La Matinale (Émission du 16/01/2024)

CNEWS

Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00 C'est Newsy, il est 6h, vous regardez la matinale.

00:00:03 A la une ce matin, la forte baisse de la natalité en France.

00:00:07 L'INSEE va publier aujourd'hui les tout derniers chiffres de l'année 2023.

00:00:11 Mais on sait déjà qu'ils sont mauvais.

00:00:14 On sait également, en revanche, que le nombre annuel d'enfants

00:00:17 nés de deux parents eux-mêmes nés en dehors de l'Union européenne

00:00:21 est lui en forte hausse.

00:00:22 On va vous donner tous les détails.

00:00:25 Amélie Oudéa Castera a beaucoup de difficultés.

00:00:29 Elle a clore la polémique sur la scolarisation de ses enfants.

00:00:32 Nouvelle tentative risquée à mon sens ce matin.

00:00:35 Elle se rend à l'école publique où a été scolarisé son fils il y a 15 ans.

00:00:39 Elle s'était plaint du nombre de professeurs non remplacés.

00:00:42 Gautier Lebret avec nous, analyse politique, décryptage.

00:00:45 A tout de suite Gautier.

00:00:47 Après son passage par l'île de la Réunion,

00:00:49 le cyclone Belal frappe l'île Maurice.

00:00:52 Les images sont impressionnantes.

00:00:55 Témoignage ce matin dans la matinale d'Éric,

00:00:57 qui sera en direct avec nous, habitant de l'île Maurice.

00:01:01 A tout de suite Éric.

00:01:04 Donald Trump remporte haut la main la primaire républicaine dans l'Iowa.

00:01:08 Le premier état américain a organisé le vote.

00:01:10 C'est très bon signe pour Trump.

00:01:12 En route pour cette investiture républicaine

00:01:15 en vue de la présidentielle aux États-Unis à la fin de l'année.

00:01:18 Élisabeth Guedel en direct avec nous.

00:01:20 A tout de suite Élisabeth.

00:01:22 Et puis le taux du livret A garanti à 3%.

00:01:25 Est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

00:01:26 Ou est-ce que c'est un tour de passe-passe de Bercy ?

00:01:29 Est-ce que les épargnants ne seraient pas en réalité perdants ?

00:01:32 Je poserai la question à Lomique Guillaume.

00:01:34 La crise de la natalité en France, elle s'aggrave.

00:01:38 Les femmes font de moins en moins d'enfants.

00:01:40 Les chiffres ont continué leur spectaculaire diminution l'année dernière.

00:01:43 Si ce phénomène s'observe partout en Europe,

00:01:45 la France se caractérise par des taux de fécondité très différents

00:01:48 selon l'origine migratoire des populations.

00:01:51 Toutes les explications d'Adrien Spiteri et de Maxime Legay.

00:01:55 C'est une véritable crise de la natalité qui touche le pays.

00:01:59 Le nombre de naissances sur le territoire français continue de diminuer.

00:02:03 Alors que le nombre de nouveaux-nés était de 666 000 entre janvier et novembre 2022,

00:02:09 le chiffre chute à 621 691 sur la même période en 2023, soit une baisse de 6,8%.

00:02:18 Dans le détail, l'évolution de la natalité recouvre des réalités très différenciées

00:02:23 selon l'origine migratoire des populations.

00:02:25 On a une natalité native, ce qui est un terme démographique,

00:02:28 une natalité française née en France, issue de parents nés en France,

00:02:32 qui se contracte fortement.

00:02:33 Et on a dans le même temps une natalité issue de l'immigration extra-européenne

00:02:37 qui, elle, est très dynamique.

00:02:38 Un phénomène structurel et un bouleversement démographique

00:02:41 qui s'explique en partie par un différentiel d'indices de fécondité.

00:02:45 Selon les derniers chiffres à notre disposition,

00:02:48 l'indice de fécondité des femmes immigrées algériennes

00:02:51 était de 3,7 enfants par femme, 3,5 et 3,47 pour les femmes tunisiennes et marocaines,

00:02:58 alors même que celui des femmes françaises natives était de 1,88 enfant.

00:03:04 Si elle a aussi autant de poids, finalement, cette différence de fécondité,

00:03:07 c'est parce qu'elle est adossée sur la dynamique des flux migratoires

00:03:10 qui, sur cette même période, depuis l'an 2000,

00:03:13 ont augmenté de manière très significative.

00:03:15 En France, depuis la seconde guerre mondiale,

00:03:17 les chiffres de la natalité n'ont jamais été aussi bas.

00:03:21 Voilà, faut-il s'inquiéter ?

00:03:23 Qu'est-ce que ces chiffres disent ?

00:03:26 On verra ça en détail avec Nicolas Pouvremonti,

00:03:29 que vous avez vu dans le reportage, il sera avec nous en plateau à 8h30.

00:03:34 Amélie Oudea Castera, la ministre de l'Éducation nationale,

00:03:38 tente tant bien que mal d'éteindre la polémique.

00:03:41 La ministre se rendra en fin de matinée à l'école publique Littré

00:03:44 dans le 6e arrondissement de Paris-Gautier-le-Bret.

00:03:46 L'objectif est d'éteindre cette polémique, la clore, la stopper.

00:03:49 Le feuilleton, le mauvais feuilleton, n'est toujours pas terminé.

00:03:52 Vous connaissez cette expression, Romain Allais,

00:03:54 "à canossa", faire pénitence.

00:03:56 Eh bien, en allant à l'école Littré,

00:03:58 c'est exactement ce que va faire la nouvelle ministre de l'Éducation nationale,

00:04:01 parce que vraisemblablement, elle y va pour s'excuser.

00:04:04 C'est ce que lui ont demandé hier les représentants d'enseignants

00:04:07 qu'elle recevait au ministère de l'Éducation nationale.

00:04:10 Une première rencontre très fraîche, très tendue.

00:04:13 Ils appellent déjà à se mobiliser contre la nouvelle ministre

00:04:16 le 1er février, une mobilisation qui pourrait en plus faire le plein.

00:04:21 Alors, vous savez, vous avez rappelé l'affaire.

00:04:23 Elle a ciblé elle-même l'école Littré.

00:04:25 C'est elle qui l'a nommée lors de son premier point presse

00:04:27 en tant que ministre de l'Éducation nationale.

00:04:29 Et elle a dit qu'elle avait retiré son fils,

00:04:31 qui est passé une courte période à Littré il y a 15 ans,

00:04:35 car, je cite, il y avait un paquet d'heures non remplacées.

00:04:38 Donc, évidemment, l'école Littré a dû très mal le prendre,

00:04:41 y compris l'enseignant de Ciblé.

00:04:42 L'enseignant de Ciblé, elle a fait une interview,

00:04:45 elle a parlé au journal Libération.

00:04:47 Et selon les informations de France Info,

00:04:50 elle a eu au téléphone hier la ministre de l'Éducation nationale.

00:04:54 Alors, l'entourage d'Amélie Oudea Castera

00:04:57 parle d'un échange consensuel et apaisé.

00:05:01 Mais il est vrai qu'on n'a pas vu un début aussi raté

00:05:05 d'un point de vue pur de la communication

00:05:07 depuis très longtemps pour une prise de fonction en tant que ministre.

00:05:10 Merci Gauthier. Emmanuel Macron en direct sur CNews.

00:05:13 Ce soir, à partir de 20h15,

00:05:15 grande conférence de presse à la télévision.

00:05:18 Si vous aviez le président de la République en face de vous,

00:05:20 tiens, quelle question lui poseriez-vous ?

00:05:23 Et plus généralement, qu'est-ce que vous attendez

00:05:25 de cette grande conférence de presse qu'on nous annonce

00:05:28 comme étant XXL, avec des dizaines de journalistes ?

00:05:31 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre message.

00:05:35 Voilà, si vous étiez face au président de la République,

00:05:36 qu'est-ce que vous lui poseriez comme question ?

00:05:39 Et qu'est-ce que vous attendez de cette conférence de presse ?

00:05:41 Vous ne le dites ce matin.

00:05:43 Le cyclone Bellal menace désormais l'île Maurice,

00:05:46 actuellement placé en alerte rouge cyclonique.

00:05:49 Oui, hier, des pluies torrentielles ont surpris les habitants,

00:05:52 causant des inondations impressionnantes.

00:05:54 Des voitures étaient bloquées avec de l'eau jusqu'au capot.

00:05:58 Après son passage à La Réunion, l'œil du cyclone devrait passer

00:06:01 au plus près de Maurice dans la matinée.

00:06:03 On rejoint tout de suite Éric, Éric habitant de l'île Maurice.

00:06:06 Éric, bonjour, vous êtes au nord de l'île,

00:06:09 ça souffle énormément autour de vous.

00:06:11 Oui, oui, des vents terribles qui ont soufflé jusqu'à 170 km/h cette nuit.

00:06:18 Il n'y a plus de pluie par contre, mais nous sommes en confinement.

00:06:23 Voilà, les Mauriciens ont décidé de mettre le pays confiné

00:06:29 depuis 20h hier soir jusqu'à midi aujourd'hui,

00:06:31 pour éviter tout risque de problèmes dans les rues,

00:06:35 comme vous pouvez le voir sur Port Louis et Souillac,

00:06:38 où il y a eu beaucoup de dégâts.

00:06:40 Alors Éric, comment vous vous êtes préparé au passage du cyclone ?

00:06:45 Alors à Maurice, tout est bien mis en œuvre pour que nous soyons en sécurité,

00:06:50 c'est-à-dire qu'il y a cinq alertes, de 1 à 5.

00:06:53 Nous sommes pour l'instant en alerte 4,

00:06:55 et à partir de l'alerte 1, nous sommes prévenus.

