Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C News, il est 6 heures à Grenoble, le suspect du meurtre de Lilian Dejean est, comme très souvent, un multi-condamné.
00:00:08Violence aggravée, recel, conduite sans permis des profils que la justice, il faut le dire, n'arrive pas à gérer, que la justice n'arrive pas à calmer, j'allais dire.
00:00:17Est-ce qu'il faut être plus sévère dès le premier acte de délinquance ?
00:00:20Question très simple, vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos et on vous entendra à 7h30 et à 8h30 ce matin.
00:00:29Le suspect du meurtre de Lilian Dejean à Grenoble est donc toujours en fuite, mais il a été identifié.
00:00:35Il s'agit encore une fois donc d'un multi-condamné, Olivier Medinier, en direct avec nous.
00:00:40A tout de suite, Olivier, depuis Grenoble.
00:00:42Il y a un an, jour pour jour, la jeune Sokaina, 24 ans, était tuée d'une balle tirée par un trafiquant de drogue de 15 ans.
00:00:49Elle se trouvait chez elle à Marseille, dans sa chambre.
00:00:52Elle était en train de travailler, sa mère Léila est inconsolable.
00:00:56Elle sera en direct avec nous.
00:00:59La gestion de l'immigration sera une priorité du prochain gouvernement.
00:01:02Tiens, est-ce qu'il faut créer un ministère dédié ? Est-ce qu'il faut créer un ministère de l'immigration ?
00:01:07On en parlera avec Gauthier Le Dret.
00:01:09A tout de suite, Gauthier.
00:01:10En Allemagne, les autorités ont annoncé qu'elles allaient reprendre les contrôles à toutes leurs frontières terrestres pour lutter contre l'immigration clandestine.
00:01:18Est-ce que ça peut être efficace ? Pourquoi pas le faire en France ?
00:01:21Je poserai la question à Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme.
00:01:24A tout de suite, Claude.
00:01:26Et puis l'économie, Eric de Ritmaten va nous dire qu'on ne travaille plus assez depuis six mois et qu'on va devoir se reprendre si on veut relancer la croissance.
00:01:33Eric, l'économie tous les matins dans la matinale.
00:01:36L'homme suspecté d'avoir tué un agent municipal à Grenoble a été identifié par les enquêteurs.
00:01:42Il est toujours activement recherché ce matin, Chana.
00:01:45Et on rejoint tout de suite notre envoyé spécial sur place, Olivier Madinier.
00:01:48Bonjour Olivier.
00:01:49Le suspect était déjà connu des services de police ?
00:01:53Oui absolument, c'est un homme qui a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des faits de vols, violences, trafics stupéfiants.
00:02:03C'est un jeune homme âgé de 25 ans.
00:02:06C'est ce que a communiqué hier le procureur de la République de Grenoble.
00:02:10Alors l'étau se resserre sur cet homme qui est l'auteur, le suspect numéro un, l'auteur des coups de feu contre Lilian Audejan.
00:02:19Et qui pilotait cette Audi bleue immatriculée en Pologne, une Audi de location.
00:02:25Alors quatre perquisitions ont eu lieu entre dimanche et lundi dans des endroits, dans des lieux susceptibles d'avoir hébergé cet homme.
00:02:36Donc vous disiez, il semblerait que son arrestation soit à présent une question d'heure.
00:02:42Quoi qu'il en soit, la journée d'hier a été aussi ponctuée par une série d'hommages à Lilian Audejan.
00:02:48Notamment en fin de journée, un hommage très émouvant qui rassemblait sur les lieux de l'accident, sur les lieux de la fusillade, les proches et les amis de Lilian.
00:02:57Merci beaucoup Olivier. Olivier Medinier en direct de Grenoble.
00:03:00Je voudrais qu'on regarde à nouveau le profil de l'individu recherché.
00:03:05Connu de la justice pour vols, violences, trafics de stupéfiants.
00:03:11Il y a eu quatre perquisitions menées donc dimanche et lundi.
00:03:16C'est un profil qu'on retrouve quasiment à chaque fois dans les affaires d'ultra-violence.
00:03:22Je vous rappelle la question que je vous pose ce matin.
00:03:24Est-ce qu'il faut être selvère dès le premier acte de délinquance ?
00:03:27Vous flashez le QR code, vous donnez votre avis.
00:03:30Profitez-en, vous avez la parole dans la matinale de CNews.
00:03:33Prenez-la, comme je vous dis souvent.
00:03:35C'est un ministère qui existait jusqu'en 2010 sous Nicolas Sarkozy, le ministère de l'immigration.
00:03:40Est-ce qu'il faut un ministère de l'immigration ?
00:03:44Nos confrères de France Info ont eu des informations sur le fait que Matignon réfléchirait,
00:03:51plancherait sur le retour d'un ministère de l'immigration.
00:03:54Qu'est-ce que vous avez comme informations, Gauthier ?
00:03:56Pour ce qui concerne Matignon, l'entourage du Premier ministre temporise
00:04:00en nous expliquant que rien n'est acté pour le moment.
00:04:03Le Premier ministre se méfie des effets d'annonce et veut traiter avec sérieux le sujet de l'immigration.
00:04:08Ils ajoutent sur la méthode comme sur les contours de cette politique très importante pour les Français.
00:04:13Il réfléchit aux moyens les plus efficaces pour obtenir des résultats.
00:04:17Pour faire simple, ce n'est pas fait, mais ça a été évoqué.
00:04:21Et celui qui ne voulait pas que ça se fasse avait toutes les raisons du monde pour faire sortir l'information dans la presse.
00:04:27Parce que c'est un signal évidemment très fort.
00:04:29Le ministère de l'immigration, vous le disiez Romain, ça a existé du temps de Nicolas Sarkozy.
00:04:34C'était un ministère de plein exercice de 2007 à 2010.
00:04:37D'abord avec Éric Besson et Brice Hortefeux.
00:04:40Et ensuite, ça a été rattaché au ministère de l'Intérieur avec toujours Brice Hortefeux.
00:04:45Et pour terminer, Claude Guéant.
00:04:47Donc c'est un signal évidemment envoyé à la droite.
00:04:50Et ce n'est pas étonnant au vu de la composition de l'Assemblée nationale et de grâce à quel groupe ce gouvernement peut tenir.
00:04:57Évidemment, le rassemblement national qui joue l'arbitre des élégances avec ce nouveau gouvernement
00:05:04et qui a le droit de vie ou de mort sur le gouvernement de Michel Barnier.
00:05:08Le risque, c'est de brusquer évidemment la gauche.
00:05:11Ça a commencé, je parle du nouveau Front populaire, mais surtout l'aile gauche de la Macronie.
00:05:16Encore que Roland Lescure, plutôt classé aile gauche, nouveau vice-président de l'Assemblée nationale,
00:05:22a dit pourquoi pas si ce n'est pas un retour du ministère de l'identité nationale.
00:05:27C'est à l'étude.
00:05:28C'est un signal très fort envoyé à la droite.
00:05:30Mais ça risque de ne pas se faire pour ne pas braquer l'aile gauche de la Macronie.
00:05:34Après, est-ce qu'il y a besoin d'un ministère dédié pour régler le problème ?
00:05:37Mais c'est un signal politique.
00:05:40Est-ce qu'il y a besoin d'un ministère dédié pour régler le problème ?
00:05:42Nicolas Sarkozy avait répondu oui à cette question en en créant un de 2007 à 2010.
00:05:46Et même en le rattachant ensuite, ça n'avait pas été complètement supprimé
00:05:49puisque ça avait été rattaché au ministère de l'Intérieur.
00:05:51Après, ça crée beaucoup de polémiques.
00:05:53Est-ce que ça ne nuit pas à l'objectif ?
00:05:55Il y a débat.
00:05:57Est-ce que vous perdez plus de députés que vous n'en gagnez ?
00:05:59Ça, c'est la question que devra se poser Michel Barnier.
00:06:01Merci beaucoup Gauthier.
00:06:03L'Allemagne a annoncé hier qu'elle allait renforcer ses contrôles aux frontières.
00:06:06C'est la conséquence des attaques islamistes de ces derniers jours.
00:06:09Berlin veut faire reculer l'immigration irrégulière.
00:06:13Ça sera mis en place à toutes les frontières à partir du 16 septembre.
00:06:17Claude Moniquet en direct avec nous.
00:06:19Bonjour Claude.
00:06:20Vous êtes spécialiste, je le rappelle, des questions de terrorisme.
00:06:23Dites-nous comment ces contrôles vont-ils fonctionner ?
00:06:27Bonjour Shana, bonjour Romain, bonjour à tous.
00:06:30C'est un contrôle qui va être rétabli aux neuf frontières terrestres de l'Allemagne,
00:06:37avec la Pologne, avec la France, avec la Belgique, les Pays-Bas, etc.
00:06:42C'est un contrôle de passeport qui a montré une certaine efficacité déjà,
00:06:47puisqu'il a déjà été rétabli l'année dernière avec les frontières de la Pologne,
00:06:53de la République tchèque et de la Suisse.
00:06:55Et qu'il a permis en neuf mois de refouler 30 000 migrants illégaux.
00:07:01Puisqu'en fait la mesure corollaire à ce contrôle des passeports aux frontières,
00:07:05c'est que les migrants qui ne s'en pensent qu'elles sont légales
00:07:07seront immédiatement refoulés vers le pays d'où ils viennent.
00:07:11Et c'est là que ça peut poser un problème au niveau européen.
00:07:14Alors la mesure est autorisée par le droit européen,
00:07:16dans le cadre de Schengen, dans des conditions de sécurité nationale.
00:07:20Et c'est le cas en Allemagne, puisqu'il y a eu d'une part l'attentat de Schengen
00:07:24et d'autre part la tentative d'attentat de Munich contre le Conseil israélien la semaine dernière.
00:07:29Seulement certains pays, comme par exemple l'Autriche, en tout cas l'Autriche,
00:07:33a déjà annoncé qu'elle n'accepterait pas de reprendre des immigrés refoulés par Berlin.
00:07:38Donc ça va créer des tensions avec les pays voisins.
00:07:41Merci beaucoup Claude Moniquet. Restez avec nous.
00:07:44On va continuer à parler de cette actualité.
00:07:47On vous retrouvera en longueur à 7h10 parce qu'il y a beaucoup de choses à dire.
00:07:51Merci beaucoup Claude.
00:07:52Des tags anti-Israël retrouvés sur des commerces parisiens dans le 17e arrondissement.
00:07:58Oui, on va voir les photos.
00:08:00Ça se passe rue de Lévis où il y a justement beaucoup de commerces.
00:08:03Sur X, Geoffroy Boulard, le maire du 17e arrondissement,
00:08:06a demandé aux forces de l'ordre de renforcer la vigilance et de retrouver les auteurs de ces tags.
00:08:11Regardez cette image projetée sur l'Empire State Building,
00:08:14cette nuit à New York.
00:08:16Vous allez reconnaître à la musique.
00:08:21On a reconnu, il y a un indice.
00:08:23Musique de John Williams.
00:08:24Dark Vador, musique emblématique de Star Wars.
00:08:27Musique de John Williams.
00:08:29Et James Earl Jones, celui qui a prêté sa voix à Dark Vador, est mort.
00:08:34Oui, d'où cet hommage. Il est mort hier à l'âge de 93 ans.
00:08:38James Earl Jones qui était également la voix de Mufasa dans Le Roi Lion.
00:08:41Alors on ne va pas limiter. Je suis ton père.
00:08:45Surtout que c'est en français, lui c'est la version originale.
00:08:48C'est la voix américaine qui est morte.
00:08:51Parce que celui qui était dans le costume n'a pas eu sa voix ensuite dans le film.
00:08:55C'était James Earl Jones.
00:08:57Il y avait un acteur et une voix.
00:08:58Exactement.
00:08:59Notre spécialiste ciné.
00:09:01Après, dans le 6, on voit son visage, mais ce n'était pas lui non plus.
00:09:05Donc il s'est tapé de porter l'armure pendant trois films.
00:09:08Et au moment où on voyait son visage, George Lucas a décidé de mettre un autre acteur.
00:09:13Donc en fait, il y a trois acteurs pour Dark Vador.
00:09:15Il y a celui qui porte le costume, celui qui monte son visage et celui qui fait la voix.
00:09:18Et puis après, il y a les voix françaises.
00:09:21Oui, les VF, bien sûr.
00:09:23Là, c'est la voix américaine qui est décédée, James Earl Jones.
00:09:27Allez, Didier Deschamps, mauvaise soirée à Lyon.
00:09:43Retrouvez votre programme avec François Arbrise et son prêt de véhicule.
00:09:49Didier Deschamps, il a été hué hier soir à Lyon.
00:09:52Oui, hier soir, les Bleus affrontaient la Belgique pour la Ligue des Nations au groupe Hamas Stadium.
00:09:56Sauf qu'à l'annonce de la composition de l'équipe de France,
00:09:59des supporters ont manifesté leur mécontentement.
00:10:03...
00:10:12C'est compliqué pour Didier Deschamps en ce moment.
00:10:15Oui, mais alors là, il dit qu'il n'a pas entendu les sifflets.
00:10:18Quand il a été interrogé en conférence de presse, il dit « j'ai pas entendu qu'on me sifflait ».
00:10:21Ces sifflets n'ont pas empêché quand même, on va le dire, les Bleus de s'imposer face aux Belges.
00:10:25Deux buts à zéro grâce à Randal Colomoigny et Ousmane Dembélé.
00:10:32...
00:10:35C'était votre programme avec France Fart Brise et son prêt de véhicule.
00:10:38...
00:10:44C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum Lacoste.
00:10:48Il y a un an, jour pour jour, la jeune Leïla, 24 ans, était abattue par un trafiquant de drogue de 15 ans
00:10:54qui a été interpellé depuis, qui tirait à la Kalachnikov sur son immeuble.
00:10:59La petite Leïla, la jeune Leïla, était en train de travailler à son bureau.
00:11:05Elle est morte par une balle qui a traversé le mur de l'immeuble.
00:11:09Socaïna.
00:11:10La mère de Socaïna, c'est Socaïna qui a été abattue.
00:11:15La mère de Socaïna, Leïla, sera avec nous, invitée de la matinale.
00:11:19La maman de Socaïna.
00:11:20A tout de suite.
00:11:21...
00:11:58Les travaux de remise en état vont sans doute se compter en mois, selon le préfet du département,
00:12:02et la situation pourrait ne pas s'arranger puisque des précipitations sont attendues en milieu de semaine.
00:12:06Le préfet alerte donc sur un risque de nouveaux glissements de terrain.
00:12:09...
00:12:12Voilà, on devait être en direct avec Leïla, la mère de Socaïna, victime d'une balle perdue à Marseille.
00:12:17Pour le moment, on a des problèmes pour la joindre.
00:12:20Donc, on verra si on arrive à la joindre ou pas.
00:12:25Je voulais également vous parler de Camilia.
00:12:28L'appel au sujet du contrôle judiciaire du motard.
00:12:31Vous savez qui a fait une roue arrière et qui a mortellement fauché la petite Camilia.
00:12:35Il est sous contrôle judiciaire mais en liberté.
00:12:37Il y a eu appel, l'appel sera examiné aujourd'hui.
00:12:39La décision du juge de liberté de ne pas le placer en détention provisoire
00:12:43a provoqué, on s'en souvient, de vives réactions sur place à Valoris.
00:12:47L'émotion est toujours très forte.
00:12:48Plus de dix jours après le drame, on y est retourné.
00:12:52Franck Triviaux avec le récit de Charles Pousseau.
00:12:57Il y a douze jours, Camilia traversait ce passage piéton
00:13:01avant de se faire percuter par un motard.
00:13:03Elle décède trois jours plus tard de ses blessures.
00:13:06Près de deux semaines après le drame, l'émotion est toujours aussi forte à Valoris.
00:13:10Moi, je descends tous les jours, ranger les fleurs, pouvoir arroser les plantes.
00:13:15L'émotion est toujours très très grande.
00:13:17Les gens, ils ont été choqués.
00:13:19Une fillette de sept ans, ça les a beaucoup touchés.
00:13:21Il y a eu un avant. A priori, il y aura certainement un après.
00:13:24Ça a été un choc dans le quartier.
00:13:26Ça a parlé pendant bien huit, dix jours facilement,
00:13:28et peut-être encore un peu aujourd'hui.
00:13:30Un choc pour tous les Valoriens.
00:13:31Le drame reste gravé dans les mémoires,
00:13:33au point de changer les habitudes des plus jeunes.
00:13:36Moi, quand je traverse, maintenant, je fais beaucoup plus d'attention.
00:13:39Et quand je traverse, ça me rappelle de la petite.
00:13:41Et ça me fait, j'avoue, ça me fait un peu peur en même temps.
00:13:45Oui, je regarde tout parce qu'il faut faire attention
00:13:49pour ne pas se faire percuter et pour ne pas mourir.
00:13:51Je regarde de droite à gauche en faisant attention, bien sûr,
00:13:55parce qu'on n'est pas à l'abri de quelque chose.
00:13:57L'avenue du Tapis Vert est malheureusement connue pour ses nombreux excès de vitesse.
00:14:00Les habitants demandent depuis longtemps des nouvelles mesures de sécurité.
00:14:03Douze jours après le drame, les riverains sont toujours en attente.
00:14:09Voilà comment ça se passe à Valoris.
00:14:11L'émotion qui subsiste.
00:14:13On va partir à Londres à présent, Chanin.
00:14:15Une ligne de bus a été mise en place spécialement pour la communauté juive.
00:14:18C'est une initiative du maire Sadiq Khan face à la montée de l'antisémitisme.
00:14:22Très concrètement, cette ligne permet de relier deux quartiers juifs
00:14:25de la capitale britannique sans avoir à faire de changements.
00:14:29Tous les détails avec Augustin Donadieu.
00:14:33Lorsqu'ils le voient arriver, ils se sentent en sécurité.
00:14:37Cette ligne de bus, lancée le 2 septembre dernier par le maire de Londres,
00:14:41relie deux quartiers juifs de la capitale,
00:14:43une communauté inquiète au quotidien face à la recrudescence des actes antisémites
00:14:47depuis le 7 octobre, plus 600% au dernier trimestre 2023.
00:14:52Il y a une forte augmentation de l'antisémitisme et aussi des gens qui ont peur.
00:14:56Je ne veux pas qu'un londonien ait peur de quitter son domicile
00:14:58parce qu'il craint les transports publics.
00:15:00C'est donc un aveu que certaines parties de Londres ne sont pas sûres pour certains londoniens ?
00:15:05Je pense que nous devons reconnaître la peur que ressentent les londoniens qui sont juifs.
00:15:09En plus de rassurer la communauté juive,
00:15:11ce bus qui circule toutes les 20 minutes permet de réduire le nombre de voitures
00:15:15sur les 11 kilomètres qui séparent les quartiers de Stamford Hill et Golden's Green.
00:15:20Nous allons voir comment les gens changent leurs habitudes de déplacement.
00:15:23Si nous pouvons faire de cet itinéraire un succès parce que les gens sortent de leur voiture,
00:15:27alors ce serait formidable pour tout le monde.
00:15:303,5 millions d'euros ont été investis dans cette ligne de bus expérimentale.
00:15:34Le prix à payer pour garantir la sécurité des juifs londoniens.
00:15:39Voilà où on en est en Europe en 2024.
00:15:44Il me semblait important de décrire ce qui se passe.
00:15:48Sécurité à Londres, un bus pour sécuriser la communauté juive
00:15:54qui n'est plus en sécurité sur le sol européen, force est de le constater.
00:15:59Cette question que je vous pose depuis le début de la matinée.
00:16:01A Grenoble, le suspect du meurtre de Lilian Dejean est, comme très souvent, un multicondamné.
00:16:05Violence aggravée, recel, conduite sans permis.
00:16:08Des profils que la justice n'arrive pas à gérer, à calmer.
00:16:13Est-ce qu'il faut être plus sévère ?
00:16:15Dès le premier acte de délinquance, vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:16:19et on vous retrouvera à 7h30 et à 8h30.
00:16:22Croissance, la France ne travaille plus assez depuis 6 mois.
00:16:26Ah bon ? Mais qu'est-ce qu'il faut faire pour relancer ça ?
00:16:30On verra ça avec Eric Deray de matinée dans un instant.
00:16:32A tout de suite, bon réveil.
00:16:36Croissance, la France doit se mettre au boulot.
00:16:39On en parle tout de suite avec Eric Deray de matinée.
00:16:41Retrouvez votre programme avec Kaisercraft Frankel
00:16:44pour vous équiper en solution de manutention, équipement industriel,
00:16:47stockage, bureau. Kaisercraft Frankel.
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00:16:58La France tourne au ralenti depuis 6 mois.
00:17:01Eric, ça ne vous étonne pas ?
00:17:03Ça ne m'étonne pas.
00:17:04D'ailleurs, c'est l'INSEE, le très sérieux institut de la statistique,
00:17:07qui le dit. On a une croissance qui est très faible.
00:17:10Au deuxième trimestre, on a fait même moins que prévu.
00:17:13Et au début du troisième trimestre, on a peu consommé.
00:17:16On a épargné comme jamais.
00:17:18Nous avons aujourd'hui un taux d'épargne record en Europe.
00:17:21Prenez-vous compte, sur 100 euros gagnés.
00:17:23En France, on met 18 euros de côté.
00:17:26C'est un record.
00:17:27Preuve que plus que jamais, l'avenir du pays n'est pas perçu comme rose.
00:17:31Quand on épargne, c'est qu'on n'a pas vraiment confiance en l'avenir.
00:17:34Et c'est toute l'organisation du pays qui est en jeu.
00:17:37On aurait vraiment besoin, pour résumer, d'un bon coup de collier pour relancer la machine.
00:17:41Ce qui est grave, c'est que nos voisins font plus et mieux.
00:17:44Oui. Quand vous regardez l'Espagne, par exemple,
00:17:46ils ont fait un bond de 0,8 % quand je parle de croissance en 3 mois.
00:17:50Vous vous rendez compte ?
00:17:51Là où la France fait du sur place.
00:17:53Au train, on vend les choses.
00:17:54Avec l'immobilisme de la politique qui tétanise vraiment beaucoup de monde,
00:17:58on va même finir l'année sur une note négative.
00:18:01Ce qui est quand même incroyable.
00:18:02Le dernier trimestre sera dans le rouge.
00:18:04Pourquoi ?
00:18:05Parce que les PME ne savent pas ce qui va se passer sur le plan fiscal.
00:18:08Ce qui va se passer avec le SMIC.
00:18:10Est-ce qu'il va augmenter ?
00:18:11Donc, ça crée l'incertitude.
00:18:12Et puis même, on commence à voir un gel et une baisse des investissements depuis le mois de juillet.
00:18:16Enfin, vraiment, il se passe quelque chose qui n'est pas bon, dit l'INSEE.
00:18:20Il s'est passé quelque chose depuis le mois de juin-juillet.
00:18:22Dans l'informatique, par exemple, les investissements sont bas,
00:18:25alors que l'intelligence artificielle aurait dû booster ce secteur.
00:18:28Selon vous, Eric, la France devrait se remettre au travail.
00:18:31On commence à se rendre compte, Romain, effectivement, que depuis le mois de juin,
00:18:34la France est inquiète.
00:18:35Elle devrait se remettre au travail après les aléas politiques.
00:18:37En fait, on peut dire que c'est l'univers, l'environnement politique
00:18:41qui empoisonne notre vie économique.
00:18:43Et cet immobilisme dure vraiment depuis les élections européennes.
00:18:46Alors, la France est bloquée par son système.
00:18:48L'envie de consommer s'est, pour l'instant, effondrée.
00:18:52En tout cas, mise entre parenthèses.
00:18:53On investit moins.
00:18:54Heureusement, vous avez en France des fleurons.
00:18:57Des fleurons comme Airbus, Dassault, les constructions navales
00:19:00qui marchent à fond, qui engrangent des commandes, des contrats.
00:19:03Preuve que c'est vraiment l'industrie, là, actuellement,
00:19:06qui fait tourner la machine.
00:19:22D'ailleurs, pour aller plus loin, après ce que vous venez de nous dire,
00:19:30Eric de Ritematen, on va parler à 6h30 de cet appel de la Sécu,
00:19:34du patron de la Sécu, qui dit, attention,
00:19:36le coût des arrêts de travail devient insoutenable.
00:19:39Insoutenable, ça veut dire qu'il ne peut plus être soutenu.
00:19:41Il va falloir faire quelque chose.
00:19:42Donc, on va en parler à 6h30.
00:19:44C'est très intéressant et ça bat dans le sens de ce que vous venez de nous dire, Eric.
00:19:486h26, le temps, Alexandra Blanc qui s'installe.
00:19:53Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:19:55La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:19:58garantis à vie.
00:19:59Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:20:01Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:20:04Bien sûr.
00:20:05Retrouvez la météo avec France Parbrise, agréés et assurances.
00:20:10Alexandra, il fait froid, on l'a vu avec vous tout à l'heure.
