• il y a 9 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Il est 6h, vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.
00:00:04 Des dispositifs de sécurité devant certains collèges et lycées en France
00:00:08 à la suite de mails de menaces à caractère islamiste
00:00:12 assortis d'une vidéo insoutenable de décapitation commise par l'Etat islamique.
00:00:16 Ces mails ont été envoyés directement sur les plateformes,
00:00:19 vous savez, qui servent aux liens entre les familles et les professeurs
00:00:23 et la communauté éducative, comme on dit.
00:00:25 Nos informations dès le début du journal.
00:00:26 Et puis, on entendra également Claude Moniquet, spécialiste des questions.
00:00:29 de renseignement et de terrorisme en direct avec nous.
00:00:32 À tout de suite, Claude.
00:00:33 Une majorité de Français favorables à l'utilisation de statistiques ethniques en France
00:00:39 pour lutter plus efficacement contre la délinquance.
00:00:42 Alors, qu'est-ce que ça pourrait changer exactement ?
00:00:44 On en parle ce matin, puis on ira retrouver Elisabeth Guedel aux États-Unis,
00:00:49 où les statistiques ethniques sont autorisées dans certains États.
00:00:52 À tout de suite, Elisabeth.
00:00:54 Opération Placenet anti-drogue à Marseille.
00:00:57 Et maintenant, est-ce que le trafic de drogue va vraiment reculer ?
00:01:01 Nous sommes allés sur place.
00:01:03 L'argent public sort beaucoup plus vite qu'il ne rentre dans les caisses de l'État.
00:01:07 Un dîner de crise s'est tenu hier soir à l'Élysée.
00:01:10 Qu'est-ce qu'il en ressort ?
00:01:11 On verra ça avec vous, Gauthier Lebret.
00:01:12 À tout de suite, Gauthier.
00:01:14 Gabriel Attal veut fusionner la carte d'identité et la carte vitale.
00:01:18 Ah bon ? Mais pour quoi faire ?
00:01:19 Quelles sont les fraudes actuelles et celles qui pourraient être évitées avec cette fusion ?
00:01:24 Lomid Guillaume avec nous. À tout de suite, Lomid.
00:01:27 Sécurité renforcée dans plusieurs établissements scolaires.
00:01:30 Ce matin, un mail menaçant d'un attentat a été envoyé à des élèves via le site École Directe,
00:01:36 avec des images insoutenables de décapitation commise par des membres de l'État islamique.
00:01:40 Ces images datent du quinquennat de François Hollande.
00:01:43 Elles ont donc une dizaine d'années.
00:01:45 Parmi les établissements sous haute sécurité, il y a le lycée La Providence de Saint-Malo.
00:01:49 Tony Pitaro.
00:01:52 Un mail annonçant un attentat islamiste a été envoyé aux élèves de plusieurs établissements scolaires.
00:01:58 L'auteur du mail dit vouloir mener son projet à bout en décapitant les mécréants.
00:02:02 Jeudi 21 mars, je ferai exploser l'établissement tout entier vers 11h-15h
00:02:08 et je décapiterai tout vos corps de kouffars pour servir Allah le Tout-Puissant qui règne sur le monde.
00:02:14 Un message accompagné d'une vidéo de décapitation.
00:02:17 Un élève du lycée Institution La Providence de Saint-Malo nous raconte le choc vécu par les collégiens et les lycéens.
00:02:24 J'ai des camarades qui ont regardé et qui m'ont dit être choqués.
00:02:32 Donc moi j'ai fait le choix de ne pas les regarder.
00:02:34 Je discutais avec certains, ça ne va pas bien du tout après cette vidéo.
00:02:39 Forcément on ne s'attend pas à ça quand on ouvre un...
00:02:42 Surtout sur une plateforme comme Ecole Direct qui est censée être du cours.
00:02:45 Ils ont ouvert la vidéo, ils sont tombés sur des massacres avec des décapitations de partout, du son de partout.
00:02:51 Très vite, les chefs d'établissement ont envoyé un communiqué aux familles.
00:02:55 Par sécurité, nous avons fait vérifier les locaux sur les trois sites d'enseignement.
00:03:00 Nous n'avons rien trouvé.
00:03:02 Les mesures de sécurité aux abords des établissements seront renforcées demain matin par précaution.
00:03:07 Parmi les lycées concernés, le lycée Jean-Pierre Vernon à Sèvres.
00:03:11 Le proviseur a envoyé un mail aux élèves et aux parents.
00:03:13 Les premiers éléments de l'enquête nous indiquent qu'il s'agit d'un piratage de compte d'élèves du lycée.
00:03:18 La police judiciaire mène des investigations pour retrouver l'auteur du mail.
00:03:22 Certains élèves ont fait le choix de ne pas aller en cours aujourd'hui.
00:03:27 Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme, est en direct avec nous.
00:03:30 Bonjour Claude, merci d'être là.
00:03:32 Cette lettre et cette vidéo ont été envoyées par un mystérieux terroriste qui se présente comme islamiste.
00:03:39 Qu'est-ce que cette méthode vous inspire ?
00:03:42 Qui peut se cacher derrière de telles menaces, Claude ?
00:03:46 Alors premièrement, très probablement, il faut toujours être très prudent quand on parle de terrorisme et de menaces,
00:03:50 mais c'est une menace qui semble très peu crédible.
00:03:54 D'une part à cause du vocabulaire utilisé, des termes utilisés,
00:03:57 mais aussi de la manière dont cette menace a été proférée.
00:04:01 Donc on met en face de quelqu'un qui manie quelques concepts qui sont assez classiques,
00:04:06 mais qui les manie mal dans le vocabulaire.
00:04:08 Par exemple, à un moment dans son message, l'intéressé dit qu'il cherche qu'il envoie ce message,
00:04:13 donc assassine le potentiel, parce qu'il cherche des acolytes.
00:04:16 Daesh ou d'autres groupes ne recrutent pas leurs acolytes de cette manière,
00:04:21 et de toute façon, n'utiliserait jamais le terme acolyte, par exemple, c'est un seul exemple.
00:04:26 Donc on est probablement en face de quelque chose qui est plus du domaine,
00:04:29 soit du très mauvais canular, soit comme d'une menace qui pourrait être liée à une vengeance privée,
00:04:37 à un désir de déstabiliser l'institution,
00:04:42 mais par quelqu'un qui manifestement, par exemple, a accès à cette messagerie
00:04:47 et à la possibilité de pirater le compte de quelqu'un.
00:04:50 Donc on est probablement dans un petit milieu qui n'a rien à voir, a priori, avec le terrorisme.
00:04:55 Oui, menace très peu crédible, très mauvais canular.
00:04:59 Y a-t-il d'autres pistes ?
00:05:02 Alors, il y aurait évidemment une piste qui serait celle de la déstabilisation venue d'un État.
00:05:07 On peut penser par exemple à la Russie qui, ces derniers temps,
00:05:10 d'une part a menacé, pardon, a multiplié les manœuvres contre la France.
00:05:16 On pense par exemple à la fameuse attaque,
00:05:19 la cyberattaque massive sur les sites gouvernementaux il y a deux semaines.
00:05:24 Mais c'est assez peu professionnel et ça ne porte pas vraiment la marque typique des Russes.
00:05:30 Mais c'est une possibilité qu'on ne peut pas exclure.
00:05:34 Cela étant, je pense vraiment qu'on n'est probablement pas en face d'un acteur institutionnel.
00:05:42 Il me semble plus probable qu'on soit en face d'une manœuvre individuelle.
00:05:48 Merci beaucoup, Claude Moniquet.
00:05:49 Merci d'avoir décrypté cette menace pour nous ce matin dans la matinale de CNews.
00:05:55 Merci à vous, Claude. On va vous retrouver tout au long de la matinale.
00:05:58 Lomi Guillot, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:05:59 Oui, parce que j'ai vu passer ce message.
00:06:02 Ce qui m'interroge, c'est que c'est arrivé à la fois dans des établissements privés
00:06:07 et des établissements publics via deux plateformes qui sont différentes et à priori sécurisées.
00:06:12 Je trouve cela inquiétant de se dire que des élèves peuvent recevoir de telles vidéos
00:06:16 via ces plateformes à priori sécurisées.
00:06:18 On parle beaucoup du cahier de texte numérique, de toutes ces applis et du rapport aux élèves aux écrans.
00:06:22 Je trouve cela inquiétant que sur deux plateformes différentes et sécurisées,
00:06:26 de tels messages puissent passer aujourd'hui.
00:06:27 Effectivement, et les services de sécurité français vont travailler sur cette menace
00:06:33 et tenter de découvrir qui se cache derrière. Merci beaucoup.
00:06:37 Cette vidéo est diffiante d'un refus d'obtempérer qu'on vous diffuse ce matin.
00:06:42 Cela s'est passé à Melun, en Seine-et-Marne, sur la départementale 619 Chalain.
00:06:46 Pris en chasse par un véhicule de la BAC, un camion s'était lancé à toute vitesse
00:06:50 sur un rond-point à contresens pour échapper aux policiers. Regardez.
00:06:56 Ça roule assez fort, ça double n'importe comment.
00:07:00 On est sur la D619, route nationale, à hauteur de Dimoges-Fourche.
00:07:06 Rond-point sans interdit.
00:07:08 Et ça prend des coups de bras.
00:07:10 Ça s'est retourné sur le rond-point D619.
00:07:13 Sur le rond-point D619.
00:07:15 Chopez-le, chopez-le, chopez-le.
00:07:18 Chopez-le, chopez-le.
00:07:19 Dans la voiture, dans la voiture.
00:07:20 Bouge pas, bouge pas, bouge pas !
00:07:25 Tu montes tes mains, montes tes mains !
00:07:27 Quand on parle de refus d'obtempérer, voilà ce que c'est exactement.
00:07:39 La personne qui réalise un refus d'obtempérer met en danger la vie des autres conducteurs.
00:07:43 Petit 1.
00:07:44 Met en danger la vie des policiers.
00:07:45 Accessoirement, petit 2.
00:07:47 Met en danger également la sienne.
00:07:49 Petit 3.
00:07:50 Selon Actu-Force de l'Ordre, le camion était volé.
00:07:52 C'est pour ça que le chauffard n'a pas voulu s'arrêter.
00:07:55 Le conducteur a été interpellé.
00:07:57 On se demande véritablement ce qu'il avait dans la tête.
00:08:00 Probablement pas grand-chose.
00:08:01 Parce que quand on conduit aussi vite et qu'on prend un tournant aussi rapide,
00:08:04 on sait comment ça va se terminer.
00:08:06 Gauthier ?
00:08:07 Oui, vous avez 100% raison.
00:08:08 Quand des politiques mettent sans cesse en cause les policiers dans des histoires de refus d'obtempérer,
00:08:14 ça permet de montrer ce qu'est un refus d'obtempérer.
00:08:16 Et évidemment, ça met la vie en danger des autres et des policiers.
00:08:20 Coup de chapeau à ces policiers qui font face à cela de manière très récurrente.
00:08:24 La France au bord du gouffre financier.
00:08:27 Plus de 3 000 milliards d'euros de dettes.
00:08:30 Ça, c'est le global.
00:08:31 Et puis il y a le déficit pour l'année 2023.
00:08:33 C'est-à-dire l'argent qui ne rentrera pas dans les caisses pour 2023.
00:08:38 La différence entre ce qui rentre et ce qui ressort.
00:08:41 Déficit 2023 qui ne sera pas bon non plus.
00:08:44 Emmanuel Macron a organisé un dîner de crise hier à l'Elysée.
00:08:47 Gauthier, objectif trouver des sources d'économie.
00:08:50 Et oui Romain, puisque depuis 1980, les présidents s'enchaînent et ils ont un point commun.
00:08:54 Ils creusent la dette, ils creusent la dette et ils creusent la dette.
00:08:57 Alors résultat, 3 000 milliards de dettes.
00:08:59 3 200 à la fin de l'année selon la Cour des comptes.
00:09:02 Donc on est véritablement au bord du gouffre.
00:09:05 On en parlait hier pour le président des LR, Eric Ciotti.
00:09:07 La France n'est pas loin de la situation de la Grèce en 2008.
00:09:11 Le paiement des intérêts de la dette va bientôt devenir la première dépense de l'État en 2027.
00:09:17 Si ça continue comme ça, avant de payer les hôpitaux, avant de payer les écoles, etc.
00:09:22 Ce sera les intérêts de la dette que la France devra payer.
00:09:26 Alors surtout en plus, si notre note est dégradée par les agences de notation.
00:09:30 Et ça, ça pourrait tomber dans les semaines à venir.
00:09:32 Ça entraînera une hausse des taux d'intérêt.
00:09:35 Alors panique au sommet de l'État.
00:09:36 C'était le titre du Figaro ce matin.
00:09:38 Une réunion effectivement de crise hier avec Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et les chefs de la majorité.
00:09:44 Les 20 milliards d'économies annoncées en 2025 ne suffiront pas.
00:09:47 Au début du mois, on devait faire 10 milliards d'économies.
00:09:50 Finalement, ça sera 20.
00:09:52 La Cour des comptes dit qu'il en faudrait 50.
00:09:54 Et puis, c'est toujours pareil.
00:09:55 Tout le monde veut bien faire des économies, mais pas dans son secteur.
00:09:58 Rachid Haddati aurait dit à Gabriel Attal,
00:10:00 "Je vais transformer ton chien en kebab au moment d'apprendre son rabot de 200 millions pour la culture."
00:10:05 Eric Dupond-Moretti aurait ajouté, ministre de la Justice,
00:10:08 "Moi, je vais en faire des mêmes."
00:10:10 Donc c'est toujours pareil.
00:10:11 Tout le monde veut bien faire des économies, mais jamais dans son secteur.
00:10:14 Alors le gouvernement compte sur quoi ?
00:10:17 Sur la lutte contre la fraude fiscale et la fraude sociale.
00:10:20 Gabriel Attal s'est félicité hier avec le ministre du Budget, Thomas Cazenave,
00:10:24 des 15 milliards récupérés l'année dernière.
00:10:26 Rachid Haddati, oui, j'ai vu passer ça.
00:10:29 Bon, on ne sait pas si c'est vrai ou pas.
00:10:31 Ce n'a pas été démenti.
00:10:32 Ce n'a pas été démenti.
00:10:33 Elle était interrogée en commission, elle ne les a pas démentis non plus.
00:10:36 Donc on peut dire que c'est vrai.
00:10:37 Effectivement, c'était sur le ton du second degré, mais ça illustre bien, encore une fois,
00:10:41 tout le monde veut bien faire des économies, mais jamais dans son secteur.
00:10:43 200 millions d'économies dans le ministère de la Culture.
00:10:46 C'est vrai pour les Français également.
00:10:47 Dès que ça nous touche, on se dit, c'est toujours l'autre qui doit faire des économies.
00:10:51 Il y a un moment où il va falloir que ça touche tout le monde.
00:10:53 Tiens, je vous pose cette question.
00:10:54 Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:10:55 Est-ce qu'il faut réduire drastiquement les aides sociales à ceux qui ne travaillent pas ?
00:10:58 Est-ce qu'il faut supprimer les APL, les aides au logement ?
00:11:01 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:11:04 À Marseille, les forces de l'ordre sont toujours dans le quartier de la Castellane.
00:11:08 Le préfet des Bouches-du-Rhône a promis aux habitants de ne pas laisser les dealers revenir, Chana.
00:11:12 Mais vous allez voir que le trafic ne s'est pas arrêté.
00:11:14 Pour autant, il se poursuit juste à côté, à quelques mètres de la cité.
00:11:18 Reportage de Régine Delfour avec le récit de Tony Pitaro.
00:11:21 Nous ne lâcherons rien.
00:11:25 C'est ce qu'a affirmé hier le préfet de police des Bouches-du-Rhône.
00:11:28 Avec l'opération PlastNet XXL, les dealers ne sont pas près de se réinstaller dans la cité de la Castellane.
00:11:35 Certains ont vu des individus revenir, ont pu penser que des dealers revenaient.
00:11:41 Nous sommes là, nous sommes là.
00:11:43 Les policiers CRS, les policiers de la sécurité publique sont là en faisant son permanence.
00:11:49 Et la nuit, nous avons aussi nos équipages civils.
00:11:51 Aucun répit n'est donc laissé aux dealers.
00:11:53 Pourtant, Spanich, un jeune dealer de 16 ans, ne semble pas très préoccupé par cette présence policière.
00:12:00 Si, on peut travailler, si on va ailleurs.
00:12:02 Il dit vivre en foyer et avoir besoin d'argent.
00:12:05 Je vends, je guette, je fais tout.
00:12:09 Je sais que c'est pas bien, mais c'est le moyen pour gagner des sous.
00:12:12 Après, il y en a d'autres, je sais.
00:12:14 Un trafic qui lui rapporte une somme conséquente.
00:12:17 Entre 500 et 150 jours.
00:12:21 Selon les autorités, les différents points de deal de la cité rapporteraient entre 50 000 et 80 000 euros par jour.
00:12:28 Regardez cette scène qui fait le tour des réseaux sociaux.
00:12:31 Un sanglier, il y en a beaucoup dans le sud de la France, il y en a beaucoup en Provence.
00:12:35 Un sanglier qui a traversé une cité scolaire à Marseille.
00:12:37 Il ne s'est pas arrêté.
00:12:39 Les élèves se sont réfugiés dans le bâtiment.
00:12:41 Regardez les images, on les envoie.
00:12:43 Selon la Provence, ça ne serait pas la première fois qu'ils se sont confrontés à ces animaux.
00:12:47 Il y en a partout, autour d'Aix-en-Provence, autour de Marseille.
00:12:52 Des sangliers qui vont à l'école, un peu moins.
00:12:54 Ça court très vite un sanglier.
00:12:56 Il y a des propriétés qui se protègent avec des barrières électriques anti-sanglier.
00:13:00 Bien sûr.
00:13:01 C'est dangereux.
00:13:02 Ça vous refait un terrain.
00:13:04 Ça vous refait un jardin, ça c'est sûr.
00:13:06 La terre est bien aérée.
00:13:08 C'est plus efficace qu'un tracteur.
00:13:10 Il est nerveux le sanglier.
00:13:12 On rigole, mais tout le monde a peur dans ces cas-là.
00:13:15 Quand il vous charge, c'est costaud.
00:13:17 Il faut courir en zigzag.
00:13:23 Vous avez une formation anti-sanglier ?
00:13:25 Rapide, mais ça lui donne le tournis et il lâche.
00:13:29 En zigzag, comme ça, on a plus de chances de s'en sortir.
00:13:33 De s'en sortir, exactement.
00:13:35 Les Bleus connaissent désormais leurs adversaires dans le tournoi de football des JO.
00:13:39 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:13:43 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:13:46 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:13:48 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:13:53 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:13:56 Les Bleus connaissent désormais leurs adversaires dans le tournoi de foot des JO.
00:14:00 Oui, le tirage au sort a des poules.
00:14:02 Du premier tour a eu lieu hier soir à Saint-Denis.
00:14:05 Les hommes de Thierry Henry affronteront les Etats-Unis.
00:14:07 La Nouvelle-Zélande est une équipe barragiste.
00:14:10 La France démarra son tournoi à Marseille le 24 juillet prochain face aux Américains.
00:14:15 Quant à la composition de l'équipe de France,
00:14:17 le sélectionneur Thierry Henry n'a pas voulu se prononcer.
00:14:19 On vous parlait potentiellement de la participation de Karim Benzema hier.
00:14:23 Regardez ce qu'il a dit hier sur France 3.
00:14:25 « Je vous ai déjà dit que je ne parlerai pas des joueurs.
00:14:27 Vous le saurez en temps et en heure.
00:14:29 Tout est large, tout est ouvert. »
00:14:31 Vous voyez la citation s'afficher.
00:14:33 Puis un mot de l'équipe féminine quand même,
00:14:34 puisque le tirage est beaucoup moins clément pour elle.
00:14:37 Les deux finalistes du dernier mondial, les joueuses d'Hervé Renard,
00:14:40 héritent des Canadiennes tenant du titre de la Colombie et de la Nouvelle-Zélande.
00:14:44 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:14:51 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:14:53 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:14:57 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:14:59 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:15:01 Restez bien avec nous.
00:15:03 Merci d'être sur CNews.
00:15:05 Dans un instant, on va parler de ce sondage qu'on vous révèle ce matin.
00:15:07 Plus d'un Français sur deux favorable à l'utilisation de statistiques ethniques
00:15:11 pour lutter contre la délinquance,
00:15:13 pour lutter plus efficacement contre la délinquance.
00:15:15 Il y en a des statistiques ethniques dans certains États.
00:15:18 Aux États-Unis, on sera avec Elisabeth Guedel dans un instant,
00:15:21 qui est déjà connectée.
00:15:22 A tout de suite.
00:15:23 CNews, il est 6h19.
00:15:27 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.
00:15:30 Chana Lusso.
00:15:34 À Nantes, une opération de police a frappé le point de deal du 38 rue Watteau.
00:15:38 C'est l'un des plus importants de l'agglomération.
00:15:40 Résultat des saisies, 11 kilos d'héroïne, 17 kilos de cannabis et 11 armes à feu.
00:15:46 Deux têtes du réseau Nantais ont également été déférées et incarcérées.
00:15:49 Un projet d'attentat contre une église a été déjoué en France.
00:15:53 Un homme de 62 ans, partisan de l'idéologie djihadiste,
00:15:57 a été mis en examen et placé en détention provisoire.
00:16:00 Il projetait une action violente contre un édifice religieux chrétien.
00:16:03 Il a été interpellé par la DGSI le 5 mars dernier.
00:16:07 Et puis aujourd'hui, dans la majorité des pays du monde,
00:16:11 la fertilité est insuffisante pour maintenir la population.
00:16:15 C'est ce que révèle une étude inquiétante de The Lancet.
00:16:17 D'ici à 2050, ce seront les trois quarts des pays qui seront concernés.
00:16:24 En revanche, la population des pays pauvres,
00:16:26 notamment en Afrique subsaharienne, devrait elle continuer à augmenter.
00:16:30 Plus d'un Français sur deux est favorable à l'utilisation des statistiques ethniques
00:16:38 pour lutter contre la délinquance, pour lutter plus efficacement.
00:16:41 C'est un sondage CSA pour CNews Europe 1.
00:16:44 Et le JDD qu'on vous dévoile ce matin,
00:16:47 on va regarder, voilà, 53% favorable à l'utilisation de statistiques ethniques.
