnisation ne dépassera pas 15 mois.
00:01:09 On verra ça avec le MIGUILLEAU.
00:01:12 Objectif, créer 90 000 emplois et faire des économies.
00:01:16 Le Marocain de 27 ans,
00:01:18 auteur de l'attaque au couteau dans le métro de Lyon,
00:01:20 a passé la nuit en garde à vue.
00:01:21 Il est sous OQTF depuis deux ans
00:01:24 et il souffre de troubles psychiatriques importants.
00:01:27 Il avait fait plusieurs passages dans des établissements spécialisés
00:01:30 mais n'était pas connu des services de police.
00:01:32 Quatre personnes ont été blessées dans cette attaque.
00:01:34 Deux d'entre elles ont été secourues en urgence absolue.
00:01:37 Clotilde Payet et Marine Sabourin.
00:01:39 C'est sur la ligne B du métro
00:01:41 qu'un homme a agressé plusieurs personnes au couteau à Lyon.
00:01:44 Quatre personnes ont été blessées.
00:01:46 Deux étaient en urgence absolue au moment de leur prise en charge.
00:01:50 Mais leur pronostic vital n'était pas engagé.
00:01:52 L'agresseur a pu être rapidement interpellé
00:01:54 puis placé en garde à vue.
00:01:56 Il s'agit d'un étranger de 27 ans au parcours psychiatrique lourd.
00:02:00 La personne en cause est un ressortissant marocain
00:02:07 au profil psychiatrique, je pèse mes mots, mais quand même chargé.
00:02:12 Puisqu'il a fait plusieurs passages dans plusieurs établissements psychiatriques.
00:02:17 Selon nos informations, l'assaillant est atteint de troubles paranoïaques
00:02:21 et n'est connu d'aucun fichier de police.
00:02:23 Mais il était sous OQTF, une obligation de quitter le territoire français
00:02:27 depuis plusieurs années et était assigné à résidence depuis le mois d'avril 2023.
00:02:32 Il était sous l'occup d'une OQTF assez ancienne, qui date de 2022,
00:02:37 qui a été prise à l'époque par la préfecture de la Vienne.
00:02:41 Mais après, comme il a eu plusieurs passages en hôpital,
00:02:44 tout ça reste à approfondir, mais une OQTF assez ancienne.
00:02:48 La préfète a félicité les services de police
00:02:50 qui ont interpellé l'individu cinq minutes après l'agression.
00:02:54 Une enquête est ouverte pour tentative d'homicide.
00:02:58 Nombreuses réactions politiques.
00:02:59 Jordan Bardella, l'individu qui a blessé au couteau trois personnes à Lyon
00:03:03 est un Marocain sous OQTF depuis 2022.
00:03:05 Il n'a pas été expulsé.
00:03:07 Toujours les mêmes dysfonctionnements.
00:03:09 La faillite du gouvernement continue.
00:03:11 Réaction d'Éric Ciotti, le président des Républicains,
00:03:14 un Marocain sous OQTF, poignarde quatre personnes dans le métro de Lyon,
00:03:18 la France d'aujourd'hui, où mille Français sont agressés gratuitement chaque jour,
00:03:23 souligne Éric Ciotti.
00:03:25 Et puis Marion Maréchal, un dimanche après-midi à Lyon,
00:03:27 il fait beau, votre enfant prend le métro dans un quartier tranquille,
00:03:29 il croise un clandestin marocain sous OQTF
00:03:32 et se fait poignarder avec trois autres passagers comme ça, gratuitement.
00:03:35 Voici notre quotidien, écrit Marion Maréchal.
00:03:39 Question que je vous pose ce matin,
00:03:40 faut-il appliquer systématiquement les OQTF ?
00:03:42 Cet individu était sous OQTF depuis deux ans, depuis 2022.
00:03:46 Est-ce qu'il faut que ce soit systématique, l'expulsion soit immédiate ?
00:03:49 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo,
00:03:53 on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:03:56 Dîner d'État en Allemagne hier soir, Chana.
00:03:59 Oui, Emmanuel Macron et Frank Walter Steinmeier ont dîné hier ensemble à Berlin.
00:04:04 Le chancelier Olaf Scholz et sa prédécesseur Angela Merkel étaient également présents.
00:04:09 Emmanuel Macron a pris la parole et selon lui,
00:04:12 ce sont les Français qui lui ont donné l'extrême droite comme adversaire.
00:04:15 Ecoutez.
00:04:16 Ce n'est pas moi qui ai choisi un adversaire qui est l'extrême droite,
00:04:19 ce sont les Français qui me l'ont donné à deux reprises au deuxième tour de l'élection présidentielle.
00:04:24 Je ne suis pas candidat aux élections européennes.
00:04:27 Et donc, je ne cherche pas à débattre avec, dans le pluralisme,
00:04:30 tous les candidats aux élections européennes.
00:04:32 La tête de liste de la majorité présidentielle le fait et le refera.
00:04:36 Par contre, contrairement à beaucoup,
00:04:37 je ne m'abutis pas à l'idée que le Rassemblement national serait un parti comme les autres.
00:04:42 Et donc, quand il est placé en tête des sondages,
00:04:44 je considère que ce parti, qui par ses idées menace l'Europe,
00:04:48 précisément parce qu'il est anti-européen par construction et nationalisme,
00:04:52 eh bien c'est la responsabilité du président de la République de lever ses ambiguïtés.
00:04:57 Alors, est-ce qu'il y aura un troisième débat Emmanuel Macron-Marine Le Pen ?
00:05:01 C'est la proposition d'Emmanuel Macron qu'il a faite ce week-end.
00:05:05 Un débat avant les européennes.
00:05:07 Marine Le Pen est d'accord si Emmanuel Macron pose sa démission ou la dissolution de l'Assemblée sur la table
00:05:11 en cas d'échec de sa liste aux européennes.
00:05:14 Gauthier Lebrecht, la démarche du chef de l'État n'est pas contre-productive en réalité ?
00:05:18 Alors, ils font tout pour faire baisser le Rassemblement national,
00:05:21 mais ils le mettent en avant dès qu'ils peuvent,
00:05:23 puisqu'effectivement il y a eu déjà deux débats.
00:05:25 L'un entre Valérie Hayé et Jordan Bardella,
00:05:28 qui a tourné quasiment à la catastrophe pour la tête de l'Istre-Renaissance.
00:05:31 Et puis l'autre, ensuite, évidemment, entre Gabriel Attal et Jordan Bardella.
00:05:35 Et quelque part, c'est un désaveu pour Gabriel Attal et pour Valérie Hayé,
00:05:38 cette demande de troisième débat d'Emmanuel Macron,
00:05:41 puisque ça n'a pas eu l'effet escompté.
00:05:43 Effectivement, il y a eu la catastrophe de Valérie Hayé.
00:05:45 Et puis il y a eu Gabriel Attal.
00:05:47 Tout le monde a noté la très grande connaissance,
00:05:49 technicité du Premier ministre.
00:05:51 Mais quand on regarde les sondages pour les européennes,
00:05:53 ça n'a eu aucun effet.
00:05:55 Et même, sondage Odoxa pour Le Figaro,
00:05:58 51% des Français ont jugé Jordan Bardella plus convaincant que le Premier ministre.
00:06:03 Donc c'est pour ça qu'Emmanuel Macron demande un nouveau débat.
00:06:06 Et on voit bien que Marine Le Pen fait tout pour ne pas l'accepter.
00:06:09 Elle n'a aucun intérêt à aller débattre avec Emmanuel Macron
00:06:12 après le traumatisme de 2017 et le côté contre-productif de 2022.
00:06:18 Donc elle trouve toutes les bonnes excuses possibles et imaginables
00:06:20 et elle lui demande de mettre sa démission
00:06:22 ou la dissolution de l'Assemblée nationale sur la table.
00:06:24 Autant dire qu'Emmanuel Macron, évidemment, n'acceptera jamais de pareilles conditions.
00:06:28 Donc non, il n'y aura pas de débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
00:06:31 Mais effectivement, il y a un côté contre-productif
00:06:33 à mettre toujours le RN en avant du côté de la majorité,
00:06:35 alors que leur objectif est de le faire chuter.
00:06:37 Merci Gauthier.
00:06:39 Et puis je voulais vous montrer ces images.
00:06:41 Je regardais pour la première visite d'un président français en Allemagne.
00:06:46 C'est la visite d'État.
00:06:48 Il va se rendre en ex-Allemagne de l'Est aujourd'hui.
00:06:54 Séquence de baby-foot.
00:06:56 Team match baby-foot.
00:06:57 Entre le président français et le président allemand à gauche.
00:07:01 On ne sait pas qui a gagné.
00:07:02 Non, on ne sait pas.
00:07:04 Généralement, ce qu'on dit, c'est à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne.
00:07:07 Pour éviter un incident diplomatique.
00:07:09 On ne saura pas qui a gagné cette partie.
00:07:11 Gabriel Attal a détaillé hier sa nouvelle réforme de l'assurance chômage.
00:07:15 Les règles seront durcies à partir du 1er décembre.
00:07:17 Oui, parmi les mesures annoncées, la durée d'indemnisation sera réduite à 15 mois
00:07:21 contre 18 mois actuellement.
00:07:23 Il faudra également travailler plus pour être indemnisé.
00:07:26 Une réforme difficile, dit le Premier ministre,
00:07:28 qui l'assume totalement écoutée.
00:07:30 J'ai annoncé cette réforme qui vise à quoi ?
00:07:33 Qui vise à nous permettre d'améliorer toujours le nombre de Français qui travaillent.
00:07:38 S'il y avait autant de Français qui travaillent que d'Allemands qui travaillent,
00:07:41 on aurait très peu de problèmes pour équilibrer nos comptes publics
00:07:43 et pour financer notre modèle social.
00:07:45 Je n'ai pas envie que le financement de notre modèle social
00:07:49 repose exclusivement sur les efforts des classes moyennes qui travaillent.
00:07:52 Je ne veux pas et nous ne voulons pas augmenter les impôts.
00:07:54 Et donc, il faut qu'on travaille davantage.
00:07:56 Voilà, et on va y revenir avec vous, Lomi Guillot.
00:08:00 Informations au sujet du baby-foot, score un partout, Gauthier.
00:08:03 Je crois qu'ils se sont arrêtés après un partout pour éviter,
00:08:06 comme le disait Chena, une crise diplomatique,
00:08:08 donc match nul entre la France et l'Allemagne.
00:08:10 Mais qui n'est pas allé jusqu'à son terme.
00:08:12 Le projet de loi sur la fin de vie arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:08:15 On va beaucoup en parler.
00:08:16 Le texte du gouvernement pour une aide à mourir
00:08:18 avait été modifié en commission spéciale.
00:08:20 C'est donc cette nouvelle version qui sera examinée par les députés.
00:08:23 Sauf que certaines modifications posent problème chez les soignants,
00:08:26 mais pas que.
00:08:27 Elles sont loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité.
00:08:30 Alors concrètement, qu'est-ce qui coince ?
00:08:32 On voit ça avec Viviane Hervier.
00:08:34 Pour la première fois en France, un projet de loi
00:08:37 propose une aide à mourir pour certains patients.
00:08:39 Mais le texte, qui va être débattu devant l'Assemblée nationale,
00:08:42 a subi nombre de modifications par rapport au projet initial du gouvernement.
00:08:46 Ainsi, l'aide à mourir pour les patients
00:08:49 atteints d'une infection grave et incurable,
00:08:51 engageant son pronostic vital à court ou moyen terme,
00:08:55 devient une infection en phase avancée ou terminale.
00:08:59 On entend en général par moyen terme un pronostic de 6 à 12 mois
00:09:03 et c'est extrêmement difficile pour les médecins
00:09:05 de faire des pronostics aussi précis.
00:09:07 La phase avancée, c'est quelque chose d'encore plus flou
00:09:10 qui touche un très grand nombre de maladies.
00:09:11 Pour vous donner un exemple, François Mitterrand,
00:09:13 quand il a été élu en 1981, il avait un cancer avec des métastases.
00:09:17 C'était un cancer qui était déjà en phase avancée.
00:09:19 Il a fait deux septennats et il est mort en 1996.
00:09:22 Donc on voit que cette notion de phase avancée,
00:09:25 elle peut permettre en tout cas de concerner un immense nombre de personnes.
00:09:30 Une autre évolution suscite l'inquiétude.
00:09:32 Elle concerne les directives anticipées permettant d'inscrire très longtemps
00:09:36 à l'avance le fait de pouvoir être euthanasié
00:09:38 si on n'est plus en capacité de le demander.
00:09:40 Et ça, c'est une bascule absolument majeure,
00:09:43 puisque ça veut dire que le texte pourrait concerner des personnes
00:09:45 qui ne sont plus en capacité de consentir directement.
00:09:48 Concernant l'administration de la substance létale,
00:09:51 le texte prévoyait que les patients se l'administrent eux-mêmes.
00:09:54 Un amendement ouvre la possibilité de déléguer ce geste à un tiers,
00:09:57 ce qui suscite là encore l'inquiétude du corps médical.
00:10:00 Plus généralement, toutes ces modifications ont renforcé l'hostilité des opposants au texte.
00:10:06 Voilà, notez-le, on sera à 7h30 avec Mgr Mathieu Rouget, avec de Nanterre.
00:10:13 Quelle est la position de l'Église sur ce texte
00:10:17 qui ouvre la voie de fait à l'euthanasie et au suicide assisté ?
00:10:20 On sera avec Mgr Mathieu Rouget, avec de Nanterre, à 7h30.
00:10:25 L'état d'urgence va être levé en Nouvelle-Calédonie à 20h, ce soir, heure de Paris,
00:10:29 soit 5h du matin, heure de Nouméa.
00:10:32 Une décision prise par le président de la République pour permettre aux deux parties,
00:10:35 loyalistes et indépendantistes, de discuter.
00:10:38 Emmanuel Macron a également annoncé l'envoi de 480 gendarmes mobiles,
00:10:42 ce qui porte à 3 500 le nombre de forces déployées au total.
00:10:46 Et sur place, les opérations pour tenter de lever les barrages se multiplient.
00:10:50 Nos envoyés spéciaux ont pu suivre l'une d'entre elles,
00:10:53 aux côtés du RAID, des CRS et des gendarmes.
00:10:56 Régine Delfour et Thibault Marcheteau à Nouméa.
00:10:59 Ici, nous sommes dans un blindé de la gendarmerie.
00:11:02 Ces blindés interviennent en premier lieu pour sécuriser les points chauds,
00:11:06 notamment aidés par des blindés du RAID.
00:11:10 Ils aidaient aussi à enlever les carcasses des véhicules
00:11:14 qui sont un petit peu partout sur ces ronds-points tenus par les indépendantistes.
00:11:18 L'objectif est évidemment de libérer la voie aussi pour les riverains des quartiers.
00:11:23 On va retourner voir Régine tout au long de la matinale.
00:11:27 L'information qu'il faut retenir, c'est la levée de l'état d'urgence dans les prochaines heures
00:11:35 pour permettre notamment aux élus de pouvoir circuler, se rencontrer, dialoguer
00:11:41 et tenter de faire baisser la pression.
00:11:43 Le Grand Prix de Monaco et la magnifique victoire de Charles Leclerc, le local de l'étape.
00:11:48 Le Grand Prix de Monaco qui a démarré avec un accident.
00:12:08 Quelques secondes, quelques instants seulement après le départ de la course.
00:12:12 Il y a eu un accident très impressionnant entre trois pilotes dont le Mexicain Sergio Pérez.
00:12:17 Les trois roues de sa Red Bull ont été arrachées.
00:12:20 La course a repris une quarantaine de minutes plus tard.
00:12:23 Et c'est donc le Monegasque, Charles Leclerc qui l'a emporté pour la première fois de sa carrière.
00:12:29 Je n'ai pas les mots, c'est ce qu'il a dit très touché avant de rejoindre, vous le voyez, le Prince Albert sur le podium.
00:12:34 Lui aussi ému aux larmes et comme le veut la tradition.
00:12:38 Après ça, Charles Leclerc a sauté dans le port de la principauté.
00:12:41 A plongé, il a poussé d'abord.
00:12:43 Il a poussé son directeur, Frédéric Vasseur au passage.
00:12:46 A ne faire qu'après une victoire.
00:12:48 Exactement, c'est déconseillé sinon.
00:12:50 Ou à la fin d'une saison de matinal.
00:12:53 Si Nicolas.
00:12:54 Je sais pas.
00:12:55 Est-ce que vous avez remarqué la classe de Charles Leclerc ?
00:12:57 C'est-à-dire qu'il plonge et il ressort avec la casquette sur la tête.
00:12:59 N'importe qui ressort avec la casquette sur la tête.
00:13:04 Il plonge bien.
00:13:05 Il a la classe en toutes circonstances.
00:13:07 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardella.
00:13:12 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardella.
00:13:16 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:13:19 Vous avez profité tranquillement de votre programme avec Point S-Glace.
00:13:22 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:13:26 Des chants racistes entonnés par de jeunes Allemands.
00:13:29 La musique devient virale sur les réseaux sociaux.
00:13:32 Qu'est-ce que ça dit du pays ? Qu'est-ce que ça dit de l'Allemagne ?
00:13:35 On sera dans un instant avec Claude Moniquet en direct avec nous.
00:13:38 A tout de suite. Bon réveil à tous.
00:13:40 Il est 6h15 et tout d'abord c'est le Point Faux avec Jeanne Allousteau.
00:13:48 Aujourd'hui s'ouvre le procès de l'ancienne mère de Canteleu en Seine-Maritime.
00:13:55 Mélanie Boulanger est soupçonnée de complicité dans un vaste trafic de stupéfiants.
00:13:59 L'élu socialiste aurait donné des informations aux dealers sur les contrôles de police.
00:14:04 Elle aurait également retardé la pose de caméras de vidéosurveillance dans sa ville.
00:14:08 Ce qu'elle a toujours démenti.
00:14:10 Et puis le PSG et l'OL se renvoient à la responsabilité après les affrontements entre leurs supporters ce week-end.
00:14:16 Dans un communiqué publié hier soir, le club parisien affirme que ce sont ses supporters qui ont été attaqués.
00:14:23 Il précise également que les modalités de déplacement de l'arrêté préfectoral ont été scrupuleusement respectées par le club.
00:14:30 De son côté, l'OL pointe une erreur manifeste dans l'organisation des parcours des bus.
00:14:35 Merci Shana. Claude Moniquet est en direct avec nous.
00:14:38 Bonjour Claude, merci d'être là, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignements.
00:14:43 Alors, la réaction du chancelier Olaf Scholz après la diffusion de la vidéo où l'on voit des jeunes allemands chanter "Étrangers dehors".
00:14:50 Sa réaction c'est écoeurant.
00:14:53 On regarde tout d'abord ce qui s'est passé, c'était sur l'île de Silt, au nord de l'Allemagne.
00:14:57 Il y a eu d'autres vidéos, on a choisi celle-là.
00:14:59 Et puis on en parle après avec vous Claude.
00:15:01 "Aus, auslènders, rassemblez-vous"
00:15:04 "Deutschland, des Deutschland, auslènders, rassemblez-vous"
00:15:07 "Ausländer, auslènders, rassemblez-vous"
00:15:12 Voilà, et on voit cet individu faire le signe nazi, lever le bras haut et se faire une moustache d'Hitler.
00:15:22 Claude, que disent ces images ?
00:15:25 Ce que nous disent ces images fondamentalement, c'est que les idées de l'AFD, Alternative für Deutschland,
00:15:31 de le parti d'extrême droite allemand, sont en train de progresser dans la société.
00:15:35 On se rappelle que le 25 novembre dernier, l'AFD avait déjà créé un scandale dans une réunion post-Dahm
00:15:42 en développant un programme qui prévoyait l'expulsion de la majorité des étrangers d'Allemagne.
00:15:48 Mais ce qu'il y a de nouveau, et c'est ce que nous montrent ces images,
00:15:51 c'est que jusqu'à présent l'AFD pêchait ses électeurs essentiellement dans l'ancienne Allemagne de l'Est, chez les déclassés.
00:15:58 Et là, à Silt, on est dans une station balnéaire plutôt bon chic bon genre.
00:16:03 On voit que les jeunes qui se manifestent ainsi ne sont pas du tout des laissés pour compte.
00:16:09 Deuxième région où ça s'est passé, c'est Löningen, en Basse-Saxe, qui est également une région riche.
00:16:15 Donc l'AFD est en train de progresser malgré les erreurs de ses dirigeants.
00:16:20 Maximilien Ancrat, la tête de liste par les élections européennes, estime que tous les SS n'étaient pas des criminels.
00:16:28 Et Matthias Emmerich, un élu de l'AFD, en tout cas rattaché à l'AFD, lui trouvait qu'il y avait un visage amical au national-socialisme.
00:16:37 C'était des polémiques qui est venues au parti, mais manifestement son positionnement sur l'immigration le sert.
00:16:43 Cela étant, l'AFD, toutes ces polémiques ont valu à l'AFD d'être exclu au Parlement européen du groupe Identité et Démocratie,
00:16:54 entre autres à la demande du Rassemblement national et de Marine Le Pen.
00:16:58 Claude Moniquet, en direct avec nous, on va vous retrouver un petit peu plus tard dans la matinale.
00:17:02 Merci beaucoup, Claude. On change totalement de sujet.
00:17:05 Tiens, le scooter de François Hollande, vendu 20 500 euros quand même aux enchères, 25 000 avec les frais.
00:17:12 Oui, on vous avait parlé de cette vente dans la matinale.
00:17:14 Le célèbre trois roues qui avait été utilisé par le président de la République pour rendre visite à Julie Gaillet en toute discrétion,
00:17:21 jusqu'à ce que des photos soient publiées dans la presse People.
00:17:24 L'acheteur est Denis Bréhéré, propriétaire d'un musée de l'automobile.
00:17:28 Et il est très, très heureux de son achat. On l'écoute.
00:17:31 C'est une partie de l'histoire de France. Il manquait de véhicules qui ont telle représentation au niveau du mot de roue français.
00:17:43 Je pense que c'est un véhicule qui a marqué l'histoire et qui fait partie de l'histoire de France.
