• il y a 10 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h. Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:00:04 Les tracteurs qui sortent à nouveau des exploitations,
00:00:07 les agriculteurs mènent des opérations de blocage à 4 jours du Salon de l'agriculture.
00:00:11 Emmanuel Macron et Gabriel Attal reçoivent aujourd'hui la FNSEA et les jeunes agriculteurs.
00:00:16 L'exécutif joue gros, nous dira Florian Tardif.
00:00:21 A tout de suite, Florian.
00:00:22 Un individu de 20 ans qui lançait sur Internet des appels à la violence lors des émeutes de juin dernier
00:00:28 échappe à la prison.
00:00:30 Il a été condamné hier à de la prison avec sursis et à des travaux d'intérêt général.
00:00:35 L'homme est centrafricain.
00:00:36 Il était en attente d'un titre de séjour pour travailler en France.
00:00:40 Des clients de la SNCF font la grève de la présentation du billet.
00:00:44 Ils sont en colère contre les hausses de tarifs.
00:00:46 On sera en direct avec l'un d'entre eux à 6h15.
00:00:50 Le résistant communiste et arménien, Misak Manouchian,
00:00:54 rejoindra demain les grands hommes de l'histoire au Panthéon.
00:00:57 Marine Le Pen a fait savoir que, contrairement à ce que souhaite Emmanuel Macron,
00:01:01 elle sera bien présente à la cérémonie.
00:01:03 La France croule sous les dettes.
00:01:05 Plus de 3 000 milliards d'euros.
00:01:08 Bercy nous annonce 10 milliards d'économies.
00:01:10 Mais c'est une rustine sur une jambe de bois, nous dira Lomique Guillot.
00:01:13 Est-ce qu'il faut raboter les aides sociales ?
00:01:15 Question que je vous poserai, Lomique.
00:01:18 Le Salon de l'agriculture va ouvrir ses portes samedi à Paris.
00:01:21 Emmanuel Macron reçoit la FNSEA et les GIA aujourd'hui.
00:01:25 Et demain, Gabriel Attal fera de nouvelles annonces en leur faveur,
00:01:29 après les avoir reçues lui aussi également aujourd'hui.
00:01:32 En attendant, Chana, la colère ne retombe pas.
00:01:34 Plusieurs actions ont été menées hier à travers le pays, notamment dans le Sud-Ouest.
00:01:38 Voyez ce reportage de Jean-Luc Thomas, Hervé Grandchamp et Isabelle Piboulot.
00:01:41 Devant le centre des finances publiques de l'Île-Jourdain,
00:01:46 la bétonnière tourne à plein régime.
00:01:48 Insatisfait des premières mesures annoncées par l'exécutif,
00:01:51 des membres des jeunes agriculteurs d'Ugers et de la FDSEA
00:01:54 se sont réunis pour mûrer l'entrée du bâtiment.
00:01:57 On n'a plus rien à perdre, du coup on cible l'État.
00:01:59 On va faire les actions jusqu'à vendredi, la veille du Salon de l'agriculture.
00:02:02 On sera samedi matin au Salon de l'agriculture pour accueillir le président.
00:02:05 Et l'accueil s'annonce particulier.
00:02:07 Nous allons les bloquer, on discute avec eux devant le Salon de l'agriculture,
00:02:10 mais pas à l'intérieur.
00:02:11 Autre action coup de poing pour protester contre l'inaction du gouvernement.
00:02:15 À la tombée de la nuit, des pneus, de la paille et du fumier
00:02:18 ont été déposés à l'entrée de la National 124 qui relie Hoche à Toulouse.
00:02:22 Les annonces tomberont au Salon, les annonces tomberont au Salon.
00:02:25 Le Salon arrive, nous on maintient la pression.
00:02:27 On attend des choses et il en manque.
00:02:29 Il faut vraiment qu'ils mettent les bouchées doubles.
00:02:31 Car le monde agricole ne se contentera pas de demi-mesures.
00:02:34 Il y en a assez, les hommes politiques, qui nous fassent des promesses au Salon
00:02:38 ou même quand ils descendent, ils nous entendent.
00:02:40 "Ah oui, oui, on vous entend, on vient."
00:02:42 Et on n'a pas de retour, donc voilà, on veut des retours.
00:02:46 Certains agriculteurs ont prévu de rejoindre la capitale
00:02:50 à l'occasion du Salon de l'agriculture,
00:02:53 une 60e édition qui promet d'être électrique.
00:02:57 Florian Tardif avec nous.
00:02:58 Le gouvernement, le président et le Premier ministre
00:03:03 craignent une résurgence du mouvement à l'école.
00:03:06 Oui, la pression monte à l'approche du Salon de l'agriculture.
00:03:08 La colère est toujours là, disait même Arnaud Rousseau,
00:03:10 le patron de la FNSA, hier matin sur ce même plateau.
00:03:14 La preuve en images, on les a vues avec ces différentes opérations
00:03:17 qui ont eu lieu à la fois dans le nord du pays, mais également dans le sud.
00:03:20 Conscient que la restructuration du mouvement est réelle,
00:03:23 le gouvernement fait tout pour tenter de maintenir le contact avec les agriculteurs.
00:03:27 Alors Gabriel Attal, le Premier ministre, reçoit une partie des syndicats ce matin,
00:03:31 la FNSA et les jeunes agriculteurs,
00:03:33 avant qu'Emmanuel Macron ne fasse de même un peu plus tard dans la journée à l'Elysée.
00:03:37 Demain, le Premier ministre tiendra même une conférence de presse
00:03:40 pour une quatrième série d'annonces, très certainement Romain,
00:03:43 preuve, s'il en fallait le thune, que l'exécutif effectivement redoute
00:03:46 une résurgence de la mobilisation à l'approche du Salon de l'agriculture.
00:03:49 Merci Florian.
00:03:51 Vous savez, sur CNews, on ne lâche rien et on suit les dossiers.
00:03:55 On est retourné à Annecy, sur le parking d'un lycée,
00:03:59 envahi par des caravanes de gens du voyage.
00:04:01 On vous en parlait la semaine dernière.
00:04:03 Depuis, rien n'a bougé, Chana.
00:04:05 Oui, les caravanes sont toujours là, installées illégalement devant l'établissement scolaire.
00:04:09 Une nouvelle illustration de la difficulté en France de faire appliquer la loi.
00:04:13 Tony Pitaro.
00:04:14 C'est une occupation qui s'éternise sur le parking de ce lycée d'Annecy.
00:04:19 Depuis plus de 15 jours, les gens du voyage refusent de partir,
00:04:22 malgré une mise en demeure adressée par la préfecture il y a une semaine,
00:04:26 leur demandant de quitter les lieux sous 24 heures.
00:04:29 Pour l'instant, aucun résultat.
00:04:31 Nous avons contacté la préfecture de la Haute-Savoie.
00:04:34 La situation a bien été prise en compte
00:04:36 et l'évacuation aura lieu dans les meilleurs délais.
00:04:39 Une situation bloquée qui inquiète les parents d'élèves.
00:04:42 Les voitures peinent à se garer au milieu des caravanes.
00:04:45 Les emplacements des cars scolaires sont occupés.
00:04:48 Sur place, nous avons constaté des branchements sauvages sur les coffrets électriques.
00:04:52 La semaine dernière, des cours de sport ont été annulés,
00:04:56 faute d'électricité dans les vestiaires.
00:04:58 Les autorités pourraient profiter de cette période de vacances scolaires
00:05:01 pour procéder à une évacuation par la force.
00:05:05 Marine Le Pen assistera bien à la panthéonisation de Missak Manouchian
00:05:09 demain et ce, malgré les réserves d'Emmanuel Macron
00:05:13 qui avait déclaré que les forces d'extrême droite seraient inspirées,
00:05:16 je cite, de ne pas être présentes.
00:05:18 Missak Manouchian, résistant communiste d'origine arménienne,
00:05:21 avait été fusillé par les Allemands en 1944 au Mont-Valérien.
00:05:25 Son incroyable parcours raconté par Mathieu Deveze.
00:05:28 Il est l'un des symboles de la résistance communiste et étrangère.
00:05:32 Missak Manouchian entrera demain au Panthéon.
00:05:35 80 ans jour pour jour après son exécution.
00:05:38 Une reconnaissance ultime pour cet ouvrier et poète arménien.
00:05:42 Pour moi, l'entrée de Missak Manouchian au Panthéon,
00:05:44 c'est l'entrée de tous ces étrangers,
00:05:47 méconnus, inconnus, anonymes, qui sont morts pour la France.
00:05:51 Il y a des gens qui étaient étrangers,
00:05:57 qui n'étaient pas français par le sang reçu,
00:06:00 mais qui sont devenus français par le sang versé.
00:06:02 Rescapé du génocide arménien, Missak Manouchian se réfugie en France en 1925.
00:06:08 Et en 1943, il rejoint la résistance communiste,
00:06:11 où il s'illustre dans les rangs des francs-tireurs et partisans main-d'œuvre immigrés,
00:06:15 un réseau alors très actif à Paris.
00:06:17 Il y fonde le groupe Manouchian.
00:06:20 Dans ce groupe de résistance autour de Manouchian,
00:06:22 il y avait des Espagnols, des Italiens, des Polonais,
00:06:26 des Tchèques, des Hongrois, des Roumains.
00:06:28 Ils étaient tous unis pour des valeurs communes.
00:06:32 Liberté, démocratie, progrès social.
00:06:36 Et peut-être pour moi le plus important, la lutte contre tous les racismes.
00:06:40 En novembre 1943, Missak Manouchian est arrêté.
00:06:44 Durant son procès, les nazis placardent dans la capitale une affiche rouge
00:06:48 avec les photos des dix membres du groupe Manouchian.
00:06:51 Le 21 février 1944, âgé de 37 ans,
00:06:54 Missak Manouchian est fusillé avec ses camarades au Mont-Valérien.
00:07:00 Cette histoire à présent dont je voulais vous parler ce matin,
00:07:05 je vous l'ai dit dans les titres, un jeune homme centrafricain de 20 ans
00:07:08 qui avait incité pendant les émeutes de juin et juillet dernier,
00:07:12 qui avait incité sur les réseaux à commettre des violences à Brest
00:07:16 en juin dernier, échappe à la prison ferme.
00:07:19 Il est passé en jugement hier.
00:07:20 Prison ferme que réclamait la procureure.
00:07:22 Maxime Legay avec nous.
00:07:24 Que sait-on de ce jugement et de ce qui s'est passé, Maxime ?
00:07:28 Oui Romain, le jeune homme en question est présenté comme un influenceur TikTok.
00:07:32 Il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis probatoires
00:07:36 pour avoir incité à commettre des émeutes à Brest en juin dernier.
00:07:41 Il avait appelé à s'en prendre manifestement et de manière violente aux policiers.
00:07:46 C'était le 29 juin 2023 sur une boucle Snapchat et Telegram.
00:07:51 Il est soupçonné par les policiers d'avoir été le coordonnateur
00:07:55 de ces émeutes de Brest.
00:07:58 Son casier judiciaire est vierge.
00:08:01 Le jeune homme avait fui son pays en pleine guerre civile.
00:08:04 Il n'était pas connu des services de police.
00:08:07 Il voulait avoir les papiers et la nationalité françaises.
00:08:11 Avec une condamnation judiciaire, ça va être compliqué,
00:08:14 lui a fait remarquer le président, lui reprochant de cracher dans la soupe.
00:08:18 Oui, c'est l'expression utilisée par le président du tribunal.
00:08:23 C'est un jeune homme qui est arrivé en France à 9 ans de centre-Afrique.
00:08:27 Son pays était en guerre civile et en juin dernier,
00:08:31 il attendait un titre de séjour pour travailler en France.
00:08:35 Il y a peut-être mieux pour s'intégrer dans un pays.
00:08:40 Merci beaucoup Maxime.
00:08:41 Maxime Legay.
00:08:42 En pleine période de vacances scolaires, les touristes sont privés de la Tour Eiffel.
00:08:46 Elle était fermée hier à cause d'une grève du personnel
00:08:48 qui dénonce une mauvaise gestion financière de la part de la mairie de Paris.
00:08:51 La mairie de Paris qui gérerait très mal la Tour Eiffel.
00:08:55 Une assemblée générale doit se tenir dans la matinée
00:08:56 pour décider de la suite du mouvement.
00:08:59 En attendant, cette grève a fait de nombreux déçus,
00:09:01 comme nous l'explique Audrey Bertheau.
00:09:03 Des touristes déçus devant une Tour Eiffel inaccessible ce lundi.
00:09:08 A quelques mois seulement des Jeux Olympiques de Paris
00:09:11 et en pleine période de vacances scolaires,
00:09:13 la Tour Eiffel est restée fermée en raison d'une grève reconductible.
00:09:17 Un coup dur pour les visiteurs, parfois venus de très loin.
00:09:21 Ce n'est pas la première fois que nous venons ici.
00:09:25 Nous étions là pour notre lune de miel
00:09:27 et l'idée c'était de revenir en France 15 ans plus tard avec nos enfants
00:09:30 et nous ne pouvons pas venir aujourd'hui.
00:09:32 Donc c'est vraiment décevant.
00:09:33 C'est fermé au public parce qu'ils disent qu'ils sont en grève.
00:09:40 C'est dommage parce qu'on vient juste pour trois jours
00:09:42 et on ne va pas pouvoir y aller.
00:09:46 En cause, une grève des salariés
00:09:48 qui dénoncent une mauvaise gestion financière du monument par la municipalité.
00:09:51 Dans leurs revendications,
00:09:53 CGT et FO demandent à la Ville d'être raisonnable
00:09:56 au niveau de ses exigences financières.
00:09:58 C'est une vieille dame qui a 135 ans.
00:10:00 Elle a besoin de passer à une vitesse supérieure en termes d'entretien.
00:10:06 Nous ne pensons pas que c'est le moment d'avoir une gestion financière.
00:10:13 La Tour Eiffel accueille près de 7 millions de visiteurs chaque année,
00:10:16 ce qui en fait le monument payant le plus visité au monde.
00:10:19 Écoutez ce que dit l'adjoint écologiste Dany Dalgaux
00:10:25 en charge du tourisme à Paris
00:10:27 quand on l'interroge sur les pickpockets
00:10:29 et notamment les vols commis par des adolescentes
00:10:31 des pays de l'Est avec des fausses pétitions.
00:10:33 Il répond dans le quotidien Aujourd'hui en France
00:10:36 "ça fait quasiment partie du paysage.
00:10:38 Si vous arrivez au pied de la Tour Eiffel
00:10:40 et que vous n'avez pas un joueur de bonne taux
00:10:41 et un vendeur à la sauvette, il vous manque quelque chose".
00:10:43 Franchement, quelle légèreté.
00:10:45 Les rats dans Ratatouille ça fait partie du décor ?
00:10:48 Pardon ?
00:10:49 Les rats dans Ratatouille, les rats animés,
00:10:51 ça fait partie du décor quand on va au restaurant à Paris aussi ?
00:10:53 C'est fou, ça veut dire que pour lui ça fait partie du folklore
00:10:56 et que c'est absolument pas une nuisance.
00:10:58 Avec le pied de la Tour Eiffel, franchement, ça ressemble pas à grand chose.
00:11:01 On voulait vous parler également de cette information.
00:11:05 Quand l'amour fait un peu trop de bruit, ça peut devenir dangereux.
00:11:09 Un couple de Dignes-les-Bains dans les Alpes-de-Haute-Provence
00:11:12 en a fait les frais.
00:11:13 Un voisin excédé par le bruit des tourtereaux pas très discrets
00:11:17 est sorti de ses gonds.
00:11:18 Oui, il s'est rendu au domicile du couple armé
00:11:20 d'une machette de 50 cm quand même.
00:11:22 Le quinquagénaire comparait ses hier au tribunal correctionnel de Dignes.
00:11:26 C'était juste pour les impressionner, a-t-il dit, pour se défendre.
00:11:30 Il a quand même été condamné à six mois de prison avec sursis.
00:11:33 Alors, ce qu'on peut dire aussi, c'est que visiblement,
00:11:35 ce couple de Dignes n'est pas concerné par le dernier sondage IFOP
00:11:38 dont on vous parlait, qui révèle que les Français font de moins en moins l'amour.
00:11:42 La Croix en fait ça une ce matin, vous le voyez.
00:11:44 Le journal titre "Ils s'aiment sans faire l'amour".
00:11:47 Les écrans et le respect du consentement seraient en cause.
00:11:50 Voilà, il y en a certains qui font augmenter la moyenne à Dignes-les-Bains.
00:11:55 À eux seuls, voilà, visiblement, en grande forme.
00:11:58 Bon, merci beaucoup, Chana.
00:11:59 Restez bien avec nous.
00:12:00 Colère des usagers de la SNCF.
00:12:03 Certains reprennent le mouvement de grève de la présentation du billet.
00:12:07 Ils ne présenteront pas leur billet à cause des augmentations de prix.
00:12:10 On en parle dans un instant, on sera en direct avec Nicolas Niver,
00:12:13 porte-parole du collectif TGV Paris Tour.
00:12:16 Voilà, petite pause publicitaire et on vous retrouve.
00:12:18 Je sais que vous nous attendez pour prendre votre train.
00:12:20 Plus que quelques minutes et à tout de suite.
00:12:22 C'est News, il est 6h15.
00:12:27 Tout d'abord, le point info, les dernières informations tout de suite.
00:12:30 Chana Lusso.
00:12:31 - Misak Manouchian, résistant communiste d'origine arménienne,
00:12:37 entrera au Panthéon demain.
00:12:38 Et Marine Le Pen sera bien là, malgré les réserves d'Emmanuel Macron.
00:12:42 Le président de la République avait déclaré que les forces d'extrême droite
00:12:45 seraient inspirées de ne pas être présentes,
00:12:48 des propos outrageants, selon Marine Le Pen.
00:12:50 Emmanuel Macron quira en Ukraine d'ici la mi-mars,
00:12:53 initialement annoncé au mois de février.
00:12:55 Cette visite a donc été décalée,
00:12:57 mais selon le président de la République,
00:12:59 ça n'est pas lié à des questions de sécurité.
00:13:01 Des rumeurs d'un projet d'attentat pendant ce déplacement
00:13:03 circulaient sur les réseaux sociaux russes.
00:13:06 Et puis au Liban, 14 personnes ont été blessées
00:13:08 dans deux frappes aériennes menées par Israël.
00:13:11 Tsaïl visait des dépôts d'armes du Hezbollah, soutien du Hamas.
00:13:14 Les victimes seraient pour la plupart des travailleurs syriens et palestiniens.
00:13:18 Ces attaques simultanées sont une réponse au lancement d'un drone
00:13:21 par Hezbollah au nord d'Israël.
00:13:23 - Merci Chana.
00:13:25 Nicolas Niver est avec nous, porte-parole du collectif TGV Tours Paris.
00:13:28 Bonjour Nicolas Niver, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation.
00:13:32 Vous vous apprêtez à prendre votre train ?
00:13:34 Vous reprenez la grève de la présentation du billet, du ticket,
00:13:39 vous êtes en colère contre les prix, c'est ça ? Expliquez-nous.
00:13:42 - Écoutez, l'année dernière on a déjà pris 5% d'augmentation,
00:13:46 cette année 10% sur les abonnements Max Active Plus et Max Active.
00:13:49 Donc oui, effectivement, on reprend la grève de présentation des billets
00:13:52 sur les trois prochains jours, 20, 21 et 22 février.
00:13:55 - Alors présentez-nous, Max Active et Max Active Plus
00:13:57 c'est des abonnements en fait, TGV ?
00:13:59 - C'est ça, ce sont des abonnements qui permettent pour ma part par exemple
00:14:02 de prendre le train 2 à 3 fois par semaine pour rendre au travail sur Paris.
00:14:06 Et en plus de cette augmentation, aujourd'hui ils ont changé les conditions d'utilisation,
00:14:10 on ne peut plus avoir de flexibilité et de prendre le train quand on le souhaite
00:14:13 pour changer de train, prendre plus tôt ou plus tard.
00:14:15 Donc une augmentation avec une perte de service.
00:14:18 - Alors vous par exemple, vous payez combien par mois ?
00:14:20 Vous habitez à Tours, vous travaillez certains jours à Paris,
00:14:23 vous payez combien par mois ?
00:14:24 - Écoutez, l'année dernière je payais 331 euros par mois
00:14:28 et cette année avec l'augmentation je suis passé à 364 euros par mois.
00:14:32 - Ah oui, c'est un budget, c'est un sacré budget.
00:14:34 - C'est un sacré budget pour aller travailler.
00:14:36 - Oui, pour aller travailler, c'est quasiment le prix de la location d'un petit studio on va dire.
00:14:42 Bon, vous vous levez à quelle heure pour aller travailler à Paris
00:14:46 alors que vous habitez à Tours ?
00:14:49 - Eh bien je me lève à 5h30 pour prendre le train de 6h54.
00:14:52 - D'accord.
00:14:53 - Voilà.
00:14:54 - Et vous arrivez à Paris à quelle heure ?
00:14:57 - J'arrive à Paris à 8h05 et à 8h30 il faut au bureau.
00:15:01 - Et à 8h30 vous êtes au bureau.
00:15:03 C'est un mouvement national.
00:15:06 - Oui, c'est un mouvement national.
00:15:07 C'est des abonnements que vous pouvez retrouver sur plusieurs lignes.
00:15:10 Par exemple, vous pouvez les retrouver sur Paris-Lille, Paris-Reims,
00:15:12 donc avec des tarifs qui sont différents mais qui permettent avant d'avoir la même flexibilité.
00:15:17 Je vous donne un exemple, une réunion qui se termine un peu plus tard,
00:15:19 le train de 18h30, vous ne pouvez pas le prendre.
00:15:21 Aujourd'hui le train est complet, vous ne pouvez pas changer votre billet,
00:15:24 vous ne pouvez pas monter dans le train et donc vous restez à quai.
00:15:27 Et elle est là la problématique.
00:15:28 C'est aujourd'hui la SNCF qui est une entreprise qui augmente ses coûts
00:15:31 mais qui donne une perte de services.
00:15:34 Et c'est pour ça qu'on est tous fatigués de ces augmentations d'année en année en fait.
00:15:39 - Oui, je vous comprends.
00:15:41 Merci beaucoup d'avoir témoigné, bon courage.
00:15:45 Bon, et petite question supplémentaire,
00:15:48 ça permet d'avoir une belle vie, de vivre à Tours et de travailler à Paris, ça vaut le coup ?
00:15:53 - Oui, ça vaut le coup.
00:15:54 Je pense que la plupart des abonnés choisissent ces allers-retours pour ce confort de vie.
00:15:59 - Bon, très bien. Bon courage. Merci d'avoir témoigné.
00:16:04 6h18, vous avez 36 minutes pour rattraper votre TGV, j'espère que vous l'aurez.
00:16:10 Très bonne journée à vous, merci beaucoup Nicolas Niver.
00:16:13 Merci d'avoir témoigné.
00:16:14 C'est vrai qu'il y en a beaucoup qui font le trajet entre une ville autour de la capitale
00:16:21 ou autour d'une autre grande ville, ça marche avec Lyon, ça marche avec Marseille,
00:16:25 ça marche avec Toulouse également.
00:16:27 Allez, dans un instant, on va parler des économies.
00:16:30 Vous savez que Bercy, Bruno Le Maire, veut faire 10 milliards d'euros d'économies,
00:16:33 mais est-ce que c'est assez ?
00:16:34 En réalité, la situation est très compliquée, très très compliquée.
00:16:38 Idéalement, il faudrait taper dans le dur.
00:16:41 Est-ce qu'il faudrait raboter certaines aides sociales ?
00:16:43 Tiens, on va voir combien ça pourrait rapporter, en tout cas,
00:16:46 combien ça pourrait nous éviter de dépenser.
00:16:49 On verra ça avec Lomiguillot.
00:16:51 À tout de suite.
00:16:52 Est-ce qu'il faut raboter certaines aides sociales ?
00:16:59 On en parle avec Lomiguillot.
00:17:02 Votre programme avec Domexpo.
00:17:04 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:17:08 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:17:10 Retrouvez votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
00:17:17 Pour éviter de voir la note de la France dégradée,
00:17:21 autant que nos finances, Bruno Le Maire semble avoir paré au plus urgent
00:17:25 en rabotant de 10 milliards d'euros les dépenses de l'État pour cette année.
