• il y a 9 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C News, il est 6h, merci d'être là.
00:00:04 A la une ce matin, Reporters sans frontières qui s'en prend à C News, l'association censée
00:00:10 défendre la liberté d'expression, semble ne pas apprécier celle qui règne sur votre
00:00:16 chaîne.
00:00:17 RSF a obtenu du Conseil d'État qu'il demande que C News soit plus contrôlé.
00:00:22 La liberté d'expression est en jeu, les réactions politiques avec Florian Tardif.
00:00:27 Des quartiers entiers gangrénés par la drogue.
00:00:30 À Rennes, les habitants doivent baisser la tête pour entrer chez eux.
00:00:33 C'est évidemment inadmissible.
00:00:35 Nous leur donnons la parole ce matin.
00:00:37 La grève à la SNCF ce week-end.
00:00:39 Les contrôleurs des TGV, des TER veulent des augmentations de salaire.
00:00:43 On rejoindra Maxime Legay, Gare de Lyon.
00:00:46 A tout de suite, Maxime.
00:00:47 Gare de Lyon, à Paris.
00:00:49 Aujourd'hui, un hommage sera rendu à Robert Benatar, place Vendôme, devant le ministère
00:00:53 de la Justice qu'il a occupé pendant 5 ans sous François Mitterrand.
00:00:56 L'hommage à celui qui s'est battu pour abolir la peine de mort en France sera présidé
00:01:01 par Emmanuel Macron.
00:01:02 Vous êtes nombreux à vous être rendus sur place pour écrire un mot dans le cahier
00:01:05 de condoléances.
00:01:06 Et puis le chômage qui repart à la hausse, notamment à cause de la faim du quoi qu'il
00:01:11 en coûte.
00:01:12 Moins d'argent public dans le circuit, moins d'argent public versé aux entreprises.
00:01:16 L'économie qui ralentit, l'emploi qui ralentit.
00:01:19 On verra ça avec Eric de Reynes-Mathen.
00:01:20 À tout de suite, Eric.
00:01:22 La liberté d'expression qui règne sur votre chaîne d'information, qui règne sur CNews,
00:01:28 semble déranger beaucoup de monde.
00:01:30 Le Conseil d'État, sollicité par RSF, reporter sans frontières, pourtant censé
00:01:34 défendre la liberté de la presse, a décidé de demander à l'Arkom, le gendarme des
00:01:38 télés et des radios, de plus nous contrôler.
00:01:41 Et de décompter comme du temps de parole politique ce que disent les journalistes.
00:01:45 Ça n'existe pour aucune autre chaîne de télévision ni aucune radio.
00:01:50 Ça revient à ficher politiquement les journalistes.
00:01:52 Écoutez ce qu'en dit Robert Ménard, cofondateur de RSF justement, actuel maire de Béziers.
00:01:57 J'ai été abasourdi.
00:02:00 On a créé il y a 40 ans avec trois copains journalistes, reporter sans frontières, pour
00:02:05 défendre la liberté d'expression.
00:02:07 C'est-à-dire quoi concrètement ? La possibilité pour des gens qui pensent complètement différemment
00:02:12 de vous de s'exprimer.
00:02:14 J'ai été dans le monde entier pendant 25 ans pour sortir de prison des gens qui pensaient
00:02:19 exactement le contraire de ce que je pensais.
00:02:21 Exactement.
00:02:22 Dont je ne partageais pas le début d'une opinion.
00:02:25 C'est ça la liberté d'expression.
00:02:27 Et là on a un reporter sans frontières qui se transforme en espèce de flic de l'audiovisuel.
00:02:32 C'est une trahison.
00:02:34 Je pèse mes mots, c'est une trahison.
00:02:36 C'est indigne.
00:02:37 C'est indigne.
00:02:38 Voilà, c'est la parole forte de Robert Ménard puisque c'est lui qui a fondé reporter sans
00:02:46 frontières, qui défend la liberté d'expression dans le monde.
00:02:48 Et là, qui veut plus contrôler ces news.
00:02:51 Il y a de nombreuses réactions, Chana.
00:02:53 Oui, notamment André Valigny, membre du Parti Socialiste et sénateur jusqu'en 2023.
00:02:57 Et Olivier Dartigolle, ancien porte-parole du Parti Communiste, qui sont deux intervenants
00:03:02 récurrents de notre chaîne.
00:03:04 Écoutez ce qu'ils en disent.
00:03:05 En tant qu'homme de gauche, je vais régulièrement sur ces news et que donc à mon modeste niveau
00:03:11 je contribue au pluralisme qui s'exprime sur ces news, même si je dois reconnaître, et
00:03:17 c'est une évidence qu'il y a aussi, j'allais dire surtout, beaucoup de gens de droite qui
00:03:22 s'expriment sur cette chaîne.
00:03:23 Mais il y a aussi des gens de gauche.
00:03:24 C'est une chaîne qui, je le répète, a une ligne éditoriale très orientée sur les
00:03:29 questions de sécurité, de délinquance, d'immigration.
00:03:33 C'est un angle, comme disent les journalistes, libre à cette chaîne d'avoir l'angle qu'elle
00:03:37 souhaite ou les angles qu'elle souhaite et de traiter les sujets qu'elle souhaite.
00:03:40 C'est une chaîne privée.
00:03:41 L'indépendance des médias, c'est quand même un principe sacrosant en démocratie.
00:03:46 Pour ceux qui disent qu'il n'y a pas suffisamment de pluralisme, venez ! Venez débattre des
00:03:53 questions sur lesquelles vous voulez intervenir, sur les salaires, sur le pouvoir d'achat,
00:03:59 sur l'école.
00:04:00 On parle de beaucoup de choses, mais y compris de la sécurité de l'immigration qui peut
00:04:04 croire que ce sont des sujets sur lesquels des formations politiques n'auraient rien
00:04:09 à dire pour l'avenir de notre pays.
00:04:10 Donc moi, je pense que le Conseil d'État a plutôt lancé une bombe à fragmentation
00:04:16 parce qu'il faudra aussi que tout le monde s'interroge sur ces pratiques.
00:04:18 Florian Tardif, cette décision a suscité de nombreuses réactions.
00:04:23 Oui, ces réactions, Romain, en disent long.
00:04:25 On va en voir plusieurs d'entre elles.
00:04:27 Quand Éric Ciotti s'insurge de cette décision, la décision du Conseil d'État contre CNews
00:04:31 est une grave atteinte à notre démocratie.
00:04:33 Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insémise, lui, se félicite.
00:04:37 Le problème de la presse n'est pas son indépendance, mais son pluralisme.
00:04:40 Bravo à l'Arkom qui accepte de regarder en face le problème à propos de CNews.
00:04:44 Je comprends donc qu'il ne boycotte plus la chaîne, car ce qui est intéressant,
00:04:48 c'est de voir qu'aujourd'hui, cette situation qui existerait,
00:04:52 ce manque de pluralisme sur notre chaîne, est dénoncé
00:04:55 par ceux qui, en réalité, l'alimentent quotidiennement.
00:04:58 Or, CNews respecte bien le pluralisme.
00:05:00 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est d'ailleurs le patron de l'Arkom, lui-même,
00:05:04 Roc Olivier Mestre, qui expliquait il y a encore un an
00:05:07 que cette chaîne respectait le pluralisme.
00:05:11 Merci Florian. À Rennes, les habitants confrontés au trafic de drogue n'en peuvent plus.
00:05:16 Sur place lundi dernier, Gérald Darmanin avait pourtant annoncé du mieux.
00:05:20 Oui, 137 kilos de cannabis saisis l'année dernière contre 66 en 2022.
00:05:25 Mais les habitants ne constatent pas cette amélioration dans leur quotidien.
00:05:28 Bien au contraire, reportage signé Michael Chaillot.
00:05:32 Quartier Italie, à Rennes, en plein après-midi, devant ce centre commercial
00:05:36 et à l'intérieur, le trafic bat son plein aux yeux de tous.
00:05:40 Si Gérald Darmanin, en déplacement dans la ville en début de semaine,
00:05:44 a annoncé une baisse de 30% des points de deal entre 2021 et aujourd'hui,
00:05:49 ce n'est pas le sentiment des habitants.
00:05:51 Les petits jeunes, ils s'en vont, même s'ils arrivent à en attraper,
00:05:53 il y en a d'autres qui se sont mis en place.
00:05:55 C'est un cercle vicieux tout ça.
00:05:56 Ils ne sortent plus le soir, on a peur d'être attaqués.
00:06:00 Ils surveillent, il y a des gens qui ont déménagé.
00:06:04 À cause de ça, ils ne pouvaient même pas rentrer chez eux.
00:06:07 Un peu plus loin, au Blône, Charlie et son épouse sont installées
00:06:11 à deux pas de la tour qui sert de nourrice dans le quartier.
00:06:14 En pleine interview, des cris résonnent à l'extérieur
00:06:16 pour signaler l'arrivée d'une patrouille de police,
00:06:19 aussitôt filmée par les petites mains du trafic.
00:06:22 Charlie veut quitter le quartier, inquiet pour ses quatre enfants.
00:06:25 Un enfant peut avoir envie de quelque chose et se faire peut-être recruter.
00:06:29 Et il se dit, tiens, mes parents ne peuvent pas me donner 500 euros par jour.
00:06:33 Là, si je peux gagner 700 euros par jour,
00:06:34 un enfant peut se faire shooter par une balle, peut-être,
00:06:37 à l'aide de la police avec eux.
00:06:39 Au pied des tours, il y a cette aire de jeu.
00:06:41 Charlie n'autorise jamais ses enfants à s'y rendre.
00:06:45 Voilà, et on sera avec un responsable d'association,
00:06:48 Rennaise, à 6h30 en direct avec nous.
00:06:52 Attention, si vous avez prévu de prendre le train le week-end prochain,
00:06:55 la CGT et Sud Rail appellent à la grève.
00:06:57 Ça risque d'impacter du monde, puisque c'est un gros week-end de chassé-croisé
00:07:02 entre les zones A et C, Shana.
00:07:04 Alors, la SNCF doit communiquer son plan de circulation dans la matinée.
00:07:07 En attendant, on rejoint tout de suite Maxime Leguet,
00:07:09 en direct de la gare de Lyon à Paris.
00:07:12 Maxime, dites-nous que vous ont dit les usagers
00:07:14 que vous avez rencontrés ce matin.
00:07:15 Oui, bonjour Shana.
00:07:20 Nous sommes effectivement devant la gare de Lyon,
00:07:22 une des gares principales des départs en cette période de vacances d'hiver.
00:07:26 Eh bien, écoutez, les usagers que nous avons rencontrés ce matin
00:07:29 dénoncent une prise d'otages de la part des grévistes.
00:07:32 Notre départ en vacances est conditionné, alors bon vouloir,
00:07:35 me confier l'un d'entre eux, d'autres, pointer du doigt.
00:07:38 La récurrence de ces grèves, ce n'est pas la première fois,
00:07:41 c'est toujours la même chose et cela commence à être pénible.
00:07:45 Me confier l'un des usagers manifestement agacés
00:07:48 par l'annonce de cette grève, une grève d'autant plus incompréhensible
00:07:52 pour certains qui pointaient du doigt l'augmentation récente
00:07:56 des prix de billets de la SNCF.
00:07:59 Alors ici, tous essayent de s'organiser déjà pour des solutions alternatives,
00:08:03 pour prendre des bus de substitution, des cars,
00:08:08 ou alors faire du covoiturage pour ceux qui le peuvent,
00:08:10 puisque d'autres me disaient déjà envisager d'annuler leur départ en vacances
00:08:15 ou du moins de différer ce dernier.
00:08:17 En tout cas, tous désormais, comme vous l'avez dit Shana,
00:08:19 l'attendent, cette liste officielle des trains supprimés
00:08:22 qui sera communiquée par la SNCF pour pouvoir s'organiser en conséquence.
00:08:27 Merci beaucoup Maxime, Maxime Legay en duplex de la gare de Lyon,
00:08:30 à Paris, la grève des contrôleurs.
00:08:32 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:08:33 Les contrôleurs qui gagnent environ 2500 euros net en milieu de carrière,
00:08:39 primes comprises.
00:08:40 Est-ce que cette grève vous choque ?
00:08:41 C'est une grève pour les salaires.
00:08:42 Est-ce que cette grève vous choque ?
00:08:43 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre message
00:08:47 qui passera à 7h30 et à 8h30.
00:08:50 Et comme tous les matins, le QR code va rester quelques instants supplémentaires.
00:08:54 On va changer de sujet, mais pour que vous ayez le temps de retrouver votre smartphone.
00:08:57 Après avoir rencontré Gabriel Attal,
00:08:59 les syndicats agricoles maintiennent la pression sur le gouvernement.
00:09:02 Le Premier ministre a reçu la FNSEA et les JIA hier à Matignon, les jeunes agriculteurs.
00:09:08 Une rencontre de deux heures qui s'est plutôt bien passée selon Arnaud Rousseau.
00:09:11 En revanche, le président de la FNSEA veut que tout soit mis en place
00:09:15 au moment avant le salon de l'agriculture.
00:09:17 Sinon, Emmanuel Macron ne sera pas le bienvenu.
00:09:19 Écoutez.
00:09:21 Il ne pourra pas venir au salon traverser les allées
00:09:24 si à un moment, il n'y a pas un message fort et clair
00:09:28 d'une volonté d'avoir entendu ce que le monde agricole réclame depuis 15 jours.
00:09:32 Aujourd'hui, c'est la Saint-Valentin.
00:09:35 C'est le mercredi décembre, le début du carême pour les chrétiens.
00:09:40 Et c'est aussi la Saint-Valentin, la célèbre fête des amoureux,
00:09:44 qui peut être aussi un moment de gourmandise.
00:09:46 Alors, quel est votre programme aujourd'hui ?
00:09:48 On est allé vous poser la question dans les rues de Lyon.
00:09:51 Je pense que c'est commercial, mais c'est aussi l'occasion
00:09:53 de faire une journée avec la personne qu'on aime,
00:09:56 ou ça peut être ses amis, sa famille, qui en ont envie, je pense, au final.
00:10:00 Ce n'est pas du tout mon truc.
00:10:02 Depuis toujours.
00:10:03 Je ne fête pas la Saint-Valentin, c'est vrai.
00:10:06 C'est trop une date imposée.
00:10:07 En fait, il faut fêter ça quand on a envie.
00:10:09 À la maison.
00:10:10 Qu'est-ce qui est prévu ?
00:10:11 Il ne sait pas, c'est sûr.
00:10:12 Je ne sais pas.
00:10:13 Grosse surprise.
00:10:13 On se prépare un peu à chacun des surprises.
00:10:15 On se fait des petits bouchons et puis un bon resto en plus.
00:10:19 La Saint-Valentin, c'est tourner à Paris et à Lyon.
00:10:22 Parce qu'à la fin, il y a le monsieur qui dit
00:10:24 on va faire un bouchon, faire un bouchon.
00:10:25 Ça, c'est Lyonnais.
00:10:26 C'est aller au restaurant.
00:10:29 Éric de Riedmatel, vous aviez un commentaire à apporter.
00:10:32 La dame disait c'est imposé.
00:10:33 Non, la Saint-Valentin, ça a toujours existé le 14 février.
00:10:37 Une fête au Valentin et au Valentine.
00:10:39 Que ce soit une fête des amoureux, c'est autre chose.
00:10:41 Bon, qui le fête ici ?
00:10:43 Qui a une petite attention ?
00:10:45 Comme Noël.
00:10:45 Moi, je vais au Parc des Princes.
00:10:47 Oui.
00:10:49 Je vais au foot.
00:10:51 C'est pas ça ?
00:10:52 C'est pas trop compliqué.
00:10:53 L'émotronomie se fait plaisir.
00:10:54 C'est plus ça.
00:10:56 Bon, allez 6h10.
00:10:58 Restez bien avec nous.
00:10:59 Dans un instant, hommage national à Robert Badinter
00:11:02 avec beaucoup d'émotion et un éloge funèbre à 12h30
00:11:07 prononcé par Emmanuel Macron.
00:11:09 A tout de suite.
00:11:10 C'est Newsy, il est 6h15.
00:11:18 On va parler de l'hommage national qui va être rendu à Robert Badinter.
00:11:22 Aujourd'hui, l'ancien garde des Sceaux, artisan de l'abolition de la peine de mort en France.
00:11:26 Mais tout d'abord, le point info.
00:11:28 Les dernières infos avec vous, Chana Lousto.
00:11:30 Gabriel Attal présidera la remise du prix Ilan Halimi.
00:11:35 Aujourd'hui à Matignon.
00:11:36 Depuis 2019, ce prix récompense des jeunes qui ont lutté contre l'antisémitisme.
00:11:41 Et puis, il rend évidemment hommage à Ilan Halimi,
00:11:43 ce jeune homme de 23 ans, juif, torturé à mort par le gang des barbares.
00:11:47 C'était en 2006.
00:11:48 Et puis aujourd'hui, c'est le mercredi des cendres.
00:11:51 Il marque le début du carême pour les chrétiens.
00:11:53 Pendant 40 jours, les catholiques sont appelés à faire des efforts,
00:11:56 notamment alimentaires, avant Pâques.
00:11:59 Chacun détermine les efforts qu'il souhaite réaliser.
00:12:01 Cette période prendra fin le 29 mars prochain, jour du Vendredi Saint.
00:12:05 Ilan Halimi qui avait perdu la vie le 13 février 2006.
00:12:11 Ça faisait 18 ans hier.
00:12:13 Un hommage national sera rendu à Robert Badinter.
00:12:17 Aujourd'hui, la cérémonie ouverte au public aura lieu Place Vendôme,
00:12:20 devant le ministère de la Justice, où il a passé 5 ans sous François Mitterrand.
00:12:24 Emmanuel Macron va prononcer l'éloge funèbre à partir de midi et demi.
00:12:28 La famille de l'ancien garde des Sceaux a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas
00:12:31 la présence du RN et de la France Insoumise à cet hommage.
00:12:34 Depuis vendredi dernier, les portes de la chancellerie sont restées ouvertes au public.
00:12:38 Quentin Briault.
00:12:41 La chancellerie est finalement restée ouverte jusqu'à hier soir.
00:12:45 Quelques heures avant la fermeture, ils étaient encore nombreux à peupler
00:12:49 la file d'attente pour pouvoir rendre hommage à Robert Badinter,
00:12:53 non sans une certaine émotion.
00:12:55 J'ai l'impression de perdre quelqu'un de ma famille, un père, un père spirituel.
00:13:00 C'est quelqu'un pour qui je... C'est pas de l'admiration, si c'est de l'admiration,
00:13:04 on peut dire ça. C'est quelqu'un qui m'a beaucoup apporté.
00:13:07 Et puis j'ai lu ses bouquins et tout, et ses combats.
00:13:10 C'est vraiment extraordinaire de voir quelqu'un qui a vécu la haine,
00:13:15 l'horreur à l'état pur et qui a pu prendre cette direction-là.
00:13:19 Je pense qu'il a compris, les gens comme ça comprennent énormément de choses.
00:13:24 Et ce sont les plus belles personnes qu'il y a sur Terre.
00:13:27 Depuis vendredi, jour de l'annonce de son décès à l'âge de 95 ans,
00:13:33 les témoignages de Français se multiplient,
00:13:36 marqués par la conscience morale de l'ancien garde des Sceaux.
00:13:40 Pour moi, c'était quelqu'un qui représentait ce qu'il y avait de mieux de la conscience française.
00:13:46 Et c'était un homme absolument remarquable que j'ai admiré vraiment.
00:13:50 Un hommage national est rendu aujourd'hui au ministère de la Justice
00:13:54 pour saluer la mémoire d'un homme de combat.
00:13:57 En Gironde, certains producteurs de pommes de terre vendent à perte de pommes tout court,
00:14:04 pas de pommes de terre, parce que les pommes de terre c'est plus dans le Nord.
00:14:07 Ils sont obligés de vendre leur production de pommes en direct, directement aux consommateurs,
00:14:13 puisque la grande distribution propose des prix d'achat beaucoup trop bas pour survivre.
00:14:17 Du coup, la marge c'est pour eux.
00:14:19 Alors on est allé à la rencontre d'une productrice de pommes à Marmande.
00:14:22 Reportage de Jérôme Rampenau et Antoine Esteve.
00:14:24 Dans cette ferme aux portes de Marmande, la reine c'est la pomme, sous toutes ses formes.
00:14:29 Mais le fruit préféré des Français ne fait pas la fortune des producteurs.
00:14:32 Corinne Massia nous montre la part des marges de la grande distribution sur une simple pomme.
00:14:36 Et ensuite, les 10% qui restent pour le paysan.
00:14:39 Il reste 100% pour le producteur.
00:14:42 En fonction du type de pomme, la marge du distributeur se situe entre 150 et 250%.
00:14:49 Quand ça part de chez nous, suivant les variétés, on est entre 30 et 35.
00:14:54 Sur certaines, on peut aller jusqu'à 50 centimes.
00:14:57 Et après, vous les retrouvez entre 3 et 4 euros au consommateur.
00:15:01 Ça nous fait mal au ventre.
00:15:03 Alors pour sortir de ce système de la grande distribution qui les met en péril,
00:15:06 ces petits producteurs ont décidé de monter leur propre magasin de fruits et légumes en circuit court,
00:15:10 dans la banlieue de Bordeaux, à une heure de route.
00:15:12 Je trouve pas normal que les prix augmentent et que les industriels font leur marge,
00:15:19 alors que les paysans ont du mal à vivre.
00:15:23 Donc autant récompenser le travail.
00:15:26 C'est pas normal que les gens qui travaillent très très dur,
00:15:29 avec des horaires pas possibles, ne gagnent pas leur vie.
00:15:34 C'est impensable.
00:15:36 Les prix sont très raisonnables.
00:15:38 L'absence d'intermédiaires permet aux agriculteurs de vivre de leur production.
00:15:41 Mais le circuit court n'est pas encore la norme.
00:15:43 En France, seule la moitié de la production de pommes est destinée au marché français.
00:15:47 Voilà, c'est bien ces initiatives et c'est pour ça qu'on en parle sur CNews.
00:15:51 Toutes les infos, toutes les actus, toutes les chroniques, tous les éditos, tous les replays,
00:15:56 et bien plus encore, si vous voulez revoir la matinale, si à un moment vous voulez revoir,
00:16:00 vous flashez le QR code qui apparaît à l'antenne et vous téléchargez l'application CNews.
00:16:06 Voilà, pour ceux qui ne l'auraient pas encore.
00:16:08 Il est 6h19, le plein emploi, est-ce que c'est encore possible ?
00:16:12 Alors que les chiffres du chômage repartent à la hausse, la tendance était baissière,
00:16:17 ça remonte, les prévisions d'Eric de Ritmaten et l'analyse d'Eric de Ritmaten.
00:16:22 A tout de suite, bon réveil à tous.
00:16:24 [Musique]
00:16:28 Le plein emploi, est-ce que c'est possible ?
00:16:30 Vous savez que c'est l'objectif d'Emmanuel Macron.
00:16:32 On voit ça avec Eric de Ritmaten, tout de suite.
00:16:34 [Musique]
00:16:50 On parle emploi avec vous Eric de Ritmaten et de cette nouvelle note publiée par l'INSEE
00:16:54 qui montre une dégradation des chiffres du chômage en France.
00:16:57 Emmanuel Macron avait promis le plein emploi pour la fin de son mandat dans 3 ans.
00:17:01 Eric, est-ce que c'est encore possible ?
00:17:04 Écoutez, la promesse semble difficilement tenable.
00:17:06 Je rappelle que le plein emploi, au sens du Bureau du Travail international, c'est 5% de chômeurs.
00:17:11 Et là, l'objectif c'était 2027.
00:17:13 Alors ce qui était possible, ce qui était dit en tout cas en 2022, semble maintenant inatteignable.
00:17:18 Pourquoi ? Parce que le taux de chômage était à 7,1% il y a 2 ans.
00:17:22 On voyait une décruse amorcer.
00:17:24 Et puis aujourd'hui, on est à 7,5%.
00:17:26 Alors vous voyez, la zone euro est à 6,4%.
00:17:28 Donc on en est en train de monter.
00:17:30 Le problème, c'est la croissance qui est molle et qui ne facilite pas la création d'emplois.
00:17:34 On était presque à zéro de croissance, vous vous rendez compte, au 4e trimestre.
00:17:38 Et pour 2024, là, ça ne s'annonce pas très bien, au point que le chômage pourrait même monter à 8%, disent certains experts.
00:17:44 Alors l'accélération de la réforme de l'assurance chômage, ça n'aura aucun effet selon vous ?
00:17:49 Alors, écoutez, elle doit en tout cas inciter à reprendre un emploi.
00:17:53 Vous allez voir pour qui.
00:17:54 D'abord pour les personnes qui touchent le RSA aujourd'hui, elles sont nombreuses.
00:17:58 Elles vont être obligées et elles seront inscrites à France Travail,
00:18:03 parce que c'est le nouveau nom de l'ancien pôle emploi.
00:18:05 Donc les bénéficiaires du RSA seront inscrits à France Travail.
00:18:08 Ils vont donc entrer dans les statistiques de l'INSEE et ça ferait un million de personnes en plus.
00:18:13 Vous vous rendez compte ? Un million de personnes demandeurs d'emploi.
00:18:17 Alors bien sûr, il y aura la formation pour les aider à reprendre pied,
00:18:20 mais ça va être assez compliqué, au point que le taux de chômage pourrait monter là à 9%.
00:18:26 9%. Donc on est loin, vous voyez, du cap des 5% du plein emploi.
00:18:30 D'ailleurs, si vous regardez l'intitulé du poste de Mme Vautrin, ministre actuel du Travail,
00:18:36 eh bien il n'y a plus ministre du plein emploi.
00:18:39 Ça paraît comme ça anodin, mais ça a changé, puisque Olivier Dussopt, lui, avait droit à ce titre.
00:18:44 Il y a aussi un autre point que je voulais soulever et qui peut inquiéter,
00:18:47 c'est que si le chômage repart à la hausse, ce qui s'annonce,
00:18:50 les règles d'indemnisation en France vont changer.