00:06:58 Ensuite, nous devons faire nos courses,

00:07:00 et à partir de l'alerte 3, nous devons rester chez nous et ne plus bouger.

00:07:04 Donc l'État mauricien est très opérationnel par rapport à tout ça.

00:07:09 Est-ce que vous avez une date de fin de confinement ou pas encore ?

00:07:14 Non, pas encore, puisque les vents ne cessent de tourner.

00:07:17 Aujourd'hui, nous sommes sur des vents de nord,

00:07:18 alors que nous étions sur des vents de sud-est.

00:07:20 On espère dans la journée, pour repartir sur de la grosse chaleur, du soleil,

00:07:27 et puis en espérant penser toutes les plaies qui ont été faites sur l'île.

00:07:34 Merci beaucoup Éric.

00:07:35 Éric Habitant de l'île Maurice avec nous ce matin dans la matinale.

00:07:39 Voilà, Gérald Darmanin sera sur l'île de La Réunion demain.

00:07:43 Le cyclone a fait un mort sur l'île de La Réunion.

00:07:45 150 000 foyers étaient toujours privés d'électricité.

00:07:49 Hier soir, 130 000 n'avaient pas d'eau courante.

00:07:53 Le Hamas diffuse une nouvelle vidéo annonçant la mort de deux otages israéliens.

00:07:57 Il s'agit de deux hommes enlevés au kibbutz de Béry, dans le sud d'Israël, le 7 octobre dernier.

00:08:02 Dans un communiqué, l'organisation terroriste affirme, je cite,

00:08:05 qu'ils ont été tués dans des bombardements sionistes sur Gaza,

00:08:09 ce que dément formellement l'armée israélienne,

00:08:11 qui dénonce l'utilisation brutale d'otages innocents.

00:08:15 Voilà les informations de Thibault Marcheteau, envoyé spécialement en Israël.

00:08:24 Alors, est-ce qu'on rejoint Thibault Marcheteau ?

00:08:28 Dans une vidéo publiée ce lundi, le Hamas annonce la mort de deux hommes.

00:08:31 Deux hommes de 53 et de 38 ans du kibbutz Béry, kidnappés le 7 octobre dernier.

00:08:37 Et c'est une femme, Noa Arghamani, qui annonce la mort de ces deux personnes,

00:08:42 avec qui d'ailleurs, elle était en captivité.

00:08:44 C'est une femme de 25 ans.

00:08:45 Elle a été enlevée lors du festival Nova.

00:08:48 Dans cette vidéo, et sous la pression du Hamas,

00:08:50 elle affirme que c'est l'armée israélienne qui a tué ces deux hommes,

00:08:52 notamment avec de nombreux bombardements.

00:08:54 C'est une véritable guerre psychologique que mène le Hamas

00:08:56 contre toute la population israélienne,

00:08:58 parce que ces deux hommes sont apparus dans une vidéo publiée dimanche dernier.

00:09:03 C'est d'ailleurs l'une des seules armes qui reste au Hamas,

00:09:05 parce que l'armée israélienne continue de progresser partout dans la bande de Gaza

00:09:08 et de démanteler militairement et politiquement le Hamas,

00:09:11 mais aussi toutes les infrastructures militaires qui se trouvent à l'intérieur.

00:09:14 À présent, 134 personnes sont encore retenues dans la bande de Gaza.

00:09:19 On part aux États-Unis à présent.

00:09:20 Victoire fulgurante de Donald Trump à la primaire républicaine de l'Iowa.

00:09:25 Les médias américains ont annoncé sa victoire

00:09:27 à peine 30 minutes après le début du vote.

00:09:29 Les électeurs ont bravé le froid et la tempête de neige.

00:09:33 Elisabeth Guedel, vous êtes en direct de Washington,

00:09:36 où il y a de la neige également,

00:09:37 peut-être un petit peu moins que dans l'Iowa, quoique.

00:09:40 Mais voilà, vous êtes en direct de Washington.

00:09:42 Elisabeth, bonjour.

00:09:43 Première étape vers l'investiture pour Donald Trump,

00:09:45 avec un score record.

00:09:49 Ah oui, Donald Trump est arrivé en tête dans tous les lieux de vote de l'Iowa.

00:09:53 C'est du jamais vu, avec 51% des voix remportées.

00:09:58 Ça veut dire que parmi les électeurs qui sont sortis de chez eux,

00:10:01 malgré le froid polaire, pour aller voter en personne, c'était obligatoire,

00:10:04 eh bien un sur deux a voté pour l'ancien président américain.

00:10:08 C'est un véritable triomphe pour Donald Trump.

00:10:11 C'est exactement ce qu'il voulait pour s'imposer tout de suite face à ses concurrents.

00:10:15 Celui qui avait le plus à perdre, c'est le gouverneur de Floride,

00:10:18 Ron De Santis, qui a passé beaucoup de temps dans l'Iowa.

00:10:22 Eh bien lui arrive en deuxième position avec 21% des voix.

00:10:25 C'est très loin derrière Donald Trump, son ancien mentor,

00:10:29 mais c'est quand même une deuxième place qui lui permet de booster sa candidature.

00:10:33 C'est plus décevant pour Nikki Haley, l'ancienne ambassadrice de Donald Trump à l'ONU.

00:10:37 Elle arrive en troisième place, mais quand même avec 19% des voix.

00:10:41 En fait, elle vise surtout la prochaine primaire dans le New Hampshire la semaine prochaine.

00:10:45 Un État moins conservateur, ce qui sera mieux pour elle.

00:10:48 Donc on n'est qu'au début des primaires, mais c'est certain,

00:10:51 c'est un très très bon début pour Donald Trump.

00:10:54 - Élisabeth Guedel, en direct de Washington. Merci beaucoup, Élisabeth.

00:10:57 Voilà, bon, j'ai pas... Hop, Élisabeth qui est partie.

00:11:00 J'avais posé une question, j'avais eu le froid, mais voilà.

00:11:03 De toute façon, il fait froid, il y a de la neige à...

00:11:05 Ah bah si, tiens, bah voilà, vous êtes encore là.

00:11:07 Il fait extrêmement froid à Washington.

00:11:09 Élisabeth ?

00:11:10 - Écoutez, ça va mieux. Il faisait beaucoup plus froid hier parce qu'il y avait du vent,

00:11:14 mais vous voyez là, il n'y a pas de vent, il y a les chasse-neige qui passent,

00:11:17 les voitures roulent quand même doucement, la neige s'est arrêtée,

00:11:20 mais là on est plutôt autour des zéros degrés, ce qui est plutôt supportable,

00:11:24 surtout sans le vent.

00:11:25 - Merci beaucoup, Élisabeth. À très vite.

00:11:28 Allez, le sport tout de suite, on va parler de Lionel Messi.

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00:11:40 - Lionel Messi nommé meilleur joueur de l'année 2023 pendant la cérémonie FIFA The Best.

00:11:45 - Oui, c'était hier soir à Londres, Romain.

00:11:48 C'est un nouveau trophée pour l'attaquant argentin qui est déjà lauréat du Ballon d'Or cette année,

00:11:52 je le rappelle. Lionel Messi a obtenu le même nombre de votes que le Norvégien Erling Haaland,

00:11:56 mais il s'est imposé grâce aux voix de capitaines d'équipes nationales

00:12:00 qui ont massivement voté pour lui.

00:12:02 Et Kylian Mbappé, lui, arrive troisième du classement.

00:12:05 - Voilà, c'est Thierry Henry qui est allé récupérer le trophée

00:12:09 donné à Lionel Messi qui n'était pas à Londres.

00:12:12 Mais c'est bien Messi qui est nommé meilleur joueur de l'année 2023.

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00:12:28 - Allez, restez bien avec nous. Dans un instant,

00:12:31 on va revenir sur cette information dont on vous parlait hier.

00:12:35 Un cas de maltraitance dans un Ehpad à Toulouse.

00:12:38 - La direction de l'Ehpad nous a contactés, a regardé,

00:12:42 s'est dit "bah oui, effectivement, il y a eu un problème".

00:12:45 Mais voilà ce qu'on a fait pour résoudre ce problème.

00:12:47 Vous allez voir la réponse de l'Ehpad, la directrice de la société.

00:12:51 C'est extrêmement intéressant.

00:12:53 Et puis, vous allez bien comprendre.

00:12:56 Et puis, le Livret A, le Livret A, c'est le taux est plafonné à 3%.

00:13:01 On le présente comme un avantage.

00:13:03 Est-ce que c'est vraiment un avantage pour les Ehpad Irméniens ?

00:13:06 Pas sûr, nous dira Lomid Guillaume.

00:13:07 A tout de suite, bon rêve et à tous.

00:13:08 C News, il est 6h15.

00:13:14 Tout d'abord, le Point Info, Chana Lusso.

00:13:16 - Le procès des policiers impliqués dans l'affaire Théo.

00:13:22 Les interrogatoires des accusés vont commencer aujourd'hui.

00:13:25 Hier, c'est le jeune homme de 28 ans qui a témoigné.

00:13:27 Il raconte que sa vie s'est arrêtée le jour de son agression en 2017.

00:13:32 Il rêvait de devenir footballeur.

00:13:33 Aujourd'hui, il est dépressif et vit toujours chez ses parents,

00:13:36 à la cloître et dans sa chambre.

00:13:38 Eric Ciotti a officiellement désigné François-Xavier Bellamy

00:13:42 comme candidat LR aux Européennes.

00:13:44 Le chef des eurodéputés LR exprime sa gratitude ce matin dans le Figaro.

00:13:48 Il déclare être le candidat de la clarté et de la constance.

