Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est nous il est 6 heures, merci d'être avec nous.
00:00:04 Bienvenue dans la Matinale à la Une.
00:00:05 Ce matin, ce vote historique au Sénat.
00:00:08 Les parlementaires de la Chambre haute ont voté l'inscription de l'IVG,
00:00:13 l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
00:00:15 Reste plus qu'à le valider.
00:00:17 Ce sera lundi en congrès à Versailles.
00:00:20 Une victoire politique pour Emmanuel Macron, nous dira Gauthier Lebret.
00:00:23 A tout de suite, Gauthier.
00:00:24 Ce sondage CSA pour CNews Europe 1, le JDD, qu'on vous révèle ce matin dans la Matinale.
00:00:29 Plus de 80% des Français considèrent qu'il faut augmenter le nombre de places de prison.
00:00:35 Une chose est sûre, une chose est certaine, il manque plus de 30 000 places
00:00:39 pour incarcérer tous les condamnés à de la prison ferme.
00:00:42 Le détail dans ce journal.
00:00:45 Est-ce que la guerre en Ukraine peut s'étendre ?
00:00:48 Y a-t-il un risque d'extension ?
00:00:50 Des séparatistes pro-russes d'une région de la Moldavie qui est collée à l'Ukraine
00:00:54 ont demandé la protection de Vladimir Poutine.
00:00:57 Appel à l'aide à la Russie.
00:00:58 Faut-il craindre une escalade ?
00:01:00 Je poserai la question à Harold Imane.
00:01:02 A tout de suite, Harold.
00:01:04 Aujourd'hui paraît le 12e numéro du journal La Bougie du Sapeur.
00:01:08 Allez vite acheter ce numéro parce que ce journal humoristique ne paraît que les 29 février.
00:01:12 C'est le grand classique du 29 février.
00:01:14 Donc une sortie tous les quatre ans.
00:01:16 Ils doivent pas être débordés dans la rédaction.
00:01:19 Vous entendrez le rédacteur en chef.
00:01:21 Et puis on arrose les banlieues françaises à coups de milliards d'euros depuis des années.
00:01:26 Mais pour quels résultats ?
00:01:27 On verra avec Lemit Guillaume que ces résultats ne sont pas à la hauteur des espérances.
00:01:33 L'IVG, l'interruption volontaire de grossesse, devrait donc bientôt faire son entrée dans la Constitution.
00:01:37 La réforme a franchi l'étape délicate du vote au Sénat hier soir.
00:01:41 On va regarder tout d'abord des images de joie de femmes qui se prennent dans les bras à l'annonce du résultat, Chana.
00:01:48 Oui, certaines sont émues aux larmes.
00:01:49 Et dans la foulée, Emmanuel Macron a convoqué le Congrès lundi prochain.
00:01:53 Cela ne devrait être qu'une formalité.
00:01:55 Retour sur la soirée avec Miquel Dos Santos.
00:01:58 Ce soir, le Sénat a écrit une nouvelle page du droit des femmes.
00:02:04 Ce vote est historique.
00:02:06 Après trois heures et demie de débat, le Sénat a validé l'inscription dans la Constitution française de la liberté de recourir à l'IVG.
00:02:14 Dès l'ouverture de séance, Éric Dupond-Moretti met la pression sur les parlementaires.
00:02:19 Les Françaises, les Français nous regardent et attendent que nous soyons tous collectivement à la hauteur de l'attente populaire,
00:02:29 à la hauteur des combats passés, à la hauteur de la vocation universelle de la France.
00:02:36 Quelques minutes plus tard, Stéphane Ravier, seul contre tous, défend sa motion de rejet contre la constitutionnalisation de l'IVG.
00:02:44 Mélanie Vogel, élue écologiste, prend la parole.
00:02:47 Le ton monte.
00:02:48 Vous avez un seul mérite, c'est la constance que vous avez à pouvoir nous démontrer que nous avons raison de vous donner tort.
00:02:57 On vous a pas empêché de parler.
00:03:02 Dans le texte final, l'exécutif prévoit que la loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une IVG,
00:03:11 une liberté garantie qui n'est pas du goût des Républicains.
00:03:14 Il y aurait donc dans la constitution des libertés et des droits garantis et d'autres qui ne le seraient pas.
00:03:22 Finalement, l'amendement des Républicains, comme tous les autres, seront rejetés.
00:03:26 Le vote final aura lieu lundi à Versailles.
00:03:28 Le Parlement va s'y réunir en congrès.
00:03:32 Les réactions politiques, à commencer par celle du président de la République qui se félicite.
00:03:36 Je me suis engagé à rendre irréversible la liberté des femmes de recourir à l'IVG en l'inscrivant dans la constitution.
00:03:43 Après l'Assemblée nationale, le Sénat fait un pas décisif dont je me félicite.
00:03:47 Réaction également du Premier ministre, Chana.
00:03:49 Pour Gabriel Attal, c'est un jour qui marque l'histoire parlementaire et politique du pays.
00:03:53 C'est une avancée immense, une protection que nous devions à toutes les femmes.
00:03:57 Du côté de l'opposition, pour Edwige Diaz, députée Rassemblement National, ce vote est une manière de détourner la tension.
00:04:04 Alors que ce droit n'est pas du tout remis en question aujourd'hui.
00:04:07 Même sentiment pour Marion Maréchal.
00:04:10 Je cite "notre pays est envahi, nos grands-mères violées par des OQTF, l'islamisme égorge dans nos rues,
00:04:16 nos agriculteurs se suicident, mais on va réunir le congrès lundi pour inscrire l'avortement,
00:04:21 aucunement menacé dans la constitution".
00:04:23 Gauthier Lebret, on peut le dire, c'est une victoire politique pour le président de la République ?
00:04:27 Oui, une victoire politique et vous l'avez dit Romain, c'est totalement historique puisque la France va être le premier pays au monde
00:04:31 à inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution.
00:04:35 Alors, ce n'était pas gagné en plus au Sénat, puisque je vous rappelle, il y a quelques semaines,
00:04:38 Gérard Larcher, son président, s'opposait à l'inscription de l'IVG dans la constitution.
00:04:43 Mais il y a eu un article très intéressant du Parisien cette semaine.
00:04:46 Finalement, plus de 70 sénateurs ont voté en faveur de l'inscription
00:04:50 et les sénateurs expliquaient sous couvert d'anonymat que s'ils votaient contre,
00:04:55 ils se faisaient, je cite, "engueuler par leurs femmes et leurs filles".
00:04:57 Et donc, finalement, les Républicains ont majoritairement voté pour l'inscription de l'IVG dans la constitution.
00:05:02 Alors, Éric Dupond-Mauretier a rappelé que ce n'était pas une première,
00:05:05 qu'une grande avancée de société soit inscrite dans la constitution,
00:05:09 puisque en 2007, Jacques Chirac, juste avant de laisser sa place à Nicolas Sarkozy,
00:05:14 avait fait pareil avec l'abolition de la peine de mort,
00:05:17 alors que l'abolition n'était pas remise en cause sur le devant de la scène politique à ce moment-là.
00:05:22 Mais en perspective des années qui viennent, car on ne sait jamais de quoi demain est fait,
00:05:27 changer la loi, c'est facile, changer la constitution, c'est nettement plus compliqué.
00:05:30 Et donc, elle va être changée lundi en congrès
00:05:33 et il faut les 3/5ème des sénateurs et des députés.
00:05:37 Enfin, pour vous rappeler que le débat a été nettement tranché dans l'opinion publique,
00:05:41 puisque en fonction des sondages, entre 8 et 9 Français sur 10
00:05:45 étaient favorables à l'inscription de l'IVG dans la constitution.
00:05:48 Merci Gauthier.
00:05:49 Plus de 8 Français sur 10, 83% exactement,
00:05:52 estiment qu'il faut construire plus de places de prison,
00:05:54 c'est ce que révèle notre tout dernier sondage CSA pour CNews Europe 1
00:05:58 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
00:06:00 Il en manque près de 30 000 aujourd'hui pour accueillir l'ensemble des personnes condamnées à de la prison ferme.
00:06:04 Et je le rappelle, en 2017, Emmanuel Macron avait promis la construction de 15 000 nouvelles places.
00:06:10 Alors, où en est-on ?
00:06:11 Six ans plus tard, on va faire le point avec Maxime Legay.
00:06:13 Des cellules de prison comme celle-ci, il en manque plusieurs dizaines de milliers en France.
00:06:20 Au 1er janvier 2024, les prisons françaises comptaient 75 897 détenus
00:06:27 pour seulement 61 767 places opérationnelles, soit une surpopulation carcérale de 122,9%.
00:06:35 À cela s'ajoutent les 15 750 écroués qui effectuent leur peine en détention à domicile,
00:06:40 sous bracelet électronique.
00:06:42 Au total, ce sont donc 91 647 condamnés à de la prison ferme
00:06:47 pour seulement 61 767 places de prison, soit près de 30 000 places manquantes.
00:06:53 Pour faire face à ce problème, Emmanuel Macron avait promis en 2017
00:06:57 la construction de 15 000 nouvelles places de prison d'ici la fin de son premier quinquennat.
00:07:02 Objectif finalement repoussé à 2027.
00:07:06 Et pour cause, à la fin 2023, les prisons françaises comptaient seulement 4 300 nouvelles places construites,
00:07:12 un chiffre bien éloigné de l'objectif initial.
00:07:16 Selon le ministère de la Justice,
00:07:18 près de 3 000 nouvelles places de prison seront opérationnelles d'ici la fin 2024.
00:07:24 Vous avez vu le QR code apparaître.
00:07:28 On parle de la ville de Compiègne ce matin,
00:07:30 où un système de bonus malus, écoutez bien, a été créé pour les demandeurs de HLM.
00:07:35 Vous souhaitez un logement social, vous allez devoir vous soumettre à ce système de bonus malus.
00:07:40 Les dossiers des familles dont un membre a été condamné pour vol, trafic de drogue
00:07:45 sont moins bien notés que les dossiers des familles de gens qui n'ont pas été condamnés,
00:07:49 donc de gens honnêtes.
00:07:51 Les locataires de HLM en ont marre de devoir cohabiter avec des individus dangereux ou violents.
00:07:55 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:07:56 Parce que c'est un bon système, ou pas ?
00:07:58 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:08:02 C'est une bonne nouvelle pour Donald Trump.
00:08:04 Le procès pour sa tentative d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020 a été reporté.
00:08:10 Il faut dire qu'il aurait dû débuter lundi prochain, juste avant le Super Tuesday, Shana.
00:08:14 Donald Trump essaie d'user de tous les recours pour passer en jugement après le scrutin présidentiel.
00:08:19 Il a notamment invoqué l'immunité pénale.
00:08:22 La Cour suprême s'est saisie du dossier hier.
00:08:25 Et tant que cette question ne sera pas tranchée,
00:08:27 il pourra rester dans la course à la Maison Blanche et ne risque aucune condamnation.
00:08:31 Voilà, Donald Trump, qui si l'on en croit les sondages, est réélu président des États-Unis.
00:08:35 Si ça devait avoir lieu aujourd'hui, il serait réélu.
00:08:38 On verra ce que ça donnera en novembre prochain, mais pour l'instant,
00:08:40 il sera réélu si l'on en croit les sondages, comme on dit.
00:08:45 Y a-t-il un risque d'extension du conflit en Ukraine ?
00:08:48 La question se pose à nouveau ce matin. Pourquoi ?
00:08:50 Parce qu'une région voisine de l'Ukraine, qui se situe en Moldavie,
00:08:55 demande de l'aide à Vladimir Poutine.
00:08:57 Cette région, c'est la Transnistrie. Harold Diman avec nous. Harold, bonjour.
00:09:01 On a l'impression d'assister au même scénario qu'il y a deux ans,
00:09:05 quand deux régions ukrainiennes avaient appelé la Russie à l'aide.
00:09:08 Et c'était le début de la guerre en Ukraine. Harold, expliquez-nous.
00:09:11 Oui, les deux régions, c'était Lugansk et Donetsk.
00:09:14 Mais maintenant, on parle de la Transnistrie.
00:09:15 Regardez où elle se trouve.
00:09:17 Elle est en sandwich entre la Moldavie et l'Ukraine, deux ex-républiques soviétiques.
00:09:22 C'est un héritage de la décomposition de l'Union soviétique,
00:09:25 que cette étrange Transnistrie, où la population, ce sont des russophones, russophiles.
00:09:31 Il y a des Roumains, il y a des Ukrainiens, il y a des gagaouses, il y a toutes sortes de choses.
00:09:35 Et ils se sont détachés de la Moldavie avec l'indépendance en 1990.
00:09:40 Et depuis lors, c'est toujours la menace sur la Moldavie.
00:09:43 Cette base militaire russe qui est située à Transnistrie,
00:09:48 qui est la principale raison de l'existence de la Transnistrie.
00:09:51 Alors, la Moldavie ne menace jamais la Transnistrie.
00:09:54 La Moldavie est très faible.
00:09:56 Emmanuel Macron s'y est rendu pour le sommet européen des pays extérieurs de l'Union européenne.
00:10:04 Mais elle n'a pas grand chose pour se défendre.
00:10:06 Et voilà, tout à coup, que les autorités de la Transnistrie,
00:10:10 que personne ne reconnaît, avec des symboles communistes partout, comme Lénine,
00:10:16 eh bien, ils ont dit, Vladimir Poutine, envoyez-nous de l'aide.
00:10:19 On est menacé.
00:10:21 Alors, ils ne sont pas menacés, mais eux menacent.
00:10:24 Car avec plus de troupes, ils pourraient soit attaquer la Moldavie,
00:10:27 soit descendre dans l'Ukraine et entrer dans la guerre.
00:10:31 Donc, c'est très grave.
00:10:32 Et Vladimir Poutine va parler dans quelques heures,
00:10:34 sans doute qu'il y fera référence.
00:10:36 Emmanuel Macron parlait du danger sur la Moldavie il y a quelques jours encore.
00:10:42 Merci beaucoup Harold Eman.
00:10:43 On va suivre, évidemment, l'évolution de la situation.
00:10:47 Restez bien avec nous sur CNews.
00:10:48 Dans un instant, on va revenir sur le procès de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg.
00:10:53 C'était en 2018.
00:10:54 Il y avait eu cinq morts.
00:10:56 Le terroriste islamiste, Sherif Sheikhat, avait ensuite été abattu.
00:10:59 48 heures après le drame.
00:11:02 Quatre hommes vont être jugés à partir d'aujourd'hui.
00:11:06 Restez bien sur CNews.
00:11:07 A tout de suite dans La Veille.
00:11:08 CNews, il est 6h15.
00:11:14 Merci d'être là.
00:11:15 Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusto.
00:11:17 L'IVG va bientôt faire son entrée dans la Constitution.
00:11:22 C'est historique.
00:11:23 La France sera le premier pays au monde à le faire.
00:11:26 La réforme a franchi l'étape délicate du vote au Sénat hier soir.
00:11:29 Et dans la foulée, Emmanuel Macron a convoqué le Congrès lundi prochain.
00:11:32 Et cela ne devrait être qu'une formalité.
00:11:36 La fin du procès du meurtrier d'Eric Masson approche.
00:11:38 L'avocat de général prendra ses réquisitions ce matin
00:11:41 avant les plaidoiries de la Défense.
00:11:43 L'accusé, Ilyas Akoudad, persiste à dire qu'il ignorait
00:11:46 qu'Eric Masson était policier quand il a tiré.
00:11:49 La famille du brigadier n'y croit pas et attend la qualification
00:11:52 de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique.
00:11:56 Et puis Joe Biden déclarait apte à exercer ses fonctions présidentielles.
00:12:00 Le plus vieux président en exercice de l'histoire américaine
00:12:03 a passé sa visite médicale avec succès hier.
00:12:06 Selon le médecin qu'il a examiné, malgré ses 81 ans,
00:12:09 Joe Biden n'a besoin ni de dispense ni d'aménagement.
00:12:12 - Tout va bien alors ?
00:12:14 - Harold Imane, aucun problème.
00:12:16 Joe Biden est apte, disent les médecins.
00:12:19 - Oui, si le Mexique et l'Égypte sont au même endroit, ça va.
00:12:23 - Oui, c'est ça.
00:12:25 - Il ne faut pas aller trop vite sur les capitales du monde.
00:12:28 - Vous avez vu la mise en scène quand il annonce
00:12:30 qu'il y aura potentiellement une trêve entre Israël et le Hamas
00:12:33 au moment du Ramadan ?
00:12:34 Il est dans un glacier, il annonce ça avec une glace, en mangeant une glace.
00:12:37 - Oui, parce qu'on lui pose des questions quand il se promène.
00:12:39 - Alors j'ai mangé une glace au salon de la réculture
00:12:42 et j'ai eu un moment Biden.
00:12:44 Aujourd'hui s'ouvre le procès de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg,
00:12:47 le 11 décembre 2018.
00:12:50 Le terroriste islamiste Chérif Sheikhat avait tué 5 personnes de sang-froid
00:12:56 en se promenant dans les rues de Strasbourg,
00:12:58 en divaguant dans les rues de Strasbourg.
00:13:00 Il en avait blessé 11 autres.
00:13:03 Il sera abattu 48 heures plus tard par les policiers.
00:13:06 4 hommes vont être jugés à partir d'aujourd'hui
00:13:08 pour déterminer leur implication dans ce drame.
00:13:11 Dont un qui avait armé le terroriste islamiste.
00:13:14 Ce soir-là, Chérif Sheikhat était monté dans un taxi.
00:13:18 Il avait d'ailleurs pris le chauffeur du taxi en otage.
00:13:21 Le chauffeur qui témoigne récits signés Marie-Liès Chevalier.
00:13:26 Le 11 décembre 2018, ce chauffeur de taxi
00:13:29 ne savait pas encore qu'il effectuerait sa dernière course.
00:13:32 Il est 19h58 lorsqu'un terroriste rentre dans sa voiture.
00:13:36 - J'arrivais là pour déposer des parlementaires
00:13:38 et je vois un type arriver au loin avec un regard noir,
00:13:41 une masse en dessous.
00:13:42 Il monte dans la voiture et là il m'ordonne de partir
00:13:46 et de l'emmener dans un quartier qui s'appelle le Nidorf.
00:13:49 En réalité, ce terroriste, c'est Chérif Sheikhat.
00:13:53 Il vient d'ouvrir le feu en plein cœur du marché de Noël de Strasbourg
00:13:56 en criant à la Wegbach.
00:13:57 5 personnes viennent d'être tuées.
00:13:59 Le terroriste est blessé.
00:14:01 Mostafa Solan le convainc de s'arrêter pour le soigner.
00:14:04 C'est à ce moment-là que le chauffeur de taxi
00:14:06 parvient à s'enfuir avec son véhicule.
00:14:08 Depuis, l'homme n'est plus que l'ombre de lui-même,
00:14:11 en arrêt maladie depuis 5 ans.
00:14:13 Il a tout perdu.
00:14:14 Je le paie très cher, psychologiquement, physiquement,
00:14:19 financièrement et familialement aussi.
00:14:22 L'attentat de Strasbourg, c'est l'attentat le plus oublié.
00:14:25 Pour la bonne raison, c'est que l'attentat de Strasbourg
00:14:27 n'a pas eu un hommage national.
00:14:30 Le procès de cet attentat s'ouvre aujourd'hui,
00:14:32 en l'absence du terroriste,
00:14:33 abattu par la police le 13 décembre 2018,
00:14:36 après deux jours de trac.
00:14:37 Avis au lecteur de la bougie du sapeur
00:14:41 après 4 ans d'attente.
00:14:43 Le journal paraît aujourd'hui, c'est le grand classique
00:14:45 du 29 février, la sortie de la bougie du sapeur
00:14:48 qui sort tous les 29 février, donc tous les 4 ans.
00:14:50 Oui, donc toutes les années bisextiles.
00:14:52 Alors si ça vous intéresse,
00:14:53 je vous conseille de ne pas louper le coche.
00:14:55 Corentin Briau nous en dit plus sur ce journal.
00:14:57 C'est un événement qui n'arrive qu'une fois tous les 4 ans.
00:15:02 Ce mois de février 2024 marque la sortie du 12e numéro
00:15:05 du journal La bougie du sapeur,
00:15:08 qui paraît uniquement les 29 février.
00:15:10 Il y a deux éléments qui font que ce journal
00:15:12 est exceptionnel.
00:15:13 Un, c'est son rythme de parition,
00:15:15 la flemmardise de ses rédacteurs
00:15:17 qui ne bossent qu'une fois tous les 4 ans.
00:15:19 Et deux, c'est son contenu,
00:15:20 parce qu'on a une vision de l'actualité
00:15:23 qui n'est pas tout à fait la même que la vôtre.
00:15:25 On a une vision de l'actualité qui est uniquement axée
00:15:28 sur l'humour, sur la rigolade, sur l'humour gentil.
00:15:32 On est bête, et pas bête et méchant, on est juste bête.
00:15:35 Malgré la bonne humeur et la joie de créer un nouveau numéro,
00:15:38 il y a toujours une petite appréhension
00:15:40 à quelques heures de la sortie.
00:15:41 Il y a au niveau planétaire,
00:15:45 une information qui vient de cannibaliser complètement
00:15:48 tout autour des autres informations.
00:15:49 On n'est pas passé loin il y a 4 ans,
00:15:51 29 février 2020, on est quelques jours avant le confinement.
00:15:55 À 10 jours près, la France s'était arrêtée,
00:15:59 on n'aurait parlé que du confinement,
00:16:00 que des conditions du confinement,
00:16:02 comment on va vivre pendant le confinement,
00:16:03 combien de temps ça va durer.
00:16:05 Et ça c'est le genre d'info qui nous tue,
00:16:06 parce que vous ne vendez pas un journal le lundi,
00:16:09 vous vous dites "on va se rattraper,
00:16:10 on va faire un tabac le mardi".
00:16:12 Moi c'est un peu long pour attendre la suite.
00:16:14 Ce numéro comportera un supplément,
00:16:16 le sapeur sportif,
00:16:18 évidemment consacré aux prochains Jeux Olympiques.
00:16:21 Voilà, et puis il ne faut pas faire de coquilles,
00:16:25 c'est comme ça qu'on dit dans la presse écrite,
00:16:26 c'est une faute d'orthographe en clair.
00:16:28 Ils ont le temps de vérifier normalement.
00:16:29 Ils ont le temps de vérifier,
00:16:30 vraiment c'est lettre par lettre,
00:16:31 espace par espace, point virgule après point virgule.
00:16:35 Bon voilà, et on les salue, c'est toujours amusant.
00:16:38 Après le bug de l'an 2000, le bug du 29 février.
00:16:41 On est le 29 février, vous savez sans doute qu'à la fin du siècle dernier,
00:16:45 on craignait un bug informatique lié au passage de l'année 99 à 2000.
00:16:50 En Nouvelle-Zélande, c'est arrivé aujourd'hui,
00:16:51 c'est le bug du 29 février.