00:18:53 Pourquoi ? Parce que vous savez très bien que la réforme prévoyait des allocations chômage
00:18:58 plus généreuses, plus confortables, si le chômage se mettait à repartir.
00:19:02 Et au contraire, elles étaient resserrées, ces allocations, si le taux de chômage s'améliorait.
00:19:07 Donc vous voyez, pour les comptes publics, ça ne va pas être simple non plus.
00:19:10 Éric, parlez-nous des seniors. Qu'est-ce qu'il en est pour les seniors ?
00:19:12 Ça a un point positif, parce qu'en France, on est très en retard avec le travail des seniors,
00:19:16 c'est-à-dire l'emploi des plus de 60 ans.
00:19:18 Eux aussi vont être sommés de reprendre un travail, sous peine d'ailleurs de voir leurs droits se rétrécir.
00:19:24 D'ailleurs, Bruno Le Maire, ça n'est pas caché, il a dit que les règles d'indemnisation actuelles
00:19:27 nourrissent les départs anticipés pour les plus âgés.
00:19:30 La France, c'est vrai, a un long chemin à rattraper.
00:19:32 Si vous regardez les taux, 60-64 ans, il n'y a que 36% de ces Français qui ont encore un emploi.
00:19:38 Le gouvernement espère monter à 65%, mais 65% de seniors au travail, ça ne sera pas avant 2030.
00:19:47 [Musique]
00:19:49 C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
00:19:54 C'était votre programme avec DOMEXPO.
00:19:57 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:01 Plus d'infos sur DOMEXPO.fr
00:20:03 Allez, la météo, on commence avec la météo des neiges.
00:20:07 Retrouvez la météo des neiges avec les trains à grande vitesse Frecciarossa.
00:20:11 Paris, Lyon, Chambéry.
00:20:13 Frecciarossa, la dolce vita à grande vitesse.
00:20:16 Place à présent à votre météo des neiges où le beau temps sera bel et bien au rendez-vous tout au long de la semaine.
00:20:21 Au programme, un ciel parfaitement dégagé.
00:20:23 Attention néanmoins au risque d'avalanche qui restera particulièrement marqué du côté de Valbergue
00:20:27 où le manteau neigeux reste particulièrement instable.
00:20:30 Même type de condition météo pour Puy-Saint-Vincent avec au programme un ciel dégagé,
00:20:34 des températures relativement douces pour la saison et un risque d'avalanche qui restera marqué en ce milieu de semaine.
00:20:40 On prend à présent la direction de Tignes ou encore de Courchevel où là aussi le beau temps sera bel et bien au rendez-vous.
00:20:46 Les températures vont remonter et le risque d'avalanche restera particulièrement faible.
00:20:50 Excellente journée à tous.
00:20:52 C'était la météo des neiges avec les trains à grande vitesse Frecciarossa.
00:20:56 Paris, Lyon, Chambéry.
00:20:57 Frecciarossa, la dolce vita à grande vitesse.
00:21:00 La météo d'Alexandra tout de suite.
00:21:03 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:05 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:21:09 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:12 On part à New York, Alexandra.
00:21:14 Il a beaucoup neigé.
00:21:15 Oui, la ville de New York qui n'avait pas vu la neige depuis déjà deux ans avec cette tempête de neige.
00:21:21 40% des vols ont d'ailleurs été annulés en provenance mais également en direction de New York.
00:21:27 Il faut savoir qu'on attend localement entre 20 et 25 cm de neige d'ici ce soir dans les rues de New York.
00:21:34 Soyez bien prudents.
00:21:35 On a une pensée évidemment pour tous les New Yorkais.
00:21:38 En attendant, ça donne de très belles images notamment à Central Park.
00:21:41 Alors au programme en France, pas de neige.
00:21:43 Des conditions météo contrastées avec toujours cette France coupée en deux sur les régions du nord.
00:21:47 On a une perturbation qui ondule entre les côtes de la Manche, le bassin parisien, le nord ou encore l'est du pays.
00:21:52 À l'avant, quelques nuages.
00:21:53 Et puis plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps dans l'après-midi.
00:21:57 Même type de configuration avec un temps variable sur les régions du nord, notamment sur les frontières de l'est.
00:22:02 On retrouvera également quelques averses sur la pointe bretonne.
00:22:05 Et puis à l'avant de la perturbation, parfois un temps assez nuageux entre le bassin parisien, la Normandie ou encore en allant vers la Lorraine et l'Alsace.
00:22:12 Plein soleil sur 80 % du territoire du Grand-Breton, notamment à la montagne ou encore autour du golfe du Lyon ainsi qu'en Corse.
00:22:19 Les températures extrêmement douces ce matin.
00:22:22 Localement jusqu'à 12-13 degrés en Bretagne, 9 à 10 degrés à Paris, 7 degrés pour le Pays-Bas.
00:22:27 Et un petit peu plus de fraîcheur là où le ciel est dégagé sur le massif central.
00:22:30 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:22:33 Grande, grande douceur.
00:22:34 Températures exceptionnellement élevées pour la saison avec 14 degrés à Paris.
00:22:38 Vous aurez 15 degrés à Besançon, 17 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand, 19 degrés à Toulouse.
00:22:44 Et localement jusqu'à 22 degrés pour le Pays-Bas, que température digne d'un mois d'avril à l'échelle nationale.
00:22:50 La suite du programme pique de douceur demain avant le retour d'un temps très variable vendredi, samedi et dimanche au nord.
00:22:57 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:01 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:23:04 groupeverlaine.com
00:23:06 C'est nudi les 6h30, merci d'être là à la une ce matin.
00:23:10 Des étudiantes lilloises portent dans l'enceinte de l'université le voile islamique intégral.
00:23:17 Ce qui est absolument interdit en France.
00:23:19 On va vous montrer ce qui se passe à Lille.
00:23:22 Le nombre de points de deal baisse à Marseille, ce qui ne veut pas dire que le trafic de drogue diminue.
00:23:28 Il évolue.
00:23:29 La livraison de drogue à domicile se développe, nous dira un policier qui témoigne anonymement.
00:23:34 Les contrôleurs SNCF en grève le week-end prochain en plein chassé croisé des vacances.
00:23:40 Ils réclament de meilleurs salaires.
00:23:42 Combien gagnent-ils vraiment ?
00:23:44 Je poserai la question à Eric de Ritmaten.
00:23:46 A tout de suite Eric.
00:23:48 Et puis c'est aujourd'hui le mercredi décembre, cette journée où les catholiques sont invités à jeûner,
00:23:52 marque l'entrée en carême.
00:23:54 Le carême c'est 40 jours où les croyants font des efforts de prière, de pénitence et de partage jusqu'à Pâques.
00:24:00 On a suivi une famille qui entre dans le carême.
00:24:04 A Lille, plusieurs étudiantes vont à l'université entièrement voilées.
00:24:09 Elles portent un voile islamique total.
00:24:11 Le syndicat Uni accuse la direction de l'université de complaisance.
00:24:16 Et contacté par CNews, l'université assure que les équipes de sécurité font respecter les règles.
00:24:21 Pourtant, vous allez voir que ce n'est pas le cas.
00:24:23 Goderic Baie.
00:24:24 Plusieurs photos récentes montrent des étudiantes en voile intégrale sur le campus de l'université de Lille,
00:24:30 en salle informatique, dans la courroie, en train de faire leur prière.
00:24:33 Ce que dénonce fermement le syndicat Uni.
00:24:35 Ces étudiantes, lorsque c'est en amphithéâtre, peuvent aller en amphithéâtre en voile intégrale sans la moindre opposition.
00:24:41 Et si jamais il leur est demandé de retirer ce voile intégral, que ce soit en classe, en cours, en bibliothèque, n'importe où,
00:24:47 ils optent pour le masque chirurgical qui les voile également intégralement,
00:24:50 mais qui là n'est pas considéré comme illégal et donc ça contourne la loi.
00:24:54 Un phénomène qui, selon le syndicat Uni, est toléré par une partie du corps professoral.
00:24:59 Par idéologie, ils vont être d'accord avec le fait que les étudiants puissent venir en voile intégrale,
00:25:03 ils vont être d'accord avec le fait que l'islamisme rentre même au sein de nos salles de classe.
00:25:07 Et il y a une partie, je pense et j'espère d'ailleurs plus importante de professeurs,
00:25:11 qui tout simplement ne dit rien par peur, parce qu'ils savent très bien que d'ailleurs,
00:25:14 ils ne vont pas être soutenus par le ministère, ils ne vont pas être soutenus par l'administration.
00:25:18 Nous avons contacté l'université lilloise qui a tenu à rappeler l'interdiction du voile intégral
00:25:22 et le respect des lois sur la laïcité. Dans un communiqué, elle assure qu'il s'agit de cas isolés.
00:25:27 L'université de Lille regrette vivement d'être ciblée par des accusations mensongères d'inaction.
00:25:32 Depuis la rentrée de septembre 2023, 5 étudiants sur un total de 80 000 usagers de nos campus
00:25:38 ont été reçus par les responsables de l'établissement à la suite de signalements.
00:25:42 Les étudiants de l'Uni devraient aborder le sujet avec la direction de l'établissement vers 15h cet après-midi.
00:25:48 À Marseille, le phénomène des Uber Cheats prend de l'ampleur.
00:25:53 Uber Cheats, c'est comme un service de livraison alimentaire, mais avec de la drogue,
00:25:57 de la livraison de drogue à domicile. Ça a commencé pendant le confinement et ça s'est bien installé depuis, Chana.
00:26:04 Oui, en fait, ça convient à tout le monde puisque les clients n'ont plus besoin d'aller dans les cités
00:26:07 et c'est moins risqué qu'un point de deal pour les trafiquants.
00:26:10 Les échanges se font via des messageries cryptées, ce qui complique encore plus la tâche de la police.
00:26:15 Quant aux livreurs, ils ont très peu de drogue sur eux.
00:26:18 Alors, anonymement, un policier a accepté de se confier à Sandra Buisson du service Police-Justice de CNews.
00:26:24 Ça passe par téléphone et par des messageries cryptées, que ce soit WhatsApp, Snapchat, Telegram.
00:26:31 Il est difficile d'identifier qui est derrière Telegram, qui prend les commandes, qui livre, qui gère en fait ce réseau-là,
00:26:38 parce qu'aujourd'hui, on est dans les capacités de pouvoir identifier ou d'intercepter ces communications.
00:26:44 Celui qui prend les commandes et celui qui livre, généralement, n'a aucun contact physique.
00:26:49 Le livreur va se faire approvisionner avec des quantités moindres.
00:26:54 Arrêter un livreur, ça peut être fait, mais avec une faible quantité.
00:26:57 Et qu'est-ce qui pourra caractériser le réseau et qu'est-ce qui pourra caractériser le trafic de subventions vêtues ?
00:27:03 Attention si vous avez prévu de prendre le train ce week-end.
00:27:07 On connaîtra l'état du trafic précis dans la matinée.
00:27:10 Il y a grève à la SNCF.
00:27:11 Les contrôleurs réclament des augmentations de salaires.
00:27:15 Une fois qu'on a dit ça, les salaires, c'est comme avec les affaires d'argent, chacun a sa vision des choses.
00:27:21 Pour vous faire une idée très précise, Eric de Ritmaten, vous avez travaillé le sujet.
00:27:25 Combien gagne exactement un contrôleur SNCF ?
00:27:28 En début de carrière, il démarre, il est à peu près au-dessous de 2 000 euros brut, comme d'ailleurs beaucoup de métiers.
00:27:34 Ça, c'est le salaire brut moyen.
00:27:37 Ensuite, ça va monter.
00:27:39 Alors là, ils mettent 2 900, ça, effectivement, ça ne va pas.
00:27:43 C'est vraiment 2 000 en début de carrière.
00:27:46 Ça monte ensuite à 2 500.
00:27:48 Là, on est en net, c'est milieu de carrière parce que les primes viennent s'ajouter.
00:27:51 Et ça finit à 3 500 euros net en fin de carrière.
00:27:55 3 500 euros net.
00:27:57 C'est parce que vous avez beaucoup de primes dans ces métiers.
00:28:00 Mais ce que veulent les contrôleurs, c'est des primes supplémentaires, notamment, qui seraient prises en compte dans le calcul des retraites.
00:28:06 C'est le point numéro un.
00:28:07 Et deuxièmement, qu'ils soient mieux protégés lorsqu'ils ont un arrêt de travail parce qu'ils estiment perdre 40 % de leur rémunération quand ils sont malades.
00:28:15 Alors, comment pourrait-on débloquer la situation face à cette grève qui arrive ?
00:28:19 Eh bien, Sudraille demande, il nous faut 500 euros bruts par mois tout de suite, en plus, sous forme de primes de travail.
00:28:24 Le syndicat dit même, si la direction accepte de lâcher 200 euros, eh bien, ça débloquera la situation.
00:28:30 Mais le président de la SNCF, qui a reçu, lui-même, les syndicats, dit qu'il a déjà beaucoup fait.
00:28:34 Il a augmenté les salaires, plus que la moyenne de l'inflation.
00:28:37 Il a fait des recrutements, il annonce 200 recrutements déjà réalisés.
00:28:41 Et puis, surtout, il promet deux contrôleurs par rame, ce qui est la base des revendications.
00:28:46 Alors, si la SNCF ne satisfait pas les revendications, eh bien, cette grève promise pour le week-end prochain serait même reconduite pour les vacances d'avril.
00:28:55 C'est le point numéro un.
00:28:56 Et deuxièmement, il y a aussi des menaces sur les Jeux olympiques, parce que là, les contrôleurs réclament carrément 50 euros bruts par jour, chaque jour de compétition.
00:29:05 Alors, si je vous résume, 2000 euros bruts en début de carrière, en fin de carrière, 2000 à 2500 euros, plus primes.
00:29:14 Ce qui donne du 2500 euros net en milieu de carrière, 2500 euros net en milieu de carrière avec les primes, et 3500 euros net en fin de carrière, jour, avec les primes.
00:29:25 Selon le Parisien, qui a travaillé également le sujet.
00:29:29 Merci beaucoup, Éric.
00:29:30 Alors, la grève des contrôleurs SNCF, en plein milieu des vacances scolaires, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:29:35 Est-ce que cette grève vous choque ?
00:29:37 Eh bien, vous flashez le QR code et vous enregistrez votre message.
00:29:40 On entendra vos réactions à 7h30 et à 8h30.
00:29:44 Après les agriculteurs, c'est au tour des entreprises du BTP d'obtenir gain de cause.
00:29:49 Bercy va compenser la hausse sur le GNR, le gasoil non-routier.
00:29:53 C'est une information qui est tombée ces dernières heures, Chana.
00:29:55 Oui, cette année, une taxe du GNR va augmenter de 6 centimes par litre.
00:29:58 Eh bien, toutes les entreprises du BTP de 15 salariés maximum en seront exemptées.
00:30:03 Aujourd'hui, c'est le mercredi décembre.
00:30:05 Il marque le début du carême pour les chrétiens.
00:30:07 Pendant 40 jours, les catholiques sont appelés à faire des efforts, notamment alimentaires, et cela jusqu'à Pâques, la résurrection du Christ.
00:30:15 Chacun détermine les efforts qu'il souhaite réaliser.
00:30:18 Tout savoir sur le carême.
00:30:19 Et comment s'y a préparé Jean-Michel Decaze ?
00:30:22 Selon les préceptes chrétiens, le carême correspond à 40 jours de jeûne,
00:30:27 en se passant d'un repas le mercredi décembre et le vendredi saint, et en évitant la viande les vendredis.
00:30:34 En dehors de l'aspect alimentaire, c'est un ensemble d'efforts demandés aux croyants.
00:30:39 C'est plus de pénitence, donc c'est le jeûne.
00:30:44 C'est plus de partage, ça veut dire partager très concrètement financièrement, évidemment,
00:30:51 pour des associations, pour des personnes, et c'est aussi plus de prières.
00:30:57 Des pratiques qui peuvent prendre des aspects très divers, notamment chez les jeunes.
00:31:02 Désactiver TikTok de leur téléphone pour diminuer leur temps sur les écrans.
00:31:07 C'est renoncer à consacrer du temps sur des choses extérieures,
00:31:11 pour se recentrer sur l'essentiel de leur vie et pour convertir leur cœur.
00:31:16 Le carême, ce n'est pas le temps de se préparer aux Jeux Olympiques des chrétiens.
00:31:20 Plutôt que de prendre la résolution de vous décider à prendre une douche froide par semaine,
00:31:24 prenez plutôt la résolution de retrait un soir par semaine,
00:31:28 pour être avec vos enfants et votre épouse, et ça, ça sera déjà pas mal.
00:31:32 Le milieu catholique constate un retour de la pratique du carême,
00:31:36 sans pouvoir le mesurer précisément.
00:31:39 Devant le Sacré-Cœur de Jésus.
00:31:41 Voilà comment se préparer au carême pour tous les chrétiens et les catholiques.
00:31:45 Bon carême si vous le suivez, voilà c'est jusqu'à 40 jours d'effort.
00:31:51 On sera avec Aymeric Pourbet à 8h30, que vous connaissez,
00:31:54 qui anime Enquête d'Esprit et qui est le directeur de la rédaction de France Catholique.
00:31:59 Aux Etats-Unis, les Républicains inculpent un ministre de Joe Biden.
00:32:04 Il s'agit du ministre chargé de l'immigration.
00:32:07 La Chambre des représentants lui reproche d'avoir provoqué une crise migratoire
00:32:11 à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
00:32:14 Oui, ça faisait 150 ans que le Congrès n'avait pas décidé d'une telle sanction envers un ministre,
00:32:18 mais sa destitution reste très peu probable,
00:32:22 puisque le Sénat doit ensuite la confirmer, le Sénat qui est majoritairement démocrate.
00:32:27 Est-ce que ça arriverait en France qu'un ministre de l'immigration, de la sécurité,
00:32:31 soit inculpé pour ne pas savoir gérer les frontières ?
00:32:37 Il y a une crise migratoire au Texas.
00:32:39 Je me suis dit, comment ça se passerait en France ?
00:32:41 Il est 6h38, restez bien avec nous.
00:32:44 Dans un instant, on sera en direct avec Habib Azouazi.
00:32:49 Il est riverain et président d'une association à Rennes.
00:32:53 Les habitants de certains quartiers à Rennes n'en peuvent plus.
00:32:56 Les habitants excédent par le trafic de drogue.
00:32:58 A tout de suite.
00:32:59 Il est 7h moins le quart, bienvenue à tous.
00:33:06 Dans un instant, on sera en direct avec un riverain,
00:33:08 président d'une association de quartiers à Rennes.
00:33:11 Rennes où règne l'insécurité dans de nombreuses cités.
00:33:14 Tout d'abord, le point info, les dernières informations.
00:33:16 Chana Lusso.
00:33:17 Un hommage national sera rendu à Robert Bain d'Inter.
00:33:22 Aujourd'hui, la cérémonie ouverte au public aura lieu Place Vendôme,
00:33:25 devant le ministère de la Justice, où il a passé 5 ans sous François Mitterrand.
00:33:29 Emmanuel Macron prononcera l'éloge funèbre à 12h30.
00:33:32 La famille de l'ancien garde des Sceaux a fait savoir
00:33:34 qu'elle ne souhaitait pas la présence du RN ni de la France Insoumise à cet hommage.
00:33:38 En Israël, une centaine de proches d'otages vont porter plainte contre le Hamas.
00:33:43 Une plainte pour crime de guerre qui vise les dirigeants du groupe terroriste.
00:33:46 Ils lanceront cette démarche aujourd'hui auprès de la Cour pénale internationale aux Pays-Bas.
00:33:51 Je rappelle que 134 otages sont toujours retenus à Gaza.
00:33:54 Et puis Emmanuel Macron va rencontrer l'ensemble des syndicats agricoles.
00:33:59 Il va commencer dès aujourd'hui avec la Coordination rurale et la Confédération paysanne.
00:34:03 Il recevra la FNSEA et les jeunes agriculteurs la semaine prochaine.
00:34:07 Ces rencontres ont lieu chaque année avant le Salon de l'agriculture.
00:34:10 Mais cette année, le contexte est particulier en pleine crise du secteur.
00:34:14 - Habib Azouazi, bonjour. - Bonjour.
00:34:20 - Habib Azouazi, merci beaucoup d'être... - Bonjour, monsieur le Président.
00:34:22 Bonjour à tous ceux qui sont sur le plateau. Bonjour aux Renais et aux Renais.
00:34:26 - Bonjour, merci beaucoup. - Et c'est Azouazi.
00:34:29 - Azouazi. - Azouazi.
00:34:32 Je m'en suis aperçu, j'ai écorché votre nom, je suis désolé.
00:34:35 - Azouazi. - Ce n'est pas un problème.
00:34:37 Bon, vous avez une sacrée carrière.
00:34:41 Vous êtes un ancien professeur de gym. Vous êtes un ancien militaire.
00:34:45 Vous êtes un chef de base nautique à la retraite.
00:34:48 Donc ancien chef de base nautique.
00:34:50 Et vous êtes dans le milieu associatif depuis une trentaine d'années.
00:34:53 En clair, vous connaissez la musique, si vous me passez l'expression.
00:34:56 Et ce qui se passe dans certaines cités à Rennes rend invivable, impossible
00:35:01 la vie des habitants. Ce sont les trafiquants de drogue qui font la loi
00:35:05 et vous tirez la sonnette d'alarme, comme on dit.
00:35:08 Est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui s'y passe ?
00:35:11 Bien sûr, monsieur. La sonnette d'alarme, on l'a tirée il y a plus de 20 ans.
00:35:18 Même plus. Les manques de pot, on a fait des réunions avec les commerçants.
00:35:25 On a fait des réunions avec les Rimains, les citoyens.
00:35:29 Et la réponse qu'on a, on les connaît, c'est une bande de jeunes.
00:35:36 Mais puisque vous les connaissez, faites quelque chose.
00:35:39 On ne fait rien. On est là. On ne sait même pas ce qui se passe.
00:35:45 Et comment ils peuvent réagir ?
00:35:47 Ce n'est pas la faute de la police. Elle fait de 100 mieux, voire même plus.
00:35:52 Et d'ailleurs, je les plains, les pauvres.
00:35:54 Ils sont tellement fatigués, saturés, surbouqués.
00:35:58 Le problème, il est devenu de plus en plus grave, car avec ça, suite à la drogue,
00:36:08 la violence a augmenté et elle est de plus en plus jeune.
00:36:11 Elle est tellement juvénile que ça m'inquiète pour ma ville, pour mes quartiers.
00:36:17 J'ai eu une interview à WestFrance, j'ai voulu sauver mon quartier.
00:36:23 Cette grande graine, elle a attaqué et elle est profonde.
00:36:29 Et on est tous responsables. Ce n'est pas la peine de dire que c'est la politique,
00:36:35 c'est la police, c'est les éducateurs. Non, on est tous responsables.
00:36:40 Vous savez ce que je me dis en vous écoutant ?
00:36:42 Je me dis qu'en fait, personne ne veut prendre ses responsabilités.
00:36:45 C'est-à-dire que tout le monde sait et vous avez raison, les politiques sont responsables,
00:36:51 la police est responsable, la justice est responsable, les Français sont responsables,
00:36:55 parce qu'ils ne veulent pas.
00:36:57 Les parents.
00:36:58 Et accessoirement, les parents sont responsables.
00:37:01 Tout le monde sait et personne ne prend ses responsabilités, ne va jusqu'au bout.
00:37:05 Tout le monde fait un petit peu, mais on sera d'ailleurs, je me permets de préciser,
00:37:08 à 8h10 avec la ministre déléguée à la Ville, à la Citoyenneté, Sabrina Agresti-Rouba,
00:37:12 je lui parlerai de Rennes. Jeunesse des trafiquants.
00:37:16 Les trafiquants sont extrêmement jeunes.
00:37:19 Ils sont extrêmement jeunes et extrêmement violents.
00:37:23 Et ce qui est bizarre, c'est qu'on le sait, on les connaît et on n'arrive à rien faire.
00:37:30 Et puis, on dirait que c'est un sujet tabou, il ne faut pas qu'on en parle.
00:37:35 On cache vraiment la poussière sous les tapis.
00:37:39 « Tout va bien, Madame Lamarcki, tout est beau. On continue, c'est bien, ça va mieux.
00:37:46 On nous sort des chiffres de je ne sais où. Là, on me dit que ça va très bien.
00:37:50 Moi, je viens de sortir d'opération, j'aurais pu être plus actif sur le terrain.
00:37:56 Là, il y a cinq jours que je suis sorti d'une opération, je suis en convalescence.
00:38:00 Et je me suis perdu tellement que ce sujet me tient à cœur que je me suis dit,
00:38:05 je me réveille et je veux vraiment porter ma pierre à l'édifice
00:38:10 pour essayer de voir et de faire quelque chose. »
00:38:12 En fait, on a laissé s'installer ça pour de mauvaises raisons depuis combien de temps ?
00:38:17 Depuis 30 ans, en réalité. On s'est dit, « Ah, mais attention, les pauvres chéris,
00:38:21 il ne faut pas parce que sinon on va les stigmatiser. »
00:38:24 Et en fait, il y avait beaucoup de gens qui s'en fichaient parce que ça ne se voyait pas.
00:38:28 Il faut être clair, quand ça ne se voit pas, on s'en fiche.
00:38:30 Puis les journalistes et les politiciens n'habitaient pas à les quartiers.
00:38:32 Donc bon, ben, tout le monde s'en fichait, ce n'était pas pour eux.
00:38:36 Maintenant que ça se voit, c'est plus embêtant.
00:38:38 Exactement, parce que je me suis déplacé avec des politiques, des élus.
00:38:42 Moi, je parle d'il y a 30 ans, avant la construction du triangle,
00:38:49 au Blonde, et on est parti au Crapa.
00:38:52 On faisait du sport et on trouvait des aiguilles.
00:38:54 J'ai dit, « Voilà, l'héroïne est arrivée à Rennes. Il y a de la drogue dure.
00:38:59 Mais non, mais non, c'est des infirmières, ils jettent leurs aiguilles là. »
00:39:03 Écoutez, avec des élus, je me suis promené et on a constaté sur place.
