Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 Ces news, il est 6h, vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:00:05 L'insécurité qui explose à Mayotte, les Mahorais qui n'en peuvent plus,
00:00:08 étant que Gérald Darmanin ne leur aura pas fourni de preuves écrites de la suppression du droit du sol,
00:00:13 ils ne lèveront pas leur barrage.
00:00:15 On en parle dès le début de ce journal.
00:00:18 Les Républicains reviennent à la charge sur l'immigration.
00:00:21 Ils proposent un référendum d'initiative partagée.
00:00:25 Qu'est-ce qu'il y a dans ce texte ? On verra ça avec Florian Tardif.
00:00:28 A tout de suite, Florian.
00:00:30 Les professeurs qui tirent la sonnette d'alarme à Libourne, en Gironde.
00:00:36 Les écoles, collèges et lycées de la ville font face à une aggravation de la violence.
00:00:40 Reportage CNews à suivre.
00:00:42 Encore des assouplissements pour le DPE.
00:00:46 Bercy veut aller plus loin. C'est vrai que c'est une usine à gaz, ces DPE.
00:00:50 Qu'est-ce qui va changer très concrètement ?
00:00:52 Les informations d'Éric Derritte-Mathenne.
00:00:54 A tout de suite, Éric.
00:00:56 A Mayotte, les blocages ne sont toujours pas levés.
00:00:59 Les habitants attendent des preuves écrites, des annonces faites par Gérald Darmanin,
00:01:02 notamment sur la suppression du droit du sol, Chana.
00:01:04 En attendant, le quotidien des Mahorais est devenu invivable.
00:01:07 Certains ne sortent même plus de chez eux et les magasins ne sont plus approvisionnés.
00:01:11 Tony Pitaro.
00:01:12 A Mayotte, Liliane ne peut plus se rendre au restaurant,
00:01:16 ni même aller à la plage avec ses enfants.
00:01:19 Sa vie est rythmée par la délinquance.
00:01:21 Soit ils ont un règlement de compte avec quelqu'un dans un village,
00:01:26 et bien ils se regroupent à plusieurs bandes armées,
00:01:30 et ils descendent dans le village et ils saccagent tout.
00:01:33 Les voitures, ils les brûlent, les gens qui passent à côté,
00:01:36 ils les agressent, ils les dépouillent, et c'est quasi quotidien.
00:01:40 Pour savoir quand elle peut sortir de chez elle, Liliane regarde les réseaux sociaux.
00:01:44 À n'importe quelle heure de la journée, on est obligé, avant de sortir, d'aller sur ce site.
00:01:51 Parce que s'il y en a un qui s'est fait agresser sur le chemin, il le met attention.
00:01:56 Là en ce moment, ils sont à tel endroit en train de caillasser, attention.
00:02:01 Les camions ne pouvant plus circuler dans certains endroits,
00:02:04 les rayons des supermarchés se vident.
00:02:06 Grégoire nous raconte.
00:02:07 Les camions de ravitaillement qui arrivent essentiellement du port de Longoni,
00:02:10 avec les arrêts de la barge, ne peuvent plus circuler de grande terre à petite terre.
00:02:16 La grosse majorité des magasins ne sont plus approvisionnés.
00:02:19 En fait, vous faites une liste de courses, vous ne pouvez pas tellement la respecter,
00:02:22 étant donné que vous faites avec ce qu'il y a.
00:02:24 À ces problèmes s'ajoute la crise de l'eau.
00:02:26 Grégoire et sa femme ont accès à l'eau un jour sur deux, et doivent remplir des réservoirs.
00:02:31 Donc il faut pouvoir prévoir les douches et remplir le réservoir des toilettes.
00:02:36 Il faut que les beaux esprits parisiens sortent du périphérique et aillent voir ce qui se passe à Mayotte.
00:02:43 Ce sont les mots de Gérald Darmanin qui dénonce la déconnexion de ceux
00:02:48 qui critiquent sa décision de supprimer le droit du sol à Mayotte.
00:02:51 Dans une interview accordée à Ouest France, il explique que cette mesure est réclamée
00:02:55 par la population locale et que même le responsable maorais de la France Insoumise y est favorable.
00:03:00 Voilà, c'est la gauche déconnectée en clair.
00:03:02 La gauche, voire l'extrême gauche totalement déconnectée, qui vit dans les beaux quartiers à Paris
00:03:06 et qui s'émeut du fait que certains demandent la suppression du droit du sol.
00:03:11 Voilà ce que leur dit le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
00:03:16 Et vous, qu'en pensez-vous ?
00:03:18 Vous êtes 73% à être favorable à la suppression du droit du sol à Mayotte.
00:03:23 Oui, c'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:03:27 Et plus largement, 65% des sondés se disent favorables à cette mesure sur l'ensemble du territoire français.
00:03:34 Voilà, 73% de oui pour le cas de Mayotte et 65% pour l'ensemble du territoire.
00:03:42 C'est notre sondage CNews.
00:03:45 C'est très intéressant.
00:03:47 On va en parler d'ailleurs à 8h10, évidemment avec Éric Wörth, qui sera l'invité de la grande interview ce matin.
00:03:54 Les Républicains vont proposer l'organisation d'un RIP, un référendum d'initiative partagée sur l'immigration.
00:04:00 On l'a appris hier soir.
00:04:02 Le texte a été présenté aux parlementaires par les chefs du parti, LR.
00:04:06 Et ce texte vise à réformer l'accès aux prestations sociales des étrangers.
00:04:10 Florian, est-ce que ce RIP peut aboutir et qu'est-ce qu'il y a dedans ?
00:04:13 Oui, c'est la question qu'on se pose directement lorsque l'on aborde cette question du RIP,
00:04:17 ce référendum d'initiative partagée, tout simplement parce que pour l'heure, aucun n'a jamais abouti.
00:04:22 Pourquoi ? Parce que pour le présenter, il faut obtenir la signature d'un cinquième des parlementaires,
00:04:27 donc 185 députés et sénateurs.
00:04:29 Ça, ça sera chose aisée pour les Républicains.
00:04:31 Mais ensuite, il faut, durant une période de neuf mois,
00:04:34 obtenir l'aval d'un dixième de la population, un dixième des électeurs.
00:04:39 Donc ça fait un peu moins de 5 millions de signatures.
00:04:42 Et si les Républicains obtiennent ces fameuses signatures,
00:04:45 un référendum ne sera pas forcément organisé, car le président de la République a deux choix qui s'offrent à lui.
00:04:50 Soit proposer le texte au Parlement, soit effectivement organiser un référendum.
00:04:55 Comprenez que la route est longue avant que la population puisse s'exprimer sur cette question,
00:04:59 mais cela mérite de mettre le sujet au centre du débat public,
00:05:02 et notamment celui des prestations sociales,
00:05:04 puisque c'est ce qui est visé ici avec la proposition des Républicains.
00:05:08 Donc plusieurs filtres, signatures, 185 signatures de députés et de sénateurs,
00:05:11 ensuite le filtre du Conseil constitutionnel, et puis ensuite les...
00:05:15 C'est assez simple, enfin le Conseil constitutionnel devrait normalement valider,
00:05:20 tout simplement parce que la proposition ici faite par les Républicains
00:05:23 vise les prestations sociales, ce n'est pas directement l'immigration,
00:05:26 c'est les prestations sociales accordées aux étrangers.
00:05:29 C'est pour cela qu'ils estiment que ce sera validé par les sages.
00:05:33 Est-ce qu'il faut revenir sur la loi immigration et serrer la vis, comme le proposent les Républicains,
00:05:37 remettre en avant des mesures qui ont été censurées par le Conseil constitutionnel ?
00:05:41 Vous flashez le QR code, vous répondez en enregistrant votre vidéo
00:05:46 qui passera à 7h30 et à 8h30.
00:05:49 En Gironde, la tension est palpable dans les écoles, les collèges et les lycées de la ville de Libourne.
00:05:55 Agression, bagarre, trafic en tout genre, les professeurs et les élèves tirent la sonnette d'alarme,
00:06:00 ils demandent plus de moyens au rectorat pour pouvoir agir.
00:06:04 Vous voyez ce reportage de Jérôme Rampenoud et Antoine Estève.
00:06:07 Des menaces de viol, des insultes, des bousculades.
00:06:11 Les témoignages de violence dans les collèges et les lycées de Libourne se multiplient depuis la rentrée de septembre dernier.
00:06:15 Les gens qui parlent mal, c'est vrai. Il y a beaucoup plus de tensions entre profs et élèves.
00:06:19 Les élèves, on respecte moins les profs.
00:06:21 On a une génération assez perturbante, beaucoup d'insultes, de bagarres, etc.
00:06:28 D'autres élèves dénoncent des actes de racisme de plus en plus fréquents.
00:06:32 Un élève peut-être du lycée ou je ne sais pas, qui a envoyé une lettre qui disait qu'il allait saigner à mort les Arabes.
00:06:41 Moi, ça m'a particulièrement touché.
00:06:43 Les autres élèves de différentes couleurs, on va dire blanches,
00:06:46 ils vont plus être gentils avec eux que les Noirs, les Arabes.
00:06:51 Parce que les Noirs et les Arabes, on est des personnes violentes, selon eux.
00:06:54 Les enseignants plaident pour une baisse du nombre d'élèves dans chaque classe
00:06:57 et surtout une prise en charge éducative forte pour les jeunes les plus agités.
00:07:01 Beaucoup de professeurs affirment travailler avec une angoisse permanente dans leur classe.
00:07:05 Il y en a qui ont peur d'aller travailler.
00:07:07 Parce qu'ils ne savent pas ce qui peut se passer.
00:07:09 On a des élèves qui, d'un instant à l'autre, parce qu'ils n'ont pas bien compris un truc
00:07:13 ou ils ont interprété une réponse de l'enseignant,
00:07:16 ils mettent une claque, ils se lèvent, ils secouent la table,
00:07:19 ils balancent un truc dans la figure de l'enseignant.
00:07:21 Bien sûr, ce sont des choses qui sont de plus en plus fréquentes.
00:07:23 D'autres élèves ont également alerté leurs établissements en évoquant des bagarres
00:07:26 à l'extérieur des collèges et des lycées sur fond de trafic de drogue.
00:07:30 Voilà, Eric Mouchet, que vous avez vu dans ce reportage, sera en direct avec nous à 8h30.
00:07:35 La FNSEA et les JIA, les Jeunes Agriculteurs, reçus aujourd'hui par Gabriel Attal,
00:07:39 à 16h30 à Matignon, une rencontre décisive, évidemment,
00:07:43 enfin importante en tout cas, à 10 jours du Salon de l'Agriculture.
00:07:47 Emmanuel Macron rencontrera également les syndicats agricoles,
00:07:50 comme le veut la tradition, avant le Salon, il les rencontrera demain.
00:07:54 C'est news auprès des agriculteurs.
00:07:56 On est allé à la rencontre d'un agriculteur dans l'Essone, Shana.
00:07:59 Oui, Thierry Desforges, qu'on avait reçu d'ailleurs dans la matinale.
00:08:02 Il est à Idville, en Essone, et selon cet agriculteur,
00:08:05 les annonces de Gabriel Attal ne sont pas suffisantes,
00:08:08 son exploitation n'est pas rentable, et il nous explique pourquoi.
00:08:11 Reportage de Sacha Robin et Chloé Tarka.
00:08:14 Pour Thierry, comme pour beaucoup d'agriculteurs,
00:08:18 vivre de ce métier devient de plus en plus difficile.
00:08:21 Et les annonces du gouvernement n'y ont rien changé.
00:08:24 Gabriel Attal dit "je vais mettre l'agriculture au-dessus de tout".
00:08:27 Il avait déjà dit ça à l'éducation, il avait déjà dit ça à d'autres secteurs.
00:08:31 En fait, à un moment donné, on ne peut pas en mettre tout au-dessus de tout.
00:08:34 Donc si on veut vraiment mettre l'agriculture au-dessus de tout,
00:08:36 il va falloir se poser concrètement la question des revenus.
00:08:39 Dans son exploitation de 250 hectares, Thierry peine à être rentable,
00:08:43 y compris du côté de sa production bio.
00:08:46 En cause, selon lui, une politique qui, pour l'instant,
00:08:48 ne répond pas aux besoins réels des agriculteurs.
00:08:51 La stratégie de montée en gamme de l'agriculture française,
00:08:54 qui avait été souhaitée par le gouvernement,
00:08:57 c'est d'inciter les agriculteurs à faire de la conversion vers l'agriculture biologique.
00:09:00 Donc en fait, ça a apporté beaucoup de produits sur le marché,
00:09:04 et en fait, il n'y a pas le marché en face pour ces produits.
00:09:07 Une situation aggravée par la guerre en Ukraine et la chute des prix du blé.
00:09:11 Pour nous, l'agriculteur, l'impact est direct, et sur toutes les filières.
00:09:15 Et aujourd'hui, on se retrouve dans une situation qui est conjoncturelle,
00:09:19 mais qui est très difficile.
00:09:21 Malgré les annonces du gouvernement, pour Thierry, le compte n'y est pas.
00:09:24 Pour lui, c'est bien une façon globale de voir l'agriculture qui pose problème,
00:09:28 et qui ne rémunère plus ses agriculteurs.
00:09:31 On sera à 7h30 avec la présidente de la coordination rurale.
00:09:35 Elle sera reçue demain par le président de la République,
00:09:37 mais pas aujourd'hui par Gabrielle Attal.
00:09:39 Est-ce qu'elle se sent exclue ? Elle va nous le dire à 7h30.
00:09:42 Une trêve d'au moins six semaines à Gaza est actuellement en discussion,
00:09:46 c'est ce qu'a annoncé Joe Biden hier soir.
00:09:48 Oui, pendant une allocution en présence du roi de Jordanie.
00:09:51 Cet accord devrait s'accompagner d'une libération d'otages israéliens.
00:09:55 Le président des Etats-Unis a rappelé l'importance de protéger les civils palestiniens.
00:10:00 Rafa, dans le cadre d'une nouvelle offensive, de Tsah a l'écouté.
00:10:03 Comme le roi et moi-même en avons discuté aujourd'hui,
00:10:08 les Etats-Unis travaillent à un accord sur les otages entre Israël et le Hamas,
00:10:12 qui apporterait une période immédiate et durable de calme et de bien à Gaza
00:10:16 pendant au moins six semaines.
00:10:18 Ce qui nous permettrait ensuite de prendre le temps de construire quelque chose de plus durable.
00:10:22 En cours du mois dernier, j'ai eu des entretiens avec le Premier ministre Netanyahou,
00:10:26 ainsi qu'avec les dirigeants de l'Egypte et du Qatar,
00:10:29 afin de poursuivre ces efforts.
00:10:31 D'ailleurs, si vous voulez toutes les informations sur le conflit au Proche-Orient
00:10:38 et sur toutes les actualités, vous flashez le QR code et vous téléchargez l'appli CNews.
00:10:44 Vous retrouverez toutes les informations sur CNews, le reportage et les replays des émissions.
00:10:49 C'est important.
00:10:50 Vous flashez et ça vous emmène sur le lieu où vous pouvez télécharger l'application.
00:10:55 On va vouloir rediffuser ce QR code tout au long de la matinale.
00:10:59 Restez bien avec nous.
00:11:00 Dans un instant, les centres pour mineurs non accompagnés, complètement saturés en France.
00:11:04 Ça coûte très cher.
00:11:05 La France qui a battu tous les records en termes de nombre de jeunes accueillis,
00:11:10 de jeunes mineurs non accompagnés, accueillit les départements.
00:11:14 Pour certains, ils n'en peuvent plus financièrement.
00:11:17 Restez bien avec nous sur CNews.
00:11:18 A tout de suite.
00:11:19 Bienvenue à tous.
00:11:24 Merci d'être avec nous avant de parler des centres pour mineurs non accompagnés
00:11:27 qui sont complètement saturés dans de nombreux départements en France.
00:11:30 Le rappel de l'info, toutes les dernières informations.
00:11:33 Chana Loustau.
00:11:37 73% des Français sont pour la suppression du droit du sol à Mayotte.
00:11:41 C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:11:45 Et plus largement, 65% des sondés se disent favorables à cette mesure
00:11:50 sur l'ensemble du territoire français.
00:11:52 Et puis le lycée musulman à Véroeste de Lille saisit.
00:11:56 Le Conseil d'État à la préfecture du Nord avait mis fin aux subventions publiques
00:12:00 accordées à l'établissement pour enseignement contraire aux valeurs de la République.
00:12:04 Cette décision a été confirmée hier par le tribunal administratif de Lille.
00:12:07 Le lycée privé conteste ces accusations et espère recevoir une décision favorable
00:12:12 du Conseil d'État dans les meilleurs délais.
00:12:14 On va parler à présent des centres pour MNA, les mineurs non accompagnés.
00:12:20 L'année dernière, la France a battu tous les records en termes de jeunes mineurs non accompagnés,
00:12:25 donc accueillis dans ces centres.
00:12:27 Cette prise en charge a évidemment un coût entre 30 et 50 000 euros par mineur,
00:12:32 soit plusieurs centaines de millions d'euros chaque année.
00:12:35 Goderic Baie, Tony Pitaro.
00:12:37 Depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017,
00:12:40 plus de 100 000 mineurs non accompagnés ont été pris en charge.
00:12:43 Les départements ont déboursé au total pour cet accueil plus de 3,6 milliards d'euros.
00:12:48 2023 a été une année record.
00:12:50 Près de 20 000 clandestins ont été reconnus mineurs.
00:12:53 En moyenne, ces jeunes restent un an à l'aide sociale à l'enfance.
00:12:56 Cette prise en charge est estimée entre 36 500 euros et 50 000 euros
00:13:00 pour des frais de logement, d'alimentation et de formation.
00:13:04 À ces dépenses peuvent s'ajouter, quand la justice l'autorise,
00:13:07 les tests osseux qui coûtent jusqu'à 1 500 euros.
00:13:10 Autre déboursement, les contrats jeunes majeurs.
00:13:13 Après leurs 18 ans, la moitié des bénéficiaires issus de l'ASE
00:13:16 ont un accompagnement social, administratif et financier jusqu'à 21 ans.
00:13:21 On va parler à présent des hôteliers et des restaurateurs
00:13:25 qui doivent faire face aux prix élevés de l'électricité.
00:13:29 Ils en appellent à Bruno Le Maire pour renégocier les contrats
00:13:32 avec les distributeurs.
00:13:34 Catherine Quérard, présidente du groupement des hôtelleries
00:13:37 et restaurations de France, dénonce des tarifs hors sol.
00:13:40 Elle demande une réunion au ministre de l'économie dans les meilleurs délais.
00:13:44 C'est un sujet que nous avons sur la table depuis quelques temps
00:13:48 avec le ministre de l'économie qui est à l'écoute.
00:13:51 On ne peut pas dire autrement.
00:13:53 Ce que l'on demande au gouvernement,
00:13:56 c'est de pouvoir négocier ces contrats ditoxiques
00:13:59 qui viennent crucifier nos entreprises.
00:14:02 Parce que si les tarifs de l'énergie étaient à des niveaux classiques,
00:14:10 modestes avant 2022,
00:14:14 aujourd'hui, c'est les coûts de l'énergie qui viennent crucifier nos entreprises.
00:14:20 Un témoignage à présent, bouleversant d'un proche de victime du 7 octobre.
00:14:26 La tante et l'oncle de Yossi Schneider sont morts ce jour-là,
00:14:31 assassinés par le Hamas.
00:14:33 Quatre autres membres de sa famille ont été kidnappés,
00:14:36 parmi eux Kfir Bibas.
00:14:38 Le Hamas a annoncé leur mort,
00:14:40 mais Tsaal ne l'a jamais confirmé.
00:14:42 Yossi témoigne sur CNews dans ce reportage exclusif
00:14:45 de notre envoyé spécial Régine Delfour.
00:14:47 La dernière image de Syrie est une vidéo du Hamas du 7 octobre.
00:14:52 Syrie serre ses deux enfants dans ses bras, elle est terrorisée.
00:14:56 Quatre mois après les attaques, Yossi, son cousin, accepte de me rencontrer.
00:15:01 Fin novembre, le Hamas déclare que Syrie, Kfir et Ariel ont été tués.
00:15:06 Ils n'ont rien dit au sujet des corps.
00:15:08 Ils ont dit qu'ils avaient été tués, mais ils n'ont aucune information.
00:15:12 Ils n'ont pas les corps et personne ne les a vus.
00:15:15 Nous n'avons aucune preuve qu'ils soient vivants ou morts.
00:15:18 On sait que ce n'est plus le Hamas qui les détient,
00:15:21 mais on ne sait pas qui les détient ni où.
00:15:23 Kfir avait neuf mois quand il a été kidnappé.
00:15:27 Je ne sais pas de quoi exactement.
00:15:30 Il pouvait avoir peur quand ils l'ont kidnappé.
00:15:33 Regardez ces photos. Ce n'est pas votre ennemi.
00:15:36 Ce n'est pas votre ennemi. C'est juste un bébé.
00:15:40 Condamné Israël pour son intervention militaire dans la bande de Gaza
00:15:44 et pour Yossi, une absurdité.
00:15:47 J'attends que tous les dirigeants du monde se réveillent et comprennent qui on combat.
00:15:52 Vous vivez en France et vous savez exactement de quelle organisation musulmane je vous parle.
00:15:57 Et ce qui nous est arrivé le 7 octobre, c'est juste une question de temps avant que cela vous arrive.
00:16:01 Arrêtez de juger un pays démocratique qui se trouve au Moyen-Orient.
00:16:05 Soyez à nos côtés et combattez avec nous.
00:16:08 Le 18 janvier, Yossi et les Syens ont fêté symboliquement les annans de Kfir.
00:16:13 Ariel aura 4 ans en août. Yossi ne peut pas imaginer fêter son anniversaire sans lui.
00:16:20 C'est nous, il est 6h20. Merci d'être avec nous.
00:16:24 Dans un instant, l'économie. On va en parler avec Eric Doret-Mathel.
00:16:27 On va parler des DPE, des diagnostics énergétiques.
00:16:31 C'est l'usine à gaz, on peut le dire. Bercy veut y mettre de l'ordre.
00:16:34 On va voir ce qui est en préparation, en projet, avec les explications d'Eric.
00:16:39 A tout de suite.
00:16:42 Comment mettre fin à l'usine à gaz des DPE ?
00:16:47 On en parle tout de suite avec Eric Doret-Mathel.
00:16:49 On va revenir sur les DPE, les diagnostics de performance écologique.
00:17:09 On parlait hier d'un assouplissement en vue pour les petits logements de moins de 40 m2.
00:17:16 Eric Doret-Mathel, vous nous dites que le gouvernement veut aller plus loin, que Bercy veut aller plus loin.
00:17:20 Oui, parce qu'il se rend compte que c'est vraiment très complexe.
00:17:23 On peut dire même que c'est une usine à gaz.
00:17:25 Ça bloque surtout le marché locatif.