00:16:51 Alors qu'est-ce que ça pourrait changer ?
00:16:53 Bon, on se pose la question.
00:16:55 On est avec Elisabeth Guédel.
00:16:56 Elisabeth Guédel qui est avec nous en direct des États-Unis.
00:17:00 Ça s'applique dans différents États des États-Unis, Elisabeth, ces statistiques ethniques.
00:17:05 Oui, c'est vrai que les Américains ont l'habitude de ces statistiques ethniques
00:17:10 qui reposent donc sur le pays d'origine ou la nationalité, voire raciale,
00:17:15 qui repose essentiellement sur la couleur de peau.
00:17:18 Pour le recensement de la population, ça se fait depuis plus de deux siècles.
00:17:22 Pour des sondages, à l'hôpital, chez le médecin, ça reste confidentiel.
00:17:25 Mais ils sont amenés régulièrement à s'auto-identifier.
00:17:29 Maintenant, sur la question de l'indélinquance, c'est un sujet beaucoup plus controversé
00:17:33 parce que ça ne serait pas une auto-identification,
00:17:36 ce serait aux policiers de collecter ce genre de données.
00:17:39 Effectivement, ce n'est pas autorisé au niveau national.
00:17:42 Ça se décide au niveau des États. Certains États l'autorisent.
00:17:45 En gros, chaque police des villes décide d'avoir ce genre de statistiques.
00:17:49 Comme elle est souvent accusée, cette police municipale de discrimination raciale,
00:17:53 elle hésite souvent à publier ces statistiques.
00:17:56 En tout cas, ceux qui sont pour les partisans disent que ce sont des bons indicateurs socio-économiques,
00:18:01 qu'on les considère comme fiables pour mesurer les discriminations.
00:18:04 Donc pourquoi pas les utiliser pour faire un état des lieux de la délinquance ?
00:18:09 Les opposants disent que c'est beaucoup plus difficile d'avoir des statistiques ethniques fiables
00:18:14 pour ce sujet-là, qu'on peut avoir plusieurs ethnies.
00:18:18 C'est vrai que les Américains sont de plus en plus multi-ethniques,
00:18:21 donc ça devient plus compliqué. Et puis, il peut y avoir des manipulations de ce genre de statistiques.
00:18:27 Donc en fait, vous savez, aux États-Unis, il n'y a pas un grand débat national sur cette question.
00:18:31 Mais on les utilise dans la vie quotidienne. Ça reste confidentiel. On s'auto-identifie.
00:18:37 Mais sur la question de la délinquance, l'utilisation pour la lutte contre la délinquance,
00:18:41 c'est beaucoup plus controversé.
00:18:43 Merci beaucoup, Élisabeth. Elisabeth Guedel, en direct des États-Unis, merci à vous.
00:18:47 Dans un instant, on va parler de la fusion carte d'identité, carte vitale pour faire des économies,
00:18:52 pour lutter contre la fraude. Comment ça marche ? On verra ça avec l'homique Guillaume.
00:18:57 À tout de suite.
00:18:58 Est-ce qu'on se dirige vers une fusion carte d'identité, carte vitale comme le souhaite ?
00:19:05 Gabriel Attal, on en parle tout de suite.
00:19:08 Votre programme avec DomExpo.
00:19:10 4 villages en Ile-de-France. 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:19:14 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:19:17 Retrouvez votre programme avec Point Fort Fichet, spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
00:19:24 Gabriel Attal dit que le projet de fusion entre la carte d'identité et la carte vitale,
00:19:29 dont il avait parlé l'année dernière, était plus que jamais d'actualité,
00:19:31 qu'il voulait même en faire une priorité.
00:19:33 Il veut fusionner les deux cartes, l'homique Guillaume.
00:19:36 Qu'est-ce qu'on sait de ce projet et en quoi ça pourrait aider à lutter contre la fraude ?
00:19:39 Le but, c'est de s'assurer simplement qu'on rembourse bien des frais médicaux
00:19:43 à la personne qui a droit.
00:19:45 Parce qu'aujourd'hui, il suffit d'emprunter la carte vitale d'un assuré
00:19:47 pour pouvoir se faire soigner à sa place.
00:19:49 Alors bien sûr, il y a des cartes avec photos,
00:19:51 mais si on trouve quelqu'un qui vous ressemble un peu, on peut frauder.
00:19:54 Je suis sûr que si je prenais votre carte, Romain, il pourrait y avoir confusion
00:19:58 vu la taille des photos.
00:19:59 Et puis surtout, il ne faut pas oublier...
00:20:01 - On se ressemble en clair.
00:20:02 - Si vous regardez les cheveux...
00:20:03 - Avec les cheveux blancs, ça passe.
00:20:04 - Juste avec les cheveux, on peut constater.
00:20:05 - De loin, effectivement, il peut y avoir la...
00:20:07 - Et puis il ne faut pas oublier quand même qu'une carte vitale sur trois n'a pas de photo.
00:20:11 Ce sont toutes les cartes émises avant 2007.
00:20:13 Une carte peut donc encore plus facilement être utilisée dans ce cas-là pour frauder
00:20:17 puisqu'il n'y a pas de vérification d'identité.
00:20:19 Ce n'est pas le travail des médecins.
00:20:20 C'est ça que pourrait concrètement changer le rapprochement
00:20:22 entre la carte vitale et la carte d'identité.
00:20:24 - Alors, Lomic, est-ce qu'on connaît l'ampleur de la fraude ?
00:20:27 - C'est un chiffre qui fait souvent débat.
00:20:29 Ce qu'on sait, c'est que ces cinq dernières années,
00:20:30 2,3 millions de cartes vitales en surnombre ont été désactivées
00:20:34 et pourraient potentiellement servir à frauder.
00:20:37 La Sécurité sociale reconnaît 600 000 cartes vitales toujours en surnombre
00:20:40 qui seraient majoritairement localisées à l'étranger,
00:20:43 mais n'entraîneraient pas nécessairement de dépenses d'Ila Sécu.
00:20:47 Pas nécessairement, ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas,
00:20:49 mais on estime qu'elles seraient seulement de 6,6 millions d'euros.
00:20:53 - Alors, ça semble assez peu.
00:20:54 - Oui, on peut penser que c'est même largement minoré.
00:20:57 En 2023, on a détecté en tout pour plus d'un milliard d'euros de fraude
00:21:00 aux prestations sociales, dont 450 millions pour l'assurance maladie,
00:21:03 avec notamment 5 millions de faux arrêts de travail.
00:21:06 En réalité, beaucoup estiment que la fraude à la Sécu serait plutôt
00:21:09 de 15 à 20 milliards d'euros par an.
00:21:11 L'assurance maladie assure que les fraudes à la carte vitale en elle-même
00:21:14 sont minimes comparées aux surfacturations qui sont réalisées
00:21:17 dans le domaine notamment du dentaire et de l'optique.
00:21:20 Sauf qu'il faut lutter contre toutes les fraudes,
00:21:22 même si elles sont minimes à partir du moment
00:21:24 où on parle d'argent public, de notre argent donc.
00:21:28 - C'était votre programme avec Point Fort Fichet,
00:21:32 spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
00:21:36 - C'était votre programme avec Domexpo, 4 villages en Ile-de-France,
00:21:39 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:21:42 Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:21:44 - Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:21:47 - La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:21:51 garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:53 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:56 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.
00:21:59 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
00:22:03 Mosquito Magnet.
00:22:05 - Alexandra, pour ce premier jour du printemps,
00:22:07 on a atteint les 20 degrés hier.
00:22:09 - Eh oui, premier 20 degrés de l'année,
00:22:11 notamment du côté de Paris, de Besançon ou encore de Lyon,
00:22:15 avec des températures autour des 21-22 degrés.
00:22:18 C'est la première fois donc de cette année 2024
00:22:21 que nous dépassions les 20 degrés dans ces villes-là
00:22:24 et les températures vont rester toujours très douces pour la saison.
00:22:27 Encore aujourd'hui avec des températures au-dessus des normales de saison,
00:22:30 notamment à Paris ou encore à Orléans, 20 degrés ci-hier dans le Loiret.
00:22:34 Ce matin, temps très nuageux sur les régions du Nord,
00:22:37 beaucoup de brouillard également sur le centre,
00:22:39 encore au pied des Pyrénées, maintien de quelques entrées maritimes
00:22:42 autour du golfe du Lyon ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:22:45 C'est dans l'après-midi, c'est une belle après-midi qui vous attend,
00:22:47 avec néanmoins un peu plus d'instabilité entre l'Auvergne
00:22:50 et le centre-est du pays, avec localement quelques orages.
00:22:53 On retrouvera un temps assez brumeux près des Côtes de la Manche
00:22:55 et en allant vers le Vexin.
00:22:57 Attention également à l'instabilité au pied des Pyrénées.
00:23:00 Côté températures, grande douceur ce matin avec 9 degrés en moyenne
00:23:04 du côté de Dijon ou encore 13 degrés pour le Pays basque.
00:23:06 Dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau,
00:23:09 22 degrés à Bordeaux ou encore à Lyon.
00:23:11 Vous aurez 19 à Paris et localement 20 degrés entre la Bourgogne et la Franche-Comté.
00:23:16 C'était La Météo avec Mosquito Magnet.
00:23:21 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
00:23:25 Mosquito Magnet.
00:23:26 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:23:30 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:23:33 groupeverlaine.com
00:23:34 C'est Newsy, il est 6h30, vous regardez La Matinale à la une.
00:23:39 Ce matin, la lutte contre le trafic de drogue passe également,
00:23:42 regardez, par le contrôle des péages des autoroutes
00:23:46 au péage de l'ensemble de Provence.
00:23:48 Une cinquantaine de gendarmes étaient mobilisés hier soir.
00:23:51 Nous y étions, reportage dès le début de La Matinale.
00:23:55 Un homme a été interpellé par la DGSI début mars en région parisienne.
00:23:59 Il serait à l'origine d'un projet d'attentat contre une église.
00:24:03 L'attentat a donc heureusement été déjoué.
00:24:05 On vous raconte ça dans ce journal.
00:24:08 Le prix de la fraise française augmente et cette année encore plus.
00:24:13 La faute aux conditions météorologiques qui ont endigué la production,
00:24:18 qui l'ont freinée.
00:24:19 Reportage CNews à suivre.
00:24:21 En Grande-Bretagne, la gare londonienne de King's Cross a affiché des prières musulmanes.
00:24:27 Il s'agit de la prière du jour en ce mois de Ramadan.
00:24:29 Olivier Weber, notre correspondant à Londres, va nous expliquer ce qui s'est passé.
00:24:34 Celle-là suscite beaucoup de réactions.
00:24:36 À Marseille, l'opération Place Net XXL ne s'arrête pas aux cités.
00:24:41 Cette nuit, les forces de l'ordre ont mené des contrôles d'envergure au péage de Lançon de Provence.
00:24:45 Une cinquantaine de gendarmes étaient mobilisés à la recherche de stupéfiants, d'armes ou encore de cigarettes de contrebande.
00:24:51 Et vous allez voir qu'ils n'ont pas dû attendre longtemps pour trouver.
00:24:54 Reportage sur place de Stéphanie Rouquier et Chloé Tarka.
00:24:57 Un contrôle d'envergure mené au péage de Lançon-Provence.
00:25:01 Hier soir, à bord de cette voiture, une cinquantaine de cartouches de cigarettes de contrebande ont été trouvées,
00:25:07 ainsi qu'un couteau dissimulé sous le siège du conducteur.
00:25:11 C'est très conséquent. Alors 50 cartouches, habituellement, c'est pour la vente.
00:25:14 Là, le conducteur du véhicule ne pourra pas se justifier en disant que c'est sa consommation personnelle, par exemple.
00:25:18 Voilà, donc c'est pour ça que nous, on vise immédiatement le transport illicite de cigarettes de contrebande.
00:25:23 Quelques mètres plus loin, dans une autre voiture, le conducteur écope d'une amende de 400 euros pour véhicules non assurés.
00:25:30 Un des passagers est contrôlé avec deux sachets de cannabis en sa possession.
00:25:34 Il essuie une amende de 150 euros.
00:25:36 Ce n'est pas grave, ça arrive. C'est comme ça, à jouer à un aperitif.
00:25:41 Un contrôle d'envergure et des saisies conséquentes.
00:25:45 Depuis lundi, on a déployé 500 gendarmes, on a contrôlé 1300 véhicules, un peu plus de 1500 personnes.
00:25:53 On a saisi environ pour 400 000 euros d'avoir criminels.
00:25:57 L'opération Place Nette XXL devrait se poursuivre à Marseille pendant les prochaines semaines.
00:26:03 Un projet d'attentat contre une église a été déjoué.
00:26:07 Un homme de 62 ans, partisan, nous dit-on, de l'idéologie djihadiste, a été mis en examen, placé en détention provisoire.
00:26:14 Il projetait une action violente contre un édifice religieux chrétien.
00:26:18 Il a été interpellé par la DGSI le 5 mars dernier.
00:26:22 Mathilde Couvillère-Flornois.
00:26:24 La menace terroriste est toujours présente en France.
00:26:27 Un homme de 62 ans a été mis en examen le 8 mars dernier en région parisienne pour association de malfaiteurs terroristes.
00:26:34 Partisan de l'idéologie djihadiste, il est soupçonné d'avoir projeté une action violente contre un édifice religieux.
00:26:40 Selon le Parisien, il s'agirait d'édifices chrétiens.
00:26:44 L'enquête a été pilotée par le parquet national antiterroriste.
00:26:47 Le suspect a été placé en détention provisoire.
00:26:50 Gérald Darmanin a salué cette arrestation.
00:26:53 Bravo à nos services de renseignement et plus largement aux agents du ministère de l'Intérieur
00:26:57 qui ont une nouvelle fois interpellé un individu suspecté de préparer un attentat sur notre sol.
00:27:02 Merci à eux pour leur vigilance de chaque instant.
00:27:05 Il s'agit du deuxième projet d'action violente déjoué par la DGSI depuis le début de l'année.
00:27:11 Écoutez cette histoire.
00:27:13 À Marseille, une infirmière libérale de 67 ans a été condamnée à 3 ans de prison pour fraude à la sécurité sociale.
00:27:20 Elle est accusée d'avoir facturé plus de 80 000 actes fictifs de 2017 à 2020.
00:27:28 Elle avait organisé tout un système avec des complices.
00:27:30 Le montant du préjudice s'élève à plus d'un million 500 000 euros.
00:27:37 Les 3 ans, ce n'est pas une condamnation, comme je viens de vous le dire.
00:27:39 Ces 3 ans sont requis. Elle connaîtra sa condamnation plus tard.
00:27:43 Mais elle a organisé tout un système pour frauder, pour voler l'argent de la sécurité sociale.
00:27:51 3 ans requis. On verra à combien elle est condamnée.
00:27:55 Dîner de crise à l'Élysée hier soir.
00:27:57 Les finances publiques sont en berne.
00:27:58 L'État dépense beaucoup plus d'argent qu'il n'en récupère.
00:28:00 Il va falloir trancher. Il va falloir faire des économies.
00:28:02 Où faut-il faire des économies ?
00:28:04 Faut-il réduire drastiquement les aides sociales à ceux qui ne travaillent pas ?
00:28:07 Est-ce qu'il faut réduire, voire supprimer les APL ?
00:28:10 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:28:13 Gérald Darmanin a participé à la rupture du jeûne à la Grande Mosquée de Paris hier soir.
00:28:18 On appelle ça l'iftar.
00:28:20 Et ça a lieu tous les jours à la tombée de la nuit pendant le mois du ramadan.
00:28:23 Une occasion pour le ministre de l'Intérieur de souhaiter un bon mois de ramadan à tous les musulmans de France.
00:28:28 Écoutez.
00:28:29 Je connais et je respecte les moments qui aujourd'hui s'approchent de la sainteté.
00:28:37 C'est finalement ce que recherche un musulman pendant ce mois de ramadan.
00:28:42 Je suis aussi là en tant que ministre de l'Intérieur.
00:28:45 Et je tiens à témoigner, et merci de l'avoir souligné, monsieur le recteur,
00:28:48 que l'État, dans un contexte international extrêmement difficile,
00:28:53 protège tous ses enfants, quelle que soit sa religion.
00:28:57 Gérald Darmanin, qui est allé auprès des musulmans qui pratiquent le ramadan en ce moment,
00:29:06 c'est le ministre des cultes.
00:29:07 Bon, qu'est-ce que c'est normal ?
00:29:09 Oui, c'est le ministre des cultes.
00:29:11 Il fait ça avec toutes les religions.
00:29:14 Il souhaite à chaque fois les fêtes de toutes les religions.
00:29:16 Voilà.
00:29:17 Polémique à Londres.
00:29:18 En plein mois de ramadan, la gare de King's Cross a publié sur ses panneaux électroniques
00:29:22 ce qu'on appelle la dite du jour.
00:29:24 C'est une prière musulmane du jour.
00:29:26 Il s'agit d'un enseignement de Mahomet.
00:29:28 Ça n'a visiblement pas plu à tout le monde.
00:29:30 La polémique enfle sur les réseaux sociaux, et pas que sur les réseaux sociaux.
00:29:33 Olivier Weber est notre correspondant à Londres.
00:29:36 Imaginez la scène.
00:29:38 Mardi matin, gare de King's Cross, une des plus fréquentées du pays.
00:29:42 Les voyageurs lèvent la tête vers le grand panneau électronique
00:29:45 et aux côtés des horaires de train, ils découvrent ce message que je vais vous lire.
00:29:50 "9e jour du ramadan, adit du jour, le prophète Mahomet a dit
00:29:54 les meilleurs des pêcheurs sont ceux qui se repentent souvent."
00:29:57 Alors un adit, c'est une communication du prophète,
00:30:00 une source majeure de théologie dans l'islam.
00:30:04 Rapidement, des voyageurs mal à l'aise se sont plaints sur les réseaux sociaux.
00:30:08 Certains se demandant même pourquoi on ne ferait pas la même chose,
00:30:10 par exemple, pour le carême en ce moment.
00:30:12 L'association nationale séculaire a dénoncé une violation de la neutralité de l'espace public.
00:30:18 La société qui gère l'infrastructure ferroviaire en Grande-Bretagne, Network Rail,
00:30:24 a retiré le message face à la polémique, mais s'est défendue au nom, je cite,
00:30:30 "de la diversité et de l'inclusivité de la gare".
00:30:34 Network Rail a tout de même ouvert une enquête pour savoir
00:30:38 comment ce qui aurait dû être un simple message de bon ramadan
00:30:42 s'est transformé en un adit du prophète.
00:30:45 - Oui, comme le dit Olivier Weber, des messages de carême,
00:30:49 des messages pourquoi spécialement à l'adit, pourquoi une prière musulmane ?
00:30:53 Et puis franchement, sur un panneau quand on prend son train,
00:30:57 est-ce que c'est indispensable ? Je ne pense pas.
00:30:59 Lomique ?
00:31:00 - Certaines villes, on voyait en France hésiter à souhaiter joyeux Noël,
00:31:03 là on voit que ça va plus loin à Londres, donc c'est le même sujet.
00:31:07 - Macabre découverte dans le Doubs, dans une ferme à Ouvent,
00:31:10 la gendarmerie a retrouvé un cadavre de poneys et les ossements d'un autre.
00:31:15 Quatre chiens et quatre poneys ont également été découverts vivants,
00:31:17 mais dans un piteux état.
00:31:19 - Oui, ils étaient entassés dans une grange minuscule, dans leurs propres excréments,
00:31:23 maigres et terriblement affaiblis.
00:31:26 Il s'agit en fait d'anciens poneys qui promenaient, vous savez, les enfants
00:31:29 dans un parc de Besançon.
00:31:31 Ils ont été pris en charge par la SPA qui a déposé une plainte
00:31:34 et l'association a ouvert une cagnotte pour financer leurs soins.
00:31:37 - Franchement, quand on a des animaux, on doit bien s'en occuper, effectivement.
00:31:40 Et puis on appelle à l'aide si on n'y arrive plus, il y a des associations pour ça.
00:31:43 On appelle à l'aide, mais on ne les laisse pas dans leurs excréments,
00:31:46 voilà, on s'en occupe bien.
00:31:48 - Cette étude inquiétante sur la démographie dans le monde,
00:31:50 une étude publiée dans la revue scientifique The Landset,
00:31:53 aujourd'hui dans la majorité des pays du monde,
00:31:55 la fertilité est insuffisante pour maintenir la population
00:31:59 dans la majorité des pays.
00:32:01 Et d'ici à 2050, donc on est en 2024, dans 25 ans,
00:32:05 ce seront les trois quarts des pays du monde qui seront concernés.
00:32:08 Les chercheurs prévoient en revanche que la population des pays pauvres,
00:32:11 notamment en Afrique subsaharienne, va-t-elle continuer à augmenter ?
00:32:15 Les scientifiques se sont basés sur les chiffres fournis par un programme
00:32:18 financé par Bill Gates.
00:32:20 Voilà, fertilité insuffisante dans le monde, dans la plupart des pays.
00:32:24 Pas partout, mais dans la plupart des pays.
00:32:26 Les Bleus connaissent désormais leurs adversaires
00:32:28 dans le tournoi de foot des Jeux Olympiques.
00:32:30 C'est tout de suite.
00:32:31 - Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:32:34 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:32:37 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:32:39 - Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:32:44 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:32:47 - Le tirage au sort des poules du premier tour a eu lieu hier soir, Chana, Saint-Denis.
00:32:52 - Et les hommes de Thierry Henry affronteront donc les Etats-Unis,
00:32:55 la Nouvelle-Zélande et une équipe barragiste.
00:32:57 La France démarrera son tournoi à Marseille le 24 juillet prochain face aux Américains.
00:33:02 Et puis du côté de l'équipe féminine, le tirage a été moins clément.
00:33:07 Quarte finaliste du dernier mondial, les joueuses d'Hervé Renard
00:33:10 héritent des Canadiennes tenant du titre de la Colombie et de la Nouvelle-Zélande.
00:33:14 - Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:33:22 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:33:24 - Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen,
00:33:27 c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:33:30 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:33:32 - La saison de la fraise est ouverte.
00:33:35 Attention, il va falloir faire des économies si vous voulez manger des fraises cette année.
00:33:38 Elles sont chères, elles vont coûter plus cher que l'année dernière,
00:33:41 que ce soit les Françaises d'ailleurs ou les Espagnols.