00:39:12 La dernière fois, à un enfermement, il y a un élu qui me dit
00:39:17 « J'aurais dû t'écouter il y a 20 ans. »
00:39:19 Ben, que de temps perdu.
00:39:21 Que de temps perdu. Est-ce que vous pensez que c'est trop tard ?
00:39:24 Qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
00:39:26 Il faudrait être sévère dès la première incartade, dès le premier acte de délinquance.
00:39:32 Il faut serrer la vis judiciaire en réalité.
00:39:35 Et accepter d'assumer la responsabilité d'être sévère.
00:39:41 Mais être sévère, ça veut dire s'intéresser à l'autre, ça veut dire peut-être parfois rendre service.
00:39:45 Quand on est sévère avec un gamin de 14 ans qui vend de la drogue à 2 heures du matin, c'est lui rendre service.
00:39:51 C'est exact.
00:39:53 On a fait des tours, nous, avec notre association, sur le projet.
00:39:57 Il n'y a qu'à y aller sur le site et voir tout ce qu'on propose.
00:40:00 C'est qu'on va à la rencontre de ces jeunes pour essayer de leur expliquer.
00:40:04 Mais moi, la génération, il y a une génération qui est perdue.
00:40:08 Moi, je pense à ceux qui vont venir, à mes petits-enfants.
00:40:11 J'ai des petits-enfants et j'ai peur pour eux.
00:40:14 Je commence à en avoir peur.
00:40:16 Dans tous les quartiers.
00:40:18 Maintenant, on est en train de stigmatiser du côté de la place d'Italie.
00:40:25 On est en train de parler d'autres.
00:40:28 Mais non, c'est dans tout Rennes, des petits et des moyens quartiers.
00:40:32 Tout Rennes est gangréné.
00:40:34 Merci beaucoup, Abibaza Ouzi, d'avoir témoigné ce matin dans la matinale de CNews.
00:40:39 Vous savez qu'on ne lâche rien sur CNews.
00:40:41 On est coriaces.
00:40:43 Je sais.
00:40:44 Et c'est pour ça que je suis là.
00:40:46 J'attends.
00:40:47 J'espère que je vais reprendre mon bâton de pèlerin après ma convalescence et ma guérison.
00:40:54 Et puis, je reprends.
00:40:55 Je sais que je vais attirer les foudres de quelques-uns.
00:40:58 Mais ce n'est pas grave, j'ai l'habitude.
00:41:00 Je suis militaire et j'ai la peau dure.
00:41:03 Bravo.
00:41:05 Et bravo pour votre courage et votre altruisme.
00:41:09 Et bravo de penser tout simplement aux autres.
00:41:11 Merci d'avoir été avec nous ce matin.
00:41:14 Je vous remercie.
00:41:15 Je vous souhaite une agréable journée.
00:41:16 Vous aussi.
00:41:17 Bonjour à Rennes et au Rennais.
00:41:19 6h50.
00:41:20 Dans un instant, l'hommage national à Robert Badinter.
00:41:23 La famille ne veut pas d'élu France Insoumise.
00:41:27 La famille ne veut pas d'élu Rassemblement National.
00:41:30 Marine Le Pen a dit "très bien, nous n'irons pas".
00:41:33 LFI dit "nous on ira quand même".
00:41:35 On va en parler avec Florent Tardif.
00:41:37 A tout de suite.
00:41:38 Un hommage national à Robert Badinter se tient aujourd'hui à midi, place Vendôme,
00:41:46 devant le ministère de la Justice à Paris, évidemment.
00:41:50 Hommage auquel les membres du Rassemblement National
00:41:53 et ceux de la France Insoumise ne sont pas les bienvenus.
00:41:56 La famille de Robert Badinter a dit qu'elle ne voulait pas qu'il participe.
00:42:00 Florent Tardif, si le Rassemblement National a accepté cette demande,
00:42:05 va se rendre à cet hommage, les représentants de LFI, eux, seront bien présents.
00:42:10 Et oui Romain, pour la deuxième fois en deux semaines,
00:42:12 la France Insoumise n'est pas la bienvenue à un hommage national.
00:42:15 Et pour la deuxième fois en deux semaines,
00:42:17 la France Insoumise fera l'affront d'être présent à un hommage national.
00:42:21 Alors certes, si cet hommage national permet à tous les élus qui le veulent d'être présents,
00:42:26 tous ne sont pas bienvenus à la demande de la famille du défunt.
00:42:28 L'Élysée a fait savoir que le Rassemblement National et la France Insoumise
00:42:32 n'étaient pas les bienvenus, une exigence fermement formulée par la philosophe Elisabeth Badinter,
00:42:37 veuve de l'ancien ministre de la Justice.
00:42:39 Ainsi, tout à l'heure, Caroline Fiat, vice-présidente de l'Assemblée Nationale,
00:42:43 et Éric Coquerel, le président de la Commission des Finances,
00:42:45 seront présents, Place Vendôme, siège historique du ministère de la Justice depuis 300 ans.
00:42:50 L'élégance aurait été qu'ils se plient aux dernières volontés d'un homme,
00:42:54 mais forcés de constater qu'ils en manquent fortement.
00:42:57 Alors, ça semble vous étonner, Florian.
00:42:59 Non, plus rien ne m'étonne avec la France Insoumise,
00:43:01 dont le mandrat est de tout politiser, tout conflictualiser,
00:43:04 même lorsque l'on honore donc la mémoire d'un défunt.
00:43:07 La semaine dernière, toute honte but,
00:43:09 plusieurs élus se sont donc présentés aux Invalides,
00:43:11 sous les huées des personnes présentes,
00:43:13 pour assister à l'hommage national aux victimes du terrorisme du 7 octobre.
00:43:17 Des familles par dizaines pleuraient,
00:43:19 leurs mères, pères, tantes, oncles, enfants, cousins,
00:43:23 aux côtés de ceux qui, pour certains, minimisent la souffrance qu'ils expriment.
00:43:27 L'indécence n'a donc pas de limite.
00:43:29 Alors, l'indécence n'a pas de limite, parce qu'ils sont persuadés, Florian, d'avoir raison ?
00:43:33 Oui, c'est la différence, Romain, entre la pensée unique et la pensée complexe,
00:43:36 introduite par Edgar Morin.
00:43:38 La pensée unique, c'est estimer qu'on détient la vérité,
00:43:41 on s'enferme alors dans ses propres certitudes,
00:43:43 et persuader que nous avons raison,
00:43:45 nous tentons, par tous les moyens, d'imposer aux autres cette vérité,
00:43:48 sans la confronter, la critiquer ou l'interroger.
00:43:51 C'est exactement cela avec les Insoumis,
00:43:53 ils pensent détenir la vérité,
00:43:55 aujourd'hui, ils estiment être dans leur droit de venir,
00:43:57 il est vrai, ils le peuvent, c'est une cérémonie républicaine,
00:44:00 mais il y a des règles non écrites,
00:44:02 qu'on se doit de respecter,
00:44:04 à commencer par celle de ne pas se présenter à un hommage auquel on n'est pas le bienvenu.
00:44:09 - Florian Tardif, merci beaucoup.
00:44:11 6h56 à 7h10, on sera avec vous, François-Olivier Gisbert, merci d'être là.
00:44:17 - Bonjour Romain Désart.
00:44:18 - Bonjour François-Olivier, on va parler de quelque chose qui choque nombre d'entre nous,
00:44:25 c'est la décision du Conseil d'État, sollicité par Reporters Sans Frontières,
00:44:32 de vouloir mieux contrôler ces news,
00:44:34 contrôler un média, contrôler la liberté d'expression,
00:44:37 on ne touche pas à rien, c'est important,
00:44:39 c'est la liberté d'expression dans le pays des droits de l'homme, nous dit-on.
00:44:43 On va en parler avec vous, François-Olivier, dans un instant, à 7h10.
00:44:47 Soyez là également à 8h10, Sabrina Agresti-Roubach,
00:44:50 la ministre déléguée à la Ville, sera l'invité de la grande interview sur ces news et sur Europe 1.
00:44:55 Le temps, la météo, tout de suite.
00:44:57 La météo avec Groupe Verlaine,
00:45:00 installateur de panneaux photovoltaïques, garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:45:04 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:45:07 De la douceur aujourd'hui, Alexandra.
00:45:10 Oui, en effet, de la grande douceur, ma chère Shana,
00:45:12 avec des températures tout simplement printanières,
00:45:14 c'est d'ailleurs déjà le cas ce matin,
00:45:16 avec localement 13 degrés à Vannes, 12 degrés 6 à Nantes,
00:45:19 ou encore de la grande douceur pour nos amis du Nord, à Dunkerque,
00:45:22 avec plus de 12 degrés actuellement.
00:45:24 Je vous le rappelle, nous sommes le 14 février, jour de la Saint-Valentin,
00:45:28 et la douceur va dominer, donc, en cette journée de mercredi,
00:45:31 avec une France coupée en deux.
00:45:32 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du beau temps sur les régions du Nord.
00:45:35 En revanche, ça va rester assez mitigé,
00:45:37 avec une perturbation certes peu active,
00:45:39 qui va onduler tout de même entre les côtes de la Manche, le Nord,
00:45:42 ou encore en allant vers les régions de l'Est.
00:45:44 Elle est accompagnée d'une part de quelques averses,
00:45:46 mais également de bonnes rafales de vent.
00:45:48 Sinon, il fera beau sur 80% du territoire.
00:45:50 D'ailleurs, dans l'après-midi, ça va se dégager.
00:45:52 On devrait néanmoins conserver un temps partiellement nuageux sur le Nord,
00:45:56 des nuages un peu plus denses en remontant vers les frontières de l'Est,
00:45:59 et puis partout ailleurs, plein soleil.
00:46:01 Si vous êtes à Toulouse, à Bordeaux, à Lyon,
00:46:03 ou encore en allant vers la côte d'Azur et la Corse,
00:46:05 vous allez avoir un ciel parfaitement dégagé.
00:46:08 Les températures, grande douceur, on vous le disait ce matin.
00:46:11 On a seulement quelques gelées entre Aurillac et le Puy-en-Velay,
00:46:14 en raison d'un ciel dégagé.
00:46:16 Dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:46:19 Température digne d'un mois d'avril.
00:46:21 Regardez ces températures.
00:46:22 14 degrés à Dijon ou encore à Paris.
00:46:24 Vous aurez localement 15 à 17 degrés.
00:46:26 Sur le centre, notamment du côté de Limoges ou encore de Clermont-Ferrand,
00:46:30 avec ces températures printanières.
00:46:32 16 degrés à Marseille et localement jusqu'à 19 degrés pour le Pays basque.
00:46:36 Température qui devrait d'ailleurs grimper pour la journée de demain.
00:46:39 Pique de douceur entre aujourd'hui et demain
00:46:41 avant un changement de décor à partir de vendredi.
00:46:44 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:46:49 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:46:52 groupeverlaine.com
00:46:53 C News, il est bientôt 7h.
00:46:56 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:46:59 Un reporter sans frontières qui s'en prend à C News.
00:47:02 L'association censée défendre la liberté d'expression
00:47:05 semble ne pas apprécier celle qui règne sur votre chaîne.
00:47:09 RSF a obtenu du Conseil d'État qu'il demande que C News soit plus contrôlée.
00:47:14 La liberté d'expression est en jeu.
00:47:16 On va en parler avec vous, François-Olivier Gisbert.
00:47:18 Merci à nous d'être là.
00:47:19 La grève à la SNCF ce week-end.
00:47:22 Les contrôleurs des TGV et des TER veulent des augmentations de salaires.
00:47:26 On rejoindra Maxime Legay.
00:47:28 Gare de Lyon, les réactions des voyageurs.
00:47:31 A tout de suite, Maxime.
00:47:32 Et puis un jeune homme de 21 ans a tiré au pistolet
00:47:37 sur une porte de l'Accor Arena à Paris-Bercy.
00:47:40 Ça s'est passé lundi soir.
00:47:42 Un vigile l'a maîtrisé.
00:47:43 Vous entendrez son témoignage.
00:47:45 La liberté d'expression qui règne sur votre chaîne d'information,
00:47:49 sur C News, semble déranger beaucoup de monde.
00:47:52 Le Conseil d'État sollicité par Reporters sans frontières.
00:47:55 RSF, pourtant censé défendre la liberté de la presse dans le monde,
00:47:59 a décidé de demander à l'ARCOM, le gendarme des télé et des radios,
00:48:03 de plus nous contrôler et de décompter comme temps de parole politique
00:48:07 ce que disent les journalistes.
00:48:09 Ça n'existe pour aucune chaîne de télévision ni de radio.
00:48:13 Ça revient à ficher politiquement les journalistes.
00:48:15 Écoutez ce qu'en dit Robert Ménard,
00:48:17 qui est cofondateur de Reporters sans frontières.
00:48:20 Il a fondé RSF avant de faire de la politique et de devenir maire de Béziers.
00:48:24 Écoutez ce qu'il en dit à Ierge sur Punchline.
00:48:27 J'ai été abasourdi.
00:48:29 On a créé il y a 40 ans, avec trois copains journalistes,
00:48:33 Reporters sans frontières, pour défendre la liberté d'expression.
00:48:36 C'est-à-dire quoi concrètement ?
00:48:38 La possibilité pour des gens qui pensent complètement différemment de vous
00:48:42 de s'exprimer.
00:48:43 J'ai été dans le monde entier pendant 25 ans pour sortir de prison
00:48:47 des gens qui pensaient exactement le contraire de ce que je pensais.
00:48:50 Exactement.
00:48:51 Dont je ne partageais pas le début d'une opinion.
00:48:54 C'est ça, la liberté d'expression.
00:48:56 Et là, on a Reporters sans frontières qui se transforment en espèce de flic
00:49:00 de l'audiovisuel.
00:49:01 C'est une trahison.
00:49:03 Je pèse mes mots, c'est une trahison.
00:49:05 C'est indigne.
00:49:06 C'est indigne.
00:49:07 Voilà, et ça a suscité de nombreuses réactions, Chanara.
00:49:10 Oui, notamment celle d'Olivier Dardigolle,
00:49:12 ancien porte-parole du Parti communiste et intervenant régulier sur CNews.
00:49:15 Écoutez.
00:49:17 Pour ceux qui disent qu'il n'y a pas suffisamment de pluralisme, venez.
00:49:21 Venez débattre des questions sur lesquelles vous voulez intervenir,
00:49:26 sur les salaires, sur le pouvoir d'achat, sur l'école.
00:49:29 On parle de beaucoup de choses,
00:49:31 m'y compris de la sécurité de l'immigration,
00:49:33 qui peut croire que ce sont des sujets sur lesquels des formations politiques
00:49:38 n'auraient rien à dire pour l'avenir de notre pays.
00:49:41 Donc, moi, je pense que le Conseil d'État a plutôt lancé une bombe
00:49:45 à la fragmentation, parce qu'il faudra aussi que tout le monde s'interroge sur ces pratiques.
00:49:49 Voilà, et preuve que tout le monde a la parole sur CNews.
00:49:52 J'entendais Pascal Praud, hier soir, dans l'heure des pros,
00:49:55 dire à Christophe Deloire, le patron de RSF,
00:49:57 "mais venez en débattre chez nous".
00:49:59 Voilà, il invitait le patron de RSF à venir débattre chez lui, dans l'heure des pros.
00:50:05 Bon, attention si vous avez prévu de partir en vacances, en train, ce week-end.
00:50:08 La CGT et Sud Rail appellent à la grève, Chanara.
00:50:11 Et ça risque d'impacter du monde,
00:50:12 puisque c'est un week-end de chassé-croisé entre la zone A et la zone C.
00:50:16 La SNCF doit communiquer son plan de circulation dans la matinée.
00:50:20 En attendant, on rejoint tout de suite Maxime Legay, en direct de la Gare de Lyon à Paris.
00:50:24 Maxime, que disent les usagers que vous avez rencontrés ce matin ?
00:50:27 Oui, Chana, les usagers que nous avons rencontrés ici,
00:50:34 Gare de Lyon, dénoncent une prise d'otages de la part des grévistes.
00:50:37 Gare de Lyon, c'est une des gares principales pour ces départs,
00:50:40 en cette période de vacances d'hiver.
00:50:42 On peut également rejoindre le sud.
00:50:44 Des usagers pris de cour et qui sont donc usérés.
00:50:47 Justement, je vous propose de les écouter.
00:50:49 Toujours un peu dur, voilà, de faire face à ces mouvements sociaux.
00:50:55 Sincèrement, moi, je ne comprends pas pourquoi.
00:50:58 Et surtout, c'est la période qui un peu, si vous voulez, m'intrigue.
00:51:04 Parce que, voilà, généralement, c'est comme si elle me bat de fer.
00:51:09 Et nous, nous sommes les victimes.
00:51:12 Ce n'est pas la première fois.
00:51:14 Et puis, on sent que ça devient trop répétitif.
00:51:17 Et puis, voilà, les dommages culturels qu'on subit, ça devient un peu trop.
00:51:21 Des enfants partent en vacances et eux n'ont rien à voir avec tout ça,
00:51:25 avec toute la situation.
00:51:26 Donc, on ne peut pas prendre des gens en otage,
00:51:28 ni les parents, ni les enfants.
00:51:30 Ce sont toujours les mêmes qui sont pris en otage.
00:51:32 Moi, je pense que ce n'est pas la bonne solution.
00:51:34 Par exemple, on pourrait faire les transports gratuits.
00:51:36 Et alors là, la perte d'argent engendrait tout de suite des actions.
00:51:40 Des usagers qui attendent désormais la liste officielle des trains supprimés
00:51:47 pour pouvoir s'organiser en conséquence et trouver des solutions alternatives.
00:51:51 Maxime Legay, avec Laurence Ellarié.
00:51:53 Merci beaucoup à tous les deux.
00:51:55 La grève des contrôleurs en plein milieu des vacances scolaires.
00:51:58 Pour réclamer des augmentations de salaire,
00:52:00 les contrôleurs qui gagnent environ 2500 euros net
00:52:04 en milieu de carrière, prime comprise.
00:52:07 Est-ce que cette grève vous choque ou pas ?
00:52:10 Vous flashez le QR code et vous donnez votre avis.
00:52:13 C'est important, vous avez la parole.
00:52:14 Prenez-la sur CNews.
00:52:16 On vous entendra à 7h30, à 8h30.
00:52:18 Cet officiel, le permis de conduire dématérialisé,
00:52:21 se généralise partout.
00:52:23 À partir d'aujourd'hui, l'expérimentation locale a été concluante.
00:52:26 Ça, c'est une vraie information.
00:52:27 Oui, vous pouvez donc consulter votre permis via l'application France Identité.
00:52:33 Il faudra encore attendre un petit peu pour la carte grise
00:52:36 et l'attestation d'assurance numérique, mais c'est en cours.
00:52:38 Un homme a tiré sur l'accord Arena de Paris-Mercy avant d'être interpellé.
00:52:44 Ça s'est passé lundi soir.
00:52:45 L'individu a 21 ans.
00:52:46 Il a d'abord tenté d'entrer dans la salle, mais il a été refoulé.
00:52:50 Il s'est mis à tirer sur la porte d'une issue de secours.
00:52:53 17 impacts ont été retrouvés sur la façade.
00:52:56 En plus du pistolet, il avait un tournevis et un couteau sur lui.
00:53:00 Il a donc été placé en garde à vue pour tentative de meurtre,
00:53:03 dégradation et détention d'armes et de produits stupéfiants.
00:53:06 Écoutez le témoignage du vigile qu'il a maîtrisé.
00:53:09 On a attendu des détonations.
00:53:13 On pensait que c'était pétard.
00:53:15 Du coup, il y a un de mes collègues qui m'a appelé pour aller faire un enlève-doute.
00:53:19 On a intervenu, on a été les premiers qui ont intervenu sur les lieux.
00:53:23 En arrivant, la personne nous a bragué avec un arme.
00:53:27 Vous étiez combien ?
00:53:28 On était deux.
00:53:30 On est arrivés avec un arme en disant "si vous bougez, je vous tire dessus".
00:53:34 "Si vous avancez, je vous tire dessus".
00:53:36 "J'ai encore un balle dans la viscérée et je vous tire dessus".
00:53:39 Du coup, on a gardé le calme.
00:53:42 On a essayé de nous raisonner, de nous calmer.
00:53:45 Et enfin, on est arrivés pour le maîtriser.
00:53:48 Et après, le défenseur de l'ordre.
00:53:51 Cette information dont on vous parle également à Bordeaux,
00:53:55 une dizaine de chats ont été mystérieusement empoisonnés.
00:53:59 Ils ont été recensés par l'association Mérignac Chat Errant.
00:54:02 Et Tony Pitaro de la rédaction de CNews a pu s'entretenir
00:54:05 avec le vétérinaire qui s'est occupé d'eux, Nicolas Laiachi,
00:54:09 qui donne des conseils aux propriétaires de chats.
00:54:11 On a un faisceau de preuves, ou en tout cas des suppositions,
00:54:16 qui nous font penser qu'il y a eu un minimum à intoxication
00:54:20 et peut-être empoisonnement.
00:54:23 Dans la mesure où ce sont des animaux sans propriétaires,
00:54:27 qui sont suivis par des associations,
00:54:30 qui vivent dans un environnement assez ouvert,
00:54:33 mais en même temps contrôlé,
00:54:35 c'est l'une des hypothèses qu'on a retenues.
00:54:37 Cet incendie impressionnant en Suède,
00:54:41 hier soir, des pompiers combattaient toujours les flammes
00:54:44 qui ont dévasté le plus grand parc d'attraction du pays, Chana.
00:54:47 L'incendie est survenu lundi dernier dans ce parc aquatique
00:54:50 au sud-ouest du pays, après avoir été déclaré
00:54:52 sous contrôle hier matin.
00:54:54 Le feu a finalement repris plus tard dans la journée
00:54:56 et une personne est toujours portée disparue.
00:54:58 Voilà, c'est une information de ces dernières heures.
00:55:00 Restez bien avec nous.
00:55:01 Dans un instant, certains sont gênés,
00:55:04 ça dérange la liberté d'expression qui règne sur CNews.
00:55:08 On va en parler avec Franç Olivier Gisbert.
00:55:10 Merci beaucoup d'être là et à tout de suite.
00:55:12 CNews, il est 7h11.
00:55:18 Merci d'être avec nous.
00:55:19 Tout d'abord, le point info.
00:55:20 Toutes les dernières informations avec vous.
00:55:22 Chana Lusto.
00:55:23 Attention si vous avez prévu de partir en vacances en train,
00:55:28 ce week-end, la CGT essuiera et appelle à la grève.
00:55:31 Ça risque d'impacter du monde puisque c'est un week-end
00:55:33 de chasse et croisée entre les zones A et C.
00:55:36 La SNCF doit communiquer son plan de circulation dans la matinée.
00:55:40 Gabriel Attal présidera la remise du prix Ilana Limi
00:55:44 aujourd'hui à Matignon.
00:55:45 Depuis 2019, ce prix récompense des jeunes
00:55:48 qui ont lutté contre l'antisémitisme.
00:55:50 Et puis il rend hommage à Ilana Limi,
00:55:52 ce jeune homme de 23 ans, juif,
00:55:54 torturé à mort par le gang des barbares.
00:55:56 C'était en 2006.
00:55:58 Aujourd'hui, c'est le mercredi des cendres.
00:56:01 Il marque le début du carême pour les chrétiens.
00:56:03 Pendant 40 jours, jusqu'à Pâques,
00:56:05 les catholiques sont appelés à faire des efforts,
00:56:07 notamment alimentaires.
00:56:09 Chacun détermine les efforts qu'ils souhaitent réaliser.
00:56:11 Merci Chana.
00:56:13 François Olivier Gisbert est avec nous.
00:56:15 Bonjour et merci d'être là.
00:56:17 Journaliste, auteur de beaucoup de livres
00:56:20 et le dernier de vos livres,
00:56:22 "Tragédie française",
00:56:23 "Histoire intime de la cinquième tragédie française",
00:56:25 le tome 3.
00:56:26 On va voir la une à l'écran.
00:56:28 RSF, reporter sans frontières,
00:56:30 qui demande au Conseil d'État
00:56:32 de demander à l'ARCOM,
00:56:33 le gendarme des télés et des radios,
00:56:35 de plus contrôler RSF,
00:56:37 qui est une association de liberté d'expression,
00:56:39 qui est censée défendre la liberté d'expression,
00:56:41 qui demande qu'on contrôle plus ces news
00:56:43 et qui veut que l'on fasse en sorte
00:56:45 que le temps de parole des animateurs,
00:56:47 des journalistes, soit comptabilisé
00:56:49 comme le temps de parole des politiques.
00:56:51 Qu'est-ce que vous vous êtes dit
00:56:52 quand vous avez découvert ça ?
00:56:54 C'est honteux.
00:56:55 C'est honteux et c'est très grave.
00:56:57 Je pense vraiment que c'est la liberté d'expression
00:56:59 qui est en question.
00:57:01 Le problème de fond, c'est...
00:57:03 Vous avez raison, au départ,
00:57:05 il y a la plainte de reporter sans frontières,
00:57:07 mais le problème de fond, c'est le gouvernement des juges.
00:57:09 On est en train d'aller, peu à peu,
00:57:11 en France, vers un gouvernement des juges.
00:57:13 Le Conseil d'Etat, de quoi ils se mêlent ?
00:57:16 C'est juste hallucinant.
00:57:18 Comme vous lisez,
00:57:19 "le pluralisme ne se limite pas
00:57:21 au temps de parole des personnalités politiques".
00:57:23 Alors comment on va...
00:57:24 On va voir ce que c'est.
00:57:25 C'est ça, c'est dans l'or.
00:57:26 Décision, le pluralisme ne se limite pas
00:57:28 au temps de parole des personnalités politiques.
00:57:30 Donc, on va voir, par exemple,
00:57:32 Didier Barbeau-Livien, est-ce qu'il est de gauche ?
00:57:34 Est-ce qu'il est de droite ?
00:57:35 Oui, il présente une émission.
00:57:36 Est-ce qu'il est de gauche ? Est-ce qu'il est de droite ?
00:57:38 Oui, il était copain avec Sarkozy,
00:57:40 mais il a fait une belle chanson
00:57:42 pour le pouvoir de Jean Ferrat qui est communiste.