00:20:13On est bien loin des températures de l'année dernière.
00:20:15Oui, je vous ai préparé un petit comparatif, ma chère Shana.
00:20:18Il y a un an, jour pour jour, il faisait 28 degrés à Paris, 27 degrés à Lille,
00:20:2231 à Strasbourg ou encore 28 degrés à Toulouse.
00:20:25Et là, ici, ce sont les températures prévues aujourd'hui.
00:20:28Et ce n'est que le début.
00:20:29Il faudra encore plus la fraîcheur qui va donc s'imposer à partir de jeudi.
00:20:32Mais regardez l'écart de température.
00:20:34Une dizaine de degrés d'écart.
00:20:36Il y a un an, jour pour jour, la chaleur qui était bien présente sur la France.
00:20:40Et bien là, changement de décor cette semaine avec une anomalie de température
00:20:44et ce froid qui va nous arriver tout droit d'Islande.
00:20:46Alors là, on commence à le sentir doucement mais sûrement.
00:20:48Mais c'est vraiment à partir de jeudi et surtout jusqu'à samedi
00:20:51que les températures vont bien baisser et seront dignes d'un mois d'octobre.
00:20:55Donc des températures en moyenne 5 à 7 degrés en dessous des normales de saison.
00:20:59Alors aujourd'hui, c'est une journée de transition avec ce matin
00:21:02un temps très nuageux entre les Pyrénées et les régions de l'Est.
00:21:05On retrouve également une nouvelle perturbation qui arrive par le Nord-Ouest.
00:21:08Perturbation assez peu active mais qui donne ce matin un temps assez nuageux
00:21:12entre la Bretagne et la Normandie.
00:21:14Toujours du grand beau temps dans le Sud avec néanmoins le maintien du vent.
00:21:17Et puis dans l'après-midi, la perturbation va toujours onduler près des côtes de la Manche.
00:21:21Elle va petit à petit gagner le bassin parisien ou encore les Ardennes
00:21:24avec localement quelques averses et de bonnes rafales de vent.
00:21:27Et puis partout ailleurs, le beau temps est au rendez-vous sur 80% du territoire
00:21:31avec néanmoins la présence de quelques nuages au pied des Pyrénées.
00:21:34Le vent soufflera également bien fort sur le couloir rhodanien
00:21:37avec des rafales de l'ordre de 80 km par heure.
00:21:40Les températures ce matin, elles commencent à baisser.
00:21:439 degrés à Rennes, 12 degrés à Paris ou encore 12 degrés en allant vers Clermont-Ferrand.
00:21:47Et dans l'après-midi, les températures vont légèrement remonter sur le centre
00:21:51grâce au soleil.
00:21:53Ça restera frais en revanche sur le Nord avec les nuages qui vont se maintenir.
00:21:5717 degrés entre la Normandie et la région liloise.
00:22:0019 à Paris aujourd'hui, 21 degrés à Limoges et localement jusqu'à 29 degrés pour la Corse.
00:22:05La suite du programme des conditions météo agitées demain
00:22:08puisque la perturbation va redescendre sur les régions centrales.
00:22:11Petit à petit, on va voir l'arrivée de cet air beaucoup plus frais
00:22:14surtout à partir de mercredi soir et jeudi matin
00:22:17avec le retour de la neige en montagne au-delà de 1800 m d'altitude.
00:22:21Conditions météo donc beaucoup plus autonales prévues en fin de semaine.
00:22:26Couvrez-vous !
00:22:29Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:22:31Bien sûr !
00:22:32C'était La Météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:22:36Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:22:39C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:22:41Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:22:44Groupe Verlaine.
00:22:46C'est Newsy, il est 6h30, merci d'être avec nous.
00:22:49Je vais mettre en avant cette histoire ce matin.
00:22:52Écoutez, parce que je trouve qu'elle est vraiment significative de ce qui se passe en France.
00:22:55À Rennes, des moutons installés en pleine ville, en plein centre-ville
00:22:59pour faire de l'éco-pâturage sont volés par des habitants.
00:23:03Ils sont probablement mangés, notamment lors de fêtes religieuses.
00:23:08Des professeurs des écoles aujourd'hui en grève pour protester contre les évaluations des élèves.
00:23:16On essaiera de comprendre ce qui les gêne dans le fait d'évaluer les élèves.
00:23:20Avec Lisa Kamen-Hirsig, professeure des écoles à Paris.
00:23:23Elle sera en direct avec nous.
00:23:25Le coût des arrêts maladie qui sont de plus en plus nombreux en France est insoutenable.
00:23:28Qui le dit ? C'est le patron de la sécurité sociale.
00:23:31Le patron de la CNAM. On va en parler avec vous, Éric de Ritmatel.
00:23:34Ce débat historique entre Kamala Harris et Donald Trump aura lieu cette nuit aux États-Unis.
00:23:40On parlera des enjeux de ce débat pour les deux candidats à l'élection présidentielle américaine
00:23:44avec notre correspondante aux États-Unis, Elisabeth Guédel.
00:23:47Et puis les dernières infos coulissent, bien sûr.
00:23:49A tout de suite, Elisabeth.
00:23:51Des vols de moutons en plein centre-ville de Rennes.
00:23:55Des centaines de moutons ont disparu ces dernières années.
00:23:58Un éleveur a eu la surprise, par exemple, de voir son animal voler sur les réseaux sociaux.
00:24:04Oui, en passant à publier une vidéo dans laquelle on voit un homme porter son bélier sur ses épaules en pleine rue.
00:24:10Malheureusement, il n'a jamais pu retrouver son animal.
00:24:13Qu'il témoigne dans ce reportage cinémique à El Chayou.
00:24:16Le parc municipal du Landry se situe en plein cœur d'un quartier de Rennes.
00:24:20Depuis plusieurs années, une quinzaine de moutons douéssants assurent l'entretien mis à disposition par cet éleveur.
00:24:27Sur la vidéo prise par un passant, on voit le voleur du bélier en pleine rue à 150 mètres du parc du Landry.
00:24:34Le premier truc qui m'a interpellé, c'est la façon dont il tient le bélier.
00:24:37On dirait vraiment un berger des montagnes qui tient son mouton comme ça.
00:24:41Ça fait un peu penser à quelqu'un qui reçoit toute sa famille et qui s'est dit
00:24:44tiens, je vais aller chercher le repas directement dans le champ, du producteur au consommateur, j'ai envie de dire.
00:24:49Un chapardage à l'unité, c'est plutôt rare.
00:24:51Mais depuis qu'il est installé, cet éleveur a subi des vols massifs à plusieurs reprises.
00:24:56Notamment lors des fêtes religieuses, Pâques, Noël ou l'Aïd.
00:25:00Il est persuadé de l'existence d'une filière organisée.
00:25:03Depuis 12 ans, on a eu plus de 700 animaux volés sur l'ensemble de la ferme.
00:25:07Au début, on avait affaire à des bandes organisées qui venaient carrément avec des camions dans des parcs.
00:25:11En plus de 10 ans, on a perdu plus de 70 000 euros rien qu'en vol d'agneaux de ce côté-là.
00:25:17Aucun animal n'a jamais été retrouvé et il en sera sûrement de même cette fois-ci, selon Mathieu Pires,
00:25:22qui a malgré tout déposé plainte en gendarmerie.
00:25:26C'est affolant, Eric de Ritmetten, je t'entendais réagir.
00:25:28Ça me révolte, ça me révolte. Il devrait y avoir vraiment des punitions extrêmes.
00:25:32On donne l'exemple, c'est comme si vous voulez, les agriculteurs qui se font piquer leur récolte,
00:25:37les gens qui viennent le soir piquer le raisin. Mais dans quel pays on est ?
00:25:40Mais vraiment, je ne sais pas, c'est des pays de sauvages.
00:25:42Vous voulez que je vous dise ? Je suis d'accord avec vous.
00:25:44Je suis sûr que les téléspectateurs de CNews pensent comme vous.
00:25:48C'est-à-dire que quand on voit des moutons faire de l'éco-pâturage, on dit « Ah, c'est sympathique ».
00:25:52Mais il y en a à côté, qu'on croise peut-être dans la rue, qui se disent « Ah bah tiens, je vais le voler ».
00:25:56C'est scandaleux.
00:25:58Pour des raisons qu'on n'ose pas dire à l'antenne en plus.
00:26:02Si, il y a des enquêtes, et ça se passe notamment à Rennes.
00:26:10Eric, les arrêts maladies se multiplient en France, et ça c'est important également,
00:26:15avec un coût qui devient insoutenable.
00:26:18Ce n'est pas moi qui le dis, le coût insoutenable.
00:26:20C'est le président de la Sécurité Sociale, la caisse d'assurance maladie qui tire la sonnette d'alarme.
00:26:25Eric de Ritmaten, le chiffre prévu pour cette année fait froid dans le dos.
00:26:29C'est inquiétant.
00:26:30Surtout la progression.
00:26:31Quand vous regardez les chiffres, c'est en 8 ans, plus 50%.
00:26:34Et cette année, on pourrait franchir 17 milliards d'euros.
00:26:38Ça, c'est le coût des indemnités journalières.
00:26:4017 milliards.
00:26:41Donc bien sûr, vous avez des cotisations qui rentrent.
00:26:43Donc ça compense, mais ça contribue au trou de la Sécu qui est considérable.
00:26:47Donc cette année 2024, la prévision est vraiment noire.
00:26:5017 milliards d'euros en raison des coûts de l'assurance maladie.
00:26:54Alors, en plus de ça, il n'y a pas de raison démographique.
00:26:57Il n'y a pas de raison économique.
00:26:59Et pas de maladie particulière.
00:27:02Il y a peut-être le vieillissement de la population,
00:27:04mais la caisse d'assurance maladie ne dit ça.
00:27:05Ce n'est pas une raison qui suffit.
00:27:07Alors, ça ne s'explique pas.
00:27:09Du coup, l'assurance maladie va lancer une grande offensive pour essayer de savoir ce qui se passe.
00:27:13Des contrôles, 30 à 40 000 personnes vont être contrôlées.
00:27:16Surtout celles qui ont des arrêts de travail de plus de 18 mois.
00:27:19D'achats aux abus.
00:27:21On va aller voir les médecins.
00:27:22On va aller voir les entreprises qui couvrent, il ne faut pas l'oublier,
00:27:25trois jours de carence pour les grandes entreprises.
00:27:27Mais les PME, elles, n'ont pas cette possibilité.
00:27:29Il va y avoir des courriers qui vont être envoyés à ceux qui ont posé des arrêts,
00:27:33deux arrêts en six mois.
00:27:35Enfin, bref, voilà.
00:27:36Il va y avoir un tour de vis.
00:27:38Mais l'assurance maladie se rend compte que beaucoup de patients
00:27:40qui utilisent ce système d'arrêt maladie,
00:27:43souvent, ce ne sont pas des arrêts justifiés,
00:27:46parce qu'ils ont des activités parallèles,
00:27:48c'est ce que dit la caisse d'assurance maladie,
00:27:50enfin, un certain nombre.
00:27:51Et puis, deuxièmement, d'autres en profitent pour aller se balader tout simplement.
00:27:54D'ailleurs, je termine par un point.
00:27:56La RATP s'était rendue compte qu'il y avait des abus,
00:27:58qu'il y avait des cachets, des tampons qui avaient été volés
00:28:01pour faire des faux arrêts qui circulent d'ailleurs sur Internet.
00:28:04Et il y avait d'ailleurs eu une centaine de procédures disciplinaires.
00:28:07Ça, c'était au mois de février dernier.
00:28:09Merci beaucoup, Éric.
00:28:10Les prix de l'essence sont à la baisse.
00:28:12C'est une bonne nouvelle pour tous les automobilistes
00:28:14qui voulaient faire le plein de gasoil.
00:28:15Tiens, sachez que la station-service la moins chère de France
00:28:19se trouve à Cabriès, dans les Bouches-du-Rhône,
00:28:22dans la zone commerciale de Plans de Campagne.
00:28:241,499 euros ce matin.
00:28:281,499 euros.
00:28:30Donc, moins d'un euro cinquante le litre.
00:28:33Voilà, il faut aller à Plans de Campagne, mais symboliquement...
00:28:36Ça ne sera pas rentable pour les Parisiens.
00:28:38Pardon ?
00:28:39Ça ne sera pas rentable pour les Parisiens.
00:28:40Non.
00:28:41Si le trajet vous coûte plus cher qu'un euro quarante-neuf...
00:28:43Oui, merci, on avait compris, oui.
00:28:45Oui, oui.
00:28:46Tout le monde n'est pas aussi rapide que vous, Chana et Romain.
00:28:49Il est tôt, c'est le matin, il est 6h35.
00:28:51Il faut mettre parfois les sous-titres.
00:28:53Du gasoil à moins d'un euro cinquante le litre.
00:28:56Voilà, c'est une bonne nouvelle.
00:28:57Kamala Harris est arrivée hier à Philadelphie
00:29:00où va se tenir le débat télévisé historique
00:29:03de la campagne présidentielle américaine face à Donald Trump.
00:29:05Regardez les images.
00:29:06Elle est descendue de son avion,
00:29:07la candidate démocrate qui connaît bien la ville,
00:29:09puisqu'elle y est née.
00:29:11Donald Trump devrait, quant à lui, arriver dans la journée.
00:29:15On va partir sur place aux Etats-Unis, Chana.
00:29:17Bien sûr, on rejoint tout de suite Elisabeth Guéden,
00:29:19notre correspondante à New York.
00:29:21Bonjour, Elisabeth.
00:29:22Les deux candidats sont quasiment à égalité dans tous les sondages
00:29:25à moins de deux mois du scrutin.
00:29:27Ça peut dire que l'enjeu du débat de ce soir est immense.
00:29:31Je peux vous dire que les conditions de ces 90 minutes de débat télévisé,
00:29:39le premier face à face entre Donald Trump et Kamala Harris,
00:29:42ils ne se sont encore jamais rencontrés,
00:29:44ont été discutées âprement entre les deux équipes de campagne.
00:29:48En fait, les règles seront les mêmes que celles du dernier débat présidentiel
00:29:52entre Donald Trump et Joe Biden, fin juin.
00:29:54Pas de public dans la salle.
00:29:56Les deux candidats répondront à tour de rôle
00:29:58aux questions des deux journalistes de ABC,
00:30:00la chaîne qui organise le débat.
00:30:02Mais leurs micros ne seront jamais ouverts au même moment.
00:30:04Quand l'un parlera, le micro de l'autre sera fermé.
00:30:07Ils pourront se répondre, mais il y aura cette règle très stricte
00:30:11et puis cette absence de public qui va faire vraiment un silence.
00:30:16Ce sera le septième débat présidentiel pour Donald Trump,
00:30:20le premier pour Kamala Harris,
00:30:22qui s'est vraiment beaucoup préparée à ce débat.
00:30:25Donald Trump, lui, a estimé qu'il n'avait pas besoin,
00:30:28qu'il avait suffisamment de l'expérience.
00:30:31Ses conseillers le comparent même à la légende de la boxe Mohamed Ali.
00:30:35Ça donne le ton de ce débat,
00:30:37mais suggère quand même qu'il a suivi au moins six sessions de préparation.
00:30:43Vous l'avez dit, l'enjeu est de taille.
00:30:45Le tout dernier sondage donne même les deux candidats à égalité.
00:30:4849% d'intentions de vote, évidemment.
00:30:51L'un et l'autre vont compter, en tout cas espèrent compter,
00:30:55pour faire la différence et creuser l'écart sur son adversaire.
00:30:58Elizabeth, back the blue, c'est l'image.
00:31:01Rapidement, évidemment, mais back the blue.
00:31:03Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:31:04C'est ce qu'a posté sur Instagram Donald Trump cette nuit.
00:31:10Ah oui, blue, c'est bleu, la couleur des policiers.
00:31:13Donald Trump rappelle son engagement aux côtés des forces de l'ordre.
00:31:16Il a reçu vendredi le soutien du plus grand syndicat de police du pays
00:31:21et il a promis aux membres de ce syndicat
00:31:24de leur donner les moyens de travailler, de renforcer leurs droits
00:31:28et notamment d'encourager la pratique très controversée ici aux Etats-Unis,
00:31:32stop and frisk.
00:31:33Ça permet aux policiers d'arrêter de fouiller n'importe qui dans la rue.
00:31:36La police a souvent été accusée d'abuser de cette pratique,
00:31:39notamment ici à New York.
00:31:40En tout cas, c'est un soutien très important
00:31:42et donc Donald Trump le souligne sur son réseau social.
00:31:45Merci beaucoup Elizabeth Guedel.
00:31:47Le débat sera à suivre en direct sur CNews à partir de 3h la nuit prochaine.
00:31:52On retrouvera Elizabeth et puis à partir de 5h,
00:31:55on se retrouvera juste après le débat avec Elizabeth Guedel en direct,
00:31:59Harold Iman et puis des représentants de Donald Trump,
00:32:03des représentants de Kamala Harris
00:32:06et puis je veux entendre les Français qui vivent aux Etats-Unis.
00:32:09Donc on sera en direct dès 5h pour écouter le débrief également
00:32:13des Français des Etats-Unis.
00:32:15Kate Middleton annonce avoir terminé sa chimiothérapie.
00:32:19Un soulagement, écrit-elle sur les réseaux sociaux.
00:32:22Elle a publié une charmante vidéo, j'allais dire familiale.
00:32:25Oui, on voit son mari et ses enfants à côté de la princesse de Galles
00:32:29qui donc parle de soulagement six mois après l'annonce de son cancer.
00:32:42Allez, le sport avec la victoire de l'équipe de France
00:32:44face à la Belgique en Ligue des Nations.
00:32:50Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:32:58Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:33:04Victoire 2-0 pour les Bleus hier soir à Lyon.
00:33:07Oui, ça s'est passé au Groupama Stadium contre la Belgique.
00:33:10Les deux buts français ont été marqués par Randall Colomoyni à la 29e minute
00:33:14et Ousmane Dembélé à la 57e.
00:33:16Les Français se sont donc bien repris.
00:33:18Trois jours après le naufrage contre l'Italie 3 buts à 1.
00:33:21Prochaine rencontre, ça sera face à Israël à Budapest.
00:33:31C'était votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:33:40C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:33:45CNews, il est 7h moins 20.
00:33:47Deuxième semaine d'école pour les enfants et déjà une grève.
00:33:50Ça y est, c'est reparti, la grève du mardi.
00:33:53Contre quoi ? Contre les évaluations des élèves.
00:33:56Ça vous choque ? Nous, oui, ça nous choque.
00:33:59Franchement, est-ce qu'il faut faire grève pour dire qu'on est contre les évaluations des élèves ?
00:34:04On va en parler dans un instant avec Lisa Kamenier-Sieg, professeure des écoles à Paris.
00:34:08Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
00:34:14CNews, il est 7h moins le quart.
00:34:16Avec nous, tout d'abord le point faux, les dernières informations.
00:34:18Chana Lusto.
00:34:22Le procès des viols de Mazan. Contrairement à ce qui était prévu, Dominique Pellicot,
00:34:25le principal suspect, n'a pas pu être entendu hier.
00:34:28Il était souffrant et n'était donc pas présent à l'audience.
00:34:31Ce sont les experts psychiatres qui ont décortiqué son profil.
00:34:34Dominique Pellicot, lui, est appelé à la barre dans l'après-midi.
00:34:38L'homme suspecté d'avoir tué un agent municipal à Grenoble a été identifié par les enquêteurs.
00:34:42Il est toujours activement recherché.
00:34:44Ce matin, il aurait 25 ans et était déjà connu de la justice,
00:34:48notamment pour vols, violences et trafics de stupéfiants.
00:34:51Hier, un hommage d'ampleur a été rendu à sa victime, Lilian Dejean,
00:34:54père de famille de 49 ans, devant la mairie de la ville.
00:34:59Lisa Kamenier-Sieg en direct avec nous.
00:35:01Bonjour Lisa, merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
00:35:05Les écoles en grève aujourd'hui, mardi 10 septembre, contre les évaluations des élèves.
00:35:12On va regarder des exemples de questions posées aux élèves,
00:35:16ce qui provoque la grève aujourd'hui.
00:35:18Regardez les premières questions.
00:35:21Lis attentivement chaque problème.
00:35:23Fais tes calculs dans le cadre.
00:35:25Entoure la réponse correcte parmi les propositions.
00:35:27Problème 1.
00:35:28Le livre de Fatou a 330 pages.
00:35:31Le livre de Simon a 280 pages.
00:35:34Combien de pages le livre de Fatou a-t-il de plus que celui de Simon ?
00:35:39Suivant.
00:35:41Il y a un autre exemple.
00:35:42Tiens, regardons-le.
00:35:44Trouve l'objectif correctement accordé.
00:35:47Coche la réponse correcte parmi les quatre propositions.
00:35:51Une lionne, attentif, attentive,
00:35:54au masculin, masculin pluriel, féminin, féminin pluriel,
00:35:57et des chaussettes, pareil, avec verre verte, verre ouverte.
00:36:01Bon.
00:36:02Et c'est ça qui pose problème.
00:36:04Alors expliquez-nous, parce qu'on ne comprend pas bien.
00:36:06Alors vous, vous ne soutenez pas cette grève,
00:36:08mais qu'est-ce que vos collègues,
00:36:10essentiellement du service public, il faut dire les choses,
00:36:13trouvent à redire ?
00:36:16Alors déjà, avant de parler de la grève,
00:36:18je voudrais juste préciser que les petits exercices
00:36:20que vous avez montrés sont des exercices
00:36:22destinés à évaluer des élèves de CN2,
00:36:24pas des élèves de CP.
00:36:26C'est ça le problème.
00:36:28Ah oui, donc juste avant la sixième.
00:36:30Et franchement, ces niveaux…
00:36:34CE1, CP, CE1 ?
00:36:36C'est ça.
00:36:38Alors concernant la grève,
00:36:40les syndicats, tous les enseignants ne sont pas en grève.
00:36:43Il y a trois syndicats qui appellent à la grève
00:36:45en arguant que, d'une part, ces chronophages,
00:36:49ces évaluations sont chronophages,
00:36:52pour les élèves comme pour les enseignants,
00:36:55parce qu'après les avoir fait passer,
00:36:57nous sommes obligés de saisir les résultats
00:36:59dans des logiciels qui sont effectivement très alambiqués.
00:37:01Et la deuxième chose, c'est qu'ils reprochent
00:37:03aux évaluations de permettre le tri des élèves.
00:37:05Alors sur le deuxième point,
00:37:07je vous prie de me croire qu'avec des évaluations
00:37:09du niveau de celles qu'on a vues là,
00:37:11on peut trier personne, ou alors dans le mauvais sens.
00:37:13Mais voilà, donc voilà ce qui est reproché.
00:37:15C'est pour ça qu'on fait grève, comme on fait toujours en France,
00:37:17c'est-à-dire qu'on fait la grève, on discute après.
00:37:19Moi, je pense que ce n'est pas un bon moyen
00:37:21de régler le problème.
00:37:22Cela dit, ces évaluations sont très critiquables,
00:37:24parce que, comme vous l'avez vu,
00:37:26elles sont d'un niveau très médiocre, très mauvais.
00:37:31Elles sont faites pour évaluer des enfants,
00:37:34des élèves, et non pas des écoles.
00:37:36Et à mon avis, c'est ça qu'il faut faire.
00:37:38C'est-à-dire qu'il faut évaluer les établissements,
00:37:40permettre aux parents de choisir l'établissement
00:37:42de leur enfant avec discernement.
00:37:44Et ce n'est pas avec des évaluations comme ça
00:37:46qu'on peut le faire, évidemment.
00:37:47De toute façon, les résultats ne sont pas publics.
00:37:50C'est-à-dire qu'on ne dit pas,
00:37:51dans telle école, les élèves ont tel niveau.
00:37:53On va dire à chaque enseignant
00:37:55quel est le niveau de ses élèves.
00:37:57Enfin, chaque enseignant pourra le déterminer
00:37:58avec ces évaluations.
00:38:00Après, sur le fait que ça prenne du temps
00:38:02et que ce soit inutile, on est complètement d'accord.
00:38:04Alors, ce qui pose problème,
00:38:06c'est, vous disiez, le tri.
00:38:08Mais il y a toujours un moment où on est évalué.
00:38:12Et oui, il y a des bons élèves,
00:38:14et il y a de mauvais élèves.
00:38:15Oui, il y a des élèves plus malins
00:38:17et des élèves moins malins.
00:38:19Mais ça, c'est l'histoire de la vie, j'allais dire.
00:38:22Pourquoi ça pose problème, ça ?
00:38:24En France, on a décrété, il y a quelques années,
00:38:27et puis c'est une mentalité égalitaire.
00:38:29Mais on a décrété, il y a quelques années,
00:38:31qu'il fallait envoyer 90 % d'une classe d'âge opaque.
00:38:33Et on veut obtenir ce résultat.
00:38:35C'est ce qu'on a aujourd'hui, en gros,
00:38:3780-90 % d'une classe d'âge opaque.
