Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C'est Newsy, il est 6h, merci d'être avec nous.
00:00:04A la une ce matin, les mots bouleversants de la veuve d'Éric Comine,
00:00:08des mots qui ont secoué la France.
00:00:10Elle a dénoncé le laxisme qui a tué son mari
00:00:13puisque l'individu qui l'a percuté est multirécidiviste.
00:00:16On va entendre vos réactions et puis on va en parler avec vous, Jules Torres.
00:00:20A tout de suite, Jules.
00:00:21Des tirs à la Kalachnikov hier sur la façade de la prison de Lille-Sequedin.
00:00:25Ça s'est passé dans l'après-midi.
00:00:27Les auteurs sont toujours activement recherchés.
00:00:30Quelles sont les villes les plus sûres de France ?
00:00:33En tête arrive la ville de Courbevoie dans les Hauts-de-Seine.
00:00:36On est allé sur place pour tenter de comprendre
00:00:38pourquoi les agressions et les cambriolages y sont rares.
00:00:42Le capitaine du yacht le Bayesian a-t-il fait preuve de légèreté voire d'incompétence ?
00:00:48On a appris notamment que 32 minutes s'étaient écoulées
00:00:51entre le début de la tempête et le premier tir d'une fusée de détresse.
00:00:55Les toutes dernières informations avec Michel Chevalet.
00:00:57A tout de suite, Michel.
00:00:58Et puis la France doit réduire ses dépenses.
00:01:00La Commission européenne nous a mis sous procédure de déficit excessif.
00:01:03On va devoir économiser 110 milliards d'euros.
00:01:06La marge de manœuvre du futur gouvernement sera très, très, très réduite,
00:01:11nous dira Éric de Ritmaten.
00:01:13A tout de suite, Éric.
00:01:15On a les images de ce qui s'est passé lundi soir au moment où Éric Comines a été tué.
00:01:20On vous épargne le choc qui est ultra violent.
00:01:22Les voici, ces images.
00:01:23Sur ces images de vidéosurveillance, on voit à droite Éric Comines.
00:01:28Le voici au milieu de la chaussée.
00:01:30Il est en train de réaliser un contrôle routier.
00:01:32Et puis, dans cette image suivante, à gauche, voici la photo de la voiture du chauffard meurtrier.
00:01:40Il déboîte, change de voie et quelques instants plus tard, il y ira percuté.
00:01:44Éric Comines, on vous épargne évidemment le choc qui est ultra violent.
00:01:47Hier, la veuve d'Éric Comines a provoqué un séisme politique
00:01:51en pointant du doigt la responsabilité de la France dans la mort de son mari, Marine.
00:01:56Oui, l'individu est un capverdien multirécidiviste.
00:01:59Rien n'a réellement été fait pour l'empêcher de sévir.
00:02:02Il était d'ailleurs alcoolisé au moment du drame.
00:02:04Marie-Victoire Dieudonné.
00:02:06Amant de lieu l'anapoule, un mouchoir à la main.
00:02:09La veuve d'Éric Comines lance un cri du cœur.
00:02:12Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari.
00:02:16Dans sa prise de parole lors de l'hommage rendu à son défunt mari,
00:02:20Harmonie Comines dénonce l'insuffisance de la France face aux auteurs de délits routiers.
00:02:25Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?
00:02:31Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ?
00:02:35Faut-il qu'il soit touché directement pour agir ?
00:02:38Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ?
00:02:42Un sentiment partagé par ceux qui sont venus assister aux hommages pour son mari,
00:02:47comme ici à Cannes.
00:02:49Tous sont extrêmement affectés.
00:02:51Un membre des forces de l'ordre tel que celui-là a été tué par un voyou,
00:02:57c'est inadmissible.
00:03:00On était là d'une part pour soutenir la famille bien sûr,
00:03:04mais aussi pour dire notre colère.
00:03:08C'est juste insupportable. Je suis ici de l'immigration.
00:03:11On m'a appris à respecter le pays qui nous accueille.
00:03:14Je suis en colère. Je suis en colère et à la marre.
00:03:17Dans son discours, le maire de Cannes, David Lysnard,
00:03:20a appelé à la responsabilité de chacun pour que ce drame ne se reproduise plus.
00:03:25Il est temps, explique-t-il, de retrouver une autorité juste.
00:03:31La veuve d'Eric Comine a eu ses mots extrêmement forts hier.
00:03:35Jules Torres, qu'est-ce qui va rester de cet appel au sursaut ?
00:03:40Ce qui va rester, c'est qu'on va déjà se souvenir de cette femme.
00:03:43Je pense que ça fait longtemps qu'on n'a pas entendu un discours
00:03:46qui percute autant l'opinion.
00:03:48Je regardais ce matin en préparant l'émission.
00:03:51Elle a été vue, j'allais dire, des millions de fois,
00:03:54et même des dizaines de millions de fois.
00:03:56Donc ça montre quand même qu'il y a une vérité politique
00:04:00derrière ce discours d'Harmonie Comine.
00:04:03Il y a évidemment toutes les questions qu'Harmonie Comine a posées,
00:04:06que ce soit dans l'extrait ou même ensuite.
00:04:09Les Françaises se la posent tous les jours.
00:04:11C'est-à-dire qu'aujourd'hui, qui peut prétendre ne pas être en danger
00:04:15quand il sort dans la rue en France ?
00:04:17Harmonie Comine a posé toutes les questions qu'on se pose.
00:04:20Comment un Cap-Verdien multirécidiviste peut-il encore circuler en toute liberté ?
00:04:23Quand nos législateurs ouvriront-ils enfin les yeux ?
00:04:25Combien de morts faudra-t-il avant que ces criminels soient punis ?
00:04:28Et surtout, elle a posé une question, c'est comment se fait-il aujourd'hui
00:04:33qu'en France, la justice fait des coupables des victimes ?
00:04:38Comment se fait-il qu'on ne protège pas nos gendarmes et nos policiers ?
00:04:42Il y a, je crois, 26 000 refus d'obtempérer aujourd'hui en France chaque année.
00:04:46C'est à peu près 70 par jour.
00:04:49Ce Cap-Verdien-là avait déjà été condamné pour des faits de refus d'obtempérer.
00:04:53Il avait été condamné pour violence sur personne dépositaire de l'autorité publique.
00:04:57Il avait une dizaine de délits.
00:04:59Donc, on pointe souvent du doigt, vous savez, l'immigration irrégulière.
00:05:02Là, il s'agit d'une immigration régulière.
00:05:04Et donc, ça va poser cette question-là de non seulement la récidive,
00:05:07parce que Harmonie Comines se fait assez peu d'illusions
00:05:09sur le sort qui va être réservé au meurtrier de son mari.
00:05:12Il va être en détention provisoire au chaud.
00:05:14Il aura des repas qui lui seront servis.
00:05:17S'il est dans une bonne conduite, il sortira sans doute avant.
00:05:20Il bénéficiera d'une réduction de peine.
00:05:23Donc, il y a plein de sujets dans ce discours qui est éminemment politique,
00:05:27que ce soit sur la récidive, sur la justice, sur une partie de la gauche
00:05:31qui accuse aujourd'hui que la police tue.
00:05:34Vous savez, c'est des slogans qu'on entend en manifestation,
00:05:36des manifestations auxquelles participent certains élus,
00:05:39notamment de la France insoumise.
00:05:40Donc, voilà, il y a plein, plein, plein de sujets à prendre dans ce discours,
00:05:44un discours qui, à mon avis, fera date.
00:05:46Merci beaucoup, Jules Torres.
00:05:48Ce n'est pas uniquement une histoire de sécurité routière,
00:05:50comme certains veulent le faire croire.
00:05:51Ce n'est pas uniquement ça, et vous nous l'avez rappelé ce matin, Jules.
00:05:55Question que je vous pose ce matin,
00:05:56qu'est-ce qu'il va rester de cet appel au sursaut, appelons-le comme ça,
00:06:00lancé par Harmonie Comines ?
00:06:02Est-ce que vous pensez qu'elle va être entendue en clair ?
00:06:04Est-ce que vous pensez qu'il y aura un avant et un après ou pas ?
00:06:07Vous nous dites ce que vous en pensez, vous flashez le QR code,
00:06:09vous enregistrez votre vidéo et on vous entendra à 7h30 à 8h30.
00:06:14L'Algérien de 33 ans soupçonné d'avoir incendié la synagogue de la Grande Motte,
00:06:18mis en examen et écroué hier soir.
00:06:20D'après le parquet national antiterroriste,
00:06:22l'homme s'est radicalisé ces derniers mois et a nourri une haine des Juifs
00:06:25en se focalisant sur la situation en Palestine.
00:06:27Deux autres personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire.
00:06:32Des coups de feu sur le mur de la prison de l'île Sequedin.
00:06:36Les auteurs sont toujours recherchés ce matin.
00:06:38Selon nos informations, ce sont deux individus qui ont visé hier après-midi
00:06:42le centre pénitentiaire avec des armes lourdes.
00:06:45Au moins une vingtaine de douilles ont été prélevées au sol.
00:06:49Le véhicule volé utilisé pour cet assaut a été retrouvé incendié.
00:06:52Le syndicat pénitentiaire UFAP demande à ce que des moyens soient déployés
00:06:56pour protéger le personnel. Écoutez.
00:06:59La structure c'est un moulin en fait.
00:07:00On peut rentrer comme on veut jusqu'à la porte d'entrée.
00:07:02Il n'y a pas de barrière de sécurité. Il n'y a rien du tout.
00:07:04On demande à ce que le site soit sécurisé.
00:07:06Ça fait un an que les travaux auraient dû commencer.
00:07:08Il n'y a toujours rien à l'heure actuelle.
00:07:09Ça retarde, ça retarde et puis arrive ce qui arrive aujourd'hui.
00:07:12Heureusement, il n'y a pas eu de drame à déplorer.
00:07:15Mais ça devient de plus en plus dangereux d'aller exercer
00:07:17au sein des structures pénitentiaires.
00:07:19C'est vrai que ce n'est pas la première fois,
00:07:20mais il faut espérer que ce sera la dernière.
00:07:22Il faut que l'administration aussi prenne en compte ce qui se passe.
00:07:24Il faut que nos dirigeants comprennent ce qui se passe,
00:07:27la dangerosité de nos missions, la dangerosité du métier.
00:07:31Ce qu'il faut, c'est sécuriser les domaines.
00:07:33Il n'y a pas d'autre choix. Il faut sécuriser les domaines.
00:07:35Ce n'est pas normal que des gens armés puissent venir
00:07:38dans un véhicule jusqu'à une porte d'entrée,
00:07:40puissent sortir, tirer librement et repartir comme si de rien n'était.
00:07:43Ce n'est pas normal.
00:07:44On ne peut plus travailler dans ces conditions-là.
00:07:45Ce n'est pas possible.
00:07:47Il a raison, il a raison.
00:07:48Evidemment, on ne peut pas travailler.
00:07:49Vous imaginez, vous allez travailler dans un bâtiment
00:07:52qui vient d'être mitraillé à l'arme lourde, à la Kalachnikov.
00:07:55Mais qui a envie de travailler dans ces conditions-là ?
00:07:57Je ne sais pas si vous allez rentrer.
00:07:58Qui a envie de travailler dans ces conditions-là ?
00:07:59Souvenez-vous du drame d'Uncarville,
00:08:01quand deux surveillants pénitentiaires,
00:08:03qui normalement auraient dû être protégés par l'État français,
00:08:05ont été tués par un commando.
00:08:08Et d'ailleurs, on n'a toujours pas de nouvelles de ce commando,
00:08:11de Mohamed Amra.
00:08:12On en sait plus sur les circonstances du naufrage du Bayezian,
00:08:16le naufrage de Mike Lynch en Sicile.
00:08:19On apprend que le capitaine a mis 32 minutes,
00:08:23après le début de la tempête,
00:08:24pour tirer une fusée de détresse,
00:08:26alors que le bateau avait déjà sombré.
00:08:28Il y a visiblement eu des manques.
00:08:32On ne s'avance pas trop en disant ça.
00:08:34Michel Chevalet, qu'est-ce qu'on sait ce matin ?
00:08:36Alors, on va essayer de...
00:08:37C'est très complexe comme dossier,
00:08:38parce qu'on n'a pas tous les éléments qu'il y a dans le cours.
00:08:40Je viens vous montrer des choses.
00:08:41Quand il y a une catastrophe, une catastrophe aérienne,
00:08:43il faut regarder trois choses.
00:08:45La première, c'est la météo, facteur dominant.
00:08:47C'est vrai qu'il y a eu un grand coup de tabac,
00:08:49qui avait été annoncé, dont les pêcheurs tenaient compte,
00:08:53et que d'un seul coup, à 3h50 du matin,
00:08:55alors que dans le bateau, apparemment,
00:08:57tout le monde dormait, il n'était pas en veille,
00:08:59et là, c'est très important,
00:09:01le vent est passé de 10 km par heure à 140 en rafale,
00:09:05avec des vagues de 4-5 mètres de haut.
00:09:07C'est le premier point.
00:09:09Le deuxième point, c'est le parti technique,
00:09:11le bateau lui-même.
00:09:12Ce n'est pas un petit, c'est 52 mètres.
00:09:15Le plus haut au monde.
00:09:17C'est le problème de stabilité.
00:09:19Il y a deux paramètres à tenir compte.
00:09:21Il y a l'angle de stabilité,
00:09:23c'est-à-dire l'angle, quand le bateau va se coucher
00:09:25avec le roulis, c'est la limite à laquelle
00:09:27il ne peut pas se redresser de lui-même.
00:09:29Apparemment, il a été dépassé.
00:09:31Et puis le deuxième, c'est l'angle d'envahissement de l'eau.
00:09:34C'est-à-dire que quand le navire va se redresser,
00:09:36il y a un moment où l'eau va passer par-dessus bord,
00:09:38et là, on va s'intéresser maintenant
00:09:40sur le comportement de l'équipage,
00:09:42qui est là beaucoup plus.
00:09:44C'est-à-dire, quand il y a un coup de tabac qui est annoncé,
00:09:46on prend des mesures, on ferme toutes les écoutilles.
00:09:48Par exemple, là, on met en route les moteurs,
00:09:50il y avait de très gros diesels,
00:09:52de façon à pouvoir, à une manœuvrabilité,
00:09:54pour rester face à la houle.
00:09:56Mais on est de nuit, on ne voit rien.
00:09:58Il est 3h50 du matin, avec la pluie.
00:10:00Donc, tout ceci fait qu'apparemment,
00:10:02il n'y a pas eu de veille à bord,
00:10:04qu'on n'a pas pris les mesures qu'il fallait,
00:10:06et que par exemple, il y a eu 5 personnes
00:10:08qui étaient dans un local,
00:10:10isolées,
00:10:12et qui n'ont pas pu être sauvées.
00:10:14Et on ne comprend pas pourquoi.
00:10:16Et donc voilà, point de l'interrogation
00:10:18sur le comportement.
00:10:20Vous savez, de vous à moi,
00:10:22ça me rappelle un peu le Rio-Paris,
00:10:24le comportement de l'équipage.
00:10:26L'équipage n'a pas compris ce qui se passait,
00:10:28et ça a conduit à la catastrophe.
00:10:30Et bien là aussi, apparemment,
00:10:32le commandant n'a pas pris les mesures,
00:10:34et n'a pas traité en temps réel la situation.
00:10:36– Et on va suivre l'enquête avec vous,
00:10:38merci beaucoup Michel.
00:10:40Tiens, la joueuse de tennis Caroline Garcia,
00:10:42menacée de mort sur les réseaux sociaux
00:10:44par des parieurs sportifs.
00:10:46Marine ?
00:10:48– Oui, elle dénonce un cyberharcèlement
00:10:50après son élimination au premier tour de l'US Open.
00:10:52Sur X, la lyonnaise a également pointé du doigt
00:10:54les répercussions de tels propos
00:10:56sur la jeune génération des joueurs de tennis.
00:10:58Et vous allez voir, ce qui est dit est horrible.
00:11:00On va le voir.
00:11:02Voilà, vous voyez, c'est vraiment grave.
00:11:04– Il y a vraiment des digues qui ont cédé.
00:11:06Et puis il y a certaines personnes qui croient
00:11:08qu'on peut tout dire sur les réseaux sociaux,
00:11:10qui se lâchent des courageux
00:11:12quand ils sont anonymes.
00:11:16Tiens, évoquer son salaire reste tabou
00:11:18pour plus d'un Français sur deux.
00:11:20C'est ce que révèle une étude
00:11:22du cabinet de gestion Yomoni.
00:11:24En famille ou avec des amis, 58% des Français
00:11:26se refusent à aborder le sujet.
00:11:28– Oui, c'est encore pire avec des inconnus,
00:11:30puisque les deux tiers des Français
00:11:32refusent catégoriquement de donner leur salaire
00:11:34avec une personne qu'ils connaissent peu,
00:11:36voire pas du tout.
00:11:38– Bon, qui parle facilement de son salaire ?
00:11:40C'est dommage qu'Éric de Ritmaten ne soit pas là.
00:11:42– Il n'est pas à l'Union, du coup là.
00:11:44– Oui, voilà.
00:11:46Il est peut-être gêné par le sujet, je sais pas.
00:11:50– C'est un tabou très français, je crois.
00:11:52– C'est ce qu'on dit.
00:11:54Peut-être de moins en moins, ça dépend.
00:11:56Avec l'argent, c'est toujours très relatif.
00:12:00Il y a des revenus qui sont très importants
00:12:02pour certains, tout petit pour d'autres.
00:12:04Il y a beaucoup de choses.
00:12:06– Ça dépend d'où on vit.
00:12:08– Ça dépend d'où on vit, de quel milieu on est,
00:12:10dans quel milieu on évolue.
00:12:12– Oui, puis ce que dit cette étude également,
00:12:14c'est que la plupart des personnes qui donnent leur salaire
00:12:16donnent une somme inférieure à ce qu'ils touchent
00:12:18tous les mois.
00:12:20– Ah oui, on a plutôt tendance à le minimiser.
00:12:22– Exactement.
00:12:24– Je pensais qu'il y en avait certains
00:12:26qui pouvaient le grossir.
00:12:28– Toujours le brut.
00:12:30Pour être confortable.
00:12:32– Pour gonfler.
00:12:34– Pour gonfler.
00:12:36Bon, allez, les Jeux paralympiques
00:12:38avec la cérémonie d'ouverture hier soir.
00:12:46Retrouvez votre programme avec Original,
00:12:48le nouveau parfum Lacoste.
00:12:50– Votre programme commence dans 8 secondes.
00:12:52Un temps record pour transformer
00:12:54votre canapé en vrai lit.
00:12:56Votre programme avec la Maison Convertible.
00:12:58La cérémonie d'ouverture
00:13:00des Jeux paralympiques hier soir.
00:13:02– Les 4 400 athlètes ont paradé
00:13:04sur les Champs-Elysées vers la place de la Concorde.
00:13:06Le spectacle réalisé par Thomas Joly,
00:13:08baptisé Paradoxe, voulait célébrer
00:13:10tous les corps parmi les artistes
00:13:12qui ont participé à cette cérémonie.
00:13:14Le chanteur Nessambra, Lucky Love ou encore Chris
00:13:16qui a revisité Non je ne regrette rien d'Edith Piaf.
00:13:20– Je crois qu'elle a repris également
00:13:22le tube disco Born to be Alive.
00:13:24Voilà de sa manière.
00:13:26– Alexandre Muller, on revient
00:13:28sur le deuxième tour de l'US Open de tennis.
00:13:30– Oui, pas de surprise pour Alexandre Muller
00:13:32face à l'allemand Alexander Zverev.
00:13:34Le français s'est incliné en 3-7
00:13:366-4, 7-6, 6-1.
00:13:38Fin de parcours aussi pour Arthur Cazot
00:13:40battu par l'américain Brunton Nakashima.
00:13:426-4, 6-4, 6-2.
00:13:47– Votre programme est fini depuis 8 secondes.
00:13:49Un temps record pour transformer
00:13:51votre canapé en vrai lit.
00:13:53Votre programme avec la Maison Convertible.
00:13:57C'était votre programme avec Original.
00:13:59Le nouveau parfum Lacoste.
00:14:02– C'est nous, il est 6h15.
00:14:04Merci d'être avec nous.
00:14:06Courbevoie dans les Hauts-de-Seine est la ville
00:14:08la plus sûre de France selon le classement
00:14:10du journal Valeurs Actuelles
00:14:12qu'on vous décryptera et détaillera
00:14:14à 7h10 avec Amaury Bucot.
00:14:16En attendant, reportage à Courbevoie
00:14:18dans un instant juste après la toute petite pause.
00:14:20A tout de suite, bon réveil.
00:14:23C'est nous, il est 6h15.
00:14:25Merci d'être avec nous.
00:14:27Tout d'abord, le rappel des titres,
00:14:29le point info avec Marine Sabourin.
00:14:34– L'Algérien de 33 ans soupçonné d'avoir incendié
00:14:36la synagogue de la Grande Motte
00:14:38a été mis en examen et écroué hier soir.
00:14:40D'après le PNAT, le Parquet National Antiterroriste,
00:14:42l'homme s'est radicalisé ces derniers mois
00:14:44et a nourri une haine des Juifs
00:14:46en se focalisant sur la situation en Palestine.
00:14:48Le patron de Télégramme Pavel Duroff
00:14:50mis en examen hier soir à Paris
00:14:52a été remis en liberté sous contrôle judiciaire
00:14:54avec notamment l'interdiction de quitter le territoire français.
00:14:56Il doit également pointer au commissariat
00:14:58deux fois par semaine.
00:15:04– Cette information que je trouve bouleversante,
00:15:06les méthodes sans pitié
00:15:08des trafiquants de drogue.
00:15:10À Marseille, un commando de 5 hommes
00:15:12cagoulés et armés
00:15:14a projeté par la fenêtre
00:15:16un jeune homme de 27 ans
00:15:18a projeté par la fenêtre
00:15:20un jeune homme de 21 ans.
00:15:22Règlement de compte sur fond de trafic de drogue.
00:15:24L'opération ressemblait fortement
00:15:26évidemment à une expédition punitive.
00:15:28– Oui, le Parquet de Marseille a ouvert une enquête
00:15:30pour tentative d'assassinat en bande organisée.
00:15:32La victime a été hospitalisée dans un état grave.
00:15:34Son pronostic vital est engagé.
00:15:36– La victime qui avait imploré,
00:15:38demandé qu'on ne le jette pas par la fenêtre
00:15:42et malgré ça,
00:15:44les trafiquants de drogue n'avaient aucune pitié.
00:15:46Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine,
00:15:48est la ville la plus sûre de France
00:15:50selon le classement du journal Valeurs Actuelles.
00:15:52Elle se situe devant Meaux,
00:15:54en Seine-et-Marne,
00:15:56et Ajaccio, en Corse.
00:15:58Alors on est allé sur place, à Courbevoie.
00:16:00Il faut dire que la municipalité
00:16:02a mis le paquet depuis 20 ans sur la sécurité
00:16:04et ça fonctionne.
00:16:06– Oui, tolérance zéro pour les délinquants
00:16:08et d'ailleurs 140 caméras de vidéosurveillance
00:16:10ont été déployées dans la commune.
00:16:12Augustin Donatien et Audrey Legray.
00:16:14Dans les rues de Courbevoie,
00:16:16il flotte comme un air de sérénité.
00:16:18Et pour cause,
00:16:20cette ville de 82 000 habitants du nord-ouest parisien
00:16:22vient d'être classée par Valeurs Actuelles
00:16:24comme la ville la plus sûre de France.
00:16:26Et ce ne sont pas les Courbevoisiens
00:16:28et Courbevoisiennes croisées hier
00:16:30qui diront le contraire.
00:16:32– C'est vrai que je n'ai jamais ressenti
00:16:34la moindre quinte en rentrant chez moi,
00:16:36même tard le soir.
00:16:38– Je trouve qu'elle est bien gérée,
00:16:40c'est une ville qui est bien gérée,
00:16:42je trouve que c'est une ville assez sûre.
00:16:44– Courbevois arrive en tête devant
00:16:46Meaux, Ajaccio ou encore Levallois-Perret.
00:16:48Mais alors,
00:16:50quelle est la recette miracle
00:16:52pour garantir la sécurité de tous les habitants ?
00:16:54– Il n'y a pas de recette miracle.
00:16:56Il faut d'abord
00:16:58une police municipale
00:17:00efficace,
00:17:02réactive.
00:17:04Nous avons un réseau
00:17:06de caméras,
00:17:08nous en avons 140 actuellement.
00:17:10C'est donc tout un maillage
00:17:12police,
00:17:14urbanisme,
00:17:16prévention,
00:17:18qui fait que la sécurité
00:17:20peut être ce qu'elle est
00:17:22à Courbevois.
00:17:24– Pour rester en tête du classement,
00:17:26la municipalité prévoit d'installer de nouvelles caméras
00:17:28et de continuer à appliquer la tolérance zéro.
00:17:30Ils renforceront également
00:17:32leur équipe de 12 médiateurs
00:17:34sur le terrain de 16h à 1h du matin
00:17:36pour accompagner et engager le dialogue
00:17:38avec les jeunes.
00:17:40– Voilà, tolérance zéro envers la délinquance
00:17:42et ça fonctionne.
00:17:44Courbevois, la ville la plus sûre de France.
00:17:46On sera d'ailleurs avec Amaury Bucaud à 7h10.
00:17:48On va détailler cette enquête,
00:17:50ça va être très intéressant, vous allez voir.