00:16:53 C'est ça, en fait, dans toutes les stations essence du pays,
00:16:55 il était impossible de payer parce qu'en fait,
00:16:57 elle n'avait pas intégré la date du 29 février.
00:17:00 Date qu'on a déjà dit qui arrivait qu'une seule fois,
00:17:02 tous les quatre ans.
00:17:04 Allez, restez bien avec nous, dans un instant,
00:17:06 banlieue, la politique de la ville rate sa cible.
00:17:08 Des milliards versés pour rien.
00:17:09 A tout de suite.
00:17:10 Banlieue, la politique de la ville rate sa cible.
00:17:17 On en parle tout de suite.
00:17:18 Votre programme avec Domexpo.
00:17:21 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:17:25 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:17:27 Retrouvez votre programme avec le Chinese Business Club,
00:17:30 réseau d'affaires de référence en France pour développer votre networking
00:17:33 à haut niveau et faire rayonner votre entreprise.
00:17:37 Une note de France Stratégie.
00:17:39 Analyse les effets concrets des derniers plans banlieue sur la mixité sociale.
00:17:43 Qu'est-ce qu'on apprend dans cette note sur l'utilisation ?
00:17:46 Qui a été faite de ces milliards d'euros
00:17:48 injectés dans les plans banlieue depuis 20 ans ?
00:17:51 On apprend Romain que ça n'a pas servi à grand chose selon France Stratégie.
00:17:54 Donc c'est un service officiel qui dépend de Matignon
00:17:57 et qui a publié cette note sur le PNRU,
00:17:59 le Programme national pour la rénovation urbaine.
00:18:01 Autrement dit, un énième plan banlieue qui a coûté 48,4 milliards d'euros
00:18:06 entre 2003 et 2021, plus 10 milliards d'euros pour le plan actuel qui a pris le relais.
00:18:12 Ce que constate France Stratégie, c'est tout simplement que les quartiers
00:18:15 qui ont été les plus arrosés de subventions ont vu la part des logements sociaux reculer
00:18:19 et le nombre de ménages les plus pauvres baisser.
00:18:22 Alors dit comme ça, ça peut sembler positif, sauf qu'en réalité,
00:18:25 ce n'est pas parce que ces ménages les plus pauvres auraient progressé,
00:18:29 parce que les rénovations auraient fait reculer la pauvreté,
00:18:31 c'est juste que les plus pauvres ont été tout simplement éjectés de ces quartiers,
00:18:35 devenus trop chers pour eux. Autrement dit, on a injecté des milliards
00:18:38 pour offrir aux plus modestes de meilleures conditions de vie,
00:18:40 mais en réalité, on les a fait fuir de ces quartiers.
00:18:43 On a donc dépensé énormément d'argent public pour simplement déplacer le problème.
00:18:47 Alors, le mythe pour les autres quartiers, qu'est-ce qu'il en est ?
00:18:50 Ce n'est pas mieux en réalité. Dans les trois quarts des autres quartiers,
00:18:53 l'impact du PNRU a été quasiment nul.
00:18:56 On a là encore mis des milliards, mais ça n'a pas empêché l'augmentation
00:18:59 du nombre de ménages les plus pauvres, en clair.
00:19:02 On a dépensé exactement 36 milliards d'euros en 18 ans pour un résultat nul
00:19:06 sur le plan du niveau de vie des habitants.
00:19:08 Alors, on peut malgré tout espérer que s'il est fait sur le niveau de vie et nul,
00:19:12 on a au moins un peu amélioré la sécurité, l'emploi ou la réussite scolaire
00:19:15 dans ces quartiers, même si au vu des émeutes de juin, on peut en douter.
00:19:19 D'où vient tout l'argent injecté dans ce programme ?
00:19:21 Une partie vient de l'État, évidemment, des régions, des villes,
00:19:24 mais une autre vient aussi des bailleurs sociaux.
00:19:26 Et puis, une grosse partie vient des entreprises.
00:19:28 Oui, il existe un dispositif, ça s'appelle le 1% patronal ou 1% logement,
00:19:33 qui consiste en un prélèvement sur la masse salariale des entreprises privées
00:19:36 de plus de 50 salariés.
00:19:37 Désormais, ce n'est pas 1%, c'est 0,45% de la masse salariale.
00:19:41 C'est une taxe qui revient à une taxe sur les salaires, finalement,
00:19:44 qui finance en principe la construction de logements pour les travailleurs,
00:19:49 des aides, des prêts pour l'acquisition de logements ou le financement de travaux.
00:19:52 Sauf qu'une partie des sommes collectées sert donc à la rénovation
00:19:55 de quartiers sensibles, en échange quand même.
00:19:58 On obtient un peu moins de 15 000 logements par an réservés dans ces quartiers
00:20:02 à des salariés des entreprises privées qui cotisent.
00:20:04 Encore faut-il qu'ils aient envie d'y habiter.
00:20:07 C'était votre programme avec le Chinese Business Club,
00:20:11 réseau d'affaires de référence en France pour développer votre networking
00:20:14 à haut niveau et faire rayonner votre entreprise.
00:20:16 C'était votre programme avec Domexpo.
00:20:18 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:22 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:20:24 Allez, la météo des neiges tout de suite.
00:20:27 La météo avec BD Org.fr
00:20:30 L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:33 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.
00:20:37 Le risque d'avalanche en hors-piste est maintenu sur de nombreux massifs de la moitié sud.
00:20:41 On y reviendra dans le bulletin dans un court instant.
00:20:43 Ce jeudi, la neige va tomber en faible quantité sur la partie centrale des Alpes,
00:20:47 des 1600 m d'altitude, 1800 sur la montagne Corse.
00:20:51 Un peu de neige fraîche observée ce mardi et mercredi à Cotteray.
00:20:54 L'indice de sciabilité est de 10/10.
00:20:57 Sur cette partie des Pyrénées, vous disposez de 27 km de pistes pour le ski alpin.
00:21:01 Entre 10 et 20 cm de neige supplémentaire au 13 cm de mardi dernier à Val Thorens.
00:21:07 1,50 m de neige en bas de la station, au moins 2,20 m à plus de 3000 m d'altitude.
00:21:13 C'était La Météo avec BD Org.fr
00:21:15 L'agence BD Org vous donne accès au marché de l'or physique.
00:21:18 L'agence BD Org, partenaire de votre épargne.
00:21:21 La météo, Alexandra Blanc.
00:21:24 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:26 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:21:30 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:32 On part au Texas, Alexandra, où les feux de forêt se poursuivent.
00:21:36 En effet, feux de forêt impressionnants pour le Texas à cette période de l'année.
00:21:41 Déjà, 100 000 hectares de forêt partie en fumée.
00:21:44 C'est le deuxième incendie, la deuxième période d'incendie la plus importante depuis 1988.
00:21:50 Les températures sont particulièrement élevées à cette période de l'année.
00:21:54 Évidemment, la sécheresse est vraiment au rendez-vous sur le Texas, notamment sur le nord du Texas.
00:21:59 C'est donc conséquence.
00:22:00 Les incendies sont impressionnants et l'état de catastrophe naturelle a donc été décrété par le gouverneur.
00:22:06 Alors, au programme en France, des conditions météo pluvieuses avec le retour de la pluie.
00:22:10 Ça, c'est plutôt une bonne nouvelle, notamment sur les régions de l'ouest ou encore entre les Pyrénées et le nord-est.
00:22:16 Avec au programme un temps assez nuageux, on retrouve aussi beaucoup de brouillard,
00:22:20 beaucoup d'humidité dans les basses couches, notamment en allant vers la Garonne ou encore entre la Bourgogne,
00:22:25 la Franche-Comté ou encore le nord-est.
00:22:27 Attention également au risque d'avalanche qui va se maintenir aujourd'hui sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes,
00:22:32 où d'ailleurs on va retrouver un temps beaucoup plus sec et beaucoup plus ensoleillé.
00:22:36 Dans l'après-midi, sur les régions de l'ouest ou encore en allant vers les Pyrénées,
00:22:40 l'ouest des Pyrénées ou encore sur le centre, temps très nuageux bouché avec localement quelques avers.
00:22:45 Sur les régions de l'est, ça ira beaucoup mieux si elle dégageait entre l'Alsace, la Lorraine ou encore en allant vers le Roussillon.
00:22:51 On retrouvera un temps instable entre la Corse et la Côte d'Azur avec un temps très nuageux.
00:22:56 Côté température, c'est contrasté ce matin.
00:22:58 France coupée en deux.
00:22:59 Grande douceur à l'ouest, 9 degrés à Bordeaux ou encore 10 degrés pour la Rochelle
00:23:03 contre -1 degré en moyenne entre Nancy et Strasbourg.
00:23:07 Dans l'après-midi, les températures resteront plutôt douces pour la saison.
00:23:10 14 degrés en moyenne à Bordeaux, 15 à Toulouse, 12 degrés à Dijon et jusqu'à 19 degrés à Nice.
00:23:16 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:21 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:23:23 Groupeverlaine.com
00:23:26 Vous regardez la matinale de CNews.
00:23:28 Il est 6h30 à la une ce matin.
00:23:30 Ce système de bonus-malus mis en place par la ville de Compiègne pour l'attribution des HLM.
00:23:36 En clair, il s'agit de favoriser les gens honnêtes plutôt que les délinquants.
00:23:40 Parmi les candidats, un logement social.
00:23:43 Et ce matin dans la matinale, je vous demande votre avis sur cette mesure.
00:23:46 Un pas de plus vers l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
00:23:51 Hier, les sénateurs ont approuvé cette proposition.
00:23:54 Et le Parlement réuni en Congrès se prononcera lundi à Versailles.
00:23:58 Une victoire politique pour Emmanuel Macron, nous dira Gauthier Lebret, édito politique 6h50.
00:24:03 Est-ce que l'ima Majoub Majoubi va revenir en France ?
00:24:07 Son référé liberté sera en tout cas examiné demain par le tribunal administratif de Paris.
00:24:12 Le tribunal se prononcera sur l'urgence de la mesure d'expulsion de celui qui a tenu des prêches anti-France.
00:24:18 Les agressions envers les arbitres augmentent.
00:24:21 Dans le Pas-de-Calais par exemple, un arbitre d'un club de foot amateur s'est fait rouer de coups par un joueur et par son père.
00:24:29 Vous entendrez un arbitre qui dénonce ces violences de plus en plus récurrentes.
00:24:34 Et puis on peut maintenant accéder à sa carte d'identité sous forme dématérialisée sur l'application France Identité.
00:24:40 Vous l'avez peut-être déjà fait. Y a-t-il un risque de piratage de cette application ?
00:24:44 On verra ça avec Nicolas Arpagian, spécialiste en risques numériques.
00:24:48 Il sera avec nous 6h45.
00:24:51 La ville de Compiègne a donc décidé de mettre en place un système de bonus-malus pour les demandeurs de HLM, demandeurs de logements sociaux, les candidats.
00:24:59 L'objectif à terme est d'exclure les familles de délinquants et donc de faire baisser l'insécurité
00:25:04 pour le plus grand bonheur des locataires qui ne demandent rien d'autre que de vivre en paix.
00:25:08 Oui, dorénavant les demandeurs de HLM seront donc soumis à un barème pour déterminer s'ils sont aptes à respecter la vie en communauté ou pas.
00:25:16 Les explications d'Adrien Spiteri et Thibault Marcheteau.
00:25:20 Dans cette cité HLM de Compiègne, certains habitants n'en peuvent plus.
00:25:24 Les gens du quartier se plaignent beaucoup du trafic, etc.
00:25:28 Un cas loin d'être isolé dans ce type de logement.
00:25:31 Alors pour améliorer leur quotidien et éviter que des familles de délinquants ne s'installent,
00:25:36 la ville a décidé de mettre en place un système de notation des futurs locataires.
00:25:41 Pour moi c'est une bonne chose.
00:25:42 Je comprends très bien l'initiative.
00:25:45 Dans le détail, si vous demandez un logement social, 10 points sont enlevés si un membre du ménage a été condamné pour violence ou causé des nuisances dans le voisinage.
00:25:54 25 points en cas de condamnation pour trafic de stupéfiants.
00:25:57 Le maire justifie cette décision.
00:26:00 Quand on regarde les candidatures pour accéder au logement social ou pour une mutation,
00:26:06 il est normal de faire le point de l'ensemble de la situation.
00:26:10 Lorsqu'un appartement devient une nourrice ou accueille soit des petits guetteurs,
00:26:16 soit des personnages ayant des responsabilités plus importantes, il en résulte des troubles.
00:26:23 L'association de défense des locataires a de son côté saisi la clé.
00:26:27 Concernant la protection des données et la conformité de ce système.
00:26:31 Un système qui pénalise selon elle l'ensemble d'une famille.
00:26:36 C'est un bon ou un mauvais système ?
00:26:37 Tiens, je vous pose la question ce matin.
00:26:39 Vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos et on vous écoutera à 7h30 et à 8h30.
00:26:47 L'interruption volontaire de grossesse, bientôt dans la Constitution.
00:26:51 La réforme a franchi la délicate étape du vote au Sénat hier soir.
00:26:57 Des femmes se sont pris, enfin des élus plus précisément, ce sont des sénatrices,
00:27:01 notamment se sont pris dans les bras.
00:27:02 Il y avait beaucoup d'émotion au Sénat hier soir.
00:27:04 Oui, certaines sénatrices étaient émues aux larmes et dans la foulée,
00:27:07 Emmanuel Macron a convoqué le Congrès lundi prochain.
00:27:10 Cela ne devrait être qu'une formalité.
00:27:12 En attendant, écoutez la réaction de ces sénateurs après le vote.
00:27:16 On a fait un pas extraordinaire pour la protection des droits fondamentaux,
00:27:20 un pas extraordinaire pour les Françaises,
00:27:22 mais aussi un pas extraordinaire pour toutes les femmes dans le monde
00:27:25 qui ont vu aujourd'hui que grâce à la mobilisation féministe,
00:27:28 quand les femmes se mobilisent, on peut arracher des victoires.
00:27:31 Toutes les 9 minutes, une femme meurt d'un avortement clandestin sur la planète.
00:27:35 Je voudrais leur dire que cette inscription de l'IVG dans la questionnaire en France,
00:27:40 cette première, c'est d'abord pour elle,
00:27:43 et que notre combat maintenant, c'est pour l'accès à l'IVG partout, pour toutes.
00:27:48 C'est une évolution incontestablement qui s'est faite,
00:27:51 y compris dans les têtes d'un certain nombre de parlementaires
00:27:56 qui ont choisi parfois de modifier leur vote,
00:27:59 et c'est bon, ça c'est exact, et il en est ainsi très bien.
00:28:02 Voilà, et on sera à 7h40 avec Prisca Thévenot,
00:28:05 qui a choisi CNews et La Matinale pour réagir ce matin.
00:28:09 Porte-parole du gouvernement, on reviendra sur le vote au Sénat,
00:28:13 mais pas que.
00:28:15 Le référé-liberté déposé par l'imam Mahjoub Mahjoubi
00:28:18 sera examiné demain par le tribunal administratif de Paris, Chana.
00:28:21 Il sera question de déterminer si le caractère urgent
00:28:24 de la procédure d'expulsion a été justifié ou non.
00:28:27 Une décision doit être rendue sous 48 heures,
00:28:29 à compter du moment où les partis auront été auditionnés.
00:28:32 Les explications d'Augustin Donadieu.
00:28:34 Il a été expulsé vers la Tunisie le 22 février dernier,
00:28:39 mais il n'a pas dit son dernier mot.
00:28:41 L'imam Mahjoub Mahjoubi souhaite revenir en France.
00:28:44 Son avocat a déposé hier un référé-liberté
00:28:47 pour contester l'expulsion de son client.
00:28:50 Un référé-liberté, c'est une demande d'appréciation en urgence
00:28:54 par le tribunal administratif de la régularité de cette procédure,
00:28:57 c'est-à-dire est-ce que la mesure nécessitait une extrême urgence
00:29:03 pour prononcer une expulsion immédiate.
00:29:06 Donc on ne se prononce pas sur le fond du dossier,
00:29:08 mais sur la question de l'urgence.
00:29:11 Le ministre de l'Intérieur avait pris la décision
00:29:13 d'expulser cet imam au discours radical
00:29:15 sur le fondement du trouble grave à l'ordre public
00:29:17 et atteint aux intérêts fondamentaux de la nation.
00:29:20 Dans le mémoire d'une trentaine de pages remises au tribunal,
00:29:23 l'imam et son avocat mettent en avant des arguments
00:29:25 qui ne sont plus recevables selon la nouvelle loi immigration.
00:29:29 On voit bien que l'avocat lui fait état du fait que l'imam est marié,
00:29:34 qu'il a des enfants, mais vous savez que la loi immigration,
00:29:37 il n'y a plus d'étranger protégé par la situation familiale.
00:29:41 Le recours de l'imam sera examiné demain par le tribunal administratif
00:29:45 qui devra rendre sa décision avant mardi après-midi.
00:29:49 Mais l'imam a d'ores et déjà prévenu,
00:29:50 si le juge confirme son expulsion,
00:29:52 il n'hésitera pas à faire une succession de recours
00:29:55 en saisissant notamment le Conseil d'État
00:29:57 puis la Cour européenne des droits de l'homme.
00:30:00 Ce nouvel exemple de violence dans le football amateur.
00:30:03 Le week-end dernier dans le Pas-de-Calais,
00:30:04 un arbitre départemental 3 a été agressé par un joueur et par son père.
00:30:09 Au coup de sifflet final, une bagarre générale a éclaté.
00:30:12 Pierrick Lemers et son nom a été pris pour cible et roué de coup.
00:30:15 Un ancien arbitre a tenu à lancer un appel ce matin sur CNews.
00:30:20 Il y a eu un début d'échouforé sur le terrain
00:30:23 et il a été pris à partie par un joueur qui l'a insulté.
00:30:28 Pierrick a sorti son carton rouge.
00:30:30 Et à ce moment-là, le joueur est devenu de plus en plus véhément
00:30:36 et il en est venu aux mains.
00:30:38 Et le père de ce jeune est également entré sur le terrain
00:30:43 et tous les deux s'en sont pris à notre collègue à terre
00:30:48 et l'ont roué de coup.
00:30:49 Et je crois savoir que les blessures étaient graves.
00:30:54 Il a été emmené à l'hôpital par les pompiers.
00:30:57 Juste après la Covid-19,
00:31:00 il y a eu une éruption de violence extraordinaire.
00:31:03 On n'avait jamais connu ça.
00:31:04 Moi, j'ai subi ça il y a quatre ans.
00:31:07 J'ai été aussi agressé physiquement.
00:31:08 J'ai failli arrêter d'ailleurs.
00:31:11 Voilà, il y a huit heures et demie au sujet d'agressions insupportables,
00:31:14 inacceptables.
00:31:15 On sera à huit heures et demie avec le médecin généraliste
00:31:18 qui a été agressé dans le Doubs, vous savez.
00:31:19 Et son agresseur a été condamné simplement à une toute petite peine,
00:31:24 un stage de citoyenneté.
00:31:25 Il témoignera à huit heures et demie dans la matinale.
00:31:29 Joe Biden déclaré apte médicalement à exercer ses fonctions présidentielles.
00:31:33 Shana ?
00:31:34 Le plus vieux président en exercice de l'histoire américaine
00:31:36 a passé sa visite médicale avec succès hier,
00:31:40 selon le médecin qu'il a examiné.
00:31:42 Malgré ses 81 ans, Joe Biden n'a besoin ni de dispense, ni d'aménagement.
00:31:46 Et puis une Irlandaise a perdu 760 000 euros
00:31:49 après avoir publié une photo sur Facebook.
00:31:52 Cette photo, vous allez la voir, c'est celle-ci.
00:31:55 Vous dites rien d'exceptionnel, on vous explique,
00:31:57 elle participe à un jeté de sapin.
00:32:01 Première information, cette compétition existe, le lancé de sapin.
00:32:04 Donc en fait, elle a remporté ce prix en 2018
00:32:07 et donc elle a publié une photo avec le prix sur son compte Facebook.
00:32:10 Sauf qu'un an plus tôt, en 2017,
00:32:12 elle avait demandé 760 000 euros à son assurance
00:32:16 après un accident de la route,
00:32:17 expliquant qu'elle ne pouvait plus aller travailler.
00:32:20 Donc quand le juge a vu sa photo sur Facebook,
00:32:24 il a considéré que si elle pouvait lancer un sapin,
00:32:26 elle pouvait reprendre le travail.
00:32:27 Sa demande a donc été rejetée.
00:32:30 Voilà, les gens qui mettent leur vie sur les réseaux sociaux.
00:32:33 C'est le Père Noël à l'envers.
00:32:35 C'est l'effet boomerang.
00:32:36 C'est le Père Noël à l'envers.
00:32:38 C'est le Père Noël à l'envers, oui.
00:32:40 Il faut faire très attention aux réseaux sociaux.
00:32:42 Quand on est en arrière maladie, on est malade, c'est tout.
00:32:45 Voilà, elle est honnête.
00:32:46 Voilà, c'est ça.
00:32:47 C'est une possibilité.
00:32:50 Tiens, à propos de sécurité sur les réseaux sociaux
00:32:53 et sécurité numérique,
00:32:54 on sera avec l'un des plus grands spécialistes des risques numériques,
00:32:58 Nicolas Arpagian.
00:32:59 On va parler de France Identité.
00:33:00 Vous savez, l'application sur laquelle on met sa carte d'identité
00:33:02 et son permis de conduire.
00:33:04 Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:33:05 C'est en moins le quart le point info.
00:33:11 Les toutes dernières informations, Chana Lusso.
00:33:13 Plus de 8 Français sur 10 estiment qu'il faut construire
00:33:18 plus de places de prison.
00:33:19 C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1
00:33:22 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
00:33:25 Il en manque près de 30 000 aujourd'hui pour accueillir
00:33:27 l'ensemble des personnes condamnées à de la prison ferme.
00:33:31 Y a-t-il un risque d'extension du conflit en Ukraine ?
00:33:34 La question se pose à nouveau ce matin parce qu'une région voisine
00:33:37 qui se situe en Moldavie demande de l'aide à Vladimir Poutine.
00:33:40 Il s'agit de la Transnistrie, région séparatiste pro-russe.
00:33:43 Et il y a deux ans, deux régions du Donbass avaient lancé
00:33:46 le même appel à Moscou et c'était le début de la guerre en Ukraine.
00:33:49 Nicolas Arpagian, spécialiste en risques numériques, est avec nous.
00:33:54 Bonjour Nicolas Arpagian, merci d'être là en direct.
00:33:58 Bonjour.
00:33:59 Avec nous ce matin, France Identité, c'est la nouvelle application
00:34:02 sur laquelle on met notre carte d'identité ou notre permis de conduire.
00:34:06 Elle promet jusqu'à 25 000 euros aux hackers, aux pirates informatiques,
00:34:11 qui trouveront une faille de sécurité pour rentrer dans le site
00:34:14 et en clair voler les données.
00:34:16 Déjà, c'est classique comme méthode de faire appel à des hackers ?