00:17:29 Vous nous dites, Lomiguillot, qu'il y a des dépenses bien plus importantes à revoir.
00:17:33 Oui, en effet, Romain, alors que nous avons 3 000 milliards de dettes,
00:17:36 nous avons toujours un des systèmes d'aide les plus généreux au monde.
00:17:39 On prend d'un côté des sommes folles aux Français qui bossent,
00:17:41 qu'on redistribue de l'autre, parfois sans réel contrôle.
00:17:44 Alors en moyenne, chaque Français touche un peu plus de 12 000 euros d'aide par an
00:17:48 contre 10 000 ailleurs en Europe.
00:17:50 Ça engloutit un tiers du PIB, des centaines de milliards d'euros par an.
00:17:54 Les aides au logement, c'est près de 16 milliards d'euros par an.
00:17:57 Le montant des APL, il a quadruplé en 40 ans.
00:18:00 Et pour quel résultat ? Eh bien, on n'a jamais eu autant de mal à se loger.
00:18:03 Les minima sociaux, dont le RSA, c'est pratiquement 30 milliards
00:18:07 pour une partie de bénéficiaires qu'on n'incite pas assez à reprendre un emploi
00:18:10 alors qu'ils le pourraient.
00:18:12 Quant à l'AME, l'Aide médicale d'État, c'est 1,2 milliard d'euros pour 400 000 bénéficiaires.
00:18:16 C'est pratiquement autant par bénéficiaire que quelqu'un qui cotise.
00:18:19 Sauf que là, on ne demande rien en échange.
00:18:22 Quant aux allocations familiales, pour les étrangers extra-européens,
00:18:25 ça représente encore 1,6 milliard d'euros par an.
00:18:28 Et on pourrait ainsi multiplier les exemples et les sommes.
00:18:31 Qu'est-ce qu'il faudrait faire alors, Lomique ?
00:18:33 On pourrait tout simplement réduire le nombre de certaines aides,
00:18:37 voire les fusionner, s'assurer surtout qu'elles ne doublent pas.
00:18:40 Le cumul des prestations est beaucoup trop important en France, selon l'IFRAP.
00:18:45 Un couple sans emploi avec 4 enfants peut cumuler jusqu'à 3 200 euros d'aide par mois.
00:18:50 C'est 700 euros de plus que ce qui se fait ailleurs en Europe.
00:18:54 Les aides se comptent en centaines.
00:18:56 En France, il y a une trentaine de guichets où on peut aller les demander,
00:19:00 ce qui au passage rajoute des frais de gestion.
00:19:03 Simplifier et fusionner les aides, c'était d'ailleurs le projet d'un certain Emmanuel Macron en 2019.
00:19:08 Projet abandonné depuis.
00:19:10 En clair, vous nous dites que ces 10 milliards d'euros d'économie,
00:19:13 c'est comme écoper un navire qui prend l'eau avec un dé à coudre.
00:19:15 Exactement. On coupe 10 milliards d'euros dans le budget 2024
00:19:18 en demandant au ministère de faire des efforts,
00:19:20 de privilégier les visioconférences plutôt que les déplacements,
00:19:23 permettre moins de chauffage, d'éteindre les lumières quand il n'y a personne dans les bureaux.
00:19:26 On en est là à peu près.
00:19:28 Alors qu'on a en face un énorme trou dans la coque, les dépenses sociales.
00:19:31 Alors oui, bien sûr, on peut toujours économiser 5 milliards d'euros sur les frais de fonctionnement.
00:19:35 C'est plutôt sain, mais le vrai problème, ça reste l'explosion des dépenses sociales en France,
00:19:39 de ces aides, de sa générosité.
00:19:41 En 50 ans, on est passé de 18,3% du PIB pour l'ensemble des prestations sociales
00:19:47 à près d'un tiers aujourd'hui.
00:19:49 Nous sommes trop généreux alors que nous n'en avons clairement plus les moyens.
00:19:52 Pourtant, revoir notre système d'aide serait sans doute plus efficace
00:19:57 pour redresser les comptes que de rationner les stylos dans les ministères.
00:20:00 [Musique]
00:20:04 C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
00:20:09 C'était votre programme avec DOMEXPO.
00:20:11 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:15 Plus d'infos sur DOMEXPO.fr
00:20:19 La météo et on commence avec la météo des neiges.
00:20:22 La météo avec BDOR.fr
00:20:24 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:27 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:20:30 Place à présent à votre météo des neiges où les conditions météo s'annoncent nuageuses en ce mardi matin.
00:20:36 Mais petit à petit, le soleil sera de nouveau au rendez-vous, le tout dans des températures
00:20:40 qui s'annoncent printanières avec en moyenne entre 0 et 6 degrés, relevés du côté de Courchevel.
00:20:45 Pour le Grand Bornand, même type de conditions météo, programme un temps plutôt ensoleillé cet après-midi.
00:20:50 Les températures quant à elles resteront toujours très douces avec en moyenne 5 degrés.
00:20:54 A noter que le risque d'avalanche restera minime pour cette station.
00:20:58 Pour Arrèches-Beaufort, on retrouvera également un temps assez nuageux le matin, puis des éclaircies l'après-midi.
00:21:03 Le tout dans des températures encore très douces et un risque d'avalanche qui restera faible.
00:21:07 A noter que la neige fera son grand retour en fin de semaine sur les Alpes, sur les Pyrénées, mais également sur le massif central.
00:21:15 C'était La Météo avec BDOR.fr
00:21:17 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:21:23 Le temps tout de suite, avec un air de printemps dans le sud-est.
00:21:28 La Météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:34 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:37 Romain l'a dit Alexandra, il va faire beau dans le sud-est dites-nous.
00:21:41 Oui, les températures printanières. Regardez notre chiffre du jour localement.
00:21:45 23 degrés relevés hier au Luc dans le Var. Températures en moyenne 8 degrés au-dessus des normales de saison.
00:21:51 Ce sont des températures dignes d'un mois d'avril, voire même d'un mois de mai avec ces températures qui vont rester d'ailleurs printanières autour du Golfe du Lion.
00:21:59 Aujourd'hui, ce matin, le temps reste très nuageux, très brumue.
00:22:02 On a beaucoup de brouillard sur les régions du nord, notamment entre le bassin parisien et les Ardennes.
00:22:07 On retrouve également quelques flocons de neige entre le Jura et les Alpes du Nord.
00:22:11 Et puis un temps beaucoup plus lumineux en allant autour du Golfe du Lion ou encore sur les Alpes du Sud.
00:22:16 Dans l'après-midi, petit à petit, les nuages vont se dissiper.
00:22:19 C'est vraiment la plus belle journée de la semaine puisque le temps va rester globalement assez calme.
00:22:23 On retrouvera un temps nuageux cet après-midi entre le sud de la Bretagne et les Côtes de la Manche.
00:22:27 Alternance de nuages et d'éclaircies entre le bassin parisien et le nord.
00:22:31 Et puis plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps avec néanmoins le maintien du Mistral et de la Tramontane.
00:22:37 Les températures, grande douceur ce matin.
00:22:40 Un petit peu plus de fraîcheur, vous le voyez, entre le Puy-en-Velay en allant également vers Rodez ou encore à Strasbourg avec 4 degrés.
00:22:47 Mais c'est très doux du côté de Perpignan avec localement jusqu'à 11-12 degrés pour les Pyrénées-Orientales.
00:22:52 Et puis dans l'après-midi, les températures resteront une nouvelle fois particulièrement douces avec localement 17 degrés à Marseille.
00:22:59 18 degrés attendus entre Montpellier et Perpignan.
00:23:02 Et puis la douceur se maintient également sur le nord-ouest avec localement 13 à Rennes ou encore 13 degrés à Paris.
00:23:08 Demain, dégradation, changement de décor avec un temps beaucoup plus perturbé.
00:23:12 Pour la fin de semaine, on aura du vent, des vents très forts sur le nord-ouest, des orages et beaucoup de neige en montagne.
00:23:19 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:23 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:23:26 groupeverlaine.com
00:23:28 C'est Newsy, il est 6h30, vous regardez la matinale.
00:23:31 Bienvenue à tous à la Une près du marché de Rungis.
00:23:34 Les déchets s'accumulent, c'est une décharge sauvage.
00:23:38 On va vous montrer les images.
00:23:40 Et nous sommes allés tourner notre reportage.
00:23:45 Ce lycéen de 15 ans harcelé par d'autres élèves dans un établissement du Var.
00:23:50 Il souffre maintenant de dépression.
00:23:53 Vous entendrez le témoignage bouleversant de sa mère.
00:23:56 Un professeur d'histoire géopassé à Tabar par des voyous à Mayotte.
00:24:01 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:24:04 92% des français aimeraient qu'on expulse les imams étrangers qui prêchent contre notre pays.
00:24:10 C'est ce que révèle notre sondage, CSA pour CNews, Europ1 et le JDD.
00:24:14 On va y revenir avec Florian Tardif.
00:24:17 Et puis l'armée israélienne qui s'inquiète du sort réservé à la famille Bibas, la mère de famille.
00:24:23 Ses deux enfants avaient été pris en otage par le Hamas le 7 octobre dernier.
00:24:27 On va y revenir avec Lisbeth Kemoun, électrice en chef de radio judaïque.
00:24:32 Alors que de ça, l'armée israélienne a publié une vidéo qui date du 7 octobre.
00:24:37 Une décharge sauvage juste à côté du marché de Rungis.
00:24:40 Depuis plusieurs mois, les déchets s'accumulent et s'entassent.
00:24:44 Il s'agit globalement de déchets issus du bâtiment et de l'automobile.
00:24:48 Une situation qui exaspère les habitants, mais aussi les professionnels.
00:24:51 Reportage de Thibault Marcheteau.
00:24:54 C'est une véritable décharge à ciel ouvert qui s'étend sur plusieurs dizaines de mètres.
00:24:59 Située à proximité du marché de Rungis, où transitent des tonnes de dorées alimentaires,
00:25:04 des déchets en tout genre, souvent issus du bâtiment ou de l'automobile.
00:25:09 Pour les passants, la situation est intolérable.
00:25:13 "Je pense que les gens, c'est l'abri des regards, il n'y a personne qui regarde ici,
00:25:18 et les gens jettent leur connerie.
00:25:20 Ils voient qu'il y a déjà des poubelles, qu'est-ce qu'ils font ?
00:25:22 Ils ajoutent leurs poubelles par-dessus et ça fait effet boule de neige."
00:25:27 Dans cette zone artisanale, des travailleurs comme Chris constatent des déchets qui s'entassent,
00:25:31 semaine après semaine.
00:25:33 "Il y a des câbles, il y a des sociétés qui viennent montrer, tout le monde vient jeter ses déchets.
00:25:41 C'est un peu tout le monde.
00:25:43 C'est compliqué de voir des déchets comme ça."
00:25:46 De même pour les travailleurs du marché de Rungis,
00:25:48 qui constatent depuis plusieurs années l'accumulation des détritus.
00:25:52 "Ça fait trois ans, j'ai tout le temps vu du dépôt sauvage.
00:25:56 J'ai vu une fois le site nettoyé, et quelques jours après, c'est redevenu pareil."
00:26:02 La mairie de Rungis n'a pour l'instant pas répondu à nos sollicitations.
00:26:06 "C'est le degré zéro du civisme.
00:26:09 On a vu des pneus, il y a des réparateurs de voitures, des garagistes.
00:26:14 Ce sont des garages clandestins, souvent, parce que les gens sérieux recyclent les pneus.
00:26:18 Ce sont des garagistes clandestins qui réparent au pied de l'immeuble,
00:26:22 et puis ensuite, ils se débarrassent comme ça de leurs pneus.
00:26:26 Un témoignage bouleversant à présent.
00:26:28 Témoignage d'une mère qui raconte le calvaire subi par son fils autiste,
00:26:32 victime de harcèlement scolaire.
00:26:34 Ça se passe dans le Var, Chana.
00:26:35 Extorsion, coups, menaces.
00:26:37 Voilà le quotidien de Dylan, 15 ans pendant 6 mois.
00:26:40 Aujourd'hui déscolarisé, l'adolescent souffre de dépression et est sous médicaments.
00:26:44 Sa mère a porté plainte contre l'élève harceleur,
00:26:47 qui lui, est toujours scolarisé dans l'établissement.
00:26:49 Témoignage recueilli par Tony Pitaro.
00:26:51 "Il lui demandait de l'argent, il lui demandait un téléphone.
00:26:55 Il le menaçait sur Snapchat aussi, s'il ne lui ramenait pas ce qu'il voulait,
00:26:59 il le menaçait de lui casser la tronche, quoi.
00:27:02 Dylan a eu un gros contre-coup,
00:27:05 et puis voilà, il nous fait une grosse dépression.
00:27:09 Il est sous anxiolytique, sous antidépresseur,
00:27:15 et il a été dans la demande d'aller chez ma sœur,
00:27:22 qui habitait dans une autre région, pour se ressourcer,
00:27:25 parce qu'il n'en pouvait plus de vivre ici,
00:27:29 ça lui rappelait trop ce qu'il a vécu en fait.
00:27:31 Mon but aussi en médiatisant le harcèlement de Dylan,
00:27:34 c'est aussi d'aider les autres victimes qui gardent le silence, je tiens à le dire.
00:27:38 Surtout au lycée, les élèves sont à un âge où ils ont leur fierté,
00:27:43 et ça a été le cas de Dylan aussi."
00:27:46 Voilà, et regardez la réponse de la chef d'établissement,
00:27:49 où est scolarisé le petit Dylan.
00:27:52 "Nous sommes en relation avec la police et le rectorat
00:27:55 pour essayer de débloquer la situation,
00:27:57 car maintenir Dylan éloigné de l'école dans ces conditions nous inquiète particulièrement.
00:28:01 Nous restons en attente des retours de l'enquête policière
00:28:04 pour la suite disciplinaire à mener dans l'établissement."
00:28:08 Voilà, la chef d'établissement qui a immédiatement répondu à nos sollicitations,
00:28:13 et qui est évidemment très préoccupée par ce qui se passe.
00:28:16 À Mayotte, l'insécurité monte encore d'un cran.
00:28:19 Un professeur d'histoire-géo a été par exemple sauvagement agressé ces derniers jours.
00:28:24 Les images sont très impressionnantes, Chana.
00:28:26 "Oui, l'homme de 62 ans rentrait chez lui quand il est tombé dans un guet-apens.
00:28:30 Le récit est signé Augustin Donadieu."
00:28:32 Sur ces images, Gérard est encore choqué,
00:28:36 sonné par la violence des coups qu'il a reçus quelques minutes auparavant.
00:28:40 Professeur d'histoire-géographie sur l'île de Mayotte,
00:28:42 où il réside depuis 14 ans,
00:28:44 c'est sur le chemin de son lycée, le 29 janvier dernier, en fin de matinée,
00:28:48 qu'il est attaqué, passé à tabac par des voyous,
00:28:51 puis dépouillé par une bande de jeunes de 10 à 13 ans.
00:28:54 Son frère, qui peine à joindre les secours, interpelle le préfet.
00:28:58 "Monsieur le préfet, donc mon frère il est là,
00:29:01 donc ils l'ont agressé, ils ont tout simplement saccagé sa voiture,
00:29:06 et là, il perd son sang, on appelle tout le monde,
00:29:09 personne ne veut venir, personne ne veut venir."
00:29:11 L'homme de 62 ans, qui se verra prescrire 20 jours d'ITT,
00:29:14 souffre d'un enfoncement de la boîte crânienne,
00:29:16 d'un traumatisme crânien, d'une baisse de l'audition,
00:29:19 et d'un trou dans le bras dû à une barre de fer.
00:29:22 "Oui, c'est la barre de fer, la barre de fer est dans la voiture,
00:29:25 donc il ne faut pas toucher la barre de fer parce qu'il y a leur ADN."
00:29:28 Cette agression, aussi violente qu'elle est, n'est pas exceptionnelle pour ce policier local.
00:29:33 "Ce professeur a subi ce que malheureusement,
00:29:37 c'est que bon nombre de personnes subissent sur ce territoire,
00:29:41 c'est-à-dire qu'il est tombé sur un guet-apens,
00:29:44 sur des individus qui ont décidé d'en découdre,
00:29:48 mais ce genre d'agression, c'est quotidien ici, sur le territoire."
00:29:53 Selon la dernière enquête de l'INSEE,
00:29:55 52% des Mahorais se sentent en insécurité dans leur quartier.
00:30:01 On sera avec Amaury Bucaud qui nous racontera en détail ce qui s'est passé et la situation à Mayotte.
00:30:09 Il sera avec nous à 7h30.
00:30:10 Plus de 9 Français sur 10 sont favorables à l'expulsion des imams étrangers
00:30:14 qui prononcent des prêches anti-français.
00:30:16 Chana.
00:30:17 92%, c'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:30:22 On vous parlait hier de cet imam tunisien du Gard
00:30:24 qui a qualifié le drapeau tricolore de satanique sur les réseaux sociaux.
00:30:28 Il plaide la maladresse alors que Gérald Darmanin demande son expulsion.
00:30:31 Florian Tardif avec nous.
00:30:33 Les Français sont unanimes sur cette question.
00:30:35 Il faut expulser les imams qui ne sont pas français et qui tiennent des discours anti-français.
00:30:41 Oui, ils sont unanimes et constants puisqu'il y a deux ans,
00:30:43 on leur avait posé peu ou prou la même question.
00:30:45 Ils avaient répondu à 91% qu'ils étaient pour de telles expulsions
00:30:49 et cela dépasse les clivages politiques.
00:30:51 On le voit avec le sondage du jour,
00:30:53 88% des sympathisants de gauche sont pour ces expulsions
00:30:57 et ça va jusqu'à 96% pour les sympathisants de droite.
00:31:00 De quoi appuyer la politique du gouvernement qui est d'être intraitable sur ce sujet
00:31:05 puisqu'hier, Gérald Darmanin expliquait qu'aucun appel à la haine ne restera sans réponse.
00:31:10 Les expulsions d'islamistes se sont d'ailleurs multipliées ces dernières années.
00:31:14 Plus 26% par rapport à 2022.
00:31:16 Reste que cette lutte est perfectie, puisqu'on le voit précisément avec ce cas.
00:31:20 Sans le signalement de l'élu du Gard, cet imam continuerait très certainement de prêcher
00:31:26 comme il le faisait jusqu'alors en toute impunité.
00:31:28 Merci beaucoup Florian.
00:31:30 Et vous, qu'en pensez-vous ?
00:31:32 Est-ce que vous êtes choqué par ce qu'a dit cet imam ?
00:31:35 Et puis, est-ce qu'il faut expulser les imams étrangers qui prononcent un prêche anti-français ?
00:31:40 Vous flashez le QR code.
00:31:41 Et vous donnez votre avis.
00:31:44 Vous connaissez le principe, c'est important.
00:31:46 Tiens, à Bordeaux, une arnaque aux abonnements de transports en commun
00:31:50 circule sur les réseaux sociaux.
00:31:51 Une page Facebook propose un bon plan permettant de circuler sur l'ensemble du réseau bordelais
00:31:57 pour 2,35 euros par an.
00:31:59 Alors évidemment, c'est trop beau pour être vrai.
00:32:01 C'est l'exploitant du réseau de Bordeaux, TBM, qui a lancé l'alerte sur X.
00:32:06 Allez, restez bien avec nous.
00:32:07 Dans un instant, on sera en direct avec Lisbeth Kemoun après la diffusion par l'armée israélienne
00:32:12 de la vidéo datant du 7 octobre, qui montre Chirib Ibas et son enfant de 4 ans
00:32:18 et son bébé de 9 mois.
00:32:20 Images tournées par une caméra installée à Ragnones, dans la bande de Gaza.
00:32:26 Comment réagissent les Israéliens ?
00:32:28 Lisbeth Kemoun sera en direct avec nous.
00:32:30 A tout de suite.
00:32:31 CNews, il est 7h moins 20.
00:32:36 Les toutes dernières informations, Chana Lusto.
00:32:38 Les agriculteurs maintiennent la pression sur le gouvernement.
00:32:44 Quatre jours avant le salon de l'agriculture, des actions ont été menées de Dunkerque
00:32:48 à Marseille pour demander de vraies mesures, disent-ils.
00:32:51 Emmanuel Macron reçoit la FNSEA et les jeunes agriculteurs aujourd'hui.
00:32:55 Demain, Gabriel Attal devra faire de nouvelles annonces en leur faveur.
00:32:59 Les ambassadeurs de Russie, convoqués un peu partout en Europe après la mort d'Alexei Navalny.
00:33:05 En France, il a été reçu hier au Quai d'Orsay.
00:33:08 Même chose en Espagne, en Suède, en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Norvège.
00:33:12 Pendant ce temps, la veuve d'Alexei Navalny promet de poursuivre le combat porté par son mari,
00:33:17 vif opposant à Vladimir Poutine.
00:33:19 Et puis notre sondage, plus de 9 Français sur 10 sont favorables à l'expulsion des imams étrangers
00:33:26 qui prononcent des prêches anti-français. 92% exactement, c'est ce que révèle notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:33:33 On vous parlait hier de cet imam tunisien, Dugar, qui a qualifié le drapeau tricolore de satanique sur les réseaux sociaux.
00:33:39 Il plaide la maladresse alors que Gérald Darmanin demande son expulsion.
00:33:43 Merci Shana, voilà. Et vous, qu'en pensez-vous ? Vous connaissez le principe, vous flashez le QR code
00:33:48 et vous enregistrez votre vidéo de commentaire et on vous écoutera, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:33:56 Liz Benkhemoun est en direct avec nous. Bonjour Liz. Rédactrice en chef de radio Judaïca.
00:34:01 Merci d'être là ce matin. Bonjour Liz. L'armée israélienne a publié ces dernières heures, hier en fin de journée,
00:34:08 une vidéo datant du 7 octobre qui montre Shiri Bibas et son enfant de 4 ans et son bébé de 9 mois.
00:34:16 Image tournée par une caméra installée à Ranyounès, dans la bande de Gaza.
00:34:21 Quelle réaction en Israël face à cette vidéo et qui voit-on ?
00:34:26 Alors c'est vrai qu'on ne voit pas très bien parce que comme vous l'avez dit Romain, c'est de la caméra de vidéosurveillance
00:34:32 et ça date déjà du 7 octobre, c'est-à-dire du jour de leur enlèvement.
00:34:36 Néanmoins, on voit que Shiri est recouverte d'un habit assez large, entourée de 7 terroristes.
00:34:42 Elle marche avec Ariel dans les bras et on ne voit pas le bébé qui fuire,
00:34:46 mais on imagine qu'il est sous l'habit en question, dans les bras de sa mère.
00:34:51 Évidemment, il y a la famille des otages d'abord qui ont réagi et qui ont autorisé l'armée israélienne à partager cette vidéo.
00:34:58 Ils ont dit à quel point ça leur déchire le cœur de voir Shiri et ses enfants dans cet enfer.
00:35:04 Que leur famille entière a l'impression d'être détenue en otage et qu'ils lancent un appel désespéré,
00:35:10 à la fois en Israël et dans le monde, pour les ramener chez eux.
00:35:15 Et il faut rappeler aussi que Yarden Bibas, le papa de cette famille, est lui aussi otage à Gaza,
00:35:21 mais a priori et dès le départ pas avec eux puisqu'il a été enlevé de son côté.
00:35:27 Et il était avec d'autres otages qui ont été libérés pendant la trêve du mois de novembre,
00:35:31 donc à peu près pendant 50 jours, certains ont eu de ces nouvelles.
00:35:36 Et bien sûr, le Hamas avait aussi voulu lui dire dès le début que ses fils et sa femme étaient morts et avait filmé sa réaction.
00:35:44 Donc on voit bien là aussi que toute cette histoire d'image qui est filmée par le Hamas, c'est au centre d'une guerre psychologique.
00:35:51 La famille Bibas, les Bibas, l'IS, sont devenus les symboles de la cruauté des terroristes du Hamas.
00:35:59 Et j'ai envie de dire, c'est le petit Kfir qui est devenu le symbole des symboles de la cruauté de ces monstres.
00:36:07 Et bien sûr Romain, parce que tout le monde comprend quand on dit "oui mais c'est un conflit politique, mais ils ont des excuses".
00:36:13 Mais en fait, pas du tout ! Quelle excuse vous avez à détenir un bébé de 9 mois et maintenant de 1 an qui ne vous a rien fait ?