00:17:52Restez bien avec nous sur CNews dans un instant,
00:17:54face au mur de la tête, la France dans l'impasse.
00:17:56Éric de Ritmaten,
00:17:58dans un instant, à tout de suite.
00:18:00– Générique
00:18:02– L'économie avec vous,
00:18:04Éric de Ritmaten, la commission européenne
00:18:06qui a mis la France sous procédure de déficit excessif,
00:18:08ne mâche pas ces mots,
00:18:10vous n'avez pas le choix,
00:18:12nous dit Bruxelles,
00:18:14il faut réduire les dépenses.
00:18:16On connaît la somme
00:18:18qu'on va devoir économiser ?
00:18:20– Oui, 100 milliards, c'est pas compliqué.
00:18:22Sur plusieurs années, ça c'est vraiment
00:18:24une contrainte que Bruxelles nous impose,
00:18:26c'est un ordre en quelque sorte.
00:18:28Et donc on doit en plus donner un plan d'action,
00:18:30un plan d'économie avant fin septembre.
00:18:32Je ne sais pas si vous vous rendez compte
00:18:34de ce que ça représente.
00:18:36Donc il va falloir que les ministres
00:18:38qui sont démissionnaires vont devoir s'y mettre.
00:18:40Et alors tous ceux qui disent,
00:18:42il faut dépenser plus, on va vous faire des cadeaux,
00:18:44mais ils ne se rendent pas compte des conséquences pour la France.
00:18:46Et puis dans l'impasse romain
00:18:48dans laquelle nous sommes aujourd'hui.
00:18:50– Vous voulez dire que les demandes de crédit supplémentaire,
00:18:52il ne faut pas y compter ?
00:18:54– Quand vous entendez Nicole Belloubet,
00:18:56la ministre socialiste de l'éducation,
00:18:58elle est toujours en poste et elle dit,
00:19:00il me faut plus d'argent.
00:19:02C'est le budget 2024.
00:19:04Elle dit que ce n'est pas assez,
00:19:06mais comment peut-elle dire qu'il faut dépenser plus ?
00:19:08Moi je pense que Gabriel Attal a eu bien raison de faire ça.
00:19:10Surtout que j'ai regardé le budget d'éducation nationale,
00:19:12la jeunesse, c'est 63 milliards.
00:19:14Et il a augmenté de 3,9 milliards l'an dernier.
00:19:16C'était exceptionnel, c'était une hausse record.
00:19:18En plus de ça, on entend quand même
00:19:20que le système éducatif français,
00:19:22il n'est pas au maximum.
00:19:24Franchement, il laisse à désirer sur bien des points.
00:19:26– Alors une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait ?
00:19:28– Moi je compare ça à un ménage romain,
00:19:30on sert les vis, on fait des économies
00:19:32et on regarde là où on peut éviter de dépenser moins.
00:19:34On fait une chasse au gaspillage.
00:19:36Je pense par exemple au budget de l'audiovisuel public.
00:19:38Vous allez me dire,
00:19:40ah oui maintenant c'est la TVA
00:19:42qui paye Radio France, la télévision et tout ça.
00:19:44Mais c'est quand même 4 milliards d'euros
00:19:46financés par cette TVA.
00:19:48Donc c'est de l'argent en moins pour les caisses de l'État.
00:19:50Et comme le rappelait le journal du dimanche,
00:19:52très justement,
00:19:54le seul budget de la radio publique,
00:19:56France Inter, France Info, etc.,
00:19:58c'est celui de 330 radios privées.
00:20:00330 radios privées.
00:20:02Alors vous savez, l'urgence François,
00:20:04c'est de faire attention, de raboter
00:20:06un bon nombre de budgets. Alors bien sûr,
00:20:08pas question de toucher à la sécurité et la défense.
00:20:10Bruno Le Maire avait dit, on va économiser
00:20:1210 milliards d'euros en 2025.
00:20:14Aujourd'hui c'est plutôt 20 milliards qu'il faudrait
00:20:16et ça pendant 5 ans.
00:20:18– Il faudrait que l'État s'occupe de moins de sujets.
00:20:20– Bien sûr.
00:20:22– L'État s'occupe de tout, c'est-à-dire que dès qu'on a un ongle incarné,
00:20:24ça passe par l'État.
00:20:26Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent
00:20:28on s'en fiche de la dette,
00:20:30on la remboursera pas en totalité ?
00:20:32– Ecoutez, c'est très simple.
00:20:34On a 3 150 milliards de dettes aujourd'hui.
00:20:36C'est comme si chaque personne vivante en France
00:20:38devait 40 000 euros à l'État.
00:20:40Y compris ceux qui ont le RSA.
00:20:42Alors là vraiment, vous pénalisez finalement les plus jeunes.
00:20:44– Avec le nourrisson qui va naître aujourd'hui,
00:20:46chacun démarre avec 40 000 euros de dette.
00:20:48– Oui, c'est complètement fou.
00:20:50C'est la jeunesse qui est pénalisée
00:20:52parce que c'est une bombe à retardement.
00:20:54Alors en plus, en France,
00:20:56la grande mode, c'est de dire
00:20:58on veut augmenter les impôts, bien sûr qu'on pourrait faire ça.
00:21:00Mais on est déjà surtaxé, donc on n'en veut pas.
00:21:02Ceux qui financent la dette, qui sont-ils ?
00:21:04Je vais vous le dire, à 53%,
00:21:06ce sont des étrangers.
00:21:08C'est eux qui nous aident, qui prêtent de l'argent.
00:21:10Ils vont continuer de nous en prêter si on ne fait rien.
00:21:12Mais ils vont dire, oui, mais nous,
00:21:14on veut que les taux d'intérêt augmentent,
00:21:16on veut que vous rémunériez notre geste.
00:21:18Et donc notre dette va augmenter
00:21:20parce qu'il va falloir qu'on emprunte
00:21:22et qu'on est au pied du mur.
00:21:24– Merci beaucoup Éric, Éric Derête-Mathenne,
00:21:26tous les matins pour décrypter l'économie
00:21:28dans la matinale de CNews.
00:21:306h25, le temps, et on commence avec la météo des plages.
00:21:34La météo des plages avec BDOR.fr
00:21:36– L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or
00:21:38et l'ingot d'or. L'agence BDOR,
00:21:40partenaire de votre nouvelle épargne.
00:21:42– Un soleil généreux, parfois voilé
00:21:44sur les côtes du Nord ce jeudi,
00:21:46jusqu'à 21 degrés à Grandville,
00:21:48un index UV modéré en raison des nuages en altitude.
00:21:50Le risque d'averse sera rare
00:21:52et très localisé sur le nord de la côte atlantique.
00:21:54Les derniers aoussi en auront
00:21:5623 degrés à l'ombre à Noirmoutier
00:21:58et un océan à 19.
00:22:00Évitez la baignade sous les averses orageuses
00:22:02dans le sud-ouest, 25 degrés prévus en fin d'après-midi
00:22:04à Arcachon, une eau à 23 degrés
00:22:06sur le Pays Basque.
00:22:08Un indice UV modéré de 5.
00:22:10Quelques rares gouttes de pluie possibles sur le golfe du Lion
00:22:12et un vent d'autant modéré,
00:22:14vous allez le voir dans le bulletin météo,
00:22:16de la chaleur à Sanary par exemple, 30 degrés.
00:22:18Enfin les fortes chaleurs vont se maintenir
00:22:20dans le sud-est, plus de 30 degrés à l'ombre
00:22:22et 28 dans une mer toujours chaude
00:22:24et c'est un indice UV élevé.
00:22:48La météo est direction la ville de Hier.
00:22:50Très beau aujourd'hui Alexandra.
00:22:52Oui en effet Marine,
00:22:54des conditions météo qui vont rester estivales
00:22:56notamment entre les Alpes-Maritimes,
00:22:58les Bouches-du-Rhône ou encore le Var
00:23:00avec le ciel qui se lève, le soleil qui va se lever
00:23:02du côté de Hier.
00:23:04Images prises il y a seulement quelques minutes.
00:23:06On attend localement jusqu'à 30 degrés
00:23:08aujourd'hui dans le Var.
00:23:10Au programme, une dégradation orageuse
00:23:12sur les régions de l'Ouest.
00:23:14On aura vraiment un contraste aujourd'hui
00:23:16vers la Côte d'Azur ou encore vers le Lyonnais.
00:23:18En revanche à l'Ouest, nouvelle dégradation
00:23:20avec d'ailleurs les premiers orages
00:23:22qui commencent à éclater au moment où l'on se parle
00:23:24des orages localement assez forts entre
00:23:26Cognac et Bordeaux.
00:23:28Donc situation à surveiller puisque dans l'après-midi
00:23:30la salve orageuse va remonter en direction
00:23:32des Pays-de-la-Loi ou encore du sud du bassin
00:23:34parisien avec des orages parfois localement
00:23:36assez forts. Vous voyez entre le Pays Basque,
00:23:38l'Élande, la Gironde ou encore
00:23:40les Charentes. On aura également quelques orages
00:23:42du côté de la Corse et partout ailleurs
00:23:44dans les grandes conditions météo du grand beau temps
00:23:46notamment si vous êtes à Lyon, si vous êtes à Strasbourg
00:23:48ou encore à Dijon. Ciel parfaitement
00:23:50dégagé. Aujourd'hui, attention à quelques
00:23:52entrées maritimes qui vont se maintenir
00:23:54autour du golfe du Lyon en raison du vent marin.
00:23:56Vous savez ce vent d'automne qui donc a tendance
00:23:58à faire revenir les nuages
00:24:00de la mer Méditerranée.
00:24:02Les températures. Température grande douceur
00:24:04ce matin avec localement 18°C
00:24:06à Paris, 19°C à Besançon
00:24:08ou encore du côté de Toulouse et vous aurez localement
00:24:10jusqu'à 24°C à Nice.
00:24:12Donc température estivale ce matin
00:24:14et dans l'après-midi, regardez, on perd
00:24:16quelques degrés avec le passage de ces
00:24:18orages. Un temps plus perturbé qui fait
00:24:20donc dégringoler les températures avec 24°C
00:24:22à Bordeaux ou encore
00:24:24du côté de Biarritz, 24-25°C
00:24:26vous le voyez dans le sud-ouest. Vous aurez
00:24:2830°C à Limoges, 25°C
00:24:30à Rennes ou encore 26°C à
00:24:32Paris contre 31°C hier
00:24:34après-midi. Donc température qui baisse
00:24:36quand même par rapport au jour précédent tandis que la
00:24:38chaleur se maintient cet après-midi à
00:24:40Strasbourg ou encore à Lyon avec
00:24:4236°C. La suite du programme, je sais que
00:24:44ça vous intéresse avec une forte dégradation
00:24:46sur les régions du nord pour la journée
00:24:48de vendredi. On aura de fortes
00:24:50précipitations, vous le voyez, entre la Normandie
00:24:52le bassin parisien ou encore les frontières
00:24:54de l'Est et puis le week-end s'annonce
00:24:56assez mitigé. Alors la fiabilité
00:24:58est quand même assez réduite puisque
00:25:00les modèles météo divergent en fonction
00:25:02des modèles mais on pourrait de nouveau
00:25:04avoir des orages, des orages bien localisés
00:25:06entre samedi et dimanche
00:25:08notamment dimanche après-midi entre
00:25:10le sud-ouest et le nord avec
00:25:12des températures qui resteront toujours très
00:25:14douces et estivales. 29°C dimanche
00:25:16après-midi avant le passage des
00:25:18orages sur le nord du pays.
00:25:20Rejoindre le mouvement de la
00:25:22rénovation énergétique. C'était La Météo
00:25:24avec Groupe Verlaine. Pour devenir
00:25:26franchisée dans les énergies renouvelables.
00:25:28Groupe Verlaine.
00:25:30C'est Newsy, il est 6h30. Merci
00:25:32d'être avec nous. A la une ce matin
00:25:34l'appel à l'aide d'une
00:25:36élue de Nouvelle-Calédonie.
00:25:38Sonia Bakay sera avec
00:25:40nous à 8h30 en plateau
00:25:42la Nouvelle-Calédonie où
00:25:44règne le chaos. On vous
00:25:46décrit ce matin la situation sur place.
00:25:48Le cri du coeur de la
00:25:50veuve d'Éric Comines. Elle accuse la France
00:25:52d'avoir tué son mari. C'est-à-dire de n'avoir
00:25:54rien fait pour empêcher
00:25:56ce drame. On y reviendra avec Jules
00:25:58Torres à 6h50 édito politique.
00:26:00Adam Arielys en Seine-et-Marne.
00:26:02Écoutez bien, un policier municipal a
00:26:04été placé dans le commode après avoir été
00:26:06percuté à moto alors qu'il tentait
00:26:08d'arrêter un véhicule
00:26:10en infraction. On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:26:12On parle souvent de l'insécurité
00:26:14avec des chiffres. Ce
00:26:16matin, nous allons entendre
00:26:18un témoignage. Le témoignage d'une
00:26:20victime. Il s'est battu
00:26:22avec son cambrioleur pendant
00:26:24plusieurs dizaines de minutes. Il sera
00:26:26avec nous en plateau dans quelques instants.
00:26:28Le comportement des passagers des avions se
00:26:30détériore. Selon le patron de Ryanair,
00:26:32de plus en plus nombreux à consommer de la drogue
00:26:34ou de l'alcool avant le vol.
00:26:36La Nouvelle-Calédonie
00:26:38demande 4 milliards d'euros d'aide à l'Etat
00:26:403 mois après les émeutes. Ce plan qui reste
00:26:42à négocier a vocation à être présenté
00:26:44rapidement au futur gouvernement afin
00:26:46de pouvoir être pris en compte
00:26:48lors de l'examen du projet de loi de finances
00:26:502025. La
00:26:52Nouvelle-Calédonie qui est dans
00:26:54une situation chaotique.
00:26:56L'instabilité la plus totale depuis le mois de mai.
00:26:58Les habitants se sentent démunis. Écoutez
00:27:00le reportage de Maxime Legay.
00:27:02C'est un montant vertigineux.
00:27:044,2 milliards
00:27:06d'euros. Voilà la somme demandée
00:27:08ce mercredi par le Congrès de
00:27:10Nouvelle-Calédonie à l'Etat français
00:27:12pour reconstruire l'archipel ravagé
00:27:14après les émeutes de mai dernier.
00:27:16Pour certains habitants,
00:27:18la situation sur place reste
00:27:20difficile et incertaine.
00:27:22Ça va être très compliqué encore dans les mois à venir.
00:27:24Après il y a la date
00:27:26fatidique entre guillemets si je puis dire
00:27:28du 24 septembre.
00:27:30C'est le jour du rattachement de la France
00:27:32à la Nouvelle-Calédonie. On est un peu
00:27:34dans l'incertitude en fait. Les gens ont envie
00:27:36de reprendre une vie
00:27:38normale mais on a toujours cette date un peu
00:27:40butoir et puis reconstruire
00:27:42si derrière c'est rebrûlé
00:27:44ou repillé. Quel est l'intérêt
00:27:46en fait ? Dans cette conjoncture,
00:27:48d'autres résidents ont préféré
00:27:50quitter le territoire. On a aussi
00:27:52également beaucoup de vagues de départ.
00:27:54On a des chiffres un peu
00:27:56d'écho entre 17 000
00:27:58à 25 000 départs. Les gens
00:28:00quittent le territoire par peur.
00:28:02Certains ont perdu
00:28:04leur boulot.
00:28:06C'est compliqué de vivre en Calédonie parce que
00:28:08le coût de la vie est relativement élevé.
00:28:10Et surtout,
00:28:12certains ont peur pour leurs
00:28:14enfants, leur famille. Le plan de reconstruction
00:28:16de l'archipel reste à négocier
00:28:18avec l'État et sera présenté
00:28:20au futur gouvernement national.
00:28:22Voilà, et soyez là
00:28:24à 8h30. On sera avec Sonia Bakess.
00:28:26On a souvent été en duplex
00:28:28avec Sonia Bakess, en visio
00:28:30comme on dit. Là, elle sera avec
00:28:32nous sur le plateau. Elle est en France.
00:28:34Elle lance un appel à l'aide.
00:28:36Il n'y a plus de médecins
00:28:38en Nouvelle-Calédonie. Il y a d'énormes
00:28:40difficultés. Elle va nous décrire la situation.
00:28:428h30 sur CNews
00:28:44dans la matinale. Nouvelle journée de consultation pour
00:28:46Emmanuel Macron. Le président de la République
00:28:48qui va recevoir aujourd'hui Carole Delgar,
00:28:50Renaud Muselier et David Lissenard.
00:28:52Quels sont les noms qui circulent pour
00:28:54Matignon ? Et est-ce qu'on sait
00:28:56quand Emmanuel Macron a l'intention
00:28:58de nommer un Premier ministre ? Je vais doublement
00:29:00vous décevoir Romain. Déjà, les noms.
00:29:02Tous les noms que vous allez entendre,
00:29:04tous les noms que je vais citer, ce sera
00:29:06sans doute pas eux. Vous savez qu'on entend
00:29:08Bernard Cazeneuve, on entend Didier Migaud,
00:29:10le patron de la haute autorité à la transparence de la vie publique.
00:29:12On entend Laurent Fabius, on entend
00:29:14Pierre Moscovici.
00:29:16A priori, ce ne sera pas eux. Vous savez,
00:29:18quand il y a des remaniements, on a toujours
00:29:20une liste qui, d'ailleurs,
00:29:22généralement, est
00:29:24communiquée et
00:29:26partagée par
00:29:28les conseillers même du président de la République.
00:29:30Donc, on ne va pas
00:29:32trop s'avancer là-dessus. Ensuite,
00:29:34sur le timing. Ce sera
00:29:36peut-être vendredi, ce sera peut-être ce
00:29:38week-end samedi au retour d'Emmanuel Macron
00:29:40de la Serbie. Ce sera peut-être lundi.
00:29:42Mais enfin, on voit
00:29:44un petit peu le bout de ces consultations. Huit semaines
00:29:46après les législatives,
00:29:48un Premier ministre devrait arriver
00:29:50dans les jours à venir, en tout cas sous deux
00:29:52semaines. On en aura la complexité
00:29:54aujourd'hui d'Emmanuel Macron et
00:29:56c'est aussi peut-être une facilité, c'est que
00:29:58les options se réduisent pour le président de la République.
00:30:00Hier, Laurent Wauquiez,
00:30:02avec qui Emmanuel Macron espérait
00:30:04pouvoir faire une coalition gouvernementale,
00:30:06a dit que l'entretien, le deuxième entretien
00:30:08auquel il a participé était très décevant,
00:30:10que Emmanuel Macron
00:30:12comptait trop sur les Républicains alors qu'eux
00:30:14ne le souhaitaient pas. Donc, on se dirige vers quoi ?
00:30:16On se dirige vers un gouvernement qui soit
00:30:18plutôt de gauche, de centre-gauche, mais sans
00:30:20le Nouveau Populaire, parce que le Nouveau Populaire ne veut plus
00:30:22participer à ce qu'il considère comme une
00:30:24mascarade. Donc, on parle évidemment
00:30:26de Bernard Cazeneuve. On parle d'autres
00:30:28personnalités. Aujourd'hui,
00:30:30Emmanuel Macron poursuit ses consultations.
00:30:32Il va recevoir Renaud Mugelier, le président de la région
00:30:34Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il va recevoir
00:30:36Carole Delga, la présidente de la région
00:30:38Occitanie. Et elle, on le sait qu'elle est
00:30:40très anti-LFI et qu'elle veut arrêter
00:30:42avec cette stratégie de Lévi-Effort et continuer
00:30:44les consultations avec
00:30:46Emmanuel Macron et les discussions avec Emmanuel Macron.
00:30:48Donc, on sera plutôt fixé aujourd'hui.
00:30:50Ensuite, le président de la République va revenir
00:30:52de Serbie. Et là, on verra s'il nomme un
00:30:54Premier ministre. – Jules Torres, avec nous.
00:30:56Merci beaucoup, Jules. En Seine-et-Marne,
00:30:58un policier municipal a été placé
00:31:00dans le coma après avoir été
00:31:02percuté par un véhicule lors d'une intervention
00:31:04à Damary-l'Elysse. – Oui, il poursuivait en moto
00:31:06un chauffard qui refusait de se soumettre
00:31:08à un contrôle. Et c'est à ce moment-là qu'un autre
00:31:10automobiliste a percuté l'agent.
00:31:12L'individu qui a refusé d'obtempérer
00:31:14a pris la fuite. Les détails avec Aminata Demphal
00:31:16et Bamba Gueye.
00:31:18– C'est en voulant procéder
00:31:20au contrôle d'un automobiliste
00:31:22que le drame s'est produit.
00:31:24À Damary-l'Elysse, un policier
00:31:26municipal de 36 ans a été
00:31:28grièvement blessé en prenant
00:31:30en chasse un véhicule ayant grillé un feu rouge.
00:31:32Après avoir actionné
00:31:34ses avertisseurs sonores, le fonctionnaire
00:31:36est passé au rouge avec son collègue.
00:31:38Il est ensuite percuté par
00:31:40une autre voiture à ce croisement au feu vert.
00:31:42Retombé sur lui,
00:31:44la moto lui a causé de graves blessures.
00:31:46Il est alors placé en coma
00:31:48artificiel. – Au tout début,
00:31:50son état était jugé critique.
00:31:52On disait qu'il y avait un pronostic vital
00:31:54qui était engagé.
00:31:56Là, on dit que maintenant, il est stationnaire.
00:31:58J'imagine que les soins vont se poursuivre
00:32:00et puis on aura une évolution ou pas de l'état
00:32:02de santé de notre collègue.
00:32:04– Pour Julien Chénardy, les risques
00:32:06comme celui-ci sont omniprésents
00:32:08chez les forces de l'ordre.
00:32:10– On prend nous-mêmes des risques, soit pour interpeller
00:32:12les auteurs d'infractions.
00:32:14On prend des risques aussi en circulant,
00:32:16lorsque notamment les collègues en l'espèce circulent
00:32:18à moto, puisqu'ils vont
00:32:20aller griller eux-mêmes un feu pour pouvoir
00:32:22aller rattraper quelqu'un qui venait
00:32:24d'en faire de même et pour aller faire cesser l'infraction.
00:32:26– Le dépistage d'alcoolémie
00:32:28et de stupéfiants effectués sur le conducteur
00:32:30de la voiture s'est révélé négatif.
00:32:32Une enquête a été ouverte
00:32:34pour blessure involontaire.
00:32:36– Le patron de Télégramme,
00:32:38Pavel Dourov, mis en examen hier soir
00:32:40à Paris, il a été remis en liberté
00:32:42sous contrôle judiciaire.
00:32:44Regardez son contrôle judiciaire, il a interdiction de quitter
00:32:46le territoire français. Il a dû verser
00:32:485 millions d'euros à la France.
00:32:50Accessoirement, il va devoir pointer au commissariat
00:32:52également Marine. – Oui, une annonce qui a d'ailleurs
00:32:54fait réagir l'homme d'affaires Elon Musk
00:32:56qui a regardé ce qu'il a publié sur
00:32:58son réseau social X.
00:33:00On y voit donc une caméra de vidéosurveillance
00:33:02avec la devise Liberté, Égalité, Fraternité.
00:33:04– Alors attendez,
00:33:06on va regarder la photo.
00:33:08Donc on voit effectivement
00:33:10notre devise et puis les caméras.
00:33:12En gros, Elon Musk dit que la France n'est pas autant que ça,
00:33:14le pays des libertés. Autre réaction ?
00:33:16– Oui, effectivement, le Kremlin a évoqué
00:33:18une tentative d'intimidation.
00:33:20Regardez ce qui a été dit
00:33:22par Dimitri Peskov,
00:33:24le porte-parole du Kremlin.
00:33:26– Cet appel de détresse lancé par
00:33:28le Conseil national de la protection animale
00:33:30face à l'absence de financement de l'État.
00:33:32– Oui, résultat, elle ne peut embaucher personne
00:33:34pour répondre à son numéro lancé cet été
00:33:36pour signaler les cas de maltraitance animale
00:33:38le 36-77.
00:33:40Son président Loïc Dombroval nous explique la situation.
00:33:42Écoutez.
00:33:44– On n'aura bientôt plus les moyens
00:33:46alors que manifestement, puisqu'on a des milliers d'appels,
00:33:48il y a un vrai besoin en France
00:33:50de cette ligne téléphonique,
00:33:52on va probablement être obligés
00:33:54de fermer la porte,
00:33:56ce qui est un vrai problème.
00:33:58On a 0€ de subvention de l'État,
00:34:00ce qui est un pur scandale.
00:34:02On a 0€ de subvention du ministère de l'Agriculture,
00:34:04du ministère de l'Intérieur.
00:34:06Alors qu'on rend service
00:34:08au ministère de l'Agriculture, au ministère de l'Intérieur,
00:34:10on rend service aussi aux associations
00:34:12qui, pour certaines d'entre elles,
00:34:14orientent les appels vers la plateforme
00:34:16pour avoir plus de temps
00:34:18pour gérer leurs activités.
00:34:20– Voilà, si vous êtes témoin
00:34:22d'un cas de maltraitance animale,
00:34:24ce numéro, vous appelez le 36-77.
00:34:26Voilà, 36-77,
00:34:28si vous êtes témoin
00:34:30d'un cas de maltraitance animale.
00:34:32Le patron de la compagnie Ryanair
00:34:34alerte sur la hausse des mauvais comportements
00:34:36des passagers à bord.