00:34:20 Oui, absolument. On appelle ça le bug bounty.
00:34:23 En fait, c'est un dispositif qui est désormais effectivement legal.
00:34:26 Pourquoi ? Parce que c'est encadré avec un dispositif,
00:34:30 déjà la cible est volontaire, c'est elle qui l'organise.
00:34:33 Et ensuite, elle fait un appel à des plateformes,
00:34:35 là dans le cadre de France Identité, c'est une société qui s'appelle Yes Oui Hack,
00:34:40 qui est une société française, une PME, une ETI.
00:34:43 L'idée, qu'est-ce qu'elle fait ?
00:34:45 Elle va faire en sorte d'enregistrer, d'enrôler les candidats
00:34:49 qui peuvent être des personnes sans condition d'âge, de diplôme,
00:34:53 d'expérience professionnelle et qui vont de l'extérieur tester,
00:34:57 essayer de rentrer dans le système, dans l'application,
00:35:00 éventuellement même sur les serveurs.
00:35:02 Et c'est là où on arrive à un barème, un tarif,
00:35:04 ce tarif qui va de 100 euros jusqu'à 25 000 euros.
00:35:08 Alors évidemment, quelques fois, les entreprises mettent des sommes
00:35:11 encore plus importantes quand il s'agit de détecter.
00:35:15 Pourquoi ? Parce que le hacker, c'est là où c'est important sur le vocabulaire.
00:35:19 Le hacker n'est pas forcément malveillant, il n'est pas forcément crapuleux.
00:35:24 C'est une démarche vertueuse dans les entreprises, dans les administrations.
00:35:28 On a besoin de ces tempéraments qui savent trouver
00:35:30 là où les concepteurs initiaux pensaient avoir très bien fait.
00:35:34 Oui, c'est quand même, ils donnent des coups de boutoir dans la digue,
00:35:37 ils voient s'il y a une faille quelque part.
00:35:41 Exactement. Est-ce qu'ils peuvent prendre le contrôle ?
00:35:43 Est-ce qu'ils peuvent modifier des éléments ?
00:35:44 Est-ce qu'ils peuvent stopper le système ?
00:35:47 Alors, le président de la République avait fait un tweet
00:35:50 avec sa carte d'identité sur France Identité pour dire
00:35:52 "faites comme moi en clair".
00:35:53 Depuis, il y a des centaines de milliers de Français qui font pareil.
00:35:57 Comment est-ce que vous évaluez le risque que ces données soient piratées ?
00:36:02 Il y a beaucoup de gens qui disent "avec ma carte d'identité dans mon portefeuille,
00:36:05 je suis certain que personne ne viendra la photographier".
00:36:08 Comment vous évaluez ce risque ?
00:36:09 Est-ce que vous, par exemple, qui êtes un spécialiste, vous l'avez fait ou pas ?
00:36:13 Alors non, personnellement, je ne l'ai pas encore fait.
00:36:17 L'idée, effectivement, c'est surtout de s'assurer.
00:36:20 On a trois choses.
00:36:21 La confidentialité, faire en sorte qu'il ne puisse pas être intercepté
00:36:26 ou utilisé par quelqu'un de manière malveillante
00:36:29 et surtout involontaire de la part du propriétaire légitime.
00:36:32 La question de l'intégrité, qu'elle ne soit pas modifiée.
00:36:35 Ça va être important, c'est-à-dire que les données qui sont présentes dessus
00:36:40 restent constantes.
00:36:42 Et troisième dimension, ça va être la disponibilité.
00:36:45 Le fait que quand vous souhaitez solliciter ce service,
00:36:47 le présenter, l'activer, qu'il puisse fonctionner.
00:36:51 C'est les trois dimensions qu'il s'agit d'étudier, d'apprécier et surtout d'entretenir.
00:36:56 Faire en sorte que cette disponibilité, cette confidentialité
00:36:59 et cette intégrité des systèmes soient assurées en permanence.
00:37:02 Alors, on a deux choses.
00:37:03 Le PubBounty, c'est une démarche intéressante.
00:37:05 Elle est vertueuse.
00:37:06 Pourquoi ? Parce qu'elle va miser sur l'intelligence collective.
00:37:09 Chacun, même d'ailleurs à l'étranger, va être capable de contribuer,
00:37:13 de dire « tiens, moi je sais modifier éventuellement la couleur de l'application,
00:37:20 je sais modifier la taille des caractères ».
00:37:21 Alors, ça peut paraître anodin, mais si quelqu'un y arrivait,
00:37:24 il pourrait à ce moment-là peut-être arriver jusqu'à modifier les éléments de texte.
00:37:28 Et donc, c'est pour ça que c'est une débat tout à fait bienvenue.
00:37:30 Bon, de toute façon, j'ai le sentiment, vous allez me dire ce que vous en pensez,
00:37:33 mais qu'il y aura de moins en moins de débats
00:37:35 et qu'à terme, il n'y aura plus de papier d'identité en version papier.
00:37:40 Alors, en général, l'idée, c'est d'assurer les deux options.
00:37:44 C'est-à-dire, d'une part, pour intégrer les personnes qui sont moins à l'aise,
00:37:48 on parle même d'électronisme, c'est-à-dire le fait qu'ils ont des difficultés à manier,
00:37:52 ils ne sont pas d'ailleurs forcément détenteurs d'un téléphone portable, d'un smartphone.
00:37:57 Et donc, c'est la raison pour laquelle on ne devrait pas pouvoir imposer ce dispositif
00:38:01 de manière systématique, c'est-à-dire partant de l'idée qu'il est indispensable
00:38:05 d'avoir un abonnement téléphonique, d'avoir un smartphone
00:38:07 qui n'est pas uniquement un téléphone servant à téléphoner,
00:38:10 c'est un téléphone un peu plus intelligent, il a des capacités supérieures.
00:38:13 Donc, il est vraisemblable que les deux versions cohabiteront.
00:38:16 Alors, jusqu'à quand ? C'est peut-être un effet générationnel,
00:38:19 mais ce qui est certain, c'est que la proposition physique numérique va cohabiter,
00:38:23 parce que déjà, pour s'assurer que ce soit une liberté de chacun,
00:38:28 deuxièmement, que ceux qui ne sont pas à l'aise ou ne sont pas équipés d'un smartphone
00:38:32 puissent continuer évidemment à pouvoir justifier leur identité.
00:38:37 – Merci beaucoup Nicolas Arpagian, merci d'avoir été en direct avec nous.
00:38:40 Tiens, je rappelle le titre de votre livre "Innocence à crédit",
00:38:45 voilà un roman que vous publiez.
00:38:48 Merci beaucoup Nicolas Arpagian, bonne journée à vous, à bientôt.
00:38:52 6h50, dans un instant, l'interruption volontaire de grossesse
00:38:55 va donc être inscrite dans la Constitution.
00:38:58 Victoire politique pour le Président de la République, on peut le dire.
00:39:01 On va en parler avec vous Gauthier Lebret.
00:39:03 À tout de suite.
00:39:04 [Générique]
00:39:08 L'interruption volontaire de grossesse va donc être inscrite dans la Constitution française.
00:39:13 Le Sénat a donné son feu vert hier soir, lors d'un vote.
00:39:18 Le "oui" l'a emporté largement.
00:39:20 Gauthier Lebret avec nous.
00:39:21 C'est une victoire politique pour le Président de la République ?
00:39:23 – Oui, c'est totalement historique puisque la France va être le premier pays au monde
00:39:27 à inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
00:39:30 Alors, ça n'arrive pas tous les jours au Président de la République
00:39:33 avec cette majorité relative, pour qu'on ne le souligne pas.
00:39:35 C'est une victoire politique effectivement pour le Président de la République.
00:39:38 Surtout que ce n'était pas gagné au Sénat puisqu'il y a quelques semaines,
00:39:41 je vous rappelle que son Président, Gérard Larcher,
00:39:44 avait déclaré qu'il était opposé à l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
00:39:48 Alors, comment expliquer ce revirement des troupes des Républicains
00:39:51 puisqu'il y a quand même 72 sénateurs LR qui ont voté pour cette inscription ?
00:39:56 Il y a eu un article très intéressant dans les colonnes du Parisien cette semaine
00:39:59 avec des sénateurs LR qui expliquaient en off que s'ils votaient contre,
00:40:03 eh bien ils se feraient, je cite, "engueulés par leurs femmes et leurs filles".
00:40:06 Et donc, résultat, il y en a 72 qui ont voté pour.
00:40:09 Alors, ce n'est pas la première fois qu'une grande avancée de société
00:40:12 est inscrite dans la Constitution.
00:40:13 Éric Dupond-Moretti le rappelait hier,
00:40:16 juste avant de céder son fauteuil de Président à Nicolas Sarkozy en 2007.
00:40:20 Jacques Chirac avait fait pareil avec l'abolition de la peine de mort,
00:40:23 alors qu'à ce moment-là, en 2007, l'abolition de la peine de mort
00:40:26 n'était pas non plus remise en question.
00:40:28 Mais en perspective des années qui viennent,
00:40:29 car on ne sait jamais de quoi demain est fait,
00:40:31 changer la loi, c'est facile,
00:40:33 changer la Constitution, c'est nettement plus compliqué.
00:40:36 Alors, est-ce que le Congrès va se réunir lundi ?
00:40:39 Il y a zéro suspense.
00:40:41 Zéro suspense.
00:40:41 Il y aura les 3/5 du Parlement.
00:40:43 Exactement. Emmanuel Macron l'a tout de suite dit.
00:40:45 Donc, le Congrès, lundi, qui va effectivement réunir à Versailles
00:40:49 sénateurs et députés.
00:40:50 Et donc, il faut les 3/5 pour entériner ce changement de Constitution.
00:40:54 C'est pour ça que ce n'est pas simple de changer la Constitution.
00:40:56 Il faut 3/5 des sénateurs et des députés.
00:40:59 Dans l'opinion publique, on est largement au-delà des 3/5,
00:41:02 puisque selon les sondages, les différents sondages,
00:41:05 entre 8 et 9 Français sur 10 étaient pour inscrire l'IVG dans la Constitution.
00:41:11 Le gouvernement veut d'autres modifications de la Constitution ?
00:41:14 Oui. Alors, vous savez qu'on ne va pas s'arrêter là,
00:41:15 puisque, par exemple, le gouvernement veut supprimer le droit du sol à Mayotte.
00:41:19 Donc, pareil, il faudra un Congrès et il faudra les 3/5 du Parlement.
00:41:24 Emmanuel Macron voulait un temps élargir aussi le spectre du référendum,
00:41:28 puisque, je vous rappelle, que la Constitution empêche d'interroger
00:41:32 les Français sur la thématique de l'immigration.
00:41:34 Il s'est finalement ravisé en expliquant qu'il n'y avait pas de consensus politique,
00:41:38 qu'il n'y avait pas les 3/5 des sénateurs et des députés
00:41:42 prêts à voter cet élargissement du référendum.
00:41:45 La gauche aurait donc refusé de voter cet élargissement
00:41:48 pour empêcher de poser une question aux Français.
00:41:51 Ça paraît étonnant, sauf à juger qu'il y a des questions dérangeantes
00:41:54 dont on ne veut pas avoir la réponse.
00:41:56 En attendant, là aussi, les Français étaient pour.
00:41:59 66 % souhaitaient un tel référendum.
00:42:02 Visiblement, ceux-là ne seront pas écoutés de sitôt.
00:42:05 Merci Wautier. Voilà, la Corse, il y a le projet d'autonomie de la Corse.
00:42:09 Aussi, vous avez raison, peut-être une modification de la Constitution,
00:42:13 on en parlera, tiens, avec l'ancien Premier ministre Manuel Valls,
00:42:16 qui sera ce matin invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:42:22 Tout de suite, c'est le temps, la météo, Alexandre Abelan.
00:42:26 La météo avec Groupe Verlaine.
00:42:30 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:42:34 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:42:36 Alexandra, il fait froid dans certaines villes ce matin.
00:42:40 Oui, et regardez ces premières gelées, notamment du côté de Besançon
00:42:44 ou encore de Strasbourg.
00:42:45 Nous sommes le 29 février, donc il aura fallu attendre 29 jours
00:42:49 pour avoir des températures négatives dans ces villes,
00:42:51 avec actuellement -1,2 degrés à Strasbourg
00:42:54 ou encore -1,1 à Besançon.
00:42:56 En 1956, il y avait eu 29 jours de gelée consécutif dans le Grand Est,
00:43:01 c'est-à-dire qu'il avait fait très froid en 1956,
00:43:04 rien de comparable avec cette année 2024,
00:43:06 où la douceur est bel et bien au rendez-vous.
00:43:08 Première gelée de ce mois de février, donc un 29 février
00:43:12 du côté de Besançon ou encore de Strasbourg.
00:43:15 Alors au programme ce matin, un temps relativement mitigé
00:43:18 sur la façade ouest avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation,
00:43:20 perturbation qu'on le retrouve ce matin entre le Pays-Basque,
00:43:23 le centre ou encore les Ardènes.
00:43:25 Une nouvelle perturbation qui arrive par la Bretagne.
00:43:28 Cette semaine, de toute façon, on a un défilé de perturbations.
00:43:31 C'est un peu la fashion week des perturbations
00:43:33 avec ces perturbations atlantiques qui vont donc s'enchaîner.
00:43:36 On retrouve également un temps très brumeux le long de la Garonne
00:43:38 ou encore en remontant vers le Val d'Austone.
00:43:41 Attention également au risque d'avalanches en montagne
00:43:43 sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes.
00:43:45 Par retour d'Est, on a eu énormément de neige sur les Alpes du Sud
00:43:49 et donc conséquence, le manteau neigeux est très instable.
00:43:52 Soyez vraiment prudents.
00:43:53 On va retrouver du soleil en montagne,
00:43:54 mais vraiment attention donc au risque d'avalanches.
00:43:57 Dans l'après-midi, un temps très gris, très nuageux sur la façade ouest.
00:44:00 La perturbation qui va gagner les Pays de la Loire ou encore la Normandie,
00:44:03 elle est accompagnée de bonnes rafales de vent,
00:44:05 notamment sur l'estuaire de la Gironde.
00:44:07 Ça va souffler fort avec des rafales de l'ordre de 80 km/h.
00:44:10 Et puis, on aura un temps beaucoup plus lumineux
00:44:12 entre le Languedoc-Roussillon, le Lyonnais
00:44:15 ou encore en remontant vers le Nord-Est.
00:44:17 Le temps restera assez gris entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:44:19 Fortes précipitations sur la façade orientale de la Corse.
00:44:23 Les températures, France-Coupée en deux.
00:44:25 À l'ouest, grande douceur, en moyenne 10 degrés à La Rochelle
00:44:28 ou encore 9 degrés à Bordeaux.
00:44:30 Contre les températures négatives, on vous le disait,
00:44:32 entre la Bourgogne, la Franche-Comté ou encore le Barin.
00:44:35 Et puis, dans l'après-midi, les températures remontent.
00:44:38 C'est relativement doux pour la saison,
00:44:40 avec 12 degrés en moyenne du côté d'Orléans,
00:44:42 12 degrés également à Dijon,
00:44:44 14 à 15 degrés le long de la Garonne,
00:44:46 13 degrés à Lyon, 14 degrés à Clermont-Ferrand
00:44:48 et localement jusqu'à 19 degrés du côté de Nice.
00:44:52 La suite du programme, défilé de perturbations.
00:44:54 Je vous le disais, avec une nouvelle perturbation
00:44:56 qui va balayer le pays vendredi d'ouest en est,
00:44:58 samedi temps mitigé,
00:45:00 notamment entre le Pays Basque et le centre.
00:45:02 On retrouvera un temps assez nuageux également,
00:45:05 dimanche sur le sud-est,
00:45:06 avec donc le retour de la neige en montagne.
00:45:08 Côté température, vous n'aurez pas froid.
00:45:10 La douceur se maintient et devrait se maintenir au mois de mars
00:45:13 avec un temps a priori assez humide
00:45:16 pour la première semaine de mars.
00:45:19 Chaud l'été, froid l'hiver,
00:45:20 c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:45:22 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:45:25 groupeverlaine.com
00:45:27 Il est 7h à la une ce matin,
00:45:29 ce vote historique au Sénat.
00:45:31 Les parlementaires de la Chambre haute,
00:45:33 comme on dit, ont voté l'inscription de l'IVG
00:45:35 dans la Constitution.
00:45:37 Reste plus qu'à le valider lundi en congrès à Versailles.
00:45:41 Ce sondage, CSA pour CNews Europe 1,
00:45:43 le JDD qu'on vous révèle ce matin dans la matinale.
00:45:46 Plus de 80% des Français considèrent
00:45:49 qu'il faut augmenter le nombre de places en prison.
00:45:52 Une chose est certaine,
00:45:53 il manque plus de 30 000 places pour incarcérer
00:45:56 tous les condamnés à de la prison ferme.
00:45:58 On sera en direct avec Georges Fenech, ancien magistrat.
00:46:02 Est-ce que la guerre en Ukraine peut s'étendre ?
00:46:04 Y a-t-il un risque d'extension du conflit ?
00:46:06 Des séparatistes pro-russes d'une région de la Moldavie
00:46:09 qui est collée à l'Ukraine,
00:46:11 ont demandé la protection de Vladimir Poutine,
00:46:14 la protection de la Russie.
00:46:16 Appel à l'aide de la Russie.
00:46:17 Est-ce qu'il faut craindre une escalade ?
00:46:18 Je poserai la question à Harold Imane.
00:46:20 A tout de suite Harold.
00:46:21 Et puis les pompiers volontaires.
00:46:23 C'est grâce à eux que notre système de secours
00:46:25 tient la route en France.
00:46:27 Ils font beaucoup d'heures,
00:46:29 parfois trop, par rapport à la reconnaissance de leur travail.
00:46:31 Reportage CNews Assure.
00:46:34 L'interruption volontaire de grossesse
00:46:36 devrait bientôt faire son entrée dans la Constitution française.
00:46:39 La réforme a franchi l'étape délicate du vote au Sénat hier soir.
00:46:43 On va regarder tout d'abord ces images
00:46:45 d'élus, de sénatrices qui se prennent dans les bras
00:46:49 à l'annonce du résultat, Chana.
00:46:50 Certaines sont émues au larme et dans la foulée,
00:46:53 Emmanuel Macron a convoqué le Congrès lundi prochain.
00:46:56 Cela ne devait être qu'une formalité.
00:46:58 Retour sur la soirée avec Miquel Dos Santos.
00:47:01 Ce soir le Sénat a écrit une nouvelle page du droit des femmes.
00:47:07 Ce vote est historique.
00:47:09 Après trois heures et demie de débat,
00:47:11 le Sénat a validé l'inscription dans la Constitution française
00:47:14 de la liberté de recourir à l'IVG.
00:47:17 Dès l'ouverture de séance,
00:47:18 Éric Dupond-Moretti met la pression sur les parlementaires.
00:47:22 Les Françaises, les Français nous regardent
00:47:24 et attendent que nous soyons tous collectivement
00:47:29 à la hauteur de l'attente populaire,
00:47:32 à la hauteur des combats passés,
00:47:35 à la hauteur de la vocation universelle de la France.
00:47:39 Quelques minutes plus tard, Stéphane Ravier,
00:47:41 seul contre tous, défend sa motion de rejet
00:47:44 contre la constitutionnalisation de l'IVG.
00:47:47 Mélanie Vogel, élue écologiste, prend la parole.
00:47:50 Le ton monte.
00:47:51 Vous avez un seul mérite,
00:47:54 c'est la constance que vous avez à pouvoir nous démontrer
00:47:57 que nous avons raison de vous donner tort.
00:48:00 On ne vous a pas empêché de parler.
00:48:05 Dans le texte final, l'exécutif prévoit que la loi
00:48:08 détermine les conditions dans lesquelles s'exerce
00:48:10 la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une IVG.
00:48:14 Une liberté garantie qui n'est pas du goût des Républicains.
00:48:17 Il y aurait donc dans la constitution des libertés
00:48:20 et des droits garantis et d'autres qui ne le seraient pas.
00:48:25 Finalement, l'amendement des Républicains,
00:48:26 comme tous les autres, seront rejetés.
00:48:29 Le vote final aura lieu lundi à Versailles.
00:48:31 Le Parlement va s'y réunir en Congrès.
00:48:34 Il y a des mots qui ont été entendus
00:48:36 qu'on n'a pas l'habitude d'entendre dans le Sénat
00:48:39 où généralement les débats sont un peu plus calmes.
00:48:41 Réaction politique, à commencer par celle du président de la République
00:48:44 qui se félicite "je me suis engagé à rendre irréversible
00:48:47 la liberté des femmes, de recourir à l'IVG
00:48:49 en l'inscrivant dans la constitution après l'Assemblée".
00:48:53 Le Sénat fait un pas décisif.
00:48:55 Pour le vote final, je convoquerai le Parlement au Congrès le 4 mars.
00:48:58 Réaction également du Premier ministre, Gabriel Attal.
00:49:02 Pour Gabriel Attal, c'est un jour qui marque l'histoire parlementaire
00:49:04 et politique du pays.
00:49:05 Une avancée immense, une protection
00:49:07 que nous devions à toutes les femmes, dit-il.
00:49:10 Alors du côté de l'opposition, pour Edwige Dias,
00:49:12 députée Rassemblement National,
00:49:14 ce vote est une manière de détourner la tension
00:49:17 alors que ce droit n'est pas du tout remis en question aujourd'hui, dit-elle.
00:49:20 Même sentiment pour Marion Maréchal, je cite
00:49:23 "notre pays est envahi, nos grand-mères violées par des OQTF,
00:49:26 l'islamisme égorge dans nos rues, nos agriculteurs se suicident".
00:49:30 Mais on va réunir le Congrès lundi pour inscrire l'avortement
00:49:33 aucunement menacé dans la constitution.
00:49:36 La porte-parole du gouvernement, Priska Tevno, sera avec nous
00:49:39 à 7h30.
00:49:40 Voilà, réaction de Priska Tevno dans la matinale de CNews, 7h30.
00:49:46 On parle ce matin de la ville de Compiègne.
00:49:47 Compiègne où un système, écoutez bien, de bonus-malus
00:49:50 a été créé pour les demandeurs de HLM, de logements sociaux.
00:49:54 Les dossiers des familles de voyous sont moins bien notés
00:49:58 que les dossiers de familles de gens honnêtes,
00:50:01 appelons-les comme ça, puisque c'est ça.
00:50:03 Les locataires de HLM en ont marre de devoir cohabiter
00:50:06 avec des individus qui vendent de la drogue,
00:50:07 qui ont des comportements inciviques.
00:50:09 Donc système de bonus-malus.
00:50:10 Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne solution ?
00:50:13 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:50:17 On vous retrouvera à 7h30 et à 8h30.
00:50:20 Y a-t-il un risque d'extension du conflit en Ukraine ?
00:50:24 La question se pose à nouveau ce matin.