00:17:50 Ce véhicule, je pense qu'on pourra le voir dans le musée de l'automobile de Denis Bréhéré, qui a un musée de l'automobile dans le Maine-et-Loire.
00:17:57 C'est vrai, j'étais en train de me dire qu'en France, la maîtresse du président de la République,
00:18:02 le scooter du président de la République qui va voir sa maîtresse, qui est vendue 20 000 euros, ça fait rire tout le monde.
00:18:10 Calomni que vous auriez dépensé 20 000 euros pour...
00:18:12 Non, mais peut-être les quelques euros pour aller le voir au musée si je passe à côté.
00:18:17 Ce sera suffisant.
00:18:19 Gauthier, une envie de scooter ?
00:18:22 Non merci.
00:18:23 Celui-là, plutôt électrique maintenant.
00:18:26 C'est intéressant de voir que l'Acheterdit, ça fait partie de l'histoire de France.
00:18:30 Certains achètent des meubles Louis XIV, Louis XV, d'autres le scooter de François Hollande.
00:18:33 C'est un petit bout de l'histoire contemporaine.
00:18:36 Quand on parle du scooter de François Hollande, je pense que c'est connu partout en France, peut-être même au-delà.
00:18:40 Restez bien avec nous dans un instant.
00:18:42 Un tour de vis du gouvernement pour inciter un peu plus certains demandeurs d'emploi à reprendre le chemin du travail.
00:18:49 Et puis accessoirement, pour faire des économies.
00:18:51 À qui vont bénéficier les économies ? On verra ça avec Lomid Guillaume.
00:18:55 Et tout de suite...
00:18:56 Un tour de vis sur l'indemnisation du chômage.
00:19:02 On en parle tout de suite, le détail.
00:19:04 Votre programme avec Domexpo.
00:19:06 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
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00:19:15 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:19:20 Gabriel Attal a donc détaillé sa nouvelle réforme de l'assurance chômage avec des règles durcies à partir du 1er décembre prochain.
00:19:29 Pourquoi ce nouveau tour de vis, Lomid Guillaume ?
00:19:31 Parce que le gouvernement vise toujours le plein emploi.
00:19:33 Et estime que pour y parvenir, il est nécessaire de durcir encore les règles d'indemnisation du chômage pour pousser vers l'emploi.
00:19:39 Ce qui trouve qu'il est encore plus intéressant de vivre des indemnités que travailler.
00:19:43 Toute la stratégie de Gabriel Attal, en réalité, c'est de faire en sorte qu'on ne puisse plus aussi facilement alterner période travaillée et période chômée.
00:19:51 Parce qu'en effet, aujourd'hui, un certain nombre d'employeurs le disent.
00:19:54 Certains jeunes choisissent d'arrêter de travailler après quelques années pour prendre leur chômage comme on prendrait des vacances finalement.
00:20:02 C'est une vision dévoyée du système.
00:20:04 Le chômage, ce n'est pas un droit comme les congés payés, mais c'est une assurance pour laquelle on cotise.
00:20:10 Cette assurance, elle doit évidemment servir et continuer à couvrir ceux qui en ont besoin.
00:20:15 Mais elle ne doit pas être utilisée pour payer une pause entre deux contrats.
00:20:19 Sinon, elle ne fonctionnera plus.
00:20:21 C'est financé par les autres salariés.
00:20:24 Ceux qui disent "je vais partir en vacances avec le chômage", c'est payé par les copains.
00:20:28 Par ceux qui continuent à travailler.
00:20:30 Concrètement, quelles sont les nouvelles règles ?
00:20:32 On l'avait dit la semaine dernière, la réforme prévoit un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour être indemnisé.
00:20:36 Désormais, c'est huit mois au cours des vingt derniers mois.
00:20:40 C'est un peu la surprise dans la réforme qu'on n'avait pas vu venir.
00:20:44 Mais la conséquence de cela, c'est que ça va aussi raccourcir la durée d'indemnisation.
00:20:48 Cette durée est calculée en fonction du nombre de jours travaillés.
00:20:52 Comme désormais la période de calcul est de 20 mois au lieu de 24,
00:20:55 ça raccourcit la durée d'indemnisation.
00:20:58 Elle va passer de 18 à 15 mois pour les moins de 57 ans.
00:21:02 Malgré tout, pour ne pas donner l'impression de ne taper que sur les chômeurs,
00:21:05 le gouvernement vise aussi les employeurs qui abusent des contrats courts
00:21:09 avec un système de malus sur les CDD à répétition.
00:21:13 Est-ce que tout ça sera suffisant ?
00:21:15 Le gouvernement l'espère, c'est un peu sa dernière carte pour atteindre le plein emploi.
00:21:19 Difficile de durcir encore plus les règles.
00:21:22 En réalité, le gouvernement espère deux choses avec ces mesures.
00:21:24 D'une part, moins dépenser en indemnité chômage.
00:21:26 Et puis d'autre part, faire rentrer plus d'argent dans les caisses avec les cotisations,
00:21:30 avec plus de Français au travail.
00:21:33 Une équation avant tout économique qui devrait rapporter 3,6 milliards d'euros
00:21:37 à l'Unédic, à l'assurance chômage.
00:21:40 Reste à savoir ce que le gouvernement va choisir de faire de cet argent.
00:21:43 Soit le récupérer pour améliorer ses comptes,
00:21:46 soit réinjecter cet argent pour faire baisser les cotisations chômage,
00:21:50 faire baisser le coût de l'assurance.
00:21:53 Quand on utilise moins son assurance, on paye moins de cotisations.
00:21:56 Ça devrait être le cas afin de faire augmenter le salaire net touché par les salariés.
00:22:00 Ça, ce serait une réelle incitation à reprendre un emploi
00:22:03 en créant une différence supplémentaire et une plus grande différence
00:22:06 entre les indemnités, les aides et le revenu du travail.
00:22:10 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:22:13 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:22:18 C'était votre programme avec Domexpo.
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00:22:24 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:22:26 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:22:29 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:22:31 La météo avec Groupe Verlaine.
00:22:33 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:22:36 Groupe Verlaine.
00:22:37 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:22:42 Légère et résistante.
00:22:44 La France manque de soleil, Alexandra.
00:22:48 Oui, notre chiffre du jour, ma chère Shana, -34%.
00:22:51 C'est le déficit d'ensoleillement du côté de Limoges.
00:22:55 La France reste sous la grisaille depuis quelques semaines déjà
00:22:58 et notamment depuis le 1er mai.
00:23:00 On manque de soleil sur les régions du Nord
00:23:02 mais également sur le centre du pays avec localement -34% de soleil.
00:23:06 Le soleil actuellement du côté de Limoges
00:23:08 depuis le 1er mai 2024.
00:23:10 Ça ne va pas s'améliorer puisqu'on attend une nouvelle fois un temps
00:23:13 très brumeux, très nuageux avec un défilé de perturbations cette semaine.
00:23:17 Ce matin, beaucoup de nuages notamment à Limoges, à Clermont-Ferrand
00:23:20 ou encore sur les régions du Nord.
00:23:22 On retrouve également quelques averses entre les Pyrénées et le Vaucluse.
00:23:25 Notamment à Carpentras où il y a quelques gouttes de pluie actuellement.
00:23:29 Et puis dans l'après-midi, attention aux pluies qui vont localement
00:23:32 tourner à l'orage sur un bon quart sud-est, notamment sur la côte d'Azur,
00:23:36 sur le Lyonnais en remontant également vers la Bourgogne
00:23:39 ou encore vers la Lorraine et vers l'Alsace.
00:23:41 On retrouvera partout ailleurs un temps assez nuageux
00:23:43 avec localement quelques gouttes de pluie sur le Nord.
00:23:45 Côté température, ça reste stationnaire, un petit peu frais
00:23:48 notamment en Bretagne ce matin avec en moyenne 9 à 10 degrés.
00:23:51 Dans l'après-midi, les températures restent largement en dessous des normales.
00:23:55 16 pour la pointe bretonne, 18 à Paris et localement 19 degrés.
00:23:59 À Limoges et Clermont-Ferrand.
00:24:02 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:24:06 Légère et résistante.
00:24:08 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:24:11 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:24:15 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:17 C'est Newsy, les 6h30, bienvenue dans la matinale à la Une.
00:24:21 Ce matin, la colère toujours vive chez les habitants de Châteauneuf-Grâce,
00:24:26 dans les Alpes-Maritimes.
00:24:27 Un centre pour mineurs migrants a été installé dans la ville.
00:24:30 Les habitants demandent sa fermeture immédiate.
00:24:32 Ils dénoncent des incivilités.
00:24:34 Le procès de la mère, ex-mère socialiste de Canteleux, en Seine-Maritime,
00:24:40 soupçonné d'être complice d'un vaste trafic de stupéfiants.
00:24:45 19 personnes vont comparaître à partir d'aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Bobigny.
00:24:50 Le système français des crèches pour les petits-enfants est à bout de souffle.
00:24:55 C'est le triple constat que dresse un rapport dont on va vous parler ce matin.
00:25:00 Des roquettes envoyées depuis Gaza vers Tel Aviv.
00:25:04 Une frappe de l'armée israélienne sur AFA, très meurtrière selon les Palestiniens.
00:25:09 Que sait-on exactement ce matin de la situation à Gaza et en Israël ?
00:25:13 On fera le point avec Lisbeth Nkemoun, en direct avec nous à 6h45.
00:25:18 C'est Newsy, retournée à Châteauneuf-Grâce, dans les Alpes-Maritimes.
00:25:22 Là-bas, un centre d'accueil pour migrants est installé dans un hôtel depuis plus d'un an.
00:25:27 Les habitants n'en peuvent plus, ils subissent des nuisances tous les jours.
00:25:30 Malgré leurs sollicitations auprès des élus, rien ne bouge.
00:25:33 Reportage de Yaël Benhamou et Franck Triviaux.
00:25:36 À une encabure de ces maisons, un hôtel transformé en centre d'accueil pour jeunes migrants.
00:25:41 Les habitants de Châteauneuf-Grâce ne supportent plus cette proximité imposée.
00:25:46 Ma voisine n'a même pas un mètre, moi je suis à peu près 10 mètres.
00:25:51 C'est tout le temps le bruit, le bruit, le bruit, c'est constant.
00:25:55 Et quand ça monte crescendo, je suis obligé de crier.
00:25:58 Depuis plus d'un an, ils se battent pour que cessent ces nuisances sonores et les incivilités.
00:26:03 Les habitants disent ramasser quotidiennement des déchets, comme des papiers ou bien des mégots de cigarettes.
00:26:08 Ils ont interpellé les politiques, sans grand succès.
00:26:12 On a l'impression que ça ne les intéresse pas, c'est pas au bout de leur jardin.
00:26:15 Donc eux ne connaissent pas toutes ces nuisances, donc voilà, il n'y a rien qui se passe.
00:26:20 Plus vous vous peignez, plus on vous taxe de racisme, fascisme, ce que vous voulez.
00:26:23 Alors qu'on veut simplement de la tranquillité.
00:26:26 On est récupéré, je dirais, un petit peu et aidé par certains politiques.
00:26:31 Ce jour-là, Fabrice Légeri, numéro 3 de la liste Rennes, s'est rendu dans ce village de 3200 habitants.
00:26:37 Ni le maire de la commune, ni les habitants, ni les riverains n'ont été consultés, ni même informés.
00:26:45 Et ça, c'est la marque d'un mépris. C'est le mépris des citoyens honnêtes et ordinaires.
00:26:51 Les habitants dénoncent ce choix d'installation du centre d'accueil et demandent sa fermeture immédiate.
00:26:57 Voilà CNews qui est retourné sur place.
00:27:01 Aujourd'hui s'ouvre le procès de l'ancienne maire de Canteleu, socialiste, Canteleu en Seine-Maritime.
00:27:07 Cette élue est soupçonnée d'être complice d'un vaste trafic de stupéfiants, Chana.
00:27:14 Oui, elle sera jugée donc pour complicité, ce qu'elle dément depuis le début de cette affaire.
00:27:18 Retour avec Nomi Schultz.
00:27:21 En octobre 2021, le placement en garde à vue de Mélanie Boulanger, maire socialiste de Canteleu,
00:27:27 stupéfie les habitants de cette commune de Seine-Maritime.
00:27:30 Les juges d'instruction qui enquêtent sur un vaste trafic de drogue la soupçonnent d'avoir donné des informations
00:27:36 aux trafiquants sur les contrôles de police dans sa ville,
00:27:39 ou encore d'avoir retardé la pose de caméras de vidéosurveillance.
00:27:43 Des faits qu'elle a toujours vivement démentis.
00:27:46 "Non, depuis sept ans et demi que je suis maire, je n'ai jamais baissé la garde contre les trafiquants.
00:27:52 Non, je n'ai jamais été inquiète de l'issue de cet épisode, aussi difficile soit-il, car je sais que je suis irréprochable."
00:28:00 En février dernier, après l'annonce de son renvoi devant le tribunal correctionnel,
00:28:05 Mélanie Boulanger a démissionné de son mandat de maire pour des raisons de santé,
00:28:10 tout en restant membre du conseil municipal.
00:28:13 Son avocat explique que ses accusations ne tiennent pas,
00:28:16 que sa cliente a toujours combattu le trafic de drogue,
00:28:19 et que ce procès aboutira à la relaxe de Mélanie Boulanger.
00:28:23 A Marseille, des CRS ont été blessés lors d'un refus d'obtempérer.
00:28:27 Ça s'est passé dans une cité, la cité d'Herbel, dans le 11e arrondissement.
00:28:31 "Oui, ces agents sécurisaient la zone contre le trafic de drogue quand un individu dangereux leur a foncé dessus.
00:28:37 Cet homme est très défavorablement connu des services de police,
00:28:40 écrit Gérald Darmanin sur Twitter.
00:28:43 Il dit également que les CRS ont alors utilisé leurs armes
00:28:47 avant d'interpeller ce délinquant notoire, blessé également.
00:28:50 Plusieurs blessés dans le métro lyonnais,
00:28:53 attaqués par un Marocain de 27 ans sous OQTF,
00:28:56 atteint de troubles psychiatriques.
00:28:58 Question que je vous pose ce matin, faut-il appliquer systématiquement les OQTF ?
00:29:02 On a l'impression que ça tombe sous le sens, mais visiblement ça ne tombe pas sous le sens pour tout le monde.
00:29:06 L'obligation de quitter le territoire français, doit-elle être synonyme d'expulsion immédiate ?
00:29:11 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo et on entendra vos avis.
00:29:16 Peut-être que vous estimez qu'il faut que ce ne soit pas systématiquement appliqué.
00:29:21 Vous donnez votre avis et on diffusera la vidéo.
00:29:24 Le système des crèches est un système à bout de souffle.
00:29:27 C'est le constat de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les crèches,
00:29:30 dont le rapport va être soumis à un vote aujourd'hui.
00:29:33 Il y a un problème avec les crèches en France ?
00:29:34 Oui, ça concerne à la fois le privé et le public.
00:29:37 Alors quelles sont les pistes envisagées pour un meilleur encadrement des plus petits ?
00:29:40 On fait le point avec Marine Sabourin.
00:29:42 Un système d'accueil des jeunes enfants à bout de souffle.
00:29:45 C'est le constat du projet de rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'état des crèches en France.
00:29:52 Sa rapporteure dénonce un sous-financement chronique,
00:29:55 une atmosphère kafkaïenne et des usagers et membres du personnel de plus en plus insatisfaits.
00:30:01 Selon elle, un cercle vicieux de la défaillance s'est installé.
00:30:06 Face au manque de personnel, les pouvoirs publics ont allégé les taux d'encadrement.
00:30:10 Résultat, les pouvoirs publics mettent davantage l'accent sur la quantité de places
00:30:15 plutôt que sur la qualité d'accueil.
00:30:17 Et cela s'observe partout.
00:30:19 Dans le privé, qui concerne un quart des 500 000 places,
00:30:23 comme dans le public ou l'associatif.
00:30:25 Bilan, 10 000 places sont gelées en France, faute de personnel.
00:30:29 Alors, quelles pistes sont envisagées ?
00:30:32 Ramener le taux d'encadrement à un adulte pour cinq enfants contre six actuellement,
00:30:37 supprimer le mécanisme de réservation des berceaux par les employeurs
00:30:41 ou encore fournir des solutions fiables aux familles pour qu'elles aient autant d'enfants qu'elles le souhaitent
00:30:46 afin de contrer la chute de la natalité.
00:30:49 Le rapport doit être soumis cet après-midi au vote de la commission.
00:30:53 Le sport tout de suite, on va aller à Roland Garros.
00:30:59 Roland Garros a commencé avec une belle victoire française.
00:31:17 Richard Gasquet s'est imposé en 3-7 hier face aux Croates,
00:31:21 Borna Koric dans une ambiance incroyable.
00:31:24 Le joueur de 38 ans a montré à ses fans qu'il était encore en forme.
00:31:27 Le vétéran du tennis qui vit son 21e grand chelem passe donc au second tour.
00:31:32 124e au classement mondial, il affrontera l'italien Yannick Sineur au prochain match,
00:31:37 qui lui est deuxième.
00:31:39 Donc il va falloir continuer à être en forme pour Richard Gasquet.
00:31:42 Le jeune Hugo Imbert a quant à lui été éliminé au premier tour,
00:31:45 battu en 4-7 par l'italien Lorenzo Sonego.
00:31:48 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardella.
00:31:52 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardella.
00:31:56 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:31:59 Vous avez profité tranquillement de votre programme avec Point S-Glas.
00:32:02 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:32:05 Des tirs sur Tel Aviv en Israël, des tirs sur Rafa à Gaza.
00:32:10 Qu'en est-il ce matin ? Les toutes dernières informations avec Lise Benkemmen.
00:32:14 Dans un instant, Lise qui sera en direct avec nous. A tout de suite.
00:32:18 C News, il est 7h moins le quart. Bienvenue dans la matinale.
00:32:25 Tout d'abord le point info, les toutes dernières informations, Chana Lusso.
00:32:29 Dîner d'Etat en Allemagne. Emmanuel Macron et le président allemand ont dîné ensemble hier soir à Berlin.
00:32:36 Le chancelier Olaf Scholz et sa prédécesseur Angela Merkel étaient également présents.
00:32:41 Il a été question des élections européennes.
00:32:43 Et selon Emmanuel Macron, il n'a pas choisi le Rassemblement National comme adversaire.
00:32:47 C'est un choix des Français.
00:32:49 L'état d'urgence sera levé ce soir en Nouvelle-Calédonie à 20h00 heure de Paris, soit 5h du matin demain à Nouméa.
00:32:55 Une décision prise par le président de la République pour permettre aux deux partis, loyalistes et indépendantistes, de discuter.
00:33:02 Emmanuel Macron a également annoncé l'envoi de 480 gendarmes mobiles.
00:33:07 Et puis le projet de loi sur la fin de vie arrive aujourd'hui à l'Assemblée Nationale.
00:33:11 Le texte du gouvernement pour une aide à mourir avait été modifié en commission spéciale.
00:33:15 C'est donc cette nouvelle version qui sera examinée par les députés.
00:33:18 Sauf que certaines modifications posent problème chez les soignants, mais aussi au sein même de la majorité.
00:33:24 Merci Chana. On est en direct avec Liz Ben-Kemoun, correspondante C News en Israël.
00:33:29 Bonjour Liz, merci d'être avec nous. On va parler de ce qui se passe en Israël, on va parler de ce qui se passe à Gaza.
00:33:37 Les Palestiniens, cette nuit, ont accusé Israël d'avoir commis, je cite, un massacre en visant un centre pour personnes déplacées
00:33:45 près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
00:33:47 L'armée israélienne assure pour sa part avoir frappé un complexe dans lequel opérait, je cite, d'importants terroristes.
00:33:55 Alors que sait-on ce matin, Liz ?
00:33:57 Bonjour Romain, bonjour à tous. Alors oui, quand on dit les Palestiniens, c'est le ministère de la Santé du Hamas.
00:34:04 Une fois de plus, donc on sait qu'il faut prendre ces informations avec des pincettes.
00:34:09 Il s'agit vraisemblablement d'une frappe aérienne israélienne pour une élimination ciblée,
00:34:15 avec des renseignements précis qu'Israël détenait.
00:34:18 Il y aurait deux hauts terroristes du Hamas qui sont morts dans cette frappe.
00:34:23 Le premier c'est Yassine Rabia qui supervisait toutes les opérations militaires du Hamas
00:34:29 dans la division de Cisjordanie, de Judé Samari, et qui a par le passé exécuté un certain nombre d'attentats,
00:34:37 notamment pendant l'intifada.
00:34:39 Et le second, c'est un autre membre important de sa division qui s'appelle Khalid Nagar,
00:34:45 et qui lui aussi a organisé des fusillades, des actes de terreur en Cisjordanie,
00:34:51 et qui a facilité le transfert de fonds pour le Hamas dans la bande de Gaza depuis des années,
00:34:56 qui a également participé à plusieurs attentats pendant la première intifada,
00:35:00 au cours desquels des civils israéliens et des soldats de Tsaïe ont été tués.
00:35:05 Donc c'était clairement une élimination ciblée.
00:35:08 Tsaïe a reconnu qu'à la suite de cette attaque, plusieurs personnes avaient été blessées.
00:35:14 Il y a une enquête qui est en cours actuellement.
00:35:16 Reuters parle de 30 palestiniens morts et de dizaines de blessés.
00:35:22 On n'a pas encore un véritable bilan à l'heure qu'il est.
00:35:25 Mais oui, il y est certain que quand Reuters a parlé des civils palestiniens,
00:35:31 ils n'ont pas évoqué la présence d'infrastructures terroristes dans cette partie de la ville de Rafah.
00:35:37 On a l'habitude, on le sait bien Romain,
00:35:39 les terroristes du Hamas se cachent toujours au milieu de leur population civile,
00:35:44 ils utilisent comme boucliers humains.
00:35:46 On l'a déjà vu dans les hôpitaux de la bande de Gaza.
00:35:48 On le voit une fois de plus à Rafah.
00:35:51 Lise, cette opération sur Rafah était-elle la réponse israélienne à la salve de roquettes
00:35:57 tirée hier sur Tel Aviv et sur le centre du pays ?
