Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est Newsy, il est 6h, vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:00:05 Immigration illégale, le grand foutoir, ça pourrait être le titre du rapport choc de la Cour des comptes.
00:00:11 On découvre notamment que non seulement on n'expulse qu'un étranger sous eQTF sur 10,
00:00:16 mais en plus que les frontières terrestres sont totalement poreuses.
00:00:19 On est allé à Menton, ville frontalière de l'Italie où les migrants sont toujours plus nombreux.
00:00:24 Le ministre de la Défense israélien Yoav Galant a dévoilé hier son plan pour l'après-guerre à Gaza.
00:00:30 Israël ne cherchera pas à coloniser le territoire, mais veut pour des raisons évidentes de sécurité le contrôler.
00:00:37 Harold Dieman avec nous, à tout de suite Harold.
00:00:39 Anthony Delon sera à 9h sur CNews avec Pascal Praud, hier soir l'avocate du fils de l'acteur.
00:00:47 A expliquer que le seul but d'Anthony Delon était de faire respecter les volontés de son père.
00:00:52 On va y revenir.
00:00:54 On ne compte plus les plans d'aide au développement économique des quartiers prioritaires, des quartiers difficiles.
00:01:00 Des milliards d'euros ont été utilisés depuis des décennies.
00:01:03 Pour quels résultats ? La réponse avec vous, le Mic Guillaume.
00:01:06 Et tout de suite le Mic.
00:01:08 D'un côté la difficulté pour la France d'exécuter les eQTF, selon la Cour des comptes qui vient de rendre un rapport.
00:01:14 De l'autre, un contrôle des migrants aux frontières très difficile, comme à Menton où nous sommes rendus, Augustin.
00:01:20 Oui, dans cette petite ville frontalière de l'Italie, 2 à 300 migrants sont quotidiennement interpellés par les autorités françaises,
00:01:29 selon la direction départementale de la police aux frontières.
00:01:31 Un chiffre en hausse de 20%.
00:01:34 Alors que se passe-t-il sur place ? Que deviennent les migrants interpellés ?
00:01:38 Franck Triviaux s'est rendu sur place avec le récit d'Aminata Demphal.
00:01:44 Dans ce poste de Menton, près de Nice, des migrants sont remis à la police des frontières italiennes, leur point de départ.
00:01:51 Une procédure quasiment quotidienne et pourtant inefficace.
00:01:56 Quand on ramène ces individus en Italie, que se passe-t-il ? Ils reviennent par la montagne après être passés par Menton.
00:02:03 Donc en gros, ils reviennent, si je puis dire, par la fenêtre.
00:02:06 Les interpellations étant nombreuses, la police n'a pas les moyens suffisants pour contrôler et identifier les étrangers.
00:02:12 On ne peut pas contrôler ces individus, partant du principe qu'ils n'ont pas commis réellement d'infraction.
00:02:17 Donc ça c'est la première chose.
00:02:19 En réalité, peut-être faudrait-il qu'on puisse travailler de concert avec nos collègues douaniers,
00:02:24 avec nos collègues gendarmes, qui eux ont un arsenal juridique finalement qui est un peu plus pléthore que le nôtre.
00:02:30 Faute de place dans les centres d'accueil, ces jeunes mineurs isolés se retrouvent à attendre devant la caserne de Menton.
00:02:36 Venu du Mali il y a 4 mois, Sidi Cezan attend toujours d'être placé.
00:02:41 On dort dehors ici, on ne mange pas, on ne se lave pas, il n'y a rien.
00:02:45 Peu de moyens et de nombreux migrants qui affluent chaque jour, les habitants de Menton font également le constat.
00:02:51 Pour avoir habité proche de la gare routière, je le voyais tous les matins venir et récupérer des jeunes qui essayaient de dépasser la limite des 30 km.
00:03:01 La Cour des comptes a évalué le coût annuel de la politique de lutte contre l'immigration irrégulière en France à 1,8 milliard d'euros.
00:03:09 Alors le rapport de la Cour des comptes est choc, qu'on détaille depuis hier.
00:03:16 Il a été publié par la Cour des comptes, dirigée et présidée par Pierre Moscovici.
00:03:21 On apprend plein de choses, notamment que la France ne parvient à expulser que 10% des étrangers sous OQTF.
00:03:26 Est-ce que ça vous choque ? Vous flashez le QR code et vous répondez à cette question.
00:03:32 Voilà, seuls 10% des OQTF sont exécutés. Est-ce que vous êtes choqué ou pas ? Peut-être pas.
00:03:37 Vous donnez votre avis et vous enregistrez la petite vidéo.
00:03:41 Un remaniement d'ampleur se prépare, nous dit-on. Emmanuel Macron semble vouloir changer son équipe en profondeur.
00:03:48 Gauthier Lebrecht, vous avez des informations, vous avez passé de nombreux coups de fil.
00:03:52 Elisabeth Borne est sur le départ, qui pour la remplacer ? Quelles sont les dernières informations ?
00:03:56 A l'Elysée, on me disait hier, tout est possible, même l'impossible.
00:04:01 Donc à partir de là, effectivement, tout est possible, même l'impossible.
00:04:05 Les favoris pour remplacer Elisabeth Borne, qui serait effectivement sur le départ,
00:04:09 ça ne fait plus beaucoup de doute entre les remerciements du président lors de ses voeux
00:04:13 et puis ce fameux Conseil des ministres qui n'a pas eu lieu mercredi.
00:04:16 Les favoris pour Matignon, Sébastien Lecornu, ce n'est pas une surprise.
00:04:19 Son nom circule dans la presse depuis de nombreux jours. Il était à la une hier du Figaro.
00:04:25 Mais il y a un nom qui circule à nouveau et qui circulait hier à nouveau dans les ministères,
00:04:30 c'est celui de Richard Ferrand, un proche des proches d'Emmanuel Macron,
00:04:34 un macroniste de la première heure qui était président de l'Assemblée nationale
00:04:38 lors de la dernière mandature, ministre de manière très furtive et président du groupe Renaissance.
00:04:44 Donc impossible, le retour de Richard Ferrand qui ne fait plus rien, politiquement du moins,
00:04:48 depuis qu'il a été battu aux dernières législatives.
00:04:50 Qui est en danger ? Et là, vous allez voir que la liste est longue.
00:04:53 Qui est en danger ? Les ministres de l'aile gauche qui ont voulu défier le président
00:04:57 sur sa loi Immigration. Clément Beaune qui faisait…
00:05:00 Vous mettez Bruno Le Maire en danger.
00:05:01 Alors je vais vous expliquer pourquoi. Clément Beaune qui était encore à la une du Parisien hier
00:05:07 pour supplier le président de rester, et bien effectivement il est en danger
00:05:10 puisque c'est lui qui a mené la fronde des ministres de l'aile gauche contre la loi Immigration.
00:05:14 Sylvie Rotailleau, ministre de l'Enseignement supérieur, pareil.
00:05:17 Rima Abdulmalak qui était aussi opposée à ce texte mais qui finalement a dit non.
00:05:21 Je vous jure, je n'étais pas opposée à ce texte, qui s'est fait sèchement recadrer
00:05:24 par le président sur l'affaire Depardieu.
00:05:26 Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, également devrait être sur le départ.
00:05:30 Olivier Dussopt, il a une décision de justice le 17 janvier prochain.
00:05:34 Agnès Firmin-Lebaudot, elle est prise dans un scandale de conflit d'intérêts.
00:05:37 Et donc Bruno Le Maire, pourquoi il sera en danger ?
00:05:40 Effectivement, il serait donné partant de Bercy pour une raison simple.
00:05:45 Le président veut en faire la tête de liste Renaissance pour les prochaines élections européennes.
00:05:50 Donc quand vous avez un Jordan Bardella qui est à 30% dans les sondages,
00:05:53 que vous avez 10 points d'écart avec la liste Renaissance,
00:05:57 vous avez envie de mettre quelqu'un de plus médiatique que Stéphane Séjourné,
00:06:01 qui est connu, il faut le dire, par pas grand monde.
00:06:03 Je vous parlais des retours de Richard Ferrand, le possible retour de Richard Ferrand.
00:06:07 Il y a un autre retour, Julien Denormandie, proche des proches lui aussi du président.
00:06:11 Le président le surnomme "mon bébé", c'est pour vous dire un peu les liens entre les deux hommes.
00:06:15 Il avait refusé de faire partie du gouvernement d'Elisabeth Borne.
00:06:18 A l'époque déjà, on lui avait proposé Bercy pour remplacer Bruno Le Maire.
00:06:22 Ça sera peut-être dans les heures qui viennent.
00:06:24 J'ai mis à Bercy ou à Matignon parce qu'il fait quand même aussi partie des noms
00:06:27 qui circulent pour remplacer Elisabeth Borne.
00:06:29 Voilà pour le tableau complet.
00:06:30 Il faut savoir une chose, il y a eu un tête-à-tête hier entre Gérald Darmanin et Emmanuel Macron.
00:06:35 Gérald Darmanin qui pourrait changer de ministère.
00:06:38 Alors officiellement, c'était pour parler des préfets,
00:06:39 mais quand vous êtes dans un tête-à-tête, vous parlez de ce que vous voulez.
00:06:42 Et Bruno Le Maire doit avoir un entretien lui aussi en tête-à-tête avec le président dans les heures qui viennent.
00:06:46 Merci Gauthier.
00:06:47 Voilà, à 8h10, je recevrai Priska Tevno, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse
00:06:51 et du Service National Universel de France.
00:06:54 Est-ce qu'elle sera encore ministre lundi ?
00:06:56 Je lui demanderai dès le début de l'interview.
00:06:58 À mon avis, oui, puisqu'on dit qu'elle a rendez-vous avec le président de la République cet après-midi.
00:07:03 Elle va tout nous expliquer.
00:07:04 Mais bon, et si elle décide de prendre la parole ce matin,
00:07:06 a priori, c'est parce qu'elle a quelques assurances.
00:07:09 Elle va nous le dire à 8h10.
00:07:11 Le bilan des otages détenus par le Ramas a été revu à la hausse.
00:07:15 Trois Israéliens portés disparus jusqu'à maintenant
00:07:18 ont été identifiés comme otages des terroristes,
00:07:21 ce qui fait passer à 132 le nombre de personnes toujours aux mains du Ramas.
00:07:28 Dans le même temps, le ministre de la Défense israélienne, Yoav Galant,
00:07:32 a dévoilé le plan pour l'après-guerre et pour Gaza.
00:07:36 Un plan qui prévoit la poursuite des opérations dans la bande de Gaza jusqu'au retour des otages.
00:07:40 Harold Eman avec nous en plateau.
00:07:42 Ce plan prévoit également ce qui va se passer après la guerre.
00:07:47 Ça c'est très important.
00:07:49 Il n'envisage pas d'expulser les Gazaouis.
00:07:52 Voilà, la spéculation est bâtie son plein sur cette question.
00:07:56 Elle ne concerne que deux ministres ultra,
00:08:00 qui ne sont pas dans le parti de Benjamin Netanyahou.
00:08:03 Ils sont dans des toutes petites formations,
00:08:05 qui sont très proches des colons de Cisjordanie,
00:08:10 dans les implantations diverses, et qui sont très violents.
00:08:13 Mais c'est un tout petit nombre de personnes.
00:08:15 Donc, c'est le ministre de la Défense israélien, Yoav Galant,
00:08:20 qui endosse ce plan de paix qui est provisoire.
00:08:25 Il n'est pas encore officiel, mais il l'a présenté tout à fait ouvertement.
00:08:29 Le personnage est important.
00:08:33 Il paraît très dur, très martial.
00:08:36 Il a une parole choc tout le temps.
00:08:38 Il a appelé le Hamas des animaux.
00:08:41 Mais il a une fibre sociale.
00:08:43 Et pour lui, expulser les Palestiniens, non.
00:08:47 Cependant, le territoire doit être entièrement purgé
00:08:50 de toute présence et influence du Hamas.
00:08:53 Et si on pouvait voir peut-être sur un tableau,
00:08:57 quels sont exactement les points de ce plan.
00:09:01 Enfin, je vais vous les dire.
00:09:02 Israël garde les douanes.
00:09:04 Voilà.
00:09:05 L'Égypte garde les points de passage.
00:09:09 Des agents internationaux seront injectés dans l'administration.
00:09:15 Même des Américains, des Européens et des Arabes du Golfe s'installeront.
00:09:21 Et enfin, les fonctionnaires palestiniens ne seront maintenus
00:09:26 que si ils n'ont plus aucun lien avec le Hamas.
00:09:31 Donc voilà, ça se comprend en quatre points.
00:09:33 Merci beaucoup, merci beaucoup Harold Eman.
00:09:35 On va partir à présent à New York retrouver Elisabeth Guedel
00:09:38 en direct avec nous.
00:09:39 Bonjour Elisabeth.
00:09:40 Ah, il y a un petit problème de son.
00:09:45 Est-ce qu'on entend Elisabeth Guedel ?
00:09:47 Elisabeth, vous m'entendez ?
00:09:49 Très bien.
00:09:52 Très bien. Bon, formidable.
00:09:53 À New York, le maire démocrate réclame plus de 700 millions de dollars
00:09:57 aux compagnies d'autocars qui transportent des migrants
00:10:00 par millier tous les mois vers New York depuis le Texas.
00:10:05 Eric Adams, c'est le nom du maire de New York.
00:10:07 Estime que c'est à ces entreprises d'autocars de supporter
00:10:11 le coût de l'accueil de ces migrants venus illégalement aux États-Unis ?
00:10:14 Oui, le maire donc, Eric Adams, essaye par tous les moyens
00:10:21 de dissuader les compagnies de bus de transporter ces migrants
00:10:24 sans papier du Texas vers sa ville.
00:10:26 Ces compagnies qui sont payées très cher, parfois cinq fois plus
00:10:30 que la normale par le gouverneur républicain de cet état du sud,
00:10:34 le Texas, qui lui, Greg Abbott, est parti en guerre littéralement
00:10:39 contre l'immigration clandestine.
00:10:40 Il faut dire qu'il est en première ligne dans cette crise migratoire.
00:10:44 Donc, il envoie ces migrants par bus direction New York.
00:10:47 New York est une ville qui, par tradition, accueille ces migrants
00:10:51 aussi par obligation, c'est la loi.
00:10:53 Elle doit les loger et les nourrir pendant plusieurs semaines à leur arrivée.
00:10:57 Le problème, c'est que New York n'a plus du tout les moyens
00:10:59 d'accueillir autant de migrants, plus de 160 000 en moins de deux ans.
00:11:04 Les services sociaux sont complètement débordés.
00:11:06 Donc, Eric Adams a porté plainte devant la Cour suprême de l'État de New York
00:11:11 contre 17 compagnies d'autocar, de bus qui transportent ces migrants.
00:11:17 Et il leur éclame plus de 700 millions de dollars.
00:11:21 Pour lui, c'est le coût de l'accueil de ces migrants.
00:11:23 Vous savez, la crise migratoire se mêle à un bras de fer politique
00:11:26 aux États-Unis et l'administration Biden est accusée de ne plus du tout
00:11:31 contrôler cette frontière sud.
00:11:32 Il faut dire que le mois dernier, plus de 300 000 personnes ont franchi illégalement
00:11:38 cette frontière sud des États-Unis.
00:11:39 C'est un record mensuel.
00:11:41 Merci beaucoup, merci beaucoup Elisabeth Guedel.
00:11:44 Le feuilleton du clan Delon.
00:11:46 Alain Delon, 88 ans, a décidé en la prière de porter plainte
00:11:49 contre son fils Anthony, l'avocat de l'acteur.
00:11:52 A déclaré que son client était extrêmement choqué
00:11:54 par le déballage médiatique orchestré par son fils Anthony.
00:11:57 Anthony Delon, dont l'avocate était hier soir sur CNews.
00:12:01 Anthony Delon qui sera ce matin à 9h avec Pascal Praud sur CNews.
00:12:04 Soyez là si vous le pouvez.
00:12:06 Évidemment, restez bien avec nous ce matin.
00:12:08 Bon réveil à tous.
00:12:10 Dans un instant, on va parler des prix des carburants.
00:12:13 Notamment, bonne nouvelle pour les automobilistes,
00:12:15 les prix à la pompe sont relativement bas depuis quelques temps.
00:12:17 A tout de suite.
00:12:22 C'est News, il est 6h15.
00:12:24 Merci d'être avec nous.
00:12:25 Tout d'abord, le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.
00:12:27 Avec vous, Augustin Denadieu.
00:12:29 La Cour des comptes étrie le gouvernement sur sa politique
00:12:34 de lutte contre l'immigration.
00:12:36 Elle qualifie d'inefficace la stratégie de la France
00:12:39 pour appliquer les obligations de quitter le territoire français.
00:12:42 Selon les magistrats, seuls 10% des OQTF ne seraient véritablement exécutés,
00:12:46 bien loin de l'objectif de 100% d'exécution fixé par Emmanuel Macron.
00:12:51 4 hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été condamnés à des peines
00:12:55 de 1 à 2 ans de prison pour avoir participé à l'attaque
00:12:58 du commissariat d'Elencourt durant les émeutes de juin dernier.
00:13:01 Sur les 4, un seul a reçu un mandat de dépôt.
00:13:04 Le jour de l'attaque, ils étaient une trentaine d'individus
00:13:06 aux visages masqués à avoir attaqué au mortier le commissariat d'Elencourt,
00:13:10 menaçant et insultant les 2 policiers qui se trouvaient à l'intérieur.
00:13:13 Et le bilan des otages détenus par le Hamas a été revu à la hausse.
00:13:17 3 Israéliens disparus jusqu'alors ont été reconnus comme otages des terroristes hier,
00:13:22 ce qui monte à 32 le nombre de personnes toujours aux mains du Hamas.
00:13:25 Le gouvernement israélien a annoncé qu'il poursuivrait les opérations jusqu'à leur libération.
00:13:30 Bonne nouvelle pour les automobilistes, les prix à la pompe sont relativement bas depuis quelques temps.
00:13:36 L'année 2023 s'est terminée avec un gasoil à 1,75€ le litre,
00:13:40 le 100% en 95, 1,78€ alors qu'il y a quelques mois encore.
00:13:45 Les prix flirtaient et dépassaient très souvent la barre des 2€.
00:13:50 Ce n'est pas pour déplaire aux automobilistes de Lyon que nos journalistes sont allés rencontrer.
00:13:54 Aminata Demphal, Olivier Madinier pour le reportage.
00:13:57 Dans cette station service de Lyon, le prix du gazole qui avoisinait les 2€ il y a quelques mois,
00:14:03 affiche désormais 1,70€.
00:14:06 Ces dernières semaines, les tarifs du carburant se sont plutôt stabilisés
00:14:10 et si les prix à la pompe sont encore élevés, certains relativisent.
00:14:14 "Tant donné que tout est devenu cher, les gens se sont habitués et ils n'ont pas le choix."
00:14:21 "On est à 1,69€, disons que ça fait une petite bouffée d'air prêt pour le consommateur."
00:14:25 "Je pense que ça va se stabiliser, forcément, à un moment on ne va pas redescendre en dessous de ce prix,
00:14:31 donc je pense que ça va descendre."
00:14:33 Pour les professionnels du secteur, aucune raison de s'inquiéter d'une éventuelle envolée des prix.
00:14:38 "Ce à quoi il faut qu'on fasse attention, c'est effectivement que le baril ne remonte pas trop
00:14:43 pour qu'on ne connaisse pas à nouveau des pics de prix qui sont tout à fait désagréables."
00:14:48 Seul le contexte économique et diplomatique des pays producteurs de pétrole
00:14:52 pourrait faire changer la donne.
00:14:54 "En une journée, on peut voir plusieurs dizaines de dollars de surprimes sur le baril
00:15:00 parce qu'à ce moment-là, tout le monde va s'inquiéter sur l'approvisionnement mondial
00:15:03 et ça va faire booster les cours de manière trop importante."
00:15:06 De son côté, le gouvernement a annoncé que l'indemnité carburant
00:15:10 ne sera accordée qu'à condition que les prix dépassent le seuil d'1,95€.
00:15:15 Voilà, c'est le soulagement des automobilistes.
00:15:20 Je voulais en parler, c'est important évidemment.
00:15:22 6h19, restez bien avec nous, dans un instant, on va parler des aides au quartier prioritaire,
00:15:28 au quartier difficile.
00:15:30 Ça coûte très cher, évidemment, et des aides au développement économique,
00:15:34 est-ce que ça porte ses fruits ou pas ?
00:15:36 On verra ça avec le Biggio dans un instant.
00:15:38 A tout de suite, bon réveil à tous, merci d'être là.
00:15:41 L'économie avec vous, le Biggio.
00:15:46 Le 1er janvier, la liste des quartiers prioritaires de la ville
00:15:50 vient de s'enrichir d'une centaine de nouveaux quartiers, un petit peu partout en France.
00:15:54 Des quartiers dans lesquels on injecte beaucoup d'argent public depuis 40 ans,
00:15:58 vous nous dites ce matin.
00:15:59 Pour quels résultats sur le plan économique ?
00:16:01 Eh bien Romain, résultat médiocre, pour ne pas dire nul.
00:16:04 Un premier constat, dans ces quartiers, le taux de chômage est 2 fois et demi supérieur à la moyenne nationale.
00:16:10 Les femmes sont encore plus pénalisées que les hommes et ont encore plus de difficultés à trouver un emploi.
00:16:15 Malgré les importantes exonérations fiscales et sociales dont bénéficient les entreprises
00:16:19 de moins de 50 salariés qui s'implantent dans ces zones,
00:16:22 on n'arrive toujours pas à créer des emplois pérennes.
00:16:25 C'est pas moi qui le dit, c'est un rapport de l'Inspection Générale des Finances cité par le Quotidien Ouest France.
00:16:29 Alors, ces aides servent pourtant bien à créer des emplois.
00:16:32 Oui, en effet, les 20 000 entreprises installées dans ces quartiers qui ont bénéficié de ces cadeaux fiscaux ont bien des salariés,
00:16:38 mais ce sont souvent des contrats courts, peu payés, peu qualifiés.
00:16:42 Ces exonérations, une partie d'entre elles devait disparaître à la fin de l'année 2023,
00:16:46 mais différents dispositifs ont été prolongés jusqu'à la fin de cette année.
00:16:50 C'est une façon pour le gouvernement d'acheter des emplois, si on peut dire, ou en tout cas de ne pas créer du chômage.
00:16:55 Il y a un autre système d'aide qui existe à destination des habitants de ces quartiers.
00:16:59 C'est une prime qui peut aller jusqu'à 15 000 euros sur 3 ans pour les employeurs qui recrutent en CDI des salariés issus de ces quartiers prioritaires.
00:17:06 C'est une sorte de préférence territoriale, si on peut dire, qui subventionne l'emploi de candidats domiciliés dans ces quartiers.
00:17:13 Mais selon le ministère du Travail, là encore, cette aide est peu utile.
00:17:17 Dans 9 cas sur 10, elle est touchée par opportunisme par des employeurs qui auraient de toute façon recruté ces salariés, même sans cette aide.