00:34:38Les passagers des avions seraient de plus en plus nombreux
00:34:40à monter à bord après avoir consommé de la drogue
00:34:42et de l'alcool avant de prendre leur vol.
00:34:44– Oui, le PTG demande aux autorités européennes
00:34:46de nouvelles restrictions.
00:34:48Les faits avec Briac Japiot.
00:34:50– Plus de retard de vol,
00:34:52plus d'heures d'attente dans les aéroports.
00:34:54Résultat,
00:34:56certains passagers consomment davantage d'alcool.
00:34:58Le nombre d'incidents a augmenté
00:35:00de façon notable ces derniers mois.
00:35:02Le PDG de Ryanair dénonce
00:35:04des comportements inappropriés à répétition.
00:35:06Autrefois, les personnes qui buvaient trop
00:35:08finissaient par tomber ou s'endormir.
00:35:10Maintenant, ces passagers prennent aussi
00:35:12des comprimés et de la poudre.
00:35:14On obtient des comportements beaucoup plus agressifs.
00:35:16Face à ces comportements agressifs,
00:35:18de lourdes sanctions existent déjà.
00:35:20– Le passager ivre est sanctionné
00:35:22sévèrement en France,
00:35:24plus qu'en Angleterre par exemple.
00:35:26Pour un passager en France,
00:35:28je crois que c'est de l'ordre
00:35:30de 70 000 euros
00:35:32de condamnation,
00:35:34une amende
00:35:36et jusqu'à 5 ans de prison.
00:35:38– Mais la compagnie va plus loin.
00:35:40Elle a déclaré que les passagers seront désormais
00:35:42limités à 2 verres par voyage.
00:35:44Les passagers entre le Royaume-Uni et Ibiza
00:35:46ne pourront quant à eux plus emporter de bouteilles à bord.
00:35:48Elle réfléchit également
00:35:50à élargir les interdictions pour l'Allemagne
00:35:52et l'Irlande.
00:35:54– Voilà.
00:35:56– C'est inadmissible.
00:35:58– Je pense que c'est le problème du low cost.
00:36:00Vous savez, les billets ne sont pas assez chers.
00:36:02Vous allez à Ibiza pour 50 euros.
00:36:04Vous avez n'importe quoi.
00:36:06Je m'exagère un peu.
00:36:08Mais ce n'est pas normal.
00:36:10Quand vous entendez que certaines personnes
00:36:12prennent des bouteilles d'eau
00:36:14et mettent dedans de la vodka,
00:36:16on marche sur la tête.
00:36:18– Un client, un passager,
00:36:20s'il apparaît qu'il a bu avant,
00:36:22c'est la moindre des choses.
00:36:24– La moindre des choses.
00:36:26En plus, ils font un vacarme dans les avions.
00:36:28Là, on en a assez.
00:36:30– Ça sent le vécu.
00:36:32– Oui, j'ai vraiment vécu ça.
00:36:34Je pense surtout au retour des Antilles.
00:36:36Pas cette année, mais quand on rentre,
00:36:38ils boivent du rhum.
00:36:40À moi, jamais.
00:36:42J'ai la main à la tête en plus de prendre de l'eau.
00:36:44– Allez, 7h moins 20, le sport.
00:36:46– Retrouvez votre programme
00:36:48avec Original.
00:36:50Le nouveau parfum à la Coste.
00:36:52– Votre programme commence
00:36:54dans 8 secondes.
00:36:56Un temps record pour transformer
00:36:58votre canapé en vrai lit.
00:37:00Votre programme avec la Maison Convertible.
00:37:02– La cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques
00:37:04place aux épreuves, après la cérémonie hier.
00:37:06– Oui, le comité paralympique français
00:37:08se fixe comme objectif la 8e place.
00:37:10Pour cela, il faudra passer le cap
00:37:12de la vingtaine de titres parmi les espoirs français.
00:37:14Marie Patouillet, 36 ans,
00:37:16qui vise l'or en paracyclisme sur piste.
00:37:18Chez les hommes, Axel Portal et Hugo Didier
00:37:20comptent eux aussi aller chercher le précieux métal
00:37:22en paranatation.
00:37:24– Votre programme est fini
00:37:26depuis 8 secondes.
00:37:28Un temps record pour transformer votre canapé
00:37:30en vrai lit.
00:37:32Votre programme avec la Maison Convertible.
00:37:34– C'était votre programme
00:37:36avec Original.
00:37:38Le nouveau parfum à la Coste.
00:37:40– C'est nous, il est 7h moins 20.
00:37:42– C'est nous, il est 7h moins 20.
00:37:44Restez bien avec nous, dans un instant,
00:37:46nous serons avec Thomas Mezou,
00:37:48qui est avec nous sur le plateau.
00:37:50Vous êtes coach sportif et vous avez été victime
00:37:52d'un violent cambriolage, d'une violente agression
00:37:54en début de semaine.
00:37:56Vous allez nous raconter ce qui vous est arrivé.
00:37:58Merci d'avoir accepté de témoigner
00:38:00sur le plateau de la matinale de CNews.
00:38:02À tout de suite.
00:38:04C'est nous, il est 7h moins le quart.
00:38:06Un témoignage à présent dans la matinale.
00:38:08Bonjour Thomas Mezou. – Bonjour.
00:38:10– Restez bien avec nous.
00:38:12Vous êtes coach sportif et vous avez été victime
00:38:14d'un violent cambriolage et d'une violente agression
00:38:16par la même occasion.
00:38:18Ça s'est passé lundi.
00:38:20Vous habitez sur une péniche dans les Divelines,
00:38:22près de Paris.
00:38:24Et vous vous êtes battu avec cet individu.
00:38:26Déjà, racontez-nous comment ça s'est passé.
00:38:28– Le fond de l'histoire, c'est ma fille finalement.
00:38:30Parce que je rentre tôt pour une fois du travail.
00:38:32Je préviens ma fille que je vais rentrer.
00:38:34Elle me dit, moi je pars de chez maman
00:38:36parce que je suis divorcé.
00:38:38Et sa mère habite à 5 minutes.
00:38:40Donc je rentre.
00:38:42Et en arrivant, je vois des éléments
00:38:44qui montrent que ma fille est rentrée.
00:38:46Le chat est à l'intérieur, etc.
00:38:48Et en fait,
00:38:50lorsque je pose mes affaires,
00:38:52tout ça,
00:38:54j'aperçois qu'il y a au fond de ma péniche
00:38:56de la lumière allumée dans ma chambre.
00:38:58Ce qui est complètement inhabituel.
00:39:00Mes enfants n'ont pas besoin d'aller dans ma chambre.
00:39:02Ils ont tout ce qu'il faut.
00:39:04Et là je me dis, tiens, c'est bizarre.
00:39:06J'arrive à la maison.
00:39:08Elle peut être au fond, elle ne m'entend pas.
00:39:10Lorsque j'arrive au niveau de ma chambre,
00:39:12j'ai une forte odeur.
00:39:14Et quand je me retourne,
00:39:16je vois deux chaussures dépassées de ma salle de douche.
00:39:18Et là je pense que c'est ma fille
00:39:20qui me fait une blague, qui se cache.
00:39:22Parce qu'elle m'a dit, papa je suis là dans 5 minutes.
00:39:24Moi j'ai mis une demi-heure à rentrer.
00:39:26Elle devait être là depuis longtemps.
00:39:28Et là je lève la tête et je tombe nez à nez
00:39:30avec cette personne.
00:39:32Comme ma fille doit être là,
00:39:34la fille c'est pas moi, la fille c'est pas moi,
00:39:36la fille c'est pas moi.
00:39:38Et là dans ma tête, il y a un schéma qui se produit.
00:39:40Pardon.
00:39:42C'est qu'il a fait du mal à ma fille.
00:39:44Donc là, je deviens...
00:39:46Où est ma fille ? Où est ma fille ?
00:39:48J'hurle.
00:39:50En appelant ma fille, je n'ai pas de réponse.
00:39:52Et bêtement, c'est logique,
00:39:54j'ai laissé mon téléphone dans la cuisine.
00:39:56Donc là,
00:39:58je me dis,
00:40:00où est ma fille ? Où est ma fille ?
00:40:02Il me demande, il dit, la fille c'est pas moi, la fille c'est pas moi,
00:40:04je comprends pas, il dit, je veux juste manger, tout ça.
00:40:06Je dis, mais qu'est-ce que tu fais à manger dans ma chambre, etc.
00:40:08Et là je lui dis, bouge pas, on va appeler la police.
00:40:10Donc je le fais descendre l'escalier,
00:40:12je dis, tu bouges pas, tu t'assoies ici,
00:40:14on va appeler la police.
00:40:16Et là, non, pas la police. Et là il devient violent.
00:40:18Donc ça veut dire qu'il me pousse, il veut se battre,
00:40:20il veut s'en aller, etc.
00:40:22Et moi, c'est la clé de la solution, c'est ce type,
00:40:24qu'est-ce qu'il fait chez moi, et où est ma fille ?
00:40:26Je dis, personne vient, je crie à l'aide, personne vient.
00:40:28Il y a personne, évidemment.
00:40:30Et là je me dis, où est ma fille ?
00:40:32Et je veux appeler la police, c'est ma seule obsession.
00:40:34Et mon téléphone est dans la cuisine, c'est-à-dire
00:40:36à 10 mètres de moi, et je peux pas y aller.
00:40:38Dès que je m'en vais, il devient violent, il me pousse,
00:40:40il veut s'en aller, etc. Mais moi je veux pas qu'il parte,
00:40:42parce qu'il a peut-être tué ma fille.
00:40:44Dans ma tête, le viol prend vraiment ma fille.
00:40:46Et la bagarre démarre.
00:40:48Et là il devient violent,
00:40:50il m'attrape, il me fait tomber,
00:40:52il veut me mordre partout, j'essaie de me défendre.
00:40:54J'ai eu la chance,
00:40:56d'avoir fait du judo, j'étais dans l'armée,
00:40:58dans la gendarmerie pour mon service militaire,
00:41:00j'ai appris des choses pour me défendre un petit peu.
00:41:02Tout est revenu avec l'adrénaline,
00:41:04c'est incroyable.
00:41:06J'arrivais à le maîtriser,
00:41:08à le garder en contact,
00:41:10et qu'il me fasse pas de mal en fait.
00:41:12Et j'ai toujours pas de nouvelles de ma fille,
00:41:14ça dure 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes,
00:41:16j'arrive pas à aller chercher ce téléphone.
00:41:18Lui il a un téléphone sur lui, j'essaie de lui prendre.
00:41:20Il se démène dans tous les sens pour pas que je lui prenne son téléphone
00:41:22et que je puisse appeler la police,
00:41:24parce que moi l'obsession c'est police, ma fille, police, ma fille.
00:41:26Le téléphone vole,
00:41:28il s'en va, il y a des mètres
00:41:30de nous, je parle pas très bien.
00:41:32Et là j'ai plus de solution,
00:41:34et jure, jure,
00:41:36il faut savoir que pendant 15-20 minutes je fais que hurler,
00:41:38appeler à l'aide, ma porte est ouverte, personne vient,
00:41:40il y a pourtant des gens sur le chemin.
00:41:42C'est vraiment, c'est très long, très très long.
00:41:44Et là ma fille débarque,
00:41:46et donc dans ma tête je la vois arriver,
00:41:48par l'escalier j'étais en train de me battre.
00:41:50Je vois une image ici dans mon salon,
00:41:52il commence à y avoir du sang,
00:41:54etc. Je vois ma fille,
00:41:56ça me perturbe,
00:41:58et là il fonce vers,
00:42:00on voit le poêle à bois là-bas,
00:42:02et j'ai tous les éléments de cheminée,
00:42:04vous savez pour tisonner,
00:42:06il prend tout ça d'un coup,
00:42:08il fonce sur moi,
00:42:10et là dans ma tête, avec l'adrénaline encore,
00:42:12j'ai 10 000 scénarios qui se mettent en tête
00:42:14en l'espace d'une seconde comme ça,
00:42:16qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?
00:42:18Il faut que je fonce vers lui, sinon il aura le dessus sur moi.
00:42:20Et là je fonce vers lui,
00:42:22je le plaque au sol,
00:42:24ma fille entre-temps m'entendant hurler du chemin,
00:42:26elle a enlevé ses écouteurs, elle dit qu'est-ce qu'il se passe ?
00:42:28Je sais pas, pas elle est venue,
00:42:30elle m'a vue en train de me battre avec un individu qu'on connait pas,
00:42:32et là
00:42:34elle est arrivée, elle s'est pris un coup de tisonnier,
00:42:36la pauvre, sur le bras,
00:42:38elle a essayé de me défendre, elle a été hyper courageuse.
00:42:42Et...
00:42:44Et elle a appelé la police ?
00:42:46Alors du coup,
00:42:48moi j'ai saisi l'individu,
00:42:50j'ai des hématomes un peu partout et tout,
00:42:52j'ai des mains cassées, ça se voit pas,
00:42:54mais c'est fêlé partout,
00:42:56et en fait je lui dis sort, sort, sort,
00:42:58va vite appeler la police,
00:43:00je veux la protéger surtout, je suis content qu'elle soit là.
00:43:02Et là le type devient encore plus virulent,
00:43:04parce qu'il sait que la police risque d'arriver,
00:43:06et là c'est vraiment une bagarre acharnée,
00:43:08déjà il avait le tisonnier, heureusement,
00:43:10j'arrive à le maîtriser,
00:43:12et là je me dis, il faut que je le saisisse,
00:43:14j'ai des grands fourreaux avec des couteaux de cuisine,
00:43:16si jamais il arrive à la cuisine
00:43:18et qu'il prend un couteau, c'est fini pour moi.
00:43:20Et donc,
00:43:22je me dis, il faut pas qu'il atteigne la cuisine,
00:43:24et ma fille est dehors, je veux pas qu'il aille jusqu'à ma fille,
00:43:26on sait jamais ce qui peut arriver avec tout ce qu'on entend aujourd'hui,
00:43:28on entend que ça,
00:43:30des histoires comme ça dramatiques.
00:43:32Et du coup, ma fille, ça dure 20 minutes avant que la police arrive,
00:43:34donc de bagarre de bagarre,
00:43:36en tout ça a duré 40 minutes.
00:43:3840 minutes de lutte acharnée,
00:43:40vraiment c'est...
00:43:42On entend souvent parler d'insécurité,
00:43:44on entend souvent parler de cambriolage,
00:43:46mais là on a la réalité de ce qui vous est arrivé,
00:43:48parce que les témoignages
00:43:50sont relativement,
00:43:52je dis bien relativement rares.
00:43:54On va regarder le profil du voleur,
00:43:56il s'est avéré qu'il était algérien,
00:43:58sous OQTF,
00:44:00profil du prévenu,
00:44:02né le 12 octobre en Algérie,
00:44:04nationalité algérienne, SDF depuis son arrivée en France,
00:44:06et sous OQTF depuis le 9 août.
00:44:08C'est pas qu'il était sous OQTF.
00:44:10Donc obligation de quitter
00:44:12le territoire français.
00:44:14La police vous a félicité.
00:44:16Vous avez reçu un petit message.
00:44:18J'ai reçu beaucoup de messages, ça c'est incroyable,
00:44:20parce qu'en fait, il faut savoir que dans les péniches
00:44:22du monde des bateaux comme ça,
00:44:24il y a une grande solidarité.
00:44:26Et j'ai envoyé un mail disant
00:44:28j'ai eu un individu chez moi, attention à vous, etc.
00:44:30Et en fait, ils m'ont dit
00:44:32oui oui, nous aussi on a été visité.
00:44:34Moi tout ce que je sais c'est que cet individu,
00:44:36il faisait toutes les péniches,
00:44:38toutes les péniches de l'île de France.
00:44:40Il avait fait tout Neuilly.
00:44:42J'ai un ami à Neuilly, mon meilleur ami,
00:44:44Maxime, qui m'a envoyé plein de photos
00:44:46de lui parce qu'en fait, ils ont tous des caméras
00:44:48dans leur bateau.
00:44:50Et il apparaît en photo à chaque fois.
00:44:52Et à chaque fois, je dis c'est lui, c'est lui, c'est lui.
00:44:54Il y a eu plus de 10, je crois,
00:44:56cambriolages, minimum, minimum.
00:44:58Il y a plein d'affaires qui remontent du coup
00:45:00depuis qu'on l'a traité.
00:45:02Qu'est-ce que ça laisse comme trace psychologique ?
00:45:04C'est très simple. Ce matin, je me suis réveillé
00:45:06pour venir sur le plateau. J'étais comme ça,
00:45:08chez moi. J'ai fait un tour complet
00:45:10de la péniche.
00:45:12Pour vérifier qu'il n'y avait personne.
00:45:16Merci beaucoup.
00:45:17Merci Thomas d'être venu ce matin
00:45:19pour témoigner.
00:45:21On sent votre émotion et
00:45:23on l'imagine.
00:45:25Merci beaucoup pour votre courage
00:45:27d'être venu témoigner, de nous raconter
00:45:29ce qui s'est passé.
00:45:316h51.
00:45:33Restez bien avec nous dans un instant.
00:45:35La politique avec Jules Torres.
00:45:37On va rester dans la même
00:45:39thématique, j'allais dire. L'insécurité
00:45:41et avec
00:45:43le cri du cœur d'Harmonie Comine.
00:45:45La France a tué mon mari. On va y revenir avec
00:45:47un autre témoignage poignant.
00:45:49Celle de la veuve
00:45:51d'Éric Comine.
00:45:53Merci à tous d'être avec nous.
00:45:55Voilà comment ça se passe le matin sur CNews.
00:45:57A tout de suite.
00:46:01CNews, il est 6h55.
00:46:03Harmonie Comine, veuve du gendarme de Mougins
00:46:05a exprimé hier sa colère
00:46:07avec des mots puissants.
00:46:09Et avec cette phrase choc.
00:46:11La France a tué mon mari. Ce cri du cœur.
00:46:13Jules Torres, il résonne profondément.
00:46:15Éric Comine
00:46:17avait 54 ans.
00:46:19Il était gendarme. Il servait
00:46:21la France depuis plus de 30 ans.
00:46:23Lundi, il a été
00:46:25percuté mortellement par un barbare
00:46:27pour qui la vie ne compte pas. Il laisse derrière lui
00:46:29deux enfants. Valentin, 15 ans
00:46:31et Marie, 11 ans. Ainsi que sa veuve
00:46:33Harmonie. Hier, à Mandelieu,
00:46:35là où Éric Comine servait, le temps
00:46:37s'est arrêté un instant, lorsqu'Harmonie
00:46:39a pris la parole. Un moment chargé d'émotion
00:46:41où elle a montré tout son courage, sa force
00:46:43et sa détermination. La France
00:46:45a vu une femme battante, vaillante,
00:46:47inspirante. Les mots ne manquent pas
00:46:49pour décrire l'intensité de son discours.
00:46:51Face à la douleur, mais avec une incroyable
00:46:53dignité, Harmonie a parlé avec le cœur.
00:46:55Elle n'a pas mâché ses mots,
00:46:57laissant transparaître toute sa colère
00:46:59et toute sa peine. Je l'affirme haut et fort
00:47:01la France a tué mon mari,
00:47:03le père de mes enfants. La France
00:47:05a tué mon mari par son insuffisance,
00:47:07son laxisme et son excès de tolérance.
00:47:09Son discours a été visionné
00:47:11des millions de fois, en quelques
00:47:13heures à peine. Pourquoi un tel impact
00:47:15et qu'est-ce qui a touché
00:47:17en réalité autant de personnes ?
00:47:19Son discours résonne
00:47:21profondément dans l'opinion
00:47:23parce que ce qui est arrivé à son mari
00:47:25pourrait finalement arriver aujourd'hui à n'importe qui.
00:47:27Les questions qu'Harmonie a posées sont celles
00:47:29que nous, Français, nous posons tous les jours.
00:47:31Comment un Cap-Verdien multirécidiviste
00:47:33peut-il encore circuler en toute liberté ?
00:47:35Quand nos législateurs ouvriront-ils
00:47:37enfin les yeux ? Combien de fois
00:47:39faudra-t-il avant que ces criminels soient
00:47:41véritablement punis ?
00:47:43La voix tremblante, Harmonie lance.
00:47:451981 n'aurait jamais dû exister.
00:47:471981, c'est certes
00:47:49l'élection de François Mitterrand, c'est certes
00:47:51l'abolition de la peine de mort,
00:47:53mais surtout c'est un changement radical
00:47:55dans notre conception et notre vision de la justice.
00:47:57Depuis, nos dirigeants se sont mis à
00:47:59excuser ceux qu'ils étaient censés punir.
00:48:01Harmonie ne se fait aucune illusion
00:48:03sur le sort du meurtrier de son mari.
00:48:05Détention provisoire au chaud,
00:48:07repas garanti, aide sociale en prison,
00:48:09réduction de peine et peut-être même
00:48:11une remise en liberté avant qu'il ne récidive.
00:48:13Face aux larmes et au silence de ceux qui l'écoutent,
00:48:15Harmonie conclut avec une phrase
00:48:17déchirante, et nous alors, plus de fils
00:48:19pour mes beaux-parents, plus de frères,
00:48:21plus de papa, plus de mari, nous avons pris
00:48:23perpétuité. Alors devant un tel discours,
00:48:25comment ignorer l'échec
00:48:27politique qui se déroule
00:48:29sous nos yeux ? C'est ce qu'elle dénonce en réalité.
00:48:31Absolument, comment ne pas s'insurger
00:48:33contre cette idéologie mortifère qui est promue
00:48:35depuis des années par cette gauche radicale ?
00:48:37Cette idéologie qui inverse les rôles
00:48:39et fait des coupables des victimes.
00:48:41Ce n'est pas ma faute, c'est la société qui est responsable.
00:48:43Comment ne pas condamner ceux
00:48:45qui clament que la police tue à longueur
00:48:47de manifestation alors que lorsque c'est
00:48:49un gendarme ou un policier qui tombent,
00:48:51le silence est total. Je peux vous l'assurer Romain,
00:48:53aucun comédien, aucun acteur,
00:48:55aucun sportif,
00:48:57aucune star aujourd'hui ne se lèvera
00:48:59pour soutenir la veuve endeuillée,
00:49:01et que dire de ces politiques de gauche, absents
00:49:03et muets, incapables d'avoir un mot pour
00:49:05Harmonie Comine et ses enfants ?
00:49:07Après la parenthèse des Jeux Olympiques qui se sont
00:49:09déroulés en grande partie
00:49:11sans encombre grâce à la présence policière
00:49:13dans la capitale, le réel s'impose
00:49:15à nouveau et de la manière la plus brutale qui soit.
00:49:17Danger terroriste, montée de l'antisémitisme,
00:49:19criminalité galopante,
00:49:21violence gratuite, effritement
00:49:23de l'autorité. Harmonie Comine, par son
00:49:25témoignage bouleversant, a rappelé les raisons
00:49:27profondes de l'exaspération des Français.
00:49:29Votre courage est un exemple, Madame.
00:49:31Merci. Merci pour avoir
00:49:33donné une grande leçon de politique à tous
00:49:35ceux qui continuent de jouer un pitoyable
00:49:37théâtre.
00:49:39Jules Torres avec nous le matin pour décrypter
00:49:41la politique. Merci beaucoup Jules.
00:49:43Sébastien Chenu, vice-président du RN,
00:49:45député RN du Nord, sera l'invité
00:49:47de Florian Tardif, l'invité de la grande
00:49:49interview sur CNews et Europe 1.
00:49:51Sébastien Chenu avec nous ce matin
00:49:53dans la matinale de CNews et également
00:49:55à suivre sur Europe 1.
00:49:576h59, le temps tout de suite.
00:49:59Alexandra Blain.
00:50:01Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:50:03La météo avec Groupe Verlaine.
00:50:05Pour devenir franchisée dans les énergies
00:50:07renouvelables. Groupe Verlaine.
00:50:09La météo avec une journée
00:50:11marquée par le retour des orages, Alexandra.
00:50:13Eh oui, dégradation orageuse marine
00:50:15en cette journée de jeudi
00:50:17avec d'ailleurs quelques orages au moment
00:50:19où nous nous parlons, principalement
00:50:21entre les Charentes et la Gironde,
00:50:23avec des orages localement assez forts.
00:50:25On retrouvera dans l'après-midi une nouvelle dégradation
00:50:27orageuse entre le sud-ouest,
00:50:29les Pays de la Loire ou encore le nord du pays
00:50:31avec donc cet après-midi de nouveau
00:50:33des orages attendus entre
00:50:35le sud-ouest et les Pays de la Loire.
00:50:37On retrouvera partout d'ailleurs un temps
00:50:39très lumineux, excellente condition,
00:50:41notamment sur les régions de l'Est.
00:50:43À Strasbourg ou encore à Dijon, vous aurez
00:50:45du grand beau temps et puis en Corse, attention,
00:50:47à quelques orages qui pourraient localement éclater.
00:50:49Côté température, les températures restent
00:50:51très douces ce matin, localement jusqu'à
00:50:5321 degrés pour le Pays basque, 16 degrés
00:50:55en Bourgogne ou encore 24 degrés
00:50:57à Nice et dans l'après-midi, les températures
00:50:59baissent sur la façade ouest avec les orages,
00:51:0124 degrés à La Rochelle ou encore
00:51:03à Bordeaux. Vous aurez 26 degrés en moyenne
00:51:05entre Orléans et Paris
00:51:07tandis que la chaleur s'intensifie
00:51:09à l'est avec localement jusqu'à 35-36 degrés
00:51:11entre le Lyonnais
00:51:13et la région strasbourgeoise.