00:13:52 François-Xavier Bellamy qui ajoute qu'il refuse que la vie politique française

00:13:56 se réduise à un choix entre Emmanuel Macron et le Rassemblement National.

00:13:59 Et puis le sceptuagénaire qui avait agressé un jardinier dans le Val-de-Marne

00:14:04 a été condamné à un an de prison ferme.

00:14:07 Il purgera sa peine sous bracelet électronique et devra payer 5000 euros à la victime.

00:14:12 En novembre dernier, il s'en était pris au jeune homme

00:14:14 parce qu'il était garé sur la place de stationnement de sa fille.

00:14:17 Il avait proféré des insultes racistes avant de lui porter un coup de cutter au menton.

00:14:22 On vous parlait hier de ce nouveau cas de maltraitance dans un EHPAD à Toulouse.

00:14:27 La fille d'un résident de 91 ans a porté plainte contre le personnel de cet établissement

00:14:33 après avoir enregistré des échanges violents dans la chambre de son père.

00:14:37 Son père, 91 ans, qui se faisait insulter par un membre du personnel.

00:14:42 La direction a souhaité prendre la parole ce matin sur CNews.

00:14:45 Écoutez sa réponse et ses explications.

00:14:48 Ce témoignage dont nous avons pris connaissance par la presse est effectivement très grave.

00:14:55 Nous serons intransigeants.

00:14:57 Nous avons lancé une enquête interne et d'ores et déjà la personne a été identifiée.

00:15:02 C'était une vacataire qui intervenait la nuit dans l'établissement de Toulouse

00:15:07 qui ne fait plus partie de nos équipes aujourd'hui.

00:15:09 Ça fait près de cinq ans qu'on accompagne M. Lohr et donc sa famille

00:15:14 dans l'établissement de l'Équillé à Toulouse et on le prend en charge le mieux possible.

00:15:19 Nos 63 salariés de la résidence de l'Équillé sont tous très engagés.

00:15:22 Ils sont très affectés par ce qui se passe.

00:15:25 Et je veux aussi témoigner mon soutien, mon plein soutien à toute l'équipe de la résidence.

00:15:29 Heureusement d'ailleurs, nous avons reçu aussi beaucoup de témoignages de soutien.

00:15:33 Une quinzaine de familles nous ont écrit leur soutien depuis la semaine dernière.

00:15:38 Voilà, ce qu'il faut retenir, c'est que c'est une personne qui était en intérim,

00:15:41 qui proférait ses insultes, qui traitait ce vieux monsieur de bâtard.

00:15:48 Personne ne mérite de terminer sa vie comme ça,

00:15:50 insultée par une employée en intérim qui insulte ce vieux monsieur.

00:15:55 C'était évidemment scandaleux.

00:15:57 Vous avez été scandalisé et la direction voulait ajouter cette information supplémentaire,

00:16:01 ce qui est très important, c'est-à-dire que cette personne a été exclue,

00:16:04 qu'elle ne travaillera plus dans ce groupe et espérons qu'elle ne travaillera plus

00:16:06 dans une maison de retraite parce que franchement, elle n'a rien compris à la vie.

00:16:11 Alors, Emmanuel Macron ce soir en conférence de presse,

00:16:15 il sera sur CNews à partir de 20h15.

00:16:18 Qu'est-ce que vous lui poseriez comme question si vous la viez en face de lui,

00:16:21 le président de la République ?

00:16:22 Tiens, le miguillot, Gauthier Lebrecht,

00:16:24 quelle question vous poseriez au président de la République ?

00:16:26 La première, paf !

00:16:27 La première, que pensez-vous des propos d'Amélie Oudéa Castellat ?

00:16:30 Peut-elle rester ministre de l'Éducation nationale ?

00:16:32 D'accord, question ministre de l'Éducation, le mic, question éco j'imagine ?

00:16:37 Oui, à quel moment est-ce que vous allez vous intéresser à la dette ?

00:16:39 On continue à la creuser, pas comme si de rien n'était, mais pas loin

00:16:44 et surtout c'est un sujet qui est rarement sur la table, donc il faudrait le mettre.

00:16:48 Moi, je pense, j'ai un petit peu réfléchi, je me dirais,

00:16:51 la priorité c'est l'école, la priorité c'est l'insécurité,

00:16:54 la priorité c'est le pouvoir d'achat, quelle est la priorité des priorités selon lui ?

00:16:57 Quelle est la priorité numéro un pour le pays selon lui ?

00:17:01 On a une autre.

00:17:02 Allez.

00:17:03 Vous aviez promis 100% des obligations de quitter le territoire français,

00:17:06 nous sommes à 10%.

00:17:07 100% appliqués, oui.

00:17:09 Quand est-ce que vous allez arrêter avec les fausses promesses ?

00:17:11 Voilà, il y en a quelques-unes à mon avis,

00:17:14 et nos confrères, Alexandra.

00:17:15 Et comment expliquer que les émeutiers étaient si peu condamnés par la justice française ?

00:17:19 Voilà.

00:17:20 Avec tout ce qui s'est passé, pourquoi il y a eu si peu de condamnations ?

00:17:23 Chana, question à Emmanuel Macron.

00:17:25 Vous avez parlé d'ordre, d'ordre et d'ordre,

00:17:26 comment on l'applique vraiment, l'ordre, l'ordre et l'ordre ?

00:17:29 Effectivement.

00:17:29 Toutes ces questions, tiens, voilà,

00:17:32 il y en a des centaines d'autres.

00:17:34 Il y en a pour une heure, là, déjà.

00:17:35 Là, il y en a dix, il faut répondre à tous.

00:17:37 Vu que ça va en durer quatre.

00:17:38 Ça va.

00:17:39 Prendre le stock de café, ce soir, le thermos de café.

00:17:41 Et il ne faut pas oublier le propos du président qui va précéder les questions.

00:17:44 La dernière fois, ça avait duré 50 minutes, rien que le propos liminaire.

00:17:47 On va parler du taux du livret A dans un instant.

00:17:49 Le taux du livret A, plafonné à 3%.

00:17:53 Est-ce que c'est une fausse bonne nouvelle ?

00:17:55 On va voir ça avec l'homiguio.

00:17:58 À tout de suite.

00:17:59 L'économie, tout de suite.

00:18:05 Votre programme avec Domexpo.

00:18:07 4 villages en Ile-de-France.

00:18:08 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

00:18:11 Domexpo.

00:18:11 Plus d'infos sur domexpo.fr.

00:18:13 Retrouvez votre programme avec Eco Habitat Energy.

00:18:16 Nous vous accompagnons dans le changement de votre installation

00:18:18 pour une autoconsommation réussie.

00:18:20 Hier, Bercy a annoncé que le taux du livret A serait maintenu à 3%.

00:18:26 Je l'ai pendant un an à ce taux de 3% malgré le reflux de l'inflation.

00:18:32 Or, vous nous dites, l'homiguio, que ce n'est pas une bonne nouvelle.

00:18:35 Pourquoi ?

00:18:36 Oui, c'est vrai, Romain, qu'a priori, tout ce qui peut contribuer à rémunérer l'épargne

00:18:39 plus que l'inflation, c'est une bonne chose.

00:18:41 Parce que quand l'épargne, les prix augmentent plus vite que la rémunération de l'épargne,

00:18:45 on perd en pouvoir d'achat.

00:18:47 On pourrait donc penser que le gel du taux du livret A à 3% pour un an

00:18:50 jusqu'en janvier 2025 est une bonne nouvelle.

00:18:53 Sauf que non.

00:18:54 Parce qu'en réalité, sans ce gel, vous auriez pu gagner 104 euros

00:18:57 d'intérêt supplémentaire d'ici le mois de juillet

00:19:00 avec un livret A rempli au maximum,

00:19:02 c'est-à-dire avec 22 950 euros dessus.

00:19:06 Pourquoi ?

00:19:06 Eh bien, tout simplement parce qu'en août dernier,

00:19:08 Bercier et la Banque de France avaient décidé de ne pas appliquer déjà

00:19:11 la formule de calcul des intérêts du livret A

00:19:13 au prétexte que l'inflation allait refluer.

00:19:16 C'est ce qui était prévu et espéré.

00:19:19 Et donc, pour protéger l'épargne des Français, le taux a été gelé à 3%.

00:19:23 Sauf qu'en réalité, on l'a vu, eh bien, si la formule avait été appliquée,

00:19:27 le taux aurait été de 4,1% au mois d'août dernier.

00:19:30 Il aurait été de 3,9% en février parce que l'inflation n'a pas reflué autant que prévu,

00:19:36 largement au-dessus des 3% qui nous sont donc garantis aujourd'hui.

00:19:40 Mais si l'inflation baisse vraiment cette année, en 2024,

00:19:44 est-ce que ces 3% redeviendront intéressants si ça descend sous les 3% ?

00:19:49 Alors, en théorie, oui.

00:19:50 Après juillet, d'ailleurs, Bruno Le Maire l'a dit hier,

00:19:53 sur le long terme, ça va être très intéressant.

00:19:55 C'est ce qu'il dit.

00:19:56 Car lorsque l'inflation va baisser et que le taux sera maintenu,

00:19:58 vous serez bien content d'avoir un livret A à 3%, effectivement.

00:20:01 Mais il faudrait que l'inflation baisse réellement suffisamment d'ici janvier 2025

00:20:06 pour faire retomber le taux du livret A à 1%.

00:20:09 C'est assez improbable.

00:20:11 En revanche, seule bonne nouvelle, si vous avez un LEP,

00:20:13 le Livret d'épargne populaire, accessible sous condition de ressources,

00:20:16 là, vous êtes mieux protégé et vous allez avoir un rendement plus intéressant

00:20:20 pour vos économies puisque le taux, lui, est maintenu à 5%,

00:20:23 ce qui, là, reste intéressant.