00:36:21 Quelle excuse vous avez à détenir des vieilles dames qui sont malades ?
00:36:25 Quelle excuse vous avez à enlever des civils qui ne vous ont rien fait ?
00:36:29 Et donc bien sûr que c'est un symbole et que tout le monde comprend que c'est la même cruauté que celle des terroristes du Bataclan ou que celle d'Al Qaïda à l'époque.
00:36:39 Donc oui, ils sont devenus des symboles. On dit aujourd'hui qu'ils ne sont pas aux mains du Hamas,
00:36:44 mais d'une autre organisation moins connue qui pourrait être Kataib Moujaïddin.
00:36:49 Mais c'est quand même le Hamas qui est censé être le responsable de leur sécurité.
00:36:53 Et puis bien entendu, ce qui est désespérant, c'est que ces images datent du 7 octobre et depuis on n'a aucune nouvelle.
00:37:00 Et le porte-parole de Tsaïl Daniel Aghari hier avait l'air de dire qu'on n'avait pas forcément des très bonnes nouvelles,
00:37:08 en tout cas de graves craintes sur le sort à la fois du bébé d'Ariel qui a 4 ans et de sa maman.
00:37:14 Et on ne s'en étonne pas parce que quand on voit les témoignages des otages qui sont revenus des tunnels,
00:37:19 dans quel état est-ce qu'on peut imaginer qu'une maman seule avec un enfant de 4 ans et un bébé peut être ?
00:37:25 Lise, quelles sont les avancées sur le dossier des otages ? Quelles sont les dernières informations concernant les otages ?
00:37:33 Alors malheureusement Romain, j'aimerais bien vous dire qu'il y a des avancées, mais pour l'instant ce n'est pas le cas du tout.
00:37:38 Évidemment, les négociations continuent d'une certaine manière, mais c'est vrai qu'en Israël on est un peu pessimiste en ce moment
00:37:46 parce que vu l'état du Hamas dans la bande de Gaza et le fait que ses chefs sont déconnectés d'un certain nombre d'endroits sur le terrain,
00:37:55 on se demande même si ces négociations finalement elles ont quelqu'un qui est capable de tenir ses promesses de l'autre côté au bout du fil.
00:38:03 Et donc Benjamin Netanyahou dit qu'il faut faire pression sur le Qatar, les États-Unis disent qu'il faut peut-être faire autrement,
00:38:11 l'Égypte rentre là-dedans. Pour l'instant on n'est pas optimiste du tout en Israël.
00:38:17 En plus on sait déjà qu'il y avait au moins 30 voire peut-être jusqu'à 45 otages qui sont déjà morts.
00:38:25 Donc là je vous avoue qu'en ce moment sur les avancées on n'est pas optimiste.
00:38:31 Merci beaucoup. Merci Liz Benkhemoun. On vous retrouve régulièrement. Merci beaucoup Liz.
00:38:37 Les Comoriens, on va parler des Comores et de Mayotte. Les Comoriens au nord de Mayotte s'opposent à la fin du droit du sol à Mayotte promise par Gérald Darmanin.
00:38:50 Certains Comoriens vivent de l'immigration illégale. Donc si on leur dit qu'il n'y a plus d'intérêt au fait que les Comoriens passent vers Mayotte,
00:39:03 forcément ils font grisemines et ils sont contre cette annonce.
00:39:07 Depuis que la France a annoncé un nouveau tour de vis contre l'immigration illégale, les barques restent à quai.
00:39:13 Aminata Dem Fall et Isabelle Piboulot, regardez.
00:39:17 À 70 km de l'île de Mayotte, le village comorien de Kangani.
00:39:24 Dernière étape pour des milliers de migrants africains qui tentent de rejoindre clandestinement le département français de Mayotte.
00:39:31 Un risque que beaucoup sont prêts à prendre dans l'espoir d'une vie meilleure.
00:39:36 Nous les Comoriens, nous vivons grâce à Mayotte puisque Mayotte est française.
00:39:42 Si le droit du sol est supprimé, ce serait une régression même pour nous ici.
00:39:46 J'ai un enfant né sur place qui aujourd'hui est âgé de 7 ans et qui est resté là-bas.
00:39:53 Je voudrais que cet enfant bénéficie des avantages issus du droit du sol pour qu'il puisse vivre dignement.
00:40:00 Ici, toute l'économie du village tourne autour de ces traversées.
00:40:04 Mais depuis plusieurs semaines, des Mahorais en colère contre l'insécurité et l'immigration illégale érigent des barrages à Mayotte.
00:40:12 Impossible donc pour les pêcheurs-passeurs comoriens de continuer leurs activités.
00:40:17 Nous sommes pris en otage par des rebelles.
00:40:21 On nous a imposé des droits de passage sans lesquels il n'est pas possible de transporter un malade à Mayotte,
00:40:26 ni de pêcher alors que nous vivions grâce à la mer.
00:40:30 Avec ses écoles et ses hôpitaux, Mayotte continue de faire figure d'Eldorado pour de nombreux Comoriens,
00:40:36 même si le territoire est actuellement le plus pauvre de France.
00:40:40 Voilà, la situation sécuritaire est catastrophique à Mayotte, donc en France.
00:40:45 Et on verra ça avec Amaury Bucaud à 7h30.
00:40:49 Regardez le QR code, flashez-le plus que le regardez.
00:40:54 Expulsez les imams étrangers qui prononcent un prêche anti-français.
00:40:58 Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous êtes pour ? Est-ce que vous êtes contre ?
00:41:01 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre message.
00:41:04 L'imam de Bagnole-sur-Seize a été interrogé par mes confrères de Midi Libre.
00:41:09 Il plaide la maladresse, il dit qu'il s'est un peu emporté.
00:41:12 Bah, je sais pas, quand on s'emporte, on n'est pas obligé de dire "pique-pente" du drapeau français de la France.
00:41:19 Mais c'est ce qu'il dit.
00:41:21 Donc, est-ce que vous le croyez ou pas ? Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre point de vue.
00:41:28 Dans un instant, la politique. On va revenir sur le plan d'économie annoncé par Bruno Le Maire.
00:41:35 10 milliards d'euros. Est-ce que c'est assez ? Est-ce qu'il faut faire beaucoup plus ?
00:41:40 La France est-elle au bord de la faillite ? On verra ça avec Florian Tardif dans un instant.
00:41:44 A tout de suite. Bon réveil.
00:41:50 6h50 E3, Florian Tardif, vous souhaitiez revenir ce matin, et je pense que vous avez raison,
00:41:56 sur l'annonce de Bruno Le Maire d'un plan d'économie de 10 milliards d'euros.
00:42:01 Une mesure lilliputienne, vous nous dites, face au mur de la dette, 3000 milliards d'euros.
00:42:07 Eh oui, Bruno Le Maire nous dit "quand on gagne moins, on dépense moins", c'est du bon sens, nous sommes d'accord, monsieur le ministre.
00:42:12 Sauf que cela fait des années que nous dépensons plus que ce que nous gagnons.
00:42:16 Notre État est obèse, la France est championne du monde des impôts, avec un taux de prélèvement obligatoire représentant 46% du PIB en 2022.
00:42:23 Et pourtant, notre dette se creuse, et cela nous coûte cher, très cher, même en 2019, selon le projet de loi de finances, avec 42 milliards d'euros.
00:42:31 C'était le poids de la charge des intérêts de la dette, poste qui occupait la troisième place dans l'ensemble des dépenses du gouvernement,
00:42:41 après l'enseignement scolaire et la défense. Et oui, notre troisième poste de dépense consiste, peu ou prou, à prendre des milliards et à les brûler,
00:42:48 parce que nous sommes plus cigales que fourmis.
00:42:50 Alors, on va dans le mur, Florian, économiquement parlant.
00:42:53 Oui Romain, et comme la cigale, nous chantions et bientôt nous danserons. Pourquoi ? Car la charge de la dette, j'en parlais à l'instant,
00:42:58 pourrait s'envoler ces prochaines années, atteindre jusqu'à 100 milliards d'euros par an, selon Agnès Vardier-Molinier.
00:43:04 Si tel était le cas, c'est bien plus que des économies à la marge de 10 milliards d'euros qui seront nécessaires.
00:43:09 Elle estime d'ailleurs qu'il faudrait programmer au moins 60 milliards d'économies par an, au moins à horizon 7 ans.
00:43:16 Par où commencer ?
00:43:17 C'est assez simple. Pour schématiser, sur 1000 euros de budget, c'est le budget de notre pays, la France consacre 572 euros dans la protection sociale.
00:43:26 572 euros, soit bien plus que la moitié de son budget, va dans les aides au logement, la solidarité, le chômage, les pensions de retraite ou encore la santé.
00:43:34 Et là encore, nous sommes les champions, les champions du monde. Globalement, les dépenses sociales représentent un tiers du PIB, un poignot de dingue,
00:43:41 comme l'a synthétisé un certain Emmanuel Macron, le président de la République.
00:43:44 C'était qu'il y a quelques années, vous me direz "oui, mais c'est un choix, la France est reconnue dans le monde entier pour son modèle social protecteur".
00:43:50 Sauf qu'il y a 60 ans, on dépensait deux fois moins, 15% à peine du PIB.
00:43:54 Il est urgent d'agir, Monsieur le ministre, de faire plus que de petites économies à la marge de 10 milliards d'euros.
00:44:00 Sinon, tout comme les passagers du Titanic, nous sombrerons avec le navire, certes avec un verre de champagne à la main et avec une musique d'orchestre en fond, mais nous sombrerons.
00:44:09 Je pense que Bruno Le Maire, s'il vous entend, il est d'accord avec vous.
00:44:12 Mais il vous dit "pour avoir échangé avec lui, oui, il est d'accord".
00:44:15 Bien sûr, mais les Français sont tous d'accord pour faire des économies, mais c'est plus chez le voisin.
00:44:21 Tout le monde, tout le monde, nous aussi autour de la table.
00:44:23 Et il a des idées, le ministre de l'Économie.
00:44:25 Il a quelques idées.
00:44:27 On parlait des APL tout à l'heure.
00:44:31 On parlait des APL avec Lomiguillot.
00:44:34 Combien ça coûte les APL chaque année, Lomiguillot ?
00:44:37 Près de 16 milliards.
00:44:38 16 milliards pour toutes les aides aux logements, dont les APL, et elles ont quadruplé surtout.
00:44:43 Et un peu plus de 10 milliards rien que pour les APL.
00:44:45 On parle de ce qui me semble être le plus important ce matin, pas ce matin, mais en ce moment, c'est la situation économique, la situation financière.
00:44:55 Le ministre de l'Économie veut trouver 12 milliards d'euros supplémentaires.
00:44:59 C'est pas qu'il veut, c'est qu'il doit.
00:45:01 Il doit, oui.
00:45:02 8h10, Linda Kebab, la déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière, sera l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:45:14 Linda Kebab, allez tout de suite le temps, Alexandra Blanc.
00:45:17 La météo avec Groupe Verlaine.
00:45:20 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:45:24 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:45:26 Encore de la grande douceur aujourd'hui, Alexandra.
00:45:30 Oui, en effet, ça fait déjà 4 semaines que ça dure.
00:45:32 Les températures sont particulièrement douces et d'ailleurs elles le resteront.
00:45:36 Aujourd'hui, c'est d'ailleurs le cas avec localement près de 14 degrés.
00:45:39 Actuellement, du côté de hier, près de 13 degrés à Perpignan, 11,3 à Orange, ou encore plus de 9 degrés à Dunkerque dans le Nord.
00:45:47 Ce sont des températures exceptionnellement douces pour la saison avec des températures en moyenne 7 à 8 degrés au-dessus des normales de saison.
00:45:55 C'est vrai qu'un 19-20 février, nous devrions a priori avoir des gelées quasi généralisées.
00:46:00 Eh bien, ce n'est pas le cas puisque les températures s'envolent et vont s'envoler une nouvelle fois aujourd'hui.
00:46:05 Alors au programme, côté ciel, un temps très nuageux ce matin.
00:46:08 Beaucoup de nuages, beaucoup de grisailles également.
00:46:10 Beaucoup d'humidité dans les basses couches, vous le voyez, entre le sud-ouest, le bassin parisien ou encore les Ardennes.
00:46:16 Soyez prudents, la visibilité est particulièrement réduite.
00:46:19 On retrouvera également quelques flocons de neige entre le Jura et les Alpes du Nord.
00:46:24 Et puis, un temps beaucoup plus lumineux en allant au pied des Pyrénées ou encore autour du golfe du Lyon.
00:46:28 Dans l'après-midi, petit à petit, les nuages se dissipent.
00:46:31 Ils resteront néanmoins assez tenaces entre le sud de la Bretagne, la pointe du Cotentin ou encore le nord du pays.
00:46:37 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps.
00:46:39 D'ailleurs, c'est vraiment la plus belle journée de la semaine aujourd'hui avec néanmoins le maintien du Mistral et de la Tramontane.
00:46:45 Ça souffle déjà assez fort ce matin.
00:46:47 Ça va souffler également cet après-midi avec des rafales de l'ordre de 50 à 70 km/h pour le couloir rhodanien.
00:46:54 Et puis, côté température, grande douceur, on vous le disait ce matin.
00:46:57 C'est un petit peu plus frais au Puy-en-Velay ou encore du côté de Strasbourg avec 4 degrés.
00:47:01 Et puis, dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau autour du golfe du Lyon.
00:47:05 17, 18 degrés entre Marseille et Montpellier.
00:47:08 Vous aurez 16 degrés pour le Pays basque, 13 degrés à La Rochelle et localement 12 degrés, vous le voyez, entre Dimoche.
00:47:14 Pardon, entre Dijon et la région liloise.
00:47:17 C'est News, il est 7h. Bienvenue à tous.
00:47:30 A la une ce matin, les tracteurs qui sortent à nouveau des exploitations.
00:47:34 Les agriculteurs mènent des opérations de blocage à 4 jours du salon de l'agriculture.
00:47:39 Emmanuel Macron et Gabriel Attal reçoivent aujourd'hui la FNSEA et les jeunes agriculteurs.
00:47:44 L'exécutif joue gros, nous dira Florian Tardif.
00:47:48 A tout de suite, Florian.
00:47:50 Un individu de 20 ans qui lançait sur Internet des appels à la violence lors des émeutes de l'été dernier.
00:47:57 Échappe à la prison ferme. Il a été condamné à de la prison avec sursis et à des travaux d'intérêt général.
00:48:04 Il est centrafricain. Il était en attente d'un titre de séjour pour travailler en France.
00:48:09 On va y revenir avec vous, Maxime Leguet. A tout de suite, Maxime.
00:48:13 Cette situation révoltante qui dure, cela fait 15 jours que des gens du voyage squattent le parking d'un lycée à Annecy.
00:48:20 La préfecture leur a demandé de quitter les lieux, mais rien ne change. Vous allez voir.
00:48:24 92% des Français aimeraient qu'on expulse les imams étrangers qui prêchent contre notre pays.
00:48:29 C'est ce que révèle notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:48:33 On sera en direct avec Driss Ghali à 7h10.
00:48:37 Le Salon de l'agriculture ouvrira ses portes samedi à Paris. Emmanuel Macron reçoit la FNSEA et les jeunes agriculteurs.
00:48:44 Aujourd'hui, Gabriel Attal va les recevoir également.
00:48:47 Et demain, le Premier ministre fera de nouvelles annonces en faveur du monde agricole.
00:48:52 Et en attendant, la colère ne retombe pas. Plusieurs actions ont été menées hier à travers le pays, notamment dans le Sud-Ouest.
00:48:58 Voyez ce reportage de Jean-Luc Thomas, Hervé Grandchamp et Isabelle Piboulot.
00:49:03 Devant le centre des finances publiques de l'île Jourdain, la bétonnière tourne à plein régime.
00:49:08 Insatisfait des premières mesures annoncées par l'exécutif, des membres des jeunes agriculteurs d'Ugers et de la FDSEA se sont réunis pour mûrer l'entrée du bâtiment.
00:49:18 On n'a plus rien à perdre, du coup on cible l'État. On va faire les actions jusqu'à vendredi, la veille du Salon de l'agriculture.
00:49:23 On sera samedi matin au Salon de l'agriculture pour accueillir le président.
00:49:26 Et l'accueil s'annonce particulier.
00:49:28 Nous allons les bloquer, on discute avec eux devant le Salon de l'agriculture, mais pas à l'intérieur.
00:49:31 Autre action coup de poing pour protester contre l'inaction du gouvernement.
00:49:35 A la tombée de la nuit, des pneus, de la paille et du fumier ont été déposés à l'entrée de la National 124 qui relie Hoche à Toulouse.
00:49:43 Les annonces tomberont au Salon, les annonces tomberont au Salon. Le Salon arrive, nous on maintient la pression.
00:49:48 On attend des choses et il en manque. Il faut vraiment qu'ils mettent les bouchées doubles.
00:49:52 Car le monde agricole ne se contentera pas de demi-mesures.
00:49:55 Il y en a assez, les hommes politiques, qui nous fassent des promesses au Salon, ou même quand ils descendent, ils nous entendent.
00:50:01 "Ah oui, oui, on vous entend, on vient". Mais on n'a pas de retour. Donc voilà, on veut des retours.
00:50:07 Certains agriculteurs ont prévu de rejoindre la capitale à l'occasion du Salon de l'agriculture.
00:50:13 Une 60e édition qui promet d'être électrique.
00:50:17 Florian Tardif avec nous. Le gouvernement craint une résurgence du mouvement de colère des agriculteurs.
00:50:23 Oui, on le voit très concrètement. La pression monte à l'approche du Salon. La colère est toujours là.
00:50:27 C'est ce que nous disait d'ailleurs hier matin sur ce même plateau le patron de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
00:50:32 La preuve en image avec ses différentes opérations qu'on a vues dans le sujet, que ce soit dans le sud du pays ou bien également dans le nord.
00:50:38 Conscient que le risque de restructuration du mouvement est réel, le gouvernement fait tout pour maintenir le lien avec les agriculteurs.
00:50:45 Le Premier ministre recevra la FNSEA et les jeunes agriculteurs ce matin, suivi d'une nouvelle rencontre, cette fois-ci à l'Elysée,
00:50:52 un peu plus tard dans la journée avec Emmanuel Macron.
00:50:56 Demain, le Premier ministre tiendra même une conférence de presse, potentiellement avec une quatrième série d'annonces,
00:51:01 preuve s'il en fait les thunes supplémentaires que l'exécutif craint une résurgence du mouvement à l'approche du Salon de l'agriculture.
00:51:09 Merci beaucoup Florian. Vous le savez, sur CNews, on ne lâche rien.
00:51:13 On est retourné à Annecy, sur le parking d'un lycée, envahi par des caravanes de gens du voyage.
00:51:18 On vous en parlait la semaine dernière et depuis, rien n'a bougé, Chana.
00:51:21 Les caravanes sont toujours là, installés illégalement devant l'établissement scolaire.
00:51:25 Une nouvelle illustration de la difficulté en France d'appliquer la loi Tony Pitaro.
00:51:30 C'est une occupation qui s'éternise sur le parking de ce lycée d'Annecy.
00:51:35 Depuis plus de 15 jours, les gens du voyage refusent de partir, malgré une mise en demeure adressée par la préfecture il y a une semaine,
00:51:42 leur demandant de quitter les lieux sous 24 heures.
00:51:45 Pour l'instant, aucun résultat. Nous avons contacté la préfecture de la Haute-Savoie.
00:51:50 La situation a bien été prise en compte et l'évacuation aura lieu dans les meilleurs délais.
00:51:55 Une situation bloquée qui inquiète les parents d'élèves.
00:51:58 Les voitures peinent à se garer au milieu des caravanes, les emplacements des cars scolaires sont occupés.
00:52:04 Sur place, nous avons constaté des branchements sauvages sur les coffrets électriques.
00:52:08 La semaine dernière, des cours de sport ont été annulés, faute d'électricité dans les vestiaires.
00:52:14 Les autorités pourraient profiter de cette période de vacances scolaires pour procéder à une évacuation par la force.
00:52:20 Voilà, et voici la réaction de la préfecture que nous avons jointe, évidemment.
00:52:25 Réponse de la préfecture de Haute-Savoie, la situation a bien été prise en compte et l'évacuation aura lieu dans les meilleurs délais.
00:52:32 Un jeune centrafricain de 20 ans qui avait incité sur les réseaux sociaux à commettre des émeutes à Brest en juin dernier, pendant les émeutes.
00:52:42 Il échappe à la prison ferme que réclamait la procureure.
00:52:46 Il a été jugé hier et, Maxime Legay, il a seulement écopé d'une peine de prison avec sursis.
00:52:53 Oui Romain, le jeune homme en question est présenté par les policiers comme un influenceur TikTok.
00:52:58 Il est suivi par près de 53 000 personnes.
00:53:01 Il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis probatoires, assorti de 240 heures de travail d'intérêt général.
00:53:09 L'individu en question avait appelé à s'en prendre violemment aux forces de police sur des vidéos postées sur Snapchat.
00:53:16 C'était le 29 juin 2023.
00:53:19 Il est également soupçonné par les policiers d'avoir coordonné les émeutiers de Brest.
00:53:24 Alors s'agissant de son profil, il est de nationalité centrafricaine, vous l'avez dit Romain.
00:53:28 Le jeune homme est arrivé sur le territoire français à l'âge de 9 ans.
00:53:31 Il était inconnu des services de police.
00:53:34 Son casier judiciaire était vide, mais il était dans l'attente d'un titre de séjour.
00:53:39 Voilà ce que lui a répondu le président du tribunal concernant cette éventuelle obtention du titre de séjour.
00:53:45 Avec une condamnation judiciaire, ça va être compliqué.
00:53:48 Vous avez craché dans la soupe.
00:53:51 Voilà, c'est quand même fou parce que ce jeune homme a 20 ans.
00:53:55 Il n'est pas obligé d'aimer la France, mais bon, il demande un titre de séjour en France pour y travailler.
00:53:59 Donc visiblement, il ne s'y déplait pas fortement parce que sinon, il ne voudrait pas y rester.
00:54:06 Et puis, en même temps, il appelle aux émeutes à frapper les policiers pendant les émeutes.
00:54:12 Et on l'a vu dans un magasin dévalisé.
00:54:14 Donc, on ne comprend pas bien ce qui se passe.
00:54:17 Il veut rester et avec ça, il n'aime pas le pays.
00:54:19 Bon, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
00:54:23 Allez, on va partir à la Tour Eiffel, Chana.
00:54:25 La Tour Eiffel, grève à la Tour Eiffel.
00:54:29 Les touristes sont évidemment très, très déçus.
00:54:31 Oui, puisqu'on est en pleine période de vacances polaires.
00:54:33 Donc, des touristes, il y en a beaucoup dans la capitale.
00:54:35 La Tour Eiffel était fermée hier à cause d'une grève du personnel
00:54:38 qui dénonce une très mauvaise gestion financière de la mairie de Paris.
00:54:41 Une assemblée générale doit se tenir dans la matinée pour déterminer la suite du mouvement.
00:54:46 En attendant, cette grève a fait de nombreux déçus, comme nous l'explique Aude Réberteau.
00:54:51 Des touristes déçus devant une Tour Eiffel inaccessible ce lundi.
00:54:56 A quelques mois seulement des Jeux Olympiques de Paris
00:54:59 et en pleine période de vacances polaires,
00:55:01 la Tour Eiffel est restée fermée en raison d'une grève reconductible.
00:55:05 Un coup dur pour les visiteurs, parfois venus de très loin.
00:55:08 Ce n'est pas la première fois que nous venons ici.
00:55:13 Nous étions là pour notre lune de miel et l'idée, c'était de revenir en France 15 ans plus tard avec nos enfants.
00:55:18 Et nous ne pouvons pas venir aujourd'hui.
00:55:20 C'est vraiment décevant.
00:55:21 C'est fermé au public parce qu'ils disent qu'ils sont en grève.
00:55:27 C'est dommage parce qu'on vient juste pour trois jours et on ne va pas pouvoir y aller.
00:55:32 En cause, une grève des salariés qui dénoncent une mauvaise gestion financière du monument par la municipalité.
00:55:40 Dans leurs revendications, CGT et FO demandent à la ville d'être raisonnable au niveau de ses exigences financières.
00:55:47 La ville qui a 135 ans a besoin de passer à une vitesse supérieure en termes d'entretien.