00:38:39Et il ne s'agirait pas que ça change.
00:38:41Donc, pour obtenir ce résultat,
00:38:43il faut que les évaluations soient faites
00:38:45de manière à ne pas vraiment classer les enfants,
00:38:49si vous voulez.
00:38:50Et on passe notre temps…
00:38:52De toute façon, vous allez sur le site de l'Éducation nationale.
00:38:54La mission principale que l'Éducation nationale se donne
00:38:59avec les élèves, c'est de lutter contre les inégalités.
00:39:02Ce n'est pas de les instruire.
00:39:04Le mot « instruction » ou le mot « instruire »
00:39:06ne figure pas dans les titres principaux,
00:39:08si vous voulez.
00:39:09C'est tout de suite l'école de la confiance,
00:39:11les inégalités garçons-filles,
00:39:14bref, toutes les inégalités sociales, évidemment.
00:39:17Et après, on s'étonne que le niveau baisse.
00:39:19En réalité, le vrai sujet, c'est le niveau scolaire.
00:39:22Il n'y a rien de surprenant.
00:39:24Et je suis étonné par ce que vous nous avez dit au début.
00:39:27Très honnêtement, je ne m'étais même pas posé la question.
00:39:29Pour moi, c'était niveau CE1.
00:39:32Et c'était niveau CM2,
00:39:33où on demande de faire la différence entre
00:39:35330-280,
00:39:37ou de savoir si les chaussettes sont vertes, au pluriel.
00:39:40C'est affolant.
00:39:42Merci beaucoup, Lisa Kaminierski.
00:39:44Vous, vous ne faites pas grève.
00:39:45Inutile de le préciser,
00:39:46mais je vous pose quand même la question.
00:39:48Non, je n'ai jamais fait grève de ma vie.
00:39:51Je ne manifeste pas non plus.
00:39:52Je ne descends pas dans la rue.
00:39:53Je ne pense pas que vous règlez les problèmes comme ça.
00:39:55Je préfère écrire et m'exprimer quand on me demande de le faire.
00:40:00On voit le titre de votre livre,
00:40:01La Grande Garderie.
00:40:02Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:40:04Bonne journée à vous.
00:40:05À bientôt, Lisa Kaminierski.
00:40:07La musique, comme tous les matins.
00:40:09On découvre ce matin le nouveau single de Barbara Pravi.
00:40:13Retrouvez votre programme avec Epad Invest,
00:40:15spécialiste de l'investissement et de la revente
00:40:17de biens en résidence senior.
00:40:19Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:40:22Qui j'étais, c'est le titre de la quatrième chanson maintenant
00:40:25de l'album de Barbara Pravi.
00:40:27Ça raconte son rapport avec la célébrité
00:40:30et sa quête d'identité,
00:40:32le tout mis en scène dans un clip nostalgique
00:40:35digne d'un biopic.
00:40:36Vous allez voir.
00:40:37On n'a plus rien à dire quand on est épuisé.
00:40:40Tous les mots qui hantaient,
00:40:42ma tête tourne troublante.
00:40:44Je suis désorientée, déshabillée, tremblante.
00:40:51Je ne sais plus qui je suis.
00:41:01Rappelez-moi qui j'étais avant.
00:41:06Je ne sais plus qui je suis.
00:41:16Comment savoir où je vais maintenant ?
00:41:21Combien de semaines trop loin de ma maison ?
00:41:24Des bras de ceux que j'aime,
00:41:26un vide horizon,
00:41:28des sensations extrêmes à perdre la raison.
00:41:32C'était votre programme avec Epad Invest,
00:41:34spécialiste de l'investissement et de la revente
00:41:36de biens en résidence senior.
00:41:38Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:41:41C'est news, restez bien avec nous.
00:41:43Faut-il un ministère de l'immigration ?
00:41:46On en parle ce matin.
00:41:48Les dernières informations avec vous, Gauthier Lebret.
00:41:51Michel Barnier, en tout cas ce qui est certain,
00:41:54veut s'attaquer au problème de l'immigration,
00:41:57notamment l'immigration clandestine.
00:41:58Les dernières informations avec Gauthier à suivre.
00:42:00A tout de suite, bon réveil.
00:42:06C'est news, 6h54, c'est un ministère qui existait
00:42:09jusqu'en 2010 sous Nicolas Sarkozy,
00:42:11le ministère de l'immigration.
00:42:13Est-ce qu'il doit faire son retour ?
00:42:15Est-ce qu'il faut un ministère de l'immigration ?
00:42:17En tout cas, selon une information
00:42:19de nos confrères de France Info,
00:42:21Michel Barnier plancherait sur le retour
00:42:23d'un ministère de l'immigration.
00:42:25Qu'est-ce qu'il en est exactement, Gauthier ?
00:42:27Vous le disiez, Romain, c'était un ministère
00:42:29de plein exercice, c'est ça qu'il faut bien comprendre,
00:42:31sous Nicolas Sarkozy, occupé d'abord
00:42:33par Éric Besson, puis Brice Hortefeux,
00:42:35avant d'être supprimé en 2010
00:42:37et d'être rattaché au ministère de l'intérieur
00:42:40qui s'appelait aussi ministère de l'intérieur
00:42:42et de l'immigration.
00:42:44C'était quand ça n'a pas été supprimé,
00:42:46donc quand ça a été créé en 2007,
00:42:48c'était le ministère de l'immigration,
00:42:50de l'intégration, de l'identité nationale.
00:42:52On se souvient comment ce terme avait fait polémique
00:42:54et du développement solidaire.
00:42:56Comme en 2007, vous vous en doutez,
00:42:58la gauche et l'extrême-gauche sont au vent debout.
00:43:00Thomas Porte, député LFI, Michel Barnier,
00:43:02réfléchit au retour d'un ministère de l'immigration.
00:43:04L'extrême-droite gouverne officiellement ce pays.
00:43:08Raphaël Arlot, le député fiché S de la France insoumise,
00:43:11Emmanuel Macron souhaitait que Jordan Bardella
00:43:13soit Premier ministre.
00:43:14Il dit ces choses faites avec cette proposition.
00:43:16Jordan Bardella a justement lui aussi réagi.
00:43:19On va peut-être voir son tweet.
00:43:21Le ministère de l'immigration exige déjà
00:43:23et s'appelle le ministère de l'intérieur.
00:43:25Ce qu'il faut, c'est appliquer enfin une politique de fermeté,
00:43:29expulser systématiquement les délinquants
00:43:32et criminels étrangers,
00:43:34réduire le regroupement familial,
00:43:35augmenter nos exigences en matière de naturalisation,
00:43:37conditionner les aides sociales aux étrangers.
00:43:39Les Français ne veulent pas se payer de mots,
00:43:41ils veulent des actes.
00:43:42Voilà, Jordan Bardella, il explique,
00:43:43c'est bien beau d'avoir un ministère de l'immigration,
00:43:45ce qu'il faut, c'est des actes.
00:43:47Il ne suffit pas de changer de titre
00:43:49ou de créer un ministère de plein exercice.
00:43:51Alors quelqu'un a fait fuiter cette information
00:43:54qui peut être piégeuse politiquement.
00:43:56Matignon temporise.
00:43:58Matignon explique que rien n'est acté pour le moment,
00:44:00que le Premier ministre se méfie des effets d'annonce
00:44:02et qu'il veut traiter ces sujets avec sérieux.
00:44:05Sur la méthode comme sur les contours
00:44:07de cette politique très importante pour les Français,
00:44:09il réfléchit aux moyens les plus efficaces
00:44:11pour obtenir des résultats.
00:44:12Pour faire simple, ce n'est pas fait, loin de là.
00:44:14Mais ça a été évoqué et effectivement,
00:44:17si quelqu'un dans la pièce au moment de la réunion
00:44:19était contre le retour du ministère de l'immigration,
00:44:22il avait toutes les raisons du monde
00:44:24de faire fuiter cette information dans la presse
00:44:26pour mettre un terme à cette volonté de Michel Barnier.
00:44:29De toute façon, que ce soit inclus dans le ministère
00:44:34de l'Intérieur, comme c'est le cas aujourd'hui,
00:44:36ou à côté, ça serait un symbole.
00:44:39Mais de toute façon, les moyens sont là.
00:44:41Mais ça serait quand même un signal fort
00:44:43envoyé à la droite et de ORN.
00:44:45Bien sûr, Romain, c'est un symbole très fort.
00:44:47Et en fait, on comprend bien où va être placé
00:44:49le curseur de la politique que va mener Michel Barnier.
00:44:53Et c'est logique, à droite, Michel Barnier.
00:44:55Et là, je vous le rappelle, car Marine Le Pen
00:44:57accepte de ne pas le censurer de manière automatique
00:45:00pendant un temps.
00:45:01Il doit donc donner des gages au Rassemblement national,
00:45:03avoir des mesures fortes en matière sécuritaire
00:45:05et migratoire.
00:45:06Sinon, il quitte Matignon.
00:45:08C'est aussi simple que cela.
00:45:09D'ailleurs, c'est ce que me confiait
00:45:10un ancien ministre de l'Intérieur
00:45:12qui connaît bien ces dossiers.
00:45:14Il me disait, quand l'ORN récolte 11 millions de voix,
00:45:17il faut adresser un message clair.
00:45:19Un ministère de l'Immigration peut en être un
00:45:21à condition que les objectifs soient clairement affichés.
00:45:24Et là, il ajoute sur le profil de l'homme
00:45:26ou de la femme qui pourrait exercer cette fonction.
00:45:29Si c'est le cas, je conseillerais à quelqu'un
00:45:31d'un peu expérimenter, car devant assumer
00:45:33la tutelle d'administration,
00:45:35éparse, police aux frontières,
00:45:37direction des étrangers en France, etc.
00:45:39Alors, qui pourrait répondre à ce profil ?
00:45:41J'ai une idée.
00:45:42Manuel Valls, discret ces derniers jours.
00:45:44Un homme qui vient de la gauche
00:45:45pour diriger ce ministère,
00:45:47qui connaît très bien ces sujets.
00:45:49Ancien ministre de l'Intérieur, bien sûr.
00:45:51Et ça pourrait canaliser la colère
00:45:53de l'aile gauche de la Macronie
00:45:55qui doit s'étouffer.
00:45:56On se souvient comment cette aile gauche
00:45:58avait pourri la vie de Gérald Darmanin
00:46:00au moment de la loi Immigration.
00:46:02Quoique, Roland Lescure,
00:46:04vice-président de l'Assemblée nationale,
00:46:06plutôt tenant de l'aile gauche,
00:46:08ancien ministre de l'Industrie,
00:46:10ministre de l'Industrie démissionnaire,
00:46:12s'est dit ouvert au retour du ministère
00:46:14de l'Immigration, si ça ne reprenait pas
00:46:16le terme de ministère de l'Identité nationale.
00:46:18C'est donc à suivre.
00:46:20Merci beaucoup, Gauthier Lebret.
00:46:22Alors, Manuel Valls, discret,
00:46:23il signe une tribune ce matin.
00:46:25Il n'est pas question d'immigration,
00:46:26il est question du Venezuela dans le Figaro.
00:46:28Nous ne pouvons pas oublier le Venezuela,
00:46:30écrit l'ancien Premier ministre.
00:46:32Il ne se multiplie pas sur les plateaux télé
00:46:34depuis la nomination de Michel Barnier.
00:46:37Quand on veut un Marocain
00:46:39à un portefeuille ministériel,
00:46:41c'est sans doute la bonne tactique.
00:46:438h10, soyez là.
00:46:45Invité de la grande interview
00:46:47de Sonia Mabrouk ce matin,
00:46:49Fabien Roussel, le numéro un du Parti communiste français,
00:46:51sera l'invité de Sonia.
00:46:538h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:46:55Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:46:58Jamais le soleil n'a autant brillé,
00:46:59la météo avec Groupe Verlaine.
00:47:01Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
00:47:03Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:06Du coup, vous avez la liste
00:47:07de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:47:08Bien sûr.
00:47:09Retrouvez la météo
00:47:10avec France Parbrise,
00:47:11Agrée et Assurance.
00:47:15Alexandra, la fraîcheur va s'installer
00:47:16petit à petit en France.
00:47:17Oui, en effet, aujourd'hui,
00:47:18c'est une journée de transition,
00:47:19mais à partir de demain,
00:47:20vous voyez, cet air froid
00:47:21qui nous arrive tout droit d'Islande
00:47:23va petit à petit gagner
00:47:24l'ensemble des régions françaises.
00:47:26On va d'ailleurs repasser
00:47:27en dessous des normales de saison
00:47:28avec des températures dignes
00:47:29d'un mois d'octobre,
00:47:30voire même d'un début de mois de novembre
00:47:32entre jeudi et samedi,
00:47:33avec des températures en moyenne
00:47:355 à 7 degrés en dessous
00:47:36des normales de saison.
00:47:37Regardez, tout est bleu,
00:47:38avec d'ailleurs des gelées attendues
00:47:40sur le centre,
00:47:41ou encore en allant vers les Alpes,
00:47:42où l'on attend d'ailleurs de la neige.
00:47:44Et oui, de la neige entre le 12 et le 13 septembre
00:47:47au-delà de 1800 m d'altitude.
00:47:49Alors aujourd'hui, c'est en quelque sorte
00:47:50une journée de transition
00:47:51avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation
00:47:53sur la pointe bretonne
00:47:54ou encore en allant vers la Normandie.
00:47:56Temps très brumeux, très nuageux ce matin
00:47:58sur 80% du territoire,
00:48:00avec localement du brouillard
00:48:01et puis toujours un ciel parfaitement dégagé
00:48:03autour du golfe du Lyon,
00:48:04avec néanmoins le maintien du vent
00:48:06dans l'après-midi.
00:48:07Toujours cette perturbation
00:48:08qui va onduler près des côtes de la Monge,
00:48:10avec localement quelques averses.
00:48:12Petit à petit, les nuages vont se décaler
00:48:13en direction du bassin parisien.
00:48:15Mais plus vous irez vers le sud,
00:48:16plus vous aurez du grand beau temps.
00:48:18C'est globalement une belle journée
00:48:19si vous êtes à Lyon, à Limoges,
00:48:20à Marseille ou encore du côté de Nice.
00:48:23Les températures ce matin,
00:48:24elles commencent à baisser.
00:48:259 degrés en moyenne du côté de Rennes
00:48:27ou encore de Nantes.
00:48:28Seulement 12 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand.
00:48:30Et puis dans l'après-midi,
00:48:31les températures vont légèrement remonter
00:48:33grâce à l'ensoleillement.
00:48:3521 degrés en moyenne pour Limoges et Clermont-Ferrand,
00:48:3722 à Lyon, 19 degrés à Paris.
00:48:40Mais on est clairement en dessous
00:48:41des normales de saison sur le nord du pays.
00:48:43Et puis pour la suite du programme,
00:48:44on aura de la fraîcheur et des températures
00:48:46parfois hivernales le matin,
00:48:48notamment à partir de jeudi.
00:48:53Du coup, vous avez la liste
00:48:54de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:48:55Bien sûr !
00:48:56C'était La Météo,
00:48:57avec France Parbrise,
00:48:58Agrée et Assurance.
00:49:10C'est News, il est 7h01.
00:49:11Merci d'être avec nous à Grenoble.
00:49:13Le suspect du meurtre de Lilian Dejean
00:49:15est, comme très souvent dans pareil cas,
00:49:17bien malheureusement, un multi condamné.
00:49:20Violence aggravée, recel,
00:49:22conduite sans permis,
00:49:23des profils que la justice ne sait pas gérer.
00:49:25De fait, n'arrive pas à gérer,
00:49:27n'arrive pas à calmer,
00:49:29n'arrive pas à mettre hors d'état de nuire.
00:49:31Je vous pose la question ce matin,
00:49:33est-ce qu'il faut être plus sévère
00:49:34dès le premier acte de délinquance ?
00:49:35Vous flashez le QR code,
00:49:36on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:49:39Le suspect du meurtre de Lilian Dejean
00:49:41est donc toujours en fuite,
00:49:42mais il a été identifié,
00:49:43comme je viens de vous le dire.
00:49:44Il s'agit donc encore une fois
00:49:46d'un multi condamné.
00:49:47Olivier Madinier, en direct avec nous.
00:49:50Au procès des viols de Mazan,
00:49:52Dominique Pellicot devrait s'exprimer
00:49:54aujourd'hui pour la première fois
00:49:55depuis le début du procès.
00:49:56La parole de celui qui a organisé
00:49:58d'innombrables viols sur sa femme
00:50:00est très attendue.
00:50:02Dans ce journal, les informations
00:50:03de Stéphanie Roux,
00:50:04qui suit ce procès pour CNews.
00:50:06En Allemagne, les autorités ont annoncé
00:50:08qu'elles allaient reprendre leurs contrôles
00:50:11à toutes leurs frontières
00:50:13pour lutter contre l'immigration clandestine.
00:50:16Est-ce que ça pourrait être efficace ?
00:50:17On va en parler à 7h10
00:50:19avec Claude Moniquet,
00:50:20spécialiste des questions de terrorisme.
00:50:21Il sera en direct avec nous.
00:50:23Les taxes sur l'énergie,
00:50:24notamment les carburants,
00:50:25sont trop nombreuses,
00:50:26mal réparties.
00:50:28C'est ce que révèle un rapport
00:50:29de la Cour des comptes.
00:50:30Éric de Ritmaten, avec nous.
00:50:34L'homme suspecté d'avoir tué
00:50:36un agent municipal à Grenoble
00:50:38a été identifié par les enquêteurs.
00:50:40Il n'a pas été arrêté,
00:50:41il a été identifié.
00:50:42Il est toujours activement recherché
00:50:44ce matin, Chana.
00:50:45Et on rejoint tout de suite
00:50:46notre envoyé spécial sur place,
00:50:47Olivier Madinier.
00:50:48Olivier, le suspect était déjà connu
00:50:50des services de police.
00:50:54Oui, absolument.
00:50:55Il s'agit d'un homme de 25 ans,
00:50:57déjà, vous le disiez,
00:50:59connu des services de police,
00:51:00déjà connu de la justice
00:51:02pour des faits de vol,
00:51:04pour des faits de violence
00:51:05et aussi du trafic de stupéfiants.
00:51:09L'étau se resserre sur ce principal suspect,
00:51:13l'auteur des coups de feu mortels
00:51:15contre Lilian Dejean.
00:51:16C'est cet homme qui pilotait
00:51:18cette Audi de location
00:51:19immatriculée en Pologne.
00:51:21Alors, des perquisitions ont déjà eu lieu
00:51:23ces dernières 48 heures
00:51:25dans des lieux susceptibles
00:51:27d'avoir hébergé ce jeune homme,
00:51:29notamment dans la banlieue de Grenoble,
00:51:31à Saint-Martin d'Air.
00:51:32Alors, quoi qu'il en soit,
00:51:34la journée, même si l'enquête s'est accélérée,
00:51:36la journée a été aussi ponctuée d'hommages,
00:51:38toute la journée,
00:51:39des hommages à Lilian Dejean
00:51:40et notamment, en fin de journée,
00:51:42un moment très émouvant
00:51:44puisque ce sont les proches,
00:51:46les frères et les enfants de Lilian
00:51:48qui se sont retrouvés
00:51:50sur les lieux du drame
00:51:52à côté de l'hôtel de ville de Grenoble.
00:51:54Merci beaucoup, Olivier.
00:51:55Olivier Madinier, en direct de Grenoble.
00:51:58Le procès des viols de Mazan,
00:52:00contrairement à ce qui était prévu,
00:52:02Dominique Pellicot,
00:52:03le principal suspect,
00:52:04n'a pas pu être entendu hier.
00:52:06Il devrait l'être aujourd'hui.
00:52:07Il était souffrant hier.
00:52:08Oui, il n'était pas présent à l'audience,
00:52:09tout simplement.
00:52:10Ce sont les experts psychiatres
00:52:11qui ont décortiqué son profil hier.
00:52:13Dominique Pellicot, vous l'avez dit,
00:52:14lui sera appelé à la barre cet après-midi.
00:52:16Stéphanie Rouquier,
00:52:17SUS Procès pour CNews.
00:52:20L'accusé principal n'était pas présent
00:52:22hier dans la salle d'audience.
00:52:23Dominique Pellicot était dispensé
00:52:25pour raison médicale.
00:52:26Mais les experts ont dépeint sa personnalité.
00:52:29Il a eu une enfance et une adolescence perturbées.
00:52:32Il a grandi au sein d'une famille compliquée.
00:52:34Son père était très autoritaire,
00:52:36violent physiquement.
00:52:37Et ce père abusait sexuellement
00:52:39d'une jeune fille déficiente mentale
00:52:41que ses parents avaient adoptée.
00:52:43A 9 ans, Dominique Pellicot avait été victime de viol
00:52:46par un infirmier.
00:52:47Plusieurs nuits d'affilée dans un hôpital
00:52:50où il était soigné après un choc à la tête.
00:52:52Ses viols qu'il avait abordés avec ses parents
00:52:55au moment des faits
00:52:56resteront ensuite dans l'oubli.
00:52:58Tous les experts sont passés à la barre
00:53:00et l'ont décrit comme un bon père de famille,
00:53:02un bon mari aimant, un bon ami.
00:53:04Et de notre côté,
00:53:05il l'ont décrit comme un homme violent,
00:53:07verbalement, colérique,
00:53:08rongé par des problèmes financiers,
00:53:10Dominique Pellicot devrait s'exprimer
00:53:12à la barre aujourd'hui
00:53:14pour la toute première fois de ce procès.
00:53:16Des plaintes vont être déposées
00:53:18par des accusés.
00:53:20Des accusés dans ce procès,
00:53:21accusés de viol,
00:53:22vont eux-mêmes déposer plainte
00:53:24puisqu'ils se plaignent,
00:53:26certains d'entre eux,
00:53:27certains des 50 accusés
00:53:28se plaignent de la diffusion
00:53:30d'informations personnelles
00:53:32et de la diffusion de menaces
00:53:33sur les réseaux sociaux.
00:53:35Kamala Harris est arrivée hier à Philadelphie
00:53:38où va se tenir la nuit prochaine
00:53:40le débat historique,
00:53:42on peut le dire,
00:53:43le mot n'est pas galvaudé,
00:53:44face à Donald Trump.
00:53:45On le suivra en direct sur CNews
00:53:46à partir de 3h du matin,
00:53:48ce débat,
00:53:49et puis on le débriefera ensuite
00:53:50avec mes invités dès 5h,
00:53:52avec Harold Eman également,
00:53:54avec des représentants de Donald Trump,
00:53:57de Kamala Harris.
00:53:58À partir de 5h,
00:53:59on va le vivre ensemble
00:54:00comme une nuit américaine.
00:54:01Donald Trump, lui, devrait,
00:54:03quant à lui, arriver dans la journée.
00:54:04Chana.
00:54:05Les deux candidats devront convaincre
00:54:06les électeurs indécis.
00:54:07C'est tout l'enjeu
00:54:08de ce débat télévisé,
00:54:09notamment dans les Etats-clés
00:54:10qui peuvent faire basculer le scrutin.
00:54:12Jean-Luc Thomas nous revient
00:54:14sur les enjeux de ce débat.
00:54:17C'est un débat à fort enjeu
00:54:19qui se dessine entre Donald Trump,
00:54:21le tribun,
00:54:22et Kamala Harris, la pugnace.
00:54:23Premier enjeu,
00:54:24rassembler son électorat.
00:54:26La candidate démocrate
00:54:27fait clairement campagne au centre.
00:54:29Elle veut rassurer,
00:54:31incarner la modération.
00:54:32Elle est favorite des jeunes,
00:54:34des minorités,
00:54:35et dans une moindre mesure,
00:54:36des femmes.
00:54:37Donald Trump, lui, considère
00:54:39qu'il faut avant tout
00:54:40mobiliser l'électorat républicain,
00:54:42y compris celui qui est le plus à droite,
00:54:44le plus populiste.
00:54:46Il reste le favori des hommes blancs.
00:54:48Deuxième enjeu,
00:54:49l'économie ultralibérale.
00:54:51Trump propose une dérégulation extrême,
00:54:53des coupures importantes
00:54:55dans la sécurité sociale,
00:54:56la suppression du département
00:54:58de l'éducation, par exemple.
00:55:00Pour Kamala Harris,
00:55:01le pouvoir d'achat en général,
00:55:03celui des classes moyennes en particulier,
00:55:05est central dans sa campagne,
00:55:07voire déterminant pour la victoire.
00:55:09Troisième enjeu, les valeurs.
00:55:11Le candidat républicain
00:55:13propose l'ultra-conservatisme,
00:55:15la peur de l'autre,
00:55:16comme l'est-il motif,
00:55:17ou plutôt la peur d'une femme noire
00:55:19aux affinités socialistes,
00:55:21voire communistes, dit-il.
00:55:23Chez les démocrates,
00:55:24il y a encore la peur,
00:55:25celle d'un Donald Trump autoritariste,
00:55:27machiavélique, complotiste
00:55:29et hégémonique,
00:55:31disait-il.