00:17:24 Il n'y a donc que dans 1 cas sur 10 que ces emplois subventionnés ont réellement permis la création d'un emploi.
00:17:31 Alors je vous laisse faire le calcul. 100 000 emplois ont été subventionnés, 90 000 pour rien, à 15 000 euros la prime.
00:17:36 Vous voyez ce que ça représente.
00:17:38 De quelles autres aides disposent les entreprises de ces quartiers ?
00:17:41 Outre les aides à l'emploi, il y a des aides à la création d'entreprises, mais là encore, elles sont peu efficaces.
00:17:46 Ces aides ont surtout permis la création d'entreprises qui sont des commerces de détail.
00:17:50 Il y a 16% de commerces de détail dans les entreprises situées dans ces quartiers, contre 11% dans le reste de la France.
00:17:56 On trouve en revanche un peu d'entreprises dans le secteur de la finance ou de l'immobilier implantés dans ces zones.
00:18:01 Et puis surtout, parmi les créations d'entreprises, 76% sont des auto-entrepreneurs.
00:18:07 Pour l'Observatoire de la politique de la ville, c'est le constat d'une ubérisation de l'économie dans ces quartiers.
00:18:13 En clair, on crée des emplois, on crée des entreprises, mais ce sont surtout des auto-entrepreneurs, des chauffeurs Uber, des livreurs et autres petits boulots de service qui sont créés dans ces quartiers.
00:18:24 Des entreprises qui donc restent fragiles et qu'il va donc sans doute falloir continuer à aider, même après la suppression théorique des aides.
00:18:32 On va continuer à perfuser d'argent public, comme on le fait depuis des années, ces quartiers.
00:18:36 C'est 100 nouveaux quartiers qui rejoignent la liste, avec, on le voit finalement, assez peu de résultats.
00:18:41 Merci beaucoup Lomique Guillaume, quartier prioritaire à un échec économique.
00:18:46 On en parle ce matin avec vous Lomique.
00:18:48 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:18:50 Et on commence avec la météo des neiges.
00:18:52 La météo des neiges avec Murprotec.
00:18:56 Experts en traitement définitif contre l'humidité.
00:18:58 Diagnostique gratuit sur murprotec.fr.
00:19:01 La neige reviendra ce vendredi sur les Pyrénées, le Massif central et les Alpes à moyenne altitude.
00:19:06 Elle est dure à Cauteret. Le cumul est de plus de 30 cm à plus de 2000 m d'altitude.
00:19:11 4 nouveaux centimètres de neige relevés par la NMSM le 3 janvier dernier à Courchevel.
00:19:16 L'indice de scabilité est de 8 sur 10.
00:19:18 Les cumuls affichent à 52 cm en bas de la station à 1100 m d'altitude.
00:19:23 Il est tombé 33 cm de neige le 3 janvier au Grand Bornand, puis plus de 40 cm ces dernières heures.
00:19:29 Le risque d'avalanche est marqué.
00:19:31 Or, parcours sécurisé bien sûr.
00:19:33 C'était la météo des neiges avec Murprotec.
00:19:37 Experts en traitement définitif contre l'humidité.
00:19:39 Diagnostique gratuit sur murprotec.fr.
00:19:42 6h27, le temps tout de suite.
00:19:45 La météo avec Groupe Verlaine.
00:19:48 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:19:52 Groupeverlaine.com.
00:19:54 Alexandra, il va faire froid en France, il faut ressortir les gants et les bonnets, c'est ça ?
00:19:59 Oui, et les écharpes, mon cher Augustin, avec des températures qui s'annoncent hivernales.
00:20:02 Depuis le début du mois de décembre, les températures sont particulièrement douces.
00:20:06 À partir d'aujourd'hui, de demain, petit à petit, changement de décor avec un froid remarquable attendu.
00:20:12 L'air froid qui va nous arriver de Scandinavie, c'est ce qu'on appelle le fameux Moscou-Paris.
00:20:16 Avec cet air froid qui nous débarque de Russie.
00:20:19 Températures qui seront en moyenne 5 à 6 degrés en dessous des normales de saison.
00:20:23 Indicateur thermique autour de 0 degré.
00:20:26 On n'avait pas eu aussi froid depuis 6 ans la dernière fois.
00:20:29 C'est donc en 2018 avec des températures qui s'annoncent particulièrement hivernales.
00:20:33 Attention, on ne parle pas de vagues de froid, on parle juste du retour du froid avec ces températures qui s'annoncent parfois polaires.
00:20:40 Et surtout, si vous êtes exposé au vent en Méditerranée, couvrez-vous, vous allez avoir très froid.
00:20:45 Puisque le ressenti, parfois, notamment à la montagne ou encore du côté du Doubs et du Jura, on attend un ressenti de -10, -15 degrés.
00:20:53 Les températures qui baissent et évidemment les cours d'eau avec cette décrue qui s'amorce.
00:20:59 Et oui, on attend de moins en moins de précipitations sur les régions du Nord.
00:21:02 Et donc conséquence, le Pas-de-Calais est sorti.
00:21:04 Vigilance seulement orange sur le Pas-de-Calais où on attend quelques précipitations ce matin.
00:21:09 Mais ça va vraiment s'améliorer, rassurez-vous, avec un temps beaucoup plus clément dans les prochains jours.
00:21:14 Alors au programme ce matin, les pluies qui touchent actuellement le sud-est du pays, notamment le Var, les Alpes-Maritimes ou encore les Alpes.
00:21:21 On attend de fortes précipitations, beaucoup de neige également en montagne localement.
00:21:25 30 cm de neige au pied des Pyrénées ou encore 20 cm de neige sur les Alpes.
00:21:30 Amélioration sur le Nord et dans l'après-midi, même type de configuration.
00:21:33 Fortes précipitations sur le Pays Basque, sur le sud-est ou encore en allant vers la Corse cet après-midi.
00:21:39 Tandis que le soleil devrait refaire son apparition sur le Nord-Ouest.
00:21:44 Et puis les températures baissent un peu mais sont très douces ce matin avec 6 degrés à Paris ou encore 10 degrés sur l'arc méditerranéen.
00:21:51 Et dans l'après-midi, les températures restent globalement assez douces mais ça va vraiment changer à partir de ce week-end avec 12 degrés pour le bord de l'Est, 9 à Paris et 7 degrés pour nos amis lilois.
00:22:01 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique. C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:22:06 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:22:12 C'est Newsy, il est 6h30 à la une ce matin. Ce témoignage choc du fils d'une victime de "homejacking".
00:22:18 Une victime qui a 88 ans, vous avez bien entendu. Les braqueurs n'ont pas hésité à violenter la vieille dame. Son fils donc témoigne en est allé sur place.
00:22:26 Seuls 10% des OQTF en France sont appliqués. C'est l'un des enseignements du rapport choc de la Cour des comptes sur l'immigration illégale. On y revient ce matin.
00:22:36 Le remaniement du gouvernement. Ce sont les ministres qui risquent de perdre leur place. Quels sont les noms qui circulent ?
00:22:44 Qui pour les remplacer des éléments de réponse avec vous ? Gautier Lebrecht, vous avez veillé tard et eu tous les conseillers qui comptent au téléphone ces dernières heures.
00:22:52 On va tout savoir normalement avec vous à 6h50. Et puis un groupe de jeunes catholiques vivant dans des cités difficiles a rencontré le pape François hier après-midi.
00:23:02 Que se sont-ils dit avec le pape ? Quel a été le message papal ? Je poserai la question au père Etienne Guillet, le prêtre qui les a accompagnés et qui sera en direct avec nous à 6h45.
00:23:13 L'home-jacking, il ne touche pas que les personnalités ou les quartiers cossus. Au beau milieu de la nuit du 30 au 31 décembre dernier, une grand-mère âgée de 88 ans s'est retrouvée face à des cambrioleurs. Lâches, faut-il le préciser.
00:23:29 Cela s'est passé dans la paisible petite ville de Florence, dans le Gers. La vieille dame qui se prénomme Jeannine reste évidemment très choquée. Nous avons rencontré son fils. Écoutez ce témoignage avec Jean-Luc Thomas.
00:23:44 Ils ont commencé par forcer la petite serrure de la véranda, qui est très facile apparemment à enlever. Puis après, ils sont rentrés et se sont attaqués à coups de pied à la porte 3 points en bois. Ils ont fait péter 2 points. Ils sont rentrés, ils ont fouillé.
00:24:00 Les voleurs cagoulés arrivent ensuite dans la chambre de Jeannine, 88 ans. Elle est réveillée. Ils lui braquent une torche dans les yeux, puis trouvent des bijoux, son téléphone portable. Jeannine a dû répondre. Elle leur dit "sortez de ma chambre, on n'attaque pas une vieille dame". Les cambrioleurs s'enfuient. Le mode opératoire surprend.
00:24:19 Je vous dis ce qu'a dit le gendarme. Il a dit "j'ai jamais vu ça ici, ça fait 5 ans qu'il est ici". Il a dit "c'est la première fois qu'on a quelqu'un qui rentre avec une personne qui est dedans à la maison". Il y a un an, un voisin subit un cambriolage dans la même rue.
00:24:32 Ils sont passés par la porte d'entrée, ils ont arraché la serrure, ils sont rentrés, ils nous ont volé les bijoux, ils ont vidé les chambres, quelques tiroirs dans la cuisine.
00:24:42 Pour les habitants du quartier, les vols se multiplient, il y a un ras-le-bol.
00:24:47 C'est depuis 4-5 ans qu'on a beaucoup de cambriolages. On se demande jusqu'à quand on va y passer à côté.
00:24:53 Selon la mairie de Florence, il y a eu 21 cambriolages en 2023, 5 de plus qu'en 2022. 80% se sont déroulés de jour.
00:25:03 Témoignage fou et triste. La Cour des comptes étrie le gouvernement sur sa politique de lutte contre l'immigration irrégulière.
00:25:13 Les magistrats qualifient d'inefficace la stratégie de la France pour appliquer les OQTF. Est-ce qu'on a besoin d'un rapport de la Cour des comptes pour le savoir ? Pas sûr.
00:25:21 Selon eux, seule une petite minorité des étrangers sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français sont véritablement exécutés, l'équivalent d'un sur dix.
00:25:30 Alors pourquoi ces OQTF sont-elles si compliquées à exécuter ? Écoutez les explications de Barbara Durand.
00:25:37 Les contrôles opérés aux frontières sont tout d'abord très restreints. Dans les faits, lorsqu'un individu est interpellé, seule l'identité qu'il déclare compte,
00:25:47 c'est-à-dire que ses empreintes ne sont pas prises faute de cadre légal, ses papiers d'identité ne sont pas scannés.
00:25:54 Conséquence, cette personne n'est pas répertoriée. Cela aurait pourtant facilité son expulsion.
00:26:00 Si cette personne passe la frontière, mais est sous le coup d'une OQTF une obligation de quitter le territoire, il existe également de très nombreux recours.
00:26:08 Ils ont été quadruplés en dix ans. On apprend aussi que le ministère de l'Intérieur ne communique pas avec les autres ministères,
00:26:16 c'est-à-dire que si le ministère de la Santé n'est pas au courant de cette OQTF et que l'individu bénéficie de prestations sociales, il continuera de les toucher.
00:26:25 Enfin, si la France dispose de tous les papiers nécessaires pour permettre une expulsion, même d'un laissé-passer consulaire envoyé par le pays d'origine,
00:26:34 l'expulsion, qui se fait par vol commercial, peut ne pas aboutir si la compagnie aérienne ou le commandant de bord s'y opposent.
00:26:42 Cela arrive dans un cas sur deux. Les Républicains font donc cette proposition.
00:26:47 En utilisant plus les vols Frontex, des vols charter affrétés par Frontex, l'Union européenne, vers des pays, comme on le fait, je pense, pas assez d'ailleurs,
00:26:57 on pourrait améliorer un tout petit peu, on pourrait peut-être augmenter, aller de 500 à 1 500 expulsions par an.
00:27:02 En France, seuls 10 % des OQTF prononcés sont exécutés.
00:27:08 C'est une proposition de Pierre-Henri Dumont, d'utiliser les avions de Frontex avec des vols affrétés spécialement pour réaliser les OQTF.
00:27:18 C'est une idée, tiens. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:27:20 Ce serait le retour d'une sorte de charter, comme ceux qu'avait affrétés Charles Pascois à l'époque.
00:27:27 Gauthier Lebret, Emmanuel Macron avait pourtant promis de réaliser 100 % des OQTF. Là, on est péniblement à 10 %.
00:27:34 Le rapport parle de 10 %, en réalité, l'année dernière, c'était plutôt autour de 6, 7, 8.
00:27:37 Oui, alors on ne découvre pas ces chiffres, effectivement. Promesse faite dans une interview à Valence Actuelle, à l'époque à Louis Dragnel.
00:27:42 Promesse renouvelée il y a à peine quelques mois, y compris par Gérald Darmanin.
00:27:47 Bon ben, on n'est même pas à 10 %.
00:27:49 Pierre Moscovici, patron de la Cour des comptes, dit que c'est un fantasme de promettre 100 % des OQTF réalisés.
00:27:56 Alors, évidemment, Gérald Darmanin savait que ce rapport allait sortir.
00:28:00 Il a organisé un contre-feu médiatique hier en annonçant une hausse en annonçant de 30 % des expulsions des délinquants étrangers.
00:28:08 Tout le monde a décrypté, évidemment, ce contre-feu médiatique.
00:28:11 Et puis, il faut savoir une chose, ce rapport était prêt au moment du débat sur la loi immigration.
00:28:16 C'est Pierre Moscovici qui a décidé de ne pas le publier à ce moment-là pour, dit-il, ne pas interférer dans le débat politique.
00:28:22 Drôle d'argument. Quel est le but de ce rapport, si ce n'est d'interférer dans le débat politique ?
00:28:26 Évidemment, peut-être que la conclusion ne plaît pas au président de la Cour des comptes, c'est-à-dire qu'il faut des mesures encore plus fortes,
00:28:32 qui penchent plus à droite pour, eh bien, augmenter le nombre d'OQTF réalisés.
00:28:37 La France qui ne parvient à expulser que 10 % des étrangers sous OQTF, est-ce que ça vous choque ?
00:28:42 Je voudrais vous entendre ce matin sur cette question. J'ai une petite idée de la réponse pour tout vous dire.
00:28:47 Mais allez-y, vous flashez le QR code qui apparaît à l'écran et vous enregistrez votre vidéo.
00:28:54 Hier, cinq personnes comparaissaient devant la justice pour avoir brûlé un véhicule de police
00:28:58 et participaient à l'attaque d'un commissariat lors des émeutes de juin dernier à Elancourt, dans les Yvelines.
00:29:03 Quatre d'entre eux ont été condamnés à des peines allant de un à deux ans de prison.
00:29:08 Seul un de ces délinquants a fait l'objet d'un mandat de dépôt.
00:29:11 Donc, un groupe d'une trentaine de personnes attaque le commissariat d'Elancourt pendant les émeutes.
00:29:16 Il n'y a que cinq personnes devant la justice et quatre condamnés.
00:29:19 Vous pouvez le dire, le jour de l'attaque, ils étaient une trentaine au visage masqué à avoir attaqué au mortier le commissariat d'Elancourt
00:29:25 avec à l'intérieur deux policiers.
00:29:28 Pour la procureure de la République, la mort de Naël, je cite, n'a été qu'un prétexte pour un déchaînement de haine sans précédent.
00:29:35 Je voulais vous parler ce matin de ce quiproquo qui prend de l'ampleur.
00:29:39 Un couple de Belges francophones résidant dans la Drôme depuis plus de 20 ans se voit refuser sa demande de nationalité française
00:29:48 déposée en mai 2022.
00:29:50 Selon eux, l'administration leur refuserait la citoyenneté car ils ne parviennent pas à prouver leur maîtrise suffisante de la langue française.
00:29:57 Une situation d'autant plus cocasse que Martine a récemment écrit un livre en français.
00:30:01 Mais la préfecture que nous avons jointe précise que le problème est tout autre.
00:30:05 Le couple aurait fourni des documents non conformes.
00:30:08 Donc, le couple sera en direct avec nous à 7h30.
00:30:11 Écoutez ce qu'ils nous ont dit, on les a joints hier.
00:30:14 On a introduit en mai 2022 une demande de naturalisation française.
00:30:19 On est Belges francophones tous les deux.
00:30:22 Moi, je vis dans la Drôme depuis 24 ans, Martine depuis 9 ans.
00:30:26 Et donc, on voulait introduire une demande de naturalisation parce qu'on avait envie d'être intégrés à 100%.
00:30:33 On avait envie de pouvoir voter aussi.
00:30:35 Aujourd'hui, on peut voter pour les Belges parce que le vote est obligatoire en Belgique.
00:30:39 Mais on ne peut pas voter pour les Français qui nous gouvernent.
00:30:41 Donc, c'est un peu étonnant.
00:30:44 On a donc rencré cette demande de naturalisation qui nous a été refusée au mois d'octobre.
00:30:50 Et le motif du refus, c'est que nous n'avons pas la possibilité de prouver que nous parlons français.
00:30:57 Français qui est notre langue maternelle.
00:31:00 Français qu'on a utilisé pour toutes nos études depuis nos 3 ans jusqu'à nos 25 ans.
00:31:07 Français qu'on utilise dans la vie de tous les jours, dans nos boulots respectifs.
00:31:13 Et tout au long de la vie, tout le temps, on parle français.
00:31:16 Donc voilà, a priori, on n'est pas capable de prouver que nous parlons français.
00:31:20 Voilà, alors le couple dit que c'est parce qu'ils ne parlent pas assez bien le français.
00:31:24 La préfecture nous dit, à nous, que c'est parce qu'ils ont mal rempli le dossier.
00:31:28 On verra. Martine sera en direct avec nous à 7h30.
00:31:31 Bon, normalement, ça devrait se résoudre.
00:31:33 Normalement, ça devrait se résoudre. Espérons-le.
00:31:35 Allez, restez bien avec nous. Dans un instant, on sera en direct avec le père Étienne Guillet, curé de Trappes dans les Yvelines.
00:31:40 Il est parti avec 12 jeunes de banlieue parisienne, catholiques, pour rencontrer le pape au Vatican.
00:31:45 Après les émeutes, on parlait il y a quelques instants des émeutes.
00:31:48 Qu'est-ce que leur a dit le pape ? Tiens, je poserai la question au père Guillet qui sera avec nous.
00:31:53 A tout de suite. Bonne réveille à tous.
00:31:55 Il est 7h moins 20.
00:32:00 Tout d'abord, le Point Info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.
00:32:03 Ce matin, avec vous, Augustin Donadieu.
00:32:05 Le ministre de la Défense israélienne a dévoilé son plan d'après-guerre.
00:32:12 Un plan qui prévoit également la poursuite des opérations dans la bande de Gaza jusqu'au retour des otages,
00:32:17 au démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas,
00:32:21 et l'élimination des menaces militaires dans la bande de Gaza.
00:32:23 Ce plan n'a pas encore été adopté par le Parlement.
00:32:26 Emmanuel Macron présidera aujourd'hui l'hommage national à Jacques Delors.
00:32:31 De nombreux dirigeants européens ont répondu à l'invitation et sont attendus dans la cour des Invalides à Paris.
00:32:36 L'ancien président de la Commission européenne, père de Leroux, s'est éteint à l'âge de 98 ans le 27 décembre dernier.
00:32:43 Et Alain Delon porte plainte contre son fils.
00:32:47 Son avocat a déclaré que son client était extrêmement choqué par le déballage médiatique orchestré par son fils Anthony.
00:32:53 Selon lui, les propos de son aîné dans Paris Match sorti hier visaient à lui nuire, ainsi qu'à sa fille Anoushka.
00:33:00 Anthony Delon sera en direct à 9h sur CNews avec Pascal.
00:33:03 Voilà, Anthony Delon qui a choisi CNews et Pascal Pro pour prendre la parole ce matin après son interview dans Paris Match.
00:33:14 Soyez là si vous le pouvez. Anthony Delon sur CNews avec Pascal à 9h.
00:33:19 Une délégation de jeunes catholiques a rencontré le pape pour parler des banlieues françaises.
00:33:25 On est avec vous, père Étienne Guillet, curé de Trappes dans les Yvelines.
00:33:29 Bonjour mon père, merci d'être en direct avec nous ce matin sur CNews.
00:33:32 Bonjour. Vous êtes encore au Vatican ?
00:33:35 Oui.
00:33:36 Vous êtes encore au Vatican.
00:33:38 Vous avez accompagné 12 jeunes catholiques de quartiers difficiles, de quartiers de banlieue, au Vatican.
00:33:44 Et vous avez donc rencontré le pape François hier.
00:33:47 La rencontre a été décidée déjà, avant de parler de la rencontre elle-même, après les émeutes ?
00:33:51 Exactement. Juste après les émeutes, dans un moment un peu de dialogue avec l'Église,
00:33:57 il nous a paru très important de pouvoir dire ce qu'était la vie de nos communautés chrétiennes en quartier.
00:34:05 Moi je suis curé de Trappes dans les Yvelines, et puis avec d'autres confrères, de Bondy, de Sarcelles, de la Courneuve,
00:34:12 il y a eu un temps de dialogue qui a été un peu médiatisé par la Fraternité missionnaire des cités,
00:34:18 pour pouvoir dire à l'Église comment nous, chrétiens en quartier, prêtres en quartier,
00:34:23 on était parvenus à se positionner, et comment on essayait peut-être de participer à ce qui se passe dans nos quartiers aujourd'hui,
00:34:30 à faire en sorte que la donne soit plus constructive.
00:34:34 Alors déjà, comment est-ce que vous avez sélectionné les 12 jeunes ?
00:34:38 Alors à Trappes, on a fait un tirage au sort. On a pris les étudiants engagés, ceux qui passent le BFA,
00:34:44 ceux qui sont animateurs de jeunes, on en a eu une vingtaine, et on en a tiré au sort 4 parmi eux.
00:34:49 Bon, qu'est-ce que vous a dit le Pape ? Alors c'est peut-être secret, qu'est-ce que vous pouvez en dire,
00:34:55 mais qu'est-ce qu'il en est ressorti ? Dites-nous, parce que ça doit être un sacré moment dans une vie que de rencontrer le Pape en audience privée.
00:35:01 Alors, oui, vous imaginez, pour un prêtre c'est un grand moment, mais imaginez pour 12 jeunes qui viennent de quartier,
00:35:07 c'est quelque chose d'absolument unique. Peut-être la première chose que je garderais, c'est cette joie partagée,
00:35:13 la joie des jeunes de pouvoir le rencontrer, un peu l'excitation, l'appréhension, et la joie du Pape.