00:20:25 Pourquoi avoir minoré le taux du livret A ?

00:20:27 Eh bien oui, c'est ça qui est intéressant, c'est ça qu'il faut regarder.

00:20:29 Parce qu'en fait, notre premier intérêt, c'était de relancer,

00:20:32 d'essayer de relancer la consommation en rémunérant moins l'épargne des Français.

00:20:37 Le gouvernement espérait qu'ils allaient dépenser plutôt que de mettre de côté,

00:20:41 réinjecter de l'argent dans l'économie.

00:20:43 Et puis ensuite, c'est aussi pour une bonne cause, nous dit le gouvernement.

00:20:46 Ben oui, vous savez, l'argent du livret A sert à financer,

00:20:50 notamment les logements sociaux.

00:20:52 En rémunérant peu ce livret A, eh bien on assure un taux d'emprunt

00:20:57 pour ces logements sociaux intéressants.

00:20:59 Ça incite à la construction de nouveaux logements.

00:21:01 Donc quelque part, le gouvernement a fait le choix de moins rémunérer votre épargne,

00:21:05 vos économies, pour financer de futurs HLM.

00:21:09 C'était votre programme avec Eco Habitat Energies.

00:21:12 Nous vous accompagnons dans le changement de votre ancienne installation

00:21:15 pour une autoconsommation réussie.

00:21:17 C'était votre programme avec Dom Expo.

00:21:19 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

00:21:24 Plus d'infos sur domexpo.fr.

00:21:26 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

00:21:28 - La météo des neiges avec Murprotec.

00:21:33 Experts en traitement définitif contre l'humidité.

00:21:35 Diagnostic gratuit sur murprotec.fr.

00:21:37 - Place à présent à votre météo des neiges où les conditions météo s'améliorent

00:21:41 en cette journée de mardi au programme Intensec et Ensoleillé,

00:21:44 avec en prime un risque d'avalanche particulièrement faible.

00:21:47 Du côté température, il fera froid avec en moyenne -11°C à Val d'Isère

00:21:51 ou encore -9°C du côté de Tignes.

00:21:54 Pour le Grand Bornand, la douceur sera au rendez-vous avec en moyenne un petit degré.

00:21:58 Le soleil sera également de la partie avec un risque d'avalanche

00:22:01 qui restera encore une fois très faible pour la saison.

00:22:04 Du côté d'Arrèche-Beaufort, même type de conditions météo,

00:22:07 programme Intensec et Ensoleillé, les températures quant à elles resteront un peu plus froides

00:22:11 avec en moyenne entre -4°C et -2°C.

00:22:13 Excellente journée à tous !

00:22:15 -Au secours !

00:22:16 C'était la météo des neiges avec Murprotec.

00:22:19 Experts en traitement définitif contre l'humidité.

00:22:21 Diagnostics gratuits sur murprotec.fr.

00:22:23 -Allez, après la météo des neiges, la météo tout court, Alexandra.

00:22:27 -La météo avec Groupe Verlaine.

00:22:31 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

00:22:35 groupeverlaine.com

00:22:37 -La météo avec vous, Alexandra,

00:22:39 et la dépression Irène qui va toucher la France demain et jeudi ?

00:22:43 -Oui, cette dépression Irène qui va commencer à arriver dans un conflit de masse d'air.

00:22:47 Dans un contexte de conflit de masse d'air, on a un air très doux qui remonte de l'Espagne.

00:22:51 On a un air beaucoup plus froid qui nous arrive sur les régions du Nord.

00:22:54 Et donc conséquence, épisode neigeux entre la Picardie et le Nord.

00:22:57 On attend localement entre 10 et 20 cm de neige.

00:23:01 Plus verglassante également en Ile-de-France ou encore sur le Nord-Est,

00:23:04 tandis qu'on prévoit 20 degrés dans le Sud-Ouest.

00:23:07 Vous voyez sur la carte, grande douceur dans le Sud-Ouest.

00:23:09 Et puis épisode neigeux entre mercredi et jeudi sur les régions du Nord.

00:23:14 On attend quand même localement jusqu'à 20 cm de neige.

00:23:17 Donc c'est un épisode particulièrement conséquent.

00:23:19 Ça va commencer à se mettre en place ce soir et ça va se terminer à priori jeudi midi,

00:23:24 dans un contexte donc de conflit de masse d'air.

00:23:26 Vous le voyez avec donc ces 18 départements placés sous surveillance

00:23:30 entre la Manche, le bassin parisien ou encore le département de la Haute-Saône,

00:23:34 en passant également par la Côte d'Or.

00:23:36 Avec donc ces conditions météo hivernales, on attend,

00:23:38 je vous le disais notamment, sur l'Oise ou encore en allant un petit peu plus au Nord,

00:23:43 vers les Cévennes ou encore la Seine-Maritime,

00:23:45 localement jusqu'à 20 cm de neige, donc la nuit prochaine.

00:23:49 On retrouve ce matin une journée de transition.

00:23:51 L'épisode n'a pas encore commencé.

00:23:53 Il va vraiment se mettre en place ce soir et demain.

00:23:55 Mais ce matin, on retrouve localement des averses,

00:23:57 un temps bien nuageux sur les régions de l'Ouest ou encore sur le Massif central.

00:24:02 Attention également aux verglas, les risques de verglas qui restent importants

00:24:06 aujourd'hui entre le Massif central et le sud de la Bourgogne.

00:24:09 Et puis dans l'après-midi, globalement de bonnes conditions au Nord,

00:24:12 du soleil entre la Picardie, la Normandie ou encore le Nord-Est,

00:24:15 du soleil également autour du golfe du Lyon,

00:24:17 et puis arrivée d'une nouvelle perturbation par le Nord-Ouest.

00:24:20 Et c'est cette perturbation qui va donner de la neige entre mercredi et jeudi.

00:24:24 Les températures glaciales ce matin à la faveur d'un ciel dégagé,

00:24:27 -7 degrés à Dijon, -8 degrés à Colmar,

00:24:30 contre déjà 13 degrés pour le Pays Basque.

00:24:33 Et dans l'après-midi, les températures resteront contrastées,

00:24:35 -20 degrés à Biarritz ou encore à Pau,

00:24:37 contre seulement 2 petits degrés entre la Champagne et les Ardennes.

00:24:43 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique,

00:24:45 c'était la Météo avec Groupe Verlaine.

00:24:47 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables, Groupe Verlaine.

00:24:51 C'est News, il est 6h30, vous regardez la matinale à la une ce matin.

00:24:55 Ces images révoltantes au Havre, agression révoltante,

00:24:59 une jeune fille de 15 ans a été frappée, mise à nu par 4 autres mineurs.

00:25:04 Elles ont filmé la scène, on en parle.

00:25:08 Ce soir à partir de 20h15, la conférence de presse d'Emmanuel Macron

00:25:11 sera diffusée en direct sur CNews.

00:25:13 C'est son rendez-vous avec la nation, annoncé en décembre.

00:25:16 Une conférence de presse qui s'annonce très très longue,

00:25:19 on va en parler avec vous Gautier Lebrecht.

00:25:22 Entre Rachida Dati et les Républicains, la guerre est déclarée.

00:25:25 Eric Ciotti a expliqué hier ne pas comprendre la décision

00:25:28 de la nouvelle ministre de la Culture.

00:25:29 Il n'est pas le seul chez les Républicains.

00:25:31 Édito politique, 6h50.

00:25:34 Dans un campus à Grenoble, un camp de migrants est installé

00:25:37 depuis plusieurs années.

00:25:39 Une situation que dénonce le syndicat étudiant Uni.

00:25:43 On en parlera avec Yvenne Lecauze, porte-parole de l'Uni,

00:25:46 sera avec nous en plateau.

00:25:49 Cette agression insoutenable, celle d'une jeune fille de 15 ans,

00:25:52 rouée de cou et contrainte de se dénuder,

00:25:54 ça s'est passé au Havre le 9 janvier dernier.

00:25:56 La jeune victime a été agressée à la sortie du lycée

00:25:58 par quatre autres mineurs.

00:26:00 Des vidéos ultra violentes malheureusement de plus en plus fréquentes.

00:26:04 Adrien Spiteri et Mikaël Dos Santos.

00:26:06 - Rodger, là on est des *****, là tu vas voir.

00:26:09 Sale *****, sale *****.

00:26:11 Des insultes et des coups d'une extrême violence.

00:26:14 - De pleurer là.

00:26:15 Puis des menaces.

00:26:16 - Ça se dit si j'entends ta porte et plainte,

00:26:18 pour le corona de la m*rde, je vais ***** la m*rde.

00:26:20 Ce lynchage s'est déroulé mardi dernier au Havre,

00:26:23 devant une station de tramway de la ville.

00:26:26 Ce jour-là, plusieurs jeunes femmes agressent en pleine rue

00:26:28 une adolescente de 15 ans, la déshabillent au sol,

00:26:31 filment et diffusent la scène sur les réseaux sociaux.

00:26:35 Une semaine après les faits, le traumatisme est toujours présent.

00:26:38 - J'y repense tous les jours.

00:26:40 Je suis parano même dans la rue et tout.

00:26:43 Même si là je me sens en sécurité, j'y repense tout le temps, tout le temps.

00:26:47 Sept jours d'incapacité totale de travail lui ont été prescrits.

00:26:51 L'adolescente a décidé de porter plainte.

00:26:53 Une enquête a été ouverte.

00:26:55 A l'origine de l'affaire, un SMS qu'elle aurait envoyé à un garçon,

00:26:58 dans lequel elle insulterait certaines de ses agresseuses.