00:36:01 Alors oui, c'est vrai qu'hier, le pays a véritablement été choqué par cette nouvelle salve de roquettes.
00:36:07 Une douzaine de roquettes qui ont été tirées vers Tel Aviv et le centre.
00:36:10 Ça faisait quatre mois que le centre d'Israël n'avait pas vécu d'alerte à la roquette.
00:36:16 Il y a eu deux impacts à Herzliya et Kfar Sabah, trois blessés légers.
00:36:21 Ça a échoué quelque part parce qu'il n'y a pas de mort, heureusement,
00:36:26 et qu'il n'y a pas eu énormément de dégâts.
00:36:29 Mais de nouveau, il y a eu un vrai traumatisme de la société israélienne
00:36:33 de ce retour en arrière de cette frappe sur le centre du pays.
00:36:38 Revendiqué par le Hamas tout de suite d'ailleurs,
00:36:41 qui a dit que ça signifiait que la salve de roquettes prouvait
00:36:45 qu'Israël échouait à réussir ses objectifs dans la guerre.
00:36:50 Donc ils étaient très fiers.
00:36:52 Et ces salves de roquettes, elles ont été tirées depuis Rafah.
00:36:56 Donc oui, évidemment, on pense aujourd'hui que cette élimination ciblée,
00:37:00 c'est une partie de la riposte à cette attaque d'hier,
00:37:04 qui était véritablement une provocation du Hamas.
00:37:08 Surtout qu'hier, c'était un jour férié en Israël,
00:37:11 c'était la fête de l'Akba Homer, et les Palestiniens du Hamas
00:37:14 savaient très bien que les gens allaient être en famille, dehors,
00:37:19 pour certains loin des abris, et que cette salve de roquettes,
00:37:22 elle allait constituer la terreur et la panique,
00:37:26 et c'est ce qu'ils cherchent, comme d'habitude, en Israël.
00:37:29 Merci beaucoup.
00:37:30 Merci beaucoup, Liz Benkhemoun, en direct avec nous.
00:37:33 Merci Liz, à bientôt, bonne journée.
00:37:36 Charles Aznavour, il aurait eu 100 ans cette année.
00:37:39 On va réécouter un de ses titres.
00:37:41 Et on a choisi un joli titre.
00:37:52 Mais oui, on a choisi "La Mama", puisque vous l'avez dit Romain,
00:37:55 la semaine dernière, Charles Aznavour aurait eu 100 ans,
00:37:58 et à cette occasion, de nouveaux clips sont dévoilés,
00:38:00 et ce matin, on écoute sa célèbre chanson "La Mama".
00:38:04 Elle va mourir, la mama
00:38:11 Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du sud de l'Italie
00:38:18 Il y a même Giorgio, le fils maudit, avec des présents plein les bras
00:38:24 Tous les enfants jouent en silence, autour du lit, sur le carreau
00:38:29 Mais leurs jeux n'ont pas d'importance, c'est un peu leur dernier cadeau
00:38:34 La mama
00:38:37 On la réchauffe de baisers, on lui remonte ses oreillers
00:38:48 Elle va mourir, la mama
00:38:56 Sainte Marie pleine de grâce, dont la statue est sur la place
00:39:01 Bien sûr, vous lui tendez les bras, en lui chantant Ave Maria
00:39:08 C'était votre programme avec eBay.
00:39:13 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
00:39:17 Magnifique, ce clip.
00:39:20 Qui se passe dans un quartier populaire de Naples.
00:39:22 En Italie, il y a un jeune homme qui s'apprête à perdre sa mère.
00:39:27 Exactement.
00:39:28 De ses amis.
00:39:29 Est-ce qu'il y aura un troisième débat ?
00:39:32 Emmanuel Macron, Marine Le Pen, c'est la proposition du président de la République.
00:39:35 Débat Le Pen-Macron, ce débat aura-t-il lieu avant les européennes ?
00:39:40 Aura-t-il lieu après les européennes ?
00:39:42 N'aura-t-il jamais lieu ?
00:39:44 N'aura-t-il jamais lieu ? On verra ça avec Gauthier Lebret.
00:39:47 A tout de suite.
00:39:51 Y aura-t-il un troisième débat ? Emmanuel Macron, Marine Le Pen, c'est la proposition du président de la République.
00:39:57 Marine Le Pen est d'accord si Emmanuel Macron pose sa démission ou la dissolution de l'Assemblée nationale sur la table
00:40:06 en cas d'échec de sa liste aux européennes.
00:40:08 Ce qui ne fera pas a priori.
00:40:10 Donc, Gauthier Lebret, la démarche du chef de l'État n'est-elle pas contre-productive ?
00:40:14 Écoutez Romain, le gouvernement veut faire descendre le Rassemblement national et il fait tout pour le mettre en avant.
00:40:20 J'allais même dire pour le faire monter.
00:40:22 Emmanuel Macron propose donc un débat à Marine Le Pen faisant du RN l'adversaire et l'opposant unique.
00:40:28 Le tout en désavouant Valérie Hayé, la tête de l'Istre-naissance, et Gabriel Attal.
00:40:33 Le débat de Valérie Hayé face à Jordan Bardella, disons-le, a frôlé la catastrophe.
00:40:37 Celui du Premier ministre n'a pas eu l'effet escompté.
00:40:40 Si tous les observateurs ont noté la technicité de Gabriel Attal et sa parfaite connaissance des dossiers,
00:40:46 51% des Français jugent que c'est Jordan Bardella qui a été le plus convaincant.
00:40:52 Et surtout dans les sondages pour les Européennes, l'effet de cette rencontre est nul.
00:40:57 Rien du tout. Il ne se passe rien.
00:40:58 Emmanuel Macron propose donc un troisième face-à-face en sachant pertinemment que Marine Le Pen dira non.
00:41:05 En déplacement hier en Allemagne, il a ciblé justement le parti de la présidente du groupe RN à l'Assemblée.
00:41:11 Ce n'est pas moi qui ai choisi un adversaire qui est l'extrême droite.
00:41:13 Ce sont les Français qui me l'ont donné à deux reprises au deuxième tour de l'élection présidentielle.
00:41:18 Je ne suis pas candidat aux élections européennes.
00:41:21 Et donc je ne cherche pas à débattre avec, dans le pluralisme, tous les candidats aux élections européennes.
00:41:26 La tête de liste de la majorité présidentielle le fait et le refera.
00:41:30 Par contre, contrairement à beaucoup, je ne m'abutis pas à l'idée que le RN serait un parti comme les autres.
00:41:36 Voilà. Alors en Macronie, le RN fait partie de l'arc républicain un jour sur deux en fonction du contexte.
00:41:41 Emmanuel Macron, je le rappelle, a invité à deux reprises Jordan Bardella aux rencontres de Saint-Denis
00:41:46 où il réunissait les chefs de parti.
00:41:48 Et Gabriel Attal a souligné que l'arc républicain, c'était l'Assemblée nationale prenant quelques libertés avec le chef de l'État.
00:41:55 Alors Marine Le Pen n'a aucun intérêt à aller débattre avec Emmanuel Macron ?
00:41:59 Absolument aucun, Romain, après le traumatisme de 2017 et la contre-performance de 2022.
00:42:05 On voit bien avec les tergiversations de Marine Le Pen qu'elle cherche la bonne méthode pour éviter ce débat.
00:42:10 D'abord, elle était d'accord. Ensuite, elle s'est dite favorable à un débat, mais après les européennes.
00:42:15 Puis, Jordan Bardella a dit qu'elle débattrait avant le 9 juin si tous les sujets étaient abordés.
00:42:20 Et enfin, elle demande qu'Emmanuel Macron pose sur la table sa démission ou la dissolution de l'Assemblée avec de pareilles conditions.
00:42:27 Elle est tranquille, il n'y aura pas de débat avant 2027.
00:42:31 D'ailleurs, c'était le seul but de l'opération pour Emmanuel Macron, c'était celui-là, montrer que Marine Le Pen avait peur et fuyer le débat.
00:42:38 La démarche du président de la République fâche les oppositions.
00:42:41 Oui, c'est sûr, parce qu'il fait du RN le seul opposant qui mérite un débat.
00:42:45 Ce qui met les autres oppositions en colère, car elles sont complètement occultées, effacées.
00:42:50 La colère de François-Xavier Bellamy, la tête de liste des Républicains après le débat à Tal Bardella,
00:42:55 où pareil, les autres oppositions étaient reléguées sur le banc de touche, a été vue 5 millions de fois sur les réseaux sociaux.
00:43:02 C'est plus que l'audience télé de la confrontation entre le Premier ministre et le président du RN.
00:43:08 Même Edouard Philippe, ancien Premier ministre, qui n'en loupe pas une en ce moment pour prendre ses distances avec Emmanuel Macron,
00:43:13 a trouvé la démarche du chef de l'État pour le moins surprenante.
00:43:16 Il dit, l'ancien Premier ministre, que le Premier ministre débatte avec le chef d'un parti politique, ça ne me paraît pas scandaleux.
00:43:22 Que les chefs de l'État se proposent de débattre avec une personnalité qui d'ailleurs n'est pas chef de parti, c'est plus surprenant.
00:43:28 Tout ça pour ça, alors que le débat n'aura jamais lieu. Beaucoup de bruit pour rien.
00:43:32 Merci beaucoup Gauthier. C'est vrai qu'il est taquin en ce moment Edouard Philippe.
00:43:37 Dès qu'il peut, sur la Nouvelle Calédonie.
00:43:39 Sur le gouvernement, sur Emmanuel Macron.
00:43:42 C'est le tacleur en série.
00:43:43 Et vous verrez que le 10 juin, les appétits se montreront pour la suite et pour la succession du chef de l'État.
00:43:50 Soyez là à 8h10, notamment on sera avec Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:43:55 Elle sera l'invitée de Laurence Ferrari dans la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:44:00 Maude Bréjon, interrogée par Laurence Ferrari, 8h10, CNews et Europe 1.
00:44:05 Allez tout de suite le temps avec Alexandra Blanc.
00:44:07 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:44:09 La météo avec Groupe Verlaine.
00:44:11 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:44:14 Groupe Verlaine.
00:44:15 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:44:20 Légère et résistante.
00:44:24 Alexandra, le temps sera encore perturbé cette semaine.
00:44:26 Oui, en effet, un temps perturbé avec une succession de gouttes froides.
00:44:29 L'anticyclone est positionné sur le Proche-Atlantique.
00:44:32 Et donc conséquence, on a cet air froid qui va débarquer, débouler sur la France.
00:44:36 Et notamment sur les régions du Nord avec un minimum dépressionnaire actuellement du côté de l'Angleterre.
00:44:41 Et donc conséquence, le temps va rester variable, instable.
00:44:44 Bref, ça ne sera pas le grand beau avec au programme cette goutte froide.
00:44:48 Qui va donc rester bien présente sur les régions du Nord.
00:44:51 On s'attend à un temps perturbé, variable et souvent très nuageux.
00:44:55 On l'a vu, il y a seulement quelques minutes, on manque de soleil en France.
00:44:58 Avec un déficit de -20 à -30% sur les régions du Nord.
00:45:02 On aura néanmoins moins d'orages que la semaine dernière.
00:45:04 Et puis en termes de température, ça va rester bien frais, bien trop frais.
00:45:08 On sera en moyenne 3 à 5 degrés en dessous des normales de saison.
00:45:11 Tandis que l'on attend un pic de chaleur en Espagne.
00:45:14 Donc vraiment, la France restera sous des températures en dessous des normales de saison.
00:45:19 Par rapport à d'autres pays européens, notamment la Norvège ou encore l'Espagne.
00:45:23 Où là, les conditions météo seront beaucoup plus estivales.
00:45:26 Et les températures vont s'envoler.
00:45:28 Au programme aujourd'hui, un temps nuageux, assez perturbé.
00:45:31 Cette fois dans le Sud, vous le voyez entre les Pyrénées et le Sud-Est du pays.
00:45:35 Avec actuellement quelques petites gouttes de pluie.
00:45:38 Partout ailleurs, un temps très nuageux, très brumeux.
00:45:40 Localement, un petit peu de brouillard.
00:45:42 Vous le voyez entre l'estuaire de la Gironde et le Nord-Est.
00:45:44 On retrouve également quelques averses sur le Nord-Ouest.
00:45:47 Encore en allant vers le Lyonnais.
00:45:49 Et puis dans l'après-midi, attention, retour de l'instabilité entre la Côte d'Azur, la Corse, la région Ronalp.
00:45:54 Ou encore en remontant vers le Nord-Est.
00:45:56 Avec parfois quelques orages bien localisés et assez forts.
00:45:59 Partout ailleurs, un temps très nuageux, très brumeux.
00:46:02 On ne verra pas beaucoup de soleil une nouvelle fois aujourd'hui.
00:46:05 Côté températures, les températures restent un petit peu fraîches.
00:46:07 Notamment en Bretagne, avec seulement 10 degrés pour la pointe bretonne.
00:46:10 Ou encore 9 degrés à Rennes.
00:46:12 12 degrés à Dijon ce matin.
00:46:14 Et localement jusqu'à 18 degrés à Perpignan.
00:46:16 Et dans l'après-midi, les températures restent fraîches pour la saison.
00:46:19 Avec seulement 19 degrés à Besançon.
00:46:21 18 degrés à Paris.
00:46:23 Vous aurez localement 20 degrés à Lyon.
00:46:25 Et seulement 18 degrés à Toulouse.
00:46:27 Températures qui devraient d'ailleurs rester fraîches tout au long de la semaine.
00:46:30 Et puis côté ciel, un temps mitigé.
00:46:32 Mardi, mercredi et jeudi.
00:46:34 Avec toujours quelques orages, de la pluie et des températures qui resteront donc en dessous des normales de saison.
00:46:39 Ça ne sera pas estival.
00:46:40 Loin de là, très loin de là.
00:46:43 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:46:47 Légère et résistante.
00:46:49 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:46:53 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:46:56 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:59 C'est News 6h59, bientôt 7h.
00:47:02 Bienvenue dans la matinale.
00:47:04 A la une ce matin, 4 personnes blessées dans le métro lyonnais hier.
00:47:08 L'agresseur est un Marocain de 27 ans.
00:47:11 Sous OQTF, atteint de troubles psychiatriques.
00:47:14 Il est sous OQTF depuis 2022.
00:47:17 Transférer les émeutiers détenus en Nouvelle-Calédonie vers des prisons de métropole.
00:47:22 C'est ce que souhaite Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, pour endiguer la violence dans l'archipel.
00:47:26 Et faire face à toutes ces interpellations.
00:47:29 Est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que c'est possible ?
00:47:31 Tout simplement, le détail à suivre.
00:47:33 Des chants racistes entonnés par des jeunes Allemands se répandent sur les réseaux sociaux.
00:47:37 Qu'est-ce que ça dit de l'état du pays ?
00:47:39 On verra ça avec Claude Moniquet, qui sera en direct avec nous à 7h10.
00:47:43 Et puis une mesure pour faciliter le licenciement des fonctionnaires.
00:47:46 C'est notamment ce que prévoit le projet de réforme de la fonction publique, qui sera présenté à l'automne.
00:47:51 Et ce n'est pas vraiment au goût des syndicats, nous dira Lomique Guillot.
00:47:55 A tout de suite Lomique.
00:47:57 Le Marocain de 27 ans, auteur de l'attaque au couteau dans le métro de Lyon, a passé la nuit en garde à vue.
00:48:02 Il est sous OQTF depuis 2 ans et il souffre de troubles psychiatriques importants.
00:48:06 Il avait fait plusieurs passages dans des établissements spécialisés, mais n'était pas connu des services de police.
00:48:11 Quatre personnes ont été blessées dans cette attaque.
00:48:14 Deux d'entre elles ont été secourues en urgence absolue.
00:48:17 Clotilde Payet et Marine Sabourin.
00:48:19 C'est sur la ligne B du métro qu'un homme a agressé plusieurs personnes au couteau à Lyon.
00:48:24 Quatre personnes ont été blessées.
00:48:26 Deux étaient en urgence absolue au moment de leur prise en charge, mais leur pronostic vital n'était pas engagé.
00:48:32 L'agresseur a pu être rapidement interpellé puis placé en garde à vue.
00:48:36 Il s'agit d'un étranger de 27 ans au parcours psychiatrique lourd.
00:48:40 La personne en cause est un ressortissant marocain au profil psychiatrique, je pèse mes mots, mais quand même chargé.
00:48:52 Puisqu'il a fait plusieurs passages dans plusieurs établissements psychiatriques.
00:48:57 Selon nos informations, l'assaillant est atteint de troubles paranoïaques et n'est connu d'aucun fichier de police.
00:49:03 Mais il était sous OQTF, une obligation de quitter le territoire français depuis plusieurs années.
00:49:08 Et était assigné à résidence depuis le mois d'avril 2023.
00:49:12 Alors il était effectivement sous le coup d'une OQTF assez ancienne, qui date de 2022.
00:49:17 Qui a été prise à l'époque par la préfecture de la Vienne.
00:49:21 Mais après, comme il a eu plusieurs passages en hôpital, tout ça reste à approfondir.
00:49:26 Mais une OQTF assez ancienne.
00:49:28 La préfète a félicité les services de police qui ont interpellé l'individu 5 minutes après l'agression.
00:49:33 Une enquête est ouverte pour tentative d'homicide.
00:49:36 De nombreuses réactions politiques à ce qui s'est passé à Lyon.
00:49:40 Celle de Jordan Bardella, l'individu qui a blessé au couteau trois personnes à Lyon est un Marocain sous OQTF.
00:49:46 Il n'a pas été expulsé, toujours les mêmes dysfonctionnements.
00:49:49 C'est la faillite du gouvernement qui continue.
00:49:51 Réaction d'Eric Ciotti, un Marocain sous OQTF, poignarde 4 personnes dans le métro de Lyon.
00:49:56 La France d'aujourd'hui, où 1000 Français sont agressés gratuitement chaque jour.
00:50:01 Stop à ce laxisme coupable.
00:50:03 Et puis réaction de Marion Maréchal, un dimanche après-midi à Lyon, il fait beau,
00:50:07 votre enfant prend le métro dans un quartier tranquille et il croise un clandestin marocain.
00:50:11 Et se fait poignarder comme ça, gratuitement.
00:50:13 Voilà notre quotidien au pays.
00:50:15 Je vous pose cette question ce matin, toute simple.
00:50:17 Est-ce qu'il faut systématiquement appliquer les OQTF ?
00:50:19 Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
00:50:21 Ça devrait l'être, obligation, on se veut dire.
00:50:23 Obligé, mais bon.
00:50:25 Est-ce qu'il faut appliquer systématiquement les OQTF ?
00:50:27 Est-ce qu'il faut qu'une OQTF soit synonyme d'une expulsion immédiate ?
00:50:31 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:50:33 On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:50:36 L'état d'urgence sera levé ce soir en Nouvelle-Calédonie.
00:50:39 20h, heure de Paris.
00:50:40 Il sera 5h du matin, heure de Nouméa.
00:50:43 Une décision prise par le président de la République pour permettre aux deux partis,
00:50:47 les loyalistes et indépendantistes, de discuter.
00:50:49 Emmanuel Macron qui a également annoncé l'envoi de 480 gendarmes mobiles,
00:50:53 ce qui porte à 3 500 le nombre de forces déployées au total.
00:50:57 Et pour désengorger les prisons calédoniennes,
00:50:59 Eric Dupond-Moretti envisage de transférer les émeutiers condamnés,
00:51:03 pour qu'ils purgent leur peine, les transférer en métropole.
00:51:06 Il faut dire que depuis le début des émeutes,
00:51:08 300 personnes ont déjà été interpellées,
00:51:10 des dizaines ont déjà été présentées à la justice.
00:51:12 Oui, sauf que cette politique de métropolisation des détenus
00:51:15 est loin d'avoir fait ses preuves dans le passé.
00:51:17 Alors est-ce que c'est une bonne stratégie ?
00:51:19 On voit ça avec Camille Joly et Marine Sabourin.
00:51:22 La stratégie du gouvernement vise à isoler les leaders des émeutes
00:51:25 en les incarcérant à 17 000 km de l'archipel.
00:51:29 Objectif, éviter l'élaboration de nouveaux blocages
00:51:32 depuis les prisons de Nouvelle-Calédonie.
00:51:35 Une proposition irréalisable selon les syndicats pénitentiaires.
00:51:38 Déjà c'est qu'on n'a plus de place,
00:51:40 ni en métropole, ni en Outre-mer.
00:51:42 On n'a aucune place d'une.
00:51:44 Donc aucune personne pour les gérer,
00:51:46 aucune personne pour pouvoir travailler
00:51:49 sur leur parcours d'exécution de peine
00:51:51 parce qu'ils seront éloignés de l'île.
00:51:53 Comment voulez-vous réinsérer une personne détenue
00:51:56 qui est à plus de 16 000 km de son domicile ?
00:51:59 C'est impossible.
00:52:00 Si cette mesure éloignerait physiquement
00:52:02 les profils violents de leur base,
00:52:04 elle pourrait engendrer de nouvelles problématiques en métropole,
00:52:07 comme cela s'est déjà produit par le passé.
00:52:09 On a ramené en métropole énormément de détenus d'Outre-mer,
00:52:12 mais on voit bien que ça a été pareil inefficace.
00:52:15 Pour la Guyane par exemple,
00:52:17 on a eu des gros trafiquants de drogue
00:52:20 qui sont arrivés sur la métropole.
00:52:22 Et ça n'a fait que développer
00:52:24 les trafics par exemple entre les Antilles et Marseille.
00:52:28 Donc forcément on voit bien là les limites en fait.
00:52:33 En février dernier,
00:52:34 Éric Dupond-Moretti avait annoncé
00:52:36 la création d'une nouvelle prison
00:52:38 de 600 places en Nouvelle-Calédonie.
00:52:40 Elle devrait voir le jour en 2032.
00:52:43 Le PSG et l'OL se renvoient la balle,
00:52:46 se renvoient la responsabilité
00:52:48 après les affrontements entre leurs supporters ce week-end.
00:52:51 On a été nombreux à être choqués par ce qu'on a vu.
00:52:53 Quelle tristesse.