00:55:33Les réponses à ces enjeux
00:55:34vont devoir séduire 15%
00:55:36des actuels indécis.
00:55:38Voilà, et le débat sera donc à suivre
00:55:40à partir de 3h,
00:55:42sur CNews, avec le débrief
00:55:44à partir de 5h.
00:55:46Le voyage du pape François
00:55:47se poursuit au Timor-Oriental.
00:55:49À 9h30, heure française,
00:55:51le pape célébrera la messe
00:55:52devant plus de 700 000 personnes.
00:55:53Et ce matin, le pape a notamment
00:55:55visité une école
00:55:56avec des enfants handicapés.
00:55:58Depuis son arrivée,
00:55:59il enchaîne les bandes foules
00:56:00dans ce pays, dont plus de 97%
00:56:02de la population, je le rappelle,
00:56:03est catholique.
00:56:04Des ateliers pour les personnes
00:56:05atteintes d'Alzheimer
00:56:06ont été mis en place à Arles.
00:56:07A l'occasion du festival
00:56:08de la photographie de la ville,
00:56:09des visites guidées sont organisées
00:56:11pour les malades et leurs aidants.
00:56:13L'idée est simple,
00:56:14on leur montre des photos
00:56:15dans le but de leur raviver
00:56:16des souvenirs.
00:56:17Les explications de Corentin Brio.
00:56:20Une image figée dans le temps
00:56:22pour raviver des souvenirs
00:56:23presque perdus.
00:56:24Au célèbre festival
00:56:25de la photographie d'Arles,
00:56:27ce groupe de visiteurs
00:56:29atteints de la maladie d'Alzheimer
00:56:31est guidé pour profiter pleinement
00:56:33de cette exposition.
00:56:34Une visite avec des ateliers
00:56:36pour tenter de leur faire
00:56:37remémorer des souvenirs anciens.
00:56:39Celle-ci a pour thème
00:56:40les repas dans les trains
00:56:41et elle a rappelé
00:56:42des moments incertains.
00:56:44J'ai ressenti un plaisir
00:56:46de retrouver des choses
00:56:48que j'avais vécues.
00:56:50Par exemple,
00:56:52on a toujours su
00:56:54utiliser beaucoup le train.
00:56:56Le train a beaucoup évolué.
00:56:58On a utilisé des photographies
00:56:59de différentes époques
00:57:00pour tenter de faire remonter
00:57:01des images ou des odeurs.
00:57:03Comme si l'on se trouvait
00:57:04à l'intérieur d'un wagon-bar.
00:57:06Alors pour que le processus fonctionne,
00:57:08on prend son temps.
00:57:09Mais attention,
00:57:10hors de question
00:57:11d'infantiliser les visiteurs.
00:57:13Cette déambulation s'articule
00:57:15autour de la contemplation
00:57:16des œuvres visuelles.
00:57:18Elle propose également
00:57:19de déguster certains produits
00:57:21pour les associer à une émotion
00:57:22et à un moment de vie précis.
00:57:24La dégustation,
00:57:26la sensorialité aussi,
00:57:28qui est assez merveilleuse
00:57:30parce qu'elle rappelle
00:57:31toujours plein de souvenirs.
00:57:32Et ça réveille aussi
00:57:33parce que nos connaissances...
00:57:35Ce type d'atelier
00:57:36commence à se multiplier en France.
00:57:38Mais ils sont encore
00:57:39trop peu nombreux
00:57:40selon les associations
00:57:41qui accompagnent
00:57:42ce atteint d'Alzheimer.
00:57:44Voilà une belle initiative
00:57:46dont on voulait vous parler
00:57:47ce matin.
00:57:48Regardez ces images
00:57:49en direct de la fusée SpaceX.
00:57:51C'est l'opération Polaris Down.
00:57:54La mission Polaris Down.
00:57:56Décollage prévu ce matin
00:57:58depuis la Floride.
00:57:59Le lancement de cette mission spatiale
00:58:00avait été reporté
00:58:02plusieurs fois
00:58:03après la détection de problèmes.
00:58:05Ça devrait avoir lieu
00:58:07normalement dans la matinée.
00:58:09J'y viens normalement
00:58:10parce que ça a été remis
00:58:11plusieurs fois.
00:58:12C'est une mission
00:58:13avec quatre civils à l'intérieur.
00:58:14C'est la première fois
00:58:15que ce sont des civils
00:58:16qui vont décoller.
00:58:18Voilà des images
00:58:19qui nous parviennent en direct.
00:58:20Didier Deschamps,
00:58:21à Lyon.
00:58:22Huée à Lyon hier soir.
00:58:42Les Bleus affrontaient
00:58:43la Belgique en Ligue des Nations
00:58:44au Groupama Stadium.
00:58:45Il y a eu des sifflets
00:58:46pour Didier Deschamps.
00:58:47Oui, au moment de l'annonce
00:58:48de la composition
00:58:49de l'équipe de France,
00:58:50les supporters ont manifesté
00:58:51leur mécontentement.
00:58:52C'est le moins qu'on puisse dire.
00:58:53Écoutez.
00:59:04Interrogé à ce sujet
00:59:05en conférence de presse,
00:59:06Didier Deschamps assure
00:59:07qu'il n'a pas entendu
00:59:08ces sifflets.
00:59:09Sifflets qui n'ont pas
00:59:10empêché les Bleus
00:59:11de s'imposer.
00:59:12Deux buts à zéro
00:59:13hier soir contre les Belges
00:59:14grâce à Randal Colomoyni
00:59:15et Ousmane Dembélé.
00:59:20Je ne pense pas que...
00:59:23C'était votre programme
00:59:24avec François Andrés
00:59:25et son prêt de véhicule.
00:59:32C'était votre programme
00:59:33avec Original.
00:59:34Le nouveau parfum à la coste.
00:59:37C'est news.
00:59:38Restez bien avec nous
00:59:39dans un instant.
00:59:40On sera en direct
00:59:41avec Claude Moniquet,
00:59:42spécialiste des questions
00:59:43de terrorisme.
00:59:44Avec Claude,
00:59:45on va parler de cette annonce
00:59:46faite hier par l'Allemagne.
00:59:47Annonce très importante.
00:59:48Je voulais absolument
00:59:49que l'Allemagne
00:59:50relance ses contrôles
00:59:51aux frontières
00:59:52pour lutter
00:59:53contre l'immigration clandestine
00:59:54et pour lutter
00:59:55contre le terrorisme.
00:59:56Est-ce que c'est efficace ?
00:59:57Qu'est-ce qui va être mis en place
00:59:58très concrètement ?
00:59:59Claude Moniquet,
01:00:00en direct avec nous
01:00:01dans un instant.
01:00:02Restez bien sur C News.
01:00:03A tout de suite.
01:00:07C News,
01:00:08il est 7h15.
01:00:09Bon réveil à tous.
01:00:10Tout de suite,
01:00:11le point info
01:00:12et juste après,
01:00:13on parle des contrôles
01:00:14aux frontières en Allemagne.
01:00:15Le point info,
01:00:16les dernières informations.
01:00:17Chana Ousto.
01:00:19Un homme de 24 ans
01:00:20grièvement blessé
01:00:21par arme blanche à Grenoble.
01:00:22Ça s'est passé hier
01:00:23en fin de journée,
01:00:2424 heures à peine
01:00:25après la mort tragique
01:00:26de Lilian Dejean.
01:00:27Connu des services de police,
01:00:28la victime a été touchée
01:00:29à la gorge,
01:00:30au ventre
01:00:31et au niveau du nez-paule.
01:00:32Son pronostic vital
01:00:33est engagé
01:00:34et aucune interpellation
01:00:35n'a eu lieu pour le moment.
01:00:37L'appel au sujet
01:00:38du contrôle judiciaire
01:00:39du motard
01:00:40qui a mort tellement fauché
01:00:41qu'Amelia sera examinée
01:00:42aujourd'hui.
01:00:43Après les faits,
01:00:44le juge des Libertés
01:00:45avait décidé
01:00:46de ne pas le placer
01:00:47en détention provisoire,
01:00:48de vivre réaction
01:00:49notamment de la part
01:00:50du parquet de Grasse.
01:00:51Je rappelle que le suspect
01:00:52a 19 ans
01:00:53et qu'il n'était
01:00:54jusqu'à présent
01:00:55pas connu de la justice.
01:00:58L'Allemagne a annoncé hier
01:00:59qu'elle allait renforcer
01:01:00ses contrôles aux frontières.
01:01:02C'est la conséquence
01:01:03des attaques islamistes
01:01:04de ces derniers jours.
01:01:05Berlin veut faire
01:01:06reculer l'immigration
01:01:08irrégulière.
01:01:10Ça sera mis en place
01:01:11à toutes les frontières
01:01:12à partir du 16 septembre.
01:01:13Claude Moniquet avec nous.
01:01:14Merci Claude d'être là,
01:01:15spécialiste des questions
01:01:16de terrorisme.
01:01:17Déjà expliquez-nous
01:01:18très concrètement
01:01:19qu'est-ce que prévoit
01:01:20l'Allemagne ?
01:01:21C'est-à-dire de remettre
01:01:22alors pas des douaniers
01:01:23mais des policiers
01:01:24à toutes les frontières terrestres ?
01:01:27Oui absolument Romain.
01:01:28En fait,
01:01:29le gouvernement allemand
01:01:30et plus précisément
01:01:31le chancelier Schultz
01:01:32et la ministre Faeser,
01:01:33ministre de l'Intérieur,
01:01:34avaient annoncé déjà
01:01:35il y a 2-3 semaines
01:01:36qu'ils allaient prendre
01:01:37après l'attentat de Solingen
01:01:38qu'ils allaient prendre
01:01:39des mesures
01:01:40pour réduire
01:01:41l'immigration illégale
01:01:42qui est une des causes
01:01:43du terrorisme en Allemagne
01:01:44et ailleurs déjà.
01:01:45Et les mesures
01:01:46qui sont envisagées
01:01:47c'est d'une part
01:01:48de renforcer les contrôles
01:01:49aux 9 frontières terrestres
01:01:50de l'Allemagne
01:01:51donc avec la France,
01:01:52avec l'Autriche,
01:01:53avec les Pays-Bas,
01:01:54la Belgique, etc.
01:01:55et de refouler immédiatement
01:01:56à la frontière
01:01:57les immigrés
01:01:58qui sont en situation illégale.
01:01:59C'était déjà le cas
01:02:00pour 3 pays,
01:02:01l'Autriche,
01:02:02la République tchèque
01:02:03et la Pologne
01:02:04mais c'est déjà
01:02:05le cas
01:02:06pour l'Allemagne.
01:02:07C'est-à-dire
01:02:08qu'il y a
01:02:09des mesures
01:02:10qui sont envisagées
01:02:11pour réduire
01:02:12l'immigration illégale
01:02:13qui est une des causes
01:02:14mais ça n'était pas
01:02:15maintenant ça sera donc
01:02:16étendu à l'ensemble
01:02:17des frontières terrestres
01:02:18allemandes
01:02:19et là
01:02:20la ministre Faeser
01:02:21parle de mesures
01:02:22je cite
01:02:23de poursuivre
01:02:24une ligne dure
01:02:25contre l'immigration
01:02:26illégale.
01:02:27Alors
01:02:28Claude
01:02:29Olaf Scholz
01:02:30n'avait plus vraiment
01:02:31le choix
01:02:32parce qu'il y a
01:02:33une grosse pression
01:02:34de l'Allemagne
01:02:35pour la maîtrise
01:02:36de son immigration
01:02:37des Allemands
01:02:38en réalité
01:02:39de la population allemande.
01:02:40Oui absolument
01:02:41d'abord
01:02:42tout le monde se rappelle
01:02:43qu'il y a eu
01:02:44une série
01:02:45d'attentats
01:02:46et de tragédies
01:02:47en Allemagne
01:02:48ces derniers mois.
01:02:49Il y a eu l'attaque
01:02:50au couteau
01:02:51de Duisburg
01:02:52contre un meeting
01:02:53électoral
01:02:54de l'extrême droite
01:02:55pendant les élections européennes
01:02:56la campagne
01:02:57des élections européennes
01:02:58il y a eu bien sûr
01:02:59la tuerie de Solingen
01:03:00trois morts
01:03:01et neuf
01:03:02blessés graves
01:03:03par un
01:03:04tué
01:03:05enfin attaqué
01:03:06par un Syrien
01:03:07en situation
01:03:08illégale
01:03:09et puis
01:03:10beaucoup plus récemment
01:03:11enfin il y a
01:03:12une semaine dernière
01:03:13l'attaque manquait
01:03:14contre le consulat
01:03:15d'Israël
01:03:16à Munich
01:03:17attaque qui avait été menée
01:03:18par un
01:03:19immigré
01:03:20venant
01:03:21d'Autriche
01:03:22ça ce sont les faits
01:03:23et puis il y a eu
01:03:24des conséquences politiques
01:03:25immédiates
01:03:26pour la première fois
01:03:27depuis 1945
01:03:28l'extrême droite
01:03:29a remporté
01:03:30les élections
01:03:31de
01:03:32Thuringe
01:03:33on va voter
01:03:34dans deux semaines
01:03:35à Brandebourg
01:03:36qui est un land
01:03:37très important
01:03:38puisque c'est
01:03:39le lieu
01:03:40le lieu
01:03:41l'état
01:03:42qui entoure
01:03:43Berlin
01:03:44Berlin n'en fait pas partie
01:03:45Berlin est un état
01:03:46par lui-même
01:03:47mais c'est quand même
01:03:48au coeur
01:03:49au centre de l'Allemagne
01:03:50et puis dans un an
01:03:51il y a des élections
01:03:52fédérales
01:03:53et bien entendu
01:03:54la coalition au pouvoir
01:03:55veut empêcher
01:03:56l'extrême droite
01:03:57de continuer
01:03:58à progresser
01:03:59Est-ce que ça pourrait donner
01:04:00des idées
01:04:01à d'autres pays
01:04:02et notamment à la France ?
01:04:03Alors
01:04:04d'abord
01:04:05ça va certainement
01:04:06donner des idées négatives
01:04:07à certains pays
01:04:08qui vont sans doute
01:04:09refuser certaines mesures
01:04:10parce que
01:04:11Berlin a évidemment
01:04:12demandé l'autorisation
01:04:13enfin prévenue plus exactement
01:04:14la commission européenne
01:04:15et ses partenaires européens
01:04:16de cette décision
01:04:17qui sera appliquée
01:04:18à partir du 16 septembre
01:04:19pour six mois
01:04:20et qui est autorisée
01:04:21par les textes européens
01:04:22en cas de problème
01:04:23de sécurité nationale
01:04:24mais un pays
01:04:25déjà
01:04:26l'Autriche
01:04:27a annoncé
01:04:28qu'elle ne reprendrait pas
01:04:29l'immigrante en Espagne
01:04:30qui est en train
01:04:31de franchir la frontière
01:04:32entre l'Autriche
01:04:33et l'Allemagne
01:04:34et qui sera refoulée
01:04:35alors cela étant
01:04:36ça peut effectivement
01:04:37inspirer d'autres pays
01:04:38on pense bien entendu
01:04:39à ce qui se passe
01:04:40ce qui pourrait se passer
01:04:41en France
01:04:42avec le nouveau gouvernement
01:04:43et monsieur Barnier
01:04:44qui veut créer
01:04:45ce ministère de l'immigration
01:04:46on pense à l'Italie
01:04:47qui a pris également
01:04:48des mesures
01:04:49extrêmement fermes
01:04:50contre l'immigration
01:04:51clandestine
01:04:52donc effectivement
01:04:53ça pourrait faire
01:04:54tâche d'huile
01:04:55en Europe.
01:04:56Merci beaucoup
01:04:57merci beaucoup
01:04:58Claude Monniquet
01:04:59on va voir
01:05:00la suite
01:05:01d'un autre
01:05:02interview
01:05:03avec Claude Monniquet
01:05:04dans quelques instants
01:05:05Merci beaucoup
01:05:06Claude Monniquet
01:05:07on va voir
01:05:08comment
01:05:09les autres pays européens
01:05:10réagissent
01:05:11et puis on va voir
01:05:12à quoi vont ressembler
01:05:13ces contrôles
01:05:14aux frontières
01:05:15voilà ça va démarrer
01:05:16le 16 septembre
01:05:17voilà donc
01:05:18la semaine prochaine
01:05:19Restez bien avec nous
01:05:20sur CNews
01:05:21dans un instant
01:05:22l'économie avec Eric
01:05:23de Reitmaten
01:05:24on va parler des taxes
01:05:25sur les carburants
01:05:26revoir les taxes
01:05:27sur l'énergie
01:05:28globalement
01:05:29c'est une urgence
01:05:30nous dira Eric
01:05:31à tout de suite
01:05:33Revoir les taxes
01:05:34sur les carburants
01:05:35il y a urgence
01:05:36on en parle tout de suite
01:05:37Retrouvez votre programme
01:05:38avec KaiserCraft Frankel
01:05:39pour vous équiper
01:05:40en solution de manutention
01:05:41équipement industriel
01:05:42stockage
01:05:43bureau
01:05:44KaiserCraft Frankel
01:05:45Votre programme
01:05:46commence dans 8 secondes
01:05:47un temps record
01:05:48pour transformer
01:05:49votre canapé
01:05:50en vrai lit
01:05:51Votre programme
01:05:52avec la maison convertible
01:05:53L'édito éco
01:05:54avec vous
01:05:55Eric de Reitmaten
01:05:56vous voulez nous parler
01:05:57de ce matin
01:05:58de ce rapport
01:05:59de la cour des comptes
01:06:00un rapport
01:06:01qui fait du bruit
01:06:02il concerne
01:06:03les taxes
01:06:04sur l'énergie
01:06:05globale
01:06:06notamment
01:06:07sur les carburants
01:06:08il y a trop de taxes
01:06:09et elles sont
01:06:10mal réparties
01:06:11nos 10 rapports
01:06:12pour le consommateur
01:06:13Trégoy
01:06:14qu'est-ce que ça va changer ?
01:06:15Eh bien écoutez
01:06:16moi je suis consommateur
01:06:17et je m'inquiète
01:06:18parce qu'en 2027
01:06:19vous allez avoir
01:06:20le retour
01:06:21de la taxe carbone
01:06:22vous en souvenez
01:06:23c'est ce qui avait déclenché
01:06:24les gilets jaunes
01:06:25et la colère
01:06:26qui a provoqué
01:06:27beaucoup de dégâts en France
01:06:28alors eh bien
01:06:29cette taxe carbone
01:06:30elle va entraîner
01:06:31des hausses
01:06:32des prix de l'énergie
01:06:33entre 10 et 13%
01:06:34voilà ce que dit
01:06:35la cour des comptes
01:06:36et ça c'est pour 2027
01:06:37ça touchera les entreprises
01:06:38comme les particuliers
01:06:39alors que faire ?
01:06:40Eh bien
01:06:41la cour des comptes
01:06:42demande au gouvernement
01:06:43actuel
01:06:44de très vite
01:06:45prendre le dossier en main
01:06:46et de revoir
01:06:47rapidement
01:06:48les taxes actuelles
01:06:49parce que déjà
01:06:50on croule sous les taxes
01:06:51est-ce qu'on va devoir
01:06:52encore en rajouter ?
01:06:53Romain
01:06:54c'est la question
01:06:55La taxe carbone
01:06:56dont vous nous parliez
01:06:57elle n'a pas augmenté depuis ?
01:06:58Bah non
01:06:59elle n'a pas augmenté
01:07:00à minima
01:07:01parce qu'elle avait été bloquée
01:07:02elle avait été gelée
01:07:03après les problèmes
01:07:04des gilets jaunes
01:07:05donc dans 3 ans
01:07:06on n'y coupera pas
01:07:07toutes les énergies
01:07:08vont augmenter
01:07:09et donc il faut qu'en parallèle
01:07:10d'autres taxes baissent
01:07:11voilà ce que dit
01:07:12la cour des comptes
01:07:13il faut préserver
01:07:14le consommateur à tout prix
01:07:15sinon ce sera une explosion
01:07:16des coûts
01:07:17la cour des comptes
01:07:18a calculé
01:07:19que les français en moyenne
01:07:20dépensaient 3 140 euros
01:07:21par an pour leurs factures
01:07:22énergétiques
01:07:23ça comprend tout
01:07:24carburant, gaz, électricité
01:07:25et sur cette somme
01:07:26figurez-vous
01:07:2740% de taxes
01:07:28impossible de faire plus
01:07:29alors l'état
01:07:30en plus on a besoin
01:07:31ça fait rentrer
01:07:3260 milliards par an
01:07:33dans les caisses de l'état
01:07:34donc il ne peut pas
01:07:35renoncer à ces taxes
01:07:36surtout que la consommation
01:07:37de carburant
01:07:38va sûrement baisser
01:07:39à un moment ou à un autre
01:07:40ça c'est sûr
01:07:41moins de pétrole
01:07:42c'est la décarbonation
01:07:43et deuxièmement
01:07:44la voiture électrique
01:07:45on en parlait
01:07:46avec le président de Total
01:07:47Patrick Pouyanné
01:07:48croyez-moi
01:07:49pour l'instant
01:07:50il n'y a pas de taxes
01:07:51sur les voitures électriques
01:07:52puisque ce n'est pas carboné
01:07:53ça risque de venir à jour
01:07:54mais en tout cas
01:07:55pour l'instant
01:07:56le gouvernement s'inquiète
01:07:57plus de voitures électriques
01:07:58que de voitures thermiques
01:07:59il y aura des taxes
01:08:00sur les voitures électriques
01:08:01il faut s'y attendre
01:08:02voitures électriques
01:08:03il faut donc revoir
01:08:04le système des taxes
01:08:05c'est ça ?
01:08:06revoir le système des taxes
01:08:07pour justement maintenir
01:08:08les rentrées fiscales
01:08:09parce que l'état
01:08:10en a besoin
01:08:11plus que jamais
01:08:12alors en fait
01:08:13si vous voulez
01:08:14il y a un problème en France
01:08:15c'est que vous avez
01:08:16énormément de niches fiscales
01:08:17alors le consommateur
01:08:18il paye un maximum
01:08:19mais il y a plein de professions
01:08:20qu'on ne paye pas
01:08:21on découvre que
01:08:22bon le gazole est détaxé
01:08:23alors ça concerne bien sûr
01:08:24les routiers
01:08:25le kérosène des avions
01:08:26le gazole est détaxé
01:08:27pour le BTP
01:08:28et les agriculteurs
01:08:29et ça fait 16 milliards d'euros
01:08:31en moins dans les caisses
01:08:32de l'état
01:08:33ben voilà c'est ça
01:08:34qu'il faudra changer
01:08:35sans faire de mécontent
01:08:36des niches qui doivent disparaître
01:08:38sinon qu'est-ce qui va se passer ?
01:08:39c'est vous
01:08:40Romain
01:08:41c'est nous
01:08:42les consommateurs
01:08:43qui continueront de payer
01:08:4440% de taxes
01:08:45pour maintenir
01:08:46les rentrées fiscales
01:08:47de l'état
01:08:48donc une fois encore
01:08:49c'est l'usager
01:08:50qui sera pénalisé
01:08:51votre programme est fini
01:08:52depuis 8 secondes
01:08:53un temps record
01:08:54pour transformer
01:08:56votre programme
01:08:57avec la maison convertible
01:08:58c'était votre programme
01:08:59avec KaiserCraft Frankel
01:09:00pour vous équiper
01:09:01en solution de manutention
01:09:02équipement industriel
01:09:03stockage
01:09:04bureau
01:09:05KaiserCraft Frankel
01:09:07C News
01:09:08il est 7h27
01:09:09si vous avez déjà
01:09:10ouvert vos volets
01:09:11ouvert votre fenêtre
01:09:12vous êtes peut-être aperçu
01:09:13il fait frais ce matin
01:09:14on voit ça
01:09:15avec Alexandra Blanc
01:09:16en détail
01:09:17jamais le soleil
01:09:18n'a autant brillé
01:09:19la météo
01:09:20avec Groupe Verlaine
01:09:21installateur de panneaux photovoltaïques
01:09:22garantie à vie
01:09:23Groupe Verlaine
01:09:25du coup vous avez la liste
01:09:26de tous les assureurs
01:09:27qui vous font confiance ?