00:27:02 Les auteurs des faits, mineurs, avaient déjà frappé la veille

00:27:05 une autre jeune fille de 14 ans.

00:27:06 - On attend des réponses pénales fermes.

00:27:10 Ça devient un véritable fléau.

00:27:12 Et effectivement, on a des remontées où c'est de plus en plus courant.

00:27:16 En décembre dernier, une vidéo similaire avait été diffusée.

00:27:20 Sur ces images, une adolescente âgée de 13 ans avait été passée à tabac à Lyon

00:27:24 par trois autres femmes.

00:27:27 - Voilà la pauvre victime.

00:27:29 L'extrême violence de ces agresseurs, de ces jeunes femmes.

00:27:34 Tout le monde est choqué évidemment et on voulait en parler ce matin.

00:27:39 Le procès des policiers impliqués dans l'affaire Théo.

00:27:41 Les interrogatoires vont commencer aujourd'hui.

00:27:45 Hier, c'est le jeune homme de 28 ans qui a témoigné.

00:27:47 Il raconte que sa vie s'est arrêtée le jour de son agression en février 2017.

00:27:52 Il rêvait de devenir footballeur.

00:27:54 Aujourd'hui, il vit toujours chez ses parents, cloîtré dans sa chambre.

00:27:57 Noémie Schultz suit ce procès pour CNews.

00:27:59 - Théo Louaka pose un coussin en mousse sur la chaise qui lui est proposée par l'huissier

00:28:04 au cas où il aurait besoin de s'asseoir.

00:28:05 Mais il reste finalement debout tout le temps de sa déposition.

00:28:09 Ce grand jeune homme de 28 ans commence par le récit détaillé

00:28:13 des conséquences de cette grave déchirure à l'anus.

00:28:15 Le plus gros dégât, raconte-t-il, devant une salle d'audience comble.

00:28:19 "C'est l'incontinent, surtout quand je suis à l'extérieur".

00:28:22 Avec pudeur, il poursuit.

00:28:24 "Avec ce procès, j'ai appris que j'ai la même maladie que certaines femmes qui ont accouché.

00:28:28 Sauf que je ne suis pas une femme et que je n'ai pas accouché".

00:28:30 Théo Louaka reconnaît ne pas avoir suivi les conseils des médecins.

00:28:34 La rééducation qui était préconisée.

00:28:36 "On vous fait mettre tout nu, vous revivez le traumatisme

00:28:38 et on vous dit que ce n'est même pas garanti que ça marche".

00:28:41 Avant les faits, il se destinait à une carrière de footballeur professionnel.

00:28:44 Aujourd'hui, il ne sort quasiment plus de chez lui.

00:28:46 Il regarde des séries toute la journée, mange peu pour limiter les désagréments.

00:28:51 "Ma famille me traite comme un handicapé.

00:28:53 Je ne sers plus à rien", lâche Théo Louaka, chez qui une grave dépression a été diagnostiquée.

00:28:58 Car il faut aussi vivre en acceptant d'être devenu l'objet de railleries,

00:29:01 notamment dans son quartier.

00:29:02 Quand quelqu'un dit "tu veux que je te fasse une théo",

00:29:05 tout le monde sait ce que ça veut dire.

00:29:07 La grande conférence de presse d'Emmanuel Macron ce soir sur CNews.

00:29:10 Vous pourrez la suivre en direct à partir de 20h15 sur notre antenne.

00:29:14 Édition spéciale, évidemment, toute la journée, notamment chez Christine Kelly

00:29:19 dans Face à l'info, FAI, à partir de 19h.

00:29:23 Gautier Lebret, on parle d'une conférence de presse format XXL.

00:29:26 Qu'est-ce que ça veut dire ?

00:29:27 Ça veut dire que ça va durer longtemps.

00:29:29 Ça va durer très longtemps.

00:29:30 On parle de deux heures.

00:29:32 Quand deux heures sont annoncées, ça peut potentiellement en durer le double.

00:29:36 Et le tout commence déjà pas tôt.

00:29:37 Ça commence à 20h15 parce que le but, c'est de capter la France qui travaille.

00:29:41 Lors de sa dernière conférence de presse après la crise des Gilets jaunes,

00:29:45 c'était au milieu de l'après-midi.

00:29:46 Là, on veut que la France qui travaille,

00:29:48 qui ne peut pas allumer par définition la télé au cœur de l'après-midi,

00:29:51 puisse le faire en rentrant chez elle le soir.

00:29:54 Alors voilà pour la durée.

00:29:56 Les thèmes, toute une série de thèmes va être abordée.

00:29:59 Ça dépendra aussi évidemment des questions des journalistes.

00:30:02 Mais le président de la République veut faire des annonces

00:30:04 parce que ça fait partie du grand rendez-vous avec la nation,

00:30:07 cette conférence de presse.

00:30:09 Mais ce n'est pas uniquement cela.

00:30:11 Il faut savoir que le gouvernement va y assister.

00:30:13 Gabriel Attal en tête, qui lors de la dernière conférence de presse

00:30:17 du président de la République, était tout au fond en tant que secrétaire d'État.

00:30:20 Aujourd'hui, il sera au premier rang en tant que Premier ministre.

00:30:23 Il n'aura pas le droit à la parole.

00:30:24 Il n'y a que le patron qui parle, le chef de l'État.

00:30:26 Gabriel Attal, il parlera la semaine prochaine lors de son discours de politique générale.

00:30:29 Donc c'est un peu lui couper l'herbe sous le pied et lui griller la priorité.

00:30:33 Il va rappeler évidemment qui est le chef.

00:30:34 Il faut dire aussi qu'Emmanuel Macron recevait hier les cadres et les députés de sa majorité.

00:30:39 Il n'y avait pas Édouard Philippe et François Béraud.

00:30:41 Visiblement, ils sont fâchés par le remaniement.

00:30:44 Et Emmanuel Macron a appelé sa majorité à l'unité, évidemment,

00:30:47 qui est fracturée après la loi immigration et notamment ce remaniement

00:30:50 qui pencherait trop à droite pour l'aile gauche de la majorité.

00:30:53 Merci Gauthier.

00:30:54 Emmanuel Macron en direct sur CNews.

00:30:55 Quelle question lui poseriez-vous si vous étiez dans la salle ?

00:30:59 Et plus globalement, qu'est-ce que vous attendez de cette conférence de presse ?

00:31:02 Je vous pose la question ce matin.

00:31:04 Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo, votre commentaire

00:31:09 et vous passez à l'antenne à 7h30 et à 8h30 CNews,

00:31:12 la seule matinale qui vous donne la parole.

00:31:15 Profitez-en, profitez-en.

00:31:17 Le cyclone Belal menace désormais l'île Maurice,

00:31:19 actuellement placé en alerte rouge cyclonique.

00:31:22 Hier, des pluies torrentielles ont surpris les habitants,

00:31:24 causant des inondations impressionnantes, inquiétantes.

00:31:28 Des voitures étaient bloquées avec des automobilistes à l'intérieur,

00:31:31 avec de l'eau jusqu'au capot, un château.

00:31:33 Après son passage à la Réunion, l'œil du cyclone devrait passer

00:31:36 au plus près de Maurice dans la matinée.

00:31:38 Le récit de la nuit avec Mathilde Libanès.

00:31:40 Les dégâts sont déjà considérables.

00:31:43 La capitale de l'île Maurice a été frappée par des pluies torrentielles

00:31:47 et des rafales de vent pouvant atteindre 110 km/h,

00:31:51 transformant les routes en véritables fleuves.

00:31:55 Sur ces images, les habitants ont été complètement pris au piège dans leur voiture.

00:32:01 Comme cette femme qui voit le courant porter son véhicule à toute vitesse,

00:32:05 complètement impuissante.

00:32:07 Ou encore ces policiers obligés d'être remorqués par ce camion poubelle.

00:32:16 Face à cette situation catastrophique, les habitants improvisent des sauvetages.

00:32:20 Ici, une chaîne humaine.

00:32:22 Là, un homme sur le toit d'une voiture pour tenter de sauver l'automobiliste coincé.

00:32:27 - Il est vide !

00:32:29 - Il est complètement débrayé !

00:32:32 Mais la force du courant est telle que de nombreuses voitures ont été complètement submergées.

00:32:37 Le niveau d'alerte sur l'île a été relevé hier à 3 sur 4 en raison de menaces directes.

00:32:42 Les habitants ont eu ordre de rester confinés chez eux.

00:32:45 - Voilà, c'est impressionnant.

00:32:51 Voilà ce qui se passe actuellement à l'île Maurice.

00:32:54 Rien à voir, mais en France, on attend de la neige, Alexandra.

00:32:58 - Oui, exactement. On attend un épisode neigeux avec la dépression Irène.

00:33:01 Ça va commencer à partir de ce soir, surtout cette nuit.

00:33:04 On attend localement jusqu'à 10 à 20 centimètres de neige.

00:33:07 Donc c'est vraiment un épisode de neige significatif entre la Picardie et la Normandie.

00:33:11 Puis attention, un petit peu plus au sud, les pluies verglaçantes seront nombreuses,

00:33:15 notamment entre la Manche et le bassin parisien.

00:33:18 Situation donc à surveiller cette nuit et demain.

00:33:21 - Le sport tout de suite.

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00:33:33 - Encore une défaite pour les Spurs.

00:33:34 - Oui, malgré la belle performance de notre français Wenbañama avec 26 points et 11 rebonds.

00:33:39 L'équipe de San Antonio s'est inclinée sur le terrain d'Atlanta face aux Hawks.