00:50:26 Pourquoi ? Parce qu'une région voisine de l'Ukraine,
00:50:29 qui se situe en Moldavie, demande de l'aide à Vladimir Poutine.
00:50:33 Cette région, c'est la Transnistrie, chaleureuse.
00:50:35 Harold Iman, on a l'impression d'assister au même scénario
00:50:38 qu'il y a deux ans, quand deux régions ukrainiennes
00:50:41 avaient également appelé la Russie à l'aide.
00:50:42 Et c'était le début de la guerre en Ukraine.
00:50:45 Harold, expliquez-nous.
00:50:46 Les deux régions, c'était Lugansk et Donetsk,
00:50:48 tout à fait à l'est de l'Ukraine.
00:50:52 Maintenant, c'est tout à fait à l'ouest.
00:50:53 Transnistrie, ça s'appelle.
00:50:55 C'est un petit ruban de terre qui a survécu
00:50:59 à l'éclatement de l'URSS,
00:51:01 où des pro-russes ont réussi à s'extraire de la Moldavie
00:51:05 dans laquelle ils étaient normalement inclus.
00:51:08 Et là, ils ont maintenu une base militaire russe
00:51:13 qui continue de fonctionner.
00:51:15 Et voici que les autorités de cette Transnistrie,
00:51:19 que personne ne reconnaît sur la planète,
00:51:21 ont demandé la protection de Vladimir Poutine,
00:51:25 exactement comme l'avaient fait Donetsk et Lugansk
00:51:28 le 21 février 2022.
00:51:31 Et donc, il y a un risque terrible
00:51:33 qu'en armant davantage la base militaire russe,
00:51:38 ils peuvent menacer soit le front ukrainien, Odessa,
00:51:43 soit entrer en Moldavie.
00:51:45 Et on a toujours eu peur de cette déstabilisation de la Moldavie.
00:51:50 Ça, c'est faisable.
00:51:52 Et Emmanuel Macron est l'un de ceux
00:51:55 qui répète le mot Moldavie sans arrêt.
00:51:57 Il est allé faire une conférence politique en Moldavie
00:52:01 et nous avons des troupes françaises en Roumanie,
00:52:03 juste à côté.
00:52:04 Donc oui, si Poutine agit en ce sens,
00:52:08 il y aura vraiment beaucoup de tensions.
00:52:11 Écoutons Vladimir Poutine qui va parler cet après-midi
00:52:14 dans son discours annuel à Saint-Nazien.
00:52:17 Merci beaucoup Harold Hyman.
00:52:18 Retour en France, le ras-le-bol des sapeurs-pompiers volontaires.
00:52:22 On en parle ce matin dans La Matinale,
00:52:24 un rapport pointe le fonctionnement anarchique
00:52:26 du volontariat dans les casernes.
00:52:28 Ces volontaires s'engagent en plus de leur emploi
00:52:32 et enchaînent parfois plusieurs nuits de garde d'affilée.
00:52:35 Certains réclament à ce que les normes européennes
00:52:37 du temps de travail soient enfin respectées.
00:52:38 Toutes les explications dans ce reportage
00:52:40 d'Antoine Esteve-Angeronde.
00:52:41 Nous avons rendez-vous avec des pompiers volontaires
00:52:44 devant cette clinique de Bordeaux.
00:52:46 Une majorité d'entre eux affirment passer la plupart du temps
00:52:48 à attendre les transferts de personnes malades
00:52:51 ou blessées, un travail d'ambulanciers.
00:52:52 Les pompiers pour le feu, pour les actions en route,
00:52:55 pour le secours à personne, mais pas seulement
00:52:57 pour être ambulanciers.
00:52:59 Les pompiers volontaires souffrent d'un manque de reconnaissance.
00:53:02 Beaucoup ont un travail dans le civil,
00:53:04 d'autres sont au chômage, alors ils font des gardes
00:53:06 à la caserne, la nuit ou pendant leur jour de congé.
00:53:09 On gagne à peu près le salaire d'une femme de ménage.
00:53:11 Je n'ai rien contre les femmes de ménage,
00:53:12 quelle que soit ta spécificité, on sait que ça coûte
00:53:15 beaucoup moins cher que d'embaucher un professionnel.
00:53:17 C'est le manque de pompiers professionnels en France
00:53:19 qui pousse à utiliser cette main d'œuvre
00:53:21 facilement mobilisable, sans compter les heures.
00:53:23 Aujourd'hui, on arrive à des aberrations où les gens,
00:53:26 en plus de leur travail, enchaînent sur des gardes volontaires,
00:53:28 enchaînent sur des astreintes de nuit,
00:53:30 partent en intervention la nuit et doivent rembaucher
00:53:31 le lendemain matin.
00:53:32 On arrive à des taux d'éveil, deux jours sans dormir,
00:53:35 trois jours sans dormir.
00:53:36 Un rapport de l'inspection des pompiers affirme
00:53:38 que la profession doit se mettre en conformité
00:53:39 avec les directives européennes sur le temps de travail.
00:53:42 Ce n'est ni plus ni moins qu'un travail au noir.
00:53:45 L'État français cautionne un travail au noir
00:53:47 depuis plus de 30 ans aujourd'hui en France.
00:53:50 Et l'Union européenne a milené dedans.
00:53:53 Et effectivement, ce n'est pas quelque chose qui est acceptable.
00:53:56 La directive européenne pourrait diviser par deux
00:53:58 la disponibilité des pompiers en imposant 600 heures de garde
00:54:02 aux volontaires par an contre plus de 1 000 actuellement,
00:54:05 ce qui réduirait de moitié le personnel disponible
00:54:08 en affaiblissant terriblement le système des secours en France,
00:54:11 notamment pendant les horaires de nuit.
00:54:14 Voilà, effectivement, on ne veut pas un système
00:54:15 qui mette en danger la vie des sapeurs-pompiers volontaires
00:54:17 qu'on salue ce matin.
00:54:20 Coup de la vie trop élevé, insécurité, saleté endémique
00:54:24 ces dernières années.
00:54:25 Paris a perdu de sa splendeur et plusieurs milliers d'habitants
00:54:28 ont choisi de quitter la capitale, Chana.
00:54:30 Oui, selon une étude récente de l'INSEE,
00:54:33 plus de 120 000 personnes sont parties en 10 ans
00:54:35 et ne sont pas totalement remplacées.
00:54:38 On est allé voir des Parisiens et on leur a demandé
00:54:40 ce qu'ils pensaient de leur ville.
00:54:41 Écoutez.
00:54:43 Je suis né à Paris, voilà, je vis à Paris.
00:54:45 Et maintenant, je pense qu'il y a une chose,
00:54:47 c'est de partir d'ici, quoi.
00:54:49 Parce que c'est devenu très anxiogène, Paris,
00:54:51 avec les vélos sur les trottoirs, les trottinettes,
00:54:54 les sens interdits pour les vélos.
00:54:56 Moi, je suis motard depuis l'âge de 16 ans,
00:54:58 je n'ai jamais vu ça.
00:54:59 Il y avait un code de la route dans le temps,
00:55:01 maintenant, il n'y a plus de code de la route.
00:55:02 Chacun fait ce qu'il veut, c'est très bien.
00:55:04 Moi, j'ai choisi de quitter Paris.
00:55:07 Avant, j'allais beaucoup à la campagne, les week-ends.
00:55:11 Et quand je vois maintenant Paris, c'est horrible.
00:55:15 Bon, oui, c'est horrible, oui.
00:55:19 Non, c'est l'anarchie sur la route, ça, c'est vrai.
00:55:22 Il n'y a plus que les voitures qui respectent le code de la route.
00:55:24 Les vélos ne le respectent pas, les trottinettes ne le respectent pas,
00:55:27 les piétons ne le respectent pas, les scooters respectent moyennement
00:55:30 et plus que les voitures qui respectent le code de la route.
00:55:33 Il y a les loyers aussi.
00:55:34 Est-ce que c'est sale ? Oui, c'est sale.
00:55:36 Est-ce qu'il y a de l'insécurité ? Oui, il y en a eu,
00:55:39 il y en a probablement un petit peu plus.
00:55:42 Est-ce que c'est cher ? Oui, c'est cher.
00:55:44 Ça l'a toujours été, ça l'a toujours été.
00:55:46 Non, ce qui est un vrai phénomène, des familles qui quittent Paris
00:55:50 ou des couples qui deviennent parents et qui doivent quitter Paris.
00:55:53 Bien sûr, de plus en plus.
00:55:54 La vie capitale, c'est vraiment vider des familles.
00:55:56 Voilà. Après, les grandes villes, c'est plus cher que les petites villes.
00:56:00 Ça, c'est pas nouveau.
00:56:02 Mais bon, 120 000 personnes
00:56:03 ont choisi de quitter la capitale en 10 ans, c'est-à-dire moins d'école.
00:56:06 Bon, on en parle régulièrement, mais c'est important.
00:56:11 Le hasard fait parfois des choses surprenantes.
00:56:14 Aux États-Unis, vous savez qu'on est le 29 février aujourd'hui,
00:56:16 ça ne vous a pas échappé.
00:56:18 Profitez-en, parce que ça, c'est une fois tous les quatre ans.
00:56:20 Aux États-Unis, trois enfants d'une même famille sont nés un 29 février.
00:56:23 Chana.
00:56:24 C'est rarissime.
00:56:24 Je rappelle donc que le 29 février, il n'y en a que tous les quatre ans.
00:56:27 Donc autant dire que la probabilité que trois frères et sœurs
00:56:30 naissent un 29 février de trois années bisextiles consécutives est quasiment nulle.
00:56:35 Et pourtant, c'est ce qui est arrivé.
00:56:36 Vous voyez leur visage à Xavier, Jade et Remington.
00:56:39 Voilà. Bon, c'est...
00:56:42 On leur fête le 28, les trois autres années, leur anniversaire.
00:56:45 Alors, je n'ai pas demandé comment ils s'organisaient.
00:56:47 Le 1er mars.
00:56:48 Ça se fait souvent le 1er mars.
00:56:50 J'ai un cousin qui est né le 29, ça a toujours été le 1er mars.
00:56:52 Ah oui, enfin, ce n'est pas parce que...
00:56:53 Non, c'est son cousin.
00:56:55 Non, mais j'ai eu d'autres témoignages.
00:56:56 Voilà, j'ai peut-être aussi un peu de sujets.
00:56:58 En règle générale, vous confirmez vos informations.
00:57:01 Ce n'est pas un sujet majeur, mais il y a des gens qui le fêtent le 1er mars.
00:57:05 Bref, vous me posiez la question, j'apporte un élément de réponse.
00:57:08 Si ça ne vous va pas, envoyez la pub, Romain, c'est ce que je vous dis.
00:57:11 Allez, restez bien avec nous.
00:57:13 Dans un instant, 83 % des Français estiment qu'il faut construire plus de places de prison.
00:57:18 On va en parler avec Georges Fenech.
00:57:19 À tout de suite.
00:57:20 7h15, Le Point Info.
00:57:25 Les dernières informations, Chana Lusso.
00:57:27 L'IVG va bientôt faire son entrée dans la Constitution.
00:57:33 C'est historique.
00:57:34 La France sera le premier pays au monde à le faire.
00:57:36 La réforme a franchi l'étape délicate du vote au Sénat hier soir.
00:57:40 Et dans la foulée, Emmanuel Macron a convoqué le Congrès lundi prochain.
00:57:44 Cela ne devrait être qu'une formalité.
00:57:46 La fin du procès du meurtrier d'Éric Masson approche.
00:57:50 L'avocate générale prendra ses réquisitions ce matin,
00:57:53 après, avant les plaidoiries de la Défense.
00:57:55 L'accusé, il y a sa coup d'âte, persiste à dire qu'il ignorait
00:57:59 qu'Éric Masson était policier quand il a tiré.
00:58:01 La famille du brigadier n'y croit pas et attend la qualification de meurtre
00:58:04 sur personne dépositaire de l'autorité publique.
00:58:07 Georges Fenech en direct avec nous.
00:58:11 Merci Georges d'être là.
00:58:12 Vous ne pouviez pas être en plateau et vous êtes en Skype, en FaceTime avec nous.
00:58:17 Merci beaucoup Georges.
00:58:19 Je voulais vous entendre absolument sur le sondage qu'on dévoile ce matin
00:58:22 dans la matinale de CNews et qu'on va décliner tout au long de la journée sur CNews.
00:58:27 Faut-il construire plus de places de prison ?
00:58:29 83% de oui.
00:58:31 Ce qui est intéressant, c'est que c'est à peu près le même résultat qu'il y a deux ans.
00:58:34 Donc, il y a une stabilité.
00:58:36 Les Français veulent plus de places de prison.
00:58:40 Et aujourd'hui, je me permets d'ajouter qu'on a 61 000 places de prison
00:58:44 pour 75 000 détenus, sans compter ceux qui ont été condamnés à la prison ferme
00:58:49 et qui purgent leur peine chez eux avec un bracelet.
00:58:53 Ça veut dire que le problème ne date pas d'hier.
00:58:56 Pourquoi est-ce qu'on n'arrive pas à rattraper ce retard, Georges Fenech ?
00:59:00 Je crois qu'il y a un manque de volonté.
00:59:02 Vous avez très bien résumé la situation.
00:59:04 Vous voyez le delta, c'est-à-dire qu'il manque au bas mot 30 000 places de prison dans notre pays,
00:59:11 si on veut ne serait-ce qu'avoir à peu près le même nombre de prisons qu'en Grande-Bretagne, par exemple.
00:59:18 Les conséquences sont dramatiques.
00:59:19 Les conséquences sont dramatiques pour les détenus eux-mêmes,
00:59:22 puisque vous avez dans certaines prisons deux à trois détenus par cellule de 9 mètres carrés.
00:59:29 Alors on parle qu'on a à peu près 3 000 matelas par terre,
00:59:33 donc ils couchent à même le sol, vous voyez,
00:59:35 et vous ne pouvez pas engager de politique de réinsertion, de soins, de travail dans des conditions pareilles.
00:59:42 Et, autre conséquence, on ne peut plus faire exécuter les peines.
00:59:46 Il y a, d'après les estimations, bien sûr, environ 100 000 peines de prison ferme prononcées
00:59:53 qui sont en attente d'exécution.
00:59:55 Pourquoi ? Parce qu'on ne peut plus incarcérer compte tenu de cette surpopulation carcérale.
01:00:01 Donc on a une gestion que je qualifie, moi, une gestion hôtelière des prisons.
01:00:05 On n'y entre que lorsqu'une place se libère, vous voyez.
01:00:08 Donc c'est une quête… Alors pourquoi ?
01:00:10 Parce qu'il y a un manque de volonté politique, tout simplement.
01:00:15 À la fin du quinquennat, Nicolas Sarkozy avait été voté la construction de 20 000 places de prison.
01:00:23 Malheureusement, sous le quinquennat suivant de François Hollande et l'arrivée de Christian Teubira,
01:00:28 ce plan avait été totalement mis de côté.
01:00:31 Il y a quelques places de prison, disons à peu près 3 000, qui ont été faites depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron.
01:00:37 Mais souvenez-vous que lors de son premier mandat, Emmanuel Macron avait promis la construction de 15 000 places de prison qu'on attend toujours.
01:00:44 Donc ce qui manque, c'est une volonté politique, tout simplement.
01:00:47 Et au sein de la magistrature, au-delà de la volonté politique,
01:00:51 est-ce qu'au sein de la magistrature, il n'y a pas des courants de pensée clairement anti-incarcération ?
01:00:56 Est-ce qu'il n'y a pas ça également qui existe ?
01:01:00 Évidemment. C'est aussi un des aspects importants de la question.
01:01:05 L'idéologie qui consiste à dire depuis longtemps déjà que la prison est criminogène, qu'il faut absolument éviter la prison.
01:01:14 Certes, il faut développer les peines alternatives, les bracelets électroniques, les circuits autres,
01:01:21 mais surtout, je pense qu'il faut revenir sur cette idéologie, car la sanction, la prison,
01:01:28 surtout pour des primo-délinquants particulièrement déjà enracinés, je dirais, il faut les stopper.
01:01:36 C'est le cri fameux de la police, le problème de la police, c'est la justice, qui ne suit pas.
01:01:42 C'est une véritable faillite de l'institution pénale, répressive, qui n'arrive pas à faire exécuter les peines.
01:01:48 Et donc, les résidivistes n'ont plus peur de la prison parce qu'ils savent qu'ils n'exécuteront pas la peine, ou peu ou prou.
01:01:56 Vous voyez donc les conséquences pour notre société à tous les niveaux.
01:01:59 Georges, est-ce qu'on pourrait aller vers des prisons privées, des prisons gérées par des entreprises privées ?
01:02:06 Ça a été le cas déjà, je me souviens, sous le ministère d'Allemagne-Chinlondon, on avait en tout cas l'intendance.
01:02:11 Tout ce qui relève de l'intendance d'une prison peut être sous-traité.
01:02:15 Après, tout ce qui est gardiennage, surveillance pour promandis, c'est le plus compliqué.
01:02:19 Là, ça relève, à mon avis, de la puissance publique.
01:02:22 Mais il faut faire preuve d'imagination.
01:02:24 On n'est pas obligé de construire des prisons sous le même modèle, c'est-à-dire avec des miradors, des murs d'enceinte.
01:02:29 Ça, ça devrait être réservé pour les détenus dangereux ou les plus endurcis.
01:02:34 Vous pouvez imaginer des plans de construction de prison light, je dirais,
01:02:38 qui soient intermédiaires entre les centres de semi-liberté, qui coûteraient beaucoup moins cher
01:02:43 et qui permettraient, en plus, de séparer une certaine population délinquante d'une autre pour éviter les contaminations.
01:02:50 Merci beaucoup, Georges Fenech, en direct avec nous, à distance.
01:02:55 Merci, bonne journée à vous, Georges, à très vite.
01:02:58 Restez bien sur CNews.
01:03:00 Tiens, cette question que je vous pose depuis le début de la matinale,
01:03:02 on parle de la ville de Compiègne, où un système de bonus/malus a été créé pour les demandeurs de HLM,
01:03:07 les dossiers des familles de voyous sont moins bien notés quand ils demandent un HLM
01:03:13 que les dossiers des familles qui ne créent pas de problème, où il n'y a pas de gens condamnés.
01:03:17 Bon, est-ce que c'est une bonne solution selon vous ?
01:03:20 Flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
01:03:25 Dans un instant, on va parler du Bitcoin.
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01:03:30 Attention aux mirages, nous dira l'homme-igui, ouais, tout de suite.
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01:04:03 Depuis plusieurs jours, le cours du Bitcoin ne cesse de grimper, Lomig.
01:04:07 Pourquoi cette fièvre spéculative autour du Bitcoin ?
01:04:10 Oui, c'est important de le dire, on est vraiment dans une bulle spéculative en ce moment.
01:04:13 Il faut rappeler que dans le monde, 2300 milliards de dollars sont aujourd'hui placés en crypto-monnaie,
01:04:18 dont plus de la moitié, 1200 milliards en Bitcoin.
01:04:21 C'est une capitalisation record qui contribue puisqu'il y a une forte demande à faire grimper le cours de la crypto-monnaie la plus connue et la plus populaire.
01:04:28 Son cours a augmenté de 20% ces deux dernières semaines.
01:04:31 Rien que mardi, il atteint 60 000 dollars et pourrait bientôt atteindre, voire dépasser son plus haut niveau historique qui était de 69 000 dollars.
01:04:40 Certains pronostiquent même déjà un Bitcoin au-delà des 70 000 dollars et voire qu'il pourrait flirter avec les 100 000 dollars.
01:04:47 100 000 dollars pour un seul Bitcoin.
01:04:49 Pourquoi ça grimpe ? On aurait pu penser que la mode était dépassée.
01:04:53 Effectivement, parce que d'abord, ce n'est pas qu'une mode.
01:04:56 Les crypto-monnaies s'installent peu à peu dans le monde de la finance mondiale
01:04:59 et trouvent leur place dans les échanges entre les pays, voire dans certains placements financiers.
01:05:03 La hausse actuelle s'explique ainsi en partie par des achats massifs de gros acteurs de la finance.
01:05:08 Un fonds américain a acheté 6000 Bitcoins par jour ces dernières semaines pour alimenter un placement qu'il propose au grand public.
01:05:15 Un autre en a acheté 3000 rien que ces derniers jours.
01:05:18 Et puis enfin, à partir du 15 avril prochain, ce qu'on appelle les mineurs.
01:05:21 Les mineurs sont ces possesseurs d'ordinateurs qui, en gros, les mettent à disposition du fonctionnement du réseau pour son fonctionnement.
01:05:28 Ces mineurs vont gagner moins en pourcentage à chaque opération.
01:05:32 Ils ont donc tout intérêt à faire en sorte que le coût augmente, que les volumes d'échanges grossissent, pour ne pas perdre en revenus après cette date.
01:05:38 Bon, la question qu'on est nombreux à se poser, est-ce qu'il faut investir ? Est-ce qu'il faut acheter des Bitcoins ?
01:05:42 Selon vous, le miguillot, je rappelle que vous n'êtes pas conseiller financier, vous êtes journaliste.
01:05:48 Il faut quand même rappeler que c'est un placement très, très, très, très, très risqué.
01:05:53 Je le disais, on est vraiment dans une bulle spéculative en ce moment.
01:05:56 Il y a un an, après la faillite d'une plateforme d'achat et de vente de crypto-monnaie FTX aux États-Unis,
01:06:02 le cours du Bitcoin avait plongé sous les 17 000 dollars, donc bien loin des 60 000 aujourd'hui.
01:06:07 Ça avait fait perdre des milliards à des petits investisseurs.
01:06:10 En réalité, ce qu'il faut avoir en tête, c'est que les seuls qui ont vraiment gagné de l'argent, ce sont les premiers acheteurs de Bitcoin.
01:06:15 Ceux qui en ont acheté quand le cours était à 100 dollars, il y a un peu plus de 10 ans.
01:06:20 Et encore et encore, ils sont aujourd'hui virtuellement riches parce que si les plus gros possesseurs actuels de Bitcoin décidaient de les mettre en vente,
01:06:27 l'afflux de ces pièces virtuelles sur le marché ferait tout simplement s'écrouler le cours.
01:06:32 Donc, bref, à moins d'avoir de l'argent à perdre et envie de jouer, mieux vaut quand même s'abstenir.
01:06:37 Je précise, vous l'avez peut-être dit, mais on n'est pas obligé d'acheter un Bitcoin.
01:06:41 On peut acheter une fraction de Bitcoin, effectivement, pour mettre quelques euros.
01:06:45 Et petit deux, si je suis votre conseil, c'est que ce soit un conseil ou une constatation, il faut placer sur le Bitcoin ou sur les crypto-monnaies de l'argent dont on n'a pas vraiment besoin.
01:06:55 Exactement. C'est vraiment, c'est presque comme le casino.
01:06:57 On peut avoir envie de jouer et de spéculer, mais il ne faut pas oublier que c'est de la spéculation et qu'on peut tout perdre très vite.