01:09:28bien sûr
01:09:34Alexandra on attend de la neige
01:09:35en montagne cette semaine
01:09:36et vous nous emmenez à Tignes
01:09:37oui image prise
01:09:38il y a seulement
01:09:39quelques minutes
01:09:40par notre journaliste
01:09:41Laure Parra
01:09:42regardez ces images
01:09:43avec un ciel légèrement
01:09:44laiteux
01:09:45légèrement voilé
01:09:46hier on a eu de la neige
01:09:47un petit peu plus haut
01:09:48de 2700 mètres d'altitude
01:09:49regardez le ciel
01:09:50est bien bouché ce matin
01:09:51du côté de Tignes
01:09:52en savant
01:09:53on entend d'ailleurs
01:09:54de la neige
01:09:55en fin de semaine
01:09:56sur les Alpes
01:09:57c'est vrai que
01:09:58à cette période de l'année
01:09:59normalement on a plutôt
01:10:00ce qu'on appelle
01:10:01plutôt de la douceur
01:10:02ce qu'on appelle
01:10:03l'été indien communément
01:10:04et bien là pas du tout
01:10:05puisque les conditions météo
01:10:06s'annoncent vraiment
01:10:07automnales voire même
01:10:08hivernales en montagne
01:10:09avec donc de la neige
01:10:10prévue en fin de semaine
01:10:11en montagne
01:10:12et puis ce comparatif
01:10:13de température
01:10:14quelle météo faisait-il
01:10:15il y a un an
01:10:16jour pour jour
01:10:17et bien ce n'était pas du tout
01:10:18la même météo
01:10:19puisqu'il y a un an
01:10:20regardez il faisait chaud
01:10:2128 degrés à Paris
01:10:2228 degrés en moyenne
01:10:23à Lille
01:10:24ou encore 31 degrés
01:10:25à Strasbourg
01:10:26contre seulement
01:10:2717-19 degrés
01:10:28cet après-midi
01:10:29sur les régions du Nord
01:10:30donc vraiment on a
01:10:31un changement de décor
01:10:32par rapport à l'année dernière
01:10:33ça n'a rien à voir
01:10:34l'année dernière
01:10:35on avait chaud
01:10:36cette semaine
01:10:37on va ressortir
01:10:38les petites laines
01:10:39surtout à partir de jeudi
01:10:40alors aujourd'hui
01:10:41une journée
01:10:42en quelque sorte
01:10:43de transition
01:10:44avec l'arrivée
01:10:45d'une nouvelle perturbation
01:10:46par la Bretagne
01:10:47perturbation assez peu active
01:10:48on retrouve également
01:10:49un temps très nuageux ce matin
01:10:50entre les Pyrénées
01:10:51même type de configuration
01:10:52au Nord
01:10:53avec la perturbation
01:10:54qui va progresser
01:10:55et onduler un petit peu plus
01:10:56en direction du bassin parisien
01:10:57ou encore des Ardennes
01:10:58mais plus vous irez vers le Sud
01:10:59plus vous aurez
01:11:00du grand beau temps
01:11:01ça souffle
01:11:02depuis hier
01:11:03dans le Sud
01:11:04avec des vents assez forts
01:11:05et des rafales de l'ordre
01:11:06de 70 à 80 km par heure
01:11:07côté température
01:11:08la douceur est de mise
01:11:09dans le Sud
01:11:10en revanche
01:11:11c'est la dégringolade
01:11:12des températures au Nord
01:11:13seulement 9 degrés
01:11:14pour le Pays Nantais
01:11:15ou encore 12 degrés
01:11:16à Paris
01:11:17et dans l'après-midi
01:11:18les températures
01:11:19remontent légèrement
01:11:20mais elles vont dégringoler
01:11:21à partir de demain
01:11:22cet après-midi
01:11:23vous aurez 22-23 degrés
01:11:24le long de la Garonne
01:11:2519 degrés à Paris
01:11:26et seulement 17 degrés
01:11:27pour la région lilloise
01:11:28ce n'est que le début
01:11:29puisque ce sera automne
01:11:30à partir de jeudi
01:11:31dégringolade
01:11:32à partir de jeudi matin
01:11:33Du coup vous avez la liste
01:11:34de tous les assureurs
01:11:35qui vous font confiance ?
01:11:36Bien sûr !
01:11:37C'était La Météo
01:11:38avec France Parbrise
01:11:39agréé Assurance
01:11:40Rejoindre le mouvement
01:11:41de la rénovation énergétique
01:11:42C'était La Météo
01:11:43avec Groupe Verlaine
01:11:44Pour devenir franchisée
01:11:45dans le monde
01:11:46de l'énergie
01:11:47C'était La Météo
01:11:48avec Groupe Verlaine
01:11:49Pour devenir franchisée
01:11:50dans les énergies renouvelables
01:11:51Groupe Verlaine
01:11:54C'est Newsy les 7h30
01:11:55bienvenue à tous
01:11:56merci d'être avec nous
01:11:57écoutez bien
01:11:58je vais mettre en avant
01:11:59cette histoire ce matin
01:12:00parce que je trouve
01:12:01qu'elle est vraiment
01:12:02significative
01:12:03de ce qui se passe
01:12:04dans le pays en ce moment
01:12:05à Rennes
01:12:06des moutons installés
01:12:07en plein centre-ville
01:12:08pour faire de l'éco-pâturage
01:12:10c'est sympathique
01:12:11ces moutons sont volés
01:12:12par des habitants
01:12:13ils sont probablement mangés
01:12:16notamment lors de fêtes religieuses
01:12:18le coût des arrêts maladie
01:12:20qui sont de plus en plus nombreux
01:12:21en France
01:12:22est insoutenable
01:12:23le président de la caisse
01:12:24d'assurance maladie
01:12:25alerte sur ce sujet
01:12:26Eric de Ritmaten
01:12:27avec nous
01:12:29des professeurs
01:12:30des écoles
01:12:31en grève aujourd'hui
01:12:32pour protester
01:12:33contre
01:12:34les évaluations
01:12:35des élèves
01:12:36vous avez bien entendu
01:12:37des évaluations
01:12:38obligatoires
01:12:39mises en place
01:12:40par le gouvernement
01:12:41pour suivre le niveau
01:12:42des élèves
01:12:43des profs en grève
01:12:44dès la deuxième semaine
01:12:45de classe
01:12:46on en parle ce matin
01:12:48le débat historique
01:12:49entre Kamala Harris
01:12:50et Donald Trump
01:12:51il aura lieu cette nuit
01:12:52aux Etats-Unis
01:12:53on va parler des sujets
01:12:54et des enjeux
01:12:55de ce débat
01:12:56pour les deux candidats
01:12:57à l'élection présidentielle américaine
01:12:58avec Elisabeth Guedel
01:12:59vous voyez des images
01:13:00de Kamala Harris
01:13:01qui est arrivée
01:13:02hier soir
01:13:03à Philadelphie
01:13:04où aura lieu ce débat
01:13:05des vols de moutons
01:13:06en plein centre-ville
01:13:07de Rennes
01:13:08des dizaines
01:13:09de ces moutons
01:13:10ont disparu
01:13:11depuis plusieurs années maintenant
01:13:13des exemples
01:13:14les exemples
01:13:15sont innombrables
01:13:16et notamment
01:13:17un éleveur
01:13:18qui a eu la surprise
01:13:19de voir son animal
01:13:20voler sur les réseaux sociaux
01:13:21alors ça
01:13:22quand il y a une vidéo
01:13:23ça y est
01:13:24tout le monde commence
01:13:25à en parler
01:13:26et en tout cas
01:13:27on en parle sur ces news
01:13:28ce matin
01:13:29parce que ça nous révolte
01:13:30Oui, un passant
01:13:31a publié une vidéo
01:13:32dans laquelle on voit
01:13:33un homme porter son bélier
01:13:34sur ses épaules
01:13:35en pleine rue
01:13:36malheureusement
01:13:37cet éleveur
01:13:38n'a jamais pu retrouver
01:13:39son animal
01:13:40il témoigne ce matin
01:13:41dans ce reportage
01:13:42signé Michael Chaillot
01:13:43situé en plein coeur
01:13:44d'un quartier de Rennes
01:13:45depuis plusieurs années
01:13:46une quinzaine
01:13:47de moutons douaissants
01:13:48assurent l'entretien
01:13:49mis à disposition
01:13:50par cet éleveur
01:13:51sur la vidéo
01:13:52prise par un passant
01:13:53on voit le voleur
01:13:54du bélier
01:13:55en pleine rue
01:13:56à 150 mètres
01:13:57du parc du Landry
01:13:58le premier truc
01:13:59qui m'a interpellé
01:14:00c'est la façon
01:14:01dont il tient le bélier
01:14:02on dirait vraiment
01:14:03un berger des montagnes
01:14:04qui tient son mouton
01:14:05comme ça
01:14:06ça fait un peu penser
01:14:07à quelqu'un
01:14:08qui reçoit toute sa famille
01:14:09et qui s'est dit
01:14:10tiens je vais aller chercher
01:14:11le repas directement
01:14:13un chappardage
01:14:14à l'unité
01:14:15c'est plutôt rare
01:14:16mais depuis qu'il est installé
01:14:17cet éleveur a subi
01:14:18des vols massifs
01:14:19à plusieurs reprises
01:14:20notamment
01:14:21lors des fêtes religieuses
01:14:22Pâques
01:14:23Noël
01:14:24ou l'Aïd
01:14:25il est persuadé
01:14:26de l'existence
01:14:27d'une filière organisée
01:14:28depuis 12 ans
01:14:29on a eu plus de 700 animaux
01:14:30volés sur l'ensemble
01:14:31de la ferme
01:14:32au début on avait affaire
01:14:33à des bandes organisées
01:14:34qui venaient carrément
01:14:35avec des camions
01:14:36dans des parcs
01:14:37en plus de 10 ans
01:14:38on a perdu plus de 70 000 euros
01:14:39rien qu'en vol
01:14:40d'agneaux
01:14:42aucun animal
01:14:43n'a jamais été retrouvé
01:14:44et il en sera sûrement
01:14:45de même cette fois-ci
01:14:46selon Mathieu Pires
01:14:47qui a malgré tout
01:14:48déposé plainte
01:14:49en gendarmerie
01:14:50ah non mais c'est désolant
01:14:52c'est désolant
01:14:53vous étiez très en colère
01:14:54tout à l'heure
01:14:55Eric Derritte-Mathenne
01:14:56mais tout le monde
01:14:57tiens Paul Sujit
01:14:58vous qui venez
01:14:59nous rejoindre
01:15:00qu'est-ce que vous en pensez ?
01:15:01c'est le tiers monde
01:15:02chez nous
01:15:03ça paraît dingue
01:15:04effectivement
01:15:05on se croirait
01:15:06dans un village
01:15:07du tiers monde
01:15:08où ce qu'il y a au milieu
01:15:09du village
01:15:11au mépris
01:15:12de toute civilité commune
01:15:13ça paraît hallucinant
01:15:14parce que là
01:15:15il faut arrêter
01:15:18c'est des vols
01:15:19c'est pas pour manger
01:15:20c'est pas des gens
01:15:21qui ont besoin de manger
01:15:22et puis on vole pas
01:15:23comme ça
01:15:24c'est impardonnable
01:15:25impardonnable
01:15:26injustifiable
01:15:27ça montre
01:15:28alors là effectivement
01:15:29c'est un écopaturage
01:15:30au milieu de la ville
01:15:31c'est visible
01:15:32déjà on filmait
01:15:33ça montre aussi
01:15:34toute cette économie parallèle
01:15:35où comme l'a remarqué Alexandre
01:15:36qui a peut-être plus de sensibilité
01:15:37que moi là-dessus
01:15:38les moutons sont ensuite égorgés
01:15:39dans des conditions
01:15:40qui échappent à tout contrôle
01:15:41parce que c'est ça aussi
01:15:42les fêtes religieuses
01:15:43on peut les nommer
01:15:44c'est notamment effectivement
01:15:45la fête de l'Aïd
01:15:46c'est des moutons souvent
01:15:47qu'on retrouve égorgés
01:15:48dans des conditions sanitaires déplorables
01:15:49dans la baignoire
01:15:50et effectivement
01:15:51ce sont des traditions
01:15:53qui n'ont absolument rien à faire
01:15:54dans le centre-ville de Rennes
01:15:55on vole pas un mouton comme ça
01:15:57c'est la tiers-mondisation
01:15:58vous avez raison
01:15:59c'est la tiers-mondisation
01:16:00de la France
01:16:01gentil et attentionné
01:16:02voilà les adjectifs
01:16:03qui reviennent le plus
01:16:04quand on parle
01:16:05de Lilian Dejean
01:16:06les proches
01:16:07que nous avons rencontrés
01:16:08parlent de lui
01:16:09comme j'allais dire
01:16:10d'un gars bien
01:16:11pardonnez-moi l'expression
01:16:12mais c'est vraiment ça
01:16:13Oui, originaire de Guadeloupe
01:16:14ce père de famille
01:16:15de 49 ans
01:16:16a été très apprécié
01:16:17notamment de ses collègues
01:16:18et de nombreux hommages
01:16:19lui sont rendus
01:16:20depuis dimanche dernier
01:16:21son portrait
01:16:22est signé Juliette Sadat
01:16:23Lilian Dejean
01:16:24était en tournée
01:16:25lorsque le drame
01:16:26est survenu
01:16:27vers 7h30 ce dimanche
01:16:28abattu en plein centre
01:16:29de sa propre ville
01:16:30au service
01:16:31de laquelle
01:16:32il a travaillé
01:16:33les 25 dernières années
01:16:34de sa vie
01:16:35il est devenu
01:16:36comme agent municipal
01:16:37c'était vraiment
01:16:38un pilier
01:16:39de la propreté urbaine
01:16:40à Grenoble
01:16:41qui était 25 ans
01:16:42au service
01:16:43de l'intérêt général
01:16:44de ce service public
01:16:45de proximité
01:16:46un encadrant
01:16:47un formateur
01:16:48et quelqu'un
01:16:49de toujours
01:16:50joyeux
01:16:51allant
01:16:52et avec aussi
01:16:53cette dimension citoyenne
01:16:54qui fait qu'il voit
01:16:55un événement
01:16:56il se rend
01:16:57pour voir
01:16:58porter secours
01:16:59et voir comment
01:17:00il peut aider
01:17:01les gens
01:17:02c'était vraiment
01:17:03un pilier
01:17:04de la propriété urbaine
01:17:06d'origine
01:17:07guadeloupéenne
01:17:08par sa famille
01:17:09paternelle
01:17:10Lilian Dejean
01:17:1149 ans
01:17:12a grandi
01:17:13dans le quartier
01:17:14du village olympique
01:17:15à Grenoble
01:17:16ses proches
01:17:17décrivent un homme
01:17:18de dialogue
01:17:19très respecté
01:17:20Lilian c'était
01:17:21quelqu'un
01:17:22de très gentil
01:17:23ouvert à toutes
01:17:24les discussions
01:17:25voilà
01:17:26pour moi
01:17:27c'était un monsieur
01:17:28et là
01:17:29à rendre
01:17:30des services
01:17:31à tout le monde
01:17:32c'était un combattant
01:17:33il défendait
01:17:34il défendait
01:17:35ses copains
01:17:36il était
01:17:37pour le travail
01:17:38il était
01:17:39pointilleux
01:17:40Lilian Dejean
01:17:41laisse derrière lui
01:17:42deux enfants
01:17:43un garçon
01:17:44de 8 ans
01:17:45et une fille
01:17:46de 20 ans
01:17:47Voilà
01:17:48le suspect
01:17:49du meurtre
01:17:50de Lilian Dejean
01:17:51est comme très souvent
01:17:52un multi condamné
01:17:53violence aggravée
01:17:54recel
01:17:55conduite sans permis
01:17:56des profils
01:17:57que la justice
01:17:58n'arrive pas à gérer
01:17:59la question que je vous pose
01:18:00ce matin
01:18:01est-ce qu'il faut être
01:18:02plus sévère
01:18:03c'est le premier acte
01:18:04de délinquance
01:18:05vous flashez le QR code
01:18:06vous enregistrez vos réponses
01:18:07dans un instant
01:18:08on va écouter
01:18:09les premières vidéos
01:18:10c'est important
01:18:11vous avez la parole
01:18:12prenez-le
01:18:13les arrêts maladie
01:18:14ils se multiplient en France
01:18:15ça coûte une fortune évidemment
01:18:16et le coût des arrêts maladie
01:18:17notamment
01:18:18les arrêts maladie abusifs
01:18:21sont insoutenables
01:18:23c'est fort
01:18:24c'est le président
01:18:25de la sécurité sociale
01:18:26de la CNAM
01:18:27qui le dit
01:18:28et qui tire la sonnette
01:18:29d'alarme
01:18:30le chiffre prévu
01:18:31pour 2024
01:18:32donc le coût
01:18:34oui parce que abus ou non
01:18:35ils explosent
01:18:36ces coûts
01:18:37plus 50%
01:18:38en l'espace de 8 ans
01:18:39et du coup
01:18:40l'assurance maladie
01:18:41pense qu'on va franchir la barre
01:18:42dès 17 milliards
01:18:43cette année
01:18:44alors bien sûr
01:18:45ça va contribuer
01:18:46au trou de la sécu
01:18:47il y a des cotisations
01:18:48qui rentrent
01:18:49mais là
01:18:50avec le dérapage
01:18:51de ces arrêts maladie
01:18:52ça va dégrader
01:18:53encore un peu plus
01:18:54le trou de la sécu
01:18:55alors pas de raison particulière
01:18:56dit l'assurance maladie
01:18:57il n'y a pas de raison économique
01:18:58il n'y a pas une maladie particulière
01:18:59et l'assurance maladie
01:19:00va s'attaquer au problème
01:19:01en faisant quoi ?
01:19:02en contrôlant
01:19:03la chasse aux abus
01:19:04dans les entreprises
01:19:05auprès des médecins
01:19:06en envoyant un courrier
01:19:07à toute personne
01:19:08ayant eu deux arrêts
01:19:09au cours des 6 derniers mois
01:19:10et puis voilà
01:19:11un rappel
01:19:12sur une lettre
01:19:13qu'envoie l'assurance maladie
01:19:14restez chez vous
01:19:15quand vous êtes malade
01:19:16parce que le problème
01:19:17c'est qu'on se rend compte
01:19:18que beaucoup de personnes
01:19:19en arrêt maladie
01:19:20ont souvent
01:19:21une activité parallèle
01:19:22ou sont en balade
01:19:23tout simplement
01:19:24merci beaucoup Eric
01:19:25le nombre de français obèses
01:19:26ou en surpoids
01:19:27est en constante hausse
01:19:29depuis 20 ans
01:19:30c'est ce que révèle
01:19:31Santé publique France
01:19:32qui a publié
01:19:33les tout derniers chiffres
01:19:34en 2017
01:19:35ce sont les tout derniers chiffres
01:19:36un homme sur deux
01:19:37était en surpoids
01:19:38ou en obésité
01:19:3950%
01:19:40donc en 2017
01:19:41contre 40%
01:19:42en 96
01:19:43oui concernant
01:19:44plus spécifiquement
01:19:45l'obésité
01:19:46on est passé de 7
01:19:47à 13%
01:19:48quasiment le double
01:19:49donc en 20 ans
01:19:50les femmes
01:19:51elles sont moins concernées
01:19:52mais les chiffres
01:19:53augmentent quand même
01:19:54près de 40%
01:19:55étaient en surpoids
01:19:56en 2017
01:19:57contre 25%
01:19:58en 1996
01:19:59donc 40%
01:20:00en 2017
01:20:0125%
01:20:02en 1996
01:20:03et pour les femmes
01:20:04atteintes d'obésité
01:20:05on est passé
01:20:06de 5,6%
01:20:07à 14%
01:20:08Kamala Harris
01:20:09est arrivée
01:20:10d'hier
01:20:11à Philadelphia
01:20:12où va se tenir
01:20:13le débat télévisé
01:20:14historique
01:20:15de la campagne présidentielle
01:20:16américaine
01:20:17face à Donald Trump
01:20:18oui la candidate démocrate
01:20:19connaît bien cette ville
01:20:20Donald Trump devrait
01:20:21quant à lui
01:20:22arriver dans la journée
01:20:23les deux candidats
01:20:24sont quasiment à égalité
01:20:25dans tous les sondages
01:20:26à moins de deux mois
01:20:27de l'élection présidentielle
01:20:28l'enjeu du débat
01:20:29de ce soir
01:20:30est immense
01:20:31comme nous l'explique
01:20:32Elisabeth Guedel
01:20:33notre correspondante
01:20:34à New York
01:20:35Les conditions
01:20:36de ces 90 minutes
01:20:37de débat télévisé
01:20:38ont été âprement discutées
01:20:39entre les deux équipes
01:20:40de campagne
01:20:41finalement
01:20:42ce seront les mêmes
01:20:43que celles du dernier
01:20:44débat présidentiel
01:20:45Trump-Biden
01:20:46fin juin
01:20:47pas de public
01:20:48dans la salle
01:20:49les deux candidats
01:20:50répondront à tour de rôle
01:20:51aux questions
01:20:52des deux journalistes
01:20:53de la chaîne ABC
01:20:54ils pourront se répondre
01:20:55mais les micros
01:20:56ne seront jamais
01:20:57ouverts au même moment
01:20:58quand l'un parlera
01:20:59et quand le candidat
01:21:00ne se coupe la parole
01:21:01En fait
01:21:02Kamala Harris
01:21:03aurait préféré
01:21:04que les micros
01:21:05restent ouverts
01:21:06en permanence
01:21:07espérant que cela
01:21:08a des avantages
01:21:09son adversaire républicain
01:21:10réputé pour ses débordements
01:21:11oratoires
01:21:12mais ça n'a pas été accepté
01:21:13ça sera le premier
01:21:14débat présidentiel
01:21:15pour Kamala Harris
01:21:16qui s'est beaucoup préparé
01:21:17pour ce rendez-vous
01:21:18le septième
01:21:19pour Donald Trump
01:21:20ses conseillers
01:21:21le comparent d'ailleurs
01:21:22à la légende
01:21:23de la boxe
01:21:24Mohamed Ali
01:21:25pour décrire
01:21:26son humeur combative
01:21:27en tout cas
01:21:28pour les deux candidats
01:21:29le tout dernier sondage
01:21:30les donne
01:21:31à égalité
01:21:3249%
01:21:33d'intention de vote
01:21:34pour chacun
01:21:35Voilà
01:21:36et ce débat
01:21:37sera à suivre
01:21:38en direct sur CNews
01:21:39à partir de 3h du matin
01:21:40Voilà
01:21:413h du matin
01:21:42vous suivrez
01:21:43le débat
01:21:44Kamala Harris
01:21:45face à Donald Trump
01:21:46débat événement
01:21:47avant la présidentielle
01:21:48aux Etats-Unis
01:21:49donc vote
01:21:50le 4 novembre prochain
01:21:51et puis on débriefera
01:21:52ce débat
01:21:53dès 5h
01:21:54avec
01:21:55des invités
01:21:56et puis
01:21:57c'est direct
01:21:58évidemment
01:21:59depuis les Etats-Unis
01:22:00je voudrais entendre
01:22:01des Français
01:22:02des Etats-Unis
01:22:03demain matin
01:22:04Allez restez bien avec nous
01:22:05sur CNews
01:22:06beaucoup d'actualités
01:22:07on va parler
01:22:08de la croissance
01:22:09la France ne travaille
01:22:10plus assez
01:22:11depuis 6 mois
01:22:12restez bien sur CNews
01:22:13à tout de suite
01:22:14CNews il est 7h43
01:22:20à Grenoble
01:22:21le suspect
01:22:22du meurtre
01:22:23de Lilian Dejean
01:22:24est comme très souvent
01:22:25un multi-condamné
01:22:26violence aggravée
01:22:27recel
01:22:28conduite sans permis
01:22:29on en parle ce matin
01:22:30dans la matinale bien sûr
01:22:31un profil que la justice
01:22:32n'arrive pas
01:22:33à gérer
01:22:34que la justice
01:22:35n'arrive pas
01:22:36à calmer
01:22:37à mettre hors d'état
01:22:38de nuire
01:22:39question que je vous pose
01:22:40depuis le début de la matinale
01:22:41est-ce qu'il faut
01:22:42être plus sévère
01:22:43envers les primo-délinquants
01:22:44et donc dès le premier acte
01:22:45de délinquance
01:22:46systématiser la punition
01:22:47dès le premier acte
01:22:48de délinquance
01:22:49ce qui n'est pas le cas
01:22:50aujourd'hui
01:22:51vous avez flashé le cuiller
01:22:52vous avez enregistré
01:22:53vos vidéos
01:22:54voici vos réponses
01:22:56et je suis très touché
01:22:57de cette tragédie
01:22:58on apprend une fois de plus
01:22:59que l'individu
01:23:00est déjà connu
01:23:01de la justice
01:23:02donc oui
01:23:03il faut être
01:23:04plus sévère
01:23:05dès le premier acte
01:23:06de délinquance
01:23:07des peines de prison
01:23:08fermes
01:23:09même courtes
01:23:10pour transformer l'individu
01:23:11pour faire prendre conscience
01:23:12aux criminels
01:23:13et aux délinquants
01:23:14de leurs actes
01:23:15et éviter
01:23:16de futures
01:23:17tragédies comme celle-ci
01:23:18moi à Grenoble
01:23:19j'ai très peur
01:23:20il faut changer
01:23:21notre sécurité
01:23:22il faut taper du poing
01:23:23sur la table
01:23:24on demande aux avocats
01:23:25et aux procureurs
01:23:26d'être très forts
01:23:27oui il faut être sévère
01:23:28dès la première condamnation
01:23:29il faut supprimer
01:23:30les allocations familiales
01:23:31recréer des centres
01:23:32de détention
01:23:33de travaux
01:23:34forcés
01:23:35obligatoires
01:23:36réfection des routes
01:23:37et Dieu sait
01:23:38s'il y a du travail
01:23:39nettoyage
01:23:40etc.