00:51:17Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:51:19C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:51:21Pour devenir franchisé dans les énergies
00:51:23renouvelables. Groupe Verlaine.
00:51:27C'est nous, il est 7h.
00:51:29Merci d'être avec nous. À la Une, ce matin,
00:51:31cette question que je vous pose, vous avez
00:51:33probablement été bouleversé par ce qu'a dit
00:51:35la veuve d'Eric Comine.
00:51:37Le gendarme tué par un chauffard meurtrier lundi soir
00:51:39à Mougins. La France a tué
00:51:41mon mari. On en parlait à l'instant avec
00:51:43Jules Torres. Est-ce que vous pensez
00:51:45qu'Harmonie Comine va être entendue ?
00:51:47Est-ce que vous pensez qu'il y aura un avant
00:51:49et un après ? Est-ce que vous pensez
00:51:51que ça va changer, qu'on va mettre fin à ce
00:51:53laxisme souvent dénoncé ?
00:51:55Vous flashez le QR code qui est à l'écran.
00:51:57Vous enregistrez vos vidéos et on
00:51:59vous entendra à 7h30
00:52:01et à 8h.
00:52:03À la Une également, des tirs
00:52:05à la Kalachnikov sur la façade
00:52:07de la prison de Lille-Séquedun.
00:52:09Ça s'est passé hier après-midi.
00:52:11Les auteurs sont toujours activement recherchés.
00:52:13Quelles sont
00:52:15les villes les plus sûres de France ?
00:52:17En tête arrive la ville de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine.
00:52:19C'est le résultat du classement
00:52:21de Valeurs Actuelles.
00:52:23Ajaccio est également bien placé.
00:52:25Ainsi que la ville de Meaux. Voici le top 3.
00:52:27Amaury Bucot
00:52:29sera avec nous pour en parler
00:52:31à 7h10.
00:52:33Le capitaine du yacht le Bayésian
00:52:35a-t-il fait preuve de légèreté,
00:52:37voire d'incompétence ? On a appris
00:52:39que 32 minutes s'étaient écoulées
00:52:41entre le début de la tempête et le tir
00:52:43d'une fusée de détresse.
00:52:45Les toutes dernières informations avec Michel Chevalet.
00:52:47Les Français ont-ils le moral ?
00:52:49Apparemment oui.
00:52:51Le moral des Français n'a jamais été aussi haut depuis
00:52:532022. Les Français, inquiets
00:52:55pour le pays, mais
00:52:57plutôt contents pour eux.
00:52:59On va en parler avec Eric de Ritmaterne.
00:53:01On a les images
00:53:03de ce qui s'est passé lundi soir
00:53:05au moment où Eric Comine a été tué.
00:53:07On vous épargne le choc
00:53:09qui est ultra violent.
00:53:11Sur ces images de vidéosurveillance,
00:53:13on voit à droite Eric Comine
00:53:15et à gauche le chauffard meurtrier
00:53:17qui change de voie avant de percuter
00:53:19le gendarme de 54 ans.
00:53:21Hier, la veuve d'Eric Comine a provoqué un séisme politique
00:53:23empoitant du doigt la responsabilité de la France
00:53:25dans la mort de son mari. L'individu est
00:53:27un capverdien multirécidiviste.
00:53:29Il a réellement été fait pour l'arrêter.
00:53:31Il était d'ailleurs alcoolisé
00:53:33le soir du drame. Écoutez Harmonie Comine.
00:53:37Je l'affirme haut et fort.
00:53:39La France a tué mon mari.
00:53:41La France
00:53:43a tué mon mari,
00:53:45le père de mes enfants.
00:53:47La France a tué
00:53:49mon mari par son insuffisance,
00:53:51son racisme. Pourquoi ?
00:53:53Pourquoi cet homme multirécidiviste
00:53:55peut-il évoluer en toute liberté ?
00:53:57Quand est-ce
00:53:59que nos législatifs ouvriront réellement
00:54:01les yeux ? Faut-il
00:54:03qu'il soit touché directement pour agir ?
00:54:05Combien de
00:54:07morts avant que ces assassins
00:54:09soient vraiment punis ?
00:54:11Alors l'individu est un
00:54:13capverdien multirécidiviste.
00:54:15Rien n'a été réellement fait pour l'empêcher
00:54:17de sévir. Il était d'ailleurs
00:54:19alcoolisé le soir du drame. Déjà condamné
00:54:21dix fois et lundi soir
00:54:23il était alcoolisé. Vous avez été nombreux
00:54:25évidemment à réagir. Marie-Victoire
00:54:27Dieudonné.
00:54:33Amant de lieu l'anapoule, un mouchoir à la main,
00:54:35la veuve d'Éric Comines,
00:54:37l'ancien cri du cœur.
00:54:39Je l'affirme haut et fort,
00:54:41la France a tué mon mari.
00:54:43Dans sa prise de parole lors de l'hommage rendu
00:54:45à son défunt mari,
00:54:47Harmonie Comines dénonce l'insuffisance
00:54:49de la France face aux auteurs de
00:54:51délits routiers. Pourquoi cet homme
00:54:53multirécidiviste peut-il évoluer
00:54:55en toute liberté ?
00:54:57Quand est-ce que nos législatifs
00:54:59ouvriront réellement les yeux ?
00:55:01Faut-il qu'il soit touché directement
00:55:03pour agir ?
00:55:05Combien de morts avant que ces assassins
00:55:07soient vraiment punis ?
00:55:09Un sentiment partagé par ceux
00:55:11qui sont venus assister aux hommages pour son
00:55:13mari, comme ici à Cannes.
00:55:15Tous sont extrêmement affectés.
00:55:17Un membre des forces de l'ordre
00:55:19tel que celui-là
00:55:21a été tué par un voyou.
00:55:23C'est inadmissible.
00:55:25On était là,
00:55:27d'une part pour soutenir la famille,
00:55:29bien sûr, mais aussi pour
00:55:31dire notre colère.
00:55:33C'est juste insupportable.
00:55:35Je suis issu de l'immigration.
00:55:37On m'a appris à respecter le pays qui nous accueille.
00:55:39Je suis en colère.
00:55:41Je suis en colère, il y en a marre.
00:55:43Dans son discours, le maire
00:55:45de Cannes, David Lysnard, a appelé
00:55:47à la responsabilité de chacun
00:55:49pour que ce drame ne se reproduise plus.
00:55:51Il est temps, explique-t-il,
00:55:53de retrouver une autorité juste.
00:55:57Le chauffard meurtrier
00:55:59a été déféré au parquet
00:56:01de Grasse et mis en examen hier soir.
00:56:03On va retrouver devant le tribunal de Grasse
00:56:05Corentin Alonso et Olivier Gangloff.
00:56:07Corentin, on connaît désormais la version
00:56:09des faits du suspect.
00:56:13Le suspect a affirmé en garde à vue
00:56:15avoir percuté le gendarme involontairement
00:56:17et pris de panique. Il ne s'est pas
00:56:19arrêté. Il explique ne pas avoir
00:56:21vu le gendarme sur la chaussée.
00:56:23Il a subi, au cours de cette
00:56:25garde à vue, un examen psychiatrique.
00:56:27L'expert a conclu
00:56:29à ce stade, à son entière responsabilité
00:56:31pénale et à son accessibilité
00:56:33à une sanction pénale.
00:56:35Hier soir, il a été mis
00:56:37en examen pour meurtre sur
00:56:39personne dépositaire de l'autorité publique.
00:56:41Le parquet de Grasse a précisé
00:56:43que l'enquête a été confiée à la brigade
00:56:45de recherche de Cannes et à la section
00:56:47de recherche de Marseille. Le suspect
00:56:49est depuis hier soir placé
00:56:51en détention provisoire.
00:56:53Merci beaucoup Corentin Alonso
00:56:55avec Olivier Gangloff.
00:56:57À la Grande-Motte, l'Algérien de 33 ans
00:56:59soupçonné d'avoir incendié la synagogue
00:57:01de la Grande-Motte a été mis en examen et écroué
00:57:03hier soir. D'après le parquet national
00:57:05antiterroriste, l'homme s'est radicalisé
00:57:07ces derniers mois, Marine.
00:57:09Il a nourri une haine des juifs en se focalisant
00:57:11sur la situation en Palestine. Deux autres personnes
00:57:13ont été mises en examen et placées sous contrôle
00:57:15judiciaire. Écoutez ce qui s'est passé
00:57:17à la prison de l'île
00:57:19Séquedun. Les auteurs
00:57:21des coups de feu sont encore ce matin activement
00:57:23recherchés. Selon nos informations, deux
00:57:25individus ont visé
00:57:27hier après-midi le centre pénitentiaire
00:57:29avec des kalachnikovs.
00:57:31Au moins une vingtaine de douilles ont été prélevées
00:57:33au sol. Le véhicule volé utilisé pour cet assaut
00:57:35a été retrouvé incendié.
00:57:37Le syndicat pénitentiaire UFAP demande
00:57:39à ce que des moyens soient déployés pour
00:57:41protéger le personnel. Écoutez.
00:57:43La structure, c'est un moulin
00:57:45en fait. On peut rentrer comme on veut jusqu'à la porte d'entrée.
00:57:47Il n'y a pas de barrière de sécurité. Il n'y a rien du tout.
00:57:49On demande à ce que le site soit sécurisé.
00:57:51Ça fait un an que les travaux auraient dû commencer.
00:57:53Il n'y a toujours rien à l'heure actuelle. Ça retarde, ça retarde
00:57:55et puis arrive ce qui arrive aujourd'hui.
00:57:57Heureusement, il n'y a pas eu de
00:57:59drame à déplorer. Mais ça devient de plus en plus
00:58:01dangereux d'aller exercer au sein
00:58:03des structures pénitentiaires. C'est vrai que ce n'est pas la
00:58:05première fois, mais il faut espérer que ce serait la dernière.
00:58:07Il faut que l'administration s'y prenne en compte
00:58:09ce qui se passe. Il faut que nos
00:58:11dirigeants comprennent ce qui se passe,
00:58:13la dangerosité de nos missions,
00:58:15la dangerosité du métier. Ce qu'il faut,
00:58:17c'est sécuriser les domaines. Il n'y a pas d'autre
00:58:19choix. Il faut sécuriser les domaines. Ce n'est pas normal
00:58:21que des gens armés puissent
00:58:23venir dans un véhicule jusqu'à une porte d'entrée,
00:58:25puissent sortir, tirer librement
00:58:27et repartir comme si de rien n'était.
00:58:29Ce n'est pas normal. On ne peut plus travailler dans ces conditions-là.
00:58:31Ce n'est pas possible.
00:58:33On n'en sait plus sur les circonstances du
00:58:35voyage du Bayezian, le bateau de
00:58:37Mike Lynch, le Bill Gates
00:58:39britannique comme on le surnommait.
00:58:41Il a coulé au large de la Sicile.
00:58:43On apprend que le capitaine
00:58:45de ce yacht a mis exactement
00:58:4732 minutes
00:58:49à tirer une fusée de détresse.
00:58:5132 minutes entre le début de la tempête
00:58:53et le premier tir de fusée de détresse.
00:58:55Le bateau avait même déjà sombré
00:58:57quand la première fusée de détresse a été
00:58:59tirée. Michel Chevalet,
00:59:01qu'est-ce qu'on sait ce matin sur le scénario
00:59:03de cette catastrophe ?
00:59:0522 personnes à bord, 7 morts.
00:59:07On commence seulement à le reconstituer.
00:59:09Il y a trois éléments à tenir compte,
00:59:11comme dans les catastrophes aériennes.
00:59:13Le premier, c'est la météo qui est la clé.
00:59:15Il y a eu une forte tempête
00:59:17qui avait été tout de même
00:59:19une situation orageuse.
00:59:21On aurait pu mettre en alerte
00:59:23pour les autres bateaux. C'est ce qu'ont fait les pêcheurs.
00:59:25Les pêcheurs ne sont pas sortis.
00:59:27C'est-à-dire qu'en l'espace de quelques minutes,
00:59:29on est passé de 10 km à l'heure
00:59:31à des rafales à 140 km par heure
00:59:33avec des vagues de 3 à 5 m.
00:59:35Et peut-être une trombe
00:59:37qui aurait touché le bateau.
00:59:39On attend d'autres précisions de la météo.
00:59:41Le deuxième, c'est le comportement du bateau.
00:59:43Ce n'est pas un petit. Il fait 56 m.
00:59:45Il a un mât fou, d'ailleurs, de 75 m,
00:59:47ce qui pose des problèmes d'équilibre.
00:59:49Pour un bateau, vous savez qu'il y a deux paramètres
00:59:51qui sont la clé.
00:59:53Le premier, c'est ce qu'on appelle l'angle de stabilité,
00:59:55c'est-à-dire l'inclinaison du bateau jusqu'où il peut pencher
00:59:57et ne plus pouvoir se redresser.
00:59:59Et apparemment, ça a été dépassé.
01:00:01Et puis le deuxième, c'est l'angle
01:00:03d'envahissement de l'eau.
01:00:05Et donc là, ça pose le problème
01:00:07de la préparation.
01:00:09Quand il va y avoir un coup de tabac,
01:00:11évidemment, l'équipage prend les mesures.
01:00:13C'est-à-dire qu'on vérifie les amarres,
01:00:15on met peut-être en route les moteurs diesel
01:00:17pour garder le cap, la mobilité,
01:00:19les groupes électrogènes,
01:00:21fermer toutes les écoutilles, les prises d'air,
01:00:23les portes étanches sur le pont arrière.
01:00:25Est-ce que ça a été fait ?
01:00:27Pour le moment, on n'a pas encore tous les éléments.
01:00:29Et surtout, le comportement du commandant.
01:00:31On a l'impression que tout le monde dormait
01:00:33après avoir fait une grande fête
01:00:35sur le bateau.
01:00:37Tout le monde dormait.
01:00:39Et l'homme de quart qui aurait dû sonner l'alerte,
01:00:41réveiller tout le monde,
01:00:43le commandant sur la passerelle,
01:00:45apparemment, ça n'a pas été fait.
01:00:47Vous savez, ça me rappelle étrangement
01:00:49ce qui s'est passé avec l'Airbus,
01:00:51le Rio-Paris, où là, l'équipage
01:00:53n'a pas pris les mesures,
01:00:55le commandant de bord n'a pas pris les mesures
01:00:57pour sauver l'avion.
01:00:59Là, c'est un peu le cas qui s'est passé.
01:01:01Merci beaucoup Michel.
01:01:03Évoquer son salaire reste tabou
01:01:05pour plus d'un Français sur deux.
01:01:07C'est ce que révèle une étude du cabinet de gestion
01:01:09Yomoni.
01:01:11Oui, en famille ou avec des amis,
01:01:1358% se refusent à aborder le sujet.
01:01:15C'est encore pire avec des inconnus,
01:01:17puisque les deux tiers des Français
01:01:19refusent catégoriquement de donner
01:01:21le montant de leur salaire avec une personne
01:01:23Vous êtes à l'aise avec ça
01:01:25ou pas les uns les autres ?
01:01:27Moi, je n'ai pas de problème.
01:01:29Ça m'a pas égal.
01:01:31Franchement, on devine
01:01:33combien on gagne dans le journalisme.
01:01:35Il y a des grilles maintenant qui s'enculent.
01:01:37Donc voilà.
01:01:39Moi, ce que je dis, c'est toujours très relatif ces choses-là.
01:01:41C'est-à-dire que les salaires...
01:01:43Généralement, quand on gagne peu d'argent, on le dit.
01:01:45Quand on gagne peu d'argent, on le dit.
01:01:47Quand on gagne beaucoup d'argent, on le dit moins.
01:01:49Ah oui, c'est comme ça que ça marche.
01:01:51Ce qui est plus compliqué,
01:01:53c'est pour les grands patrons
01:01:55qui doivent donner leur salaire
01:01:57dans les rapports d'activité annuel.
01:01:59Et donc là, on sait qu'ils gagnent plusieurs millions d'euros.
01:02:01Ça crée des tensions sociales.
01:02:03Allez, le sport tout de suite
01:02:05avec les Jeux Paralympiques.
01:02:07Ça a débuté.
01:02:09Ça y est, il y a eu la cérémonie d'ouverture hier.
01:02:21Un record pour transformer votre canapé
01:02:23en vrai lit.
01:02:25Votre programme avec la Maison Convertible.
01:02:27Cérémonie d'ouverture
01:02:29des Jeux Paralympiques hier.
01:02:31Place de la Concorde et sur les Champs-Élysées.
01:02:33Oui, les 4 400 athlètes
01:02:35ont paradé hier soir.
01:02:37Le spectacle est réalisé par Thomas Joly,
01:02:39baptisé Paradoxe.
01:02:41Il voulait célébrer tous les corps
01:02:43parmi les artistes qui ont participé.
01:02:45Le chanteur néssemblable Lucky Love
01:02:47ou encore Chris qui a revisité
01:02:49l'Olympique de Marseille en 2019.
01:02:51Votre programme est fini
01:02:53depuis 8 secondes.
01:02:55Un temps record pour transformer votre canapé
01:02:57en vrai lit.
01:02:59Votre programme avec la Maison Convertible.
01:03:03C'était votre programme
01:03:05avec Original.
01:03:07Le nouveau parfum à la Coste.
01:03:09Quelles sont les villes de France
01:03:11les plus sûres ? Valeurs Actuelles publie
01:03:13une étude sur ce thème
01:03:15et on va en parler dans un instant
01:03:17avec Amaury Bucot.
01:03:23C'est News, il est 7h15,
01:03:25on est avec Amaury Bucot.
01:03:27Le magazine Valeurs Actuelles
01:03:29sort aujourd'hui son grand classement
01:03:31des villes les plus sûres de France.
01:03:33Voilà la une pour en parler.
01:03:35Vous êtes avec nous.
01:03:37Vous êtes au fait des questions
01:03:39liées à la sécurité et à la police.
01:03:41C'est votre domaine Amaury.
01:03:43Expliquez-nous d'abord comment ce classement
01:03:45a été élaboré.
01:03:47Nous avons recueilli les dernières données statistiques
01:03:49du ministère de l'Intérieur qui ont été publiées
01:03:51en juillet dernier et qui concernent
01:03:53la sécurité de l'année 2023.
01:03:55C'est un rapport extrêmement touffu
01:03:57et nous n'avons gardé que tout ce qui concerne
01:03:59la sécurité publique ville par ville
01:04:01c'est-à-dire les cambriolages,
01:04:03les vols, les vols dans les voitures,
01:04:05les vols de voitures, les dégradations publiques,
01:04:07les agressions, etc.
01:04:09Et nous avons ajouté un facteur qui est très important
01:04:11c'est celui du nombre
01:04:13le taux de policiers municipaux par habitant
01:04:15pour, si vous voulez, valoriser les villes
01:04:17qui font un effort sur la sécurité.
01:04:19Le but avec tout ce travail
01:04:21c'est d'attribuer une note sur 20 à chacune
01:04:23de ces villes de plus de 50 000 habitants
01:04:25et de pouvoir faire ce classement
01:04:27des villes à la fois les plus sûres
01:04:29mais aussi, à l'inverse, les plus dangereuses.
01:04:31Bon alors, c'est écrit
01:04:33courbe, voie, recette de la ville la plus sûre de France.
01:04:35Il n'y a plus de suspense.
01:04:37Que donnent les résultats
01:04:39de ce classement ? On a envie de savoir
01:04:41ce qu'il faut habiter pour
01:04:43avoir le plus de sécurité.
01:04:45Là où vous avez le moins de chances d'avoir de problèmes
01:04:47dans la rue, c'est courbe, voie
01:04:49en banlieue parisienne, mais c'est aussi
01:04:51Maud, la ville de Jean-François Copé en Seine-et-Marne.
01:04:53Vous avez encore Ajaccio en Corse
01:04:55et puis derrière il y a Levallois-Paris
01:04:57c'est toujours en banlieue parisienne et enfin
01:04:59Orléans qui arrive en cinquième place
01:05:01et à l'inverse, les villes qui sont
01:05:03les plus dangereuses, les moins sûres
01:05:05contre toute attente, j'allais dire
01:05:07ce n'est pas Marseille mais Lille qui arrive en tête
01:05:09suivie de Saint-Denis. Marseille
01:05:11est en troisième position devant
01:05:13Bordeaux ou encore Lyon.
01:05:15Lille, mairie socialiste,
01:05:17Marseille, mairie socialiste, Bordeaux, mairie socialiste
01:05:19ou écologiste
01:05:21et Lyon, écologiste
01:05:23aussi.
01:05:25Et puis vous avez encore Grenoble qui arrive
01:05:27derrière ou d'autres villes, Rouen aussi.
01:05:29Donc effectivement, on se rend compte
01:05:31si vous voulez que...
01:05:33En fait, les villes les plus dangereuses sont
01:05:35en général des grosses
01:05:37agglomérations, souvent dirigées effectivement
01:05:39par la gauche ou des écologistes
01:05:41dont la sécurité n'est pas la priorité
01:05:43à l'inverse des villes les plus sûres où souvent
01:05:45ce sont des maires très proactifs
01:05:47qui font de la prévention, qui font de l'urbanisme
01:05:49pour répartir les populations pour qu'il y ait moins de problèmes
01:05:51et qui mettent en place des polices
01:05:53municipales très fortes
01:05:55avec notamment de la vidéosurveillance pour aider
01:05:57la police nationale. Est-ce qu'on a le détail
01:05:59de ce classement par type de délit ?
01:06:01Les cambriolages, les agressions, les vols
01:06:03pour avoir une cartographie de la délinquance par exemple ?
01:06:05Oui, alors c'est très intéressant. On sait par exemple
01:06:07que c'est à Neuilly-sur-Seine,
01:06:09une ville plutôt bourgeoise et calme
01:06:11qu'il y a le moins d'agressions.
01:06:13C'est à Orléans qu'il y a le moins de vols
01:06:15de véhicules et enfin c'est à Ajaccio,
01:06:17en Corse toujours, qu'il y a le moins de cambriolages
01:06:19et à l'inverse, là où il y a
01:06:21le plus d'agressions c'est à Rouen et Saint-Denis.
01:06:23Le plus de vols sans violence
01:06:25c'est à Paris, la capitale,
01:06:27et le plus de vols de véhicules c'est à Marseille
01:06:29et enfin, où est-ce qu'on recense
01:06:31le plus de cambriolages, c'est à
01:06:33Fontenay-sous-Bois.
01:06:35Merci beaucoup Amaury.
01:06:37On va regarder à nouveau
01:06:39la une de Valeurs Actuelles.
01:06:41C'est à partir d'aujourd'hui
01:06:43dans les bons kiosques.
01:06:45Dans les kiosques comme on dit.
01:06:47Merci beaucoup. Restez bien avec nous
01:06:49dans un instant. L'économie,
01:06:51on va parler de la France et les Français
01:06:53qui ont le moral. Les Français ont le moral
01:06:55pour eux, Eric. Moins pour
01:06:57le pays mais ils ont le moral pour eux.
01:06:59On va voir ça avec vous dans un instant.
01:07:03...
01:07:05Eric de Ritmaten,
01:07:07l'économie, on va parler du moral des Français.
01:07:09Il n'a jamais été aussi haut le moral
01:07:11des Français. En tout cas,
01:07:13pas depuis le début de la guerre en Ukraine.
01:07:15On a pourtant l'impression que les choses ne vont pas
01:07:17si bien en France, Eric. Oui, parce que vous savez,
01:07:19d'abord, quand on vous demande est-ce que ça va,
01:07:21est-ce que vous avez le moral, vous aurez
01:07:23tendance à dire, écoutez, pour la France
01:07:25ça ne va pas fort. C'est vrai quand on voit l'économie,
01:07:27quand on voit la politique. Mais si on vous
01:07:29demande, vous, est-ce que ça va,
01:07:31la réponse c'est, ah bah oui on a le moral,
01:07:33les vacances étaient bonnes et puis en plus, les Jeux
01:07:35olympiques étaient vraiment super.
01:07:37Bon, ça c'est la vérité et ce n'est pas
01:07:39moi qui le dis, c'est l'INSEE, l'Institut
01:07:41de la Statistique. En fait, le moral des
01:07:43Français remonte en grande partie
01:07:45parce qu'il y a eu les vacances et puis les JO,
01:07:47ils sont pour beaucoup. C'est un peu la
01:07:49trêve olympique que tout le monde apprécie
01:07:51actuellement. Finalement, ça a du bon cette trêve.
01:07:53On aimerait que ça dure. On n'est quand même
01:07:55pas le pays le plus heureux du monde.
01:07:57Ce qui est intéressant c'est que l'INSEE a mesuré
01:07:59le moral sur une base.
01:08:01La base c'est 100.
01:08:03Quand on est à 100, tout va bien.
01:08:05Là actuellement, on est à 92, donc ça veut dire
01:08:07qu'on est en dessous de la ligne de flottaison
01:08:09si je puis dire. Mais cela progresse
01:08:11quand même de mois en mois et surtout depuis le début
01:08:13de la guerre en Ukraine, on remonte
01:08:15parce que l'an dernier, le moral n'était pas bon
01:08:17à cause des tensions internationales, il y avait l'inflation
01:08:19et désormais, comme le retour des prix
01:08:21est plutôt plus sage,
01:08:23on a le moral qui revient.
01:08:25La situation économique ne fait pas peur aux Français ?
01:08:27Non, parce que si vous voulez, aujourd'hui
01:08:29la situation économique
01:08:31c'est surtout lié au pouvoir d'achat.