00:57:44 Non, mais vous voyez un peu vers quoi on va.
00:57:47 Les animateurs, c'est pour pas dire les journalistes.
00:57:49 Oui, bien sûr.
00:57:50 C'est juste hallucinant de conneries.
00:57:53 Et je veux dire, il y a une phrase,
00:57:55 vous savez, de Mitterrand,
00:57:56 il faut toujours ça,
00:57:57 Mitterrand qui avait beaucoup de recul,
00:57:59 et oui, qui avait une culture historique,
00:58:01 ce qui n'est pas toujours le cas de nos présidents,
00:58:03 et il disait, il faut se méfier,
00:58:05 méfiez-vous des juges,
00:58:07 parce qu'ils ont tué la monarchie,
00:58:08 ils vont tuer la République.
00:58:10 Et si vous voulez, quand on regarde les décisions
00:58:12 du Conseil d'État depuis quelques années,
00:58:14 c'est lui par exemple qui s'est arrogé
00:58:16 la politique de l'immigration,
00:58:19 c'est lui qui a réintroduit
00:58:21 le rapprochement familial
00:58:24 que Giscard et Barr avaient tenté de supprimer.
00:58:27 C'est lui, par exemple, encore récemment,
00:58:30 qui a pris des décisions,
00:58:32 parce que le gouvernement ne s'occupait pas suffisamment
00:58:35 de la qualité de l'air,
00:58:36 allez hop, paf, on lui file une amende de 20 millions
00:58:39 qui vont dans la poche d'organisations gaucho-écologistes.
00:58:43 Et c'est ça comme ça tout le temps.
00:58:45 Et puis c'est lui aussi qui va dire,
00:58:47 ah bah non, on ne va pas faire ce nouveau mode de calcul
00:58:50 pour les assurances chômage,
00:58:52 parce que la situation du marché de l'emploi
00:58:54 est incertaine, non mais de quoi je me mêle ?
00:58:56 C'est-à-dire, là, voyez, et pourquoi ça se passe comme ça ?
00:58:58 Parce que oui, très bien,
00:59:00 c'est ce que je raconte dans le bouquin,
00:59:02 c'est le délitement de l'autorité,
00:59:04 et quand l'autorité se délite,
00:59:06 tout le monde essaie de prendre son petit bout de pouvoir,
00:59:09 et là, aujourd'hui, vous avez effectivement
00:59:11 le Conseil d'État qui a décidé, voilà, moi j'existe.
00:59:14 Attention, ça vient après les décisions
00:59:16 du Conseil constitutionnel du 25 février,
00:59:19 on en a parlé d'ailleurs la semaine dernière,
00:59:21 où quand même, le Conseil constitutionnel s'est assis,
00:59:25 ça c'est un autre sujet aussi,
00:59:26 s'est assis sur la Constitution,
00:59:29 qu'il est censé sauvegarder.
00:59:32 L'amendement 45, c'est tout amendement est recevable
00:59:35 en première lecture, ça c'est l'article 45.
00:59:37 - Le projet de loi immigration, oui.
00:59:38 - Oui, oui, sur le projet de loi immigration,
00:59:40 il y a plein d'articles qui ont été censurés,
00:59:42 parce que c'était des amendements qui venaient du Sénat,
00:59:45 et pourtant, vous lisez l'article 45,
00:59:48 tout amendement est recevable en première lecture,
00:59:50 dès lors qu'il présente un lien, même indirect,
00:59:53 avec un texte déposé au Transit.
00:59:55 Non mais vous vous rendez compte, c'est-à-dire,
00:59:56 on s'assoit sur le droit, rien à foutre.
00:59:58 - Là, en fait.
00:59:59 - Non mais c'est très grave ce qu'on vit.
01:00:01 Moi, franchement, dans cette affaire, je ne suis pas engagé,
01:00:03 j'aime beaucoup le service public, je suis invité partout,
01:00:06 j'aime beaucoup Berger, LCI, je reste un esprit libre,
01:00:09 mais quand on voit ça, et le fait aussi qu'on finit
01:00:13 par s'habituer, finalement, moi je pense qu'il faut
01:00:15 être indigné, là. C'est grave parce que le Conseil d'État
01:00:21 a mis le doigt dans un eau grenage infernal.
01:00:24 - Ils veulent ficher politiquement les journalistes
01:00:27 et les animateurs, mais pourquoi ils parlent que de ces news ?
01:00:31 Pourquoi s'attaquer qu'à ces news ? Quel est le problème ?
01:00:33 - C'est très intéressant, vous savez pourquoi ?
01:00:35 Parce qu'en 2022, il y a eu un phénomène, moi,
01:00:38 que je trouvais vraiment tout à fait révélateur,
01:00:40 d'ailleurs, de l'état de certains médias.
01:00:42 Il y avait un temps de parole pendant la campagne
01:00:45 des législatives, je ne sais pas si vous vous souvenez,
01:00:47 il y avait un temps de parole de la NUPES,
01:00:49 et notamment de LFI, c'était 70% !
01:00:53 Pendant deux mois de campagne, l'Arc-com n'a pas réagi,
01:00:57 tout le monde avait l'air de trouver ça normal,
01:01:01 le Conseil d'État n'a pas bougé.
01:01:03 C'est-à-dire que là, je répète, on met le doigt
01:01:07 dans un eau grenage affreux.
01:01:09 - Ça veut dire que quand ça va être une très à gauche,
01:01:11 ça ne gêne personne quand il y en a pour tout le monde,
01:01:13 là, ça commence à gêner ?
01:01:15 - Oui, je pense qu'on peut dire les choses comme ça.
01:01:17 C'est-à-dire que tout ça est terriblement orienté, politique,
01:01:21 je pense qu'il faut que chacun retourne à la maison.
01:01:24 Le Conseil d'État retourne chez lui et fait son travail,
01:01:27 il y a assez de boulot en France.
01:01:29 Et le Conseil constitutionnel n'a pas besoin
01:01:31 de prendre des décisions en se moquant littéralement
01:01:35 de la Constitution, puisque même dans son arrêt,
01:01:38 il fait référence à cet article 45.
01:01:41 - Oui, là, c'est le Conseil constitutionnel.
01:01:43 - Non, mais c'est intéressant, parce que c'est la même chose.
01:01:45 Et puis derrière, vous avez également les juges
01:01:49 au niveau européen, la Cour de justice européenne,
01:01:52 la Cour des droits de l'homme européenne,
01:01:54 qui prennent des décisions, par exemple en matière
01:01:56 d'immigration, pour littéralement faire voler en éclat
01:02:00 toute politique migratoire des différents États européens.
01:02:03 - Ce que je disais tout à l'heure, ça touche à la liberté d'expression.
01:02:06 Ce n'est pas rien, la liberté d'expression.
01:02:08 Est-ce qu'il faut que le gouvernement tape du poing sur la table ?
01:02:11 Est-ce qu'il faut que le président de la République
01:02:13 en dise un mot, s'en émeuve ?
01:02:16 Est-ce qu'il faut que les politiques s'en émeuvent ?
01:02:19 - Évidemment.
01:02:23 - On ne peut pas museler un média, je pense.
01:02:26 - Je suis gêné d'en parler, parce que je ne veux pas faire
01:02:29 de procès d'intention, mais je n'ai pas l'impression
01:02:31 que ça préoccupe beaucoup Emmanuel Macron de ce genre d'histoire.
01:02:35 - Je vous répète la question, parce que j'ai la même impression que vous en regardant...
01:02:38 - Pour lui, c'est vrai que c'est un enquêtement
01:02:42 à son propre pouvoir, au pouvoir politique.
01:02:45 Mais je n'ai pas le sentiment...
01:02:47 - Moi, j'ai le sentiment un peu que dans l'opinion,
01:02:50 je ne dis pas qu'on s'en fout, mais ce n'est pas considéré
01:02:52 comme quelque chose d'important.
01:02:54 Simplement, on met le doigt, je le répète,
01:02:57 et on ne le dira jamais assez, dans un engrenage.
01:03:00 Et on ne sait pas comment cette histoire va finir.
01:03:02 Parce que le Conseil d'État, je veux dire,
01:03:05 il commence à s'immiscer là-dedans, demain d'ailleurs,
01:03:07 pourquoi pas dans la presse écrite, pendant qu'on y est.
01:03:09 Et vous voyez, en demandant à chacun,
01:03:11 "Oui, qu'est-ce que vous pensez ?"
01:03:12 - Ils veulent peut-être venir s'occuper de la conférence de rédaction
01:03:14 qu'on fait tous les matins, à 2h et demi.
01:03:16 - Oui, ils vont envoyer peut-être qu'un jour...
01:03:18 - Ils vont venir nous dire, "Il va falloir parler de ça,
01:03:20 mais pas de ça."
01:03:21 Parce que c'est exactement ça.
01:03:22 Parler de tel sujet, tout à l'heure, on a eu un monsieur
01:03:24 qui n'en peut plus du trafic de drogue dans son quartier.
01:03:27 Alors ça, il ne faut pas en parler.
01:03:28 - Mais c'est ça l'idée.
01:03:29 - Ils vont peut-être venir nous dire ça.
01:03:30 - Non, non, mais c'est ça l'idée, bien sûr.
01:03:31 - Si on va à la quintessence de cette décision, c'est ça.
01:03:33 - D'ordinaire, dans les démocraties normales,
01:03:37 il y a souvent la tentation du pouvoir politique
01:03:40 de mettre la main sur les médias.
01:03:42 D'ailleurs, ça a été beaucoup reproché
01:03:44 dans le passé au pouvoir politique.
01:03:45 Aujourd'hui, le pouvoir politique, il est devenu faible.
01:03:48 Il est fragile.
01:03:49 Et les juges ont tenté, enfin, sont en train de tenter,
01:03:53 parce que ce n'est pas la première fois,
01:03:55 de mettre la main sur toute une partie
01:03:59 de l'appareil législatif.
01:04:00 Et là, effectivement, vous avez raison,
01:04:02 c'est la liberté d'expression, c'est-à-dire notre liberté
01:04:05 à tous, qui est en danger.
01:04:07 Et c'est pour ça, je pense qu'il faut vraiment
01:04:09 tirer la sonnette d'alarme et dire, "Alte là."
01:04:12 Il faut que la profession réagisse.
01:04:14 - Merci beaucoup, Franz-Olivier Gisbert,
01:04:16 d'être venu ce matin sur le plateau de La Matinale.
01:04:19 Dans un instant, on va parler des enseignes
01:04:23 de centre-ville qui disparaissent.
01:04:25 Beaucoup de magasins de vêtements,
01:04:28 beaucoup de marques qui nous parlent.
01:04:30 La dernière en date, Burton, qui va fermer.
01:04:34 Vous les connaissez, toutes ces enseignes.
01:04:35 Qu'est-ce qui se passe exactement ?
01:04:36 On va en parler avec Eric Derec-Mathen.
01:04:38 À tout de suite.
01:04:39 ...
01:04:43 - La Matinale.
01:04:44 - Vous connaissez toutes ces enseignes.
01:04:46 Pourquoi nos enseignes de centre-ville disparaissent-elles ?
01:04:49 On en parle tout de suite.
01:04:51 - Votre programme avec DomExpo.
01:04:53 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:04:56 pour découvrir la vôtre.
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01:05:04 numéro 1 du brossage entre les dents.
01:05:07 - Des enseignes de centre-ville en danger.
01:05:10 Elles ont été présentes au coeur de nos villes
01:05:12 pendant des décennies.
01:05:13 Spécialistes du prêt-à-porter, notamment.
01:05:15 L'une d'elles, plus que centenaire,
01:05:17 baisse le rideau, Eric Derec-Mathen.
01:05:19 Ce n'est pas la seule.
01:05:20 Qu'est-ce qui se passe ?
01:05:21 - Burton of London.
01:05:22 Tout le monde s'en souvient.
01:05:23 Tout le monde la connaît.
01:05:24 Elle était présente dans toutes les villes de France.
01:05:26 Quand je dis toutes les villes de France,
01:05:27 j'ai vu la liste.
01:05:28 Lorient, Agin, Vannes, Dijon, Périgueux, Sarlat.
01:05:31 Vous voyez ?
01:05:32 On les voyait souvent à côté des nouvelles galeries.
01:05:35 Ça vous dit sûrement quelque chose, cette marque.
01:05:37 Mais ce n'est pas la seule qui disparaît.
01:05:39 J'ai regardé NafNaf, Camailleux, Koukaï, Pimki,
01:05:42 Gosport en difficulté, Aikéké S, ou IKKS,
01:05:46 comme vous voulez, André et les chaussures.
01:05:48 Toutes victimes de la baisse du pouvoir d'achat.
01:05:51 Et puis aussi, les PGE.
01:05:53 Vous savez, les prêts garantis par l'État
01:05:55 qu'il faut rembourser.
01:05:56 Et là, les entreprises, les magasins
01:05:58 ne tiennent plus le coup.
01:06:00 Vous avez aussi la concurrence féroce sur Internet.
01:06:02 Il faut voir que, selon la FEVA,
01:06:04 la Fédération des ventes en ligne,
01:06:05 les ventes ont augmenté de 20 %
01:06:07 en l'espace d'un an.
01:06:09 Et les créations de sites se multiplient.
01:06:11 Le e-commerce aujourd'hui représente 150 milliards de dépenses.
01:06:13 C'est de l'argent en moins pour le petit commerce de centre-ville.
01:06:16 Il y a aussi la deuxième main.
01:06:17 Il suffit d'aller sur Vinted, sur Leboncoin.
01:06:19 On revend ses vêtements, on les rachète.
01:06:21 Voilà, c'est ça qui tue le petit commerce de centre-ville.
01:06:24 Vous prononcez IKKS à l'américaine.
01:06:27 Parce que vous dites Aikéké S.
01:06:29 Comme vous voulez.
01:06:30 C'est la première fois qu'on entend ça.
01:06:32 Oui, IKKS.
01:06:34 Allez, certains s'en sortent, Eric.
01:06:37 Alors, effectivement, il ne faut pas généraliser.
01:06:39 Parce que, bien entendu, Zara, tout le monde connaît, triomphe.
01:06:42 Vous avez aussi Massimo Duty,
01:06:44 qui fait des vêtements très intéressants aussi à regarder.
01:06:46 Et puis Jules.
01:06:47 Alors, Jules, c'est un phénomène de société.
01:06:49 Et là, Romain, vous aviez raison de la dernière fois
01:06:52 de l'attention sur cette marque.
01:06:53 Ça appartient au groupe Muliez-Auchan.
01:06:55 Et il multiplie les ouvertures.
01:06:57 Alors, c'est vraiment l'inverse qui se passe.
01:06:59 Ça cartonne. Pourquoi ?
01:07:00 Parce que cette marque, cette enseigne,
01:07:02 a choisi l'éco-responsabilité.
01:07:04 C'est ce qu'on appelle aujourd'hui une entreprise à mission.
01:07:06 C'est quoi ?
01:07:07 Eh bien, elle refuse la production de masse.
01:07:09 Elle respecte les ressources de la planète.
01:07:11 Elle essaye de rapatrier des productions qui étaient en Chine.
01:07:14 Elle les remet plutôt vers l'Europe, l'Europe méditerranée.
01:07:17 Son taux, d'ailleurs, de relocalisation,
01:07:19 va passer de 11 % à 17 %, puis 30 %.
01:07:22 Voilà.
01:07:23 Donc, elle fabrique même des vêtements à Saint-Malo, en France.
01:07:26 C'est ça, une entreprise à mission.
01:07:27 Ça plaît, surtout chez les jeunes.
01:07:29 Donc, ça cartonne.
01:07:30 Vous voyez qu'il n'y a pas de fatalité.
01:07:32 Certains arrivent à faire du made in France.
01:07:34 C'est un petit peu plus cher.
01:07:36 100 % des vêtements proposés.
01:07:38 Mais certains arrivent à faire du made in France, et ça marche.
01:07:41 C'est un petit peu plus cher, mais c'est bon pour l'économie.
01:07:44 Le commerce qui va mal, ce sont des emplois qui meurent.
01:07:46 C'est ça, le gros problème.
01:07:47 J'ai consulté Allianz du commerce, et là, ils me donnent des chiffres.
01:07:50 4 000, le nombre d'emplois perdus dans l'habillement et la chaussure,
01:07:53 en 2023.
01:07:54 4 000 emplois perdus.
01:07:55 Et si on regarde sur 10 ans,
01:07:56 c'est 37 000 personnes qui ont perdu leur emploi.
01:07:58 Alors, c'est vrai que le modèle Burton était peut-être jugé un peu trop classique.
01:08:01 C'était british, comme on dit.
01:08:03 Ils n'ont pas su se moderniser.
01:08:04 Et aujourd'hui, pour survivre, qu'est-ce qu'il faut ?
01:08:07 Il faut être soit très, très cher avec des marques de luxe,
01:08:10 que je ne citerai pas,
01:08:11 ou bien carrément extrêmement bon marché avec la fast fashion.
01:08:14 C'est quoi ?
01:08:15 C'est des pulls qui sont vendus à 30 euros.
01:08:17 Ce sont des collections qui se multiplient tout au long de l'année.
01:08:20 Enfin, voilà.
01:08:21 Burton, vous voyez, a disparu.
01:08:22 C'était très classique.
01:08:24 Ce n'était pas très tendance.
01:08:25 Bon, c'était peut-être un peu pas assez chic.
01:08:28 Mais en tout cas, c'est un sacré choc pour les salariés qui perdent leur emploi.
01:08:32 - C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
01:08:39 - C'était votre programme avec DOMEXPO.
01:08:42 4 villages en Ile-de-France.
01:08:43 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:08:46 Plus d'infos sur DOMEXPO.fr.
01:08:48 - La météo des neiges, tout de suite.
01:08:51 - Retrouvez la météo des neiges avec les trains à grande vitesse Frecciarossa.
01:08:55 Paris, Lyon, Chambéry.
01:08:57 Frecciarossa, la Dolce Vita à grande vitesse.
01:09:00 - Place à présent à votre météo des neiges où le beau temps sera bel et bien au rendez-vous
01:09:04 tout au long de la semaine au programme un ciel parfaitement dégagé.
01:09:07 Attention néanmoins au risque d'avalanche qui restera particulièrement marqué du côté de Valbergue
01:09:12 où le mentonneigeux reste particulièrement instable.
01:09:14 Même type de condition météo pour Puy-Saint-Vincent avec au programme un ciel dégagé,
01:09:18 des températures relativement douces pour la saison et un risque d'avalanche
01:09:22 qui restera marqué en ce milieu de semaine.
01:09:25 On prend à présent la direction de Tignes ou encore de Courchevel
01:09:28 où là aussi le beau temps sera bel et bien au rendez-vous.
01:09:30 Les températures vont remonter et le risque d'avalanche restera particulièrement faible.
01:09:35 Excellente journée à tous.
01:09:37 - C'était la météo des neiges avec les trains à grande vitesse Frecciarossa.
01:09:40 Paris, Lyon, Chambéry.
01:09:42 Frecciarossa, la Dolce Vita à grande vitesse.
01:09:45 - Le temps Alexandra Blanc.
01:09:48 - La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:50 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:54 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:57 - Alexandra, vous nous emmenez à New York ce matin.
01:09:59 - Et oui, deux ans que la ville de New York n'avait pas connu la neige
01:10:03 avec ses conditions météo hivernales localement jusqu'à 20-25 cm de neige
01:10:08 attendue dans les rues de New York d'ici ce soir.
01:10:10 Alors vous le voyez, ça donne de très belles images,
01:10:12 notamment à Central Park avec cette ville de New York sous la neige.
01:10:17 On attend localement jusqu'à 20-25 cm de neige.
01:10:20 Tout de même, en France, on manque de neige dans certaines stations.
01:10:23 Et bien aujourd'hui, pas de neige en perspective
01:10:25 mais un temps très calme, très beau, très ensoleillé,
01:10:27 notamment si vous êtes au pied des Pyrénées ou encore sur les Alpes.
01:10:30 On aura vraiment toujours cette France coupée en deux
01:10:32 avec une perturbation qui ondule sur les régions du nord.
01:10:35 Et dans l'après-midi, même type de configuration,
01:10:37 encore des averses sur les frontières de l'Est.
01:10:39 On retrouvera quand même une amélioration cet après-midi
01:10:42 entre le bassin parisien ou encore la Normandie
01:10:45 avec une alternance de nuages et d'éclaircies,
01:10:47 même si a priori les nuages devraient donc être majoritaires.
01:10:50 Et puis du grand beau temps sur 80 % du territoire.
01:10:53 Côté température, la grande douceur est au rendez-vous.
01:10:56 Aujourd'hui, température déjà extrêmement douce en Bretagne
01:10:59 avec en moyenne 12 degrés.
01:11:01 Vous avez 9 à 10 degrés à Paris.
01:11:03 Un peu plus de fraîcheur sur le centre.
01:11:05 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent localement.
01:11:08 19 degrés entre Bordeaux et Toulouse,
01:11:10 14 degrés à Paris, 17 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand
01:11:14 et localement jusqu'à 22 degrés sous le soleil de Biarritz
01:11:17 ou encore de Pau.
01:11:18 Température digne d'un mois d'avril.
01:11:21 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:11:25 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:11:28 groupeverlaine.com
01:11:29 C'est News, il est 7h30, merci d'être avec nous à la Une.
01:11:34 Ce matin, écoutez bien des étudiantes lilloises
01:11:37 qui portent dans l'enceinte de l'université
01:11:39 le voile islamique intégral,
01:11:41 ce qui est absolument interdit en France.
01:11:43 On va vous montrer ce qui se passe.
01:11:45 À Marseille, des projectiles sont régulièrement jetés
01:11:49 dans une cour d'école.
01:11:51 On vous en parlait déjà il y a quelques semaines,
01:11:53 mais ça ne s'arrête pas.
01:11:55 La libération de deux otages argentinos-israéliens.
01:11:59 Ça s'est passé lundi à Rafa, on vous en a beaucoup parlé bien sûr.
01:12:02 L'armée israélienne a filmé l'opération.
01:12:04 On va vous montrer ces images.
01:12:06 Et puis c'est aujourd'hui la Saint-Valentin,
01:12:09 la fête des amoureux.
01:12:10 On va en parler avec Jérémie Combe,
01:12:12 expert en savoir-vivre, avec nous en plateau.
01:12:15 À tout de suite, Jérémie Combe, merci d'être là.
01:12:17 À Lille, plusieurs étudiantes vont à l'université
01:12:20 avec un voile islamique intégral.
01:12:22 Le syndicat Uni accuse la direction de l'université de complaisance.
01:12:26 Contacté par CNews, l'université assure que les équipes de sécurité
01:12:29 font respecter les règles.
01:12:31 Pourtant, vous allez voir, ce n'est pas vraiment le cas.
01:12:33 Goderic Baie.
01:12:34 Plusieurs photos récentes montrent des étudiantes
01:12:37 en voile intégrale sur le campus de l'université de Lille,
01:12:40 en salle informatique, dans la courroie,
01:12:42 en train de faire leur prière,
01:12:44 ce que dénonce fermement le syndicat Uni.
01:12:46 Ces étudiantes, lorsque c'est en amphithéâtre,
01:12:48 peuvent aller en amphithéâtre en voile intégrale
01:12:50 sans la moindre opposition.
01:12:51 Et si jamais il leur est demandé de retirer ce voile intégral,
01:12:54 que ce soit en classe, que ce soit en cours,
01:12:56 que ce soit à la bibliothèque, n'importe où,
01:12:57 ils optent pour le masque chirurgical
01:12:59 qui les voile également intégralement,
01:13:01 mais qui là n'est pas considéré comme illégal,
01:13:03 et donc ça contourne la loi.
01:13:04 Un phénomène qui, selon le syndicat Uni,
01:13:07 est toléré par une partie du corps professoral.
01:13:09 Par idéologie, ils vont être d'accord avec le fait
01:13:11 que les étudiants puissent venir en voile intégrale,
01:13:13 ils vont être d'accord avec le fait que l'islamisme
01:13:15 rentre même au sein de nos salles de classe.
01:13:17 Et il y a une partie, je pense et j'espère d'ailleurs,
01:13:20 plus importante de professeurs qui tout simplement
01:13:22 ne disent rien par peur, parce qu'ils savent très bien
01:13:24 que d'ailleurs ils ne vont pas être soutenus par le ministère,
01:13:26 ils ne vont pas être soutenus par l'administration.
01:13:28 Nous avons contacté l'université lilloise
01:13:30 qui a tenu à rappeler l'interdiction du voile intégral
01:13:33 et le respect des lois sur la laïcité.
01:13:35 Dans un communiqué, elle assure qu'il s'agit de cas isolés.
01:13:38 L'université de Lille regrette vivement
01:13:40 d'être ciblée par des accusations mensongères d'inaction.
01:13:43 Depuis la rentrée de septembre 2023,
01:13:45 5 étudiants sur un total de 80 000 usagers de nos campus
01:13:49 ont été reçus par les responsables de l'établissement
01:13:52 à la suite de signalements.
01:13:53 Les étudiants de l'Uni devraient aborder le sujet
01:13:56 avec la direction de l'établissement vers 15h cet après-midi.
01:13:59 À la rédaction de CNews, on ne lâche rien, vous le savez.
01:14:04 Alors on est retourné une troisième fois
01:14:06 dans cette école marseillaise victime de jets de projectiles.
01:14:09 Un sabre avait notamment été retrouvé dans la cour de récréation.
01:14:12 Oui, oui, un sabre.
01:14:13 Alors des sans-papiers relogés et des squatters vivants
01:14:16 dans deux immeubles voisins seraient responsables.
01:14:18 Alors depuis, la municipalité a installé une pergola en bois
01:14:22 que vous voyez derrière moi pour protéger les enfants.
01:14:24 Mais les objets tombent toujours du ciel.
01:14:26 Reportage signé Stéphanie Roquet.
01:14:28 Ces écoliers marseillais peuvent enfin profiter
01:14:32 de leur cour de récréation.
01:14:34 Depuis trois semaines, la municipalité a installé
01:14:37 cette pergola en bois recouverte de grillage.
01:14:40 Depuis des mois, toutes sortes de projectiles
01:14:43 étaient jetés depuis les bâtiments voisins.