00:55:54 Nous ne pensons pas que c'est le moment d'avoir une gestion financière.
00:56:01 La Tour Eiffel accueille près de 7 millions de visiteurs chaque année, ce qui en fait le monument payant le plus visité au monde.
00:56:07 Comme c'est une grève reconductible, il y aura vote aujourd'hui pour savoir si la Tour Eiffel reste fermée aujourd'hui ou pas.
00:56:17 Quand l'amour fait un peu trop de bruit, ça peut devenir dangereux.
00:56:20 Un couple de Dignes-Lébun dans les Alpes de Haute-Provence en a fait les frais.
00:56:24 Un voisin excédé par le bruit des tourtereaux, pas très discret visiblement, est sorti de ses gonds.
00:56:30 Il s'est rendu au domicile du couple armé d'une machette de 50 cm.
00:56:34 Le quinquagénaire comparaissait hier au tribunal correctionnel de Dignes.
00:56:38 C'était juste pour les impressionner a-t-il dit pour sa défense.
00:56:41 Il a été condamné à six mois de prison avec sursis.
00:56:44 Alors visiblement ce couple de Dignes n'est pas concerné par la dernière étude de l'IFOP dont on vous parlait il y a quelques semaines
00:56:51 qui révèle que les Français font de moins en moins l'amour.
00:56:54 La Croix en fait sa une.
00:56:55 D'ailleurs ce matin vous le voyez, le journal titre "ils s'aiment sans faire l'amour".
00:56:59 Alors les écrans et le respect du consentement selon La Croix et ce sondage seraient en cause.
00:57:04 Voilà, bon visiblement ce couple a digne faire monter la moyenne.
00:57:07 Oui c'est vrai.
00:57:08 A lui et à lui tout seul.
00:57:09 Et surtout le niveau sonore.
00:57:11 Et le niveau sonore visiblement.
00:57:13 Bon, merci Lomig pour cette précision.
00:57:18 J'aime votre goût de la précision Lomig.
00:57:20 Au décibel près.
00:57:21 Au décibel près.
00:57:22 Allez, l'imam tunisien de Bagnole-sur-Cesse dans le Gard plaît de la maladresse après avoir attaqué le drapeau français.
00:57:28 On en a beaucoup parlé d'hier matin bien sûr.
00:57:30 92% des Français estiment qu'il faut expulser les imams étrangers qui prononcent un prêche anti-français.
00:57:36 Vous flashez le QR code qui apparaît à l'écran, vous enregistrez votre vidéo.
00:57:39 Et on va en parler dans un instant avec l'invité de la matinale, Driss Ghali.
00:57:46 Driss Ghali, essayiste et qui sera avec nous dans un instant.
00:57:49 A tout de suite.
00:57:50 C'est News 7h15.
00:57:55 Tout d'abord le point info, les tout dernières informations.
00:57:57 Chana Lusso.
00:57:58 Emmanuel Macron ira en Ukraine d'ici la mi-mars initialement annoncé au mois de février.
00:58:06 Cette visite a donc été décalée.
00:58:08 Mais selon le président de la République, ça n'est pas lié à des questions de sécurité.
00:58:12 Des rumeurs d'un projet d'attentat pendant ce déplacement circulaient sur les réseaux sociaux russes.
00:58:17 Et puis au Liban, 14 personnes ont été blessées dans deux frappes aériennes menées par Israël.
00:58:22 Tzahal visait des dépôts d'armes du Hezbollah, soutien du Hamas.
00:58:26 Les victimes seraient pour la plupart des travailleurs syriens et palestiniens.
00:58:30 Ces attaques simultanées sont une réponse au lossement d'un drone par Hezbollah au nord d'Israël.
00:58:36 Sondage CSA pour CNews Europe 1.
00:58:38 Le JDD faut-il expulser de France sans recours possible les imams étrangers qui prononcent des prêches anti-français ?
00:58:45 Vous dites oui à 92%.
00:58:47 Et puis je vous demande de vous prononcer si vous le souhaitez.
00:58:50 Vous flashez le QR code et on entendra vos réponses à 7h30.
00:58:54 On est avec Dries Ghali. Bonjour Dries Ghali.
00:58:56 Vous venez d'écrire le livre "Une contre-histoire de la colonisation française" qui est sorti le mois dernier.
00:59:02 Merci d'être avec nous.
00:59:04 Merci d'avoir choisi CNews pour réagir ce matin.
00:59:07 92% des Français favorables à l'expulsion des imams étrangers qui prononcent des prêches anti-français.
00:59:14 Et ce, sans recours possible.
00:59:16 Déjà, tout simplement, votre réaction à ce chiffre ?
00:59:20 Alors juste, le livre est sorti en janvier 2023.
00:59:24 Oui, 2023. Mais oui, on est en 2024. Oui, pardon.
00:59:27 Oui, j'ai juste un an de retard. Pas énorme.
00:59:31 Excusez-moi.
00:59:34 Ça m'arrive tout le temps, ne vous inquiétez pas.
00:59:36 La réaction, c'est que grâce à Dieu, la plupart des gens comprennent que 2+2 font 4.
00:59:44 C'est-à-dire que la plupart des gens vivent dans le réel et dans la logique la plus naturelle qu'il soit, la plus saine qu'il soit.
00:59:51 Si quelqu'un vient chez vous et prononce des prêches contre vous ou votre éradication, il n'a qu'à repartir.
00:59:57 Donc je pense que les gens font le bon raisonnement.
01:00:00 Oui, c'est-à-dire que c'est simplement dire que les personnes qui sont en France,
01:00:06 qui ne sont pas de nationalité française et qui disent "j'aime pas la France",
01:00:09 bon, c'est leur droit le plus strict, mais à un moment, il faut être cohérent avec ce qu'on pense.
01:00:16 Certains étrangers que nous accueillons d'ailleurs détestent les Français.
01:00:19 Comment expliquer cette attraction pour la France, parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent venir en France,
01:00:23 et qui vient en parallèle, parfois bien sûr, d'une répulsion pour les Français ?
01:00:29 Il y a plusieurs phénomènes, c'est d'ailleurs assez fascinant, il y en a au moins deux ou trois.
01:00:34 Le premier, c'est qu'il y a souvent un choc de l'immigration. L'immigration, ce n'est pas facile.
01:00:40 Une fois arrivé en France, il faut s'intégrer, c'est un véritable océan culturel souvent qu'il faut traverser.
01:00:47 Puis la vie, la vie est dure, les amours, le travail, les promotions sociales et tout ça.
01:00:53 Et puis souvent, il y a l'échec, et d'où souvent on retourne les batteries vers la France et les Français.
01:00:59 Je n'ai pas réussi dans mon immigration, qui est un projet de vie, souvent, c'est le projet de la vie.
01:01:04 Souvent, c'est à cause des Français, à cause du racisme, à cause de la laïcité, à cause de je ne sais quoi,
01:01:11 à cause de ces nios, diront certains, vous savez où ils sont, et ainsi de suite.
01:01:15 Et puis, il y a un deuxième phénomène très important aussi, qui n'est pas individuel, c'est la civilisation.
01:01:21 C'est-à-dire qu'on a beau se dire que nous sommes des citoyens du monde, on a beau dire ça,
01:01:26 mais au fait, nous appartenons, malgré nous, ce n'est pas très démocratique,
01:01:30 nous appartenons à une civilisation d'origine.
01:01:33 Moi, j'appartiens à la civilisation marocaine, qui est aussi la civilisation maghrébine.
01:01:37 Et cette civilisation, elle est en contentieux depuis 1400 ans, je parle de l'Afrique du Nord et du monde arabe,
01:01:43 pour être global, avec l'Europe, la chrétienté.
01:01:46 C'est-à-dire que pour nous, je dis nous quand je parle des Marocains et des Arabes, vous êtes des chrétiens.
01:01:51 Vous, en général, vous ne vous sentez plus chrétien, mais nous, on parle des chrétiens.
01:01:54 Et donc, il y a ce...
01:01:57 Quand la vie, enfin, ça finit par ressortir et ça donne des gens qui sont chez vous,
01:02:02 mais que leur civilisation pousse contre vous.
01:02:04 C'est assez décevant, mais on peut s'en sortir, on peut échapper au déterminisme.
01:02:10 Les difficultés que vous décriviez sur l'immigration et la première génération,
01:02:16 et c'est vrai qu'arriver dans un pays étranger, c'est très compliqué.
01:02:20 Et ça, ça touche tout le monde.
01:02:22 Et c'est vrai, ça doit être très, très dur, effectivement.
01:02:25 Après, ce qui est embêtant, c'est quand ça se poursuit sur plusieurs générations.
01:02:28 C'est vrai que la première génération, c'est dur.
01:02:31 Parfois, on arrive sans argent.
01:02:32 C'est effectivement très compliqué.
01:02:34 Parfois, après, ça se poursuit sur plusieurs générations.
01:02:37 Et là, il peut y avoir un souci, effectivement.
01:02:39 Vous dites qu'il ne suffit pas d'expulser les imams antifrançais.
01:02:42 Il faut produire un discours sexy et efficace auprès des musulmans de France.
01:02:46 Ça, c'est le grand enjeu sur lequel il faut phosphorer.
01:02:49 C'est ce que vous nous avez dit en préparant cette interview.
01:02:52 Est-ce que vous pouvez préciser ?
01:02:54 Je pense qu'on ne peut pas se contenter que de censurer.
01:02:58 Une expulsion, c'est une censure.
01:03:01 Une punition, on va en prison, tout ça.
01:03:04 Les gens vont se rendre au mosquée.
01:03:07 Mosquée parfois clandestine.
01:03:09 Parce qu'il y a un véritable besoin religieux en France,
01:03:12 chez les musulmans de France.
01:03:14 C'est aussi une grande conquête, prouesse de l'immigration de masse.
01:03:18 C'est-à-dire qu'on a réimporté en France ce qui avait été éradiqué.
01:03:22 C'est-à-dire un sentiment religieux et une pratique religieuse.
01:03:24 Vous avez une religion qui est l'islam, qui est très pratiquée.
01:03:27 Je ne sais pas chiffrer tout ça en millions.
01:03:29 Et donc, on enlève un imam.
01:03:31 Qu'est-ce qu'on met à la place ?
01:03:33 Là, il y a deux choses différentes mais importantes.
01:03:39 Il y a une politique religieuse pour la France.
01:03:41 On va devoir, à mon humble avis,
01:03:43 re-phosphorer sur une nouvelle politique religieuse pour la France.
01:03:46 Pour soit former des imams,
01:03:48 soit leur donner un cahier des charges très serré.
01:03:52 Et surtout, au-delà de la religion,
01:03:54 il faut parler aux musulmans de France
01:03:56 pour démonter ce que dit cet imam-là du gars
01:03:59 qui est un peu, comme on disait, satanique, ennemi de je ne sais pas quoi.
01:04:03 Il faut parler aux musulmans.
01:04:06 Or, aujourd'hui, je vois qu'on ne leur parle pas.
01:04:08 Soit on dit qu'ils n'existent pas,
01:04:10 nous sommes tous des citoyens,
01:04:12 comme dans un livre de chimie du lycée.
01:04:14 Enfin, vous voyez, ils sont tous des... Pareil.
01:04:17 Soit on dit qu'il y a un musulman, le musulman type.
01:04:21 Alors qu'il y a une diversité des musulmans de France.
01:04:24 Il y a des millions d'individus.
01:04:26 Le travail des communicants, c'est du business,
01:04:29 c'est presque scientifique.
01:04:31 C'est d'aller chercher l'émotion de chacun
01:04:35 et lui dire que la France n'est pas ton ennemi.
01:04:37 Parce qu'aujourd'hui, la France est incapable de dire aux musulmans de France
01:04:41 qu'elle accueille, qu'elle traite globalement bien,
01:04:43 il faut dire la vérité,
01:04:45 que la France est une démocratie,
01:04:47 malgré tous les problèmes qu'on a récemment.
01:04:50 Les services sociaux fonctionnent quand même.
01:04:53 La France, qui traite plutôt bien les musulmans,
01:04:55 elle est incapable de leur dire "écoutez, je ne suis pas votre ennemi
01:04:58 et voici des arguments historiques".
01:05:00 Ils sont nombreux en plus.
01:05:02 C'est intéressant, c'est très intéressant
01:05:04 de dire effectivement qu'en France, on a la liberté d'expression,
01:05:08 on a la liberté de religion,
01:05:10 on peut pratiquer sans aucun problème
01:05:13 et vanter plutôt les mérites de la France.
01:05:15 Merci beaucoup Dries Ghali.
01:05:16 Je rappelle le titre de votre livre, paru il y a un an,
01:05:19 en janvier 2023,
01:05:21 "Une contre-histoire de la colonisation française",
01:05:25 signé Dries Ghali.
01:05:26 Merci à vous, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:05:29 Bonne journée, à bientôt Dries Ghali.
01:05:32 On va parler dans un instant,
01:05:35 on va parler argent,
01:05:36 payé pour un droit.
01:05:38 Il y a vraiment encore en France qu'on nous demande de payer pour un droit.
01:05:41 C'est l'État qui nous demande de payer pour un droit.
01:05:43 C'est dans le cadre des économies.
01:05:45 On va en parler dans un instant avec l'homique Guillot.
01:05:47 Payé pour le droit à la formation.
01:05:49 On en parle tout de suite. Bon réveil à tous.
01:05:51 Merci d'être là.
01:05:52 Payé pour un droit.
01:05:56 Il y a vraiment qu'en France qu'on trouve ça.
01:05:59 On en parle tout de suite.
01:06:17 Le gouvernement à la recherche d'économie veut instaurer un reste à charge minimum
01:06:21 sur le compte personnel de formation.
01:06:24 En clair, alors que c'est un droit pour lequel on cotise,
01:06:27 on va devoir payer pour ce droit l'homique Guillot.
01:06:29 Oui exactement.
01:06:30 On pourrait dire que c'est pratiquement un nouvel impôt,
01:06:32 comme un nouvel impôt pour ceux qui travaillent et donc qui cotisent.
01:06:35 On rappelle ce que c'est que le CPF,
01:06:37 le compte personnel de formation.
01:06:38 C'est un compte sur lequel votre entreprise va verser 500 euros par an,
01:06:42 dans la limite de 5000 euros.
01:06:43 Et vous pouvez ensuite utiliser cet argent pour payer directement une formation,
01:06:47 qu'elle soit d'ailleurs ou non en rapport avec votre travail.
01:06:50 Vous pouvez financer un permis de conduire par exemple,
01:06:52 des cours d'anglais, voire de cuisine si ça vous chante.
01:06:55 Sauf que voilà, le gouvernement estime que cet argent est trop souvent employé
01:06:58 pour autre chose que des formations réellement liées à l'univers,
01:07:02 à la vie professionnelle.
01:07:03 Il veut donc responsabiliser les salariés.
01:07:05 Mais attention, vous ne trompez pas.
01:07:07 Responsabiliser, ça veut dire faire payer.
01:07:10 Oui, combien exactement ?
01:07:11 Eh bien 10%, c'est-à-dire 500 euros,
01:07:13 si vous utilisez tout l'argent qui est sur ce compte,
01:07:15 et qui je le rappelle est le vôtre.
01:07:17 Vous avez travaillé et cotisé pour.
01:07:19 C'est un minimum en plus, puisque la moyenne devrait plutôt être autour
01:07:22 de 13% de prélèvement.
01:07:24 Mais cette mesure est censée rapporter 200 millions d'euros à l'État chaque année.
01:07:28 C'est tentant quand on est à la recherche d'économie.
01:07:30 Ça vous choque ?
01:07:31 Oui, parce qu'on devrait pouvoir utiliser cet argent comme bon nous semble.
01:07:35 Dans le cadre du CPF, évidemment.
01:07:37 Mais là, on va devoir payer pour pouvoir bénéficier de ce à quoi on a droit.
01:07:42 Le gouvernement estime en effet qu'on utilise mal ses sommes.
01:07:46 17% des utilisateurs du CPF se payent des formations
01:07:49 qui n'ont pas d'objectif professionnel.
01:07:51 Mais à nouveau, c'est notre argent, on devrait pouvoir en faire ce qu'on veut.
01:07:54 Imaginez que tout d'un coup, le gouvernement s'intéresse à votre,
01:07:57 non pas compte de formation, mais votre compte en banque.
01:08:00 Et qu'il décide de la façon dont vous utilisez votre argent.
01:08:02 Par exemple, vous achetez des cigarettes,
01:08:04 on va vous prélever un peu plus.
01:08:05 Vous achetez des produits avec un mauvais Nutri-Score,
01:08:07 on va vous prélever un peu plus.
01:08:09 Parce que finalement, ce n'est pas bon pour votre santé.
01:08:11 C'est en réalité une forme d'infantilisation, d'ingérence,
01:08:15 on peut le dire, dans la façon dont vous utilisez votre argent.
01:08:18 Et tout ça est assez détestable.
01:08:21 C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
01:08:29 C'était votre programme avec DOMEXPO.
01:08:31 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:08:35 Plus d'infos sur DOMEXPO.fr
01:08:38 Allez, le temps et on commence avec la météo des neiges.
01:08:41 La météo avec BDOR.fr
01:08:44 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:08:47 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:08:50 Place à présent à votre météo des neiges,
01:08:52 où les conditions météo s'annoncent nuageuses en ce mardi matin.
01:08:55 Mais petit à petit, le soleil sera de nouveau au rendez-vous,
01:08:58 le tout dans des températures qui s'annoncent printanières,
01:09:01 avec en moyenne entre 0 et 6 degrés, relevés du côté de Courchevel.
01:09:04 Pour le Grand Bornand, même type de conditions météo,
01:09:07 au programme un temps plutôt ensoleillé cet après-midi,
01:09:09 les températures quant à elles resteront toujours très douces,
01:09:12 avec en moyenne 5 degrés.
01:09:13 A noter que le risque d'avalanche restera minime pour cette station.
01:09:17 Pour Arrèches-Beaufort, on retrouvera également un temps assez nuageux le matin,
01:09:20 puis des éclaircies l'après-midi, le tout dans des températures encore très douces
01:09:24 et un risque d'avalanche qui restera faible.
01:09:26 A noter que la neige fera son grand retour en fin de semaine sur les Alpes,
01:09:30 sur les Pyrénées, mais également sur le Massif Central.
01:09:33 C'était la météo avec BDOR.fr
01:09:36 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:09:39 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:09:43 Il a fait chaud hier dans le Var, Alexandra Blanc. La météo tout de suite.
01:09:47 La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:49 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:53 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:55 Alors Alexandra, il a fait chaud dans le sud-est et plus particulièrement au Luc hier.
01:10:00 Oui, en effet, des températures qui restent particulièrement élevées pour la saison localement,
01:10:05 jusqu'à 8 degrés au-dessus des normales de saison,
01:10:08 donc 23 degrés, relevés hier dans le Var.
01:10:10 Température donc digne d'un mois d'avril, voire même d'un mois de mai.
01:10:14 C'est vrai que depuis quatre semaines déjà, les températures s'envolent et ça va durer encore aujourd'hui.
01:10:18 Changement de décor néanmoins, à partir de la fin de semaine où les températures vont dégringoler.
01:10:23 Ce matin, un temps très nuageux. C'est pourtant la plus belle journée de la semaine.
01:10:26 Mais ce matin, la couche nuageuse est particulièrement importante sur les trois quarts du pays,
01:10:31 avec localement du brouillard, vous le voyez, entre le centre et les Ardennes,
01:10:35 en passant également par la Touraine ou encore par le bassin parisien.
01:10:38 Plein soleil dans le sud, avec néanmoins le maintien du Mistral et de la Tramontane,
01:10:42 qui soufflent d'ailleurs assez fort actuellement.
01:10:44 Et puis dans l'après-midi, petit à petit, les nuages se dissipent,
01:10:47 excepté entre la Bretagne, les Côtes de la Manche ou encore le nord du pays.
01:10:51 Partout ailleurs, plein soleil, avec le vent qui va se maintenir notamment sur le couloir rhodanien.
01:10:56 Mais si vous êtes à la montagne, sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes,
01:10:59 vous aurez un ciel parfaitement dégagé.
01:11:01 Les températures, grande douceur une nouvelle fois ce matin.
01:11:04 Localement, 12 à 13 degrés sur les Pyrénées-Orientales, 7 à 8 degrés sur le centre
01:11:08 ou encore 4 degrés à Rodez.
01:11:10 C'est un petit peu plus frais là où le ciel est dégagé.
01:11:13 Puis dans l'après-midi, les températures resteront printanières autour du golfe du Lion,
01:11:17 17 à Marseille, 18 degrés en moyenne entre Montpellier et Perpignan.
01:11:21 Vous aurez 13 degrés à La Rochelle et localement jusqu'à 12 degrés entre Caen et la région lilloise.
01:11:27 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:11:31 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:11:34 groupeverlaine.com
01:11:36 C'est News, il est 7h30, vous regardez la matinale à la Une près du marché de Rungis.
01:11:42 Les déchets s'accumulent, c'est une véritable décharge sauvage dont on n'arrive pas à se débarrasser.
01:11:49 Nous sommes allés sur place.
01:11:51 Un lycéen de 15 ans harcelé par d'autres élèves dans un établissement du Var,
01:11:56 il souffre maintenant de dépression.
01:11:58 Vous entendrez le témoignage bouleversant de sa mère.
01:12:01 Un professeur d'histoire-géographie passé à tabac par des voyous à Mayotte.
01:12:06 On va vous raconter ce qui s'est passé à Maury-Bucot, ce sera avec nous.
01:12:10 Et puis l'armée israélienne s'inquiète sérieusement du sort qui a été réservé à la famille Bibas.
01:12:16 La mère de famille et ses deux enfants avaient été pris en otage par le Hamas.
01:12:19 Le 7 octobre dernier, on y reviendra avec Lisbeth Kemoun
01:12:23 alors que l'armée israélienne a publié une vidéo datant du 7 octobre.
01:12:28 Une décharge sauvage juste à côté du marché de Rungis.
01:12:31 Depuis plusieurs mois, les déchets s'accumulent et s'entassent, Chana.
01:12:34 Il s'agit globalement de déchets issus du bâtiment et de l'automobile.
01:12:38 Une situation qui exaspère les habitants mais aussi les professionnels.
01:12:42 Reportage sur place de Thibault Marcheteau.
01:12:44 C'est une véritable décharge à ciel ouvert qui s'étend sur plusieurs dizaines de mètres.
01:12:50 Située à proximité du marché de Rungis où transitent des tonnes de dorées alimentaires,
01:12:55 des déchets en tout genre, souvent issus du bâtiment ou de l'automobile.
01:13:00 Pour les passants, la situation est intolérable.
01:13:04 "Je pense que c'est l'abri des regards, il n'y a personne qui regarde ici et les gens jettent leur connerie.
01:13:11 Ils voient qu'il y a déjà des poubelles, ils ajoutent leurs poubelles par-dessus et ça fait effet boule de neige."
01:13:18 Dans cette zone artisanale, des travailleurs comme Chris constatent des déchets qui s'entassent semaine après semaine.
01:13:23 "Vous pouvez voir, il y a des câbles, il y a des sociétés qui viennent montrer, tout le monde vient jeter ses déchets.
01:13:32 C'est un peu tout le monde et c'est compliqué de voir des déchets comme ça."
01:13:36 De même pour les travailleurs du marché de Rungis qui constatent depuis plusieurs années l'accumulation des détritus.
01:13:42 "Ça fait trois ans et j'ai tout le temps vu du dépôt sauvage. J'ai vu une fois le site nettoyé et quelques jours après c'était redevenu pareil."
01:13:52 Contacté, la mairie de Rungis n'a pour l'instant pas répondu à nos sollicitations.
01:13:57 "Voilà le degré zéro du civisme franchement. C'est pour ça que je voulais qu'on en parle ce matin.
01:14:03 Souvent des personnes qui travaillent sans déclaration, qui travaillent au noir.
01:14:08 Les pneus sont souvent des garagistes clandestins, ils réparent et puis après ils ne savent pas quoi faire de leurs pneus.
01:14:15 Ils les mettent dans ces décharges sauvages. Ceux qui travaillent sérieusement, ils les recyclent les pneus."
01:14:20 Un témoignage bouleversant à présent, celui d'une mère qui raconte le calvaire subi par son fils autiste, victime de harcèlement scolaire.
01:14:28 Ça se passe dans le Var Chana.