00:33:43 On en parle dans un instant. A tout de suite.
00:33:45 CNews, il est 7h moins le quart.
00:33:50 Bon réveil à tous.
00:33:51 Tout d'abord, le point info, les dernières informations,
00:33:53 tout ce qu'il faut savoir.
00:33:54 Chana Lusso.
00:33:55 - Plus d'un Français sur deux est favorable à l'utilisation des statistiques ethniques
00:34:02 pour lutter contre la délinquance.
00:34:04 C'est ce que révèle notre dernier sondage de CSA pour CNews Europe 1
00:34:07 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin dans la matinale.
00:34:10 Dans le détail, 53% sont pour, 35% contre et 12% ne se prononcent pas.
00:34:15 Je rappelle qu'aujourd'hui en France, ces statistiques sont interdites.
00:34:18 Dîner de crise à l'Elysée.
00:34:21 La France cumule plus de 3000 milliards de dettes.
00:34:24 Alors Emmanuel Macron a consulté ses ministres et sa majorité
00:34:26 pour tenter de trouver des sources d'économies.
00:34:29 Il faut dire que les résultats ne sont pas bons.
00:34:31 Le déficit public 2023 sera significativement supérieur à ce qui était prévu.
00:34:35 L'INSEE rendra son verdict mardi prochain.
00:34:38 Et puis Gabriel Attal exprime son soutien à l'Arménie.
00:34:41 Le Premier ministre était hier au dîner annuel du Conseil de coordination
00:34:45 des organisations arméniennes de France.
00:34:47 Il a accusé la Russie de vouloir punir l'Arménie,
00:34:50 notamment parce qu'elle a rejoint la Cour pénale internationale.
00:34:53 Gabriel Attal qui regrette que Moscou n'ait pas condamné
00:34:56 l'attaque de l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh.
00:34:58 - La saison de la fraise est ouverte.
00:35:03 Cette année, les fraises vont coûter plus cher que l'année dernière.
00:35:06 Pour les fraises françaises, ça s'explique notamment par une baisse de la production.
00:35:10 Si vous êtes tenté par les fraises espagnoles,
00:35:13 qui parfois sont moins chères,
00:35:15 cette année les prix sont moins chers que les françaises,
00:35:18 mais ça grimpe également.
00:35:20 Certains disent que l'espagnol est moins bon que la française.
00:35:24 - Oui, c'est pas certain.
00:35:26 Beaucoup de gens qui ont du goût le disent.
00:35:29 - Ce qui n'est pas complètement faux.
00:35:31 - Notamment à cause du voyage.
00:35:33 - Notamment à cause du voyage.
00:35:35 Mais comme il y a des problèmes d'eau en Espagne,
00:35:38 il n'y a pas assez d'eau,
00:35:40 du coup le prix de la fraise espagnole grimpe également.
00:35:43 Bref, le prix de la fraise française et espagnole grimpe.
00:35:46 Démonstration dans ce reportage de Jérôme Rampnour d'Ordogne.
00:35:50 - Au cœur de la Dordogne, les premières gariguettes commencent à mûrir.
00:35:54 Mais pour Patricia, il est difficile de rivaliser en termes de volume et de tarif
00:35:58 avec la fraise espagnole.
00:35:59 - On n'est pas sur les mêmes exploitations,
00:36:01 on n'est pas sur les mêmes pratiques,
00:36:02 on n'a pas les mêmes réglementations.
00:36:04 Eux, ils produisent en masse, nous on produit au niveau local
00:36:08 et on vend plutôt sur le territoire français.
00:36:11 - Le problème qui se pose aussi,
00:36:13 ce sont les intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs,
00:36:16 ce qui fait une fraise française chère.
00:36:18 - Quand vous êtes en circuit court, c'est assez facile,
00:36:20 ça va de l'agriculteur au consommateur.
00:36:22 Mais après, dès que vous passez par les grossistes, les négociants,
00:36:25 vous avez plusieurs intermédiaires.
00:36:27 Parce qu'eux-mêmes vendent à d'autres, qui d'autres vendent
00:36:30 et ça passe de plateforme en plateforme.
00:36:32 D'ailleurs, ça n'arrive au consommateur qu'au bout de 5 jours.
00:36:34 - Les fraises espagnoles sont plus chères que les autres années.
00:36:36 Autour de 3 euros les 500 grammes,
00:36:38 elles restent malgré tout plus compétitives que la française
00:36:41 qui pourrait tirer son épingle du jeu par sa qualité.
00:36:44 - On ne travaille pas sur les mêmes variétés.
00:36:46 La France, elle a gardé et elle tient à garder les fraises de goût.
00:36:49 En fait, celles qui sont bonnes.
00:36:51 Mais une fraise de goût, c'est une fraise juteuse,
00:36:53 une fraise sucrée et qui ne peut pas faire des kilomètres et des kilomètres.
00:36:56 Donc on n'est même pas sur les mêmes marchés si vous voulez.
00:36:59 - En Dordogne, en 30 ans, on est passé de 400 exploitations de fraises à 80.
00:37:03 Et chaque année, des producteurs partent à la retraite sans être remplacés.
00:37:07 - Voilà la fraise française dans le rouge.
00:37:11 Bon, ça me fait sourire.
00:37:14 - Il y a de l'intelligence dans ce titre.
00:37:16 - Il y a de l'intelligence dans ce titre, effectivement.
00:37:19 Allez, on va parler d'une vente particulière à Drou,
00:37:22 Vente aux enchères, c'est tout de suite.
00:37:25 - Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
00:37:28 des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.
00:37:33 - Des reliques vont être vendues à Drouau jeudi prochain.
00:37:39 Des reliques provenant de la cathédrale de Reims.
00:37:41 C'est une belle histoire.
00:37:43 C'est une belle histoire.
00:37:44 Là, voici la cathédrale de Reims qui avait été bombardée en 14-18.
00:37:47 Georges Crétet, qui est militaire, français, en 14-18, et son peloton ont,
00:37:53 au moment des bombardements, donc en 1914, le 14 septembre 1914,
00:37:59 ont aidé le clergé à sauver ce qui pouvait l'être.
00:38:02 Et le clergé l'a remercié en lui offrant, regardez,
00:38:06 un vitrail reconstitué représentant Jeanne d'Arc
00:38:09 et une statue de la Vierge abîmée par la mitraille allemande
00:38:14 tombée en 1914 sur la cathédrale.
00:38:16 Le vitrail et la statuette sont restés dans la famille de Georges Crétet
00:38:20 pendant un siècle.
00:38:22 Et puis là, le descendant de Georges Crétet a besoin d'argent
00:38:27 et donc il les met en vente et il les vend à Drouau la semaine prochaine.
00:38:31 On va revoir ce qui est...
00:38:32 Voilà l'histoire.
00:38:33 Deux reliques de la cathédrale de Reims à vendre.
00:38:36 Donc cette statue de la Vierge abîmée par la mitraille allemande
00:38:40 qui est tombée en 1914 sur la cathédrale.
00:38:43 Et puis le vitrail, voilà, c'est à vendre à Drouau jeudi prochain.
00:38:47 Le descendant a besoin d'argent pour aller en Ehpad.
00:38:49 Voilà l'histoire.
00:38:50 - C'est une fortune à mon avis.
00:38:51 - Détendez-vous, confortablement installé.
00:38:56 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés stressless.
00:39:01 - La France au bord du gouffre, plus de 3000 milliards d'euros de dettes.
00:39:05 Dîner de crise hier soir à l'Elysée.
00:39:07 Qu'est-ce qui s'y est dit ?
00:39:09 Qu'est-ce qui s'y est dit autour du président de la République ?
00:39:11 Les informations de Gautier Lebrecht dans un instant.
00:39:13 A tout de suite.
00:39:14 - 6h52, la France est au bord du gouffre.
00:39:22 Financiers, plus de 3000 milliards de dettes.
00:39:25 Ça on le dit, on le répète.
00:39:26 Le déficit pour l'année dernière, pour 2023, on connaîtra le chiffre
00:39:30 la semaine prochaine, mais il ne va pas être bon.
00:39:32 Emmanuel Macron organisait un dîner de crise hier à l'Elysée.
00:39:37 Gautier Lebrecht, objectif de ce dîner,
00:39:40 c'est un dîner avec la majorité, les responsables de la majorité.
00:39:43 Objectif, trouver des sources d'économies, voir comment on va faire.
00:39:46 - Et oui Romain, puisque depuis 1980, les présidents s'enchaînent,
00:39:50 les alternances droite-gauche se font.
00:39:53 Et un point commun, il creuse la dette, encore et toujours,
00:39:57 comme un puits sans fond, comme si l'argent magique existait.
00:40:01 On se souvient de François Fillon qui en septembre 2007
00:40:05 disait déjà qu'il était à la tête d'un État en faillite.
00:40:08 Cette phrase n'allait pas du tout à Nicolas Sarkozy.
00:40:10 Résultat, 3 000 milliards de dettes, vous venez de le dire.
00:40:13 3 200 à la fin de l'année et une France au bord du gouffre
00:40:17 qui ressemble de plus en plus à la Grèce de 2008
00:40:20 au moment de la faillite du pays pour Éric Ciotti.
00:40:22 Alors le paiement des intérêts de la dette va bientôt devenir
00:40:26 la première dépense de l'État.
00:40:27 Ça sera en 2027 si ça continue comme ça.
00:40:29 Donc avant de payer les hôpitaux, avant de payer les écoles, etc.
00:40:33 eh bien on devra rembourser, payer les intérêts de la dette.
00:40:36 Surtout si la note de la France est dégradée
00:40:39 par les agences de notation.
00:40:40 On attend ça dans les jours qui viennent
00:40:42 car ça pourrait entraîner une hausse des intérêts.
00:40:45 Alors panique au sommet de l'État, c'était le titre du Figaro ce matin.
00:40:48 Une réunion effectivement hier à l'Élysée
00:40:50 avec Emmanuel Macron et les chefs de la majorité.
00:40:52 Les 20 milliards d'économies en 2025 ne suffiront pas.
00:40:55 Alors il y a un mois on nous disait 10 milliards d'économies.
00:40:57 Finalement ça sera 20.
00:40:58 Eh bien selon la Cour des comptes, il en faudrait 50.
00:41:01 Et puis c'est toujours pareil.
00:41:02 Tout le monde est d'accord pour faire des économies.
00:41:04 Bien sûr, il faut faire des économies.
00:41:06 Mais chacun veut que ça ne concerne pas son portefeuille.
00:41:09 Rachida Dati aurait dit à Gabriel Attal
00:41:12 "Je vais transformer ton chien en kebab"
00:41:15 au moment où elle a appris que son ministère
00:41:17 allait devoir faire 200 millions d'économies.
00:41:19 Éric Dupond-Moretti aurait ajouté
00:41:21 "Évidemment au second degré, mais ça dit quand même quelque chose.
00:41:23 Moi, je vais en faire des nems".
00:41:25 Gabriel Attal a un petit chien offert par sa famille.
00:41:28 Voilà, les ministres ne lui souhaitent pas un bel avenir.
00:41:31 Ce pauvre chien qui va être transformé en kebab.
00:41:33 Les ministres ne veulent pas faire des économies.
00:41:35 J'allais ajouter que les Français non plus.
00:41:37 Les Français non plus ne veulent pas faire des économies.
00:41:39 En tout cas, il va falloir trouver des moyens
00:41:41 de faire rentrer de l'argent.
00:41:42 L'exécutif compte sur les résultats
00:41:44 de la lutte contre la fraude sociale et fiscale.
00:41:46 Oui, il y avait une conférence de presse hier
00:41:48 notamment avec Gabriel Attal et le ministre des Budgets.
00:41:50 Ils se sont félicités des 15 milliards de fraudes détectées.
00:41:54 Le problème, c'est toujours pareil.
00:41:56 Avec la lutte contre la fraude, vous n'avez jamais la certitude
00:41:58 du montant qui va terminer dans les caisses de l'État.
00:42:01 Ça ne suffira pas.
00:42:03 C'est quand même un désaveu pour la politique d'Emmanuel Macron
00:42:05 qui a mis en place une politique du chèque
00:42:07 aujourd'hui critiquée par le même Emmanuel Macron.
00:42:10 Après l'avoir largement utilisée.
00:42:12 Et puis aussi, évidemment, la politique du "quoi qu'il en coûte"
00:42:14 qui est allée largement au-delà du Covid.
00:42:17 La semaine dernière encore, avec les 3 milliards d'euros d'aide
00:42:20 accordés à l'Ukraine, le président parlait d'une aide
00:42:23 sans limite, quoi qu'il en coûte.
00:42:25 Et d'ailleurs, Emmanuel Macron a fait référence hier
00:42:27 à la guerre en Ukraine dans cette réunion, ce dîner.
00:42:30 Il dit qu'on doit faire face à un choc économique
00:42:33 conjoncturel lié notamment à la géopolitique.
00:42:36 On va peut-être voir cette déclaration.
00:42:38 On assume et on dit la vérité aux Français.
00:42:40 Alors, c'est un peu court comme explication,
00:42:42 surtout qu'il donne un argument à ceux qui s'opposent
00:42:44 à l'aide versée à l'Ukraine.
00:42:47 Mais lui-même pose la question.
00:42:49 Est-ce le moment de verser l'équivalent
00:42:51 de 3 milliards d'euros à l'Ukraine ?
00:42:53 Le coût des dépenses sociales en France, ce n'est pas lié à l'Ukraine.
00:42:55 Donc c'est un peu court quand même comme explication.
00:42:57 Alors, comment faire ? Augmenter les impôts ?
00:42:59 Bruno Le Maire ne veut pas en entendre parler.
00:43:01 Augmenter la TVA ? Peut-être, mais c'est vu comme un impôt injuste
00:43:03 puisque ça concerne tout le monde.
00:43:05 Ou baisser nos dépenses sociales ?
00:43:07 Et pourquoi pas supprimer les APL,
00:43:09 une bombe sociale révélée par Florian Tardif
00:43:11 dans les colonnes de Paris Match,
00:43:13 et passer d'un État-providence à un État-protecteur,
00:43:16 arrêté avec la gratuité de tout, pour tous, tout le temps.
00:43:19 Tiens, tiens, ça c'était Bruno Le Maire
00:43:21 dans les colonnes du JDD.
00:43:23 Voilà, Bruno Le Maire, qui a surpris beaucoup de monde,
00:43:25 y compris le président de la République,
00:43:27 avec ses propositions dans le journal du dimanche.
00:43:29 Alors, on avait un peu l'impression qu'il détaillait un programme économique,
00:43:31 sans avoir conscience qu'il était à la tête de Bercy depuis 7 ans.
00:43:34 Ça n'a pas beaucoup plu au président, visiblement,
00:43:36 surtout qu'il joue la rupture avec le président et le sous-entend.
00:43:39 Moi, si j'étais à la tête de la France, à l'Élysée,
00:43:41 on ne mènerait pas la même politique économique.
00:43:43 Et donc, Emmanuel Macron aurait dit à son ministre,
00:43:46 de son ministre, il a raison sur la relance économique
00:43:48 et les réformes à faire,
00:43:50 il devra en parler à celui qui est ministre de l'Économie et des Finances
00:43:52 depuis 7 ans.
00:43:54 Bruno Le Maire, évidemment.
00:43:55 L'ambiance de travail pour réduire notre dette va en plus être excellente.
00:43:58 Merci Gautier.
00:43:59 C'est vrai que la dette, on creuse, on creuse, ça fait 40 ans.
00:44:02 Malheureusement, on ne trouve pas de pétrole,
00:44:04 mais on creuse depuis 40 ans.
00:44:06 Et elle augmente, elle augmente, elle augmente les difficiles.
00:44:09 Mais je dis, les ministres ne veulent pas faire des formes,
00:44:11 et les Français non plus.
00:44:12 C'est vrai qu'à chaque fois qu'on nous dit,
00:44:13 tiens, on va réduire un peu les aides aux logements.
00:44:16 Ah quoi, c'est pas possible, on va réduire un petit peu les aides sociales.
00:44:18 Ah non, ça non plus, on ne touche pas à ça, on ne touche pas à ça, on ne touche pas à ça.
00:44:21 L'argent ne tombe pas du ciel, il y a un moment, il faut le gagner l'argent.
00:44:25 Donc, on va parler des APL dans un instant avec vous, l'homique Guillaume.
00:44:29 Est-ce qu'il faut les supprimer, les aides aux logements ?
00:44:32 Certains disent qu'elles ne servent à rien.
00:44:34 C'est vrai, certains disent qu'elles ne servent strictement à rien.
00:44:36 On va en parler avec l'homique dans un instant.
00:44:39 8h10, soyez là.
00:44:41 Bernard-Henri Lévy sera l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk.
00:44:44 Bernard-Henri Lévy qui vient de sortir un livre sur Israël.
00:44:47 BHL, invité de Sonia à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:44:52 Le temps, tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:44:55 La météo avec Groupe Verlaine.
00:44:58 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:45:02 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:45:04 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.
00:45:07 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
00:45:10 Mosquito Magnet.
00:45:12 Alexandra, il a fait plus de 25 degrés dans certaines villes hier ?
00:45:16 Oui, des températures presque estivales, notamment du côté de Montignac en Dordogne.
00:45:21 Avec localement plus de 25 degrés.
00:45:23 Même type de conditions météo à Brive en Corrèze.
00:45:25 On a eu localement plus de 24 degrés à Grenoble.
00:45:28 Ou encore 23,2 degrés à Angoulême, située en Charente.
00:45:32 Ce sont des températures en moyenne 6 à 8 degrés au-dessus des normales de saison.
00:45:36 Températures presque estivales en Dordogne.
00:45:39 Ou encore du côté de la Corrèze.
00:45:41 Au programme aujourd'hui, le même type de conditions météo.
00:45:44 Ce matin, on retrouve un temps assez nuageux près des Côtes de la Manche.
00:45:47 Localement du Brouillard, un temps assez instable en remontant vers le Doubs ou encore vers le Jura.
00:45:52 On retrouve également un temps très nuageux entre le Sud-Ouest et le Golfe du Lyon.
00:45:57 Et puis toujours un temps brumeux entre la Corse et la Côte d'Azur dans l'après-midi.
00:46:01 Une belle après-midi en perspective, excepté près des Côtes de la Manche.
00:46:04 Où le temps restera assez nuageux cet après-midi.
00:46:07 Ça redescendra jusqu'au Vexin.
00:46:09 On retrouvera également un temps instable sur le centre-est, notamment entre l'Auvergne et les Alpes.
00:46:14 Avec même quelques flocons de neige attendus au-delà de 2500-2800 m d'altitude sur les Alpes du Nord.
00:46:20 Temps également assez instable sur l'Est des Pyrénées.
00:46:23 Côté températures, grande douceur ce matin.
00:46:26 Localement jusqu'à 12-13 degrés en région parisienne.
00:46:29 13 degrés également en allant vers le Pays Basque.
00:46:31 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:46:33 22 degrés en moyenne sur un bon quart Sud-Ouest.
00:46:36 22 degrés à Lyon, 20 degrés en Bourgogne en moyenne.
00:46:39 19 degrés à Paris.
00:46:41 C News, il est 7h pile.
00:47:01 Bienvenue à tous.
00:47:02 Vous regardez la matinale de C News.
00:47:03 Merci d'être de plus en plus nombreux à vous réveiller avec nous.
00:47:06 A la une, ce matin, des dispositifs de sécurité devant certains collèges, devant certains lycées en France.
00:47:12 A la suite de mails de menaces à caractère islamiste.
00:47:15 A sortie d'une vidéo insoutenable de décapitation commise par l'Etat islamique.
00:47:20 Ces mails ont été envoyés directement sur les plateformes qui servent aux liens, vous savez, entre les familles et les professeurs.
00:47:25 Nos informations dès le début de ce journal.
00:47:27 Une majorité de Français, 53% exactement, favorables à l'utilisation de statistiques ethniques en France pour lutter plus efficacement contre la délinquance.
00:47:37 Qu'est-ce que ça pourrait changer exactement, très concrètement ?
00:47:41 On va en parler avec vous, Pierre-Marie Sèvres, vous êtes directeur de l'Institut pour la Justice.
00:47:44 Merci d'être là et à tout de suite.
00:47:46 Merci à vous.
00:47:47 Un point de deal visé par une opération de police à Nantes.
00:47:50 11 kilos d'héroïne, 17 kilos de cannabis, 11 armes à feu saisies.
00:47:54 On vous en parle dans ce journal.
00:47:57 Reportage à suivre.
00:47:58 Après l'affichage de photos de voleurs, de voleurs à l'étalage, on en parlait hier, la dénonciation sur TikTok des pickpockets pour avertir les touristes.
00:48:07 C'est une nouvelle tendance sur les réseaux sociaux.
00:48:09 Le gouvernement, dans sa quête d'économie, songerait sérieusement à raboter, voire à supprimer les APL, les aides au logement.
00:48:19 C'est une information de Paris Match.
00:48:21 Comment et pour quels résultats ? On va en parler avec Lomi Guillot.
00:48:25 Sécurité renforcée dans plusieurs établissements scolaires.
00:48:29 Ce matin, un email menaçant d'un attentat a été envoyé à des élèves via le site École Directe.
00:48:35 Avec des images insoutenables de décapitation commise par des membres de l'État islamique.
00:48:40 Ça a été envoyé aux élèves de plusieurs lycées en France.
00:48:43 Et ces images datent du quinquennat Hollande.
00:48:45 Elles ont une dizaine d'années.
00:48:47 Les établissements sous haute sécurité ce matin, il y a le lycée La Providence de Saint-Malo.
00:48:51 Tony Pitaro.
00:48:52 Un mail annonçant un attentat islamiste a été envoyé aux élèves de plusieurs établissements scolaires.
00:48:58 L'auteur du mail dit vouloir mener son projet à bout en décapitant les mécréants.
00:49:15 Un message accompagné d'une vidéo de décapitation.
00:49:18 Un élève du lycée Institution La Providence de Saint-Malo nous raconte le choc vécu par les collégiens et les lycéens.
00:49:25 J'ai des camarades qui ont regardé et qui m'ont dit être choqués.
00:49:32 Donc moi j'ai fait le choix de ne pas les regarder.
00:49:35 Je discutais avec certains, ça ne va pas bien du tout après cette vidéo.
00:49:40 Forcément on ne s'attend pas à ça quand on ouvre un...
00:49:43 Surtout sur une plateforme comme École Directe qui est censée être du cours.