00:33:44 109 à 99, c'est la 32e défaite pour l'équipe de Wembi,

00:33:49 qui pointe à la 15e et dernière place de la Conférence Ouest.

00:33:53 - C'était votre programme avec Magnolia.fr.

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00:34:03 - Restez bien avec nous, dans un instant, on va parler de ce qui se passe sur le campus de Grenoble.

00:34:08 Un camp de migrants y est installé depuis 2018.

00:34:12 On en parle avec vous, Yven Lecauze, porte-parole de l'Uni, de l'association étudiante Uni.

00:34:17 Bonjour, merci d'être là et à tout de suite.

00:34:20 C'est le moment de vous abonner à la chaîne YouTube de C'est News.

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00:35:41 Au début, c'était censé être une solution temporaire.

00:35:44 Et cette solution temporaire est devenue définitive

00:35:46 sous la pression des militants d'extrême gauche

00:35:49 qui ont refusé que ce camp soit démantelé.

00:35:53 Et ensuite, sous l'inaction de l'université et de l'État

00:35:57 qui n'ont pas fait en sorte de reloger ces migrants.

00:36:00 Il y a combien de personnes dans ce camp ?

00:36:02 Au début, en 2018, c'était une soixantaine de personnes.

00:36:06 Aujourd'hui, on sait qu'il y en a davantage, mais on n'a pas les chiffres exacts.

00:36:10 Qui a autorisé cette installation ?

00:36:13 On s'est dit que ce n'étaient pas les étudiants qui font la loi sur l'université.

00:36:16 Que dit la présidence de l'Université de Grenoble ?

00:36:20 La présidence de l'Université de Grenoble ne dit pas grand-chose.

00:36:23 J'ai eu plusieurs rendez-vous avec le président lui-même

00:36:26 qui a refusé d'aborder le sujet.

00:36:28 J'imagine que c'est parce qu'on est de droite

00:36:30 et qu'on ne suit pas son corpus idéologique.

00:36:33 Quand on a essayé d'aborder le sujet,

00:36:36 il a dit que ce n'était pas un sujet qu'il souhaitait traiter

00:36:39 et que les migrants resteraient dans ce camp,

00:36:42 dans nos locaux universitaires, et qu'il n'y aurait pas de changement.

00:36:46 Sachant que ça crée des conditions d'insalubrité pour les étudiants

00:36:51 parce que la nourriture à l'air libre, ce qui attire les rats,

00:36:53 et aussi des conditions d'insécurité.

00:36:56 Ce que les étudiants, notamment les étudiantes qui sont sur le campus,

00:37:01 sont régulièrement menacées, régulièrement intimidées

00:37:04 par des personnes qui s'apparentent être des migrants,

00:37:07 c'est à proximité du camp, et c'est notamment à cause de leur tenue vestimentaire.

00:37:11 C'est-à-dire des femmes qui se sont embêtées ? Expliquez-nous.

00:37:17 On a eu plusieurs témoignages de jeunes étudiantes

00:37:21 qui sont venus nous voir et nous ont dit qu'à cause de leur tenue,

00:37:24 qu'à cause de leur présence à proximité du camp,

00:37:27 mais tout simplement parce que ce sont des étudiants en droit.

00:37:29 Des tenues un peu trop sexy, pour être clair.

00:37:31 Oui, c'est ça, exactement.

00:37:33 Comme on peut avoir aujourd'hui, d'ailleurs, dans de nombreuses villes en France.

00:37:36 Elles ont eu des remarques parce qu'elles portaient une jupe,

00:37:38 parce qu'elles avaient leurs bras découverts.

00:37:41 Et ça, c'est quelque chose qui est tout simplement tolérable.

00:37:43 C'est juste normal qu'ils s'habillent.

00:37:45 Tout à fait.

00:37:47 Donc quand vous demandez le démantèlement, qu'est-ce qu'on vous répond ?

00:37:51 On ne nous répond pas.

00:37:53 Comme je vous ai face à moi, j'ai vu le président de l'université

00:37:57 qui m'a dit qu'il refusait d'aborder ce sujet avec moi

00:37:59 et que c'était un non-sujet, alors que ça fait depuis six ans

00:38:03 que ce camp est sur le campus.

00:38:05 Et la préfecture ne peut pas intervenir dans ces cas-là ?

00:38:08 Pas dans les facultés ?

00:38:11 Elle a le pouvoir d'intervenir, mais tout évident, ça ne veut pas le faire.

00:38:14 Parce qu'ils savent très bien qu'ensuite, il y aura des blocages,

00:38:17 il y aura des dégradations par les militants d'extrême gauche.

00:38:20 On sait très bien que le président de l'université n'agira pas.

00:38:23 Et donc, il y a plus ou moins un consensus sur une soumission de l'État

00:38:26 et une soumission de l'université à ces organisations d'extrême gauche

00:38:29 pour éviter toute vague.

00:38:32 Quelle est l'influence de l'extrême gauche globalement

00:38:35 dans les universités françaises actuellement ?

00:38:38 Quels sont les facs les plus sensibles ?

00:38:41 Je dirais que Grenoble fait partie des facs les plus sensibles.

00:38:44 Il faut savoir que l'année dernière, pendant l'épreuve des retraites,

00:38:48 l'entièreté de nos universités ont été bloquées.

00:38:51 Suite au vote de la loi immigration récemment, juste avant les vacances de Noël,

00:38:54 d'autres facs, d'autres universités, Sciences Po Lyon, Paris 8, Paris 1,

00:38:58 ont été bloquées.

00:39:00 Et là, c'est ce qui risque d'arriver à nouveau, d'autant plus

00:39:03 que les militants d'extrême gauche ont l'aval des présidents d'universités

00:39:07 qui, comme ça a été le cas à Grenoble il y a quelques jours,

00:39:11 ont pour beaucoup voté d'émotion appelant à la mobilisation contre la loi immigration.

00:39:17 Donc, il faut savoir que l'extrême gauche, les gauchistes,

00:39:21 sont à l'université comme chez eux.

00:39:24 Merci beaucoup Yvain Lecauze, porte-parole de l'Uni-Syndicat étudiant.

00:39:29 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.

00:39:32 Il est 6h50, merci d'être là dans un instant.

00:39:37 Tiens, pour moi la politique c'est pas la Star Academy,

00:39:39 qui a dit ça ? C'est Éric Ciotti hier soir,

00:39:42 qui s'adressait à Rachida Dati.

00:39:45 Pour moi la politique c'est pas la Star Academy, c'est pas on rentre on sort.

00:39:49 Bon, voilà, on va en parler dans un instant avec vous, Betty Lebrecht.

00:39:52 Avec un expert de la Starac, bien sûr.

00:39:54 Avec un expert de la Starac. À tout de suite.

00:39:57 La politique, rien ne va plus entre Rachida Dati et ses anciens camarades des Républicains.

00:40:05 Les attaques s'enchaînent et le moins qu'on puisse dire, Gauthier Lebrecht,

00:40:09 c'est que la nouvelle ministre de la Culture ne se laisse pas faire.

00:40:12 La guerre est déclarée, Romain.

00:40:13 La guerre est déclarée entre Rachida Dati et ses anciens camarades des Républicains.

00:40:17 Il faut dire que ce ralliement leur fait très mal.

00:40:19 Après une fin d'année réussie, où les LR sont sortis de là en bonne santé

00:40:23 avec leur victoire sur la loi immigration, c'était sans compter sur la vengeance d'Emmanuel Macron

00:40:28 avec ce débauchage de Rachida Dati.

00:40:30 Alors, petite note aux anciens camarades de Rachida Dati,

00:40:33 c'est très dangereux de s'en prendre à la nouvelle ministre de la Culture

00:40:37 et si on s'en prend à Rachida Dati, il faut s'attendre à une réplique XXL en boomerang.

00:40:42 François Baroin l'a sans doute bien compris, le maire de Troyes.

00:40:45 Alors voilà ce qu'il avait dit lors de ses voeux pour la bonne année.

00:40:48 Je la connais depuis longtemps.

00:40:49 Maire de Paris, c'est une perspective qui s'éloigne pour elle.

00:40:53 C'est toujours surprenant de voir des gens qui montent à bord du Titanic avec le sourire,

00:40:57 surtout quand on connaît la fin de l'histoire.

00:40:59 Il ne s'était pas arrêté là, le maire de Troyes.

00:41:01 Sans doute, ça suffisait déjà pour provoquer Rachida Dati.

00:41:03 Mais il a ajouté, on se dit qu'elle manque de lucidité.

00:41:06 Est-ce qu'elle croit vraiment que la croisière sera jolie et ensoleillée ?

00:41:09 La Macronie va exploser.

00:41:11 Avec ce chant des sirènes, il y a toujours la possibilité d'attraper des grenouilles

00:41:15 qui ont sauté de la brouette.

00:41:17 Les sirènes sont sur le rocher.

00:41:19 Elles vous disent "Regarde comme je suis belle, viens".

00:41:22 Il est inspiré, François Borne.

00:41:23 C'est pour mieux vous entraîner dans les profondeurs

00:41:26 et vous tuer à ceux qui acceptent le Titanic et le chant des sirènes.

00:41:30 Je dis bonne chance et je saurais également dire bon vent.

00:41:34 Bon, ça ne s'arrête pas là.

00:41:36 Il y a Olivier Marlex, député LR, patron même des députés LR,

00:41:39 qui a dit que Rachida Dati avait vendu son âme,

00:41:42 comme Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, par opportunisme personnel.

00:41:46 Alors elle n'a pas encore répondu à Olivier Marlex, ça ne serait tardé,

00:41:49 mais elle a répondu à François Baroin.

00:41:52 Et vous allez voir, la réplique est violente.