01:07:03 Merci, Le Mic.
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01:07:21 Tout de suite, le temps, la météo, avec la météo des neiges tout d'abord.
01:07:26 La météo avec BD Or.fr.
01:07:28 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BD Or, partenaire de votre épargne.
01:07:34 Le risque d'avalanche en hors-piste est maintenu sur de nombreux massifs de la moitié sud.
01:07:39 On y reviendra dans le bulletin dans un court instant. Ce jeudi, la neige va tomber en faible quantité sur la partie centrale des Alpes, des 1600 m d'altitude, 1800 sur la montagne Corse.
01:07:49 Un peu de neige fraîche observée ce mardi et mercredi à Cauteret. L'indice de skiabilité est de 10/10.
01:07:55 Sur cette partie des Pyrénées, vous disposez de 27 km de pistes pour le ski alpin.
01:07:59 Entre 10 et 20 cm de neige supplémentaire au 13 cm de mardi dernier à Val Thorens. 1,50 m de neige en bas de la station au moins 2,20 m à plus de 3000 m d'altitude.
01:08:10 C'était la météo avec BD Or.fr.
01:08:13 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BD Or, partenaire de votre épargne.
01:08:19 Le temps Alexandra Blanc.
01:08:22 La météo avec Groupe Verlaine.
01:08:25 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:08:29 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:08:31 Attention au retour de la pluie aujourd'hui Alexandra.
01:08:34 Oui en effet, retour d'un temps un petit peu plus mitigé notamment sur les régions de l'ouest avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
01:08:40 On a actuellement des averses entre le Pays Basque et les régions du Nord.
01:08:44 Quelques gouttes de pluie, pas de grosses précipitations mais le temps a tendance à être assez chargé, assez lourd avec tout un défilé de perturbations.
01:08:51 Aujourd'hui on retrouve également des brouillards en remontant vers le Val de Saône ou encore le long de la Garonne.
01:08:56 A noter également le maintien du risque d'avalanche sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes.
01:09:00 On va retrouver un temps beaucoup plus ensoleillé en montagne mais attention on a eu beaucoup de neige ces derniers jours.
01:09:05 Et donc le manteau neigeux est instable dans l'après-midi.
01:09:08 Un temps très nuageux à l'ouest avec localement des averses mais également du vent en allant vers l'estuaire de la Gironde.
01:09:13 Du soleil entre le Languedoc-Roussillon, le Lyonnais ou encore le Nord-Est.
01:09:17 Et côté température, France coupée en deux ce matin. Du froid à Strasbourg ou encore à Besançon avec -1°C actuellement
01:09:24 contre déjà 9°C entre Bordeaux et le Pays Basque.
01:09:27 Et dans l'après-midi les températures remontent au nord comme au sud.
01:09:30 C'est plutôt doux avec 13°C à Rennes, 11°C à Paris, 11°C à Besançon, 15°C pour le Pays Basque ou encore à Toulouse.
01:09:37 Et localement jusqu'à 19°C à Nice où la grisaille devrait résister encore une fois aujourd'hui.
01:09:44 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:09:47 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:09:50 groupeverlaine.com
01:09:52 C'est News, il est 7h30, merci à vous d'être là.
01:09:57 Nous accueillons Priska Thévenot. Bonjour Priska Thévenot.
01:10:00 - Bonjour.
01:10:01 - Porte-parole du gouvernement, on va revenir avec vous dans un instant sur l'actualité numéro 1 de ces dernières heures.
01:10:05 C'est le vote du Sénat qui introduit le vote du Congrès, du Parlement, qui aboutira à l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
01:10:19 On va en parler avec vous dans un instant.
01:10:22 Tout d'abord le journal et on commence Shana avec la ville de Compiègne qui a décidé de mettre en place un bonus-malus pour les demandeurs de logements sociaux.
01:10:31 L'objectif à terme est d'exclure les familles de délinquants et donc de faire baisser l'insécurité.
01:10:36 - Oui, dorénavant les demandeurs de HLM seront soumis à un barème pour déterminer s'ils sont aptes à respecter l'avis en communauté ou pas.
01:10:43 Toutes les explications à D'Adrien Spiteri et de Thibault Marcheteau.
01:10:46 Dans cette cité HLM de Compiègne, certains habitants n'en peuvent plus.
01:10:51 - Les gens du quartier se plaignent beaucoup du trafic, etc.
01:10:55 Un cas loin d'être isolé dans ce type de logement.
01:10:58 Alors pour améliorer leur quotidien et éviter que des familles de délinquants ne s'installent, la ville a décidé de mettre en place un système de notation des futurs locataires.
01:11:08 - Pour moi c'est une bonne chose.
01:11:09 - Je comprends très bien l'initiative.
01:11:12 Dans le détail, si vous demandez un logement social, 10 points sont enlevés si un membre du ménage a été condamné pour violence ou causé des nuisances dans le voisinage.
01:11:21 25 points en cas de condamnation pour trafic de stupéfiants.
01:11:24 Le maire justifie cette décision.
01:11:27 - Quand on regarde les candidatures pour accéder au logement social ou pour une mutation, il est normal de faire le point de l'ensemble de la situation.
01:11:38 Lorsqu'un appartement devient une nourrice ou accueille soit des petits guetteurs, soit des personnages ayant des responsabilités plus importantes, il en résulte des troubles.
01:11:50 L'association de défense des locataires a de son côté saisi la clé concernant la protection des données et la conformité de ce système.
01:11:58 Un système qui pénalise selon elle l'ensemble d'une famille.
01:12:02 - Voilà, je vous pose la question ce matin avec le QR code.
01:12:06 Est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise solution ?
01:12:09 Vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos, vos réactions, vos commentaires, vos points de vue et on vous entendra après la pub dans une dizaine de minutes.
01:12:18 Aujourd'hui s'ouvre le procès de l'attentat islamiste de Noël de Strasbourg.
01:12:25 Le 11 décembre 2018, le terroriste islamiste Sherif Sheikhat tuait 5 personnes de sang-froid et en blessait 11 autres.
01:12:32 - Il sera battu 48 heures plus tard par les autorités.
01:12:35 4 hommes seront jugés à partir d'aujourd'hui pour déterminer leur implication dans ce drame, notamment un pour avoir armé le terroriste.
01:12:43 - Et puis Joe Biden aux Etats-Unis déclaré apte à exercer ses fonctions présidentielles.
01:12:48 Le plus vieux président en exercice de l'histoire américaine a passé sa visite médicale avec succès hier.
01:12:53 - Merci Shana. Priska Tevno avec nous, porte-parole du gouvernement. Merci d'être là Priska Tevno.
01:12:58 Je voulais vous entendre évidemment sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
01:13:03 Le vote du Sénat n'était pas gagné d'avance.
01:13:06 Le président de la République a souligné hier soir une victoire historique.
01:13:09 C'est le cas ? C'est ce que vous pensez ? C'est une victoire historique pour les femmes ?
01:13:13 - Effectivement oui. Le 4 mars 2024 va être une date historique pour notre pays et pour les femmes du monde entier.
01:13:20 Nous allons pouvoir sanctuariser un droit important pour les femmes.
01:13:24 Comme vous l'avez dit, le président de la République va réunir en congrès à Versailles le Parlement pour pouvoir avoir cette grande avancée nécessaire et essentielle.
01:13:32 - Ça ne sera qu'une formalité lundi pour le vote du Congrès ?
01:13:35 - Un vote est toujours un vote.
01:13:37 - Mais à priori, il y aura la majorité des 3/5 ?
01:13:41 - A priori, nous serons sur une date historique.
01:13:43 - Priska Tevno, qu'est-ce que vous dites à ceux qui, comme O.R.N. ou Chiroc-Conquête,
01:13:47 estiment que c'est une fausse urgence d'inscrire l'IVG dans la Constitution,
01:13:51 que le droit à l'avortement en France n'est pas mis en danger ?
01:13:56 - Rien que de le dire justifie que nous soyons plus attentifs que jamais.
01:14:01 Parce que moi, ce que je vois, c'est que depuis quelques jours, quelques temps, nous avons effectivement un rassemblement national qui est très bavard,
01:14:08 qui est très loquace, qui est très bruyant.
01:14:10 Et puis hier, silence radio.
01:14:13 Rien. Plus rien.
01:14:15 Celle qui, Marine Le Pen, passe son temps à dire qu'elle défendra la voix des femmes,
01:14:20 celle qui est l'égérie féminine d'une famille politique,
01:14:25 finalement, n'est pas si présente que ça pour défendre des droits très fragiles.
01:14:30 Et ce n'est pas moi qui le dis seulement.
01:14:32 Nous pouvons le constater sur la scène internationale, sur la scène européenne.
01:14:35 Nous devons sanctuariser ce droit important.
01:14:38 Et là encore, à nouveau, Marine Le Pen se terre dans ce qu'elle sait faire de mieux, c'est-à-dire le silence et le camouflage.
01:14:44 - Alors Edwige Diaz, députée du RN, a écrit "Les Français ont du mal à se nourrir, les agriculteurs sont en crise".
01:14:51 Et là, on essaie de détourner l'attention et de faire croire qu'il s'agit là d'une journée historique,
01:14:55 alors que c'est un droit qui n'est pas du tout remis en question aujourd'hui. Il y a d'autres urgences.
01:15:00 - Mais bien sûr, ce n'est absolument pas remis en question, ce n'est absolument pas remis en cause.
01:15:04 Juste, regardons ce qui ne se passe pas si loin que chez nous.
01:15:06 En Pologne, en Hongrie, il y a eu effectivement de grandes manifestations parce que ce droit a été remis en cause.
01:15:12 Quand, il faut c'est de constater, les extrêmes, l'extrême droite, arrivent au pouvoir,
01:15:16 eh bien c'est le premier droit auquel ils touchent.
01:15:19 Et Edwige Diaz, il est tôt, rappelle que nous devons le sanctuariser.
01:15:29 Donc oui, le 4 mars sera extrêmement important pour les femmes de France, n'en déplaise à Marine Le Pen.
01:15:34 - Prisca Téveneau, je voulais vous entendre également sur d'autres sujets, et Dieu sait qu'il y en a.
01:15:39 Vous êtes porte-parole du gouvernement, je profite de votre présence.
01:15:42 L'Ukraine, c'est un sujet qui inquiète beaucoup les Français, l'Ukraine.
01:15:46 Le président de la République a donné le sentiment qu'il pouvait enclencher l'envoi de troupes occidentales au sol,
01:15:52 en disant qu'il ne l'excluait pas.
01:15:54 Il a été contredit par les autres pays européens,
01:15:56 et 76% des Français ne veulent pas que la France envoie des troupes au sol en Ukraine.
01:16:01 Est-ce que c'est plus qu'une maladresse de la part du président de la République ?
01:16:05 - Je pense qu'au-delà d'un sentiment, comme vous le dites, il y a une réalité.
01:16:09 Celle du durcissement de la Russie, de sa position.
01:16:13 Et ce n'est pas un fantasme, c'est des faits.
01:16:16 La mort de Navalny, les menaces de Medvedev, les cyberattaques, les ingérences informationnelles, c'est du concret.
01:16:23 Alors que faisons-nous ? On attend de se faire complètement satelliser ?
01:16:27 On attend cette menace étrangère en restant les bras croisés ?
01:16:30 Nous devons agir en responsabilité.
01:16:33 Et donc, oui, nous devons continuer à soutenir l'Ukraine,
01:16:36 nous devons avoir les yeux grands ouverts sur ce qui se passe,
01:16:39 et ne pas avoir la main qui tremble pour continuer à défendre les intérêts des Français en Europe.
01:16:44 - Et donc il faut se préparer à une guerre avec de l'envoi des troupes au sol ?
01:16:47 - Mais attendez, arrêtons d'inverser la situation.
01:16:50 Qui est l'agresseur ici ? Qui est l'agresseur ?
01:16:53 C'est Vladimir Poutine. Et ça, il ne faut pas l'oublier.
01:16:56 Je pense qu'on passe beaucoup de temps en ce moment à pointer du doigt un président de la République,
01:17:00 en l'occurrence le nôtre, qui défend nos intérêts,
01:17:03 et oublier de regarder celui qui agresse, pas depuis dix semaines, pas depuis quelques mois,
01:17:07 mais depuis deux ans. Depuis deux ans, il ne cesse de progresser.
01:17:11 Alors soit on reste ici et on se dit "les menaces étrangères finalement, c'est pas grave",
01:17:16 soit on se mobilise. Et je pense qu'en français, nous devons nous mobiliser
01:17:20 pour défendre nos intérêts et nos valeurs.
01:17:22 - Gabriel Attal a sous-entendu à l'Assemblée que les députés RN étaient des représentants de Moscou.
01:17:26 Il a dit aux élus RN, c'est à se demander si les troupes de Moscou ne sont pas déjà à Paris.
01:17:31 Vous partagez son point de vue ?
01:17:33 - Je pense que la réaction de Marine Le Pen a montré qu'il avait raison.
01:17:36 Je l'ai entendue hier au Salon de l'agriculture, si je ne m'abuse, ou avant-hier,
01:17:42 et je l'ai vue quelque peu énervée. Elle est sortie littéralement de ses gonds.
01:17:46 Parce que c'est vrai que celle qui est passée spercte dans l'art du camouflage,
01:17:50 dans le silence, eh bien oui, elle est démasquée.
01:17:53 Elle est démasquée aussi bien sur sa capacité à agir en France, mais aussi en européenne.
01:17:57 Parce qu'elle a un groupe de parlementaires au niveau du Parlement européen,
01:18:01 et quand il a s'agit de soutenir Navalny, quand il a s'agit de soutenir l'Ukraine
01:18:05 ou de dénoncer Kremlin, elle a dit non, non et encore non.
01:18:10 Alors peut-être pourra-t-elle nous dire "oui, mais en fait, au Parlement européen,
01:18:14 c'est Jordane Bardella qui gère, et comme sur les prix planchers,
01:18:17 il n'a pas compris ce qu'il fallait faire ou ce qu'il fallait dire".
01:18:20 On va voir ce qu'elle va, elle, dire et faire, parce que le sujet va être présenté au Parlement,
01:18:24 sur notre soutien à l'Ukraine, et on va voir ce qu'elle va pouvoir dire.
01:18:28 - Quand vous parlez d'art du camouflage, vous dites que l'ERN, concrètement,
01:18:32 défend les intérêts russes en France, c'est ça ?
01:18:34 - Je ne le dis pas concrètement, je le dis fermement.
01:18:37 Je le dis fermement.
01:18:39 Et ce n'est pas simplement des paroles en l'air, ce sont des votes qui le confirment.
01:18:43 Je le dis à nouveau au Parlement européen, en permanence,
01:18:47 quand il s'agit de pointer du doigt, de dénoncer le régime de Poutine,
01:18:52 soit ils sont absents, ils ont piscine, soit ils sont absolument contre.
01:18:56 Donc maintenant, je dis peut-être qu'elle s'est trompée,
01:18:58 il y aura un débat prochainement, j'espère qu'elle sera là.
01:19:02 - Priskette Evano, je voulais vous entendre également sur ce sondage qu'on dévoile ce matin,
01:19:05 un sondage CSA pour CNews Europe 1, le journal du dimanche, le JDD,
01:19:09 83% des Français estiment qu'il faut construire plus de places de prison.
01:19:14 Il en manque 30 000 aujourd'hui, comprenons bien, 15 000 sont incarcérés,
01:19:19 il y a 61 000 places, 76 000 personnes incarcérées, donc 15 000 en trop,
01:19:24 et 15 000 qui sont sous bracelet, condamnés à de la peine de prison ferme,
01:19:27 donc il manque 30 000 places.
01:19:28 Est-ce qu'il faut construire plus de places de prison ?
01:19:30 Tiens, je vous pose la question.
01:19:31 - Bien sûr, bien évidemment.
01:19:33 - Alors, pourquoi on ne le fait pas ?
01:19:34 - On le fait.
01:19:35 - Pourquoi on ne le fait pas assez ?
01:19:36 - On le fait. Déjà, il faut dire qu'il y a la mise en place du plus grand plan de construction de prison
01:19:42 avec Emmanuel Macron depuis 2017, c'est 15 000 places supplémentaires,
01:19:46 c'est une cinquantaine concrètement de centres supplémentaires.
01:19:50 Déjà, il y en a 19 qui ont été livrées dès l'année dernière,
01:19:54 ça fait par exemple à Meaux, à Caen, à Montpellier,
01:19:58 et nous allons, à cette année, pouvoir livrer la moitié de ce qui a déjà été annoncé
01:20:03 et le reste d'ici 2027.
01:20:05 Donc, ça arrive, les Français ont raison d'être exigeants dessus,
01:20:09 et nous serons à la hauteur de leurs exigences.
01:20:11 - Autre question très importante, primordiale,
01:20:15 la question des aides sociales et la question des finances de l'État.
01:20:19 On est endetté à hauteur de plus de 3 000 milliards d'euros,
01:20:21 le chiffre commence à rentrer dans la tête des Français.
01:20:23 - 3 088 exactement.
01:20:25 Gabriel Attal veut tailler dans les dépenses sociales,
01:20:28 il va falloir faire des économies.
01:20:29 10 milliards déjà ont été annoncés par Bruno Le Maire,
01:20:32 l'économie va ralentir dans les prochains mois,
01:20:34 et donc les recettes vont ralentir.
01:20:35 Est-ce qu'il va falloir réduire les dépenses sociales ?
01:20:38 - Est-ce qu'il faut réduire les dépenses ?
01:20:39 Tout court, oui.
01:20:40 Maintenant, avec du bon sens, c'est-à-dire qu'on doit réduire nos dépenses
01:20:44 là où on peut, mais on doit continuer à investir là où on doit.
01:20:47 De façon très concrète, sur le social,
01:20:49 on en a beaucoup parlé, je pense, sur vos plateaux,
01:20:52 il y a par exemple l'AME, l'Aide médicale d'État.
01:20:56 Il ne s'agit pas de la supprimer, je le redis quand même pour être sûre,
01:21:00 mais de la réformer.
01:21:01 Sur la base de quoi ?
01:21:02 D'un rapport qui avait été fait par Stéphanie Nyi et Évin.
01:21:05 Là, vous voyez déjà que nous avons des pistes d'amélioration,
01:21:08 aussi bien pour l'efficacité de ce dispositif,
01:21:10 mais aussi pour l'efficacité des dépenses publiques.
01:21:12 Nous devons pouvoir continuer.
01:21:13 Ensuite, il y a un certain nombre d'autres sujets
01:21:15 sur lesquels nous devons aussi avancer en cohérence.
01:21:17 Par exemple, sur la prime rénov',
01:21:18 on nous a dit en permanence
01:21:19 qu'on allait complètement supprimer ma prime rénov'.
01:21:21 Non, pas du tout.
01:21:22 On regarde en cohérence.
01:21:23 L'année dernière, sur l'ensemble du budget
01:21:25 qui a été alloué sur ma prime rénov',
01:21:26 il y en a une grande partie qui n'a pas été utilisée.
01:21:29 300 millions d'euros.
01:21:30 Mais voilà, en fait, il faut regarder ligne par ligne.
01:21:33 La ligne des APL, on y touche ou pas ?
01:21:35 La ligne des APL, pour l'instant, il n'y a pas eu de sujet d'y toucher.
01:21:38 Et d'ailleurs, au contraire, ça a même été augmenté
01:21:40 depuis le début du quinquennat.
01:21:43 Edouard Philippe dit que la politique du logement
01:21:45 coûte 40 milliards d'euros par an,
01:21:47 qu'elle n'est pas efficace,
01:21:48 qu'on pourrait la reboter de 10 milliards.
01:21:50 Edouard Philippe pose un constat très simple.
01:21:52 Est-ce que nous devons être meilleurs sur le sujet du logement ?
01:21:54 Oui, et c'est ce à quoi s'attelle justement mon collègue Guillaume Casbarian.
01:21:58 Prisca Téveneau, merci d'avoir été avec nous.
01:22:00 Merci d'être venue ce matin sur le plateau de la Matinale.
01:22:02 Bonne journée à vous.
01:22:03 Merci.
01:22:04 Vous êtes ministre également déléguée à la rénovation...
01:22:07 Non, au Renouveau Démocratique.
01:22:09 Oui, à la Rénovation.
01:22:10 Rénovation démocratique, Renouveau Démocratique.
01:22:14 Effectivement, Renouveau Démocratique.
01:22:16 Merci beaucoup d'être venue ce matin sur le plateau de la Matinale.
01:22:19 7h42 dans un instant, banlieue, la politique de la ville rate sa cible,
01:22:23 nous dira l'homique Guillaume.
01:22:24 A tout de suite.
01:22:25 C'est Newsy, il est 8h moins le quart.
01:22:30 Cette question que je vous pose depuis le début de la Matinale,
01:22:32 on parle de la ville de Compiègne où un système de bonus-malus a été créé.
01:22:36 Pour les demandeurs de HLM, les dossiers des familles de voyous
01:22:39 sont moins bien notés que les dossiers des familles de gens honnêtes.
01:22:42 Qu'en pensez-vous ?
01:22:43 Voici vos réponses.
01:22:44 Ça peut être un plus.
01:22:46 Parce qu'on va clairement comprendre quelles sont les familles qui respectent ou pas.
01:22:52 Mais d'un côté, certaines personnes pourraient dire que ça va être discriminatoire
01:22:57 au niveau des personnes.
01:22:59 Sachant qu'aussi, en demande HLM, on a souvent des gens, personnes, situations d'handicap.
01:23:04 A ne pas oublier.
01:23:05 Après, c'est qui tout double.
01:23:07 Je suis tout à fait d'accord avec ce système de bonus-malus
01:23:10 quant à l'attribution des HLM à Compiègne.
01:23:12 J'estime que quand une famille pourrit la vie d'un quartier entier,
01:23:17 voire d'une ville entière, avec des enfants délinquants,
01:23:21 on vient nous dire "oui, mais ils ne sont pas au courant".
01:23:23 Et bravo, monsieur le maire de Compiègne.
01:23:26 Voilà, souvent, tout le monde est d'accord avec les HLM.
01:23:29 Parce que oui, pour que des familles qui se comportent bien soient logées,
01:23:34 ça pose des problèmes à personne.
01:23:37 En revanche, que les familles de gens malhonnêtes ne bénéficient pas
01:23:42 de cette possibilité qu'est d'avoir un logement social,
01:23:44 parce qu'on bénéficie de la solidarité nationale,
01:23:46 il y a un consensus pour ça.
01:23:49 Autour de la table, d'ailleurs, qu'est-ce qu'on en dit ?
01:23:51 Paul Sujit, Lomique Guillaume, vous vouliez réagir, Lomique.
01:23:53 Oui, ça fait penser quand même au système de crédit social
01:23:56 qui a été mis en place en Chine, où on veut rappeler que les devoirs
01:24:00 passent avant le mois.
01:24:02 Mais effectivement, c'est intéressant de voir qu'on peut pénaliser.
01:24:06 Vous faites référence à un régime qui n'est pas vraiment démocratique, la Chine.