01:08:33Les chiffres montrent que finalement, le pouvoir d'achat
01:08:35n'est pas si mauvais que ça. On a bien vu que le SMIC
01:08:37augmentait plus vite que l'inflation.
01:08:39C'est sûr, c'est acquis, ce sont les chiffres
01:08:41qui le disent. Que deuxièmement, quand on a
01:08:43un peu d'argent de côté, on est plutôt bien rémunéré.
01:08:45Quand on regarde la bourse l'an dernier,
01:08:47c'était quand même 14% de progression.
01:08:49Donc, au point de vue argent, je ne parle pas
01:08:51des plus modestes et qui ont vraiment du mal,
01:08:53on s'en sort pas mal. Il y a le chômage.
01:08:55Pendant des années, c'était une catastrophe en France.
01:08:57C'était une peur qui a dominé la société.
01:08:59Aujourd'hui, on trouve du travail
01:09:01si on veut, bien sûr. Et puis, il y a même
01:09:03une pénurie de main d'oeuvre. Donc, finalement, le chômage,
01:09:05ce n'est plus un problème.
01:09:07Vous avez retrouvé un rapport sur le bonheur
01:09:09publié par les Nations Unies
01:09:11il y a quelques mois.
01:09:13J'étais étonné parce que ce rapport montre
01:09:15que finalement, la France n'est même plus
01:09:17dans le top 20 des pays les plus heureux du monde.
01:09:19C'est la Finlande. On se demande pourquoi.
01:09:21Alors, d'après ce que j'ai vu,
01:09:23ils ont une autre vision du bonheur
01:09:25parce qu'ils sont plus zen et puis peut-être
01:09:27qu'ils apprécient plus la nature. Enfin, ils trouvent des sources
01:09:29de bonheur autre part que dans le pouvoir d'achat
01:09:31ou la vie, j'allais dire,
01:09:33matérielle, matérialiste.
01:09:35Mais la France, c'est embêtant
01:09:37parce qu'on était dans le top 10 à une époque.
01:09:39Maintenant, on est 27e.
01:09:41On est sorti du top 20. Pourtant, c'est un pays
01:09:43qui est protecteur. C'est un pays qui est généreux.
01:09:45C'est un pays qui est social, qui en fait beaucoup
01:09:47pour tout le monde. Mais on ne s'en rend plus compte.
01:09:49Et moi, je vais terminer par un point.
01:09:51Ces acquis, ces avantages et ces petits bonheurs
01:09:53français, ils fondent
01:09:55peu à peu. On le voit bien.
01:09:57Et c'est peut-être ça qui est préoccupant
01:09:59pour l'avenir et qui empêche de voir
01:10:01aujourd'hui, en France, la vie en rose.
01:10:03Effectivement.
01:10:05C'est quoi les petits bonheurs français
01:10:07que vous avez en tête ?
01:10:09Le plan économique,
01:10:11c'est d'abord d'avoir la chance de pouvoir
01:10:13se déplacer très facilement.
01:10:15On a le réseau TGV, les aéroports.
01:10:17On a des paysages extraordinaires.
01:10:19On peut entreprendre quand même assez librement.
01:10:21On peut créer des sociétés maintenant
01:10:23très facilement en France. On a quand même
01:10:25des rémunérations qui sont à la base
01:10:27relativement acceptables.
01:10:29Et puis, on est protégé, il faut bien le dire.
01:10:31Vous me dites que la France se rend compte
01:10:33que ses atouts fondent petit à petit.
01:10:35Les atouts qui fondent ?
01:10:37On le dit souvent,
01:10:39le milieu hospitalier, le monde de la santé,
01:10:41l'éducation nationale, tous ces services
01:10:43publics pour lesquels on paye cher avec nos impôts
01:10:45qui se dégradent d'année en année.
01:10:47Et puis, la sécurité publique, on l'entend bien
01:10:49avec cette femme qui a perdu son mari.
01:10:51On voit bien qu'aujourd'hui,
01:10:53la sécurité n'est plus forcément garantie.
01:10:55Et on paye pourtant pour cela,
01:10:57donc voilà la déception.
01:10:59Merci beaucoup Eric de Reitmaten,
01:11:01tous les matins, décryptage économique.
01:11:037h25, Le Temps, on commence avec la météo des plages.
01:11:17Jusqu'à 21 degrés à Grandville,
01:11:19un index UV modéré en raison des nuages
01:11:21en altitude. Le risque d'averse
01:11:23sera rare et très localisé sur le nord
01:11:25de la côte atlantique. Les derniers aoussiers
01:11:27auront 23 degrés à l'ombre à Noirmoutier
01:11:29et un océan à 19.
01:11:31Évitez la baignade sous les averses
01:11:33orageuses dans le sud-ouest, 25 degrés prévus
01:11:35en fin d'après-midi à Arcachon, une eau
01:11:37à 23 degrés sur le Pays Basque.
01:11:39Un indice UV modéré de 5.
01:11:41Quelques rares gouttes de pluie possibles
01:11:43sur le golfe du Lion et un vent d'autant
01:11:45plus modéré, vous allez le voir dans le bulletin météo,
01:11:47de la chaleur à Sanary, par exemple,
01:11:4930 degrés. Enfin, les fortes chaleurs vont
01:11:51se maintenir dans le sud-est, plus de 30
01:11:53degrés à l'ombre et 28 dans une mer
01:11:55toujours chaude, et c'est un indice UV
01:11:57élevé.
01:11:59La météo des plages avec BDR.fr
01:12:01L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
01:12:03et lingots d'or. L'agence BDR, partenaire
01:12:05de votre nouvelle épargne.
01:12:07Le Temps, Alexandra Blanc.
01:12:09Rejoindre le mouvement
01:12:11de la rénovation énergétique.
01:12:13La météo avec Groupe Verlaine.
01:12:15Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:12:17Groupe Verlaine.
01:12:19La météo avec du beau temps
01:12:21en Bretagne, Alexandra.
01:12:23Oui, d'excellentes conditions pour nos amis bretons
01:12:25aujourd'hui, avec le jour qui se lève
01:12:27cette image prise
01:12:29il y a seulement quelques minutes.
01:12:31Alors là, on aperçoit quelques nuages, mais a priori,
01:12:33au fil des heures, on va retrouver un ciel
01:12:35de plus en plus dégagé, avec des températures
01:12:37qui vont légèrement baisser par rapport
01:12:39à hier, mais globalement, c'est une belle journée
01:12:41qui vous attend, et donc on salue
01:12:43les bretons ce matin.
01:12:45Au programme, une dégradation rageuse attendue
01:12:47en cette journée de jeudi. On retrouve
01:12:49un temps un petit peu plus instable,
01:12:51avec des orages, parfois localement, assez forts
01:12:53ce matin, entre les Charentes
01:12:55et l'Estuaire de la Gironde. On retrouvera
01:12:57partout ailleurs, globalement, de bonnes conditions.
01:12:59On le disait, quelques nuages en allant
01:13:01vers la Bretagne, mais dans l'après-midi, regardez,
01:13:03on attend du grand beau temps, près des Côtes
01:13:05de la Manche, notamment du côté de Saint-Malo
01:13:07ou encore en remontant en direction
01:13:09de la Côte d'Opale ou encore du département
01:13:11de la Manche, mais attention, on va surveiller
01:13:13des orages bien localisés,
01:13:15relativement forts, vous le voyez, entre
01:13:17le Pays-Basque, l'Élande, la Gironde
01:13:19ou encore en remontant vers le centre
01:13:21Val-de-Loire. Attention, ces orages pourraient être
01:13:23localement assez forts, donc vraiment
01:13:25situation à surveiller. Néanmoins,
01:13:27aucune vigilance orange n'a été émise
01:13:29par Météo France, et puis on a du grand beau temps
01:13:31notamment en allant vers les régions de l'Est.
01:13:33Si vous êtes à Strasbourg, à Dijon,
01:13:35à Lyon, ou encore en allant vers la Côte
01:13:37d'Azur, le ciel restera parfaitement
01:13:39dégagé. On retrouve néanmoins quelques
01:13:41entrées maritimes autour du Golfe du
01:13:43Lyon avec le maintien du vent d'autant.
01:13:45Les températures sont globalement
01:13:47assez douces ce matin, 18-19 degrés
01:13:49pour le bassin parisien, déjà 21 degrés
01:13:51pour le Pays-Basque ou encore 24
01:13:53degrés à Nice. Et dans l'après-midi,
01:13:55les températures vont baisser à l'ouest
01:13:57avec les orages. On perd localement
01:13:59jusqu'à 5-6 degrés par rapport à hier,
01:14:01avec 24 degrés du côté de la Rochelle
01:14:03ou encore de Bordeaux. Vous aurez 26 degrés
01:14:05à Paris, 25 degrés à Rennes
01:14:07tandis que la chaleur se maintient
01:14:09sur le flanc est du pays avec 35
01:14:11degrés du côté de Lyon ou encore
01:14:13de Strasbourg. Et vous aurez en moyenne
01:14:1533 degrés à Besançon, tout comme
01:14:17du côté de Bastia ou encore d'Ajaccio.
01:14:19La suite du programme, attention, maintient
01:14:21des orages pour la fin de semaine avec
01:14:23une dégradation rageuse. Vendredi,
01:14:25de la pluie sur le nord et puis samedi et dimanche
01:14:27avec un temps assez agité.
01:14:29Situation à confirmer puisque
01:14:31certains modèles météo divergent
01:14:33ne donnent pas forcément les mêmes estimations
01:14:35mais a priori ça s'annonce quand même assez
01:14:37orageux.
01:14:39Rejoindre le mouvement de la rénovation
01:14:41énergétique. C'était La Météo
01:14:43avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisée
01:14:45dans les énergies renouvelables.
01:14:47Groupe Verlaine.
01:14:49CNews, il est 7h30. Merci d'être avec nous
01:14:51à la Une ce matin. Cet appel
01:14:53à l'aide, appel à l'aide d'une élu
01:14:55de Nouvelle-Calédonie. Sonia
01:14:57Baques sera avec nous en plateau
01:14:59à 8h30. La Nouvelle-Calédonie
01:15:01où règne le chaos.
01:15:03On vous décrit ce matin la situation sur place.
01:15:05La France attend toujours
01:15:07son nouveau gouvernement. Encore
01:15:09aucun compromis n'a été trouvé pour
01:15:11un gouvernement de coalition avec la droite
01:15:13mais il pourrait y avoir un compromis autour d'un gouvernement
01:15:15d'entrepreneurs, de bons gestionnaires,
01:15:17de patrons d'entreprises. Agnès
01:15:19Verdier-Molinier sera avec nous pour en parler.
01:15:21Et puis, les jeux
01:15:23paralympiques. Ca y est,
01:15:25les premières épreuves aujourd'hui.
01:15:27Il y aura 28
01:15:29athlètes et on va en parler avec le général
01:15:31Paul Sanzet. C'est le commandant des sports
01:15:33militaires. Il est avec nous ce
01:15:35matin.
01:15:37La Nouvelle-Calédonie plongée
01:15:39dans un chaos économique,
01:15:41un chaos social
01:15:43et un chaos sécuritaire.
01:15:45Sonia Baques, qui est élu
01:15:47local, sera avec nous.
01:15:49Elle lance un appel à l'aide
01:15:51trois mois après les émeutes.
01:15:53Les dégâts sont estimés à 4 milliards d'euros sur la
01:15:55CGPL. Sur place, les habitants se sentent
01:15:57démunis, Maxime Legay.
01:15:59C'est un montant
01:16:01vertigineux.
01:16:034,2 milliards d'euros.
01:16:05Voilà la somme demandée ce mercredi
01:16:07par le congrès de Nouvelle-Calédonie
01:16:09à l'Etat français pour reconstruire
01:16:11l'archipel ravagé après
01:16:13les émeutes de mai dernier.
01:16:15Pour certains habitants, la situation
01:16:17sur place reste difficile et
01:16:19incertaine. Ca va être très compliqué
01:16:21encore dans les mois à venir. Après, il y a la date
01:16:23fatidique, entre guillemets,
01:16:25si je puis dire, du 24 septembre.
01:16:27C'est le jour du
01:16:29rattachement de la France à la Nouvelle-Calédonie.
01:16:31On est un peu dans l'incertitude, en fait.
01:16:33Les gens ont envie de reprendre
01:16:35une vie normale, mais on a
01:16:37toujours cette date un peu butoir, et puis
01:16:39reconstruire si derrière
01:16:41c'est rebrûlé ou repillé.
01:16:43Quel est l'intérêt, en fait ?
01:16:45Dans cette conjoncture, d'autres
01:16:47résidents ont préféré quitter le territoire.
01:16:49On a aussi également beaucoup de
01:16:51vagues de départ.
01:16:53On a eu des chiffres, un peu, quelques échos
01:16:55entre 17 000 à 25 000
01:16:57départs. Les gens, oui, quittent le
01:16:59territoire par peur, par...
01:17:01Certains ont perdu leur boulot,
01:17:03donc c'est compliqué de
01:17:05vivre en Calédonie parce que le coût de la vie est
01:17:07relativement élevé.
01:17:09Et surtout, certains ont peur,
01:17:11peur pour leurs enfants, leur famille.
01:17:13Le plan de reconstruction de
01:17:15l'archipel reste à négocier avec l'Etat
01:17:17et sera présenté au futur
01:17:19gouvernement national.
01:17:21Et on sera avec Sonia Baques,
01:17:23présidente de la province sud
01:17:25de Nouvelle-Calédonie. Elle sera avec nous à
01:17:278h30. Le chaos est total
01:17:29en Nouvelle-Calédonie et j'ai l'impression que
01:17:31plus personne n'en parle. On va en parler
01:17:33dans la matinale de CNews.
01:17:35Sonia Baques va lancer un appel à l'aide à
01:17:378h30. Soyez là si vous le pouvez.
01:17:39Nouvelle journée de consultation pour le président de la République.
01:17:41On n'a toujours pas de Premier ministre.
01:17:43Emmanuel Macron va recevoir Carole Delgar,
01:17:45Renaud Muselier, David Lysnard.
01:17:47Jules Torres, quels sont les derniers noms qui
01:17:49circulent pour Matignon ? Petit 1 et petit 2.
01:17:51Est-ce qu'on a une idée de la date
01:17:53à laquelle le président de la République va annoncer
01:17:55sa décision ? Je vais répondre à votre
01:17:57deuxième question. Tout d'abord, là, on se situe
01:17:59plutôt... En tout cas, c'est imminent.
01:18:01Emmanuel Macron part en Serbie
01:18:03aujourd'hui jusqu'à vendredi soir.
01:18:05Et samedi, il pourrait nommer un Premier ministre.
01:18:07Ça pourrait être aussi lundi prochain ou dans le cours
01:18:09de la semaine prochaine. Mais en tout cas,
01:18:11ça va arriver dans les deux prochaines semaines.
01:18:13Ensuite, évidemment, beaucoup de noms arrivent
01:18:15mais à mesure que les options
01:18:17se réduisent pour le président de la République.
01:18:19On sait qu'hier, les Républicains n'ont pas du tout été
01:18:21contents du deuxième rendez-vous qu'ils ont eu
01:18:23à l'Élysée. Ils ont parlé d'un entretien décevant
01:18:25et ont missionné, en tout cas ont demandé
01:18:27à ce que le président ne procrastine plus.
01:18:29Donc, ils ne veulent pas du tout
01:18:31rentrer dans cette coalition gouvernementale.
01:18:33Donc, ce ne sera probablement pas
01:18:35un Premier ministre de droite. Donc, la solution
01:18:37pour Emmanuel Macron, c'est
01:18:39d'attirer quelqu'un qui vient plutôt du centre-gauche,
01:18:41qui est un social-démocrate, un réformiste,
01:18:43qui n'appartienne pas au Front populaire. Et donc là,
01:18:45évidemment, il y a plusieurs noms qui sont
01:18:47sur la table. Bernard Cazeneuve, évidemment,
01:18:49Laurent Fabius, Pierre Moscovici,
01:18:51il y a aussi Didier Migaud, vous savez,
01:18:53le président de la Haute Autorité
01:18:55à la Transparence de la Vie Publique, ancien président
01:18:57de la Cour des Comptes, ancien député
01:18:59du Parti Socialiste,
01:19:01qui n'est pas du tout sur la ligne d'Olivier Faure,
01:19:03c'est-à-dire l'alliance avec le nouveau Front populaire,
01:19:05et la France Insoumise.
01:19:07Donc, voilà, il y a plein de cartes qui sont sur la table.
01:19:09Emmanuel Macron va continuer
01:19:11ses consultations, en effet, ce matin, notamment avec
01:19:13le gars qui fait partie de cette frange qui n'est
01:19:15pas alignée sur Olivier Faure. Il recevra aussi
01:19:17Renaud Mugellet, le président de la région PACA,
01:19:19et le président de l'Association des maires de France
01:19:21David Lysnard. Donc, voilà, il va continuer
01:19:23des consultations. Ses équipes vont continuer à sonder
01:19:25parce que lui, évidemment, il sera en Serbie pour
01:19:27discuter de l'adhésion du pays
01:19:29à l'Union européenne. Mais, voilà,
01:19:31ça devrait arriver dans les jours à venir.
01:19:33Merci beaucoup, Jules Torres. On accueille
01:19:35le général Paul Sanzet. Bonjour, mon général.
01:19:37Bonjour. Merci d'être avec nous.
01:19:39Commandant des sports militaires, vous envoyez
01:19:4128 para-athlètes. L'armée envoie
01:19:4328 para-athlètes aux Jeux
01:19:45olympiques. Après
01:19:4779 athlètes valides,
01:19:49puisqu'ils ont remporté, vous le savez,
01:19:51probablement, 21 médailles françaises.
01:19:53Effectivement. On est très fiers. Et on va en parler
01:19:55dans un instant, juste après la petite pause.
01:19:57On va en savoir
01:19:59plus sur ces 28 para-athlètes de l'armée.
01:20:01A tout de suite.
01:20:07CNews, il est 7h38. Merci
01:20:09d'être avec nous. Vous avez probablement été
01:20:11bouleversé par ce qu'a dit la veuve d'Eric
01:20:13Comine, le gendarme tué par un chauffard
01:20:15meurtrier. Lundi soir, à
01:20:17Mougins, la France a tué mon mari.
01:20:19Elle reproche à la France d'être trop
01:20:21laxiste. C'est un appel au sursaut
01:20:23en réalité qu'elle a lancé. Alors, la question que
01:20:25je vous pose ce matin, est-ce que vous pensez qu'elle va être
01:20:27entendue ? Est-ce que vous pensez qu'il y aura un avant
01:20:29et un après ? Vous avez flashé le QR code et enregistré
01:20:31vos vidéos. Voici vos réponses.
01:20:33La raison de
01:20:35dire ça, parce qu'en fait,
01:20:37il y a le gouvernement, mais il y a aussi les Français.
01:20:39Mais on va aller jusqu'où
01:20:41comme ça ? Parce que ça va
01:20:43empirer, ça va aller de pire en pire.
01:20:45Si on laisse faire comme ça, les gens vont faire ce qu'ils veulent.
01:20:47On va arriver à une guerre qui va être
01:20:49insoutenable, qu'on ne pourra plus tenir.
01:20:51Je pense qu'il est grand temps
01:20:53de réagir. Et les Français aussi, il faut qu'ils
01:20:55arrivent à réfléchir. C'est aussi leur
01:20:57protection d'aider
01:20:59la gendarmerie, la police.
01:21:01Franchement, là, il faut vraiment agir.
01:21:03Je suis tout à fait d'accord avec
01:21:05cette dame qui a gardé
01:21:07beaucoup de dignité.
01:21:09Il est vrai que la France,
01:21:11en matière de justice,
01:21:13on se demande où elle est passée.
01:21:15Parce que les victimes sont condamnées
01:21:17et les assassins sont
01:21:19libérés. Et évidemment, comme
01:21:21ils sont totalement impunis,
01:21:23ils recommencent indéfiniment, encore et
01:21:25encore. Une fois l'aveu d'un gendarme
01:21:27assassiné en France,
01:21:29j'ose dire la vérité de tout ce qui se
01:21:31passe. J'espère que
01:21:33les institutions en prendront note,
01:21:35que la justice sera beaucoup moins laxiste,
01:21:37que l'État se réveillera.
01:21:39Et il n'est pas
01:21:41normal que tout cela arrive.
01:21:43Ensuite, il y a aussi des partis politiques
01:21:45qui attisent la haine
01:21:47des gendarmes. Donc,
01:21:49il faut que tout cela change
01:21:51pour remettre les choses dans l'ordre.
01:21:53Et moi, je dis aux gendarmes, bougez-vous.
01:21:55Voilà, vous continuez
01:21:57à enregistrer
01:21:59les vidéos et à flasher le QR code.
01:22:01On vous entendra également
01:22:03à 8h30. Le général Paul
01:22:05Sanzet est avec nous.
01:22:07Merci d'être là. Merci beaucoup d'être là.
01:22:09Vous êtes le commandant des sports militaires.
01:22:11Et l'armée
01:22:13envoie des militaires aux Jeux Olympiques.
01:22:15Alors, on le disait juste avant la petite pause pub,
01:22:17vous avez déjà envoyé des militaires aux JO
01:22:19au mois d'août. Et là, vous envoyez des
01:22:21militaires pour les Paralympiques.
01:22:23On a fait le tiers des médailles françaises
01:22:25pour les Jeux Olympiques. Et on va essayer
01:22:27de faire aussi bien pour les Jeux Paralympiques.
01:22:29Oui, c'est ça. On le sait peu que
01:22:31l'armée envoie des militaires.
01:22:33En fait, il y a un lien ancestral depuis 150 ans
01:22:35entre les sports militaires
01:22:37et le sport français.
01:22:39On en parle moins, mais les plus anciens se souviennent
01:22:41de la fameuse caricature de Feuzan en 1960
01:22:43après le revers des Jeux de Rome,
01:22:45où on voyait le général
01:22:47de Gaulle en survêtement
01:22:49en disant, il faut que je m'occupe de tout ici.
01:22:51Et il avait confié aux militaires le soin
01:22:53de remettre un peu de verticalité,
01:22:55on va dire, dans le système.
01:22:57Le dessinateur du Figaro,
01:22:59le dessinateur de presse,
01:23:01Jacques Feuzan.
01:23:03Ce ne sont que des militaires ?
01:23:05Ce sont des militaires,
01:23:07ils appartiennent tous aux bataillons de Joinville,
01:23:09l'armée de champions dont je porte l'insigne ici.
01:23:11Pour ceux qui sont blessés,
01:23:13qui n'ont plus l'aptitude
01:23:15physique pour
01:23:17avoir signé un contrat militaire,
01:23:19ils ont un statut de civils de la Défense.
01:23:21Mais en réalité,
01:23:23ils sont complètement intégrés
01:23:25et ils sont les étendards
01:23:27des armées, de la gendarmerie.
01:23:29En tant que commissaire au sport militaire,
01:23:31j'ai la responsabilité du sport pour les trois armées
01:23:33et la gendarmerie nationale
01:23:35et les services du ministère des armées.
01:23:37Vous êtes le patron des sports dans l'armée ?
01:23:39Je suis monsieur sport pour 350 000 militaires.
01:23:41Tout simplement.
01:23:43C'est impressionnant.
01:23:45Regardons ensemble
01:23:47un ancien tireur d'élite qui va participer
01:23:49aux épreuves de para-tirs sportifs.
01:23:51Jean-Louis Michaud.
01:23:53Ancien tireur d'élite
01:23:55au sein du 7e bataillon de chasseurs alpins
01:23:57de Bourg-Saint-Maurice, grenoblois.
01:23:59Il est un passionné de sport
01:24:01après des opérations extérieures au Sénégal, au Tchad
01:24:03et en République centrafricaine.
01:24:05Une mine antipersonnelle
01:24:07lui coûte sa jambe droite
01:24:09lors d'une mission en Afghanistan en 2011.
01:24:11Et là, il entame
01:24:13une carrière de footballeur dans l'équipe de France de foot
01:24:15pour amputer avant d'intégrer
01:24:17l'équipe de France para-tirs sportifs.
01:24:19Jean-Louis, c'est vraiment l'exemple
01:24:21du combattant dans l'âme
01:24:23qui s'est reconstruit avec
01:24:25un peu l'aide du système militaire, c'est-à-dire que
01:24:27nous engageons des sportifs de haut niveau
01:24:29à qui nous confions un contrat
01:24:31militaire, ils intègrent
01:24:33le bataillon de Jouinville, ils vont performer.
01:24:35Ça c'est, je dirais,
01:24:37la passerelle entre le monde civil
01:24:39et le monde militaire, et le monde militaire aide
01:24:41le monde civil, en particulier le sport français
01:24:43à performer.
01:24:45Dans le cas de Jean-Louis, c'est un peu différent, c'est un militaire
01:24:47donc issu des armées,
01:24:49en l'occurrence des chasseurs alpins,
01:24:51qui après une blessure
01:24:53s'est reconstruit, notamment
01:24:55à l'aide de notre système de reconstruction des blessés
01:24:57par le sport, système qui nous
01:24:59pilotons depuis Fontainebleau, le centre
01:25:01des sports de la défense que je commande,
01:25:03et nous accueillons dans ce centre à peu près
01:25:05700 blessés par an, physiques
01:25:07ou psychiques, à qui nous
01:25:09aidons à reprendre, je dirais,
01:25:11confiance en eux-mêmes à travers l'activité sportive,
01:25:13à travers des compétitions amicales,
01:25:15et puis les plus emblématiques qu'on peut citer,
01:25:17c'est les challenges
01:25:19ad victoriam, qu'organise l'armée de terre,
01:25:21ou bien les challenges
01:25:23invictus game, de nos amis britanniques.