00:49:46 Ils ont ouvert la vidéo, ils sont tombés sur des massacres avec des décapitations de partout, du sang de partout.
00:49:52 Très vite, les chefs d'établissement ont envoyé un communiqué aux familles.
00:49:56 Par sécurité, nous avons fait vérifier les locaux sur les trois sites d'enseignement.
00:50:01 Nous n'avons rien trouvé.
00:50:02 Les mesures de sécurité aux abords des établissements seront renforcées demain matin par précaution.
00:50:07 Parmi les lycées concernés, le lycée Jean-Pierre Vernon à Sèvres.
00:50:11 Le proviseur a envoyé un mail aux élèves et aux parents.
00:50:14 Les premiers éléments de l'enquête nous indiquent qu'il s'agit d'un piratage de comptes d'élèves du lycée.
00:50:19 La police judiciaire mène des investigations pour retrouver l'auteur du mail.
00:50:23 Certains élèves ont fait le choix de ne pas aller en cours aujourd'hui.
00:50:27 Alors, qui peut se cacher derrière ces menaces islamistes ?
00:50:33 Qui est derrière concrètement ?
00:50:35 J'ai posé cette question à Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:50:40 Il faut toujours être très prudent quand on parle de terrorisme et de menaces,
00:50:43 mais c'est une menace qui semble très peu crédible.
00:50:46 D'une part à cause du vocabulaire utilisé, des termes utilisés,
00:50:49 mais aussi la manière dont cette menace a été proférée.
00:50:54 Donc on met en face de quelqu'un qui manie quelques concepts qui sont assez classiques,
00:50:59 mais qui les manie mal.
00:51:00 Donc on est probablement sur un petit milieu qui n'a rien à voir a priori avec le terrorisme.
00:51:05 Il y aurait évidemment une piste qui serait celle de la déstabilisation venue d'un État.
00:51:09 On peut penser par exemple à la Russie,
00:51:11 qui ces derniers temps, d'une part a menacé, pardon, a multiplié les manœuvres contre la France.
00:51:19 On pense par exemple à la fameuse attaque,
00:51:21 la cyberattaque massive sur les sites gouvernementaux il y a deux semaines.
00:51:27 Mais c'est assez peu professionnel et ça ne porte pas vraiment la marque typique des Russes.
00:51:33 Mais c'est une possibilité qu'on ne peut pas exclure.
00:51:36 Cette vidéo édifiante d'un refus d'obtempérer qu'on diffuse ce matin,
00:51:40 ça s'est passé à Melun en Seine-et-Marne sur la départementale 619.
00:51:44 Pris en chasse par un véhicule de la BAC, un camion s'est lancé à toute vitesse sur un rond-point,
00:51:48 à contresens pour éviter les policiers.
00:51:51 Regardez d'abord la séquence.
00:51:53 Ça roule assez fort, ça double n'importe comment.
00:51:58 On est sur la D619, route nationale, à hauteur de Dimoges-Fourche.
00:52:03 Rond-point sans interdit, ça s'est retourné sur le rond-point D619.
00:52:13 Chopez-le, chopez-le, chopez-le.
00:52:16 Dans la voiture, dans la voiture.
00:52:18 Bouge pas, bouge pas, bouge pas.
00:52:22 Tu ne bouges pas, tu montes tes mains, montes tes mains.
00:52:30 Voilà, alors le chauffard a été placé en garde à vue, évidemment.
00:52:35 Le camion a été volé, c'est pour ça qu'il n'a pas voulu s'arrêter.
00:52:37 Quand on parle de refus d'obtempérer, vous savez, parfois ça peut être un peu, comment dire, irréel, abstrait.
00:52:43 Voilà, exactement. Là, c'est très réel.
00:52:45 L'auteur de ce refus d'obtempérer met en danger la vie des autres automobilistes, petit 1.
00:52:52 Met en danger la vie des policiers, petit 2.
00:52:56 Il met également, accessoirement, sa vie en danger aussi.
00:52:59 Et voilà, voilà ce que c'est la réalité d'un refus d'obtempérer.
00:53:03 Quand on en parle et quand on dit qu'il y en a 20 000 par an, ça s'en éteint.
00:53:06 À Nantes, une opération de police a frappé le point de deal du 38 rue Watteau.
00:53:11 C'est une adresse tristement célèbre dans Nantes.
00:53:14 C'est l'un des plus gros points de deal de l'agglomération.
00:53:17 Résultat des saisies, 11 kilos d'héroïne, 17 kilos de cannabis et 11 armes à feu.
00:53:22 Mathilde Couvillère-Flornois.
00:53:24 C'était le point de deal le plus lucratif et important de Nantes.
00:53:28 Ici, dans le quartier des Dervalières, au 38 rue Watteau.
00:53:31 Une importante opération de la police judiciaire a été mise en place.
00:53:35 Le 13 mars, à 4h du matin, l'assaut a été lancé sur 14 points de deal simultanément.
00:53:41 L'opération a permis une importante saisie de marchandises.
00:53:44 À Nantes, au total, c'est quasiment 11 kilos d'héroïne qui ont été saisis.
00:53:50 Nous avons également pu procéder à la saisie de pas moins de 17 kilos de cannabis.
00:53:56 De cocaïne, à dire vrai, dans des quantités assez faibles.
00:54:00 Et de 11 armes.
00:54:02 9 personnes ont été arrêtées et 7 d'entre elles ont été déférées et incarcérées.
00:54:06 Dont 2 individus à la tête du réseau Nantais.
00:54:09 Pour la police nationale, c'est une victoire.
00:54:12 Ça montre bien que l'union fait la force.
00:54:16 Et que casser les barrières entre les services, décloisonner les services,
00:54:24 ça se fait au profit de la lutte contre la délinquance.
00:54:29 C'est un vrai succès.
00:54:30 Cet important point de deal approvisionnait environ 500 personnes par jour.
00:54:34 Aujourd'hui, il est totalement démantelé.
00:54:36 On vous parlait hier de ces commerçants qui affichent le visage des voleurs à l'entrée de leur magasin.
00:54:41 Une nouvelle tendance émerge sur les réseaux sociaux.
00:54:44 Des individus dénoncent publiquement des pickpockets pour avertir les touristes, les protéger.
00:54:50 Oui, ce film diffuse ensuite la vidéo sur TikTok.
00:54:53 Alors si ça part d'une bonne intention, est-ce que c'est légal ?
00:54:56 On s'est posé la question. Réponse avec Thibault Marcheteau.
00:54:59 Ne donnez pas d'argent aux pickpockets !
00:55:02 C'est sur ce compte TikTok que cet internaute poste ses vidéos
00:55:05 où il avertit les touristes dès qu'ils sont sur le point de se faire voler par des pickpockets.
00:55:10 Ça m'énervait qu'il y avait des couples qui se faisaient dévaliser.
00:55:12 Du coup, depuis ce temps-là, j'ai décidé d'avertir justement les touristes sur la présence de pickpockets.
00:55:20 Avec une enceinte et des pancartes, il traque ses présumés voleurs jusqu'à les faire fuir.
00:55:24 Ses vidéos cumulent des centaines de milliers de vues.
00:55:27 Mais dimanche dernier, le réseau social suspend son compte.
00:55:30 Je ne comprends pas du tout pourquoi mon compte TikTok a été banni.
00:55:33 Je trouve ça vraiment pas du tout juste.
00:55:35 Cet avocat spécialisé dans les nouvelles technologies confirme que cette pratique est illégale.
00:55:40 On diffuse l'image de cette personne sans son consentement.
00:55:44 En plus, le fait de qualifier, de stigmatiser cette personne de voleur ou de voleuse, c'est une diffamation.
00:55:52 Il pourrait y avoir, peut-être, selon les faits, une incitation à la haine raciale.
00:55:59 Si les vidéos montrent, les faits montrent que l'auteur de la vidéo a vraiment ciblé une personne
00:56:07 du fait d'une appartenance à un groupe ethnique.
00:56:12 L'auteur des vidéos risque une lourde amende et même une peine de prison.
00:56:15 Malgré cela, il affirme qu'il continuera à dénoncer ces pratiques sur les réseaux sociaux.
00:56:21 Dîner de crise à l'Elysée hier soir. On en parle beaucoup ce matin.
00:56:24 Les finances publiques sont en berne. L'État dépense beaucoup plus d'argent qu'il n'en récupère.
00:56:30 Il va falloir faire des économies. Oui, mais quoi ?
00:56:32 Vous flashez le QR code et vous enregistrez vos vidéos.
00:56:35 Est-ce qu'il faut réduire drastiquement les aides sociales à ceux qui ne travaillent pas ?
00:56:39 C'est une possibilité. Est-ce qu'il faut réduire, voire supprimer les aides aux logements ?
00:56:43 C'est une possibilité. On va en parler dans un instant des APL.
00:56:46 Avec Lomi Guillaume, vous enregistrez vos vidéos et vous passez à l'antenne. Le sport tout de suite.
00:56:52 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:56:58 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:57:01 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:57:08 Les Bleus connaissent désormais leurs adversaires dans le tournoi de foot des Jeux Olympiques.
00:57:13 Le tirage au sort des poules du premier tour a eu lieu hier soir à Saint-Denis.
00:57:17 Les hommes de Thierry Henry affronteront les Etats-Unis. La Nouvelle-Zélande est une équipe baragiste.
00:57:22 La France démarra son tournoi à Marseille le 24 juillet prochain contre les Américains.
00:57:27 Et puis du côté de l'équipe féminine, le tirage est beaucoup moins chanceux.
00:57:31 Quart de finaliste du dernier mondial, les joueuses d'Hervé Renard héritent des Canadiennes
00:57:35 tenantes du titre de la Colombie et de la Nouvelle-Zélande.
00:57:42 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:57:49 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:57:55 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:57:57 53% des Français sont favorables à l'instauration de statistiques ethniques en France pour mieux lutter contre la délinquance.
00:58:07 Bon, on va en parler avec Pierre-Marie Sèvres, directeur de l'Institut pour la Justice, qui est avec nous.
00:58:11 On va voir ce que ça pourrait changer très concrètement.
00:58:13 On va avoir une approche très pragmatique, très factuelle.
00:58:16 Qu'est-ce que ça pourrait changer ? Est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise chose ?
00:58:18 On va en parler avec Pierre-Marie Sèvres juste après la petite pause pub.
00:58:21 A tout de suite, bon réveil.
00:58:22 C'est nous, il est 7h15.
00:58:27 Merci d'être avec nous.
00:58:28 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité avec Chana Lusso.
00:58:35 Un projet d'attentat contre une église a été déjoué. Un homme de 62 ans, partisan de l'idéologie djihadiste, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
00:58:44 Il projetait une action violente contre un édifice religieux chrétien. Il a été interpellé par la DGSI le 5 mars dernier.
00:58:51 Et puis aujourd'hui, dans la majorité des pays du monde, la fertilité est insuffisante pour maintenir la population.
00:58:57 C'est ce que révèle une étude inquiétante de The Lancet.
00:59:00 D'ici à 2050, dans 25 ans, ce seront les trois quarts des pays qui seront concernés.
00:59:05 En revanche, la population des pays pauvres, notamment en Afrique subsaharienne, devrait, elle, continuer à augmenter.
00:59:11 Pierre-Marie Sèvres est avec nous. Bonjour.
00:59:14 Bonjour.
00:59:15 Merci d'être là.
00:59:16 Directeur de l'Institut pour la Justice.
00:59:18 On va parler de ce sondage qu'on vous révèle ce matin.
00:59:20 Sondage CSA pour CNews Europe 1 et le Journal du Dimanche chez le JDD.
00:59:25 Afin de lutter plus efficacement contre la délinquance, êtes-vous favorable à l'utilisation de statistiques ethniques ?
00:59:32 53% de oui, 35% de non et 12% qui ne se prononcent pas, NSP.
00:59:38 Peut-être parce qu'ils ne savent pas exactement ce que c'est.
00:59:41 Et je trouvais ça intéressant de se poser quelques instants pour se demander ce que c'était.
00:59:45 Sur le résultat, est-ce que ce résultat vous étonne ou pas ? Le résultat du sondage, déjà ?
00:59:51 Non, ça me paraît être une tendance qui existe depuis déjà plusieurs années, voire plusieurs décennies.
00:59:56 Une anglo-saxonisation de notre droit et de notre criminologie, qui a des bons côtés et des moins bons côtés.
01:00:03 Non, ça ne m'étonne pas. Je pense que la tendance, d'ailleurs, va continuer à s'accentuer.
01:00:06 À mon avis, de plus en plus de Français y seront favorables.
01:00:08 Les statistiques ethniques, qu'est-ce que c'est exactement ?
01:00:12 Les statistiques ethniques, c'est quelque chose qui est typiquement anglo-saxon, qui n'existe pas par exemple dans les pays germaniques.
01:00:17 En Allemagne, ça n'existe pas des statistiques par ethnie, mais des statistiques par nationalité.
01:00:21 C'est tout à fait différent des statistiques par nationalité et des statistiques par ethnie.
01:00:24 Par ethnie, c'est principalement aux États-Unis. Il y a tout un classement d'ethnies.
01:00:30 Moi, qui suis franco-canadien, je peux vous dire que tous les ans au Canada, on répond à un recensement et on écrit notre ethnie.
01:00:36 Vous, par exemple, vous êtes quoi au Canada ?
01:00:40 Moi, je suis français, puisque mes parents ont immigré au Canada quand j'étais enfant.
01:00:43 Donc, on dit français et pas canadien-français. Les canadiens-français sont les Québécois de souche.
01:00:47 Et moi, qui ai immigré à l'âge de 7 ans au Québec, je suis français.
01:00:51 Premièrement français.
01:00:52 C'est différent.
01:00:53 Deuxièmement...
01:00:54 Je suis d'ethnie française pour le gouvernement canadien, pour Statistique Canada.
01:00:58 Et aux États-Unis, et notamment au Canada, on sait, en fonction des ethnies, les surreprésentations dans les crimes.
01:01:05 Et on sait qu'il y a certaines ethnies qui sont surreprésentées, voire largement surreprésentées,
01:01:08 et d'autres qui sont sous-représentées, voire largement sous-représentées dans les crimes et les délits.
01:01:12 Donc, ces statistiques ethniques, en France, ça pourrait ressembler à quoi, quand on dit qu'on est favorable aux statistiques ethniques ?
01:01:18 Ça ressemblerait à quoi ?
01:01:19 Alors, je ne sais pas, parce que c'est assez contraire à la tradition française.
01:01:23 Il se trouve qu'en France, je vous ai dit qu'il y a des...
01:01:25 C'est une origine ? C'est une couleur de peau ? C'est quoi ?
01:01:28 C'est... En tout cas, si on prend l'exemple canadien ou américain, c'est très flou.
01:01:34 Il y a la couleur de peau qui... En fait, il y a des ethnies et des sous-ethnies.
01:01:38 Moi, en tant que Français, je crois qu'au Canada, on me met dans les blancs.
01:01:42 Donc, voilà, c'est assez flou.
01:01:47 Et en France, je ne sais pas du tout ça, à quoi ça pourrait ressembler,
01:01:51 puisque en France, nous n'avons... Je vous ai dit qu'il y avait des statistiques par ethnie dans le monde ou par nationalité.
01:01:56 Par exemple, en Allemagne, on a les ethnies par nationalité, mais il y a des statistiques par nationalité.
01:02:00 En France, on n'a ni l'un ni l'autre.
01:02:02 Pourquoi est-ce que c'est interdit en France ?
01:02:04 Qu'est-ce qui bloque et quelles sont les craintes de ceux qui l'interdisent ?
01:02:08 Et on verra les espoirs de ceux qui le souhaitent.
01:02:11 Je pense que c'est une tradition française qui remonte à la Révolution française,
01:02:13 très universaliste, peut-être même avant.
01:02:16 Oui, on est citoyen français et point barre, tout convient.
01:02:19 Et à l'inverse, c'est une tradition britannique.
01:02:21 Je rappelle encore une fois l'exemple de l'Amérique du Nord.
01:02:24 Le roi Louis XIII avait dit que toutes les personnes qui vivent en Nouvelle-France sont mes sujets
01:02:30 et méritent à ce titre ma protection,
01:02:32 puisque les Anglais, eux, faisaient une claire différenciation
01:02:34 entre les Britanniques et les Amérindiens, les Autochtones, les Iroquois, etc.
01:02:38 Donc c'est une longue tradition.
01:02:40 Il faut dire que les Anglais ont eu historiquement été colonisés des pays
01:02:44 et se sont retrouvés à coloniser des pays très multiculturels.
01:02:48 Donc voilà, je pense qu'être dans un pays multiculturel,
01:02:52 et d'ailleurs maintenant, il n'y a pas que les États-Unis.
01:02:54 Prenez Singapour, par exemple, la Chine,
01:02:57 on a de plus en plus d'estatistiques ethniques depuis le siècle dernier, je pense.
01:03:01 Alors, est-ce que ce serait efficace ? En quoi ce serait efficace ?
01:03:04 Et qu'est-ce que ça pourrait changer ?
01:03:06 Quel est l'espoir des 53% de Français qui estiment qu'il faut, oui,
01:03:10 des statistiques ethniques pour lutter plus efficacement contre la délinquance ?
01:03:14 Alors, je pense que leur espoir, c'est avant tout de lutter plus efficacement contre la délinquance.
01:03:18 Et pour ça, et je suis d'accord avec la majorité des Français
01:03:21 qui, à mon avis, expriment cette opinion-là, tous les moyens sont bons.
01:03:26 Maintenant, personnellement, je ne m'oppose pas aux statistiques ethniques,
01:03:30 je ne pense pas que ça changerait grand-chose.
01:03:32 En France, dans toute l'Europe, on sait, par nationalité,
01:03:35 voire par ethnie, par exemple au Royaume-Uni, on sait qu'il y a des surreprésentations.
01:03:39 Le bon sens sait qu'il y a des surreprésentations,
01:03:42 l'immigration, on sait qu'elle est surreprésentée.
01:03:45 C'est Gérald Darmanin qui a dit qu'en gros, à Paris et Marseille,
01:03:49 50% des personnes mises en cause dans des affaires de délinquance dans la rue
01:03:54 sont étrangers, ne sont même pas d'origine étrangère, sont étrangers.
01:03:57 En France, on a une étude assez fameuse qui s'appelle le déni des cultures,
01:04:01 d'un sociologue qui s'appelle Hugues Lagrange, qui date de la fin des années 2000,
01:04:04 qui avait étudié une population d'adolescents en Ile-de-France
01:04:08 qui avait dit que les adolescents d'origine maghrébine
01:04:11 étaient deux fois plus susceptibles d'être suspects dans des affaires de crime et des délits
01:04:15 que les autochtones, et les subsahariens trois fois plus.
01:04:18 On n'a pas besoin de chiffres beaucoup plus précis que ça,
01:04:20 ce n'est pas très précis, mais on n'a pas besoin de ça pour savoir
01:04:23 qu'il y a une surreprésentation des populations issues de l'immigration.
01:04:26 Moi, ça ne me paraît pas, je ne pense pas que ça changerait fondamentalement les choses.
01:04:29 Merci Pierre-Marie Sèvres, directeur de l'Institut pour la Justice,
01:04:32 d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale pour décrypter ce sondage CNews
01:04:35 qu'on vous révèle ce matin. Merci à vous.
01:04:38 Bonne journée, 7h20, dans un instant, les aides aux logements, les APL,
01:04:43 est-ce qu'elles seront bientôt supprimées pour faire des économies ?
01:04:46 Est-ce que ça sert vraiment à quelque chose les APL ?
01:04:48 Certains disent qu'en réalité c'est une aide et que ça provoque simplement
01:04:51 l'augmentation des loyers. On va en parler dans un instant
01:04:54 avec l'homique Guillaume, à tout de suite.
01:04:56 L'économie, tout de suite, voilà. Le retour à l'antenne.
01:05:05 Alors qu'on rigolait sur la... On rigolait. Vous savez pourquoi on rigolait ?
01:05:09 Oui, explique-nous.
01:05:11 Parce qu'on va parler dans un instant des photos d'Emmanuel Macron
01:05:14 qui fait de la boxe et je demandais...
01:05:17 La musique de Rocky.
01:05:20 Et on me dit "je ne peux pas, c'est tout de suite, c'est pas la musique de Rocky".
01:05:23 C'était pas pour moi en fait.
01:05:25 On va parler des APL.
01:05:27 La musique de Rocky, je parle à la régie, c'est dans un quart d'heure,
01:05:31 dans un instant, dans un petit quart d'heure.
01:05:33 Là tout de suite, on parle des APL.
01:05:35 Les APL vont-elles être bientôt supprimées ?
01:05:37 C'est l'homique Guillaume qui va répondre à cette question.
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01:05:56 Paris Match affirme ce matin que le gouvernement réfléchit sérieusement,
01:06:02 on va voir d'ailleurs l'article, réfléchit sérieusement à raboter les aides au logement pour faire des économies.
01:06:08 Article signé de Florian Tardif.
01:06:10 Combien dépense-t-on déjà pour ces aides l'homique Guillaume ?
01:06:14 Beaucoup, ça représente 15 milliards d'euros par an.
01:06:17 Alors une partie pour les APL, les aides personnalisées au logement,
01:06:20 auxquelles s'ajoutent d'autres aides en fonction des ressources et de la composition de la famille.
01:06:24 Les APL représentent en moyenne 49% du loyer des bénéficiaires,
01:06:28 pour un montant moyen mensuel de 269 euros.
01:06:32 Les étudiants représentent un peu moins d'un tiers des bénéficiaires.
01:06:36 Les étrangers représentent eux 10% des allocataires.
01:06:39 Le coût des APL a quadruplé en 40 ans.
01:06:43 D'abord parce qu'il y a eu de plus en plus de bénéficiaires,
01:06:45 mais depuis quelques années c'est parce que le nombre de bénéficiaires stagne,
01:06:49 mais le montant des loyers lui ne cesse d'augmenter.
01:06:52 On dit que ce sont les APL elles-mêmes qui contribuent à la hausse des loyers.
01:06:55 On parle de combien quand on parle d'APL ? On touche combien très concrètement des APL ?
01:06:58 Un peu moins de... c'est 269 euros par mois, je le disais, par ménage.
01:07:03 Et c'est vrai, ça a été documenté.
01:07:06 A l'origine c'est l'inflation des loyers qui a fait grimper le coût des APL.
01:07:09 Aujourd'hui c'est l'inverse.