01:23:41etc.
01:23:42mais tout d'abord
01:23:43il faut vraiment
01:23:44que les familles
01:23:45se sentent concernées
01:23:46et pour qu'ils soient
01:23:47concernés
01:23:48il faut supprimer
01:23:49tout ce qui est
01:23:50de l'individu
01:23:51il faut supprimer
01:23:52tout ce qui est
01:23:53de l'individu
01:23:54il faut supprimer
01:23:55toutes les aides sociales
01:23:56il est temps d'agir
01:23:57elle a raison
01:23:58je crois
01:23:59Sandrine
01:24:00qui nous appelait
01:24:01de Palaiseau
01:24:02qui habite
01:24:03à Palaiseau
01:24:04il est temps
01:24:05d'agir
01:24:06je pense qu'il y a
01:24:07un vrai ras-le-bol
01:24:08tiens
01:24:09les politiques
01:24:10Paul Sujit
01:24:11et Gauthier Lebret
01:24:12il y a un vrai ras-le-bol
01:24:13quand on voit
01:24:14que
01:24:15encore une fois
01:24:16à Grenoble
01:24:17c'est le même type
01:24:18de profil
01:24:19qui a tué
01:24:20un employé municipal
01:24:21de 49 ans
01:24:22avec deux enfants
01:24:23ce que dit Sandrine
01:24:24il est temps d'agir
01:24:25c'est ce que pensent
01:24:26j'allais dire
01:24:2790% des Français
01:24:28il y a une demande
01:24:29très forte
01:24:30d'une justice
01:24:31plus ferme
01:24:32et des exemples
01:24:33dans l'actualité
01:24:34si on n'en a pas
01:24:35tous les jours
01:24:36on en a toutes les semaines
01:24:37on parlait
01:24:38en début de saison
01:24:39d'Eric Comine
01:24:40le gendarme
01:24:41lâchement tué
01:24:42même chose
01:24:43multirécidiviste
01:24:4410 condamnations
01:24:45au casier judiciaire
01:24:46situation régulière
01:24:47Cap Verdien étranger
01:24:48qui a son titre de séjour
01:24:49alors que son casier judiciaire
01:24:50est en train de ressembler
01:24:51à un véritable bibliothèque
01:24:52donc là
01:24:53il y a quelque chose
01:24:54qui ne fonctionne pas
01:24:55et les Français
01:24:56sont évidemment en demande
01:24:57personne ne peut comprendre
01:24:58que quelqu'un
01:24:59qui soit étranger
01:25:00et 10 condamnations
01:25:01au casier judiciaire
01:25:02et soit en situation régulière
01:25:03personne
01:25:04ça sera évidemment
01:25:05un défi
01:25:06du nouveau gouvernement
01:25:07de Michel Barnier
01:25:08même s'il a dit
01:25:09je ne peux pas faire de miracle
01:25:10oui
01:25:11ça sera sur le bureau
01:25:12du Premier Ministre
01:25:13ça fait partie
01:25:14de ses priorités
01:25:15alors il y a plusieurs priorités
01:25:16évidemment
01:25:17il y a le budget
01:25:18accessoirement
01:25:19mais ça aussi
01:25:20ça ajoute à la peine
01:25:21des Français
01:25:22qui vivent déjà
01:25:23dans ce climat d'anxiété
01:25:24au quotidien
01:25:25et avec en plus
01:25:26cette mécanique
01:25:27du déni des politiques
01:25:28qui par un jeu
01:25:29d'euphémisme répété
01:25:30finissent au fond
01:25:31par nous faire
01:25:32nous sentir coupables
01:25:33de notre propre sentiment
01:25:34de ne plus vivre en sécurité
01:25:35et effectivement
01:25:36je crois que
01:25:37tant qu'il y aura
01:25:38ce déni qui persistera
01:25:39on pourra toujours
01:25:40attendre une réponse
01:25:41à la hauteur
01:25:42de cette urgence
01:25:43Le rappel des titres
01:25:44le point info
01:25:45Chana Lusso
01:25:46et ensuite l'économie
01:25:47Le procès des viols de Mazan
01:25:49Contrairement à ce qui était prévu
01:25:50Dominique Pellicot
01:25:51le principal suspect
01:25:52n'a pas pu être entendu hier
01:25:53il était souffrant
01:25:54et n'était pas présent
01:25:55à l'audience
01:25:56ce sont les experts psychiatres
01:25:57qui ont décortiqué son profil
01:25:59Dominique Pellicot
01:26:00lui est appelé à la barre
01:26:01dans l'après-midi
01:26:02Et puis l'homme
01:26:03suspecté d'avoir tué
01:26:04un agent municipal
01:26:05à Grenoble
01:26:06a été identifié
01:26:07par les enquêteurs
01:26:08il est toujours
01:26:09activement recherché
01:26:10ce matin
01:26:11il a 25 ans
01:26:12et était déjà connu
01:26:13de la justice
01:26:14notamment pour vols
01:26:15violences et trafics
01:26:16de stupéfiants
01:26:17hier un hommage d'ampleur
01:26:18a été rendu à sa victime
01:26:19Lilian Dejean
01:26:20père de famille
01:26:21de 49 ans
01:26:22devant la mairie de la ville
01:26:23...
01:26:27...
01:26:28...
01:26:29...
01:26:30...
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01:31:08à un chauffeur, à un automobiliste accidenté.
01:31:12C'est ce qui s'est passé à Grenoble.
01:31:14C'est l'un des faits majeurs de la rentrée.
01:31:15Paul, comment est-ce que vous l'expliquez ?
01:31:17Oui Romain, je crois que vous avez raison.
01:31:18Effectivement, c'est un meurtre de plus,
01:31:22mais qui ressort du cortège hélas quotidien
01:31:24de drames, de meurtres, d'accidents, de malfaçons
01:31:28qui sont faits tous les jours dans l'actualité.
01:31:30Pourquoi ? D'abord parce qu'il y a vraiment cette envie
01:31:33de cet homme de se porter au secours.
01:31:34Là, sa mort est bien sûr injuste et gratuite.
01:31:37Elle est d'autant plus traumatisante
01:31:38lorsque l'on sait qu'effectivement,
01:31:40ce sont ces bons sentiments qui ont été récompensés
01:31:42de la plus odieuse des façons.
01:31:44Au fond, nous aurions tous pu,
01:31:46ou nous espérons au fond tous avoir pu être cet homme,
01:31:49c'est-à-dire avoir le courage aussi de se porter
01:31:51au secours d'un chauffeur accidenté.
01:31:53Le risque, en voyant cette insécurité du quotidien
01:31:56s'installer même lorsque l'on va au secours d'autrui,
01:31:59c'est au fond de laisser s'installer
01:32:01une société d'indifférence dans laquelle,
01:32:02pour sa propre sécurité, pour sa propre survie,
01:32:05chacun reste dans son coin.
01:32:07Et surtout, ne va pas prendre le risque
01:32:10de se porter vers autrui.
01:32:12C'est déjà insupportable de voir des agents
01:32:13des forces de l'ordre, des gendarmes, des policiers
01:32:15tués dans l'exercice de leurs fonctions.
01:32:17Lorsque c'est un agent municipal qui avait simplement
01:32:20le malheur de se trouver là et de se sentir
01:32:23le devoir d'intervenir, c'est évidemment
01:32:25encore plus insupportable.
01:32:26C'est une nouvelle victime collatérale
01:32:28de la mexicanisation du pays.
01:32:30Cette ambiance de guerre de gang permanente
01:32:32où n'importe qui est susceptible d'être armé
01:32:34sur la voie publique et de faire usage de son arme
01:32:36s'il estime que la présence ou l'arrivée de quelqu'un
01:32:40vient le mettre en danger parce qu'il était
01:32:42évidemment lui-même dans une situation
01:32:44qui n'était pas conforme à la loi.
01:32:46Lilian Dejean, qui est un héros, il faut le dire.
01:32:50Le suspect, lui, est bien sûr activement recherché.
01:32:53Il serait connu des services de police
01:32:55pour diverses infractions, des vols,
01:32:57les violences, du trafic de stupéfiants,
01:32:58on le dit depuis le début de la matinale.
01:33:00Oui, c'est une expression un peu pudique
01:33:01qu'on emploie médiatiquement,
01:33:02connu des services de police.
01:33:04Ça veut dire qu'à plusieurs reprises,
01:33:06la police, la justice ensuite,
01:33:09auraient pu désarmer cet homme.
01:33:11Et de fait, lorsque la police interpelle,
01:33:13lorsqu'elle connaît un individu,
01:33:14c'est qu'elle l'a pris sur le fait
01:33:17ou qu'elle a pu retracer des faits délictueux
01:33:19ou criminels qui ont été commis par cet homme,
01:33:21il y a ensuite une réponse judiciaire
01:33:22qui manifestement n'a pas été apportée
01:33:24puisque cet homme était toujours en possession d'armes
01:33:26et qu'il était toujours dangereux.
01:33:27Donc chaque fois qu'il a été condamné
01:33:29à du sursis par exemple plutôt que de la rétention ferme,
01:33:32ce sont les vies de tous ceux
01:33:33qui allaient ensuite croiser le chemin de cet homme
01:33:36qui étaient elles en sursis.
01:33:37Nous sommes tous en sursis,
01:33:38nos vies sont en sursis lorsque la justice
01:33:40est incapable de prévenir la récidive.
01:33:42Cette question, ce n'est plus une question technique,
01:33:44ce n'est plus une question de cas individuels
01:33:46sur lesquels on peut se demander
01:33:47si la peine était oui ou non proportionnée,
01:33:49ça devient une question de société.
01:33:51Lorsqu'une justice privilégie systématiquement
01:33:53la réinsertion, c'est-à-dire le bien-être du condamné,
01:33:55et bien finalement, elle place les droits individuels
01:33:58de l'individu condamné au-dessus des libertés collectives.
01:34:01Alors je ne dis pas que ce débat est simple
01:34:02et je ne dis certainement pas qu'on va le résoudre
01:34:04en quelques phrases bien senties dans une chronique du matin.
01:34:07Je dis que ce débat est confisqué.
01:34:08C'est-à-dire que de très nombreux Français aujourd'hui
01:34:10n'ont plus confiance dans la justice de leur pays
01:34:12parce qu'ils ne la pensent plus capable d'assurer leur sécurité
01:34:15en évitant la récidive.
01:34:17Preuve en est d'ailleurs que de trop nombreux Français
01:34:18plébiscitent aujourd'hui la peine de mort,
01:34:20ce qui est l'un des symptômes, je crois,
01:34:22de l'effritement de la confiance dans la justice.
01:34:23Ça montre qu'il y a vraiment une crise de confiance
01:34:26entre les Français et la justice.
01:34:27Ce débat est confisqué parce qu'il est toujours renvoyé au fond
01:34:30à l'idée que l'on confondrait la justice et la vengeance.
01:34:33Est-ce que les hommes politiques ont compris l'urgence de cette crise ?
01:34:36Pas toujours, je le crains.
01:34:37On le voit bien avec les euphémismes.
01:34:38Encore le maire de Grenoble, Éric Piolle,
01:34:41qui au fond parle d'une vulgaire « balle perdue ».
01:34:43Alors il s'en est expliqué, il a bien compris que cette expression
01:34:45n'était absolument pas convenable vu les circonstances.
01:34:47Mais chaque euphémisme de plus renforce la peine des Français.
01:34:51Quand on parle de règlement de compte aussi à Grenoble tout l'été,
01:34:54c'est pour ne pas dire que c'est une guerre des gangs et des cartels
01:34:57qui s'affrontent à balles réelles en pleine rue, au quotidien.
01:35:00Paul Sujit avec nous.
01:35:01Merci beaucoup, Paul.
01:35:03Très fort ce que vous nous dites ce matin.
01:35:05Nos vies sont en surcive quand la justice ne fait pas son travail.
01:35:10Merci beaucoup, Paul.
01:35:11Paul Sujit, tous les matins dans La Matinale.
01:35:138h10, la grande interview CNews Europe.
01:35:15Fabien Roussel sera l'invité de Sonia Mabrouk.
01:35:19Le temps tout de suite.
01:35:20Alexandra Blanc, il fait frais aujourd'hui.
01:35:24Jamais le soleil n'a autant brillé.
01:35:25La météo avec Groupe d'Erlène, installateur de panneaux photovoltaïques
01:35:29garantie à vie.
01:35:30Groupe d'Erlène, le climat de confiance.
01:35:32Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
01:35:34qui vous font confiance ?
01:35:34Bien sûr.
01:35:35Retrouvez la météo avec France Parbrise,
01:35:38agréés et assurances.
01:35:42Alexandra, le temps sera très nuageux aujourd'hui.
01:35:44Oui, en effet, beaucoup de nuages ce matin,
01:35:46notamment entre les Pyrénées et les régions de l'Est.
01:35:48On retrouve également une nouvelle perturbation
01:35:50qui arrive par le nord-ouest du pays,
01:35:52entre la Bretagne et la Normandie.
01:35:54Perturbation peu active, mais qui donne ce matin
01:35:56un temps assez brumeux avec, localement,
01:35:58un petit peu de brouillard.
01:35:59Dans l'après-midi, la perturbation va onduler,
01:36:01encore une fois, près des côtes de la Manche,
01:36:03avec toujours le maintien de bonnes rafales de vent.
01:36:05Mais partout ailleurs, petit à petit,
01:36:07les nuages vont se dissiper.
01:36:08C'est globalement une belle après-midi
01:36:10qui vous attend sur 80% du territoire.
01:36:12A noter également le maintien du vent en Méditerranée.
01:36:15Côté température, petite fraîcheur ce matin.
01:36:179 degrés pour Aisne ou encore pour Nantes.
01:36:19Déjà 20 degrés à Nice et dans l'après-midi,
01:36:21les températures restent un peu fraîches pour la saison.
01:36:2417 degrés à Lille, 19 degrés à Paris,
01:36:2622 degrés pour le Pays Basque et, localement,
01:36:28jusqu'à 29 degrés en Corse.
01:36:30Températures qui vont donc dégringoler à partir de jeudi.
01:36:33Ça s'annonce vraiment automne pour la fin de semaine.
01:36:37Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
01:36:38qui vous font confiance ?
01:36:39Bien sûr !
01:36:40C'était La Météo avec France Parbrise,
01:36:42Agré et Assurance.
01:36:44Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:36:47C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:36:49Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:36:51Groupe Verlaine.
01:36:54C'est Newsy les 8h.
01:36:55Merci d'être avec nous à Grenoble.
01:36:57Le suspect du meurtre de Lilian Dejean
01:37:00est un multi-condamné.
01:37:01Il faut être plus sévère dès le premier acte de délinquance.
01:37:03On en parle beaucoup ce matin, évidemment.
01:37:06Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
01:37:08On vous entendra à 7h30.
01:37:097h30, c'est passé.
01:37:10Mais à 8h30, comme tous les matins,
01:37:13vous avez la parole.
01:37:14Prenez-la.
01:37:15Vous connaissez le principe.
01:37:17On va rejoindre, d'ailleurs, en direct de Grenoble,
01:37:20dans un instant, Olivier Madinier,
01:37:21qui va nous dresser le portrait de ce multi-condamné.
01:37:25Que sait-on précisément de lui, Olivier Madinier,
01:37:28en direct de Grenoble ?
01:37:28A tout de suite.
01:37:29Au procès des viols de Mazan,
01:37:31Dominique Pellicot devrait s'exprimer aujourd'hui.
01:37:33Pour la première fois depuis le début du procès,
01:37:35hier, il était indisposé.
01:37:36On rejoindra Régine Delfour, en direct d'Avignon.
01:37:39A tout de suite, Régine.
01:37:41La gestion de l'immigration sera une priorité
01:37:43du prochain gouvernement.
01:37:45Est-ce qu'il faut créer un ministère dédié ?
01:37:48Faut-il créer un ministère de l'immigration ?
01:37:50Gauthier Lebret, avec nous,
01:37:51pour les toutes dernières informations.
01:37:52A tout de suite, Gauthier.
01:37:54L'homme suspecté d'avoir tué un agent municipal à Grenoble
01:37:56a été identifié par les enquêteurs.
01:37:58Il est toujours en fuite,
01:37:59toujours activement recherché ce matin, chaleur.
01:38:01Et on rejoint tout de suite notre envoyé spécial sur place,
01:38:04Olivier Madinier.
01:38:04Olivier, bonjour.
01:38:05Le suspect était déjà bien connu des services de police.
01:38:11Oui, absolument.
01:38:11Il s'agit d'un homme de 25 ans,
01:38:14bien connu de la justice pour des faits de vol,
01:38:18des faits de violence et aussi du trafic de stupéfiants.
01:38:23Cet homme a été clairement identifié par les enquêteurs
01:38:27comme étant l'auteur des coups de feu mortels
01:38:29contre Lilian Dejean.
01:38:31C'est aussi le pilote de cette Audi bleue,
01:38:34cette Audi de location immatriculée en Pologne.
01:38:38Alors, entre dimanche et lundi,
01:38:40quatre perquisitions ont eu lieu avec l'appui du Raid,
01:38:45dans des lieux pouvant avoir hébergé ce jeune homme,
01:38:50âgé, je vous le disais, de 25 ans.
01:38:53Quoi qu'il en soit, l'émotion est toujours réelle ici,
01:38:56à Grenoble, près de 48 heures après les faits.
01:38:59Hier, un moment très émouvant a eu lieu,
01:39:01hier en fin de journée,
01:39:02lorsque la famille, les proches de Lilian Dejean
01:39:06se sont rassemblés sur les lieux du drame.
01:39:09Olivier Madinier en direct avec nous.
01:39:10Merci beaucoup, Olivier.
01:39:12Le procès des viols de Mazan,
01:39:13contrairement à ce qui était prévu,
01:39:15Dominique Pellicot, le principal suspect,
01:39:17n'a pas pu être entendu hier.
01:39:19Il était souffrant.
01:39:20Il n'était pas présent à l'audience.
01:39:22Ce sont les experts psychiatres
01:39:23qui ont décortiqué son profil.
01:39:25Dominique Pellicot sera donc appelé à la barre
01:39:27dans l'après-midi.
01:39:28On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale,
01:39:30Régine Delfaux.
01:39:30Régine, c'est vous qui suivez ce procès pour CNews.
01:39:34La prise de parole de Dominique Pellicot
01:39:35est très attendue, évidemment.
01:39:39Oui, absolument, Shana, une prise de parole attendue,
01:39:41puisque c'est la première fois qu'il va s'exprimer
01:39:44depuis quatre ans.
01:39:44Une prise de parole attendue aussi par son ex-ex-pouse,
01:39:48Gisèle Pellicot, pour savoir pourquoi,
01:39:50pour quelle raison il lui a fait subir cela.
01:39:52Hier, des experts se sont succédés à la barre,
01:39:54des psychiatres, des psychologues,
01:39:56pour tenter de passer au crible la personnalité
01:39:59de Dominique Pellicot, qui ne souffre
01:40:01d'aucune pathologie mentale et qui n'a pas
01:40:03d'antécédent psychiatrique.
01:40:05Au fil de l'instruction des proches,
01:40:07je l'avais décrit comme un père aimant,
01:40:08attentionné, le patriarche respirant le bonheur,
01:40:11une personnalité à double facette de pervers manipulateurs,
01:40:16décrit comme le chef d'orchestre des viols
01:40:19par un co-accusé.
01:40:21Son enfance a été également évoquée
01:40:23avec un père colérique et violent.
01:40:26Donc Dominique Pellicot doit témoigner
01:40:28cet après-midi, ce sera aux alentours de 16h.
01:40:31Merci beaucoup, Régine.
01:40:32Régine Delfour, en direct d'Avignon.
01:40:35Des tags anti-Israël retrouvés sur des commerces parisiens.
01:40:39Ça se passe rue de Lévis, dans le 17e arrondissement.
01:40:42On va le voir sur ces images.
01:40:44Oui, les images publiées par Geoffroy Boulard,
01:40:46le maire du 17e arrondissement,
01:40:48qui a demandé aux forces de l'ordre de renforcer
01:40:50la vigilance et de retrouver les auteurs de ces tags.
01:40:53Un ministère qui existait jusqu'en 2010,
01:40:56sous Nicolas Sarkozy, le ministère de l'immigration.
01:40:59Est-ce qu'il faut à nouveau créer un ministère de l'immigration ?
01:41:02L'immigration clandestine qui est un vrai problème en France.
01:41:05Michel Barnier, selon nos confrères de France Info,
01:41:08plancherait sur le retour d'un ministère de l'immigration.
01:41:11Et quelqu'un qui a eu intérêt à faire fuiter cette information
01:41:13voudrait même le dire.
01:41:14Comment analyser cette information, Gauthier Lebret ?
01:41:17Quelqu'un qui ne voulait sans doute pas
01:41:19que le ministère de l'immigration fasse son retour.
01:41:20Puisque je rappelle qu'il existait entre 2007 et 2010.
01:41:24C'était un ministère de plein exercice.
01:41:26Brice Hortefeux et Éric Besson l'avaient occupé.
01:41:28Puis, en 2010, le ministère de l'immigration est supprimé
01:41:31et rattaché au ministère de l'Intérieur.
01:41:33Dans le titre, ça s'appelait ministère de l'Intérieur et de l'immigration.
01:41:36Alors, évidemment, les services du Premier ministre ont été contactés.
01:41:40Il nous explique que rien n'est acté pour le moment
01:41:42et que le Premier ministre réfléchit aux moyens
01:41:44les plus efficaces pour obtenir des résultats.
01:41:46Mais en politique, les symboles sont importants.
01:41:49Et là, on comprend où Michel Barnier va placer le curseur.
01:41:53Et c'est logique.
01:41:54Marine Le Pen a le droit de vie ou de mort politique sur son gouvernement.
01:41:59Donc, c'est à droite toute sur ces questions migratoires et sécuritaires.
01:42:04Et si Michel Barnier ne fait pas cela,
01:42:05il peut être censuré à tout moment et quitter Matignon.
01:42:09Après, c'est qui pour occuper cette fonction si elle existe ?
01:42:12On sent bien que la stratégie de faire sortir cette information,
01:42:15c'était de faire en sorte que ce ministère ne voit pas le jour.
01:42:18Merci Gauthier.
01:42:19Il est 8h06.
01:42:20Restez bien avec nous puisque dans un instant,
01:42:22c'est la grande interview de Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin
01:42:25Fabien Roussel, le numéro un du Parti communiste français.
01:42:28À tout de suite.
01:42:34C News, il est 8h12.
01:42:35Fabien Roussel est l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk
01:42:38sur C News et Europe 1.
01:42:42Bonjour Fabien Roussel.
01:42:43Bonjour Sonia Mabrouk et bonne rentrée.
01:42:45Merci.
01:42:46Bienvenue à la grande interview sur C News et Europe 1.
01:42:48Vous êtes, Monsieur Roussel, secrétaire national du Parti communiste
01:42:51et vous aviez qualifié, il y a quelques jours, Emmanuel Macron,
01:42:54je cite, de méprisant dans la République,
01:42:57dénonçant un coup de force de sa part.
01:43:00Et depuis, le Premier ministre Michel Barnier a donné des gages,
01:43:03d'écoute, de compromis.
01:43:05Est-ce que depuis, vous avez mis de l'eau dans votre vin,
01:43:07dans votre pinard, si je puis dire, Monsieur Roussel ?
01:43:12Vous voyez, quand justement, on met de l'eau dans un bon vin,
01:43:16un bon château, un bon Bordeaux, un bon Côte d'Urone,
01:43:20ce n'est pas bon.
01:43:21En politique, c'est pareil.
01:43:23Je pense qu'il faut savoir pourquoi on se bat.
01:43:27Et moi, je me bats pour gagner ce que les Français veulent.
01:43:32Ils veulent des augmentations de salaires,
01:43:33ils veulent le blocage des prix,
01:43:34ils veulent être entendus et respectés,
01:43:36ils veulent que, quand ils travaillent,
01:43:38ils puissent vivre de leur travail.
01:43:40Et donc, je suis un homme de dialogue.
01:43:43Je suis à la tête d'un parti qui va se battre
01:43:46avec ses parlementaires pour obtenir le meilleur
01:43:49de ce que l'on peut obtenir pour nos compatriotes,
01:43:52pour nos concitoyens, pour la République,
01:43:53pour nos services publics.
01:43:54Vous êtes un homme de dialogue, mais qui milite pour la censure.