01:25:25Des britanniques, bien sûr, avec le prince
01:25:27Harry qui les harène.
01:25:29Pour terminer sur Jean-Louis, parce qu'on pourrait
01:25:31parler longuement de son parcours, qui est vraiment très riche,
01:25:33il a, par ses propres
01:25:35forces, il a réussi
01:25:37à dépasser sa blessure
01:25:39et à atteindre le niveau olympique,
01:25:41et finalement, nous l'avons recruté tout
01:25:43dernièrement dans le bâtiment de Joinville,
01:25:45et en réalité, c'est lui-même, et avec ses camarades
01:25:47qui l'ont soutenu, du 7e bataillon de chasseurs alpins,
01:25:49qui est à l'origine de sa reconstruction.
01:25:51Et des grands champions sont passés
01:25:53par le bataillon de Joinville, Platini,
01:25:55Noah, ou encore Zidane,
01:25:57rien que ça. Guy Dru,
01:25:59Jean-François Lamour, ils sont tous passés.
01:26:01Ils sont tous passés. Qu'est-ce que les,
01:26:03ça sera ma dernière question, mais qu'est-ce que
01:26:05les militaires ont de plus, les athlètes
01:26:07militaires ont de plus, les athlètes de l'armée ont de plus
01:26:09que les autres ? Alors ce que nous essayons de donner
01:26:11à nos jeunes athlètes militaires, c'est
01:26:13forcément l'esprit d'équipe, y compris
01:26:15pour ceux qui sont dans une discipline très, très,
01:26:17très individuelle, mais
01:26:19également un
01:26:21certain recul pour encaisser le stress,
01:26:23parce que le stress de la compétition, c'est un peu comme le stress
01:26:25des opérations, on s'y prépare,
01:26:27c'est pas inné,
01:26:29il faut savoir gérer
01:26:31la montée de pression, gérer le
01:26:33sommeil, gérer la récupération, et ça
01:26:35évidemment, les armées, compte tenu de leur expérience
01:26:37dans les opérations modernes, sont
01:26:39capables d'apporter une grosse plus-value.
01:26:41Général Paul Sanzet.
01:26:43Avant de partir, je voulais remettre un petit cadeau
01:26:45à ma voisine de droite.
01:26:47Comme vous le savez,
01:26:49la charte olympique, l'article 40,
01:26:51interdit aux armées, et d'ailleurs à toutes
01:26:53les fédérations, d'afficher dans l'enceinte
01:26:55des stades olympiques, une appartenance
01:26:57quelconque, donc c'est neutralité absolue.
01:26:59En revanche, vous, vous n'avez pas cette exigence,
01:27:01et donc si vous voulez faire un peu de publicité
01:27:03pour les armées et leurs champions,
01:27:05je vous en prie, surtout ne...
01:27:07C'est ce qu'on fait ce matin.
01:27:09Et si ma voisine de droite,
01:27:11un peu plus à droite,
01:27:13son mauvais jeu de mot,
01:27:15elle veut bien accueillir...
01:27:17C'est peut-être présent.
01:27:19Vous avez raison.
01:27:21Vous êtes ma première télévision.
01:27:23C'est sur CNews que ça se passe, vous le savez.
01:27:25C'est pour ça que dès que le général Clermont
01:27:27m'a alerté, m'a dit
01:27:29ça serait vraiment bien, je me suis dit, évidemment,
01:27:31bien sûr, on est ravis de vous avoir accueillis.
01:27:33Merci de votre accueil, merci de soutenir nos athlètes.
01:27:35On est avec eux.
01:27:37Merci beaucoup, mon général.
01:27:39Merci d'être venu.
01:27:41Agnès Verdier-Molinier.
01:27:43Vous ne le portez pas, vous n'êtes pas comme Alexandre.
01:27:45Ça ne colle pas.
01:27:47Vous l'avez dans votre cœur.
01:27:49Vous interveniez
01:27:51tout à l'heure sur Europe 1
01:27:53pour dire que vous croyez encore à une sortie
01:27:55par le haut de la situation dans laquelle se trouve la France.
01:27:57Quelle est votre idée exactement ?
01:27:59On parle beaucoup, Romain, d'un gouvernement technique
01:28:01ou politico-technique.
01:28:03C'est vrai que c'est un sujet
01:28:05qui revient en boucle et la question,
01:28:07c'est qu'est-ce que ça veut dire technique ?
01:28:09Est-ce que ça veut dire un gouvernement
01:28:11technocratique, avec que des technos
01:28:13issus du Conseil d'État,
01:28:15Cour des Comptes, Inspection des Finances,
01:28:17avec des ministres qui, finalement,
01:28:19feraient doublon avec leurs administrations
01:28:21parce qu'on a déjà, vous le savez, Romain,
01:28:23une administration surpuissante en France.
01:28:25C'est eux, en réalité, qui gèrent la France
01:28:27le plus souvent et le résultat, il n'est pas
01:28:29brillant. La France, on est
01:28:31lanterne rouge en zone euro sur le déficit
01:28:33public, là, pour 2024.
01:28:35On a la dette qui a le plus augmenté
01:28:37depuis 2017, avec 12 points
01:28:39d'augmentation de la dette entre 2017
01:28:41et 2023. Alors, moi,
01:28:43ce que je dis, c'est qu'il y a des athlètes
01:28:45dans l'armée, il y a aussi des athlètes
01:28:47dans la gestion en France, c'est nos entrepreneurs.
01:28:49Et je pense
01:28:51qu'il pourrait y avoir un consensus autour
01:28:53de l'idée d'un gouvernement d'entrepreneurs,
01:28:55de bons gestionnaires.
01:28:57On a déjà essayé des ministres issus de la société
01:28:59civile ou des entrepreneurs ?
01:29:01Oui. Alors, à chaque fois qu'on dit ministre de la société
01:29:03civile, en réalité, c'est souvent ministre
01:29:05qui vient, justement, de la technostructure.
01:29:07Et puis, on dit, c'est des gens de la société
01:29:09civile. Mais, en fait, quand on regarde dans
01:29:11le détail les CV des ministres,
01:29:13souvent, ils sont issus des administrations
01:29:15qu'ensuite, ils vont diriger. C'était déjà le cas
01:29:17entre 2017 et 2022. On se souvient
01:29:19de Born, Blanquer, Buzyn,
01:29:21Pénicaud. Ils sont tous issus, en fait,
01:29:23de la haute fonction publique.
01:29:25Ce n'est pas pareil de dire,
01:29:27finalement, on pourrait avoir un Premier ministre et des ministres
01:29:29qui viennent d'entreprises,
01:29:31qui ont développé des entreprises,
01:29:33qui ont créé des entreprises, qui savent gérer
01:29:35des comptes, qui savent créer de la valeur
01:29:37ajoutée. En fait, ça n'a rien à voir. Et, justement,
01:29:39on rassurait les entrepreneurs
01:29:41qui ont beaucoup de projets à l'arrêt en ce moment dans la situation
01:29:43actuelle d'incertitude, mais on rassurait
01:29:45aussi, et ça, c'est très important,
01:29:47ceux qui prêtent à la France sur
01:29:49les marchés pour financer notre dette et pour
01:29:51payer, justement, tous nos services publics.
01:29:53Est-ce que les entrepreneurs sont prêts
01:29:55à y aller, à entrer dans un gouvernement ?
01:29:57Alors, c'est une bonne question,
01:29:59mais, d'ailleurs, ce ne serait pas
01:30:01forcément pour très longtemps, parce qu'on dit aussi
01:30:03qu'il y aura peut-être une dissolution
01:30:05encore dans un an. Donc, ce serait peut-être
01:30:07l'idée de faire le travail pendant un an
01:30:09et d'y aller à fond pour mieux gérer
01:30:11la France. Après, moi,
01:30:13ce qui m'a frappée, c'est qu'il y a eu une enquête
01:30:15de l'ACPME qui est sortie fin juin et
01:30:17qui montre que nos chefs d'entreprise,
01:30:19ils ont très bien compris la situation, et peut-être
01:30:21mieux que les politiques et que les technos,
01:30:23parce qu'ils sont 78 % à considérer
01:30:25commenter les dépenses publiques,
01:30:27risqueraient de conduire la France à la faillite
01:30:29et sous tutelle du FMI.
01:30:31Il faudrait un accord avec un nombre de députés
01:30:33majoritaires pour y arriver, ça, de toute façon.
01:30:35Oui, mais qui peut être contre
01:30:37un gouvernement d'entrepreneurs, de gens qui
01:30:39savent gérer, qui savent justement
01:30:41créer de la richesse et qui seraient capables
01:30:43de mieux équilibrer nos comptes publics et de
01:30:45mieux créer de la croissance et de
01:30:47finalement nous permettre à tous de gagner
01:30:49mieux notre vie, d'avoir de meilleurs niveaux
01:30:51de salaires, de meilleurs emplois.
01:30:53Personne ne peut être contre, donc finalement
01:30:55je suis sûre que les Français aussi seraient d'accord.
01:30:57Il faudrait leur poser la question. Merci beaucoup.
01:30:59On va voir ce qui va se sortir du chapeau.
01:31:01Pour l'instant, on n'a même pas le Premier ministre.
01:31:03On verra pour le gouvernement, mais on n'a même pas le Premier ministre,
01:31:05et encore moins le projet. Merci beaucoup Agnès.
01:31:077h48, le retour de
01:31:09Julien Doré avec une reprise de
01:31:11Mylène Farmer. C'est la musique.
01:31:23Julien Doré revisite
01:31:25le fameux « Pourvu qu'elle soit douce »
01:31:27de la chanteuse Mylène Farmer.
01:31:29Premier extrait de son futur album de reprise
01:31:31qui sortira le 8 novembre. On l'écoute.
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01:39:49On a les images de ce qui s'est passé lundi soir au moment où Eric Comine a été tué.
01:39:54Regardez, on vous épargne le choc qui est ultra violent.
01:39:57Sur ces images de vidéosurveillance, on voit à droite Eric Comine qui fait un contrôle.
01:40:04Il est gendarme, il fait un contrôle, il est sur la voie publique et il demande aux voitures de s'arrêter.
01:40:09Et apparaît à gauche le chauffard meurtrier qui entre dans le champ,
01:40:13qui effectue un changement de voie avant de percuter de plein fouet le gendarme de 54 ans ne lui laissant aucune chance.
01:40:21Je le répète, on vous épargne le choc.
01:40:23Hier, la veuve d'Eric Comine a provoqué un séisme en pointant du doigt la responsabilité de la France dans la mort de son mari.
01:40:31Oui, l'individu est un capverdien récidiviste.
01:40:34Rien n'a réellement été fait pour l'empêcher de sévir.
01:40:36Il était d'ailleurs alcoolisé le soir du drame, Marie-Victoire Dieudonné.
01:40:41Amant de lieu l'anapoule, un mouchoir à la main, la veuve d'Eric Comine lance un cri du cœur.
01:40:46Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari.
01:40:51Dans sa prise de parole lors de l'hommage rendu à son défunt mari,
01:40:54Harmonie Comine dénonce l'insuffisance de la France face aux auteurs de délits routiers.
01:41:00Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?
01:41:05Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ?
01:41:09Faut-il qu'il soit touché directement pour agir ?
01:41:12Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ?
01:41:17Un sentiment partagé par ceux qui sont venus assister aux hommages pour son mari,
01:41:21comme ici à Cannes.
01:41:23Tous sont extrêmement affectés.
01:41:25Qu'un membre des forces de l'ordre tel que celui-là ait été tué par un voyou, c'est inadmissible.
01:41:34On était là d'une part pour soutenir la famille, bien sûr, mais aussi pour dire notre colère.
01:41:42C'est juste insupportable. Je suis ici de l'immigration.
01:41:45On m'a appris à respecter le pays qui nous accueille.
01:41:49Je suis en colère. Je suis en colère et à la marre.
01:41:52Dans son discours, le maire de Cannes, David Lysnard, a appelé à la responsabilité de chacun
01:41:57pour que ce drame ne se reproduise plus.
01:42:00Il est temps, explique-t-il, de retrouver une autorité juste.
01:42:05La garde à vue du suspect a été levée.
01:42:08Il a été ensuite déféré au parquet de Grasse, puis mis en examen hier soir.
01:42:12Oui, on va retrouver notre équipe sur place.
01:42:14Corentin Alonso et Olivier Gangloff.
01:42:16Corentin, on connaît désormais la version des faits du suspect.
01:42:21Exactement. Le suspect a reconnu en garde à vue avoir percuté le gendarme de manière involontaire.
01:42:27Il affirme ne pas l'avoir vu sur la chaussée et pris de panique.
01:42:30Il a quitté les lieux. Il a subi, au cours de cette garde à vue, un examen psychiatrique.
01:42:35L'expert a conclu à ce stade à son entière responsabilité pénale
01:42:39et à son accessibilité à une sanction pénale.
01:42:42Hier soir, vous l'avez dit, il a été mis en examen pour meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique.
01:42:48Le parquet de Grasse a précisé que l'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Cannes
01:42:53et à la section de recherche de Marseille.
01:42:56Le suspect est depuis hier soir placé en détention provisoire.
01:43:00Il risque pour ces faits au maximum la réclusion criminelle à perpétuité.
01:43:06Merci beaucoup Corentin.
01:43:08Corentin Alonso avec Olivier Gangloff.
01:43:10Des individus ont tiré hier après-midi sur le mur de la prison de l'île Soquedin avec des kalachnikovs.
01:43:16Les auteurs des coups de feu sont toujours recherchés ce matin.
01:43:19Au moins une vingtaine de douilles ont été prélevées au sol.
01:43:22Donc au moins 20 impacts.
01:43:23Selon nos informations, le véhicule volé utilisé pour cet assaut a été retrouvé incendié.
01:43:28Le syndicat pénitentiaire UFAP demande à ce que des moyens soient déployés pour protéger le personnel écouté.
01:43:34La structure c'est un moulin en fait.
01:43:36On peut rentrer comme on veut jusqu'à la porte d'entrée.
01:43:38Il n'y a pas de barrière de sécurité, il n'y a rien du tout.
01:43:40On demande à ce que le site soit sécurisé.
01:43:42Ça fait un an que les travaux auraient dû commencer.
01:43:44Il n'y a toujours rien à l'heure actuelle.
01:43:45Ça retarde, ça retarde et puis arrive ce qui arrive aujourd'hui.
01:43:48Heureusement, il n'y a pas eu de drama déploré.
01:43:50Mais ça devient de plus en plus dangereux d'aller exercer au sein des structures pénitentiaires.
01:43:54C'est vrai que ce n'est pas la première fois, mais il faut espérer que ce sera la dernière.
01:43:57Il faut que l'administration aussi prenne en compte ce qui se passe.
01:44:00Il faut que nos dirigeants comprennent ce qui se passe, la dangerosité de nos missions, la dangerosité du métier.
01:44:06Ce qu'il faut, c'est sécuriser les domaines.
01:44:08Il n'y a pas d'autre choix, il faut sécuriser les domaines.
01:44:11Ce n'est pas normal que des gens armés puissent venir dans un véhicule jusqu'à une porte d'entrée,
01:44:15puis sortir, tirer librement et repartir comme si de rien n'était.
01:44:19Ce n'est pas normal.
01:44:20On ne peut plus travailler dans ces conditions-là.
01:44:21Ce n'est pas possible.
01:44:23On en sait plus sur les circonstances du naufrage du Bayezian, le bateau, le yacht qui a coulé au large de la Sicile,
01:44:30avec Mike Lynch, le Bill Gates britannique, qui fait partie des sept morts.
01:44:40Il y avait 22 personnes, il y a eu sept morts dans ce naufrage.
01:44:43On apprend que le capitaine a mis exactement 32 minutes après le début de la tempête pour tirer une fusée de détresse.
01:44:4832 minutes, c'est énorme.
01:44:49Alors que le bateau avait déjà sombré en plus.
01:44:51Michel Chevalet, qu'est-ce qu'on sait de ce qui s'est passé ?
01:44:53C'est un scénario catastrophique.
01:44:56Il n'y a jamais une cause, il y en a de multiples.
01:44:59La première, il y a eu une tempête brutale, il y avait une situation orageuse.
01:45:03Est-ce que la météo l'avait bien prévenue ?
01:45:06Attention, il va y avoir un grand coup de tabac qui a amené à une trombe, on n'en est pas sûr.
01:45:12Ça a été très violent et très rapide.
01:45:14La deuxième, c'est le comportement du bateau.
01:45:16Vous savez que tous les bateaux, ils ont des limites sur les angles d'inclinaison.
01:45:19Or celui-ci tout de même, c'est pas un petit, mais il avait un mât de 75 mètres, une quille avec un lèse de 12 tonnes.
01:45:26Donc ce qui est intéressant, c'est de savoir l'angle par lequel il peut s'incliner la limite.
01:45:31Et après se redresser de lui-même.
01:45:33Sinon, il va passer sur le dos.
01:45:36Ça, on ne le sait pas.
01:45:37Et puis le troisième, c'est le comportement de l'équipage.
01:45:40Comment dans une situation pré-orangeuse, le commandant de bord ne prend pas les mesures ?
01:45:44Ça se prépare.
01:45:45Un bateau, on ferme toutes les écoutilles, on met en route les moteurs diesel pour pouvoir qu'il soit manœuvrant et non pas sur son angle.
01:45:51De façon à ce qu'il puisse s'orienter.
01:45:53On ferme tout.
01:45:54Il y a sur le pont supérieur, il y a des portes étanches.
01:45:59Elles étaient fermées.
01:46:00De toute façon, il a embarqué.
01:46:02Il s'est couché, il a embarqué de l'eau et il a coulé très rapidement.
01:46:05Et donc, comment se faisait-il que c'était à 3h50 du matin, après une grande fête ?
01:46:12Tout le monde dormait et que le signal d'alarme n'a pas été tiré pour réveiller les gens.
01:46:16Et notamment, il y avait cinq personnes qui étaient dans un local fermé.
01:46:19Michel Chevalet avec nous.
01:46:21Merci beaucoup, Michel.
01:46:22Restez bien sur CNews.
01:46:23Dans un instant, Sébastien Chenu, invité de la grande interview avec Florian Tardif.
01:46:27A tout de suite.
01:46:32Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale et vice-président du Rassemblement national et député RN du Nord,
01:46:38est l'invité de la grande interview.
01:46:41Bonjour Sébastien Chenu.
01:46:42Vous êtes vice-président du Rassemblement national et député RN du Nord.
01:46:45Vous êtes rare à vous exprimer en cette rentrée.
01:46:48Merci d'avoir accepté cette invitation.
01:46:49Pourquoi une telle discrétion au sein du Rassemblement national ?
01:46:51D'abord, on n'a pas pour habitude simplement de commenter l'actualité.
01:46:55Nous sommes des acteurs politiques et on a plutôt envie de préparer la rentrée, de la préparer politiquement.
01:47:00Ce sera l'occasion d'ailleurs, Marine Le Pen et Nain Beaumont, la semaine prochaine, de faire un discours de rentrée.
01:47:06Jordan Bardella, lors d'un grand meeting qu'on tiendra le premier week-end d'octobre dans les Alpes-Maritimes,
01:47:10de donner également le cap, nos propositions.
01:47:13Mais nous n'avons pas vocation simplement à commenter les Jeux olympiques ou quoi que ce soit.
01:47:18En revanche, notre boulot...
01:47:20Quoi que ce soit, c'est peut-être ce qui se passe avec le président de la République, il cherche toujours...
01:47:24Ce sont les internoiements d'Emmanuel Macron.
01:47:26On ne va pas commenter chaque jour un coup la présidente du Conseil régional de la Réunion,
01:47:30le lendemain la dame de la comptabilité de la mairie de Paris, une écologiste en perdition, Mme Thubiana.
01:47:35Enfin tous les jours, il y avait un nom, on n'allait quand même pas tous les jours se positionner
01:47:39et dire le mal qu'on pensait de ces gens qui ont abîmé le pays.
01:47:43Donc à Emmanuel Macron de trouver des solutions de la situation dans laquelle il a mis les Français.
01:47:48A nous de trouver les solutions pour répondre au quotidien, au problème du quotidien des Français.
01:47:53Parce que ces problèmes, ils demeurent.
01:47:55Le pouvoir d'achat, l'immigration, l'insécurité, on en a des exemples criant chaque jour.
01:48:00Donc c'est nous, première force d'opposition, avec les presque 130 députés du Rassemblement national,
01:48:06presque 150 avec nos alliés d'Éric Ciotti, de demain préparer la grande alternance.
01:48:11Parce qu'évidemment la situation qu'il y a devant nous ne pourra pas tenir très longtemps.
01:48:16Et je ne vois pas comment d'ailleurs on trouvera des solutions dans le pays avec des majorités si relatives,
01:48:21c'est-à-dire en fait inexistantes.
01:48:23On comprend également par vos propos que vous soutenez le choix du président de la République
01:48:27de ne pas avoir nommé à l'hôtel de Matignon Lucie Castex.
01:48:30Néanmoins, est-ce que tout premier ministre issu de la gauche pourrait être censuré de votre part ?
01:48:37Je dis la gauche et non le Nouveau Front Populaire.
01:48:39Je pense bien évidemment à un nom qui circule, celui de Bernard Cazeneuve.
01:48:42D'abord, tout premier ministre qui appliquerait le programme du Nouveau Front Populaire.
01:48:47Là-dedans c'est de la dérégulation carcérale, c'est une immigration incontrôlée,
01:48:53une charge financière totalement insupportable pour les Français.
01:48:57Donc tout ce qui appliquerait le programme du Front Populaire, oui, nous les censurions.
01:49:01Pour le reste, ce n'est pas une question d'hommes.
01:49:03C'est-à-dire que Bernard Cazeneuve qui a été un très mauvais premier ministre sous François Hollande,
01:49:07si l'idée saugrenue était de le voir revenir, ce serait pour savoir ce qu'il veut faire.
01:49:12Moi j'attendrai de voir d'abord ce que Bernard Cazeneuve propose.
01:49:15Mais je ne vois pas tellement la plus-value d'une personnalité comme Bernard Cazeneuve.
01:49:19Je n'ai rien contre lui à titre personnel.
01:49:21Mais sur quoi est-ce qu'il veut s'attaquer ?
01:49:23À l'immigration, à l'insécurité, au pouvoir d'achat, à la fraude fiscale et sociale ?
01:49:28Quelles sont les grandes lignes directrices ?
01:49:30Quand on fait de la politique, c'est pour trouver des solutions pour répondre aux aspirations des Français.
01:49:35Et ce n'est pas parce qu'on a mis gentiment un voile pudique sur les problèmes des Français cet été
01:49:40grâce aux Jeux Olympiques qui ont été bien réussis, avec un été dans lequel, je rappelle,
01:49:45un Français sur deux ne part pas en vacances.
01:49:47On retrouve à la rentrée un pays apaisé.
01:49:50La France est confrontée à des problèmes absolument insupportables.
01:49:53Un mur budgétaire qui arrive.
01:49:55Je ne suis pas sûr que Bernard Cazeneuve soit un magicien.
01:49:57Hier, sur nos deux antennes, Sébastien Chenu, Manuel Bompard a expliqué
01:50:00qu'il appelait les députés de l'opposition, on comprend vous,
01:50:03à voter la destitution du président de la République qu'il compte proposer.
01:50:06Est-ce que c'est envisageable, au sein du Rassemblement National,
01:50:09de voter pour une telle destitution ?
01:50:11Définitivement, la France insoumise est la plus grande escroquerie politique qu'on ait connue.
01:50:15Une escroquerie vis-à-vis de ses électeurs, d'ailleurs.
01:50:18En quoi ?
01:50:19Quand il disait qu'on fera le SMIC à 1 600 euros, on va faire ceci ou cela,
01:50:22il savait très bien qu'avec 190 députés, il n'avait aucune capacité à faire passer un seul texte.
01:50:28La seule capacité qu'ils avaient, c'était de se faire censurer immédiatement.
01:50:31Donc, ils ont fait espérer des électeurs sur des propositions dont ils savent qu'elles n'aboutiront jamais.
01:50:36Deuxième escroquerie, la destitution.
01:50:39C'est techniquement totalement impossible.
01:50:41D'abord, c'est très complexe, c'est très long.
01:50:44Il faut deux tiers de la majorité de l'Assemblée, deux tiers du Sénat.
01:50:47Je rappelle que les socialistes et les écologistes, les fameux alliés de la France insoumise,
01:50:51ont déjà dit que non.
01:50:52Pour eux, c'était totalement saugrenu.
01:50:54Donc, faire espérer les gens sur des voies de garage, sur des impasses, sur des voies sans issue,
01:50:59c'est une escroquerie politique.
01:51:01Donc, pour vous, la destitution, ce sera non ?
01:51:03Mais parce que c'est impossible à mettre en œuvre, ça n'a aucun sens.
01:51:06Je veux dire, moi, je n'ai aucun affect pour Emmanuel Macron.
01:51:09Je pense qu'à la fin, le président de la République, si la situation est coincée,
01:51:12il n'aura pas d'autre choix qu'un, ou redissoudre dans un an, ou partir et démissionner.
01:51:18C'est ça, ce que nos institutions permettent à Emmanuel Macron.
01:51:22Le reste, c'est un bidouillage qui n'aboutira pas.
01:51:25Or, je n'ai pas le goût de l'énergie mal employée.
01:51:29Je pense que la situation du pays ne le permet pas.