01:24:09 Non, c'est pour ça que c'est quand même des systèmes qui peuvent faire peur
01:24:11 de se dire qu'on va noter les gens et établir un score de bonne conduite.
01:24:16 En revanche, sur ce sujet des logements sociaux,
01:24:19 des familles qui sont des fauteurs de troubles,
01:24:21 il faut pouvoir sans doute peut-être les expulser plus rapidement.
01:24:24 Et qu'il n'y ait pas ce système d'être obligé de les reloger ailleurs
01:24:27 où on ne fait finalement que déplacer le problème en permanence.
01:24:30 L'économie tout de suite, les banlieues, la politique de la ville rate sa cible.
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01:24:52 Une note de France Stratégie analyse les effets concrets
01:24:56 des derniers plans banlieue sur la mixité sociale.
01:24:59 Qu'est-ce qu'on apprend dans cette note sur l'utilisation
01:25:01 qui a été faite des milliards injectés ces 20 dernières années ?
01:25:04 Lemy Guillot.
01:25:05 Ça revient à ce que je vous disais à l'instant.
01:25:07 On ne fait que déplacer le problème.
01:25:08 C'est ce que montre cette note de France Stratégie,
01:25:10 service officiel qui dépend de Matignon,
01:25:13 qui a publié toute une étude sur l'impact du PNRU,
01:25:16 le programme national pour la rénovation urbaine.
01:25:18 Autrement dit, un énième plan pour les banlieues
01:25:20 qui a coûté 48,4 milliards d'euros entre 2003 et 2021.
01:25:24 Plus 10 milliards pour le plan actuel qui a pris le relais.
01:25:27 Ce que constate France Stratégie,
01:25:29 c'est que les quartiers qui ont été les plus arrosés de subventions
01:25:32 ont vu la part des logements sociaux reculer
01:25:34 et le nombre de ménages les plus pauvres baisser.
01:25:36 Alors dit comme ça, ça peut sembler positif, une bonne chose.
01:25:39 Sauf qu'en réalité, ce n'est pas parce que les ménages ont progressé,
01:25:42 parce que les rénovations ont fait reculer la pauvreté.
01:25:45 C'est juste que les plus pauvres ont été éjectés de ces quartiers,
01:25:48 devenus trop chers pour eux.
01:25:49 Autrement dit, on a injecté des milliards
01:25:52 pour offrir aux plus modestes de meilleures conditions de vie.
01:25:54 Mais en réalité, on les a fait fuir de ces quartiers.
01:25:56 On a donc dépensé énormément d'argent public
01:25:59 pour simplement déplacer le problème.
01:26:01 Pour les autres quartiers, qu'est-ce qu'il en est ?
01:26:03 Ce n'est pas beaucoup mieux. Dans les trois quarts des autres quartiers,
01:26:05 l'impact de ce PNRU a été quasiment nul
01:26:09 et n'a pas, de son côté, empêché l'augmentation
01:26:12 du nombre de ménages les plus pauvres.
01:26:14 En clair, là, on a dépensé 36 milliards d'euros en 18 ans
01:26:17 pour un résultat nul sur le plan du niveau de vie des habitants.
01:26:20 Alors on peut malgré tout espérer que,
01:26:22 si l'effet sur le niveau de vie est nul,
01:26:24 on va au moins un peu améliorer la sécurité, l'emploi
01:26:27 ou encore la réussite scolaire dans ces quartiers,
01:26:29 même si, au vu des émeutes de juin dernier, on peut en douter.
01:26:32 Et d'où vient tout l'argent injecté dans ce programme ?
01:26:35 Alors, une partie vient évidemment de l'État, des régions, des villes.
01:26:38 Une autre vient des bailleurs sociaux.
01:26:40 Mais une partie importante vient également des entreprises.
01:26:43 Il existe en effet un dispositif, que vous connaissez peut-être,
01:26:46 qui s'appelle le 1% patronal ou 1% logement,
01:26:49 qui consiste en un prélèvement sur la masse salariale
01:26:52 des entreprises du secteur privé de plus de 50 salariés.
01:26:55 Alors, ce n'est plus 1% qu'on prélève, c'est 0,45% aujourd'hui.
01:26:58 C'est une taxe sur les salaires qui finance en principe
01:27:01 la construction de logements pour les travailleurs,
01:27:04 des aides et des prêts pour l'acquisition de logements
01:27:06 ou le financement de travaux.
01:27:07 Sauf que donc, une partie de ces sommes collectées
01:27:09 sert à la rénovation de quartiers sensibles,
01:27:12 en échange quand même d'un peu moins de 15 000 logements par an
01:27:15 réservés dans ces quartiers à des salariés des entreprises qui cotisent.
01:27:18 Encore faut-il avoir envie d'aller y habiter.
01:27:21 Emmanuel Macron entame son marathon constitutionnel.
01:27:43 On va voir ça avec Paul Sujid dans un instant.
01:27:46 On y reviendra tout de suite.
01:27:48 Paul Sujid avec nous. Bonjour Paul.
01:27:54 Le Sénat a voté très largement en faveur de la constitutionnalisation
01:27:58 de l'IVG, de l'interruption volontaire de grossesse.
01:28:01 C'est un vote qui fera date, Paul ?
01:28:02 En tout cas, oui, à l'échelle de temps du double mandat d'Emmanuel Macron.
01:28:05 Le vote d'hier est marquant à plus d'un titre.
01:28:07 Le Sénat avait déjà voté l'inscription de la liberté d'avorter dans la Constitution.
01:28:10 Hier, le vote était plus ample, signe que la quasi-unanimité
01:28:13 de l'opinion publique sur le sujet a fait basculer encore plus de sénateurs.
01:28:16 On savait déjà que de tous les bancs de la gauche à ceux de la majorité,
01:28:19 en passant même par une bonne partie de la droite,
01:28:21 il y avait une large majorité favorable, malgré les avertissements de Gérard Larcher
01:28:26 pour qui la Constitution n'est pas un catalogue de droits sociétaux.
01:28:28 C'est ce qu'il avait dit.
01:28:29 Malgré aussi l'engagement courageux de Philippe Bach
01:28:31 qui avait prévu un amendement qui voulait constitutionnaliser
01:28:34 la liberté de conscience des médecins, mais qui a été balayé.
01:28:36 Le vote du Sénat permet à Emmanuel Macron de convoquer dès lundi
01:28:39 le Parlement en congrès.
01:28:40 Arithmétiquement, on l'a bien vu, l'inscription de l'IVG
01:28:42 dans la Constitution a cette fois toutes ses chances d'être définitivement votée.
01:28:45 Il faut les 3/5ème des parlementaires.
01:28:47 Le Sénat a voté à 267 pour et 50 contre.
01:28:51 Et à l'Assemblée c'était 493 pour et 30 contre.
01:28:54 Donc ça veut dire que tout ça, à la fin,
01:28:56 Emmanuel Macron va certainement parvenir pour la première fois
01:28:59 depuis qu'il est président de la République à réformer le texte de la Constitution.
01:29:02 Là, le sujet est presque anecdotique puisqu'il n'y aura pas d'effet
01:29:05 sur la vie des Français, mais le geste lui est très symbolique.
01:29:07 Cela fait 7 ans déjà que la Constitution s'était refusée
01:29:10 aux avances du président de la République.
01:29:12 C'est important pour un président de la République
01:29:14 de pouvoir réformer la Constitution ?
01:29:16 Oui, ça l'est en général, mais ça l'est doublement pour Emmanuel Macron.
01:29:19 Vous savez comment est-ce qu'un président de la République marque l'histoire ?
01:29:22 Un siècle après la 3ème République, vous ne vous souvenez plus,
01:29:24 et moi non plus, du nom de tous les présidents, seulement de certains.
01:29:27 Comment est-ce qu'un président marque l'histoire ?
01:29:29 Alors, bon, hormis en faisant la guerre, bien sûr il y a les lois,
01:29:31 mais enfin une réforme, ça porte toujours le nom généralement du ministre
01:29:34 qu'il a fait voter par le Parlement.
01:29:36 Et puis enfin les lois qui ont été votées sous Emmanuel Macron,
01:29:39 des réformes des retraites, il y en a pratiquement à chaque mandat,
01:29:41 des réformes de l'immigration, il y en a 40 depuis les années 80.
01:29:44 Enfin, on voit bien que la Constitution c'est autre chose.
01:29:47 Dans les 12 travaux d'Hercule qu'Emmanuel Macron aimerait abattre,
01:29:50 alors bien sûr il faudrait ramener la paix en Ukraine au Proche-Orient,
01:29:52 développer la construction européenne,
01:29:54 mais enfin la Constitution, ça compte pour Emmanuel Macron.
01:29:56 Dans tous les cours de droit public de France,
01:29:58 on apprend, on étudie la révision constitutionnelle de 2008
01:30:01 qui a été portée sous Nicolas Sarkozy.
01:30:03 Une loi de société, ça marque les esprits,
01:30:05 tout le monde sait que François Hollande a ouvert le mariage au couple de même sexe,
01:30:08 mais une révision constitutionnelle, c'est tout de même encore plus chic.
01:30:11 - Surtout qu'Emmanuel Macron ne compte pas s'arrêter là, il y a d'autres projets.
01:30:14 - Oui, et c'est surtout ça, Emmanuel Macron avait dit qu'il voulait faire
01:30:17 tellement de réformes constitutionnelles que l'on pensait la tâche infaisable.
01:30:20 Alors d'abord, il y a celles qui n'ont jamais vu le jour
01:30:22 et qui semblent abandonnées définitivement.
01:30:24 Dans son premier mandat, il voulait réduire le nombre de parlementaires
01:30:26 et introduire le vote à la proportionnelle aux législatives.
01:30:29 Mais le président est inarrêtable, en octobre dernier,
01:30:32 il avait rebelote, il avait promis de nombreuses autres réformes constitutionnelles.
01:30:36 Alors il y aura le statut de la Corse et de la Nouvelle-Calédonie,
01:30:38 qui supposent de toucher à la norme suprême,
01:30:40 mais aussi il avait annoncé donc qu'il souhaitait élargir le référendum,
01:30:44 ça suppose une réforme de la Constitution,
01:30:46 et inscrire aussi une nouvelle étape de la décentralisation.
01:30:49 Ce n'est plus une révision, c'est un marathon constitutionnel.
01:30:52 - Merci beaucoup Paul Sujit.
01:30:54 Voilà, la Corse, on va en parler notamment avec Manuel Valls,
01:30:58 qui sera l'invité de la grande interview sur CNews.
01:31:01 Et Europe 1, à 8h10, on parlera de l'IVG évidemment,
01:31:05 mais aussi de la Corse et de l'Ukraine notamment.
01:31:09 Allez, tout d'abord le temps, Alexandra Blanc.
01:31:12 - Quelques gelées ce matin Alexandra.
01:31:25 - Oui, avec des températures négatives,
01:31:27 notamment à Besançon ou encore à Strasbourg,
01:31:30 les températures qui dégringolent.
01:31:32 Ce sont d'ailleurs les premières gelées de ce mois de février
01:31:35 pour ces deux villes en 1956.
01:31:38 Il y avait eu 29 jours de gelées consécutifs dans le Grand Est.
01:31:41 Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:31:43 Eh bien que la douceur a vraiment été au rendez-vous
01:31:45 tout au long de ce mois de février,
01:31:47 puisqu'il faut attendre le 29 février pour avoir des gelées,
01:31:50 notamment sur Besançon ou encore du côté de Strasbourg.
01:31:54 Alors au programme aujourd'hui, l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
01:31:57 Un temps assez agité, on a un défilé de perturbations
01:32:00 tout au long de la semaine, avec au programme actuellement
01:32:03 des averses entre le sud-ouest et le bassin parisien,
01:32:06 la Normandie ou encore notamment sur le Calvados.
01:32:08 On a actuellement quelques petites gouttes de pluie
01:32:10 et puis on a une nouvelle perturbation,
01:32:12 une deuxième qui arrive par la Bretagne.
01:32:14 On retrouve aussi beaucoup d'humidité dans les basses couches
01:32:16 et donc conséquence du brouillard le long de la Garonne
01:32:18 ou encore en remontant vers le Val de Saône.
01:32:20 Le risque d'avalanche va se maintenir ce matin,
01:32:23 mais également cet après-midi sur les Pyrénées
01:32:25 ou encore sur les Alpes.
01:32:27 On a eu beaucoup de neige ces derniers jours
01:32:29 et le mentonneigeux est particulièrement instable.
01:32:31 Donc cet après-midi, soyez bien prudents.
01:32:33 Si vous êtes à la montagne, vous allez avoir un temps sec
01:32:35 et ensoleillé, mais le risque d'avalanche qui se maintient.
01:32:38 France coupée en deux aujourd'hui sur les régions de l'ouest.
01:32:40 Un temps mitigé, très nuageux, bouché.
01:32:42 On ne verra pas beaucoup le soleil avec en prime
01:32:45 les averses qui vont progresser en direction des Pays de la Loire
01:32:48 ou encore de la Normandie.
01:32:49 Plein soleil entre le Languedoc-Roussillon,
01:32:52 lieu lyonnais ou encore en remontant vers le nord-est.
01:32:54 Et puis entre la Côte d'Azur et la Corse,
01:32:56 on va toujours retrouver un temps assez variable
01:32:58 avec toujours un temps très gris entre Bastia et Ajaccio.
01:33:01 Les températures, France coupée en deux,
01:33:03 grande douceur sur les régions de l'ouest.
01:33:05 10 degrés à La Rochelle contre 0 degré en moyenne
01:33:08 pour le Grand Est.
01:33:09 Et puis dans l'après-midi, les températures remontent
01:33:11 avec localement 14 à 15 degrés pour le sud-ouest.
01:33:14 Vous aurez localement 11 à Paris, 12 à Dijon,
01:33:17 13 degrés à Lyon et localement jusqu'à 19 degrés
01:33:20 sous la grisaille de Nice.
01:33:22 - Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:33:27 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:33:30 groupeverlaine.com
01:33:31 - C News, il est 8h, vous regardez la matinale à la une.
01:33:36 Le vote historique au Sénat.
01:33:38 Les parlementaires du Sénat, de la Chambre haute,
01:33:41 ont voté l'inscription de l'interruption volontaire
01:33:43 de grossesse dans la Constitution.
01:33:45 Il ne reste plus qu'à le valider lundi en congrès à Versailles.
01:33:49 Une victoire politique pour Emmanuel Macron,
01:33:51 nous dira Gauthier Lebret.
01:33:52 A tout de suite, Gauthier.
01:33:54 - Et puis ce sondage CSA pour C News, Europe 1, le JDD.
01:33:58 - Écoutez bien, on vous le révèle ce matin, ce sondage.
01:34:02 Plus de 80% des Français, 83% des Français considèrent
01:34:06 qu'il faut augmenter le nombre de places en prison.
01:34:09 Une chose est certaine, il manque plus de 30 000 places
01:34:12 pour incarcérer tous les condamnés à de la prison ferme.
01:34:15 Georges Fenech était en direct avec nous à 7h10,
01:34:17 vous allez l'entendre.
01:34:18 L'IVG devrait donc bientôt faire son entrée dans la Constitution.
01:34:22 La réforme a franchi l'étape qu'on nous disait délicate
01:34:25 du vote au Sénat hier soir.
01:34:27 On va regarder déjà ces images, les images de sénatrices
01:34:30 qui se prennent dans les bras à l'annonce du résultat.
01:34:32 - C'est très émouvant, certaines sont émues aux larmes.
01:34:35 Dans la foulée, Emmanuel Macron a convoqué le congrès lundi prochain.
01:34:38 Cela ne devrait être qu'une formalité.
01:34:40 Retour sur la soirée avec Micaël Dos Santos.
01:34:42 - Ce soir, le Sénat a écrit une nouvelle page du droit des femmes.
01:34:47 Ce vote est historique.
01:34:51 Après 3h30 de débat, le Sénat a validé l'inscription
01:34:54 dans la Constitution française de la liberté de recourir à l'IVG.
01:34:58 Dès l'ouverture de séance, Eric Dupond-Moretti
01:35:01 met la pression sur les parlementaires.
01:35:03 - Les Françaises, les Français nous regardent
01:35:06 et attendent que nous soyons tous collectivement
01:35:10 à la hauteur de l'attente populaire,
01:35:13 à la hauteur des combats passés,
01:35:16 à la hauteur de la vocation universelle de la France.
01:35:21 Quelques minutes plus tard, Stéphane Ravier, seul contre tous,
01:35:24 défend sa motion de rejet contre la constitutionnalisation de l'IVG.
01:35:28 Mélanie Vogel, élue écologiste, prend la parole.
01:35:31 Le ton monte.
01:35:33 - Vous avez un seul mérite.
01:35:35 C'est la constance que vous avez à pouvoir nous démontrer
01:35:39 que nous avons raison de vous donner tort.
01:35:41 On ne vous a pas empêché de parler.
01:35:44 - Assieds-toi et ferme la.
01:35:47 Dans le texte final, l'exécutif prévoit que la loi détermine
01:35:50 les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme
01:35:54 d'avoir recours à une IVG, une liberté garantie
01:35:57 qui n'est pas du goût des Républicains.
01:35:59 - Il y aurait donc dans la constitution des libertés
01:36:02 et des droits garantis et d'autres qui ne le seraient pas.
01:36:06 - Finalement, l'amendement des Républicains,
01:36:08 comme tous les autres, seront rejetés.
01:36:10 Le vote final aura lieu lundi à Versailles.
01:36:13 Le Parlement va s'y réunir en Congrès.
01:36:16 - C'est une victoire politique pour Emmanuel Macron.
01:36:19 - Oui, c'est historique, parce que la France va être
01:36:21 le premier pays au monde à inscrire l'IVG dans sa constitution.
01:36:24 Les victoires politiques n'arrivent pas tous les jours
01:36:27 pour Emmanuel Macron, sans majorité absolue au Parlement,
01:36:30 pour que celle-ci ne soit pas soulignée.
01:36:32 Ce n'était pas gagné, vous le disiez, Romain,
01:36:34 puisque les sénateurs LR étaient réticents.
01:36:36 Il y a quelques semaines, Gérard Larcher, le président du Sénat,
01:36:39 s'opposait à l'inscription de l'IVG dans la constitution.
01:36:42 Mais cette semaine, il y a eu un article très intéressant
01:36:45 du Parisien, où des sénateurs LR expliquent que s'ils votaient contre,
01:36:48 ils se feraient, je cite, "engueuler par leurs femmes et leurs filles".
01:36:52 Résultat, 72 sénateurs LR ont voté en faveur de l'inscription
01:36:56 de l'IVG dans la constitution.
01:36:58 Alors, ce n'est pas la première fois, et ça a été rappelé hier
01:37:00 par le garde des Sceaux, qu'une grande avancée sociétale
01:37:03 est inscrite dans la constitution.
01:37:05 En 2007, Jacques Chirac, juste avant de céder son fauteuil
01:37:08 de président à Nicolas Sarkozy, avait fait pareil
01:37:10 avec l'abolition de la peine de mort,
01:37:12 alors que l'abolition de la peine de mort n'était pas menacée
01:37:14 à ce moment-là, mais en perspective des années qui viennent,
01:37:17 car on ne sait jamais de quoi demain est fait.
01:37:19 Changer la loi, c'est facile. Changer la constitution,
01:37:21 c'est beaucoup plus compliqué, puisqu'il faut 3/5e du Congrès,
01:37:25 sénateurs et députés, et donc ce Congrès va se réunir lundi
01:37:28 pour acter de l'inscription de l'IVG dans la constitution.
01:37:32 Sachez que c'est déjà acté par une large majorité de Français,
01:37:35 puisque en fonction des sondages, entre 8 et 9 Français sur 10
01:37:39 sont favorables à l'inscription de l'IVG dans la constitution.
01:37:42 - Merci Gauthier. On parle ce matin de la ville de Compiègne.
01:37:45 Un système de bonus-malus a été créé pour les demandeurs de HLM.
01:37:48 Les dossiers des familles de voyous sont moins bien notés
01:37:52 que les dossiers des familles de gens honnêtes qui demandent des HLM.
01:37:56 Vous flashez le QR code et vous nous dites si c'est une bonne
01:37:59 ou une mauvaise solution. On vous entendra à 8h30.
01:38:03 83% des Français estiment qu'il faut construire plus de places de prison.
01:38:07 C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1.
01:38:11 Le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
01:38:13 - Il en manque près de 30 000 aujourd'hui pour accueillir l'ensemble
01:38:16 des personnes condamnées à des peines de prison ferme.
01:38:18 Georges Fenech, ancien magistrat, a été avec nous à 7h10
01:38:21 et il nous a expliqué qu'il existait des courants de pensée
01:38:24 anti-incarcération au sein de la magistrature.
01:38:27 - L'idéologie qui consiste à dire depuis longtemps déjà
01:38:33 que la prison est criminogène, qu'il faut absolument éviter la prison.
01:38:38 Certes, il faut développer les peines alternatives,
01:38:41 les bracelets électroniques, les circuits d'autres,
01:38:45 mais surtout je pense qu'il faut revenir sur cette idéologie
01:38:49 car la sanction, la prison, surtout pour des primo-délinquants
01:38:54 particulièrement déjà enracinés, je dirais, il faut les stopper.
01:39:00 - Une bonne nouvelle pour Donald Trump.
01:39:03 Le procès pour sa tentative d'inverser illégalement les résultats
01:39:06 de l'élection de 2020 a été reporté.
01:39:08 - Il aurait dû débuter lundi prochain, juste avant le Super Tuesday.
01:39:11 Donald Trump essaye d'user de tous les recours pour passer en jugement
01:39:15 après le scrutin présidentiel.
01:39:17 Il a notamment invoqué l'immunité pénale.
01:39:20 La Cour suprême s'est saisie du dossier hier
01:39:22 et tant que cette question ne sera pas tranchée,
01:39:25 il pourra rester dans la course à la Maison Blanche
01:39:27 sans risque d'être condamné.
01:39:29 - On est reparti pour un duel Trump-Biden.
01:39:33 On suit toutes les informations sur cette campagne présidentielle
01:39:39 aux Etats-Unis sur CNews.
01:39:41 8h06, restez avec nous, dans un instant,
01:39:43 l'ancien Premier ministre Manuel Valls sera avec nous.
01:39:46 IVG, Ukraine, terrorisme, Manuel Valls,
01:39:49 invité de la grande interview.
01:39:51 CNews, il est 8h12, merci d'être avec nous.
01:39:57 Bienvenue dans la matinale, tout de suite, c'est la grande interview
01:40:00 avec ce matin un ancien Premier ministre,
01:40:03 l'ancien Premier ministre Manuel Valls.
01:40:05 La grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:40:07 Bonjour Manuel Valls.
01:40:11 - Bonjour.
01:40:12 - C'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:40:15 Je voulais vous entendre sur beaucoup de sujets,
01:40:17 évidemment, ce matin, et notamment sur l'IVG,
01:40:21 cette décision qualifiée d'historique
01:40:23 par le président de la République.