01:43:57Est-ce que par votre attitude,
01:43:59que certains peuvent qualifier d'intransigeante,
01:44:01vous n'êtes pas en train de donner le plus beau rôle
01:44:03et le premier rôle à Marine Le Pen ?
01:44:06Alors là, il faut quand même rappeler les choses.
01:44:09C'est quand même le président de la République
01:44:11qui fait le choix, effectivement,
01:44:13de voler l'élection des Français.
01:44:16Les Français, au second tour des élections législatives,
01:44:19dans la diversité de leurs opinions,
01:44:21ont fait le choix du Front républicain
01:44:25et ils ont fait une assemblée nationale
01:44:27avec une coalition à gauche qui est arrivée en tête
01:44:30par le nombre de ses députés.
01:44:32Et le président de la République fait le choix
01:44:35de négocier avec le Rassemblement national
01:44:38un gouvernement dirigé par Michel Barnier
01:44:41pour appliquer une politique qui est en fait sa politique.
01:44:45Et c'est là où je demande aux Français de bien étudier,
01:44:49de bien regarder ce que vont faire
01:44:50les députés du Rassemblement national.
01:44:51Il y a le premier groupe à l'Assemblée.
01:44:53Oui, la première coalition, c'est nous avec 193 députés,
01:44:59193 députés de gauche, écologistes, communistes,
01:45:03qui avons été élus sur la base d'un programme.
01:45:06Et puis, il y a eux.
01:45:07Et donc, là où il y a des députés du Rassemblement national,
01:45:11là, en France, ils vont être comptables,
01:45:14responsables de la politique qui va être menée.
01:45:17Monsieur Barnier a déjà dit qu'il ne reviendrait pas
01:45:18sur la réforme des retraites.
01:45:20Il est contre.
01:45:20Il ouvre le débat.
01:45:21Oui, mais il a dit sans remettre en cause,
01:45:24sans remettre en cause les 178 trimestres
01:45:27qu'il faut aujourd'hui cotiser,
01:45:29sans remettre en cause le fait que des femmes
01:45:31sont obligées de travailler jusqu'à 67 ans
01:45:33pour avoir droit à une carrière complète.
01:45:35Les Français veulent l'augmentation des salaires.
01:45:37Il est contre.
01:45:38Les Français veulent le retour de l'ISF.
01:45:41Il est contre.
01:45:42Les Français veulent plus de services publics,
01:45:44de soignants, d'enseignants, de policiers, de douaniers.
01:45:48Il ne veut pas investir dans les services publics.
01:45:50De quoi allez-vous discuter quand vous allez le voir ?
01:45:52Vous nous dites ce matin, sur ces News Européens,
01:45:54je suis un homme de dialogue.
01:45:56Alors, quels sont justement les points ?
01:45:58Nous avons rendez-vous mardi prochain
01:46:01avec André Chassaigne et Cécile Kuckermann,
01:46:03les présidents de groupe à l'Assemblée nationale et au Sénat.
01:46:08Et nous allons lui dire ce pourquoi nous nous battons,
01:46:11ce pourquoi nous avons été élus, chacun dans nos responsabilités.
01:46:16Et nous nous battons pour l'abrogation de la réforme des retraites.
01:46:19Nous nous battons pour l'indexation des salaires sur l'inflation,
01:46:22la hausse du SMIC, mais aussi l'indexation des salaires sur l'inflation.
01:46:26Nous nous battons pour augmenter le budget de l'État
01:46:29afin que l'on puisse embaucher là où on en a besoin.
01:46:32On a besoin de profs, on a besoin de soignants,
01:46:35on a besoin de travailler sur la sécurité publique.
01:46:37Regardez ce qui s'est passé à Grenoble, on va en parler.
01:46:40On a besoin donc d'investir dans nos services publics.
01:46:42Et pour ça, il faut avoir plus de moyens.
01:46:45Et c'est pour ça que nous demandons aussi de taxer le capital,
01:46:49de pouvoir rétablir l'ISF.
01:46:51Nous allons dire tout ça.
01:46:52On verra si c'est un dialogue de sourd, M. Roussel.
01:46:55Lui, il vient avec ses propositions, nous on va venir avec les nôtres.
01:46:58Peut-être une proposition, en tous les cas, je précise ce matin
01:47:01que l'idée n'est pas, en tous les cas, encore confirmée par Matignon.
01:47:05Est-ce qu'il faut un ministère de l'immigration
01:47:08pour tenter de répondre à ce défi ?
01:47:11Aujourd'hui, il y a un ministère qui est chargé de ça.
01:47:14C'est le ministère de l'Intérieur.
01:47:16Il y a à peu près une loi par an qui est votée
01:47:20sur ces questions de l'immigration.
01:47:24Et ça reste un sujet qui reste toujours préoccupant,
01:47:29sur lesquels beaucoup de choses fausses d'ailleurs sont dites.
01:47:33En tout cas, M. Barnier, il va avoir une responsabilité immédiate sur cette question.
01:47:38Vous n'êtes pas contre un ministère de l'immigration
01:47:40si ses objectifs sont clairement définis ?
01:47:42Non, je dis qu'aujourd'hui, il y a un ministère,
01:47:45qui est le ministère de l'Intérieur, qui est chargé de ces questions-là.
01:47:47Pourquoi pas un ministère dédié avec des objectifs clairs ?
01:47:50Il ne faut pas instrumentaliser ce sujet.
01:47:53Il y a un sujet, par exemple.
01:47:54Il vient d'y avoir 14 morts dans la manche des migrants
01:47:58qui partent de Calais pour aller en Angleterre.
01:48:01M. Barnier est responsable, avec M. Sarkozy...
01:48:04Responsable.
01:48:04Écoutez-moi, est responsable avec M. Sarkozy
01:48:08d'avoir fait signer les accords du Touquet,
01:48:10qui fait que la frontière britannique se trouve sur les côtes françaises
01:48:14et que Calais aujourd'hui est devenue une prison à ciel ouvert
01:48:17avec des dizaines de kilomètres de barbelés partout.
01:48:21C'est l'enfer pour les habitants, c'est l'enfer pour les migrants
01:48:25qui, eux, veulent rejoindre leur famille qui se trouve en Grande-Bretagne.
01:48:29Je demande à M. Barnier,
01:48:30plutôt que d'instrumentaliser le sujet de l'immigration,
01:48:33de revenir sur ces accords du Touquet
01:48:35et de faire en sorte que la frontière britannique
01:48:37se retrouve sur le sol britannique
01:48:38et de permettre aux migrants qui arrivent chez nous
01:48:41de pouvoir rejoindre leur famille quand ils en ont sur le sol britannique.
01:48:44Est-ce qu'une personnalité de gauche pourrait tenir ce discours
01:48:46mais à l'intérieur de l'équipe gouvernementale de Michel Barnier ?
01:48:50Est-ce qu'il faut des responsables de gauche dans l'équipe du Premier ministre ?
01:48:54Mais ce qui compte, Mme Mabouk, ce qui compte,
01:48:57c'est le contenu de la politique qui va être mis en œuvre encore une fois.
01:49:00Apparemment, vous n'en avez ni d'éclair ce matin.
01:49:02Mais voilà, nous, nous allons dire, nous, on veut ça.
01:49:05Nous, on veut que les Français puissent partir plus tôt en retraite
01:49:09et que l'on revienne sur la réforme que 80% des Français ont rejetée.
01:49:13Est-ce que des personnalités de gauche peuvent quand même entrer
01:49:16pour dialoguer, pour essayer de militer ?
01:49:18Je vais vous dire, j'attends bien sûr de savoir ce que va dire M. Barnier.
01:49:23J'attends son discours de politique générale.
01:49:24J'attends ce qu'il va nous dire.
01:49:26Sinon, je n'irai pas le voir.
01:49:27Je suis un homme de dialogue.
01:49:28Nous sommes des gens de dialogue, constructifs, mais très combatifs.
01:49:32Et surtout, il a 50 ans de vie politique, M. Barnier.
01:49:36Ce n'est pas de l'expérience.
01:49:37Et donc, oui, mais ça veut dire aussi que nous le connaissons.
01:49:40Et je suis sans illusion.
01:49:41Il n'a jamais rien fait pour les ouvriers.
01:49:44Il n'a jamais rien fait pour nos services publics.
01:49:46Il n'a jamais rien fait de social dans notre pays.
01:49:48Il a toujours été l'ardent défenseur de l'Europe libérale,
01:49:53de la concurrence libre et non faussée.
01:49:54Je vais même vous dire, la trahison que le peuple de France a subie
01:49:58en 2005 sur le référendum, sur le traité constitutionnel européen.
01:50:01Il a défendu le oui.
01:50:03Les Français ont voté non.
01:50:04Et il a été le co-auteur du traité de Lisbonne,
01:50:06qui est le coup de poignard dans le dos que l'on nous a mis
01:50:09pour réintroduire ce traité que les Français avaient rejeté.
01:50:11Alors, moi, quand je vois tout ça, quand je vois qu'il a été commissaire européen,
01:50:15qu'il a trahi le vote du peuple sur le référendum de 2005,
01:50:19qu'il a contribué à la délocalisation, désindustrialisation de notre pays,
01:50:22où nous sommes un pays sans industrie aujourd'hui,
01:50:25permettez-moi d'avoir des doutes, tout simplement, sur le sens de sa politique.
01:50:28Monsieur Roussel, avec tout ce que vous venez d'énumérer,
01:50:31combien il va tenir selon vous, monsieur Barnier ?
01:50:34Un mois, deux mois, chacun jugera.
01:50:37Mais encore une fois, c'est les députés du Rassemblement national
01:50:41qui, aujourd'hui, l'ont placé sous surveillance.
01:50:44Ce sont les portes-serviettes.
01:50:45Le RN ne peut pas faire tomber seul le gouvernement,
01:50:48parce qu'il sait que vous voterez en tous les cas le nouveau front populaire,
01:50:52la motion de censure.
01:50:53Est-ce qu'il n'y a pas une alliance de circonstances entre vous et l'URN ?
01:50:56Une politique qui tourne le dos aux intérêts des travailleurs,
01:50:58une politique qui tourne le dos aux intérêts des Français
01:51:00et qui abîme nos services publics, nous la censurons.
01:51:03Nous ne pouvons pas la cautionner.
01:51:05Sur un autre sujet, c'est une information européen, Fabien Roussel.
01:51:08Un appel à une intifada dans Paris a été lancé par un individu.
01:51:12Je voudrais rappeler le parcours de cet individu.
01:51:14Il s'appelle Elias Dimzalen.
01:51:16Il est fondateur du site Islam et Info.
01:51:18Il est fiché S.
01:51:19Il va faire l'objet, pour le moins, d'un signalement au procureur de la République.
01:51:23Je voudrais qu'on regarde la séquence, parce qu'elle est édifiante.
01:51:26On l'écoute pour nos auditeurs d'Europe.
01:51:29Est-ce qu'on est prêts à mener l'intifada dans Paris ?
01:51:32Dans nos banlieues ? Dans nos quartiers ?
01:51:39Pour leur montrer que la voie de la libération vient de nous ?
01:51:43Qu'elle démarre de Paris, qu'elle ne passera pas Marseille.
01:51:48Et bientôt, Jérusalem sera libérée.
01:51:51Et Jérusalem deviendra la capitale de tirs et révolutionnaires.
01:51:56L'intifada en plein Paris, la guerre, si on peut dire, des pierres.
01:51:59Comment vous réagissez à de tels propos ?
01:52:01Et on voit comment le public, face à lui, réagit.
01:52:04Moi, personnellement, je ne les partage pas du tout.
01:52:07Et le combat que l'on doit mener en France, à un autre niveau,
01:52:12c'est d'organiser les rassemblements pacifiques les plus larges possibles
01:52:17pour que la France reconnaisse l'État d'Israël,
01:52:20pour que la France exige une solution politique à deux États,
01:52:24avec un pays pour le peuple palestinien dans les frontières de 67
01:52:30et Jérusalem-Est comme capitale, aux côtés d'un État d'Israël.
01:52:34Ce n'est pas ce qui est dit du tout dans ce genre de manifestation,
01:52:37M. Roussel, nous sommes tellement loin.
01:52:39Mais c'est bien la raison pour laquelle je vous dis
01:52:41que nous, communistes français, nous ne partageons pas cette vision
01:52:46que cet homme défend, qui est une vision fondamentaliste, religieuse.
01:52:51Et nous, nous avons toujours défendu une Palestine libre, démocratique et laïque.
01:52:58C'est d'ailleurs le combat de l'OLP, mené par Yasser Arafat.
01:53:01Et c'est pour ça que la France prend tellement de retard,
01:53:05la diplomatie française, à reconnaître l'État de Palestine,
01:53:09puisqu'en tant que membre du Conseil de sécurité, si nous faisions ce choix-là,
01:53:12ce serait un appel clair en direction de beaucoup de diplomatie européenne.
01:53:16Vous êtes clair ce matin, vous condamnez ses propos.
01:53:18Est-ce que vous pensez que dans la sphère de gauche,
01:53:23des responsables comme M. Boyard, M. Delogu, M. Porte, Mme Hassane
01:53:27sont aussi clairs que vous ?
01:53:28Vous leur poserez la question.
01:53:29Vous avez une idée sans doute, ce sont des partenaires, même éloignés aujourd'hui.
01:53:32Mais vous leur poserez la question.
01:53:34Vous êtes plus proche d'eux que moi.
01:53:35Vous avez entendu ma réponse et nous, nous sommes en tout cas,
01:53:40dans notre histoire, vous savez que je me suis rendu sur place,
01:53:43la première formation politique à nous être rendue après les attentats du 7 octobre,
01:53:49sur place pour rencontrer les Israéliens qui se battent pour une paix,
01:53:54pour la libération des otages, mais aussi pour rencontrer les autorités palestiniennes.
01:53:57Je vais rencontrer d'ailleurs des ministres de l'autorité palestinienne,
01:54:00nouvellement nommés, dans quelques jours,
01:54:02pour parler de cette situation extrêmement grave qui se passe là-bas.
01:54:05Il y a beaucoup d'émotions, Fabien Roussel, et de colère,
01:54:07également après la mort de l'agent municipal Lilian de Jean à Grenoble,
01:54:10froidement abattu en pleine rue alors qu'il intervenait pour empêcher l'auteur
01:54:15d'un accident, de s'enfuir, ce suspect, il est toujours recherché,
01:54:18mais on en connaît un peu plus, sur son parcours, sur son pédigré,
01:54:21il est multirécidiviste, il est déjà connu de la justice pour des faits de vol
01:54:25et de trafic de stupéfiants.
01:54:27Est-ce que ce profil vous surprend ?
01:54:30Non, malheureusement, mais c'est aussi pour ça que je voudrais partager
01:54:35l'émotion et la colère de la famille.
01:54:39J'ai appris que Lilian de Jean était un employé municipal
01:54:45avec une volonté, un engagement pour les services publics
01:54:49et pour sa population que tout le monde reconnaît.
01:54:51Il était engagé même syndicalement à la CGT.
01:54:54Il est mort parce qu'il a porté secours suite à un accident de voiture.
01:54:59Il a porté secours aux victimes et il a été pris sous le feu
01:55:02parce que dans notre pays, à Grenoble, et dans des grandes villes
01:55:07comme Grenoble, il y a beaucoup trop d'armes qui circulent.
01:55:10Et ces armes sont liées au trafic de drogue qui se développe dans notre pays.
01:55:16On a un véritable fléau aujourd'hui qui est les narcotrafiquants,
01:55:21le trafic de drogue, le trafic d'armes, et c'est bien sûr insupportable,
01:55:26insupportable qu'un homme qui voue sa vie aux services publics
01:55:30puisse mourir comme ça, froidement abattu, par des armes.
01:55:34Donc pas victime d'une balle perdue, comme l'a dit le maire Éric Piolle.
01:55:37Ça vous a chauffé compte tenu de la colère et de l'émotion que j'en lis prégnant ?
01:55:41La justice devra faire la lumière pour savoir comment ça s'est passé.
01:55:46Il y a eu deux balles dans le thorax et puis il est mort.
01:55:49Apparemment, ce n'est pas des balles perdues, mais les balles perdues, elles existent aussi.
01:55:52Dans ce cas, quand vous entendez le maire d'une ville qui dit...
01:55:55Imaginons M. Roussel à la place de la famille de cette personne
01:56:00et le maire de la ville vous dit une balle perdue, comment vous réagissez ?
01:56:04Mais, je vais vous répondre autrement, vous m'en excuserez,
01:56:08mais j'ai reçu, et c'est une circonstance malheureuse,
01:56:12mais il y a encore une semaine, j'ai réuni cinq maires communistes,
01:56:16dont la maire d'Échirol, pour parler justement des moyens que nous avons
01:56:20pour lutter contre les narcotrafiques, les points de deal qui existent
01:56:24beaucoup trop dans notre pays.
01:56:26Ils sont aujourd'hui désœuvrés.
01:56:28Ces maires communistes, il y avait la maire de Vénitieux,
01:56:31la maire d'Échirol, le maire de Noisy-le-Sec.
01:56:33Écoutez, ce sont des maires qui investissent beaucoup de moyens,
01:56:36qui ont une police municipale, qui est armée.
01:56:39Ils ont mis des caméras de surveillance.
01:56:40Ils sont pour les caméras de surveillance, c'est-à-dire que vous êtes en train de faire
01:56:44le portrait robot inverse de M. Piolle.
01:56:46Mais, mais, mais, pour autant, pour autant, ils ont moins de policiers,
01:56:51moins de polices judiciaires, moins d'enquêteurs.
01:56:54Ils en ont énormément besoin et ils nous disent tous,
01:56:56quand est-ce que l'on va remettre du contrôle à nos frontières ?
01:56:59Nos frontières sont des frontières passoires quand elles laissent passer
01:57:03autant de drogues qui viennent ou d'Amérique latine ou d'Afrique du Nord.
01:57:07Fabien Roussel est pour le contrôle des frontières, aujourd'hui.
01:57:10Oui, parce qu'on n'arrivera pas à lutter contre ce fléau
01:57:14si on n'empêche pas qu'il en rentre autant dans notre pays.
01:57:17Pardonnez-moi, contrôle des armes, mais contrôle aussi de ceux qui les transportent,
01:57:21donc des individus.
01:57:22Tout à fait, il faut s'attaquer, il faut s'attaquer aux narcotrafiquants,
01:57:26il faut s'attaquer au blanchiment de l'argent.
01:57:28Et je dis à tous ceux qui consomment de la drogue
01:57:31que chaque ligne de coque, aujourd'hui, est tachée de sang
01:57:35et il faut que chacun l'ait en tête.
01:57:36Et hommage, évidemment, à cet agent municipal, à sa famille.
01:57:39Tout à fait.
01:57:40Nos pensées vont plus largement, d'ailleurs, à cette communauté.
01:57:42Je vous remercie, Fabien Roussel.
01:57:44C'est votre grande interview ce matin.
01:57:45Excellente journée à vous.
01:57:46C'est Newsily, 8h30.
01:57:53Merci à vous, Sonia Mabrouk, et à votre invité, Fabien Roussel,
01:57:56le patron, le numéro un du Parti communiste.
01:57:59Vous avez entendu ce qu'il vient de dire.
01:58:00Chaque ligne de cocaïne, en France, est tachée de sang.
01:58:04Qu'est-ce que ça veut dire, très concrètement ?
01:58:06Ça veut dire que tous les consommateurs de drogue
01:58:07ont une part de responsabilité dans ce qui se passe
01:58:10dans certaines banlieues, dans de nombreuses villes.
01:58:15Il a dit ça au sujet de Grenoble, parce que le trafic de drogue
01:58:19se répand partout en France.
01:58:21Il n'y a plus une ville qui est épargnée.
01:58:24Les consommateurs ont également leur part de responsabilité.
01:58:27On en parle ce matin.
01:58:29Je veux mettre en avant cette histoire, ce matin.
01:58:32On vous en parle depuis le début de la matinale.
01:58:34Et je sais que ça vous fait beaucoup réagir.
01:58:36Elle est vraiment significative, cette histoire de ce qui se passe en France.
01:58:39À Rennes, des moutons installés en pleine ville pour faire de l'éco-pâturage
01:58:43sont volés par des habitants.
01:58:45Ils sont probablement mangés, notamment lors de fêtes religieuses.
01:58:49La gestion de l'immigration sera une priorité du prochain gouvernement.
01:58:52Est-ce qu'il faut créer un ministère dédié ?
01:58:55On accueille Michel Auboin, ancien préfet.
01:58:58Bonjour, merci d'être avec nous.
01:59:00Est-ce qu'il faut un ministère de l'immigration ?
01:59:02Je vous poserai la question dans un instant.
01:59:04En Allemagne, les autorités ont annoncé qu'elles allaient reprendre
01:59:07les contrôles à toutes leurs frontières
01:59:09pour lutter contre l'immigration clandestine.
01:59:11Est-ce que ça peut être efficace ?
01:59:13Claude Moniquet, spécialiste des questions de terrorisme, avec nous.
01:59:18Le coût des arrêts maladie, qui sont de plus en plus nombreux en France,
01:59:21est insoutenable.
01:59:23C'est ce que dit le patron de la Sécurité sociale, qui alerte sur le sujet.
01:59:26Éric de Ritmaten, dans La Matinale, à tout de suite.
01:59:30Des vols de moutons en plein centre-ville de Rennes,
01:59:32c'est une histoire qui vous fait beaucoup réagir et qui nous fait beaucoup réagir également.
01:59:35Des dizaines de ces moutons ont disparu depuis plusieurs années maintenant.
01:59:39Oui, exemple avec cet éleveur qui a eu la surprise de voir son animal voler
01:59:43sur les réseaux sociaux, en passant à publier une vidéo
01:59:46dans laquelle on voit un homme avec son bélier sur ses épaules, en pleine rue.
01:59:51Malheureusement, cet éleveur n'a jamais pu retrouver son animal.
01:59:53Il témoigne ce matin dans ce reportage signé Michael Chaillot.
01:59:58Le parc municipal du Landry se situe en plein cœur d'un quartier de Rennes.
02:00:02Depuis plusieurs années, une quinzaine de moutons douaissants assurent l'entretien
02:00:06mis à disposition par cet éleveur.
02:00:09Sur la vidéo prise par un passant, on voit le voleur du bélier en pleine rue,
02:00:13à 150 mètres du parc du Landry.
02:00:16Le premier truc qui m'a interpellé, c'est la façon dont il tient le bélier.
02:00:18On dirait vraiment un berger des montagnes qui tient son mouton comme ça.
02:00:22Ça fait un peu penser à quelqu'un qui reçoit toute sa famille et qui s'est dit
02:00:25« tiens, je vais aller chercher le repas directement dans le champ,
02:00:28du producteur au consommateur, j'ai envie de dire. »
02:00:30Un chapardage à l'unité, c'est plutôt rare, mais depuis qu'il est installé,
02:00:34cet éleveur a subi des vols massifs à plusieurs reprises,
02:00:37notamment lors des fêtes religieuses, Pâques, Noël ou l'Aïd.
02:00:41Il est persuadé de l'existence d'une filière organisée.
02:00:44Depuis 12 ans, on a eu plus de 700 animaux volés sur l'ensemble de la ferme.
02:00:48Au début, on avait affaire à des bandes organisées qui venaient carrément
02:00:50avec des camions dans des parcs.
02:00:52En plus de 10 ans, on a perdu plus de 70 000 euros
02:00:55rien qu'en vol d'agneaux de ce côté-là.
02:00:58Aucun animal n'a jamais été retrouvé et il en sera sûrement de même cette fois-ci,
02:01:02selon Mathieu Pires, qui a malgré tout déposé plainte en gendarmerie.
02:01:08Voilà, je sais que ça vous fait beaucoup réagir,
02:01:09c'est pour ça que je voulais absolument qu'on en parle.
02:01:11Gentil et attentionné, voilà les adjectifs qui reviennent le plus souvent
02:01:16quand on parle de Lilian Dejean.
02:01:18Les proches que nous avons rencontrés parlent de lui comme d'un gabien.
02:01:21C'est lui qui a été tué de deux balles de 9 mm
02:01:24parce qu'il voulait empêcher un chauffard délinquant de fuir.
02:01:29Ce chauffard délinquant qui a tiré a été identifié, il est toujours en fuite.
02:01:33Originaire de Guadeloupe, ce père de famille, donc Lilian Dejean,
02:01:37avait 49 ans et il était très apprécié notamment par ses collègues.
02:01:41De nombreux hommages lui sont rendus depuis dimanche dernier.
02:01:44Son portrait est signé Juliette Sadat.
02:01:47Lilian Dejean était en tournée lorsque le drame est survenu vers 7h30 ce dimanche.
02:01:53Abattu en plein centre de sa propre ville,
02:01:56au service de laquelle il a travaillé les 25 dernières années comme agent municipal.