00:17:27 Et puis ça complique un peu aussi la vie des modestes qui n'ont pas forcément les moyens de faire des travaux dans ces appartements en temps et en heure.
00:17:33 Alors justement, la copie va être revue.
00:17:35 Hier, on vous a parlé de ce que Christophe Béchut a prévu.
00:17:38 Il veut lâcher du lest sur les petites surfaces.
00:17:40 Et puis Bruno Le Maire est monté hier dans la journée au créneau.
00:17:43 On a appris par son cabinet que la formule de calcul pour classer un logement en passoire thermique allait évoluer.
00:17:49 Parce que selon lui, cela impacte des milliers de logements.
00:17:52 Voilà ce que reconnaît Bercy.
00:17:53 Il s'agira en fait de favoriser les logements chauffés à l'électricité et de pénaliser ceux qui sont chauffés au gaz.
00:18:00 C'est l'un des critères.
00:18:01 Pourquoi a-t-on privilégié le gaz alors que le gaz, c'est carboné ?
00:18:05 Donc électricité, plutôt. Vive le nucléaire, c'est ce que vous nous dites.
00:18:09 C'est ce qu'on pensait quand on a imaginé il y a encore quelques années qu'on était anti-nucléaire en France.
00:18:13 Là, on revient au tout nucléaire.
00:18:15 Mettez un convecteur chez vous.
00:18:17 Vous voyez, c'est assez extraordinaire.
00:18:19 Alors un convecteur électrique, c'est vrai, Bercy donne l'explication, ça diviserait par trois les émissions de gaz à effet de serre.
00:18:25 Bon, on pouvait l'imaginer.
00:18:27 Sauf que l'électricité, elle était pénalisée dans les critères pour le DPE.
00:18:33 Alors c'est vrai que ceux qui ont préparé la loi ont vraiment manqué de bon sens.
00:18:36 Quant aux propriétaires, ceux qui sont copropriétaires dans des grands immeubles,
00:18:40 ça on n'y avait pas pensé jusque là puisque si on les oblige à faire des travaux,
00:18:44 entre la décision et la réalisation des travaux, il faut trois ans.
00:18:48 Et donc, ça ne passerait pas 2025.
00:18:50 Puisque 2025, c'est bientôt donc impossible de louer les catégories G et puis ensuite F.
00:18:56 Il va donc y avoir un sursis de deux ans, ce qui a été annoncé hier.
00:18:59 Derrière cet assouplissement, le gouvernement veut débloquer le marché du logement, c'est ça ?
00:19:04 C'est la priorité.
00:19:05 Alors j'ai pu appeler hier soir le président de la FNIM, Fédération Nationale des Agents Immobiliers,
00:19:10 Loïc Quentin, on a discuté.
00:19:12 En France, il me dit il y a 7 millions de logements en location, c'est ça le parc locatif.
00:19:16 Et parmi eux, si vous prenez F et G, c'est 1,5 million de logements en location
00:19:21 qui ne seraient plus louables s'ils n'ont pas obtenu ce fameux DPE.
00:19:25 Cela veut dire qu'on a 1,5 million de passe-soirs énergétiques, donc inlouables.
00:19:28 Alors selon Loïc Quentin, cet assouplissement ne va pas changer grand-chose.
00:19:31 Ce qu'il faut vraiment, me disait-il, c'est redonner confiance aux propriétaires.
00:19:35 Il faut revoir le calendrier complet de ces DPE qui sont certes utiles,
00:19:39 personne ne dit le contraire, mais surtout lâchés du lest.
00:19:41 Et enfin, je termine par un point, le problème c'est aussi l'investissement dans l'immobilier.
00:19:45 Parce qu'on se rend compte qu'il y a tellement de contraintes que c'est un marché qui n'est plus rentable.
00:19:49 Le coût des DPE, ça coûte très cher de faire passer un test, un diagnostic.
00:19:52 Ensuite, vous avez les travaux, coût au mètre carré très élevé.
00:19:55 La taxe foncière qui s'ajoute, qui est payée par les propriétaires.
00:19:58 Et puis les tonnes d'intérêt qui augmentent, qui sont élevées en ce moment pour financer les travaux.
00:20:02 Bref, acheter un appartement pour le mettre en location, c'est vraiment pas rentable.
00:20:06 Il me disait, c'est 1 à 2 % seulement de rendement.
00:20:09 Donc vous le voyez, comme le disait un célèbre président de la République,
00:20:12 arrêtez d'emmerder, j'ose dire le terme, arrêtez d'emmerder les Français.
00:20:18 ...
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00:20:34 -Le temps et on commence avec la météo des neiges.
00:20:37 -Retrouvez la météo des neiges avec les trains à grande vitesse Frecciarossa.
00:20:41 Paris, Lyon, Chambéry. Frecciarossa, la Dolce Vita à grande vitesse.
00:20:46 -Place à présent à votre météo des neiges où les conditions météo s'améliorent en cette journée de mardi
00:20:51 au programme Le retour du soleil avec en prime des températures qui seront un petit peu en baisse
00:20:56 avec en moyenne -12°C relevé en haut de la station à Tignes.
00:21:00 Attention également au risque d'avalanche du côté de la Plagne.
00:21:03 On a eu de la neige ces derniers jours et avec la douceur le manteau neigeux
00:21:06 et il restera particulièrement instable tout au long de la semaine.
00:21:10 Soyez donc bien prudents.
00:21:12 Du côté d'Arrèche-Beaufort, les conditions météo resteront agréables au programme aujourd'hui.
00:21:16 Un temps sec et ensoleillé avec un risque d'avalanche qui restera particulièrement faible pour la saison.
00:21:22 -C'était la météo des neiges avec les trains à grande vitesse Frecciarossa.
00:21:26 Paris, Lyon, Chambéry. Frecciarossa, la Dolce Vita à grande vitesse.
00:21:31 -Allez le temps tout de suite, la météo.
00:21:34 -La météo avec...
00:21:36 -Plombier.com, Plombier.com
00:21:38 -Un problème de chauffage, Plombier.com
00:21:40 -Une marque de groupe Verlaine.
00:21:42 -Alexandra, douceur exceptionnelle cette semaine.
00:21:45 Est-ce qu'on va enfin pouvoir ranger les doudounes ?
00:21:47 -En effet, si vous allez dans le sud-ouest, ma chère Shana,
00:21:50 vous allez avoir 27 degrés, des températures qui vont donc s'envoler.
00:21:54 Douceur exceptionnelle attendue entre mercredi et jeudi, voire même vendredi,
00:21:59 avec 15 degrés à Lille, 16 degrés à Strasbourg ou encore 17 degrés à Paris.
00:22:04 Ce sont des températures dignes d'un mois d'avril, voire même d'un début de mois de mai,
00:22:08 avec localement jusqu'à 27 degrés, oui, 27 degrés attendus au pied des Pyrénées,
00:22:14 un 14-15 février. C'est vraiment exceptionnel, ces températures qui vont donc s'envoler
00:22:19 et seront dignes d'un mois d'avril, voire même d'un mois de juin dans le sud.
00:22:23 Alors aujourd'hui, c'est une journée de transition.
00:22:25 Ce matin, on a beaucoup d'humidité dans les basses couches,
00:22:27 et donc conséquence visibilité réduite.
00:22:29 Si vous êtes à Cognac, à Bergerac, à Poitiers ou encore à Bordeaux,
00:22:32 les brouillards sont très nombreux et très denses.
00:22:35 On a également du brouillard en remontant vers le nord-est,
00:22:38 et puis toujours du grand beau temps en allant sur les régions méridionales,
00:22:41 notamment autour du golfe du Lyon ou encore au pied des Pyrénées.
00:22:44 Et puis, petite nouveauté, nouvelle perturbation qui arrive ce matin par la Bretagne.
00:22:47 Elle est assez peu active, mais elle donnera tout de même des averses
00:22:50 et surtout de bonnes rafales de vent dans l'après-midi.
00:22:53 Cette perturbation progresse en direction des Pays de la Loire, des Côtes de la Manche,
00:22:56 notamment en remontant vers Deauville, Grandville ou encore sur la Côte d'Opale.
00:23:00 On aura également de la pluie sur le Pas-de-Calais,
00:23:02 et toujours ce vent qui va d'ailleurs se renforcer dans l'après-midi
00:23:05 avec des rafales de l'ordre de 60 à 70 km/h.
00:23:08 Plus vous irez vers le sud, en revanche, plus vous aurez du beau temps.
00:23:11 Les températures sont un petit peu plus fraîches ce matin avec quelques gelées,
00:23:14 1 degré à Dijon, 3 à Paris ou encore seulement 4 degrés à Toulouse.
00:23:18 Et dans l'après-midi, ça s'envole avec localement 15 degrés le long de la Garonne,
00:23:22 20 degrés au pied des Pyrénées,
00:23:24 puis la douceur qui remonte également en direction de la Bretagne
00:23:27 avec 13 degrés à Rennes ou encore à Lorient.
00:23:30 C'était La Météo avec...
00:23:32 Plombier.com ! Plombier.com !
00:23:34 Une fuite d'eau ! Plombier.com !
00:23:36 Plombier.com, une marque de Groupe Verlaine.
00:23:39 C'est Newsy, il est 6h30, merci d'être avec nous.
00:23:42 Vous regardez La Matinale, vous vous souvenez certainement
00:23:45 de ce médecin de 80 ans agressé lors d'une consultation à domicile à Nice.
00:23:50 L'agresseur vient d'être condamné.
00:23:52 Il n'écope que d'une peine avec sursis.
00:23:55 Vous avez bien entendu, on en parle dans un instant.
00:23:58 Les vols de voitures sont en hausse en France.
00:24:00 Quels sont les modèles les plus volés ?
00:24:02 Ce sont des petits modèles français comme la Renault Clio ou encore la Peugeot 3008.
00:24:06 Plusieurs syndicats agricoles vont être reçus aujourd'hui par Gabriel Attal
00:24:09 et dans les prochains jours par Emmanuel Macron.
00:24:12 Alors que les agriculteurs promettent de nouvelles actions,
00:24:15 le gouvernement espère apaiser leur colère.
00:24:19 "Grâce à ces rencontres", nous dira Florian Tardif, édito politique.
00:24:22 6h50, six semaines de trêve entre Israël et le Hamas
00:24:26 avec libération d'otages israéliens à la clé.
00:24:29 C'est ce que Joe Biden espère obtenir en lien avec la Jordanie, le Qatar et l'Egypte.
00:24:35 On sera en direct avec Lisbeth Kemoun, rédactrice en chef de Radio Judaïka.
00:24:39 Un médecin de 80 ans avait été violemment agressé à Nice en août dernier.
00:24:44 Son agresseur a été jugé lundi.
00:24:46 Il a écopé de six mois de prison avec sursis probatoires pour une durée de trois ans.
00:24:52 Ce qui veut dire en clair qu'il évite pour l'instant la détention.
00:24:56 Il devra pour cela remplir certaines conditions.
00:24:59 Pendant trois ans, il n'a pas le droit d'entrer en contact avec la victime.
00:25:02 Il est obligé de suivre des soins psychiatriques.
00:25:04 Je rappelle quand même les faits.
00:25:06 En août dernier, ce père de famille de 45 ans s'en était sauvagement pris à l'octogénaire.
00:25:11 Voilà comment le visage de la victime a terminé
00:25:15 parce que tout simplement il avait déclaré son arrêt maladie comme injustifié.
00:25:19 Le récit d'Augustin Donat-Dieu.
00:25:21 Son visage tuméfié par la violence des coups avait marqué au-delà même de la Côte d'Azur.
00:25:27 En août dernier, le docteur Jean-Yves Olivier, 80 ans, est roué de coups
00:25:31 par un patient dont il estime que l'arrêt maladie est injustifié.
00:25:35 Six mois plus tard, la justice s'est prononcée.
00:25:38 Le prévenu ne mettra pas les pieds en prison.
00:25:40 Il a été condamné pour violence aggravée à six mois d'emprisonnement avec sursis
00:25:44 et 4 500 euros d'amende de préjudice.
00:25:47 Une décision qui n'est pas à la hauteur pour le médecin.
00:25:50 Six mois je trouve que c'est un petit peu léger parce que je pense que l'effet était quand même assez grave.
00:25:55 J'ai quand même risqué ma vie.
00:25:57 L'acharnement de l'individu était tel que je croyais qu'il voulait me tuer carrément.
00:26:01 Et si j'étais tombé par exemple dans l'escalier, compte tenu de mon état physique,
00:26:05 je pouvais rester sur le carreau, c'est évident.
00:26:09 Jean-Yves Olivier aura dû attendre six mois pour connaître la décision du tribunal de Nice.
00:26:14 Un délai bien trop long pour ce médecin rescapé.
00:26:17 Je trouve qu'avoir attendu six mois pour ce jugement, je ne vois pas pourquoi il fallait attendre six mois.
00:26:22 Vu que c'était une affaire très simple avec témoin, la justice est assez lente nous le voyons.
00:26:29 Une expertise psychologique de l'agresseur a conclu à une altération du discernement et à des troubles dépressifs.
00:26:35 Le médecin octogénaire, lui, a repris le travail dans son cabinet,
00:26:39 dorénavant équipé d'une caméra de surveillance.
00:26:44 Voilà, je suis sûr que vous êtes comme nous, vous vous dites que ce n'est pas assez,
00:26:47 six mois avec sursis pour avoir agressé un médecin de 80 ans qui se déplace à votre domicile,
00:26:51 c'est évidemment, ce n'est pas assez, c'est une peine qui n'est pas assez sévère.
00:26:56 Chana.
00:26:57 Oui, quelle indignité de s'en prendre à un homme de 80 ans, médecin, l'agresseur est un père de famille,
00:27:04 quel bel exemple pour ses enfants.
00:27:06 Accessoirement, vous avez raison.
00:27:07 Les vols de voitures explosent.
00:27:09 Plus de 70 000 véhicules ont été déclarés volés l'année dernière.
00:27:13 Le réveil, le dernier bilan des assureurs dévoilés par le Parisien.
00:27:16 C'est 11% de plus en un an.
00:27:18 Ces vols seraient l'oeuvre de réseaux criminels internationaux qui opèrent la plupart du temps sans effraction.
00:27:23 Tous les détails avec Maxime Legay.
00:27:25 Le phénomène des vols de voitures n'en finit plus d'accélérer.
00:27:31 Sur l'année 2023, plus de 70 000 déclarations de vol ont été effectuées,
00:27:36 soit une augmentation de 11,1% en un an.
00:27:40 Une tendance inquiétante et qui interpelle.
00:27:42 Parmi les véhicules les plus prisés, on retrouve la Renault Clio 4 avec 2378 vols,
00:27:48 la Peugeot 3002 avec 1181 vols
00:27:51 ou encore la Toyota RAV4 5 avec 1151 déclarations de vol.
00:27:56 À la manœuvre, des réseaux criminels internationaux qui opèrent la plupart du temps sans effraction.
00:28:01 Un simple piratage du système électronique du véhicule leur permet d'en prendre le contrôle
00:28:06 avant de les revendre à l'étranger.
00:28:08 Destination particulièrement concernée, la Côte d'Ivoire et le Togo
00:28:12 où les véhicules, une fois volés, sont affrétés via des conteneurs.
00:28:16 Les départements les plus touchés par ces vols sont le Val d'Oise, la Seine-Saint-Denis et les Bouches-du-Rhône.
00:28:21 Voilà, le vol à l'ancienne avec le crochet par la vitre, c'est terminé.
00:28:28 C'est électronique maintenant, ça vous fait rire ?
00:28:30 Oui, non, j'ai le mâle.
00:28:31 C'est le Moyen-Âge quoi.
00:28:32 Oui, c'est le Moyen-Âge.
00:28:33 Ça ne se passe plus du tout comme ça.
00:28:35 Avec le cintre.
00:28:36 Avec le cintre, oui.
00:28:38 Ah oui, c'est vrai.
00:28:39 Ça c'est terminé.
00:28:40 Avec le "Allez chercher le loquet".
00:28:41 Vous faisiez ça vous ?
00:28:43 Oui, bien évidemment, dans ma jeunesse, oui.
00:28:46 Bon, j'espère pas.
00:28:47 Allez, les Républicains reviennent à la charge sur l'immigration
00:28:50 et proposent un référendum d'initiative partagée.
00:28:53 La procédure est complexe, mais ce n'est pas impossible que ça aboutisse.
00:28:57 Les Républicains proposent notamment de créer des conditions plus restrictives
00:29:00 pour les versements des aides sociales ou encore la fin de l'hébergement
00:29:04 que la France offre aux déboutés du droit d'asile.
00:29:07 Est-ce qu'il faut revenir sur la loi immigration, serrer la vis
00:29:11 et remettre en avant des mesures qui ont été censurées par le Conseil constitutionnel ?
00:29:15 Je vous pose la question ce matin.
00:29:17 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:29:19 et on les diffuse à 7h30 et à 8h30.
00:29:22 La FNSEA et les J.A. reçus aujourd'hui par Gabriel Attal.
00:29:26 Les deux syndicats sont attendus à 16h30 à Matignon.
00:29:29 Une rencontre importante à dix jours du Salon de l'agriculture.
00:29:32 Emmanuel Macron rencontrera également l'ensemble des syndicats agricoles
00:29:36 à partir de demain, comme le veut la tradition, avant le Salon.
00:29:40 Et dans ce contexte, on va parler des viticulteurs qui sont en grande difficulté.
00:29:45 L'année dernière, la production mondiale de vin a été la plus faible depuis 60 ans Romain.
00:29:50 On est allés à leur rencontre au Salon professionnel Vinexpo Paris.
00:29:53 Un salon qui a ouvert ses portes à la Porte de Versailles hier.
00:29:56 Reportage de Pierre-François Altermat, Adrien Spiteri et Augustin Denadu.
00:30:00 Regardez.
00:30:02 Du vin rouge, du vin blanc ou encore du vin rosé, il y en a pour tous les goûts au Salon Vinexpo.
00:30:08 Inauguré par le ministre de l'agriculture Marc Fenault,
00:30:13 il a ouvert ses portes hier à Paris alors que le secteur viticole est en crise.
00:30:17 Comment témoigne ce professionnel ?
00:30:20 Il y a d'abord un problème conjoncturel de consommation de vin,
00:30:23 puisqu'on consomme moins de vin dans le monde que ce qu'on en produit.
00:30:27 Autre difficulté, les normes administratives,
00:30:30 largement dénoncées lors de la mobilisation des agriculteurs dans le pays.
00:30:34 Mathieu est ingénieur de formation, il a eu une entreprise de 200 salariés dans le passé et pourtant.
00:30:41 Quand je suis arrivé pour devenir vigneron, ça fait 10 ans, je trouvais ça énorme.
00:30:46 Donc je me mets à la place de celui qui a passé son BTS vitieux non,
00:30:51 qui doit être sur le tracteur, à la cave et s'occuper de tout le reste.
00:30:56 Trop de normes, peu de main d'oeuvre et une exposition aux aléas climatiques.
00:31:00 Cyril vient de l'Hérault, il en a fait la mère expérience depuis quelques années.
00:31:05 Une coule à gel, une coule à grêle, la sécheresse de plus en plus régulière.
00:31:09 En espérant que cette année, on soit sur une année plus clémente au niveau climat.
00:31:15 Face à cette situation à la porte de Versailles,
00:31:17 les 4000 exposants espèrent bien séduire les acheteurs et les 40000 visiteurs attendus.
00:31:25 C'est important ce que disait un viticulteur.
00:31:27 Dans le monde et en France, les gens consomment moins de vin.
00:31:32 C'est déjà une chose à avoir en tête.
00:31:35 Souvent, on monte en qualité pour vendre un peu plus cher et conserver sa marge.
00:31:40 Une affiche qui fait froid dans le dos.
00:31:42 À Davos, en Suisse, un magasin de sport d'hiver refuse de louer du matériel aux personnes juives.
00:31:49 Vous avez bien entendu.
00:31:50 Il ne s'en cache pas du tout puisqu'il a affiché sur sa vitrine une affiche en hébreu.
00:31:56 Le responsable de la Fédération Suisse des Communautés Israélites n'en revient pas.
00:32:00 Il a déposé plainte.
00:32:01 Tony Pitaro.
00:32:02 Une affiche en hébreu placardée sur le mur de cet établissement de Davos en Suisse
00:32:08 interdit aux personnes issues de la communauté juive de louer du matériel de sport.
00:32:13 Suite à divers tristes incidents, dont le vol d'une luge,
00:32:16 nous ne louons plus de matériel de sport à nos frères juifs.
00:32:19 Cela concerne tous les équipements tels que les luges, les airboards, les ski-bo-curls et les raquettes à neige.
00:32:25 Nous vous remercions de votre compréhension.
00:32:28 Un acte antisémite condamné par le secrétaire général de la Fédération Suisse des Communautés Israélites.
00:32:34 Premièrement, je pense que c'est fake news, que ce n'est pas possible qu'en Suisse, quelque chose comme ça soit possible.
00:32:40 Et après, le patron a dit oui, c'est quelque chose qu'il veut vraiment.
00:32:46 Je ne peux pas louer un juif, c'est une décision qu'il a faite.
00:32:49 J'étais complètement choqué et je ne peux pas vraiment...
00:32:53 Pour moi, c'était quelque chose qui n'est pas possible en Suisse.
00:32:56 Nous avons tenté de contacter l'établissement, sans succès.
00:32:59 Selon la Fédération Suisse des Communautés Israélites qui a porté plainte,
00:33:03 le patron du restaurant s'est excusé.
00:33:06 Des excuses qui ne sont pas acceptées.
00:33:08 Il a dit oui, le juif vraiment peut louer à nouveau.
00:33:13 Je ne sais pas quoi dire, s'il veut dire merci beaucoup.
00:33:18 Maintenant, les Juifs sont d'accord de louer un juif.
00:33:21 La police a ouvert une enquête pour discrimination et incitation à la haine.
00:33:26 Il ne faut plus qu'une enquête, il faut une fermeture immédiate.
00:33:29 Au vu de ce qui s'est passé en Europe, on ne peut pas écrire sur un magasin "interdit aux Juifs"
00:33:34 ni "interdit à qui que ce soit", mais le symbole est bouleversant, est terrible.
00:33:41 C'est important d'en parler.
00:33:43 Ça se passe en Suisse, il faut immédiatement fermer la boutique.
00:33:48 On en parle et ça s'est passé en Suisse.
00:33:52 Restez bien avec nous.
00:33:54 Dans un instant, on ira en Israël retrouver Lisbeth Kemoun.
00:33:58 On va parler de cette trêve d'au moins six semaines à Gaza,
00:34:02 qui est actuellement en discussion, qui a en tout cas demandé par Joe Biden.
00:34:06 Restez bien avec nous sur CNews.
00:34:09 7h moins le quart, tout d'abord le point info, les dernières informations.
00:34:16 Chana Lusto.
00:34:17 La FNSEA et les jeunes agriculteurs reçus aujourd'hui par Gabriel Attal.