01:14:46 Mais cette protection temporaire divise les parents d'élèves.
01:14:50 Ça nous gêne énormément.
01:14:51 Les enfants, ils n'arrêtent pas à respirer.
01:14:54 On dirait qu'ils sont présents.
01:14:55 Du moment que ça va les protéger, on va dire,
01:14:58 c'est une solution parmi d'autres.
01:15:00 Deux jours après avoir placé la pergola,
01:15:02 un enfant s'est blessé.
01:15:03 Il s'est pris un poteau.
01:15:04 Ça n'a pas sa place.
01:15:05 C'est sombre, il n'y a pas de lumière.
01:15:07 C'est censé être temporaire.
01:15:09 On l'espère en tout cas.
01:15:11 Mi-janvier, une enquête avait été ouverte.
01:15:14 Plusieurs personnes avaient été interpellées.
01:15:17 Mais aujourd'hui, les jets de projectiles continuent.
01:15:21 Le dernier, j'ai vu un gros carton qui est tombé.
01:15:25 Ça continue à jeter.
01:15:27 De tout ?
01:15:28 De tout, ça continue.
01:15:29 Ils ont mis une petite grille,
01:15:30 mais ça ne couvre pas toute la pergola,
01:15:32 juste une petite surface.
01:15:33 C'est catastrophique.
01:15:34 Pour nous, on est là, on envoie nos enfants à l'école
01:15:36 et on leur dit qu'on espère que rien ne va leur tomber sur la tête.
01:15:40 Les parents d'élèves attendent une nouvelle réunion
01:15:43 avec les autorités pour faire le point sur l'enquête,
01:15:46 mais aussi l'installation d'une solution pérenne.
01:15:50 La grève des contrôleurs SNCF en plein milieu des vacances scolaires.
01:15:55 On connaîtra ce matin l'ampleur du mouvement.
01:15:57 Les contrôleurs qui gagnent environ 2500 euros net
01:16:03 en milieu de carrière, primes comprises.
01:16:05 Il y a évidemment des spécificités,
01:16:07 les carrières sont différentes,
01:16:09 mais 2500 euros net en milieu de carrière,
01:16:11 en moyenne, primes comprises.
01:16:12 Est-ce que cette grève vous choque ?
01:16:14 Je vous donne les salaires,
01:16:15 parce que c'est une grève pour des augmentations de salaires.
01:16:17 Vous flashez le QR code,
01:16:18 vous enregistrez votre message
01:16:19 et on va entendre vos points de vue,
01:16:21 vos vidéos, vos commentaires,
01:16:23 juste après la publicité, dans quelques minutes.
01:16:26 Ce témoignage passionnant à présent,
01:16:28 qui va rappeler des souvenirs aux fans de la série israélienne Foda,
01:16:32 Oren est un ancien commandant de l'unité secrète du Yamas.
01:16:36 Le Yamas est connu pour ses opérations antiterroristes
01:16:38 menées par des agents infiltrés.
01:16:40 C'est le Yamas qui a inspiré la série, la fameuse série.
01:16:44 Oren a déjoué des attentats en Cisjordanie pendant 3 ans.
01:16:47 Voyez son témoignage dans ce reportage
01:16:49 de notre envoyé spécial Régine Delfour.
01:16:51 Oren est un ex-infiltré, un agent de l'ombre.
01:16:55 Son terrain d'action, la Cisjordanie.
01:16:58 Durant 3 ans, Oren a mené des opérations ponctuelles
01:17:01 et précises.
01:17:03 Notre mission est que dès que l'on reçoit l'information
01:17:06 du SABAC ou de toute autre source,
01:17:08 on doit intervenir au plus vite.
01:17:10 Nous savons comment arriver et neutraliser le terroriste
01:17:13 avec précision, s'il présente un danger
01:17:15 pour les forces de sécurité, s'il sort une arme
01:17:18 ou un couteau, on le maîtrise.
01:17:20 Sa priorité lors de ces missions, passer incognito.
01:17:24 J'avais la croix avec l'appareil photo.
01:17:27 Je suis même entré dans l'église.
01:17:29 J'ai attendu l'ordre d'intervenir.
01:17:31 Le risque, être démasqué.
01:17:33 C'est ce qui a failli lui arriver.
01:17:35 Dans l'une des ruelles, ils étaient deux avec un terroriste
01:17:38 et des kalachnikovs.
01:17:40 Ils étaient là, devant nous, et on les voyait.
01:17:42 On s'est débrouillé pour convaincre le terroriste
01:17:45 qu'on était d'un autre village que le sien.
01:17:47 Il l'a cru et il nous a dit de faire attention
01:17:49 car les forces spéciales étaient tout autour.
01:17:51 Et lorsqu'il a baissé sa kalachnikov,
01:17:53 on a sorti nos armes et on l'a éliminé.
01:17:57 Plusieurs années après avoir quitté la cellule d'infiltration,
01:18:00 Oren s'est rendu compte qu'il souffrait du syndrome post-traumatique.
01:18:04 Face aux difficultés rencontrées pour se faire soigner,
01:18:07 il a créé une association, avec pour objectif
01:18:10 aider les soldats à reprendre pied dans la vie normale.
01:18:13 Restez bien avec nous.
01:18:17 Si vous voulez télécharger l'application CNews
01:18:20 pour retrouver les replays, toutes nos informations,
01:18:23 les vidéos, vous scannez le QR code qui est à l'écran
01:18:27 et ça vous amène sur un site pour télécharger l'application CNews.
01:18:30 C'est important, si vous ne l'avez pas encore, évidemment.
01:18:33 Restez bien avec nous. Dans un instant,
01:18:35 comment bien fêter la Saint-Valentin ?
01:18:37 On a fait venir sur le plateau Jérémy Combe,
01:18:40 expert en savoir-vivre, on va tout savoir.
01:18:42 Pas de fausses notes aujourd'hui en cette Saint-Valentin.
01:18:44 A tout de suite.
01:18:45 Il est 8h moins 20.
01:18:50 Merci d'être avec nous. La grève des contrôleurs SNCF
01:18:53 en plein milieu des vacances scolaires.
01:18:56 Donc le week-end prochain.
01:18:58 Elle doit débuter demain soir, jeudi soir.
01:19:00 On connaîtra ce matin l'ampleur du mouvement.
01:19:03 Est-ce que cette grève vous choque ?
01:19:05 Vous avez flashé le QR code, vous avez enregistré des vidéos.
01:19:08 Les voici, voici vos réponses.
01:19:10 C'est scandaleux d'avoir encore en France
01:19:14 une prise d'otages par des personnes qui,
01:19:17 croyez-moi, ils ne sont pas à plaindre ces gens-là.
01:19:20 Ils ne sont pas vraiment à plaindre ces gens-là,
01:19:22 vu les heures qu'ils font, vu comment ils sont payés.
01:19:25 Et là, ils prennent en otage des gens
01:19:27 qui attendent avec leurs enfants pour partir en vacances.
01:19:32 C'est dégueulasse, tout simplement.
01:19:34 Voilà. Il est temps que ça cesse.
01:19:38 Non, ça ne me choque pas du tout. Ils ont bien raison.
01:19:40 C'est comme ça que ça marche.
01:19:42 La grève quand on gagne 2500 euros par mois,
01:19:44 alors que des agriculteurs qui en gagnent 800,
01:19:47 qui font 70 heures, même plus, par semaine,
01:19:50 c'est honteux. C'est vraiment…
01:19:52 Et sans compter tous les avantages qu'ils ont.
01:19:54 Bonjour et merci à SINUC de nous donner la parole.
01:19:56 Concernant la question de la SNCF,
01:19:59 oui, je suis un peu choqué, étant moi-même syndiqué.
01:20:02 Je pense que ce n'est pas non plus les plus malheureux.
01:20:05 Je pense qu'il faut arrêter aussi de prendre en otage
01:20:09 les Françaises durant les vacances.
01:20:12 Trouver d'autres moyens, peut-être moins de contrôles,
01:20:15 le train gratuit.
01:20:17 Voilà, c'est ça. C'est ce qui ressort.
01:20:19 On a le droit de réclamer des augmentations de salaire.
01:20:23 C'est la vie quand on est salarié.
01:20:27 Mais bloquer le pays et profiter de sa position
01:20:30 pour bloquer le pays, alors qu'il n'y a pas de drame à la SNCF.
01:20:35 Il n'y a pas de drame social.
01:20:37 On peut toujours débattre si c'est assez payé,
01:20:39 gagner 100 euros, 200 euros, 300 euros,
01:20:42 quelques centaines d'euros, tout ce que vous voulez.
01:20:45 De plus, c'est toujours mieux.
01:20:46 Est-ce que c'est mieux avec ou sans ? C'est mieux avec.
01:20:48 Mais est-ce qu'il faut bloquer le pays pour ça ?
01:20:50 Franchement, ce n'est pas certain.
01:20:52 Et je pense que non, à titre personnel, vous l'aurez compris.
01:20:55 Vous flashez le QR code, vous continuez à envoyer vos réactions.
01:20:59 La Saint-Valentin, c'est aujourd'hui, on est le 14 février.
01:21:03 Ne l'oubliez pas pour la paix dans les ménages.
01:21:05 Ne l'oubliez pas.
01:21:06 Jérémy Combe est avec nous, expert en savoir-vivre.
01:21:09 Bonjour Jérémy Combe.
01:21:10 Bonjour Romain, bonjour à tous.
01:21:11 Merci beaucoup d'être là.
01:21:12 Tiens, autour de la table, vous fêtez la Saint-Valentin.
01:21:15 En décalé.
01:21:16 En décalé.
01:21:17 À cause de la matinale.
01:21:18 Ah ben oui, c'est bon, forcément.
01:21:19 Eric ?
01:21:20 Ah bien sûr.
01:21:21 Oui, vous l'avez entendu.
01:21:22 Ma petite belle-fille s'appelle Valentine.
01:21:24 Ah oui, en plus.
01:21:25 Ah.
01:21:26 La Saint-Valentin, fête des avouants.
01:21:28 Jérémy Combe, d'où ça vient déjà la fête de la Saint-Valentin ?
01:21:31 Alors c'est assez spécial, parce qu'on croit que c'est une fête commerciale,
01:21:34 mais pas du tout.
01:21:36 La fête de la Saint-Valentin vient d'un prêtre, d'un moine.
01:21:39 C'est assez drôle, parce qu'un moine qui a donné son nom à cette fête des amoureux,
01:21:44 c'est un moine qui faisait les mariages en cachette,
01:21:48 sous l'empereur Claude II.
01:21:50 Claude II ne voulait pas que les militaires se marient,
01:21:53 parce qu'il disait que ça lui enlevait des hommes sur les champs de bataille.
01:21:56 Il a donc décapité, à terme, le fameux Valentin,
01:22:01 le Valentin de Ternin.
01:22:03 Mais Valentin de Ternin, quand il était dans sa géole, est tombé amoureux, figurez-vous,
01:22:06 de la fille de son surveillant.
01:22:11 Il lui a envoyé une petite lettre le jour de sa décapitation,
01:22:13 en lui disant "je t'aime ma Valentine",
01:22:16 et c'est de là qu'est venue, le 14 février 269,
01:22:20 la fête de la Saint-Valentin, qui était une fête païenne.
01:22:23 Et puis c'est passé en Angleterre, l'Angleterre encore catholique,
01:22:26 où là on a dit que c'était la fête des amoureux,
01:22:29 c'était la fête du printemps, et c'était la fête des oiseaux,
01:22:32 où les oiseaux s'accouplaient, et c'est de là qu'est venue toute cette tradition
01:22:35 de la Saint-Valentin, et après on s'est mis à se faire des cadeaux.
01:22:39 Là on est au XVIe siècle, où on commence à se dire que c'est un peu la période
01:22:43 où on "roucoule".
01:22:45 - Donc ça dure depuis...
01:22:47 - Ah bah ça dure depuis très longtemps !
01:22:48 C'était d'abord une fête païenne, et puis au haut Moyen-Âge,
01:22:50 ça s'est modifié, et d'ailleurs Valentin est le Saint-Patron des amoureux.
01:22:55 - Évidemment, évidemment.
01:22:56 Comment ça se fête en France ? Comment on fête la Saint-Valentin ?
01:23:00 - Bon, alors là souvent on va au restaurant,
01:23:02 où on fait des dîners chez soi en tête à tête.
01:23:04 On peut aussi inviter son amoureux à un match de foot,
01:23:06 parce que ce soir c'est le foot.
01:23:08 C'est-à-dire qu'on essaie d'avoir une petite...
01:23:10 - Dites pas ça aux Marseillais, parce que c'est le PSG qui reçoit le Réal.
01:23:13 - Je sais que ma voisine a quand même, c'est pas une surprise,
01:23:16 emmène son chéri au foot.
01:23:17 Donc on peut... on organise quelque chose qui se démarque un peu,
01:23:22 on fait plaisir.
01:23:23 64% des Français fêtent la Saint-Valentin,
01:23:27 donc c'est quand même... y'a plus d'un Français...
01:23:29 - Alors 64% des Français en couple ou 64%... oui, en couple.
01:23:32 - Bah en couple. Mais alors, attention...
01:23:34 - Ça pose la question quand même.
01:23:35 - En couple...
01:23:36 - Ça peut être baroque de dîner tout seul.
01:23:38 - Oui.
01:23:39 - Et donc on se fait un cadeau, entre 50 et 100 euros en moyenne.
01:23:43 - D'accord. - Ah c'est quand même un budget.
01:23:45 - Bien sûr. Le premier cadeau ce sont des fleurs.
01:23:47 Alors sachez, messieurs, pour vos fiancés,
01:23:50 ou messieurs avec messieurs, ou mesdames avec mesdames,
01:23:52 les fleurs ont un langage.
01:23:54 Donc un cactus, c'est pas super.
01:23:56 Les roses rouges, c'est l'amour flamboyant.
01:23:59 Si elles ont des épines, alors là c'est horride.
01:24:01 Mais les roses aujourd'hui, ce ne sont pas des fleurs de saison.
01:24:05 Donc vous pouvez aussi offrir, le mot n'est pas très joli,
01:24:07 mais des renoncules.
01:24:08 C'est une fête aussi de l'amour.
01:24:10 - Un beau bouquet de renoncules.
01:24:11 - Un beau bouquet de renoncules.
01:24:12 Ce sont les moins de 35 ans qui fêtent le plus
01:24:16 et qui dépensent le plus pour la Saint-Valentin.
01:24:19 - Plus on monte en âge...
01:24:20 - Bah voilà, c'est différent.
01:24:22 - Plus c'est différent.
01:24:23 - Y'a pas de message.
01:24:24 - Qu'est-ce qu'on n'offre surtout pas ?
01:24:26 - Faute de goût ultime.
01:24:27 - Un robot, créé pour la cuisine.
01:24:30 - Un robot ménager.
01:24:31 - Un aspirateur.
01:24:32 - Une balance.
01:24:33 - Une balance aussi.
01:24:34 - Une crème antiride.
01:24:35 - Exactement, le message est très clair.
01:24:37 Si jamais vous offrez des crèmes antirides.
01:24:38 Fleurs en premier, parfums en deuxième,
01:24:41 des chocolats, des bijoux.
01:24:43 Et attention, deux Français sur trois
01:24:45 ont déjà offert un jouet un peu coquin à leur moitié.
01:24:49 - Ah c'est pas bête.
01:24:50 - Personne n'y avait pensé ?
01:24:52 - Donc c'est la Saint-Valentin...
01:24:54 - Quel est le pourcentage qui a offert un jouet ?
01:24:56 - Deux sur trois.
01:24:57 - Ah oui quand même.
01:24:58 - Donc c'est quand même pas mal.
01:24:59 - C'est un vrai...
01:25:00 - Il faut surtout retenir...
01:25:01 - Il y en a deux autour de la table.
01:25:02 - 4.
01:25:03 - Non 4.
01:25:04 - 4 autour de la table, oui.
01:25:05 - Et c'est surtout qu'il faut offrir
01:25:06 quelque chose qui fasse plaisir.
01:25:08 Un moment un peu hors du temps
01:25:10 ou un moment, quelque chose qu'on peut pas s'offrir
01:25:12 ou qu'on s'offrirait pas naturellement.
01:25:13 L'idée c'est surtout de se dire "je t'aime".
01:25:15 Je crois.
01:25:16 - Voilà, bonne fête à tous les amoureux.
01:25:19 On vous embrasse à tous les amoureux.
01:25:21 7h47.
01:25:22 Merci beaucoup Jérémy Caux.
01:25:23 - Merci à vous.
01:25:24 - Merci d'être venu ce matin nous parler de savoir vivre.
01:25:27 C'est important de savoir vivre.
01:25:28 Vous parlez également de bonne manière.
01:25:30 - Ah ça je peux vous en parler pendant des heures.
01:25:32 - Ça oui, voilà.
01:25:33 C'est votre domaine.
01:25:34 Merci beaucoup d'être venu ce matin.
01:25:35 - C'est moi, merci à vous.
01:25:36 - Il est 8h moins 10.
01:25:37 On va parler tout de suite du plein emploi.
01:25:39 Le plein emploi, vous savez que c'est l'objectif
01:25:41 fixé par le président de la République.
01:25:43 Est-ce qu'il est encore réalisable cet objectif ?
01:25:45 Eric Derritte-Matin avec nous.
01:25:48 - Votre programme avec DomExpo.
01:25:50 4 villages en Ile-de-France.
01:25:52 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:54 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:25:57 - Retrouvez votre programme avec GUM,
01:26:01 numéro 1 du brossage entre les dents.
01:26:04 - L'emploi avec vous Eric Derritte-Matin
01:26:07 et cette note publiée par l'INSEE
01:26:09 qui montre une dégradation des chiffres du chômage en France.
01:26:13 Emmanuel Macron avait promis le plein emploi
01:26:15 pour la fin de son mandat dans 3 ans.
01:26:18 C'est encore possible ?
01:26:19 C'est atteignable comme objectif ?
01:26:21 - Ce sera difficile à tenir.
01:26:22 5% c'est le plein emploi au sens du Bureau international du travail.
01:26:26 C'était possible en 2022 parce que le chômage ralentissait.
01:26:29 Il y avait même une vraie décrue.
01:26:31 On était à 7,1% comme taux de chômage.
01:26:33 Et puis là on monte à 7,5%.
01:26:37 Vous voyez donc il y a une vraie progression.
01:26:39 Le problème c'est que la croissance
01:26:41 ne va pas être extraordinaire l'an prochain.
01:26:43 On parle de 0,6% seulement.
01:26:45 Le dernier trimestre 2023 a été très très mauvais.
01:26:48 Donc ça veut dire que 2024 ne s'annonce pas forcément bon
01:26:51 sur le plan de l'emploi.
01:26:53 On parle même d'un chômage qui pourrait monter à 8%
01:26:55 donc à la fin d'année.
01:26:57 - L'accélération de la réforme de l'assurance chômage
01:26:59 n'aura aucun effet ?
01:27:00 - Alors théoriquement elle doit inciter à reprendre un emploi.
01:27:03 D'ailleurs ça va toucher les personnes qui sont au RSA.
01:27:05 Pourquoi ?
01:27:06 Parce qu'elles vont être sommées de reprendre un travail
01:27:10 à l'aide de la formation.
01:27:11 Et elles seront inscrites d'ailleurs automatiquement
01:27:13 chez France Travail.
01:27:15 Donc elles entreront dans les statistiques de l'INSEE
01:27:17 et ça va faire monter mécaniquement le chômage.
01:27:20 On parle même d'un taux à 9%
01:27:22 à cause de cette inscription automatique.
01:27:25 Alors vous voyez que le cap des 5% de plein emploi
01:27:27 s'éloigne peu à peu.
01:27:29 D'ailleurs pour l'anecdote,
01:27:30 sachez par exemple que Mme Vautrin
01:27:32 qui est l'actuelle ministre du Travail
01:27:34 a perdu son titre de ministre du plein emploi
01:27:36 alors que son prédécesseur Olivier Dussopt l'avait.
01:27:39 Il y a aussi un autre point qui inquiète
01:27:41 c'est que si le chômage repart à la hausse
01:27:43 les règles d'indemnisation vont encore changer.
01:27:46 Aujourd'hui il y a un resserrement
01:27:48 c'est-à-dire qu'il y a une baisse des allocations
01:27:50 parce que la situation n'était pas trop mauvaise
01:27:53 en termes d'emploi.
01:27:54 Mais si le chômage se dégrade
01:27:55 et bien là de nouveau on va être plus généreux
01:27:58 en termes d'allocations
01:27:59 et ça ne sera pas bon pour les caisses de l'État.
01:28:01 Alors qu'en est-il des seniors Eric ?
01:28:04 C'est peut-être le point positif
01:28:05 parce qu'aujourd'hui l'emploi des plus de 60 ans
01:28:07 doit s'améliorer.
01:28:09 En tout cas c'est ce que souhaitent Emmanuel Macron
01:28:11 et également Bruno Le Maire.
01:28:12 Bruno Le Maire ne le cache pas
01:28:13 les règles d'indemnisation actuelles
01:28:14 nourrissent les départs anticipés.
01:28:16 Donc qu'est-ce qui va se passer ?
01:28:17 Et bien là aussi les règles vont changer
01:28:19 et les seniors vont être un petit peu incités
01:28:22 à reprendre un travail
01:28:23 plutôt que de s'inscrire au chômage
01:28:24 ou souvent poussés d'ailleurs par des entreprises vers la porte.
01:28:27 Il y a un long chemin, je vous donne le chiffre
01:28:29 le taux d'emploi des seniors pour les 60-64 ans
01:28:31 il est aujourd'hui de 36%.
01:28:33 En 2030 l'objectif c'est 65%.
01:28:36 Donc là effectivement si les seniors restent au travail
01:28:39 il y aura sûrement un impact sur les chiffres du chômage.
01:28:42 Reporter sans frontières
01:29:02 qui est censé défendre la liberté de la presse
01:29:04 à travers la planète, à travers le monde
01:29:07 veut que ces news soient plus contrôlées
01:29:11 contrôler la liberté d'expression
01:29:13 sur votre chaîne d'information.
01:29:15 Et bien on va en parler dans un instant
01:29:17 avec Florian Tardif.
01:29:18 Les réactions politiques.
01:29:20 A tout de suite.
01:29:21 La politique avec vous Florian.
01:29:27 Florian Tardif voulait y revenir
01:29:28 sur cette décision du Conseil d'État
01:29:30 décision scandaleuse
01:29:32 saisie par Reporter sans frontières
01:29:34 la plus haute juridiction administrative
01:29:36 le Conseil d'État.
01:29:37 Donc sommes l'ARCOM, le gendarme des médias
01:29:41 le gendarme des télés et des radios
01:29:43 de plus contrôler ces news
01:29:45 de plus contrôler votre chaîne d'information.
01:29:49 Qu'est-ce que ça veut dire exactement ?
01:29:51 Et bien que le ministère de l'Information et de Retour
01:29:53 cela m'avait échappé
01:29:54 vous aussi dans sa décision
01:29:55 le Conseil d'État en jouant l'ARCOM
01:29:57 je cite
01:29:58 de réexaminer dans un délai de 6 mois
01:30:00 le respect par la chaîne CNews de ses obligations
01:30:02 en matière de pluralisme
01:30:04 et d'indépendance de l'information.
01:30:06 Cela tombe bien puisque la chaîne doit respecter
01:30:08 un temps de parole précis
01:30:10 pour l'ensemble de la classe politique
01:30:11 exécutif, majorité, opposition
01:30:13 comme pour ses consœurs d'ailleurs
01:30:15 ce qu'elle fait, ce n'est pas moi qui le dit
01:30:17 mais le président de l'ARCOM lui-même
01:30:18 Roc Olivier Metz
01:30:19 qui avait estimé il y a un an
01:30:20 que CNews respectait, là encore
01:30:22 je le cite, strictement le pluralisme politique
01:30:25 mais voilà, ce n'est pas assez
01:30:27 l'ARCOM ne doit plus se limiter
01:30:28 uniquement au décompte des temps de parole
01:30:30 des personnalités politiques
01:30:32 pour veiller au respect du pluralisme
01:30:33 non, non, non
01:30:34 elle devra tenir compte maintenant
01:30:36 des interventions de l'ensemble des participants
01:30:38 aux programmes diffusés
01:30:40 y compris les chroniqueurs, les animateurs
01:30:42 et les invités.
01:30:44 Bon, Romain, on vous classe où ?
01:30:46 Ah ben, bien !
01:30:48 C'est la question
01:30:50 d'ailleurs je ne sais même pas où est-ce que je me classe moi
01:30:51 parfois, quand on est journaliste
01:30:53 on essaye d'avoir un peu de recul
01:30:54 et on regarde, voilà
01:30:55 et CNews ça décrit la réalité
01:30:56 mais vous avez raison, c'est la question
01:30:58 qui va être posée
01:30:59 savoir, lui il est plutôt, tiens
01:31:01 il est un peu à droite, très à droite
01:31:03 lui il est à gauche, ah lui attention
01:31:04 il est au centre
01:31:05 mais c'est scandaleux, ça n'existe nulle part
01:31:07 pour aucun média
01:31:08 donc c'est scandaleux de vouloir l'imposer
01:31:11 à CNews
01:31:12 ça n'a jamais été demandé
01:31:14 à aucune autre chaîne, Florian ?
01:31:16 Non, jamais, pas à ma connaissance
01:31:18 je ne pense pas
01:31:19 comment l'expliquer ? La réponse est plutôt simple
01:31:21 la vérité dérange
01:31:22 et comme disait Nietzsche
01:31:23 souvent les gens ne veulent pas voir
01:31:24 entendre et parler de la vérité
01:31:26 parce qu'ils ne veulent pas
01:31:27 que leurs illusions soient détruites
01:31:28 alors oui, CNews détruit
01:31:29 certaines de ces illusions
01:31:31 mais contrairement à ce que pensent
01:31:32 nos détracteurs
01:31:33 qui estiment que nous sommes
01:31:34 omnibulés, peut-être par certains sujets
01:31:36 et qu'à l'aide de notre loupe
01:31:37 grossissant, nous déformerions
01:31:39 nous déformons la réalité
01:31:40 je leur réponds que oui
01:31:41 j'aimerais que l'on dise ici
01:31:42 que les homicides sont en baisse
01:31:44 que les violences sexuelles aussi
01:31:45 que les touristes ne risquent rien
01:31:46 aux abords du champ de Mars
01:31:47 que non, il n'y a plus aucun sans-abri
01:31:49 dans nos rues
01:31:50 que des milliers de nos quartiers
01:31:51 ne sont plus gangrénés
01:31:52 par le trafic de drogue
01:31:53 que les policiers, les pompiers
01:31:54 les enseignants ou encore les médecins
01:31:56 sont respectés, etc.