00:35:18 On est entrés dans la salle d'audience en chantant, et vous savez, le Pape d'Amérique latine, lorsqu'il y a du rythme,
00:35:25 lorsqu'il y a de la jeunesse, tout de suite il a ri, il a battu la mesure, et ça a donné à notre rencontre une forme de fraîcheur
00:35:32 et de sympathie dans la rencontre. Et puis ensuite, il y a eu un temps de parole, je garderais ce que le message du Pape
00:35:40 adressait à ces jeunes de quartier, de cité en France, en leur disant, on est encore dans le temps de Noël,
00:35:46 qu'ils étaient un peu comme les bergers qui viennent à la crèche. Les bergers à la crèche, ce sont plutôt des gens
00:35:53 des périphéries, ce sont plutôt des gens des marges, qui portent leur fragilité, et pourtant c'est eux qui sont
00:36:00 les premiers bénéficiaires de la bonne nouvelle, de la joie, et le Pape leur a dit, c'est un peu vous, les bergers,
00:36:06 à vous maintenant de passer là où vous êtes, cette bonne nouvelle, cette joie, j'ai confiance en vous.
00:36:12 Et je pense que les jeunes, ça a été un entretien qui a été assez court, le Pape est un homme âgé, mais ça a suffi
00:36:19 largement pour qu'on saisisse le message du Pape, on a confiance en vous. Et je pense que les jeunes ont été
00:36:24 très touchés de cette confiance du Saint-Père.
00:36:27 Est-ce qu'il a parlé des émeutes ? C'est un Pape très politique, qui s'intéresse beaucoup à la chose politique.
00:36:37 Est-ce qu'il a parlé des émeutes en France ?
00:36:40 Alors, il n'a pas parlé précisément des émeutes que nous avons vécues au seuil de l'été, il a par contre clairement
00:36:47 désigné dans son message les fragilités, les violences que des jeunes des régions, des quartiers populaires de France,
00:36:55 mais peut-être de beaucoup d'autres quartiers populaires, peuvent vivre, et de la difficulté aussi à se déployer
00:37:00 pleinement. En tout cas, je suis reparti en me disant, voilà un Pape qui ne connaît peut-être pas précisément
00:37:07 la situation de trappe dans les Yvelines, mais qui sait bien aussi que vivre dans les quartiers fragiles
00:37:13 est aujourd'hui quelque chose de compliqué pour un jeune. Il n'y avait aucun déni de réalité.
00:37:18 Mon père, comment est-ce qu'on vit quand on est catholique dans une cité difficile ? Je pense à vous, mais je pense aussi aux jeunes.
00:37:26 Alors, pour être franc, je crois qu'on vit, moi je vous invite, j'invite d'ailleurs tous ceux qui le souhaitent à venir
00:37:33 dimanche prochain et tous les autres dimanches à 11h à Trappes. En fait, on vit assez bien.
00:37:38 Moi, j'ai vraiment une grande chance. J'ai 47 ans, d'être prêtre en quartier populaire, d'être prêtre à Trappes,
00:37:44 c'est pour moi une grande chance, parce que j'ai une communauté qui est nombreuse, et ce n'est pas ce qu'on penserait.
00:37:49 Elle est nombreuse, elle est joyeuse, elle est jeune, elle a la pêche. Et moi, j'ai la chance d'être le prêtre
00:37:55 d'une communauté assez audacieuse. Les gens osent partager leur foi, ils savent très bien que leur vie porte ses fragilités
00:38:02 et on connaît Trappes aussi, il y a des fragilités qui sont anciennes, mais c'est une communauté marquée par l'espérance
00:38:08 et par l'engagement. Il y a des chrétiens, vous savez, qui viennent du monde entier. Nous, à Trappes, on accueille
00:38:15 une communauté tous les dimanches qui compte à peu près 45 nationalités ou identités, origines différentes.
00:38:21 Et cette communauté, elle est aussi en image, et puis ceux qui ne croiraient pas, je les invite dimanche prochain,
00:38:26 elle est en image aussi le signe que vivre en diversité est possible aujourd'hui en France, que cette diversité des cultures
00:38:36 produit quelque chose de beau et de riche. En tout cas, il n'y a pas qu'à Trappes, je pense que tous les conflits
00:38:42 qui sont venus aussi au Vatican ces derniers jours en sont les témoins. On a de la chance en fait, et ça c'est vraiment étonnant.
00:38:49 Qui le dit ? On a de la chance d'être prêtre en quartier populaire, et ce n'est pas pour faire bien de dire cela.
00:38:54 Rendez-vous dimanche prochain.
00:38:56 Le message est passé, l'invitation est passée. Merci beaucoup mon père, merci d'avoir témoigné.
00:39:00 On le dit sur CNews, et on salue Emmerich Pourbeil à l'émission Enquête d'Esprit.
00:39:08 Tous les dimanches sur CNews, vous connaissez probablement. Merci beaucoup mon père, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
00:39:14 Ce matin dans la matinale. 6h50, on va parler de politique dans un instant.
00:39:20 Remaniement. Peut-être rendez-vous dimanche prochain aussi, mais c'est pour une autre messe.
00:39:25 Peut-être pas à 11h. Je ne sais pas si on annonce un remaniement le dimanche à 11h, je ne pense pas.
00:39:30 Les dernières informations sur le remaniement qui se prépare. L'information dont on est certain, c'est que ce sera un remaniement d'ampleur.
00:39:38 On vous donne toutes les infos dans un instant. A tout de suite avec Gautier Lebret.
00:39:46 Sur la politique, on parle du remaniement et du gouvernement qui va être modifié.
00:39:51 Un remaniement d'ampleur se prépare. Emmanuel Macron semble vouloir changer son équipe en profondeur.
00:39:57 Elisabeth Borne est sur le départ. Gautier Lebret, qui déjà pour remplacer la Première Ministre ?
00:40:03 On a eu du mal à avoir des informations solides toute la semaine Romain, mais là effectivement, on s'achemine vers un remaniement d'ampleur.
00:40:10 Il y a aussi un jeu de chaises musical, mais il y aura vraiment des sortants et des entrants. C'est le souhait du président de la République.
00:40:16 Tout est possible, même l'impossible, me disait l'un de ses principaux conseillers hier soir.
00:40:21 Alors vous me posez cette question, qui pour remplacer Elisabeth Borne à Matignon ?
00:40:26 On va évidemment prendre des pincettes, mais il y a quand même des favoris dans cette course au remplacement d'Elisabeth Borne.
00:40:31 Déjà, le départ d'Elisabeth Borne ne fait plus aucun doute. Il faut toujours être prudent parce que le président peut changer d'avis jusqu'au dernier moment.
00:40:39 Mais Elisabeth Borne est sur le départ. Sébastien Lecornu, on en parle depuis plusieurs jours. Il était encore à la une du Figaro hier, le réserviste du président.
00:40:47 Mais aussi, c'est un nom qui est revenu ces dernières heures. Richard Ferrand, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien président du groupe Renaissance,
00:40:55 à l'époque La République en Marche, à l'Assemblée, ministre très furtif, qui pourrait donc, proche des proches d'Emmanuel Macron,
00:41:02 un macroniste vraiment de la première heure, qui pourrait donc faire son retour s'il était nommé en remplacement d'Elisabeth Borne.
00:41:08 Disons-le, ces deux profils ne sont pas des profils qui pourraient faire de l'ombre au président.
00:41:13 Ça chemine vers, comme Jean Castex ou Elisabeth Borne, des premiers ministres qui mènent leur administration, mais qui ne sont pas là pour faire concurrence au président de la République.
00:41:23 Bon, favori pour Matignon, Lecornu, Ferrand. Qui est en danger ?
00:41:26 Alors, les ministres en danger, là, la liste est longue. Déjà, il y a toute l'aile gauche, toute l'aile gauche de la Macronie, qui a défié le président sur sa loi Immigration,
00:41:33 qui a menacé de démissionner sans mettre la menace à exécution. Il n'y a qu'un ministre qui l'a fait, c'est l'ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.
00:41:40 Donc, Clément Beaune, qui a mené cette fronde en organisant un dîner à son ministère, qui était hier dans les colonnes du Parisien, pour demander, finalement, au président de rester.
00:41:48 Bon, il devrait quand même partir. Sylvie Rotaillot, ministre de l'Enseignement supérieur, qui a fait pareil.
00:41:52 Rima Abdoulmalak, qui a fait pareil, tout en disant le contraire, mais qui s'est fait recadrer sèchement sur une autre affaire, l'affaire de Pardieu, par le président de la République.
00:42:00 Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, pour d'autres raisons. Alors, Olivier Dussopt et Agnès Ferman-Lebaudeau, c'est pour des raisons judiciaires.
00:42:06 L'une est prise dans un conflit d'intérêts et l'autre a une décision de justice qui tombe le 17 janvier.
00:42:11 Donc, le président pourrait ne pas attendre la décision de justice en ce qui concerne l'actuel ministre du Travail.
00:42:16 Et puis, Bruno Le Maire. Alors, vous me demandiez pourquoi Bruno Le Maire tout à l'heure, Romain.
00:42:20 Parce que Bruno Le Maire, Emmanuel Macron, aimerait bien en faire sa tête de liste pour les Européennes.
00:42:24 Je rappelle que la liste Renaissance, pour le moment, dans les sondages, est très largement distancée, parfois plus de 10 points, par celle de Jordan Bardella, du Rassemblement national.
00:42:32 Qui était le favori pour mener cette liste ? Stéphane Séjourné, le patron du parti Renaissance, qui est franchement connu par pas grand monde.
00:42:39 Comme on dit vulgairement, il peut aller faire ses courses très tranquillement, Stéphane Séjourné.
00:42:43 Donc, pour essayer de combattre politiquement Jordan Bardella et de resserrer dans les sondages, on pourrait être tenté du côté de l'Elysée de mettre une figure connue, déjà connue des Français, à savoir Bruno Le Maire.
00:42:53 Mais alors, il prendrait le risque de se séparer d'un poids lourd politique, d'un homme d'expérience qui connaît Bercy comme sa poche.
00:42:59 Bon, ça fait très longtemps, ça fait quasiment 7 ans qu'il est à Bercy. Et donc, on en vient à votre question que vous allez me poser.
00:43:04 Bah, c'est, quels sont les possibles retours ?
00:43:06 Et ben voilà, et donc, dans les possibles retours, j'anticipais déjà votre question, il y a Julien Denormandie, proche des proches du président de la République.
00:43:13 Il le surnomme "mon bébé". Et Julien Denormandie, il était déjà pressenti. Oui, oui, si, si, mon bébé, en privé, c'était dans la presse, ça a fuité.
00:43:21 Ah, mais je crois, je mets des éclairs.
00:43:23 Mon bébé politique, c'est pas, voilà. Mon bébé politique. Et donc, Julien Denormandie, Bercy lui avait déjà été proposé au moment du second quinquennat,
00:43:30 au moment où Élisabeth Borne a été nommé à Matignon. Il ne voulait plus être ministre, il était ministre de l'Agriculture à ce moment-là, de Jean Castex.
00:43:36 Et donc, il pourrait faire son retour, c'est le cas de le dire, Julien Denormandie, comme Richard Ferrand, s'il était nommé à Matignon.
00:43:42 Le nom de Julien Denormandie revient aussi dans la course à Matignon. Voilà ce qu'on sait.
00:43:47 Alors, hier, je vous disais, Romain, j'ai contacté plusieurs proches de plusieurs ministres, des collaborateurs, comme on dit,
00:43:53 et on me disait, j'espère être dans les bons cartons, sous-entendu, j'espère être dans des cartons, à la limite, qui changent de ministère, mais pas qui s'en vont définitivement.
00:44:01 Une chose est sûre, chaque minute qui passe nous rapproche un peu plus de ce grand changement.
00:44:06 Ça, on en est sûr. 110%.
00:44:08 110%. Voilà. Là, on se mouille pas.
00:44:10 Merci beaucoup, Gauthier. Voilà, les toutes dernières informations. On vous dit tout ce matin.
00:44:15 6h58, on sera avec la secrétaire d'État à 8h10, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du SNU, le Service National Universel,
00:44:23 parce qu'elle va rester au gouvernement. Je lui poserai la question.
00:44:25 A priori, si elle décide de prendre la parole ce matin à 8h10 et qu'elle a quelques garanties, bon, Prisca Thévenaud sera avec nous, 8h10.
00:44:34 Le SNU, tiens, le Service National Universel, est-ce qu'il faut qu'il soit obligatoire ? Je lui poserai la question.
00:44:38 C'est elle qui gère ce dossier. Ça va être passionnant. Le temps, tout de suite, Alexandra Blanc.
00:44:44 La météo avec Groupe Verlaine. Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
00:44:51 groupeverlaine.com
00:44:53 Alexandra, ce week-end, il va falloir ressortir les doudounes, les gants, les écharpes et peut-être même les mouchoirs, non ?
00:44:58 Oui, en effet, les températures s'annoncent hivernales. Il va falloir également gratter les pare-brise avec le fameux retour du Moscou au Paris.
00:45:05 Vous le savez, cette aire froide qui nous arrive de Scandinavie. Vous le voyez, donc, cette aire polaire qui va débouler sur la France
00:45:10 et qui va concerner toutes les régions françaises. Personne ne sera à l'abri. Le froid fait son retour.
00:45:17 On n'a pas eu aussi froid depuis cinq ans avec ces températures qui s'annoncent hivernales.
00:45:23 On va perdre localement jusqu'à 10, 12 degrés dans certaines régions avec des températures qui repassent en moyenne largement en dessous des normales de saison.
00:45:32 Et puis cette vigilance qui court toujours, mais ça s'améliore quand même sur les régions du nord ou encore du nord-est,
00:45:37 avec la vigilance qui est redevenue orange pour le Pas-de-Calais avec cette crue exceptionnelle de la Ha.
00:45:44 On a eu de fortes précipitations en début de semaine, mais là, ça commence un peu à s'améliorer.
00:45:48 Et donc conséquence, le Pas-de-Calais repasse en orange ce matin.
00:45:52 Alors au programme, en revanche, forte pluie sur les régions du sud, notamment sur le sud-est, entre le Var et les Alpes-Maritimes,
00:45:58 où l'on attend d'ailleurs de la neige à moyenne montagne, au-delà de 800-900 mètres d'altitude.
00:46:03 On aura localement 30 à 40 centimètres de neige sur les Alpes, également au pied des Pyrénées.
00:46:08 Puis un temps assez variable, notamment sur le Pays basque.
00:46:11 Dans l'après-midi, très peu d'évolution, forte précipitation entre la Côte d'Azur, la Corse, les Hautes-Alpes ou encore les Alpes-Maritimes,
00:46:19 avec localement jusqu'à 20-30 mm de pluie attendue.
00:46:22 Forte précipitation aussi sur le Pays basque et puis sur le nord, ça s'améliore avec le retour de l'anticyclone sur les îles britanniques.
00:46:28 On aura seulement quelques gouttes de pluie et un temps parfois nuageux.
00:46:32 Les températures, on va en parler tout au long de la semaine prochaine.
00:46:35 Température qui commence à baisser, 5 degrés pour la Bretagne ou encore 10 degrés à Marseille.
00:46:40 Et dans l'après-midi, les températures baissent mais restent globalement assez douces, avec 9 degrés en moyenne à Paris ou encore du côté de Limoges,
00:46:46 12 à Bordeaux et localement jusqu'à 15 degrés encore.
00:46:49 Sa semaine prochaine, vous aurez beaucoup plus froid.
00:46:52 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:46:55 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:46:57 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:46:59 Groupe Verlaine.
00:47:01 C'est News, il est 7h, vous regardez La Matinale à la une ce matin.
00:47:05 Immigration illégale, le grand foutoir.
00:47:08 Ça pourrait être le titre du rapport choc de la Cour des comptes.
00:47:11 On découvre notamment que non seulement on n'expulse qu'un étranger sous EQTF sur 10, mais qu'en plus les frontières terrestres sont poreuses.
00:47:18 On est allé à Menton, ville frontalière de l'Italie, où les migrants sont toujours plus nombreux.
00:47:24 Reportage C News à suivre.
00:47:26 Daesh a revendiqué l'attaque qui a fait 84 morts en Iran.
00:47:30 De leur côté, les Etats-Unis ont tué deux membres d'un groupe pro-iranien à Bagdad en Irak.
00:47:36 Est-ce le début d'un embrasement du Proche-Orient découlant de la guerre entre le Hamas et Israël ?
00:47:43 Je poserai la question à Harold Iman.
00:47:45 A tout de suite Harold.
00:47:46 Et puis Anthony Delon sera à 9h sur C News avec Pascal Praud.
00:47:49 Soyez là si vous le pouvez.
00:47:50 Hier soir, l'avocate d'Anthony Delon a expliqué que le seul but du fils d'Alain Delon était de faire respecter les volontés de son père.
00:47:58 On va y revenir.
00:48:00 D'un côté, la difficulté pour la France d'exécuter les EQTF selon la Cour des comptes.
00:48:05 De l'autre, un contrôle des migrants aux frontières très difficile.
00:48:09 À Menton, à la frontière avec l'Italie,
00:48:11 2 à 300 migrants sont quotidiennement interpellés par les autorités françaises.
00:48:16 2 à 300 chaque jour.
00:48:17 Que deviennent-ils ? Comment ça se passe concrètement sur le terrain ?
00:48:21 Franck Triviaux s'est rendu sur place avec le récit d'Aminata Demphal.
00:48:25 Dans ce poste de Menton près de Nice,
00:48:29 des migrants sont remis à la police des frontières italiennes,
00:48:32 leur point de départ.
00:48:34 Une procédure quasiment quotidienne et pourtant inefficace.
00:48:39 Quand on ramène ces individus en Italie,
00:48:41 ils reviennent par la montagne après être passés par Menton.
00:48:45 Donc en gros, ils reviennent par la fenêtre.
00:48:48 Les interpellations étant nombreuses,
00:48:50 la police n'a pas les moyens suffisants pour contrôler et identifier les étrangers.
00:48:54 On ne peut pas contrôler ces individus
00:48:57 partant du principe qu'ils n'ont pas commis réellement d'infraction.
00:49:00 Ça c'est la première chose.
00:49:02 En réalité, peut-être faudrait-il qu'on puisse travailler de concert
00:49:05 avec nos collègues douaniers, avec nos collègues gendarmes
00:49:08 qui eux ont un arsenal juridique finalement
00:49:10 qui est un peu plus pléthore que le nôtre.
00:49:13 Faute de place dans les centres d'accueil,
00:49:15 ces jeunes mineurs isolés se retrouvent à attendre devant la caserne de Menton.
00:49:19 Venu du Mali il y a 4 mois,
00:49:21 Sidi, 16 ans, attend toujours d'être placé.
00:49:24 On dort dehors ici. On ne mange pas, on ne se lave pas, il n'y a rien.
00:49:27 Peu de moyens et de nombreux migrants qui affluent chaque jour.
00:49:30 Les habitants de Menton font également le constat.
00:49:33 Pour avoir habité proche de la gare routière,
00:49:36 on pouvait tous les matins venir et récupérer des jeunes
00:49:39 qui essayaient de dépasser la limite des 30 km.
00:49:43 La Cour des comptes a évalué le coût annuel de la politique
00:49:47 de lutte contre l'immigration irrégulière en France à 1,8 milliard d'euros.
00:49:52 Un rapport de la Cour des comptes publié hier
00:49:55 montre que l'immigration illégale est gérée de façon rocambolesque
00:50:02 et sans aucune efficacité en France.
00:50:05 On l'a vu très concrètement avec le reportage à l'instant.
00:50:08 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:50:09 La France ne parvient à expulser que 10% des étrangers sous EQTF.
00:50:12 Est-ce que ça vous choque ?
00:50:13 Vous flashez le QR code qui apparaît à l'écran
00:50:16 et vous prenez la parole, c'est important.
00:50:20 7h10, on sera en direct avec Patrick Stefanini,
00:50:22 l'un des meilleurs spécialistes français des questions d'immigration.
00:50:24 Soyez là, on va décrypter tout ce qui est dit dans ce rapport.
00:50:29 Le ministre de la Défense israélienne a dévoilé le plan Galante,
00:50:33 un plan qui prévoit la poursuite des opérations dans la bande de Gaza
00:50:36 jusqu'au retour des otages, au démantèlement des capacités militaires
00:50:39 et de gouvernance du Hamas et l'élimination des menaces militaires dans la bande de Gaza.
00:50:45 C'est le plan qui prend le nom du ministre de la Défense, Yoav Galante, israélien.
00:50:50 Ce plan n'a pas encore été adopté par le Parlement.
00:50:53 Dans le même temps, Daech a revendiqué l'attaque qui a fait 84 morts en Iran.
00:50:57 Les États-Unis, quant à eux, ont frappé des missiles pro-Iran à Bagdad,
00:51:03 des militants pro-Iran, pardon, à Bagdad en Irak.
00:51:07 Harold Yehman avec nous. On redoutait un embrasement. Est-ce qu'on y est, Harold ?
00:51:11 C'est tout proche, vraiment.
00:51:13 Mais je vais vous dire, il y a quelques éléments qui plaident en sens contraire.
00:51:17 Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
00:51:19 Il y a des milices pro-iraniennes en Irak, distinctes de l'armée,
00:51:24 et elles attaquent sans cesse les 2 500 militaires américains qui sont encore en Irak.
00:51:30 Donc, là, les États-Unis pensent qu'il y avait une autre attaque en préparation.
00:51:37 Eh bien, on a tué le chef de cette milice.
00:51:40 Et on en a déjà tué par le passé en Irak également.
00:51:45 Et on a également tué là-bas le chef des gardes révolutionnaires d'Iran lui-même, il y a 4 ans.
00:51:52 Donc, c'est une petite guerre qui ne dit pas son nom entre les États-Unis et les pro-iraniens sur le sol de l'Irak.
00:52:00 Et ça, évidemment, ça va réveiller encore plus tout le bloc que vous voyez en rouge
00:52:07 qui, accessoirement, veut détruire Israël aussi.
00:52:11 Donc, c'est quand même tout proche de l'embrasement.
00:52:15 Il y a eu cet attentat en Iran il y a 2-3 jours.
00:52:19 Mais eh bien, là, oh surprise, Daesh se rappelle à notre mauvais souvenir.
00:52:24 L'État islamique, c'est eux qui ont fait ça. Ce n'était pas les États-Unis et les Américains.
00:52:28 Ouf, ça fait un tout petit peu baisser la pression.
00:52:31 Et en ce qui concerne Beyrouth, eh bien, Israël n'a pas frappé le Hezbollah, n'a que frappé le Hamas.
00:52:38 Donc, ça pourrait ralentir un embrasement.
00:52:41 Merci beaucoup Harold.
00:52:42 Par ailleurs, le bilan, le nombre d'otages détenus par le Hamas a été revu à la hausse.
00:52:49 Trois Israéliens qui étaient jusqu'ici portés disparus sont maintenant identifiés
00:52:56 comme étant otages des terroristes du Hamas qui porte à 132 le nombre de personnes
00:53:00 toujours aux mains du groupe terroriste.
00:53:02 La caissière du super-U de Trèbes, qui a eu la vie sauve, vous vous souvenez certainement en 2018,
00:53:08 grâce au courage et le mot effaible d'Arnaud Beltrame, sort un livre.
00:53:12 Elle prend la parole.