00:34:23 Les deux syndicats sont attendus à 16h30 à Matignon.
00:34:26 Une rencontre importante à dix jours du Salon de l'agriculture.
00:34:29 Emmanuel Macron rencontrera également l'ensemble des syndicats agricoles
00:34:33 à partir de demain, comme le veut la tradition, avant le Salon.
00:34:36 Et puis les producteurs laitiers vont manifester aujourd'hui devant l'Assemblée nationale.
00:34:42 Une centaine d'agriculteurs vont se rassembler à 11h avant une distribution de lait cet après-midi devant la Tour Eiffel.
00:34:48 Ils veulent remettre leurs revenus au cœur des négociations avec le gouvernement
00:34:53 et jugent les annonces faites par Gabriel Attal comme insuffisantes.
00:34:56 Lisbeth Kemoun, rédactrice en chef de Radio Judaïca, est en direct avec nous.
00:35:01 Bonjour Lis.
00:35:02 Bonjour Romain, bonjour à tous.
00:35:04 Une trêve d'au moins six semaines à Gaza est actuellement en discussion.
00:35:08 C'est en tout cas ce qu'a annoncé Joe Biden hier soir pendant une allocution en présence du roi de Jordanie.
00:35:12 Cet accord devrait s'accompagner d'une libération d'otages israéliens ou des otages israéliens.
00:35:20 Quelles sont vos informations ce matin ?
00:35:22 Alors, à vrai dire Romain, je trouve que Joe Biden est un petit peu optimiste.
00:35:28 Il semble vouloir revenir à ce qu'étaient les négociations de la semaine dernière.
00:35:33 C'est-à-dire la trêve de six semaines qui était la première étape de l'accord de négociation
00:35:38 qui avait été négocié avec Israël, le Hamas, les États-Unis, le Qatar et l'Égypte
00:35:45 et qui, on se rappelle, avait été refusé la semaine dernière par le Hamas
00:35:50 qui était revenu à ses conditions de départ du retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza,
00:35:58 d'un arrêt encore plus long et plein d'autres exigences qui, pour l'instant, n'étaient pas possibles pour Israël.
00:36:05 Mais on comprend très bien que Joe Biden, aujourd'hui, a besoin d'avoir des résultats
00:36:10 parce qu'il commence à perdre un certain nombre de soutien en cette année électorale aux États-Unis
00:36:15 de son côté du fait qu'il se tient au côté d'Israël depuis le début de cette guerre de manière très très ferme.
00:36:23 Et donc, il faut absolument que ça avance d'un certain côté.
00:36:28 C'est pour ça que le porte-parole du département américain, Matthew Miller, hier a aussi déclaré
00:36:32 qu'Israël avait tout à fait le droit de mener des opérations pour sauver les otages
00:36:37 et que ça ne devrait pas affecter les négociations parce que, pour tout vous dire, tout le monde a peur.
00:36:42 Disons que, quelque part, ça a été un vrai tournant dans la guerre, ce sauvetage des deux otages hier par Tsaïl.
00:36:49 On sent que le Hamas a plus de pression aujourd'hui et voudrait arriver au maximum de choses.
00:36:56 Et bien entendu, dit, ah ben non, pas de négociations pour l'instant.
00:37:00 Et toute la pression internationale se met en œuvre pour ça.
00:37:03 Lise, pourquoi le roi de Jordanie se déplace maintenant aux États-Unis ?
00:37:10 Là, on voit un nouveau joueur dans le jeu
00:37:16 parce que le président Joe Biden a reçu le roi Abdallah justement pour trouver peut-être quelque chose de plus
00:37:23 pour mettre fin durablement à la crise.
00:37:25 Il fait une véritable tournée, il fait les États-Unis, le Canada, la France, l'Allemagne
00:37:30 et son but c'est d'obtenir un cessez-le-feu à Gaza.
00:37:34 Et puis, tant que cette opération israélienne à Rafah, à la frontière avec l'Égypte, n'a pas encore commencé,
00:37:40 alors le roi Abdallah, qui n'a pas encore, qui n'est une carte qui n'a pas encore été jouée en fait au Moyen-Orient,
00:37:46 peut se permettre de venir essayer de calmer le jeu et c'est bien.
00:37:51 Lise, Israël envoie une délégation au CAIR aujourd'hui.
00:37:55 Le chef du Mossad, les services secrets israéliens, en fait partie, il fait partie de cette délégation.
00:38:01 Ça veut dire que les négociations continuent ?
00:38:04 Tout à fait, elles continuent.
00:38:06 Le directeur de la CIA sera présent, le chef des renseignements égyptiens, Abbas Kamel, sera présent
00:38:12 et le premier ministre du Qatar également.
00:38:14 Donc, j'ai envie de dire qu'on reprend les mêmes et on recommence.
00:38:18 Et c'est vrai qu'il faut que ça continue parce qu'il n'y a pas d'autres possibilités.
00:38:22 Et puis, c'est très important en ce moment parce que c'est une déclaration qui intervient dans un contexte de menace de la part du CAIR
00:38:29 qui voulait suspendre son traité de paix avec Israël, qui existe pourtant depuis 1979,
00:38:35 à cause de l'imminence de cette opération Arafat à sa frontière.
00:38:39 L'Égypte ne veut pas qu'il y ait un changement de statut du corridor de Philadelphie,
00:38:44 cette zone tampon qu'il contrôle et qui est le long de la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza.
00:38:50 Et le CAIR a peur, évidemment, aussi des réfugiés palestiniens qui viendraient en masse dans le Sinaï se réfugier en Égypte.
00:39:00 Donc, c'est normal que ça soit au CAIR.
00:39:03 Merci beaucoup, Lise. Lise Benkemoun en direct avec nous. Merci, Lise. À très vite.
00:39:09 Restez bien avec nous sur CNews.
00:39:11 On parle ce matin notamment de cette initiative des Républicains qui reviennent à la charge sur l'immigration
00:39:16 et proposent un référendum d'initiative partagée, un RIP.
00:39:19 La procédure est complexe, mais ce n'est pas impossible que ça aboutisse.
00:39:23 L'ELR propose notamment de créer des conditions plus restrictives pour le versement des aides sociales aux étrangers
00:39:30 ou encore la fin de l'hébergement que la France offre aux déboutés du droit d'asile.
00:39:35 Ceux qui se sont vus refuser le droit d'asile et qui continuent à être hébergés par la France, l'ELR, veulent y mettre fin.
00:39:41 Remettre en avant des mesures qui ont été censurées par le Conseil constitutionnel.
00:39:46 Est-ce que vous êtes pour ? Est-ce que vous êtes contre ? Est-ce qu'il faut tout simplement revenir sur la loi immigration
00:39:50 et serrer un peu plus la vis ? Vous flashez le QR code et vous répondez à cette question.
00:39:55 Vous enregistrez votre message et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:39:59 Dans un instant, la politique avec Florian Tardif, la colère gronde.
00:40:04 Les agriculteurs ne sont pas satisfaits et menacent de reprendre la route et de bloquer certaines routes.
00:40:12 En tout cas de mener des actions. On va en parler avec Florian dans un instant. A tout de suite.
00:40:16 La politique avec vous Florian Tardif, la colère gronde.
00:40:24 Les agriculteurs non contents de la vitesse d'exécution des annonces présentées par le gouvernement
00:40:28 menacent d'effectuer de nouvelles actions, de nouveaux blocages.
00:40:32 Florian, est-ce que le mouvement peut vraiment reprendre ?
00:40:36 Oui, le rythme n'est pas bon. C'est ce qu'a averti Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, le syndicat majoritaire.
00:40:42 Un premier avertissement assez fort pour que l'exécutif réagisse dans la foulée.
00:40:46 Le syndicat sera reçu dans l'après-midi avec celui des jeunes agriculteurs par Gabriel Attal aux alentours de 16h30.
00:40:52 Il faut dire que le Premier ministre ne veut absolument pas revivre ses premières semaines à la tête de l'hôtel de Matignon.
00:40:58 Premièrement parce qu'il est toujours plus facile de prévenir une crise que de la résorber.
00:41:03 C'est un petit peu l'image qu'on utilise régulièrement du dentifrice sorti du tube qu'on peine toujours à faire rentrer dans l'emballage.
00:41:11 Et deuxièmement parce que Gabriel Attal présentait il y a encore peu la fin des blocages par les agriculteurs comme une réussite personnelle.
00:41:19 On parlait même dans son entourage de la méthode Attal.
00:41:22 C'est la méthode Attal mais force est de constater que la méthode est perfectible à l'aune de ce qui se passe actuellement dans le pays.
00:41:28 D'ailleurs l'Elysée a annoncé que le président de la République allait recevoir les agriculteurs prochainement à partir de demain.
00:41:34 Oui, une invitation comme d'habitude à préciser l'Elysée pour tenter de minimiser la pression effectuée en ce moment par les agriculteurs.
00:41:40 Alors si le président a effectivement pour habitude de recevoir les syndicats agricoles avant la tenue du SIA, le salon international de l'agriculture,
00:41:48 le contexte de cette rencontre cette année est différent puisque c'est la première fois depuis le début de cette crise agricole
00:41:55 qu'Emmanuel Macron va recevoir les agriculteurs.
00:41:58 Ils seront reçus d'ailleurs un par un dès mercredi au lendemain de cette réception par Gabriel Attal.
00:42:03 Une rencontre susceptible de calmer leur colère ?
00:42:06 Alors Romain, je ne suis pas encore Madame Irma, je ne m'avancerai pas,
00:42:09 mais cela aura le mérite si ce n'est de répondre à leur revendication d'apaiser les choses d'autant plus que sur un certain nombre de sujets.
00:42:15 Ce n'est pas le chef du gouvernement mais bien le chef de l'État qui a la main directement.
00:42:20 Je parle bien évidemment des négociations par exemple au niveau européen.
00:42:24 Le président leur a promis un certain nombre de choses comme la mise en place d'un égalime européen,
00:42:29 ce qui existe déjà en France mais qui marche peu pour l'heure,
00:42:32 ou encore une uniformisation des normes, normes européennes qui sont nombreuses.
00:42:36 On a entendu les agriculteurs sur ce point ces dernières semaines, mais cela prendra du temps, trop de temps.
00:42:41 Et c'est ce que dénoncent aujourd'hui les agriculteurs.
00:42:43 Une rencontre avec le chef de l'État aura le mérite de mettre les choses au clair
00:42:47 et d'offrir au gouvernement, disons-le, un sursis supplémentaire
00:42:51 pour déployer les annonces présentées il y a moins de dix jours maintenant,
00:42:55 sans quoi une nouvelle crise est inévitable.
00:42:58 Merci beaucoup, merci Florian.
00:43:00 Drisgali, 7h10, sera avec nous, on va parler du droit du sol avec Drisgali.
00:43:05 Droit du sol à Mayotte, droit du sol partout en France, est-ce qu'il faut le réformer ?
00:43:09 Drisgali, 7h10, 8h10, la grande interview avec ce matin Éric Wörth,
00:43:15 Éric Wörth, député Renaissance de l'Oise, on va parler bien sûr du droit du sol,
00:43:19 mais de beaucoup d'autres sujets.
00:43:20 Il est chargé de la décentralisation, d'une mission sur la décentralisation.
00:43:23 Est-ce qu'il faut le retour du double mandat maire-député ou maire-sénateur ?
00:43:29 Je lui poserai la question.
00:43:30 Il a certainement un avis très éclairé sur ce point.
00:43:34 Tout de suite, c'est La Météo avec Alexandra Blanc.
00:43:37 La Météo avec Plombier.com, Plombier.com.
00:43:41 Un problème de chauffage, Plombier.com.
00:43:44 Une marque de Groupe Verlaine.
00:43:46 Alexandra, des températures négatives au nord du pays ce matin.
00:43:50 Oui, en effet, retour de quelques gelées matinales, ma chère Shana,
00:43:53 avec des températures plutôt froides, notamment à Beauvais ou encore à Reims.
00:43:57 Température faiblement positive à Troyes ou encore à Charleville-Mézières,
00:44:01 avec en moyenne 0,3, 0,6 degrés, donc températures qui sont en baisse ce matin.
00:44:06 On programme également un temps très brumeux, très nuageux.
00:44:09 On a beaucoup d'humidité dans les basses couches et donc conséquence,
00:44:12 la visibilité est réduite, notamment si vous êtes à Bordeaux, à Cognac, à Bergerac
00:44:16 ou encore en remontant vers les régions centrales.
00:44:18 On notera également l'arrivée d'une nouvelle perturbation par la Bretagne,
00:44:22 perturbation qui donnera d'une part de la pluie, mais également de bonnes rafales de vent dans un flux sud.
00:44:27 Eh bien, nous allons avoir du vent entre la pointe bretonne et la pointe du Cotentin.
00:44:32 On retrouvera dans l'après-midi un temps de plus en plus lumineux,
00:44:35 avec toujours du grand beau temps au pied des Pyrénées ou encore en allant vers la côte d'Azur et la Corse,
00:44:40 du beau temps également sur les Alpes.
00:44:42 En revanche, la perturbation va progresser, vous le voyez, entre les pays de la Loire, la Normandie ou encore le Pas-de-Calais,
00:44:48 avec donc ce vent qui va se maintenir entre la pointe bretonne et la côte d'Opale.
00:44:52 On pourrait également retrouver un temps assez brumeux entre la Bourgogne et l'Alsace.
00:44:57 Les températures, températures qui sont plutôt froides ce matin, on le disait,
00:45:01 autour de quelques gelées, c'est un petit peu plus doux pour le Pays basque, avec 5 degrés ou encore seulement 2 petits degrés à Grenoble.
00:45:08 Et dans l'après-midi, les températures vont de nouveau s'envoler avec ce flux de sud.
00:45:12 Regardez les températures attendues dans le sud-ouest, localement 20 degrés à Biarritz, 15 degrés le long de la Garonne.
00:45:18 Vous aurez 15 degrés également à Marseille, 17 degrés en Corse.
00:45:21 Ce sera clairement le printemps dans le sud.
00:45:23 Et puis cette douceur qui gagne également la façade atlantique ou encore la Bretagne, où vous aurez 13 degrés cet après-midi.
00:45:29 La suite du programme, pic de douceur entre mercredi et vendredi.
00:45:34 On attend localement jusqu'à 25-27 degrés dans le sud-ouest.
00:45:38 Alors côté ciel, on conservera de bonnes conditions mercredi, avant un temps un peu plus nuageux autour du golfe du Lyon pour la journée de jeudi.
00:45:45 Et à partir de vendredi, changement de décor avec le retour de la pluie quasiment partout.
00:45:50 Pas de jaloux.
00:45:51 Et le week-end s'annonce assez mitigé avec des températures qui vont de nouveau dégringoler, sans parler de froid.
00:45:57 C'était La Météo avec...
00:45:59 Plombier.com ! Plombier.com !
00:46:01 Une fuite d'eau. Plombier.com !
00:46:03 Plombier.com, une marque de Groupe Verlaine.
00:46:05 Il est bientôt 7h, vous êtes les bienvenus dans la matinale.
00:46:10 Merci d'être là à la une ce matin.
00:46:12 L'insécurité qui explose à Mayotte, les Mahorais n'en peuvent plus.
00:46:16 Et tant que Gérald Darmanin ne leur aura pas fourni de preuves écrites de la suppression du droit du sol, ils ne lèveront pas leur barrage.
00:46:24 On verra notre reportage dans un instant, puis on sera en direct avec l'essayiste Driss Ghali à 7h10.
00:46:30 Les Républicains reviennent à la charge sur l'immigration.
00:46:34 Ils proposent un RIP, un référendum d'initiative partagée.
00:46:38 Qu'est-ce qu'il y a dans ce texte ? On verra ça avec vous.
00:46:40 Florian Tardif, à tout de suite Florian.
00:46:42 Une centaine de producteurs laitiers se sont donnés rendez-vous devant l'Assemblée Nationale, ce matin à 11h.
00:46:48 Ils protestent notamment contre la faiblesse de leurs revenus.
00:46:52 Une question que vous ne vous étiez peut-être pas posée.
00:46:55 Beaucoup de Parisiens regardent la cérémonie d'ouverture des JO.
00:46:58 Regarderont la cérémonie d'ouverture des JO depuis les balcons.
00:47:01 Sont-ils assez solides ces balcons ? Est-ce qu'il n'y a pas un risque d'effondrement tout simplement ?
00:47:06 Élément de réponse dans ce journal.
00:47:09 À Mayotte, les blocages ne sont toujours pas levés.
00:47:13 Les habitants attendent des preuves écrites des annonces faites par Gérald Darmanin, notamment sur la suppression du droit du sol.
00:47:18 Et en attendant, le quotidien des Mahorais est devenu invivable.
00:47:21 Certains ne sortent plus de chez eux et les magasins ne sont plus approvisionnés.
00:47:25 Tony Pitaro.
00:47:26 À Mayotte, Liliane ne peut plus se rendre au restaurant, ni même aller à la plage avec ses enfants.
00:47:33 Sa vie est rythmée par la délinquance.
00:47:36 Soit ils ont un règlement de compte avec quelqu'un dans un village.
00:47:41 Et bien ils se regroupent à plusieurs bandes armées et ils descendent dans le village et ils saccagent tout.
00:47:47 Les voitures, ils les brûlent, les gens qui passent à côté, ils les agressent, ils les dépouillent et c'est quasi quotidien.
00:47:54 Pour savoir quand elle peut sortir de chez elle, Liliane regarde les réseaux sociaux.
00:47:59 À n'importe quelle heure de la journée, on est obligé avant de sortir d'aller sur ce site.
00:48:06 Parce que s'il y en a un qui s'est fait agresser sur le chemin, il le met attention.
00:48:10 Là en ce moment, ils sont à tel endroit en train de caillasser, attention.
00:48:15 Les camions ne pouvant plus circuler dans certains endroits, les rayons des supermarchés se vident.
00:48:20 Grégoire nous raconte.
00:48:22 Les camions de ravitaillement qui arrivent essentiellement du port de Longoni avec les arrêts de la barge ne peuvent plus circuler de grande terre à petite terre.
00:48:31 La grosse majorité des magasins ne sont plus approvisionnés.
00:48:34 En fait, vous faites une liste de courses, vous ne pouvez pas tellement la respecter étant donné que vous faites avec ce qu'il y a.
00:48:38 À ces problèmes s'ajoute la crise de l'eau.
00:48:41 Grégoire et sa femme ont accès à l'eau un jour sur deux et doivent remplir des réservoirs.
00:48:45 Donc il faut pouvoir prévoir les douches et remplir le réservoir des toilettes.
00:48:51 Écoutez, il faut que les beaux esprits parisiens sortent du périphérique, en clair quitte Paris et aillent à Mayotte.
00:48:58 Il faut qu'ils sortent un petit peu de Paris.
00:49:00 C'est ce que dit Gérald Darmanin dans Ouest France, le ministre de l'Intérieur qui dénonce la déconnexion de ceux qui critiquent sa décision de supprimer le droit du sol à Mayotte.
00:49:09 Il explique que cette mesure est réclamée par la population locale et que même le responsable maorais de la France Insoumise y est favorable.
00:49:16 Et vous, qu'en pensez-vous ? Vous êtes 73% à être favorable à la suppression du droit du sol à Mayotte.
00:49:22 C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:49:26 Et plus largement, 65% des sondés se disent favorables à cette mesure sur l'ensemble du territoire français.
00:49:33 Voilà, ça c'est extrêmement intéressant et c'est vraiment un sondage dont on va parler tout au long de la matinale qui a été dévoilée hier chez Laurence Ferrari dans Punchline
00:49:43 et dont on va parler encore ce matin dans la matinale de CNews.
00:49:48 Est-ce qu'il faut revenir sur la loi immigration et serrer la vis, remettre en avant des mesures qui ont été censurées par le Conseil constitutionnel ?
00:49:56 Je vous pose cette question parce que c'est ce que veulent faire les Républicains.
00:50:00 Voici le QR code, vous enregistrez votre message et vous passez à l'antenne.
00:50:05 Les Républicains proposent même un RIP, un référendum d'initiative partagée.
00:50:10 Florian Tardif, qu'est-ce qu'il y a dans ce RIP et est-ce qu'il peut aboutir, tout simplement ?
00:50:16 Oui, c'est la question qu'on se pose à partir du moment où on évoque cette initiative de référendum d'initiative partagée,
00:50:22 tout simplement parce qu'aucun n'a jamais abouti pour l'heure.
00:50:25 Pourquoi ? Parce que la mise en place d'une telle initiative est assez complexe.
00:50:29 Il faut déjà obtenir la signature d'un cinquième des parlementaires.
00:50:33 Alors ça, pour les Républicains, c'est assez simple.
00:50:35 185 députés et sénateurs, normalement, ils devraient les avoir compte tenu du fait qu'ils sont plus nombreux au Sénat et à l'Assemblée.
00:50:42 Mais ensuite, il faut, durant une période de neuf mois, obtenir l'aval d'un dixième des électeurs, soit un peu moins de 5 millions de signatures.
00:50:53 Donc ça, c'est un tout petit peu plus complexe.
00:50:55 Et là, même si tous ces objectifs sont atteints, le président de la République, qui se saisit de la question, n'est pas obligé d'organiser un référendum.
00:51:04 Soit il propose le texte au Parlement, soit effectivement, il décide d'organiser un référendum.
00:51:09 Donc la route est longue avant que l'ensemble des citoyens ne puissent se saisir de cette question.
00:51:16 Mais cela a le mérite de mettre le sujet au cœur du débat public.
00:51:21 De quoi parlons-nous ici ? De restreindre les aides sociales.
00:51:25 C'est ce qui avait été proposé dans le cadre du débat parlementaire récemment autour de la loi immigration et qui a été censurée par les Sages.
00:51:32 Merci beaucoup, Florian.
00:51:33 Les producteurs laitiers vont manifester aujourd'hui devant l'Assemblée nationale.
00:51:36 Marée blanche en vue devant l'Assemblée.
00:51:38 Une centaine d'agriculteurs vont se rassembler à 11h avant une distribution de lait cet après-midi devant la Tour Eiffel.
00:51:44 Si vous êtes à Paris, si vous habitez Paris ou si vous êtes à Paris pour les vacances, c'est bon à savoir.
00:51:48 Oui, en fait, ils veulent remettre le revenu des producteurs au cœur des négociations avec le gouvernement.
00:51:53 Puisque pour le président de l'Association des producteurs de lait indépendant, les annonces faites par Gabriel Yattal ne sont pas à la hauteur.
00:51:59 On pense qu'on n'a pas du tout assez parlé de prix jusqu'à maintenant.
00:52:04 Et c'est primordial de mettre le prix et donc le revenu des producteurs au centre des débats et surtout au centre des solutions.
00:52:13 Parce que ce n'est pas en allégeant quelques charges et surtout quelques contraintes qu'on va résoudre le problème structurel de prix.
00:52:20 Aujourd'hui, on n'est pas sur un problème qui est récent, on est sur un problème structurel.