01:14:30 Extorsion, coup, menace. Voilà le quotidien de Dylan. 15 ans pendant 6 mois.
01:14:35 Aujourd'hui déscolarisé, l'adolescent souffre de dépression et est sous médicaments.
01:14:39 Sa mère a porté plainte contre l'élève harceleur qui lui est toujours dans l'établissement scolaire.
01:14:44 Témoignage recueilli par Tony Pitaro.
01:14:46 Il lui demandait de l'argent, il lui a demandé un téléphone, il le menaçait sur Snapchat aussi.
01:14:51 S'il ne lui ramenait pas ce qu'il voulait, il le menaçait de lui casser la tronche.
01:14:56 Dylan a eu un gros contre-coup et puis il nous fait une grosse dépression.
01:15:03 Il est sous antisolitique, sous antidépresseur.
01:15:09 Il a été dans la demande d'aller chez ma sœur, qui habitait dans une autre région,
01:15:18 pour se ressourcer parce qu'il n'en pouvait plus de vivre ici.
01:15:23 Ça lui rappelait trop ce qu'il a vécu en fait.
01:15:25 Mon but aussi en médiatisant le harcèlement de Dylan,
01:15:29 c'est aussi d'aider les autres victimes qui gardent le silence, je tiens à le dire.
01:15:32 Surtout au lycée, les élèves sont à un âge où ils ont leur fierté.
01:15:38 Et ça a été le cas de Dylan aussi.
01:15:41 Regardez la réponse de la chef d'établissement.
01:15:44 Nous sommes en relation avec la police et le rectorat pour essayer de débloquer la situation.
01:15:49 Car maintenir Dylan éloigné de l'école dans ces conditions nous inquiète particulièrement.
01:15:54 Nous restons en attente des retours de l'enquête policière pour la suite disciplinaire à mener dans l'établissement.
01:16:00 La situation est prise évidemment très au sérieux par la chef d'établissement
01:16:03 qui nous a fourni une réponse et avec qui on a échangé par mail.
01:16:08 Une arnaque aux abonnements, aux faux abonnements de transports en commun à Bordeaux, Chana.
01:16:12 Oui, une page Facebook propose un bon plan permettant de circuler sur l'ensemble du réseau bordelais
01:16:17 pour 2,35 euros par an.
01:16:20 Oui, c'est trop beau pour être vrai.
01:16:21 C'est l'exploitant du réseau de Bordeaux, TBM, qui a lancé l'alerte sur X.
01:16:25 On va parler à présent de ce qui se passe en Israël.
01:16:32 Tzahal a diffusé hier soir des images.
01:16:37 Des images où l'on voit Shir Bibas, cette mère de famille qui a été enlevée avec son enfant de 4 ans
01:16:45 et le petit bébé Kfir de quelques mois, seulement 9 mois.
01:16:49 Ce sont des images qui datent du 7 octobre en Chana.
01:16:54 Oui, Tzahal les a donc diffusées hier.
01:16:56 On voit également sur ces images que la famille Bibas est emmenée par des terroristes à Ranyounès
01:17:01 pendant la projection de cette vidéo.
01:17:03 Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, s'est dit très inquiet pour la vie de cette famille.
01:17:08 Je rappelle qu'en novembre dernier, le Hamas a annoncé leur mort,
01:17:11 mais cette information n'a jamais été confirmée par Tzahal.
01:17:14 L'imam tunisien de Bagnole sur Cèses dans le Gard plaide la maladresse après avoir attaqué le drapeau français.
01:17:21 92% des Français estiment qu'il faut expulser les imams étrangers qui prononcent un prêche anti-français.
01:17:27 Et vous, qu'en pensez-vous ?
01:17:28 Vous flashez le QR code, on entendra vos réponses.
01:17:30 Dans quelques instants.
01:17:32 Et puis on sera avec Amaury Bucaud, agression d'un professeur à Mayotte.
01:17:36 Amaury Bucaud, la situation sécuritaire à Mayotte reste très compliquée.
01:17:41 Vous allez nous raconter ce qui s'est passé.
01:17:43 A tout de suite.
01:17:44 C'est Newsy, il est 7h39.
01:17:51 Merci d'être avec nous.
01:17:52 L'imam tunisien de Bagnole sur Cèses dans le Gard plaide la maladresse.
01:17:56 J'ai été maladroit, c'est ce qu'il a dit à mes confrères de Midi Libre.
01:17:59 Vous savez, il a attaqué le drapeau français, il a dit "je me suis un peu emporté, j'ai été un peu maladroit".
01:18:03 Je ne sais pas si quand on s'emporte, on n'est pas obligé de cracher sur le drapeau tricolore.
01:18:08 Mais en tout cas, c'est sa défense.
01:18:10 Ce sondage, 92% des Français estiment qu'il faut expulser, sans recours possible,
01:18:16 les imams étrangers qui prononcent un prêche anti-français.
01:18:19 Et vous, qu'en pensez-vous ?
01:18:20 Je vous pose la question depuis le début de la matinale, voici vos réponses.
01:18:23 Eh bien oui, ça me paraît une évidence.
01:18:25 Le sondage que vous avez réalisé démontre qu'une majorité des Français pense comme cela.
01:18:30 Après, c'est toujours la même chose, ça demande vraiment un courage, une volonté politique.
01:18:34 Et quand je vois que cet imam qui a tenu des propos anti-France est invité sur une de vos chaînes concurrentes,
01:18:39 je me dis qu'on est très loin du compte, qu'on va lui donner une clairvoyance,
01:18:43 qu'on lui donne la parole alors qu'on devrait tout simplement l'expulser.
01:18:47 Sans aucune hésitation, les imams étrangers prononçant des discours anti-français doivent être expulsés immédiatement.
01:18:53 Ainsi que les citoyens étrangers faisant de même.
01:18:57 Et enfin, les imams aux citoyens français ayant double nationalité,
01:19:01 prononçant des discours anti-français doivent être incarcérés sans sursis et sans remise de peine
01:19:07 et extradés vers leur pays d'origine.
01:19:10 Voilà, tout le monde donne son point de vue.
01:19:13 Tiens, Jérôme Béglé nous a rejoint. Bonjour Jérôme.
01:19:15 Je me mets dans les 92% des Français.
01:19:17 On se connaît bien.
01:19:19 Pour reprendre sur ce qu'a dit M. Nibar, pour quelqu'un qui n'a pas voulu dire ce qu'il a voulu dire,
01:19:25 sa rhétorique était assez précise, elle était préparée à l'avance.
01:19:28 Et visiblement, ce n'est pas la première fois qu'il se risquait avec ces mots-là et ces phrases-là.
01:19:32 Oui, je suppose que c'est de la maladresse.
01:19:34 Il savait exactement ce qu'il racontait.
01:19:36 Il s'est laissé emporter.
01:19:38 Ce n'est pas non plus quelqu'un qui est censé réfléchir.
01:19:40 C'est un imam.
01:19:42 Donc normalement, il est intellectuellement bien charpenté.
01:19:44 Il sait de quoi il parle.
01:19:46 Au minimum, son surmoi a parlé à sa place.
01:19:48 Voilà.
01:19:50 Après, il disait "C'est pas moi, je me suis laissé emporter".
01:19:52 Écoutez, c'est sa version, c'est lui qui dit ça.
01:19:54 C'est votre question ? En tout cas, c'est ma réponse.
01:19:57 Voilà.
01:19:59 J'ai bien compris.
01:20:01 Le rappel des titres, les dernières informations.
01:20:03 Chana Lusso.
01:20:05 Les agriculteurs maintiennent la pression sur le gouvernement.
01:20:09 Quatre jours avant le salon de l'agriculture, des actions ont été menées de Dunkerque à Marseille
01:20:14 pour demander de vraies mesures, disent-ils.
01:20:16 Emmanuel Macron reçoit la FNSEA et les jeunes agriculteurs aujourd'hui.
01:20:20 Et demain, Gabriel Attal doit faire des nouvelles annonces en leur faveur.
01:20:24 Et puis, les ambassadeurs de Russie, convoqués un peu partout en Europe
01:20:28 après la mort d'Alexei Navalny en France.
01:20:31 Il a été reçu hier au Quai d'Orsay.
01:20:33 Même chose en Espagne, en Suède, en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Norvège.
01:20:37 Et pendant ce temps, la veuve d'Alexei Navalny promet de poursuivre le combat
01:20:41 porté par son mari, vif opposant à Vladimir Poutine.
01:20:45 Amaury Bucot est avec nous. Bonjour Amaury.
01:20:48 Bonjour Romain.
01:20:49 À Mayotte, un professeur d'histoire-géographie a été sauvagement agressé le mois dernier.
01:20:54 On va vous montrer la vidéo avant d'écouter vos informations et votre explication.
01:20:59 Une vidéo illustre le niveau de violence à Mayotte, l'extrême détresse dans laquelle vivent les habitants.
01:21:05 Je voulais absolument qu'on en parle parce que parfois, dans les médias,
01:21:07 on parle énormément d'un sujet et puis après on oublie.
01:21:09 Bah sur CNews, c'est pas comme ça que ça fonctionne.
01:21:12 La vidéo a été tournée sur les réseaux sociaux.
01:21:14 Voici, on l'écoute.
01:21:15 Il est à 30.
01:21:18 Donc, ils l'ont agressé.
01:21:20 Ils ont tout simplement saccagé sa voiture.
01:21:23 Et là, il perd son sang.
01:21:26 On a permis à tout le monde que personne ne vienne.
01:21:28 Personne ne veut venir.
01:21:29 Il n'y a que les voisins qui sont là pour l'aider.
01:21:32 Et ça, c'est scandaleux.
01:21:33 C'est scandaleux.
01:21:34 Il est là tout en...
01:21:36 Vous voyez ?
01:21:37 Là, j'ai vu quelque chose.
01:21:38 La barre de fer, je pense.
01:21:39 Oui, la barre de fer est dans la voiture.
01:21:41 Donc, il ne faut pas toucher la barre de fer parce qu'il y a leur ADN.
01:21:45 Il ne faut pas toucher la barre de fer.
01:21:47 Voilà, il ne faut pas toucher la barre de fer parce qu'il y a l'ADN des agresseurs.
01:21:50 À Montrébuco, vous avez pu retrouver l'homme qu'on voit sur ces images
01:21:54 et échanger avec lui, avec la victime.
01:21:56 Racontez-nous.
01:21:57 Exactement.
01:21:58 Alors déjà, il est professeur d'histoire-géo au lycée de Tzoumoni à Mayotte.
01:22:01 Il s'appelle Gérard.
01:22:02 Il a 62 ans.
01:22:04 Et ça fait 14 ans qu'il habite sur l'île de Mayotte.
01:22:07 Et le 29 janvier dernier, aux alentours de 11 heures du matin,
01:22:10 il a été sauvagement attaqué, comme vous le voyez sur ces images.
01:22:14 Il effectuait ce jour-là un banal trajet entre son établissement scolaire et son domicile.
01:22:19 Il avait évité une première fois un barrage, justement, pour ne pas être attaqué.
01:22:23 Et finalement, il est tombé dans un second guet-apens.
01:22:26 Ce qu'il raconte, c'est qu'arrivé sur place, il s'est retrouvé entouré par une bande
01:22:31 et il a vu tout d'un coup l'habitacle de sa voiture exploser, littéralement éclater.
01:22:36 Il a perdu immédiatement connaissance.
01:22:37 Il s'est effondré sur son volant.
01:22:39 Et a priori, ce qu'il s'est passé, c'est qu'à ce moment-là,
01:22:42 il s'est fait lyncher à coups de barres de fer, à coups de pierres.
01:22:45 Et ce sont ces mots qui sont très forts.
01:22:47 Il m'a dit "ils sont sans pitié, ils se sont acharnés sur moi, c'était des coups pour tuer".
01:22:52 "Sans pitié", ça veut dire qu'on ne peut pas raisonner les agresseurs.
01:22:56 On ne peut pas leur dire "mais arrêtez, il n'y a pas de pitié".
01:22:59 C'est ça que ça veut dire, "sans pitié".
01:23:01 Comment est-ce qu'il s'en est sorti ?
01:23:02 Écoutez, ça a été extrêmement compliqué.
01:23:05 D'abord, il a perdu une partie de la mémoire à cause de la violence des coups.
01:23:08 Il se souvient qu'il s'est réveillé, qu'il a repris sa voiture et ne sait trop comment,
01:23:13 pour rouler quelques mètres et chercher de l'aide.
01:23:15 Il est à ce moment-là descendu de sa voiture.
01:23:17 Et là, c'est une bande d'enfants de 10 à 13 ans qui ont dépouillé sa voiture,
01:23:20 qui ont volé un de ses téléphones, son portefeuille.
01:23:23 Et lui, finalement, a été recueilli par des voisins.
01:23:26 Et ce sont les images que l'on voit dans la vidéo.
01:23:28 Vous avez un voisin qui est d'ailleurs policier municipal et qui le soigne.
01:23:31 Et un autre qui filme et qui dénonce une situation très vraie.
01:23:34 C'est que ce jour-là, il a fallu attendre plusieurs heures pour qu'il soit secouru,
01:23:38 puisque il y avait plusieurs barrages et que les routes n'étaient pas sécurisées pour les secours.
01:23:43 C'est sauvage.
01:23:45 Agressé et ensuite des enfants de 10 à 13 ans qui vont...
01:23:49 Probablement complices, d'ailleurs.
01:23:51 Probablement complices. Comment va-t-il aujourd'hui ?
01:23:53 Écoutez, il ne va pas très bien.
01:23:55 On ne va pas se le cacher. Il est traumatisé.
01:23:57 Il s'est vu mourir. Ce sont ses maux aussi.
01:24:00 Il dit souffrir d'un enfoncement de la boîte crânienne, d'une fracture du crâne,
01:24:04 d'une perte de l'audition, mais aussi d'un trou dans le bras qui aurait été commis par une barre de fer.
01:24:09 Et il s'est vu attribuer en tout 20 jours d'ITT.
01:24:12 Ça, c'est sur le plan physique.
01:24:13 Ensuite, sur le plan moral, il vit toujours à Mayotte,
01:24:16 mais pour l'instant barricadé derrière sa porte blindée,
01:24:19 avec un gardien pour surveiller sa résidence.
01:24:22 Et il n'a qu'une envie, c'est quitter définitivement Mayotte
01:24:25 pour rentrer en France, se faire soigner, enseigner.
01:24:28 Rentrer en métropole, quoi.
01:24:30 La métropole est plus sûre que Mayotte, mais il craint qu'avec les années et le laxisme migratoire,
01:24:35 qu'un jour, nous connaissions en métropole la même situation qu'à Mayotte.
01:24:38 Ah oui, c'est ce qu'il vous a dit.
01:24:39 Exactement.
01:24:40 Merci beaucoup à Maury Bucot, qui enquête, qui recueille des témoignages.
01:24:46 Merci beaucoup à Maury d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:24:51 Est-ce qu'il faut raboter les aides sociales ?
01:24:54 Vous savez, il faut faire 10 milliards d'euros d'économie minimum.
01:24:57 Minimum, j'allais dire, c'est le minimum syndical, les 10 milliards.
01:25:01 Est-ce qu'il ne faut pas tailler dans le gras, comme on dit vulgairement ?
01:25:05 On va en parler avec Lomiguio tout de suite.
01:25:24 Pour éviter de voir la note de la France dégradée, autant que nos finances,
01:25:28 Bruno Le Maire semble avoir paré au plus urgent en rabotant de 10 milliards les dépenses de l'État,
01:25:35 pour cette année uniquement.
01:25:36 Ça va continuer en 2025.
01:25:38 Vous nous dites, Lomiguio, qu'il y a des dépenses bien plus importantes à revoir.
01:25:42 Oui, en effet, Romain, nous avons 3 000 milliards de dettes,
01:25:45 et pourtant, nous avons toujours un des systèmes d'aide les plus généreux au monde.
01:25:48 On prend d'un côté des sommes folles aux Français qui bossent,
01:25:51 qu'on redistribue de l'autre, parfois sans réel contrôle.
01:25:54 En moyenne, chacun touche en France un peu plus de 12 000 euros d'aide par an
01:25:58 contre 10 000 euros ailleurs en Europe.
01:26:00 Ça engloutit un tiers du PIB des centaines de milliards d'euros par an.
01:26:04 Si on regarde dans le détail, les aides au logement, par exemple,
01:26:07 c'est près de 16 milliards d'euros par an.
01:26:09 Le montant des APL a quadruplé en 40 ans, et pour quel résultat ?
01:26:12 Eh bien, on ne parvient, on n'a jamais eu autant de mal à se loger qu'en ce moment.
01:26:17 Les minima sociaux, dont le RSA, c'est pratiquement 30 milliards
01:26:21 pour une partie de bénéficiaires qu'on n'incite pas suffisamment
01:26:24 à reprendre un emploi alors qu'ils le pourraient.
01:26:26 L'AME, l'Aide médicale d'État, 1,2 milliard d'euros pour 400 000 bénéficiaires,
01:26:32 soit autant par bénéficiaire que quelqu'un qui cotise,
01:26:35 sans là, rien demander en échange.
01:26:37 Les allocations familiales pour les étrangers extra-européens,
01:26:40 c'est encore 1,6 milliard d'euros par an, et on pourrait ainsi continuer les exemples.
01:26:44 Bon, qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
01:26:46 On pourrait d'abord simplement essayer de réduire le nombre d'aides,
01:26:50 voire de les fusionner, et s'assurer surtout qu'elles ne doublonnent pas entre elles.
01:26:54 Le cumul des prestations sociales est trop important en France.
01:26:58 Selon l'IFRAP, un couple sans emploi avec 4 enfants
01:27:01 peut cumuler jusqu'à 3 200 euros d'aides par mois.
01:27:05 C'est 733 euros de plus qu'ailleurs en Europe.
01:27:09 Les aides se comptent par centaines en France,
01:27:11 avec plus d'une trentaine de guichets différents où aller les réclamer,
01:27:14 ce qui au passage d'ailleurs coûte une fortune en gestion.
01:27:17 Simplifier, fusionner les aides, c'était d'ailleurs un projet
01:27:21 d'un certain Emmanuel Macron en 2019, projet qui a été mis sous le tapis pour l'instant.
01:27:26 Vous savez qu'il y a un chiffre qui fait réagir tous les téléspectateurs de CNews
01:27:30 et sur le plateau aussi, 3 200 euros net par mois,
01:27:33 rien qu'en aides en prestations sociales pour un couple avec 4 enfants.
01:27:38 En clair, vous nous dites que les 10 milliards d'euros d'économie,
01:27:40 c'est comme écoper un navire qui prend l'eau avec un dé à coudre.
01:27:43 Exactement, on coupe 10 milliards dans le budget 2024
01:27:46 en demandant aux ministères de faire des efforts,
01:27:48 de privilégier les visioconférences plutôt que les déplacements,
01:27:52 de mettre moins de chauffage, d'éteindre les lumières pour faire des économies d'énergie
01:27:55 quand il n'y a plus personne dans les bureaux, oui on en est là.
01:27:58 Alors qu'en France, on a à côté un énorme trou dans la coque, les dépenses sociales.
01:28:02 Alors bien sûr, c'est parfait d'économiser 5 milliards d'euros de frais de fonctionnement,
01:28:06 mais le vrai problème, ça reste l'explosion des dépenses sociales de la France,
01:28:11 de ses aides, de sa générosité.
01:28:13 En 50 ans, on est passé de 18% du PIB pour l'ensemble des prestations sociales
01:28:17 à près d'un tiers aujourd'hui.
01:28:19 Nous sommes trop généreux alors que nous n'en avons clairement plus les moyens.
01:28:23 Pourtant, notre système d'aide serait bien plus efficace
01:28:29 qu'essayer de colmater ou de faire ces petites économies
01:28:33 et plus efficace que de rationner les stylos dans les ministères.
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01:28:54 Emmanuel Macron a affirmé, je cite, "Je n'ai jamais considéré que le RN ou Reconquête
01:28:59 s'inscrivait dans l'arc républicain."
01:29:01 Ah bon ? Est-ce que ce n'est pas une volte-face du président de la République ?
01:29:04 On verra ça avec Jérôme Béglé, directeur général de la rédaction de Paris Match.
01:29:08 Dans un instant, à tout de suite.
01:29:09 La politique avec vous, Jérôme Béglé, directeur général de la rédaction de Paris Match.
01:29:17 Dans son interview à l'Humanité, Emmanuel Macron a affirmé, je cite,
01:29:21 "Je n'ai jamais considéré que le RN ou Reconquête s'inscrivait dans l'arc républicain."
01:29:26 Jérôme, qu'est-ce qu'il faut penser de cette prise de position ?
01:29:29 Beaucoup de choses.
01:29:30 D'abord, qu'elle contredit son Premier ministre.
01:29:32 Au début du mois, Gabriel Attal avait inclus le RN et plus généralement
01:29:35 toutes les forces représentées à l'Assemblée nationale dans le fameux arc républicain,
01:29:40 expliquant que, derrière ces parties, il y a, je cite le Premier ministre,
01:29:44 "des millions de Français qui ont voté."
01:29:46 Ensuite, est-ce que c'est à l'exécutif, c'est-à-dire aux garants de notre Constitution
01:29:50 et de nos institutions, de décider qui est un opposant acceptable et qui ne l'est pas ?
01:29:55 Ça reviendrait donc à dire que les électeurs qui ont opté pour ces familles politiques
01:29:59 sont des sous-citoyens, que leur vote ne correspond pas aux standards de la démocratie,
01:30:04 qu'en tout cas, ils n'ont pas la même valeur, la même saveur, le même goût que les autres.
01:30:07 Voilà un argument politique, juridique et démocratique qui est quand même bien discutable.
01:30:12 Pour se justifier, le chef de l'État affirme, je le cite encore, que
01:30:16 "l'Assemblée nationale accueille toutes les forces élues par le peuple.
01:30:19 Est-ce que toutes adhèrent à la République et à ses valeurs ? Non.
01:30:23 C'est aussi vrai pour des groupes d'extrême-gauche."
01:30:25 Mais alors, si certaines formations politiques n'adhèrent pas à la République,
01:30:28 il faut tout simplement les interdire, ordonner leur dissolution.
01:30:31 Elles ne devraient pas pouvoir présenter des candidats aux élections.
01:30:34 Et il n'est pas question que des ennemis de la République puissent un jour prétendre arriver à sa tête.
01:30:39 Et puis cette notion de défiance, même à l'égard des forces élues par le peuple,
01:30:44 voilà encore une notion qui ne va pas de soi, c'est même le moins que l'on puisse dire.
01:30:48 Est-ce que c'est une volte-face de la part d'Emmanuel Macron ou une mesure mûrement réfléchie, Jérôme ?
01:30:53 On se demande quelle mouche a piqué le président.
01:30:55 À deux reprises, en août et en novembre dernier, Emmanuel Macron a reçu tous les chefs de parti
01:31:00 lors des fameuses rencontres de Saint-Denis.
01:31:02 Jordan Bardella, qui est donc le président du Rassemblement National,
01:31:05 a aussi été invité à échanger avec le président, entre autres sur les thèmes de la nation,
01:31:09 sur le toilettage de notre Constitution, sur les mesures à prendre pour améliorer la vie quotidienne des Français
01:31:14 ou même pour restaurer l'autorité de l'État.
01:31:16 Et même selon les participants de ces très longues réunions, rappelez-vous, elles avaient duré quasiment une nuit,
01:31:21 Macron avait déployé beaucoup d'énergie, de charme et de conviction, comme il sait le faire,
01:31:27 pour se rallier les bonnes grâces de Bardella.
01:31:29 Si vraiment le RN ne fait pas partie de l'arc républicain, il ne fallait pas le recevoir.
01:31:33 Par quelques bouts qu'on prenne le problème, l'argument dégainé par le président n'est pas probant.
01:31:38 Et son inefficacité politique, en revanche, et électorale, est déjà prouvée.
01:31:42 Cela fait 30 ans que les partis de gouvernement veulent exclure de leur cercle le Rassemblement National
01:31:46 ou avant lui, le Front National.
01:31:48 Et 30 ans qu'élection après élection, celui-ci progresse.
01:31:52 Et rien n'est fait pour que cette irrésistible ascension soit endiguée.
01:31:56 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:31:58 Merci pour votre analyse.
01:32:01 8h10, l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk sera Linda Kebab,
01:32:07 qui est policière, bien sûr, déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP, Police Force Ouvrière.