00:53:14 Elle raconte ce qui s'est passé ce matin de mars 2018,
00:53:17 quand un terroriste islamiste a attaqué le supermarché où elle travaillait.
00:53:21 Il y aura plusieurs morts, dont le gendarme Martyr.
00:53:25 Au lendemain de l'attentat, elle a pu voir le corps d'Arnaud Beltrame.
00:53:29 Elle déclare dans le Figaro de ce matin qu'elle lui a fait alors cette promesse,
00:53:32 se montrer digne de l'acte héroïque d'Arnaud Beltrame.
00:53:35 Elle raconte également que la foi catholique du gendarme l'a amenée à trouver Dieu.
00:53:39 Elle s'est d'ailleurs fait baptiser en avril dernier.
00:53:42 Vous entendrez son témoignage, le témoignage de Julie, à midi sur CNews.
00:53:47 La famille Delon continue de se déchirer.
00:53:50 Alain Delon, 88 ans, a décidé de porter plainte contre son fils Anthony.
00:53:54 Anthony Delon qui sera sur CNews à 9h avec Pascal Prost, invité de Pascal.
00:54:00 Anthony Delon qui a choisi CNews pour parler ce matin, Augustin.
00:54:03 L'avocat de l'acteur a déclaré que son client était extrêmement choqué
00:54:07 par le déballage médiatique orchestré par son fils Anthony.
00:54:11 Selon lui, les propos de son aîné dans le Paris Match sorti hier visaient à lui nuire,
00:54:16 ainsi qu'à sa fille Anoushka.
00:54:18 On voit tout cela avec les explications de Marine Sabourin.
00:54:22 Alain Delon bientôt sous protection judiciaire.
00:54:26 Le procureur de Montargis étudie cette possibilité.
00:54:29 Un coup dur pour Anoushka selon les mots d'Anthony publiés sur Instagram.
00:54:34 Quelques heures plus tôt, leur père avait annoncé déposer plainte contre lui
00:54:38 via un communiqué d'un des avocats de la famille Delon,
00:54:41 suscitant une vive réaction d'Anthony.
00:54:44 Je sais que mon père a signé ce torchon sans en prendre la mesure,
00:54:47 très certainement sans même le lire, lassé par tous ces conflits qu'il épuise.
00:54:52 Ma fille étant sur place, je sais qu'Anoushka est arrivée à 12h33 et est repartie à 14h20.
00:54:58 Mission accomplie.
00:54:59 Selon l'avocate d'Anthony Delon, la main courante déposée par son client contre Anoushka
00:55:04 n'a aucun lien avec l'héritage d'Alain Delon, déjà organisé depuis plusieurs années.
00:55:09 Ce n'est pas une histoire d'argent à l'heure actuelle.
00:55:11 Anthony va en parler, c'est très clair sur l'héritage.
00:55:15 Anoushka a 50% et les deux fils ont 25% chacun.
00:55:20 Anthony Delon demande que les volontés de son père soient respectées.
00:55:24 Anoushka veut tout diriger et surtout diriger la vie de son père et la fin de vie de son père
00:55:28 et que les deux autres ne sont pas d'accord.
00:55:30 Il faut aussi écouter Alain Delon, surtout qu'elle ne vient pas, elle n'est pas là.
00:55:34 Anthony Delon dit vouloir se battre pour que la vérité soit faite.
00:55:38 Voilà Anthony Delon qui sera donc dans l'heure des pros avec Pascal Praud à partir de 9h.
00:55:44 Voilà Anthony Delon, invité de Pascal Praud dans l'heure des pros, 9h, sur CNews.
00:55:48 Patrick Stefanini en direct avec nous.
00:55:51 Il va décrypter le rapport de la Cour des comptes qui nous confirme que c'est un gros foutoir en France
00:55:56 la gestion de l'immigration illégale.
00:55:59 A tout de suite, petite pause pub et on se retrouve juste après.
00:56:02 C'est CNews, il est 7h12. Dans quelques secondes on sera en direct avec Patrick Stefanini,
00:56:09 spécialiste des questions d'immigration.
00:56:11 Tout d'abord le point info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin avec vous.
00:56:15 Augustin donne adieu.
00:56:19 4 hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été condamnés à des peines de 1 à 2 ans de prison
00:56:24 pour avoir participé à l'attaque du commissariat d'Elencourt dans les Yvelines
00:56:27 durant les émeutes de juin dernier.
00:56:29 Sur les 4, un seul a reçu un mandat de dépôt.
00:56:32 Pourtant le jour de l'attaque, ils étaient une trentaine d'individus au visage masqué
00:56:36 à avoir pris pour cible le commissariat avec à l'intérieur 2 policiers.
00:56:40 Et le bilan des otages détenus par le Hamas a été revu à la hausse.
00:56:45 3 Israéliens disparus jusqu'alors ont été reconnus comme otages des terroristes hier,
00:56:49 ce qui porte à 132 le nombre de personnes toujours aux mains du Hamas.
00:56:53 Le gouvernement israélien a annoncé qu'il poursuivrait les opérations jusqu'à leur libération.
00:56:58 Bonjour Patrick Stefanini, merci d'être avec nous.
00:57:04 Ex-secrétaire général au ministère de l'immigration,
00:57:09 en clair spécialiste des questions d'immigration, vous connaissez parfaitement.
00:57:14 Déjà le rapport de la Cour des comptes, j'imagine que vous l'avez lu.
00:57:17 Qu'est-ce que vous en avez pensé ? Est-ce que vous avez appris beaucoup de choses d'ailleurs ?
00:57:21 Oui, j'ai encore appris des choses.
00:57:24 Par exemple, le fait qu'à nos frontières intérieures,
00:57:28 c'est-à-dire à la frontière franco-italienne par exemple ou à la frontière franco-espagnole,
00:57:32 les contrôles qui sont exercés sur les migrants ne sont pas de même nature
00:57:37 que ceux qui s'exercent à la frontière extérieure de la France.
00:57:41 Et qu'en particulier, les services de police ne prennent pas les documents d'identité,
00:57:47 enfin ils ne les photocopient pas, ils se contentent de l'identité déclarée, etc.
00:57:53 Donc on voit que les contrôles que nous exerçons à nos frontières intérieures
00:57:57 sont en quelque sorte des contrôles de deuxième classe, des sous-contrôles.
00:58:01 C'est d'ailleurs l'objet du reportage qu'on vient de voir à 7h.
00:58:06 C'est pour ça que je voulais montrer ce reportage parce qu'il est assez édifiant.
00:58:10 On voit les policiers qui se disent "mais attendez, on n'a pas le droit de prendre les empreintes,
00:58:13 l'identité qu'on recueille c'est l'identité que l'individu veut bien nous donner"
00:58:18 et on remet l'individu aux policiers italiens qui le relâchent dans les heures qui suivent.
00:58:25 Alors ce que j'ai appris aussi comme un désarbre, c'est que l'interministérialité,
00:58:31 c'est-à-dire la coopération entre les différents ministères, est en recul.
00:58:35 Moi, en 2005, j'ai été nommé secrétaire général d'un comité interministériel
00:58:42 qui venait de se créer, qui s'appelle le comité interministériel de contrôle de l'immigration.
00:58:47 Et ce comité a fonctionné, il a même été l'embryon de ce qui allait devenir en 2007
00:58:53 le ministère de l'immigration, de l'identité, etc.
00:58:58 et de l'intégration et de la coopération solidaire.
00:59:05 Et il y avait une dimension interministérielle.
00:59:09 Aujourd'hui, on lit dans le rapport de la Cour des comptes que ce comité ne se réunit plus,
00:59:14 que la coopération du ministère de l'Intérieur avec les autres départements ministériels
00:59:20 est réduite à peau de chagrin.
00:59:22 Et on constate, et ça pour moi ce n'est pas une surprise,
00:59:26 que je l'ai vécu dans toute ma vie professionnelle,
00:59:29 on constate que les ministères sociaux, pour faire court, ne jouent pas le jeu.
00:59:36 C'est-à-dire que lorsque le ministère de l'Intérieur prend des décisions d'éloignement
00:59:41 qui sont inscrites dans les fichiers du ministère de l'Intérieur,
00:59:45 il n'y a pas de conséquences en termes de prestations sociales.
00:59:49 Quand une personne est pas sous au QTF, très clairement, Patrick Stéphanie,
00:59:54 je vous coupe un quart de seconde, mais quand une personne passe sous au QTF,
00:59:59 elle peut continuer à toucher des aides sociales,
01:00:02 parce qu'il y a un mur entre les deux services informatiques.
01:00:05 Pas seulement des aides sociales, par exemple, elle peut continuer,
01:00:08 on lit ça expressis verbis dans le rapport de la Cour des comptes,
01:00:11 elle peut continuer à être remboursée au titre de l'assurance maladie.
01:00:15 Et donc là, il y a un vrai souci.
01:00:19 C'est Charles Pascois, en 1995, qui avait fait voter une loi
01:00:25 qui prévoyait que l'intervention d'une mesure d'éloignement
01:00:28 aurait des conséquences sur les prestations sociales
01:00:31 et aboutirait à priver l'étranger du bénéfice d'un certain nombre de prestations.
01:00:36 Moi, quand j'ai quitté le ministère de l'Immigration en 2009,
01:00:40 nous venions tout juste, tout juste, Romain, de prendre les décrets d'application.
01:00:45 Tellement la résistance d'une partie de l'administration française était forte.
01:00:50 Eh bien, je découvre dans le rapport de la Cour des comptes
01:00:54 que presque 30 ans après que la loi a été votée, elle n'est toujours pas appliquée.
01:00:59 Il y a une proposition faite ce matin dans la matinale de CNews
01:01:04 par Pierre-Henri Dumont, qui est député Les Républicains.
01:01:07 Il propose d'utiliser les avions de Frontex, parce qu'on découvre ou pas,
01:01:12 mais en tout cas, on sait que le commandant de bord peut décider s'il prend ou pas,
01:01:17 parce que ce sont des avions de ligne, des lignes commerciales pour expulser,
01:01:20 peut décider s'il prend ou pas la personne expulsée.
01:01:23 Du coup, ce qui veut dire que beaucoup de commandants de bord refusent
01:01:27 pour des questions de sécurité, notamment.
01:01:29 Est-ce qu'il faut utiliser les avions de Frontex, voire utiliser,
01:01:34 osons le mot, comme Charles Pasqua, des charters, des vols spéciaux ?
01:01:40 Les charters, moi je connais bien ça, puisque j'ai été un des responsables
01:01:44 des premiers charters, celui des 100 Amaliens.
01:01:47 Non, mais il faudrait d'abord doter la police, et notamment la police aux frontières,
01:01:53 d'un nombre plus important d'avions, d'avions qui lui soient propres,
01:01:57 avec ses propres commandants de bord.
01:02:00 Au ministère de l'Intérieur, il y a des commandants de bord
01:02:04 qui pilotent les avions des pompiers, les Canadaires.
01:02:07 Il pourrait tout à fait y avoir des pilotes qui commanderaient des avions
01:02:11 qui acheminent vers leur pays d'origine, les clandestins.
01:02:14 Et puis en effet, il faut davantage se servir de Frontex,
01:02:17 la France ne le fait pas assez.
01:02:19 C'est un paradoxe, parce que cette agence européenne a été longtemps dirigée
01:02:23 par des Français, les Allemands se servent beaucoup plus de Frontex
01:02:26 pour faire ce qu'on appelle des vols groupés, c'est-à-dire pour prendre,
01:02:30 par exemple, des Algériens interpellés en France, en Allemagne,
01:02:34 au Liban ou en Belgique, et les raccompagner en Algérie.
01:02:39 Mais derrière tout ça, il y a un problème plus fondamental.
01:02:43 La France consacre 2 % de son PIB à la protection contre la menace extérieure,
01:02:55 c'est-à-dire aux dépenses militaires, aux dépenses de défense au sens large, 2 %.
01:03:01 Elle consacre moins de 2 %, aux alentours d'un et demi pour cent,
01:03:07 à l'ensemble des dépenses de sécurité intérieure, c'est-à-dire police,
01:03:11 gendarmerie, justice et sécurité civile, et police municipale.
01:03:16 Et bien là, on a une difficulté, la part consacrée aux régaliens en France
01:03:22 est insuffisante, et je ne comprends pas pourquoi on serait moins bien défendu
01:03:29 contre les menaces intérieures que contre les menaces extérieures.
01:03:33 La lutte contre l'immigration clandestine, ça fait partie des missions régaliennes.
01:03:38 Il faudrait que la nation consacre davantage de moyens à cette question,
01:03:43 parce que ce qui ressort du rapport de la Cour des comptes,
01:03:45 vous l'avez dit en introduisant votre sujet, c'est une certaine pagaille.
01:03:49 Moi, je préfère dire qu'on ne se donne pas les moyens d'appliquer la loi et d'être efficace.
01:03:58 Merci beaucoup Patrick Stefanini, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin
01:04:02 dans la matinale de CNews. Très bonne journée à vous, à bientôt.
01:04:05 Ancien secrétaire général du ministère de l'immigration,
01:04:07 il connaît par cœur toutes les questions d'immigration.
01:04:10 Merci Patrick Stefanini. Dans un instant, l'économie,
01:04:13 on va parler d'immobilier, la demande locative explose.
01:04:17 Pourquoi ? Est-ce que ça fait exploser les prix ?
01:04:19 On verra ça avec l'homique Guillaume, à tout de suite.
01:04:25 L'économie avec vous l'homique Guillaume, avec des prix de l'immobilier toujours aussi élevés
01:04:29 et des crédits difficiles à obtenir. De plus en plus de Français ne peuvent plus
01:04:34 acheter leur résidence principale, leur logement, et se tournent vers la location.
01:04:38 On ne peut pas acheter la maison ou l'appartement, on loue.
01:04:41 Résultat, le marché locatif est particulièrement tendu en ce début d'année.
01:04:44 Oui, la tension s'intensifie, c'est-à-dire le nombre de demandes
01:04:47 pour un bien disponible augmente considérablement.
01:04:50 Selon une étude qui vient d'être publiée par le site LocService.fr,
01:04:53 le ratio entre le nombre de candidats locataires et le nombre d'offres disponibles
01:04:57 est passé de 2,7 en 2022 à 3,35 en 2023 sur l'ensemble de la France.
01:05:03 En clair, pour un bien, il y a en moyenne plus de 3 demandes aujourd'hui.
01:05:07 Évidemment, c'est une moyenne, ce ratio est beaucoup plus élevé dans certaines villes.
01:05:10 Il atteint pratiquement 10 demandes pour un bien,
01:05:13 notamment à Rennes, Lyon, Annecy, Paris ou encore Bordeaux.
01:05:16 Avec une telle demande, est-ce que le montant des loyers a tendance à augmenter ou pas ?
01:05:21 Oui, forcément, mais il y a l'encadrement des loyers dans les grandes villes
01:05:24 qui contribue à maintenir une hausse modérée, 1,7% en moyenne sur un an.
01:05:29 Avec une hausse malgré tout qui est proportionnellement plus importante
01:05:34 pour les grandes surfaces.
01:05:35 Le prix d'un studio n'augmente que de 1,1%, son loyer en moyenne.
01:05:40 Le loyer d'un T4 a pris lui 7% en un an.
01:05:43 Les maisons qui sont plus rares sur le marché locatif,
01:05:45 elles ont vu leur loyer augmenter de 7,5% en moyenne sur l'année.
01:05:49 Pour ceux logés, les prix moyens vont de 481 euros pour une chambre en colocation
01:05:54 à 555 euros pour un studio, 734 euros en moyenne pour un deux-pièces
01:05:59 et plus de 1000 euros pour un quatre-pièces ou une maison.
01:06:02 Évidemment, ce sont des moyennes, vous n'avez pas les mêmes choses.
01:06:04 Ça ne veut pas dire les mêmes choses les moyennes.
01:06:05 Ça donne une idée quand même du marché locatif.
01:06:09 Ça va évoluer comment cette année ?
01:06:12 On peut espérer que la baisse annoncée des taux d'intérêt pour 2024
01:06:15 et qui commence à se concrétiser en ce moment dans les banques,
01:06:18 va permettre à plus de ménages d'acheter cette année,
01:06:21 donc de relâcher un peu l'attention sur le marché locatif en réduisant la demande.
01:06:25 Manque de chance, l'interdiction de louer les passoires thermiques
01:06:28 pourrait faire sortir un certain nombre de logements du marché locatif d'ici 2034
01:06:32 et donc réduire l'offre.
01:06:34 Rien qu'en Ile-de-France, on estime quand même qu'un logement sur deux
01:06:37 serait concerné et possiblement inlouable selon nos confrères des échos.
01:06:41 Merci beaucoup, Lomid Guillaume.
01:06:44 La demande locative qui explose, c'est un sujet dont on voulait parler ce matin.
01:06:49 Très compliqué de trouver une location en ce moment.
01:06:52 7h26, le temps, et on commence avec la météo des neiges.
01:06:55 Météo à la montagne, tout de suite.
01:06:58 La météo des neiges avec Murprotec.
01:07:01 Experts en traitement définitif contre l'humidité.
01:07:03 Diagnostic gratuit sur murprotec.fr.
01:07:06 La neige reviendra ce vendredi sur les Pyrénées, le Massif central et les Alpes à moyenne altitude.
01:07:11 Elle est dure à Cauteret.
01:07:14 Le cumul est de plus de 30 cm à plus de 2000 m d'altitude.
01:07:17 4 nouveaux centimètres de neige relevé par la NMSM le 3 janvier dernier à Courchevel.
01:07:22 L'indice de stabilité est de 8/10.
01:07:25 Les cumuls affichent à 52 cm en bas de la station à 1100 m d'altitude.
01:07:29 Il est tombé 33 cm de neige le 3 janvier au Grand Bornand,
01:07:32 puis plus de 40 cm ces dernières heures.
01:07:35 Le risque d'avalanche est marqué, or parcours sécurisé bien sûr.
01:07:40 C'était la météo des neiges avec Murprotec.
01:07:43 Experts en traitement définitif contre l'humidité.
01:07:45 Diagnostic gratuit sur murprotec.fr.
01:07:48 La météo Alexandra Blanc.
01:07:51 La météo avec Groupe Verlaine.
01:07:53 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:07:57 Groupeverlaine.com
01:08:00 Alexandra, on attendait le retour du froid hivernal et visiblement on ne va pas être déçus ce week-end.
01:08:05 Oui en effet, vous savez que depuis quelques semaines les températures sont extrêmement douces.
01:08:08 À partir de ce week-end, changement de décor avec un froid polaire attendu sur la France.
01:08:14 Froid remarquable avec cet air froid qui va nous arriver de Scandinavie.
01:08:18 C'est le fameux Moscou-Paris avec cet air très froid qui déboule sur l'ensemble des régions françaises.
01:08:23 Les températures seront donc en moyenne entre 5 et 6 degrés, en dessous des normales de saison.
01:08:28 Et la dernière fois que nous avons eu aussi froid, c'était il y a 6 ans,
01:08:32 avec donc des températures qui s'annoncent hivernales.
01:08:35 Préparez-vous à ressortir les manteaux, les écharpes, mais également à gratter vos pare-brise.
01:08:39 Il y a plusieurs départements également qui restent placés sous surveillance.
01:08:42 Ça s'améliore sur les régions du Nord puisque le Pas-de-Calais est de nouveau en vigilance orange.
01:08:46 La vigilance rouge a donc été levée et les cours d'eau continuent de déborder.
01:08:50 Mais on va retrouver des conditions météo relativement calmes sur le Nord.
01:08:53 Alors ce matin, quelques petites averses actuellement sur le Pas-de-Calais.
01:08:56 C'est surtout le Sud-Est que l'on surveille aujourd'hui avec de la neige en montagne.
01:09:00 Sur les Alpes, beaucoup de neige attendue.
01:09:02 Fortes précipitations également entre le Var, les Alpes-Maritimes ou encore du côté de la Corse.
01:09:06 Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution, si ce n'est un temps très variable, très instable sur le Pays-Bas,
01:09:11 ce que l'on attend beaucoup d'eau aujourd'hui.
01:09:13 De la neige sur les Pyrénées, le Massif central, les Alpes et toujours ces fortes précipitations
01:09:17 entre les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes ou encore le Var.
01:09:21 Sur le Nord, amélioration, alternance de nuages et d'éclaircies.
01:09:24 Côté température, ça commence à baisser et ce n'est que le début, avec en moyenne 5 degrés pour nos amis de Rennes
01:09:30 ou encore 10 degrés à Marseille et à Bastia.
01:09:33 Et dans l'après-midi, les températures restent globalement assez douces pour la saison.
01:09:36 À partir de demain, c'est terminé.
01:09:38 9 à Paris, 7 à Lille ou encore 13 degrés du côté de Marseille, où la pluie sera donc au rendez-vous.
01:09:43 Aujourd'hui, la suite du programme du beau temps, temps calme mais du froid et un vent glacial prévu en Méditerranée.
01:09:50 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:09:54 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:09:56 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:09:59 Groupe Verlaine.
01:10:00 C'est 12, il est 7h30. Merci d'être là.
01:10:04 À la une ce matin, ce témoignage du fils d'une victime de homejacking.
01:10:09 Une victime qui a 88 ans.
01:10:11 Les braqueurs n'ont pas hésité à violenter la vieille dame.
01:10:14 On est allé sur place.
01:10:16 Seuls 10% des OQTF sont appliqués.
01:10:19 C'est un des enseignements du rapport choc de la Cour des comptes sur l'immigration illégale.
01:10:23 On en parlera avec Paul Sujit, édito politique, 7h50.
01:10:26 À tout de suite, Paul.
01:10:28 Le ministre de la Défense israélien Yoav Galant a dévoilé hier son plan pour l'après-guerre à Gaza.
01:10:33 Israël ne cherchera pas à coloniser le territoire, mais veut, pour des raisons évidentes de sécurité, le contrôler.
01:10:40 Une professeure visée par des tags hostiles à son domicile.
01:10:45 L'enseignante, en histoire, géographie, à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, a été placée sous protection policière.
01:10:51 On va y revenir.
01:10:52 Les homejacking ne touchent pas que les personnalités ou les quartiers coûts.
01:10:57 Au beau milieu de la nuit du 30 au 31 décembre dernier, une grand-mère âgée de 88 ans s'est retrouvée face à ces cambrioleurs particulièrement lâches.
01:11:07 Cela s'est passé dans la paisible petite ville de Florence, dans le Gers.
01:11:12 La vieille dame qui se prénomme Jeannine reste évidemment très choquée de ce qui lui est arrivé.
01:11:17 Nous avons pu rencontrer son fils, Jean-Luc Thomas.
01:11:21 Ils ont commencé par forcer la petite serrure de la véranda, qui est très facile apparemment à enlever.
01:11:27 Puis après, ils sont rentrés et se sont attaqués à coups de pied à la porte, trois points en bois.
01:11:33 Ils ont fait péter deux points. Ils sont rentrés, ils ont fouillé.
01:11:36 Les voleurs cagoulés arrivent ensuite dans la chambre de Jeannine, 88 ans.