01:31:58 mais la vérité m'oblige
01:32:00 à dire la vérité
01:32:01 et au lieu d'être attaqué comme cela
01:32:03 et cela ne nous dérange pas
01:32:04 nous avons le cuir épais
01:32:05 mais au lieu d'être attaqué comme cela
01:32:07 nous devrions en réalité
01:32:08 être soutenus pour dire la vérité
01:32:10 sur un certain nombre de sujets
01:32:12 Merci Florian
01:32:13 voilà, ils veulent contrôler
01:32:14 ce qu'on vous dit en clair
01:32:16 quand on est avec quelqu'un
01:32:17 qui subit les trafics en drogue
01:32:19 ça dérange certains
01:32:20 ben oui, la réalité, parfois ça gratte
01:32:22 parfois la réalité
01:32:23 quand on décrit la réalité
01:32:24 comme ce qu'on fait sur CNews
01:32:26 ça ne fait pas plaisir à tout le monde
01:32:28 mais si vous ne la décrivez pas
01:32:29 elle vous revient en boomerang la réalité
01:32:31 donc si ça gêne quelqu'un
01:32:33 qu'on parle de la réalité
01:32:35 ça ne changera rien
01:32:37 donc on ne peut pas contrôler
01:32:39 ce qu'on dit sur une chaîne d'information
01:32:41 c'est scandaleux évidemment
01:32:43 et personne
01:32:44 et ils ne le demandent à personne d'autre
01:32:46 donc voilà pourquoi on est
01:32:49 énervé
01:32:51 mais on sait qu'on fait bien notre travail
01:32:54 sur CNews
01:32:55 que toute la rédaction de CNews
01:32:56 fait bien son travail
01:32:57 honnêtement
01:32:59 qu'on fait ce travail honnêtement
01:33:01 de 6h du matin quand on prend l'antenne
01:33:03 jusqu'au soir
01:33:05 et 24h sur 24
01:33:06 voilà ce qu'on voulait vous dire
01:33:07 ce matin
01:33:08 7h58
01:33:10 on va en parler de cette décision scandaleuse
01:33:12 du Conseil d'Etat
01:33:13 qui a été sollicité par Reporters sans Frontières
01:33:17 avec Sabrina Agresti-Roubach
01:33:19 ministre déléguée à la Ville
01:33:21 à la Citoyenneté et à l'Intégration
01:33:23 La météo tout de suite
01:33:25 La météo avec Groupe Verlaine
01:33:28 Installateur de panneaux photovoltaïques
01:33:30 garantie à vie avec contrat de maintenance
01:33:32 Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:33:34 La France est coupée en deux aujourd'hui Alexandra
01:33:38 Oui en effet
01:33:39 des conditions météo mitigées
01:33:40 sur les régions du Nord
01:33:41 avec une perturbation
01:33:42 qui ondule actuellement
01:33:43 entre les côtes de la Manche
01:33:44 le bassin parisien
01:33:45 le Nord ou encore le Nord
01:33:46 le Nord ou encore le Nord-Est
01:33:47 elle est peu active cette perturbation
01:33:48 mais elle donne tout de même
01:33:49 quelques gouttes de pluie
01:33:50 partout ailleurs du Grand-Breton
01:33:51 et dans l'après-midi
01:33:52 petit à petit les nuages vont se dissiper
01:33:54 on va retrouver du Grand-Breton
01:33:55 sur 80% du territoire
01:33:57 un temps un petit peu plus nuageux
01:33:58 sur la pointe bretonne
01:33:59 ou encore en remontant
01:34:00 vers les Hauts-de-France
01:34:01 et puis côté température
01:34:02 c'est une journée placée
01:34:03 sous le signe de la douceur
01:34:05 avec des températures
01:34:06 déjà extrêmement douces
01:34:07 12 degrés en moyenne en Bretagne
01:34:08 ou encore 9 degrés à Paris
01:34:10 et dans l'après-midi
01:34:11 les températures s'envolent
01:34:12 température digne d'un mois d'avril
01:34:14 regardez ces températures
01:34:16 14 degrés à Paris
01:34:17 15 degrés à Dijon
01:34:18 ou encore à Besançon
01:34:19 vous aurez 17 degrés
01:34:21 entre Limoges et Clermont-Ferrand
01:34:22 19 degrés pour nos amis toulousains
01:34:24 et localement jusqu'à 22 degrés
01:34:26 pour le Pays Basque
01:34:27 température donc particulièrement douce
01:34:29 aujourd'hui
01:34:31 Chaud l'été, froid l'hiver
01:34:33 c'était la météo avec Groupe Verlaine
01:34:35 isolation thermique par l'extérieur
01:34:37 avec aide de l'Etat
01:34:38 groupeverlaine.com
01:34:40 C'est Newsy les 8h
01:34:42 merci d'être avec nous
01:34:43 la grève à la SNCF ce week-end
01:34:45 les contrôleurs des TGV et des TER
01:34:48 veulent des augmentations de salaires
01:34:50 en dépit de la grève
01:34:51 et bien l'objectif de la SNCF
01:34:53 est de faire en sorte
01:34:54 qu'un TGV sur deux soit assuré
01:34:57 on l'a appris il y a quelques instants
01:34:59 Maxime Legay en direct de la gare de Lyon
01:35:01 à tout de suite, Maxime
01:35:02 le nombre de points de deal
01:35:04 baisse à Marseille
01:35:06 ce qui ne veut pas dire que le trafic de drogue diminue
01:35:08 il évolue
01:35:09 la livraison de drogue à domicile se développe
01:35:11 nous dira un policier qui témoigne anonymement
01:35:14 et puis reporter sans frontières
01:35:16 qui s'en prend à CNews
01:35:17 on en parle ce matin
01:35:18 évidemment l'association censée défendre
01:35:20 la liberté d'expression
01:35:21 semble ne pas apprécier
01:35:23 la liberté qui règne sur votre chaîne d'information
01:35:26 RSF a obtenu du conseil d'état
01:35:29 qu'il demande que CNews soit plus contrôlé
01:35:32 la liberté d'expression est en jeu
01:35:34 attention si vous avez prévu de partir en vacances
01:35:37 en train ce week-end
01:35:38 la CGT et Sud Rail appellent à la grève
01:35:41 et ça risque d'impacter du monde
01:35:42 puisque c'est un week-end de chasse et croisée
01:35:44 entre les zones A et C
01:35:46 alors la SNCF a déclaré il y a quelques minutes
01:35:48 vouloir assurer un TGV sur deux
01:35:50 c'est l'objectif
01:35:51 on rejoint tout de suite Maxime Legay
01:35:53 en direct de la gare de Lyon à Paris
01:35:55 Maxime, que disent les usagers
01:35:57 que vous avez rencontrés ce matin ?
01:35:59 Oui bonjour, Chahana
01:36:03 effectivement un TGV sur deux
01:36:05 qui devrait être assuré
01:36:07 pour ce week-end de départ de vacances
01:36:10 ici les usagers de la gare de Lyon
01:36:12 dénoncent une prise d'otage
01:36:13 de la part des grévistes
01:36:14 notre départ en vacances est conditionné
01:36:17 alors bon vouloir me confier l'un d'entre eux
01:36:19 des usagers qui sont également
01:36:21 exaspérés par la récurrence des grèves
01:36:23 ce n'est pas la première fois
01:36:25 c'est toujours la même chose
01:36:26 et cela commence à devenir insupportable
01:36:28 me disait l'un des usagers
01:36:30 manifestement agacé par cette annonce
01:36:32 de la SNCF
01:36:34 une grève d'autant plus incompréhensible
01:36:36 pour des français qui déplorent
01:36:38 une augmentation récente des prix de billets-train
01:36:40 de la SNCF
01:36:41 et qui estiment donc pouvoir bénéficier d'un service
01:36:43 à la hauteur de ce prix fort
01:36:45 des usagers qui commencent d'ores et déjà
01:36:47 à regarder pour des solutions alternatives
01:36:49 des bus de substitution
01:36:51 ou faire du covoiturage
01:36:53 pour ceux qui le peuvent
01:36:54 puisque d'autres ne pourront pas partir en vacances
01:36:56 c'est ce que me disait l'un d'entre eux
01:36:58 où il devra au du moins différer ce départ
01:37:01 en tout cas tous attendent maintenant
01:37:03 désormais la liste officielle de ces trains supprimés
01:37:05 pour pouvoir s'organiser en conséquence
01:37:07 Merci beaucoup Maxime Legay
01:37:10 La grève des contrôleurs
01:37:11 en plein milieu des vacances scolaires
01:37:13 l'objectif est donc d'assurer un TGV sur 2
01:37:16 les contrôleurs qui gagnent environ 2500 euros net
01:37:19 en milieu de carrières primes comprises
01:37:22 2500 euros net par mois
01:37:24 est-ce que cette grève vous choque ?
01:37:26 Grève pour les salaires ?
01:37:27 Vous flashez le QR code
01:37:28 et vous enregistrez vos messages
01:37:30 A Marseille, le phénomène des Uber Cheats
01:37:32 prend de l'ampleur
01:37:34 Uber Cheat c'est comme un service de livraison alimentaire
01:37:36 mais avec de la drogue
01:37:38 ça a commencé pendant le confinement
01:37:40 et ça s'est installé depuis
01:37:42 Oui en fait ça arrange tout le monde
01:37:43 puisque les clients n'ont plus besoin de se déplacer
01:37:44 dans les cités
01:37:45 et c'est moins risqué qu'un point de deal
01:37:46 pour les trafiquants
01:37:47 les échanges se font via des messageries cryptées
01:37:50 ce qui complique encore plus la tâche de la police
01:37:52 quant aux livreurs
01:37:53 ils ont très peu de drogue sur eux
01:37:55 alors anonymement un policier a accepté
01:37:57 de se confier à Sandra Buisson
01:37:59 du service Police Justice de CNews
01:38:01 Ils sont réapprovisés très régulièrement
01:38:03 s'ils se baladent avec un kilo sur eux
01:38:06 forcément vous comprenez bien qu'au niveau
01:38:08 des dalles, ce ne sera pas la même sanction
01:38:10 que s'ils se baladent avec 20 grammes
01:38:12 30 grammes, 40 grammes
01:38:14 ce n'est pas forcément des livreurs
01:38:15 ce ne sont pas des livreurs
01:38:16 comme il peut y avoir aussi
01:38:18 des vrais livreurs Uber
01:38:20 qui ne livrent pas forcément
01:38:21 que de la nourriture non plus
01:38:22 quelqu'un à scooter
01:38:23 qui aurait une certaine quantité
01:38:25 même si elle est faible
01:38:26 on aura la certitude que c'est un livreur
01:38:29 mais comment le définir au niveau du droit pénal
01:38:32 comme quoi c'est un trafiquant
01:38:34 et comme quoi il appartient à un réseau
01:38:35 souvent il sera peut-être même fait
01:38:37 en amende forfaitaire délictuelle
01:38:39 sur la quantité qu'il a
01:38:41 les enquêtes deviennent compliquées sur les Uber
01:38:42 si on n'a pas les moyens techniques
01:38:43 c'est-à-dire si on n'a pas d'intercession
01:38:45 des communications ou des comptes
01:38:47 sur Snapchat ou WhatsApp etc.
01:38:49 La liberté d'expression
01:38:51 qui règne sur votre chaîne d'information
01:38:53 CNews semble déranger beaucoup de monde
01:38:56 le Conseil d'État sollicité par Reporters sans frontières
01:38:59 pourtant censé défendre la liberté de la presse dans le monde
01:39:02 a décidé de demander à l'Arkcom
01:39:04 le gendarme des médias
01:39:05 de plus nous contrôler
01:39:07 et de décompter comme du temps de parole politique
01:39:09 ce que disent les animateurs
01:39:11 comme votre serviteur
01:39:12 journaliste accessoirement
01:39:14 ça n'existe pour aucune chaîne d'information
01:39:17 ça revient à ficher politiquement les journalistes
01:39:20 écoutez ce qu'en dit Robert Ménard
01:39:22 qui avant de faire de la politique
01:39:24 et d'être maire de Béziers
01:39:25 a été co-fondateur
01:39:27 c'est lui qui a fondé RSF
01:39:28 Reporters sans frontières
01:39:29 écoutez Robert Ménard
01:39:30 J'ai été abasourdi
01:39:33 on a créé il y a 40 ans
01:39:35 avec trois copains journalistes
01:39:36 Reporters sans frontières
01:39:37 pour défendre la liberté d'expression
01:39:39 c'est-à-dire quoi concrètement ?
01:39:41 la possibilité pour des gens qui pensent
01:39:43 complètement différemment de vous
01:39:45 de s'exprimer
01:39:46 j'ai été dans le monde entier
01:39:48 pendant 25 ans
01:39:49 pour sortir de prison des gens
01:39:51 qui pensaient exactement le contraire
01:39:53 de ce que je pensais
01:39:54 exactement
01:39:55 dont je ne partageais pas le début d'une opinion
01:39:57 c'est ça la liberté d'expression
01:39:59 et là on a Reporters sans frontières
01:40:01 qui se transforment en espèce de flic
01:40:03 de l'audiovisuel
01:40:05 c'est une trahison
01:40:06 je pèse mes mots
01:40:07 c'est une trahison
01:40:08 c'est indigne
01:40:09 c'est indigne
01:40:12 Voilà, on va en parler dans un instant
01:40:14 avec la ministre
01:40:16 la secrétaire d'Etat
01:40:17 déléguée à la Ville
01:40:18 à la Citoyenneté
01:40:19 et à l'Intégration
01:40:20 Sabrina Agresti-Roubach
01:40:22 qui sera avec nous sur CNews
01:40:24 dans un instant
01:40:25 voilà
01:40:26 cette décision scandaleuse du Conseil d'Etat
01:40:28 est-ce que c'est le gouvernement des juges
01:40:30 après le Conseil constitutionnel
01:40:31 le Conseil d'Etat
01:40:33 qui fait la loi
01:40:34 et qui demande de plus contrôler
01:40:36 des médias
01:40:37 comme CNews
01:40:38 vous êtes scandalisé
01:40:40 si vous pouvez le dire
01:40:42 voilà
01:40:43 il est 8h06
01:40:44 restez bien avec nous sur CNews
01:40:45 à tout de suite
01:40:46 CNews il est 8h12
01:40:51 bienvenue à tous
01:40:52 bienvenue dans la matinale de CNews
01:40:54 tout de suite c'est la grande interview
01:40:55 et nous sommes avec
01:40:56 Sabrina Agresti-Roubach
01:40:58 secrétaire d'Etat
01:40:59 à la Citoyenneté
01:41:00 et à la Ville
01:41:01 la grande interview
01:41:02 c'est tout de suite sur CNews
01:41:03 et sur Europe
01:41:05 Bonjour Sabrina Agresti-Roubach
01:41:07 Bonjour Romain Desarres
01:41:08 merci d'être avec nous
01:41:09 ce matin sur CNews
01:41:10 et sur Europe
01:41:11 grande interview
01:41:12 on est 15 minutes ensemble
01:41:14 et on va balayer toute l'actualité
01:41:16 vous êtes secrétaire d'Etat
01:41:17 à la Citoyenneté
01:41:18 et à la Ville
01:41:19 je voulais tout d'abord
01:41:20 vous entendre sur la décision
01:41:21 du Conseil d'Etat
01:41:22 qui a été saisi
01:41:23 par Reporters sans frontières
01:41:24 qui est censé défendre
01:41:25 la liberté d'expression
01:41:26 dans le monde
01:41:27 et qui nous a demandé
01:41:28 de faire un rapport
01:41:29 avec les médias
01:41:30 et qui nous a demandé
01:41:31 de faire un rapport
01:41:32 avec les médias
01:41:33 qui sont en train de se défendre
01:41:34 dans le monde
01:41:35 et qui demande
01:41:36 que soient contrôlés
01:41:37 et comptabilisés
01:41:38 les opinions politiques
01:41:39 des animateurs de la chaîne
01:41:40 CNews
01:41:41 de notre chaîne
01:41:42 de cette chaîne
01:41:43 les opinions des journalistes
01:41:46 des invités
01:41:47 comme s'il s'agissait
01:41:48 d'hommes et de femmes politiques
01:41:50 comment est-ce que vous jugez
01:41:51 cette décision ?
01:41:52 Alors écoutez
01:41:53 moi j'ai une position
01:41:54 assez simple en réalité
01:41:55 sur ce sujet
01:41:56 déjà rappeler peut-être
01:41:57 aux téléspectateurs
01:41:58 et aux auditeurs
01:41:59 que l'ARCOM
01:42:00 est une instance indépendante
01:42:01 et apolitique
01:42:02 et le Conseil d'État
01:42:03 est là pour juger le droit
01:42:04 donc dans une position
01:42:06 et je ne suis pas de celles
01:42:08 et ceux qui se contredisent
01:42:10 j'ai toujours affirmé
01:42:11 des positions très simples
01:42:12 liberté de la presse
01:42:13 absolue
01:42:14 liberté d'expression
01:42:15 absolue
01:42:16 on a le droit de penser
01:42:17 ce que l'on veut
01:42:18 dans le cadre de la loi
01:42:19 donc je vais laisser
01:42:20 le Conseil d'État
01:42:21 s'exprimer
01:42:22 faire son travail
01:42:23 de Conseil d'État
01:42:24 donc vous savez
01:42:25 je l'avais dit
01:42:26 notamment sur d'autres
01:42:27 textes de loi
01:42:28 pardon
01:42:29 "Duralex, Sedlex"
01:42:30 la loi est là
01:42:31 c'est la loi
01:42:32 donc le Conseil d'État
01:42:33 a été saisi
01:42:34 l'ARCOM est une instance
01:42:35 indépendante
01:42:36 apolitique
01:42:37 et je pense que ce n'est pas
01:42:38 aux politiques
01:42:39 de dire ce qu'il est bon
01:42:40 ou pas d'entendre
01:42:41 ou pas à la télé
01:42:42 nous avons des instances
01:42:43 vraiment qui savent faire ça
01:42:44 l'ARCOM sait faire ça
01:42:45 parfaitement
01:42:46 et le Conseil d'État
01:42:47 est saisi
01:42:48 bon là notamment
01:42:49 par "Reporters sans frontières"
01:42:50 c'est qu'ils ont dû juger
01:42:51 que peut-être
01:42:52 il y avait
01:42:53 un problème de droit
01:42:54 ou un problème
01:42:55 de représentation
01:42:56 d'opinion politique
01:42:57 peut-être plus rien
01:42:58 mais c'est un problème
01:42:59 qui est très important
01:43:00 peut-être plus pluriel
01:43:01 peut-être pas assez pluriel
01:43:02 pour eux
01:43:03 donc honnêtement
01:43:04 je les laisse faire
01:43:05 leur travail
01:43:06 très tranquillement
01:43:07 sans venir encore une fois
01:43:08 perturber un débat
01:43:09 qui me semble
01:43:10 est assez glissant
01:43:11 je crois que là
01:43:12 il faut prendre un peu de distance
01:43:13 et les laisser justement
01:43:14 faire ce qu'ils savent faire
01:43:15 regarder le droit
01:43:16 et en fonction
01:43:17 de ce qu'ils diront
01:43:18 on pourra après
01:43:19 commenter
01:43:20 ou peut-être
01:43:21 agir d'un côté
01:43:22 comme de l'autre
01:43:23 - Et le fond de ce débat
01:43:24 touche à la liberté d'expression
01:43:25 - On parlait de liberté d'expression
01:43:26 - et à la liberté d'expression
01:43:27 - On parlait de liberté d'expression
01:43:28 - On parlait de liberté d'expression
01:43:29 - et à la liberté de la presse
01:43:30 liberté qui est écrite
01:43:31 sur tous les frontons
01:43:32 des mairies de France
01:43:33 - J'y tiens énormément
01:43:34 - Et nous donc
01:43:35 comment est-ce que vous comprenez
01:43:36 le fait que cette décision
01:43:37 de Reporters sans frontières
01:43:38 de s'attaquer à ces news
01:43:39 ne concerne que ces news ?
01:43:40 - Écoutez
01:43:41 moi je pense que
01:43:42 Reporters sans frontières
01:43:43 c'est juste pour rappeler
01:43:44 Reporters sans frontières
01:43:45 c'est une grande association
01:43:46 de journalistes
01:43:47 qui défendent
01:43:48 la liberté d'expression
01:43:49 au niveau mondial
01:43:50 je rappelle quand même
01:43:51 qu'à chaque fois
01:43:52 qu'on parle
01:43:53 de liberté d'expression
01:43:54 on parle de liberté d'expression
01:43:55 et de liberté d'expression
01:43:56 et de liberté d'expression
01:43:57 au niveau mondial
01:43:58 je rappelle quand même
01:43:59 qu'à chaque fois
01:44:00 qu'il y a un sujet
01:44:01 on fait quoi ?
01:44:02 On muselle la presse
01:44:03 donc Reporters sans frontières
01:44:04 est dans son rôle
01:44:05 selon moi
01:44:06 là je donne vraiment
01:44:07 ma position
01:44:08 elle est dans son rôle
01:44:09 elle saisit le Conseil d'Etat
01:44:10 qui lui-même
01:44:11 va saisir l'Arcom
01:44:12 donc encore une fois
01:44:13 je ne suis pas
01:44:14 Reporters sans frontières
01:44:15 je suis la ministre
01:44:16 en charge de la citoyenneté
01:44:17 et de la ville
01:44:18 et je répète
01:44:19 et des fois
01:44:20 je n'aurais pas été assez claire
01:44:22 la liberté d'expression
01:44:24 c'est quand même
01:44:25 le fondement
01:44:26 de notre démocratie
01:44:27 la liberté d'expression
01:44:28 c'est le fondement
01:44:29 de notre démocratie
01:44:30 et de notre magnifique pays
01:44:31 qui est la France
01:44:32 Hommage national
01:44:33 à Robert Badinter
01:44:34 aujourd'hui vous allez y assister
01:44:36 Robert Badinter
01:44:37 qui a marqué le pays
01:44:38 évidemment
01:44:39 qu'est-ce que vous en retenez
01:44:40 de Robert Badinter ?
01:44:41 J'en retiens
01:44:42 que c'est l'homme
01:44:43 et le ministre
01:44:44 le garde des Sceaux
01:44:45 de l'abolition
01:44:47 de la peine de mort
01:44:48 et de la dépénalisation
01:44:50 de l'homosexualité
01:44:51 voilà ce que je retiens
01:44:52 un grand homme
01:44:53 un grand homme d'Etat
01:44:55 beaucoup de ça
01:44:56 fait avec une sagesse immense
01:44:57 un grand humaniste
01:44:58 j'en retiens
01:44:59 qu'il va
01:45:00 beaucoup nous manquer
01:45:01 que sa pensée nous manque
01:45:02 sa pensée nous manque
01:45:04 de l'abolition
01:45:05 de la peine de mort
01:45:06 de la peine de mort en France
01:45:07 et Dieu sait
01:45:08 si à l'époque
01:45:09 ça avait été
01:45:10 rappelez-vous
01:45:11 on regardait
01:45:12 on parlait de l'INA
01:45:13 juste avant
01:45:14 à quel point
01:45:15 les débats
01:45:16 ont été violents
01:45:17 vous voyez
01:45:18 pour changer une société
01:45:19 pour changer un point de vue
01:45:20 dans une société
01:45:21 parfois il faut passer
01:45:22 par quelques combats
01:45:23 très courageux
01:45:24 il va beaucoup manquer
01:45:25 à la France
01:45:26 Est-ce que c'est un acquis fragile
01:45:27 l'abolition de la peine de mort
01:45:28 en France ?
01:45:29 Est-ce qu'il faut encore convaincre
01:45:30 les Français ou pas ?
01:45:31 Non moi je ne crois pas
01:45:32 moi j'y suis extrêmement attachée
01:45:34 extrêmement attachée
01:45:36 y toucher
01:45:38 ne serait-ce que penser
01:45:39 y toucher
01:45:40 c'est revenir 40 ans
01:45:41 voire 50 ans en arrière
01:45:43 et ça pour moi
01:45:45 c'est pas concevable
01:45:46 La famille de Robert Badinter
01:45:47 a souhaité que
01:45:48 ni le Rassemblement National
01:45:50 ni la France Insoumise
01:45:51 ne soit représentée
01:45:52 à cet hommage
01:45:53 c'est le droit le plus strict
01:45:54 de la famille de Robert Badinter
01:45:56 Marine Le Pen a fait savoir
01:45:57 qu'elle respecterait cette volonté
01:45:58 Décision de décence
01:45:59 Décision de décence
01:46:00 la famille ne veut pas
01:46:01 qu'on soit là
01:46:02 on ne sera pas là
01:46:03 C'est le minimum
01:46:04 Mais la France Insoumise
01:46:05 aura deux représentants
01:46:06 elle ne suit pas
01:46:07 ce qu'a dit la famille
01:46:08 de Robert Badinter
01:46:09 comment est-ce que vous jugez
01:46:10 l'attitude de la France Insoumise ?