01:40:25 Les sénateurs ont voté pour l'inscription du droit
01:40:28 à l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
01:40:31 Est-ce que vous l'auriez voté, ce texte, si vous aviez été sénateur ?
01:40:34 - Oui, sans aucun problème, si j'avais été député ou sénateur,
01:40:37 je l'aurais voté dans les termes identiques des deux assemblées,
01:40:41 ce qui permet en effet une réforme de la Constitution.
01:40:45 Je crois que c'était quelque chose qui était attendu.
01:40:47 Il y a une inquiétude générale dans le monde,
01:40:49 peut-être à partir de ce qui se passe notamment aux États-Unis
01:40:52 ou dans des pays comme la Pologne.
01:40:55 Mais mettre dans notre Constitution ce qui a été une grande réforme
01:41:00 et qui date évidemment de la loi Veil.
01:41:02 - Le président de la République, Emmanuel Macron, a parlé d'une victoire historique.
01:41:05 En quoi est-elle historique selon vous ?
01:41:07 Et pourquoi est-ce qu'il y avait urgence à graver le droit
01:41:10 à l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution ?
01:41:12 - Parce qu'il y a ces inquiétudes.
01:41:14 Oui, il y a eu un débat à la fois juridique et politique
01:41:17 sur la nécessité ou pas de l'aggraver dans la Constitution.
01:41:20 - Le droit n'est pas menacé en France à ce jour ?
01:41:22 - Il peut être menacé par des retraits de financement,
01:41:25 par des mouvements anti-avortement.
01:41:28 Il est très ancré dans notre pays.
01:41:30 Le vote de hier soir en est évidemment la manifestation
01:41:33 sur tous les bancs de l'Assemblée à part quelques extrêmes.
01:41:36 Il y a un accord sur cette avancée majeure
01:41:39 qui a été représenté par la loi Veil
01:41:42 et pour les femmes, et pour la liberté des femmes.
01:41:45 - Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que c'est un leurre
01:41:47 pour détourner l'attention des Français de la crise que l'on vit ?
01:41:51 - Heureusement, on peut débattre de tous les sujets.
01:41:55 Dans ce moment-là, nous y reviendrons des défis majeurs
01:41:59 pour notre pays.
01:42:01 Mais la vie politique, la démocratie continue.
01:42:04 Je trouve que le Parlement, avec ses votes très massifs
01:42:08 à l'Assemblée comme au Sénat, s'honore et fait son travail aussi.
01:42:12 - Manuel Valls, je voulais vous entendre sur l'Ukraine.
01:42:15 Situation internationale inquiétante.
01:42:17 Les Français sont inquiets.
01:42:19 Emmanuel Macron ne veut pas exclure, n'a pas voulu exclure
01:42:23 l'envoi de troupes au sol en Ukraine.
01:42:26 Il l'a dit en début de semaine.
01:42:27 Comment est-ce que vous avez réagi quand vous l'avez entendu ?
01:42:29 - Il faut dire la vérité aux Français.
01:42:32 La guerre n'est pas impossible.
01:42:34 Et d'une manière ou d'une autre, il faut s'y préparer.
01:42:37 L'histoire, avec sa part tragique, est de nouveau là.
01:42:41 Et moi, je comprends l'inquiétude de nos compatriotes.
01:42:44 La guerre en Ukraine, des menaces,
01:42:47 ce qui se passe évidemment en Israël et à Gaza,
01:42:50 la montée de l'antisémitisme,
01:42:52 le tsunami qui a balayé le monde,
01:42:56 la menace terroriste qui est toujours là.
01:42:58 Donc il y a quelque chose de vertigineux, non ?
01:43:00 Quand on évoque ces sujets.
01:43:02 Mais ce que je veux dire avec beaucoup de force,
01:43:04 c'est ce que je comprends des propos du président de la République,
01:43:07 c'est que notre destin, celui des Français, celui des Européens,
01:43:11 est lié intimement au destin de Kiev,
01:43:15 de l'Ukraine et des Ukrainiens.
01:43:17 Et nous ne pouvons pas accepter l'hypothèse
01:43:21 d'une victoire de Vladimir Poutine
01:43:23 qui représenterait la fin de la démocratie ukrainienne,
01:43:26 la défaite stratégique, militaire, politique, morale
01:43:31 de l'Europe et de l'Occident.
01:43:33 Plus rien n'arrêterait Poutine,
01:43:35 on le voit avec ce qui se passe aujourd'hui en Moldavie,
01:43:37 mais vis-à-vis des Pays-Baltes par exemple.
01:43:39 Et cela représenterait d'ailleurs un message aussi pour la Chine,
01:43:42 d'agir à sa convenance à Taïwan.
01:43:46 Donc l'arrêt et la défaite de la Russie sont indispensables.
01:43:50 Et pour cela, il faut agir beaucoup plus fortement et vite.
01:43:54 Et il ne faut rien s'interdire, il n'y a pas de tabou dans ce domaine-là.
01:43:58 Il faut en revanche des solutions,
01:44:00 et la solution d'urgence, c'est le soutien militaire à l'Ukraine.
01:44:04 Manuel Valls, qu'est-ce que vous dites aux 76% de Français
01:44:08 qui ne veulent pas que l'on envoie des troupes au sol en Ukraine
01:44:11 - sondage CSA pour CNews Europe 1, le JDD -
01:44:14 qui disent qu'on ne veut pas mourir pour Kiev,
01:44:17 ou en tout cas, qu'on ne veut pas que nos enfants meurent pour Kiev.
01:44:19 Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:44:20 Vous savez, nous sommes dans ces moments de bascule,
01:44:23 je ne fais pas de référence au passé,
01:44:26 parce que les situations sont forcément différentes,
01:44:28 mais nous sommes dans des moments où il faut dire la vérité aux Français,
01:44:32 et il faut leur donner une vision face aux risques.
01:44:36 Quand je dis qu'il faut se préparer à la guerre,
01:44:39 c'est à différents types de guerre, ça peut être une guerre classique,
01:44:42 c'est ce qui se passe en Ukraine, c'est la guerre hybride,
01:44:45 celle de l'information, de la déstabilisation que nous mène la Russie.
01:44:48 Toutes les notes de nos services de renseignement l'attestent.
01:44:51 La Russie intervient dans des processus électoraux
01:44:54 pour déstabiliser les États-Unis, la Catalogne en Espagne, la France.
01:44:58 Donc nous avons tous ces éléments.
01:45:02 Il faut leur dire la vérité, il faut leur dire que l'urgence,
01:45:05 c'est de fournir des munitions, des obus, des missiles,
01:45:10 des mirages sans doute aux Ukrainiens, pour qu'ils résistent.
01:45:15 C'est de convaincre les États-Unis de soutenir financièrement l'Ukraine.
01:45:20 Vous le savez que c'est un débat qui divise le Sénat et la Chambre des représentants américains.
01:45:25 Et c'est surtout, j'étais à Kiev il y a quelques mois,
01:45:29 c'est se préparer, c'est avoir un plan B si Trump l'emportait.
01:45:33 L'Europe doit, il doit connaître une mobilisation.
01:45:36 Trump dit "fermez le robinet d'aides américaines à l'Ukraine".
01:45:39 La présidente de la Commission européenne hier, Mme Van der Weyen,
01:45:42 a tenu un discours, je le trouve intéressant, sur le fait que l'Europe doit avoir sa propre industrie
01:45:47 et produire ou acheter à des pays tiers des munitions pour l'Ukraine.
01:45:52 Mais comme il s'agit d'une guerre, qu'elle peut être longue,
01:45:57 que nous ne pouvons pas la perdre, qu'il faut une autonomie stratégique pour l'Europe,
01:46:01 qu'il faut préparer l'avenir, toutes les déclarations, y compris celles du président de la République,
01:46:05 doivent faire oeuvre d'une très grande pédagogie pour convaincre les Français.
01:46:09 Moi je comprends la réaction des Français à travers le sondage que vous citez.
01:46:12 Donc il faut bien expliquer les enjeux et il faut que le président de la République
01:46:17 se consacre à expliquer sa vision et quels sont les enjeux et les défis pour nous.
01:46:22 Mais, je le répète, c'est ma conviction profonde, dans ces moments-là,
01:46:26 notre destin est lié à celui de l'Ukraine.
01:46:29 Si les Européens venaient à se substituer aux Américains, ça coûterait une fortune d'aider l'Ukraine.
01:46:34 Oui, mais c'est la démocratie, les valeurs universelles que nous partageons avec les Ukrainiens.
01:46:42 Vladimir Poutine a perdu la première partie.
01:46:46 Il voulait convertir l'Ukraine dans un régime fantoche,
01:46:49 il testait la résistance des Européens et il ne voulait pas l'Otan à ses frontières.
01:46:55 L'Ukraine est une nation qui résiste avec un courage incroyable.
01:46:59 Les Ukrainiens meurent pour nous, 30 000 d'entre eux meurent pour leur liberté,
01:47:04 qui est aussi notre liberté.
01:47:06 La Suède et la Finlande, des pays neutres depuis des décennies, c'est un signe majeur,
01:47:12 viennent de rentrer dans l'Alliance Atlantique et nous, nous sommes en train d'augmenter nos budgets militaires.
01:47:17 Donc il ne s'agit pas de faire peur.
01:47:19 Pour faire peur, il ne s'agit pas d'exagérer, mais il ne faut rien s'interdire.
01:47:24 Il faut expliquer à nos compatriotes que nous avons changé de monde,
01:47:27 qu'il y a de nouvelles menaces et qu'il faut s'y préparer.
01:47:30 Pour cela, il faut beaucoup d'explications et beaucoup d'unité nationale sur un sujet aussi essentiel.
01:47:36 Manuel Valls, ancien Premier ministre, invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:47:40 Je voulais vous entendre également sur ce procès qui va débuter aujourd'hui.
01:47:46 C'est aujourd'hui que s'ouvre le procès des accusés de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg en 2018.
01:47:50 Cinq morts, onze blessés, quatre hommes vont passer devant la justice pour avoir aidé le terroriste.
01:47:55 Shérif Sheikhat, délinquant de 29 ans, devenu terroriste islamiste, il leur a aidé à s'être procuré des armes.
01:48:04 L'une des questions au cœur de ce procès est le profil de ce délinquant multirécidiviste
01:48:08 qui avait déambulé dans les rues de Strasbourg le 11 décembre 2018 et qui avait abattu cinq personnes.
01:48:15 Il était fiché, est-ce ? Ce profil interpelle.
01:48:18 Oui, mais parce que nous faisons face à cette menace.
01:48:21 Le délinquant multirécidiviste.
01:48:22 Oui, vous savez, en 2012, quand j'avais présenté comme ministre de l'Intérieur la première loi antiterroriste du quinquennat de François Hollande,
01:48:30 j'avais évoqué un ennemi extérieur, Al-Qaïda, ce qui n'était pas encore l'État islamique,
01:48:36 et d'autres organisations qui nous menaient une guerre depuis l'étranger, mais aussi cet ennemi intérieur.
01:48:42 Avec tous ces jeunes gens qui sont partis au Levant, en Syrie, en Irak,
01:48:48 souvent on les fait passer par la délinquance, ce sont les mêmes profils, et qui nous attaquent.
01:48:53 Ce sont des compatriotes, ce sont des concitoyens, des gens qui vivent sur notre sol et qui nous attaquent.
01:48:58 Et cette menace, elle est toujours là. Et nous vivrons longtemps.
01:49:02 Elle est toujours là. Est-ce qu'elle est plus importante qu'en 2012 ou moins importante ?
01:49:06 Est-ce que cet ennemi de l'intérieur, ses ennemis de l'intérieur sont plus nombreux qu'en 2012 aujourd'hui ?
01:49:10 Oui, puisque ce sont plusieurs milliers de personnes radicalisées à travers les différents fichiers que nous connaissons.
01:49:18 Il y a toujours une menace extérieure. Elle peut muter, elle peut changer.
01:49:22 Ça peut être le Hamas, le Hezbollah, l'Iran, des organisations qui se reconstituent,
01:49:27 notamment l'État islamique en Afghanistan, mais il y a aussi cette menace extérieure.
01:49:31 Donc il ne faut pas mentir aux Français. La menace islamique, celle de l'islam politique, elle est toujours là.
01:49:36 C'est un continuum. Il y a malheureusement parfois des attentats. Nous l'avons vu tous ces derniers mois.
01:49:41 Le procès de Strasbourg le rappelle. Mais là aussi, il faut cette résilience.
01:49:45 Il faut ce message de vérité aux Français.
01:49:49 Moi, je suis souvent déçu par les divisions politiciennes de notre pays face aux enjeux,
01:49:55 évidemment la crise économique, le pouvoir d'achat, le réchauffement climatique,
01:49:58 mais face à ce qui se passe en Ukraine et la menace islamique, ce qui se passe aujourd'hui en Israël et à Gaza,
01:50:03 au fond, les Israéliens sont confrontés à la même menace à travers une guerre.
01:50:07 Le Hamas, c'est une organisation créée par les frères musulmans qui démontre tous les jours sa haine de l'Occident,
01:50:12 sa haine de la démocratie, sa haine des femmes, des homosexuels, de tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
01:50:17 Et nous subissons, nous avons subi les mêmes attaques. C'est le même combat.
01:50:21 C'est celui que nous mène l'islamisme et moi, je le considérais, c'était l'un des défis majeurs de ce début de 21e siècle.
01:50:28 L'imam Majoubi a déposé un référé liberté. Il pourrait donc revenir en France.
01:50:33 Lui qui a tenu des propos contre le drapeau tricolore. Quel serait le message s'il pouvait revenir en France ?
01:50:40 Ce serait un message de faiblesse. Nous sommes dans un État de droit, donc chacun a droit à ses recours.
01:50:47 Il faut que les dossiers soient bien ficelés par le ministère de l'Intérieur.
01:50:52 Mais le message de fermeté qui était celui du ministre de l'Intérieur, on ne peut pas tenir ce type de propos.
01:50:58 Quand on est un étranger, on n'a rien à faire dans notre pays.
01:51:02 C'est un message de haine vis-à-vis de la France et des Français.
01:51:06 Donc moi, j'espère que la justice ira dans le sens de la décision du ministre de l'Intérieur.
01:51:11 Puis il y a des recours. En tout cas, il faut des messages très clairs.
01:51:14 Ces messages de haine, des messages de l'islamisme, de l'islam politique n'ont rien à faire dans notre pays.
01:51:19 Manuel Valls, la campagne des Européennes a commencé au Salon de l'agriculture.
01:51:23 Comment avez-vous vécu l'accueil réservé aux présidents de la République, Emmanuel Macron, samedi avec des huées ?
01:51:28 J'ai passé quelques heures au Salon de l'agriculture discrètement.
01:51:33 Je parlais avec les agriculteurs, avec les paysans, avec les responsables des filières, la viande, le lait, les vignerons.
01:51:42 C'est toujours passionnant, c'était calme hier.
01:51:45 Bon, il y a une très grande inquiétude dans le monde agricole, pas seulement en France, dans toute l'Europe.
01:51:52 Notamment cette conciliation entre la nécessité de la lutte contre le réchauffement climatique
01:51:56 et la préservation évidemment de filières qui sont tout à fait essentielles.
01:52:00 Je m'inquiète moi de ce climat de violence physique et verbale, de ces tensions.
01:52:05 Je pense que le rôle du président de la République serait de se concentrer sur l'essentiel.
01:52:09 J'ai parlé de l'Ukraine et d'apaiser le Salon de l'agriculture.
01:52:13 Ce n'est pas le lieu, me semble-t-il, pour la campagne des élections européennes.
01:52:17 J'ai trouvé que les propos du président et du Premier ministre alimentaient trop la confrontation avec le RN.
01:52:23 Ce n'est pas le lieu.
01:52:24 Et on a fait le parallèle avec Jordan Bardella qui a été accueilli comme une rockstar.
01:52:27 Oui, mais ça nous verrons bien parce qu'il faut aussi parfois que le RN sorte de ses ambiguïtés,
01:52:32 de ses contradictions sur l'Europe, sur la Russie évidemment, sur ses solutions pour la crise agricole.
01:52:39 Le RN est ou pas dans l'arc républicain ? Le débat revient régulièrement.
01:52:44 Je ne suis pas sûr que ce soit un débat qui intéresse fondamentalement les Français.
01:52:49 Il faut parler de l'avenir. Il faut que les propositions des uns et des autres soient mises sur la table.
01:52:55 Quel est le projet du RN pour l'avenir de la France ?
01:52:59 Son projet économique est proche de celui de la France insoumise et ruinerait notre pays.
01:53:04 Quelle est la vision du RN sur l'Europe et ses relations avec Poutine ?
01:53:08 Est-il sur une possibilité de guerre en Europe sinon tenir un message qui me semble défaitiste et très loin de ce qu'il faut ?
01:53:16 C'est sur ces sujets-là qu'il faut désormais que le débat ait lieu.
01:53:20 Mais si possible avec une certaine hauteur de vue parce que cette violence physique, verbale,
01:53:25 ces noms d'oiseaux, cette campagne permanente nuit me semble-t-il à la démocratie et à l'unité du pays.
01:53:31 83% des Français, Manuel Valls, estiment qu'il faut construire plus de places de prison.
01:53:37 C'est un sondage qu'on révèle ce matin sur CNews et sur Europe 1 avec le JDD.
01:53:42 Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:53:44 Les Français ont raison et il faut d'autant plus construire de nouvelles places de prison qu'il faut des prisons qui soient dignes de ce nom.
01:53:50 Parce que ce qui est insupportable c'est qu'évidemment on condamne et la justice, contrairement à ce qu'il dit souvent, condamne sévèrement.
01:53:57 Mais les conditions d'accueil dans les prisons...
01:53:59 Mais où est le frein ? C'est un frein économique ou un frein idéologique de certains magistrats qui ne veulent pas encore incarcérer ?
01:54:04 Ça peut arriver mais le nombre de personnes incarcérées augmente, la justice est dure, elle est sévère.
01:54:12 Et la prison, elle est, me semble-t-il, très souvent indispensable, y compris pour les primo-délinquants.
01:54:18 Mais il faut aussi que les conditions d'accueil et de réinsertion soient au niveau qu'il faut.
01:54:22 La prison c'est une peine et puis il faut préparer notamment la sortie de prison aussi dans les meilleures conditions possibles.
01:54:28 Manuel Valls, je voulais vous entendre également sur un sujet dont on parle au moins mais qui est très important, la Corse.
01:54:33 Lundi soir, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a reçu lors d'un dîner les responsables corse et en est ressorti une proposition d'écriture constitutionnelle pour accroître une autonomie de l'île.
01:54:43 Accroître l'autonomie de l'île. Ça suppose qu'on touche à nouveau à notre constitution. Qu'est-ce que vous y voyez là ?
01:54:48 Je suis très inquiet, c'est vrai que ça n'est pas dans l'actualité. Il y a des annonces de réforme de constitution, là nous sommes loin de l'IVG que nous avons évoqué au début de notre conversation.
01:54:58 Mais les textes que vous venez d'évoquer sont particulièrement inquiétants.
01:55:02 Qu'est-ce qui vous inquiète ?
01:55:03 J'accuse le gouvernement de vouloir mettre en cause à travers ce texte l'universalisme républicain et l'unité de la nation et de jouer aux apprentis sorciers.
01:55:13 En proposant de reconnaître dans notre constitution, puisqu'il s'agit de cela, la Corse comme une communauté insulaire, j'ouvre les guillemets, méditerranéenne, historique, linguistique et culturelle,
01:55:25 ayant un lien singulier avec sa terre, avec un pouvoir législatif au nom de ses particularités culturelles, le pouvoir, l'exécutif, le président, le gouvernement ouvrent là une brèche dans laquelle peuvent s'engouffrer des régions ou des communautés, des formes de communautés dans notre pays.
01:55:42 On propose donc de constitutionnaliser le communautarisme.
01:55:46 Ce n'est jamais vu, il n'y a qu'une seule communauté, c'est la communauté française.
01:55:51 Ce texte va à l'encontre de nos principes fondamentaux et de ce qu'est la nation française.
01:55:56 D'autant plus, on a vu des textes que les autonomistes et les indépendantistes de Corse en profitent déjà pour évoquer des lois organiques.
01:56:02 On parlerait du statut de résident, de la co-officialité des langues, du bilinguisme.
01:56:07 Là, on est en train de défaire le pays, la France, ce n'est pas une addition de tribut.
01:56:13 Donc je m'opposerais de toutes mes forces à cette idée qui me paraît très dangereuse pour notre pays.
01:56:18 Là, on joue avec ce qu'est le pays et l'essentiel de notre identité.
01:56:22 La France n'est pas une addition de tribut, nous a dit Manuel Valls.
01:56:26 Merci beaucoup Monsieur le Premier ministre d'être venu ce matin sur CNews et sur Europe.
01:56:30 Bonne journée à vous.
01:56:31 Manuel Valls était l'invité de la grande interview sur CNews et sur Europe.
01:56:40 On a parlé de la Corse, on en parle assez peu de ce projet de révision constitutionnelle de la Corse.
01:56:47 Mais l'ancien Premier ministre Manuel Valls avait des mots durs sur ce projet de constitutionnalisation, de la communautarisation de la France.
01:56:59 La France n'est pas une addition de tribut, a dit l'ancien Premier ministre.
01:57:03 Ça sera commenté, je pense.
01:57:05 A la une ce matin, ce système de bonus-malus mis en place par la ville de Compiègne pour l'attribution des HLM.
01:57:12 En clair, il s'agit de favoriser les gens honnêtes plutôt que les délinquants parmi les candidats à un logement social.
01:57:19 Et ce matin, dans la matinale, je vous pose la question, est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise solution ?
01:57:25 Je vous demande votre avis. On va vous entendre dans un instant.
01:57:28 On vous en parlait hier matin dans la matinale, un homme de 68 ans qui a agressé un médecin, le docteur Barry Sessen, dans le Doubs.
01:57:36 N'a écopé que d'un stage de citoyenneté, une clémence déplorée, c'est le moins qu'on puisse dire, par ce médecin qui sera en direct avec nous dans un instant.
01:57:43 Est-ce que la guerre en Ukraine peut s'étendre ? Y a-t-il un risque d'extension des séparatistes pro-russes d'une région de la Moldavie qui est collée à l'Ukraine ?
01:57:53 On demandait la protection de Vladimir Poutine, un appel à l'aide de la Russie. Faut-il craindre une escalade ?
01:57:58 Je poserai la question à Harold Imane, à tout de suite Harold.
01:58:01 La ville de Compiègne a donc décidé de mettre en place un système de bonus-malus pour les demandeurs de HLM, Chana.
01:58:09 L'objectif à terme est d'exclure les familles de délinquants et faire baisser l'insécurité.
01:58:14 Dorénavant, les demandeurs de HLM seront soumis à un barème pour déterminer s'ils sont aptes ou pas à respecter la vie en communauté.
01:58:21 Toutes les explications à Dadrien Spiteri et de Thibault Marcheteau.