01:11:41 Elle est réveillée, ils lui braquent une torche dans les yeux, puis trouvent des bijoux, son téléphone portable.
01:11:46 Jeannine a du répondre, elle leur dit "sortez de ma chambre, on n'attaque pas une vieille dame".
01:11:52 Les cambrioleurs s'enfuient, le mode opératoire surprend.
01:11:56 Je vous dis ce que dit le gendarme, il a dit "j'ai jamais vu ça, ça fait cinq ans qu'il est ici".
01:12:01 C'est la première fois qu'on a quelqu'un qui rentre avec une personne qui est dedans à la maison.
01:12:04 Il y a un an, un voisin subit un cambriolage dans la même rue.
01:12:10 Ils sont passés par la porte d'entrée, ils ont arraché la serrure, ils sont rentrés, ils ont volé les bijoux,
01:12:16 ils ont vidé les chambres, quelques tiroirs dans la cuisine.
01:12:19 Pour les habitants du quartier, les vols se multiplient, il y a un ras-le-bol.
01:12:23 C'est depuis 4-5 ans qu'on a beaucoup de cambriolages. On se demande jusqu'à quand on va y passer à côté.
01:12:29 Selon la mairie de Florence, il y a eu 21 cambriolages en 2023, 5 de plus qu'en 2022.
01:12:36 80% se sont déroulés de jour.
01:12:40 Voilà, des cambrioleurs à home-jacking qui étaient commis sur une vieille dame de 88 ans.
01:12:48 Il faut quand même pouvoir se regarder dans la glace.
01:12:50 Quand on a attaqué une vieille dame de 88 ans dans la journée, qu'est-ce que vous avez fait aujourd'hui ?
01:12:53 J'ai attaqué et violenté une vieille dame de 88 ans.
01:12:55 Réaction autour de la table, Paul Sujit.
01:12:58 C'est effrayant. Là, c'est un cambriolage.
01:13:00 Ce qu'on voit aussi, c'est des viols sur des personnes extrêmement âgées, de plus en plus fréquents.
01:13:03 Ce phénomène n'a pas de nom à ma connaissance, mais je crois qu'il y a effectivement là un véritable phénomène
01:13:08 et un moment de bascule, comme vous le dites, puisque l'inhumanité de ces actes est vraiment, pour le coup, complètement délibérée.
01:13:13 Et on a parlé évidemment du cas d'Osoir-Laferrière, au sujet des viols sur personnes âgées.
01:13:18 Merci, Paul.
01:13:19 Un rapport de la Cour des comptes publié hier montre que la France ne parvient à expulser que 10% des étrangers sous OQTF,
01:13:26 qui ont donc pourtant l'obligation de quitter le territoire français.
01:13:30 Ce matin, dans la matinale, je vous pose la question.
01:13:32 Est-ce que ça vous choque ? Seuls 10% d'OQTF exécutent et vous flashaient le QR code.
01:13:37 Et vous enregistrez une petite vidéo. On va vous entendre dans un instant.
01:13:41 Je sais que vous êtes nombreux à dire "Ah, il faut laisser le QR code un peu plus longtemps, on n'a pas le temps de sortir le smartphone
01:13:46 pour enregistrer, prendre en photo le QR code".
01:13:49 Donc il reste un petit peu plus longtemps que ces derniers jours.
01:13:53 Le bilan des otages, le nombre d'otages détenus par le Hamas a été revu à la hausse.
01:13:58 Trois otages, trois Israéliens, portés disparus jusqu'à maintenant, qui avaient le statut de disparus,
01:14:03 ont été identifiés comme étant otages des terroristes du Hamas,
01:14:07 ce qui monte à 132, le nombre de personnes toujours aux mains du Hamas.
01:14:12 Dans le même temps, le ministre de la Défense israélienne a dévoilé le plan Galante,
01:14:17 du nom du ministre Yoav Galante.
01:14:20 Un plan qui prévoit la poursuite des opérations dans la bande de Gaza jusqu'au retour des otages,
01:14:24 au démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas,
01:14:28 et qui prévoit l'élimination des menaces militaires dans la bande de Gaza.
01:14:31 Ce plan n'a pas encore été adopté par le Parlement.
01:14:34 Harold Niemann, finalement, il n'est pas prévu d'expulser les Gazaouis.
01:14:38 Non, c'est un peu la surprise, parce que Yoav Galante, c'est un homme qui nous a habitué à un langage extrêmement dur.
01:14:45 Il traite le Hamas d'animaux, on va vous détruire, etc.
01:14:49 Mais en fait, il vient d'une aile un petit peu sociale, quand même, du parti majoritaire de la coalition,
01:14:57 le Likoud, mené par Benyamin Netanyahou.
01:15:00 Et donc, il a imaginé quatre points, dont un, c'est Israël garderait les frontières, la douane, les droits de douane,
01:15:11 l'Egypte garderait les points de passage, aussi avec Israël.
01:15:16 Et ça, c'est très intéressant, des agents internationaux gouverneraient.
01:15:21 Ça veut dire des Américains, des Européens et des Arabes du Golfe
01:15:26 auraient des postes de directeurs dans un nouveau gouvernement.
01:15:30 Et tous les fonctionnaires palestiniens seraient maintenus,
01:15:35 moyennant une purge totale de ceux liés au Hamas.
01:15:39 Voilà un plan, c'est une ébauche de plans, mais on a écarté complètement l'idée de pousser les Gazaouis à l'expatriation
01:15:51 et de les remplacer par des implantations israéliennes sur certaines zones.
01:15:57 Merci beaucoup, Harold.
01:15:59 À Montelajolie, dans les Yvelines, une enseignante d'histoire-géo a été placée sous protection policière, Augustin.
01:16:04 Cette professeure, arrivée à la rentrée de septembre 2023, a découvert des tags hostiles à son domicile.
01:16:11 Elle a porté plainte. Son administration a décidé de la placer sous protection fonctionnelle.
01:16:16 Tony Pitaro et Marine Sabourin.
01:16:19 Selon nos confrères d'Europe 1, une professeure d'histoire-géographie du lycée Jean Rostand à Montelajolie
01:16:25 a été menacée à son domicile dans la nuit de dimanche à lundi.
01:16:29 Des tags insultants ont été inscrits sur sa maison et sa voiture a été dégradée.
01:16:34 Je suis indigné par ce qui s'est passé, parce que je me dis que nous commençons cette année 2024
01:16:40 comme nous avions terminé l'année 2023, c'est-à-dire dans un climat d'insécurité oppressant.
01:16:46 Et à un moment donné, une fois ici encore, nous sommes confrontés à une inacceptable.
01:16:52 La professeure a déposé plainte. L'Académie de Versailles a accepté de la placer sous protection fonctionnelle.
01:16:58 L'administration, dans ce cas de figure, doit prendre en charge toutes les mesures pour protéger la collègue.
01:17:06 Ça peut passer naturellement par des contacts étroits avec les forces de l'ordre, en vue d'assurer sa sécurité physique.
01:17:14 Ça peut être également la placer temporairement dans un autre établissement, toujours dans cet objectif d'assurer sa sécurité.
01:17:23 Voilà, prendre toutes les dispositions que le rectorat peut prendre de son côté.
01:17:27 Les auteurs, quant à eux, n'ont pas été identifiés.
01:17:30 Ce lycée est confronté depuis plusieurs années à de multiples débordements, avec notamment des jets de mortier au sein de l'établissement.
01:17:39 CNews, restez bien avec nous. Dans un instant, l'économie. On va parler de beaucoup de choses.
01:17:46 On va parler notamment de cette histoire franco-belge. Un couple de Belges veut avoir la nationalité française.
01:17:55 On lui expliquerait qu'on ne peut pas lui donner la nationalité française parce que les deux ne parlent pas assez bien français, alors que c'est leur langue maternelle.
01:18:04 On va essayer de démêler le vrai du faux, parce que la préfecture a une autre version.
01:18:08 On sera avec Martine, qui est candidate à la nationalité française. Bonjour Martine, merci d'être là. A tout de suite.
01:18:14 CNews, il est 8h moins 20. Je vous pose la question. Depuis le début de la matinale, la France ne parvient à expulser que 10% des étrangers sous EQTF.
01:18:25 Est-ce que ça vous choque ? Voici vos réponses.
01:18:30 Bien sûr que c'est choquant. 10% de EQTF exécutés en Chassol qui devraient y en avoir plus de 400 000 qui devraient quitter le territoire français.
01:18:38 Mais tant qu'ils auront les recours nécessaires pour pouvoir rester sur le sol français, il y a une seule chose.
01:18:46 Le référendum citoyen pour pouvoir mettre un coup d'arrêt justement à tout système administratif et judiciaire qui les autorise à rester sur le sol français.
01:18:56 Évidemment que c'est choquant. Il faut se dire que l'immigration rend envie d'être invitée. On les invite à repartir. Ils ne repartent pas forcément.
01:19:10 C'est l'anarchie en France. On marche sur la tête. Comment voulez-vous qu'on arrive à quelque chose ? Il faudrait des mesures fortes.
01:19:22 Oui, je propose que puisque le gouvernement a la responsabilité des OQTF, qu'il indemnise les victimes des OQTF.
01:19:32 Voilà, c'est sa responsabilité. Il ne l'assume pas. Donc il assume les conséquences de son irresponsabilité.
01:19:41 On s'est tous rendu compte que l'organisation des OQTF est scandaleuse et ses suites encore plus.
01:19:49 Il est impossible de reconduire ces personnages qui ont donc fait des méfaits en amont dans leur pays.
01:19:59 Donc pour moi, le législateur ne fait pas correctement son travail. Il faudra peut-être remettre en cause le consentement à l'impôt, tout simplement.
01:20:09 Il est totalement choquant que la France n'arrive à appliquer que 10% péniblement des OQTF.
01:20:14 Que veut dire le haut de l'OQTF ? Obligation ou option ? Maintenant, ça suffit.
01:20:19 En tant que professeur de physique chimie, si en septembre, devant ma classe de terminale, je m'engage à amener 100% des élèves à la réussite au bac
01:20:27 et qu'au final, au mois de juin, je n'obtienne que 10% de réussite au bac, que se passerait-il pour moi ?
01:20:32 Ça vous rappelle quelque chose, M. Macron ?
01:20:35 C'est vrai qu'il y a une dame qui parlait du consentement à l'impôt. Il faut payer ses impôts, évidemment.
01:20:41 Mais on se dit que quand on paie ses impôts, il y a une partie qui va à la gestion de l'immigration clandestine.
01:20:48 Ça coûte 1,8 milliard d'euros chaque année, la gestion de l'immigration illégale.
01:20:54 Voilà ce que vous en pensez. C'est toujours important d'avoir la parole. Prochaine vidéo à 8h30.
01:21:01 On est à présent en direct avec Martine Lenoir. C'est une histoire d'immigration un peu plus légère, j'allais dire.
01:21:07 Bonjour Martine Lenoir. Merci d'être là. Candidate à la nationalité française avec votre mari Vincent.
01:21:15 Vous êtes tous deux de nationalité belge, originaire de la partie francophone de la Belgique.
01:21:23 Vous êtes mariés depuis 7 ans. Vous vivez en France depuis 9 ans. Vincent vit en France depuis 24 ans.
01:21:29 Vous parlez français de toute façon puisque vous êtes né en Belgique francophone.
01:21:34 Et vous dites qu'on vous refuse la nationalité française parce que vous ne parlez pas assez bien la langue.
01:21:41 Mais la préfecture, ce qu'on a joint à la préfecture, on veut les comprendre, dit que c'est parce que vous n'avez pas bien rempli le dossier.
01:21:47 Alors qu'est-ce qui se passe ? Expliquez-nous.
01:21:50 On est parti dans les couloirs du temps d'administration française. On a rempli tous les documents nécessaires en mai 2022 pour faire cette demande.
01:22:03 Ensuite, on a eu un retour en octobre 2023 et notre demande a été refusée au prétexte que les documents fournis n'établissent pas que nous possédons le niveau B1 requis.
01:22:17 Alors que tous les documents fournis sont des diplômes de lycée et université francophone.
01:22:23 Donc nous, on a déjà le niveau C2 qui est, je pense, au-dessus du niveau B1.
01:22:28 En plus, mon mari a réussi un examen de français oral international qu'il a dû passer en Rome il y a une quinzaine d'années.
01:22:37 Et malgré tous ces documents, on nous refuse la nationalité parce qu'on ne peut pas prouver qu'on parle français.
01:22:44 Alors on vous demande des documents, prouvez que vous parlez bien français alors que vous avez écrit un livre en français par exemple.
01:22:50 J'ai écrit, oui, j'ai sorti un livre il y a six mois, une biographie en français.
01:22:56 Le cabinet de Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes vous a aidé ?
01:23:02 Oui, lui, il a débloqué, enfin il nous a aidé, il a débloqué le dossier qui était parti dans les couloirs du temps.
01:23:10 Parce que suite à notre demande en mai 2022 et qu'on n'avait toujours pas de nouvelles fin 2023,
01:23:16 on s'est dit on va actionner les cliquets comme on peut le faire.
01:23:22 Donc mon mari a écrit à Laurent Wauquiez et on a eu une réponse très rapide.
01:23:26 Effectivement, notre dossier a été débloqué, mais pour s'entendre dire qu'on ne remplissait pas les conditions pour être naturalisés français.
01:23:35 Effectivement, quand on vous entend, on a du mal à comprendre la situation, parce que vous parlez évidemment français.
01:23:43 Vous n'avez pas de casier judiciaire, vous ne nous cacherez rien ?
01:23:47 Non, non, rien du tout, je suis clean de clean.
01:23:51 Bon, bon, bon, parce que quand on a parlé de votre histoire, j'ai dit mais attendez, c'est pas possible,
01:23:57 il y a quelque chose que je ne comprends pas, est-ce qu'ils n'ont pas un casier judiciaire ?
01:24:01 Non, non, non, pas du tout.
01:24:03 Bon, écoutez, j'espère que ça va se débloquer.
01:24:08 Normalement, ça devrait se débloquer quand ça passe dans les médias, les préfectures n'aiment pas beaucoup, du coup, on règle le problème.
01:24:14 Pourquoi vous voulez devenir française ? Tiens, une question comme ça.
01:24:18 Et bien, pourquoi ? Pour me sentir 100 % intégrée au pays, puisqu'on travaille, on paye nos impôts,
01:24:24 on a des amis français, on s'y sent super bien, mais on veut pouvoir voter.
01:24:31 Pour nous, c'est important.
01:24:33 Et on est obligé de voter en Belgique pour des gens qui ne font plus notre vie, alors que nous pouvons voter en France.
01:24:40 Oui, parce qu'il y a le vote obligatoire en Belgique.
01:24:43 Et en France, vous pouvez voter au municipal, mais pas la présidentielle en tout cas, ni au législatif, il me semble.
01:24:51 Oui, tout à fait. Ça, c'est un de nos objectifs.
01:24:56 Bon, Martine, je vous souhaite bon courage, ainsi qu'à Vincent.
01:24:59 Il n'est pas là ? Non, il est à côté de vous ?
01:25:02 Il n'est pas disponible pour le moment, je suis désolée. Je suis toute seule sur l'écran.
01:25:07 Bon, mais vous défendez parfaitement votre dossier. Merci beaucoup, Martine.
01:25:11 Je vous souhaite bon courage, très bonne journée à vous.
01:25:13 Merci d'avoir été avec nous ce matin. Harold, oui ?
01:25:18 Qu'est-ce qu'elle parle bien le français ?
01:25:20 Bah oui, oui.
01:25:21 L'ironie, évidemment.
01:25:22 Ça, c'est bienvenue dans la quatrième dimension.
01:25:24 On va en apprendre des leçons.
01:25:25 C'est la quatrième dimension.
01:25:27 Bon, allez. L'économie à présent avec vous, Léonide Guillot.
01:25:30 Le 1er janvier, la liste des quartiers prioritaires de la ville vient s'enrichir d'une centaine de nouveaux quartiers un peu partout en France.
01:25:36 Des quartiers dans lesquels on injecte beaucoup d'argent public depuis 40 ans.
01:25:39 Pour quels résultats, sur le plan économique ?
01:25:41 Écoutez, Romain, un résultat médiocre, pour ne pas dire nul.
01:25:44 Premier constat, dans ces quartiers, le taux de chômage est deux fois et demi supérieur à la moyenne nationale.
01:25:50 On a du mal à trouver du travail.
01:25:52 Et pourtant, il y a de nombreuses exonérations fiscales et sociales qui bénéficient aux entreprises de moins de 50 salariés qui s'implantent dans ces zones.
01:26:00 Malgré ces aides, on n'arrive pas à créer d'emplois pérennes.
01:26:03 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est un rapport de l'Inspection générale des finances cité par le Quotidien Ouest France.
01:26:07 Alors, ces aides servent pourtant bien à créer des emplois.
01:26:10 Oui, il y a 20 000 entreprises installées dans ces quartiers qui ont bénéficié de ces cadeaux fiscaux.
01:26:14 Elles ont des salariés, ces entreprises, mais on apprend que ce sont des contrats courts, peu payés, peu qualifiés.
01:26:20 Ces exonérations devaient disparaître à la fin de l'année 2023, mais différents dispositifs ont été prolongés pour un an jusqu'à la fin de cette année.
01:26:27 C'est une façon pour le gouvernement, si on peut dire, d'acheter des emplois ou du moins de ne pas créer du chômage supplémentaire.
01:26:33 Il y a un autre système d'aide qui consiste à verser une prime jusqu'à 15 000 euros sur trois ans aux employeurs qui recrutent en CDI un salarié issu d'un de ces quartiers prioritaires.
01:26:43 C'est une sorte de préférence territoriale, pourrait-on dire, qui subventionne l'emploi des candidats qui sont domiciliés dans ces quartiers.
01:26:49 Sauf que, selon le ministère du Travail, là encore, cette aide est peu utile. Dans neuf cas sur dix, elle est touchée par des employeurs opportunistes
01:26:58 qui auraient de toute façon recruté ces salariés. Même sans cette aide, il n'y a que dans un cas sur dix, dix que l'aide a été décisive dans le recrutement.
01:27:08 100 000 emplois ont été subventionnés, 90 000 l'ont donc été pour rien. À 15 000 euros la prime, je vous laisse faire le calcul.
01:27:16 De quelles autres aides disposent les entreprises des quartiers prioritaires ?
01:27:20 Alors il y a les aides pour l'emploi, mais il y a aussi les aides à la création d'entreprises. Et là encore, elles sont finalement assez peu efficaces.
01:27:26 Elles ont surtout ces aides parmi la création de commerce de détail. Il y en a plus dans ces quartiers que dans le reste de la France.
01:27:32 En revanche, on trouve peu d'entreprises, par exemple, dans le secteur de la finance ou de l'immobilier, nous apprend ce rapport.
01:27:38 Et puis surtout, parmi les créations d'entreprises, en réalité, 75% sont des auto-entreprises, des auto-entrepreneurs.
01:27:44 Pour l'Observatoire des politiques de la ville, c'est le constat d'une ubérisation de l'économie dans ces quartiers.
01:27:49 En clair, on trouve beaucoup de chauffeurs, de VTC, des livreurs et autres petits boulots de services dans les entreprises qui sont créées et qui sont aidées dans ces quartiers.
01:27:57 Des entreprises qui restent donc fragiles et qu'il va donc sans doute falloir continuer à aider, même après la suppression théorique de certaines aides.
01:28:04 Continuer à perfuser d'argent public comme on le fait depuis des années avec, on le voit donc, assez peu de résultats.
01:28:10 Merci beaucoup Lomique. Dans un instant, la politique avec vous, Paul Sujit. Immigration illégale, la faiblesse, l'impuissance de l'État.
01:28:19 On va y revenir avec vous, Paul, dans un instant. À tout de suite.
01:28:22 La politique avec vous, Paul Sujit. Bonjour Paul.
01:28:29 Bonjour Romain.
01:28:30 La France n'en fait pas assez face à l'immigration illégale. Ce n'est pas un parti d'opposition.
01:28:35 C'est News qui le dit cette fois, Paul, c'est la Cour des comptes.
01:28:38 Oui. Alors, on n'a pas attendu le rapport de la Cour des comptes pour le savoir.
01:28:41 Il y a entre 600 et 900 000 étrangers en France en situation irrégulière et on en expulse au grand maximum 35 000 par an, c'est-à-dire moins que le nombre qui rentre chaque année sur le territoire.
01:28:50 Donc, effectivement, on sait que la France est très à la traîne sur la question.
01:28:53 Mais là, le rapport de la Cour des comptes est intéressant parce que ce qu'il dit, c'est que ce n'est pas une fatalité et qu'il y a véritablement des failles politiques dans le dispositif qui est installé par la France
01:29:02 qui n'ont pas seulement à voir avec les traités internationaux, les engagements de la France à l'étranger ou la Constitution, mais véritablement des politiques que la France pourrait faire et qu'elle ne fait pas.
01:29:11 Alors, ce rapport détaille toutes ces insuffisances. Il décrit des services de l'État saturés, qui sont confrontés à une inflation des dossiers, mais qui, dans le même temps, n'ont pas une augmentation suffisante des effectifs.
01:29:20 Il décrit aussi des tribunaux qui sont engorgés par les contentieux et qui n'ont pas le temps de traiter correctement tous les dossiers, des dossiers qui ne sont même pas défendus correctement par les services de la préfecture auprès du tribunal.
01:29:30 Et puis aussi de trop faibles moyens accordés à la police, notamment la police aux frontières.
01:29:34 Par exemple, la police manque de moyens pour faire du renseignement lorsqu'elle contrôle des personnes qui essayent d'entrer clandestinement sur le territoire français.
01:29:42 Ces contrôles sont déjà très limités. Elles ne relèvent que l'identité déclarée des personnes interpellées. Elles ne les intègrent pas dans un système d'information nationale.
01:29:51 Les empreintes de ces étrangers irréguliers interpellés à la frontière de la France ne sont pas prises parce qu'il n'y a pas de cadre légal pour ça.
01:29:58 Tout ceci sont des choses que la France pourrait faire immédiatement pour reprendre la situation en main.
01:30:02 Est-ce que c'est un rapport accablant pour le ministre de l'Intérieur, l'actuel Gérald Darmanin ?
01:30:06 Oui, et il l'a senti venir, puisque lui-même a essayé de communiquer toute la journée d'hier, dès le matin, sur d'autres chiffres un peu plus glorieux.
01:30:13 C'est notamment l'augmentation conséquente du nombre d'étrangers délinquants qui sont expulsés.
01:30:19 Plus 30% d'expulsions d'étrangers délinquants en un an, donc c'est effectivement une belle réussite.
01:30:23 C'est une stratégie aussi délibérée de la part de Gérald Darmanin de dire "je cible en particulier les étrangers qui posent problème et dont le maintien en France crée un danger supplémentaire".
01:30:32 On ne peut que s'en réjouir et l'effort mérite d'être salué, mais il va falloir mettre les bouchées doubles, car c'est évidemment une goutte d'eau dans l'océan de l'immigration clandestine.