01:32:13 Linda Kebab, invitée de Sonia Mabrouk, grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:32:17 Tout de suite, le temps, Alexandra Blanc.
01:32:20 Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:32:26 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:32:29 Des nuages ce matin, Alexandra.
01:32:32 Oui, en effet, un temps très nuageux avec donc, Amaury, je vais vous demander juste de vous décaler pendant le bulletin.
01:32:39 Météo, vous étiez en plein dans le cadre.
01:32:41 Allez au programme aujourd'hui, un temps nuageux avec localement quelques flocons de neige actuellement sur les Alpes du Nord ou encore sur le Jura.
01:32:48 À noter également le maintien du vent en Méditerranée.
01:32:51 Oui, toujours du Mistral et de la Tramontane.
01:32:53 Et puis dans l'après-midi, ce sera bel et bien la plus belle journée de la semaine avec au programme un temps lumineux sur les trois quarts du pays.
01:33:00 On retrouve en revanche un temps assez nuageux entre le sud de la Bretagne, les côtes de la Manche ou encore en remontant vers le nord.
01:33:06 Plein soleil dans le sud, maintien du vent également pour le couloir rhodanien.
01:33:10 Les températures extrêmes douceurs ce matin, notamment du côté de Perpignan ou encore de Montpellier avec en moyenne entre 12 et 14 degrés.
01:33:17 8 degrés à Paris, c'est un petit peu plus frais là où le ciel est dégagé, notamment sur l'Auvergne avec localement 4 degrés pour le Puy-en-Velay ou encore 4 degrés à Rodez.
01:33:26 Et dans l'après-midi, les températures vont s'envoler.
01:33:29 Température toujours très douce autour du Golfe du Lion avec 18 degrés à Montpellier ou encore à Perpignan.
01:33:34 Vous aurez 17 degrés sous le soleil de Marseille, 16 degrés pour le Pays Basque et puis la douceur qui se maintient également sur les régions du nord avec 12 degrés à Lille ou encore 13 degrés à Paris.
01:33:44 Nous sommes dans le sud, en moyenne 8 degrés au-dessus des normales de saison.
01:33:48 La suite du programme à partir de demain, changement de décor, un temps beaucoup plus agité qui nous attend avec une nouvelle perturbation qui va arriver mercredi,
01:33:57 qui va donner beaucoup de vent sur les régions du nord.
01:33:59 Et puis jeudi et vendredi, on aura de la pluie, des pluies localement assez soutenues, des orages et des températures qui vont baisser ce week-end.
01:34:07 Mais c'est vrai que ça s'annonce particulièrement agité entre mercredi, jeudi et vendredi avec une situation à surveiller.
01:34:26 C'est nous et les 8 heures, merci d'être avec nous à la Une.
01:34:29 Écoutez bien, les tracteurs sortent à nouveau des exploitations, les agriculteurs mènent des opérations de blocage à 4 jours du Salon de l'agriculture.
01:34:39 Emmanuel Macron et Gabriel Attal reçoivent aujourd'hui la FNSEA.
01:34:42 Et les J.A., les Jeunes Agriculteurs, l'exécutif Jougros nous dira Florian Tardif.
01:34:48 A tout de suite, Florian.
01:34:50 Un individu de 20 ans qui lançait sur Internet des appels à la violence pendant les émeutes de juin dernier, échappe à la prison ferme.
01:34:57 Il a été condamné hier à de la prison avec sursis et à des TIG, des travaux d'intérêt général.
01:35:02 L'homme est centrafricain, il était en attente d'un titre de séjour car il veut travailler en France.
01:35:07 Maxime Legay va nous raconter son histoire.
01:35:11 Le Salon de l'agriculture va ouvrir ses portes samedi à Paris.
01:35:14 Emmanuel Macron reçoit la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs aujourd'hui, tout comme Gabriel Attal qui va les recevoir également.
01:35:20 Le Premier ministre fera ensuite des annonces en leur faveur, en la faveur des agriculteurs et du monde agricole.
01:35:26 Ce sera demain, Chana.
01:35:27 Et en attendant, la colère ne retombe pas.
01:35:29 Plusieurs actions ont été menées hier à travers le pays, notamment dans le Sud-Ouest.
01:35:34 Voyez ce reportage de Jean-Luc Thomas et Hervé Grandchamp avec le récit d'Isabelle Piboulot.
01:35:39 Devant le centre des finances publiques de l'île Jourdain, la bétonnière tourne à plein régime.
01:35:44 Insatisfait des premières mesures annoncées par l'exécutif, des membres des Jeunes Agriculteurs d'Ugers et de la FDSEA se sont réunis pour mûrer l'entrée du bâtiment.
01:35:53 On n'a plus rien à perdre, du coup on cible l'État.
01:35:56 On va faire les actions jusqu'à vendredi, la veille du Salon de l'agriculture.
01:35:59 On sera samedi matin au Salon de l'agriculture pour accueillir le président.
01:36:02 Et l'accueil s'annonce particulier.
01:36:04 Nous allons les bloquer, on discute avec eux devant le Salon de l'agriculture mais pas à l'intérieur.
01:36:07 Autre action coup de poing pour protester contre l'inaction du gouvernement.
01:36:11 A la tombée de la nuit, des pneus, de la paille et du fumier ont été déposés à l'entrée de la National 124 qui relie Hoche à Toulouse.
01:36:19 Les annonces tomberont au Salon, les annonces tomberont au Salon.
01:36:22 Le Salon arrive, nous on maintient la pression.
01:36:24 On attend des choses et il en manque. Il faut vraiment qu'ils mettent les bouchées doubles.
01:36:28 Car le monde agricole ne se contentera pas de demi-mesures.
01:36:31 Il y en a assez, les hommes politiques qui nous fassent des promesses au Salon ou même quand ils descendent,
01:36:37 ils nous entendent, "ah oui, oui, on vous entend, on vient".
01:36:39 Mais on n'a pas de retour, donc voilà, on veut des retours.
01:36:43 Certains agriculteurs ont prévu de rejoindre la capitale à l'occasion du Salon de l'agriculture,
01:36:49 une 60e édition qui promet d'être électrique.
01:36:53 Florian Tardif avec nous. Florian, le gouvernement craint une résurgence du mouvement agricole.
01:36:59 Oui, on le voit très clairement, les agriculteurs maintiennent la pression, voire l'accentuent.
01:37:03 À quelques jours du Salon de l'agriculture, la preuve en image, avec ces différentes opérations
01:37:07 qui se sont tenues hier, donc à la fois dans le sud et dans le nord du pays,
01:37:10 conscients que le risque de restructuration du mouvement est bien réel,
01:37:15 le gouvernement tente de maintenir le contact avec les agriculteurs, notamment les syndicats.
01:37:20 Gabriel Attal reçoit le patron de la FNSEA et des jeunes agriculteurs ce matin.
01:37:24 Ils seront ensuite reçus par Emmanuel Macron.
01:37:26 Et le Premier ministre tiendra même une conférence de presse demain
01:37:30 pour une quatrième série peut-être d'annonces, preuve s'il en fallait une supplémentaire,
01:37:35 effectivement Romain, que l'exécutif redoute une résurgence de la mobilisation
01:37:40 à quelques jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture, où Emmanuel Macron sera présent notamment.
01:37:44 Merci beaucoup Florian. Cette histoire qu'on vous raconte ce matin dans la matinale de CNews,
01:37:49 un jeune centrafricain de 20 ans qui avait incité sur les réseaux sociaux
01:37:54 à commettre des émeutes, à participer aux émeutes et à être violent envers les policiers à Brest en juin dernier,
01:38:00 a été jugé hier. Il échappe à la prison ferme que réclamait pourtant la procureure.
01:38:04 Il a été jugé hier, Maxime Legay, il a écopé seulement de prison avec sursis et de TIG,
01:38:11 de travaux d'intérêt général. Dites-nous tout.
01:38:13 Oui c'est bien cela Romain. Le jeune homme en question est présenté par les policiers
01:38:17 comme un influenceur TikTok. Il est suivi par près de 53 000 abonnés.
01:38:22 Il a été condamné hier à 12 mois de prison avec sursis probatoires,
01:38:27 assorti de 240 heures de travail d'intérêt général.
01:38:31 L'individu en question avait appelé à s'en prendre violemment aux forces de police sur le réseau Snapchat.
01:38:38 C'était le 29 juin 2023. Il est également soupçonné par les policiers d'avoir coordonné les émeutiers de Brest.
01:38:46 S'agissant de son profil, vous l'avez dit Romain, il est de l'individu et de nationalité centrafricaine.
01:38:51 Le jeune homme est arrivé sur le territoire français à l'âge de 9 ans.
01:38:55 Il était inconnu des services de police mais il était dans l'attente d'un titre de séjour.
01:39:01 Voici ce que lui a répondu le président du tribunal concernant l'éventuelle obtention de ce titre de séjour.
01:39:07 Avec une condamnation judiciaire, ça va être compliqué. Vous avez craché dans la soupe.
01:39:13 Voilà, c'est ce qu'a dit le président du tribunal, qui n'a pas complètement tort j'allais dire.
01:39:19 Il est 20 ans, il demande un titre de séjour pour rester en France.
01:39:23 Donc visiblement, il se plaît en France. Et on le comprend.
01:39:27 Mais on ne peut pas chercher à demander aux autorités françaises un titre de séjour pour rester en France.
01:39:32 Et de l'autre côté, appeler aux émeutes en appelant à taper sur les policiers.
01:39:35 Il y a quelque chose qui est incohérent. C'est soit l'un, soit l'autre. Il faut choisir.
01:39:40 Merci beaucoup Maxime Le Gaye.
01:39:41 Oui, vous vouliez rajouter ?
01:39:42 Il était inconnu des services de police, mais manifestement connu sur les réseaux puisqu'il a un large public.
01:39:46 Et effectivement, cela pose question aussi.
01:39:48 Merci Maxime. En pleine période de vacances scolaires, les touristes sont privés de Tour Eiffel.
01:39:52 Elle était fermée hier à cause d'une grève du personnel qui dénonce une mauvaise gestion financière de la mairie de Paris.
01:39:57 La mairie de Paris qui gère mal.
01:39:59 Oui, l'Assemblée Générale doit se tenir dans la matinée pour décider de la suite du mouvement.
01:40:04 En attendant, cette grève fait de nombreux déçus, comme nous l'explique Audrey Bertheau.
01:40:08 Des touristes déçus devant une Tour Eiffel inaccessible ce lundi.
01:40:13 A quelques mois seulement des Jeux Olympiques de Paris et en pleine période de vacances scolaires,
01:40:18 la Tour Eiffel est restée fermée en raison d'une grève reconductible.
01:40:22 Un coup dur pour les visiteurs, parfois venus de très loin.
01:40:26 Ce n'est pas la première fois que nous venons ici. Nous étions là pour notre lune de miel.
01:40:32 Et l'idée c'était de revenir en France 15 ans plus tard avec nos enfants.
01:40:35 Et nous ne pouvons pas venir aujourd'hui. Donc c'est vraiment décevant.
01:40:41 C'est fermé au public parce qu'ils disent qu'ils sont en grève.
01:40:44 C'est dommage parce qu'on vient juste pour trois jours et on ne va pas pouvoir y aller.
01:40:49 En cause, une grève des salariés qui dénoncent une mauvaise gestion financière du monument par la municipalité.
01:40:57 Dans leurs revendications, CGT et FO demandent à la Ville d'être raisonnable au niveau de ses exigences financières.
01:41:04 C'est une vieille dame qui a 135 ans. Elle a besoin de passer à une vitesse supérieure en termes d'entretien.
01:41:11 Nous ne pensons pas que c'est le moment d'avoir une gestion financière.
01:41:18 La Tour Eiffel accueille près de 7 millions de visiteurs chaque année.
01:41:21 Ce qui en fait le monument payant le plus visité au monde.
01:41:25 Et écoutez ce qu'a dit l'adjoint écologiste Dany Dalgaux en charge du tourisme.
01:41:31 Il est en charge du tourisme à Paris quand on l'interroge sur les pickpockets et notamment les vols commis par des adolescentes,
01:41:37 souvent des pays de l'Est, avec de fausses pétitions.
01:41:40 Voici ce qu'il répond aujourd'hui en France.
01:41:42 "Ça fait quasiment partie du paysage.
01:41:44 Si vous arrivez au pied de la Tour Eiffel et que vous n'avez pas un joueur de bonne taux et un vendeur à la sauvette,
01:41:48 il vous manque quelque chose."
01:41:50 C'est-à-dire que pour lui, ça fait partie du folklore.
01:41:52 J'allais dire, on comprend beaucoup de choses quand on lit ça.
01:41:55 8h06 dans un instant, la grande interview.
01:41:57 A tout de suite.
01:41:58 C News, il est 8h12.
01:42:02 Bienvenue à tous.
01:42:03 Merci d'être avec nous.
01:42:04 Tout de suite, c'est la grande interview.
01:42:06 Sonia Mabrouk reçoit Linda Kebab, qui est la déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO.
01:42:12 Bienvenue et bonjour Linda Kebab.
01:42:16 Bonjour.
01:42:17 Et merci de votre présence.
01:42:18 C'est votre grande interview ce matin sur C News Européen.
01:42:21 Vous êtes policière, vous êtes la secrétaire nationale du syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière.
01:42:25 Vous êtes l'auteur du livre également "Gardienne de la paix et de la révolte".
01:42:29 On a appris ce matin, Linda Kebab, qu'un individu, un centrafricain, une sorte d'influenceur,
01:42:35 qui avait incité aux émeutes et aux violences contre les policiers dans la ville de Brest,
01:42:39 avait échappé à la prison ferme.
01:42:41 Il a été jugé, il a été coupé d'une peine de prison avec du sursis et puis quelques heures d'intérêt général.
01:42:47 Comment vous réagissez à une telle information ce matin ?
01:42:50 Vous avez posé le contexte.
01:42:52 Il ne s'agit pas de l'erreur d'un ado de 12 ans mal cadré.
01:42:56 Non, il s'agit d'une personnalité.
01:42:58 C'est l'enquête et le procès qui l'ont démontré.
01:43:00 Une personnalité qui a connu la guerre dans sa jeunesse puisqu'il vient de Centrafrique.
01:43:04 Une personne qui a été accueillie en France.
01:43:06 Et une personne qui découvre sur le territoire français toute la chance qui lui est donnée.
01:43:10 Et qui a, en guise de remerciement, ces propos juste inacceptables.
01:43:14 Parce que quand on dit qu'il faut faire du sale aux policiers, on ne parle pas de vol de canette.
01:43:18 Comme on peut parfois le lire ou l'entendre de la part de certaines personnes
01:43:21 qui dénient l'existence de ces émeutes l'été dernier.
01:43:24 On ne parle pas de vol de canette, on parle de faire du sale.
01:43:26 C'est-à-dire qu'on parle d'agresser, voire plus, des forces de l'ordre.
01:43:29 De piller, de détruire le pays dans lequel on réside.
01:43:33 Une policière républicaine ne devrait pas dire ça, mais je vais me permettre.
01:43:36 Le monde est vaste.
01:43:37 Si les institutions françaises ne lui conviennent pas, il peut partir.
01:43:41 Il peut partir, quitter la France.
01:43:43 Oui, bien sûr.
01:43:44 Mais attaquer les policiers, c'est qu'on n'aime pas le pays dans lequel forcément...
01:43:48 Bien sûr, on a le droit de ne pas aimer un territoire donné ou ses habitants.
01:43:51 Libre à chacun de résider là où il le souhaite.
01:43:53 Mais dans ces cas-là, il faut avoir de la cohérence entre son propos et ses actes.
01:43:56 Et en même temps, de demander un titre de séjour, puisque visiblement, ce sont les velléités de ce monsieur.
01:44:00 Ça n'a pas de sens.
01:44:01 Et puis en plus, quand on voit la décision de justice, une peine avec sursis et des travaux d'intérêt.
01:44:06 Je m'inquiète un petit peu.
01:44:08 Parce que comme je vous l'ai dit, ce n'est pas un appel à voler des canettes de soda.
01:44:12 D'autant plus qu'il semblerait que le président, en tout cas le juge qui a traité cette affaire,
01:44:17 lui a dit qu'il aurait des difficultés à obtenir son titre de séjour.
01:44:21 Alors personnellement, j'en doute.
01:44:23 Parce qu'on voit des auteurs parfois de violences conjugales condamnées qui obtiennent malgré tout leur titre de séjour.
01:44:27 Mais accessoirement, j'ai envie de me dire, mais pourquoi est-ce que dans ces cas-là,
01:44:30 alors que visiblement le juge prend la mesure des propos qui ont été tenus et leur gravité,
01:44:35 pourquoi une peine avec sursis ?
01:44:36 Est-ce que finalement, la justice elle-même ne souffre pas d'une difficulté
01:44:40 de pouvoir faire condamner fermement des gens ?
01:44:42 Parce qu'encore une fois, on a toujours des circulaires qui encouragent les juges
01:44:46 à ne prononcer qu'en fonction des capacités hôtelières des établissements pénitentiaires.
01:44:49 C'est très important ce que vous dites, parce qu'en l'espace de quelques semaines,
01:44:52 l'Inde a évoqué sur nos antennes l'attaque d'un policier dans un commissariat à La Rochelle.
01:44:57 Attaque avec un couteau.
01:44:59 L'agression d'une femme, cette fois-ci, c'était la compagne d'un policier
01:45:01 qui a été reconnu dans le RER A en gare de Marne-la-Vallée,
01:45:04 qui a été violemment agressé par quatre jeunes femmes des pays de l'Est.
01:45:07 Comment vous analysez de tels faits qui s'accumulent ?
01:45:10 C'est un espace-temps qui est extrêmement court.
01:45:12 Écoutez, on a conscience dans notre profession de l'exposition à notre intégrité
01:45:17 qui est mise en danger lorsque l'on exerce.
01:45:20 On en a aussi conscience, on n'est pas naïf en dehors de notre service.
01:45:23 Mais nous avons aussi conscience, particulièrement depuis une quinzaine d'années,
01:45:27 depuis que finalement le policier, on lui aurait retiré un petit peu cette notabilité,
01:45:30 vous savez, cet acteur de la cité, au sein de notre société française,
01:45:35 des risques encourus par les conjoints, les enfants et les familles de manière générale.
01:45:39 On l'a vu lorsqu'il y a eu des grosses crises sociales
01:45:42 où des policiers étaient suivis jusqu'à leur domicile et leurs conjoints et enfants menacés.
01:45:47 Malheureusement, cette hausse, elle ne trouve pas de réponse
01:45:49 parce qu'on constate de plus en plus que ce sont des jeunes délinquants ou criminels
01:45:53 qui s'en prennent à des forces de l'ordre ou à leur famille.
01:45:55 Néanmoins, ce parcours délinquant, très très jeune, très juvénile,
01:45:58 n'est pas arrêté par les institutions et notamment les institutions de justice,
01:46:01 encore une fois, probablement par manque de moyens,
01:46:03 par manque de formation, d'anticipation, je ne sais pas.
01:46:05 Je pense que c'est un vrai sujet d'État.
01:46:07 - Moyen, anticipation, vous imitez aussi de l'idéologie de la part de certains,
01:46:10 je dis bien certains, il ne s'agit pas d'essentialisés magistrats aussi,
01:46:13 qui ne prennent pas peut-être conscience de la gravité des actes
01:46:16 envers des policiers et de leur entourage familial.
01:46:19 - Oui, bien sûr, il y a évidemment des magistrats qui adhèrent pleinement à la harangue de Baudot,
01:46:23 vous savez, un de ces grandes figures éminentes du syndicat de la magistrature
01:46:27 qui disait qu'il fallait toujours prendre parti pour le voleur que pour le policier.
01:46:31 Et puis, accessoirement, des personnes qui sous-estiment finalement
01:46:34 les faits dès lors qu'ils touchent des forces de l'ordre,
01:46:37 ou même le qui-dame lambda, et qui bizarrement rencontrent des sanctions beaucoup plus fermes
01:46:40 lorsque ce sont les magistrats qui sont outragés.
01:46:42 Comme quoi, quand on veut, on peut.
01:46:44 - Quand on veut, on peut.
01:46:45 Et là, dans le cadre de ce procès-là, il y a une attente énorme.
01:46:48 Là, on parle du procès du meurtrier présumé d'Éric Masson.
01:46:51 L'individu est soupçonné d'avoir abattu, abattu, le 5 mai 2021, ce policier
01:46:55 lors d'une opération sur un point de deal à Avignon.
01:46:58 Le dossier est très lourd, vous le savez, Linda Kepa.
01:47:00 Le suspect nie toujours les faits.
01:47:01 Tout d'abord, moi, je voudrais rappeler qu'il y a eu un traumatisme profond,
01:47:04 véritablement, pour les policiers et au-delà.
01:47:06 Ce policier ne faisait que son travail sur un point de deal.
01:47:09 Comment vous le vivez en tant que policière, ce procès qui s'est ouvert hier ?
01:47:13 - C'est en regardant à nouveau cette photo d'Éric Masson
01:47:16 que vous avez la bonté et la décence d'afficher.
01:47:19 On se rend compte que...
01:47:21 Enfin, on est encore un peu traumatisés, j'ai envie de dire,
01:47:23 parce que lorsque l'on apprend finalement ces faits,
01:47:26 on a tous été dans le déni.
01:47:27 Je veux dire, on a appris rapidement les faits,
01:47:29 mais on n'y a pas cru.
01:47:30 Dans les rangs policiers, même les représentants du personnel,
01:47:33 on n'y a pas cru, parce que souvent, dans l'imaginaire,
01:47:35 on imagine que les policiers sont en danger
01:47:38 lorsqu'ils vont, par exemple, sur une prise d'otage,
01:47:40 lorsqu'ils font partie des forces d'intervention.
01:47:42 En réalité, c'est souvent la police du quotidien
01:47:44 qui est confrontée au risque de blessures graves et de morts.
01:47:47 Vous savez, on est au cœur de la cité des papes,
01:47:49 dans une ville moyenne qui n'est pas, disons les choses,
01:47:52 la plus criminogène, même si elle rencontre de grandes difficultés,
01:47:54 mais la plus criminogène au monde.
01:47:56 Des policiers qui sont appelés initialement sur un simple différend
01:47:59 qu'ils ne constatent pas en arrivant et pour lequel, du coup,
01:48:01 étant sur place, ils voient finalement qu'il y a un point de stupe
01:48:04 comme il y en a des dizaines de milliers d'autres en France.
01:48:06 Ils font un contrôle très lambda et l'un d'eux est abattu,
01:48:09 je suis désolée, comme un chien, par une arme de guerre,
01:48:12 comme un chien.
01:48:13 Par un homme qui avait été multi-condamné,
01:48:15 qui n'a pas saisi la chance qu'il avait d'avoir eu face à lui
01:48:20 une justice qui finalement a été très clémente
01:48:22 et qui a décidé non plus d'être un délinquant,
01:48:24 mais un criminel.
01:48:26 Évidemment, nous sommes profondément affectés
01:48:28 parce qu'on a tous, policiers, commencé, comme ça,
01:48:30 sur la voie publique, à exercer des missions de contrôle
01:48:34 sur du trafic de stupes suite à des différends
01:48:36 et à tout moment, on sait que ça peut nous arriver.
01:48:38 C'est arrivé à Éric Masson, un policier décrit comme intègre,
01:48:41 loyal, courageux, un père de deux filles qui aujourd'hui sont orphelines,
01:48:46 orphelines tout simplement parce que leur père a simplement fait son métier.
01:48:49 En France, en 2021, je rappelle juste que nous sommes un pays qui est pacifié.
01:48:52 Nous ne sommes pas dans les favelas d'Amérique du Sud.
01:48:54 Nous sommes en France, au cœur de la cité des papes,
01:48:56 dans un quartier historique et ce policier a été abattu.
01:48:59 Vous dites "nous sommes en France" et vous faites une comparaison avec notre pays.
01:49:02 Au moment où vous parliez, Linda Kebab, cela me rappelle ce qu'avait dit la mère
01:49:05 de la jeune Sokhaina, cette jeune fille qui a été abattue chez elle à Marseille.
01:49:09 La mère avait eu cette phrase très forte,
01:49:11 "mais nous ne sommes pas en Colombie, nous sommes en France".
01:49:14 Et ça s'est passé sur le sol français.