00:52:54 Dans un communiqué publié hier soir,
00:52:56 le club parisien affirme
00:52:58 que ce sont ses supporters qui ont été attaqués.
00:53:01 Oui, il précise également que les modalités de déplacement
00:53:03 ont été scrupuleusement respectées par le club.
00:53:06 Ce qui est sûr, vous l'avez dit Romain,
00:53:08 c'est que les images sont d'une grande violence.
00:53:09 Certains supporters ont été roués de coups au sol.
00:53:13 Alors à deux mois des JO,
00:53:14 est-ce qu'il faut s'inquiéter ?
00:53:16 On voit ça avec Clotilde Payet.
00:53:18 C'est après de violents affrontements
00:53:20 entre des supporters de l'OL et du PSG
00:53:22 au niveau du péage de Freyne-les-Montauban
00:53:24 que les forces de l'ordre sont finalement intervenues.
00:53:27 À quelques semaines des JO,
00:53:28 où plusieurs équipes de football s'affronteront dans tout le pays,
00:53:31 de telles violences sont peu susceptibles d'arriver,
00:53:33 selon ce membre du comité exécutif de la FFF.
00:53:36 Quand ce sont les équipes nationales qui jouent,
00:53:39 puisqu'on a eu la chance d'avoir l'euro chez nous,
00:53:44 on a eu la Coupe du monde féminine,
00:53:47 donc quand ce sont des nations,
00:53:49 c'est pas le même public.
00:53:51 C'est pas le même public et en général, ça se passe bien.
00:53:55 Du côté de la police,
00:53:56 les risques sécuritaires se concentrent davantage sur le terrorisme
00:54:00 ou encore sur des mobilisations d'activistes.
00:54:02 Certaines délégations pourraient néanmoins être la cible d'attaques.
00:54:05 À cause des situations géopolitiques dans certains pays.
00:54:08 Des manifestations entre supporters,
00:54:11 on n'y croit pas,
00:54:13 même si c'est vrai qu'il faut faire attention à certaines délégations
00:54:17 qui pourraient être prises pour cible.
00:54:19 Mais là, on a affaire encore une fois à des activistes
00:54:22 qui pourraient attaquer telle ou telle délégation
00:54:26 par rapport à des problèmes politiques
00:54:29 qu'il y a à travers le monde.
00:54:31 Un dispositif de sécurité suffisamment performant et formé,
00:54:35 selon ce syndicat, pour gérer les risques pendant les JO.
00:54:38 Ce qui est affreusement triste et incroyable,
00:54:42 c'est qu'on a besoin de faire en sorte qu'ils ne se croisent pas,
00:54:45 sinon c'est la guerre.
00:54:46 On ne parle pas de sauvages quand même.
00:54:48 La preuve, on parle d'individus très violents.
00:54:51 Le problème, ce n'est pas tant qu'ils se soient croisés,
00:54:53 c'est le résultat quand ils se croisent.
00:54:55 Cet espèce de déchaînement de violence insupportable.
00:54:57 On en parlera à 7h50 avec Paul Suzy.
00:55:00 Quand il y a des matchs de ce type,
00:55:02 il faut faire en sorte que les gens ne se croisent pas.
00:55:04 Déjà au rugby, ça ne se passe pas comme ça.
00:55:06 C'est une autre mentalité.
00:55:09 Il n'y a jamais ça.
00:55:10 On verra ça à 7h50 avec ce qu'on pense Paul Suzy.
00:55:14 Bruce Springsteen reporte trois nouvelles dates
00:55:19 de sa tournée européenne à Prague et à Milan.
00:55:21 Ça vous fait rire ?
00:55:22 Oui, parce que c'est un peu entraîné sur la prononciation.
00:55:24 J'aurais dû marquer un temps d'arrêt après Bruce.
00:55:28 Bruce Springsteen.
00:55:30 Ah voilà, parfait.
00:55:32 En tout cas, le chanteur de 74 ans avait déjà annulé un concert à Marseille ce week-end.
00:55:36 Il souffre d'une extinction de voix.
00:55:38 Il a passé un examen médical qui a conclu à l'arrêt de sa tournée.
00:55:42 Pour les dix prochains jours, il reprendra le 12 juin à Madrid.
00:55:45 Et là, vous entendez son titre célèbre "Born in the USA".
00:55:54 Le Grand Prix de Monaco et l'incroyable victoire de Charles Leclerc.
00:55:58 Voilà Charles Leclerc, le monégasque, qui a remporté le Grand Prix de Monaco.
00:56:19 Et cette huitième manche de la saison de Formule 1 a été riche en rebondissements
00:56:23 puisqu'elle a commencé avec un accident très impressionnant
00:56:27 impliquant trois pilotes, dont le Mexicain Sergio Pérez.
00:56:30 Les trois roues de sa Red Bull ont été littéralement arrachées.
00:56:34 La course a repris une quarantaine de minutes plus tard.
00:56:37 Et c'est donc le monégasque Charles Leclerc qui l'a emporté pour la première fois de sa carrière.
00:56:42 Je n'ai pas les mots, c'est ce qu'il a dit, très touché avant de rejoindre le Prince Albert sur le podium.
00:56:46 Lui aussi, vous le voyez, ému aux larmes après cette victoire.
00:56:50 Et comme le veut la tradition, le gagnant du Grand Prix de Monaco doit sauter dans le port de la Principauté.
00:56:56 Sauf qu'avant de sauter, Charles Leclerc a quand même poussé son directeur Frédéric Vasseur
00:57:03 avant de plonger lui avec beaucoup plus d'élégance.
00:57:06 Ah oui, effectivement.
00:57:08 Pousser son directeur dans le port, il faut être sûr de son coup.
00:57:12 Il faut que l'ambiance soit vraiment bonne.
00:57:14 Il faut être un des boulonnables comme lui.
00:57:16 Voilà, il ne faut pas le faire si on n'est pas sûr de soi.
00:57:21 Non, plus sérieusement, voilà, belle victoire, belles images.
00:57:24 Merci, Shannon.
00:57:26 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:57:30 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:57:34 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:57:37 Vous avez profité tranquillement de votre programme avec Point S-Glass.
00:57:40 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:57:43 Restez bien avec nous. Dans un instant, on sera en direct avec Claude Moniquet,
00:57:46 spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:57:50 On va revenir sur ces vidéos virales où l'on voit de jeunes Allemands
00:57:55 chanter des chants racistes.
00:57:57 Qu'est-ce que ça dit du pays ?
00:57:59 Quelles sont les difficultés en Allemagne autour de l'immigration ?
00:58:02 On va en parler avec Claude Moniquet. À tout de suite.
00:58:05 7h15, bon réveil à tous.
00:58:10 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité avec Chana Lousto.
00:58:14 Le Marocain de 27 ans, auteur de l'attaque au couteau dans le métro de Lyon,
00:58:20 a passé la nuit en garde à vue. Il est sous OQTF depuis 2 ans
00:58:23 et souffre de troubles psychiatriques importants.
00:58:25 Il avait fait plusieurs passages dans des établissements spécialisés
00:58:28 mais n'était pas connu des services de police.
00:58:30 4 personnes ont été blessées dans cette attaque.
00:58:32 2 d'entre elles ont été secourues en urgence absolue.
00:58:37 Et puis aujourd'hui s'ouvre le procès de l'ancienne maire de Canteleux
00:58:40 en Seine-Maritime, Mélanie Boulanger, soupçonnée de complicité
00:58:43 dans un vaste trafic de stupéfiants.
00:58:45 L'élu socialiste aurait donné des informations aux dealers
00:58:48 sur les contrôles de police.
00:58:50 Elle aurait également retardé la pose de caméras de vidéosurveillance
00:58:53 dans sa ville, ce qu'elle a toujours démenti.
00:58:55 Claude Moniquet, en direct avec nous.
00:58:59 Bonjour Claude, merci d'être là.
00:59:01 C'était écœurant, c'est la réaction du chancelier Olav Scholz
00:59:05 après la diffusion de la vidéo où l'on voit de jeunes Allemands
00:59:08 chanter "Étrangers dehors".
00:59:10 On regarde tout d'abord ce qui s'est passé, c'était sur l'île de Silt.
00:59:14 C'est au nord de l'Allemagne, quasiment à la frontière avec le Danemark.
00:59:17 Alors on voit également ce jeune homme faire le salut nazi
00:59:30 et se faire une moustache comme celle d'Hitler.
00:59:32 Claude, que disent ces images ?
00:59:35 Ce qui est intéressant dans ces images, c'est que ce qu'on voit,
00:59:39 ce sont des jeunes gens plutôt bon chics, bon genre.
00:59:43 On n'est pas en face de déclassés de l'ex-Allemagne de l'Est
00:59:47 qui ont longtemps formé les grands bataillons des électeurs
00:59:53 de l'extrême droite allemande.
00:59:55 Là on est dans une cité balnéaire riche qui attire des gens plutôt aisés.
01:00:00 Une scène identique s'est déroulée en Basse-Saxe
01:00:04 qui est également un land assez riche en Allemagne.
01:00:08 Ce que cela nous dit, c'est que les idées de l'AfD,
01:00:11 le parti de l'extrême droite allemande qui a été, à cause de son extrémisme,
01:00:15 exclu au niveau européen du groupe Identité et Démocratie,
01:00:20 entre autres à la demande de Marine Le Pen,
01:00:22 ce parti est en train de faire une percée sur le thème de l'immigration
01:00:27 alors que par ailleurs il a pris d'autres positions qui sont extrêmement étranges.
01:00:32 On a vu la tête de liste aux européennes, Maxime Jancra par exemple,
01:00:37 expliquer que tous les SS n'étaient pas des criminels
01:00:40 et un autre élu se parlait d'évoquer le visage humain du national-socialisme.
01:00:46 Alors Claude, les difficultés autour de l'immigration touchent beaucoup l'Allemagne ?
01:00:51 Oui, l'Allemagne, alors il faut se rappeler qu'à l'époque de l'ancienne chancelière,
01:01:00 l'Allemagne avait accueilli un million de réfugiés et d'étrangers, d'immigrants.
01:01:08 Aujourd'hui, on serait plutôt sur une machine arrière
01:01:11 parce que rien qu'en 2023, sur quelques mois,
01:01:15 il y a eu 73% d'augmentation de l'entrée de réfugiés politiques en Allemagne.
01:01:20 Et pour beaucoup d'Allemands, pour beaucoup de villes, ça devient insupportable.
01:01:23 Beaucoup de communes, par exemple, ont fait savoir qu'elles n'étaient plus en capacité d'accueillir des étrangers.
01:01:30 Donc il y a une série de mesures qui ont été prises,
01:01:33 qui vont de la rétention administrative de plusieurs semaines
01:01:36 pour vérifier les antécédents des réfugiés, à la fouille de leur ordinateur, la fouille des téléphones,
01:01:41 l'expulsion immédiate en cas de délit qui entraîne une condamnation d'au moins un an
01:01:47 et l'expulsion pour, par exemple, la violation de l'interdiction de séjour.
01:01:51 Donc on est plutôt sur un durcissement en Allemagne aujourd'hui.
01:01:54 Alors, à l'automne dernier, l'Allemagne a renforcé ses contrôles aux frontières avec la Pologne,
01:01:59 avec la République tchèque et avec la Suisse.
01:02:02 Et résultat, c'est intéressant, ça a fait chuter l'immigration clandestine de 40%.
01:02:07 Oui, ça a fait chuter l'immigration clandestine de 40%
01:02:11 et ça prouve, comme le dit, comme l'a déclaré le ministre de l'Intérieur d'Einder,
01:02:16 le ministre de l'Einder allemand, que Schengen est inefficace
01:02:19 et que les contrôles aux frontières, en revanche, sont efficaces.
01:02:22 Alors, il faut ajouter que ces contrôles aux frontières purement allemands
01:02:25 ont été complétés par des contrôles qui ont été faits hors de l'Union européenne,
01:02:28 par la Serbie et par la Hongrie,
01:02:31 qui ont bloqué une des routes d'accès principales de l'immigration clandestine vers l'Allemagne.
01:02:36 Mais il n'empêche que ça marche.
01:02:38 Et une autre chose intéressante, c'est que, contrairement à ce qui se passe en France,
01:02:42 il n'y a pas vraiment de clivage gauche-droite sur cette question en Allemagne.
01:02:46 Le gouvernement allemand est une coalition dans laquelle on a les libéraux et les chrétiens démocrates,
01:02:51 mais également les socialistes et les verts,
01:02:54 et les verts soutiennent toutes ces mesures,
01:02:56 ce qu'on imaginerait assez mal, par exemple, en France.
01:03:00 Merci beaucoup, Claude. Claude Moniquet, en direct, avec nous.
01:03:04 Merci à vous. Bonne journée. A bientôt, Claude.
01:03:07 Restez bien sur CNews.
01:03:09 Dans un instant, on va parler du licenciement des fonctionnaires.
01:03:11 Aujourd'hui, c'est quasiment impossible, sauf s'il y a une faute extrêmement grave.
01:03:16 Il y a une réforme qui est en marche.
01:03:19 On verra ce qu'elle peut donner.
01:03:21 On verra ça avec vous, le Mic Guillaume. A tout de suite.
01:03:24 Licenciement des fonctionnaires. Il y a une réforme qui est en préparation.
01:03:31 On en parle tout de suite.
01:03:33 Votre programme avec DomExpo.
01:03:35 4 villages en Ile-de-France. 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:03:39 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:03:41 Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:03:44 Connectez. Tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:03:49 Stanislas Guérini, le ministre de la Fonction publique,
01:03:52 veut pouvoir plus facilement licencier les fonctionnaires
01:03:55 qui ne font pas correctement leur travail.
01:03:58 Pas tous les fonctionnaires, ceux qui ne font pas correctement leur travail.
01:04:01 Ce qui n'est pas possible aujourd'hui.
01:04:03 Ça semble plutôt être une mesure juste et de bon sens, vu de l'extérieur.
01:04:07 Ça ne vous plaît pas au syndicat ?
01:04:09 En effet, Romain, c'est même un des points de friction fort
01:04:12 autour de la réforme de la fonction publique que veut présenter le gouvernement à l'automne.
01:04:15 Faciliter le licenciement de fonctionnaires pour insuffisance professionnelle.
01:04:18 Ce qui veut dire remettre en question l'emploi à vie.
01:04:22 On parle bien d'insuffisance professionnelle,
01:04:25 c'est-à-dire de personnes qui ne font pas correctement leur travail,
01:04:28 malgré des avertissements, des formations,
01:04:30 pourquoi pas des mesures d'accompagnement
01:04:32 des personnes qui ne montrent toujours pas de bonne volonté
01:04:34 ou d'aptitude au travail qu'ils ont à faire.
01:04:37 Pour étayer son propos et justifier sa réforme,
01:04:39 Stanislas Guerini donne un chiffre.
01:04:41 En 2023, seuls 13 agents de la fonction publique d'État
01:04:45 ont été licenciés pour insuffisance professionnelle
01:04:47 sur 2,5 millions de fonctionnaires d'État.
01:04:50 222 ont été licenciés pour faute.
01:04:53 Dans le même temps, il y a eu 1 million de licenciements,
01:04:56 pratiquement 1 million de licenciements dans le secteur privé.
01:04:59 Alors évidemment, vous l'avez dit, il ne s'agit pas de licencier à tour de bras,
01:05:02 mais peut-être d'être un peu plus exigeant avec certains.
01:05:06 Comment le ministre compte-t-il s'y prendre ?
01:05:08 D'abord, ce qu'il veut faire, c'est ce qu'il a expliqué en fin de semaine,
01:05:11 c'est essayer de mieux définir ce qu'est l'insuffisance professionnelle
01:05:14 pour pouvoir s'appuyer sur une définition claire
01:05:17 afin d'envisager éventuellement des sanctions,
01:05:19 puisqu'aujourd'hui, il n'y a pas de définition.
01:05:21 Puis ensuite, il veut pouvoir élargir la palette de sanctions
01:05:24 avant justement d'en arriver à cette extrémité
01:05:27 qu'est le licenciement.
01:05:29 En clair, ce que veut le ministre, ce sont des moyens de pression
01:05:31 et une menace dissuasive,
01:05:33 sans nécessairement vouloir l'utiliser à la moindre occasion.
01:05:36 Il y a d'autres points de la réforme qui font débat ou pas ?
01:05:38 Oui, l'éternel sujet de la rémunération au mérite,
01:05:41 dont ne veulent pas non plus les syndicats,
01:05:43 qui préfèrent toujours des mesures générales
01:05:45 plutôt que des mesures individuelles.
01:05:47 Ils sont globalement contre la reconnaissance du travail individuel,
01:05:50 de l'implication personnelle et de la motivation.
01:05:53 Ils préfèrent des mesures qui concernent l'ensemble des fonctionnaires.
01:05:56 Alors malgré tout, Stanislas Guérini semble vouloir tenir bon
01:05:59 et aller au bout de sa réforme,
01:06:01 avec en tête l'idée de mieux reconnaître et promouvoir les agents
01:06:04 qui ont le goût, dit-il, de l'initiative
01:06:07 et le sens de la responsabilité.
01:06:09 Des choses qui normalement devraient plutôt couler de source.
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01:06:29 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:06:33 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:06:35 La météo avec Groupe Verlaine.
01:06:37 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:06:40 Groupe Verlaine.
01:06:42 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:06:45 Légère et résistante.
01:06:47 Alexandra, la France manque de soleil. On va partir à Melin.
01:06:52 Oui, en effet, on prend la direction de Melin avec -24% d'ensoleillement.
01:06:57 On déficite d'ensoleillement également en région parisienne,
01:07:00 au manque de soleil à Limoges, à Clermont-Ferrand,
01:07:03 mais également sur les régions du Nord et notamment en Ile-de-France
01:07:06 avec notre chiffre du jour -24%.
01:07:09 C'est le déficit d'ensoleillement à Melin, en Seine-et-Marne.
01:07:12 On a eu seulement 119 heures de soleil du côté de Paris.
01:07:16 C'est trop peu avec un temps qui va rester nuageux cette semaine.
01:07:19 Une nouvelle fois avec des conditions météo qui restent loin d'être estivales.
01:07:23 On va retrouver cette semaine un défilé de perturbations
01:07:26 et toujours ces gouttes froides qui vont s'enchaîner
01:07:28 et donner un temps très variable, très instable.
01:07:30 Alors la bonne nouvelle, c'est qu'on aura moins d'orages que la semaine dernière.
01:07:33 Et ce matin, un temps très brumeux, très nuageux.
01:07:36 Localement, quelques averses actuellement entre les Pyrénées et le Vaucluse.
01:07:40 On retrouve également beaucoup de nuages sur les régions du Nord
01:07:43 avec localement quelques gouttes de pluie ce matin sur le Nord-Ouest
01:07:47 ou encore en allant vers les régions du Nord.
01:07:49 Dans l'après-midi, attention, on va de nouveau avoir des pluies orageuses
01:07:52 principalement entre la Côte d'Azur, la Corse ou encore le Lyonnais.
01:07:56 Les orages pourraient être localement assez violents en direction du Mercantour
01:08:00 ou encore sur les Alpes du Nord.
01:08:02 On retrouve également un temps variable et instable au pied des Pyrénées
01:08:05 et puis sur le Nord, toujours un temps brumeux, nuageux.
01:08:07 Côté température, c'est un petit peu frais par endroit ce matin.
01:08:10 Seulement 9 degrés à Rennes ou encore 10 degrés entre la Vendée et la pointe bretonne.
01:08:16 Seulement 12 degrés à Dijon mais tout de même 18 degrés à Perpignan.
01:08:20 Et dans l'après-midi, les températures restent toujours largement en dessous des normales de saison.
01:08:25 Seulement 16 degrés pour la pointe bretonne.
01:08:27 Vous aurez 18 degrés en moyenne à Paris, 17 degrés à Lille.
01:08:31 Nous sommes donc en moyenne 4 à 5 degrés en dessous des normales.
01:08:34 Vous aurez 19 degrés à Limoges et Clermont-Ferrand.
01:08:37 Et tout de même 25 degrés pour nos amis Corse.
01:08:40 Alexandra, quel météo pour ces trois prochains jours ?
01:08:43 Un temps variable, un temps instable.
01:08:45 On va vraiment rester sur la même lignée avec ce défilé de gouttes froides,
01:08:49 cette succession de gouttes froides qui engendre ces conditions météo-maussales.
01:08:53 Ça ne sera pas l'été, ça ne sera pas le grand beau.
01:08:56 Avec un temps très perturbé mardi sur les régions du Nord.
01:08:59 Mercredi, même type de configuration avec du vent sur le nord-ouest
01:09:03 et du vent en dessous entre le bassin parisien, le nord,
01:09:06 ou encore en allant vers les Charentes.
01:09:08 Et puis jeudi, un temps mitigé, très nuageux, des averses également dans le sud.
01:09:12 Et puis côté température, ça ne va pas remonter.
01:09:14 Loin de là, les températures resteront bien trop fraîches pour la saison.
01:09:18 Seulement 17 degrés sur le nord mercredi après-midi.
01:09:21 Température fraîche, tandis que vous avez un pic de chaleur attendu en Espagne
01:09:25 ou encore en Scandinavie, où vraiment les pays européens
01:09:28 ne seront pas tous logés à la même enseigne avec de la chaleur en Espagne.
01:09:32 Tandis que la fraîcheur va dominer sur la France au moins jusqu'au 1er juin.
01:09:37 Vous avez regardé La Météo avec Samsonite Proxys.
01:09:42 Légère et résistante.
01:09:44 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:09:47 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:51 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:53 C'est news, il est bientôt 7h30.
01:09:56 Merci d'être avec nous.
01:09:57 A la une ce matin, la colère, une colère toujours vive
01:10:01 chez les habitants de Château-Neuf-Grâce dans les Alpes-Maritimes.
01:10:05 Un centre de mineurs pour migrants a été installé dans la ville.
01:10:09 Les habitants demandent sa fermeture immédiate et dénoncent des incivilités.
01:10:15 Le projet de loi sur la fin de vie arrive à l'Assemblée.
01:10:19 C'est un projet de loi qui ouvre la voie à l'euthanasie et au suicide assisté.