00:41:55 François Baroin est un héritier, c'est le fils d'un ancien maire,

00:41:58 d'un ancien patron de la FNAC,

00:41:59 qui n'a rien fait d'autre dans sa vie que de profiter des protections qu'il a reçues

00:42:03 et qui au moment décisif s'est défilé,

00:42:05 puisque François Baroin faisait partie des favoris à plusieurs reprises

00:42:08 pour représenter les LR.

00:42:10 Il n'a jamais voulu y aller, tant pour notre famille politique que pour le pays.

00:42:14 Ses propos sont indignes, je n'ai pas de leçon à recevoir.

00:42:17 Vous voyez que l'ambiance est fraîche.

00:42:19 - Elle n'en voit pas dire ce qu'elle a à dire. - Exactement.

00:42:21 - Rachida Dati.

00:42:22 Éric Ciotti qui était aux 20h de TF1 hier soir pour annoncer

00:42:25 que François-Xavier Bellamy sera la tête de liste aux européennes des LR,

00:42:29 et il en a profité pour glisser un tacle à Rachida Dati.

00:42:33 - Oui, il a fait un parallèle étonnant, Romain,

00:42:37 avec la Star Academy, ce concours de chant.

00:42:42 Écoutez Éric Ciotti.

00:42:44 - On ne peut pas être dehors et dedans.

00:42:46 J'ai été élu, nous avons été élus sur un mandat d'opposition,

00:42:50 non pas pour une opposition systématique,

00:42:52 mais pour servir des convictions, des valeurs.

00:42:55 Pour moi, la politique, ce n'est pas la Star Academy,

00:42:57 ce n'est pas on rentre, on sort.

00:42:59 - Alors Shana vous dirait, experte de la Star Academy,

00:43:02 qu'on sort, mais on ne rentre jamais à la Star Academy.

00:43:04 Quand on est éliminé, c'est une manière définitive.

00:43:06 - Il faut être précis.

00:43:07 - Evidemment, aux anciens propos de Rachida Dati,

00:43:10 qui qualifiait de traître les membres des Républicains

00:43:13 ou du Parti Socialiste qui partaient chez Emmanuel Macron,

00:43:16 elle a rejoint le camp des traîtres, a dit hier Jordan Bardella

00:43:19 lors de ses voeux à la presse.

00:43:21 Il perd pas le Nord, le président du RN,

00:43:22 il essaye de capter l'électorat LR

00:43:24 avec ce nouveau ralliement chez Emmanuel Macron.

00:43:26 - Alors on a besoin de préciser, François Barron a dit

00:43:29 la mairie de Paris s'éloigne pour Rachida Dati.

00:43:31 Vraiment, pourquoi ?

00:43:32 - Alors officiellement, il n'y a pas de deal avec Renaissance,

00:43:35 même si on a du mal à imaginer un candidat à Renaissance

00:43:37 contre une ministre ou une ancienne ministre d'Emmanuel Macron.

00:43:41 Et il faut savoir que quand Rachida Dati a annoncé

00:43:44 par visioconférence quelques heures avant sa nomination

00:43:48 au maire LR parisien, qu'elle serait donc nommée

00:43:51 ministre de la Culture, les maires LR lui ont assuré

00:43:54 de leur soutien pour la future élection municipale.

00:43:57 Rachida Dati, elle reste maire du 7e,

00:43:59 et elle reste présidente du groupe d'opposition à Anne Hidalgo.

00:44:03 Et bonne chance aux Républicains

00:44:05 qui voudraient se présenter contre elle,

00:44:07 puisque vous l'avez compris, elle rendra coup pour coup.

00:44:10 - Merci beaucoup, Gauthier Lebret.

00:44:12 La politique, ce n'est pas la Star Academy, ça va rester.

00:44:15 - Ça va rester, oui.

00:44:16 - Ceci dit, c'est vrai, il a raison.

00:44:18 Il dit, on ne rentre pas, on ne sort pas.

00:44:20 Alors effectivement, on ne rentre pas, on ne sort pas.

00:44:22 Il lui reproche de ne pas avoir de conviction.

00:44:24 On va voir ce qu'elle répond et comment elle vit ça, Rachida Dati.

00:44:31 - 8h10, Marion Maréchal sera l'invité de la grande interview

00:44:35 de Sonia Mabrouk.

00:44:36 Marion Maréchal est donc candidate de reconquête aux européennes.

00:44:40 Elle sera l'invité de Sonia sur CNews et sur Europe 1.

00:44:44 Allez le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

00:44:47 - La météo avec Groupe Verlaine.

00:44:49 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur

00:44:52 pour une rénovation globale.

00:44:54 groupeverlaine.com

00:44:56 - Alexandra, le froid se maintient ce matin.

00:44:58 - Oui, avec des températures parfois glaciales, ma chère Shana.

00:45:01 Localement jusqu'à -8 degrés actuellement du côté de Colmar.

00:45:05 Température également très froide en allant vers la Bourgogne,

00:45:08 notamment avec -7 degrés à Dijon et près de -8 degrés à Rhum-Orentin

00:45:12 dans le Loir-et-Cher.

00:45:14 Donc température parfois glaciale.

00:45:16 Le ciel est dégagé ce matin sur le nord,

00:45:18 mais également sur le nord-est.

00:45:19 Et donc conséquence, les températures ont tendance à baisser.

00:45:22 Puis cette situation à surveiller avec la dépression Irène

00:45:25 qui va traverser le pays cette nuit et demain.

00:45:28 On attend donc de fortes précipitations,

00:45:30 principalement entre La Manche, le bassin parisien,

00:45:33 ou encore en allant vers la Bourgogne.

00:45:35 On attend donc localement de la neige.

00:45:37 Épisode neigeux conséquence près de La Manche

00:45:39 ou encore du côté de la Picardie,

00:45:41 où l'on attend localement entre 10 et 20 cm de neige,

00:45:44 donc principalement entre cette nuit et jeudi après-midi.

00:45:48 Et puis également, ces pluies verglasantes,

00:45:50 un petit peu plus au sud, notamment sur le bassin parisien

00:45:53 ou encore en redescendant vers la Bourgogne,

00:45:55 plus verglaçantes et donc forcément,

00:45:57 conséquence, les sols sont glissants

00:45:59 et c'est extrêmement dangereux, surtout si vous êtes au volant.

00:46:02 Donc attention, 18 déplacements placés sous surveillance

00:46:05 à partir d'aujourd'hui, principalement ce soir et demain

00:46:08 sur les régions du nord.

00:46:10 On retrouve ce matin une journée de transition,

00:46:12 temps plutôt calme.

00:46:13 Localement, quelques averses entre le sud-ouest

00:46:15 et le massif central.

00:46:16 Quelques plaques de verglas également sur le centre du pays.

00:46:19 Et puis dans l'après-midi, nouvelle perturbation

00:46:21 qui arrive par les régions de l'ouest, entre les nuages au centre,

00:46:24 du soleil au nord, du soleil dans le sud.

00:46:26 Côté température, c'est glacial ce matin,

00:46:28 je vous le disais, -5, -6 degrés en allant vers le nord-est,

00:46:31 contre 13 degrés pour le Pays basque.

00:46:33 Et d'ailleurs, cet après-midi, on aura localement

00:46:35 jusqu'à 20 degrés à Biarritz.

00:46:36 C'est le grand écart des températures

00:46:38 contre seulement un petit degré du côté de Strasbourg,

00:46:41 2 degrés à Nancy ou encore en Champagne.

00:46:43 Grand écart des températures cet après-midi.

00:46:46 - Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique,

00:46:48 c'était la Météo avec Groupe Verlaine.

00:46:50 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.

00:46:53 Groupe Verlaine.

00:46:54 - C'est News, il est 7h, l'équipe de la matinale est là,

00:46:57 la une ce matin, la forte baisse de la natalité en France.

00:47:00 L'INSEE va publier aujourd'hui les derniers chiffres

00:47:03 de l'année 2023, mais on sait déjà que ces chiffres sont mauvais.

00:47:06 On sait également, en revanche, que le nombre annuel d'enfants

00:47:10 nés de deux parents, eux-mêmes nés en dehors de l'Union européenne,

00:47:13 ce nombre est en forte hausse.

00:47:16 On va vous donner tous les détails.

00:47:18 - Amélie Oudéa Castera a beaucoup de difficultés à clore la polémique

00:47:21 sur la scolarisation de ses enfants.

00:47:23 Nouvelle tentative risquée, à mon sens, ce matin.

00:47:26 Elle se rend à l'école publique où a été scolarisé son fils il y a 15 ans,

00:47:30 à Paris.

00:47:31 Elle s'était plainte du nombre de professeurs non remplacés.

00:47:34 Gautier Lebret est avec nous, puis on en parlera avec

00:47:37 Violex Pillemout, député Renaissance du Nord,

00:47:39 qui sera avec nous en plateau.

00:47:41 Après son passage par l'île de la Réunion,

00:47:43 le cyclone Bellal frappe l'île Maurice.

00:47:46 Les images sont impressionnantes.

00:47:48 Eric, habitant de l'île Maurice, a témoigné ce matin dans la matinale.

00:47:51 Vous l'entendrez.

00:47:52 Et puis Donald Trump remporte haut la main la primaire républicaine

00:47:56 dans l'Iowa.

00:47:57 Le premier État américain a organisé le vote.

00:48:00 C'est très bon signe pour Trump, en route pour cette investiture

00:48:03 républicaine en vue des présidentielles à la fin de l'année.

00:48:07 La crise de la natalité en France, elle s'aggrave.

00:48:10 L'INSEE va publier aujourd'hui les tout derniers chiffres

00:48:13 de l'année 2023, pour le mois de décembre.