00:52:26 Il y a déjà eu la crise de 2009, il y a celle de 2015-2016 et là, on a celle de 2024.
00:52:31 Ça revient toujours sur le tapis avec les mêmes problématiques, celles du prix, quand justement tous les prix des matières premières sont à la baisse.
00:52:37 Et c'est le cas aujourd'hui en France comme en Europe.
00:52:40 À 7h30, soyez là, on sera avec Véronique Lefloch, présidente nationale de la coordination rurale.
00:52:46 Une femme de 67 ans est morte à Camillais dans le Pas-de-Calais.
00:52:50 Elle a été piégée par la marée montante alors que les coefficients sont particulièrement importants cette semaine.
00:52:55 Elle se promenait avec une femme de 77 ans qui a essayé de la secourir en vain le mois dernier.
00:53:01 Une femme belge de 69 ans avait déjà perdu la vie au même endroit et dans des circonstances similaires.
00:53:06 Une question se pose avant les JO à Paris.
00:53:10 Est-ce que les balcons des immeubles parisiens le long de la Seine, notamment pour la cérémonie d'ouverture, sont assez solides ?
00:53:17 On n'y avait pas pensé honnêtement, mais en fait on risque de voir des personnes s'y agglutiner pendant la cérémonie d'ouverture pour regarder la cérémonie tout simplement.
00:53:27 Et ça inquiète les professionnels de l'immobilier qui demandent une campagne de vérification.
00:53:31 Mais vous allez voir, ce n'est pas si facile à mettre en place. Reportage d'Adrien Spiteri, Bambagueil et Augustin Donadieu.
00:53:37 Depuis ce balcon, la vue sur la Seine est splendide.
00:53:42 Cet Italien est propriétaire de cet appartement situé en face de l'île Saint-Louis.
00:53:47 Lui et sa femme seront aux premières loges pour assister à la cérémonie d'ouverture des JO.
00:53:53 Et visiblement, ils ne seront pas seuls.
00:53:56 Ils seront ici, invités en quelques années, qui sont déjà manifestés intéressés à venir nous rejoindre pour admirer la Seine et la cérémonie.
00:54:06 A une centaine de mètres de là, un autre logement bénéficie des mêmes avantages.
00:54:10 Mais sa locataire est moins confiante. Elle doute de la solidité de certains balcons avoisinants.
00:54:16 C'est quand même un immeuble parisien, donc là c'est un balcon qui est quand même assez solide.
00:54:21 Mais c'est vrai que sur certains balcons, il y a seulement des petites... Enfin, il y a certains balcons, c'est vrai qu'ils sont plus fragiles.
00:54:29 Des balcons surchargés et qui pourraient céder ? C'est également la crainte de ce professionnel en immobilier.
00:54:34 Il a alerté la préfecture sur les risques d'effondrement.
00:54:37 Ce qui va poser problème, c'est l'utilisation excessive ou anormale, l'agglomération des personnes sur les balcons,
00:54:44 qui vont générer une surcharge de plancher et des appuis plus importants sur les gardes-corps.
00:54:49 Ça se met à plusieurs, ici, 3, 4, 5 personnes, d'avoir un risque de chute.
00:54:55 Olivier appelle les propriétaires d'immeubles à faire vérifier les façades et la bonne tenue des gardes-corps.
00:55:01 Ah oui, c'est sûr que ça... Mais c'est vrai qu'on n'y avait pas avancé.
00:55:05 Les gardes-corps, les balcons... Je pense que le plus dangereux, c'est le balcon des années 70,
00:55:11 là qu'il y a une vraie avancée, enfin 70 ou après, mais avec une vraie avancée, ça peut se déchausser.
00:55:17 Il faut vérifier avant. Les gardes-corps, surtout.
00:55:19 Pardon ? Il faut que les gardes-corps tiennent bien.
00:55:21 Il faut que les gardes-corps tiennent bien. Effectivement, il faut penser à plein de choses.
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00:55:38 Restez bien avec nous. Dans un instant, on sera avec Driss Ghali, en direct avec nous,
00:55:43 et on va parler du droit du sol, réforme du droit du sol à Mayotte et partout en France.
00:55:48 C'est en tout cas ce que certains réclament.
00:55:51 Et vous y êtes favorable, selon notre sondage CSA pour CNews Europe 1, le JDD.
00:55:54 A tout de suite. Bon réveil.
00:55:56 CNews, il est 7h11. Merci d'être avec nous.
00:56:03 Avant de retrouver Driss Ghali, essayiste, avec nous, tout d'abord le point info,
00:56:07 les toutes dernières informations. Chana Lusso.
00:56:11 73% des Français sont pour la suppression du droit du sol à Mayotte.
00:56:15 C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:56:19 Plus largement, 65% des sondés se disent favorables à cette mesure sur l'ensemble du territoire français.
00:56:26 Et puis le lycée musulman Aveyro-Est de Lille saisit le conseil d'État.
00:56:31 La préfecture du Nord avait mis fin aux subventions publiques accordées à l'établissement
00:56:35 pour enseignement contraire aux valeurs de la République.
00:56:38 Cette décision a été confirmée hier par le tribunal administratif de Lille.
00:56:42 Le lycée privé conteste ces accusations et espère recevoir une décision favorable du conseil d'État dans les meilleurs délais.
00:56:49 Driss Ghali est en direct avec nous, essayiste, auteur du livre français "Ouvrez les yeux".
00:56:56 Merci d'être avec nous Driss Ghali. Je voulais vous entendre sur la réforme du droit du sol.
00:57:01 On en parle beaucoup bien sûr. Réforme du droit du sol à Mayotte.
00:57:05 Déjà Mayotte pour vous, comment vous le voyez ?
00:57:09 Est-ce que c'est un condensé de ce qui va se passer en métropole ou de ce qui se passe déjà dans certains quartiers ?
00:57:16 Oui et non. Parce que Mayotte c'est quand même un territoire à 90% musulman,
00:57:24 un territoire issu de la colonisation et qui a voté à plusieurs reprises pour rester français,
00:57:29 demeurer dans la famille française, un territoire de couleur.
00:57:33 Donc Mayotte c'est quand même une très belle histoire. Malheureusement,
00:57:37 elle est en train d'être gâchée par tous les phénomènes que vous voyez.
00:57:40 Effectivement, elle concentre tout ce que plusieurs d'entre nous disent,
00:57:45 avertissent depuis 30 ans, c'est-à-dire qu'il existe une submersion migratoire
00:57:50 et qu'elle n'est pas une bonne nouvelle.
00:57:52 Et qu'il y a un lien, malheureusement, entre l'immigration de masse et la criminalité
00:57:58 et la dégradation des services publics.
00:58:00 Et un dernier point que je voudrais dire, c'est qu'à Mayotte les choses se voient plus facilement
00:58:06 parce que c'est une île, elle est isolée, confinée et les gens ne peuvent pas s'enfuir.
00:58:10 Ce qu'ont fait les Français en général, ils ont quitté les périphéries urbaines
00:58:14 pour aller dans le rural, et bien les pauvres maorais ne peuvent pas s'enfuir.
00:58:17 Il n'y a que la mer et la montagne.
00:58:19 Pour vous, la réforme du droit du sol, pour être très clair, il faut la cantonner à Mayotte
00:58:26 ou l'élargir à toute la France ?
00:58:30 Je vais être sincère avec vous, à mon humble avis, ça ne passera pas.
00:58:36 Ni à Mayotte, ni pour le reste de la France, ni pour tout le territoire.
00:58:40 On a vu l'épisode récent du Conseil constitutionnel avec la loi sur l'immigration.
00:58:45 Il se trouvera bien des gens à Paris, au Conseil constitutionnel,
00:58:49 pour dire que ce n'est pas bien, que ce n'est pas les droits de l'homme, ainsi de suite.
00:58:53 Bien sûr, si on enlève le droit du sol, il faut le faire partout,
00:58:56 puisque le problème est un problème national.
00:58:58 Malheureusement, c'est un problème avec le gouvernement Macron,
00:59:02 au-delà du « en même temps » et des « aller-retour », c'est qu'ils ont des bonnes idées, mais trop tard.
00:59:07 Il fallait enlever nos droits du sol il y a 30 ans.
00:59:10 Maintenant, les gens viennent en France, ils viennent dans leur famille.
00:59:14 Vous savez, Mayotte et la France sont attractives, au-delà du droit du sol.
00:59:20 Il y a les hôpitaux, il y a les familles, les gens rejoignent des diasporas.
00:59:24 Vous voyez ce que je veux dire ? On a 20 ans trop tard.
00:59:27 Vous dites qu'avec le regroupement familial, en réalité, on peut abolir le droit du sol.
00:59:33 L'immigration continuera à être importante.
00:59:37 Oui, elle est importante, et puis il y a quelque chose d'irrationnel.
00:59:41 L'être humain est irrationnel.
00:59:43 Malheureusement, nos gouvernants ne veulent pas le savoir.
00:59:46 La preuve, c'est que personne, à mon connaissance, ne parle « ocomorre »
00:59:52 – qui sont les principaux « exportateurs », émetteurs de migrants – dans leur langue.
00:59:58 À ma connaissance, je ne sais pas si France 24, RFI ou la France Télévision disent « ocomorria »,
01:00:04 ne venez pas à Mayotte.
01:00:05 Parce que les gens croient toujours que l'herbe est plus verte ailleurs,
01:00:08 même s'ils savent qu'ils vont « galérer ».
01:00:11 C'est ça le problème, c'est qu'on peut enlever le droit du sol, compliquer l'asile,
01:00:17 le regroupement familial, les empêcher d'aller aux urgences,
01:00:20 ce qui est très difficile d'un point de vue humanitaire.
01:00:22 Mais même si on fait ça, les gens sont pris par la bouge.
01:00:25 C'est un phénomène mondial.
01:00:27 C'est ça le défi que doit aujourd'hui relever la France,
01:00:30 avec le doigté d'un grand pays des droits de l'homme, mais aussi avec le réalisme.
01:00:35 C'est-à-dire que Mayotte est en train d'être colonisée.
01:00:38 C'est une colonisation de peuplement.
01:00:40 Vous dites que ça ne pourrait pas passer,
01:00:44 parce que ça serait bloqué par le Conseil constitutionnel.
01:00:47 Je voulais revenir sur le sondage que nous rappelait à l'instant Chana Lusso,
01:00:51 Chana pendant le rappel des titres.
01:00:53 65% des Français sont favorables à cette réforme du droit du sol au niveau national.
01:00:58 73% pour Mayotte et 65%, donc 2 Français sur 3, favorables à la suppression du droit du sol,
01:01:05 en clair, pour revenir au droit du sang, au niveau national.
01:01:08 Ça laisse entendre que si le projet est soumis à référendum,
01:01:11 si on donne la parole aux Français sur ce thème, ça passe.
01:01:15 Bien sûr, bien sûr.
01:01:18 Malheureusement, l'opinion publique ne compte pas, seule compte l'opinion des juges.
01:01:24 Malheureusement, malheureusement.
01:01:26 Alors si M. Macron et M. Darmanin, que je critique souvent sous votre antenne,
01:01:30 veulent vraiment me dédier et nous montrer qu'ils sont vraiment au service du…
01:01:36 qu'ils sont des démocrates, tout simplement, qu'ils osent le référendum.
01:01:40 Oui. Il serait peut-être temps que sur cette question qu'est l'immigration,
01:01:44 les Français la parolent sur une question massive pour définir un cap pour le pays.
01:01:52 C'est important, ce n'est pas rien l'immigration.
01:01:54 Il y a de nombreuses familles en France qui ont bénéficié, voilà, mais ça s'organise.
01:02:00 Et demander l'avis des Français ne serait pas complètement fou.
01:02:04 Ça aurait peut-être dû être fait il y a plusieurs années.
01:02:07 Bien sûr, mais de toute façon, c'est nous les fous.
01:02:10 Dès que nous proposons ces choses-là, qui sont tout simplement dans la droite ligne de la France française,
01:02:16 qui a donné l'assaut au peuple, nous sommes traités de fous.
01:02:18 Et d'ailleurs, le problème, l'enjeu maintenant,
01:02:21 maintenant nous avons une nouvelle victime de l'immigration, c'est l'immigration elle-même.
01:02:25 À Mayotte, vous le voyez bien, ce sont tous, vous me corrigez parce que j'ai jamais mis les pieds à Mayotte,
01:02:29 ce sont tous des gens ethniquement issus des Comores, musulmans, et vous avez des problèmes.
01:02:35 Essentiellement en provenance des Comores, et puis maintenant de plus en plus en provenance de certains pays d'Afrique
01:02:40 qui arrivent aux Comores et qui descendent à Mayotte.
01:02:43 Vous avez raison, vous avez raison.
01:02:45 Et ça se passe mal même à Mayotte, c'est-à-dire que c'est presque de la mécanique des fluides.
01:02:52 Il y a une saturation, on a appris ça au collège, au lycée, je ne sais pas s'ils le rappellent maintenant,
01:02:56 je pense qu'ils le rappellent encore ça.
01:02:58 À un moment, la solution elle sature, et ce n'est pas une question de race, de couleur, de religion, de xénophobie.
01:03:04 Pour intégrer les gens, c'est là où je voudrais en venir, pour intégrer les gens, il faut un peu de lenteur,
01:03:09 il faut que la société intègre.
01:03:11 Et à Mayotte, ça ne marche pas, je vous rappelle qu'on est dans un petit bout de l'océan Indien,
01:03:16 on n'est pas chez le portrait robot du fascisme selon la gauche française, et en France, ça ne marche pas.
01:03:22 Donc même l'immigration en tant que phénomène, je veux dire, le succès des immigrés dans leur immigration devient impossible.
01:03:30 À un moment donné, les flux sont trop forts.
01:03:32 Merci beaucoup Dries Gally, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:03:37 Je rappelle le titre de votre livre français, "Ouvrez les yeux, une radiographie de la France par un immigré".
01:03:43 Dries Gally, merci à vous, à bientôt, 7h19 dans un instant, l'économie avec Eric Derritte-Mathen,
01:03:50 la bourse en folie, mais que se passe-t-il ? Pourquoi la bourse atteint-elle des records ?
01:03:55 On en parle avec vous Eric, vous allez tout nous expliquer, à tout de suite.
01:03:58 CNews, 7h23, l'économie avec vous, Eric, la bourse en folie, que se passent-il ?
01:04:08 Les réponses d'Eric Derritte-Mathen, tout de suite.
01:04:10 Votre programme avec DomExpo.
01:04:11 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:04:15 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:04:18 Retrouvez votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
01:04:24 Eric Derritte-Mathen, on va se pencher sur les marchés boursiers avec vous ce matin.
01:04:29 Ce qui intéresse tous ceux qui ont des actions ou une épargne salariale, on bat tous les records aux Etats-Unis comme en Europe ?
01:04:35 Oui, on est au sommet, que ce soit Paris, les autres bourses européennes, New York, on n'a jamais été aussi haut.
01:04:40 On va vraiment de record en record si vous voulez.
01:04:43 D'abord, les résultats des entreprises sont excellents aux Etats-Unis, comme en France aussi.
01:04:47 Les raisons, c'est aussi l'intelligence artificielle.
01:04:50 C'est un peu un nouvel outil qui va permettre d'améliorer la productivité, de réduire les coûts.
01:04:55 Donc ça plaît énormément.
01:04:56 Les taux aussi vont continuer de baisser, ils vont baisser, c'est sûr.
01:05:00 Donc ça encourage les entreprises à investir.
01:05:02 Et donc, ça dynamise bien sûr la vie de l'entreprise.
01:05:05 Ça veut dire qu'il y aura de la croissance à terme.
01:05:07 Et puis si on regarde Paris en particulier, l'an dernier, vous le savez bien,
01:05:11 on avait gagné 16,5%, ce qui est vraiment très important.
01:05:15 Et là, déjà depuis le début de l'année, on est à plus de 2%.
01:05:17 Voilà, 7689 points.
01:05:21 Et pour les salariés, qu'est-ce qu'ils y gagnent ?
01:05:24 Alors c'est une bonne question, parce que pas grand-chose pourrait-on dire.
01:05:27 Parce que les entreprises n'ont pas l'intention de trop lâcher sur les salaires.
01:05:30 Je regardais à peu près les prévisions sur les accords salariaux.
01:05:32 La hausse moyenne sera de 3,5% en 2024.
01:05:36 L'an dernier, on était à +4,6%.
01:05:38 On ne va pas voir non plus les prix baisser.
01:05:40 Je vous le rassure tout de suite.
01:05:41 Le point positif, c'est que peut-être pour les employés qui ont de l'épargne salariale,
01:05:45 ce sera profitable en 2024.
01:05:47 Parce que l'employeur, vous le savez, abonde en général à chaque versement.
01:05:50 Il y a aussi ceux qui ont une assurance vie.
01:05:52 On le voit bien, quand vous avez une unité de compte basée sur des actions boursières,
01:05:56 eh bien, ça booste le résultat.
01:05:58 Si j'en regarde Total, vous savez que Total a annoncé 20 milliards de résultats nets,
01:06:03 il n'y a pas longtemps.
01:06:04 On commence à râler, parce qu'on dit "ah bah tiens, c'est mal distribué".
01:06:07 Alors, on a appris hier que les particuliers, chaque personne aurait 9000 euros d'intéressement chez Total
01:06:13 et que la prime supplémentaire sera de 2 à 4000 euros.
01:06:16 Alors, certains disent que ce n'est pas suffisant.
01:06:18 La redistribution des bénéfices, c'est vrai que c'est encore un point qui est loin de satisfaire tout le monde.
01:06:22 Et les PME, elles, ne sont pas concernées, puisqu'il faudra qu'elles attendent janvier 2025
01:06:27 pour avoir cette redistribution et cette participation.
01:06:29 Alors, le paradoxe que vous notez ce matin, Eric, c'est que l'économie, vous nous dites, tourne au ralenti.
01:06:34 Et certaines entreprises, les grosses entreprises, les champions du CAC 40 cartonnes, comment ça s'explique ?
01:06:41 Alors, c'est le paradoxe français.
01:06:42 C'est vrai que l'économie, quand même, n'est pas terrible, terrible.
01:06:45 Il y a la dette considérable, on va de déficit en déficit.
01:06:48 Mais des entreprises en bourse à Paris, elles sont surtout sur le luxe.
01:06:53 Il ne faut pas oublier que le luxe pèse 25% de la valeur de la Bourse de Paris.
01:06:58 Vous avez Hermès, par exemple, qui a vu son bénéfice grimper de 28% en un an.
01:07:02 Votre industrie aussi se porte pas mal, il y a une partie quand même d'Airbus qui est très forte.
01:07:05 Donc, voilà, on peut vraiment dire que la bourse ne reflète plus l'état de santé d'un pays,
01:07:10 mais qu'elle, quand même, pourrait inspirer l'État en termes de gestion.
01:07:13 Car finalement, si la bourse monte, pourquoi elle monte, à votre avis ?
01:07:16 C'est parce que la confiance est là, alors que la gestion de la France, elle, n'inspire peut-être pas vraiment confiance.
01:07:22 C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du Brossage entre les dents.
01:07:31 C'était votre programme avec DOME EXPO.
01:07:33 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:07:37 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:07:39 La météo des neiges, tout de suite.
01:07:43 Retrouvez la météo des neiges avec les trains à grande vitesse Frecciaros.
01:07:46 Paris, Lyon, Chambéry. Frecciaros, la Dolce Vita à grande vitesse.
01:07:51 Place à présent à votre météo des neiges, où les conditions météo s'améliorent en cette journée de mardi.
01:07:56 Au programme, le retour du soleil avec en prime des températures qui seront un petit peu en baisse.
01:08:01 Avec en moyenne -12°C, relevé en haut de la station à Tignes.
01:08:05 Attention également au risque d'avalanche du côté de la Plagne.
01:08:08 On a eu de la neige ces derniers jours et avec la douceur, le manteau neigeux.
01:08:11 Et il restera particulièrement instable tout au long de la semaine.
01:08:15 Soyez donc bien prudents.
01:08:17 Du côté d'Arrèche-Beaufort, les conditions météo resteront agréables.
01:08:20 Au programme aujourd'hui, un temps sec et ensoleillé.
01:08:23 Avec un risque d'avalanche qui restera particulièrement faible pour la saison.
01:08:27 C'était la météo des neiges avec les trains à grande vitesse.
01:08:31 Frecciaros, Paris, Lyon, Chambéry. Frecciaros, la Dolce Vita à grande vitesse.
01:08:36 Le temps, Alexandra Blanc.
01:08:39 La météo avec...
01:08:41 Plombier.com, Plombier.com
01:08:43 Un problème de chauffage, Plombier.com
01:08:46 Une marque de groupe Verlaine.
01:08:48 Alexandra, une douceur exceptionnelle cette semaine.
01:08:51 Oui, en effet, les températures vont s'envoler entre mercredi et jeudi.
01:08:54 Températures qui seront en moyenne 6 à 8 degrés au-dessus des normales de saison.
01:08:58 Avec 15 degrés attendus à Lille.
01:09:00 Vous aurez 16 degrés à Strasbourg ou encore 17 degrés à Paris.
01:09:03 Ce sont des températures dignes d'un mois d'avril.
01:09:06 On attend également localement jusqu'à 26, 27 degrés au pied des Pyrénées.
01:09:11 Température là, plus ou moins estivale.
01:09:13 Donc, pic de douceur attendu entre mercredi et jeudi.
01:09:16 Alors, ce matin, un temps très nuageux.
01:09:18 Beaucoup d'humidité dans les basses couches.
01:09:20 Visibilité réduite notamment sur le bord de l'Est, le long de la Garonne.
01:09:24 Ou encore en allant vers Cognac et Poitiers.
01:09:26 On retrouve en revanche un temps beaucoup plus lumineux autour du golfe du Lyon ou encore au pied des Pyrénées.
01:09:30 Puis à noter également l'arrivée d'une nouvelle perturbation qui arrive par la Bretagne.
01:09:34 Et qui dans l'après-midi va se décaler en direction du Nord-Est.
01:09:38 On retrouvera également un temps variable sur les pays de la Loire.
01:09:41 Et puis, un temps beaucoup plus lumineux dans le Sud ou encore en allant vers le Pays Basque.
01:09:45 Plein soleil à la montagne aujourd'hui.
01:09:47 Notamment sur les Alpes. Les températures un peu plus froides ce matin.
01:09:50 -1, -2 degrés sur le centre.
01:09:52 Localement 3 à Paris ou encore 3 degrés pour Bordeaux.
01:09:55 Et dans l'après-midi, les températures remontent.
01:09:57 15 degrés le long de la Garonne. 15 à 16 degrés également pour les Bouches-du-Rhône.
01:10:01 Vous aurez localement 20 degrés pour le Pays Basque.
01:10:03 Et 12 degrés entre Orléans et Paris.
01:10:06 Températures qui vont s'envoler à partir de demain.
01:10:10 -C'était La Météo avec...