01:10:23 Même si les mots n'apparaissent pas dans le texte.
01:10:26 Les garde-fous de la première version ont sauté.
01:10:29 Nous parlerons avec Mgr Mathieu Rouget, évêque de Nanterre, qui est avec nous.
01:10:32 Bonjour Mgr et à tout de suite.
01:10:34 Le procès de l'ex-maire de Canteleu en Seine-Maritime,
01:10:38 soupçonné d'être complice d'un vaste trafic de stupéfiants.
01:10:42 19 personnes comparaîtront à partir d'aujourd'hui au tribunal correctionnel de Bobigny.
01:10:47 Toutes les précisions de Noémie Schultz dans ce journal.
01:10:50 C'est news et retourné à Château-Neuf-Grâce dans les Alpes-Maritimes.
01:10:54 Là-bas, un centre d'accueil pour migrants mineurs a été installé dans un hôtel depuis il y a un an.
01:11:02 Oui, et les habitants n'en peuvent plus.
01:11:04 Ils subissent des nuisances tous les jours.
01:11:06 Et malgré leur sollicitation auprès des élus, rien ne bouge.
01:11:09 Reportage signé El Benamou et Franck Triviaux.
01:11:12 À une encabure de ces maisons, un hôtel transformé en centre d'accueil pour jeunes migrants.
01:11:18 Les habitants de Château-Neuf-Grâce ne supportent plus cette proximité imposée.
01:11:22 Ma voisine n'est même pas un mètre.
01:11:24 Moi, je suis à peu près 10 mètres.
01:11:27 C'est tout le temps, c'est le bruit, le bruit, le bruit.
01:11:30 C'est constant.
01:11:31 Et quand ça monte crescendo, je suis obligé de crier.
01:11:34 Depuis plus d'un an, ils se battent pour que cessent ces nuisances sonores et les incivilités.
01:11:39 Les habitants disent ramasser quotidiennement des déchets comme des papiers ou bien des mégots de cigarettes.
01:11:44 Ils ont interpellé les politiques sans grand succès.
01:11:48 On a l'impression que ça ne les intéresse pas.
01:11:50 C'est pas au bout de leur jardin.
01:11:52 Donc, eux ne connaissent pas toutes ces nuisances.
01:11:54 Donc, voilà, il n'y a rien qui se passe.
01:11:56 Plus vous vous peignez, plus on vous taxe de racisme, fascisme, ce que vous voulez.
01:12:00 Alors qu'on veut simplement de la tranquillité.
01:12:02 On est récupéré, je dirais, un petit peu et aidé par certains politiques.
01:12:07 Ce jour-là, Fabrice Légery, numéro 3 de la liste Rennes, s'est rendu dans ce village de 3200 habitants.
01:12:13 Ni le maire de la commune, ni les habitants, ni les riverains n'ont été consultés, ni même informés.
01:12:21 Et ça, c'est la marque d'un mépris.
01:12:23 C'est le mépris des citoyens honnêtes et ordinaires.
01:12:27 Les habitants dénoncent ce choix d'installation du centre d'accueil et demandent sa fermeture immédiate.
01:12:33 Plusieurs blessés dans le métro lyonnais, attaqués par un Marocain de 27 ans, sous OQTF
01:12:40 et atteints de troubles psychiatriques.
01:12:43 Question que je vous pose ce matin, faut-il appliquer systématiquement les OQTF ?
01:12:46 L'obligation de quitter le territoire français doit-elle être synonyme d'expulsion immédiate ?
01:12:52 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo. On va vous entendre dans un instant.
01:12:57 Aujourd'hui s'ouvre le procès de l'ancienne maire de Canteleux en Seine-Maritime.
01:13:01 L'élu socialiste est soupçonné d'être impliqué dans un trafic de stupéfiants.
01:13:05 Oui, Mélanie Boulanger aurait donné des informations aux dealers sur les contrôles de police.
01:13:10 Elle aurait également retardé l'installation de caméras de vidéosurveillance dans sa ville, ce qu'elle a toujours démenti.
01:13:16 Avant d'aller en Nouvelle-Calédonie, cette information, l'état d'urgence sera levé ce soir en Nouvelle-Calédonie
01:13:21 à 20h00 heure de Paris, 5h00 du matin demain à Anoumea.
01:13:26 Une décision prise par le président de la République pour permettre aux deux partis, loyalistes et indépendantistes, de discuter.
01:13:32 Emmanuel Macron a également annoncé l'envoi de 480 gendarmes mobiles, ce qui porte à 3500.
01:13:38 Le nombre de forces déployées au total est sur place.
01:13:41 Les opérations pour tenter de lever les barrages se multiplient.
01:13:44 Nos envoyés spéciaux Régine Delfour et Thibault Marcheteau ont pu suivre l'une d'entre elles à Anoumea.
01:13:49 Aux côtés du RAID, des CRS et des gendarmes, les forces de l'ordre ont pu reprendre le contrôle d'un rond-point.
01:13:56 Ici, nous sommes dans un des quartiers de Rivière-Salée et ce rond-point pose des difficultés depuis le début des événements
01:14:02 puisqu'il était pris par les indépendantistes.
01:14:05 Alors pour pouvoir reprendre possession des lieux, il y a eu trois véhicules blindés de la gendarmerie qui ont sont entrés,
01:14:14 suivi de deux véhicules blindés du RAID.
01:14:17 L'objectif de ces hommes est évidemment de sécuriser en amont pour pouvoir après, ensuite,
01:14:22 pouvoir ouvrir ce périmètre aux habitants. En tout, 250 hommes sont déployés sur le terrain pour cette opération.
01:14:29 Voilà notre équipe sur place, Régine Delfour et Thibault Marcheteau.
01:14:35 Restez bien avec nous, dans un instant on va évoquer le projet de loi dit "D'aide à mourir".
01:14:42 Projet de loi "Fin de vie" qui arrive aujourd'hui à l'Assemblée Nationale.
01:14:45 On va en parler avec Mgr Mathieu Rouget, avec de Nanterre.
01:14:48 Restez bien sur CNews. A tout de suite.
01:14:51 CNews, 7h37, bienvenue dans la matinale.
01:14:57 Plusieurs blessés dans le métro Lyonnais hier.
01:15:00 Des individus attaqués par un Marocain de 27 ans qui est sous OQTF et atteint de troubles psychiatriques.
01:15:06 Question que je vous pose ce matin, faut-il appliquer systématiquement les OQTF ?
01:15:11 L'obligation de quitter le territoire français doit-elle être synonyme d'expulsion immédiate ?
01:15:16 Vous avez enregistré les vidéos, voici vos réponses.
01:15:18 Évidemment que ces personnes doivent quitter le territoire.
01:15:22 Elles nuisent à un pays qu'elles n'aiment pas.
01:15:25 Elles sont dangereuses également pour ce pays.
01:15:28 Donc en effet, ordre au QTF, ça veut dire ordre de quitter le territoire français.
01:15:34 A ce moment-là, on pourrait appeler ça plutôt "ordre de ne pas quitter le territoire français"
01:15:39 puisque cet ordre ne sert à rien.
01:15:42 Donc il faut éviter absolument que ces gens-là ne puissent nuire à un pays, la France.
01:15:47 La France est devenue un hôpital psychiatrique à ciel ouvert, gratuit et conforme à la loi a priori.
01:15:53 Nous, on en a marre. On veut pouvoir vivre tranquille, bosser tranquille et pas avoir peur pour nos enfants.
01:15:58 Donc il serait temps de faire quelque chose, mais vraiment.
01:16:01 Voilà, et vous pouvez continuer à enregistrer vos vidéos. On vous entendra à 8h30.
01:16:07 On change de sujet. On va parler du projet de loi dit "Fin de vie".
01:16:11 Et on accueille pour en parler Mgr Mathieu Rouget. Bonjour Mgr.
01:16:15 Bonjour.
01:16:16 L'évêque de Nanterre. L'Église de France est inquiète à cause de ce projet de loi qui passe donc à partir d'aujourd'hui à l'Assemblée.
01:16:22 Vous dites qu'en réalité, il s'agit d'un texte qui vise, sans les nommer, à autoriser l'euthanasie et le suicide assistés en France. C'est bien ça ?
01:16:30 Alors ce texte, maintenant, tout le monde convient du fait qu'il est en faveur de l'euthanasie et du suicide assistés.
01:16:36 Conjugué d'une manière d'ailleurs extrêmement permissive par rapport à d'autres exemples voisins.
01:16:41 Il n'y a pas que les évêques à être inquiets. Toutes les religions sont sur la même position.
01:16:47 Mais aussi beaucoup d'autres personnalités. Je pense à Jean Léonetti, bien connu pour son action sur le sujet de la fin de vie des soins palliatifs,
01:16:55 qui se dit non-croyant et qui est extrêmement réticent sur ce projet.
01:17:00 Et puis beaucoup d'autres personnalités. Et ce matin encore, un grand nombre d'associations et de fédérations de soignants
01:17:06 qui, toutes ensemble, prennent la parole dans la presse pour exprimer leur profonde inquiétude face non seulement au projet du gouvernement,
01:17:14 mais à la manière dont il a dérivé depuis son examen en commission spéciale à l'Assemblée nationale les dernières semaines.
01:17:21 Alors on va parler du texte. Les soignants qui ne veulent pas de ce texte disent qu'ils sont soignants, ils soignent,
01:17:27 ils ne veulent pas donner la mort. Injecter un produit létal qui donne la mort.
01:17:31 En effet, ça c'est un des sujets très importants, alors que le projet de loi, contrairement à ce que recommandait le Conseil d'État,
01:17:38 essaye de faire glisser l'euthanasie et le suicide assisté dans l'accompagnement général.
01:17:43 J'ai trouvé très impressionnante la formule de Marie de Henzel.
01:17:47 Marie de Henzel, c'est une des premières promotrices des soins palliatifs en France.
01:17:51 Une femme qui a été très proche de François Mitterrand, qui a préfacé son très beau premier livre, "La mort intime".
01:17:57 Et il y a quelques semaines, dans l'Ouest de France, je crois, Marie de Henzel a parlé de perversion du concept de soin.
01:18:05 Si on fait du geste létal un soin, dit Marie de Henzel, c'est une perversion du concept de soin.
01:18:12 Je pense que la loi ne peut pas être au service d'une telle perversion.
01:18:16 Alors la nouvelle version du texte, après son passage en commission, le texte qui passe à partir d'aujourd'hui à l'Assemblée,
01:18:21 évoque des critères d'éligibilité à l'euthanasie, donc des critères élargis.
01:18:26 Dans la dernière version du texte, il faut souffrir d'une affection grave et incurable en phase avancée.
01:18:31 Avant, il était question de pronostics vitals engagés.
01:18:33 Voilà, donc en phase avancée.
01:18:35 C'est-à-dire que ça touche quasiment tous les patients.
01:18:38 Pratiquement toutes les pathologies sérieuses sont concernées.
01:18:41 Le gouvernement avait beaucoup insisté sur le fait qu'il y avait cinq critères d'éligibilité extrêmement solides.
01:18:47 D'emblée, beaucoup d'observateurs qualifiés avaient dit que ces critères étaient fragiles.
01:18:53 En particulier Jean Lenetti, à nouveau que je cite, autour de la question du pronostic vital engagé à moyen terme,
01:18:59 avait dit que c'était quelque chose d'insaisissable.
01:19:02 Mais on n'en est plus là et aujourd'hui le texte est considérablement ouvert.
01:19:06 Ce qui manifeste d'ailleurs que dans ce domaine, dès qu'on dit mettre des critères d'encadrement très stricts,
01:19:14 en fait on ouvre la voie à leur élargissement toujours plus grand.
01:19:19 Autre point qui fait débat, la fausse collégialité médicale.
01:19:23 Parce qu'il y aura bien un collège de médecins qui sera consulté,
01:19:27 mais au final ça sera un médecin qui décidera tout seul.
01:19:30 Donc il suffira entre guillemets d'aller voir ce médecin si on veut avoir droit à l'euthanasie ou au suicide assisté.
01:19:38 Le fait est que c'est un flou autour de ce concept de collégialité, semble-t-il,
01:19:42 pour faire en sorte que rien ne freine l'accès au suicide assisté et à l'euthanasie.
01:19:48 Mais plus profondément encore, c'est la question de la relation entre le médecin et le patient,
01:19:55 qui est une relation de confiance et qui est fondatrice pour les soins qui se trouvent remis en cause.
01:20:00 Monseigneur Rouget, quel est le message de l'Église face à la fin de la vie ?
01:20:04 Le message fondamental c'est qu'un homme ne donne pas la mort à un autre homme ?
01:20:07 Le message fondamental c'est que personne ne doit souffrir dans notre pays.
01:20:10 Et que la réponse la plus importante aujourd'hui à la question de la souffrance,
01:20:14 c'est non seulement de faire des grandes stratégies décennales sur les soins palliatifs,
01:20:18 mais de répondre aujourd'hui aux difficultés qui se posent
01:20:21 pour pouvoir apporter le soulagement aux patients en souffrance qui sont présents.
01:20:26 Je pense à des grands services de soins palliatifs,
01:20:28 même qui sont une sorte de vitrine des soins palliatifs,
01:20:30 comme la Maison Jeanne-Garnier à Paris,
01:20:32 dont au moins deux salles sont fermées par manque de moyens et de médecins.
01:20:35 Et donc la priorité des priorités, c'est "prenons soin de ceux qui souffrent".
01:20:40 Vous voyez facilement, on va nous dire "pourquoi vous opposez-vous à la liberté de ne pas souffrir ?"
01:20:44 Nous nous répondons "mais non, prenons soin de ceux qui souffrent,
01:20:47 mais prenons les bons moyens pour cela et ne nous lançons pas dans des projets idéologiques
01:20:52 qui en fait remettent en cause assez gravement le rapport de toute la société à la vie".
01:20:57 Est-ce que la vie est un don précieux qu'il s'agit de protéger,
01:21:01 ou est-ce que la vie est peut-être une quantité négligeable ?
01:21:05 C'est ça la question de fond.
01:21:06 Le sociologue de gauche Jean-Pierre Le Goff a parlé au sujet de ce projet de loi
01:21:11 de nihilisme d'État.
01:21:14 La question elle est là.
01:21:16 Est-ce que toute notre société est au service de la protection
01:21:20 et de l'accompagnement de la vie des plus fragiles ou non ?
01:21:23 J'avais interrogé la ministre de la Santé Catherine Vautrin,
01:21:26 en lui mettant le texte devant elle,
01:21:31 en lui disant "oui, ça parle de ta nazisme",
01:21:33 et elle était un peu gênée j'allais dire.
01:21:35 Elle ne voulait pas mettre le mot "ne pas parler de ta nazisme".
01:21:38 C'était la position du gouvernement au point de départ
01:21:40 de ne pas utiliser les mots "euthanasie" et "successité"
01:21:45 pour que ça passe plus simplement.
01:21:46 Cette euphémisation, beaucoup l'ont dénoncé,
01:21:49 a commencé par le Conseil d'État,
01:21:50 qui a dit "il faut parler d'euthanasie, de successité".
01:21:54 Moi j'ai eu l'occasion de dire même sur votre antenne
01:21:56 qu'un débat démocratique entre citoyens adultes
01:21:58 passe par le fait d'appeler les choses par leur nom.
01:22:01 Et puis, vous voyez, j'étais étonné de certaines positions de la ministre.
01:22:05 Il y a eu par exemple, en commission spéciale,
01:22:07 une discussion autour du serment d'Hippocrate,
01:22:10 qui est l'expression par excellence de la déontologie médicale,
01:22:13 expression symbolique mais expression très importante,
01:22:15 où le médecin s'engage à ne jamais donner la mort.
01:22:18 Et la question posée par Philippe Juvin, député d'Élle-Aussen
01:22:21 et chef de service à l'hôpital Georges Pompidou
01:22:23 sur l'avenir du serment d'Hippocrate
01:22:26 a été repoussée d'un revers de la main.
01:22:28 Comme si le sérieux des enjeux de ce texte n'était pas vraiment assumé.
01:22:34 Je pense à un autre point qui est le délit d'entrave
01:22:38 qui est entré dans le texte en commission spéciale.
01:22:42 Alors, de toute façon, la loi empêche déjà quiconque
01:22:45 d'entraver l'action de quelques médecins que ce soit.
01:22:47 Il n'y a pas besoin d'un délit supplémentaire pour cela.
01:22:50 Mais dans le délit d'entrave, c'est même la discussion,
01:22:53 la parole forte sur les moyens, à la fois de la publique et des publications
01:22:59 et même les réseaux sociaux, qui est menacée de condamnation pénale.
01:23:04 Un très grand juriste français qui a pris la parole récemment
01:23:06 dans la presse contre le projet de loi m'a dit
01:23:08 "avec ce délit d'entrave, je serai passible de peine pénale".
01:23:12 Et le gouvernement, certains ont dit qu'il était contre cela,
01:23:15 d'autres pour, dans le Figaro de dimanche,
01:23:17 Mme Vautrin essaye de se justifier.
01:23:19 Il y a là une atteinte à la liberté d'expression,
01:23:24 à la liberté de débat, qui n'est pas de bonne aloi.
01:23:27 - Ce sera ma dernière question, Mgr Rouget.
01:23:29 Que dites-vous à ceux qui estiment qu'ils doivent pouvoir décider
01:23:32 de quand ils vont mourir ?
01:23:35 - C'est un très grand débat, évidemment.
01:23:38 Mais la question, c'est que...
01:23:40 - Et qui ne sont pas croyants, j'allais dire.
01:23:42 - Alors, encore une fois, cette affaire n'est pas un sujet
01:23:44 de confession religieuse, c'est un sujet d'humanité
01:23:47 et beaucoup de personnes totalement athées,
01:23:50 et Jean-Louis Nettoy, encore une fois, en a un bon exemple,
01:23:53 disent leur opposition à ce texte.
01:23:55 Mais la question, c'est que notre droit individuel
01:23:59 conditionne la vie de tous nos concitoyens.
01:24:02 Si nous voulons vivre en société, et nous voyons à quel point,
01:24:05 de toutes sortes de manières, c'est difficile aujourd'hui,
01:24:07 nos choix individuels doivent être inscrits
01:24:10 dans le respect de tous, et des plus fragiles en particulier,
01:24:14 et c'est ce message de solidarité, de progrès en humanité,
01:24:18 qu'avec beaucoup d'autres, nous portons aujourd'hui.
01:24:21 - Monseigneur Mathieu Rouget, avec Denanterre,
01:24:23 avec nous ce matin, dans La Matinale.
01:24:25 Merci, Monseigneur. - Merci à vous.
01:24:27 - Bonne journée, à bientôt.
01:24:29 On va parler à présent du chômage, un tour de vis
01:24:32 dans l'indemnisation du chômage.
01:24:34 À partir de décembre prochain, le détail à suivre avec Lomique Guillaud.
01:24:39 - Votre programme avec Domexpo.
01:24:41 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:24:44 pour découvrir la vôtre. Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:24:47 - Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:24:51 Connectée, tout terrain, et surtout, silencieuse. Gardena.
01:24:55 - Gabriel Attal a détaillé hier sa nouvelle réforme
01:24:58 de l'assurance chômage, avec des règles durcies,
01:25:01 à partir du 1er décembre. Est-ce que c'est une bonne réforme,
01:25:04 Lomique Guillaud ? - Écoutez, Romain, oui,
01:25:06 mais à certaines conditions que je vais vous détailler.
01:25:09 D'abord, c'est une bonne réforme économique.
01:25:11 C'est plutôt intéressant de durcir les règles d'un point de vue économique
01:25:14 parce que l'assurance chômage va verser moins d'indemnités,
01:25:17 donc dépensez moins. Et puis, en incitant les demandeurs d'emploi
01:25:20 à reprendre plus rapidement un travail, on va faire rentrer
01:25:23 plus de cotisations dans les caisses puisqu'il y aura plus de Français
01:25:26 au travail. Moins de dépenses, plus de recettes,
01:25:29 ça va fatalement améliorer les comptes. Le gouvernement espère
01:25:32 3,6 milliards d'euros d'économies. Mais pour que ce soit
01:25:35 une bonne réforme, je le disais, il y a des conditions et il faudrait
01:25:38 notamment et surtout savoir ce que l'UNEDIC, qui gère l'assurance chômage,
01:25:41 va faire de cet argent, va faire de ces milliards.
01:25:44 En réalité, il faudrait utiliser ces économies
01:25:47 pour faire baisser les cotisations. L'assurance chômage,
01:25:50 comme son nom l'indique, c'est une assurance. Si elle indemnise
01:25:53 moins, les cotisations doivent baisser.
01:25:56 Ça permettrait d'améliorer le salaire net, donc de creuser un peu plus
01:25:59 l'écart entre le revenu du travail et les aides ou les indemnités.
01:26:02 Et puis sinon, c'est la double peine. On continue
01:26:05 à faire peser des cotisations très importantes sur ceux qui travaillent
01:26:08 tout en réduisant les indemnités et les garanties
01:26:11 de cette assurance. - Très intéressant ce que vous dites.
01:26:14 Concrètement, quelles sont les nouvelles règles ?
01:26:17 - Il va d'abord y avoir un nouveau durcissement de la durée d'indemnisation
01:26:20 pour les demandeurs d'emploi de moins de 57 ans, 15 mois
01:26:23 contre 18 actuellement et 12 mois si le chômage
01:26:26 passe sous les 6,5%. Et puis ensuite,
01:26:29 Gabriel Attal a confirmé des mesures dont nous avions déjà
01:26:32 parlé, comme l'allongement de la durée de travail nécessaire
01:26:35 pour ouvrir les droits au chômage. Il fallait avoir travaillé 6 mois
01:26:38 au cours des 24 derniers mois pour être indemnisé.
01:26:41 À partir du mois de décembre, il faudra 8 mois
01:26:44 de travail au cours des 20 derniers mois pour avoir droit au chômage.
01:26:47 - Est-ce que tout ça sera suffisant ? - Le gouvernement l'espère
01:26:50 parce que c'est un peu sa dernière carte pour espérer atteindre le plein
01:26:53 emploi. Difficile de réformer plus et de durcir
01:26:56 encore les règles à l'avenir. Toute la stratégie
01:26:59 de Gabriel Attal, c'est de faire en sorte qu'on ne puisse plus aussi facilement
01:27:02 alterner les périodes travaillées et les périodes chômées.