01:07:11 Ce sont les APL qui font augmenter les loyers,
01:07:14 surtout pour les petites surfaces.
01:07:16 Aujourd'hui les choses se sont calmées un petit peu
01:07:19 avec le plafonnement des loyers dans les zones dites tendues,
01:07:21 où les logements sont plus rares et plus chers.
01:07:23 Et il ne faut pas non plus oublier que la moitié des bénéficiaires
01:07:26 de ces aides au logement sont locataires dans des HLM,
01:07:28 avec par définition des loyers déjà encadrés et modérés.
01:07:31 Voilà, c'est le chiffre qu'il faut bien avoir en tête.
01:07:34 269 euros par mois, ça rentre bien.
01:07:37 Est-ce que supprimer ces aides pourrait faire baisser les loyers ?
01:07:40 C'est la question qu'on se pose aussi.
01:07:42 Alors oui et non.
01:07:43 En Angleterre, les Britanniques ont décidé de réduire de 150 euros par mois
01:07:46 leurs aides au logement il y a une dizaine d'années.
01:07:49 Les loyers, eux, n'ont baissé que de 6% suite à cette réduction.
01:07:52 Toutefois, en France, on pourrait se dire que dans les zones rurales
01:07:55 ou les villes où l'offre de logement est correcte, voire abondante,
01:07:58 une baisse des APL pourrait en effet produire une baisse des loyers.
01:08:02 Dans les grandes villes, en revanche, c'est peu probable
01:08:04 parce que la demande y est importante.
01:08:06 À Paris, selon les tout derniers chiffres de la FNIM,
01:08:09 la Fédération des Professionnels de l'Immobilier,
01:08:11 il y a aujourd'hui 200 demandes pour une seule offre de location.
01:08:16 C'est du jamais vu.
01:08:17 Alors supprimer les APL, ça reviendrait simplement à bloquer l'accès au logement
01:08:21 au plus précaire, ça ne ferait pas baisser ces loyers
01:08:23 quand on voit une telle demande.
01:08:24 200 demandes pour une offre de location.
01:08:26 En revanche, c'est clair que ça ferait faire une vraie économie pour le gouvernement.
01:08:29 La réforme de 2021 avec une baisse des APL et une révision plus régulière
01:08:34 des revenus des allocataires et des bénéficiaires
01:08:36 a déjà permis d'économiser 1,1 milliard d'euros
01:08:40 quand le gouvernement espérait seulement 750 millions d'économies.
01:08:43 On voit bien là l'impact que pourrait avoir une telle mesure
01:08:47 même si effectivement ce serait sans doute un choc pour les bénéficiaires.
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01:09:07 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:09:11 La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
01:09:15 garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:17 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
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01:09:23 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
01:09:26 Mosquito Magnet.
01:09:28 Ça y est Alexandra, les premiers 20 degrés de l'année ont été atteints hier.
01:09:32 Eh oui, une première pour cette année 2024.
01:09:34 Plus de 20 degrés hier à Paris, à Besançon, à Lyon ou encore à Orléans.
01:09:38 Température donc particulièrement douce puisqu'a priori ces 20 degrés
01:09:42 on les a d'habitude plutôt au début du mois d'avril, vers le 3-4 avril.
01:09:45 Eh bien là, on est un petit peu en avance avec des températures presque estivales
01:09:50 notamment sur Besançon ou encore à Lyon avec en moyenne 22 degrés.
01:09:55 Aujourd'hui un temps plutôt clément.
01:09:57 On va retrouver une belle journée printanière, quelques nuages ce matin
01:10:00 près des côtes de la Manche ou encore entre le sud-ouest et le golfe du Lyon.
01:10:03 Attention également à l'instabilité prévue dans le doux et puis dans l'après-midi.
01:10:08 Très peu d'évolution avec globalement une très belle journée.
01:10:11 Les nuages auront tendance à s'accrocher près des côtes de la Manche.
01:10:13 Attention également à quelques orages attendus sur l'est des Pyrénées
01:10:16 ou encore entre l'Auvergne et la région Rhône-Alpes.
01:10:19 Côté température, la douceur domine ce matin.
01:10:22 9 à 10 degrés en moyenne en Bourgogne.
01:10:24 Localement, 13 degrés pour le Pays Basque ou encore à Perpignan.
01:10:27 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent de nouveau.
01:10:30 22 degrés en moyenne dans le sud-ouest, notamment entre Bordeaux et Biarritz.
01:10:34 Vous aurez 22 degrés à Lyon, 19 degrés à Paris
01:10:37 et localement jusqu'à 21 degrés du côté de Tours ou encore d'Orléans.
01:10:42 C'était La Météo avec Mosquito Magnet.
01:10:45 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
01:10:49 Mosquito Magnet.
01:10:50 Chaud l'été, froid l'hiver.
01:10:52 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:10:54 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:10:57 groupeverlaine.com
01:10:58 7h30, vous regardez La Matinale.
01:11:02 Merci d'être avec nous.
01:11:03 A la une ce matin, la lutte contre le trafic de drogue
01:11:06 passe également par le contrôle des péages, des autoroutes
01:11:10 au péage de Lançon-Provence.
01:11:12 Une cinquantaine de gendarmes étaient mobilisés hier soir.
01:11:15 Nous y étions.
01:11:16 Reportage C News à suivre.
01:11:18 Des dispositifs de sécurité devant certains collèges et lycées en France
01:11:22 ce matin à la suite de mails de menaces à caractère islamiste
01:11:25 assortis d'une vidéo insoutenable de décapitation commise par l'Etat islamique.
01:11:29 Ces mails ont été envoyés directement sur les plateformes
01:11:33 qui servent aux liens entre les familles et les professeurs.
01:11:36 Auguste Nodon, adieu, sur place devant un des lycées concernés.
01:11:41 Gabriel Attal veut fusionner la carte d'identité et la carte vitale.
01:11:47 Oui, mais pour quoi faire ?
01:11:49 Quelles sont les fraudes actuelles et celles qui pourraient être évitées
01:11:52 grâce à cette fusion ?
01:11:53 L'homme est guillot avec nous pour tout nous expliquer.
01:11:55 Et puis Emmanuel Macron fait de la boxe et le fait savoir.
01:11:59 La photographe officielle du président de la République,
01:12:01 Swazik Delamoisenier, a publié les photos sur Instagram.
01:12:05 On y voit le président de la République, gants de boxe en main,
01:12:07 le regard fixé sur le sac de frappe avec des gros bras, des gros muscles.
01:12:12 Franck Tapiro avec nous pour nous parler de cette mise en scène
01:12:16 publicitaire et expert en communication.
01:12:18 On va la décrypter cette image avec vous, Franck Tapiro.
01:12:21 Merci d'être là, bonjour.
01:12:22 Merci, bonjour.
01:12:23 À Marseille, l'opération Place Nette XXL ne s'arrête pas aux cités.
01:12:27 Cette nuit, les forces de l'ordre ont mené des contrôles d'envergure
01:12:30 au péage de Lanson-Provence, Chana.
01:12:32 Une cinquantaine de gendarmes étaient mobilisés à la recherche
01:12:34 de stupéfiants, d'armes ou encore de cigarettes de contrebande.
01:12:37 Et vous allez voir qu'ils n'ont pas dû attendre longtemps pour trouver.
01:12:40 Reportage sur place de Stéphanie Rouquier et Chloé Tarka.
01:12:43 Un contrôle d'envergure mené au péage de Lanson-Provence.
01:12:48 Hier soir, à bord de cette voiture, une cinquantaine de cartouches
01:12:51 de cigarettes de contrebande ont été trouvées,
01:12:54 ainsi qu'un couteau dissimulé sous le siège du conducteur.
01:12:57 - C'est très conséquent. Alors, 50 cartouches, habituellement,
01:13:00 c'est pour la vente. Là, le conducteur du véhicule ne pourra pas se justifier
01:13:03 en disant que c'est sa consommation personnelle, par exemple.
01:13:05 Voilà, donc c'est pour ça que nous, on vise immédiatement
01:13:07 le transport illicite de cigarettes de contrebande.
01:13:10 - Quelques mètres plus loin, dans une autre voiture,
01:13:12 le conducteur écope d'une amende de 400 euros pour véhicules non assurés.
01:13:16 Un des passagers est contrôlé avec deux sachets de cannabis en sa possession.
01:13:20 Il essuie une amende de 150 euros.
01:13:23 - C'est pas grave, ça arrive. C'est comme ça.
01:13:26 Un jouet, un apéritif.
01:13:28 - Un contrôle d'envergure et des saisies conséquentes.
01:13:31 - Depuis lundi, on a déployé 500 gendarmes,
01:13:35 on a contrôlé 1300 véhicules, un peu plus de 1500 personnes.
01:13:39 On a saisi environ pour 400 000 euros d'avoirs criminels.
01:13:43 - L'opération Place Nette XXL devrait se poursuivre à Marseille
01:13:47 pendant les prochaines semaines.
01:13:49 - Sécurité renforcée dans plusieurs établissements scolaires ce matin.
01:13:54 Un mail menaçant d'un attentat a été envoyé à des élèves
01:13:58 via les sites Ecole Directe et monlycée.net.
01:14:01 Des élèves de plusieurs lycées, plusieurs établissements scolaires,
01:14:04 avec des images insoutenables, une vidéo insoutenable de décapitation
01:14:07 commise par des membres de l'État islamique.
01:14:10 Des images qui datent du quinquennat Hollande.
01:14:12 Elles ont donc une dizaine d'années.
01:14:13 - Parmi ces établissements, il y a le lycée Jean-Pierre Vernon à Sèvres,
01:14:16 en banlieue parisienne, où on rejoint tout de suite Augustin Donadieu sur place.
01:14:20 Augustin, bonjour. Quelle est l'atmosphère sur place ce matin ?
01:14:24 - Malgré les termes sans équivoque dans ce mail,
01:14:30 et je vais vous les citer quelques-uns,
01:14:32 je ferai exploser l'établissement tout entier vers 11h ou 15h
01:14:35 et je décapiterai tous vos corps de couffards pour servir Allah.
01:14:38 Des menaces prises très au sérieux par les autorités.
01:14:42 Mais ce matin, surprise, pas de policiers, pas de force de l'ordre
01:14:46 devant cet établissement en banlieue parisienne.
01:14:49 Alors on a vu avec Raphaël Lasrec derrière la caméra des parents d'élèves
01:14:53 venir et s'étonner de l'absence de force de l'ordre ce matin.
01:14:56 Alors il est vrai que la proviseure, hier soir, a tenu à rassurer ses élèves,
01:15:01 notamment par l'envoi d'un mail faisant état de fouille menée par les forces de l'ordre hier.
01:15:06 Fouille qui n'a rien donné dans cet établissement.
01:15:09 L'établissement scolaire qui a dit à ses élèves que les absences d'aujourd'hui seraient justifiées.
01:15:16 Mais ses élèves qui ne se montrent pas particulièrement inquiets face à cette menace
01:15:21 qui a tout l'air d'un canular, puisqu'on le sait les terroristes n'ont pas pour habitude
01:15:25 de prévenir lorsqu'ils commettent des attentats.
01:15:28 Et ce mail envoyé à ses élèves dans la journée d'hier est rigoureusement bien écrit
01:15:34 et sans faute d'orthographe.
01:15:37 Et ses élèves que l'on a rencontrés ce matin ne sont pas particulièrement inquiets.
01:15:41 Ils sont attendus ici aux alentours de 8 heures et vous le voyez l'établissement est prêt à les accueillir.
01:15:46 Merci beaucoup Augustin, donne adieu. Avec Raphaël Lazarek pour les images.
01:15:51 Claude Moniquet spécialiste des questions de terrorisme était en direct avec nous.
01:15:54 Selon lui il y a trois hypothèses.
01:15:56 Une menace très peu crédible, bon première hypothèse.
01:16:00 Un très mauvais canular.
01:16:02 Ou la piste russe, la situation géopolitique étant ce qu'elle est.
01:16:06 On sait qu'il y a déjà eu plusieurs attaques informatiques et plusieurs attaques pour tenter de nous déstabiliser,
01:16:12 de nous faire peur. C'est le but de ce type de mail, c'est de faire peur.
01:16:16 Donc voilà, l'enquête, les services de sécurité français vont probablement trouver qui est à l'origine de ce mail
01:16:26 de ce mail scandaleux et qui fait peur, qui terrorise tout le monde.
01:16:32 Lomid Guillaume, vous vouliez ajouter quelque chose ?
01:16:34 Oui, il y a plusieurs dizaines de lycées. Ce qui est étonnant c'est que c'est arrivé par deux canaux différents.
01:16:39 A la fois la plateforme École Directe pour les établissements privés et monlycée.net pour les établissements publics.
01:16:45 Et surtout ce qui pose question c'est cette pièce jointe, cette vidéo de décapitation jointe à ce mail
01:16:49 qui arrive à passer à travers les deux plateformes concernées qui sont normalement des plateformes sécurisées pour les parents et les élèves.
01:16:57 Une étude inquiétante sur la démographie dans le monde, une étude publiée dans la revue scientifique The Landset.
01:17:04 Aujourd'hui dans la majorité des pays du monde, la fertilité est insuffisante pour maintenir la population au même niveau.
01:17:10 D'ici à 2050, donc dans 25 ans, ce sont les trois quarts des pays qui seront concernés.
01:17:15 Les chercheurs prévoient en revanche que la population des pays pauvres, notamment en Afrique subsaharienne, va-t-elle continuer à augmenter.
01:17:21 Les scientifiques se sont basés sur les chiffres fournis par un programme financé par Bill Gates.
01:17:25 Et puis c'est la 7e édition du Loto du Patrimoine. On a la liste des sites sélectionnés pour obtenir une aide financière.
01:17:33 Parmi les 18 sites, on les voit, les sites ont été publiés par la ministre de la Culture. Ils vont défiler les 18.
01:17:43 Il y a notamment la piscine Alexandre Brotre à Vallon de l'Herdre en Loire-Atlantique.
01:17:50 Elle est connue pour ses mosaïques bleus de la couleur de l'entreprise Brot, d'où son nom.
01:17:55 Il y a également l'Aque-Duc et les moulins de Barbeugal situés à fond vieille dans les Bouches-du-Rhône.
01:18:00 Ou encore, vous l'avez vu passer, l'église Saint-Augustin de Montémagioré à Montégrosso en Corse.
01:18:06 Elle date du 18e siècle. Le Loto se tiendra en septembre prochain.
01:18:10 Voilà, et tous ces sites seront donc retapés, réhabilités grâce à l'argent du Loto du Patrimoine.
01:18:16 Restez bien avec nous, dans un instant on va parler de la communication du président de la République.
01:18:20 Elle fait sourire sur les réseaux sociaux. Est-ce que c'est efficace ou pas ?
01:18:23 Emmanuel Macron en boxeur avec des gros muscles en train de taper un sac de bosse.
01:18:28 On va en parler avec vous, Franck Tapie, au Expert en communication. A tout de suite.
01:18:32 C'est Newsy, il est 8h moins 20. Merci d'être avec nous.
01:18:38 Dîner de crise à l'Elysée hier soir. Les finances publiques sont en berne.
01:18:43 L'État, nous, dépense beaucoup plus d'argent qu'il n'en récupère.
01:18:49 Il va falloir trancher, il va falloir prendre des décisions difficiles à assumer politiquement.
01:18:54 Alors où est-ce qu'il faut faire des économies ?
01:18:55 Est-ce qu'il faut réduire drastiquement les aides sociales à ceux qui ne travaillent pas ?
01:18:59 Une possibilité. Éric Ciotti en parlait dans les Échos hier matin.
01:19:02 Est-ce qu'il faut réduire, voire supprimer les aides au logement ?
01:19:05 On en parlait avec Lomi de Guillaume il y a quelques instants.
01:19:08 Je vous pose la question ce matin. Qu'est-ce qu'il faut faire ? Voici vos réponses.
01:19:12 Monsieur Macron ferait bien de supprimer l'AME qui coûte quelques milliards.
01:19:17 Les aides aux associations qui aident que les étrangers par exemple.
01:19:22 J'ai 60 ans. Ça fait deux ans que je suis au chômage. Je n'arrive pas à trouver de travail.
01:19:26 Bientôt trois ans. Et si je n'avais pas les APL, comme vous dites, je serais à la rue depuis longtemps.
01:19:33 Voilà. Alors je ne pense pas profiter du système.
01:19:36 Je pense qu'on est des milliers, voire des millions à être dans mon cas.
01:19:42 Donc voilà, je suis contre l'idée de supprimer certaines aides sociales.
01:19:49 Voilà. Oui, quand on parle d'aides sociales, on touche au concret, au réel.
01:19:55 Oui, c'est de la macroéconomie quand on parle des milliards d'euros de dettes, le myc.
01:19:59 Peut-être un commentaire sur ce qu'a dit le monsieur.
01:20:01 Il dit, si je n'avais pas les APL, moi je serais à la rue.
01:20:04 Oui, on le disait tout à l'heure, ça aide énormément de Français.
01:20:09 Après, c'est la façon dont elles sont distribuées qu'il faut peut-être revoir.
01:20:12 Les limiter, soit aux logements sociaux ou à ceux qui ont des loyers réellement modérés
01:20:17 pour ne pas alimenter une inflation des prix de l'immobilier.
01:20:21 On change de sujet. Emmanuel Macron se met en scène en pleine séance de boxe.
01:20:27 Vous avez peut-être vu les images sur les réseaux sociaux.
01:20:31 C'est sa photographe officielle qu'il publie sur Instagram.
01:20:35 Franck Tapiro est avec nous. Ça va Franck ?
01:20:38 Ça va très bien.
01:20:39 Franck Tapiro, expert en communication publicitaire.
01:20:41 Donc, ça a été publié. Tout le monde l'a retweeté ou en tout cas, l'a vu.
01:20:48 C'est très esthétique. C'est en noir et blanc.
01:20:50 Il y en a une autre avec les gros bras, on va la voir.
01:20:52 Alors là, déjà, la question que tout le monde se pose, on va rester deux secondes sur cette image.
01:20:58 Elle a été trafiée ou pas ? C'est le bras qui est présent ou pas ?
01:21:00 On a l'impression que c'est repli.
01:21:02 Ça surprend, ça peut choquer certains.
01:21:04 D'abord, un, il fait de la boxe depuis longtemps.
01:21:07 Et il ne fait pas de la boxe comme ça pour une mise en scène, donc ce n'est pas vrai.
01:21:10 Il en fait au moins deux fois par semaine.
01:21:12 Ça fait au moins deux ou trois ans qu'il en fait, je peux vous le dire.
01:21:14 Et il est très assidu, premièrement.
01:21:16 Donc, c'est une vraie image d'un vrai boxeur qui s'entraîne.
01:21:19 Parce que même s'il est présent dans le public, il a l'impression du sport et il en fait beaucoup.
01:21:23 Deuxièmement, choisie de la moissonnière qui est vraiment...
01:21:26 Qui est la photographe.
01:21:27 Qui est la photographe, qui a l'habitude de faire ses photos prises sur le vif.
01:21:30 Qui est vraiment la professionnelle, les instantanées de vie.
01:21:32 Un peu comme Depardon à l'époque, pour les plus anciens.
01:21:35 Vous pensez vraiment qu'elle va s'amuser à gonfler un biceps ?
01:21:39 Certains aimeraient peut-être avoir des biceps comme le Président.
01:21:42 Mais je peux vous garantir que ce n'est pas truqué.
01:21:44 Deuxièmement, troisièmement, il faut voir aussi d'ailleurs le clin d'œil.
01:21:48 Parce qu'il y a aussi quelque chose d'ailleurs en termes de communication, de message.
01:21:50 Elle n'arrive pas par hasard.
01:21:52 Dans un contexte guerrier, dans un contexte aujourd'hui où il y a, à la fin de l'Ukraine,
01:21:56 en Israël, il y a des conflits un peu partout.
01:21:58 Un moment où le chef d'État justement s'engage avec cette volonté de coalition d'un côté.
01:22:03 Une volonté de défendre l'Ukraine de l'autre.
01:22:05 Il faut montrer, surtout face à d'autres chefs d'État qui n'hésitent pas.
01:22:08 Parce qu'on critique, enfin on critique.
01:22:10 Certains journalistes et certains opposants politiques critiquent.
01:22:12 Mais je peux vous dire que j'ai été sur les réseaux sociaux, on en parlera juste après.
01:22:15 C'est beaucoup plus positif qu'on imagine.
01:22:17 Donc quand Poutine lui se met en scène sur un cheval, torse nu, plongeon dans un lac glacé,
01:22:21 on va le faire du judo.
01:22:22 On ne dit rien, on dit "Ah bah c'est Poutine, c'est l'ours".
01:22:24 Voilà, regardez. Oh comme il est beau mon Poutine, regardez.
01:22:27 Franchement, franchement.
01:22:29 Et là on ne dit rien, alors on le laisse.
01:22:31 On dit "Ah bah c'est normal, c'est Poutine, c'est l'ours".
01:22:33 On ne dit rien, ça a quelques années.
01:22:35 Ils adorent eux truquer et le remontrer, le relifter en permanence.
01:22:39 La sosie.
01:22:40 La comparaison est cruelle pour le président.
01:22:42 Il a une douzaine de sosies en plus.
01:22:45 Donc il a peut-être des sosies encore plus musclées que lui, Poutine.
01:22:48 Ça je ne le perconne.
01:22:49 Et quand on a un président qui lui fait vraiment de la boxe depuis longtemps,
01:22:52 qui est assidu, on imagine l'intelligence artificielle, une mise en scène.
01:22:56 Bah non, il faut juste se dire qu'on a de la chance d'avoir un président combattif.
01:23:01 Voilà, ça fait une bonne image.
01:23:02 Alors, évidemment.
01:23:03 Alors, qu'est-ce que vous dites ?
01:23:04 On dit "Ça dévalorise la fonction présidentielle, il n'a pas à faire ça en ce moment".
01:23:08 On avait dit ça.
01:23:09 Premier cas qu'il y a là, on a dit ça.
01:23:10 Il a été réélu, encore mieux que la première fois.
01:23:12 Tu sais, il y a toujours les mêmes commentateurs, toujours les mêmes opposants,
01:23:16 parce qu'ils sont un petit peu jaloux.
01:23:18 Il est beau gosse, il est jeune, le monde entier nous l'envie.
01:23:20 Regardez l'élection en 2017, ce que disait le monde entier.