01:46:11 Je vais parler de décence
01:46:12 Vous savez là on parle
01:46:13 au-delà de l'immense
01:46:14 politique qu'a été
01:46:15 Robert Badinter
01:46:16 on vient d'en parler
01:46:17 il faut respecter
01:46:18 le souhait de la famille
01:46:20 vous savez dans un dernier moment
01:46:21 dans un décès
01:46:22 s'il y a bien quelque chose
01:46:23 qu'il faut faire
01:46:24 c'est écouter le souhait de la famille
01:46:25 donc c'est un manque
01:46:26 de décence absolu
01:46:27 La délinquance
01:46:28 on va en parler
01:46:29 vous avez décidé de lancer
01:46:30 un grand Beauvau de la délinquance
01:46:32 sur le modèle du Grenelle
01:46:33 comme les Grenelles
01:46:34 mais voilà
01:46:35 Grenelle c'est la rue de Grenelle
01:46:36 pour le ministère des Affaires Sociales
01:46:38 et l'Éducation
01:46:39 et puis le Beauvau
01:46:40 c'est la place Beauvau
01:46:41 donc c'est le ministère
01:46:42 de l'Intérieur
01:46:43 Beauvau de la délinquance
01:46:44 c'est un sujet qui préoccupe
01:46:45 énormément de Français
01:46:46 absolument
01:46:47 c'est un euphémisme
01:46:48 les chiffres de la délinquance
01:46:49 sont très mauvais
01:46:50 concrètement
01:46:51 quelle va être votre méthode ?
01:46:52 Alors j'ai une méthode
01:46:53 en quoi elle va être nouvelle ?
01:46:54 Qu'est-ce qui va faire
01:46:55 que ça va fonctionner avec vous
01:46:56 et pas
01:46:57 que ça va pas fonctionner
01:46:58 avec les autres ?
01:46:59 J'espère
01:47:00 je l'espère
01:47:01 alors pourquoi ?
01:47:02 parce que j'ai une méthode
01:47:03 tout à fait simple
01:47:04 alors déjà
01:47:05 juste pour reposer les bases
01:47:06 dans mon portefeuille
01:47:07 de la citoyenneté
01:47:08 puisque souvent
01:47:09 on me pose la question
01:47:10 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:11 j'ai les demandeurs d'asile
01:47:12 j'ai la naturalisation
01:47:13 j'ai la réconciliation
01:47:14 j'ai la sécurité
01:47:15 j'ai le soutien
01:47:16 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:17 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:18 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:19 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:20 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:21 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:22 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:23 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:24 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:25 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:26 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:27 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:28 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:29 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:30 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:31 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:32 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:58 j'ai l'accueil des réfugiés
01:47:59 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:00 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:01 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:02 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:03 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:04 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:05 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:06 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:07 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:08 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:09 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:10 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:11 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:12 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:13 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:41 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:42 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:43 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:44 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:45 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:46 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:47 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:48 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:49 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:50 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:51 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:52 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:53 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:54 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:55 j'ai l'accueil des réfugiés
01:48:56 j'ai l'accueil des réfugiés
01:49:24 Le garde des Sceaux l'avait dit
01:49:26 dans le post-émeute
01:49:27 Qu'est-ce qu'avait dit Eric Dupond-Moretti
01:49:29 dans le post-émeute ?
01:49:30 Notre garde des Sceaux avait dit une chose simple
01:49:32 Ce sont les deux parents
01:49:33 même si le parent ne vit pas avec l'enfant
01:49:36 et qu'il ne s'en occupe pas
01:49:37 au niveau de la loi
01:49:38 il est responsable
01:49:40 enfin on parle de responsabilité parentale
01:49:42 et sur ces mesures
01:49:43 moi je compte vraiment
01:49:45 mettre le paquet sur la prévention
01:49:46 notamment sur les conduites addictives
01:49:48 parce que je l'avais dit
01:49:49 sur la lutte contre le trafic de drogue
01:49:51 pas de consommateur
01:49:52 pas de dealer
01:49:53 regardez ce qui se passe
01:49:54 dans les tribunaux à Marseille par exemple
01:49:55 qui maintenant fait comparaître
01:49:57 des consommateurs
01:49:58 le président de la République
01:49:59 avait demandé quelque chose
01:50:00 le paiement de l'amende forfaitaire délictuelle
01:50:02 directement sur ceux qui sont
01:50:05 sanctionnés et qu'on contrôle
01:50:08 avec une détention de drogue
01:50:11 c'est une mesure
01:50:12 alors vous allez dire
01:50:13 c'est à la marge
01:50:14 non c'est important de responsabiliser
01:50:15 important sur la prévention
01:50:17 important sur la prévention de la consommation
01:50:19 je parle
01:50:20 moi j'appartiens encore une fois
01:50:21 j'ai 47 ans
01:50:22 j'appartiens à une génération
01:50:24 qui a eu affaire à de la prévention
01:50:26 on va être très concret
01:50:27 tu casses, tu répares
01:50:28 très bien, comment ça se passe ?
01:50:29 alors tu casses, tu répares
01:50:30 ce sont des beaux mots
01:50:32 vous entendez la petite musique
01:50:33 comment ça arrive ?
01:50:34 il y a eu l'effet wahoo
01:50:35 de la nomination de Gabriel Attal
01:50:37 maintenant les français réclament du concret
01:50:39 tu casses, tu répares
01:50:41 comment ça se passe ?
01:50:42 un gamin de 14 ans
01:50:43 qui va casser un abribus
01:50:44 comment est-ce qu'il répare ?
01:50:45 la responsabilité civile des parents
01:50:47 voilà, je vous réponds
01:50:48 avec la surveillance d'habitation
01:50:50 à l'école quand un enfant casse les lunettes du copain
01:50:54 on sollicite l'assureur
01:50:55 absolument
01:50:56 et donc maintenant je pense
01:50:57 qu'il faut aller vraiment sur cette voie là
01:50:59 parce qu'on ne peut plus laisser des parents
01:51:01 avoir des enfants qui saccagent tout
01:51:03 sans les mettre devant leur responsabilité
01:51:05 je l'avais dit pour les parents
01:51:06 tu es responsable de ce que tu fabriques
01:51:08 quand on fait des enfants
01:51:09 on en est responsable
01:51:10 sauf dans des cas où effectivement
01:51:12 les problèmes sociaux
01:51:13 les problèmes psychiatriques
01:51:15 les problèmes, on va dire, psychologiques
01:51:17 peuvent empêcher un parent
01:51:18 ou des parents
01:51:19 d'exercer leur autorité
01:51:20 complètement sur les enfants
01:51:21 et moi dans tout ça
01:51:22 je dis quoi ?
01:51:23 il faut poser des cadres
01:51:24 maintenant, voilà
01:51:25 n'ayons pas peur des mots
01:51:27 les jeunes
01:51:28 les adolescents
01:51:29 les réseaux sociaux
01:51:30 ont complètement bouleversé
01:51:31 leur perception du monde
01:51:32 regardez ce qui s'est passé
01:51:33 pendant les émeutes urbaines de l'année dernière
01:51:35 enfin moi je suis quelqu'un
01:51:37 tout à fait de pragmatique
01:51:38 je suis moi-même maman d'une adolescente
01:51:40 donc les responsables des enfants
01:51:42 ce sont les parents
01:51:43 la première autorité
01:51:44 que les enfants doivent avoir
01:51:46 c'est les parents
01:51:47 ça ne doit pas être la police
01:51:48 il m'étonnerait qu'après
01:51:49 le lien soit un peu distendu
01:51:51 secrétaire d'Etat à la Citoyenneté
01:51:53 et à la FILE
01:51:54 grande interview sur CNews
01:51:55 et sur Europe 1
01:51:56 le constat, tout le monde le fait
01:51:58 en fait, ce qui est compliqué
01:51:59 maintenant à mettre en place
01:52:01 et vous allez être jugé
01:52:02 vous et le gouvernement
01:52:03 bien sûr, déjà c'est normal
01:52:04 sur la réalisation de ces
01:52:06 déclarations de volonté
01:52:08 j'ai annoncé des mesures fortes
01:52:10 la responsabilité civile des parents
01:52:12 tu casses, tu répares
01:52:13 ça veut dire ça
01:52:14 tu salis, tu nettoies
01:52:15 à un moment donné
01:52:16 si un enfant, un adolescent
01:52:18 salit quelque chose
01:52:20 quand je dis salit
01:52:21 ça veut dire dégrade
01:52:22 on va utiliser le mot
01:52:23 c'est dégrade
01:52:24 dégrade, il doit être responsable
01:52:26 on ne peut plus accepter
01:52:27 une société
01:52:28 où tout le monde a laissé tomber
01:52:29 et je parlais aussi
01:52:30 la dernière fois
01:52:31 pas de la démission des parents
01:52:33 et je le dis à chaque fois
01:52:35 Alain Boer avait dit
01:52:36 quelque chose de très juste
01:52:37 on a licencié les parents
01:52:39 on a expliqué peut-être
01:52:40 pendant trop longtemps
01:52:41 que finalement
01:52:42 ils n'étaient pas responsables
01:52:43 de leurs enfants
01:52:44 ils sont responsables
01:52:45 de leurs enfants
01:52:46 et poser un cadre
01:52:47 à un adolescent
01:52:48 c'est lui rendre service
01:52:49 Sabrina Agresti-Roubach
01:52:50 dernière question
01:52:51 sur la délinquance
01:52:52 à proprement parler
01:52:53 les courtes peines
01:52:54 dès le premier acte de délinquance
01:52:55 pour ou contre ?
01:52:56 Non, moi
01:52:57 par rapport aux enfants
01:52:58 parce qu'un adolescent
01:52:59 ça reste un enfant
01:53:00 je pense que les travaux
01:53:02 ce qu'a annoncé le Premier ministre
01:53:03 est une excellente mesure
01:53:04 Au-delà de 16 ans ?
01:53:05 Au-delà de 16 ans
01:53:06 je pense que
01:53:07 je laisse la justice
01:53:08 encore une fois
01:53:09 faire trier le bon grain de livret
01:53:12 moi je ne suis pas magistrat
01:53:13 moi je suis ministre
01:53:14 c'est pas exactement
01:53:15 la même chose
01:53:16 donc l'indépendance
01:53:17 de la justice
01:53:18 doit absolument être exercée
01:53:19 comme au Parlement
01:53:20 la séparation des pouvoirs
01:53:21 entre l'exécutif
01:53:22 et le législatif
01:53:23 je laisse les magistrats
01:53:24 faire leur travail
01:53:25 On est tous d'accord
01:53:26 mais
01:53:27 dès le premier acte
01:53:28 de délinquance
01:53:29 avoir une peine
01:53:30 réelle
01:53:31 à une véritable sanction
01:53:32 est-ce que ce n'est pas
01:53:33 la solution
01:53:34 pour éviter la résilience
01:53:35 des 16 ans ?
01:53:36 Est-ce que ce n'est pas
01:53:37 rendre service ?
01:53:38 Non, vous savez
01:53:39 ce qui peut être aussi
01:53:40 la solution
01:53:41 c'est la prévention
01:53:42 encore une fois
01:53:43 moi le but
01:53:44 la prévention de la délinquance
01:53:45 c'est quoi ?
01:53:46 c'est essayer d'empêcher
01:53:47 la commission de l'acte
01:53:48 voilà
01:53:49 là où je veux amplifier
01:53:50 c'est là
01:53:51 et permettez-moi juste
01:53:52 de rappeler quelque chose
01:53:53 travailler beaucoup aussi
01:53:54 sur la santé mentale
01:53:55 de nos jeunes
01:53:56 si on a quelque chose
01:53:57 à faire
01:53:58 et si on leur doit
01:53:59 quelque chose
01:54:00 c'est ça
01:54:01 Sabrina Agresti-Roubach
01:54:02 la loi contre les dérives sectaires
01:54:03 elle est à l'Assemblée
01:54:04 elle va être votée
01:54:05 qu'est-ce que ça va changer ?
01:54:06 Alors qu'est-ce que ça va changer ?
01:54:07 ça va changer beaucoup de choses
01:54:08 hier l'article 4
01:54:09 par exemple
01:54:10 dans l'hémicycle
01:54:11 n'a pas été voté
01:54:12 donc je vais tout à l'heure
01:54:13 discuter avec la majorité
01:54:14 comment réintroduire
01:54:15 juste pour rappeler
01:54:16 l'article 4
01:54:17 c'est l'abandon
01:54:18 de soins
01:54:19 donc la provocation
01:54:20 à l'abandon de soins
01:54:21 donc par exemple
01:54:22 quelqu'un est malade
01:54:23 d'un cancer
01:54:24 et vous avez un gourou
01:54:25 2.0
01:54:26 qui explique
01:54:27 qu'il faut abandonner
01:54:28 sa chimiothérapie
01:54:29 et qu'en mangeant de la soupe
01:54:30 il sera sauvé
01:54:31 vous savez que 25%
01:54:32 en France
01:54:33 sont malades
01:54:34 et que la majorité
01:54:35 ne sont pas malades
01:54:36 et que la majorité
01:54:37 ne sont pas malades
01:54:38 et que la majorité
01:54:39 ne sont pas malades
01:54:40 et que 25%
01:54:41 des dérives sectaires
01:54:42 concernent la santé
01:54:43 moi je ne fais pas un texte
01:54:44 pour me faire plaisir
01:54:45 je fais un texte
01:54:46 pour pouvoir agir
01:54:47 sur la vie des gens
01:54:48 et pouvoir aider
01:54:49 justement toutes ces familles
01:54:50 qui sont victimes
01:54:51 de dérives sectaires
01:54:52 et je rappelle juste un chiffre
01:54:53 entre 2015 et maintenant
01:54:54 donc 2024
01:54:55 86% de plus
01:54:56 de signalements
01:54:57 sur le site de la Mivilud
01:54:58 sur la plateforme
01:54:59 de la Mivilud
01:55:00 donc je dis
01:55:01 nous avons un vrai sujet
01:55:02 l'article 1
01:55:03 a été voté
01:55:04 l'article 2
01:55:05 pareil
01:55:06 sur les sciences
01:55:07 sur les sciences
01:55:08 sur les sciences
01:55:09 sur les circonstances
01:55:10 aggravantes
01:55:11 a été voté
01:55:12 donc voilà
01:55:13 cette loi
01:55:14 je vais la défendre
01:55:15 avec beaucoup de courage
01:55:16 avec la majorité
01:55:17 et avec aussi
01:55:18 le groupe socialiste
01:55:19 qui soutient cette loi
01:55:20 avec les écologistes
01:55:21 on va essayer de réécrire
01:55:22 ensemble cet article 4
01:55:23 pour qu'il puisse passer
01:55:24 tout à l'heure
01:55:25 dans l'hémicycle
01:55:26 un dernier mot
01:55:27 la grève à la SNCF
01:55:28 ce week-end
01:55:29 les syndicats de la SNCF
01:55:31 qui réclament des augmentations
01:55:32 de salaires
01:55:33 est-ce que vous la comprenez
01:55:35 ou est-ce que vous êtes choquée ?
01:55:36 non je suis
01:55:37 comment dire
01:55:38 je suis ni là ni là
01:55:39 le droit de grève
01:55:40 est absolument fondamental
01:55:41 dans notre pays
01:55:42 donc je ne vais pas remettre en cause
01:55:43 le droit de grève
01:55:44 ce que je dis
01:55:45 c'est que
01:55:46 ceux qui subissent
01:55:47 en tout cas ces grèves
01:55:48 posez-leur la question
01:55:49 la dernière fois
01:55:50 vous comme d'autres
01:55:51 chaînes de télé
01:55:52 on fait un micro-trottoir
01:55:53 qui était passionnant
01:55:54 où on voyait les gens
01:55:55 qui disaient
01:55:56 mais c'est pas
01:55:57 on comprend le droit de grève
01:55:58 mais nous dans notre quotidien
01:55:59 surtout sur un week-end
01:56:00 de vacances
01:56:01 c'est très compliqué
01:56:02 moi j'appelle quand même
01:56:03 à une grande mesure
01:56:04 c'est votre point de vue ?
01:56:05 non à une mesure quand même
01:56:06 d'équilibre
01:56:07 parce que je pense quand même
01:56:08 qu'il faut penser
01:56:09 un petit peu aux autres
01:56:10 aux usagers
01:56:11 de la SNCF
01:56:12 mais je laisse
01:56:13 le président Farandou
01:56:14 gérer ce problème
01:56:15 merci beaucoup
01:56:16 c'était la grande interview
01:56:17 de Sabrina Agresti-Roubach
01:56:18 secrétaire d'Etat
01:56:19 à la Citoyenneté
01:56:20 et à la Ville
01:56:21 merci à vous d'être venue
01:56:22 sur CNews
01:56:23 et sur Europe
01:56:24 bonne journée
01:56:25 à bientôt
01:56:26 merci beaucoup
01:56:27 CNews il est 8h30
01:56:28 voilà
01:56:29 c'était la grande interview
01:56:30 de la ministre
01:56:31 de la secrétaire d'Etat
01:56:32 chargée de la Citoyenneté
01:56:33 et de la Ville
01:56:34 et de la Ville
01:56:35 et de la Ville
01:56:36 chargée de la Citoyenneté
01:56:37 et de la Ville
01:56:38 et de la Ville
01:56:39 à la une ce matin
01:56:40 cette histoire
01:56:41 dont on vous parle
01:56:42 depuis le début de la matinale
01:56:43 et qui vous choque
01:56:44 je le sais
01:56:45 des étudiantes
01:56:46 l'Iloise
01:56:47 porte dans l'enceinte
01:56:48 de l'université
01:56:49 le voile islamique
01:56:50 intégral
01:56:51 ce qui est absolument
01:56:52 interdit en France
01:56:53 on va vous montrer
01:56:54 ce qui s'y passe
01:56:55 Reportère sans frontières
01:56:56 s'en prend à CNews
01:56:57 l'association censée défendre
01:56:58 la liberté d'expression
01:56:59 semble ne pas apprécier
01:57:00 celle qui règne
01:57:01 sur cette chaîne
01:57:02 sur vos réseaux sociaux
01:57:03 et sur votre chaîne
01:57:04 sur votre chaîne
01:57:05 sur cette chaîne
01:57:06 sur votre chaîne
01:57:07 RSF a obtenu du conseil d'état
01:57:08 qu'il demande que CNews
01:57:09 soit plus contrôlé
01:57:11 la liberté d'expression
01:57:12 est en jeu
01:57:13 la liberté est en jeu
01:57:15 les réactions politiques
01:57:16 avec Lorient Tardif
01:57:17 les contrôleurs SNCF
01:57:19 engrèbent le week-end prochain
01:57:20 en plein chasse et croisée
01:57:21 des vacances
01:57:22 ils réclament de meilleurs salaires
01:57:23 mais combien gagnent-ils
01:57:24 vraiment ?
01:57:25 je poserai la question
01:57:26 à Eric Deret de Matten
01:57:28 et puis c'est aujourd'hui
01:57:29 le mercredi des cendres
01:57:31 cette journée où les catholiques
01:57:32 les chrétiens
01:57:33 sont invités à jeûner
01:57:34 et qui marque l'entrée
01:57:35 en carême
01:57:36 le carême ce sont 40 jours
01:57:38 durant lesquels les croyants
01:57:39 font des efforts
01:57:40 de prière, de pénitence
01:57:41 de partage jusqu'à Pâques
01:57:43 Eric Pourbet
01:57:44 directeur de la publication
01:57:45 de France Catholique
01:57:46 et animateur d'enquête d'esprit
01:57:49 sur CNews
01:57:50 évidemment est avec nous
01:57:51 bonjour Eric
01:57:52 bonjour Romain
01:57:53 merci d'être là
01:57:54 vous allez nous expliquer
01:57:56 ce qu'est le carême
01:57:57 vous avez déjà tout dit
01:57:58 j'en ai dit pas mal
01:57:59 mais vous allez nous raconter
01:58:01 et nous expliquer le reste
01:58:03 à Lille
01:58:04 plusieurs étudiantes
01:58:05 vont à l'université
01:58:06 avec un voile islamique intégral
01:58:08 le syndicat Uni
01:58:09 accuse la direction de l'université
01:58:11 de complaisance
01:58:12 et contacté par CNews
01:58:13 l'université assure
01:58:14 que les équipes de sécurité
01:58:16 font respecter les règles
01:58:17 mais vous allez voir
01:58:18 que ce n'est pas vraiment le cas
01:58:19 Goderic Baie
01:58:20 plusieurs photos récentes
01:58:22 montrent des étudiantes
01:58:23 en voile intégrale
01:58:24 sur le campus de l'université
01:58:25 de Lille
01:58:26 en salle informatique
01:58:27 dans la courroie
01:58:28 en train de faire leur prière
01:58:29 ce que dénonce fermement
01:58:30 le syndicat Uni
01:58:31 ces étudiantes
01:58:32 lorsque c'est en amphithéâtre
01:58:33 peuvent aller en amphithéâtre
01:58:34 en voile intégrale
01:58:35 sans la moindre opposition
01:58:36 et si jamais il leur est demandé
01:58:37 de retirer ce voile intégral
01:58:38 que ce soit en classe
01:58:39 que ce soit en cours
01:58:40 que ce soit à la bibliothèque
01:58:41 n'importe où
01:58:42 elles optent pour le masque chirurgical
01:58:43 qui les voile également intégralement
01:58:45 mais qui là n'est pas considéré
01:58:46 comme illégal
01:58:47 et donc ça contourne la loi
01:58:48 un phénomène qui
01:58:49 selon le syndicat Uni
01:58:50 est toléré par une partie
01:58:51 du corps professoral
01:58:52 par idéologie
01:58:53 ils vont être d'accord
01:58:54 avec le fait que des étudiants
01:58:55 puissent venir en voile intégrale
01:58:56 ils vont être d'accord
01:58:57 avec le fait que l'islamisme
01:58:58 rentre même au sein
01:58:59 de nos salles de classe
01:59:00 et il y a une partie
01:59:01 je pense et j'espère
01:59:02 d'ailleurs plus importante
01:59:03 de professeurs
01:59:04 qui tout simplement
01:59:05 ne disent rien par peur
01:59:06 parce qu'ils savent très bien
01:59:07 que derrière
01:59:08 ils ne vont pas être soutenus
01:59:09 par le ministère
01:59:10 ils ne vont pas être soutenus
01:59:11 par l'administration
01:59:12 "
01:59:13 Nous avons contacté
01:59:14 l'université lilloise
01:59:15 qui a tenu à rappeler
01:59:16 l'interdiction du voile intégral
01:59:17 et le respect des lois
01:59:18 sur la laïcité
01:59:19 dans un communiqué
01:59:20 elle assure qu'il s'agit
01:59:21 de cas isolés
01:59:22 "L'université de Lille
01:59:23 regrette vivement
01:59:24 d'être ciblée
01:59:25 par des accusations
01:59:26 mensongères d'inaction
01:59:27 depuis la rentrée
01:59:28 de septembre 2023
01:59:29 5 étudiants
01:59:30 sur un total
01:59:31 de 80 000 usagers
01:59:32 de nos campus
01:59:33 ont été reçus
01:59:34 par les responsables
01:59:35 de l'établissement
01:59:36 à la suite de signalements
01:59:37 "
01:59:38 Les étudiants de l'uni
01:59:39 devraient aborder
01:59:40 le sujet
01:59:41 avec la direction
01:59:42 de l'établissement
01:59:43 vers 15h
01:59:44 cet après-midi
01:59:45 La liberté d'expression
01:59:46 qui règne
01:59:47 sur votre chaîne
01:59:48 d'information
01:59:49 sur CNews
01:59:50 semble déranger
01:59:51 beaucoup de monde
01:59:52 le conseil d'état
01:59:53 solidifie
01:59:54 par "Reporter sans frontières"
01:59:55 pourtant censé défendre
01:59:56 la liberté d'expression
01:59:57 dans le monde
01:59:58 a décidé de demander
01:59:59 à l'ArkHomme
02:00:00 le gendarme des médias
02:00:01 de plus nous contrôler
02:00:02 et de décompter
02:00:03 comme du temps de parole politique
02:00:04 ce que disent les journalistes
02:00:05 ça n'existe sur
02:00:06 aucune chaîne de télévision
02:00:07 ça revient à afficher
02:00:08 politiquement
02:00:09 les journalistes
02:00:10 les animateurs
02:00:11 Florian Tardif
02:00:12 cette décision
02:00:13 suscite de nombreuses réactions
02:00:14 "Oui, nombreuses réactions
02:00:15 politiques
02:00:16 à droite comme à gauche
02:00:17 de l'échec qu'il y ait
02:00:18 et de l'échec
02:00:19 qui est
02:00:20 un peu
02:00:21 de la même façon
02:00:22 que la réaction
02:00:23 de l'échec
02:00:24 qui est
02:00:25 et ses réactions
02:00:26 en disent long
02:00:27 Romain
02:00:28 quand Eric Ciotti
02:00:29 s'insurge
02:00:30 la décision
02:00:31 du conseil d'état
02:00:32 contre CNews
02:00:33 est une grave atteinte
02:00:34 à notre démocratie
02:00:35 Jean-Luc Mélenchon
02:00:36 lui se félicite
02:00:37 le problème de la presse
02:00:38 n'est pas son indépendance
02:00:39 mais son pluralisme
02:00:40 bravo
02:00:41 à l'ArkHomme
02:00:42 qui accepte
02:00:43 de regarder en face
02:00:44 le problème
02:00:45 à propos de CNews
02:00:46 je comprends donc
02:00:47 monsieur Mélenchon
02:00:48 que vous ne boycottez
02:00:49 plus la chaîne
02:00:50 allez-y
02:00:51 venez
02:00:52 à la presse
02:00:53 et à l'ArkHomme
02:00:54 et à l'ArkHomme
02:00:55 et à l'ArkHomme
02:00:56 et à l'ArkHomme
02:00:57 et à l'ArkHomme
02:00:58 et à l'ArkHomme
02:00:59 et à l'ArkHomme
02:01:00 et à l'ArkHomme
02:01:01 et à l'ArkHomme
02:01:02 et à l'ArkHome
02:01:03 et à l'ArkHome
02:01:04 et à l'ArkHome
02:01:05 et à l'ArkHome
02:01:06 et à l'ArkHome
02:01:07 et à l'ArkHome
02:01:08 et à l'ArkHome
02:01:09 et à l'ArkHome
02:01:10 et à l'ArkHome
02:01:11 et à l'ArkHome
02:01:12 et à l'ArkHome
02:01:13 et à l'ArkHome
02:01:14 et à l'ArkHome
02:01:15 et à l'ArkHome
02:01:16 et à l'ArkHome
02:01:17 et à l'ArkHome
02:01:18 et à l'ArkHome
02:01:19 et à l'ArkHome
02:01:20 et à l'ArkHome
02:01:21 et à l'ArkHome
02:01:22 et à l'ArkHome
02:01:23 et à l'ArkHome
02:01:24 et à l'ArkHome
02:01:25 et à l'ArkHome
02:01:26 et à l'ArkHome
02:01:27 et à l'ArkHome
02:01:28 et à l'ArkHome
02:01:29 et à l'ArkHome
02:01:30 et à l'ArkHome
02:01:31 et à l'ArkHome
02:01:32 et à l'ArkHome
02:01:33 et à l'ArkHome
02:01:34 et à l'ArkHome
02:01:35 et à l'ArkHome
02:01:36 et à l'ArkHome
02:01:37 et à l'ArkHome
02:01:38 et à l'ArkHome
02:01:39 et à l'ArkHome
02:01:40 et à l'ArkHome
02:01:41 et à l'ArkHome
02:01:42 et à l'ArkHome
02:01:43 et à l'ArkHome
02:01:44 et à l'ArkHome
02:01:45 et à l'ArkHome
02:01:46 et à l'ArkHome
02:01:47 et à l'ArkHome
02:01:48 et à l'ArkHome
02:01:49 et à l'ArkHome
02:01:50 et à l'ArkHome
02:01:51 et à l'ArkHome
02:01:52 et à l'ArkHome
02:01:53 et à l'ArkHome
02:01:54 et à l'ArkHome
02:01:55 et à l'ArkHome
02:01:56 et à l'ArkHome
02:01:57 et à l'ArkHome
02:01:58 et à l'ArkHome
02:01:59 et à l'ArkHome
02:02:00 et à l'ArkHome
02:02:01 et à l'ArkHome
02:02:02 et à l'ArkHome
02:02:03 et à l'ArkHome
02:02:04 et à l'ArkHome
02:02:05 et à l'ArkHome
02:02:06 et à l'ArkHome
02:02:07 et à l'ArkHome
02:02:08 et à l'ArkHome
02:02:09 et à l'ArkHome
02:02:10 et à l'ArkHome
02:02:11 et à l'ArkHome
02:02:12 et à l'ArkHome
02:02:13 et à l'ArkHome
02:02:14 et à l'ArkHome
02:02:15 et à l'ArkHome
02:02:16 et à l'ArkHome
02:02:17 et à l'ArkHome
02:02:18 et à l'ArkHome
02:02:19 et à l'ArkHome
02:02:20 et à l'ArkHome
02:02:21 et à l'ArkHome
02:02:22 et à l'ArkHome
02:02:23 et à l'ArkHome
02:02:24 et à l'ArkHome
02:02:25 et à l'ArkHome
02:02:26 et à l'ArkHome
02:02:27 et à l'ArkHome
02:02:28 et à l'ArkHome
02:02:29 et à l'ArkHome
02:02:30 et à l'ArkHome
02:02:31 et à l'ArkHome
02:02:32 et à l'ArkHome
02:02:33 et à l'ArkHome
02:02:34 et à l'ArkHome
02:02:35 et à l'ArkHome
02:02:36 et à l'ArkHome
02:02:37 et à l'ArkHome
02:02:38 et à l'ArkHome
02:02:39 et à l'ArkHome
02:02:40 et à l'ArkHome
02:02:41 et à l'ArkHome
02:02:42 et à l'ArkHome
02:02:43 et à l'ArkHome
02:02:44 et à l'ArkHome
02:02:45 et à l'ArkHome
02:02:46 et à l'ArkHome
02:02:47 et à l'ArkHome
02:02:48 et à l'ArkHome
02:02:49 et à l'ArkHome
02:02:50 et à l'ArkHome
02:02:51 et à l'ArkHome
02:02:52 et à l'ArkHome
02:02:53 et à l'ArkHome
02:02:54 et à l'ArkHome
02:02:55 et à l'ArkHome
02:02:56 et à l'ArkHome
02:02:57 et à l'ArkHome
02:02:58 et à l'ArkHome
02:02:59 et à l'ArkHome
02:03:00 et à l'ArkHome
02:03:01 et à l'ArkHome
02:03:02 et à l'ArkHome
02:03:03 et à l'ArkHome
02:03:05 Oui bonjour,
02:03:06 bien sûr que c'est choquant.