01:27:05 En effet, aujourd'hui, un certain nombre d'employeurs
01:27:08 constatent que certains choisissent d'arrêter de travailler
01:27:11 après quelques années pour prendre leur chômage, disent-ils,
01:27:14 comme on prendrait des vacances. C'est une vision dévoyée
01:27:17 du système. Le chômage, ce n'est pas un droit comme les congés payés.
01:27:20 C'est, je le disais, une assurance pour laquelle on cotise.
01:27:23 Elle doit évidemment continuer à couvrir
01:27:26 ceux qui en ont besoin, mais elle ne doit pas
01:27:29 être utilisée pour payer une pause entre deux contrats
01:27:32 en étant rémunérée par ceux qui, eux, travaillent.
01:27:36 C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
01:27:39 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
01:27:42 C'était votre programme avec Dome Expo.
01:27:45 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:27:48 pour découvrir la vôtre. Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:27:51 Charles Aznavour, aurais-tu 100 ans
01:27:54 cette année ? Il y a un nouveau clip de la Mama.
01:27:57 On va vous le montrer.
01:28:00 Passionné d'art et de collection,
01:28:03 retrouvez votre programme avec Ebay, l'e-commerce original.
01:28:06 Vous l'avez dit Romain, la semaine dernière,
01:28:09 Charles Aznavour aurait eu 100 ans et à cette occasion,
01:28:12 de nouveaux clips sont diffusés, des clips
01:28:15 de ses plus célèbres chansons et ce matin, on a décidé
01:28:18 de vous diffuser le clip de la Mama. Dans ce clip,
01:28:21 on est plongé dans un quartier populaire de Naples.
01:28:24 Regardez.
01:28:27 Ils sont venus,
01:28:30 ils sont tous là, même ceux du sud
01:28:33 de l'Italie. Il y a même Giorgio, le fils maudit,
01:28:36 avec des présents plein les bras.
01:28:39 Tous les enfants
01:28:42 jouent en silence autour du lit, sur le carreau,
01:28:45 mais leurs jeux n'ont pas d'importance, c'est un peu
01:28:48 leur dernier cadeau à la Mama.
01:28:51 On la réchauffe de baisers,
01:28:54 on lui remonte ses oreillers,
01:28:57 elle va mourir la Mama.
01:29:00 Sainte Marie
01:29:03 pleine de grâce,
01:29:06 dont la statue est sur la place,
01:29:09 bien sûr vous lui tendez les bras,
01:29:12 et vous lui dites "Mama,
01:29:15 tu es la plus belle de tous les temps".
01:29:18 Sainte Marie pleine de grâce,
01:29:21 bien sûr vous lui tendez les bras,
01:29:24 en lui chantant Ave Maria.
01:29:27 C'était votre programme avec eBay.
01:29:30 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay,
01:29:33 l'e-commerce original.
01:29:36 Magnifique clip, magnifique chanson
01:29:39 sur la fin de vie justement, la Mama.
01:29:42 La violence dans le football, symptôme d'une société
01:29:45 qui ne peut pas être réellement réelle.
01:29:48 On va revenir sur ce qui s'est passé entre des supporters lyonnais
01:29:51 et des supporters parisiens.
01:29:54 C'est inadmissible que ça se déroule dans le football.
01:29:57 On a l'impression que ça se répète à chaque fois.
01:30:00 On va en parler avec vous, Paul.
01:30:03 C'est une nouvelle soirée de la honte pour le foot français.
01:30:06 On en parle ce matin, évidemment.
01:30:09 Samedi, la finale de la Coupe de France aurait dû être une belle fête sportive.
01:30:12 Mais c'est un autre débat.
01:30:15 On a parlé de violences d'autoroute entre supporters lyonnais et parisiens.
01:30:18 - Ces violences sont intolérables.
01:30:21 Tout le monde l'a dit.
01:30:24 On voit les images de ce bus calciné au péage.
01:30:27 Quelque chose qui a été moins souligné, c'est qu'elles avaient commencé
01:30:30 au stade Pierre-Maurois de Lille dès l'après-midi.
01:30:33 Des supporters parisiens étaient sur place alors qu'il se jouait une autre finale.
01:30:36 Celle-là était un match de foot entre les équipes junior.
01:30:39 Il s'agissait d'enfants sur le terrain.
01:30:42 Les violences ont commencé avec les supporters parisiens
01:30:45 qui s'en sont pris, notamment aux gardiens de foot marseillais.
01:30:48 Certaines insultes racistes ont été entendues.
01:30:51 Le match a dû être arrêté.
01:30:54 Des jets de projectiles.
01:30:57 C'est un scandale absolu qui éclabousse tout le monde.
01:31:00 Ce n'est même pas deux camps de hooligans qui s'affrontent sur un péage d'autoroute.
01:31:03 On pourrait dire qu'ils sont entre eux des gens violents et font ce qu'ils veulent.
01:31:06 Au fond du pays ressurgit cette état de tension, d'ensauvagement.
01:31:09 Avec cette fois, autant d'évidence.
01:31:12 Ce sont des manifestations de violences sporadiques.
01:31:15 Quand il y a un grand événement de football, on assiste à ces violences.
01:31:18 Mais en réalité, elles s'inscrivent dans un contexte continu de montée des violences dans le foot.
01:31:21 Vous le savez, vous en parlez très régulièrement le matin.
01:31:24 Les insultes racistes ou homophobes dans les tribunes et dans les vestiaires
01:31:27 entre les joueurs eux-mêmes, on en voit de plus en plus.
01:31:30 Des arbitres menacés, passés à tabac, qui sont obligés de filmer les rencontres.
01:31:33 Ou encore des supporters qui passent à sac les Champs-Elysées
01:31:36 après la victoire de leur équipe nationale.
01:31:38 Le phénomène du hooliganisme n'est pas nouveau, ça existe malheureusement depuis longtemps.
01:31:41 C'est quelque chose qui a empiré selon vous ?
01:31:44 En tous les cas, oui, c'est un phénomène qui est ancien.
01:31:46 Mais il y a des choses qui me frappent aujourd'hui.
01:31:48 D'abord, c'est quand on est vraiment au football.
01:31:50 Il faut le dire, le Stade Toulousain a remporté la Champions Cup ce week-end.
01:31:53 Les supporters de rugby à Toulouse ont fêté la victoire dignement.
01:31:57 Tout au plus, il y en a quelques-uns qui ont sauté dans la garonne torse nu.
01:32:01 D'autre part, on voit le caractère presque banal ou habituel de ces violences.
01:32:05 On s'y habitue. Et ça, c'est peut-être le pire.
01:32:08 Et puis la façon dont les clubs s'en prennent,
01:32:10 là je vois l'Olympique Lyonnais qui s'en prend à la police en disant
01:32:13 "mais parce que nos bustes n'ont pas été escortées comme il fallait etc."
01:32:16 Finalement, la responsabilité est presque inverse.
01:32:18 Les clubs, ce sont des multinationales qui brassent énormément d'argent.
01:32:21 Cette violence qu'ils refusent d'assumer, c'est d'abord et avant tout leur responsabilité.
01:32:24 Et ce phénomène de fuite des responsabilités n'augure rien de bon.
01:32:27 Oui voilà, responsabilité inversée.
01:32:29 En réalité, normalement, on ne devrait pas avoir à séparer des supporters de sport.
01:32:34 Il y en a un qui a gagné, il y a l'autre qui a perdu.
01:32:36 Il y a un club qui a été victime.
01:32:38 On peut se chambrer éventuellement.
01:32:40 Et puis il y en a qui sont moins bons que d'autres.
01:32:43 Là, c'est les Lyonnais qui étaient moins bons que les Parisiens. Ils ont perdu.
01:32:46 Vous parlez d'ensauvagement. Il n'y a plus de limite à la violence en fait ?
01:32:50 En tous les cas, il faut revoir la façon dont le sport s'est inscrit dans nos sociétés modernes, civilisées.
01:32:55 Il y a un grand sociologue, Norbert Elias, qui explique que le sport, c'est une manière de polisser les mœurs.
01:32:59 On a commencé avec la chasse. On a chassé pour ne pas faire la guerre en réalité.
01:33:03 Eh bien, si on fait du sport, si on inscrit les Jeux Olympiques, c'est aussi ça ce qu'on va vivre cet été.
01:33:07 C'est une autre façon au fond de canaliser la violence.
01:33:11 Et pour ça, le sport, c'est effectivement le moment par lequel les sociétés se civilisent.
01:33:16 Aujourd'hui, le fait que le sport redevienne un théâtre d'affrontement, parfois de guerre,
01:33:19 eh bien c'est le symptôme d'une société qui perd en civilité, d'un ensauvagement qui malheureusement s'installe.
01:33:24 - Paul Sujit, merci beaucoup Paul.
01:33:25 Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, sera l'invité de la grande interview avec Laurence Ferrari sur CNews et sur Europe 1 à 8h10.
01:33:33 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:33:35 - Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:33:38 La météo avec Groupe Verlaine.
01:33:40 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:33:43 Groupe Verlaine.
01:33:44 - Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:33:48 Légère et résistante.
01:33:52 - Il y aura des orages dans le sud-est aujourd'hui Alexandra.
01:33:55 - Oui, on aura de nouveau un temps variable, assez instable avec localement quelques orages cet après-midi.
01:34:00 En attendant, ce matin, le temps reste très nuageux.
01:34:02 Localement, quelques averses actuellement sur le nord-ouest ou encore entre les Pyrénées et le Vaucluse avec actuellement quelques gouttes de pluie.
01:34:09 Et puis dans l'après-midi, vous allez le voir, on va de nouveau avoir ces pluies qui vont localement tourner à l'orage.
01:34:15 Principalement entre le Lyonnais, le sud-est ou encore la Côte d'Azur et la Corse.
01:34:20 Avec toujours un temps variable cet après-midi.
01:34:22 De nouveau des orages donc attendus sur un bon quart sud-est.
01:34:25 Sur la montagne Corse également ou encore en remontant vers le nord-est.
01:34:29 On retrouvera également un temps assez instable, assez mitigé au pied des Pyrénées.
01:34:33 Et puis partout ailleurs, beaucoup de nuages.
01:34:35 Un temps très brumeux, très maussade.
01:34:36 On ne verra pas beaucoup de soleil.
01:34:38 On en a parlé ce matin.
01:34:39 Un déficit d'ensoleillement à l'échelle nationale qui est en moyenne entre -20 et -30% par rapport à ce que nous devrions avoir.
01:34:46 Donc le temps reste gris et restera très gris tout au long de la semaine.
01:34:49 Côté température, c'est frais ce matin.
01:34:51 9 degrés en Bretagne, 9 degrés également dans l'Aveyron.
01:34:54 Et dans l'après-midi, on est clairement mais alors très clairement en dessous des normales de saison.
01:34:58 Seulement 16 degrés à Brest, 19 degrés à Limoges et Clermont-Ferrand.
01:35:02 18 degrés à Toulouse et localement jusqu'à 17 degrés seulement pour Lille.
01:35:08 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
01:35:11 Légère et résistante.
01:35:13 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:35:17 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:35:21 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:35:23 Bienvenue dans la matinale de CNews.
01:35:26 Il est 8h à la une ce matin.
01:35:28 4 personnes blessées dans le métro Lyonnais.
01:35:31 L'agresseur est un Marocain de 27 ans, sous OQTF, atteint de troubles psychiatriques.
01:35:36 Il est sous OQTF depuis 2022.
01:35:39 La visite d'Etat d'Emmanuel Macron en Allemagne à 15 jours des élections européennes.
01:35:43 Le président de la République tape sur l'extrême droite et les nationalistes.
01:35:46 Le débat contre Marine Le Pen aura-t-il lieu avant les élections ?
01:35:51 Je poserai la question à Gautier Lebret.
01:35:52 A tout de suite Gautier.
01:35:54 Et on a une idée de la réponse.
01:35:55 Et puis le très célèbre scooter de François Hollande avec lequel il est allé discrètement retrouver Julie Gayet.
01:36:03 Très discrètement.
01:36:04 Très discrètement à côté de l'Elysée.
01:36:05 Ce scooter a été vendu aux enchères pour un peu plus de 20 000 euros quand même.
01:36:09 25 000 euros avec les frais, vous entendrez, l'heureux gagnant de cette vente aux enchères.
01:36:14 Le Marocain de 27 ans, auteur de l'attaque au couteau dans le métro Lyonnais, a passé la nuit en garde à vue.
01:36:19 Il est sous OQTF depuis 2 ans et souffre de troubles psychiatriques importants.
01:36:23 Il avait fait plusieurs passages dans des établissements spécialisés mais n'était pas connu des services de police.
01:36:28 4 personnes ont été blessées dans cette attaque.
01:36:31 2 d'entre elles ont été secourues en urgence absolue.
01:36:34 Flo Tildepayet et Marine Savourin.
01:36:36 C'est sur la ligne B du métro qu'un homme a agressé plusieurs personnes au couteau à Lyon.
01:36:41 4 personnes ont été blessées.
01:36:43 2 étaient en urgence absolue au moment de leur prise en charge.
01:36:46 Mais leur pronostic vital n'était pas engagé.
01:36:49 L'agresseur a pu être rapidement interpellé puis placé en garde à vue.
01:36:53 Il s'agit d'un étranger de 27 ans au parcours psychiatrique lourd.
01:36:57 La personne en cause est un ressortissant marocain au profil psychiatrique, je pèse mes mots, mais quand même chargé.
01:37:09 Puisqu'il a fait plusieurs passages dans plusieurs établissements psychiatriques.
01:37:14 Selon nos informations, l'assaillant est atteint de troubles paranoïaques et n'est connu d'aucun fichier de police.
01:37:20 Mais il était sous OQTF, une obligation de quitter le territoire français depuis plusieurs années.
01:37:25 Il a été assigné à résidence depuis le mois d'avril 2023.
01:37:29 Il était sous le coup d'une OQTF assez ancienne, qui date de 2022.
01:37:34 Elle a été prise à l'époque par la préfecture de la Vienne.
01:37:38 Mais après, comme il a eu plusieurs passages en hôpital, tout ça reste à approfondir.
01:37:43 Mais une OQTF assez ancienne.
01:37:45 La préfète a félicité les services de police qui ont interpellé l'individu 5 minutes après l'agression.
01:37:50 Une enquête est ouverte pour tentative d'homicide.
01:37:54 Il y a eu des réactions politiques, évidemment. Vous êtes choqués.
01:37:59 Jordan Bardella, lui, écrit "L'individu qui a blessé au couteau 3 personnes à Lyon est un Marocain sous OQTF.
01:38:05 Il n'a pas été expulsé au QTF depuis 2022. C'est la faillite du gouvernement."
01:38:10 Eric Ciotti, président des Républicains, "Un Marocain sous OQTF, poignard de 4 personnes dans le métro de Lyon.
01:38:17 La France d'aujourd'hui où 1 000 Français sont agressés gratuitement chaque jour.
01:38:21 Stop à ce laxisme coupable."
01:38:23 Réaction encore de Marion Maréchal, "Un dimanche après-midi à Lyon, il fait beau, votre enfant prend le métro
01:38:27 et se fait poignarder avec 3 autres passagers par un clandestin marocain sous OQTF gratuitement."
01:38:33 Voilà notre quotidien au pays de Macron, Moretti et Darmanin.
01:38:39 La question que je vous pose ce matin, est-ce qu'il faut appliquer systématiquement les OQTF ?
01:38:44 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:38:47 Est-ce que l'OQTF doit être synonyme d'expulsion immédiate ? Vous flashez le QR code et vous enregistrez la vidéo.
01:38:53 Dîner d'Etat hier soir en Allemagne pour Emmanuel Macron.
01:38:56 Emmanuel Macron qui a donc dîné avec le président allemand, Frank-Walter Steinmeier.
01:39:00 Le chancelier Olaf Scholz et Angela Merkel étaient également présents.
01:39:04 Emmanuel Macron a pris la parole, il a évidemment été question des élections européennes.
01:39:07 Et selon lui, ce sont les Français qui lui ont donné l'extrême droite comme adversaire.
01:39:12 Ce n'est pas moi qui ai choisi un adversaire qui est l'extrême droite.
01:39:15 Ce sont les Français qui me l'ont donné à deux reprises au deuxième tour de l'élection présidentielle.
01:39:20 Je ne suis pas candidat aux élections européennes.
01:39:23 Et donc, je ne cherche pas à débattre avec, dans le pluralisme, tous les candidats aux élections européennes.
01:39:28 La tête de liste de la majorité présidentielle le fait et le refera.
01:39:32 Par contre, contrairement à beaucoup, je ne m'abutis pas à l'idée que le Rassemblement national serait un parti comme les autres.
01:39:38 Et donc, quand il est placé en tête des sondages, je considère que ce parti, qui par ses idées menace l'Europe,
01:39:44 précisément parce qu'il est anti-européen par construction et nationalisme,
01:39:48 eh bien c'est la responsabilité du président de la République de lever ses ambiguïtés.
01:39:53 Emmanuel Macron, Gauthier Lebret, qui a proposé un débat à Marine Le Pen, il va avoir lieu ce débat ?
01:39:59 Non, il n'aura pas lieu, puisque Marine Le Pen a fixé des conditions impossibles pour le chef de l'État.
01:40:04 Elle demande qu'il pose sur la table sa démission ou la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:40:08 Mais c'est aussi contre-productif ce que fait Emmanuel Macron, puisque le but c'est de faire baisser le Rassemblement national,
01:40:13 mais il en fait son adversaire unique, il ne parle que du RN à longueur d'interviews ou de conférences de presse.
01:40:19 Il y a eu le débat Valérie Hayé-Jordan Bardella, bon ben ça a été une catastrophe quasiment pour la tête de liste Renaissance.
01:40:24 Puis le débat Bardella-Attal, qui n'a pas eu l'effet escompté, puisque 51% des Français, selon un sondage d'Oxa pour le Figaro,
01:40:31 donnent le point à Jordan Bardella. Alors tout le monde a noté la technicité de Gabriel Attal,
01:40:36 mais quand vous regardez les sondages pour les européennes, ça n'a aucun effet. Donc quelque part c'est contre-productif.
01:40:41 Et puis quand Emmanuel Macron dit que le RN n'est pas un parti comme les autres, en Macronnie c'est un jour sur deux,
01:40:45 puisque il y a les jours où vous les convoquez à Saint-Denis avec les autres chefs de l'opposition et de parti.
01:40:51 Et je rappelle que Gabriel Attal, quand il est arrivé à Matignon, il a dit que l'arc républicain, c'était l'hémicycle,
01:40:56 prenant des distances avec la parole présidentielle.
01:40:58 Merci Gauthier. Tiens, le scooter de François Hollande, le scooter de François Hollande, a été vendu.
01:41:04 20 500 euros aux enchères, 25 000 avec les frais. Il va partir dans le Ménéloir.
01:41:09 Oui, exactement, puisque son acheteur est Denis Bréhéret. Il est propriétaire d'un musée d'automobiles.
01:41:15 Il est très très heureux de son achat, puisqu'il dit que ce scooter fait partie de l'histoire de France. Voilà, rien que ça.
01:41:22 Voilà, c'est le scooter avec lequel il allait voir Julie Gayet.
01:41:25 Évidemment. 8h06, dans un instant, la grande interview. Laurence Ferrari reçoit Maude Bréjon.
01:41:30 Bienvenue dans la matinale, il est 8h12, c'est la grande interview.
01:41:36 Laurence Ferrari, vous recevez ce matin Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
01:41:40 Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1. Bonjour Maude Bréjon.
01:41:46 On va parler d'abord un tout petit peu de la Nouvelle-Calédonie, où la situation reste très difficile.
01:41:50 Il y a eu un septième mort après le départ du président et pourtant Emmanuel Macron a décidé de ne pas prolonger l'état d'urgence. Expliquez-moi.
01:41:56 Il y a deux enjeux. L'enjeu court terme, celui qu'on répète depuis plusieurs semaines maintenant, c'est de rétablir l'ordre.
01:42:01 Parce que sans ordre et sans autorité, on ne pourra pas avancer.
01:42:05 Sept unités de forces mobiles supplémentaires vont être déployées sur l'île et les barrages commencent à être levés.
01:42:10 C'est pour ça qu'on en vient à lever l'état d'urgence. Mais on reste évidemment extrêmement vigilants.
01:42:14 Et le deuxième enjeu, très rapidement, c'est sur la question institutionnelle, parce qu'il faudra avancer sur ce sujet.
01:42:20 Pas sous le coup de la violence, pas sous la menace de la violence. Mais néanmoins, aujourd'hui, il y a des Français là-bas qui n'ont pas le droit de voter sur les élections provinciales.
01:42:26 Et ça, ce n'est pas normal.
01:42:28 Il faudra en passer par le référendum ou pas ? Un référendum national, j'entends bien. Comme l'a évoqué le président de la République.
01:42:35 Le président de la République a rappelé une possibilité qui était la sienne, parce que le texte a été voté conforme, dans les mêmes termes, à l'Assemblée nationale et au Sénat.
01:42:42 Donc il a le droit de recourir à ce référendum. Ce qu'il souhaite, et il l'a redit hier, c'est d'avoir un accord global.
01:42:48 Encore une fois, Emmanuel Macron a hérité d'une situation qui date de 30 ans.
01:42:53 Il a réussi à dénouer une situation extrêmement complexe en organisant trois référendums d'autodétermination consécutifs, hérité des accords de Nouméa et de Matignon.
01:43:02 Et maintenant, il y a ce sujet d'égel du corps électoral sur lequel il est de notre responsabilité d'avancer.
01:43:08 Il a évoqué la question d'un référendum alors qu'il refuse d'organiser un référendum sur des questions qui concernent les Français, par exemple l'immigration.
01:43:16 Expliquez-moi pourquoi ce serait un référendum sur la Nouvelle-Calédonie, pas sur des questions vitales pour les Français.
01:43:20 Je pense qu'on ne peut pas opposer ces deux choses-là. Encore une fois, il a dit que c'était une possibilité.