01:23:24 Vous avez de la chance d'avoir un président qui a une telle image.
01:23:26 Et n'oubliez pas que ça joue l'image.
01:23:28 Chirac a été critiqué de la même façon lors de son premier septennat,
01:23:32 a été réélu pour un second quinquennat,
01:23:34 alors qu'on se dit "Mais avec toutes les critiques qu'il a eues, pourquoi il a été réélu ?"
01:23:37 L'image, je suis désolé, même si la forme ça aide à faire monter le fond à la surface.
01:23:41 La forme joue aujourd'hui.
01:23:42 On est dans une ère de réseaux sociaux, d'images, de médiatisation.
01:23:45 Et ça sert, ça sert, parce qu'aujourd'hui on ne peut pas être que quelqu'un de techno.
01:23:49 On a vu tellement de techno qui était, vous savez, avec des prédictions incroyables.
01:23:54 Il sera président, ils n'ont jamais même passé un premier tour.
01:23:57 La forme, ils le font compte.
01:23:59 Ce genre de... ces deux photos, regardez le buzz que ça fait.
01:24:03 En 24 heures, tout le monde en parle.
01:24:05 Ce sont des belles photos et c'est un vrai boxeur.
01:24:07 - Campagne 2007, Nicolas Sarkozy à cheval, en cabargue, on va la voir.
01:24:13 - Et elle vit à vélo aussi.
01:24:16 - Il y a également eu la scène de Dominique Devillepin à la boule en 2005 qui sortait de l'eau.
01:24:21 - J'y étais.
01:24:22 - Ah oui, voilà.
01:24:23 Donc, il sortait de l'eau, il savait très bien qu'il était filmé.
01:24:26 Il savait très bien que c'était plutôt à son avantage.
01:24:29 Ça donne l'image.
01:24:30 En fait, les politiques et le sport, c'est quoi ?
01:24:32 C'est l'image d'un... on envoie le message, je suis en bonne santé.
01:24:35 Quel est le message ?
01:24:37 - D'abord, c'est une dynamique.
01:24:38 On aime toujours, depuis une vingtaine d'années, c'est très bien.
01:24:41 D'ailleurs, Nicolas Sarkozy a été l'un de ceux qui a remis le sport au goût du jour.
01:24:44 - Il avait fait son jogging au tout début de son quinquennat.
01:24:46 Il fait son jogging et il rentre...
01:24:48 - Et les Français sont mis à recourir.
01:24:49 Il a des inscriptions, il a trouvé Marathon, ça a marché.
01:24:51 - Il fait du vélo également.
01:24:53 - C'est le signe de bonne santé.
01:24:54 N'oublions pas que cette année, il y a aussi une opération gouvernementale
01:24:57 sur les 30 minutes de sport par jour.
01:24:59 Donc, quelque part, c'est bien d'être exemplaire.
01:25:01 J'ai toujours pensé que les politiques devaient être exemplaires à tous les niveaux.
01:25:04 On a un président qui s'est montré aussi pour la présentation des JO,
01:25:08 où il avait déjà mis des gants.
01:25:10 Il a montré qu'il était sportif.
01:25:11 C'est bien de redonner envie aux Français d'être une nation sportive l'année des JO.
01:25:16 - La députée écologiste Sandrine Rousseau est moins sous le charme que vous.
01:25:19 Elle écrit ses codes "viriliste", "utilisé jusqu'à l'overdose",
01:25:23 "quelle misère du politique", "quelle défaite du progressisme".
01:25:25 "Viriliste", ça veut dire quoi ?
01:25:26 Oui, c'est un homme, donc il est viril.
01:25:28 Ça revient à l'étymologie latine du mot "viril".
01:25:31 - Non, mais elle rêve de déconstruire.
01:25:34 - Oui, elle ne veut plus d'hommes qui soient des hommes.
01:25:36 Elle ne veut plus de femmes qui soient des femmes.
01:25:37 - La déconstruire Emmanuel Macron en boxeur, ça va être très compliqué pour elle.
01:25:40 Ça l'agresse, je peux le comprendre,
01:25:42 mais est-ce qu'on est beaucoup à partager son point de vue ? Je ne sais pas.
01:25:45 - Pas certain.
01:25:46 Merci beaucoup, Franck Tapiron.
01:25:47 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:25:50 Allez, on change totalement de sujet.
01:25:52 On va parler tout de suite de la fusion carte d'identité,
01:25:54 carte vitale pour faire des économies, pour chasser les fraudeurs.
01:25:58 C'est tout de suite.
01:25:59 - Votre programme avec Domexpo.
01:26:01 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:26:05 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:26:07 - Retrouvez votre programme avec Pointfort Fichet,
01:26:12 spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
01:26:15 - Gabriel Attal veut fusionner la carte d'identité et la carte vitale.
01:26:21 Pourquoi ? Qu'est-ce qu'on sait de ce projet, le Miglio ?
01:26:24 Et en quoi ça pourrait aider à lutter contre la fraude ?
01:26:26 - Ça permettrait de s'assurer qu'on rembourse bien les frais à la bonne personne,
01:26:29 à l'assuré qui a droit.
01:26:30 Parce qu'aujourd'hui, il suffit d'emprunter la carte vitale d'un assuré
01:26:33 pour pouvoir tout simplement se faire soigner à sa place.
01:26:35 Alors bien sûr, il y a des cartes avec photos,
01:26:37 mais après tout, il suffit de trouver quelqu'un qui vous ressemble un peu pour frauder.
01:26:41 Je suis sûr que si on regardait nos deux cartes, Romain avec les cheveux,
01:26:44 il y aurait moyen de se confondre.
01:26:46 - Vous faites beaucoup plus assuré, ceci dit.
01:26:48 Non, je rigole.
01:26:49 - Il ne faut pas oublier non plus qu'une carte vitale sur trois n'a pas de photo.
01:26:55 Ce sont celles qui ont été émises avant 2007.
01:26:58 C'est encore plus facile de frauder de cette façon-là,
01:27:00 d'autant que les médecins ne sont pas payés pour vérifier l'identité.
01:27:03 Ça pourrait changer si on rapprochait les deux fichiers, carte vitale et carte d'identité.
01:27:06 On pourrait par exemple imaginer d'inscrire le numéro de sécurité sociale
01:27:10 sur la pièce d'identité, ou encore de rapprocher les fichiers
01:27:13 au moment de la dématérialisation de ces deux cartes.
01:27:16 - Est-ce qu'on connaît l'ampleur de la fraude ?
01:27:18 - Alors c'est un chiffre qui fait souvent débat.
01:27:20 Ce qu'on sait, c'est que ces cinq dernières années,
01:27:22 2,3 millions de cartes vitales surnuméraires, en surnombre,
01:27:26 ont été désactivées, des cartes qui pouvaient potentiellement servir à frauder.
01:27:30 La sécurité sociale reconnaît aujourd'hui 600 000 cartes vitales,
01:27:33 toujours en surnombre.
01:27:35 Une majorité d'entre elles serait localisée à l'étranger.
01:27:37 Cela n'entraînerait pas nécessairement des dépenses, dit la Sécu.
01:27:42 Pas nécessairement, ça veut dire quand même quelques dépenses.
01:27:44 6,6 millions de fraudes estimées pour ces cartes.
01:27:47 - Ça semble très peu.
01:27:48 - Oui, on peut penser que c'est largement minoré
01:27:51 et sous-estimé en effet.
01:27:52 En 2023, on a détecté pour plus d'un milliard de fraudes aux prestations sociales,
01:27:57 dont 450 millions pour l'assurance maladie.
01:28:00 L'assurance maladie assure que les fraudes à la carte vitale,
01:28:02 c'est une toute petite partie de ces fraudes,
01:28:04 surtout comparées à des actes surfacturés,
01:28:06 notamment par des centres de santé dans le domaine dentaire
01:28:09 ou dans le domaine de l'optique.
01:28:10 Sauf que quand on lutte contre les fraudes,
01:28:12 on lutte contre toutes les fraudes.
01:28:14 Il n'y a pas de petites fraudes à partir du moment
01:28:16 où il s'agit d'argent public, de notre argent.
01:28:19 C'était votre programme avec Point Fort Fichet,
01:28:22 spécialiste des portes blindées et serrures de sécurité.
01:28:25 C'était votre programme avec Domexpo.
01:28:28 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:28:32 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:28:34 Des reliques avec une histoire incroyable qu'on va vous raconter
01:28:37 vont être vendues la semaine prochaine à Drouot.
01:28:39 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
01:28:42 des fauteuils, des canapés et des chaises
01:28:44 au design de votre propre maison.
01:28:46 Des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.
01:28:50 Des reliques vont être vendues à Drouot jeudi prochain.
01:28:54 Elles proviennent de la cathédrale de Reims.
01:28:56 Vous allez dire, des reliques, ce n'est pas à vendre.
01:28:58 Mais là, justement, c'est une belle histoire.
01:29:00 Celle de Georges Crétet, il était militaire français en 14-18.
01:29:03 Au moment des bombardements allemands sur Reims et sa cathédrale,
01:29:06 le 14 septembre 1914, lui et son peloton ont aidé
01:29:09 à sauver ce qui pouvait l'être des œuvres de l'édifice.
01:29:13 Georges Crétet, c'est celui qui est au milieu, avec la casquette noire.
01:29:16 Le clergé l'a remercié en lui offrant un vitrail reconstitué
01:29:20 représentant Jeanne d'Arc et une statue de la Vierge
01:29:24 abîmée par le bombardement.
01:29:26 On va le voir sur des images.
01:29:28 Vous voyez la statue de la Vierge.
01:29:30 Le vitrail et la statue sont restés dans la famille de Georges Crétet
01:29:33 pendant près d'un siècle.
01:29:35 Jeudi prochain, le descendant les met en vente à Drouot.
01:29:38 Le descendant les met en vente parce qu'il a besoin d'argent
01:29:40 pour aller en Ehpad.
01:29:42 Il les met en vente à Drouot.
01:29:43 On vous raconte cette histoire ce matin.
01:29:45 Emmanuel Macron est-il vraiment celui que vous croyez ?
01:29:59 On va en parler avec Paul Sujit dans un instant.
01:30:02 C'est La Politique. À tout de suite.
01:30:04 Voilà, Emmanuel Macron est-il vraiment le président
01:30:11 que vous pensez qu'il est ?
01:30:13 Emmanuel Macron a rassemblé hier soir les cadres de sa majorité
01:30:16 et Bruno Le Maire pour évoquer la situation préoccupante
01:30:19 des comptes publics.
01:30:21 C'est là panique, Paul.
01:30:22 Oui, au moins on peut se mettre d'accord sur une chose.
01:30:24 Effectivement, la situation est préoccupante.
01:30:26 On attend, c'est pour ça qu'il y a toute cette agitation,
01:30:28 les chiffres du déficit public sur l'année 2023.
01:30:31 Il pourrait être historiquement élevé.
01:30:33 Certains à Bercy commencent à chiffrer,
01:30:35 à parler par exemple de 5,6 % de déficit.
01:30:37 L'INSEE va trancher dans les jours qui viennent.
01:30:39 La Cour des comptes a rappelé début mars
01:30:41 que le gouvernement doit enclencher
01:30:43 un plan d'économie supplémentaire de 50 milliards d'ici à 2027.
01:30:47 C'est tout simplement inédit.
01:30:49 La tâche est d'autant plus difficile.
01:30:51 Et puis on attend aussi les agences de notation
01:30:53 qui pourraient dégrader de nouveau la note de la France
01:30:56 d'ici à début avril.
01:30:57 Bref, Emmanuel Macron a réuni ses principaux soutiens,
01:31:00 son ministre de l'économie.
01:31:02 Et puis aussi, forcément, il réunit autour de lui
01:31:05 ceux qui vont avoir à défendre, après lui, son bilan
01:31:08 et ses éventuels successeurs.
01:31:10 C'est un sujet sur lequel l'ensemble du parti Renaissance,
01:31:14 de ceux qui se réclament du camp du chef de l'État,
01:31:17 jouent leur crédibilité.
01:31:19 C'est un des rares sujets, finalement,
01:31:21 la dette sur laquelle on n'est pas dans une considération morale,
01:31:24 une considération de valeur,
01:31:25 mais on a des résultats concrets, chiffrés.
01:31:27 On est capable de dire, à la fin d'un quinquennat,
01:31:29 si les objectifs de réduction du déficit et de la dette
01:31:31 ont été tenus ou non.
01:31:33 C'est une question pour la France qui est évidemment décisive,
01:31:35 une question de stabilité pour l'économie française
01:31:37 dans l'avenir, de souveraineté aussi.
01:31:39 Personne n'a envie que la France devienne comme la Grèce,
01:31:41 un pays sous tutelle des institutions financières internationales.
01:31:44 Et puis c'est une question de justice intergénérationnelle.
01:31:47 Les écologistes qui parlent beaucoup des générations à venir
01:31:49 pour ce qui s'agit du respect de l'environnement
01:31:51 parlent un peu moins lorsqu'il s'agit d'éviter de faire peser
01:31:53 sur nos petits-enfants, nos descendants,
01:31:55 les efforts que nous n'avons pas consentis à faire aujourd'hui.
01:31:59 Ce qui est sûr, c'est qu'il faut faire des économies.
01:32:01 Évidemment, une fois qu'on a dit ça, c'est pas si simple.
01:32:03 Oui, c'est pas si simple.
01:32:04 De fait, la droite a beau jeu aujourd'hui de critiquer le chef de l'État là-dessus,
01:32:08 mais Nicolas Sarkozy avait laissé aussi une ardoise assez salée
01:32:10 à la fin de son quinquennat.
01:32:11 600 milliards, finalement, c'est Hollande qui en a laissé le moins.
01:32:13 350 milliards de plus de dettes.
01:32:16 Emmanuel Macron, lui, était déjà à 700 milliards de plus en 2022.
01:32:19 Alors même si une partie, évidemment, est attribuable aux dépenses de crise,
01:32:23 enfin, la Cour des comptes a quand même tempéré le poids
01:32:25 de la crise sanitaire dans l'aggravement du déficit par Emmanuel Macron,
01:32:29 un tiers environ.
01:32:30 Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, il y a plus que jamais urgence.
01:32:34 Alors, Emmanuel Macron est-il vraiment celui qu'on croit ?
01:32:38 Il est décrit comme libéral, notamment par ses détracteurs,
01:32:43 or il mène une politique de gauche économique, de gauche socialiste.
01:32:49 Mais c'est toute la question, effectivement, Romain, qu'il faut poser.
01:32:52 Emmanuel Macron s'était fait élire sur cet engagement,
01:32:55 notamment de crédibilité sur la dépense publique.
01:32:58 Il l'avait promis devant le Congrès réuni à Versailles en 2018,
01:33:01 en promettant aux parlementaires un plan massif de réduction des dépenses publiques.
01:33:05 Et finalement, le Comte n'y est pas du tout.
01:33:08 Peut-être qu'il y a une méprise depuis le départ.
01:33:10 On a retenu d'Emmanuel Macron le profil de banquier d'affaires,
01:33:13 qui serait par essence libéral, du côté de l'initiative privée,
01:33:16 et donc pour une diminution du poids de l'État.
01:33:18 En réalité, on a oublié qu'avant d'être banquier d'affaires,
01:33:20 Emmanuel Macron est d'abord et surtout un énarque,
01:33:23 et qui a été formé par un esprit de système qui, de toute façon,
01:33:26 conditionne à penser que l'État est la solution à tous les problèmes publics.
01:33:30 Je me souviens d'un ami qui était étudiant à l'ENA au moment du début de la crise sanitaire,
01:33:34 et à qui on expliquait "vous vivez un moment historique,
01:33:37 jamais l'État, l'administration, les hauts fonctionnaires que vous êtes
01:33:40 ne vont avoir autant de poids dans la vie des gens".
01:33:42 C'est cette logique qui amenait la France aujourd'hui au pied du mur de la dette.
01:33:46 Vous savez, il y a cette citation évidemment tout à fait fausse
01:33:49 qu'ont prêtée à Jacques Chirac ou à d'autres hommes politiques.
01:33:51 La France était au bord du gouffre lorsque j'ai commencé mon mandat,
01:33:54 mais depuis, rassurez-vous, elle a fait un grand pas en avant.
01:33:56 Eh bien, on y est.
01:33:57 Merci beaucoup Paul Sujit.
01:33:59 Bernard-Henri Lévy sera l'invité de Sonia Mabrouk à 8h10
01:34:03 pour la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:34:05 Bernard-Henri Lévy qui vient de sortir un livre sur Israël.
01:34:10 Il sera l'invité de Sonia à 8h10, CNews et Europe 1.
01:34:13 Le temps tout de suite, Alexandre Ablan.
01:34:15 La météo avec Groupe Verlaine.
01:34:18 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:34:22 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:24 Retrouvez la météo avec Mosquito Magnet.
01:34:27 Pour ne pas laisser les moustiques profiter du jardin, à votre place.
01:34:30 Mosquito Magnet.
01:34:32 Encore une journée printanière aujourd'hui, Alexandra.
01:34:35 Oui, de bonnes conditions.
01:34:36 Chana avec au programme ce matin un temps nuageux près des côtes de la Manche.
01:34:39 Des nuages également entre le sud-ouest et le golfe du Lion
01:34:42 et quelques entrées maritimes entre la Corse et la côte d'Azur.
01:34:45 Dans l'après-midi, très peu d'évolution.
01:34:47 Les nuages vont avoir tendance à se maintenir,
01:34:49 notamment entre la Normandie et la pointe bretonne.
01:34:51 On retrouvera également un temps assez variable, assez instable
01:34:54 entre l'Auvergne et la région Rhône-Alpes.
01:34:56 Côté température, la douceur domine depuis quelques jours.
01:34:59 Les températures sont toujours très douces et trop douces pour la saison
01:35:02 avec localement jusqu'à 13 degrés ce matin au pied des Pyrénées
01:35:05 ou encore en allant vers Perpignan.
01:35:07 9 degrés en moyenne à Dijon.
01:35:09 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:35:11 Hier, on a eu plus de 25 degrés en Dordogne.
01:35:14 Les températures resteront élevées, notamment dans le sud-ouest
01:35:17 avec 22 degrés entre Bordeaux et le Pays-Basque.
01:35:20 Vous aurez 20 degrés en moyenne à Dijon
01:35:22 et localement jusqu'à 19 degrés entre Rennes et Paris.
01:35:25 - Le journal de 8h.
01:35:46 Merci d'être avec nous.
01:35:48 Un dispositif de sécurité devant certains collèges et lycées en France
01:35:52 à la suite de mails de menaces à caractère islamiste
01:35:56 a sorti une vidéo insoutenable de décapitation commise par l'Etat islamique.
01:36:00 Ces mails ont été envoyés directement sur les plateformes
01:36:03 qui servent aux liens entre les familles et les professeurs.
01:36:06 Augustin donne adieu devant un des lycées concernés.
01:36:09 Une majorité de Français favorables à l'utilisation de statistiques ethniques
01:36:14 en France pour lutter plus efficacement contre la délinquance.
01:36:18 Ce qui ressort de notre sondage exclusif qu'on vous révèle ce matin dans la matinale.
01:36:21 Sondage CSA pour CNews, Europ1 et le JDD.
01:36:25 Et puis un sanglier qui a effrayé des élèves en traversant une cité scolaire de Marseille.
01:36:31 On vous montre les images dans ce journal.
01:36:33 Sécurité renforcée dans plusieurs établissements scolaires ce matin.
01:36:37 Un email menaçant d'un attentat a été envoyé à des élèves
01:36:40 via les sites Ecole Directe et monlycée.net
01:36:43 avec des images insoutenables de décapitation commise par des membres de l'Etat islamique.
01:36:47 Ces images datent du quinquennat Hollande, elles ont une dizaine d'années.
01:36:51 Parmi ces établissements, il y a le lycée Jean-Pierre Vernon à Sèvres, en banlieue parisienne.
01:36:55 On rejoint tout de suite Augustin, donne adieu.
01:36:57 Augustin, dites-nous que contenait ce mail et quelle est l'atmosphère sur place ce matin ?
01:37:03 Eh bien écoutez, Chana, les termes étaient sans équivoque dans ce mail reçu par les élèves dans la soirée hier.
01:37:11 Je vais vous citer quelques mots, je ferai exploser l'établissement tout entier.
01:37:14 Entre 11h et 15h, je décapiterai tous vos corps de couffards pour servir à l'art.
01:37:19 Un mail qui a évidemment inquiété toute la soirée,
01:37:21 les élèves qui sont actuellement en train de faire leur entrée juste derrière moi,
01:37:25 mais des élèves très rapidement rassurés par la proviseure de cet établissement
01:37:29 qui les a informés par message qu'une fouille complète de l'établissement avait été effectuée dans la soirée.
01:37:35 Fouille qui n'a rien donné.
01:37:37 Ecoutez la réaction de ces élèves que l'on a interrogé avec Raphaël Lasreg.
01:37:41 J'ai reçu un mail disant qu'il y aura un attentat, une explosion de 11h à 15h aujourd'hui.
01:37:47 Au début, c'est vrai que j'étais choqué parce que c'est bizarre que ça arrive dans mon lycée.
01:37:51 Et j'ai fait part à d'autres élèves aussi de ce message.
01:37:54 Je me suis dit que si je viens à 8h du matin, est-ce qu'il y aura vraiment les bombes qui vont exploser ?
01:38:00 Est-ce que je vais mourir ?
01:38:01 Je stresse parce que c'est la première fois que je reçois ce genre de message, donc forcément c'est choquant.
01:38:06 Après, on nous a bien rassuré sur le fait que ce n'était vraiment qu'un message et que c'était faux
01:38:12 parce que la police avait bien enquêté et ils avaient les preuves comme quoi c'était faux.
01:38:16 Mais il y a toujours un stress qui vient.
01:38:19 Au début, je ne peux pas vous mentir, la première fois que j'ai vu le message, ça a fait un choc.
01:38:25 Et puis le deuxième message rassure un peu plus et le dernier met totalement en confiance pour revenir au lycée.
01:38:31 Alors la vigilance reste évidemment de mise ici.
01:38:35 Une patrouille de police est passée aux alentours de 7h.
01:38:38 L'établissement garde ses portes ouvertes et l'approviseur a prévenu ses élèves que les absences du jour seraient bien évidemment excusées.
01:38:45 Merci beaucoup Augustin.
01:38:46 Augustin Donadieu en direct devant ce lycée de Sèvres.