01:30:40 Après ce rapport, l'entourage du ministre botte en touche et nous dit surtout que, en fait, en réalité, les reproches qu'adresse la Cour des comptes ont déjà été pris en considération,
01:30:49 puisque la loi immigration permet en partie d'y répondre.
01:30:52 Ce n'est pas complètement faux, mais c'est quand même en grande partie faux.
01:30:55 La loi immigration ne permettra pas, si ce n'est très à la marge, de lutter davantage contre l'immigration clandestine.
01:31:00 Alors, il aurait fallu que les parlementaires lisent ce rapport avant le vote de la loi dite "immigration".
01:31:06 Oui, mais c'est là justement qu'est le véritable scandale.
01:31:08 C'est qu'on apprend au moment de la publication de ce rapport, qui normalement aurait dû être dévoilé en décembre.
01:31:14 La date correspondait à deux jours après, le moment où les députés ont rejeté par une motion de rejet le texte sur la loi immigration.
01:31:22 Et Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, qui est un ancien ministre socialiste, on le sait bien,
01:31:27 a déclaré qu'il a pris sur lui la responsabilité de différer la publication de ce rapport,
01:31:31 pour ne le publier qu'hier, un mois après la date initiale, parce qu'il ne voulait pas que ça interfère avec les débats sur la loi immigration.
01:31:38 Là, pour le coup, c'est vraiment une décision de rétention d'informations qui pose problème d'un point de vue démocratique,
01:31:42 et qu'il faudra interroger de manière très ferme.
01:31:45 Merci beaucoup, Paul Tsuji, tous les matins dans la matinale de CNews.
01:31:49 7h58, soyez là, 8h10, on va parler civisme, on va parler service national universel,
01:31:54 avec Priska Tevno, secrétaire d'Etat à la jeunesse, en charge du SNU, ce qu'il faut le rendre obligatoire, ce SNU.
01:32:00 Je lui pose la question.
01:32:01 Évidemment, Priska Tevno, elle sera avec nous à 8h10.
01:32:04 7h58, le temps. Alexandra Blanc, il va faire très froid ces prochains jours. Préparez-vous.
01:32:09 La météo avec Groupe Verlaine.
01:32:11 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.
01:32:16 groupeverlaine.com
01:32:18 Alexandra, il va faire froid, mais la vigilance orange crue reste maintenue aujourd'hui.
01:32:23 Oui, mais heureusement, elle passe du rouge à l'orange sur le Pas-de-Calais,
01:32:27 avec des conditions météo qui vont s'améliorer.
01:32:29 Donc vraiment, on ressent une amélioration, même si les cours d'eau continuent de déborder.
01:32:33 On attend seulement quelques gouttes de pluie ce matin.
01:32:36 Et dès cet après-midi, on va retrouver un temps beaucoup plus sec sur les régions du Nord.
01:32:39 Et donc, conséquence, les cours d'eau devraient petit à petit, je dis bien petit à petit, retrouver leur niveau de base.
01:32:46 Alors, au programme aujourd'hui, un temps très agité sur le Sud-Est,
01:32:49 avec une forte dépression qui circule donc actuellement entre l'Italie et les Alpes,
01:32:53 avec donc au programme, forte précipitation, forte chute de neige également sur les Alpes,
01:32:57 sur les Pyrénées ou encore en allant vers le massif central.
01:33:00 Sur le Nord, seulement quelques averses.
01:33:02 Et puis dans l'après-midi, amélioration au Nord, conditions météo toujours très agitées entre Le Var,
01:33:06 les Alpes-Maritimes ou encore les Alpes, avec localement plusieurs semaines de pluie attendues.
01:33:11 Côté température, c'est plutôt doux ce matin, même si ça commence à baisser.
01:33:15 Ce n'est que le début avec 5 degrés à Rennes ou encore 4 degrés à Dijon.
01:33:19 Et dans l'après-midi, les températures poursuivent leur baisse mais restent globalement assez douces,
01:33:24 avec 10 degrés en moyenne du côté de Nantes.
01:33:26 Vous aurez 9 degrés à Dijon et localement jusqu'à 15 degrés en Corse.
01:33:29 Mais attention, le froid arrive de ce week-end avec un froid polaire qui nous viendra tout droit de Russie.
01:33:36 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:33:38 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:33:40 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:33:43 Groupe Verlaine.
01:33:44 Il est 8h, bienvenue à tous à la Une ce matin.
01:33:49 Immigration illégale, le grand foutoir, le grand bazar.
01:33:53 Ça pourrait être le titre du rapport choc de la Cour des comptes.
01:33:56 On découvre notamment que non seulement on n'expulse qu'un étranger sous OQTF sur 10,
01:34:00 mais qu'en plus les frontières terrestres sont poreuses.
01:34:03 On est allé à Menton, ville frontière de l'Italie où les migrants sont toujours plus nombreux.
01:34:10 Vous allez voir.
01:34:11 Le ministre de la Défense israélien Yoav Galant a dévoilé hier son plan pour l'après-guerre à Gaza.
01:34:16 Israël ne cherchera pas à coloniser le territoire, mais veut, pour des raisons évidentes de sécurité, le contrôler.
01:34:22 On rejoindra nos envoyés spéciaux en Israël, Thibaut Marcheteau et Fabrice Elsner.
01:34:27 A tout de suite Thibaut.
01:34:28 Et puis Anthony Delon sera à 9h sur CNews avec Pascal Praud.
01:34:33 Il a choisi CNews et Pascal Praud pour parler.
01:34:37 Hier soir, l'avocate d'Anthony Delon a expliqué que le seul but du fils d'Alain Delon était de faire respecter les volontés de son père.
01:34:45 Anthony Delon sur CNews avec Pascal Praud à 9h dans l'heure des Praud.
01:34:48 D'un côté la difficulté pour la France d'exécuter les OQTF selon la Cour des comptes.
01:34:53 De l'autre, un contrôle des migrants aux frontières très difficile.
01:34:57 On va aller à Menton, à la frontière avec l'Italie.
01:35:00 Deux à trois cents migrants sont quotidiennement interpellés par les autorités françaises, Augustin.
01:35:05 Alors que deviennent ces migrants une fois qu'ils ont été interpellés ?
01:35:08 Quelle est la situation réellement sur place ?
01:35:10 Franck Triviaux s'est rendu sur le terrain avec le récit d'Aminata Demphal.
01:35:15 Dans ce poste de Menton près de Nice, des migrants sont remis à la police des frontières italiennes, leur point de départ.
01:35:24 Une procédure quasiment quotidienne et pourtant inefficace.
01:35:29 Quand on ramène ces individus en Italie, qu'est-ce qu'il se passe ?
01:35:32 Ils reviennent par la montagne après être passés par Menton.
01:35:35 Donc en gros ils reviennent, si je puis dire, par la fenêtre.
01:35:38 Les interpellations étant nombreuses, la police n'a pas les moyens suffisants pour contrôler et identifier les étrangers.
01:35:45 On ne peut pas contrôler ces individus partant du principe qu'ils n'ont pas commis réellement d'infraction.
01:35:50 Donc ça c'est la première chose. En réalité peut-être faudrait-il qu'on puisse travailler de concert avec nos collègues douaniers,
01:35:57 avec nos collègues gendarmes qui eux ont un arsenal juridique finalement qui est un peu plus pléthore que le nôtre.
01:36:03 Faute de place dans les centres d'accueil, ces jeunes mineurs isolés se retrouvent à attendre devant la caserne de Menton.
01:36:09 Venu du Mali il y a quatre mois, Sidi, 16 ans, attend toujours d'être placé.
01:36:14 On doit vivre ici. On ne mange pas, on ne se lave pas, il n'y a rien.
01:36:17 Peu de moyens et de nombreux migrants qui affluent chaque jour, les habitants de Menton font également le constat.
01:36:23 Pour avoir habité proche de la gare routière, je le voyais tous les matins venir et récupérer des jeunes qui essayaient de dépasser la limite des 30 km.
01:36:33 La Cour des comptes a évalué le coût annuel de la politique de lutte contre l'immigration irrégulière en France à 1,8 milliard d'euros.
01:36:41 Voilà, la France ne parvient à expulser que 10% des étrangers sous OQTF. Est-ce que ça vous choque ?
01:36:47 Vous flashez le QR code qui est à l'écran, ça veut dire que vous le photographiez avec votre téléphone et ça va vous emmener sur un site internet,
01:36:53 vous enregistrez les vidéos et vos commentaires. Prenez la parole, prenez la parole, vous avez la possibilité, c'est la seule matinale qui vous donne la parole, CNews, donc profitez-en.
01:37:02 Le nombre d'otages détenus par le Hamas a été revu à la hausse. Trois Israéliens qui avaient le statut de portés disparus jusqu'à maintenant ont été identifiés comme étant otages des terroristes du Hamas,
01:37:15 ce qui relève à 132, le nombre de personnes toujours aux mains de l'organisation terroriste. Dans le même temps, le ministre de la Défense israélien a dévoilé le plan Galante du nom du ministre Yoav Galante.
01:37:28 Un plan qui prévoit la poursuite des opérations dans la bande de Gaza jusqu'au retour des otages, au démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas et l'élimination des menaces militaires dans la bande de Gaza.
01:37:41 Ce plan n'a toujours pas été adopté par le Parlement. On va rejoindre tout de suite nos envoyés spéciaux sur le terrain à Tel Aviv, Thibaut Marcheteau et Fabrice Elsner.
01:37:50 Thibaut Marcheteau, bonjour. Le ministre de la Défense israélienne a donc évoqué hier une nouvelle phase des combats dans la bande de Gaza alors que la pression s'intensifie sur la frontière nord.
01:38:01 Exactement, Augustin, vous l'avez dit. Le ministre de la Défense a évoqué hier un nouveau plan, une nouvelle phase de la phase 3 à la phase 4, notamment avec ces trois objectifs que vous avez cités.
01:38:13 Le premier, c'est la libération des otages. Le deuxième, c'est l'élimination militaire et politique du Hamas. Et le troisième, la neutralisation de toutes les infrastructures militaires qu'il y a dans l'enclave.
01:38:23 Et pour atteindre son objectif, l'armée israélienne devrait diviser la bande de Gaza en deux parties, la partie nord avec des combats au sol qui devraient diminuer en intensité pour des combats beaucoup plus précis,
01:38:35 beaucoup plus rapides avec des unités d'élite qui vont notamment pouvoir rentrer dans les tunnels, cartographier mais également relever un maximum d'informations.
01:38:44 Et dans la partie sud, des combats toujours intenses au sol avec la libération d'otages mais surtout l'élimination des membres du Hamas, notamment Yair Yassinouar qui est le chef de la branche armée du Hamas
01:38:58 qui serait encore dans la ville de Hanounès au sud de la bande de Gaza selon l'armée israélienne. Mais cela va prendre beaucoup de temps, le temps qu'il faudra, nous dit le ministre de la Défense israélien.
01:39:07 Merci beaucoup Thibault. Thibault Marcheteau en direct de Tel Aviv avec Fabrice Elsner. Merci beaucoup à tous les deux.
01:39:14 La famille Delon continue de se déchirer. Alain Delon, 88 ans, a décidé de porter plainte contre son fils Anthony.
01:39:21 L'avocat d'Alain Delon a déclaré que son client était extrêmement choqué par le déballage médiatique orchestré par son fils Anthony qui a pris la parole dans Paris Match.
01:39:31 Vous le savez, Anthony Delon qui sera sur le plateau de CNews avec Pascal Praud dans moins d'une heure. Anthony Delon, invité de Pascal Praud dans l'heure des Praud à 9h sur CNews.
01:39:42 Il va s'expliquer, il va dire pourquoi il se bat. Que sait-on ce matin ? Les explications de Marine Sabourin.
01:39:50 Alain Delon bientôt sous protection judiciaire. Le procureur de Montargy étudie cette possibilité.
01:39:57 Un coup dur pour Anouchka selon les mots d'Anthony publiés sur Instagram.
01:40:01 Quelques heures plus tôt, leur père avait annoncé déposer plainte contre lui via un communiqué d'un des avocats de la famille Delon, suscitant une vive réaction d'Anthony.
01:40:11 Je sais que mon père a signé ce torchon sans en prendre la mesure, très certainement sans même le lire, lassé par tous ces conflits qu'il épuise.
01:40:19 Ma fille étant sur place, je sais qu'Anouchka est arrivé à 12h33 et est reparti à 14h20. Mission accomplie.
01:40:26 Selon l'avocate d'Anthony Delon, la main courante déposée par son client contre Anouchka n'a aucun lien avec l'héritage d'Alain Delon, déjà organisé depuis plusieurs années.
01:40:36 Ce n'est pas une histoire d'argent à l'heure actuelle. Anthony va en parler, c'est très clair sur l'héritage. Anouchka à 50% et les deux fils ont 25% chacun.
01:40:47 Anthony Delon demande que les volontés de son père soient respectées.
01:40:51 Anouchka veut tout diriger et surtout diriger la vie de son père et la fin de vie de son père et que les deux autres ne sont pas d'accord.
01:40:57 Il faut aussi écouter Alain Delon, surtout qu'elle ne vient pas, elle n'est pas là.
01:41:01 Anthony Delon dit vouloir se battre pour que la vérité soit faite.
01:41:05 Anthony Delon sera l'invité de Pascal Praud à partir de 9h sur CNews. 8h07, les dernières informations avec vous Gauthier Lebrecht sur le remaniement qui se profile.
01:41:17 On parle de Sébastien Lecornu ou Richard Ferrand pour Matignon pour remplacer Elisabeth Borne.
01:41:23 Ce sont vos informations Gauthier. Qui sont les partants ?
01:41:26 Les ministres en danger du moins, qui pourraient partir.
01:41:30 Il y a plusieurs types de partants. Il y a ceux qui ont mené une fronde contre le président après sa loi immigration.
01:41:37 Évidemment on pense à Clément Borne, il était hier dans Le Parisien pour demander au président de rester, mais il ne devrait pas rester.
01:41:42 Sylvie Rotailleau, Rima Abdoulmalak qui s'est en plus fait recadrer publiquement sur l'affaire de Pardieu.
01:41:47 Il y a Catherine Colonna qui est annoncée aussi partante du quai d'Orsay.
01:41:50 Il y a les ministres qui ont affaire avec la justice et qui pourraient donc "sauter" pour cette raison.
01:41:55 C'est le cas d'Olivier Dussopt, décision de justice le 17 janvier.
01:41:58 Conflit d'intérêt pour la nouvelle ministre de la Santé.
01:42:01 Et puis il y a Bruno Le Maire, ça serait un autre type de départ.
01:42:04 Ça serait pour prendre la tête de liste pour les européennes.
01:42:06 La tête de liste Renaissance, puisque pour le moment, Jordan Bardella caracole en tête, loin devant la liste Renaissance pour les européennes.
01:42:13 Une figure médiatique pour essayer de rattraper le RN.
01:42:16 Merci beaucoup Gauthier. Dans un instant, on sera avec Priska Tevno, secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du Service National Universel.
01:42:23 On va parler du remaniement qui se profile. Tiens, elle sera encore ministre lundi, je lui poserai la question, on verra ce qu'elle me répond.
01:42:30 Et puis on parlera de plein d'autres choses, du civisme et du rapport choc sur l'immigration.
01:42:35 Rapport de la Cour des comptes. A tout de suite.
01:42:37 C'est Newsily 8h12. Merci d'être avec nous. Tout de suite, c'est la grande interview de Priska Tevno, secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du Service National Universel.
01:42:50 On va parler également du remaniement. La grande interview, tout de suite.
01:42:54 Priska Tevno est avec nous ce matin. Bonjour Priska Tevno.
01:43:00 Bonjour.
01:43:01 Merci beaucoup d'être avec nous sur CNews et sur Europe 1, secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du Service National Universel.
01:43:09 On va en parler du SNU. Bien sûr, on va parler déjà, je voudrais qu'on commence par là, du remaniement.
01:43:15 On parle de ce remaniement. On dit qu'Elisabeth Borne va quitter Matignon, que le président de la République veut remanier en profondeur son gouvernement.
01:43:25 Vous serez encore ministre lundi ?
01:43:26 Je ne sais pas si je serai encore ministre lundi. Le fait est, ce qui est sûr, c'est que je suis ministre aujourd'hui et que j'étais engagée hier.
01:43:34 Je le suis aujourd'hui et je continuerai à l'être demain au regard des responsabilités qui me seront confiées.
01:43:40 Et je pense que c'est ça qui est important aujourd'hui, au-delà d'être sur des hypothèses, d'être sur des certitudes.
01:43:45 Et la certitude, c'est que nous avons une majorité qui est unie et soudée pour continuer à agir pour notre pays comme ça l'est depuis 2017.
01:43:53 Mais vous faites partie des ministres qui veulent rester ?
01:43:56 Je fais partie de ces militants, parce que je suis avant tout une militante qui veut continuer à agir pour son pays, derrière un homme,
01:44:04 derrière lequel je suis engagée depuis 2016, qui est Emmanuel Macron.
01:44:08 Elisabeth Borne a été une bonne première ministre ?
01:44:11 Regardons les choses factuellement, regardons les faits. Est-ce qu'elle a permis de faire passer un certain nombre de grandes réformes ?
01:44:17 Est-ce qu'elle a permis de faire passer des lois, de nombreuses lois, des dizaines de lois qui sont passées ?
01:44:23 Est-ce qu'on lui prédisait cet avenir-là quand elle a été nommée première ministre il y a un an et demi ?
01:44:28 J'étais sur ces mêmes plateaux et on disait qu'elle ne survivrait pas à l'été, qu'elle ne passerait pas l'hiver.
01:44:34 Et finalement, un an et demi après, nous avons aujourd'hui une France plus forte, capable de faire face à de nombreux défis qui sont les nôtres,
01:44:41 aussi bien climatiques, aussi bien en termes d'inflation, de pouvoir d'achat, environnementaux.
01:44:46 Et donc ça, effectivement, nous le devons à notre gouvernement, unis et soudés, derrière notre première ministre, au regard du projet porté par Emmanuel Macron.
01:44:54 Clément Borne, le ministre des Transports, qui dit qu'il veut rester au gouvernement, c'était hier dans le Parisien,
01:44:59 alors que le soir du vote de la loi immigration, il a organisé un dîner de ministres frondeurs.
01:45:04 Qu'est-ce que vous en pensez, quand vous avez vu ça ? Est-ce que les Français ne souhaitent pas que les politiques aient un petit peu plus de dignité ?
01:45:09 Quand on organise un dîner de frondeurs, le soir du vote de la loi immigration, pour dire que ça ne convient pas,
01:45:14 il avait parfaitement le droit, mais est-ce qu'il ne faut pas qu'il en tire les conclusions politiques ?
01:45:19 Déjà, soyons très clairs.
01:45:21 Frondeur est un mot extrêmement fort et qui, au regard de notre histoire politique française, veut dire quelque chose.
01:45:27 Est-ce que nous avons une fronde à l'intérieur du gouvernement ou à l'intérieur de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale ?
01:45:34 Non, puisque l'entièreté du gouvernement, effectivement, est là, et Clément Borne, que vous voyez ici,
01:45:39 est toujours un de mes collègues au gouvernement, il en est de même pour les députés à l'Assemblée nationale.
01:45:44 Exprimer des nuances, pardon, mais ça ne fait pas une fronde.
01:45:48 Ça rappelle aussi la vitalité politique dans laquelle nous sommes et cette capacité que nous avons, au sein de la majorité présidentielle,
01:45:53 de faire entendre des voix, des voix qui ne sont pas dissidentes, mais des voix qui viennent rappeler que,
01:45:59 effectivement, les nuances sont importantes pour faire grandir le débat politique.
01:46:02 Sur un projet de loi comme le projet de loi immigration, où il y a besoin de l'unité du gouvernement,
01:46:08 un projet de loi fort, un marqueur du gouvernement, il y avait besoin d'un peu plus d'unité, de courage, il fallait être derrière.
01:46:16 Oui, du courage, je suis complètement d'accord avec vous, et c'est justement ce courage et cette unité
01:46:21 qui ont permis de faire voter cette loi, qui est une loi dont les mesures sont attendues par les Françaises et les Français.
01:46:27 À propos d'immigration, les Français découvrent le bazar innommable dans la gestion de l'immigration illégale en France.
01:46:34 Dans le rapport de la Cour des comptes, que vous avez probablement lu, déjà sur le nombre des illégaux,
01:46:39 entre 600 000 et 900 000 personnes, bon, par principe ce sont des illégaux, donc on n'a pas de nombre précis,
01:46:47 entre 600 000 et 900 000 personnes, c'est la ville de Marseille avec des personnes qui n'ont pas à être là.
01:46:52 On ne va pas refaire les débats s'empiternels sur le sujet de l'immigration irrégulière.
01:46:57 Pourquoi on ne va pas le refaire ?
01:46:58 Parce qu'il est important aujourd'hui d'apporter des actions, et c'est justement ce que nous avons fait.
01:47:02 Je pense que nous ne sommes pas en campagne présidentielle, nous ne sommes pas en campagne législative,
01:47:05 nous sommes aujourd'hui en responsabilité. Au regard de ces responsabilités, certains effectivement s'épanchent sur des constats,
01:47:12 mais nous sommes nous dans une démarche d'action, et c'est justement ce qui a été fait au cours de ces dernières semaines,
01:47:17 de ces derniers mois, aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle européenne, et j'insiste sur ces deux volets.
01:47:22 J'y insiste moi en tant que membre du gouvernement et en tant que membre de la majorité présidentielle,
01:47:26 mais je ne suis pas la seule à le dire. D'ailleurs hier, sur votre antenne, sur votre plateau, il y avait Patrick Stefanini,
01:47:34 qui je crois n'est pas de la majorité présidentielle, qui insistait sur ces deux volets.
01:47:37 Donc oui, la Cour des comptes a dressé un constat avec deux défis majeurs, celle de l'insuffisance des capacités de détention en CRA,
01:47:45 mais également cette complexité, cette lourdeur de procédures administratives qui peuvent effectivement retarder les départs des migrants irréguliers en France.
01:47:55 Sur ces deux points, nous y avons répondu. Sur les CRA, nous avons augmenté de 500 places le nombre de places disponibles,
01:48:01 et Gérald Darmanin a rappelé qu'en plus des 1800 places aujourd'hui disponibles, nous allons arriver à 3000 d'ici 2027.
01:48:07 Et sur le deuxième enjeu, qui est sur la lenteur et la lourdeur des procédures administratives,
01:48:11 le projet de loi porté par Gérald Darmanin également permet de répondre à ce sujet.
01:48:17 Donc je pense qu'aujourd'hui, effectivement, le courage politique ne réside pas dans la capacité à commenter,
01:48:22 mais bien dans la détermination à faire, et nous y sommes déterminés.
01:48:26 Vous faisiez allusion à l'instant à Patrick Stéphanini, qui est effectivement l'un des meilleurs spécialistes des questions d'immigration.
01:48:31 Et que j'ai écouté longuement hier soir sur votre antenne.