01:10:12 -Plombier.com, Plombier.com.
01:10:14 -Une fuite d'eau, Plombier.com.
01:10:16 -Plombier.com, une marque de Groupe Verlaine.
01:10:18 -7h30, vous regardez la matinale de CNews.
01:10:23 Vous vous souvenez certainement de ce médecin de 80 ans
01:10:27 agressé lors d'une consultation à domicile à Nice.
01:10:31 Agressé par le patient. L'agresseur vient d'être condamné.
01:10:34 Il n'écope que d'une peine avec sursis.
01:10:37 On en parle dans un instant.
01:10:39 Les vols de voitures sont en hausse en France.
01:10:41 Quels sont les modèles les plus volés ?
01:10:43 Ce sont des petits modèles français comme la Renault Clio.
01:10:46 Petit ou moyen d'ailleurs, comme la Renault Clio ou la Peugeot 3008.
01:10:50 Plusieurs syndicats agricoles vont être reçus aujourd'hui par Gabriel Attal.
01:10:53 Et dans les prochains jours par Emmanuel Macron.
01:10:55 Est-ce que ces rencontres suffiront à apaiser la colère des agriculteurs ?
01:10:58 Je pose la question à Véronique Lefloque, présidente nationale de la coordination rurale.
01:11:02 Avec nous en plateau, bonjour Véronique Lefloque.
01:11:04 -Bonjour.
01:11:05 -Et merci d'être là.
01:11:07 Six mois de trêve, six semaines de trêve entre Israël et le Hamas
01:11:11 avec libération d'otages israéliens à la clé.
01:11:15 Six semaines de trêve, c'est ce que Joe Biden espère obtenir
01:11:18 en lien avec la Jordanie, avec le Qatar ou encore l'Égypte.
01:11:22 Un médecin de 80 ans, violemment agressé à Nice.
01:11:28 Son agresseur a été jugé lundi, donc hier.
01:11:31 Il a écopé de six mois de prison avec sursis probatoires
01:11:34 pour une durée de trois ans.
01:11:36 Ce qui veut dire, très concrètement, en clair,
01:11:39 que pour éviter la détention, il va devoir remplir certaines conditions.
01:11:43 Mais il est libre, il n'est pas emprisonné.
01:11:46 -Pendant trois ans, il n'a pas le droit d'entrer en contact avec la victime
01:11:49 et il doit suivre des soins psychiatriques.
01:11:52 Je rappelle les faits.
01:11:53 En août dernier, ce père de famille de 45 ans s'en était sauvagement pris à l'octogénaire.
01:11:58 Voilà dans quel état la victime a terminé.
01:12:00 Pourquoi ?
01:12:01 Parce qu'il avait déclaré son arrêt maladie comme injustifié.
01:12:04 Le récit est signé Augustin Donadieu.
01:12:06 -Son visage, tuméfié par la violence des coups,
01:12:09 avait marqué au-delà même de la côte d'Azur.
01:12:12 En août dernier, le docteur Jean-Yves Olivier, 80 ans,
01:12:15 est roué de coups par un patient dont il estime que l'arrêt maladie est injustifié.
01:12:20 Six mois plus tard, la justice s'est prononcée.
01:12:23 Le prévenu ne mettra pas les pieds en prison.
01:12:26 Il a été condamné pour violence aggravée à six mois d'emprisonnement avec sursis
01:12:30 et 4 500 euros d'amende de préjudice.
01:12:33 Une décision qui n'est pas à la hauteur pour le médecin.
01:12:36 -Six mois, je trouve que c'est un petit peu léger
01:12:38 parce que je pense que l'effet était quand même assez grave.
01:12:41 J'ai quand même risqué ma vie.
01:12:43 L'acharnement de l'individu était tel que je croyais qu'il voulait me tuer, carrément.
01:12:47 Et si j'étais tombé par exemple dans l'escalier,
01:12:49 compte tenu de mon état physique, je pouvais rester sur le carreau, c'est évident.
01:12:55 -Jean-Yves Olivier aura dû attendre six mois pour connaître la décision du tribunal de Nice.
01:13:00 Un délai bien trop long pour ce médecin rescapé.
01:13:03 -Je trouve qu'avoir attendu six mois pour ce jugement,
01:13:06 je ne vois pas pourquoi il fallait attendre six mois.
01:13:09 Vu que c'était une affaire très simple avec témoin,
01:13:11 la justice est assez lente, nous le voyons.
01:13:15 -Une expertise psychologique de l'agresseur a conclu
01:13:18 à une altération du discernement et des troubles dépressifs.
01:13:21 Il a l'obligation de poursuivre des soins psychiatriques.
01:13:24 Le médecin octogénaire, lui, a repris le travail dans son cabinet,
01:13:28 dorénavant équipé d'une caméra de surveillance.
01:13:32 -C'est scandaleux ce qui est arrivé à ce médecin.
01:13:37 Et franchement, qu'est-ce que vous pensez de la peine ?
01:13:39 Une peine avec sursis pour avoir tabassé, il n'y a pas d'autre mot,
01:13:42 un médecin de 80 ans qui vient pour faire un arrêt maladie,
01:13:46 qui lui dit "vous ne méritez pas cet arrêt maladie",
01:13:48 qui l'agresse, vous avez vu les photos, du sursis, c'est inadmissible.
01:13:53 Je pense que vous pensez comme moi.
01:13:55 Jérôme Béglé.
01:13:56 -Je ne trouve pas d'excuses.
01:13:59 -Bonjour Jérôme.
01:14:01 -Vous me prenez au zodiaque.
01:14:04 -Ce n'est pas que ces violences de la vie quotidienne
01:14:08 qui ne sont pas suffisamment réprimées,
01:14:11 et qui prolifèrent et se multiplient partout sur le territoire,
01:14:15 en toutes circonstances et sans limite.
01:14:17 -Les vols de voitures explosent.
01:14:19 Plus de 70 000 véhicules ont été déclarés volés l'année dernière.
01:14:22 C'est ce que révèle le dernier bilan des assureurs dévoilés par Le Parisien ce matin.
01:14:26 -C'est 11 % de plus en un an.
01:14:29 Ces vols seraient l'oeuvre de réseaux criminels internationaux
01:14:32 qui opèrent la plupart du temps sans effraction.
01:14:35 On va regarder le classement des véhicules les plus volés l'année dernière.
01:14:39 Il y a, je crois, en numéro 1, la Renault Clio 4.
01:14:42 -La Renault Clio 4, Renault Mégane 4, Peugeot 3008,
01:14:47 beaucoup de voitures françaises.
01:14:49 Et les RAV4.
01:14:52 Nos confrères du Parisien précisent que la Toyota RAV4 est star en Afrique
01:14:56 parce qu'il y a plusieurs centaines et milliers de voitures volées
01:15:00 qui sont volées en France et qui ensuite partent en Afrique.
01:15:03 On vous donne les tout derniers chiffres des assureurs.
01:15:06 La lutte contre le krach à Paris est encore du travail,
01:15:09 mais le nombre d'interpellations de trafiquants a doublé entre 2022 et l'année dernière,
01:15:15 nous dit la préfecture de police, passant de 285 interpellations à 491.
01:15:19 Il y a du mieux.
01:15:21 -La préfecture de police précise qu'il reste entre 100 et 150 consommateurs
01:15:25 dans le nord-est parisien.
01:15:27 A la Porte de la Chapelle à Paris, des policiers ont été déployés
01:15:30 pour sécuriser les habitants.
01:15:32 Reportage de Fabrice Elsner, Chloé Tarka et Maxime Legay.
01:15:36 -A la sortie de la bouche de métro, Porte de la Chapelle,
01:15:39 les forces de l'ordre multiplient les rondes et les patrouillent.
01:15:42 Avec l'inauguration à quelques mètres d'ici de la nouvelle salle de sport
01:15:46 construite pour les Jeux olympiques, l'insécurité ambiante du quartier
01:15:50 suscite l'inquiétude des autorités.
01:15:52 Un climat particulièrement délétère pour les femmes.
01:15:55 -C'est un peu compliqué, surtout quand on est une femme, malheureusement.
01:15:59 Le soir, c'est pas très sécurisé, on doit tout le temps surveiller un peu partout.
01:16:09 -Ici, la consommation et la vente de substances illicites en tout genre
01:16:13 gangrènent le quartier.
01:16:15 Arrivée il y a une semaine, cette femme a déjà décidé de quitter les lieux.
01:16:19 En attendant la fin de son préavis, elle improvise pour rester en sécurité.
01:16:23 -Je suis passée sous un pont qui n'est pas éclairé,
01:16:26 on se demande ce qui peut se passer, parce qu'il n'y a pas de caméra.
01:16:29 On sait que les voitures, si elles voient quelque chose qui se passe,
01:16:32 au final, elles ne feront rien.
01:16:34 Donc à chaque fois, on court un petit sprint sur ces passages
01:16:37 en espérant que tout ira bien, en serrant les clés entre les doigts
01:16:40 et en ayant le taser et la bombe au poivre également.
01:16:43 -A quelques mois des Jeux olympiques, les habitants interpellent
01:16:46 la mairie de Paris afin de trouver des solutions pérennes pour le quartier.
01:16:50 -Le krach toujours présent à Paris, même s'il y a du mieux,
01:16:54 nous dit la préfecture.
01:16:56 285 interpellations en 2022, 491, c'est un peu moins du double,
01:17:02 mais il y a du mieux, il faut le dire comme ça va dans le bon sens.
01:17:06 -Question du jour. Les Républicains reviennent à la charge sur l'immigration
01:17:09 et proposent un référendum d'initiative partagée.
01:17:13 La procédure est complexe, mais ce n'est pas impossible que ça aboutisse, Chana.
01:17:16 -Oui, les Républicains proposent notamment de créer des conditions
01:17:19 plus restrictives pour l'éversement des aides sociales
01:17:21 ou encore la fin de l'hébergement que la France offre aux déboutés du droit d'asile.
01:17:26 Alors la question du jour est celle-ci. Faut-il revenir sur la loi immigration
01:17:29 et serrer la vis, remettre en avant des mesures qui ont été censurées
01:17:33 par le Conseil constitutionnel en janvier dernier ?
01:17:35 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre réponse qu'on diffusera tout à l'heure.
01:17:40 -Voilà, dans quelques minutes.
01:17:42 Des personnes de confession juive chassées d'un théâtre à Londres.
01:17:46 Pendant une représentation samedi dernier, un comédien a encouragé la salle
01:17:50 à se lever pour soutenir les Palestiniens.
01:17:53 Un spectateur israélien a refusé de se lever.
01:17:55 C'est là que la situation a dégénéré.
01:17:56 -Oui, le comédien et d'autres personnes présentes dans la salle
01:17:59 se sont mises à lui crier dessus.
01:18:01 Il a quitté la salle avec sa compagne et quatre autres spectateurs de confession juive.
01:18:05 Alors dans un communiqué, le théâtre s'est dit, je cite, "désolé et attristé par cet incident".
01:18:11 Et puis il a également écrit "le Sceau Théâtre est un endroit accueillant et inclusif pour tous".
01:18:16 -Oui, il faudrait qu'ils revoient leur... C'est pas vrai.
01:18:20 Désolé et attristé, oui, désolé, effectivement, c'est la moindre des choses.
01:18:24 Une trêve d'au moins six semaines à Gaza est actuellement en discussion.
01:18:28 C'est ce qu'a annoncé Joe Biden hier soir pendant une allocution en présence du roi de Jordanie.
01:18:33 -Et cet accord devrait s'accompagner d'une libération d'otages israéliens.
01:18:37 Le président des Etats-Unis qui a rappelé l'importance de protéger les civils palestiniens à Rafah
01:18:42 dans le cadre d'une nouvelle offensive de Tsaïl. Écoutez.
01:18:45 -Comme le roi et moi-même en avons discuté aujourd'hui,
01:18:49 les Etats-Unis travaillent à un accord sur les otages entre Israël et le Hamas
01:18:54 qui apporterait une période immédiate et durable de calme et de bien à Gaza pendant au moins six semaines,
01:19:00 ce qui nous permettrait ensuite de prendre le temps de construire quelque chose de plus durable.
01:19:04 Au cours du mois dernier, j'ai eu des entretiens avec le Premier ministre Netanyahou
01:19:08 ainsi qu'avec les dirigeants de l'Egypte et du Qatar afin de poursuivre ces efforts.
01:19:13 -Voilà, Joe Biden en campagne pour sa réélection.
01:19:18 Joe Biden qui débarque sur TikTok, le président américain de 81 ans
01:19:22 qui compte bien s'adresser aux jeunes électeurs, chanar.
01:19:25 -Et dans une vidéo, il s'est prêté au jeu des choix.
01:19:27 Vous savez, on lui fait deux propositions et il doit choisir celle qu'il préfère.
01:19:31 Alors hier, il était évidemment question du Super Bowl.
01:19:34 Deux équipes s'affrontaient, mais pour qui était Joe Biden ?
01:19:37 C'était la première question. Regardez la réponse.
01:19:39 -Les Chiefs ou les Niners ?
01:19:41 -Deux très bons quaterbacks. Difficile de décider.
01:19:43 Mais si je ne choisis pas les Eagles, je dormirais seul à la maison.
01:19:46 Ma femme vient de Philadelphie.
01:19:48 -Le jeu ou les pubs ? -Le jeu.
01:19:49 -Le jeu ou le show de la mi-temps ? -Le jeu.
01:19:51 -Jason Kelsey ou Travis Kelsey ? -Mama Kelsey.
01:19:53 J'ai cru comprendre qu'elle faisait de très bons cookies au chocolat.
01:19:56 -Trump ou Biden ? -Vous rigolez ?
01:19:58 Biden.
01:19:59 -Je pense qu'il ne faut pas chercher à être ce qu'on n'est pas.
01:20:06 Ce n'est pas un gamin, Joe Biden. Il a 81 ans.
01:20:09 -Si vous voulez faire vieux machin, je dirais que si c'est ça le débat politique aux Etats-Unis...
01:20:15 -Véronique Leflamme, ça vous faisait rire de voir Joe Biden sur TikTok ?
01:20:20 Vous êtes sur TikTok ?
01:20:22 -Non, je n'y suis pas moi, personnellement, même si mes enfants me relèvent.
01:20:27 C'est vrai que c'est un peu contourner les problèmes qui concernent, on va dire,
01:20:33 nous autres adultes et nous autres dans notre profession agricole.
01:20:38 Je pense que c'est bien pour nos jeunes, mais restons sérieux.
01:20:42 -Bon, restons sérieux.
01:20:43 Joe Biden, je ne sais pas si on trompe grand monde en faisant ce genre de petites vidéos.
01:20:49 Allez, il est 7h40, restez bien avec nous.
01:20:52 Dans un instant, agriculteurs, des difficultés encore malgré les annonces.
01:20:57 On va en parler avec vous.
01:20:58 Véronique Leflamme, présidente de la coordination, on verra là tout de suite.
01:21:00 7h43, tout d'abord le point info, les dernières informations.
01:21:07 Chana Lusto.
01:21:08 -Les Républicains contre-attaquent.
01:21:13 Ils lancent une procédure de référendum d'initiative partagée pour revenir sur la loi immigration.
01:21:18 Ils veulent rendre la parole aux Français,
01:21:20 notamment à propos des mesures censurées par le Conseil constitutionnel le mois dernier.
01:21:24 Une telle procédure n'a jamais abouti pour l'instant.
01:21:27 Une trêve d'au moins six semaines à Gaza est actuellement en discussion.
01:21:31 C'est ce qu'a annoncé Joe Biden hier soir pendant une allocution en présence du roi de Jordanie.
01:21:35 Cet accord devrait s'accompagner d'une libération d'otages israéliens.
01:21:39 Le président des Etats-Unis qui a rappelé l'importance de protéger les civils palestiniens à Rafah
01:21:44 dans le cadre d'une nouvelle offensive de Tsaïl.
01:21:47 -Merci Chana.
01:21:48 Véronique Lefloch avec nous.
01:21:50 Bonjour.
01:21:51 -Bonjour.
01:21:52 -Présidente nationale de la coordination rurale.
01:21:54 Vous allez être reçue par Emmanuel Macron demain dans le cadre de la préparation du Salon de l'agriculture
01:21:59 qui va démarrer à la fin du mois.
01:22:01 Qu'est-ce que vous allez lui dire au président de la République ?
01:22:03 C'est demain à 16h je crois.
01:22:04 -Alors tout à fait.
01:22:05 Demain le président Emmanuel Macron reçoit les différents syndicats si j'ai bien compris.
01:22:10 Nous sommes reçus à 16h.
01:22:12 Nous allons refaire avec lui un état des lieux, poser sur la table les annonces faites par Gabriel Attal
01:22:22 et justement faire remonter déjà les points qui ne semblent pas satisfaits
01:22:28 ou qui n'ont pas été annoncés comme tels et qui nous semblent plutôt de l'enfumage
01:22:33 si les annonces ne sont pas concrétisées.
01:22:37 Je pense par exemple à tout ce qui est mesure de trésorerie avec des fonds pour les éleveurs, pour les viticulteurs.
01:22:45 -Les 150 millions d'euros plus les 80 pour les viticulteurs.
01:22:49 -Les 80 et les 150 millions ?
01:22:51 -Ce n'est pas arrivé dans les caisses.
01:22:53 Mais en plus on a aujourd'hui les critères d'éligibilité qui nous sont présentés
01:22:59 avec notamment des plafonds pour certaines aides qui doivent être remontées à l'Europe
01:23:05 et pour lesquels les plafonds sont de 20 000 euros pour 3 ans.
01:23:09 Donc si vous prenez un agriculteur touché par un des phénomènes,
01:23:12 voire un agriculteur qui cumulerait un aléa climatique avec la MHE,
01:23:18 cette agriculteur, la maladie hémorragique qui touche nos bovins et aussi les ovins.
01:23:24 Donc on sait très bien qu'on exclut déjà d'office un certain nombre d'agriculteurs.
01:23:30 On exclut aussi tous les agriculteurs qui sont en procédure collective.
01:23:34 Donc ceux qui ont un redressement amiable et pour lesquels la situation n'était pas pour autant perdue.
01:23:40 Mais ces phénomènes viennent perturber l'exploitation.
01:23:43 Or nous, à la coordination rurale, nous souhaitons sauver le maximum d'exploitation.
01:23:49 Et ça c'est important.
01:23:50 -Vous allez vous plaindre auprès du président de la République, de son Premier ministre ?
01:23:54 -Alors nous on n'est pas...
01:23:55 -Vous vous plaindre de Gabriel Attal et de Marc Rénault ?
01:23:58 -Alors on n'est pas là pour ça.
01:23:59 -Parce que vous n'êtes pas reçu cet après-midi.
01:24:00 Pourquoi vous n'êtes pas reçu par Gabriel Attal ?
01:24:01 Il y a la FNSEA et les GI, pourquoi ils vous mettent de côté ?
01:24:04 Pourquoi ils ne vous parlent pas avec vous ?
01:24:05 -Il y a différentes raisons.
01:24:07 Mais ça la question c'est à lui qu'il faut la poser.
01:24:09 -Vous avez raison.
01:24:10 -Soit en fait...
01:24:11 -Vous avez peut-être une petite idée.
01:24:12 -Mais en fait j'ai du mal à trouver la bonne réponse.
01:24:16 Soit il ne nous aime pas, soit il veut vraiment...
01:24:19 -Vous ne l'excluez pas totalement ?
01:24:20 -Je ne l'exclue pas non plus.
01:24:21 -Pour quelles raisons ?
01:24:22 -Bah écoutez, quand on a un fonctionnement qui était imposé par les us et coutumes,
01:24:29 avec un fonctionnement de co-gestion entre la FNSEA et le gouvernement,
01:24:33 c'est vrai que c'est de la simplicité.
01:24:36 Et donc aujourd'hui c'est continuer dans ce schéma,
01:24:42 ou alors c'est parce que nous avons les bonnes solutions
01:24:45 et qu'il faut tarder à les mettre en place.
01:24:47 Je rappelle quand même que les solutions de la coordination rurale
01:24:50 ne sont que des solutions de bon sens.
01:24:52 Des prix, pas des primes.
01:24:53 Ça veut dire se retourner vers les industriels
01:24:55 à qui on laisse la capacité de se développer à l'international,
01:24:59 d'acheter toujours plus et plus,
01:25:01 et pas forcément de faire du développement sur le territoire.
01:25:06 Vous lirez des livres comme François Langlais,
01:25:09 alors on apprécie, on n'apprécie pas,
01:25:11 mais il montre bien que pour un euro investi en France...
01:25:14 -Le journaliste économique François Langlais, oui.
01:25:16 -Voilà, tout à fait.
01:25:17 Un euro investi en France,
01:25:18 ces industriels, ces multinationales françaises
01:25:21 font 2,6 euros de chiffre d'affaires à l'étranger.
01:25:23 En Allemagne, c'est un euro en Allemagne, 1,6 ailleurs.
01:25:27 Donc nous, on a cette logique de délocalisation du résultat.
01:25:32 Et nous, agriculteurs, on l'a bien compris.
01:25:34 Et c'est ce résultat-là qu'il faut ramener chez nous
01:25:37 plutôt que de les laisser se développer.
01:25:40 Donc des solutions de bon sens,
01:25:43 en plus des prix, en plus de l'exception agriculturelle
01:25:46 pour protéger l'agriculture,
01:25:48 la sortir des accords de l'OMC,
01:25:49 ça, on va le porter aussi à Emmanuel Macron
01:25:51 parce qu'il est en ministériel OMC,
01:25:53 fin du mois à Abu Dhabi.
01:25:55 Donc on espère rassembler le maximum
01:25:57 d'organisations syndicales,
01:26:00 pas que françaises, pour aller dans ce sens.
01:26:03 -Véronique Lefloque, est-ce que vous allez reprendre le mouvement,
01:26:05 le mouvement de blocage, le mouvement dur ?
01:26:08 -Alors, sur le territoire, ici et là,
01:26:11 nous avons toujours des agriculteurs qui sont engagés,
01:26:14 qui sont sur des blocages,
01:26:16 en train de réaliser des opérations, des actions.
01:26:20 Et nous avons en tête la suite du mouvement.
01:26:24 Nous attendons mercredi pour connaître son ampleur,
01:26:28 puisque ces actions seront proportionnelles à l'insatisfaction.
01:26:33 -Un grand merci.
01:26:34 Merci d'être venue ce matin sur le plateau
01:26:36 de la matinale de CNews, Véronique Lefloque,
01:26:38 présidente de la Coordination rurale.
01:26:40 Et on va suivre évidemment toutes ces étapes
01:26:44 qui vont nous mener jusqu'au Salon de l'Agriculture.
01:26:48 C'est le 26... 24.
01:26:52 Maintenant qui sait mieux que nous !
01:26:55 Pas l'interdit, 24 février.
01:26:58 Merci beaucoup, Véronique Lefloque.