01:49:16 Est-ce que le suspect, là je parle du procès du meurtrier
01:49:19 et présumé d'Éric Masson, peut garder cette ligne de défense
01:49:21 Linda Kebab ?
01:49:23 Je vous pose comment vous le ressentez.
01:49:25 Il affirme qu'il n'était pas sur les lieux d'effet,
01:49:27 malgré des détails techniques quand même assez forts.
01:49:30 Il affirme qu'il ne savait pas qu'Éric Masson était policier.
01:49:33 Je le précise, et pardon de rentrer dans ces détails,
01:49:36 qu'un brassard de police a été trouvé à côté du corps du policier.
01:49:39 Et tout le monde sait que la peine ne sera pas la même
01:49:42 s'il savait qu'il était policier ou pas,
01:49:44 même si on parle de la mort d'un homme, quoi qu'il arrive.
01:49:46 Oui, bien sûr. Alors que vaut la parole de cet individu ?
01:49:49 Je vous l'ai dit il y a quelques secondes,
01:49:51 19 ans, multi-connu des services de police et de justice,
01:49:54 multi-condamné, multi-chance de s'en sortir
01:49:57 et de faire amende honorable, et finalement,
01:49:59 dealer à 19 ans qui a décidé de basculer
01:50:02 dans la criminalité la plus mortifère qui soit.
01:50:05 Vous l'avez dit, un brassard a été retrouvé près du corps d'Éric.
01:50:08 L'acheteuse de ce produit stupéfiant,
01:50:11 qui est à l'origine du contrôle de nos collègues,
01:50:13 a fini par le reconnaître que Éric avait bien son brassard
01:50:16 visible dans la main, et donc du coup,
01:50:19 elle savait qu'elle avait affaire à des policiers.
01:50:21 Lorsque ces deux policiers ont été abordés par les deux dealers
01:50:23 dont fait partie le meurtrier, là, Éric, tout de suite,
01:50:26 dit qu'il était policier, puisque à ce moment-là,
01:50:29 il estime pouvoir interpeller, étant en flagrant délit,
01:50:32 les dealers qu'il avait quelques secondes avant,
01:50:35 quelques minutes avant, identifiés comme étant ceux de la transaction.
01:50:38 Lorsque, parce qu'on parle beaucoup d'Éric,
01:50:40 on oublie aussi Romain, qui a été blessé,
01:50:43 qui a été victime d'une tentative de meurtre,
01:50:46 puisque c'est important de le préciser pour ceux
01:50:48 qui trouveront encore des excuses vis-à-vis de l'auteur,
01:50:50 c'est que là où l'auteur dit qu'il ne savait pas
01:50:52 qu'il avait affaire à un policier,
01:50:54 lorsqu'il tue notre collègue Éric,
01:50:56 Romain continue de crier "police, police",
01:50:59 et malgré tout, il fait l'objet de tir.
01:51:01 - Ça m'interpelle ce que vous avez dit tout à l'heure.
01:51:03 Vous avez dit que vaut la parole de cet individu
01:51:06 qui a été à de multiples reprises condamné,
01:51:08 mais au cours du procès, ça va être sa parole
01:51:10 contre la parole de vos collègues.
01:51:12 - Et malheureusement, vous savez,
01:51:14 on a décliné progressivement, j'observe ça
01:51:16 depuis à peu près une douzaine d'années,
01:51:18 où la parole du policier ne vaut plus grand-chose,
01:51:20 malheureusement, vis-à-vis de certains parquets.
01:51:22 Autrefois, la parole du policier,
01:51:24 elle était déclinée à travers les procès verbaux,
01:51:26 notamment ceux que l'on rédige.
01:51:28 Je rappelle qu'un faux nous rend passibles
01:51:30 de la cour d'assises, c'est dire la valeur
01:51:32 d'un procès verbal rédigé par un policier,
01:51:34 eh bien aujourd'hui, quand on interpelle quelqu'un,
01:51:36 lorsque même nous sommes victimes, policiers,
01:51:38 d'un outrage, d'une rébellion, des violences
01:51:40 à notre égard, eh bien de plus en plus,
01:51:42 les parquets, depuis une douzaine d'années,
01:51:44 exigent des confrontations entre l'auteur et le policier.
01:51:46 C'est-à-dire qu'on se retrouve devant l'enquêteur
01:51:48 dans une confrontation en tenue,
01:51:50 à devoir tenter de convaincre un procureur
01:51:52 que nous ne sommes pas des menteurs.
01:51:54 - Vous devez vous justifier davantage
01:51:56 depuis une douzaine d'années ?
01:51:58 - Oui, bien sûr. Moi, j'ai refusé, pour ma part,
01:52:00 sur la voie publique, j'ai toujours refusé
01:52:02 les confrontations avec les auteurs.
01:52:04 Lorsque j'étais au commissariat de Créteil,
01:52:06 en disant "mais moi, ma parole, elle est dans un procès verbal
01:52:08 avec un agent de police judiciaire, je n'ai pas de raison
01:52:10 de me confronter, enfin, en tout cas, que ma parole
01:52:12 soit confrontée à celle d'un auteur, quand bien même
01:52:14 il a une ligne de défense mensongère".
01:52:16 Après, charge au magistrat d'aller jusqu'au bout.
01:52:18 Néanmoins, sur cette affaire-là, on a quand même
01:52:20 une ordonnance, enfin, mise en accusation
01:52:22 qui est claire, qui dit que cet homme
01:52:24 ne pouvait pas ignorer la fonction
01:52:26 de policier d'Éric et de Romain.
01:52:28 - La justice sera faite si ?
01:52:30 Quelle peine ? Quel verdict ?
01:52:32 - Eh bien, vous savez, cette affaire
01:52:34 a ébranlé les rangs policiers.
01:52:36 Nous avions, moins de deux semaines après,
01:52:38 organisé une manifestation au pied de l'Assemblée nationale.
01:52:40 - Avec des mots qui ont été aussi prononcés
01:52:42 contre vous par certains politiciens.
01:52:44 - Oui, bien sûr.
01:52:46 - Je le rappelle à nos auditeurs et téléspectateurs,
01:52:48 faccieux.
01:52:50 - Bien sûr, et je vais y venir avec grand plaisir.
01:52:52 Et à ce moment-là, nous avions dit aux gardes d'Essoe,
01:52:54 au président de la République, au Premier ministre,
01:52:56 nous leur avions dit "nous attendons, pour les meurtriers
01:52:58 de policiers, des peines,
01:53:00 perpétuitées, avec des peines incompréhensibles de 30 ans".
01:53:02 - Une promesse vous a été faite ? Un engagement a été pris ?
01:53:04 - Une promesse avait été faite. Alors, même si le code pénal
01:53:06 prévoit que déjà, les 30 ans
01:53:08 de sûreté soient garantis
01:53:10 quand il s'agit de la mort d'un policier,
01:53:12 22 ans pour le quidam lambda,
01:53:14 malgré tout,
01:53:16 les gardes d'Essoe nous avaient dit "c'est une promesse,
01:53:18 une véritable promesse". Eh bien, nous allons voir
01:53:20 si cette promesse sera tenue. C'est un engagement
01:53:22 du garde d'Essoe, mais également de l'ensemble
01:53:24 des autorités politiques
01:53:26 qui sont à la tête de ce pays. Nous verrons
01:53:28 si le 19, finalement,
01:53:30 le 19 février, donc date du verdict, eh bien, cette parole sera tenue.
01:53:32 Et donc, cette manifestation,
01:53:34 pour répondre à votre question, elle avait
01:53:36 fait l'objet, finalement,
01:53:38 de la venue d'un tas de partis.
01:53:40 De l'Europe Écologie-Les Verts,
01:53:42 les communistes, la majorité présidentielle,
01:53:44 les républicains, l'ERN, tout le monde était
01:53:46 présent, sauf un parti,
01:53:48 la France Insoumise. Pourquoi ?
01:53:50 Parce qu'à l'époque, ce parti,
01:53:52 par la voix, notamment, de son
01:53:54 ex-futur candidat à la présidentielle en 2022,
01:53:56 M. Mélenchon, mais également d'autres
01:53:58 députés de cette famille politique,
01:54:00 avaient traité notre manifestation de
01:54:02 factieuse. Qu'est-ce qu'il y a de factieux
01:54:04 à venir aux pieds de l'Assemblée nationale
01:54:06 pour appeler à l'aide les députés, c'est-à-dire la reconnaissance
01:54:08 ô combien forte du rôle
01:54:10 du législateur dans la défense
01:54:12 des policiers. Nul
01:54:14 ne remettrait en question l'action
01:54:16 des agriculteurs ces derniers jours, ces dernières
01:54:18 semaines, et la légitimité de leur action
01:54:20 vis-à-vis du législateur, qui demande,
01:54:22 des agriculteurs qui demandent de nouvelles normes
01:54:24 pour la survie de leur métier,
01:54:26 dont dépend notre survie alimentaire.
01:54:28 Eh bien, la survie de notre métier
01:54:30 à nous, policiers, c'est votre intégrité
01:54:32 physique, évidemment, et c'est la survie
01:54:34 sécuritaire de notre population. Et quand nous demandons
01:54:36 des mesures au législateur pour
01:54:38 protéger les policiers qui, déjà,
01:54:40 officient et exercent
01:54:42 et exposent leur intégrité physique.
01:54:44 H24, il n'est pas non-républicain
01:54:46 et il n'est pas factieux d'exiger du même
01:54:48 législateur qu'il puisse nous apporter
01:54:50 des garanties, faire en sorte que l'on puisse
01:54:52 apporter une sorte de choc carcéral
01:54:54 auprès de tous ceux qui sont susceptibles d'attenter
01:54:56 à nos vies. Il n'y a rien de factieux.
01:54:58 Et pourtant, ce parti politique qui est très électoralement,
01:55:00 de manière très calculée,
01:55:02 aujourd'hui, encourage à juste
01:55:04 titre les actions des agriculteurs,
01:55:06 tout en traitant de factieux les mêmes
01:55:08 actions des policiers, qui n'avaient pas d'autre
01:55:10 vélité qu'à assurer une prestation de sécurité
01:55:12 à la population, comme les agriculteurs
01:55:14 souhaitent une prestation alimentaire
01:55:16 à l'égard de la population française.
01:55:18 - A la fois, votre colère est mêlée d'émotion, évidemment, parce que ce procès
01:55:20 a une charge émotionnelle extrêmement lourde.
01:55:22 Vous avez dit "choc carcéral".
01:55:24 Là, nous sommes dans un cas extrêmement grave.
01:55:26 Il y a aussi, évidemment,
01:55:28 les agressions quotidiennes,
01:55:30 les cambriolages, les vols, et c'est une information
01:55:32 européenne, une très nette augmentation
01:55:34 de cette délinquance en tous genres.
01:55:36 Alors, Europe 1 a eu accès à un bilan,
01:55:38 c'est très précis, de la sécurité publique
01:55:40 en zone police sur l'année 2023.
01:55:42 C'est édifiant, surtout pour les petites et moyennes
01:55:44 villes. Ce n'est pas une surprise,
01:55:46 et encore moins pour vous, Linda Kebab.
01:55:48 Est-ce que cette hyper-violence
01:55:50 finalement généralisée, est-ce que c'est encore au niveau
01:55:52 des forces de l'ordre ?
01:55:54 Vous savez, ça fait quelques années
01:55:56 qu'on a observé finalement cette délinquance itinérante.
01:55:58 Pour plusieurs raisons. La première,
01:56:00 c'est que les grandes villes profitent
01:56:02 de plus en plus, finalement, de plans de charges, de recrutements
01:56:04 au sein de la police. Je parle des zones police, pas
01:56:06 gendarmerie, et donc, du coup, d'une présence policière
01:56:08 qui peut-être peut décourager
01:56:10 les auteurs de violences
01:56:12 ou de délinquances acquisitives, et qui du coup
01:56:14 vont aller s'éparpiller. La deuxième chose, c'est
01:56:16 tout simplement les mouvements urbains.
01:56:18 De plus en plus, on l'a constaté,
01:56:20 c'est qu'au profit des grandes villes,
01:56:22 ce sont les moyennes villes qui se retrouvent notamment desservies
01:56:24 par les LGV, les TGV, qui ont été
01:56:26 frappées. Je pense notamment à Nantes,
01:56:28 Angers, Bordeaux,
01:56:30 etc. Il y a évidemment
01:56:32 l'action de police dans certaines villes. Vous savez, Bordeaux, il y a
01:56:34 quelques années, souffrait très fortement
01:56:36 du fléau des MENA,
01:56:38 des vols avec violence,
01:56:40 notamment dans les transports et dans l'hyper-centre.
01:56:42 Et puis, écoutez,
01:56:44 il y a eu une décision à l'époque du directeur
01:56:46 de sécurité publique de
01:56:48 renforcer les services d'enquête
01:56:50 au sein du commissariat de Bordeaux, qui
01:56:52 ont permis d'éclater ces groupes
01:56:54 de MENA extrêmement violents. Mais ces
01:56:56 gens-là, ces auteurs, sont dispersés
01:56:58 aujourd'hui et ils sont
01:57:00 aujourd'hui à Agen, Toulouse, etc.
01:57:02 Et donc, évidemment, cette hausse, nous,
01:57:04 on l'attendait, on l'avait
01:57:06 anticipée il y a quelques années. Je me souviens
01:57:08 de la parole du ministre de l'Intérieur il y a
01:57:10 pas deux ans, trois ans, grand max,
01:57:12 qui se félicitait de la baisse de la délinquance
01:57:14 généralisée en France, sauf que ce qui
01:57:16 intéresse nos concitoyens et les téléspectateurs
01:57:18 et les auditeurs, ce n'est pas de
01:57:20 savoir qu'ils risquent moins de se faire
01:57:22 escroquer leur carte bleue
01:57:24 pour lesquelles il y a toujours une assurance. Non.
01:57:26 C'est de savoir que leur enfant puisse être
01:57:28 agressé dans les transports,
01:57:30 leur fille violée, eux,
01:57:32 saucissonné à leur domicile. Bref, c'est leur intégrité
01:57:34 physique qui importe. Et ce que l'on observe
01:57:36 au détriment, malgré tout, et j'ai
01:57:38 eu des mots parfois avec certains sociologues qui refusaient
01:57:40 de le reconnaître, or, les chiffres le disent
01:57:42 et le confirment,
01:57:44 il y a une hausse sans précédent
01:57:46 des tentatives d'homicide et des homicides en France.
01:57:48 Des tentatives d'homicide et des homicides,
01:57:50 Madame, vous vous rendez compte. On a passé
01:57:52 la barre des mille victimes
01:57:54 en 2023. C'est énorme.
01:57:56 Je voudrais conclure avec vous, Linda Kepaf, c'est important,
01:57:58 sur ce qui s'est passé hier, la demande d'expulsion de Gérald Darmanin,
01:58:00 en quelques mots, à l'encontre de cet imam
01:58:02 du Gard, ressortissant tunisien, qui a affirmé
01:58:04 que le drapeau français était un
01:58:06 drapeau satanique et n'a aucune valeur auprès
01:58:08 d'Allah. Cet individu a affirmé, finalement, que c'était
01:58:10 un lapsus. Alors, beaucoup de questions
01:58:12 qu'offrent ces individus sur notre salle, mais surtout
01:58:14 ce sondage. C'est ça
01:58:16 pour CNews. Alors, la question est claire
01:58:18 et directe. Faut-il expulser de France,
01:58:20 sans recours possible, les imams
01:58:22 étrangers qui tiennent des prêches anti-français ?
01:58:24 C'est le cas de celui-ci.
01:58:26 Sans appel, 92 %.
01:58:28 Oui, toute la question, évidemment, c'est
01:58:30 l'application de ces expulsions.
01:58:32 Oui, et les heures qui ont suivi
01:58:34 le tweet de M. Darmanin,
01:58:36 le parquet de Nîmes a décidé d'ouvrir
01:58:38 une enquête pour apologie du terrorisme.
01:58:40 Donc, on verra ce que ça donnera. Je vais être très factuel,
01:58:42 Mme Mabrouk, il ne pourra pas être expulsé.
01:58:44 Parce qu'à la différence de l'affaire avec M.
01:58:46 Ykwisen, en effet, au début, une autorité
01:58:48 judiciaire administrative
01:58:50 avait
01:58:52 dit qu'il n'était pas expulsable parce que
01:58:54 ça contrevenait à l'article 8 de la Cour européenne des droits
01:58:56 de l'homme, la Convention européenne des droits de l'homme,
01:58:58 à savoir le droit à une vie de famille.
01:59:00 Sauf que, derrière, une autre autorité a cassé
01:59:02 en disant que ces enfants étaient tous majeurs et donc qu'ils n'avaient pas
01:59:04 besoin de leur père. Je vulgarise.
01:59:06 Là, dans ce cas-là, ce monsieur a des enfants mineurs.
01:59:08 Donc, il ne sera pas expulsé.
01:59:10 - Merci, Linda Kebab.
01:59:12 C'était votre grande interview sur CNews et Europe 1.
01:59:14 A très bientôt.
01:59:16 - C'est 8h30.
01:59:18 Merci à vous tous d'être là.
01:59:20 Vous avez entendu Linda Kebab à l'instant,
01:59:22 interrogée par Sonia Mabrouk.
01:59:24 Est-ce que l'imam de Bagnole-sur-Seize
01:59:26 pourra être expulsé comme le souhaite
01:59:28 Gérald Darmanin ? Non, il ne sera pas expulsé.
01:59:30 Il a 5 enfants, dont certains enfants mineurs.
01:59:32 Il ne sera jamais expulsé.
01:59:34 Donc, il a critiqué
01:59:36 le drapeau français, le drapeau tricolore,
01:59:38 en disant que c'est satanique, tout ça.
01:59:40 Bon, il a dit que c'était une maladresse.
01:59:42 Bon. Et il ne sera pas expulsé.
01:59:44 C'est ce que nous a dit Linda Kebab,
01:59:46 pour les raisons précitées.
01:59:48 On va en parler, évidemment.
01:59:50 Près du marché de Rungis, les déchets
01:59:52 s'accumulent. C'est une décharge
01:59:54 sauvage. Nous sommes allés sur place.
01:59:56 On n'arrive pas
01:59:58 à mettre fin
02:00:00 à ces pratiques.
02:00:02 Les tracteurs sortent à nouveau des exploitations.
02:00:04 Les agriculteurs mènent des opérations
02:00:06 de blocage à 4 jours du salon de l'agriculture.
02:00:08 Emmanuel Macron et
02:00:10 Gabriel Attal reçoivent
02:00:12 aujourd'hui la FNSEA
02:00:14 et les jeunes agriculteurs. On en parlera
02:00:16 avec Édouard Legras,
02:00:18 agriculteur et président
02:00:20 de la Coordination rurale du Loir-et-Cher.
02:00:22 Merci d'être là, Édouard Legras.
02:00:24 Et à tout de suite. 92%
02:00:26 des Français aimeraient
02:00:28 qu'on expulse les imams étrangers
02:00:30 qui prêchent contre notre pays.
02:00:32 C'est ce que révèle notre sondage, CSA Pensez News
02:00:34 Europe 1 et le JDD.
02:00:36 Linda Kebab a dit donc
02:00:38 à l'instant qu'il ne serait jamais
02:00:40 censé. On va en parler avec Florian Tardif.
02:00:42 Et puis le docteur Brigitte Millot est avec nous.
02:00:44 Bonjour Brigitte. Bonjour.
02:00:46 Vous allez nous parler de quoi dans un instant ? Je ne vais pas vous le dire.
02:00:48 [Rires]
02:00:50 [Rires]
02:00:52 Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
02:00:54 Vous allez nous parler d'un trouble
02:00:56 du comportement alimentaire.
02:00:58 Justement, tout le monde doit dîner.
02:01:00 Ah bon, bon, bon, bon, bon, bon, bon.
02:01:02 J'en dis pas trop.
02:01:04 À tout de suite, Brigitte. Une décharge sauvage
02:01:06 juste à côté du marché de Rungis.
02:01:08 Depuis plusieurs mois, les déchets
02:01:10 s'accumulent et s'entassent, Chana.
02:01:12 Il s'agit globalement de déchets issus du bâtiment
02:01:14 et de l'automobile. Une situation qui
02:01:16 exaspère les habitants, mais aussi
02:01:18 les professionnels. Reportage sur place de Thibault Marcheteau.
02:01:20 C'est une véritable décharge
02:01:24 à ciel ouvert qui s'étend sur plusieurs
02:01:26 dizaines de mètres.
02:01:28 Située à proximité du marché de Rungis
02:01:30 où transitent des tonnes de dorées alimentaires,
02:01:32 des déchets en tout genre,
02:01:34 souvent issus du bâtiment ou de l'automobile.
02:01:36 Pour les passants,
02:01:38 la situation est intolérable.
02:01:40 - Je pense que les gens, c'est l'abri
02:01:42 des regards.
02:01:44 Il y a personne qui regarde ici
02:01:46 et les gens, ils jettent leur connerie.
02:01:48 Ils voient qu'il y a déjà des poubelles.
02:01:50 Ils ajoutent leurs poubelles par-dessus
02:01:52 et ça fait effet boule de neige.
02:01:54 - Dans cette zone artisanale,
02:01:56 des travailleurs comme Chris constatent
02:01:58 des déchets qui s'entassent, semaine après semaine.
02:02:00 - Là, vous pouvez voir, il y a des câbles.
02:02:02 Je crois qu'il y a des sociétés
02:02:04 qui viennent montrer,
02:02:06 tout le monde vient jeter ses déchets.
02:02:08 C'est un peu tout le monde.
02:02:10 C'est compliqué de voir des déchets comme ça.
02:02:12 - De même pour les travailleurs
02:02:14 du marché de Rungis
02:02:16 qui constatent depuis plusieurs années
02:02:18 l'accumulation des détritus.
02:02:20 - Ça fait 3 ans, j'ai tout le temps vu
02:02:22 du dépôt sauvage.
02:02:24 J'ai vu une fois le site nettoyé
02:02:26 et quelques jours après,
02:02:28 c'est redevenu pareil.
02:02:30 - Contacté, la mairie de Rungis
02:02:32 a répondu à nos sollicitations.
02:02:34 - Voilà, tiens,
02:02:36 on est avec Édouard Legras,
02:02:38 agriculteur, président de la coordination
02:02:40 rurale du Loir-et-Chers.
02:02:42 On parlait de ce qu'on voyait à Rungis,
02:02:44 vous disiez qu'à la campagne, c'est de pire en pire,
02:02:46 les décharges sauvages.
02:02:48 - Pareil, il y a toujours de plus en plus de normes
02:02:50 au niveau des déchetteries, donc les gens,
02:02:52 pour "ne pas se prendre la tête",
02:02:54 ils jettent dans les champs.
02:02:56 - Vous n'êtes pas venu pour parler de ça,
02:02:58 mais on en parlait,
02:03:00 je vous interroge dessus.
02:03:02 Emmanuel Macron et Gabriel Attal reçoivent séparément
02:03:04 FNSEA et JIA aujourd'hui,
02:03:06 vous êtes de la coordination rurale.
02:03:08 Est-ce que vous êtes assez entendu ?
02:03:10 Est-ce que le monde agricole est assez entendu
02:03:12 à quelques jours du Salon de l'agriculture ?
02:03:14 - Disons qu'il y a de l'écoute
02:03:16 de la part du gouvernement.
02:03:18 Ma présidente va être en visio aujourd'hui
02:03:20 avec le Premier ministre ce matin.
02:03:22 Donc ça, de l'écoute, il y en a.
02:03:24 Malheureusement, par contre, on attend toujours des actes.
02:03:26 - Du concret.
02:03:28 - C'est pour ça que nous sommes toujours mobilisés
02:03:30 depuis 3 à 4 semaines maintenant.
02:03:32 Aujourd'hui, il y a beaucoup de paroles,
02:03:34 mais concrètement, il se passe toujours grand-chose.
02:03:36 - Qu'est-ce qui manque ? Les aides PAC,
02:03:38 elles ne sont pas versées.
02:03:40 - Il manque de la trésorerie sur le court terme.
02:03:42 - De la trésorerie pour les éleveurs.
02:03:44 - C'est ça.
02:03:46 Et on demande notamment une année blanche
02:03:48 pour l'agriculture, et aujourd'hui,
02:03:50 on ne répond rien sur ce sujet-là.