01:58:24 Dans cette cité HLM de Compiègne, certains habitants n'en peuvent plus.
01:58:30 Les gens du quartier se plaignent beaucoup du trafic, etc.
01:58:34 Un cas loin d'être isolé dans ce type de logement.
01:58:37 Alors pour améliorer leur quotidien et éviter que des familles de délinquants ne s'installent, la ville a décidé de mettre en place un système de notation des futurs locataires.
01:58:47 Pour moi c'est une bonne chose.
01:58:48 Je comprends très bien l'initiative.
01:58:51 Dans le détail, si vous demandez un logement social, 10 points sont enlevés si un membre du ménage a été condamné pour violence ou causé des nuisances dans le voisinage.
01:59:00 25 points en cas de condamnation pour trafic de stupéfiants.
01:59:04 Le maire justifie cette décision.
01:59:06 Quand on regarde les candidatures pour accéder au logement social ou pour une mutation,
01:59:12 il est normal de faire le point de l'ensemble de la situation.
01:59:17 Lorsqu'un appartement devient une nourrice ou accueille soit des petits guetteurs, soit des personnages ayant des responsabilités plus importantes,
01:59:27 il en résulte des troubles.
01:59:30 L'association de défense des locataires a de son côté saisi la clé concernant la protection des données et la conformité de ce système.
01:59:38 Ce système pénalise l'ensemble d'une famille.
01:59:42 Depuis le début de la matinale, je vous pose cette question.
01:59:44 Est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise solution ?
01:59:46 Vous avez flashé le QR code. Voici vos réponses.
01:59:49 Ça peut être un plus.
01:59:51 On va clairement comprendre quelles sont les familles qui respectent ou pas.
01:59:56 Mais d'un côté, certaines personnes pourraient dire que ça va être discriminatoire au niveau des personnes.
02:00:03 Sachant qu'en demande HLM, on a souvent des gens en situation de handicap.
02:00:08 A ne pas oublier. Après, c'est qui tout double.
02:00:11 Je suis tout à fait d'accord avec ce système de bonus/malus quant à l'attribution des HLM à Compiègne.
02:00:16 J'estime que quand une famille pourrit la vie d'un quartier entier, voire d'une ville entière, avec des enfants délinquants,
02:00:25 on vient nous dire "oui, mais ils ne sont pas au courant".
02:00:27 Et bravo, monsieur le maire de Compiègne.
02:00:30 Oui, je suis tout à fait d'accord.
02:00:33 Quand j'ai vu la cité où j'ai grandi et où est toujours ma maman,
02:00:38 et qui est maintenant gouvernée par des trafiquants de drogue,
02:00:42 qui demandent où on va quand on rentre dans la cité,
02:00:45 alors que petits ont joué sans aucun problème en bas de la maison,
02:00:51 donc oui, je suis pour, effectivement.
02:00:53 Pourquoi réinventer une qualification qui existe déjà,
02:00:57 s'il suffit de vérifier que les gens ont un casier judiciaire vierge,
02:01:01 ils peuvent se le procurer, déjà le système existe,
02:01:05 fournir un casier judiciaire vierge pour la prise de décision du logement des HLM ?
02:01:11 De toute façon, il y a toujours un consensus.
02:01:15 Les HLM, on le dit souvent, quand on bénéficie d'un HLM, on bénéficie de la solidarité nationale.
02:01:21 C'est-à-dire que si on paye moins cher, c'est parce qu'on utilise l'argent public pour financer le logement social.
02:01:29 Donc c'est très très bien, c'est la solidarité.
02:01:32 Par contre, il ne faut pas en abuser de la solidarité.
02:01:34 C'est ce que vous dites souvent quand on vous questionne sur les HLM et sur la solidarité,
02:01:40 et sur les expulsions de personnes qui se comportent mal dans les logements HLM.
02:01:45 On parle de l'IVG, l'interruption volontaire de grossesse.
02:01:51 Elle devrait bientôt faire son entrée dans la Constitution.
02:01:53 La réforme a franchi l'étape du vote au Sénat hier soir.
02:01:57 On va d'abord regarder ces images très émouvantes de sénatrices qui se prennent dans les bras après l'annonce du résultat.
02:02:03 Certaines étaient émues aux larmes et dans la foulée, Emmanuel Macron a convoqué le Congrès lundi prochain.
02:02:09 Cela ne devrait être qu'une formalité.
02:02:11 On écoute la réaction de sénateurs après le vote.
02:02:15 On a fait un pas extraordinaire pour la protection des droits fondamentaux,
02:02:19 un pas extraordinaire pour les Françaises,
02:02:21 mais aussi un pas extraordinaire pour toutes les femmes dans le monde
02:02:24 qui ont vu aujourd'hui que grâce à la mobilisation féministe,
02:02:27 quand les femmes se mobilisent, on peut arracher des victoires.
02:02:30 Toutes les 9 minutes, une femme meurt d'un avortement clandestin sur la planète.
02:02:34 Je voudrais leur dire que cette inscription de l'IVG dans la Constitution en France,
02:02:39 cette première, c'est d'abord pour elle,
02:02:42 et que notre combat maintenant, c'est pour l'accès à l'IVG partout, pour toutes.
02:02:47 C'est une évolution incontestablement qui s'est faite,
02:02:51 y compris dans les têtes d'un certain nombre de parlementaires
02:02:55 qui ont choisi parfois de modifier leur vote, et c'est bon, ça c'est exact,
02:02:59 et ils en étaient ainsi très bien.
02:03:01 Voilà ce qu'a écrit le président de la République.
02:03:06 Hier soir, qui se félicite du vote du Sénat,
02:03:09 il a dit qu'il allait se faire engager à rendre irréversible la liberté des femmes
02:03:13 de recourir à l'interruption volontaire de grossesse en l'inscrivant dans la Constitution.
02:03:16 Réaction de Gabriel Attal, c'est un jour qui marque l'histoire parlementaire et politique du pays,
02:03:20 une avancée immense, écrit le Premier ministre,
02:03:22 une protection que nous devions à toutes les femmes.
02:03:25 Alors du côté de l'opposition, pour Edwige Dias, députée Rassemblement National,
02:03:29 ce vote est une manière de détourner la tension,
02:03:32 alors que ce droit n'est pas du tout remis en question aujourd'hui.
02:03:35 Même sentiment pour Marion Maréchal.
02:03:37 Je cite "Notre pays est envahi, nos grands-mères violées par des OQTF,
02:03:41 l'islamisme égorge dans nos rues, nos agriculteurs se suicident,
02:03:45 mais on va réunir le Congrès lundi pour inscrire l'avortement,
02:03:47 aucunement menacé, dans la Constitution."
02:03:49 À Nice, une librairie fermée pour soupçons de prosélytisme.
02:03:54 Le préfet des Alpes-Maritimes reproche entre autres à la gérante
02:03:58 d'avoir mis à la vente des ouvrages fondamentalistes.
02:04:03 Exemple, certains livres prônent les meurtres contre les homosexuels
02:04:06 et incitent à la violence contre les femmes.
02:04:08 Reportage de Franck Triviaud et Augustin Donadieu.
02:04:11 Cela faisait plus de 20 ans qu'elle avait pignon sur rue,
02:04:15 à quelques pas de la gare de Nice.
02:04:17 Ses portes sont dorénavant fermées pour au moins 3 mois.
02:04:21 Décision prise par la préfecture des Alpes-Maritimes
02:04:24 pour défaut d'autorisation d'utilisation de la vidéoprotection
02:04:27 et vente d'ouvrages prônant un fondamentalisme religieux.
02:04:31 Les habitants du quartier et commerçants voisins sont étonnés.
02:04:35 Personnellement, je ne suis jamais allé,
02:04:37 mais je sais qu'ils vendent quelques livres, quelques trucs.
02:04:41 À part ça, je n'ai aucune idée de ce qui se passe.
02:04:43 J'ai acheté des vêtements chez elle.
02:04:45 Par contre, je ne connais pas...
02:04:47 Pour moi, c'est une bonne vendeuse, c'est une commerçante.
02:04:52 Voilà, sans plus.
02:04:54 Pourtant, lors d'un contrôle effectué le 23 octobre dernier,
02:04:57 les services de l'État ont constaté la vente de livres religieux
02:05:00 incitant à la violence contre les femmes
02:05:02 ou incitant au meurtre contre les homosexuels.
02:05:05 Pour le maire de la ville, la librairie ne pouvait plus continuer son activité
02:05:08 dans ces conditions.
02:05:10 Au-delà des textes, il y a des visages qui sont cachés.
02:05:14 C'est quelque chose de compliqué pour l'opinion publique peut-être,
02:05:19 mais nous savons que c'est plutôt quelque chose
02:05:22 qui repose sur le salafisme.
02:05:27 L'avocat de la gérante a d'ores et déjà annoncé
02:05:29 qu'il allait déposer un référé liberté avant la fin de la semaine
02:05:32 pour demander l'annulation de l'arrêté de fermeture
02:05:35 signé par le préfet des Alpes-Maritimes.
02:05:38 Ça veut dire qu'en plein cœur de Nice, sont vendus des livres
02:05:41 qui incitent à violenter les femmes ou à assassiner les homosexuels.
02:05:45 C'est pour ça que c'est important d'en parler, qu'on en parle sur ces news.
02:05:49 La fin du procès du meurtrier d'Éric Masson approche.
02:05:53 L'avocate générale prendra ses réquisitions ce matin
02:05:56 avant les plaidoiries de la Défense.
02:05:58 Nous suivons Noémie Schoul, sans direct d'Avignon,
02:06:00 qui suit ce procès pour ces news.
02:06:02 L'enjeu sera la qualification juridique des faits.
02:06:05 - Le réquisitoire va commencer à la reprise de l'audience vers 9h.
02:06:12 Il y a cette question, effectivement.
02:06:14 Le meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique
02:06:17 sera-t-il retenu au moment du verdict ?
02:06:20 Cette question, c'est de savoir s'Ilias Akoudad
02:06:22 savait qu'Éric Masson et son collègue étaient policiers
02:06:26 quand il les a abordés.
02:06:28 L'accusé a répété hier qu'il ignorait
02:06:30 que sinon il n'aurait jamais engagé la conversation
02:06:32 avec les deux fonctionnaires, qu'il pensait que c'était des dealers
02:06:35 qui empiétaient sur son territoire.
02:06:37 A l'inverse, Romain Ayer, le binôme d'Éric Masson,
02:06:40 a dit lundi sa conviction d'avoir été clairement identifié
02:06:43 comme policier.
02:06:45 Et pourquoi ce point est-il essentiel ?
02:06:47 La peine encourue reste la même.
02:06:49 La perpétuité, car l'accusé a agi en état de récidive légale.
02:06:53 Sinon, la peine est moins lourde.
02:06:55 Mais pour la famille d'Éric Masson,
02:06:57 il est très important que la Cour d'assises
02:06:59 reconnaisse qu'il a été tué parce que policier.
02:07:02 L'avocat général devrait ce matin dans son réquisitoire
02:07:05 s'efforcer de démontrer que cette circonstance aggravante
02:07:08 doit être retenue avant que la défense d'Ilias Akoudad
02:07:11 ne tente cet après-midi de convaincre, à l'inverse,
02:07:14 la Cour d'assises qu'Ilias Akoudad ignorait
02:07:17 la qualité de policier d'Éric Masson.
02:07:19 Ensuite, ce sera au juré de se forger une intime conviction.
02:07:22 Le verdict est attendu, soit ce soir, soit demain.
02:07:25 Merci beaucoup Noemi, avec l'or parra pour les images.
02:07:29 On est en direct avec le docteur Baris Sesen.
02:07:32 Bonjour docteur, merci d'être en direct avec nous.
02:07:35 Votre histoire nous a fait beaucoup réagir
02:07:38 hier matin sur le plateau de la matinale de CNews.
02:07:41 Je voulais vous avoir pour vous témoigner,
02:07:44 nous racontiez ce qui s'est passé.
02:07:47 Vous êtes médecin généraliste dans le Doubs.
02:07:50 Vous avez été victime d'une agression
02:07:53 de la part d'un homme de 68 ans qui est arrivé en retard
02:07:56 et qui vous a agressé.
02:07:58 Et cet homme de 68 ans qui vous a agressé
02:08:01 est passé devant la justice.
02:08:03 Il a été condamné à un stage de citoyenneté.
02:08:06 Vous trouvez que c'est un peu léger, léger.
02:08:09 Déjà, je voulais vous entendre, racontez-nous
02:08:12 comment ça s'est passé, le jour de l'agression.
02:08:15 Bonjour à tous. Effectivement, malheureusement,
02:08:18 pour une simple histoire de retard.
02:08:21 Le patient, ce n'était même pas mon patient,
02:08:24 c'était l'accompagnant de ma patiente qui est arrivé en retard.
02:08:27 Ma secrétaire leur a tout simplement expliqué
02:08:30 que suite au retard, malheureusement, problème de planning,
02:08:33 on ne peut pas prendre les patients quand on est en retard.
02:08:36 Elle leur a proposé de revenir sur un autre créneau.
02:08:39 Suite à cela, j'étais à l'intérieur
02:08:42 avec une patiente en consultation.
02:08:45 J'ai entendu le monsieur crier, s'énerver
02:08:48 et me dire "c'est vous, le bureau ? Je vais rentrer,
02:08:51 je vais voir le médecin".
02:08:54 Je suis sorti pour voir ce qui se passait.
02:08:57 Le monsieur était très énervé en me disant "ce n'est pas normal,
02:09:00 vous êtes obligé de nous prendre, où est-ce que vous vous croyez ?"
02:09:03 Je leur ai expliqué tout gentiment
02:09:06 qu'il ne fallait pas s'énerver, que ce n'était pas la fin du monde,
02:09:09 qu'il n'y a aucune urgence à la consultation
02:09:12 et qu'il faut reprendre rendez-vous comme tout le monde.
02:09:15 Je suis retourné dans ma salle de consultation.
02:09:18 Quelques secondes après, je suis ressorti
02:09:21 puisque le monsieur était toujours là, s'énervant sur la sépréteur.
02:09:24 Je l'ai vu en face de moi, en position de boxeur,
02:09:27 qui me disait "viens, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu vas me faire ?"
02:09:30 J'étais vraiment choqué devant la scène,
02:09:33 je ne m'attendais pas à ça par un monsieur de 68 ans
02:09:36 qui ne paraissait pas égocif, initialement.
02:09:39 Et quand je me suis rapproché de lui pour lui dire
02:09:42 "Monsieur, calmez-vous, on ne va pas se battre".
02:09:45 Il m'a attrapé par la blouse, il m'a jeté par terre,
02:09:48 il est tombé avec moi et quand j'étais au sol,
02:09:51 il m'a remis un coup.
02:09:54 Et voilà, ensuite j'ai réussi à me libérer
02:09:57 et à appeler la police.
02:10:00 "Vous connaissiez cette famille ? Vous les connaissiez ?
02:10:03 Quel est le profil de cette famille et de cet individu ?"
02:10:06 Je connaissais bien la famille,
02:10:09 puisque la patiente est au cabinet depuis mon ouverture,
02:10:12 depuis février 2022.
02:10:15 Je n'ai eu jamais aucun problème avec elle,
02:10:18 ça se passait très bien.
02:10:21 Et le monsieur, je ne le connaissais pas du tout.
02:10:24 Il n'y a pas vraiment de profil d'agresseur, malheureusement.
02:10:27 On pense souvent que ce sont des jeunes qui sont un peu énervés,
02:10:30 mais là, on voit bien que c'est un papy de 68 ans
02:10:33 qui est complètement déraillé ce jour-là.
02:10:36 - Il n'a été condamné qu'à un stage de citoyenneté,
02:10:39 et pourtant il y avait une solidarité des médecins
02:10:42 qui sont venus au procès en début de semaine en blouse blanche.
02:10:45 Il y avait une vingtaine de vos collègues
02:10:48 qui sont venus en blouse blanche au procès pour vous soutenir,
02:10:51 pour dire que c'est inadmissible,
02:10:54 qu'il faut être sévère envers cet agresseur.
02:10:57 Il a été condamné à un stage de citoyenneté.
02:11:00 Personne n'a rien compris. Quelle a été votre réaction ?
02:11:03 - Très, très déçu après la décision.
02:11:06 Je ne pensais pas qu'on pouvait s'en sortir
02:11:09 avec un stage de citoyenneté
02:11:12 après avoir agressé physiquement un médecin dans son cabinet.
02:11:15 Je trouve cette décision vraiment, vraiment légère.
02:11:18 Alors certes, il ne fallait pas que ce jugement
02:11:21 serve d'exemple. Il ne fallait pas que l'agresseur
02:11:24 soit un exemple pour toute la France.
02:11:27 Mais là, malheureusement, je trouve qu'on a fait un exemple
02:11:30 et que c'est un peu la porte ouverte aux agressions
02:11:33 des médecins, puisque s'en sortir avec un stage de citoyenneté,
02:11:36 ce n'est juste pas possible après avoir agressé
02:11:39 un médecin physiquement. - Vous devez faire appel, docteur ?
02:11:42 - Alors, on est en cours.
02:11:45 On a dix jours pour faire appel.
02:11:48 On attend de voir si M. le procureur va faire appel ou pas.
02:11:51 - Ah oui, effectivement, si le procureur... Alors là, ça règle le problème.
02:11:54 En tout cas, c'était important d'en parler.
02:11:57 On a tous été émus et choqués par la faiblesse
02:12:00 de cette condamnation.
02:12:03 Merci beaucoup, docteur. Merci d'avoir témoigné ce matin.
02:12:06 Bon courage à vous. Heureusement, tous les patients
02:12:09 ne sont pas comme ça, mais quand il y en a, il faut être extrêmement sévère.
02:12:12 Merci beaucoup. Merci, docteur. Bon courage à vous.
02:12:15 A bientôt. Bonne journée. La guerre en Ukraine.
02:12:18 Est-ce qu'il y a un risque d'extension du conflit ? On en parle depuis le début de la matinale.
02:12:21 La question se pose à nouveau ce matin.
02:12:24 Pourquoi ? Parce qu'une région voisine de l'Ukraine,
02:12:27 qui se situe en Moldavie, demande de l'aide à Vladimir Poutine,
02:12:30 à Roldiman. Cette région, c'est la Transnistrie.
02:12:33 Expliquez-nous ce qu'il faut s'inquiéter.
02:12:36 Est-ce qu'il y a un risque d'extension du conflit ?
02:12:39 - Vladimir Poutine essaye d'allumer autant d'incendies que possible
02:12:42 dans toute sa région d'influence.
02:12:45 Il en a une, c'est la Transnistrie.
02:12:48 Cette zone, ce ruban de terre
02:12:51 qui serait normalement en Moldavie,
02:12:54 existe depuis la dislocation
02:12:57 de l'Union soviétique.
02:13:00 Et là, il y a une population russophone
02:13:03 et il y a une base militaire russe
02:13:06 de 2000 soldats.
02:13:09 Et donc, il y a bien sûr cette population,
02:13:12 ces dirigeants, qui ne sont reconnus par personne,
02:13:15 qui vont demander une aide parce que, eh bien, on ne sait pas.
02:13:18 Parce que la Moldavie n'a pas d'armée, elle ne va pas attaquer
02:13:21 la petite Transnistrie, elle est assez petite elle-même.
02:13:24 Et donc, s'il venait y avoir plus
02:13:27 de soldats russes sur ce territoire,
02:13:30 cela pourrait menacer la stabilité de la Moldavie.
02:13:33 Emmanuel Macron a souvent évoqué
02:13:36 cette question. Et aussi, ça pourrait
02:13:39 menacer l'Ukraine, car on pourrait,
02:13:42 avec ses troupes russes, prendre l'Ukraine de revers.
02:13:45 Merci beaucoup, merci beaucoup Harold.
02:13:48 Tiens, cette information qui tombe à l'instant. L'inflation ralentit en février.
02:13:51 Plus 2,9% sur un an. On se rapproche des 2%.
02:13:54 2,9% d'inflation sur un an, ça vient de tomber.
02:13:57 On va parler tout de suite de la pénurie de médicaments.
02:14:00 C'est la santé.
02:14:03 Votre programme avec mesjambes.com
02:14:06 La référence des bas de contention avec des centaines de modèles sur Internet.
02:14:09 Tirezjambe.com
02:14:12 Comment lutter contre les pénuries de médicaments ?
02:14:15 C'est la question que vont se poser les députés aujourd'hui.
02:14:18 Oui, une proposition de loi arrive à l'Assemblée nationale pour contraindre les industriels du médicament
02:14:21 à faire plus de stocks pour anticiper.
02:14:24 Alors, si ça réjouit les associations de patients,
02:14:27 les industriels comme les pharmaciens sont sceptiques.
02:14:30 Reportage en Loire-Atlantique, signé Michael Chahyou.
02:14:33 C'est le quotidien du pharmacien, la course
02:14:36 aux médicaments.
02:14:39 Là, je vous montre actuellement la dernière commande que j'ai passée
02:14:42 et la totalité des produits qui ne m'ont pas été livrés
02:14:45 puisqu'on est passé sur le répartiteur de secours qui lui non plus n'en a pas.
02:14:48 Ici, la moxiciline vient d'Allemagne avec
02:14:51 emballage dans la langue de Goethe. L'an dernier, les signalements
02:14:54 de rupture de stock ont augmenté de 30%.
02:14:57 Obliger les industriels du médicament à stocker plus
02:15:00 sous peine de sanctions financières, cette association
02:15:03 dit Banco.
02:15:06 France Asso Santé souhaite 4 mois de stock tournant.
02:15:09 Ces stocks seront déstockés en cas de pénurie.
02:15:12 C'est une manière de prévenir les pénuries
02:15:15 pour les patients.
02:15:18 4 mois de stock obligatoire au lieu de 2 actuellement, notamment sur les
02:15:21 6 000 médicaments d'intérêt majeur. C'est le cœur de la proposition
02:15:24 de loi présentée à l'Assemblée. Mais pour ce pharmacien,
02:15:27 cela ne répond pas du tout à l'urgence du moment.
02:15:30 Si on disait à l'Ukraine,
02:15:33 écoutez, vous avez besoin d'armes, mais on ne va pas vous les fournir maintenant.
02:15:36 On va d'abord nous faire nos réserves et ensuite on vous les donnera. On a vraiment besoin
02:15:39 des médicaments maintenant et on a besoin qu'ils les libèrent maintenant.
02:15:42 Les industriels du médicament sont aussi sceptiques
02:15:45 par rapport à cette proposition de loi, car
02:15:48 stocker, ça coûte cher.
02:15:51 C'était votre programme avec mesjambes.com, la référence
02:15:54 des bas de contention avec des centaines de modèles sur Internet.
02:15:57 On se retrouve demain matin 5h55
02:16:00 avec toute l'équipe dans un instant, c'est l'heure des pros,
02:16:03 avec Eliott Deval et ses invités.
02:16:06 Bonne journée sur CNews.
02:16:09 ♪ ♪ ♪