01:27:00 Les Républicains qui reviennent à la charge sur l'immigration
01:27:03 et qui proposent un référendum d'initiative partagée,
01:27:05 faut-il revenir sur la loi immigration ?
01:27:07 Faut-il serrer la vis ?
01:27:08 Faut-il remettre en avant des mesures
01:27:10 qui ont été censurées par le Conseil constitutionnel ?
01:27:13 Je vous pose la question depuis le début de la matinale.
01:27:15 Vous avez enregistré des vidéos, les voici.
01:27:18 Oui, il faut revenir sur la loi immigration.
01:27:20 Mais ça ne changera rien car Laurent Fabius du Conseil constitutionnel
01:27:24 va encore retoquer s'il y a quoi que ce soit de changer.
01:27:27 Et Emmanuel Macron sera ravi parce qu'il ne veut rien changer.
01:27:30 Stop aux prestations sociales et aux droits du sol.
01:27:34 Serrer plus la vis sur les aides sociales
01:27:37 et puis arrêter de donner à tout va,
01:27:39 comme on le fait depuis 40 ans.
01:27:41 Il n'est pas possible de continuer comme ça.
01:27:43 Alors que la France, on nous dit que la France est endettée.
01:27:45 L'inflation augmente de partout
01:27:48 et on va donner des aides à tout va.
01:27:50 Je suis pour le référendum depuis le temps qu'on le demande.
01:27:52 C'est une très bonne chose.
01:27:54 Et un référendum également pour que le droit d'immigration
01:27:56 passe sur la France complète de la France,
01:27:59 la métropole, partout, parce qu'il y en a marre.
01:28:01 On va en parler avec l'invité de la grande interview ce matin,
01:28:07 Éric Wörth, député Renaissance de l'Oise.
01:28:09 Éric Wörth qui sera avec nous à 8h10.
01:28:12 L'économie, tout de suite on va parler des DPE.
01:28:14 Comment mettre fin à l'usine à gaz des DPE ?
01:28:17 Éric Wörth, matin.
01:28:18 On va revenir sur les diagnostics de performances énergétiques avec vous, Éric.
01:28:40 On parlait hier d'un assouplissement en vue pour les petits logements
01:28:44 de moins de 40 mètres carrés.
01:28:46 Éric Wörth, matin.
01:28:47 Vous nous dites ce matin que le gouvernement veut aller plus loin.
01:28:49 Oui, parce que c'est une usine à gaz, c'est des DPE très compliqués.
01:28:52 Et puis en plus, ça coûte cher à réaliser.
01:28:54 Beaucoup de personnes n'ont pas les moyens de faire les travaux qui suivent.
01:28:57 Alors on va revoir la copie.
01:28:58 Hier, effectivement, Christophe Béchut, le ministre de la Transition écologique,
01:29:01 a annoncé qu'il achetait du lest pour les petites surfaces.
01:29:04 Et puis on a appris ensuite par le cabinet à Bercy,
01:29:06 ministère de l'Économie, que là, certains calculs allaient évoluer.
01:29:11 C'est-à-dire pour éviter que ces logements tombent en passoire énergétique.
01:29:15 Parce que selon Bercy, cela impacte des milliers de logements.
01:29:18 Il s'agira en fait de favoriser les logements qui sont chauffés à l'électricité
01:29:22 et non plus ceux qui sont chauffés avec du gaz.
01:29:25 Et oui, c'est quand même assez incroyable.
01:29:27 Dans les critères, on privilégiait le gaz, alors que c'est carboné comme énergie.
01:29:32 Désormais, à l'avenir, si tout cela se réalise,
01:29:34 si on assouplit la méthode, en passant à l'électricité,
01:29:37 on ne sera plus en passoire énergétique.
01:29:40 Un convecteur électrique, par exemple, diviserait par 3 les émissions de gaz à effet de serre.
01:29:45 Il y a aussi la question des copropriétés.
01:29:47 Vous savez qu'entre le moment où on décide des travaux en copropriété et où on les réalise,
01:29:52 il faut 3 ans.
01:29:53 Donc, en tout cas, ces logements n'auraient pas passé le cap de 2025.
01:29:57 Impossible de louer ces logements.
01:29:58 Donc, il va y avoir un sursis.
01:30:00 C'est décidé. Il pourrait être de 2 ans.
01:30:02 Derrière cet assouplissement, le gouvernement veut débloquer le marché du logement ?
01:30:06 Oui, c'est la priorité.
01:30:07 Parce que je discutais hier avec Loïc Quentin,
01:30:09 le président de la Fédération Nationale des Agents Immobiliers.
01:30:12 Il donne les chiffres suivants.
01:30:13 Il y a en France 7 millions de logements en location.
01:30:16 Et parmi eux, si vous prenez les lettres F et G,
01:30:18 c'est 1,5 million de logements qui sont inlouables, théoriquement,
01:30:22 s'il ne passerait pas le DPE.
01:30:24 Alors, Loïc Quentin veut non seulement un assouplissement,
01:30:27 mais il veut aussi aller plus loin.
01:30:28 Redonner confiance aux propriétaires.
01:30:30 Revoir le calendrier. Lâcher du lest.
01:30:32 Voilà ce qu'il m'a dit.
01:30:33 Parce que les propriétaires sont furieux.
01:30:35 Aujourd'hui, vous avez le coût des DPE,
01:30:37 les travaux avec le coût au mètre carré qui est de plus en plus lourd,
01:30:40 la taxe foncière qui est payée par les propriétaires,
01:30:42 les taux d'intérêt qui augmentent,
01:30:44 et donc ça coûte plus cher pour financer les travaux.
01:30:46 Bref, le rendement quand vous mettez en location un logement,
01:30:48 c'est 1 à 2 % maximum.
01:30:50 Il faut donc changer rapidement les choses et lâcher du lest sur ces DPE.
01:30:55 C'était votre programme avec GUM, numéro 1 du brossage entre les dents.
01:31:02 C'était votre programme avec DOMEXPO.
01:31:05 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:31:09 Plus d'infos sur DOMEXPO.fr.
01:31:11 Maillot, le droit du sol, on en parle dans un instant avec Jérôme Béglé,
01:31:16 directeur général de la rédaction de Match de Paris Match.
01:31:18 A tout de suite, Jérôme.
01:31:23 La politique avec vous, Jérôme Béglé, directeur général de Paris Match,
01:31:28 de la rédaction de Paris Match.
01:31:30 Selon vous, Jérôme, ce qui se passe à Maillot est très symptomatique
01:31:33 des erreurs commises par nos gouvernants depuis 50 ans.
01:31:37 Oui, jugez-en Romain.
01:31:38 En 1974, Valéry Giscard d'Estaing organise un référendum
01:31:41 sur les 4 îles de l'archipel des Comores.
01:31:43 3 d'entre elles optent pour l'indépendance
01:31:46 et une seule pour le maintien dans la République française.
01:31:48 Bien que ces territoires forment une seule communauté,
01:31:51 on décide après un second référendum en 1976 de séparer les îles.
01:31:55 3 formeront donc l'archipel des Comores et la dernière, Maillot.
01:31:58 Le vert était déjà dans le fruit et chaque gouvernement a accumulé
01:32:01 les mauvaises décisions en envoyant leurs conséquences à leurs successeurs.
01:32:04 Faire par exemple de l'île le 101ème département français
01:32:07 est le dernier de ces mauvais dominos.
01:32:09 Un bout de France coincé entre les Comores, Madagascar et le Mozambique,
01:32:13 c'est-à-dire 3 des pays les plus pauvres du monde,
01:32:15 ne peut devenir qu'un puissant aimant à pauvreté.
01:32:18 Un phénomène qui se voit quand on regarde par exemple l'évolution de la population.
01:32:22 Maillot constatait 310 000 habitants en 2022
01:32:25 contre un peu plus de 256 000 en 2017 et 212 000 en 2012.
01:32:30 On estime que 84% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté.
01:32:35 Selon le scénario le plus alarmiste de l'INSEE,
01:32:38 l'immigration comorienne pourrait conduire à comptabiliser
01:32:41 760 000 habitants en 2050.
01:32:45 La maternité de Mamoudzou est devenue la plus grande d'Europe
01:32:48 avec 8000 naissances par an.
01:32:50 Bref, la situation est devenue intenable
01:32:52 et ne peut plus être régie par les lois classiques de la métropole.
01:32:56 - Alors Jérôme, c'est donc pour cela que Gérald Darmanin propose qu'à Maillot
01:32:59 le droit du sol ne s'implique plus ?
01:33:01 - Exactement. 48% de la population de l'île est compotée d'étrangers.
01:33:05 Normal car en dépit des crises qui la secouent,
01:33:08 le PIB par habitant de Maillot est 6 fois supérieur à celui des Comores.
01:33:12 Pour éviter cet appel d'air,
01:33:14 renoncer au droit du sol est une mesure indispensable
01:33:16 et je dirais même de bonne gestion.
01:33:18 Il ne sera plus possible de devenir français
01:33:20 si on n'est pas soi-même enfant de parents, au pluriel, français.
01:33:24 Officiellement, cette mesure permettra également
01:33:26 de supprimer les titres de séjour territorialisé
01:33:29 qui empêchent les détenteurs de ces titres
01:33:31 de venir dans l'hexagone et les oblige à rester dans l'île,
01:33:34 ce qui crée évidemment un bouchon.
01:33:36 Mais le Conseil constitutionnel veille
01:33:38 à ce que l'un des principes politiques
01:33:40 appliqués à un département, un traitement différent
01:33:42 par rapport aux cent autres,
01:33:44 serait ce qu'on appelle la rupture d'égalité devant la loi.
01:33:46 Et c'est l'un des mantras de nos sages.
01:33:48 Même si un projet de loi de révision constitutionnelle
01:33:50 est voté avant l'été, comme l'a dit hier Gérald Darmanin,
01:33:53 il n'est pas acquis qu'il soit validé.
01:33:56 Quoi qu'il en soit, il ne serait pourtant pas interdit
01:33:58 de réformer lourdement et définitivement
01:34:01 les conditions d'acquisition de la nationalité française.
01:34:04 Faut-il le faire complètement
01:34:06 reposer sur le jus sanguinis
01:34:08 plutôt que le jus solis, comme disent les juristes ?
01:34:10 Le débat a déjà lancé.
01:34:12 Rappelons quand même qu'en 1997,
01:34:14 en décembre 1997,
01:34:16 Jean-Marie Le Pen avait fait cette proposition
01:34:18 arguant que l'immigration massive
01:34:20 faisait du droit du sol
01:34:22 une variable hors de contrôle.
01:34:24 En 1997, c'était il y a 27 ans.
01:34:26 27 ans, si loin, si proche.
01:34:29 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:34:32 Merci Jérôme pour votre regard sur ce qui se passe.
01:34:35 J'ajoute qu'on peut lire dans l'Opinion ce matin
01:34:39 le titre de l'article.
01:34:41 C'est un département vraiment stratégique pour la France.
01:34:44 Et on apprend, j'avoue que j'ai simplement appris
01:34:47 qu'il y avait une station d'écoute de la DGSE à Mayotte.
01:34:50 Les services secrets français, c'est l'un des intérêts d'avoir Mayotte.
01:34:53 Et puis la souveraineté sur Mayotte assure à la France
01:34:56 une vaste zone économique exclusive,
01:34:59 près de 70 000 km² autour de l'île de Mayotte.
01:35:03 Merci beaucoup Jérôme.
01:35:05 8h10, Eric Wörth sera avec nous.
01:35:07 Tout de suite, la météo.
01:35:09 Alexandra Blanc.
01:35:10 Attention au brouillard aujourd'hui Alexandra.
01:35:23 Oui, un temps très brumeux ce matin.
01:35:25 Beaucoup d'humidité dans les basses couches.
01:35:27 Visibilité réduite, notamment dans le sud-ouest
01:35:29 ou encore sur le centre.
01:35:31 L'humidité va se dissiper.
01:35:33 On va retrouver un temps sec et ensoleillé dans le sud.
01:35:35 En revanche, la perturbation de ce matin va progresser
01:35:37 cet après-midi en direction de la Normandie
01:35:39 ou encore du Pas-de-Calais.
01:35:41 Elle sera accompagnée également de bonnes rafales de vent.
01:35:43 Côté température, c'est frais ce matin
01:35:45 avec le retour de quelques gelées,
01:35:47 notamment à Beauvais ou encore à Reims.
01:35:49 C'est un petit peu plus doux à Nice avec 8 degrés.
01:35:51 Dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau.
01:35:53 20 degrés pour le Pays basque, 15 degrés le long de la Garonne,
01:35:56 17 degrés à Nice et localement jusqu'à 13 degrés en Bretagne.
01:36:01 C'était La Météo avec...
01:36:03 Plombier.com, Plombier.com
01:36:05 Une fuite d'eau, Plombier.com
01:36:07 Plombier.com, une marque de Groupe Verlaine.
01:36:09 Industrie de luxe.
01:36:11 8h, c'est News la matinale.
01:36:13 Merci d'être avec nous à la Une.
01:36:15 Les Républicains qui reviennent à la charge sur l'immigration.
01:36:17 Ils proposent un référendum d'initiative partagée.
01:36:19 Qu'est-ce qu'il y a dans ce texte ?
01:36:21 Est-ce que ça pourrait aboutir ?
01:36:23 On verra ça avec Florian Tardif.
01:36:25 A tout de suite, Florian.
01:36:27 Et puis l'insécurité qui explose à Mayotte.
01:36:29 Les Républicains n'en peuvent plus
01:36:31 tant que Gérald Darmanin ne leur aura pas fourni
01:36:33 de preuves écrites de ces projets de suppression
01:36:35 du droit du sol sur l'île.
01:36:37 Ils ne lèveront pas leur barrage.
01:36:39 Les Républicains vont donc proposer l'organisation
01:36:41 d'un RIP, un référendum d'initiative partagée
01:36:43 sur l'immigration.
01:36:45 Le texte présenté hier soir au parlementaire
01:36:47 par les chefs des Républicains, les chefs du parti,
01:36:49 vise à réformer l'accès aux prestations sociales
01:36:52 des étrangers.
01:36:54 Florian Tardif avec nous. Est-ce que ce RIP peut aboutir ?
01:36:56 Oui, c'est la question qu'on se pose directement
01:36:58 lorsqu'on évoque ce référendum d'initiative partagée.
01:37:02 Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est complexe
01:37:04 à mettre en place.
01:37:06 Premièrement, il faut obtenir l'aval
01:37:08 d'un cinquième des parlementaires.
01:37:10 Alors ça, c'est assez simple pour les Républicains,
01:37:12 185 parlementaires.
01:37:14 Le compte est bon, que ce soit au Sénat
01:37:16 et à l'Assemblée nationale.
01:37:18 Mais ensuite, s'ouvre une période de neuf mois
01:37:21 où il leur faudra obtenir l'aval d'un dixième
01:37:24 des électeurs, soit un peu moins de 5 millions
01:37:27 de Français.
01:37:29 Et si les Républicains obtiennent ces fameuses signatures,
01:37:32 un référendum ne sera pas forcément organisé
01:37:35 puisque c'est le président de la République
01:37:37 qui a la main. Soit il propose le texte au Parlement,
01:37:40 soit il organise un référendum.
01:37:42 Comprenez que la route est longue avant que l'ensemble
01:37:44 des citoyens ne puissent s'exprimer sur cette question.
01:37:46 Mais cela a le mérite, et c'est d'ailleurs l'objectif
01:37:49 recherché par les Républicains, de mettre ce sujet
01:37:51 au centre du débat public, c'est-à-dire
01:37:53 la restriction des aides sociales vis-à-vis des étrangers.
01:37:56 Merci beaucoup, merci Florian.
01:37:59 Voilà, on va aller sur le terrain, à Mayotte, Chana.
01:38:03 Oui, puisque les blocages ne sont toujours pas levés.
01:38:06 Les habitants attendent des preuves écrites
01:38:08 des annonces faites par Gérald Darmanin,
01:38:10 notamment concernant la suppression du droit du sol.
01:38:13 En attendant, le quotidien des Mahorais est devenu invivable.
01:38:16 Certains ne sortent plus de chez eux
01:38:18 et les magasins ne sont plus approvisionnés.
01:38:20 Tony Pitaro.
01:38:22 Mayotte, Liliane ne peut plus se rendre au restaurant.
01:38:25 Ni même aller à la plage avec ses enfants.
01:38:28 Sa vie est rythmée par la délinquance.
01:38:31 Soit ils ont un règlement de compte avec quelqu'un dans un village.
01:38:36 Et bien, ils se regroupent à plusieurs bandes armées
01:38:40 et ils descendent dans le village et ils saccagent tout.
01:38:42 Les voitures, ils les brûlent.
01:38:44 Les gens qui passent à côté, ils les agressent, ils les dépouillent.
01:38:48 Et c'est quasi quotidien.
01:38:50 Pour savoir quand elle peut sortir de chez elle,
01:38:52 Liliane regarde les réseaux sociaux.
01:38:54 À n'importe quelle heure de la journée,
01:38:57 on est obligé, avant de sortir, d'aller sur ce site.
01:39:01 Parce que s'il y en a un qui s'est fait agresser sur le chemin,
01:39:04 il le met, attention.
01:39:06 Là, en ce moment, ils sont à tel endroit, en train de caillasser, attention.
01:39:10 Les camions ne pouvant plus circuler dans certains endroits,
01:39:13 les rayons des supermarchés se vident.
01:39:15 Grégoire nous raconte.
01:39:17 Les camions de ravitaillement qui arrivent essentiellement du port de Longonie
01:39:20 avec les arrêts de la barge, ne peuvent plus circuler de grande terre à petite terre.
01:39:26 La grosse majorité des magasins ne sont plus approvisionnés.
01:39:29 En fait, vous faites une liste de courses, vous ne pouvez pas tellement la respecter,
01:39:31 étant donné que vous faites avec ce qu'il y a.
01:39:33 À ces problèmes s'ajoute la crise de l'eau.
01:39:35 Grégoire et sa femme ont accès à l'eau un jour sur deux
01:39:38 et doivent remplir des réservoirs.
01:39:40 Donc, il faut pouvoir prévoir les douches et remplir le réservoir des toilettes.
01:39:46 Écoutez ce que dit Gérald Darmanin dans "Ouest France" ce matin.
01:39:50 Il faut que les beaux esprits parisiens sortent du périphérique et aillent à Mayotte.
01:39:54 En clair qu'ils aillent, qu'ils quittent un petit peu Paris et les beaux quartiers
01:39:57 pour aller voir ce qui se passe réellement sur le terrain et réellement à Mayotte.
01:40:00 C'est Gérald Darmanin qui dénonce ainsi la déconnexion de ceux qui,
01:40:04 alors lui ne le dit pas, mais c'est à gauche,
01:40:06 qui critiquent sa décision de supprimer le droit du sol à Mayotte.
01:40:09 Et il explique que cette mesure est réclamée par la population locale
01:40:13 et que même le responsable maorais de la France insoumise y est favorable.
01:40:17 Voilà, et on va parler ce matin du sondage.
01:40:19 On en parle depuis le début de la matinale.
01:40:21 Vous êtes 73% à être pour la suppression du droit du sol à Mayotte
01:40:26 et vous êtes 65% à être favorable à la suppression du droit du sol sur l'ensemble du territoire.
01:40:33 C'est très intéressant ce sondage.
01:40:34 On va en parler dans un instant avec Éric Wörth.
01:40:37 73% pour la fin du droit du sol à Mayotte,
01:40:40 65% pour la fin du droit du sol au niveau national.
01:40:44 Éric Wörth, député Renaissance de l'Oise,
01:40:48 est l'invité de la grande interview.
01:40:50 Ce matin, il sera avec nous sur CNews et sur Europe 1.
01:40:53 À tout de suite.
01:40:54 CNews, il est 8h12.
01:40:58 Merci d'être avec nous dans la matinale.
01:41:00 Tout de suite, c'est la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:41:03 Et ce matin, je reçois Éric Wörth qui est député Renaissance de l'Oise.
01:41:09 On va parler de tous les sujets d'actualité.
01:41:11 La grande interview, c'est tout de suite.
01:41:12 Bonjour Éric Wörth.
01:41:17 Bonjour.
01:41:18 Député Renaissance de l'Oise,
01:41:19 vous êtes chargé par Emmanuel Macron d'une mission sur la décentralisation.
01:41:24 On va en parler.
01:41:25 Je voulais vous entendre tout d'abord sur ce qui se passe à Mayotte et sur le droit du sol.
01:41:30 Sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le journal du dimanche, le JDD.
01:41:34 65% des Français sont favorables à la suppression du droit du sol sur l'ensemble du territoire français.
01:41:42 Pas uniquement à Mayotte, sur l'ensemble du territoire, les deux tiers des Français.
01:41:45 Et vous, qu'en dites-vous si on vous posait la question ?
01:41:47 D'abord, l'annonce de Gérald Darmanin, il a raison.
01:41:54 D'ailleurs, il l'a dit en sortant de la ville.
01:41:56 Il a raison pour Mayotte.
01:41:57 Oui, il a raison pour Mayotte.
01:41:58 C'est le sujet aujourd'hui.
01:41:59 Je vois bien qu'on tente d'étendre le sujet tout de suite.
01:42:03 Mais pour moi, le sujet d'abord, c'est évidemment Mayotte.
01:42:06 C'est une île que je connais bien.
01:42:09 J'y suis allé plusieurs fois il y a quelques années.
01:42:11 C'est une île qui a connu une évolution absolument incroyable et qui est aujourd'hui totalement submergée par l'immigration,
01:42:20 comme oriennes et parfois sans doute africaines.
01:42:25 Donc, il faut réagir très vite, très fort.
01:42:28 Il faut évidemment faire en sorte que des notions d'attractivité, comme l'acquisition de la nationalité,
01:42:34 soient bien plus fermes ou en tout cas traitées différemment par rapport au sol français d'une manière générale.
01:42:41 Sur la suppression du droit du sol au niveau national, vous êtes pour ou vous êtes contre ?
01:42:45 Moi, je ne peux pas répondre comme ça.
01:42:46 Vous êtes un homme politique depuis quelques années, vous avez un avis ?
01:42:48 Historiquement, il y a une tradition française.
01:42:50 Beaucoup des grands pays sont en droit du sol parce que ça permet en vérité d'avoir une acquisition plus automatique de la nationalité.
01:43:00 La France a changé les choses.
01:43:02 On a un droit du sol, on a aussi un peu de droit du sang.
01:43:05 Quand vous êtes né de parents français à l'étranger, vous êtes français.
01:43:10 Donc, il y a aussi un peu de mixte.
01:43:12 Les choses ne sont pas aussi simples que ça.
01:43:14 C'est pour ça qu'il faut rentrer dans un débat très approfondi.
01:43:16 Autant pour Mayotte, on ne pourrait pas avoir de débat approfondi sur le sujet.
01:43:21 C'est évident qu'on ne peut pas accepter que tous les jours, il y a des gens qui arrivent,
01:43:25 qui sont en situation totalement irrégulière, avec des violences que l'on connaît.