01:38:51 Plus d'un Français sur deux favorable à l'utilisation des statistiques ethniques pour lutter contre la délinquance.
01:38:56 Qu'est-ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin dans la matinale ?
01:39:02 Alors dans le détail, 53% sont pour, 35% sont contre et 12% ne se prononcent pas.
01:39:08 Voilà, c'est un sondage qu'on commente beaucoup et qu'on va commenter tout au long de la journée.
01:39:12 Sondage CSA pour CNews Europe 1, le journal du dimanche.
01:39:16 Regardez cette scène qui fait le tour des réseaux sociaux.
01:39:18 Elle fait sourire.
01:39:20 Ceci n'a peut-être pas fait sourire tous les élèves de la cité scolaire de Marseille qui ont vu ce sanglier traverser leur cours.
01:39:26 Oui, ils sont allés se réfugier à l'intérieur des bâtiments.
01:39:29 On les comprend selon la province.
01:39:31 Ça ne serait pas la première fois qu'ils sont confrontés à des sangliers puisque la cité scolaire est installée juste à côté d'une forêt.
01:39:38 Bon, il y a beaucoup de sangliers dans la région, c'est un petit teint.
01:39:41 Je me suis laissé dire que quand on est poursuivi par un sanglier, il faut courir en zigzag.
01:39:44 Comme ça, ça donne le tournis au sanglier.
01:39:46 Je ne l'ai pas testé, mais à utiliser uniquement en cas d'urgence.
01:39:51 Si vous testez, on veut bien un film en main qu'on diffusera à la fin du journal de 8 heures.
01:39:55 Une démonstration.
01:39:57 On ne savait pas qu'il y avait des formations anti-sangliers par contre.
01:40:00 C'est ce qu'on apprend aussi ce matin.
01:40:01 Dîner de crise hier soir à l'Elysée.
01:40:03 Les finances publiques sont en berne.
01:40:04 L'État dépense beaucoup plus d'argent qu'il n'en récupère.
01:40:07 Il faut trancher ou faire des économies.
01:40:09 Je vous pose cette question ce matin.
01:40:11 Vous flashez le QR code et vous enregistrez vos vidéos.
01:40:14 Est-ce qu'il faut réduire les APL ?
01:40:16 Est-ce qu'il faut réduire les aides sociales ?
01:40:18 On en parle.
01:40:19 Il est 8h06.
01:40:20 Merci d'être avec nous dans un instant.
01:40:21 La grande interview.
01:40:22 Sonia Mabrouk reçoit ce matin Bernard-Henri Lévy sur CNews et sur Europe 1.
01:40:26 CNews, il est 8h12.
01:40:32 Merci d'être avec nous tout de suite.
01:40:33 C'est la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:40:36 Avec vous, Sonia Mabrouk.
01:40:37 Et Sonia, vous recevez ce matin Bernard-Henri Lévy.
01:40:40 Bernard-Henri Lévy qui sort un livre, "La solitude d'Israël".
01:40:44 La grande interview, CNews, Europe 1.
01:40:47 Bienvenue et bonjour Bernard-Henri Lévy.
01:40:51 Merci de votre présence.
01:40:52 Les téléspectateurs et auditeurs vous connaissent bien.
01:40:54 Vous êtes écrivain, philosophe, auteur de nombreux ouvrages.
01:40:57 D'où le dernier en date qui s'intitule "Solitude d'Israël"
01:41:00 chez Grasset, un essai écrit dans la foulée des attaques terroristes du 7 octobre.
01:41:04 Vous dénoncez Bernard-Henri Lévy et vous vous désolez de la solitude d'Israël, dites-vous.
01:41:09 De la solitude dans laquelle est laissée Israël.
01:41:12 Alors, est-ce que Israël est laissée dans la solitude
01:41:15 ou est-ce qu'Israël s'est enfermé dans une solitude aujourd'hui ?
01:41:18 Ah non, Israël est laissé dans la solitude.
01:41:21 Une solitude qui s'explique d'ailleurs parce que, à force de désinformation,
01:41:26 à force de mensonges, les opinions finissent par être matraquées.
01:41:32 Ça fait des années qu'on dit par exemple que le Hamas lutte contre l'occupation.
01:41:40 Il n'y a pas d'occupation à Gaza, il y en a depuis 17 ans.
01:41:43 Ça fait des décennies qu'on parle de la colonisation israélienne, de Israël,
01:41:48 comme un fait colonial.
01:41:50 C'est totalement l'inverse de la réalité.
01:41:53 Alors évidemment, tous les anticolonialistes du monde se disent
01:41:57 "on va être contre Israël".
01:41:58 Donc cette solitude, elle est le fruit d'une espèce de stratification de mensonges
01:42:04 qui finissent par se pétrifier dans les esprits.
01:42:07 Aujourd'hui, tout ce que l'on appelle Bernard-Henri Lévy, le Sud global,
01:42:10 condamne vigoureusement les opérations d'Israël.
01:42:12 Des pays occidentaux, également, commencent à émettre des réserves sérieuses,
01:42:17 voire des critiques.
01:42:18 Washington estime qu'un assaut à Rafah serait une erreur
01:42:21 et causerait, je cite, "trop de dommages aux civils".
01:42:23 Est-ce que selon vous, dans ce cas-là, Israël a raison contre tous ?
01:42:27 Il ne s'agit pas d'avoir raison contre tous,
01:42:30 il s'agit de savoir ce qui se passerait s'il n'y avait pas d'assaut à Rafah.
01:42:34 C'est comme ça qu'il faut poser le problème.
01:42:35 Imaginons qu'il n'y ait pas d'assaut à Rafah.
01:42:38 Ça voudrait dire que le tiers des forces du Hamas qui est retranché serait sauvé.
01:42:44 Ça veut dire que le Hamas sortirait des ruines auréolées
01:42:50 de la victoire et du martyr et de la résistance.
01:42:53 Ça veut dire qu'il resterait au pouvoir dans le Gaza de demain
01:42:57 et ça veut dire qu'il n'y aurait plus jamais d'État palestinien.
01:43:00 En clair, pas d'assaut à Rafah, ça veut dire jamais d'État palestinien.
01:43:05 Parce que le Hamas n'en veut pas et parce qu'il restera en place,
01:43:09 et plus que jamais.
01:43:10 Parce qu'un Hamas qui aura résisté aux Israéliens, aux alliés d'Israël,
01:43:15 et ainsi de suite, c'est le triomphateur de la cause palestinienne.
01:43:19 Mais reconnaissons à l'inverse qu'un assaut à Rafah n'entraînerait pas
01:43:24 forcément un État palestinien.
01:43:26 Est-ce que ce n'est pas le serpent de mer ?
01:43:27 Il faut vous reconnaître que vous le demandez depuis toujours.
01:43:30 Quasiment cet État palestinien s'est toujours répété
01:43:33 sans qu'on ne voit jamais de négociation aboutir.
01:43:36 Mais on ne voit jamais de négociation aboutir parce que malheureusement,
01:43:40 les Palestiniens ont été menés à l'impasse et à la mort
01:43:50 par des mauvais leaders qui ont refusé la solution du compromis.
01:43:54 Les Israéliens ont proposé maintes fois des compromis valables,
01:44:01 un partage de la terre fidèle aux résolutions des Nations Unies de 1947.
01:44:07 Et maintes fois, les Palestiniens ont refusé parce que ce n'est pas ça qu'ils veulent.
01:44:11 Ne parlons pas du Hamas qui, clairement, officiellement, c'est sa doctrine,
01:44:16 ne veut pas de deux États.
01:44:18 Ils veulent un État palestinien où il n'y ait plus un seul Juif.
01:44:22 Vous faites la différence entre Hamas et Palestiniens, Bernard-Henri Lévy ?
01:44:26 Bien sûr que je fais la différence.
01:44:28 Évidemment, il y a des Palestiniens qu'on n'entend pas,
01:44:33 des Palestiniens du silence qui, bien sûr, savent qu'on les entretient dans un mythe, un mirage,
01:44:41 le mirage du retour, 75 ans après.
01:44:44 Ils savent bien que ce n'est pas ça qu'ils aspirent,
01:44:48 à vivre dans un État prospère, pacifié, à côté d'Israël.
01:44:54 Voilà, bien sûr.
01:44:56 Est-ce que votre soutien à Israël, il est inconditionnel ou est-ce que vous-même,
01:45:00 Bernard-Henri Lévy, alors que vous vous rendez souvent sur le terrain,
01:45:03 on parlera tout à l'heure de l'Ukraine et aussi en Israël,
01:45:06 est-ce que vous vous interrogez au bout de cinq mois sur la légitimité
01:45:09 dans la durée de cette riposte israélienne compte tenu du bilan humain aujourd'hui ?
01:45:14 Le bilan humain, d'abord, personne ne le connaît.
01:45:17 Nous avons des chiffres du Hamas qui sont généralement fallacieux
01:45:26 et qui le sont probablement ici.
01:45:28 En tout cas, il y a une chose qu'on sait sur les chiffres du Hamas,
01:45:30 c'est qu'ils ne distinguent pas les combattants et les civils.
01:45:34 Il y a des morts en nombre.
01:45:37 Est-ce que vous vous interrogez sur la légitimité ou pas dans la durée d'une telle riposte ?
01:45:42 Écoutez, le Hamas a voulu cinq fois la guerre contre Israël.
01:45:46 C'est la cinquième guerre déclenchée par le Hamas.
01:45:50 Il a déclenché le 7 octobre, il a été le responsable
01:45:54 de la plus grande prise d'otages de l'histoire de l'humanité,
01:45:58 franchement, depuis les Sabines à Rome.
01:46:02 Il a été responsable de crimes d'une cruauté et d'un sadisme inouïs.
01:46:08 Des viols avec torture, des viols avec massacre.
01:46:14 On ne va pas détailler tout ça, c'est vraiment...
01:46:18 La riposte militaire, elle est hélas légitime.
01:46:21 Moi, je déteste la guerre.
01:46:24 Quand votre pays est violé, envahi, que vos femmes sont traitées de cette manière,
01:46:28 quelle autre manière de procéder ?
01:46:31 Donc, je ne m'interroge pas, non, sur la riposte.
01:46:33 Et puis alors, la durée, cinq mois, vous savez.
01:46:36 Moi, j'étais à Mossoul pendant la bataille de Mossoul il y a sept ans.
01:46:41 J'étais sur le terrain, j'ai fait un film pour Arte,
01:46:44 qui s'appelle "La bataille de Mossoul".
01:46:47 La libération de Mossoul, elle a duré bien plus que la libération de Gaza aujourd'hui.
01:46:51 Elle a duré huit mois, neuf mois.
01:46:53 C'était sans doute la plus longue bataille depuis l'histoire de la Première Guerre mondiale.
01:46:57 Mais vous nous direz tout à l'heure s'il est possible de gagner la guerre contre le terrorisme.
01:47:00 Mais tout d'abord, dans "Le Parisien", vous dites ceci, Bernard-Henri Lévy,
01:47:03 "J'ai rarement vu une armée à ce point soucieuse dans une guerre atroce,
01:47:07 d'éviter des victimes civiles".
01:47:09 Il ne faut pas se lasser de le rappeler de ça.
01:47:12 Elle ne vise pas intentionnellement les civils.
01:47:14 Est-ce que vous diriez que c'est une guerre morale ?
01:47:18 Il n'y a pas de guerre morale.
01:47:20 Ça ne veut rien dire.
01:47:22 Mais en revanche, il y a une distinction entre une armée qui vise exprès les civils,
01:47:28 ça c'est par exemple l'armée russe en Ukraine,
01:47:31 elle vise exprès les civils,
01:47:33 et puis une armée qui fait ce qu'elle peut, avec plus ou moins de succès,
01:47:37 pour ne pas atteindre les civils, et c'est l'armée israélienne.
01:47:40 L'armée israélienne déploie des efforts considérables
01:47:45 dans cette situation immonde qu'est une situation de guerre,
01:47:49 dans cette situation incroyablement complexe qu'est la guerre hybride
01:47:55 à l'intérieur d'une ville surpeuplée,
01:47:57 pour faire le moins de victimes civiles possible.
01:47:59 Je parlais l'autre jour avec un grand général américain,
01:48:03 le général Petreus, qui connaît bien tout ça,
01:48:06 qui était en Afghanistan, etc.
01:48:08 Et qui me dit que la complexité de cette guerre à Gaza
01:48:12 est sans précédent dans l'histoire.
01:48:15 Pourquoi personne en dehors d'Israël ne le reconnaît ?
01:48:19 Puisque vous parlez de cette solitude.
01:48:20 Pourquoi Bernard-Henri Lévy, le sud global,
01:48:23 mais aussi beaucoup de pays occidentaux,
01:48:25 les États-Unis de Joe Biden,
01:48:27 pourquoi tant de critiques si vous dites aujourd'hui
01:48:29 que vous portez cette vérité ?
01:48:31 Je ne porte pas la vérité, ce sont des faits.
01:48:35 Pourquoi ne sont-ils pas reconnus à la hauteur de leur gravité ?
01:48:39 Pourquoi ?
01:48:40 Alors là je vois une image de Joe Biden.
01:48:43 Joe Biden, c'est triste ce que je vais dire,
01:48:46 mais c'est comme ça.
01:48:47 Il est en période électorale, il est contesté par sa base.
01:48:50 Il y a une gauche du Parti démocrate
01:48:53 qui est enflammée contre Israël,
01:48:56 la gauche des campus,
01:48:58 l'antisémitisme qui, hélas, est en train de fleurir aux États-Unis.
01:49:02 Donc il se garde sur sa gauche.
01:49:04 C'est une mauvaise politique politicienne.
01:49:06 Et en France, Emmanuel Macron, certes, il y a les élections européennes,
01:49:09 mais lui aussi appelle à plus que de la mesure,
01:49:11 aujourd'hui un cessez-le-feu.
01:49:13 Est-il contaminé aussi par ce même virus, si je puis dire ?
01:49:16 Cessez-le-feu, écoutez, il y a deux cessez-le-feu.
01:49:19 Et là encore, il faut être précis.
01:49:22 Un cessez-le-feu pour laisser passer l'aide humanitaire,
01:49:26 pour que le Hamas laisse passer l'aide humanitaire,
01:49:29 parce qu'Israël laisse passer l'aide.
01:49:31 C'est le Hamas qui ensuite n'en achemine pas.
01:49:33 Ou les ONG sur place.
01:49:35 Le Hamas empêche qu'elle soit acheminée, et les ONG ne le font pas.
01:49:38 Ce cessez-le-feu-là, oui.
01:49:40 Un cessez-le-feu pour libérer les otages, ou des otages, naturellement.
01:49:44 Et d'ailleurs, Israël y est prêt.
01:49:46 En revanche, un cessez-le-feu pour laisser au Hamas le pouvoir,
01:49:51 pour le laisser maintenir son emprise sur les Palestiniens de Gaza,
01:49:55 pour le laisser étendre son influence en Cisjordanie, non.
01:49:59 Donc vous êtes en train de nous dire que c'est une guerre de libération des Palestiniens,
01:50:02 en réalité, que mène Israël ?
01:50:04 C'est les deux à la fois.
01:50:05 C'est une guerre d'autodéfense d'Israël,
01:50:09 qui a été victime, et il faut toujours revenir à ça.
01:50:14 Vous l'avez rappelé, bien sûr.
01:50:15 Oui, je l'ai rappelé.
01:50:17 On n'est pas très nombreux à le rappeler.
01:50:19 Le 7 octobre est en train de devenir, pour reprendre une expression célèbre,
01:50:24 un point de détail de l'histoire.
01:50:27 Les gens disent...
01:50:28 Pour qui ?
01:50:30 Pour une grande partie de l'opinion.
01:50:32 Pour l'extrême-gauche en France, pour les Insoumis, pour Mme Rima Hassan.
01:50:36 Mais au-delà de ça, pour les BRICS, dont vous parliez tout à l'heure,
01:50:40 pour les Sud-Africains, pour toute intelligence,
01:50:43 c'est en train de... pour les Nations Unies, pour M. Boudin...
01:50:46 C'est quasiment la globalité du monde.
01:50:50 Il y a une grande partie du monde qui, à force de Ouimet,
01:50:54 à force de contextualisation, à force de diabolisation d'Israël,
01:50:59 a fini par dire "OK, ce qui s'est passé le 7 octobre est atroce,
01:51:03 mais c'est un détail dans l'océan de souffrance des Palestiniens avant
01:51:09 et l'océan de souffrance des Palestiniens après".
01:51:11 Alors, question directe, Bernard-Henri Lévy,
01:51:13 l'océan de souffrance avant, est-ce qu'il y a aussi une trame territoriale,
01:51:17 un aspect territorial dans ce conflit aujourd'hui ?
01:51:20 Mais...
01:51:21 Est-ce que...
01:51:22 Gaza...
01:51:23 Ça n'a pas commencé le 7 octobre.
01:51:24 Mais Gaza, non.
01:51:25 Gaza, il n'y a pas de trame territoriale.
01:51:27 Et la cissure de l'île ?
01:51:28 Il n'y a pas de trame territoriale.
01:51:29 Il n'y a pas de trame territoriale.
01:51:30 Il n'y a pas de trame territoriale.
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01:56:10 - Vous êtes prêt à mourir pour Kiev ou pour le Donbass ?
01:56:12 - Prêt à mourir ?
01:56:13 Comme un très grand nombre de vos consoeurs et confrères,
01:56:15 j'ai été sur le front.
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01:57:36 J'ai été en première ligne.
01:57:37 - Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invité Bernard-Henri Lévy.
01:57:41 Merci à tous les deux.
01:57:43 L'équipe de la matinale est là évidemment.
01:57:45 A la une ce matin, des dispositifs de sécurité devant certains collèges et lycées en France
01:57:51 à la suite de mails de menaces à caractère islamiste assortis d'une vidéo insoutenable
01:57:58 de décapitation commise par l'Etat islamique.
01:58:01 Ces mails ont été envoyés directement sur les plateformes qui servent aux liens
01:58:05 entre les familles et les professeurs.
01:58:07 Mickaël Chahyou s'est rendu devant un lycée de Saint-Malo en Éleville-Aisne
01:58:13 qui est concerné par ces menaces.
01:58:15 On entendra également Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement et de terrorisme.
01:58:20 A tout de suite Mickaël.
01:58:21 L'argent public sort beaucoup plus vite qu'il ne rentre dans les caisses de l'Etat.
01:58:26 Un dîner de crise s'est tenu hier soir à l'Elysée.
01:58:28 Qu'est-ce qu'il en ressort ?
01:58:30 On verra cela avec Gauthier Lebret.
01:58:32 A tout de suite Gauthier.
01:58:34 Sécurité renforcée dans plusieurs établissements scolaires ce matin.
01:58:37 Un mail menaçant d'un attentat a été envoyé à des élèves via les sites de liens parents-profs,
01:58:46 pour faire simple, Ecole Directe et monlycée.net
01:58:49 avec des images insoutenables de décapitation commises par des membres de l'Etat islamique.
01:58:53 Ces images datent du quinquennat Hollande.
01:58:56 Elles ont une dizaine d'années.
01:58:58 Parmi ces établissements, il y a le lycée Providence de Saint-Malo en Éleville-Aisne
01:59:02 où se trouve le lycée de Saint-Malo.
01:59:04 On y rejoint tout de suite Michael Chahou.
01:59:06 Bonjour Michael.
01:59:08 Dites-nous, quelle est l'ambiance, l'atmosphère sur place ce matin ?
01:59:11 L'ambiance particulière, vous vous en doutez évidemment.
01:59:14 Il y avait ce matin un équipage de police avec trois fonctionnaires
01:59:17 qui étaient placés devant l'entrée de ce lycée dès 7h45,
01:59:22 l'heure à laquelle environ 1000 élèves font leur entrée ici dans ce lycée privé de Saint-Malo.
01:59:31 Le mail a été envoyé hier à 15h21 précisément.
01:59:35 Ici, une soixantaine de personnes, que ce soit des élèves, des parents
01:59:39 ou bien des enseignants ou des personnels de l'établissement l'ont reçu.
01:59:44 Mais en discutant ce matin avec les lycéens, je peux vous dire que le mail a circulé
01:59:48 parmi tous les élèves très rapidement hier dans l'après-midi.
01:59:54 Le chef d'établissement, lui, a prévu de mettre en place,
01:59:57 il a réagi évidemment dès hier en envoyant un courrier rassurant à tout le monde.
02:00:02 Et puis aujourd'hui, les élèves qui souhaiteront en parler avec un adulte
02:00:08 seront accueillis ici à l'intérieur de l'établissement.
02:00:11 Seuls quelques parents ont décidé de ne pas envoyer leur enfant ici à l'école.
02:00:16 Je vous propose d'écouter tout de suite Vivien Joby,
02:00:19 c'est le chef d'établissement de cette institution La Providence ici à Saint-Malo.
02:00:24 C'est un piratage qui s'est passé sous forme de hameçonnage.
02:00:28 C'est-à-dire que sur Internet, des personnes totalement malveillantes
02:00:34 ont réussi à récupérer d'une manière ou d'une autre les identifiants
02:00:38 de l'un ou l'autre élève.
02:00:40 Et à partir de ce moment, ils sont rentrés dans la base de la messagerie.
02:00:44 Et ils ont pu adresser comme ça, de manière aléatoire,
02:00:47 à des parents, à des élèves, à des enseignants,
02:00:51 un message prétendant qu'il y aura éventuellement un attentat.
02:00:55 Merci beaucoup Mickaël Chahiau devant le lycée La Providence de Saint-Malo.
02:01:00 On est à présent en direct avec Claude Meuniquet.
02:01:03 Claude Meuniquet spécialiste des questions de terrorisme,
02:01:06 spécialiste des questions de renseignement.
02:01:08 Claude, merci d'être avec nous.
02:01:10 On a besoin de décrypter ce qui se passe.
02:01:13 Menaces envoyées par mail à des élèves de différents établissements en France
02:01:20 via une plateforme utilisée par l'école publique et l'école privée,
02:01:25 que ce soit Ecole Directe ou monlycée.net.
02:01:28 Via des plateformes, ce sont les plateformes parents-profs
02:01:31 pour communiquer avec les parents et les professeurs.
02:01:33 Claude Meuniquet, spécialiste des questions de terrorisme, est avec nous.
02:01:37 On a besoin de comprendre d'où peut venir cette menace.