02:03:08 C'est choquant parce que de plus en plus de Français
02:03:10 prennent le train.
02:03:12 J'en témoigne.
02:03:13 Je le prends maintenant pour aller sur Paris.
02:03:16 Il y a un monde fou,
02:03:18 les parkings sont pleins.
02:03:20 Donc au moment des vacances,
02:03:21 évidemment c'est clairement une prise d'otage.
02:03:23 Et puis il faut que ces messieurs redescendent sur Terre.
02:03:26 Quand on voit les salaires qui ont été annoncés,
02:03:29 ça correspond à des salaires de cadre moyen et cadre supérieur.
02:03:33 Donc on a...
02:03:35 Voilà, et le pseudo du monsieur c'est "marre de payer".
02:03:37 Ça donne une indication.
02:03:39 Les gens qui veulent des augmentations de salaire,
02:03:42 on en connaît tous, c'est normal,
02:03:44 c'est la vie,
02:03:45 mais on bloque pas le pays pour demander une augmentation de salaire.
02:03:47 Surtout qu'il n'y a pas de drame social à la SNCF.
02:03:50 Combien gagnent réellement et concrètement les contrôleurs SNCF,
02:03:55 Eric de Ritmaten ?
02:03:56 D'abord ils ont beaucoup de primes,
02:03:57 beaucoup d'avantages,
02:03:58 des billets gratuits,
02:03:59 ils prennent le train quand ils veulent s'en payer.
02:04:01 Ça monte à 2500 net en milieu de carrière.
02:04:04 Alors c'est vrai qu'ils ont des horaires décalés,
02:04:06 ils ont des week-ends de travail,
02:04:07 mais les primes sont là.
02:04:08 Et quand ils finissent leur carrière,
02:04:09 ils sont à 3500 euros net avec bien sûr des primes.
02:04:12 Alors qu'est-ce qu'ils veulent au juste ?
02:04:14 Ils veulent que les primes soient prises en compte dans le calcul de la retraite.
02:04:17 Et que deuxièmement, ils soient mieux protégés
02:04:18 quand ils arrêtent le travail en cas de maladie.
02:04:20 Ils estiment qu'ils perdent 40% de leur revenu.
02:04:22 Alors ce qui est dingue,
02:04:23 c'est qu'aujourd'hui ils sont prêts à arrêter cette grève
02:04:26 si le président de la SNCF accorde 200 euros de primes.
02:04:30 200 euros, voilà où on en est aujourd'hui en France.
02:04:32 Et ce qui est choquant, si vous voulez,
02:04:34 c'est que le contrôleur est au service de l'usager.
02:04:37 C'est quand même lui qui vient,
02:04:38 pour certes vérifier les billets,
02:04:40 mais il est là pour rassurer les gens.
02:04:41 Donc là il va faillir à sa mission, si je puis dire.
02:04:44 Que deuxièmement, ça va inciter des familles à prendre leur voiture
02:04:48 avec des enfants, ce qui n'était pas prévu,
02:04:49 puisque vendredi c'est bientôt.
02:04:51 Ils vont devoir partir en voiture.
02:04:52 Pollution donc, consommation de carburant.
02:04:55 C'est exactement le contraire de ce qu'il faut faire,
02:04:57 sans compter les risques d'accident.
02:04:58 Donc là effectivement, je comprends les téléspectateurs
02:05:00 qui s'offusquent de cette situation.
02:05:02 Merci beaucoup Éric.
02:05:04 Après les agriculteurs, c'est au tour des entreprises du BTP
02:05:07 d'obtenir gain de cause.
02:05:08 Bercy va compenser une hausse sur le GNR,
02:05:11 le gasoil non routier, chaleureux.
02:05:13 Puisque cette année, une taxe du GNR va augmenter de 6 centimes par litre.
02:05:18 Eh bien toutes les entreprises du BTP de 15 salariés maximum
02:05:21 en seront exemptées.
02:05:22 Le carême qui débute aujourd'hui avec le mercredi des cendres.
02:05:26 Bonjour Émeric Pourbet.
02:05:27 Bonjour Romain.
02:05:28 Journaliste à CNews, bien sûr, en quête d'esprit,
02:05:31 tous les dimanches 13h et 21h.
02:05:34 La rediff à 21h.
02:05:35 Et puis vous êtes le patron de la rédaction de France Catholique.
02:05:39 Alors le carême débute aujourd'hui pour les chrétiens,
02:05:41 40 jours d'effort, qui mène jusqu'à Pâques.
02:05:43 Première question toute simple, qu'est-ce que c'est que le carême ?
02:05:46 Alors si vous voulez, c'est un peu, si je prends une comparaison,
02:05:49 comme un grand nettoyage de printemps.
02:05:50 Vous savez, dans la tradition, les mères de famille sortaient les draps
02:05:54 à ce moment-là.
02:05:55 Justement, on prend des mauvais plis, on prend des mauvaises habitudes.
02:05:58 Et donc, à un moment dans l'année, une fois dans l'année,
02:06:00 pendant 40 jours, il faut se régénérer en quelque sorte, se renouveler.
02:06:05 Et pour ça, l'Église nous donne un certain nombre de moyens.
02:06:08 Ça rappelle aussi, ce n'est pas né d'hier,
02:06:10 ça rappelle les Hébreux, le peuple juif qui était 40 jours dans le désert
02:06:14 avant d'arriver à la Terre promise.
02:06:16 Donc pour nous, pour les catholiques, la Terre promise, c'est Pâques.
02:06:19 Et puis les tentations aussi du Christ, 40 jours dans le désert.
02:06:23 Donc à sa suite, ça commence effectivement concrètement par les cendres.
02:06:27 Vous l'avez dit, on vous met de la poussière sur le front,
02:06:30 on vous trace une croix sur le front.
02:06:31 Ça veut dire quoi ?
02:06:32 Ça veut dire, tu es poussière, tu retourneras poussière.
02:06:35 Cette vie, on n'est que de passage sur cette vie
02:06:37 et il y a une autre vie qui nous attend, qui est encore plus belle.
02:06:40 Et puis, il y a cette fameuse pénitence.
02:06:42 Alors évidemment, la pénitence, ça n'a pas très bonne presse aujourd'hui.
02:06:45 Ça fait penser à la tristesse, à la frustration.
02:06:48 En réalité, c'est autre chose.
02:06:50 Le but, c'est la conversion, c'est-à-dire se détacher
02:06:53 de toutes nos mauvaises habitudes, de toutes nos addictions,
02:06:56 de s'élever l'esprit aussi et donc de se tourner davantage vers Dieu
02:07:00 à travers les trois piliers du carême.
02:07:02 Vous l'avez dit, la prière, l'aumône,
02:07:04 donner quelque chose aux pauvres ou aux autres.
02:07:06 Et puis évidemment, la pénitence, donc se priver.
02:07:10 Les prescriptions, elles sont également très légères.
02:07:13 En fait, on fait des efforts pendant 40 jours.
02:07:15 Les chrétiens font des efforts pendant 40 jours.
02:07:18 Avec, j'allais dire, un pic le vendredi, pas de viande.
02:07:21 D'où ça vient, tiens, le fait qu'on ne mange pas de viande le vendredi ?
02:07:24 Alors, d'abord, c'est très léger.
02:07:26 Parce que c'est du poisson.
02:07:27 Il n'y a que deux jours de jeûne réellement,
02:07:29 le mercredi décembre et le vendredi saint.
02:07:31 Et effectivement, les vendredis, il est d'usage,
02:07:34 mais même pendant toute l'année, que les chrétiens
02:07:36 se privent volontairement de viande.
02:07:38 Ça vient de...
02:07:39 Voilà, la viande, à l'époque, c'était quelque chose d'extrêmement...
02:07:41 Enfin, riche.
02:07:42 - Riche, oui, voilà.
02:07:43 - Donc voilà, aujourd'hui, c'est symbolique,
02:07:45 mais c'est une légère pénitence que l'Église demande.
02:07:48 Et ça montre aussi que, finalement,
02:07:50 ce n'est pas des efforts surhumains.
02:07:52 Le but, ce n'est pas non plus des efforts pour les efforts.
02:07:54 - Des exemples d'efforts, très concrètement.
02:07:57 On ne prend pas de dessert,
02:08:01 on fume moins si on est fumeur,
02:08:04 si on aime bien prendre un gros cigare,
02:08:06 on ne prend pas son gros cigare.
02:08:08 Ce sont les petits plaisirs de la vie qu'on...
02:08:11 - Voilà.
02:08:12 - Dont on se prive volontairement.
02:08:13 - Dont on se prive pendant une quarantaine de jours.
02:08:14 - Et chacun choisit le sien parce que,
02:08:17 chacun sait quelle est l'addiction à laquelle on tient le plus.
02:08:21 Le petit café du matin, les réseaux sociaux,
02:08:23 enfin, vous voyez, des choses comme ça, toutes simples.
02:08:25 - Un effort envers les autres.
02:08:26 - Et envers Dieu.
02:08:27 - Et envers Dieu, accessoirement.
02:08:29 C'est la période la plus importante pour les catholiques,
02:08:31 parce qu'en fait, on parle beaucoup de Noël,
02:08:34 parce que Noël, il y a l'effervescence dans les commerces,
02:08:36 et puis certains disent que c'est devenu une fête familiale.
02:08:39 Oui, peut-être, ou commerciale, si on veut,
02:08:42 mais c'est une fête catholique, c'est la naissance du Christ, accessoirement.
02:08:46 Et Pâques, c'est la résurrection de Jésus.
02:08:49 Est-ce qu'en réalité, le carême et Pâques,
02:08:51 ce n'est pas plus important que Noël ?
02:08:53 - On peut le dire.
02:08:54 De fait, c'est l'événement central, c'est la résurrection du Christ.
02:08:57 Et c'est ça qui a marqué un avant et un après dans l'histoire,
02:09:01 puisque ce n'était jamais arrivé auparavant,
02:09:03 et ça n'arrivera plus jamais,
02:09:04 puisque cet homme est également Dieu dans la croyance catholique.
02:09:07 Donc, de fait, oui, on peut dire que Pâques...
02:09:09 Noël, en fait, c'est une préparation.
02:09:11 C'est la naissance, mais ça va conduire à la mort et à la résurrection.
02:09:14 Donc, c'est le début de l'histoire, en réalité.
02:09:16 Et les deux sont liés.
02:09:17 - Voilà, donc bon carême à tous les chrétiens et à tous les catholiques.
02:09:20 Merci beaucoup, Emeric Pourbaix, d'être venu ce matin.
02:09:23 Donc, France catholique, et puis, Enquête d'Esprit.
02:09:26 - On parlera du carême.
02:09:27 - Oui.
02:09:28 - Logique.
02:09:29 - Logique, effectivement.
02:09:30 Merci beaucoup, Emeric, d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
02:09:34 Une très bonne nouvelle pour les bouquinistes, Chana.
02:09:37 - Oui, les célèbres bouquinistes des Quai de Seine à Paris
02:09:39 pourront finalement rester pendant les Jeux olympiques.
02:09:42 Décision prise par le président de la République lui-même.
02:09:45 Le préfet de Paris avait demandé à ce qu'il soit déplacé le temps des Jeux
02:09:49 pour des raisons de sécurité.
02:09:50 Et cela avait suscité les mois des bouquinistes,
02:09:52 mais aussi, évidemment, des Parisiens et des touristes.
02:09:55 - Voilà.
02:09:56 Et puis, c'est la Saint-Valentin.
02:09:57 Aujourd'hui, nous sommes le 14 février.
02:10:00 On a parlé du début du carême, mais aujourd'hui, la Saint-Valentin.
02:10:03 Bon, vous la fêtez, la Saint-Valentin, ou pas ?
02:10:05 Tiens, on vous a posé la question.
02:10:06 Dans les rues de Paris et de Lyon.
02:10:09 - Je pense que c'est commercial,
02:10:11 mais c'est aussi l'occasion de faire une journée avec la personne qu'on aime
02:10:14 ou ça peut être ses amis, sa famille, si on a envie, je pense, au final.
02:10:18 - C'est pas du tout mon truc.
02:10:20 Depuis, toujours.
02:10:22 Je fête pas la Saint-Valentin, ouais, c'est vrai.
02:10:24 C'est trop une date imposée, en fait.
02:10:26 Il faut fêter ça quand on a envie.
02:10:28 - A la maison.
02:10:29 - Qu'est-ce qui est prévu ?
02:10:30 - Bah, il sait pas, c'est sûr.
02:10:31 - Je sais pas. Grosse surprise.
02:10:32 On se prépare un peu à chacun des surprises.
02:10:34 - On se fait des petits bouchons et puis un bon resto, en plus.
02:10:37 - Voilà, je vous ai précisé que c'était dans les rues de Lyon
02:10:40 parce que on va se faire un petit bouchon, ça c'est à Lyon.
02:10:42 Il n'y a pas de doute.
02:10:43 C'est à Lyon qu'on se fait un petit bouchon,
02:10:45 qui est un restaurant, évidemment, pour ceux qui ne connaissent pas Lyon.
02:10:48 - Patrimoine.
02:10:49 - Patrimoine lyonnais.
02:10:50 - D'ailleurs, il y a le petit Jésus, d'ailleurs.
02:10:52 - Michel Vinic ?
02:10:53 - On s'est pas présenté, il faisait du fichon, vous savez.
02:10:55 - C'est vrai, vous avez raison.
02:10:56 Bon, qui fête la Saint-Valentin ?
02:10:57 Tout le monde dit...
02:10:58 - Oui.
02:10:59 - Avec mon Valentin.
02:11:00 - Allez, et on va en parler, justement.
02:11:02 Vous dites quoi, Brigitte ?
02:11:03 - Avec mon Valentin.
02:11:04 - Avec votre Valentin, voilà.
02:11:05 On va parler, justement, de la Saint-Valentin,
02:11:07 tout de suite avec Brigitte Millot.
02:11:09 - Votre programme, avec mesjambes.com.
02:11:12 La référence des bas de contention avec des centaines de modèles sur Internet.
02:11:15 mes-jambes.com.
02:11:17 - Brigitte, vous nous parlez ce matin d'une initiative
02:11:21 des caisses primaires d'assurance maladie d'Occitanie
02:11:24 qui profitent de la Saint-Valentin.
02:11:26 pour parler de la santé cardiaque, c'est-à-dire ?
02:11:29 - Oui, d'abord, je trouve que c'est une super bonne idée.
02:11:32 - Oui.
02:11:33 - En ce jour où nos cœurs battent plus fort peut-être que d'habitude,
02:11:37 là, de parler du cœur, mais en tant qu'organe.
02:11:39 Et leur campagne, c'est vraiment sur le cœur, c'est la vie.
02:11:43 Et c'est important.
02:11:44 Et notamment, ils veulent sensibiliser sur les signes d'alerte
02:11:47 de l'insuffisance cardiaque.
02:11:49 Mais l'idée, c'est vraiment, le cœur, c'est la vie.
02:11:51 Alors, on va revenir au fonctionnement du cœur.
02:11:53 Voilà leur campagne, un cœur qui bat, c'est la vie.
02:11:56 Et on va y revenir.
02:11:58 Donc, le cœur, c'est quoi ?
02:12:00 C'est un muscle.
02:12:02 Son rôle, c'est quoi ?
02:12:04 C'est d'expulser, de pulser le sang à peu près 80 fois par minute
02:12:09 dans tout l'organisme, puisque toutes nos cellules ont besoin
02:12:12 d'oxygène et de nutriments pour fonctionner.
02:12:15 Sauf que parfois, il y a une insuffisance cardiaque
02:12:20 tout est dans le non, le cœur n'arrive plus à pomper le sang
02:12:24 partout dans l'organisme.
02:12:26 Donc, au début, on va ressentir les signes, surtout à l'effort.
02:12:31 Puis, petit à petit, on va les ressentir aussi au repos.
02:12:34 Qu'est-ce qui se passe quand le cœur n'arrive plus à faire son boulot ?
02:12:37 Les causes sont multiples.
02:12:38 Ça peut être un problème de valve du cardiaque.
02:12:40 Ça peut être un problème de coroner, les artères du cœur.
02:12:43 Ça peut être un problème d'hypertension.
02:12:45 Ça peut être tout un type de problème.
02:12:47 Ça peut être un problème d'hypertension.
02:12:49 Il y a tout un tas de causes à cette insuffisance cardiaque.
02:12:52 Mais ça veut dire que le cœur ne fait plus son boulot.
02:12:55 Et quand il n'arrive plus à faire son boulot,
02:12:57 alors au début, il accélère un peu la fréquence
02:12:59 pour essayer quand même d'envoyer du sang.
02:13:01 Puis après, il va se mettre un peu à gonfler.
02:13:03 Puis, il n'arrivera plus à travailler.
02:13:05 Et quand il n'arrive plus à expulser, à pulser le sang dans tout le corps,
02:13:08 eh bien, il va y avoir du liquide qui va rester en amont de la pompe.
02:13:13 Et notamment, en amont, qu'est-ce qu'on a ?
02:13:15 On a les poumons.
02:13:17 Et donc, on va ressentir comme signe un essoufflement pulmonaire
02:13:21 puisqu'on va avoir du liquide dans les poumons.
02:13:24 Et puis après, du liquide, il va y en avoir qui va sortir des vaisseaux
02:13:27 puisque le cœur n'arrive plus à pulser, donc ça reste en amont.
02:13:30 Il va y en avoir aussi un petit peu partout.
02:13:32 Donc, on peut prendre jusqu'à 2 kg en 3 jours.
02:13:36 Mais sans écart alimentaire, bien sûr.
02:13:39 Mais si vous prenez 2 kg en 3 jours, c'est absolument pas normal.
02:13:42 Vous vous sentez gonflé.
02:13:44 Ce liquide, il va aller où ? Dans les parties des clives,
02:13:47 dans les parties les plus basses, la pesanteur,
02:13:50 notamment au niveau des pieds, des chevilles qui vont se mettre à gonfler.
02:13:54 C'est ce qu'on appelle un œdème.
02:13:56 Ça va se mettre à gonfler.
02:13:58 Et comme le sang n'arrive plus dans les cellules,
02:14:01 les cellules ne sont plus nourries, on va avoir une fatigue.
02:14:06 Donc, voilà les 4 signes d'alerte de l'insuffisance cardiaque.
02:14:11 Un petit moyen mémnotechnique pour vous en souvenir.
02:14:14 Épauffe, voilà.
02:14:16 - Pourquoi flipper ? - Explosions, poids, œdème, fatigue.
02:14:21 Si vous présentez ces signes, il ne faut pas attendre.
02:14:24 Il faut aller consulter votre médecin,
02:14:27 ou votre médecin généraliste, ou votre cardiologue.
02:14:30 Donc, l'idée, c'est réellement de sensibiliser les gens à ces 4 symptômes.
02:14:36 Rappelez-vous, c'est pas normal de prendre 2 kg en 3 jours.
02:14:40 C'est pas normal d'avoir les chevilles gonflées.
02:14:42 C'est pas normal d'être essoufflé.
02:14:43 C'est pas normal d'être fatigué.
02:14:45 Le poids, on ne le voit pas tout de suite.
02:14:47 L'essoufflement...
02:14:48 Vous prenez 2 kg en 3 jours, franchement,
02:14:51 avant de vous ayez mangé comme un...
02:14:54 Mais sinon, non.
02:14:56 L'idée, c'est de sensibiliser.
02:14:58 Les chevilles qui gonflent, ça, on le voit tout de suite.
02:15:01 Il y en a qui gonflent pour d'autres choses.
02:15:03 Les chevilles qui gonflent, ça veut dire autre chose.
02:15:06 Vous n'avez pas les chevilles gonflées ?
02:15:08 Vous allez dire que ça veut dire avoir la grosse tête, les chevilles gonflées.
02:15:11 Pas de ça chez nous.
02:15:13 En plus, un petit signe pour savoir si c'est de l'œdème,
02:15:17 vous vous appuyez avec le doigt,
02:15:19 et quand ça reste un petit peu enfoncé, c'est que c'est de l'œdème.
02:15:22 Très bien.
02:15:23 Et pas selon ce dont vous parlez.
02:15:25 Pas de l'égo.
02:15:26 Ça touche tout de même 1,5 million de personnes en France.
02:15:31 Donc c'est pas rien.
02:15:32 J'allais dire, quelque part, c'est une bonne nouvelle
02:15:34 qu'il y ait tant de personnes touchées.
02:15:35 Je m'explique, que ce soit pas mal interprété,
02:15:38 mais depuis qu'on a de plus en plus de survivants aux problèmes cardiaques,
02:15:43 aux infarctus, aux problèmes de vape,
02:15:46 donc on a plus de gens qui ont des problèmes d'insuffisance cardiaque,
02:15:50 alors qu'avant ils mourraient,
02:15:52 et puis avec l'expérience de vie qui augmente forcément,
02:15:55 puisque ça augmente avec l'âge.
02:15:56 Donc voilà.
02:15:57 Mais rappelez-vous de ces signes, et pof !
02:16:00 Et pof, le POF.
02:16:03 C'était votre programme avec mesjambes.com
02:16:06 La référence des bas de contention avec des centaines de modèles sur Internet.
02:16:09 mes-jambes.com
02:16:11 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
02:16:16 Bonne Saint-Valentin, bon carême également.
02:16:18 On en a parlé il y a quelques instants avec Aymeric Courbet.
02:16:21 Si vous suivez le carême.
02:16:23 Pardon Brigitte ?
02:16:24 Moi je serais plutôt Saint-Valentin.
02:16:25 Ben écoutez, il en faut pour vous le demander.
02:16:28 Et du chocolat.
02:16:30 L'application CNews.
02:16:32 Ça c'est important, vous flashez le QR code.
02:16:34 Si vous souhaitez la télécharger, l'application CNews, il y a tout.
02:16:38 Les informations, les replays des émissions,
02:16:41 vous pouvez revoir vos chroniques, vos émissions préférées.
02:16:44 Il y a les vidéos, il y a tout.
02:16:46 Vous flashez le QR code, et vous pourrez télécharger facilement l'application CNews.
02:16:50 Dans un instant c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:16:53 Bonne journée, à demain 5h55 avec l'équipe.
02:16:56 [Musique]