01:43:29 Le gouvernement est en train de bien gérer tout cela, je pense, avec efficacité.
01:43:37 Mais la nationalité, on devait arrêter le processus d'acquisition de la nationalité par le simple droit du sol.
01:43:44 L'étendre à la France, c'est un débat très profond sur les conditions, sur les conséquences.
01:43:50 Quand un enfant naît sur le territoire français et que les parents ne sont pas français,
01:43:58 il n'acquiert pas automatiquement, contrairement à ce qu'on dit, la nationalité.
01:44:03 Il faut qu'à 18 ans, il l'acquiert à partir du moment où il y a des conditions.
01:44:09 5 ans sur le territoire, après 3 ans.
01:44:11 Des conditions de résidence, 5 ans avant 11 ans ou avant 13 ans.
01:44:14 Ce n'est pas du tout automatique.
01:44:16 On peut aussi réfléchir. Il y avait un amendement dans la loi immigration sur l'idée qu'à partir de ce 18 ans,
01:44:24 il fallait que la personne demande la nationalité.
01:44:27 Alors qu'aujourd'hui, s'il ne la demande pas, on vérifie les conditions de présence sur le sol français
01:44:33 et la résidence principale pendant plus de 5 ans.
01:44:35 À ce moment-là, il y a une nationalité française qui se fait.
01:44:39 Peut-être faut-il aller plus loin.
01:44:41 Cet amendement pourrait faire l'objet d'une discussion.
01:44:44 Il avait d'ailleurs été voté.
01:44:46 Je pense qu'il est annulé par le Conseil constitutionnel pour des raisons de cavailler.
01:44:51 Je pense que s'il y avait un débat, et si ce débat vaut la peine,
01:44:54 et si c'est l'intérêt du pays, il faudra avoir ce débat.
01:44:58 Mais c'est beaucoup trop tôt et le sujet est suffisamment complexe pour prendre beaucoup de temps.
01:45:03 C'est trop tôt, on est dedans, la question de l'immigration.
01:45:06 Non, c'est trop tôt parce qu'on n'y a pas assez réfléchi.
01:45:08 C'est trop tôt parce que c'est un débat à ce moment-là national.
01:45:11 Les conditions d'acquisition de la nationalité, c'est un débat dans lequel il faut que tous les Français aient le pour et le contre.
01:45:17 Le droit du sang, il y a énormément de contre aussi.
01:45:21 C'est quelque chose qui n'est pas si simple que cela.
01:45:24 Donc je pense qu'il faut bien peser les choses.
01:45:27 Il faut pour Mayotte intervenir immédiatement.
01:45:30 Ce que fait Gérald Darmanin avec, je pense, beaucoup de fermeté, il faut le faire.
01:45:35 Il faut briser cet élan absolument négatif et quasiment suicidaire pour l'île de Mayotte.
01:45:44 C'est la France, c'est un département français, et les conditions de vie des Français qui vivent là-bas sont intolérables.
01:45:52 Donc il faut régler cette question.
01:45:54 Mais si ça résout un problème pour Mayotte, ça ne peut pas résoudre un problème pour certains départements français.
01:45:57 Tout est comparable. Le taux d'immigration n'a strictement rien à voir.
01:46:01 Pas partout en France, mais dans certains départements, il y a de gros problèmes d'immigration.
01:46:04 Ce n'est pas en Seine-Saint-Denis par exemple.
01:46:06 Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème d'immigration en France.
01:46:09 Évidemment, il y a des problèmes d'immigration en France.
01:46:11 D'ailleurs, une loi immigration, c'était bien pour ça.
01:46:13 Et tout le débat qui a eu lieu portait bien là-dessus.
01:46:15 Donc j'espère que toutes les conditions nouvelles qui sont dans la loi immigration permettront de limiter les flux migratoires.
01:46:21 Permettront aussi, mais ce n'est pas le seul sujet, ce n'est pas uniquement la limite des flux migratoires.
01:46:25 C'est aussi l'intégration, on le voit bien, des uns et des autres d'enfants nés de parents d'origine étrangère et qui sont français.
01:46:35 Pour la plupart, comment on les intègre mieux, comment on évite les ghettos, comment on évite les dérives culturelles.
01:46:42 C'est tout le sujet, notamment aussi de l'école.
01:46:46 Ce n'est pas un sujet uniquement lié à l'acquisition de la nationalité.
01:46:49 Les Républicains, dont les mesures ont été retoquées par le Conseil constitutionnel sur la loi immigration,
01:46:54 proposent un référendum d'initiative populaire avec plusieurs mesures sur l'immigration.
01:46:59 Comment est-ce que vous jugez leur initiative ?
01:47:01 Non, mais moi, je ne suis pas du tout d'accord avec l'idée d'un référendum sur l'immigration.
01:47:05 La question d'abord est très compliquée à poser.
01:47:09 Vous vous rendez compte, les Républicains en général ne proposent jamais aucune question qui soit suffisamment solide.
01:47:15 Ce n'est pas un sujet. C'est un sujet qui tournera à ce moment-là au populisme.
01:47:20 La France a besoin d'immigration parce qu'on a un problème démographique,
01:47:24 parce que la France a toujours été un pays d'immigration, et on peut le dire sans s'attirer des avenues.
01:47:29 Mais elle a besoin de choisir son immigration, elle a besoin d'intégrer les immigrés.
01:47:33 Il y a des processus qui doivent se faire.
01:47:35 La France doit être d'une fermeté absolue sur les étrangers qui, sur le territoire français, se comportent n'importe comment.
01:47:46 Donc, il y a beaucoup de mesures qui ont été prises dans la loi qui a été votée il y a quelques mois ou quelques semaines.
01:47:54 Ce débat a eu lieu, laissons cette loi se faire, vérifions qu'elle est efficace, qu'elle nous permet de réduire les flux
01:48:01 et qu'elle nous permette aussi d'expulser les immigrés qui n'ont rien à faire sur le territoire français
01:48:06 quand ils sont en situation irrégulière et qu'ils ne sont pas régularisés.
01:48:10 Gérald Darmanin s'en prend dans Ouest-France ce matin aux "beaux esprits parisiens"
01:48:14 qui sont contre la réforme du droit du sol et qui feraient mieux de voir autre chose que Paris
01:48:18 et qui feraient mieux de se rendre à Mayotte. Qu'est-ce que vous comprenez ? Il s'en prend à la gauche hors sol.
01:48:23 Oui, enfin, il comprend, il dit ce que je dis.
01:48:26 On ne peut pas employer des arguments simplistes sur des sujets de cette nature.
01:48:31 Nous sommes une grande démocratie, nous sommes un pays ouvert, pas ouvert aux 80,
01:48:36 nous sommes un pays ouvert qui regarde le monde et nous avons aussi besoin d'immigration.
01:48:43 Vous dites qu'on est un pays qui n'est pas ouvert aux 80, il y a beaucoup de Français qui ne pensent pas comme vous.
01:48:47 Quand on voit qu'il n'y a que 10% des OQTF qui sont appliqués,
01:48:50 quand on voit que quelqu'un qui rentre de façon irrégulière est assez rarement expulsé,
01:48:56 il y a beaucoup de Français qui ne pensent pas comme vous.
01:48:58 D'abord, le taux d'expulsion.
01:48:59 Le problème, c'est qu'on rentre comme dans une oberge espagnole.
01:49:02 Je suis comme vous, je ne veux pas d'un pays qui soit ouvert, mais on ne rentre pas comme dans une oberge espagnole.
01:49:09 Il est vrai que les frontières européennes sont compliquées sans doute à défendre,
01:49:14 que les flux d'immigration et que la loi européenne ne facilitent pas toujours les choses,
01:49:18 qu'il y a des réformes qui sont en cours de préparation,
01:49:20 et la loi française permettra de ne pas protéger un certain nombre d'immigrés en situation irrégulière,
01:49:25 qui avaient des outils de protection qui s'étaient formés au fur et à mesure des années,
01:49:29 qu'ils utilisaient pour ne pas être soumis à une expulsion.
01:49:33 Et puis des tribunaux qui avaient quand même une manière d'interpréter les choses,
01:49:37 souvent un peu à la va-vite.
01:49:39 Nous avons besoin d'expulser plus d'immigrés aujourd'hui qui n'ont pas leur place en France.
01:49:46 Simplement, une fois qu'on veut les expulser, il faut quand même les expulser quelque part.
01:49:50 Et quand le pays d'origine n'en veut pas, ça complique quand même beaucoup les choses.
01:49:56 Et même si toute la famille Le Pen était à la tête du gouvernement,
01:50:01 elle aurait bien du mal à le faire, même avec 35 Le Pen au gouvernement.
01:50:05 Donc elle ne pourrait pas le faire, pour une bonne raison,
01:50:07 que vous ne mettez pas quelqu'un dans un bateau, comme on disait à une époque,
01:50:10 et vous l'envoyez dans un pays qui ne veut pas le recevoir.
01:50:12 Ça ne peut pas se passer comme ça.
01:50:14 On a besoin d'accords. Le gouvernement en a ouvert beaucoup,
01:50:17 beaucoup plus qu'auparavant.
01:50:18 On a besoin de lois extrêmement fortes qui lèvent toutes les impossibilités
01:50:23 de faire partir un immigré en situation irrégulière et qui a commis des faits de délinquance.
01:50:30 Il faut laisser les choses aujourd'hui s'installer.
01:50:33 Mais la fermeté du gouvernement, elle n'est pas attaquable aujourd'hui.
01:50:38 La grande interview CNews Europe 1 d'Éric Wörth, député Renaissance de l'Oise,
01:50:42 chargé par Emmanuel Macron d'une mission sur la décentralisation.
01:50:45 Paris décide encore trop de ce qui se passe en région ?
01:50:48 En tout cas aujourd'hui, je ne sais pas si vous savez,
01:50:50 mais dans la Constitution française, c'est la loi suprême de notre pays,
01:50:54 la République est organisée de façon décentralisée.
01:50:59 Donc la décentralisation, c'est un élément fort.
01:51:01 C'est au fond la manière d'exercer le pouvoir.
01:51:03 Comment j'exerce le pouvoir ?
01:51:04 Il y a la verticalité de la Vème République.
01:51:06 Le président est élu par tous les Français.
01:51:08 Donc c'est une vision verticale des choses.
01:51:10 C'est très important et moi j'y suis très attaché.
01:51:12 Mais il y a aussi toutes les collectivités qui donnent de l'horizontalité,
01:51:15 c'est-à-dire la proximité aux décisions prises.
01:51:17 Et ce que souhaiterait le président, qui m'a confié une mission sur le sujet,
01:51:21 et sur le travail, c'est de réfléchir à une évolution de cette décentralisation
01:51:25 pour permettre aux collectivités locales, aux villes, aux départements,
01:51:29 aux régions, aux intercommunalités, de développer plus d'initiatives,
01:51:34 de prendre plus de pouvoir, d'organiser mieux leurs projets,
01:51:38 de s'occuper plus puissamment d'économies, de sport, de culture, de logement.
01:51:43 Ça passe par quoi ?
01:51:44 Ça passe d'abord par utiliser les lois qui existent,
01:51:47 elles ne sont souvent pas suffisamment utilisées.
01:51:49 Ça passe par l'éclaircissement de ce qu'ils font.
01:51:51 Ça passe aussi par la responsabilité plus forte des élus.
01:51:54 C'est-à-dire que le citoyen, il sache qui prend la décision.
01:51:57 Qui prend la décision de construire des logements ?
01:51:59 Qui prend la décision à un moment donné de réparer la route qui est cabossée
01:52:03 ou avec plein de trous devant chez vous ?
01:52:05 Qui prend la responsabilité de ramasser les ordures ménagères ?
01:52:08 Qui prend la décision de la propreté de l'eau ?
01:52:10 C'est le fameux millefeuille.
01:52:12 Il y a l'État, il y a les régions, le département, la Comcom, la communauté de communes.
01:52:17 Ensuite, la commune elle-même.
01:52:19 Non, mais ne rajoutez pas la Comcom et la communauté de communes, c'est la même chose.
01:52:23 Oui, mais enfin, je dis la traduction de la communauté de communes.
01:52:26 Il y a une strata.
01:52:27 Mais enfin, le millefeuille, il a été constitué par la France,
01:52:29 il est dans la Constitution.
01:52:30 Et moi, je ne fais pas des colloques, je n'écris pas des livres.
01:52:34 On peut toujours le faire, mais ça ne passera pas.
01:52:36 La suppression d'une feuille, elle est extrêmement difficile,
01:52:39 vu que si vous supprimez une région, un département ou une commune,
01:52:43 évidemment, ce sera la guerre dans le pays.
01:52:46 Ça n'en vaut pas la peine.
01:52:47 La seule question qui pose, c'est l'efficacité des choses.
01:52:49 Comment on fait pour avoir la politique la plus efficace possible ?
01:52:52 Il faut la rapprocher du citoyen, donc il faut que les régions, les départements,
01:52:55 les communes coopèrent mieux ensemble.
01:52:58 Il faut que les compétences soient mieux réparties
01:53:02 entre les différents échelons de collectivités locales.
01:53:05 Il faut que dans la collaboration avec l'État,
01:53:08 les choses soient aussi claires que l'État.
01:53:11 L'État, il a la compétence de sa compétence.
01:53:13 On est dans un État unitaire, on n'est pas dans un État fédéral.
01:53:16 Donc l'État, il doit garantir l'égalité des citoyens,
01:53:20 il doit prendre les décisions qui relèvent de lui
01:53:23 et laisser plus de liberté, au fond, aux collectivités.
01:53:26 On dit dans la Constitution que les collectivités locales,
01:53:29 elles ont une liberté d'administration.
01:53:31 On dit qu'elles ont une autonomie financière.
01:53:33 Aujourd'hui, le conteste s'est fait, il y a des polémiques.
01:53:37 Ces polémiques, elles sont inutiles, elles font perdre du temps à la nation.
01:53:40 Il faut essayer de passer du temps des polémiques à un temps de l'action.
01:53:44 Il faut revenir au cumul des mandats, maire et député, maire et sénateur.
01:53:47 En tout cas, moi j'y serais favorable.
01:53:49 C'est une bêtise, pour être poli.
01:53:50 Oui, je pense que c'est une bêtise.
01:53:52 D'ailleurs, l'auteur de cela, François Hollande, le président Hollande,
01:53:54 a reconnu que c'était une bêtise.
01:53:56 C'est assez bizarre de dire qu'un député qui doit légiférer pour tous les Français,
01:53:59 il a l'interdiction d'être maire, c'est-à-dire d'être à la plus grande proximité des Français.
01:54:04 Il y a un petit problème là-dedans.
01:54:07 Maintenant, pour l'instant, c'est mon opinion.
01:54:09 Ça créera sans doute débat, là aussi, mais c'est un bon débat.
01:54:15 Et je pense que les assemblées, notamment l'Assemblée nationale et le Sénat,
01:54:19 en sortiraient renforcées si on rétablissait ce cumul des mandats.
01:54:23 Nicole Belloubet, elle a effectué sa première visite…
01:54:25 D'ailleurs, c'est un très mauvais terme, "cumul des mandats",
01:54:27 parce que le "cumul", ça fait "cumular", donc c'est extrêmement négatif.
01:54:31 Ça veut dire juste "pour être maire" et "pour être député".
01:54:36 Aujourd'hui, vous ne pouvez même pas être maire adjoint d'une toute petite commune et député.
01:54:40 Vous pouvez être député et conseiller régional d'Île-de-France ou des Hauts-de-France,
01:54:43 c'est-à-dire d'une grande région.
01:54:45 Ça ne marche pas. C'est des incohérences totales.
01:54:48 Éric Wörth, Nicole Belloubet a effectué sa première visite en tant que ministre de l'Éducation.
01:54:52 Hier, elle a déclaré "je ne suis pas Papendiaye".
01:54:55 Comment est-ce que vous avez compris cette déclaration de la ministre ?
01:54:58 Qu'elle n'était pas Papendiaye, ça je savais, c'était certain.
01:55:02 Mais c'est un message politique.
01:55:04 Ça veut dire que Papendiaye a plutôt donné le sentiment d'être dans une forme d'attentisme.
01:55:09 De laxisme ?
01:55:11 D'attentisme, je ne sais pas. En tout cas, ça n'a pas marché.
01:55:14 Le président de la République ne l'a pas reconduit dans ce ministère.
01:55:21 Je pense que Nicole Belloubet se situe dans la feuille de route du président de la République et du Premier ministre.
01:55:26 Faire de l'école, alors pas la douzième priorité, la priorité absolue.
01:55:31 Absolue, pour mille raisons.
01:55:33 Nous avons besoin aujourd'hui de mieux former les jeunes Français,
01:55:37 de mieux les former à la citoyenneté, de mieux les former à la culture générale,
01:55:41 de les amener vers des métiers d'entrée aussi, de faire entrer par l'école,
01:55:45 la culture de la démocratie, la culture du respect de l'autre,
01:55:49 la culture des droits de l'homme.
01:55:52 Et apprendre à lire et écrire.
01:55:54 Tous ces sujets sont absolument fondamentaux.
01:55:56 Ça c'est évident, apprendre à lire.
01:55:58 Oui, mais c'est évident, mais ce n'est pas le cas.
01:56:00 Non, vous avez raison, mais pas que ça.
01:56:02 On a besoin, avec l'ensemble du corps enseignant et du personnel de l'éducation,
01:56:05 de faire d'énormes progrès.
01:56:07 On voit bien qu'on n'est pas bien classé.
01:56:09 Le classement n'apporterait peu si on avait une bonne qualité d'enseignement.
01:56:12 Aujourd'hui, il y a beaucoup de progrès qui doivent être faits.
01:56:15 Je pense que tout le monde est prêt à les faire.
01:56:18 Il faut juste considérer que c'est une priorité absolue.
01:56:20 Et les priorités absolues, ce n'est pas des priorités de six mois.
01:56:23 Les priorités absolues, ce sont des priorités pendant des années, des années, des années,
01:56:26 dans lesquelles on va remonter.
01:56:28 Le fait qu'il y ait des classes de niveau, comme l'a dit Gabriel Attal,
01:56:31 par exemple dans les collèges ou dans les écoles primaires,
01:56:38 c'est évidemment fondamental de faire en sorte qu'aucun Français
01:56:42 ou jeune Français ne soit laissé au bord du chemin
01:56:45 quand il a besoin d'être aidé plus que les autres,
01:56:47 pour aboutir au niveau nécessaire, il faut l'aider plus que les autres.
01:56:51 Jordan Bardella est à 30% dans les sondages aux européennes de juin prochain.
01:56:55 Renaissance n'a toujours pas de candidat.
01:56:57 C'est de nature à vous inquiéter ?
01:56:58 Écoutez-le, je crois que Renaissance aura un candidat dans le mois qui vient.
01:57:01 Et puis la campagne n'a pas commencé,
01:57:03 donc les sondages ne veulent strictement rien dire à ce stade.
01:57:06 C'était la grande interview d'Éric Wörth, député Renaissance de l'Oise,
01:57:10 chargée par Emmanuel Macron d'une mission sur la décentralisation.
01:57:14 Merci Eric Wörth d'être venu ce matin sur CNews et sur Europe.
01:57:17 Bonne journée.
01:57:18 Merci à vous.
01:57:19 CNews et les 8h30, voilà, c'était la grande interview d'Éric Wörth.
01:57:25 Il a été question beaucoup de droits du sol, bien sûr,
01:57:28 de ce qui se passe à Mayotte, mais aussi de décentralisation.
01:57:30 Ça touche tous les Français, évidemment.
01:57:33 Est-ce que Paris décide trop de ce qui se passe dans les régions ?
01:57:36 Est-ce qu'on peut rendre la politique plus efficace ?
01:57:37 C'est intéressant aussi.
01:57:38 8h30, on est avec Chana Lusso, on est avec Florian Tardif,
01:57:42 Alexandra Blanc est avec nous et Eric de Riquematen,
01:57:45 pof, nous rejoint et s'installe sur le plateau.
01:57:49 À la une de ce matin, cette histoire dont on vous parle
01:57:52 depuis le début de la matinale et qui vous fait, je le sais,
01:57:54 beaucoup réagir, en tout cas, nous, ça nous fait réagir.
01:57:56 Vous vous souvenez certainement de ce médecin de 80 ans,
01:57:59 agressé lors d'une consultation à domicile à Nice.
01:58:02 L'agresseur vient d'être condamné.
01:58:04 Il n'écope que d'une peine de sursis.
01:58:07 On en parle ce matin.
01:58:09 Les vols de voitures sont en hausse en France.
01:58:12 Quels sont les modèles les plus volés ?
01:58:14 Ce sont des petits modèles français, comme la Renault Clio
01:58:17 ou la Peugeot 3008, qui est un modèle de moyenne gamme.
01:58:20 On va en parler dans un instant.
01:58:22 Le détail.
01:58:23 Les Républicains reviennent à la charge sur l'immigration.
01:58:26 Ils proposent un référendum d'initiative partagée.
01:58:28 Qu'est-ce qu'il y a dans ce texte ?
01:58:30 On en parle.
01:58:32 Une question que vous ne vous étiez peut-être pas posée.
01:58:35 Beaucoup de Parisiens vont regarder la cérémonie d'ouverture des JO
01:58:38 depuis les balcons.
01:58:40 Est-ce qu'ils sont assez solides, ces balcons ?
01:58:42 Est-ce qu'il n'y a pas un risque d'effondrement ?
01:58:44 Élément de réponse dans ce journal.
01:58:46 Les professeurs qui tirent la sonnette d'alarme à Libourne.
01:58:49 Les écoles, collèges et lycées de la ville font face à une aggravation de la violence.
01:58:54 Reportage CNews à suivre.
01:58:56 Et puis surtout, on sera en direct avec un professeur à 8h.
01:58:59 On en parle dans quelques instants.
01:59:01 Un médecin de 80 ans, violemment agressé à Nice.
01:59:06 Son agresseur a été jugé hier.
01:59:08 Il a écopé de 6 mois de prison avec sursis probatoires
01:59:11 pour une durée de 3 ans.
01:59:13 Ce qui veut dire en clair que pour éviter la détention,
01:59:15 il va devoir remplir certaines conditions.
01:59:17 Mais à ce jour, il est libre. Il n'a pas été incarcéré.
01:59:19 Oui, pendant 3 ans, il n'a pas le droit d'entrer en contact avec la victime
01:59:23 et il doit suivre des soins psychiatriques.
01:59:25 Je rappelle les faits.
01:59:27 En août dernier, ce père de famille de 45 ans s'en était sauvagement pris à l'octogénaire.
01:59:32 Voilà dans quel état la victime a terminé.
01:59:34 Pourquoi ? Parce qu'il avait déclaré son arrêt maladie comme injustifié.
01:59:38 Le récit signé Augustin Donadieu.
01:59:40 Son visage, tuméfié par la violence des coups,
01:59:43 avait marqué au-delà même de la côte d'Azur.