01:48:34 Bon, et qui était ce matin également sur CNews, et qu'on entend beaucoup.
01:48:38 Bon, il propose notamment, parce que je l'ai déjà questionné, sur les charters,
01:48:45 Pierre-Henri Dumont, qui est un député LR, propose qu'on utilise les avions de Frontex pour expulser,
01:48:50 parce qu'aujourd'hui ce sont des vols commerciaux, et le commandant de bord peut dire "je n'accepte pas la personne à expulser".
01:48:55 Donc, il propose qu'il y ait des avions, Pierre-Henri Dumont, député LR, qu'il y ait des avions de Frontex.
01:49:01 J'ai posé la question à Patrick Stéphanini, il me dit "pourquoi pas des avions du ministère de l'Intérieur, de l'APAF".
01:49:07 Qu'est-ce que vous en pensez ? C'est le retour des charters de Charles Pascois.
01:49:10 Vous savez, je souffle, pourquoi ? Parce que ce que j'en pense, et non pas à l'endroit de Patrick Stéphanini,
01:49:15 mais plutôt à l'endroit de certains députés LR, c'est qu'aujourd'hui, ils sont pronds à proposer dans les médias,
01:49:20 mais quand il s'agit de débattre dans l'hémicycle, ils étaient quand même très rapides tous à appuyer sur le bouton
01:49:25 pour faire une motion de rejet et empêcher le débat, et donc empêcher cette capacité à proposer dans l'institution
01:49:31 qui est dévolue pour ça, qui ne sont pas les plateaux télé, qui est l'hémicycle.
01:49:34 Et je le dis aujourd'hui en tant que secrétaire d'Etat, mais je pouvais le dire hier aussi en tant que député de la nation.
01:49:40 Donc je pense qu'aujourd'hui, c'est bien de faire des propositions, mais il y a toujours un cadre, et notre Ve République permet cela.
01:49:46 Donc nous pouvons regarder tout cela, mais c'est dommage de ne pas s'être saisi de ce texte, qui est un texte qui a été travaillé
01:49:52 longuement, en commission, et que certains, notamment...
01:49:55 - Vous y êtes favorable ou pas ?
01:49:57 - Il faut regarder, il faut regarder, moi je ne suis pas rattachée au ministère de l'Intérieur, et je ne vais pas vous donner une réponse comme ça.
01:50:02 - Plus d'efficacité dans les expulsions.
01:50:04 - Mais il faut... Mais attendez, on parle d'évidence. Ce n'est pas une question, c'est une affirmation.
01:50:10 Est-ce qu'il faut que nous soyons plus efficaces ? Bien évidemment. Et c'est tout l'enjeu de ce texte, qui a été voté récemment,
01:50:16 et débattu longuement. Mais c'est aussi tout l'enjeu du travail parlementaire qui est fait au niveau de l'Europe,
01:50:23 avec la coalition menée par Stéphane Séjourné.
01:50:26 - Parmi les choses qu'on découvre dans le rapport de la Cour des comptes, il n'y a pas de connexion entre les différentes administrations.
01:50:33 Une personne sous au QTF peut continuer à toucher des aides sociales, peut continuer à bénéficier de la sécurité sociale.
01:50:42 - Oui, j'ai lu effectivement ces sujets. Tous ces sujets, nous devons les regarder.
01:50:47 - Vous avez conscience que les Français s'étouffent quand ils entendent ça ?
01:50:50 - Le sujet ici, ce n'est pas de commencer à continuer à nourrir des angoisses, c'est d'être dans de l'action.
01:50:56 Ce rapport de la Cour des comptes, attention, il n'arrive pas sur un contexte où rien n'a été fait et rien n'est permis.
01:51:02 Nous avons travaillé sur un texte et nous en avons débattu sur vos plateaux, sur votre antenne.
01:51:08 Ce que je pense aujourd'hui, c'est attention de ne pas refaire le débat s'empiternel en oubliant ce qui a été fait.
01:51:14 Je ne dis pas qu'il ne faut pas regarder ce rapport, mais je dis n'oublions pas ce qui a été fait.
01:51:18 Je ne parle pas d'il y a un mois, d'il y a trois mois, il y a quelques semaines.
01:51:21 - Prisca Thévenaud, secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et du Service National Universel sur CNews et sur Europe 1.
01:51:28 Une dernière question sur ce rapport, ça n'aurait pas été intéressant de la voir avant le passage à l'Assemblée ?
01:51:33 - Je ne décide pas de la publication des rapports, mais ce qui est important c'est plutôt de savoir...
01:51:37 - Pierre Moscovici a dit "je ne voulais pas interférer dans le débat politique".
01:51:40 - Je ne suis ni porte-parole de Pierre Moscovici, ni en charge des rapports de la Cour des comptes.
01:51:45 Ce qui en revanche aurait été très inquiétant, c'est que les conclusions émises dans ce rapport et les recommandations émises dans ce rapport
01:51:51 ne trouvent pas de réponse dans le texte qui a été voté au Parlement.
01:51:55 Le fait est, et je vous ai expliqué en début d'interview, que oui, les réponses sont apportées au regard des recommandations
01:52:02 et des défis présentés dans ce rapport de la Cour des comptes.
01:52:06 - Prisca Thévenaud, vous êtes en charge du SNU, du Service National Universel.
01:52:11 Vous avez rendez-vous avec le président de la République dans les prochaines heures pour en parler ?
01:52:15 - Alors, je n'ai rendez-vous pas spécifiquement avec le président de la République tout à l'heure,
01:52:19 mais plutôt avec l'ensemble des personnes qui vont rendre hommage à Jacques Delors tout à l'heure.
01:52:24 - Oui, et vous allez en parler ? J'ai lu dans la presse que vous aviez un rendez-vous avec le président de la République dans les prochaines heures au sujet du SNU.
01:52:32 - Alors, je n'ai pas spécifiquement un rendez-vous avec le président de la République sur le SNU,
01:52:37 mais est-ce que je suis engagée à travailler sur le SNU depuis ma prise de poste il y a maintenant plusieurs mois ?
01:52:42 Oui, je ne le fais pas toute seule, bien évidemment, je le fais avec mes deux ministres de tutelle,
01:52:46 d'une part Gabriel Attal et d'autre part Sébastien Lecornu.
01:52:49 - Le SNU, Service National Universel, qui se déroule en deux temps, un séjour de cohésion de 12 jours
01:52:55 durant lequel les jeunes participent à des activités et réalisent des missions d'engagement,
01:53:00 une phase ultérieure est dédiée à l'engagement avec une mission courte d'intérêt général ou un service civique de plusieurs mois.
01:53:07 Ça, c'est le SNU aujourd'hui, il pourrait évoluer ?
01:53:09 - Il est déjà effectivement en train d'évoluer, mais soyons très clairs.
01:53:14 Rappelons déjà aussi le contexte dans lequel nous sommes.
01:53:17 On a tendance à beaucoup parler de l'état de droit et il est important de continuer à défendre notre état de droit.
01:53:23 Mais défendre l'état de droit, c'est ne pas oublier que nous sommes dans une nation de devoirs.
01:53:28 Et le sens du devoir, il n'est pas inné. Il s'apprend, il se développe, il s'entretient.
01:53:33 Et oui, le SNU, notamment, le Service National Universel, permet cela.
01:53:39 Parce que nous devons nous rappeler que nous avons un destin commun.
01:53:42 Peu importe d'où l'on vient, où on habite, qui l'on est, nous avons ce sujet de faire en commun.
01:53:48 Et d'avoir cette capacité de regarder dans la même direction.
01:53:50 Et donc, ça se fait autour d'activités, comme vous dites, mais parlons clairement de ce que sont ces activités,
01:53:55 notamment sur la phase 1, sur le séjour de cohésion de 12 jours.
01:53:58 C'est par exemple le devoir mémoriel, cette capacité à avoir des activités pour apprendre le rapport à l'autorité.
01:54:05 C'est également l'apprentissage des gestes de premier secours.
01:54:09 Voilà ce que apporte le Service National Universel, qui était jusque-là sur la base du volontariat,
01:54:15 sur le temps hors temps scolaire, et qui va rester sur la base du volontariat,
01:54:19 mais cette fois-ci, sur le temps scolaire, à partir de l'année 2024.
01:54:22 Est-ce qu'il faut un SNU obligatoire ? C'est la question.
01:54:26 Parce qu'un SNU qui n'est pas obligatoire, j'ai envie de dire, iront, et vous le savez mieux que moi,
01:54:33 iront les jeunes qui ont des projets dans la vie.
01:54:40 Mais ça ne rattrapera pas ceux qui ont des problèmes.
01:54:43 Ne tournons pas autour du pot. Je vous le dis de façon très claire,
01:54:47 je souhaite, en tant que secrétaire d'État à la jeunesse au SNU,
01:54:50 que ce Service National Universel devienne un passage républicain pour chaque jeune de notre nation.
01:54:56 Donc oui, je souhaite qu'il soit généralisé.
01:54:59 Les 800 000 jeunes de chaque génération ?
01:55:01 En effet, une cohorte générationnelle, c'est entre 800 et 850 000 jeunes.
01:55:05 Maintenant, cette décision ne m'appartient pas,
01:55:07 et j'ai toujours été très respectueuse des responsabilités des uns et des autres.
01:55:11 Cette décision appartient au président de la République,
01:55:13 et s'il le décide, oui, je me tiens à disposition pour aller en débattre devant le Parlement.
01:55:18 À propos de l'éducation, il y a la question de l'uniforme qui pourrait être expérimenté de façon plus large.
01:55:22 Vous en pensez quoi de l'uniforme obligatoire à l'école ?
01:55:25 Comme le président de la République l'a rappelé, et également un de mes ministres de tutelle, Gabriel Attal,
01:55:30 je pense qu'il est bien de pouvoir être sur une expérimentation et de voir comment ça se déploie.
01:55:35 Un certain nombre déjà d'établissements se sont portés volontaires,
01:55:39 et sur le reste, je laisserai effectivement mon ministre de tutelle se prononcer dessus.
01:55:43 Gabriel Attal ?
01:55:44 Tout à fait.
01:55:45 Le maire Léry-Publicain de Villeneuve-le-Roi, en banlieue parisienne, Didier Gonzalès,
01:55:51 a refusé d'accorder un chèque de Noël à une famille de sa commune
01:55:55 dont l'un des fils est impliqué dans les émeutes de cet été.
01:55:59 Il a été condamné d'ailleurs pour les émeutes.
01:56:02 Le maire était sur CNews mercredi matin.
01:56:04 Est-ce que vous saluez et est-ce que vous soutenez ce type de décision ?
01:56:07 Alors de quelle aide on parle ? On parle d'une aide qui est à l'endroit ?
01:56:10 Une aide municipale.
01:56:11 Une aide municipale, est-ce que cette aide, moi je suis toujours…
01:56:13 C'est un chèque Noël.
01:56:14 Moi je vais être très claire.
01:56:15 Bien évidemment, il faut, et je l'ai dit plusieurs fois,
01:56:18 condamner, sanctionner de manière très ferme, les émeutes qui ont lieu au mois de juillet,
01:56:23 qu'il s'agissait de piller, qu'il s'agissait de saccager, qu'il s'agissait de brûler, de menacer,
01:56:28 sans aucune revendication légitime.
01:56:32 Sur cela, très rapidement, nos forces de l'ordre se sont mobilisées et la justice s'en est saisie.
01:56:37 Les réponses ont été apportées très rapidement et avec une grande sévérité.
01:56:41 Maintenant, quand on vient effectivement venir sur ces sujets et sur ces enjeux,
01:56:45 je suis toujours très précautionneuse et minutieuse.
01:56:47 La facilité et la démagogie viendraient facilement venir me dire…
01:56:50 C'est l'hématogue de retirer une aide à une famille de délinquants.
01:56:53 Justement, vous parlez de famille.
01:56:55 Est-ce que tous les enfants de cette fratrie, peut-être qu'il y en a d'autres, sont-ils tous des délinquants ?
01:56:59 Ont-ils tous été des émeutiers ?
01:57:02 C'est pour ça que je pense qu'il faut que nous puissions apprécier l'entièreté des dispositions
01:57:06 et l'entièreté de la justesse d'une réponse apportée.
01:57:09 Dans ce cas précis, avec un enfant dans la famille.
01:57:11 Mais le cas est plus général.
01:57:13 Voilà, vous me posez la question de façon générale. Je vous réponds de façon générale.
01:57:16 Donc attention, nous pouvons apprécier les choses de façon nuancée, avec une complexité d'analyse.
01:57:21 Le plus important pour moi, c'est de savoir que ce jeune qui était un émeutier a été arrêté, interpellé,
01:57:27 et qu'il a été déféré devant la justice, et que la justice l'a sanctionné.
01:57:30 Est-ce qu'il faut aller vers plus de responsabilité des parents ?
01:57:34 C'est un souhait, on l'entend, le gouvernement le dit, mais on ne voit rien venir.
01:57:38 La Première Ministre en avait parlé, l'actuelle en tout cas.
01:57:41 Vous savez, je le redis encore une fois, à l'endroit des émeutes.
01:57:44 Les émeutes, il est faux de dire que les parents ne sont pas responsables au regard des incidents et des dégâts…
01:57:50 Au final, les parents ne payent pas.
01:57:52 Pourquoi ?
01:57:53 Parce qu'on les fait.
01:57:55 Pourquoi dans les faits ?
01:57:56 Ils ne sont pas sollicités.
01:57:58 Ils sont responsables des dommages et des dégâts causés par leurs jeunes mineurs.
01:58:06 Ça s'appelle la loi française.
01:58:08 Oui, mais dans les faits, ils ne…
01:58:10 Et quels exemples ?
01:58:11 Les exemples, ils sont nombreux.
01:58:15 Je le redis encore une fois, il est important.
01:58:17 Ils ne payent jamais.
01:58:18 Non, on ne peut pas dire qu'ils ne payent jamais.
01:58:20 Excusez-moi.
01:58:21 Je pense qu'il est important aussi de rappeler les faits.
01:58:24 C'est que les parents sont responsables civilement des dégâts causés par leurs jeunes mineurs.
01:58:29 Et ça, je pense que c'est important de le rappeler.
01:58:31 Maintenant, est-ce qu'il est important de toujours pointer du doigt en permanence les parents ?
01:58:35 Non, parce que dans leur grande majorité, vous le savez, nous sommes de nombreux à être parents.
01:58:39 Nous sommes préoccupés et mobilisés pour l'émancipation de nos enfants.
01:58:44 Maintenant, est-ce qu'il y a dans certains cas des parents défaillants ?
01:58:47 Oui, mais attention à ne pas généraliser.
01:58:49 Il y a certaines communes, je pense notamment à la métropole de Limoges,
01:58:52 qui sollicitent et qui font appel à la responsabilité civile des parents par le biais des assurances.
01:58:58 Et ils arrivent à faire payer, mais ce ne sont pas les parents qui…
01:59:01 Vous voyez, déjà, on est arrivé sur les nuances par rapport à ce que vous me disiez tout à l'heure.
01:59:04 Voilà, il y en a très peu.
01:59:06 Merci beaucoup, madame l'inscriteur d'État chargé de la jeunesse et du Service national universel de France.
01:59:11 Merci.
01:59:12 Vous voyez donc le président de la République dans quelques heures.
01:59:14 À l'hommage.
01:59:15 À l'hommage à Jacques Delors.
01:59:16 À Jacques Delors.
01:59:17 Merci beaucoup. Bonne journée à vous.
01:59:19 Merci d'être venue ce matin sur le plateau de CNews et d'Europe 1.
01:59:22 Merci.
01:59:23 La grande interview de Priska Thévenot, secrétaire d'État en charge de la jeunesse et du Service national universel du SNU,
01:59:35 qu'elle souhaite obligatoire.
01:59:37 Voilà, elle veut que ce soit obligatoire.
01:59:39 Mais on ne va pas tourner autour du pot, il faut que ce soit obligatoire le SNU.
01:59:42 Bon, on verra. Elle ne savait pas si elle allait rester au gouvernement.
01:59:47 Forcément, on parle d'un remaniement dans les heures, les jours qui viennent.
01:59:52 Elle a été totalement transparente sur la question.
01:59:55 Elle a dit "je souhaite rester", mais bon.
01:59:57 À la une ce matin, ce témoignage du fils d'une victime de homejacking.
02:00:01 Une victime qui a 88 ans.
02:00:03 Les braqueurs n'ont pas hésité à violenter la vieille dame.
02:00:07 On est allé sur place.
02:00:10 Seuls 10% des OQTF sont appliqués en France.
02:00:13 C'est l'un des enseignements du rapport choc de la Cour des comptes sur l'immigration illégale.
02:00:19 Le président de la République voulait 100% d'application.
02:00:22 Qu'est-ce qui s'est passé ? Gautier Lebret avec nous.
02:00:24 Explication.
02:00:25 Daesh a revendiqué l'attaque qui a fait 84 morts en Iran.
02:00:30 De leur côté, les États-Unis ont tué deux membres d'un groupe pro-iranien à Bagdad, en Irak.
02:00:35 Est-ce que c'est le début d'un embrasement du Proche-Orient, découlant de la guerre entre Israël et le Hamas ?
02:00:41 Je vous poserai la question à Roald Diemann.
02:00:43 A tout de suite, Harold.
02:00:44 Les homejacking ne touchent pas que les personnalités ou les quartiers cossus.
02:00:51 Au beau milieu de la nuit, du 30 au 31 décembre, une grand-mère âgée de 88 ans s'est retrouvée face à ses cambrioleurs.
02:00:58 Cela s'est passé dans la paisible petite ville de Florence, dans le Gers.
02:01:03 La vieille dame, qui se prénomme Jeannine, reste évidemment terriblement choquée par ce qui lui est arrivé.
02:01:09 Nous avons pu rencontrer son fils avec Jean-Luc Thomas.
02:01:12 Ils ont commencé par forcer la petite serrure de la véranda, qui est très facile apparemment à enlever.
02:01:19 Puis après, ils sont rentrés et se sont attaqués à coups de pieds à la porte 3 points en bois.
02:01:25 Ils ont fait péter 2 points. Ils sont rentrés, ils ont fouillé.
02:01:28 Les voleurs cagoulés arrivent ensuite dans la chambre de Jeannine, 88 ans.
02:01:33 Elle est réveillée, ils lui braquent une torche dans les yeux, puis trouvent des bijoux, son téléphone portable.
02:01:38 Jeannine a dû répondre. Elle leur dit "sortez de ma chambre, on n'attaque pas une vieille dame".
02:01:44 Les cambrioleurs s'enfuient. Le mode opératoire surprend.
02:01:48 Je vous dis ce qu'a dit le gendarme. Il a dit "j'ai jamais vu ça, ça fait 5 ans qu'il est ici".
02:01:53 C'est la première fois qu'on a quelqu'un qui rentre avec une personne qui est dedans à la maison.
02:01:56 Il y a un an, un voisin subit un cambriolage dans la même rue.
02:02:01 Ils sont passés par la porte d'entrée, ils ont arraché la serrure, ils sont rentrés, ils ont volé les bijoux, ils ont vidé les chambres, quelques tiroirs dans la cuisine.
02:02:11 Pour les habitants du quartier, les vols se multiplient, il y a un ras-le-bol.
02:02:15 C'est depuis 4-5 ans qu'on a beaucoup de cambriolages. On se demande jusqu'à quand on va y passer à côté.
02:02:22 Selon la mairie de Florence, il y a eu 21 cambriolages en 2023, 5 de plus qu'en 2022. 80% se sont déroulés de jour.
02:02:31 La Cour des comptes étrie le gouvernement sur sa politique de lutte contre l'immigration irrégulière.
02:02:38 Les magistrats qualifient d'inefficace la stratégie de la France pour appliquer les OQTF.
02:02:43 Selon eux, une petite minorité des étrangers, sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français, sont véritablement expulsés.
02:02:51 L'équivalent d'un sur dix, 10% de ces étrangers.
02:02:56 Patrick Stefanini, ancien secrétaire général du ministère de l'immigration, était en direct avec nous dans la matinale de CNews tout à l'heure.
02:03:03 Il a notamment déploré le fait que les différents départements ministériels ne collaborent pas assez pour lutter contre l'immigration.
02:03:11 Aujourd'hui, on lit dans le rapport de la Cour des comptes que ce comité ne se réunit plus,
02:03:17 que la coopération du ministère de l'intérieur avec les autres départements ministériels est réduite à peau de chagrin.
02:03:25 Et on constate, et ça pour moi ce n'est pas une surprise que je l'ai vécu dans toute ma vie professionnelle,
02:03:32 on constate que les ministères sociaux, pour faire court, ne jouent pas le jeu.
02:03:39 C'est-à-dire que lorsque le ministère de l'intérieur prend des décisions d'éloignement, qui sont inscrites dans les fichiers du ministère de l'intérieur,
02:03:48 il n'y a pas de conséquences en termes de prestations sociales.
02:03:53 Voilà, c'est-à-dire qu'on peut vous déclarer sous OQTF, obligé de quitter le territoire français,
02:03:58 et vous continuez à bénéficier de la sécurité sociale et des aides sociales.
02:04:04 Les services informatiques ne sont pas connectés.
02:04:07 Gauthier Lebrecht, je n'ai pas rêvé, Emmanuel Macron avait bien promis qu'il ferait tout pour appliquer 100% des OQTF.
02:04:15 On en est à 10%.
02:04:16 Il avait promis d'atteindre les 100% d'OQTF, et pas à une seule reprise.
02:04:20 Il l'a promis plusieurs fois, tout comme d'ailleurs son actuel ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin.
02:04:25 On n'est même pas à 10%.
02:04:27 Donc vous voyez un peu le schisme entre la promesse et le résultat.
02:04:32 Alors, 100 ans le rapport de la Cour des comptes arrivait, Gérald Darmanin, au moment où ce rapport a été révélé,
02:04:39 révélait lui-même que l'augmentation des expulsions pour les délinquants étrangers était de 30%,
02:04:45 le parfait contre-feu médiatique pour prouver que le gouvernement ne fait pas rien.
02:04:50 Et plus dérangeant, ce rapport, il est prêt depuis le mois de décembre.
02:04:54 Il est prêt même depuis le débat sur la loi immigration au Parlement.
02:04:58 Il aurait pu venir alimenter ce débat.
02:05:00 Eh bien non, Pierre Moscovici, qui juge fantasmatique la promesse de 100% des OQTF réalisées,
02:05:06 n'a pas voulu révéler ce rapport à ce moment-là, pour ne pas peser justement sur le débat démocratique à l'Assemblée nationale.
02:05:13 Alors c'est vraiment un drôle d'argument, parce que quel est le but de la Cour des comptes et de ce rapport,
02:05:17 si ce n'est de changer la politique ?
02:05:19 Alors peut-être que le président de la Cour des comptes, ancien ministre socialiste,
02:05:23 se disait que ce rapport allait plutôt pousser vers des mesures plus droitières et plus strictes
02:05:28 pour augmenter le taux d'exécution des obligations de quitter le territoire français.
02:05:32 Et donc il a décidé de garder ce rapport pour le mois de janvier.