01:43:25 Moi, je crois que la priorité, ça doit être le dialogue sur place, le rétablissement du dialogue, ce qui aujourd'hui n'est pas complètement gagné.
01:43:32 J'entends. La question, c'est sur le référendum.
01:43:34 C'est un accord global. C'est une possibilité. Il est normal que le président de la République se permette d'avoir accès à ce qui lui permet de la construire.
01:43:42 C'est ce que certains suggéraient, pas sur d'autres. Mais c'était juste pour faire le point.
01:43:46 Encore une attaque au couteau dimanche après-midi dans le métro à Lyon qui a fait quatre blessés.
01:43:50 L'homme a été interpellé, un ressortissant marocain sous OQTF depuis 2022, qui avait des problèmes psychiatriques.
01:43:55 Quand est-ce que vous comptez régler le problème des OQTF ?
01:43:57 Ça fait des années qu'on travaille là-dessus et c'est effectivement extrêmement difficile.
01:44:01 Il y a un sujet diplomatique de travail avec les pays d'origine pour avoir ces laissés-passés consulaires qui permettent d'obtenir des OQTF.
01:44:09 On a fait passer une loi d'immigration il y a quelques mois qui nous permet de reconduire, d'expulser plus facilement des personnes en situation irrégulière coupables de délit ou de crime sur le sol français.
01:44:19 Ma conviction, c'est qu'il faut être extrêmement ferme et lucide. On doit regarder les choses en face.
01:44:26 Il y a aujourd'hui en France, pas tout le temps, mais parfois un lien entre insécurité et immigration.
01:44:33 Il faut être aveugle pour affirmer le contraire, ce qui ne signifie pas qu'on essentialise les gens.
01:44:38 Un étranger n'est pas forcément égal à un délinquant, mais néanmoins, il y a parfois un lien.
01:44:44 Le président de la République l'a dit, le ministre de l'Intérieur l'a dit.
01:44:47 Cela doit nous amener, à mon avis, à être encore plus ferme dans les réponses pénales et dans le renvoi des personnes qui n'ont rien à faire sur le sol français.
01:44:57 Ce n'est pas le cas, parce qu'on se heurte toujours aux laissés-passés consulaires des pays d'origine.
01:45:00 Eric Ciotti dit "stop au laxisme coupable du gouvernement". Jordan Bardella "la faillite du gouvernement continue".
01:45:05 Qu'est-ce que vous leur répondez ? On est en pleine Européenne.
01:45:07 De quoi parle-t-il ?
01:45:09 Des exécutions des OQTF.
01:45:11 De quoi parle-t-il ? Encore une fois, on a fait passer... Pardonnez-moi, je vais remettre un peu la chauve sur la table.
01:45:16 Qui a augmenté le budget de la justice ? C'est nous.
01:45:19 Qui a créé 10 000 forces de l'ordre qui avaient été supprimées, postes qui avaient été supprimés, durant le quinquennat de M. Sarkozy ? C'est nous également.
01:45:28 Qui a augmenté la réponse pénale des mineurs ? C'est nous.
01:45:32 Et qui a fait passer une loi de migration ? C'est également nous.
01:45:35 Donc moi, je veux bien qu'on soit dans l'incantation permanente et qu'on critique, qu'on dise que ça ne va pas assez loin et qu'il y a encore des problèmes.
01:45:40 C'est vrai qu'il y a encore des problèmes. Mais est-ce que la situation est complexe ?
01:45:43 Oui, la situation est complexe. Donc on crée des places de prison.
01:45:46 On travaille sur le renvoi, dans le pays d'origine, des personnes qui n'ont rien à faire sur le sol français.
01:45:50 Et on durcit la loi, encore une fois, comme l'a fait Gérald Darmanin avec la loi immigration il y a quelques mois.
01:45:55 Mais vous voyez bien que c'est un angle d'attaque pour vos opposants. On est en pleine élection européenne, je le rappelais.
01:45:59 Que ce soit DLR, le Rassemblement National... Bon, M. Leclerc n'a pas fait de réaction visiblement.
01:46:03 C'est un angle d'attaque facile.
01:46:07 Qu'est-ce qu'il propose ? Que propose Jordan Bardella ? Que propose M. Ciotti ?
01:46:12 Non mais j'attends, que propose-t-il ?
01:46:14 Pour les allures à la question.
01:46:16 J'aimerais avoir l'occasion de le faire. J'entends pas beaucoup de propositions concrètes,
01:46:21 à part la double offre-comptière de M. Bardella, dont on n'a pas bien compris encore comment elle allait se mettre en place.
01:46:26 Et les propositions de M. Ciotti, on les attend toujours. Donc on essaie d'avancer.
01:46:31 J'ai conscience que c'est...
01:46:32 Vous savez très bien qu'ils ont tous les deux des propositions. Ils les exprimeront le jeudi 30 mai, lors du débat.
01:46:36 Moi je les ai pas bien compris.
01:46:38 Principaux candidats aux européennes. On avance. Autre sujet.
01:46:41 L'assurance chômage. Le Premier ministre a détaillé hier cette réforme.
01:46:44 Troisième réforme depuis 2017, sans doute la plus dure.
01:46:47 Avec une mesure phare, la durée d'indemnisation va passer de 18 à 15 mois en fin d'année.
01:46:51 Qu'est-ce que vous répondez aux syndicats qui disent que 15 mois c'est très court pour reconstruire un projet professionnel après un licenciement ?
01:46:57 Eux, ils parlent du tour de vis le plus violent de tous les temps.
01:47:00 Même après cette réforme, la France restera un des pays avec le système d'assurance chômage le plus généreux dans l'Union Européenne.
01:47:08 Ça c'est la première chose.
01:47:09 Ensuite, moi je crois que la vraie réponse à la précarité, c'est le travail.
01:47:12 C'est le fait de trouver un job, d'avoir un salaire, de pouvoir payer son loyer, ses factures, remplir son fric.
01:47:16 Vous pensez que les chômeurs n'ont pas envie de retrouver du travail ? C'est ça la philosophie ?
01:47:19 Je pense que quand on crée 2,5 millions d'emplois depuis le début des réformes, comme on l'a fait,
01:47:25 quand on a 50 000 nouveaux emplois créés sur le premier trimestre, on peut se permettre d'avoir un système qui soit davantage incitatif.
01:47:33 Encore une fois, je le redis, ça restera toujours plus généreux que ce qu'il y a en Allemagne, en Italie ou en Espagne.
01:47:39 Et donc c'est normal, face à la situation qui est la nôtre aujourd'hui, qu'on puisse effectivement être davantage incitatif
01:47:46 et accompagner les gens vers le retour sur le marché de l'emploi.
01:47:49 Ça passe par cette réforme, ça passe par ce qui est fait au niveau de France Travail sur la question des formations,
01:47:54 qui est également extrêmement importante. Mais il ne faut pas être caricatural. Encore une fois, 15 mois, de quoi on parle ?
01:48:01 Et puis l'autre point, quand même, c'est qu'on voit bien qu'on est dans une situation qui est compliquée.
01:48:05 Et moi, ma conviction, c'est que...
01:48:07 Compliquée de quoi ? Sur le niveau de la dette, des finances publiques ? Parce qu'il faut chercher l'enchaînement des accords.
01:48:11 Des finances publiques et du maintien du système social.
01:48:13 Moi, je crois que le système social qui est le nôtre aujourd'hui et qui comprend cette assurance chômage,
01:48:17 doit être financé par le travail et pas par une augmentation des impôts.
01:48:20 D'accord. Edouard Philippe, ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron,
01:48:23 estime que le problème de la dette et du trou dans les finances publiques n'est pas pris assez au sérieux dans la majorité.
01:48:30 Gardez-moi de mes amis, j'occupe de mes ennemis.
01:48:33 En tout cas, moi, j'ai le sentiment, au sein du groupe parlementaire que le mien, que c'est un sujet absolument prépondérant.
01:48:39 Je sais que c'est également le cas pour Bruno Le Maire.
01:48:42 On a fait 10 milliards d'euros d'économie en début d'année, vous en avez parlé.
01:48:46 Ça a été compliqué, on s'est fait beaucoup critiquer.
01:48:48 On a dit qu'il y aurait, lors du prochain budget, 10-15 milliards d'euros d'économie supplémentaires,
01:48:54 avec parfois des décisions qui ne sont pas très populaires.
01:48:57 Un trimilliard ?
01:48:58 Et pourtant, on le fait. On verra, je laisserai Bruno Le Maire, que vous recevez bientôt, je pense, s'exprimer sur la question.
01:49:04 Et puis, on a mené des réformes depuis le début du quinquennat.
01:49:07 La réforme des retraites, c'était probablement une des réformes les plus difficiles à mener depuis, je pense, 2017.
01:49:13 Mais c'était une réforme d'économie nécessaire, et on a assumé de le faire.
01:49:17 Donc, je peux entendre qu'il faudrait aller encore plus loin.
01:49:21 Je crois que sur ce sujet, on a largement pris nos responsabilités.
01:49:24 On continuera à le faire.
01:49:25 Bruno Le Maire l'a toujours dit, c'est une priorité absolue, la maîtrise des finances publiques.
01:49:29 Et je le redis sans augmenter les impôts des Français.
01:49:31 Maude Bréjean, vous êtes députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
01:49:33 On est sur CNews et sur Europe 1.
01:49:35 Le projet loi sur la fin de vie arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
01:49:38 Le texte a connu des modifications très importantes aux commissions spéciales.
01:49:41 Emmanuel Macron parlait d'une loi d'équilibre au moment de sa présentation.
01:49:44 Que reste-t-il de cette loi d'équilibre ?
01:49:46 Tous les garde-fous ont été retirés.
01:49:48 Les représentants des cultes sont extrêmement inquiets.
01:49:51 Les médecins sont inquiets.
01:49:52 Et est-ce que vous allez voter le texte qui est issu de la commission ?
01:49:55 Alors, je vais vous dire deux choses.
01:49:57 D'abord, je vais répondre très clairement à votre question.
01:49:59 Le texte tel qu'il est sorti de la commission, s'il était maintenu durant l'examen en séance, en hémicycle à l'Assemblée nationale,
01:50:05 je ne le voterai pas.
01:50:06 Je ne le voterai pas.
01:50:07 Pourquoi ?
01:50:08 Ça, c'est la première chose.
01:50:09 Pourquoi vous ne le voteriez pas ?
01:50:10 Je ne le voterai pas parce que je ne suis pas opposée à ce texte par principe.
01:50:15 Je considère qu'on peut avoir de réels progrès, de réels avancées,
01:50:19 et que le texte initial, issu de la proposition du gouvernement,
01:50:23 était un texte équilibré parce qu'encore une fois, il y avait des garde-fous.
01:50:26 Lors du passage en commission, un terme important a été changé.
01:50:33 Initialement, dans le texte, je vais lire pour être très précise,
01:50:36 il était mentionné que ce sont des patients qui étaient atteints d'une maladie grave et incurable avec un pronostic vital engagé.
01:50:44 À court ou moyen terme.
01:50:45 À court ou moyen terme.
01:50:46 La notion de pronostic vital engagé a été retirée de ce texte,
01:50:50 ce qui pourrait ouvrir la possibilité d'une aide à mourir pour des maladies qui ne seraient pas des maladies mortelles.
01:50:59 Donc là, on est dans ce qui, pour moi, est une dérive par rapport à la philosophie initiale du texte.
01:51:04 C'est pourquoi je ne voterai pas le texte s'il reste tel qu'issu de la commission.
01:51:09 Je dirais un dernier mot en disant néanmoins que je pense que là-dessus, il faut vraiment respecter les avis et les convictions de chacun,
01:51:14 parce que c'est un sujet qui touche à l'intime, aux convictions, aux croyances, aux croyances parfois religieuses, aux vécus, personnels, familiales.
01:51:23 Et j'espère qu'on pourra avoir en séance un débat respectueux, apaisé et digne.
01:51:29 C'est important. Mais c'est une rupture anthropologique. J'imagine que vos électeurs en circonscription vous l'ont dit, à vous les députés de la majorité.
01:51:36 Oui.
01:51:37 Attention à ce que vous allez faire. Est-ce que vous allez voter ?
01:51:39 Je vais vous dire qu'il y a un paradoxe. C'est que dans ma circonscription, et je m'en souviens très bien, notamment durant ma campagne législative,
01:51:45 j'avais été beaucoup interpellée sur cette question et interpellée favorablement dans le sens du premier texte.
01:51:53 Parce que je crois qu'il y a, encore une fois, une attente d'un progrès sociétal sur le sujet.
01:51:59 Je pense que, par ailleurs, c'est très sain qu'on puisse aborder la question de la fin de vie, qui est parfois un tabou en France.
01:52:05 Pour autant, attention à ce qu'on ouvre ou pas comme possibilité. Là, je pense qu'on a ouvert une boîte de Pandore qui est dangereuse.
01:52:13 J'espère qu'on aura une majorité pour revenir sur la version initiale lors de la séance à l'Assemblée nationale.
01:52:22 L'un des sujets centraux, c'est l'accès aux soins palliatifs. D'après le rapport de la Cour des comptes de juillet 2023,
01:52:28 les besoins en soins palliatifs ne sont assurés qu'à 50% dans notre pays. C'est véritablement là qu'il y a urgence ?
01:52:34 Il y a urgence sur les deux. Je n'oppose pas l'un à l'autre. Je pense qu'il y a un vrai travail à mener sur les soins palliatifs dans les territoires qui en sont les plus démunis.
01:52:42 Et en même temps, on peut avancer sur cette question de l'aide à mourir, encore une fois, pour des maladies mortelles avec des pronostics vitaux engagés.
01:52:50 Il y a aujourd'hui des gens qui souffrent pendant des semaines et qui souhaiteraient pouvoir y avoir accès. Je pense qu'il faut aussi les entendre.
01:52:57 Les élections européennes, c'est dans 15 jours. Pour l'instant, la liste de la majorité ne décolle pas.
01:53:03 Emmanuel Macron se dit prêt à débattre avec Marine Le Pen maintenant. Elle y est favorable, mais plus tard, une fois qu'il aura mis sa démission,
01:53:11 la dissolution de l'Assemblée nationale sur la table. À quoi joue-t-il tous les deux ?
01:53:15 À quoi joue Marine Le Pen ?
01:53:16 Non mais à quoi joue Emmanuel Macron ?
01:53:17 Qu'un président de la République. À fortiori, un président de la République qui, depuis 2017, a porté la question de l'Union européenne, son projet européen,
01:53:27 au cœur, sans discontinuité et avec une grande constance, s'engage dans une campagne aussi importante. En fait, je trouve que c'est parfaitement légitime.
01:53:38 On passe notre temps à vous dire que c'est l'élection la plus importante depuis des années. Cette élection est absolument cruciale.
01:53:44 L'Europe est à la croisée des chemins parce qu'on le pense. Mais donc, face à ça, est-ce que l'implication du président de la République est souhaitable ?
01:53:51 Je pense que oui, parce qu'encore une fois, Emmanuel Macron, il est très droit dans ses bottes. Depuis 7 ans, ça a été la locomotive de l'Union européenne.
01:53:58 Il n'a jamais varié, ce qui n'est pas le cas de Marine Le Pen.
01:54:00 On ne peut pas l'appeler la cohérence sur l'Union européenne.
01:54:02 Donc, qu'on puisse avoir un débat entre Marine Le Pen, qui aspire à être présidente de la République, souffreur de ma part, et le président de la République, Emmanuel Macron,
01:54:12 en fait, démocratiquement, ça me semble assez simple.
01:54:14 Alors, ça semble assez surprenant pour Edouard Philippe, encore une fois, ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron.
01:54:18 Pour lui, il estime que le chef de l'État se propose, c'est surprenant. Encore une fois, gardez-moi de mes amis.
01:54:25 Edouard Philippe a toujours été une voix singulière dans la majorité. Je ne doute pas qu'il continue à soutenir, évidemment, l'action du président de la République en France et en Europe.
01:54:33 On peut diverger, peut-être, sur ce point-là.
01:54:35 Moi, je pense qu'encore une fois, le président de la République a raison de s'engager dans cette campagne, parce que ça touche à ses convictions profondes,
01:54:42 ça touche à son bilan du premier quinquennat, du début du second quinquennat, et puis parce que ça touche à l'avenir de l'Europe, avec des impacts extrêmement importants pour la France et les Français.
01:54:54 J'aimerais qu'on puisse avoir ce débat et que Marine Le Pen puisse confronter ses incohérences à la ligne extrême européenne.
01:55:02 Il y a des débats avec les candidats aux Européennes, encore une fois.
01:55:04 L'un peut aller avec l'autre. Je ne vois pas pourquoi l'un s'opposerait à l'autre, encore une fois. Vous organisez des débats, je crois que vous en avez parlé un peu.
01:55:10 On en aurait un jeudi, absolument.
01:55:12 Il y a d'autres débats en duel qui s'organisent. Gabriel Attal a débattu avec Jordane Bardella.
01:55:16 C'est normal, ça, d'ailleurs, de mettre en scène face à face avec le Rassemblement national, plutôt que d'inviter François-Xavier Bélami, M. Glucksmann, Mme Meillet.
01:55:23 J'ai entendu, pardonnez-moi, le coup de gueule de M. Bélami. La réalité, c'est que ce débat n'arrange pas les affaires de M. Bélami, qui aimerait en être.
01:55:33 Ni celle de M. Attal, a priori. Les Français trouvant que Jordane Bardella...
01:55:38 Gabriel Attal est chef de la majorité. Il s'inscrit dans le projet que celui d'Emmanuel Macron d'une défense de l'Union européenne et d'une certaine vision de l'Union européenne.
01:55:50 Il est évidemment légitime à débattre. Et M. Bardella a lui-même réclamé ce débat.
01:55:57 Par ailleurs, si c'est en plus organisé sur le service public, j'imagine que c'est par définition légitime.
01:56:04 - Vous croyez ? - Je vous taquine.
01:56:07 - D'accord. Moi aussi. Est-ce que ce n'était finalement pas une erreur de mettre une candidate inexpérimentée et inconnue à la tête de liste, Renaissance ?
01:56:13 - Inexpérimentée, c'est faux. Et pardonnez-moi, je trouve que le dire comme ça, Laurence Ferrari, c'est un petit peu méprisant.
01:56:18 - Je vous en question. - C'est un petit peu méprisant.
01:56:20 - Plusieurs personnes. - Oui, enfin, elle est eurodéputée depuis 5 ans.
01:56:23 Elle est présidente du groupe Renew au Parlement européen. Elle est tout sauf inexpérimentée, Valérie Ayé.
01:56:28 Elle connaît très bien ses sujets. Elle est probablement un peu moins aguerrie au débat médiatique que Jordan Bardella,
01:56:36 qui en fait constamment depuis des années. Mais ça ne fait pas d'elle quelqu'un d'inexpérimentée.
01:56:40 Ça ne fait pas d'elle quelqu'un d'illégitime. Moi, je trouve qu'elle mène une campagne extrêmement courageuse,
01:56:45 parfois avec le vin de face, parfois avec le vin de face, mais qu'elle défend nos couleurs, qu'elle porte nos valeurs,
01:56:50 qu'elle parle du projet, qu'elle parle du fond, dans une campagne où parfois on passe plus de temps à parler des sondages
01:56:55 que du projet des uns et des autres.
01:56:57 - Allez, en tout cas, on verra tout ça jeudi 30 mai pour le débat avec les principales têtes de listes européennes.
01:57:01 Merci beaucoup, Maude Bréjon. - Merci à vous.
01:57:03 - C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:57:05 - CNews, il est bientôt 8h30. Merci à vous, Laurence Ferrari, et à votre invitée, Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
01:57:16 À la une ce matin, quatre personnes blessées dans le métro lyonnais. L'agresseur est un Marocain de 27 ans.
01:57:23 Sous au QTF, il est atteint de troubles psychiatriques. Il est sous au QTF depuis 2022.
01:57:31 Le projet de loi sur la fin de vie arrive à l'Assemblée. C'est un projet de loi qui ouvre la voie à l'euthanasie,
01:57:37 qui ouvre la voie au suicide assisté, même si les mots n'apparaissent pas dans le texte.
01:57:42 Les gardes-fous de la première version ont sauté. Le système français des crèches est à bout de souffle.
01:57:49 C'est le triste constat que dresse un rapport dont on va vous parler ce matin.
01:57:54 Des champs racistes entonnés par des jeunes Allemands se répandent sur les réseaux sociaux.
01:57:59 Qu'est-ce que ça dit du pays ? Je poserai la question à Claude Moniquet.
01:58:06 Et puis on va parler de l'endrocur, l'état poursuivi par des victimes.
01:58:12 Tout d'abord, ce qui s'est passé à Lyon. À Lyon, il y a quatre personnes qui ont été agressées par un Marocain de 27 ans,
01:58:23 sans autorisation d'être sur le territoire, puisqu'il était sous le coup d'une OQTF depuis deux ans, depuis 2022.
01:58:30 On en parle avec Alain Barberis, qui est secrétaire départemental Alliance du Rhône.
01:58:35 Merci d'être en direct avec nous. Merci d'avoir choisi CNews pour parler ce matin.
01:58:39 Déjà, quelles sont les dernières informations concernant les victimes ?
01:58:44 Il y a quatre blessés, je le disais tout à l'heure. On va parler des faits.
01:58:47 Mais est-ce que vous avez de nouvelles informations concernant les victimes ?
01:58:51 Écoutez, pour les victimes, pour l'instant, on n'a pas plus d'informations que celles d'hier,
01:58:57 si ce n'est qu'il n'y a pas de pronostic vital engagé. Donc ça, c'est le plus important.
01:59:01 Il y a une victime qui est mineure de 17 ans, deux qui ont été légèrement blessés,
01:59:07 deux un peu plus sérieusement. Et puis surtout, le choc psychologique suite à une telle agression.
01:59:14 Évidemment. Alors justement, qu'est-ce qu'on sait de ce qui s'est passé ?
01:59:18 Écoutez, ce qui s'est passé, c'est que c'est un individu qui est rentré dans le métro au niveau de la station de Bourg
01:59:25 et qui s'est arrêté sur le trajet à la station suivante, Jean Jaurès.