01:51:32Donc, les atternoiements, les bidouillages, les escroqueries politiques de la France insoumise,
01:51:37ça suffit, il faut du concret.
01:51:39Hier, vous avez très certainement dû entendre Harmonie Comine,
01:51:43la France a tué mon mari par son laxisme.
01:51:45Je la cite, son insuffisance et son excès de tolérance, émotions et colères sourdes, légitimes.
01:51:51Et au-delà de cela, partagez-vous, ce matin, sur nos deux antennes, son constat.
01:51:55Oui, je partage son constat, et comment ne pas être, comment dire,
01:52:00expressivement perturbé par le discours d'Harmonie Comine,
01:52:04un discours plein de dignité, plein de force,
01:52:07et qui met le doigt sur les lâchetés de ceux qui nous gouvernent,
01:52:10qui dit, finalement, en creux, que ceux qui prennent la perpétuité dans notre pays, ce sont les familles.
01:52:15Dire un mot aussi, peut-être parce qu'il y a une cagnotte qui a été mise en ligne
01:52:19par la fondation de la gendarmerie pour aider Harmonie Comine et sa famille,
01:52:23et je veux en parler parce que c'est sous l'égide de la gendarmerie nationale,
01:52:26et je pense qu'il faut le dire, mais au-delà de cela, Harmonie Comine dit avec cette force,
01:52:31cette sérénité aussi, et cette lucidité, ce que pensent beaucoup de Français.
01:52:37Il y a une responsabilité collective de l'ensemble des dirigeants ces dernières décennies.
01:52:41Bien sûr, tous ceux qui sont succédés depuis 30 ans n'ont fait que ruiner l'autorité,
01:52:46affaiblir toutes les formes d'autorité, empêcher notre police, notre gendarmerie
01:52:51de pouvoir exercer sa mission avec foi, en les soutenant,
01:52:58raison pour laquelle nous nous sommes favorables à une présomption de légitime défense.
01:53:02En réalité, il faut que la police n'ait pas peur d'être sanctionnée
01:53:05si elle se retrouve elle-même dans une situation de danger,
01:53:07donc il faut soutenir nos forces de l'ordre.
01:53:09Il faut un travail formidable, on l'a vu pendant les Jeux Olympiques,
01:53:11il faut un travail formidable, et quand il y a près de 70 faits de contrôle
01:53:18qui ne sont pas au volant de refus d'obtempérer dans notre pays,
01:53:26on peut se dire que c'est un miracle qu'il n'y ait pas davantage de victimes.
01:53:30Donc oui, soutenir nos forces de l'ordre, revoir aussi l'appareil judiciaire.
01:53:34Est-ce qu'il y a un problème migratoire ?
01:53:35La loi immigration que vous avez votée permet de remédier, par exemple,
01:53:38à ce qui s'est passé, ce Cap-Verdien qui a été condamné à de multiples reprises.
01:53:43Elle autorise l'expulsion à présent des étrangers, y compris en situation régulière,
01:53:46condamnée ou simplement mise en cause dans une affaire judiciaire.
01:53:49Est-ce que vous saluez la loi immigration ?
01:53:51Est-ce que vous dites on a commencé à franchir une première étape
01:53:56Nous, on avait voté cette loi immigration.
01:53:58Mais on avait dit une chose avec Marine Le Pen à l'Assemblée.
01:54:00On avait dit c'est une toute petite loi qui aura de tout petits effets.
01:54:03En réalité, et vous l'avez dit, c'est un Cap-Verdien multicondamné, multirécidiviste.
01:54:07Qu'est-ce qu'un Cap-Verdien ?
01:54:09Il vient d'un pays qui n'est pas en guerre.
01:54:11Il vient d'un pays dans lequel il pourrait retourner sans trop de problèmes.
01:54:15Fait sur notre territoire après avoir été multicondamné.
01:54:18Il y a un principe sain et qu'il faut absolument insérer, j'allais dire,
01:54:22dans la pensée politique aujourd'hui que nous nous portons,
01:54:25c'est que tout étranger sur notre sol qui commet un délit ou un crime doit être expulsé.
01:54:31Il faut se donner les moyens de faire appliquer ce principe.
01:54:35On en est très loin.
01:54:37Que foutait ce Cap-Verdien sur le territoire français après avoir été multicondamné ?
01:54:40Que fichait l'Algérien qui a attaqué la synagogue de la Grande Motte
01:54:44qui lui aussi n'a rien à faire sur notre territoire ?
01:54:47Qui était lui aussi en situation régulière.
01:54:50D'accord, mais il devrait être expulsé, évidemment, rapidement après sa condamnation.
01:54:56Donc on doit faire en sorte que ce principe soit entendu et reçu comme tel
01:55:01par ceux qui se comportent mal sur notre territoire.
01:55:03Ils doivent savoir qu'à la première infraction, au premier délit, au premier crime,
01:55:08ils seront durement sanctionnés avec la possibilité d'être expulsés.
01:55:12Or, on en est très loin.
01:55:13Sébastien Chenu sur CNE, est-ce que vous nous dites ce matin que l'impunité tue dans notre pays ?
01:55:18Bien sûr que l'impunité tue.
01:55:19Et d'ailleurs, je pense qu'on n'entend pas beaucoup la gauche
01:55:23dans cette triste affaire du commandant de l'adjudant Comines.
01:55:28On ne les entend pas, les grandes voix de la gauche qui pleurnichent matin, midi et soir
01:55:32dès qu'il y a un petit incident ici ou là en banlieue.
01:55:35Bien sûr, parce qu'ils savent l'immense poids de leurs responsabilités.
01:55:39Ils savent l'immense poids qu'ils ont fait peser sur la lâcheté des hommes politiques.
01:55:44Parce qu'en fait, en expliquant matin, midi et soir dans les discours
01:55:48que la police tue, que c'est toujours la faute des mêmes, que les mêmes sont toujours victimes.
01:55:52Eh bien, ils ont distillé un poison qui a rendu beaucoup d'hommes politiques lâches, impuissants,
01:55:58totalement incapables de les affronter parce que la doxa intellectuelle véhiculée par la gauche
01:56:03et par certains de vos confrères aussi, d'ailleurs, sur certaines ondes
01:56:07qui ne font pas du journalisme mais qui font de la politique.
01:56:09Ce sont des combattants sans uniforme.
01:56:11Ce sont des soldats d'une pensée politique sans uniforme.
01:56:15Eh bien, ils ont distillé une forme de lâcheté.
01:56:18Ils ont émasculé la classe politique.
01:56:20J'évoquais à l'instant le discours poignant d'Harmonie Comine
01:56:23qui a déclaré également par deux fois hier, 1981 n'aurait jamais dû exister.
01:56:29On peut y voir une référence à l'année de l'abolition de la peine de mort.
01:56:32Êtes-vous favorable pour son rétablissement au sein du Rassemblement national ?
01:56:36Non, ce n'est pas comme ça que nous envisageons les choses.
01:56:38Nous pensons que si ce débat...
01:56:40En 2012, Marine Le Pen proposait de soumettre aux Français un référendum sur cette question.
01:56:45La première réponse, c'est qu'il faut que lorsqu'il y a une peine de condamnation définitive,
01:56:52elle soit réelle.
01:56:54Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, des gens disent qu'il faudrait rétablir la peine de mort ?
01:56:57Moi, j'entends ça. Je ne balaye pas ça d'un revers de la main.
01:57:00Moi, je suis abolitionniste à titre personnel.
01:57:02Mais j'entends ce que ça veut dire.
01:57:04C'est parce qu'en réalité, la réclusion à perpétuité n'existe pas dans notre pays.
01:57:08Et Dati et Taubira ont une énorme responsabilité.
01:57:11Quand on n'est pas condamné à au-delà de deux ans de prison ferme,
01:57:14le délinquant ne voit jamais les barreaux.
01:57:17Donc la réalité, c'est qu'à partir du moment où il n'y a jamais de perpétuité réelle dans notre pays,
01:57:21les gens considèrent que la justice ne s'applique pas.
01:57:24Allons vers ces peines de perpétuité réelle.
01:57:26N'aménageons pas des peines pour des gens qui ont atteint l'intégrité physique.
01:57:30Construisons des places de prison.
01:57:32Dans notre programme présidentiel, c'était 85 000 places de prison sur cinq ans.
01:57:36Combien on a construit Emmanuel Macron ?
01:57:38Peut-être 15 000 sur les 50 000 qu'il avait proposées.
01:57:41Donc on est très loin du compte.
01:57:43Et à partir du moment où on laisse véhiculer que...
01:57:45Je crois qu'il en avait proposé jusqu'à 15 000 et qu'effectivement,
01:57:49uniquement 2 000, 2 500, 3 000...
01:57:51C'est encore en dessous de ce que j'imaginais, voyez-vous.
01:57:55Ça veut dire que c'est vraiment ridicule, c'est vraiment pas au niveau.
01:57:59Et ça véhicule le fait que notre justice est laxiste,
01:58:03qu'on n'enferme pas les bons.
01:58:05Vous me direz, avec le programme de LFI qui proposait une régulation
01:58:08en faisant sortir 16 000 délinquants, on était à l'opposé de cela.
01:58:12Donc soyons fermes, ayons une justice ferme qui s'applique aussi immédiatement.
01:58:16Tout à l'heure, je parlais de l'Algérien qui a attaqué la synagogue de la Grande Motte.
01:58:21Il faut que la peine s'applique immédiatement.
01:58:24On avait eu des propos antisémites cet été dans le métro.
01:58:27On s'aperçoit que la personne qui est incriminée sera jugée en 2025.
01:58:31La justice doit s'appliquer rapidement, fermement.
01:58:34Sinon, les débats sur la peine de mort vont renaître et il faut les entendre.
01:58:38Ça dit quelque chose de notre société.
01:58:40Ça dit simplement que les Français considèrent qu'on laisse trop faire.
01:58:43Dans votre programme pour les législatives, le Rassemblement national,
01:58:46vous aviez proposé un big bang de l'autorité à l'école.
01:58:49Pensez-vous que la restauration de l'ordre, on en parle depuis plusieurs minutes,
01:58:52doit aussi passer par une réforme profonde du système scolaire ?
01:58:56Et validez-vous, par exemple, cette interdiction du portable jusqu'au collège
01:58:59dont l'expérimentation débute dès cette rentrée ?
01:59:02Oui, bien sûr. D'ailleurs, l'école forme les citoyens de demain.
01:59:06Et donc, on doit pouvoir, à l'école, véhiculer l'idée de l'autorité,
01:59:12restaurer l'autorité.
01:59:13Mais comment faire lorsqu'on lâche des profs face à des hiérarchies
01:59:17qui ne veulent pas de vagues, dans des quartiers excessivement difficiles
01:59:20où ils ne peuvent même pas enseigner une partie de leur programme ?
01:59:23Effectivement, là aussi, il y a tout un chantier à revoir.
01:59:26L'interdiction des tenues religieuses, l'interdiction des portables,
01:59:30les uniformes, tout ceci participe de la restauration de l'autorité à l'école.
01:59:35On en est très loin.
01:59:36Petite dernière question.
01:59:37Trois jours après avoir annoncé le retrait du trompettiste Ibrahim Malouf
01:59:40du jury du festival de Deauville, on apprend que l'actrice et la réalisatrice
01:59:43Mai Nguyen auraient également été vincées de l'organisation.
01:59:47Je précise que c'était avant l'éviction de Bruno Barthes,
01:59:49l'ancien directeur du festival.
01:59:51Qu'est-ce que cela dit de notre société, peut-être plus précisément
01:59:55du milieu artistique ?
01:59:56Que dites-vous ce matin sur CNN 0.1 ?
01:59:58Ce milieu passe son temps à dénoncer son voisin pour des faits réels ou supposés.
02:00:03En ce qui concerne M. Malouf, je crois qu'il a été totalement blanchi
02:00:06des accusations qui étaient contre lui.
02:00:08Mais ce milieu artistique n'en finit pas de couper des têtes,
02:00:10de demander la tête du voisin.
02:00:12Et à jouer à cela, c'est notre société tout entière qui finira par y passer.
02:00:16Moi, je crois que ces gens ne sont pas raisonnables.
02:00:18Lorsque quelqu'un a été condamné, qu'il a payé sa dette à la société,
02:00:21il a le droit de continuer.
02:00:22Lorsque quelqu'un a été blanchi, il a le droit de continuer à avoir une activité.
02:00:26Moi, je n'aime pas les donneurs de leçons.
02:00:27Et bien souvent, le milieu artistique en produit beaucoup.
02:00:29Merci beaucoup Sébastien Chenu.
02:00:31C'était votre grande interview sur CNews à Europe 1.
02:00:33C'est à vous, on a.
02:00:38CNews, il est 8h27.
02:00:40Merci d'être avec nous.
02:00:41Merci à Florian Tardif et à votre invité, Florian.
02:00:45Sébastien Chenu, ce matin, l'équipe de la matinale est là.
02:00:48On est avec Marine Sabourin.
02:00:49Jules Torres est avec nous.
02:00:51Amaury Bucaud également.
02:00:52Vous nous dévoilez ce matin une étude, une enquête de valeurs actuelles
02:00:56sur les villes les plus sûres.
02:00:58Exactement.
02:00:59Les villes les plus sûres et les plus dangereuses.
02:01:00Michel Chevalet est avec nous.
02:01:02On accueille Sonia Baques.
02:01:03Bonjour Sonia Baques.
02:01:04Bonjour.
02:01:05On va parler de la situation en Nouvelle-Calédonie qui est chaotique.
02:01:07Vous allez tout nous dire.
02:01:09Et puis Alexandra Blond, bien sûr, pour le temps.
02:01:11On parle souvent de l'insécurité avec des chiffres.
02:01:14Ce matin, je vous propose un témoignage, celui d'une victime.
02:01:18Il s'est battu avec son cambrioleur, un Algérien, sous OQTF
02:01:23pendant plusieurs dizaines de minutes.
02:01:25Il va tout vous raconter.
02:01:27L'appel à l'aide d'une élue de Nouvelle-Calédonie.
02:01:30La Nouvelle-Calédonie où règne le chaos.
02:01:32On vous décrit ce matin la situation sur place.
02:01:35Sonia Baques est avec nous.
02:01:38Quelles sont les villes les plus sûres de France ?
02:01:40En tête arrive la ville de Courbevoie dans les Hauts-de-Seine.
02:01:43La suite de ce classement.
02:01:45Avec vous Amaury Bucaud.
02:01:47A tout de suite Amaury.
02:01:50Je voulais tout d'abord vous raconter cette histoire
02:01:52qui vous fait beaucoup réagir ce matin.
02:01:54Un coach sportif a surpris un cambrioleur
02:01:57en rentrant à son domicile, une péniche en l'occurrence,
02:02:00dans les Yvelines.
02:02:01Il s'est battu pendant 40 minutes avec le voleur
02:02:05jusqu'à ce que la fille de la victime arrive et appelle la police.
02:02:09Oui, le cambrioleur est déjà bien connu des services de police
02:02:12puisque c'est un Algérien sous OQTF,
02:02:14connu déjà pour 7 faits de vol.
02:02:16Son témoignage exclusif recueilli par Tony Piptaro et Bamba Gueye.
02:02:21Il est 17h30, ce lundi, quand ce coach de sport
02:02:25monte à bord de sa péniche.
02:02:27A l'intérieur de sa salle de bain se trouve un homme.
02:02:30Je me suis retourné et là je suis tombé nez à nez,
02:02:33ici, devant la porte, avec cet individu.
02:02:36Et c'est là que j'ai commencé à l'interroger en lui disant
02:02:39où est Ambre, où est ma fille ?
02:02:41Et là il m'a dit la fille c'est pas moi, la fille c'est pas moi.
02:02:43Et c'est là que j'ai pensé au drame tout de suite.
02:02:45Thomas imagine le pire.
02:02:46Heureusement, sa fille n'est pas à bord de la péniche.
02:02:49Très vite, une bagarre éclate.
02:02:51Il était très violent, ça a tapé sur les meubles,
02:02:54ça a tapé sur la table, sur le canapé,
02:02:56ça s'est vraiment déroulé ici.
02:02:57Et là ça a duré des minutes, des minutes,
02:02:59jusqu'à ce que ma fille arrive ici par l'escalier,
02:03:01elle a entendu mes cris, etc.
02:03:03Elle est descendue.
02:03:04Et en fait, pendant que ma fille s'était rapprochée,
02:03:06comme elle était près de lui et qu'il n'a pas réussi à me taper moi,
02:03:08il lui a jeté la barre de fer et il l'a touchée au poignet.
02:03:11La fille de Thomas arrive à joindre la police par téléphone.
02:03:1520 minutes plus tard, les forces de l'ordre arrivent
02:03:18et maîtrisent l'individu.
02:03:21C'est-à-dire que j'ai tellement eu peur pour ma fille.
02:03:26À l'espace d'une seconde, j'ai cru qu'elle était morte.
02:03:29Le prévenu est un Algérien sous OQTF, sans domicile fixe.
02:03:34Il est suspecté d'avoir commis sept faits de vol sur des péniches.
02:03:37Selon une source proche du dossier,
02:03:39il a reconnu les vols en garde à vue,
02:03:41mais n'y avoir commis des violences.
02:03:43Il est actuellement en détention provisoire
02:03:45dans l'attente de son jugement le 1er octobre.
02:03:49Voilà Thomas qui était avec nous sur ce plateau à 6h45.
02:03:53Témoignage extrêmement fort.
02:03:54Jules Torres nous a raconté qu'il était extrêmement ému
02:03:57et comment ne pas l'être.
02:03:58Il était également dans le reportage.
02:04:00Il a cru que sa fille était morte.
02:04:03Il a très bien témoigné de la peur qu'il a eue,
02:04:05mais pas pour lui, pas parce qu'il se faisait combrioler,
02:04:08mais pour sa fille, parce que l'incompréhension régnait.
02:04:10L'incompréhension régnait.
02:04:11Il était face à quelqu'un qui, visiblement, ne parlait pas très bien français
02:04:13et qui a fait « Ah, ma fille ne m'avait rien fait pour la fille ».
02:04:16Donc lui, il a cru que sa fille avait été tuée, étranglée, violée par ce monsieur.
02:04:22On parle souvent de l'insécurité, j'allais dire,
02:04:24pas froidement, mais en chiffres.
02:04:26Là, c'est l'insécurité du quotidien.
02:04:28Rentre chez soi, on a le cambrioleur face à soi.
02:04:30Voilà, c'est ce que nous a raconté Thomas ce matin.
02:04:32Je trouvais ça très important d'entendre ce témoignage.
02:04:36Sonia Baques, présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie.
02:04:39Bonjour.
02:04:40Bonjour.
02:04:41Merci d'être avec nous en plateau.
02:04:42On vous a souvent eu ces derniers temps par Skype, par visio.
02:04:47Et là, vous êtes en métropole pendant quelques temps pour, j'allais dire,
02:04:51un peu secouer le cocotier parisien, parce que c'est le chaos en Nouvelle-Calédonie
02:04:57et vous vous sentez très seul sur le caillou.
02:05:01C'est le surnom de la Nouvelle-Calédonie.
02:05:04Déjà, les barrages persistent.
02:05:07Il y a encore des barrages actuellement en Nouvelle-Calédonie ?
02:05:09Oui.
02:05:10D'abord, merci à CNews qui est très suivi en Nouvelle-Calédonie,
02:05:12parce que vous êtes les seuls à continuer à vous intéresser à ce qui se passe.
02:05:16On est concrètement au bord de l'effondrement.
02:05:18On est à 15 jours, 3 semaines de l'effondrement économique total.
02:05:21Aujourd'hui, on ne finance plus une partie de la sécurité sociale.
02:05:24On ne paye plus les associations, quelles qu'elles soient.
02:05:27On est les collectivités.
02:05:28Moi, je ne pourrais plus payer les salaires dans quelques semaines
02:05:31de la collectivité que je préside.
02:05:33Les entreprises sont au bord du gouffre.
02:05:36On a encore des problèmes de sécurité.
02:05:38Heureusement, Bruno Le Maire a maintenu sa présence pendant tout l'été
02:05:44pour assurer l'urgence.
02:05:45Mais concrètement, s'il n'y a pas beaucoup d'actions qui sont faites
02:05:48et un nouveau gouvernement qui nous permette d'assurer la reconstruction,
02:05:53la Nouvelle-Calédonie s'effondrera totalement.
02:05:55Beaucoup de gens ont fui la Nouvelle-Calédonie ?
02:05:57On a les chiffres qu'on a aujourd'hui.
02:05:59C'est 2700 résiliations de contrats électriques.
02:06:02Mais les gens continuent de partir.
02:06:05En fait, ils attendent encore quelques jours, quelques semaines.
02:06:08Soit il y a quelque chose qui est fait pour nous sauver.
02:06:11On est vraiment au bord de la faillite totale.
02:06:13On est passé de moins de 10% de chômeurs à plus de 50% des salariés,
02:06:18du privé qui sont aujourd'hui au chômage ou au chômage partiel.
02:06:21C'est complètement effondré.
02:06:23Ceux qui n'ont pas brûlé ou qui n'ont pas été pillés
02:06:26sont aujourd'hui à peu près à moins 70% de chiffre d'affaires.
02:06:29On ne survit pas avec moins 70% de chiffre d'affaires.
02:06:32Encore une fois, pour l'instant,
02:06:34le gouvernement a mis en place dans le cadre des affaires courantes
02:06:37de la survie minimale, mais on ne peut plus tenir.
02:06:40On ne peut plus tenir.
02:06:41D'un point de vue de la sécurité, on a énormément de forces de l'ordre.
02:06:44On a 35 unités de force mobile, plus de 2000 gendarmes
02:06:47en plus de ce qu'on a normalement.
02:06:49Mais il y a encore des endroits où les gens sont pris en otage,
02:06:52ne peuvent pas passer.
02:06:53Il y a des carjackings extrêmement violents.
02:06:55Les gens, on leur met des pistolets sur la tempe,
02:06:57on les déshabille, on leur prend leur voiture.
02:06:59On n'est plus dans des zones où on peut considérer qu'on est en France.
02:07:02Oui, on n'est plus en France.
02:07:04Certains carjackings sont des zones de non-droit.
02:07:06Oui, et puis on a des terroristes, des gens qui, dans certaines zones,
02:07:09tirent sur les gendarmes à balles réelles pour tuer.
02:07:12En Nouvelle-Calédonie, on se le disait, il n'y a plus de radiologues.
02:07:17Il n'y a plus d'oncologues.
02:07:18Il n'y a pas que plus de radiologues.
02:07:19Il y a 40% des médecins de l'hôpital qui sont partis.
02:07:22Donc plus de cardiologues, plus d'ophtalmo, plus d'oncologues, plus de dermatos.
02:07:27Il y a des dizaines de généralistes qui sont partis.
02:07:30On a certaines communes dans lesquelles on a 5 fois plus de morts par mois que la normale
02:07:34parce que plus de médecins, plus de capacité de se déplacer d'une commune à l'autre
02:07:37parce que des barrages, et donc les gens meurent en silence dans l'abandon le plus total.
02:07:44Il y a des problèmes d'approvisionnement en nourriture ?
02:07:47Concrètement, non.
02:07:49Les supermarchés sont approvisionnés.
02:07:51Si on a un effondrement économique, et encore une fois,
02:07:53on n'est pas en train de parler de trois mois.
02:07:55On est en train de parler de 15 jours, trois semaines.
02:07:57Si on n'a pas concrètement quelque chose qui se passe, on aura des émeutes de la faim.
02:08:01Les gens n'ont plus de travail.
02:08:03Les entreprises ne peuvent plus survivre.
02:08:05Elles vont continuer à s'effondrer.
02:08:07Donc c'est l'effondrement total de la Nouvelle-Calédonie.
02:08:09Qui souffle sur les braises ?
02:08:11Les indépendantistes sont aidés par des pays étrangers.
02:08:13Oui, très clairement.
02:08:15Ça aussi, on l'a découvert, c'était su avant les émeutes.
02:08:19Je pense que ça n'a été malheureusement pas mesuré à sa juste hauteur.
02:08:23L'Azerbaïdjan a très fortement contribué à ce qui s'est passé.
02:08:26On ne sait pas s'il y a les Russes derrière.
02:08:28Mais en tout cas, l'Azerbaïdjan est très présent.
02:08:30A financé des déplacements d'une vingtaine d'élus à plusieurs reprises.
02:08:34Les ont aidés à construire une stratégie.
02:08:36Les ont aidés financièrement.
02:08:38Pour jouer contre la France.
02:08:39Oui, tout simplement pour se venger de ce que la France a fait avec l'Arménie ici.
02:08:44Nous, on subit ça.
02:08:46Ils ne le font pas qu'avec la Nouvelle-Calédonie.
02:08:48Il faut être bien conscient du fait que ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie,
02:08:50l'Azerbaïdjan est en train de l'attaquer avec les autres Outre-mer.
02:08:53Et tout le monde nous regarde.
02:08:54Ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie,
02:08:56si on est capable d'abandonner un territoire d'Outre-mer comme ça en trois mois.
02:09:00C'est le début de la fin.
02:09:01C'est le début de la fin.
02:09:02C'est la fin des Outre-mer.
02:09:03Et à mon avis, c'est un jeu de domino.
02:09:05Que dit le Président de la République ?
02:09:07Le Président de la République reste très investi.
02:09:10Mais le problème, c'est que sans gouvernement,
02:09:12on ne peut pas avoir de fonds débloqués.
02:09:14Quelle initiative politique ?
02:09:16Aujourd'hui, on a un camp indépendantiste qui est complètement divisé.