01:59:46 En août dernier, le docteur Jean-Yves Olivier, 80 ans,
01:59:50 est roué de coups par un patient dont il estime que l'arrêt maladie est injustifié.
01:59:54 6 mois plus tard, la justice s'est prononcée.
01:59:57 Le prévenu ne mettra pas les pieds en prison.
02:00:00 Il a été condamné pour violence aggravée à 6 mois d'emprisonnement avec sursis probatoires de 3 ans
02:00:05 et 4500 euros d'amende de préjudice.
02:00:08 Une décision qui n'est pas à la hauteur pour le médecin.
02:00:11 6 mois je trouve que c'est un petit peu léger parce que je pense que l'effet était quand même assez grave.
02:00:17 J'ai quand même risqué ma vie.
02:00:19 L'acharnement de l'individu était tel que je croyais qu'il voulait me tuer carrément.
02:00:23 Et si j'étais tombé par exemple dans l'escalier,
02:00:25 compte tenu de mon état physique, je pouvais rester sur le carreau, c'est évident.
02:00:31 Jean-Yves Olivier aura dû attendre 6 mois pour connaître la décision du tribunal de Nice.
02:00:36 Un délai bien trop long pour ce médecin rescapé.
02:00:39 Je trouve qu'avoir attendu 6 mois pour ce jugement, je ne vois pas pourquoi il fallait attendre 6 mois.
02:00:44 Vu que c'était une affaire très simple avec témoin.
02:00:47 Mais enfin bon, la justice est assez lente, nous le voyons.
02:00:51 Une expertise psychologique de l'agresseur a conclu à une altération du discernement et des troubles dépressifs.
02:00:57 Il a l'obligation de poursuivre des soins psychiatriques.
02:01:00 Le médecin octogénaire, lui, a repris le travail dans son cabinet,
02:01:04 dorénavant équipé d'une caméra de surveillance.
02:01:07 Voilà, vous êtes scandalisé, nous aussi.
02:01:12 Un par la faiblesse du jugement, 6 mois avec sursis.
02:01:16 Franchement, quand on voit ce qui est arrivé à ce médecin de 80 ans.
02:01:19 Et puis, il y a une histoire dans l'histoire, c'est le fait qu'il a refusé de renouveler l'arrêt maladie.
02:01:24 Il a dit "ce monsieur ne mérite pas un arrêt maladie".
02:01:28 Il y a deux histoires dans cette histoire, c'est pour ça qu'on en parle ce matin.
02:01:32 Les vols de voitures, ils explosent.
02:01:34 Plus de 70 000 véhicules déclarés volés l'année dernière, Chanara.
02:01:38 Oui, c'est ce que révèle le dernier bilan des assureurs dévoilés ce matin dans le Parisien.
02:01:42 C'est 11% de plus en un an.
02:01:44 Ces vols seraient l'oeuvre de réseaux criminels internationaux qui opèrent la plupart du temps sans effraction.
02:01:50 Vous allez voir tous les détails avec Maxime Legay.
02:01:52 Le phénomène des vols de voitures n'en finit plus d'accélérer.
02:01:58 Sur l'année 2023, plus de 70 000 déclarations de vol ont été effectuées, soit une augmentation de 11,1% en un an.
02:02:06 Une tendance inquiétante et qui interpelle.
02:02:09 Parmi les véhicules les plus prisés, on retrouve les modèles de la marque Renault, Peugeot ou encore Toyota.
02:02:15 A la manœuvre, des réseaux criminels internationaux qui opèrent la plupart du temps sans effraction.
02:02:20 Un simple piratage du système électronique du véhicule leur permet d'en prendre le contrôle avant de les revendre à l'étranger.
02:02:27 Destination particulièrement concernée, la Côte d'Ivoire et le Togo, où les véhicules, une fois volés, sont affrétés via des conteneurs.
02:02:35 Les départements les plus touchés par ces vols sont le Val d'Oise, la Seine-Saint-Denis et les Bouches-du-Rhône.
02:02:40 On est en direct à présent avec Eric Mouchet, je vous le disais dans les titres.
02:02:46 Des enseignants réclament plus de moyens pour faire face aux violences dans les écoles, les collèges et les lycées.
02:02:52 Ça se passe à Libourne, ça pourrait se passer dans d'autres villes de France, mais ça se passe à Libourne en Gironde.
02:02:58 Bonjour Eric Mouchet, merci d'être en direct avec nous sur CNews.
02:03:03 Vous m'entendez bien ?
02:03:06 Oui.
02:03:07 Ah voilà, ça y est, on a ouvert le bon bouton, je vous entends.
02:03:11 Bonjour et merci d'être avec nous.
02:03:12 Responsable académique FNEC FPFO.
02:03:15 Bon, vous êtes professeur dans un lycée professionnel à Libourne, ça fait plus de 30 ans que vous êtes dans l'éducation nationale.
02:03:21 Votre femme est également professeure dans cette ville, vous connaissez donc la situation par cœur et vous connaissez le métier par cœur.
02:03:26 Bon, pourquoi est-ce que vous avez manifesté et qu'est-ce qui se passe à Libourne ?
02:03:30 À Libourne, il s'est passé des événements un peu plus violents peut-être qu'ailleurs,
02:03:39 mais la violence à l'école, à tous les niveaux, elle se passe chez nous dans l'académie de Bordeaux,
02:03:43 elle se passe dans beaucoup de villes, elle ne se passe pas qu'à Libourne.
02:03:46 Alors effectivement, il y a eu ces derniers temps, des collèges dans le Libournais, le lycée professionnel jamonnais, etc.
02:03:52 où il y a eu un peu plus de violence, en tout cas on en a parlé un peu plus que d'habitude.
02:03:58 Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
02:04:01 Vous avez des lettres de menaces de mort envers les enseignants,
02:04:05 vous avez aussi des endroits où il y a eu de la violence d'élèves envers des enseignants,
02:04:10 des coups de poing donnés, des choses comme ça.
02:04:13 Donc c'est une violence qu'on connaît depuis longtemps, mais qui arrive maintenant à s'exprimer de plus en plus.
02:04:19 Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
02:04:24 Ah mais qu'est-ce qu'on fait ? Nous on sait ce qu'il faut faire depuis des années,
02:04:28 on sait que les réformes successives de ces dernières années ont contribué à dégrader le climat scolaire.
02:04:37 On sait qu'il faut créer des postes, il faut mettre en place des équipes pluriprofessionnelles,
02:04:43 il faut des infirmières, il faut des surveillants, il faut davantage de profs,
02:04:46 il faut des équipes complètes dans les établissements,
02:04:49 il faut cesser de vouloir faire une inclusion systématique forcée sans avoir les moyens d'affaires.
02:04:57 Il y a plein de moyens à mettre dans l'école pour...
02:05:01 C'est-à-dire une inclusion systématique forcée ?
02:05:04 Oui.
02:05:05 Ça veut dire quoi ?
02:05:08 Ça veut dire qu'à l'école aujourd'hui, de l'école maternelle jusqu'au lycée,
02:05:14 des élèves à besoin particulier sont de plus en plus nombreux,
02:05:20 et les moyens ne suivent pas.
02:05:23 C'est-à-dire qu'on n'a pas assez d'accompagnants, on n'est pas formé,
02:05:27 on a trop d'élèves par classe, on n'a pas les compétences pour pratiquer des soins, des choses comme ça.
02:05:39 Ceci dit, vous êtes professeur en lycée pro, vous n'êtes pas infirmière,
02:05:46 vous n'êtes pas médecin, vous n'êtes pas psychiatre,
02:05:49 vous n'êtes pas le père de vos élèves.
02:05:52 Alors on en vient à nouveau à la question de la responsabilité des parents.
02:05:57 Ça peut peut-être vous mettre mal à l'aise vis-à-vis des parents de vos élèves,
02:06:02 mais est-ce qu'il n'y a pas un moment où ce que vous me racontez là, c'est du domaine de l'éducation ?
02:06:08 Oui, mais à l'école on vit ce qu'il y a dans la société.
02:06:14 Les réseaux sociaux par exemple, aujourd'hui, ce que vous voyez sur les réseaux sociaux,
02:06:18 ce qu'on vit sur les réseaux sociaux, on le vit aussi maintenant en réel dans les établissements, dans les villes, etc.
02:06:24 Donc les parents, oui, ils font aussi ce qu'ils peuvent,
02:06:29 mais c'est à l'école, c'est à l'État de mettre en place les réformes qu'il faut
02:06:34 pour qu'on puisse faire notre travail et qu'on puisse éduquer correctement, etc.
02:06:39 Enfin je veux dire, tout est fait pour que les choses se dégradent.
02:06:44 Alors je ne sais pas pourquoi, mais nous par exemple à Bordeaux,
02:06:47 ça fait deux années qu'on va avoir des suppressions de postes de professeurs des écoles.
02:06:51 Alors on nous dit que c'est parce qu'il y a une baisse démographique, certes,
02:06:55 mais en vérité ce qu'il faudrait c'est moins d'élèves par classe,
02:06:58 il faudrait plus de moyens, mais non, on a beau le dire,
02:07:01 la rectrice de Bordeaux elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a,
02:07:05 c'est pas elle qui décide des moyens que reçoit l'académie de toute manière.
02:07:09 Il faut mettre plus de professeurs devant les élèves en clair.
02:07:13 Et l'Éducation nationale a des difficultés à recruter.
02:07:17 Le métier n'est pas attractif.
02:07:19 On a plus d'enseignants, de plus en plus,
02:07:21 on a des collègues qui cherchent à quitter l'Éducation nationale.
02:07:25 Donc on a du mal à recruter et ceux qui y sont ont envie de partir.
02:07:28 Donc le métier n'est pas attractif, on n'est pas payé correctement,
02:07:31 les conditions de travail sont dégradées,
02:07:33 et ça fait des années que ça dure et là ça commence à…
02:07:36 ça se voit de plus en plus parce que les collègues ont compris
02:07:40 aujourd'hui qu'ils pouvaient déclarer officiellement une souffrance au travail
02:07:44 via ce qu'on appelle les fiches santé/sécurité au travail.
02:07:47 C'est-à-dire qu'en ligne ils déclarent une situation de souffrance au travail.
02:07:51 Et donc maintenant c'est plus sous le tapis.
02:07:53 C'est-à-dire que l'autorité académique par exemple est obligée
02:07:57 de considérer cela, elle ne peut plus mettre la poussière sous le tapis,
02:08:00 c'est terminé, normalement, si les collègues font les choses correctement.
02:08:04 Et donc ça se voit maintenant, et donc il va falloir trouver des solutions.
02:08:08 La formation spécialisée académique est de Gironde,
02:08:13 c'est-à-dire les anciens CHLCT vont se déplacer notamment dans les collèges,
02:08:18 dans le Libourne justement puisque c'est Libourne qui fait parler de lui en ce moment.
02:08:22 Donc il y a des choses qui se passent, attention,
02:08:25 je ne dis pas qu'il ne se passe rien mais ce n'est pas suffisant.
02:08:28 Et je pense qu'il peut se passer des choses graves si on ne réagit pas comme il faut.
02:08:33 Par exemple au lycée professionnel Jean Monnet, l'autorité a essayé de faire des choses,
02:08:37 mais voilà, un AED supplémentaire pendant quelques mois,
02:08:42 des équimobiles de sécurité qui regardaient un peu les sacs des élèves à l'entrée,
02:08:48 des choses comme ça, mais ça ne suffit pas tout ça, ça ne suffit pas.
02:08:51 Les collègues en tout cas ont le sentiment que ça ne suffit pas
02:08:54 et beaucoup de collègues maintenant ont peur d'aller travailler.
02:08:57 Et ça c'est évidemment inconcevable, on ne peut pas avoir peur d'aller travailler
02:09:02 quand on est prof, quand on est quel que soit le métier d'ailleurs,
02:09:06 mais professeur on ne peut pas avoir peur de ses élèves, ce n'est pas possible.
02:09:10 Merci beaucoup Eric Boucher, merci d'avoir témoigné ce matin dans la matière de CNews.
02:09:14 Bonne journée à vous et bon courage, et on pense à tous les professeurs.
02:09:17 Merci beaucoup à vous.
02:09:19 Une affiche qui fait froid dans le dos, ça se passe à Davos en Suisse,
02:09:23 un magasin de sport d'hiver refuse de louer du matériel aux personnes juives.
02:09:27 Il y a eu une affichette.
02:09:29 Oui, il ne s'en cache pas du tout puisqu'il a collé une affiche en hébreu sur sa vitrine.
02:09:33 Le responsable de la Fédération Suisse des Communautés Israélites n'en revient pas,
02:09:37 il a déposé plainte.
02:09:39 Tony Pitaro.
02:09:40 Une affiche en hébreu placardée sur le mur de cet établissement de Davos en Suisse
02:09:45 interdit aux personnes issues de la communauté juive de louer du matériel de sport.
02:09:50 Suite à divers tristes incidents, dont le vol d'une luge,
02:09:53 nous ne louons plus de matériel de sport à nos frères juifs.
02:09:56 Cela concerne tous les équipements tels que les luges, les airboards,
02:10:00 les ski-bokerl et les raquettes à neige.
02:10:02 Nous vous remercions de votre compréhension.
02:10:05 Un acte antisémite, condamné par le secrétaire général de la Fédération Suisse des Communautés Israélites.
02:10:11 Premièrement, je pense que c'est fake news,
02:10:14 que ce n'est pas possible qu'en Suisse, quelque chose comme ça soit possible.
02:10:17 Et après, le patron a dit oui, c'est quelque chose qu'il veut vraiment,
02:10:23 il ne veut pas louer un juif, c'est une décision qu'il a faite.
02:10:26 J'étais complètement choqué et je ne peux pas vraiment...
02:10:30 Pour moi, c'était quelque chose qui n'est pas possible en Suisse.
02:10:33 Nous avons tenté de contacter l'établissement, sans succès.
02:10:36 Selon la Fédération Suisse des Communautés Israélites qui a porté plainte,
02:10:40 le patron s'est excusé.
02:10:42 Des excuses qui ne sont pas acceptées.
02:10:45 Il a dit oui, le juif vraiment peut être loué en nouveau.
02:10:50 Je ne sais pas quoi dire, s'il veut dire merci beaucoup.
02:10:55 Maintenant, ils sont d'accord de louer un juif.
02:10:58 La police a ouvert une enquête pour discrimination et incitation à la haine.
02:11:03 Voilà, c'est inadmissible, triste, ça doit être sévèrement condamné.
02:11:11 Une affichette sur un commerce en Europe qui stipule que c'est interdit aux juifs
02:11:18 et que le commerce n'accepte pas de louer du matériel aux juifs.
02:11:22 La boutique doit fermer, évidemment.
02:11:25 Le feu nucléaire sur cette boutique.
02:11:28 Le feu nucléaire juridique, évidemment.
02:11:30 Je vous en parlais dans les titres, on va regarder les images.
02:11:33 Une question se pose avant les JO de Paris, c'est un sujet dont on a parlé ce matin.
02:11:37 Est-ce que les balcons des immeubles parisiens sont assez solides ?
02:11:40 On risque de voir des personnes s'agglutiner pendant les cérémonies d'ouverture.
02:11:45 Ça inquiète certains professionnels de l'immobilier.
02:11:48 Qui demandent une campagne de vérification.
02:11:51 C'est vrai qu'il faut se poser la question.
02:11:53 Si on habite le long de la Seine, et on en connaît qui habite le long de la Seine,
02:11:56 il va y avoir la cérémonie d'ouverture des JO.
02:11:59 On peut inviter des amis pour voir cette cérémonie d'ouverture.
02:12:03 Il est temps ?
02:12:04 Oui, il est temps de s'en préoccuper.
02:12:06 Il ne faut pas y aller à 20 sur un balcon qui est fait pour 2-3 personnes.
02:12:11 Allez, la santé tout de suite.
02:12:13 Brigitte Millot, on a eu plusieurs cas d'intoxication alimentaire chez les enfants,
02:12:30 dont deux graves.
02:12:31 Est-ce que vous pouvez nous dire d'où viennent ces bactéries
02:12:33 et nous donner des conseils pour s'en protéger ?
02:12:36 On va revenir sur les intoxications alimentaires.
02:12:39 S'il y a un domaine dans lequel les choses ont vraiment évolué,
02:12:42 c'est toujours trop.
02:12:44 Il y a à peu près une centaine d'intoxications alimentaires chaque année.
02:12:46 Il y a une centaine de décès par intoxication alimentaire chaque année.
02:12:50 Il y en a eu un peu plus avec l'affaire Buttony.
02:12:52 Il y avait eu 253 décès dans l'année.
02:12:55 Mais pour vous donner un chiffre à titre de comparaison,
02:12:58 en 1950, c'était 15 000 décès chaque année par intoxication alimentaire.
02:13:03 On est à 100 maintenant.
02:13:05 Vous voyez, ça a nettement évolué.
02:13:07 Il faut encore que les choses évoluent, bien sûr.
02:13:10 Mais c'était pour vous dire à quel point ça s'était quand même amélioré.
02:13:14 De quoi s'agit-il ?
02:13:16 Il s'agit essentiellement pour ces enfants dont ont été touchés.
02:13:19 Je rappelle qu'il y a quand même une petite fille de 18 mois
02:13:23 et une autre de 7 ans,
02:13:25 notamment la petite fille de 7 ans qui a été en dialyse,
02:13:28 en insuffisance rénale, et qui attend peut-être une grève de rein.
02:13:32 Ce n'est pas rien ce dont on parle.
02:13:34 Il s'agit d'une bactérie connue sous le nom de Echerichia coli.
02:13:38 On en a tous, nous, les bovins, tout le monde en a.
02:13:43 Mais il y a certaines souches de cette bactérie
02:13:45 qui vont libérer des toxines.
02:13:48 Une fois qu'elles sont ingérées,
02:13:50 ce n'est pas que la bactérie qui se multiplie.
02:13:52 Vous savez qu'on est quand même équipé pour lutter
02:13:55 contre toutes ces infections, les bactéries et autres.
02:13:58 Il y a d'abord l'acidité gastrique qui est quand même un bon rempart.
02:14:01 Notre estomac, c'est de l'acide.
02:14:03 Donc normalement, quand on ingère ça, c'est détruit par l'acidité.
02:14:06 Et puis après, il y a notre immunité qui est là pour nous défendre.
02:14:09 Mais chez les personnes fragiles, ça ne suffit pas, bien souvent.
02:14:13 C'est pour ça que ce sont souvent des enfants qui sont atteints,
02:14:15 voire des femmes enceintes, voire des personnes fragilisées,
02:14:18 immunodéprimées qui sont atteintes.
02:14:20 - Mais pour ces enfants, la protection n'est pas encore complète.
02:14:22 - Voilà. Ni leur immunité, ni leur mode de protection,
02:14:25 ni leur barrière intestinale ne sont matures.
02:14:28 Et donc cette bactérie, cette Erichea coli,
02:14:32 va libérer des toxines.
02:14:34 Et ces toxines vont entraîner des troubles de la coagulation.
02:14:38 Ça s'appelle le CHU, syndrome hémodynamique et urémique.
02:14:42 Et là, ça peut attaquer les vaisseaux, les petits vaisseaux,
02:14:46 provoquer des bouchées des petits vaisseaux.
02:14:48 Ça peut être des vaisseaux du cerveau, ça peut être des vaisseaux du cœur.
02:14:51 Et là, en l'occurrence, il s'agit de vaisseaux au niveau des reins,
02:14:55 les petites artères rénales qui sont touchées, qui sont bouchées.
02:14:58 Et vous le savez, les reins filtrent tous les déchets.
02:15:01 Et donc quand ils ne fonctionnent plus,
02:15:03 c'est ce qu'on appelle une insuffisance rénale qui peut être très grave.
02:15:07 Et donc on peut finir empoisonné par ses propres déchets.
02:15:11 Donc c'est ou dialyse, ou peut-être, pour cette petite fille,
02:15:15 en attente d'une grève de reins.
02:15:17 Donc ce qu'il faut comprendre, c'est où trouve-t-on cette écherichia coli ?
02:15:21 Je vous ai mis les principaux endroits où on la trouve.
02:15:24 Et comme ça, après, je vous donnerai les principaux conseils pour l'éviter.
02:15:27 Les principaux endroits, c'est viande de bœuf, surtout hachée,
02:15:30 parce que ça va multiplier le risque de microbes, d'une entrecôte solide.
02:15:35 Mais on ne donne pas des entrecôtes solides aux enfants en général.
02:15:38 Donc viande hachée, insuffisamment cuite, on a la chance qu'elle disparaisse à la cuisson.
02:15:44 Donc il faut vraiment faire cuire les aliments.
02:15:46 Tous les produits laitiers non pasteurisés, là il s'agit...
02:15:49 - Il y a eu plusieurs cas, oui. Le morbier.
02:15:51 - Voilà, le morbier. Fromage au lait cru, lait cru.
02:15:54 Et aussi les végétaux crus.
02:15:56 Et ça, on n'y pense pas.
02:15:57 - C'est-à-dire les légumes ?
02:15:58 - Les déjections des bovins, c'est dans les intestins des bovins.
02:16:01 Les déjections sont aussi...
02:16:03 Bon, on contamine les sols aussi.
02:16:05 Et donc les légumes, on n'y pense pas aussi.
02:16:08 Donc je vous ai mis quelques conseils, de toute façon,
02:16:10 pour éviter toutes les intoxications en général,
02:16:14 pour éviter les contaminations,
02:16:16 lavage des mains en sortant des toilettes et avant de passer à table.
02:16:19 Il faut absolument réinstaurer ce lavage des mains tout le temps, dès tout petit.
02:16:23 - Viande bien cuite.
02:16:25 - Pardon ?
02:16:26 - Viande bien cuite.
02:16:27 - On fait cuire la viande. Pas de fromage au lait cru.
02:16:30 Vous savez, l'Institut Pasteur a ajouté pâte des gâteaux.
02:16:34 Vous savez, souvent les enfants, ils ont envie de manger, mettre le doigt.
02:16:36 Pas que les enfants d'ailleurs.
02:16:37 - Pas que les enfants.
02:16:38 - L'Institut Pasteur a ajouté ça.
02:16:41 Et bien laver les fruits, les légumes et les herbes aromatiques.
02:16:45 Mais c'est important.
02:16:47 Ce qu'on pourrait dire, c'est que pour les enfants,
02:16:49 il faudrait quasiment avoir la même alimentation que pour une femme enceinte,
02:16:52 puisqu'ils sont aussi très fragiles.
02:16:54 - Merci Brigitte.
02:16:55 - Toutes les infos, toutes les actus, toutes les chroniques,
02:17:08 tous les éditos, tous les replays et bien plus encore sont disponibles
02:17:12 via l'appli CNews que vous pouvez télécharger en flashant ce QR code.
02:17:16 Vous flashez le QR code, vous téléchargez l'application CNews.
02:17:19 Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Prost et ses invités.
02:17:22 A demain.
02:17:23 ♪ ♪ ♪