01:59:30 Et lors de ce trajet, il a agressé sans raison aucune plusieurs voyageurs.
01:59:37 Et puis derrière, heureusement, nos collègues l'ont rapidement interpellé à la sortie de cette station.
01:59:43 Donc on peut vraiment déjà les féliciter parce que je vous assure qu'on aurait pu,
01:59:48 on a peut-être pu éviter un carnage derrière. En tout cas, voilà, le individu a été interpellé, neutralisé.
01:59:55 Il a été placé en garde à vue et l'enquête suit son cours.
01:59:59 Alors l'agresseur est sous OQTF depuis 2022, donc obligation de quitter le territoire français.
02:00:06 Il n'y avait pas véritablement d'urgence, en tout cas, ça n'a pas été traité avec urgence par les services de l'État.
02:00:12 Malgré cet OQTF depuis 2022, il est inconnu des fichiers, dit la préfète, qu'on a entendus dans notre reportage.
02:00:23 Comment est-ce que c'est possible ? On est sous OQTF depuis 2022 et on n'apparaît dans aucun fichier.
02:00:28 En tout cas, il a une fiche d'OQTF, donc il a une obligation de quitter le territoire français.
02:00:36 Après, c'est un vrai problème qu'on a aujourd'hui en fonction des consulats des pays.
02:00:42 Pourquoi cet individu n'a pas pu être expulsé ? L'enquête peut-être le démontera en parallèle au niveau administratif.
02:00:49 Est-ce que son état de santé ou psychologique a pu jouer sur le fait qu'il n'a pas pu être expulsé ?
02:00:57 L'enquête pourra démontrer également ce point-là.
02:01:02 Alain Barberis, quand la police interpelle quelqu'un qui est sous OQTF, qu'est-ce qui se passe très concrètement ?
02:01:10 La préfecture est avisée. Normalement, l'individu est placé au centre de rétention administratif.
02:01:19 En général, vous avez au maximum 90 jours pour pouvoir être expulsé.
02:01:27 Mais ce délai permet également aux retenus de pouvoir faire des recours, de faire des demandes de droit d'asile.
02:01:35 Vous avez également des associations qui sont là pour les orienter, les conseiller.
02:01:40 Donc, il y a tout un travail administratif qui est fait avec la préfecture et les consulats.
02:01:47 Est-ce qu'il y a un envoi systématique vers un centre de rétention administratif quand un policier interpelle une personne sous OQTF ?
02:01:55 Normalement, vous avez un traitement qui doit être fait à partir du moment où vous interpellez un étranger en situation irrégulière.
02:02:02 Il doit être transféré dans un centre de rétention administratif.
02:02:08 Et après, il y a des recours ?
02:02:11 On est dans un état de droit et il y a énormément de recours sur ce sujet notamment.
02:02:19 D'où un très faible taux de réalisation des OQTF.
02:02:23 Merci beaucoup Alain Barberis, secrétaire départemental Allianz, donc policier dans le département du Rhône.
02:02:29 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
02:02:33 Et je vous pose cette question depuis le début de la matinale.
02:02:35 Est-ce qu'il faut systématiser les expulsions des personnes sous OQTF ?
02:02:39 Voici vos réponses.
02:02:41 Je ne comprends pas trop votre question.
02:02:43 Si quelqu'un sous OQTF doit quitter le territoire OQTF, ça veut dire quoi ?
02:02:49 Obligation de quitter le territoire ?
02:02:51 Quelle question on se pose ?
02:02:53 La seule question c'est quand il va partir et comment ?
02:02:57 En avion, en train, en bateau ?
02:02:59 Il n'y a pas d'autre question à se poser ?
02:03:01 Oui, comme son nom l'indique, obligation de quitter le territoire français.
02:03:03 Donc ça doit être bien évidemment signe de reconduite aux frontières.
02:03:07 Si on attend que les gens partent d'eux-mêmes,
02:03:10 bien évidemment c'est des gens qui se retrouveront en situation irrégulière sur le territoire.
02:03:14 La question ne se pose même pas.
02:03:16 Bien sûr qu'on a tout fait aussi pour empêcher l'expulsion de tous ces gens-là.
02:03:20 C'est vrai que la France devient, j'ai entendu tout à l'heure, un hôpital psychiatrique.
02:03:24 Je pense que oui, c'est souvent l'excuse des gens qui foutent la merde,
02:03:28 souvent qu'on relâche, qu'on met pas en prison,
02:03:31 et qui continuent leur délit sans impunité.
02:03:34 Donc la responsabilité de l'État est engagée.
02:03:36 Effectivement, la réponse peut paraître évidente,
02:03:38 sauf que dans les faits, ça n'est pas appliqué.
02:03:41 Donc voilà, il n'y avait pas d'ironie, mais on avait noté...
02:03:47 Oui, l'ironie de cette question.
02:03:50 Faut-il obliger l'État français à appliquer cette obligation de quitter le territoire ?
02:03:57 Il faudra peut-être changer un jour de nom.
02:03:59 Parce que l'obligation de quitter le territoire français, ça n'a rien d'une obligation.
02:04:03 Oui, c'est une incitation, mais le problème, on en revient toujours,
02:04:06 c'est les laissés-passer consulaires qui ne sont pas délivrés par les pays d'origine.
02:04:10 Donc vous pouvez forcer la France à expulser de manière systématique.
02:04:13 S'il n'y a pas de laissés-passer consulaires délivrés par les pays d'origine,
02:04:16 on ne peut pas faire grand-chose.
02:04:17 La lutte contre les squats en France.
02:04:19 Au début du mois, Gérald Darmanin, Éric Dupond-Moretti
02:04:22 et le ministre délégué au logement à Guillaume Casbarian
02:04:25 ont envoyé une circulaire au préfet.
02:04:27 Oui, puisqu'il faut savoir que ce sont les préfets qui décident des expulsions.
02:04:30 Et parfois, on est bien loin, vous savez, du délai de trois jours inscrit dans la loi anti-squat.
02:04:35 Alors concrètement, que dit cette circulaire et est-ce qu'elle peut vraiment être efficace ?
02:04:40 On voit ça avec Iliane Salé.
02:04:41 C'est une circulaire envoyée le 2 mai dernier au préfet.
02:04:45 Celle-ci précise les modalités de la loi anti-squat votée l'an dernier.
02:04:49 Gérald Darmanin, Éric Dupond-Moretti et Guillaume Casbarian
02:04:52 appellent les préfets à endiguer ce phénomène.
02:04:54 Nous savons pouvoir compter sur votre mobilisation pour traiter ces situations avec célérité
02:05:00 et éviter ainsi qu'elles se développent.
02:05:02 Désormais, les préfets doivent faire remonter plusieurs chiffres tous les mois.
02:05:06 Le nombre de demandes d'expulsion, les réponses positives,
02:05:09 les réponses négatives avec les explications et les réponses en cours de traitement.
02:05:13 Mais selon cet avocat, la circulaire n'est pas assez ferme.
02:05:16 Selon moi, on ne va pas encore assez loin parce qu'on ne protège pas encore la propriété à part entière.
02:05:23 On protège le domicile, ça a toujours été le cas, on protège le local d'habitation.
02:05:30 En revanche, le droit de propriété n'est pas aussi bien protégé.
02:05:33 Par exemple, si vous avez un hangar ou un garage, il ne sera pas protégé.
02:05:38 Sur le papier, avec la nouvelle loi, un propriétaire peut récupérer son domicile squatté en trois jours.
02:05:43 Dans les faits, la situation est bien plus compliquée.
02:05:46 Le préfet peut laisser plus de temps au squatteur pour quitter le bien occupé.
02:05:50 Et les délais sont rallongés.
02:05:53 Le projet de loi sur la fin de vie arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
02:05:57 C'est extrêmement important.
02:05:58 Le texte du gouvernement, pour une aide à mourir, c'est le titre officiel, avait été modifié en commission spéciale.
02:06:04 C'est donc cette nouvelle version qui sera examinée par les députés.
02:06:08 Et l'Église de France est inquiète.
02:06:10 On était en direct avec Mgr Mathieu Rouget, avec de Nanterre, il y a quelques instants.
02:06:15 Et selon lui, il s'agit d'un texte qui vise, sans les nommer, à autoriser l'euthanasie et le suicide assistés en France.
02:06:21 La position du gouvernement au point de départ de ne pas utiliser les mots euthanasie et suicide assistés pour que ça passe plus simplement.
02:06:30 Cette euphémisation, beaucoup l'ont dénoncé, a commencé par le Conseil d'État, qui a dit qu'il faut parler d'euthanasie et de suicide assistés.
02:06:37 Et moi, j'ai eu l'occasion de dire, même sur votre antenne, qu'un débat démocratique entre citoyens adultes passe par le fait d'appeler les choses par leur nom.
02:06:45 Et puis, vous voyez, j'étais étonné de certaines positions de la ministre.
02:06:49 Il y a eu, par exemple, en commission spéciale, une discussion autour du serment d'Hippocrate,
02:06:53 qui est l'expression par excellence de la déontologie médicale, expression symbolique, mais expression très importante,
02:06:59 où le médecin s'engage à ne jamais donner la mort, comme si le sérieux des enjeux de ce texte n'était pas vraiment assumé.
02:07:08 Voilà le texte dont les garde-fous ont sauté, en commission.
02:07:14 Il arrive à l'Assemblée, on verra ce que décident les députés.
02:07:18 L'état d'urgence sera levé ce soir en Nouvelle-Calédonie à 20h00 heure de Paris, soit 5h00 du matin, demain matin à Nouméa.
02:07:25 Une décision prise par le président de la République pour permettre aux deux partis, loyalistes et indépendantistes, de discuter.
02:07:31 Emmanuel Macron qui a également annoncé l'envoi de 480 gendarmes mobiles, ce qui porte à 3 500 le nombre de forces de l'ordre déployées au total.
02:07:40 Et on va aller sur place.
02:07:41 Oui, sur place. Les opérations pour tenter de lever les barrages se multiplient.
02:07:45 Nos envoyés spéciaux Régine Delfour et Thibault Marcheteau ont pu suivre l'une d'entre elles à Nouméa.
02:07:50 Aux côtés du RED, des CRS et des gendarmes, les forces de l'ordre ont pu reprendre le contrôle d'un rond-point ce matin.
02:07:56 Les forces de l'ordre ont donc repris ce rond-point.
02:08:00 Ce rond-point s'appelle le rond-point Bonaparte du quartier Rivière-Salée.
02:08:04 Ils ont pu sécuriser pour permettre aux engins de chantier de venir déblayer puisqu'il y a des carcasses partout.
02:08:11 Il faut imaginer que ce rond-point était totalement fermé. L'objectif était de pouvoir permettre aux habitants de revenir, de repasser, de sortir de ce quartier,
02:08:21 puisqu'ils étaient quand même assez isolés. Et là, c'est en train de se faire.
02:08:25 Les forces de l'ordre continuent encore leur avancée dans le quartier de Rivière-Salée.
02:08:30 Allez, retour en France. Le système des crèches est un système à bout de souffle.
02:08:34 C'est en tout cas le constat fait par une commission d'enquête de l'Assemblée sur les crèches dont le rapport va être soumis à un vote aujourd'hui.
02:08:41 Et ça concerne le privé comme le public. Alors quelles sont les pistes envisagées pour un meilleur encadrement des plus petits ?
02:08:47 On voit ça avec Marine Sabourin.
02:08:49 Un système d'accueil des jeunes enfants à bout de souffle.
02:08:53 C'est le constat du projet de rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'état des crèches en France.
02:08:59 Sa rapporteure dénonce un sous-financement chronique, une atmosphère kafkaïenne et des usagers et membres du personnel de plus en plus insatisfaits.
02:09:09 Selon elle, un cercle vicieux de la défaillance s'est installé. Face au manque de personnel, les pouvoirs publics ont allégé les taux d'encadrement.
02:09:17 Résultat, les pouvoirs publics mettent davantage l'accent sur la quantité de places plutôt que sur la qualité d'accueil.
02:09:24 Et cela s'observe partout. Dans le privé, qui concerne un quart des 500 000 places, comme dans le public ou l'associatif.
02:09:32 Bilan, 10 000 places sont gelées en France faute de personnel.
02:09:36 Alors, quelles pistes sont envisagées ?
02:09:39 Ramener le taux d'encadrement à un adulte pour cinq enfants contre six actuellement.
02:09:44 Supprimer le mécanisme de réservation des berceaux par les employeurs.
02:09:48 Ou encore fournir des solutions fiables aux familles pour qu'elles aient autant d'enfants qu'elles le souhaitent afin de contrer la chute de la natalité.
02:09:56 Le rapport doit être soumis cet après-midi au vote de la commission.
02:10:01 Ça fait beaucoup parler. Gabriel Attal a détaillé sa nouvelle réforme de l'indemnisation du chômage, réforme de l'assurance chômage.
02:10:09 Elle sera mise en place, non pas cet été, mais à partir du 1er décembre prochain.
02:10:14 Qu'est-ce qui est prévu exactement et pourquoi les syndicats sont contre ?
02:10:18 On l'avait dit la semaine dernière à un Romain, la réforme prévoit un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour être indemnisé.
02:10:25 Il faudra avoir travaillé huit mois au cours des vingt derniers mois pour avoir droit à une indemnisation chômage,
02:10:30 contre six mois aujourd'hui au cours des 24 derniers mois.
02:10:34 C'est un peu la surprise dans le Kinder qu'on n'avait pas vu venir.
02:10:37 Mais la conséquence de cela, c'est que ça va aussi raccourcir la durée d'indemnisation.
02:10:41 Parce qu'en effet, cette durée est calculée à partir du nombre de jours travaillés.
02:10:45 Comme désormais la période de calcul sera ramenée à 20 mois au lieu de 24,
02:10:49 la durée maximum d'indemnisation va passer de 18 à 15 mois pour les moins de 57 ans.
02:10:57 Et pour ne pas donner l'impression de ne taper que sur les chômeurs,
02:11:00 les employeurs qui abusent des contrats courts avec trop de CDD seront eux aussi pénalisés,
02:11:04 avec un malus sur les contrats courts qui devrait être étendu.
02:11:08 Il est aujourd'hui réservé à quelques secteurs, on parle de l'étendre à beaucoup plus demain.
02:11:12 On devrait faire 3 milliards 600 millions d'euros d'économie.
02:11:15 Où va aller cet argent ? Parce que c'est une assurance.
02:11:18 Donc si ça va aux salariés qui travaillent, qui financent le chômage, j'allais dire pourquoi pas ?
02:11:25 C'est toute la question effectivement.
02:11:27 Est-ce que l'État va essayer de récupérer l'argent dans la caisse de l'Unedic
02:11:33 ou est-ce qu'au contraire cet argent va servir pour faire baisser les cotisations
02:11:36 et vous le disiez, pour améliorer le salaire net ?
02:11:39 On va suivre ça parce que ce serait un peu une double peine que de réduire les garanties de l'assurance
02:11:43 et de continuer à prélever autant à ceux qui travaillent et cotisent.
02:11:47 C'est écœurant, c'est la réaction du chancelier allemand Olaf Scholz
02:11:51 après la diffusion de la vidéo où on voit de jeunes allemands chanter "Étrangers dehors".
02:11:55 On regarde ce qui s'est passé, c'était sur l'île de Silt au nord de l'Allemagne.
02:12:00 "Ausländer raus, Deutschland ist deutschland, Ausländer raus"
02:12:10 Alors on voit un jeune homme faire le salut nazi, se faire une moustache comme celle d'Hitler.
02:12:14 Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement,
02:12:17 était en direct avec nous ce matin.
02:12:19 Selon Claude Moniquet, ces images sont une illustration de la diffusion des idées de l'AfD,
02:12:24 le parti de l'extrême droite allemand, dans l'ensemble de la société allemande.
02:12:29 Ce qui est intéressant dans ces images, c'est que ce qu'on voit,
02:12:32 ce sont des jeunes gens plutôt bon chics bon genre.
02:12:36 On n'est pas en face de déclassés d'Allemagne de l'Est, de l'ex-Allemagne de l'Est,
02:12:40 qui ont longtemps formé les gros bataillons des électeurs de l'extrême droite allemande.
02:12:48 Là on est dans une cité balnéaire riche, qui attire des gens plutôt aisés.
02:12:53 Une scène identique s'est déroulée en Basse-Saxe, qui est également un land assez riche en Allemagne.
02:13:02 Et ce que cela nous dit, c'est que les idées de l'AfD, le parti de l'extrême droite allemand,
02:13:06 qui a été à cause de son extrémisme exclu au niveau européen du groupe Identité et Démocratie,
02:13:13 entre autres à la demande de Marine Le Pen,
02:13:15 ce parti est en train de faire une percée sur le thème de l'immigration,
02:13:20 alors que par ailleurs il a pris d'autres positions qui sont extrêmement étranges.
02:13:25 On a vu la tête de liste aux européennes, Maxime Liancra, par exemple,
02:13:30 expliquer que tous les SS n'étaient pas des criminels.
02:13:33 Et un autre élu se parlait d'évoquer le visage humain du National Socialiste.
02:13:39 Allez, on va à Monaco, le Grand Prix de Monaco,
02:13:43 et la très belle victoire du local de l'étape du Monegasque, Charles Leclerc sur Ferrari.
02:13:48 Oui, une huitième manche de la saison de Formule 1, riche en rebondissements,
02:13:51 puisqu'elle a commencé avec un accident très impressionnant,
02:13:55 impliquant trois pilotes, dont le Mexicain Sergio Pérez.
02:13:58 Les trois roues de sa Red Bull ont été littéralement arrachées.
02:14:01 La course a repris une quarantaine de minutes plus tard,
02:14:04 et c'est donc le Monegasque, Charles Leclerc, qui l'a emporté pour la première fois de sa carrière.
02:14:08 "Je n'ai pas les mots", c'est ce qu'il a dit, très touché,
02:14:11 avant de rejoindre le prince Albert sur le podium, lui aussi ému aux larmes,
02:14:15 vous l'avez vu sur ces images, et comme le veut la tradition, après ses décors...
02:14:19 - Ça se termine dans le port ! - Ça se termine dans le port !
02:14:21 Mais avant de plonger, Charles Leclerc a quand même élégamment poussé son directeur Frédéric Vasseur avant de plonger à son port.
02:14:27 - Victime consentante, visiblement !
02:14:29 Tout le monde était en joie, c'est sympa.
02:14:33 Joli plongeon de la part de Charles Leclerc.
02:14:37 Bruce Springsteen reporte trois nouvelles dates de sa tournée européenne à Prague et Milan.
02:14:43 Le chanteur de 74 ans avait déjà annulé un concert à Marseille ce week-end.
02:14:47 Il souffre d'une extinction de voix.
02:14:49 - Et là, vous entendez "Born in the USA", c'est l'un de ses tubes.
02:14:51 - Bah oui, sans voix, c'est compliqué. - Sans voix, c'est compliqué.
02:14:53 Le boss sans voix, oui.
02:14:55 - Et il a passé un examen médical qui l'a donc conduit à ne pas se produire sur scène pendant les 10 prochains jours.
02:15:01 Il reprendra sa tournée le 12 juin prochain à Madrid.
02:15:04 - Allez, la santé !
02:15:07 Retrouvez votre programme avec Parakito, solution anti-moustique fabriquée en France aux actifs d'origine végétale.
02:15:15 - Et ce matin, on parle dans la chronique santé de ces médicaments hormonaux qui ont détruit la vie de nombreuses femmes.
02:15:22 Endrocure, lutéran, généralement prescrits pour des règles douloureuses. Dans certains cas, ils ont causé des tumeurs au cerveau.
02:15:30 De nombreuses femmes demandent réparation. C'est le cas de Laetitia.
02:15:33 Son témoignage a été recueilli par Michael Chahyou.
02:15:36 - Donc là, on voit la tumeur, donc le méningium, qui est... Voilà, donc qui fait 8 cm de diamètre.
02:15:45 Quand on a vu ces images-là pour la première fois, enfin, je pensais pas que c'était possible d'avoir quelque chose comme ça dans la tête, quoi.
02:15:52 - C'était en octobre 2019. L'IRM révèle la cause des maux de tête incessants de Laetitia.
02:15:58 À 36 ans, elle souffre d'endométriose et prend un progestatif, le lutéran, depuis 2011, puis son générique que voici.
02:16:06 L'opération pour retirer la tumeur n'est pas sans risque. Laetitia en ressort invalide à 80%.
02:16:12 - C'est les miches piésis, les médicaments, c'est les paroles, les cannes et tout ça. Enfin voilà, quoi. C'est pas moi.
02:16:26 - C'est un poison, ce médicament. - Ouais, ouais.
02:16:29 En France, 450 femmes sont prêtes à se tourner vers la justice.
02:16:34 - Le laboratoire, les autorités de santé devaient informer dès lors qu'une suspicion, dès lors qu'un début de risque était identifié.
02:16:46 À compter des années 2005-2008, les informations sont connues et il faudra en réalité des années et des années pour que ces informations-là soient portées à la connaissance des patients et surtout de leurs médecins.
02:17:00 À force de séances de kinésithérapie et d'orthophonie au quotidien, Laetitia s'accroche à la vie pour son mari et son fils de 13 ans et pour mener ce combat judiciaire.
02:17:11 C'était votre programme avec Parakito, solution anti-moustiques fabriquée en France aux actifs d'origine végétale.
02:17:19 Il est 9h10, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette semaine et cette journée avec nous.
02:17:24 Merci d'être toujours de plus en plus nombreux.
02:17:27 On a battu grâce à vous un record d'audience historique vendredi matin avec La Matinale.
02:17:31 Un grand merci pour votre confiance et votre fidélité.
02:17:34 On retrouve tout le monde demain matin 5h55 comme tous les jours.
02:17:37 Chana Lousto qu'on est ravi de retrouver, Gauthier Lebret également.
02:17:41 - Qui ne bouge pas, vous voulez dire. - Qui ne bouge pas, voilà.
02:17:44 - Et vous, vous étiez là avant le douche. - Qui sait.
02:17:47 Alexandra Blanc et Lomi Guillaume.
02:17:49 Belle journée à vous dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités bien sûr.
02:17:53 - Bien sûr.
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