02:02:02C'était vraiment un pilier de la propreté urbaine à Grenoble
02:02:07Il était 25 ans au service de l'intérêt général,
02:02:10au service public de proximité,
02:02:14un encadrant, un formateur,
02:02:17quelqu'un de toujours joyeux, allant et avec aussi cette dimension citoyenne
02:02:22qui fait qu'il voit un événement, il se rend pour voir,
02:02:26porter secours et voir comment il peut aider.
02:02:28D'origine guadeloupéenne par sa famille paternelle,
02:02:31Lilian Dejean, 49 ans,
02:02:33a grandi dans le quartier du village olympique à Grenoble.
02:02:37Ses proches décrivent un homme de dialogue très respecté.
02:02:41Lilian c'était quelqu'un de très gentil, ouvert à toutes les discussions.
02:02:47Pour moi c'était un monsieur.
02:02:50Et là à rendre des services à tout le monde.
02:02:52C'était un combattant, il défendait toujours la cause du bien-être,
02:02:56il défendait ses copains, il était pour le travail, il était pointilleux.
02:03:03Lilian Dejean laisse derrière lui deux enfants,
02:03:06un garçon de 8 ans et une fille de 20 ans.
02:03:11Alors la question que je vous pose depuis le début de la matinale c'est
02:03:13est-ce qu'il faut être plus sévère dès les premiers actes de délinquance ?
02:03:18Le chauffard meurtrier qui a tué Lilian Dejean a été identifié.
02:03:24Son profil c'est le même que celui de nombreuses auteurs de tel type.
02:03:30C'est un multi-condamné, connu de la justice comme on dit pudiquement
02:03:34pour vol, violence, trafic de stupéfiants.
02:03:37Est-ce qu'il faut être plus sévère dès le premier acte de délinquance ?
02:03:40Voilà vos réponses.
02:03:43Oui, il faut être beaucoup plus sévère, il y en a ras le bol.
02:03:45Mais qu'est-ce qu'il va falloir faire ?
02:03:46Il va falloir quand même mordre encore.
02:03:49L'État il faut qu'il se réveille et peut-être que ça ne le touche pas personnellement
02:03:52donc pour le moment il ferme les yeux.
02:03:55Les juges, être beaucoup plus sévère aussi, il y en a ras le bol.
02:03:59Mais ras le bol de tout ce qui se passe en général.
02:04:02Franchement, bravo les policiers et les gendarmes
02:04:05parce que moi à votre place j'aurais démissionné.
02:04:07Bien entendu qu'il faut être plus sévère parce que c'est un crédit à donner aux délinquants
02:04:12qui commencent tout juste à leur parcours et pour les dissuader surtout.
02:04:17Il faudrait créer une sorte d'électrochoc en les punissant de façon tout à fait adaptée
02:04:25dès la première infraction pour qu'ils ne recommencent plus
02:04:28parce qu'après c'est une sorte de ligne sur un CV.
02:04:32On a l'impression aussi de narguer d'une certaine manière les forces de l'ordre.
02:04:35Oui j'espère que dans le nouveau gouvernement le ministre de la Justice
02:04:40prendra avec sérieux le sujet des primo-délinquants
02:04:44qui doivent être jugés sévèrement, prendre des mesures adéquates.
02:04:50Il faut être beaucoup plus sévère.
02:04:52Pour l'instant il y a un laxisme qui règne qui est absolument démentiel.
02:04:55On se demande ce qu'il se passe.
02:04:57De toute façon même si on veut mettre en prison, il n'y a plus de place dans les prisons.
02:05:01Les prisons sont saturées.
02:05:03Ceux qui font des mauvais actes c'est la psychiatrie, les hôpitaux psychiatriques sont saturés.
02:05:07Le personnel n'est plus là.
02:05:08Donc en fin de compte qu'est-ce qui se passe ?
02:05:10On ne punit pas.
02:05:11Et qui ont subi les conséquences ?
02:05:13Le peuple. Le peuple a peur maintenant.
02:05:15Voilà, est-ce qu'il faut être plus sévère dès le premier acte de délinquance ?
02:05:18De nombreux appels ce matin.
02:05:21Voilà, comme tous les matins vous avez la parole dans la matinale de CNews.
02:05:25Je voulais qu'on revienne sur ce qui s'est passé en plein Paris dimanche.
02:05:27Des appels à l'intifada, des appels à libérer Jérusalem.
02:05:31L'auteur de ces propos acclamé par la foule, c'est le militant islamiste Elias Dimzalem,
02:05:36fondateur du site Islaminfo.
02:05:39Il a fait l'objet d'un signalement au procureur de la République.
02:05:41On va regarder déjà ce qu'il a dit exactement.
02:05:45Est-ce qu'on est prêts à mener l'intifada dans Paris ?
02:05:48Oui !
02:05:50Dans nos banlieues ?
02:05:51Oui !
02:05:52Dans nos quartiers ?
02:05:55Pour leur montrer que la voie de la libération vient de nous.
02:06:00Qu'elle démarre de Paris, qu'elle ne passera pas Marseille.
02:06:04Et bientôt, Jérusalem sera libérée.
02:06:07Et Jérusalem deviendra la capitale de tous les révolutionnaires.
02:06:12Voilà, on est à Paris en 2024.
02:06:17Réaction politique, Chana ?
02:06:19Oui, notamment celle de Valérie Pécresse dans un message publié sur X
02:06:23où elle dénonce une manifestation, la honte d'une extrême gauche
02:06:26qui a perdu sa boussole républicaine et prétend vouloir gouverner le pays
02:06:30en traînant dans son sillage un islamiste fiché S
02:06:33qui appelle à l'intifada en plein Paris.
02:06:35Stop aux ingénieurs du chaos.
02:06:37C'est exactement ça, les ingénieurs du chaos.
02:06:38Gauthier Lebrecht ?
02:06:39Il est fiché S, il est antisémite notoire.
02:06:42Il a un site islamiste et donc il est évidemment proche de la France insoumise,
02:06:45proche de Rima Hassan, proche de Thomas Porte.
02:06:47Ce n'est pas très étonnant.
02:06:48On connaît le profil de Rima Hassan et on sait que son immunité parlementaire
02:06:52a été un sujet cet été puisqu'il y a une cinquantaine de députés
02:06:55qui ont demandé qu'on lève son immunité parlementaire.
02:06:57Elle s'est rendue cet été en Jordanie à une manifestation pro Hamas.
02:07:01Merci, Gauthier.
02:07:02On va parler d'immigration à présent avec vous, Michel Aubouin, ancien préfet.
02:07:06Merci d'être là.
02:07:07Et puis, on va parler également de ce qui se passe en Allemagne.
02:07:10Je vous demanderai de réagir.
02:07:11Claude Moniquet est en direct avec nous.
02:07:13On a appris hier, Claude, que l'Allemagne allait renforcer ses contrôles
02:07:18et réinstaller de nouveaux contrôles aux frontières terrestres
02:07:21pour lutter contre l'immigration clandestine
02:07:24et, accessoirement, contre le terrorisme islamiste.
02:07:26Expliquez-nous ce que prévoit Berlin.
02:07:30Oui, Romain, absolument.
02:07:32C'est une mesure qui va être mise en place le 16 septembre
02:07:37pour six mois et qui sera reconductible.
02:07:40En fait, c'est l'extension d'une décision qui avait déjà été prise
02:07:43il y a plusieurs mois l'année dernière pour les frontières de la Pologne,
02:07:46de la République tchèque et de la Suisse.
02:07:48Mais cette fois-ci, cette mesure de retour des contrôles aux frontières
02:07:54va s'appliquer à toutes les frontières, aux neuf frontières terrestres de l'Allemagne.
02:07:59Ça intervient, bien sûr, après les attentats de Solingen
02:08:02et la tentative d'attentat de Munich.
02:08:03Ça intervient après la victoire de l'extrême droite en Thuringe
02:08:07et à deux semaines d'un vote important dans le Land de Brandenburg.
02:08:11Et la mesure qui avait déjà été mise en place l'année dernière pour trois pays
02:08:14avait permis de refouler 30 000 immigrés clandestins,
02:08:18puisque le corollaire de ces contrôles aux frontières,
02:08:22c'est que les clandestins seront immédiatement refoulés vers le pays dont ils viennent.
02:08:28Et là, on prévoit déjà un problème, puisque l'Autriche a d'ores et déjà fait savoir
02:08:32qu'elle n'appliquerait pas cette mesure,
02:08:34qu'elle refuserait de reprendre les immigrés illégaux qui lui seront renvoyés.
02:08:39Merci beaucoup, Claude.
02:08:41Michel Auboin, ancien préfet,
02:08:43c'est-à-dire que vous avez été aux manettes,
02:08:45vous connaissez ces sujets parfaitement.
02:08:47Déjà sur ce qui se passe en Allemagne,
02:08:48c'est efficace le contrôle aux frontières,
02:08:51c'est-à-dire le policier à la frontière ?
02:08:54Plus vous multipliez les contrôles et plus c'est efficace, c'est assez normal,
02:08:58parce que si vous passez une frontière, vous n'êtes pas arrêté,
02:09:00vous en passez une deuxième, vous êtes arrêté.
02:09:03Mais ce qui est intéressant, c'est de savoir ce que va dire la Commission européenne dans cette affaire,
02:09:08puisqu'on a instauré un principe qui est le contrôle aux frontières extérieurs de l'Europe,
02:09:13avec un système qui fonctionne plus ou moins bien,
02:09:16un peu mieux qu'avant, mais pas tellement mieux qu'avant, il faut bien dire.
02:09:20Et que normalement, tous les contrôles intra-européens sont prohibés.
02:09:25Et donc, c'est des contrôles qui existent quand même,
02:09:29mais le fait que l'Allemagne le mette en œuvre de façon très affirmée,
02:09:36ça va forcément faire réagir dans les milieux.
02:09:39C'est balisé dans le temps, ça va durer six mois.
02:09:41C'est balisé dans le temps.
02:09:43Moi, je ne suis pas contre.
02:09:44Alors après, il faut bien voir qu'il ne faut pas non plus que les pays européens se renvoient leurs immigrés.
02:09:50Le grand problème, c'est quand même les pays d'entrée.
02:09:53Les pays d'entrée, ce n'est pas tellement l'Allemagne, parce que les gens n'arrivent pas directement en Allemagne.
02:09:57Donc, ils arrivent par l'Atlantique, ils arrivent par l'Italie, ils arrivent par l'Autriche.
02:10:02Et donc, la question, c'est comment on va protéger les frontières d'entrée dans l'Europe et pas tellement les frontières intérieures.
02:10:07D'autant que nos amis allemands, je dis nos amis à dessein,
02:10:13les gens qui, comme moi, ont eu des fonctions dans l'Est de la France,
02:10:16ont vu parfois des migrants revenir d'Allemagne vers la France,
02:10:20que nous-mêmes, nous sommes un peu en difficulté sur le contrôle de nos frontières avec la Grande-Bretagne,
02:10:25puisqu'on a du mal à empêcher les migrants de passer la frontière.
02:10:28Donc, à un certain moment, on a besoin d'une remise en ordre complète du système.
02:10:34– Michel Auboin, je voulais vous entendre également sur une information qui a fuité,
02:10:41quelqu'un qui a laissé fuiter depuis Matignon, on ne sait pas exactement qui,
02:10:45ce projet, ce soi-disant projet du nouveau Premier ministre de créer un ministère de l'immigration.
02:10:51Ça peut être piégeux politiquement, parce que ça choque un peu à gauche.
02:10:56Et d'ailleurs, Matignon a dit, attendez, l'immigration, oui, c'est une priorité,
02:10:59mais on ne sait pas du tout si on va créer un ministère de l'immigration ou pas.
02:11:03– Rien n'est acté pour le moment.
02:11:07– Est-ce qu'il faut un ministère de l'immigration, Michel Auboin ?
02:11:10Est-ce que vous êtes pour ou contre ?
02:11:11– Moi, je suis très favorable à un ministère de l'immigration.
02:11:16À quoi sert un ministre et un ministère, si ce n'est à incarner une des grandes politiques de l'État ?
02:11:24On a beaucoup de ministères et de secrétariats de l'État dont on ne comprend pas toujours très bien
02:11:29quel est l'étendue du programme et des compétences.
02:11:33On a absolument besoin d'un ministère de l'immigration,
02:11:35ne serait-ce que pour montrer qu'on prend en charge cette question
02:11:38qui est quand même une des questions fondamentales de la société.
02:11:40Enfin, je crois que, je ne le dis pas à titre personnel,
02:11:43on le lit tous les jours dans les sondages et dans l'inquiétude des Français.
02:11:48D'autant que l'immigration, ce n'est pas uniquement le contrôle des flux migratoires,
02:11:52c'est aussi comment on intègre les personnes qui arrivent de façon régulière,
02:11:57comment on naturalise, comment on accorde l'asile.
02:11:59Il y a des questions qui sont multiples et qui mériteraient un pilotage politique.
02:12:05– Parce que chaque année, il y a 500 000 personnes qui rentrent en France.
02:12:07Évidemment, ça ne serait pas un luxe que d'avoir un ministère dédié.
02:12:11– Oui, vu l'ampleur du sujet, et d'ailleurs on vient d'en parler pour l'Allemagne,
02:12:15vu l'ampleur du sujet, ne pas avoir de ministre pour piloter cette politique
02:12:21et la confier au ministre de l'Intérieur, ce qui donne une tonalité particulière,
02:12:25parce qu'après tout, le ministère de l'Intérieur, de plus en plus,
02:12:28c'est comme le ministère de la police.
02:12:29Or, est-ce que l'immigration, ce n'est qu'une question de police ?
02:12:32Quand vous parlez de l'enseignement du français aux étrangers,
02:12:35est-ce que c'est vraiment une question de police ?
02:12:37Quand vous allez favoriser la naturalisation, est-ce que c'est une question de police ?
02:12:41On peut se poser la question.
02:12:42Donc, je crois que ce ministère serait le bienvenu dans le paysage politique de la France.
02:12:48Est-ce que ça pourrait détabouiser, excusez-moi le mot, je ne sais pas s'il existe, je ne pense pas,
02:12:53mais aujourd'hui l'immigration c'est tabou, c'est-à-dire que dès qu'on en parle, les esprits s'échauffent.
02:12:58Est-ce que vous pensez qu'avec un ministère de l'Immigration,
02:13:00on pourrait en parler de façon sereine, comme on devrait, c'est-à-dire pragmatique ?
02:13:06Où est l'intérêt de la France ? Où est l'intérêt des Français ?
02:13:09Qui on doit accueillir ? Qui on ne peut pas accueillir ?
02:13:11Il y a des gens qu'on a envie d'accueillir, je sais, comme à la maison,
02:13:14il y a des gens qu'on a envie d'accueillir, d'autres qu'on a moins envie d'accueillir,
02:13:16ou on s'est aperçu qu'on s'est trompé, on leur ouvre la porte.
02:13:19D'ailleurs, l'exemple de la maison est le bon exemple, parce qu'on va dire,
02:13:23vous accueillez des gens chez vous, il y en a qui sont indésirables et vous préférez leur fermer la porte.
02:13:28C'est exactement la même chose.
02:13:30Oui, on en a besoin, parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a beaucoup de pays
02:13:32qui ont des vraies politiques d'immigration, c'est-à-dire que des pays qui réfléchissent.
02:13:39Le Canada, l'Australie, les États-Unis et sans doute beaucoup d'autres, le Japon.
02:13:44Ils méprisent mieux leurs entrées, leurs sorties.
02:13:46C'est-à-dire qu'ils ont une politique d'immigration, parce qu'on ne dit pas qu'il faut interdire l'immigration,
02:13:51on dit de quelle immigration avons-nous besoin, pour qui, pour quels besoins, et comment on intègre ces gens.
02:13:56Est-ce qu'on les autorise à rester étrangers dans le pays, ce que ne fait pas la France ?
02:14:02Ou est-ce qu'on les oblige à devenir français, ce qu'on fait très mal ?
02:14:07C'est vraiment des questions qui sont fondamentales.
02:14:09Je pense qu'on ne peut pas continuer à subir une arrivée massive,
02:14:15parce qu'elle est massive aujourd'hui, d'étrangers,
02:14:18sans jamais se poser la question de savoir à quoi servent tous ces flux.
02:14:21Voilà, le débat est lancé.
02:14:22Merci beaucoup Michel Auboin d'être venu ce matin.
02:14:25Je retiens que vous êtes favorable à la création d'un ministère de l'Immigration.
02:14:29Merci d'être venu sur le plateau de la matinale.
02:14:31Il est 9h moins le carré, on accueille le docteur Brigitte Millot,
02:14:34qui entre sur le plateau et qui s'installe.
02:14:35C'est tout de suite La Santé.
02:14:37Elle entre en consultation.
02:14:38Votre programme vous est présenté par le vermifuge Drontal.
02:14:42Traite votre chien contre les principaux verts.
02:14:47Bonjour Brigitte.
02:14:48Bonjour.
02:14:48Docteur Millot avec nous à quelques jours des virades de l'espoir.
02:14:51Vous nous parlez ce matin d'une avancée majeure pour traiter la mucoviscidose.
02:14:56Mais pour commencer, un rappel sur la mucoviscidose.
02:14:59Oui, alors la mucoviscidose, je crois que tout le monde en a entendu parler.
02:15:02C'est une maladie génétique.
02:15:05C'est une maladie que l'on dépiste maintenant systématiquement à la naissance
02:15:10en faisant une petite prise de sang dans le talon du nouveau-né.
02:15:15C'est une maladie qui est liée à un déficit d'un gène CFRT, peu importe son nom.
02:15:24Ce gène, en fait, il code, vous savez que tous les gènes,
02:15:26ils codent pour des protéines, pour une protéine qui porte le même nom, CFRT.
02:15:30Et cette protéine, elle est indispensable.
02:15:33Pourquoi ?
02:15:34En fait, vous savez, dans tous les organes creux,
02:15:36il y a les bordures, enfin les cellules, bordent tous les organes creux.
02:15:42Et cette protéine, elle permet en fait le passage de l'eau, du chlorure.
02:15:48Donc ça permet aux cellules, si vous voulez, de fonctionner, de respirer.
02:15:51Et à tous ces liquides comme ça de passer.
02:15:53Ça fait comme ça des petits canaux dans les cellules et ça leur permet de bien fonctionner.
02:15:57Or, dans la mucoviscidose, maladie génétique, là, ça dysfonctionne.
02:16:02Donc qu'est-ce que ça va faire ?
02:16:04Eh bien, les fluides, les liquides, les mucus ne pourront plus passer.
02:16:08Donc ils vont rester, ils vont boucher.
02:16:11Prenons l'exemple des poumons.
02:16:13Normalement, les poumons, ça passe en permanence.
02:16:16Le chlorure de sodium, tout ça, ces échelons se font en permanence.
02:16:19Ça bouge là-dedans, il y a du mucus, tout ça.
02:16:21Il faut que ça s'évacue, que ça se renouvelle, tout ça.
02:16:24Quand la protéine est défectueuse, ça ne passe plus.
02:16:27Qu'est-ce que ça fait ?
02:16:28Le mucus va rester dans les poumons, va les encrasser,
02:16:32va finir par carrément les boucher.
02:16:34Donc vous allez tousser en permanence.
02:16:36Vous allez avoir des surinfections bactériennes.
02:16:39Vous allez avoir une insuffisance respiratoire.
02:16:41Vous finissez par ne plus pouvoir respirer.
02:16:44On l'avait vu avec Grégory Le Marchal.
02:16:49Donc voilà comment ça fonctionne.
02:16:51Alors, on en parle beaucoup pour les poumons,
02:16:53puisque malheureusement, c'est très fréquent, les poumons.
02:16:58Mais il faut bien comprendre que ça touche tous les organes creux.
02:17:03Ces cellules, cette protéine,
02:17:05elle peut aller boucher de nombreux organes.
02:17:07Là, je vous ai mis les principaux organes qui peuvent être touchés.
02:17:10Donc il y a le poumon, mais il y a aussi le pancréas.
02:17:13Et le pancréas, qu'est-ce que ça fait ?
02:17:14Ça vous permet de digérer, Romain.
02:17:16Ça vous permet de digérer les protéines, les lipides, les glucides.
02:17:20Donc quand ces petits canaux de tout ce qui sont dans tout cet organe
02:17:24vont être bouchés, on ne va plus pouvoir digérer.
02:17:26C'est pour ça qu'à tous ces patients,
02:17:28on leur donne aussi des enzymes digestifs
02:17:31pour pouvoir y remettre une digestion.
02:17:32Ça va aller abîmer aussi le foie, boucher au niveau du foie,
02:17:36au niveau des intestins.
02:17:37Donc vous aurez aussi des troubles du transit.
02:17:40Mais ça va aller aussi toucher les organes génitaux.
02:17:43Notamment, vous savez, les spermatozoïdes,
02:17:45ils sont évacués par des petits canaux différents.
02:17:47En fait, chez les hommes, ça entraîne une stérilité
02:17:50parce que in utero, déjà, ça fait un bouchon
02:17:53et les canaux sont déjà bouchés.
02:17:56Chez les femmes, ça entraîne aussi une baisse de la fertilité.
02:17:59C'est vrai qu'on pense toujours aux poumons,
02:18:00mais on pense moins à tous ces organes.
02:18:02Donc ces patients sont obligés de prendre des médicaments.
02:18:06Ça entraîne aussi une ostéoporose
02:18:07puisque cette malabsorption des intestins
02:18:10va aussi entraîner une malabsorption
02:18:13de nombreux nutriments, notamment.
02:18:17Et ces patients sont obligés de prendre
02:18:20des dizaines de médicaments tous les jours,
02:18:21plus la kiné respiratoire, plus les antibiotiques,
02:18:24plus les séjours à l'hôpital, etc.
02:18:27Depuis quelques années, on a trouvé un traitement
02:18:30qui arrive à moduler cette protéine,
02:18:33à la refaire fonctionner.
02:18:34Et ça a déjà changé la vie de nombreux patients.
02:18:38Et là, on a réussi.
02:18:39Ça s'appelle des études dans le cadre compassionnel,
02:18:42peu importe.
02:18:42Mais quand on a vu que dans la vraie vie,
02:18:44ça fonctionnait tellement,
02:18:45c'est-à-dire que les patients, tout à coup,
02:18:47au bout de quelques semaines,
02:18:49se remettaient à respirer quasiment normalement,
02:18:52à ne plus avoir de troubles, etc.
02:18:54Du coup, là, récemment,
02:18:56on vient d'élargir à d'autres patients,
02:18:58avant, c'était réservé au-dessus de 12 ans.
02:19:00Maintenant, c'est chez les tout-petits de 2 à 5 ans,
02:19:02on peut déjà le donner.
02:19:04C'est une trithérapie qui va permettre à cette protéine
02:19:07de refonctionner à nouveau.
02:19:09Et les effets sont quasi immédiats.
02:19:11On le voit.
02:19:12Les enfants réfirment, il n'y a plus d'infection.
02:19:15Et en plus, on peut le visualiser non seulement cliniquement,
02:19:17mais on peut même le visualiser
02:19:19en mesurant le taux de chlorure de sodium
02:19:21ou en faisant des scanners pulmonaires
02:19:23où on voit l'amélioration.
02:19:24Donc, vraiment une avancée majeure.
02:19:26Je voudrais juste un petit mot pour ces ignares haineux
02:19:32qui critiquent en permanence l'industrie,
02:19:35les médicaments, etc.
02:19:36On a gagné quand même déjà 40 ans d'espérance de vie
02:19:40en un demi-siècle dans la mucoviscidose.
02:19:43Et là, avec ces traitements, ça va encore changer.
02:19:46Vive la science, la connaissance, l'intelligence et le progrès.
02:19:48Oui, mais je veux dire, à tous ces ignares haineux,
02:19:51je leur souhaite de jamais être malade,
02:19:53de ne jamais avoir un enfant malade,
02:19:55comme ça, ils changeront peut-être d'avis.
02:19:59Il y a les virages de l'espoir, vous le disiez,
02:20:01c'est le 28 et le 29 septembre.
02:20:03Vous pouvez vous inscrire sur le site
02:20:05« Vaincre la mucoviscidose ».
02:20:08Allez courir pour eux, le 28 et le 29 septembre.
02:20:10Merci Brigitte.
02:20:25C'est la fin de la journée.
02:20:26Je vous dis à la prochaine.
02:20:27C'est la fin de la journée.
02:20:28C'est la fin de la journée.
02:20:29C'est la fin de la journée.
02:20:30C'est la fin de la journée.
02:20:31C'est la fin de la journée.
02:20:32C'est la fin de la journée.
02:20:33C'est la fin de la journée.
02:20:34C'est la fin de la journée.
02:20:35C'est la fin de la journée.
02:20:36C'est la fin de la journée.
02:20:37C'est la fin de la journée.
02:20:38C'est la fin de la journée.
02:20:39C'est la fin de la journée.
02:20:40C'est la fin de la journée.
02:20:41C'est la fin de la journée.
02:20:42C'est la fin de la journée.
02:20:43C'est la fin de la journée.
02:20:44C'est la fin de la journée.