02:03:52 - Et ça, pour l'instant, c'est ce que va dire
02:03:54 Véronique Lefloque, votre présidente,
02:03:56 à Gabriel Attal, ce matin.
02:03:58 - Ce matin, c'est ça, oui.
02:04:00 - Est-ce que vous allez monter à Paris avec les tracteurs ?
02:04:02 - Bonne question.
02:04:04 - Patrick Legra,
02:04:06 pas Édouard Legra.
02:04:08 - On n'est pas en famille.
02:04:10 - Patrick Legra, qui était à votre place
02:04:12 vendredi matin dernier, nous disait
02:04:14 "On monte à Paris cette semaine."
02:04:16 - Disons qu'il va forcément y avoir une mobilisation.
02:04:18 Vous donnez les modalités,
02:04:20 sincèrement, je ne sais pas.
02:04:22 Je vais vous donner l'exemple.
02:04:24 Dans mon département,
02:04:26 on a fait Chambord la semaine dernière.
02:04:28 On s'est organisé la veille pour le lendemain.
02:04:30 On est encore en début de semaine.
02:04:32 On attend les conférences de presse
02:04:34 de Gabriel Attal pour voir
02:04:36 si on va avoir des annonces concrètes.
02:04:38 Et puis, on verra après ces annonces.
02:04:40 - Donc, vous allez être extrêmement
02:04:42 clair aujourd'hui avec le Premier ministre.
02:04:44 Il y a la FNSEA et les GIR
02:04:46 qui seront reçus
02:04:48 par Gabriel Attal et également
02:04:50 par le président de la République.
02:04:52 Des demandes extrêmement claires.
02:04:54 Ça urge, c'est ça qu'il faut comprendre.
02:04:56 Il y a des situations dramatiques, par exemple,
02:04:58 autour de chez vous.
02:05:00 - On a des situations dramatiques où j'ai encore
02:05:02 rencontré un... - Qu'est-ce que vous avez
02:05:04 comme exemple à nous donner ? - Un agriculteur
02:05:06 qui a brûlé...
02:05:08 Enfin, ses deux poulaillons brûlés l'année
02:05:10 dernière et pour l'instant, il a zéro indemnité.
02:05:12 Et il me dit "Je ne suis pas capable d'aller
02:05:14 jusqu'à la prochaine moisson sans trésorerie."
02:05:16 - Ça, c'est l'assurance. - Il y a l'assurance
02:05:18 notamment, oui, mais en fait, si vous voulez,
02:05:20 il est perdu et aujourd'hui, il ne sait pas comment faire.
02:05:22 Donc pas de trésorerie. Et nous, ce qu'on
02:05:24 demande au gouvernement, c'est réellement d'avoir
02:05:26 un vrai cap pour l'agriculture. On a la sensation
02:05:28 depuis 10 ans, on ne fait que du slalom.
02:05:30 Un coup, on doit faire du bio, un coup, on doit
02:05:32 faire du standard, on ne sait pas où aller.
02:05:34 On demande vraiment un cap au président de la République
02:05:36 et on demande vraiment qu'il mette le point sur la table
02:05:38 notamment au niveau de l'Union européenne.
02:05:40 Et nous, ce qu'on souhaite vraiment, c'est d'arrêter cette concurrence
02:05:42 déloyale. On a de la marchandise
02:05:44 qui rentre sur le territoire,
02:05:46 qui ne correspond pas au cahier des charges français.
02:05:48 Et ça, pour nous, c'est vraiment inacceptable.
02:05:50 C'est ça qui est... C'est une espèce de bras d'honneur
02:05:52 qu'on fait à l'agriculture française.
02:05:54 Quand vous voyez des produits qui arrivent avec
02:05:56 des normes qui sont beaucoup moins contraignantes
02:05:58 que les vôtres, vous vous dites "mais..."
02:06:00 C'est impossible. C'est impossible. Oui, on veut nous assassiner.
02:06:02 C'est ça. Et là-dessus, on veut vraiment
02:06:04 qu'Emmanuel Macron mette du point sur la table
02:06:06 au niveau de l'Europe. Et aujourd'hui, on n'a rien de concret
02:06:08 par rapport à ça. Bon. Le président de la République
02:06:10 et Gabriel Attal qui veulent que le salon
02:06:12 de l'agriculture se passe bien,
02:06:14 si vous les croisez au sein de l'agriculture,
02:06:16 vous leur serrez la main ?
02:06:18 Disons qu'on est dans l'échange. Serrer la main,
02:06:20 j'en sais rien, mais quoi qu'il arrive... - Vous hésitez ?
02:06:22 Non, j'hésite pas. On est courtois,
02:06:24 bien sûr qu'on va lui serrer la main, mais là, il faut
02:06:26 qu'il ait conscience que les agriculteurs sont vraiment en colère
02:06:28 et je pense que ça sera le salon de l'agriculture
02:06:30 de la colère. - Merci beaucoup,
02:06:32 Édouard Legrand. Merci d'être venu ce matin
02:06:34 sur le plateau de la matinale
02:06:36 de CNews, président de la coordination
02:06:38 rurale du Loire-et-Cher.
02:06:40 On a entendu
02:06:42 l'urgence de la situation,
02:06:44 l'urgence des...
02:06:46 l'urgence des agriculteurs.
02:06:48 Voilà. Merci beaucoup d'être
02:06:50 venu ce matin sur le plateau de la matinale. - Merci.
02:06:52 Plus de 9 Français sur 10 favorables
02:06:54 à l'expulsion des imams étrangers qui
02:06:56 prononcent des prêches anti-français.
02:06:58 Chana. - 92%, c'est ce que révèle
02:07:00 notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1
02:07:02 et le JDD. On vous parlait
02:07:04 hier de cet imam tunisien du Gard
02:07:06 qui a qualifié le drapeau tricolore
02:07:08 de satanique sur les réseaux sociaux.
02:07:10 Il plaide la maladresse alors que Gérald Darmanin
02:07:12 demande son expulsion. - Florian Tardif,
02:07:14 les Français sont unanimes sur cette question.
02:07:16 - Oui, unanimes. Romain est constant puisqu'il y a
02:07:18 près de deux ans, nous avions interrogé
02:07:20 les Français sur cette même question.
02:07:22 Êtes-vous favorables à l'expulsion
02:07:24 d'imams radicaux ?
02:07:26 Et ils avaient répondu oui à 91%.
02:07:29 Et cela dépasse les clivages politiques puisqu'on le voit
02:07:31 très clairement avec ce sondage que nous
02:07:33 dévoilons aujourd'hui. 88%
02:07:35 des sympathisants de gauche sont pour
02:07:37 ces expulsions et ça va jusqu'à 96%
02:07:39 pour les sympathisants de droite.
02:07:41 Il n'y a pas de quoi appuyer la politique du gouvernement
02:07:43 qui est d'être intraitable sur ce sujet.
02:07:45 C'est en tout cas ce qu'a déclaré hier
02:07:47 le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
02:07:49 Je le cite "Aucun appel à la haine ne restera
02:07:51 sans réponse" et d'ailleurs
02:07:53 les expulsions d'islamistes se sont multipliées
02:07:55 ces dernières années en progression de 26%.
02:07:57 C'est même fait le citer le ministre
02:07:59 de l'Intérieur. Plus 26% par rapport
02:08:01 à 2022. Reste que
02:08:03 cette lutte est perfectible puisque
02:08:05 sans le signalement de l'élu du Gard,
02:08:07 il n'y aurait pas eu de
02:08:09 mesures à l'encontre
02:08:11 de cet imam et on verra
02:08:13 si l'expulsion sera effective
02:08:15 puisqu'on l'a vu tout à l'heure avec les propos tenus
02:08:17 par Linda Kebab qui estime qu'il ne sera
02:08:19 pas expulsé compte tenu de sa situation
02:08:21 dans le pays, notamment pour les enfants.
02:08:23 On va l'écouter. Merci Florian. Linda Kebab,
02:08:25 policière, a été interrogée à l'instant
02:08:27 par Sonia Mabrouk.
02:08:29 Voici ce qu'elle a répondu quand Sonia lui a demandé
02:08:31 si l'imam allait
02:08:33 être expulsé.
02:08:35 Il ne pourra pas être expulsé parce que
02:08:37 à la référence de l'affaire avec M. Hickouissen,
02:08:39 en effet au début une autorité judiciaire
02:08:41 administrative, pardon,
02:08:43 avait dit qu'il n'était pas
02:08:45 expulsable parce que ça contrevenait à l'article 8
02:08:47 de la Cour européenne des droits de l'homme,
02:08:49 à savoir le droit à une vie
02:08:51 de famille. Sauf que derrière,
02:08:53 une autre autorité a cassé en disant que
02:08:55 ces enfants étaient tous majeurs et donc ils n'avaient pas besoin de leur père. Je vulgarise.
02:08:57 Là, dans ce cas-là, ce monsieur
02:08:59 a des enfants mineurs. Donc il ne sera pas
02:09:01 expulsé.
02:09:03 Voilà, c'est clair, il ne sera pas expulsé. Donc on peut faire
02:09:05 toute la mousse politique,
02:09:07 Florian, dire "oui, il faut
02:09:09 l'expulser, c'est inadmissible, c'est tout ce qu'on veut".
02:09:11 Il va rester en France.
02:09:13 Oui, c'est toujours complexe les nombreux recours
02:09:15 qui peuvent être
02:09:17 demandés. C'est de la mousse politique en fait. Ça sert à quoi
02:09:19 de demander l'expulsion de quelqu'un ? Parce que
02:09:21 le ministre de l'Intérieur
02:09:23 connaît la loi
02:09:25 mieux que nous. En tout cas,
02:09:27 probablement aussi bien que Linda Kebab,
02:09:29 il sait très bien qu'il ne sera jamais expulsé, il a des enfants mineurs.
02:09:31 Oui, il y a toujours des recours qui sont possibles.
02:09:33 C'est assez complexe avec l'affaire
02:09:35 Iqtusen qui a fini par être expulsé
02:09:37 finalement par les Belges vers le Maroc.
02:09:39 Alors cette question, je vous la
02:09:41 pose depuis le début de la matinale.
02:09:43 92% des Français estiment
02:09:45 qu'il faut expulser les imams étrangers qui prononcent
02:09:47 un prêche anti-français. Et vous,
02:09:49 qu'en pensez-vous ? Voici vos réponses.
02:09:51 Je ne comprends pas sa réaction.
02:09:53 Le gars, il est imam, ok, c'est bien.
02:09:55 Je ne comprends pas pourquoi
02:09:57 il reste en France.
02:09:59 Ça ne lui plaît pas, mais je ne comprends pas.
02:10:01 Je suis dans un pays, je vais ailleurs,
02:10:03 je respecte, je suis même content
02:10:05 d'aller ailleurs. J'ai fait la Tunisie, le Maroc.
02:10:07 J'ai fait plein de pays et je ne comprends pas
02:10:09 qu'on puisse cracher sur
02:10:11 un pays qui les reçoit.
02:10:13 Écoutez, moi je suis pour leur expulsion.
02:10:15 Parce qu'à un moment donné, ça suffit.
02:10:17 On est en France, on respecte.
02:10:19 Je pense que si nous,
02:10:21 nous ferions quelque chose
02:10:23 dans un pays étranger, on serait sanctionné,
02:10:25 ce qui est normal. Parce que nous, quand on va chez eux
02:10:27 ou dans un autre pays, on respecte les règles.
02:10:29 On respecte le drapeau.
02:10:31 Bien sûr qu'il faut reconduire à la frontière
02:10:33 tous ces gens qui ne nous aiment pas
02:10:35 et qui n'aiment pas la France.
02:10:37 Il y a un grand ménage à faire.
02:10:39 Mais en même temps, y a-t-il la volonté politique ?
02:10:41 Je vous réponds, c'est non.
02:10:43 Bien évidemment qu'il faut le faire.
02:10:45 Mais il aurait fallu le faire il y a bien longtemps.
02:10:47 Ce n'est pas aujourd'hui.
02:10:49 Ça fait plus de 30 ans qu'on se pose la question.
02:10:51 Pourquoi il y en a autant ?
02:10:53 Pourquoi ça détruit des familles ?
02:10:55 Pourquoi il y a des gens qui changent
02:10:57 de personnalité ? Pourquoi il y a des gens
02:10:59 qui n'aiment plus la France ?
02:11:01 Et pourquoi ? Posez-vous la question.
02:11:03 Avant, il y en avait 150. Aujourd'hui, on en a plus de 2000.
02:11:05 Donc oui, mais c'est trop tard.
02:11:07 Voilà.
02:11:09 Énormément de réactions
02:11:11 à cette question ce matin.
02:11:13 En pleine période de vacances scolaires,
02:11:15 les touristes sont privés de la Tour Eiffel.
02:11:17 Elle était fermée hier à cause d'une grève du personnel,
02:11:19 grève reconductible, qui peut être votée à nouveau aujourd'hui.
02:11:21 Une grève du personnel
02:11:23 qui dénonce une mauvaise gestion financière
02:11:25 de la mairie de Paris, Chana.
02:11:27 L'Assemblée générale doit se tenir dans la matinée
02:11:29 pour déterminer la suite du mouvement.
02:11:31 En attendant, cette grève fait de nombreux déçus,
02:11:33 comme nous l'explique Audrey Bertheau.
02:11:35 Des touristes déçus
02:11:37 devant une Tour Eiffel inaccessible ce lundi.
02:11:39 À quelques mois seulement
02:11:41 des Jeux Olympiques de Paris
02:11:43 et en pleine période de vacances scolaires,
02:11:45 la Tour Eiffel est restée fermée
02:11:47 en raison d'une grève reconductible.
02:11:49 Un coup dur pour les visiteurs,
02:11:51 parfois venus de très loin.
02:11:53 "Ce n'est pas la première fois
02:11:55 que nous venons ici.
02:11:57 Nous étions là pour notre lune de miel
02:11:59 et l'idée c'était de revenir en France
02:12:01 15 ans plus tard avec nos enfants
02:12:03 et nous ne pouvons pas venir aujourd'hui.
02:12:05 Donc c'est vraiment décevant."
02:12:07 "C'est fermé au public
02:12:09 parce qu'ils disent qu'ils sont en grève.
02:12:11 C'est dommage parce qu'on vient juste pour 3 jours
02:12:13 et on ne va pas pouvoir y aller."
02:12:15 En cause,
02:12:17 une grève des salariés
02:12:19 qui dénonce une mauvaise gestion financière
02:12:21 du monument par la municipalité.
02:12:23 Dans leurs revendications,
02:12:25 CGT et FO demandent à la Ville
02:12:27 d'être raisonnable au niveau de ses exigences financières.
02:12:29 "C'est une vieille dame
02:12:31 qui a 135 ans.
02:12:33 Elle a besoin de passer
02:12:35 à une vitesse supérieure en termes d'entretien
02:12:37 et nous ne pensons pas
02:12:39 que c'est le moment
02:12:41 d'avoir une gestion financière."
02:12:43 La Tour Eiffel
02:12:45 accueille près de 7 millions de visiteurs
02:12:47 chaque année, ce qui en fait
02:12:49 le monument payant le plus visité au monde.
02:12:51 "Voilà, on le répète depuis le début de la matinale
02:12:55 mais parce que je sais que ça vous fait beaucoup réagir.
02:12:57 Écoutez ce que dit l'adjoint écologiste
02:12:59 Dany Dalgaux en charge du tourisme
02:13:01 à Paris quand on l'interroge
02:13:03 sur les pickpockets autour de la Tour Eiffel.
02:13:05 Il répond en aujourd'hui en France
02:13:07 "ça fait quasiment partie du paysage.
02:13:09 Si vous arrivez au pied de la Tour Eiffel et que vous n'avez pas un joueur de bonne taux
02:13:11 et un vendeur à la sauvette,
02:13:13 il vous manque quelque chose."
02:13:15 Mais quelle légèreté !
02:13:17 Je trouve qu'il devrait défendre
02:13:19 le beau, que ce soit
02:13:21 joli autour de la Tour Eiffel.
02:13:23 Vous trouvez ça joli ? Les petites Tours Eiffel en plastique
02:13:25 vendues à droite à gauche, les joueurs de bonne taux
02:13:27 qui accessoirement vous volent.
02:13:29 Ça ne date pas d'hier, les joueurs de bonne taux,
02:13:31 ça date depuis des décennies.
02:13:33 C'est inadmissible. Et le prendre
02:13:35 avec autant de légèreté alors qu'on est en charge
02:13:37 du tourisme dans la capitale à 5 mois
02:13:39 des Jeux Olympiques, on dit "oh ça fait partie du folklore".
02:13:41 Mais c'est inadmissible
02:13:43 de dire ça. Et c'est vrai que Paris
02:13:45 en mettant
02:13:47 tous ces blocs de béton
02:13:49 avec des tags
02:13:51 partout, c'est sale.
02:13:53 Et on comprend mieux
02:13:55 comment on en est arrivé là
02:13:57 quand il y a ce monsieur, cet élu
02:13:59 qui dit ça. L'homme-ignau veut lui réagir.
02:14:01 Oui, je voulais juste rappeler que les rats
02:14:03 on pourrait les rajouter dans le tableau. Après tout, on les voit
02:14:05 dans Ratatouille, le dessin animé.
02:14:07 Les surmulots, ça fait partie du paysage
02:14:09 parisien, ça fait partie de l'imagerie.
02:14:11 Pourquoi pas défendre aussi la présence
02:14:13 des rats de la même présence
02:14:15 à Béhrens.
02:14:17 Magnifique, merveilleuse, belle et certain la salisse.
02:14:19 Et l'on les disse. Allez la santé tout de suite.
02:14:21 Le docteur Brigitte Millot est avec nous.
02:14:35 Vous nous parlez d'un trouble du comportement
02:14:37 alimentaire assez étrange.
02:14:39 Le pica.
02:14:41 Pour commencer, un petit tour de table.
02:14:43 Qui connaît le pica ?
02:14:45 Pas du tout.
02:14:47 C'est comme le pic assiette.
02:14:49 C'est aller manger dans l'assiette du voisin.
02:14:51 C'est pas ça.
02:14:53 Ça vient d'un oiseau.
02:14:55 Un oiseau voleur.
02:14:57 La pie.
02:14:59 Ça vient de ce nom là.
02:15:01 La pie, elle attrape n'importe quoi.
02:15:03 En fait, il s'agit
02:15:05 d'un trouble du comportement
02:15:07 alimentaire qui relève
02:15:09 de la psychiatrie, qui est souvent
02:15:11 associé à d'autres troubles.
02:15:13 Et qui consiste à manger
02:15:15 des choses qui ne sont
02:15:17 ni nutritives, ni
02:15:19 comestibles. Ça peut être
02:15:21 du grand n'importe quoi.
02:15:23 Et ça peut aller, je vais vous montrer des images
02:15:25 qui sont assez impressionnantes.
02:15:27 Vous allez voir.
02:15:29 Par exemple là, c'est une personne
02:15:31 qui a ingéré
02:15:33 des clous.
02:15:35 Voilà.
02:15:37 Vous imaginez.
02:15:39 C'est un trouble.
02:15:41 Mais vous dites que c'est au-delà du trouble de comportement alimentaire.
02:15:43 C'est psychiatrique.
02:15:45 Je vous ai dit que ça relève de la psychiatrie.
02:15:47 Ah oui, c'est ça.
02:15:49 Ça correspond à des critères bien précis.
02:15:51 Il faut que le trouble dure plus de
02:15:53 un mois. Il faut qu'il
02:15:55 touche des gens, des personnes de plus...
02:15:57 On va revenir après sur les images.
02:15:59 Des personnes de plus de deux ans.
02:16:01 Parce que souvent, les petits-enfants,
02:16:03 ils mangent un peu n'importe quoi.
02:16:05 Donc il faut que ce soit au-delà de deux ans.
02:16:07 Que ça dure plus d'un mois.
02:16:09 Et que ce ne soit pas associé à des pratiques
02:16:11 culturelles ou religieuses.
02:16:13 Et on peut avoir,
02:16:15 selon la picafagie,
02:16:17 ça s'appelle comme ça,
02:16:19 ça veut dire manger.
02:16:21 Donc selon la picafagie,
02:16:23 parce qu'on en a plusieurs sortes,
02:16:25 je vous ai mis là quelques-unes
02:16:27 des picafagies, en sachant que
02:16:29 la plus fréquente, c'est la première,
02:16:31 c'est la géophagie, qui consiste
02:16:33 à manger de la terre,
02:16:35 de la boue, du sable,
02:16:37 de l'argile, vous voyez ?
02:16:39 Après, il y a la coprophagie,
02:16:41 là il s'agit d'ingérer des matières
02:16:43 fécales. C'est pas très sympa
02:16:45 le matin, je suis là. L'urophagie,
02:16:47 l'urine, la cognophagie,
02:16:49 qui est assez fréquente,
02:16:51 qui consiste à manger des poussières.
02:16:53 On prend des poussières,
02:16:55 on prend des petits tas de poussières. Après, il y en a
02:16:57 une autre qui consiste à manger les cheveux aussi.
02:16:59 Après, il y a l'acufagie. Alors l'acufagie,
02:17:01 c'est la gestion d'objets
02:17:03 tranchants, donc c'est ce que je vous ai montré
02:17:05 en image tout à l'heure.
02:17:07 Et il y a aussi, je vais vous montrer
02:17:09 des images, je vous ai mis les moins
02:17:11 pires d'images. Il y en a d'autres
02:17:13 qui sont assez impressionnantes.
02:17:15 Il y en a un qui avait ingéré un peu,
02:17:17 qui avait besoin d'argent, je pense, qui voulait
02:17:19 les mettre de côté.
02:17:21 Et regardez, on voit bien là-haut
02:17:23 les pièces de monnaie, et on voit bien après
02:17:25 que ça a fait carrément... - Alors comment on
02:17:27 arrive à ça ? - Comment on arrive ?
02:17:29 Je vous le répète, ça relève
02:17:31 de la psychiatrie. - Oui, mais quel est
02:17:33 le mécanisme ? - On ne connaît
02:17:35 pas le mécanisme, c'est souvent associé à
02:17:37 d'autres troubles. On le retrouve
02:17:39 souvent associé
02:17:41 le pica dans la
02:17:43 schizophrénie, dans certains troubles
02:17:45 de l'autisme aussi,
02:17:47 on le retrouve associé.
02:17:49 Ça peut être
02:17:51 assez bénin
02:17:53 quand ce sont des petites choses, mais
02:17:55 ça peut se terminer très mal, avec
02:17:57 des perforations, des occlusions...
02:17:59 - Avec les clous, là, oui. - Souvent,
02:18:01 on s'en aperçoit d'ailleurs,
02:18:03 parce que ce sont souvent des personnes isolées, etc.
02:18:05 On s'en aperçoit souvent suite
02:18:07 à une complication.
02:18:09 Mais voilà, donc je voulais vous parler de ce
02:18:11 trouble qui est assez impressionnant.
02:18:13 Si vous êtes curieux,
02:18:15 vous allez sur Pica, vous allez voir des images,
02:18:17 c'est assez impressionnant.
02:18:19 Heureusement, attention,
02:18:21 je ne l'ai pas dit, mais c'est très rare.
02:18:23 - Très rare ? - Voilà. - Et j'imagine que ça se
02:18:25 diagnostique assez vite. - Souvent par
02:18:27 des complications, non ? - Oui, voilà, des complications.
02:18:29 Du coup, une radio et on voit tout de suite.
02:18:31 - Mais tout dépend du type de
02:18:33 picafagie dont il s'agit.
02:18:35 C'était votre programme avec
02:18:39 mesjambes.com, la référence des bas de contention
02:18:41 avec des centaines de modèles sur Internet.
02:18:43 mes-jambes.com
02:18:45 - Voilà, si vous voulez revoir
02:18:47 la santé
02:18:49 par la maladie Pica,
02:18:51 la politique, l'économie
02:18:53 avec Lomi Guillaume, la météo avec Alexandra Blanc,
02:18:55 les infos avec Sean Allusto,
02:18:57 vous scannez le QR
02:18:59 code qui apparaît à l'écran
02:19:01 et ça se fait automatiquement
02:19:03 avec le smartphone et vous téléchargez l'appli
02:19:05 CNews si vous ne l'avez pas encore.
02:19:07 9h moins 10 dans un instant, l'heure des
02:19:09 pros avec Pascal Praud et tous ses invités
02:19:11 sur CNews. À demain !
02:19:13 [Musique]