02:09:18On a concrètement des terroristes,
02:09:20des gens qui ont appelé à l'insurrection, aux exactions,
02:09:24qui appellent à la violence.
02:09:25Et puis, des plus modérés,
02:09:26qui n'ont pas condamné pendant trois mois,
02:09:28qui commencent à condamner,
02:09:29et qui, du coup, génèrent une division très forte.
02:09:31Donc, quelle initiative politique dans un contexte national
02:09:34où il n'y a pas de gouvernement ?
02:09:35Malgré tout, tant qu'on n'a pas libéré des fonds
02:09:38pour permettre d'éviter la deuxième vague,
02:09:40le tsunami qui va arriver économique,
02:09:42il n'y a rien qui est possible.
02:09:43Donc, je vais voir le Président de la République dans quelques jours.
02:09:46J'ai vu Bruno Le Maire, j'ai vu Gérald Darmanin,
02:09:48qui, encore une fois, maintiennent le système.
02:09:50Mais il nous faut un gouvernement.
02:09:52Il nous faut un gouvernement.
02:09:53Merci beaucoup, Sonia Baquiesse.
02:09:54Merci d'être venue témoigner ce matin.
02:09:56Et puis, on va suivre, évidemment, ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie.
02:10:00On va le suivre sur ces news.
02:10:02Solidarité avec vous.
02:10:04Et on souhaite bon courage à tous les habitants,
02:10:07pour que ça évolue dans le bon sens.
02:10:09Et qu'on ne lâche pas, évidemment, la Nouvelle-Calédonie.
02:10:12Merci beaucoup, Sonia Baquiesse.
02:10:14Vous avez probablement été bouleversé par ce qu'a dit la veuve d'Éric Comines,
02:10:18le gendarme tué par un chauffard meurtrier lundi soir à Mougins.
02:10:21« La France a tué mon mari ».
02:10:23Elle reproche à la France d'être trop laxiste.
02:10:25Est-ce qu'il y aura un avant et un après cette déclaration ?
02:10:29Est-ce qu'elle va être entendue ?
02:10:31C'est la question que je vous pose ce matin.
02:10:32Voici vos réponses.
02:10:34Notre justice est vraiment trop laxiste vis-à-vis des délinquants.
02:10:38Ce sont des punitions.
02:10:40Je te tape sur les doigts.
02:10:41Tu n'as pas été gentil, etc.
02:10:43Non, je pense qu'elle ne sera pas entendue, malheureusement.
02:10:46Maintenant, je pense qu'il faut repartir sur des bases très simples
02:10:50et renverser la table.
02:10:54Il faut tout changer dans ce pays parce que ça ne marche plus.
02:10:59Rien ne va plus.
02:11:01Et malheureusement, vu de l'extérieur, je vis en Roumanie.
02:11:05C'est une catastrophe.
02:11:08Et je ne suis pas le seul à le penser.
02:11:10Bien sûr que la France est trop laxiste.
02:11:12Mais surtout, la justice est trop laxiste.
02:11:16Il y a des violeurs qui reviolent.
02:11:19Mais ça n'arrête jamais.
02:11:21Toujours les mêmes problèmes.
02:11:24Voilà, vous flashez le QR code, vous continuez à enregistrer vos messages.
02:11:28Tiens, le magazine Valeurs Actuelles sort aujourd'hui son grand classement
02:11:31des villes les plus sûres de France.
02:11:33Pour en parler à Maurice Bucot.
02:11:34Qu'est-ce qu'on découvre dans cette enquête ?
02:11:37Alors évidemment, les villes où finalement on est le plus en sécurité sur la voie publique,
02:11:41on a le moins de chances de se faire agresser, voler sa voiture ou cambrioler.
02:11:44Et évidemment, à l'inverse, les villes où il est le plus dangereux d'habiter.
02:11:48Alors, ville numéro 1.
02:11:49En termes de sécurité, les villes les plus sûres, vous avez Courbevoie,
02:11:53dans les Hauts-de-Seine, en banlieue parisienne.
02:11:55Vous avez ensuite Meaux, la ville de Jean-François Copé en Seine-et-Marne,
02:11:58pas très loin derrière.
02:11:59Ensuite, Ajaccio en Corse, ou encore Levalo après, toujours en banlieue parisienne.
02:12:02Et en cinquième place des villes les plus sûres, Orléans.
02:12:05Et à l'inverse, les villes où c'est le plus dangereux d'habiter,
02:12:08je mets en dehors les départements d'outre-mer qui ont une insécurité très spécifique.
02:12:13Vous avez Lille qui arrive en tête des villes les plus dangereuses,
02:12:16suivie de Saint-Denis.
02:12:17Marseille arrive en troisième position devant Bordeaux ou encore Lyon.
02:12:21Alors on le notait tout à l'heure, ce sont des villes tenues par la gauche depuis de longues années.
02:12:26Alors effectivement, il y a vraiment des points communs dans les villes les plus dangereuses.
02:12:29Déjà, ce sont toutes des grandes agglomérations,
02:12:31effectivement souvent gérées par des mairies de gauche,
02:12:33et même plus spécifiquement écologistes, qui négligent la sécurité.
02:12:37En tous les cas, qui n'en font absolument pas une priorité.
02:12:40A l'inverse, on voit très bien que les villes qui ont une bonne sécurité,
02:12:44les maires sont très soucieux de cette sécurité.
02:12:47Ils font à la fois beaucoup de travail sur l'urbanisme, sur la prévention,
02:12:51mais aussi avec une police municipale qui souvent a beaucoup de moyens d'action,
02:12:56avec aussi des caméras de surveillance comme on le voit sur les images derrière vous.
02:12:59Le but évidemment, c'est d'aider la police nationale à résoudre facilement des affaires
02:13:03et à assurer un sentiment de sécurité aussi pour les habitants.
02:13:06Ça veut dire, on l'a beaucoup dit cet été au propos des Jeux Olympiques,
02:13:09quand il y a une volonté et des moyens, accessoirement, ça fonctionne.
02:13:13Évidemment, ça c'est exactement ce que l'on voit dans cette étude.
02:13:18On a d'ailleurs interrogé aussi le maire de Courbevoie,
02:13:20qui est la ville la plus sûre de France,
02:13:22pour qu'il nous raconte ses ficelles et qu'il nous a effectivement expliqué
02:13:25tout ce qu'il avait mis en place dans sa ville
02:13:27pour que la sécurité soit une priorité et qu'elle se ressorte sur le terrain.
02:13:31Merci beaucoup Amaury.
02:13:32Tiens, cette information de ces dernières heures.
02:13:34Le patron de Télégramme, Pavel Dourov, a été mis en examen hier soir.
02:13:38Il a été remis en liberté, mais sous contrôle judiciaire.
02:13:40Un contrôle judiciaire serré, regardez.
02:13:42Interdiction de quitter le territoire français.
02:13:44Il a dû remettre une caution de 5 millions d'euros
02:13:47et il doit pointer au commissariat deux fois par semaine.
02:13:50Il pèse 15 milliards d'euros et il pointe deux fois par semaine au commissariat,
02:13:55comme un vulgaire trafiquant de drogue.
02:13:59Quelqu'un interdit de stade.
02:14:00Oui, ou quelqu'un interdit de stade.
02:14:02Ce service-là a fait évidemment réagir Elon Musk, l'homme d'affaires,
02:14:05qui dit clairement que notre pays n'est pas vraiment un pays de liberté.
02:14:09Il a posté une photo sur le réseau social X avec une caméra,
02:14:13avec, vous le voyez marqué, liberté, égalité, fraternité.
02:14:17Voilà, c'est notre devise.
02:14:18En fait, Elon Musk s'en prend à la France, là.
02:14:19Oui, clairement. Il dit effectivement que notre pays…
02:14:22N'est pas le vrai pays des libertés.
02:14:24Voilà, exactement.
02:14:25Et puis, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov,
02:14:28puisqu'on le rappelle, Pavel Dourov est franco-russe,
02:14:30eh bien, il évoque une tentative d'intimidation.
02:14:33Voilà. Cette messagerie de Télégramme est accusée,
02:14:36il faut quand même le rappeler, de ne pas coopérer avec la justice
02:14:39pour des affaires de pédopornographie, des affaires de trafic de drogue,
02:14:42des affaires de criminalité.
02:14:43C'est quand même ça, le fond du sujet.
02:14:46Donc, ce n'est pas une histoire de démocratie.
02:14:48La démocratie n'est pas en danger en mettant Pavel Dourov en examen.
02:14:53Bon. Nouvelle journée de consultation pour le président de la République.
02:14:56Emmanuel Macron reçoit Carole Delga, Renaud Muselier et David Lysnard.
02:14:59Jules Torres, les dernières informations.
02:15:02Un des journalistes les mieux informés.
02:15:05Alors, les derniers noms qui circulent pour l'attignant.
02:15:08Les derniers noms qui circulent.
02:15:09Est-ce que vous avez une date pour la nomination ?
02:15:11On a une date.
02:15:12Ça va arriver dans les deux semaines.
02:15:13C'est imminent.
02:15:14Ce sera peut-être samedi au retour d'Emmanuel Macron de Serbie.
02:15:16Vous savez qu'il s'y rend pour discuter de l'adhésion du pays à l'Union européenne.
02:15:20Ça pourrait être aussi lundi prochain.
02:15:22Ça pourrait aussi être au cours de la semaine prochaine.
02:15:25La vérité, c'est que les options sont peu nombreuses pour Emmanuel Macron.
02:15:28Laurent Wauquiez, lui, ne veut pas participer à cette coalition gouvernementale.
02:15:32Hier, il a fait un deuxième round de négociations.
02:15:35Il a dit que l'entretien à l'Elysée avait été décevant.
02:15:37Donc, ce ne sera pas un Premier ministre issu de la droite.
02:15:40Certes, il reçoit David Lysnard et Renaud Muselier aussi.
02:15:42Mais ça ne changera rien.
02:15:43Donc, l'option la plus probable, c'est soit un gouvernement technique.
02:15:48Anis Verdemolini en a très bien parlé tout à l'heure.
02:15:50Ou un gouvernement issu de la gauche.
02:15:52Un Premier ministre issu de la gauche, mais qui ne soit pas des rangs du Front populaire.
02:15:55Donc, ça pourrait très bien être un ancien socialiste.
02:15:57Mais qui ne froisserait pas la droite.
02:15:59Parce que c'est ça qui est important.
02:16:00C'est qu'Emmanuel Macron compte sur les 47 députés de la droite républicaine.
02:16:04Donc, les noms qui circulent, on les a entendus.
02:16:06Ça pourrait être Bernard Cazeneuve.
02:16:08Ça pourrait être Didier Migaud, ancien président de la Cour des comptes socialiste.
02:16:11On a aussi Laurent Fabius.
02:16:12On a Pierre Moscovici.
02:16:13Mais vous savez, généralement, Romain, les noms que l'on entend ne sont pas ceux que l'on entendra
02:16:17au prochain remaniement ou de la voix d'Emmanuel Macron ou d'Alexis Kohler.
02:16:20C'est souvent le cas.
02:16:22Mais là, il y a quand même beaucoup de noms qui ont été sortis.
02:16:25En fait, la vérité et le vrai problème, c'est qu'Emmanuel Macron, il pourra dissoudre maintenant dans 10 mois.
02:16:32Qui va aller aujourd'hui, par exemple, quelqu'un comme Bernard Cazeneuve,
02:16:36qui a été Premier ministre, qui a été ministre de l'Intérieur,
02:16:38qui va sauver le président de la République,
02:16:40qui va servir de fusible, finalement, de 2 à 3 mois ou 4 mois
02:16:44et qui risque, en plus, de se faire censurer.
02:16:46Parce que c'est ça le vrai sujet.
02:16:48C'est que la censure, elle est à portée de tout le monde.
02:16:51Le Rassemble national a dit qu'il pourrait censurer tout le monde.
02:16:54Manuel Bompard, hier, interrogé par Florian Tardif sur CNews Europe 1,
02:16:58a dit que si c'est un gouvernement qui n'est pas effigé du nouveau front populaire,
02:17:01LFI voudra le censurer.
02:17:03Donc, Emmanuel Macron, il est à court de solutions.
02:17:06Mais c'est imminent, pardon.
02:17:088h43, tiens cette histoire.
02:17:10La joueuse de tennis française qu'on connaît, Caroline Garcia,
02:17:13menacée de mort sur ses réseaux sociaux par des parieurs sportifs.
02:17:17Elle dénonce un cyberharcèlement après son élimination au premier tour de l'US Open.
02:17:22Sur X, elle a publié ses messages, ses menaces qu'elle a reçues.
02:17:26Elle a pointé du doigt les répercussions que de tels propos
02:17:29pouvaient avoir sur la jeune génération de joueurs de tennis.
02:17:32En fait, ce sont des gens qui lui reprochent d'avoir perdu
02:17:35et du coup, ils ont perdu de l'argent.
02:17:37Le jeu m'a pris plus de 7.
02:17:38Oui, c'est le jeu. Ils n'ont rien compris.
02:17:40Ils n'ont rien compris au pari.
02:17:42Ils vont le perdre.
02:17:44Sinon, si c'était que gagnant, il y aurait plus de joueurs.
02:17:48Évoquer son salaire reste tabou pour plus d'un Français sur deux.
02:17:53C'est un cabinet de gestion qui a commandé une enquête.
02:17:56Dans le détail, on est plus à l'aise avec les collègues
02:17:59qu'avec la famille et les amis ?
02:18:01Oui, 38% des Français refusent catégoriquement
02:18:03de parler de leurs revenus avec leurs collègues.
02:18:05Non, on est moins à l'aise avec les collègues.
02:18:07On a moins envie de parler d'argent avec les collègues.
02:18:11Non, regardez, 38% ne parlent jamais avec leurs collègues de salaire.
02:18:15Le salaire monte à 56% quand il s'agit d'en parler avec les amis,
02:18:18avec les copains, et c'est pire avec les inconnus
02:18:21puisque près de 7 Français sur 10 n'en parlent jamais
02:18:24avec une personne qu'ils ne connaissent peu, voire pas du tout.
02:18:27Oui, bon...
02:18:29C'est très français.
02:18:31Oui, c'est ce qu'on dit.
02:18:33Tout le monde parle librement de son salaire.
02:18:35Ce n'est pas la même approche.
02:18:37Moi, je trouve que c'est bien de rester discret
02:18:39parce que ça crée des jalousies.
02:18:41On est toujours le pauvre de quelqu'un.
02:18:43Et le riche, c'est un autre truc.
02:18:46Ou inversement.
02:18:48Le salaire, c'est secret, c'est privé.
02:18:50Ça ne me gènera pas de le donner, mais si vous voulez...
02:18:53Eh bien, allez-y.
02:18:55Ce qui compte dans le monde, c'est la rémunération.
02:18:58Ce n'est pas le salaire, c'est la rémunération.
02:19:00Il y a beaucoup de gens qui sont aussi indépendants
02:19:02et qui peuvent avoir des revenus parallèles.
02:19:04Effectivement, c'est vrai, vous avez raison.
02:19:06Bon, la transparence est au prix...
02:19:08Moi, je suis contre.
02:19:10A des limites.
02:19:12Allez, la santé tout de suite.
02:19:14Il y a Jules Therese qui va céder sa place.
02:19:16Je vais me décaler.
02:19:18Au docteur Brigitte Millot qui se met au milieu.
02:19:21Bonjour Brigitte.
02:19:23Bonjour Romain.
02:19:24La santé avec vous.
02:19:25Vous nous dites ce matin que les poux n'ont pas pris de vacances.
02:19:27C'est vrai que quand on va dans les pharmacies en ce moment,
02:19:30il y a des têtes de gandoles avec des bombes anti-poux partout.
02:19:34Il y a des instituts...
02:19:36On a de la pédiculose, c'est le nom de l'infestation des poux,
02:19:38pour commencer un petit rappel sur la vie du poux.
02:19:40Oui, vous faites bien de parler de pédiculose.
02:19:42On parle aujourd'hui du poux de tête,
02:19:44parce qu'il existe aussi des poux de pubis,
02:19:46plus communément appelés les morpions.
02:19:48Oui.
02:19:49Donc, on s'intéresse aujourd'hui aux poux de tête.
02:19:51Pour bien se débarrasser de son ennemi,
02:19:53il faut apprendre à bien le connaître.
02:19:55Oui.
02:19:56Alors, c'est un insecte piqueur-suceur.
02:19:58Il se nourrit de votre sang.
02:20:01Il est hématophage.
02:20:03Je vais vous le montrer là sur des images.
02:20:05Vous allez voir, il n'a pas d'aile.
02:20:08On est d'accord ?
02:20:09Non.
02:20:10Donc, il ne vole pas.
02:20:11Il n'a pas de nageoire.
02:20:12Donc, il ne nage pas.
02:20:14En revanche, il a des pattes bien solides.
02:20:16Et vous voyez, grâce à ces trois paires de pattes,
02:20:18il va s'accrocher comme ça sur les cheveux.
02:20:20Et en fait, on est contaminé comment ?
02:20:23Essentiellement par contact,
02:20:25soit par contact direct tête à tête,
02:20:27soit par contact par les cheveux.
02:20:30Il s'accroche tel Tarzan sur sa liane d'un cheveu à un autre.
02:20:34Vous voyez ?
02:20:35Il va s'accrocher comme ça.
02:20:37Il y a d'ailleurs une étude anglaise qui a montré
02:20:40que les selfies étaient un facteur provoquant de l'embrouillage.
02:20:45On se met côte à côte comme ça.
02:20:48Après, ça peut être par contact indirect.
02:20:51Il y a les bonnets, les brosses à cheveux, les écharpes, etc.
02:20:55L'été d'oreiller, ça peut aussi être un contact indirect.
02:20:59Mais voilà.
02:21:00Alors, qu'est-ce qui fait que c'est embêtant ?
02:21:03Il y a deux facteurs essentiels.
02:21:05Il y a d'abord le fait que le mâle poux est un amant infatigable.
02:21:10Un mâle poux a deux paires de testicules
02:21:13et est capable de féconder 18 à 20 femelles à la suite sans repos.
02:21:19Vous imaginez ?
02:21:20Un champion.
02:21:21Un champion du monde.
02:21:22Non, mais imaginez.
02:21:23Une femelle va pondre 2 à 4 par jour.
02:21:26Elle va vivre plusieurs semaines.
02:21:28Donc, vous vous trouvez en quelques instants avec 2, 3, 4.
02:21:32Se multiplient.
02:21:33Voilà.
02:21:34Tout ça sur la tête.
02:21:36Donc, ça, c'est le premier facteur.
02:21:38C'est la vigueur du poux.
02:21:40Ce poux mâle qui est très vigoureux.
02:21:42Je ne connaissais pas cette caractéristique du poux.
02:21:44Pas de problème de natalité chez les poux.
02:21:46Il n'y a pas que lui.
02:21:48Un amant infatigable.
02:21:50Deuxième caractéristique.
02:21:52Je vous ai dit que c'est un insecte piqueur-suceur.
02:21:54Quand il va vous piquer, c'est sa salive qui est irritante
02:21:57et qui fait que ça vous gratte.
02:21:58Mais ça gratte terriblement.
02:21:59Et quand vous en avez 100, 200, 300, 400 sur la tête,
02:22:02vous imaginez.
02:22:03Alors, il adore la chaleur.
02:22:05Il adore l'humidité.
02:22:06En général, ça commence plutôt derrière les oreilles.
02:22:08Mais ça peut après s'étendre absolument partout.
02:22:11Alors, que faire ?
02:22:12Ce qui est important, c'est comment s'en débarrasser.
02:22:14Déjà, il ne faut pas attendre.
02:22:15Puisque comme je viens de vous le dire,
02:22:17si on attend trop longtemps, ça se multiplie, ça se multiplie, ça se multiplie.
02:22:19Donc, dès que vous voyez que votre enfant se gratte,
02:22:22tout de suite, il faut agir.
02:22:23Vous le disiez, il y a des rayons absolument partout.
02:22:26Il y a des instituts avec des noms très drôles.
02:22:30Poupoupidou, c'est poupossible.
02:22:34Il y a un hashtag, balance ton pouls.
02:22:37Il y a une journée nationale de lutte.
02:22:39Il y a besoin d'aller dans un institut.
02:22:40Oui, il y a des instituts qui, comme ça, vous aspirent les poux.
02:22:43C'est de 40 à 150 euros quand même.
02:22:46Alors que la bombe anti-poux, c'est moins cher.
02:22:49Justement, justement.
02:22:50On a supprimé énormément de produits anti-poux
02:22:52parce qu'ils pouvaient être toxiques.
02:22:54Et on en a supprimé beaucoup.
02:22:57Moi, ce que je vous conseille,
02:22:58maintenant, il y a des nouveaux produits à base de silicone,
02:23:01d'imethicone, qui vont en fait étouffer les poux.
02:23:05Mais moi, ce que je vous conseille,
02:23:06c'est de prendre plutôt les lotions,
02:23:08plutôt que les shampoings.
02:23:10Et surtout, il faut bien respecter le temps.
02:23:13Il faut le faire sur cheveux secs.
02:23:14Respectez bien le temps de pause,
02:23:16le temps de l'application.
02:23:17Et éventuellement, renouveler sept jours après
02:23:20pour arriver à toucher les lentes.
02:23:22Les lentes, vous savez, ça fait comme des petites pellicules.
02:23:24Et la différence entre une lente et une pellicule,
02:23:26c'est que la pellicule, vous l'arrachez, elle s'en va.
02:23:29La lente, elle est collée avec une espèce de glu
02:23:31comme ça à la base du cheveu.
02:23:32Donc, vous n'arrivez pas à l'enlever.
02:23:35Donc, vous faites le traitement.
02:23:37Vous respectez bien le temps de pause.
02:23:39Vous refaites huit jours après.
02:23:40Vous vous occupez de tout ce que vous pouvez mettre à la machine
02:23:43à 60 degrés.
02:23:44Vous le mettez, ce qui ne risque rien.
02:23:46Tout ce qui est à risque, vous l'enfermez dans des sacs.
02:23:48Quand ils n'auront pas à manger pour trois jours,
02:23:50ils vont décéder.
02:23:52Donc, voilà ce qu'il faut faire.
02:23:54Après, juste une chose importante.
02:23:56Il n'y a pas de tête à poux.
02:23:59Contrairement à ce qu'on a pu dire,
02:24:01il y a des gens qui ont toujours des poux, etc.
02:24:03C'est vrai qu'une petite fille a plus de risques
02:24:06d'attraper des poux avec les cheveux.
02:24:08Parce qu'elle a les cheveux longs.
02:24:09Voilà.
02:24:10Donc, si vous entendez que dans l'école,
02:24:11il y a une alerte à poux, déjà attachez-y.
02:24:14Mais je vais vous dire, quand un gamin a des poux,
02:24:17ce sont souvent les enfants,
02:24:18d'ailleurs beaucoup plus les enfants que les adultes.
02:24:20Parce qu'ils sont plus en contact.
02:24:22On ne fait pas trop du tête à tête.
02:24:24On ne joue pas trop.
02:24:25Mais il faut moins.
02:24:26Effectivement, on le fait moins.
02:24:27Mais il faut traiter toute la classe.
02:24:30Il faut déjà traiter.
02:24:32S'il n'y a pas de poux,
02:24:33vous devez surtout surveiller.
02:24:34Moi, ce que je vous conseille,
02:24:35quand on sait qu'il y en a un,
02:24:37si les enfants ont des cheveux longs,
02:24:39déjà vous leur attachez les cheveux.
02:24:41Après, il n'y a pas de tête à poux.
02:24:43Ce n'est pas une question d'hygiène.
02:24:46Donc, surtout, le premier réflexe du papa ou de la maman,
02:24:49ou des grands frères ou des grands sœurs,
02:24:51c'est non, ça n'a rien à voir avec l'hygiène.
02:24:54Les plus propres, tout le monde peut attraper des poux.
02:24:57Ça, c'est important.
02:24:59Il faut bien traiter.
02:25:01Je crois que maintenant, vous connaissez mieux le poux.
02:25:04Et c'est important.
02:25:05L'infatigable.
02:25:06Juste une petite remarque pour terminer.
02:25:08On les a découverts sur des momies
02:25:10qui dataient de 4000 ans avant notre ère.
02:25:13Donc, je ne suis pas sûre qu'on va arriver très facilement
02:25:15à s'en débarrasser.
02:25:16Oui, ça fait déjà 6000 ans que ça dure.
02:25:20Merci beaucoup, docteur Brigitte Millot.
02:25:22On apprend toujours plein de choses avec vous tous les matins.
02:25:258h52, dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud
02:25:28et tous ses invités.
02:25:29On se retrouve demain matin, dès 5h55, avec toute l'équipe,
02:25:32avec Marine Sabourin, le docteur Millot, Jules Torres,
02:25:35Michel Chevalet, Alexandra Blanc
02:25:38et également Eric de Ritmaten.
02:25:40Michel, c'est un grand jour demain pour vous.
02:25:42C'est votre anniversaire demain.
02:25:43Le compteur tourne.
02:25:44Et vous serez l'invité de Pascal Praud, je crois.
02:25:46Je me suis laissé dire.
02:25:48On va retracer au moins 50 ans de télé.
02:25:51Votre petite carrière télévisuelle.
02:25:53C'est génial.
02:25:55Demain, Michel Chevalet, invité de Pascal à 10h,
02:25:58pour votre anniversaire.
02:25:59Bon, on a le temps.
02:26:00D'ici là, belle journée.
02:26:01À demain.