02:05:35 C'est bien facile, alors que la loi immigration a été votée.
02:05:38 À mon avis, on ne va pas en reparler de l'immigration au Parlement de si tôt, vu ce qui s'est passé.
02:05:42 Merci Gauthier. Un rapport de la Cour des comptes qui vous choque.
02:05:47 Sur les 10% d'OQTF appliqués seulement, qu'est-ce que vous en pensez ?
02:05:51 Je vous pose la question depuis le début de la matinale.
02:05:53 Vous savez que le QR code. Voilà vos réponses.
02:05:57 Je suis très choquée par le fait qu'on ne fasse rien pour arrêter les migrants.
02:06:03 Je suis au Pays basque et il y a énormément de migrants qui passent par la frontière.
02:06:09 Et les policiers les arrêtent et malheureusement, ils sont obligés de les relâcher.
02:06:15 Alors la solution, c'est que M. Macron démissionne et qu'on mette un gouvernement en place qui soit beaucoup plus efficace.
02:06:23 Bien sûr que ça me choque qu'on n'expulse que 10% des OQTF.
02:06:27 Quand on voit qu'il y a des viols, il y a des agressions en France de plus en plus.
02:06:33 On a un ministre de l'Intérieur qui ne nous raconte que des bobards et dit qu'il fait tout, mais en fait il ne fait pas grand chose.
02:06:41 On a un président de la République qui est à la boîte de l'Europe et qui ne fait rien.
02:06:46 Donc il faudrait un référendum en France, qu'on nous écoute et qu'on agisse pour le bien-être des Français.
02:06:52 La France est une passoire, les migrants passent sans contrôle.
02:06:56 Emmanuel Macron et Gérard Darmanin ne veulent pas visiblement faire appel à nos militaires
02:07:04 qui pourraient vraiment servir la France et protéger les Français.
02:07:08 Donc c'est insupportable.
02:07:10 Le remaniement ne servira strictement à rien.
02:07:13 Ce n'est pas la peine qu'ils le fassent.
02:07:15 Les Français ne sont pas dupes.
02:07:18 Vivement le 9 juin.
02:07:20 Les Français ne sont pas dupes.
02:07:22 Le remaniement ne servira à rien.
02:07:24 Gérald Darmanin, il est donné où Gauthier Lebrecht ?
02:07:29 Il est donné potentiellement portant du ministère de l'Intérieur.
02:07:34 Mais ce n'est pas parce que vous partez du ministère que vous partez tout court.
02:07:37 Ce serait un choix risqué à six mois des Jeux olympiques,
02:07:41 mais ça viendrait sans doute condamner une mauvaise tenue de la loi immigration,
02:07:47 cette motion de rejet, cette défiance qu'ont eue les Républicains envers Gérald Darmanin.
02:07:52 Les Républicains ont trouvé que Gérald Darmanin les avait maltraités.
02:07:54 C'est aussi pour ça qu'ils ont voté le rejet du texte
02:07:57 et que ça a donné ce deal en commission mixte paritaire.
02:08:00 Mais potentiellement Gérald Darmanin pourrait atterrir dans un autre ministère.
02:08:03 Je me garderais bien de dire lequel,
02:08:05 puisque les décisions ne sont connues pour le moment que d'un seul homme, Emmanuel Macron.
02:08:09 On parle du quai.
02:08:11 Vous risquez ? Oui, on parle du quai d'Orsay.
02:08:14 Mais étant donné que c'est au stade de rumeurs, il faut être très précautionneux.
02:08:18 Oui. Mais là encore plus.
02:08:20 Ce qu'on sait c'est que ça va être un remaniement d'ampleur.
02:08:24 C'est une information.
02:08:26 Le ministre de la Défense israélienne a dévoilé son plan,
02:08:29 le plan Yoav Galant, du nom du ministre de la Défense.
02:08:32 Un plan qui prévoit la poursuite des opérations dans la bande de Gaza
02:08:36 jusqu'au retour des otages, au démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas
02:08:41 et l'élimination des menaces militaires dans la bande de Gaza.
02:08:44 Ce plan n'a pas encore été adopté par le Parlement israélien.
02:08:47 Dans le même temps, Daesh a revendiqué l'attaque qui a fait 84 morts en Iran.
02:08:53 Les Etats-Unis, quant à eux, ont frappé des militants pro-iran à Bagdad en Irak.
02:08:58 Harold Diemann avec nous.
02:08:59 On redoutait un embrasement dans la région. Est-ce qu'on y est ?
02:09:03 Alors, on était très proches.
02:09:05 La pression baisse un tout petit peu.
02:09:08 Pourquoi ? Parce que l'auteur de l'attentat en Iran dans la ville de Kerman, à droite,
02:09:15 ce n'est pas les Etats-Unis ni Israël, c'est Daesh, Etat islamique.
02:09:22 On les avait oubliés, eux.
02:09:23 Et à la base, leurs ennemis sont les chiites.
02:09:26 Et les chiites sont dans toutes les zones rouges qui sont sur la carte.
02:09:30 Et ça descend même jusqu'au Yémen.
02:09:33 Donc, on revient à un vieux schéma.
02:09:35 Mais les Etats-Unis, eux, ont frappé à Bagdad et ils ont tué le chef d'une grande milice,
02:09:43 très, très centrale en Irak, très chiite, très liée à l'Iran, qui s'appelle Hasht-el-Shabi.
02:09:51 Les Etats-Unis ont 2 500 soldats en Irak pour soutenir le gouvernement.
02:09:57 Et le gouvernement essaye de se débarquer des milices, mais il n'y arrive pas tout à fait.
02:10:02 Bref, c'est une extension de la guerre entre Téhéran et Washington qui se manifeste en Irak.
02:10:08 Et puis, bien sûr, les Israéliens ont frappé Dahamas à Pérou.
02:10:12 Ça fait beaucoup de frappes pour ce bloc dit chiite.
02:10:15 Et c'est pour ça qu'on craignait un embrasement.
02:10:18 Mais voilà, comme l'Iran a été frappé par Daesh, ça rebat les cartes.
02:10:24 Et il faut attendre plusieurs jours pour voir comment à Téhéran, on va interpréter tout ceci.
02:10:29 Merci beaucoup Harold. Quasiment 5 ans après la profanation du cimetière juif de Katzeneim, dans le Barin,
02:10:35 la justice va requérir un non-lieu, Augustin.
02:10:37 15 suspens ont été identifiés, une centaine de tombes avaient été découvertes, recouvertes de croix gammées.
02:10:44 Le président de la République, Emmanuel Macron, s'était d'ailleurs déplacé sur place pour témoigner de son soutien.
02:10:50 Cette réquisition de non-lieu est un échec pour le maire de la ville, écoutez-le.
02:10:56 Le travail a été fait par la gendarmerie et par la justice, mais effectivement, ces gens-là sont passés par les mailles du filet.
02:11:06 Et forcément, pour les habitants du village, c'est un échec.
02:11:09 Même si derrière, tout a été mis en œuvre pour que derrière, les coupables soient retrouvés.
02:11:14 Le village est encore très marqué par ce drame.
02:11:19 Nous, ce qu'on demande, c'est tout simplement qu'on découvre qui a fait ça.
02:11:24 La caissière du super-U de Trèbes, qui a eu la vie sauve grâce au courage et le mot effaible d'Arnaud Beltrame, sort un livre.
02:11:31 Elle prend la parole.
02:11:33 Elle raconte ce qui s'est passé ce matin de mars 2018, quand un terroriste islamiste avait attaqué le supermarché où elle travaillait.
02:11:40 Il y aura trois morts au total, dont le gendarme Martia.
02:11:44 Au lendemain de l'attentat, elle raconte qu'elle a pu voir le corps d'Arnaud Beltrame.
02:11:48 Elle déclare dans le Figaro de ce matin qu'elle lui a fait alors cette promesse, se montrer digne de l'acte héroïque d'Arnaud Beltrame.
02:11:55 Elle raconte également que la foi catholique du gendarme l'a amenée à trouver Dieu.
02:12:00 Elle s'est d'ailleurs fait baptisée en avril dernier.
02:12:03 Vous entendrez son témoignage à midi sur CNews.
02:12:07 Ce matin, dans la matinale, on voulait vous raconter l'histoire de Christelle Charret,
02:12:11 habitante d'un hameau près de Sainte-Encharent-Maritime, alors qu'elle faisait son jogging.
02:12:15 Elle s'est fait attaquer par deux chiens staffs,
02:12:19 ni déclarés ni vaccinés des chiens classés dangereux qui se sont échappés de leur domicile et qui ont mordu deux autres personnes ce jour-là.
02:12:26 Ils ont été capturés par les pompiers et les gendarmes.
02:12:29 Christelle, quant à elle, n'endort plus la nuit.
02:12:32 Elle n'est pas prête, évidemment, de reprendre le jogging de si tôt.
02:12:35 Alain de Peretti, vétérinaire, nous a expliqué quel était généralement le genre de profil de ceux qui font l'acquisition de ces animaux classés dangereux.
02:12:43 Écoutez.
02:12:44 Très souvent, ce sont des gens qui ont des ennuis avec la police et qui sont socialement un peu déclassés, malheureusement,
02:12:53 qui font l'acquisition de ces chiens.
02:12:55 Très souvent, je l'ai constaté.
02:12:57 Et malgré tous les efforts des autorités pour avoir les papiers nécessaires,
02:13:07 parce que la possession de ces chiens est extrêmement réglementée,
02:13:11 il y a des gens évidemment qui s'en écartent, bien sûr, et qui n'en tiennent absolument pas compte.
02:13:19 Bon, ça c'est le...
02:13:21 Se faire attaquer par ce type de chiens.
02:13:25 Parfois, on voit des gens qui se prennent avec des chiens comme ça, alors qu'il n'y a pas de laisse.
02:13:30 Sans les éduquer, tout passe par l'éducation.
02:13:33 On note la responsabilité.
02:13:35 Les chiens qui vont à la base peuvent être dangereux, mais c'est une question d'éducation aussi.
02:13:38 Si on ne l'éduque pas, ça va être très compliqué.
02:13:40 Oui, surtout oui, il faut les tenir en laisse.
02:13:43 La loi, c'est que quand on sort de chez soi, on les tient en laisse.
02:13:45 Voilà, point.
02:13:46 Mais il y a des gens qui ont peur des chiens, je ne sais pas.
02:13:48 Mais il y a beaucoup plus de morsures, de golden retriever, de labrador.
02:13:52 Donc on tient ces chiens en laisse.
02:13:54 Ce sont des chiens, ce ne sont pas des humains.
02:13:56 L'éducation, quand ils sont tout petits.
02:13:58 Un groupe de jeunes catholiques de Trappes et d'autres villes de banlieue parisienne
02:14:06 a été reçu par le pape, c'était hier, au Vatican.
02:14:09 Ils font partie de la fraternité missionnaire des cités.
02:14:12 Ils se sont entretenus avec le pape au sujet de la situation dans les quartiers difficiles.
02:14:16 Le pape qui a montré sa compréhension de cette situation, comme nous l'a expliqué le prêtre qui a accompagné le groupe,
02:14:21 il était en direct avec nous tout à l'heure à 6h45.
02:14:24 Il a par contre clairement désigné dans son message les fragilités, les violences
02:14:31 que des jeunes des régions, des quartiers populaires de France,
02:14:35 mais peut-être de beaucoup d'autres quartiers populaires, peuvent vivre.
02:14:38 Et de la difficulté aussi à se déployer pleinement.
02:14:41 En tout cas, je suis reparti en me disant, voilà un pape qui connaît peut-être pas précisément
02:14:48 la situation de Trappes dans les Yvelines, mais qui sait bien aussi que vivre dans les quartiers fragiles
02:14:53 est aujourd'hui quelque chose de compliqué pour un jeune.
02:14:56 Il n'y avait aucun déni de réalité.
02:14:58 Voilà, c'était très intéressant, très positif.
02:15:01 Le père Guillet, curé de Trappes, je l'ai demandé,
02:15:05 mais comment on vit quand on est catholique dans certains quartiers ?
02:15:09 Ah, mais on le vit très très bien, les messes, il y a du monde à la messe,
02:15:12 il y a 45 nationalités à la messe, il a même invité, il a dit venez à 11h dimanche.
02:15:16 Donc voilà, l'invitation est passée à 6h45.
02:15:19 Il est 9h moins le quart, le docteur Brigitte Millot est avec nous.
02:15:22 Bonjour Brigitte.
02:15:23 Bonjour Romain.
02:15:24 Après la polémique sur la santé d'Alain Delon, il est bon, question de cognition.
02:15:28 Ce matin, vous allez nous expliquer ce qu'est la cognition.
02:15:33 Pas ce programme, c'est un ensemble de processus mentaux.
02:15:37 C'est très difficile d'expliquer la cognition,
02:15:41 parce qu'en fait, ça met en jeu tellement de fonctions cérébrales.
02:15:44 Là, je vous ai mis les principales fonctions qui entrent en jeu dans la cognition,
02:15:48 mais il y en a d'autres.
02:15:49 Il y a la mémoire, il y a le langage, l'attention, le raisonnement, la prise de décision,
02:15:54 aussi la motricité, on n'y pense pas, mais la motricité fait partie aussi de la cognition.
02:16:00 Après, il y a les émotions, il y a tout un tas de choses.
02:16:02 Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que si vous êtes qui vous êtes Romain,
02:16:06 Augustin, Alex, Lomig, Harold, Petit Scarabée,
02:16:10 c'est grâce à la cognition, parce que ça nous permet d'être qui nous sommes
02:16:15 et aussi de vivre en société.
02:16:17 Là, je vous ai mis les principales fonctions que ça permet.
02:16:20 Regardez, ça permet de communiquer avec les autres,
02:16:23 ça permet de percevoir notre environnement,
02:16:25 ça permet de nous concentrer, de créer, de souvenir, d'accumuler des connaissances.
02:16:30 Vous voyez, c'est toutes ces fonctions qui sont essentielles à vivre,
02:16:35 à être qui nous sommes et aussi à vivre ensemble.
02:16:39 Alors, c'est la cognition avec l'âge, chez quasiment tout le monde,
02:16:46 elle peut s'émousser un petit peu.
02:16:48 On va dire que c'est rare d'avoir une mémoire formidable jusqu'à la fin de sa vie.
02:16:54 Souvent, il y a un petit émoussement avec l'âge.
02:16:57 Mais après, il y a tout un tas de pathologies qui peuvent entraîner des troubles cognitifs.
02:17:03 Il y a les maladies neurodégénératives, Alzheimer évidemment,
02:17:06 mais aussi la maladie de Parkinson, mais aussi la sclérose en plaques,
02:17:10 il y a les accidents vasculaires cérébraux qui peuvent entraîner des troubles cognitifs,
02:17:14 il y a aussi des médicaments qui peuvent en entraîner,
02:17:16 il y a aussi l'alcool, des drogues, des traumatismes crâniens,
02:17:21 des troubles psychotiques, de dépression, l'anxiété.
02:17:24 C'est-à-dire qu'en fait, tout ce qui touche au cerveau peut entraîner des troubles cognitifs.
02:17:30 Alors, si vous vous posez des questions sur vos troubles cognitifs,
02:17:33 généralement, quand on commence à se poser des questions,
02:17:36 ou quand votre entourage commence à en poser,
02:17:38 c'est qu'il peut y avoir déjà une atteinte, sinon on ne s'en pose pas,
02:17:43 sauf pour les psychotiques qui ne sont pas conscients.
02:17:45 Il y a des tests...
02:17:47 On s'en aperçoit soi-même ?
02:17:49 Alors, tout dépend.
02:17:50 L'entourage, je l'imagine, facilement.
02:17:53 Tout dépend de la pathologie.
02:17:54 Quand vous avez fait un AVC, on sait qu'il y a des troubles de la motricité,
02:17:59 par exemple, du langage, etc.
02:18:01 Tout dépend vraiment de la cause.
02:18:03 Après, il y a des tests pour analyser ces troubles.
02:18:07 Il y a différents tests, on va vous poser, faire tout un tas de questions,
02:18:10 une trentaine de questions.
02:18:12 Là, je vous ai mis deux tests qui sont assez usités
02:18:17 quand on cherche à explorer la cognition.
02:18:20 J'ai un problème de cognition ce matin.
02:18:22 Il y a le test des cinq mots.
02:18:25 Généralement, c'est un neuropsychologue qui vous fait passer les tests.
02:18:29 Musée, limonade, sauterelle, passoire, camion.
02:18:32 Et on vous dit, "Retenez-les, je vais vous faire faire une autre tâche
02:18:37 pour voir si cinq minutes après, vous vous en souviendrez."
02:18:40 Éventuellement, cinq minutes après...
02:18:42 Je vais vous faire le test.
02:18:44 Éventuellement, cinq minutes après, on pourra indexer la mémoire,
02:18:48 c'est-à-dire vous dire, il s'agissait d'une boisson, par exemple,
02:18:52 ou d'un ustensile de cuisine.
02:18:54 On va pouvoir indexer si ça ne revient pas.
02:18:56 Après, il y a le test de l'horloge.
02:18:58 On va vous faire un rond, comme une horloge,
02:19:01 et on va vous dire d'indiquer les chiffres.
02:19:03 Et puis après, on va vous demander de mettre quelques heures.
02:19:06 Je vous ai mis quelques tests qui sont perturbés.
02:19:09 Et vous allez voir, là, on voit qu'il y a des troubles de cognition sévères.
02:19:13 Il y a aussi des troubles moteurs de la praxis,
02:19:16 ce qu'on appelle la praxis, le mouvement.
02:19:18 Vous voyez bien que là, la personne est complètement sortie du rond.
02:19:21 Déjà, les ronds ne sont pas ronds.
02:19:23 Vous voyez ? Donc, on fait passer comme ça différents tests.
02:19:26 Il y en a beaucoup d'autres.
02:19:28 Après, ce qui est important de comprendre,
02:19:31 c'est que lorsqu'on souffre de troubles cognitifs,
02:19:35 on va perdre le raisonnement, on va perdre le discernement,
02:19:39 on va perdre le jugement, et on va perdre la prise de décision aussi.
02:19:44 Et tout ça, ça peut aussi aboutir à une perte d'autonomie totale.
02:19:49 Donc, c'est ce qu'il faut bien comprendre.
02:19:51 C'est quand les troubles cognitifs évoluent comme ça,
02:19:54 ça aboutit finalement à ne plus pouvoir vivre seul,
02:19:57 sans être en curatel ou en tutelle ou accompagné.
02:20:01 C'est ce qui est important de comprendre sur ces troubles cognitifs
02:20:04 qui peuvent évoluer, qui peuvent exister à différents degrés.
02:20:07 Parfois, il reste le sable.
02:20:09 Tout dépend vraiment de la cause, évidemment.
02:20:12 - Quand, par exemple, on oublie le nom de quelqu'un,
02:20:17 quand il y a un mot qui a du mal à venir,
02:20:20 on se dit "mais comment ça s'appelle cet objet ?"
02:20:22 - Les noms, c'est tout à fait normal.
02:20:24 - D'accord.
02:20:25 - Alors sauf si votre boulanger s'appelle...
02:20:26 - Parfois, on pense à un acteur ou une actrice,
02:20:27 on se dit "mais comment elle s'appelle ?"
02:20:28 - Ah oui.
02:20:29 - Et ça ne revient pas.
02:20:30 - Généralement, ça revient.
02:20:31 Quand ça ne revient pas, ça devient compliqué.
02:20:32 Après, le nom, ça ne veut rien dire.
02:20:33 Parce qu'en fait, il faut toujours avoir des associations.
02:20:35 Évidemment, si votre boulanger s'appelle Petra, vous vous en souviendrez.
02:20:38 Mais vous voyez, c'est comme ça.
02:20:41 Donc c'est vrai que les noms propres, c'est très difficile de s'en souvenir.
02:20:45 Après, si vous...
02:20:46 - En fait, derrière ma question,
02:20:47 qu'est-ce qu'il faut alerter au sujet de soi-même ?
02:20:51 - Généralement...
02:20:52 - Chez les autres, on voit à peu près.
02:20:54 - Non, mais c'est tout à fait normal d'avoir des petits trous de mémoire.
02:20:56 - D'accord.
02:20:57 - C'est tout à fait normal.
02:20:58 Mais après, si vous retrouvez votre téléphone dans le four,
02:21:00 ça, c'est pas normal.
02:21:01 - Là, oui, il faut s'inquiéter.
02:21:02 - En revanche, si vous ne savez pas où vous êtes garé la veille,
02:21:05 ça arrive à tout le monde régulièrement.
02:21:07 Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il faut arriver...
02:21:10 En plus, plus ça va...
02:21:11 Là, vous parlez surtout de la mémoire.
02:21:13 Mais plus ça va, plus on a des mémoires externes
02:21:15 entre les téléphones, les ordinateurs.
02:21:18 Avant, on se souvenait de je ne sais pas combien de numéros de téléphone.
02:21:21 - Oui. Maintenant, on a Google.
02:21:23 - Voilà.
02:21:24 Donc c'est vrai qu'il faut faire travailler sa mémoire régulièrement aussi.
02:21:28 - Merci beaucoup, docteur Millau.
02:21:30 On vous retrouve demain, docteur ?
02:21:31 - Oui.
02:21:32 - 10h30 pour l'émission "Bonjour, docteur Millau".
02:21:34 Vous allez nous parler demain de l'effet placebo, mythe ou réalité.
02:21:39 - Et nocebo aussi. Moins connu.
02:21:41 - Nocebo, nocebo.
02:21:42 8h52, dans un instant, c'est L'Hore des Pros avec Pascal Praud
02:21:45 et tous ses invités, avec Anthony Delon.
02:21:47 Anthony Delon qui a choisi CNews et Pascal Praud et L'Hore des Pros pour parler ce matin.
02:21:52 Belle journée à vous demain.
02:21:53 C'est Anthony Favalli pour la matinale.
02:21:55 Nous, on se retrouve lundi.
02:21:56 Merci, Augustin Donnet de Vieux, d'être venu dans la matinale de CNews.
02:21:58 - Merci, Romain.
02:21:59 - On se retrouvera avec Gauthier Lebray.
02:22:00 Il y aura peut-être eu le remaniement, probablement.
02:22:02 - Qui sait ?
02:22:03 - Qui sait ?
02:22:04 - Probablement.
02:22:05 - Peut-être un début.
02:22:06 Il faut que ça commence par le Premier ministre.
02:22:07 Après, on nomme les ministres.
02:22:08 Il faut qu'il y ait un début.
02:22:09 C'est en plusieurs étapes.
02:22:10 - Harold Diman était avec nous.
02:22:12 Alexandra Blanc.
02:22:13 Harold a déjà pris son cartable.
02:22:14 - Son wiké.
02:22:15 - Son cahier.
02:22:16 - Son cahier.
02:22:17 Déjà presque parti.
02:22:18 - Et le miguillot.
02:22:19 Belle journée à vous dans un instant, L'Hore des Pros avec Anthony Delon.
02:22:21 Merci.
02:22:22 Merci.