02:01:41 Je crois qu'il y a un petit souci de communication avec Claude Meuniquet.
02:01:45 Le Myglio, vous aviez quelque chose à dire sur ces informations.
02:01:49 Pourquoi ? Parce que vous avez lu ces mails.
02:01:52 Exactement. Une de mes filles a reçu ce mail hier.
02:01:54 Ce qui est très troublant, c'est que c'est une pièce jointe
02:01:57 avec une vidéo absolument atroce qui a réussi à arriver jusqu'aux élèves
02:02:01 à travers ces plateformes Ecole Directe ou monlycée.net,
02:02:03 qui sont à priori des plateformes sécurisées et des cahiers de textes numériques pour les élèves.
02:02:08 C'est quand même assez inquiétant que de tels mails avec de tels contenus choquants
02:02:12 puissent arriver jusqu'aux élèves.
02:02:14 Claude Meuniquet en direct avec nous.
02:02:16 D'où ça peut venir ? Qu'est-ce que cette méthode vous inspire ?
02:02:20 Et qui peut se cacher derrière ces menaces ? Dites-nous.
02:02:23 Alors très probablement d'abord, il ne s'agit pas de Daech.
02:02:26 Il ne s'agit pas d'une organisation terroriste.
02:02:28 On a peut-être affaire à des éléments individuels radicalisés,
02:02:32 par exemple un ou deux élèves, parce que quand même,
02:02:36 il y a cette question de l'accès qu'ont eu ces...
02:02:44 Bon, on a des difficultés à joindre Claude Meuniquet.
02:02:47 Ce que nous dit Claude, il a déjà été en direct avec nous.
02:02:50 Il y a trois hypothèses, il en a mis trois en avant.
02:02:53 Une menace, menace très peu crédible, bon.
02:02:57 Un très mauvais canular, bon.
02:03:01 Et également la piste russe, la situation géopolitique étant ce qu'elle est.
02:03:07 Certains États veulent nous terroriser, parce que c'est du terrorisme,
02:03:10 c'est pour terroriser, pour faire peur.
02:03:12 Donc on envoie des élèves, on menace d'attentat.
02:03:16 Et puis voilà, menace d'attentat.
02:03:19 Et puis, et ensuite avec une vidéo qui est terrorisante, si l'on est,
02:03:25 puisque ce sont des images insoutenables de décapitation.
02:03:28 Donc ça peut être également la piste russe.
02:03:30 Voilà ce que l'on peut dire sur ces menaces.
02:03:33 Refus d'obtempérer, on en parle beaucoup des refus d'obtempérer.
02:03:36 20 000 par an, parfois ça peut être abstrait.
02:03:38 Voici une vidéo édifiante d'un refus d'obtempérer qu'on diffuse ce matin.
02:03:43 Ça s'est passé à Melun en Seine-et-Marne sur la départementale 619, Chana.
02:03:47 - Pris en chasse par un véhicule de la BAC, un camion s'était lancé à toute vitesse
02:03:51 sur un rond-point à contresens pour éviter les policiers.
02:03:54 Regardez.
02:03:55 - Ça roule assez fort, ça double n'importe comment.
02:04:00 On est sur la D619, route nationale.
02:04:04 - On est à hauteur de Dimoges-Fourche.
02:04:08 - Ça s'est retourné sur le rond-point.
02:04:12 - On est sur le rond-point D619.
02:04:16 - Chopez-le, chopez-le, chopez-le.
02:04:19 - On va dans la voiture, on va dans la voiture.
02:04:23 - Bouge pas, bouge pas, bouge pas.
02:04:25 - Tu bouges pas, tu montes tes mains, montes tes mains.
02:04:30 - Je tiens où je te trouve en partie.
02:04:33 - Quand on parle de refus d'octopéry, on le dit depuis le début de la matinale,
02:04:36 mais c'est une réalité, c'est une mise en danger de la vie d'autres îles,
02:04:41 mise en danger de la vie des automobilistes qui arrivent en face,
02:04:43 vous avez vu, mise en danger de la vie des policiers, vous avez vu également,
02:04:47 et puis mise en danger de sa propre vie, j'allais dire accessoirement,
02:04:51 mais c'est une réalité également.
02:04:52 Voilà comment ça se passe, c'est impressionnant.
02:04:55 Et on voulait vous montrer ces images.
02:04:58 La France au bord du gouffre financier, plus de 3 000 milliards d'euros de dettes.
02:05:02 Emmanuel Macron a organisé un dîner de crise hier soir à l'Elysée.
02:05:05 Objectif, Gauthier Lebret, trouver des sources d'économies.
02:05:08 Il va falloir en parler sérieusement.
02:05:11 - Il va falloir trouver de l'argent Romain,
02:05:12 parce que depuis 1981, les présidents s'enchaînent, un coup à droite, un coup à gauche,
02:05:16 et ils ont un point commun, ils creusent la dette, encore et toujours,
02:05:19 comme s'il y avait de l'argent magique.
02:05:21 Et bien de l'argent magique, il n'y en a pas.
02:05:23 Donc résultat, 3 000 milliards de dettes, 3 200 à la fin de l'année selon la Cour des comptes.
02:05:28 On est au bord du gouffre.
02:05:29 Alors Éric Ciotti disait hier dans les colonnes du Figaro
02:05:31 qu'il n'était pas loin de la situation de la Grèce,
02:05:32 au moment où le pays s'est retrouvé en faillite en 2008.
02:05:35 Et sachez que le paiement des intérêts de cette dette
02:05:38 va bientôt devenir la première dépense de l'État.
02:05:41 En 2027, si ça continue comme ça.
02:05:43 Donc avant de payer les hôpitaux, avant de payer les écoles, avant de payer les routes,
02:05:46 eh bien l'État devra payer les intérêts de cette dette.
02:05:49 Surtout, si la note de la France est dégradée dans quelques jours,
02:05:52 elle le sera, selon toute vraisemblance, par les agences,
02:05:56 eh bien ça va entraîner quoi ?
02:05:57 Une hausse des taux d'intérêt.
02:05:59 Donc la situation va s'empirer.
02:06:01 Donc panique au sommet de l'État, c'était le titre du Figaro ce matin.
02:06:03 Effectivement, dîner de crise, réunion de crise hier à l'Élysée.
02:06:06 On se rend bien compte que les 20 milliards d'euros d'économies
02:06:09 annoncés pour 2025 ne suffiront pas.
02:06:11 C'était 10 milliards annoncés au début du mois.
02:06:13 Finalement, ça sera 20.
02:06:14 La Cour des comptes dit qu'il en faudrait 50.
02:06:16 Et puis c'est toujours pareil.
02:06:17 Tout le monde veut bien faire des économies,
02:06:19 mais jamais dans son ministère.
02:06:20 Rachida Dati est fâchée de devoir faire 200 millions d'économies
02:06:23 au ministère de la Culture.
02:06:25 Elle a dit à Gabriel Attal "je vais transformer ton chien en kebab".
02:06:28 Eric Dupond-Moretti est fâché aussi.
02:06:30 Il dit "je vais en faire des nèmes".
02:06:31 Et puis vous savez que Bruno Le Maire a fait une grande interview
02:06:34 dans le JDD pour annoncer une stratégie économique,
02:06:37 comme s'il n'était pas à Bercy depuis sept ans.
02:06:40 Alors ça a fâché le président de la République qui lui aurait dit
02:06:42 qu'il devrait en parler aux ministres de l'économie et des finances,
02:06:45 donc à lui-même, parce qu'il a vraiment de bonnes idées.
02:06:48 Bruno Le Maire, c'est bête qu'il ne les mette pas en place.
02:06:50 C'est ce que dit en filigrane le chef de l'État.
02:06:52 Le chef de l'État qui explique aussi la situation par la crise géopolitique
02:06:56 et évidemment le conflit en Ukraine.
02:06:58 Il donne un argument à ceux qui critiquent l'aide à l'Ukraine
02:07:01 qu'on va verser cette année à hauteur de 3 milliards d'euros.
02:07:04 Merci Gauthier pour toutes ces informations.
02:07:06 C'est vrai que quand on parle d'économie,
02:07:10 généralement on n'a pas envie que ça nous touche.
02:07:12 C'est-à-dire que quand on dit "tiens il va falloir faire des économies".
02:07:14 Oui, tiens, on va faire des économies chez le voisin, à droite, à gauche,
02:07:16 ou dans son ministère, ça marche pour les ministères également.
02:07:20 On voyage, on parle kebab et nèmes au gouvernement.
02:07:24 Plus sérieusement, dîner de crise hier soir.
02:07:26 Où est-ce qu'il faut faire des économies ?
02:07:28 Je vous pose la question depuis le début de la matinale.
02:07:30 Est-ce qu'il faut toucher aux aides sociales ?
02:07:32 Est-ce qu'il faut toucher aux APL ?
02:07:34 On était avec quelqu'un à 7h30 qui disait
02:07:36 "attendez, moi si vous touchez à mes APL, je ne peux plus me loger".
02:07:39 Voici vos réponses, ce que vous en pensez.
02:07:42 Absolument, il faut supprimer les aides sociales,
02:07:44 surtout les contrôler.
02:07:46 Et n'oubliez pas non plus les indignités des présidents,
02:07:51 les anciens présidents, qui nous coûtent énormément.
02:07:55 Déjà le prochain va nous coûter énormément, vu son âge.
02:07:59 Sans oublier les sénateurs et les députés qui ont des privilèges.
02:08:03 Donc commençons par ça déjà, pour faire des économies.
02:08:05 Je pense qu'il faut vraiment qu'on remette des contrôleurs,
02:08:08 ou contrôler tout ce qui se passe.
02:08:10 Et vérifier si les gens en ont vraiment besoin ou pas.
02:08:14 Et s'ils n'en abusent pas.
02:08:16 Ce sera déjà une très très bonne chose.
02:08:19 Parce qu'il y en a beaucoup qui en profitent,
02:08:21 et qui partent à l'étranger, et qui ne sont pas là,
02:08:24 et qui vivent des allocations du système.
02:08:28 Pourquoi supprimer les allocations familiales,
02:08:31 ou l'aide au logement ?
02:08:33 Supprimons le Sénat, ce sera beaucoup plus important comme économie.
02:08:37 Supprimons les départements, qui ne servent à rien,
02:08:39 et qui coûtent extrêmement cher.
02:08:41 Diminuons le nombre d'hommes politiques,
02:08:43 qui ont augmenté leurs revenus de 15%,
02:08:46 ou 13,5%, je ne sais plus trop.
02:08:48 Ça, ce sera des économies.
02:08:50 Eh bien moi je pense tout simplement qu'il n'y a pas lieu
02:08:53 de poser la question réduire ou supprimer.
02:08:55 Il faut juste faire son travail correctement,
02:08:58 et supprimer les aides à ceux qui ne vont pas travailler.
02:09:02 Car à l'heure d'aujourd'hui, ça devient vraiment insupportable.
02:09:05 Vous travaillez, et les gens restent chez eux.
02:09:08 Bon voilà, tout le monde a son avis.
02:09:11 C'est Odo qui disait qu'il faudrait peut-être plus de contrôle.
02:09:14 Je suis assez d'accord avec Odo, qui nous a appelés de Seine-Saint-Denis.
02:09:20 Le problème, ce n'est pas tant d'aider.
02:09:22 Je pense que tout le monde a envie d'aider les autres.
02:09:24 Aider ceux qui en ont vraiment besoin, ceux qui travaillent,
02:09:26 ceux qui se bougent un petit peu.
02:09:28 C'est ça.
02:09:29 Oui exactement, aider ceux qui travaillent.
02:09:32 Qu'on s'assure que les aides vont aux bonnes personnes,
02:09:36 et que ce ne soit pas de l'argent gaspillé.
02:09:39 Pour revenir sur les APL dont on parlait ce matin,
02:09:42 s'assurer que ça aide à se loger,
02:09:44 et pas simplement que ça aille dans la poche de certains propriétaires
02:09:47 qui peuvent profiter pour augmenter les loyers par exemple.
02:09:50 Cette étude inquiétante sur la démographie dans le monde,
02:09:54 une étude publiée dans la revue scientifique The Landset,
02:09:57 aujourd'hui dans la majorité des pays du monde,
02:09:59 la fertilité est insuffisante pour maintenir la population
02:10:02 au même niveau, même pas l'augmenter,
02:10:05 pour la maintenir au même niveau,
02:10:07 dans la majorité, donc à peu près la moitié des pays du monde.
02:10:10 D'ici à 2050, ce seront les trois quarts des pays
02:10:13 qui seront concernés par ce problème de fertilité.
02:10:16 Les chercheurs prévoient en revanche que la population des pays pauvres,
02:10:19 notamment en Afrique subsaharienne, continue d'augmenter.
02:10:24 Ce sont des scientifiques qui ont travaillé sur les chiffres
02:10:27 fournis par un programme financé par Bill Gates.
02:10:30 Je trouvais ça intéressant de vous en parler ce matin.
02:10:32 On change de sujet, la saison de la fraise est ouverte.
02:10:35 Si on veut manger des fraises...
02:10:38 Cette année, ça va coûter cher.
02:10:40 En tout cas, plus cher que l'année dernière.
02:10:42 C'est ce qu'on vous dit pour les fraises françaises,
02:10:44 ça s'explique par la baisse de production.
02:10:46 Si vous êtes tenté par celles importées d'Espagne,
02:10:49 le prix est plus attractif, certes,
02:10:51 mais sachez que le goût n'y est pas.
02:10:53 Démonstration en Dordogne, dans ce reportage signé Jérôme Rampneau.
02:10:56 Au cœur de la Dordogne, les premières gariguettes
02:10:59 commencent à mûrir.
02:11:00 Mais pour Patricia, il est difficile de rivaliser
02:11:02 en termes de volume et de tarif avec la fraise espagnole.
02:11:05 On n'est pas sur les mêmes exploitations,
02:11:07 on n'est pas sur les mêmes pratiques,
02:11:08 on n'a pas les mêmes réglementations.
02:11:10 Eux, ils produisent en masse, nous on produit au niveau local
02:11:14 et on vend plutôt sur le territoire français.
02:11:17 Le problème qui se pose aussi, ce sont les intermédiaires
02:11:20 entre les producteurs et les consommateurs,
02:11:22 ce qui fait une fraise française chère.
02:11:24 Quand vous êtes en circuit court, c'est assez facile,
02:11:26 ça va de l'agriculteur au consommateur.
02:11:28 Mais après, dès que vous passez par les grossistes,
02:11:30 les négociants, vous avez plusieurs intermédiaires.
02:11:33 Parce qu'eux-mêmes vendent à d'autres,
02:11:35 et d'autres vendent, et ça passe de plateforme en plateforme.
02:11:38 D'ailleurs, ça n'arrive au consommateur qu'au bout de 5 jours.
02:11:40 Les fraises espagnoles sont plus chères que les autres années.
02:11:42 Autour de 3 euros les 500 grammes,
02:11:44 elles restent malgré tout plus compétitives que la française,
02:11:47 qui pourrait tirer son épingle du jeu par sa qualité.
02:11:50 On ne travaille pas sur les mêmes variétés.
02:11:52 La France, elle a gardé, et elle tient à garder,
02:11:54 les fraises de goût, en fait celles qui sont bonnes.
02:11:57 Mais une fraise de goût, c'est une fraise juteuse,
02:11:59 une fraise sucrée, et qui ne peut pas faire des kilomètres et des kilomètres.
02:12:02 Donc on n'est même pas sur les mêmes marchés, si vous voulez.
02:12:05 En Dordogne, en 30 ans, on est passé de 400 exploitations de fraises à 80.
02:12:09 Et chaque année, des producteurs partent à la retraite, sans être remplacés.
02:12:13 Voilà, pour résumer, la fraise sera chère cette année.
02:12:17 Vous avez compris le message.
02:12:19 On va parler aujourd'hui de la journée mondiale de la Trisomie 21,
02:12:23 avec vous, docteur Brigitte Millot.
02:12:25 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless,
02:12:29 des fauteuils, des canapés et des chaises,
02:12:31 au design norvégien et au confort unique.
02:12:34 On est le 21 mars, et c'est aujourd'hui la journée mondiale de la Trisomie 21.
02:12:39 L'idée est d'en finir avec les idées reçues sur ce syndrome.
02:12:43 Pour commencer, un rappel sur la Trisomie 21.
02:12:45 Oui, pour parler de la Trisomie 21, il faut déjà faire un rappel sur nous.
02:12:50 Nous avons tous 23 paires de chromosomes,
02:12:55 ce qui fait 46 chromosomes.
02:12:57 Les chromosomes, c'est un condensé de tout notre ADN.
02:13:01 C'est votre identité.
02:13:03 Si vous êtes de telle taille, de tel poil, les yeux de telle couleur, les cheveux, etc.
02:13:07 Si vous fonctionnez aussi bien physique, intellectuel, biologique,
02:13:10 ça c'est dans les chromosomes.
02:13:12 Dans la Trisomie 21, comme son nom l'indique, il y a trois chromosomes 21.
02:13:16 Les chromosomes sont numérotés.
02:13:19 On va le voir sur un cariotype, vous voyez.
02:13:21 Et donc, vous regardez ce qui est dans le rond rouge, là, il y en a trois.
02:13:25 Il y a plusieurs types de Trisomie 21, mais voilà le principe.
02:13:30 Donc en fait, la Trisomie, ça va être quoi ?
02:13:32 Ça va être l'ensemble des signes physiques, intellectuels, biologiques,
02:13:38 liés à ce chromosome surnuméraire.
02:13:41 Alors, est-ce qu'on peut prévoir qui aura une Trisomie ou pas ?
02:13:45 Non. On ne connaît pas les causes.
02:13:47 Pourquoi il y a un chromosome qui arrive ?
02:13:49 On ne connaît pas les causes.
02:13:51 La seule chose que l'on sait, c'est que l'âge de la future maman est très important.
02:13:55 Je ne vais pas vous donner toute la liste des âges en fonction du risque,
02:13:59 mais par exemple, une femme à 38 ans a un risque sur 250 d'avoir un enfant porteur d'une Trisomie.
02:14:06 Deux ans plus tard, à 40 ans, elle a un risque sur 100 d'avoir un enfant porteur de la Trisomie.
02:14:13 Donc on le voit, l'âge de la maman est essentiel.
02:14:15 Les gens pensent que le dépistage est obligatoire.
02:14:18 Non, le dépistage n'est pas obligatoire de la Trisomie.
02:14:21 En revanche, le médecin qui vous suit pendant la grossesse a l'obligation de vous proposer un dépistage.
02:14:28 Après, c'est à vous de dire oui ou non.
02:14:31 Après, ce dépistage, il va se faire comment ?
02:14:34 Je parle de dépistage, pas de diagnostic.
02:14:37 Ce dépistage, il va vous donner des risques.
02:14:41 Et on va tenir compte de trois choses.
02:14:44 On va tenir compte de l'âge de la maman.
02:14:46 On va faire une prise de sang où on va doser des molécules qui vont vous donner aussi le risque.
02:14:52 Et on va faire une échographie qui va regarder ce qu'on appelle la clarté nucale de la nuque du futur de l'embryon.
02:15:00 Ça, ça se fait à 12 semaines.
02:15:02 Et en fonction du risque, on va vous proposer d'autres examens non invasifs et après un peu invasifs à myosynthèse, etc.
02:15:09 Donc on va pouvoir vous dépister.
02:15:12 Mais encore une fois, ce n'est pas obligatoire.
02:15:15 Après, ce qu'il faut comprendre, et ça c'est essentiel, c'est qu'il n'y a pas une personne porteuse de trisomie qui ressemble à une autre.
02:15:23 Il y a autant de formes différentes.
02:15:25 Parce qu'on va avoir des troubles, les choses qui sont à peu près en commun, des yeux en forme d'amande, un petit nez, des mains et des pieds petits.
02:15:34 Mais après, on peut avoir des malformations cardiaques, des malformations digestives, des troubles cognitifs plus ou moins importants,
02:15:42 avec un retard mental plus ou moins important.
02:15:44 On peut avoir des troubles au niveau de la mâchoire.
02:15:47 On peut avoir des troubles à tous les niveaux avec une variabilité énorme.
02:15:52 Donc on peut dire que chaque personne porteuse d'une trisomie est unique et différente.
02:15:57 Et c'est ça qui est important.
02:15:59 Ils sont tous différents.
02:16:01 Et là, je voulais vous montrer quelque chose qui me paraît essentiel.
02:16:04 Je crois que rarement une vidéo ne m'a émue autant que ça.
02:16:08 C'est une actrice américaine, porteuse de trisomie.
02:16:12 Je ne vous l'ai pas mise en entier parce que ça dure une minute trente, mais allez la regarder.
02:16:17 Et qui dit, voilà, si vous pensez que je ne fais rien, que je ne peux rien faire, je ne ferai rien.
02:16:22 Alors que si vous me laissez, si vous me faites confiance, si vous me laissez faire des choses, j'arriverai à faire des choses.
02:16:28 Il y a plein de gens atteints de trisomie qui travaillent.
02:16:30 Il y a une députée espagnole.
02:16:32 Une députée espagnole.
02:16:34 On va regarder juste quelques secondes de cette vidéo.
02:16:38 Allez la regarder en entier.
02:16:40 C'est absolument formidable.
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02:17:15 Formidable.
02:17:17 Il y a tout un tas de choses.
02:17:19 Mais voilà, il faut vraiment comprendre qu'il faut arrêter d'enfermer la trisomie 21 dans une espèce de tiroir comme ça.
02:17:26 Non, chaque personne qui en souffre est différente des autres.
02:17:29 En France, on a une opération aussi aujourd'hui avec des chaussettes où chaque personne doit se prendre en photo avec des chaussettes différentes pour dire qu'il faut accepter nos différences.
02:17:38 Évidemment. Merci beaucoup Brigitte.
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02:17:50 Voilà, salut. C'est une jolie chronique. Merci beaucoup Brigitte.
02:17:54 Les différences, c'est ce que je disais, il y a des gens qui sont atteints de trisomie 21, qui travaillent, qui ont des...
02:17:59 Et qui ont une société inclusive cette fois-ci réellement.
02:18:03 Les différences, ça gêne surtout les autres et pas ceux qui sont concernés.
02:18:07 Voilà, merci Brigitte. 9h moins 10, dans un instant, HDP 1, Heure des pros 1, avant HDP 2 le soir.
02:18:14 L'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités. Nous on se retrouve demain matin.
02:18:18 [Musique]