00:48:15 Mais on connaît déjà la tendance.

00:48:17 Les femmes font de moins en moins d'enfants, Chana.

00:48:19 Si on constate ce phénomène partout en Europe,

00:48:22 la France se caractérise par des taux de fécondité

00:48:25 très différents selon l'origine migratoire des populations.

00:48:28 Les explications d'Adrien Spiteri et de Maxime Legay.

00:48:32 C'est une véritable crise de la natalité qui touche le pays.

00:48:36 Le nombre de naissances sur le territoire français continue

00:48:39 de diminuer, alors que le nombre de nouveaux-nés

00:48:42 était de 666 000 entre janvier et novembre 2022.

00:48:46 Le chiffre chute à 621 691 sur la même période en 2023,

00:48:52 soit une baisse de 6,8%.

00:48:55 Dans le détail, l'évolution de la natalité recouvre

00:48:58 des réalités très différenciées selon l'origine migratoire

00:49:02 des populations.

00:49:03 On a une natalité native, ce qui est un terme démographique,

00:49:06 une natalité française née en France,

00:49:08 issue de parents nés en France, qui se contracte fortement.

00:49:11 Et on a dans le même temps une natalité issue

00:49:13 de l'immigration extraeuropéenne, qui est très dynamique.

00:49:16 Un phénomène structurel et un bouleversement démographique

00:49:19 qui s'explique en partie par un différentiel

00:49:21 d'indices de fécondité.

00:49:23 Selon les derniers chiffres à notre disposition,

00:49:25 l'indice de fécondité des femmes immigrées algériennes

00:49:28 était de 3,7 enfants par femme, 3,5 et 3,47

00:49:33 pour les femmes tunisiennes et marocaines,

00:49:36 alors même que celui des femmes françaises natives

00:49:39 était de 1,88 enfant.

00:49:41 Si elle a aussi autant de poids, finalement,

00:49:43 cette différence de fécondité, c'est parce qu'elle est adossée

00:49:46 sur la dynamique des flux migratoires,

00:49:48 qui sur cette même période, depuis l'an 2000,

00:49:50 a augmenté de manière très significative.

00:49:52 En France, depuis la Seconde Guerre mondiale,

00:49:55 les chiffres de la natalité n'ont jamais été aussi bas.

00:49:58 Voilà, et on en parlera dans un instant,

00:50:02 et notamment à 8h30 avec Nicolas Pouvrot-Monti,

00:50:06 que vous avez vu dans ce reportage,

00:50:07 qui est cofondateur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.

00:50:10 Il sera avec nous à 8h30.

00:50:12 Amélie Oudéa Castera tente tant bien que mal

00:50:15 d'éteindre la polémique.

00:50:16 La ministre de l'Éducation nationale va se rendre en fin de matinée

00:50:19 à l'école publique Littré, dans le 6e arrondissement de la capitale.

00:50:22 Gauthier Dobret, objectif tenté de mettre fin à la polémique.

00:50:25 - Elle va réussir à la relancer en allant effectivement faire pénitence.

00:50:29 Elle va un peu à Canossas ce matin, vous savez,

00:50:31 elle va faire pénitence, effectivement, dans l'ancienne école publique,

00:50:34 très bonne école publique par ailleurs,

00:50:36 de son fils dans le 6e arrondissement.

00:50:38 Alors, vous connaissez l'histoire, son fils, il y a 15 ans,

00:50:41 a fait un très court passage dans cette école.

00:50:44 Elle a elle-même cité le nom de cette école

00:50:46 lors de son premier point presse

00:50:48 en tant que ministre de l'Éducation nationale,

00:50:51 pour expliquer pourquoi elle avait sorti son fils du public

00:50:54 avec, je cite, "un paquet d'heures non remplacés".

00:50:57 Alors, depuis, le feuilleton ne s'arrête pas.

00:50:59 L'ancienne enseignante de son fils lui a répondu par voix de presse

00:51:03 disant que c'est faux, qu'elle n'a jamais manqué une heure de cours

00:51:06 et que si elle en avait manqué une, elle aurait été tout de suite remplacée.

00:51:09 Vous avez les parents d'élèves de l'école Littré

00:51:12 qui sont eux aussi montés au créneau dans la presse

00:51:15 pour défendre leur école.

00:51:17 Alors, l'entourage de la nouvelle ministre de l'Éducation nationale

00:51:20 a fait savoir à France Info

00:51:22 que la ministre s'était entretenue avec l'ancienne enseignante de son fils

00:51:26 et qu'elles se seraient toutes les deux excusées d'avoir blessé l'autre.

00:51:30 L'entourage de la ministre parle d'un échange consensuel et apaisé.

00:51:35 Consensuel et apaisé, pas sûr que ce soit deux mots qu'on retrouve

00:51:38 aujourd'hui à l'école Littré pour ce feuilleton qui n'en finit plus

00:51:42 et qui frôle la catastrophe en matière de communication.

00:51:45 Merci Gauthier. Le cyclone Béla le menace désormais.

00:51:48 L'île Maurice, actuellement placée en alerte rouge cyclonique,

00:51:50 hier, des pluies torrentielles ont surpris les habitants

00:51:53 causant des inondations impressionnantes.

00:51:56 Des voitures étaient bloquées dans les eaux avec de l'eau jusque sur le capot.

00:51:59 Oui, après son passage à la Réunion, l'œil du cyclone devrait passer

00:52:02 au plus près de Maurice dans la matinée.

00:52:04 Alors, quelle est la situation sur place ce matin ?

00:52:07 Eric, habitant de l'île Maurice, était en direct avec nous dans la matinale.

00:52:10 Des vents terribles qui ont soufflé jusqu'à 170 km/h cette nuit.

00:52:15 Il n'y a plus de pluie par contre, mais nous sommes en confinement.

00:52:20 À Maurice, tout est bien mis en œuvre pour que nous soyons en sécurité.

00:52:24 C'est-à-dire qu'il y a cinq alertes, de 1 à 5.

00:52:27 Nous sommes pour l'instant en alerte 4.

00:52:29 Et à partir de l'alerte 1, nous sommes prévenus.

00:52:32 Ensuite, nous devons faire nos courses.

00:52:34 Et à partir de l'alerte 3, nous devons rester chez nous et ne plus bouger.

00:52:38 Donc, l'état mauricien est vraiment très opérationnel par rapport à tout ça.

00:52:43 Voilà, c'était un témoignage en direct.

00:52:46 À 6 heures ce matin, le Hamas diffuse une nouvelle vidéo

00:52:51 annonçant la mort de deux otages israéliens.

00:52:54 On va partir sur le terrain, Chanar.

00:52:56 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial en Israël.

00:52:58 Jérôme Rampe-Nou avec Olivier Gangloff.

00:53:00 Jérôme, bonjour. Vous êtes à Tel Aviv.

00:53:02 Le Hamas affirme que ces otages ont été tués par des bombardements israéliens.

00:53:06 Oui, effectivement, vous le disiez, le Hamas a diffusé une nouvelle vidéo hier soir

00:53:12 annonçant la mort de ces deux otages qui ont été tués lors de bombardements.

00:53:15 Ce que réfute totalement l'armée israélienne.

00:53:18 Il y a un porte-parole à expliquer hier soir que des frappes ont eu lieu sur des bâtiments à proximité,

00:53:22 mais que le bâtiment où ils se trouveraient n'a pas été ciblé.

00:53:25 Il y a eu des actions aux alentours, mais pas sur ce bâtiment.

00:53:28 Donc, ils essayent de vérifier cette information.

00:53:31 Alors, cette vidéo a été diffusée par l'annonce d'une troisième otage

00:53:35 que l'on avait déjà vue sur une autre vidéo avec ces deux personnes la semaine dernière.

00:53:39 Apparemment, dans son annonce, elle semble sous pression, expliquent les autorités.

00:53:44 Alors, ces deux hommes ont été enlevés le 7 octobre.

00:53:47 Ce sont deux hommes âgés de 53 et 38 ans.

00:53:50 Alors, vous le voyez, le Hamas maintient la pression sur Israël via les réseaux sociaux

00:53:55 avec régulièrement des annonces, des vidéos qui sont postées.

00:53:59 Ce sont des annonces qui sont très difficiles à vérifier ici sur place.

00:54:02 On a du mal à savoir quand ont été réalisées ces vidéos et où elles ont été réalisées.

00:54:07 Une pression aussi qui s'accentue sur le territoire avec des risques pour la population.

00:54:12 Avec des attentats, vous le savez, un attentat a eu lieu hier à la voiture Bélier

00:54:17 qui a fait un mort et 17 blessés.

00:54:19 Jérôme Rampenoud avec Olivier Gangloff. Merci beaucoup à tous les deux.

00:54:24 Victoire fulgurante de Donald Trump cette nuit à la primaire républicaine de l'Iowa.

00:54:28 Les médias américains ont annoncé sa victoire à peine 30 minutes après le début du vote.

00:54:32 L'Iowa, le premier état, a organisé un vote dans le cadre de la primaire des Républicains

00:54:39 pour l'élection présidentielle de novembre prochain aux États-Unis.

00:54:43 C'est donc une première étape vers l'investiture pour Donald Trump avec un score record,

00:54:48 plus de 50% des suffrages. Écoutez sa réaction cette nuit.

00:54:52 Je pense qu'il est temps maintenant pour tout le monde, pour notre pays, de s'unir.

00:54:58 Qu'il s'agisse des républicains, des démocrates, des libéraux ou des conservateurs,

00:55:02 ce serait tellement bien si nous pouvions nous réunir et redresser le monde,

00:55:07 régler les problèmes, changer la mort et la destruction d'où nous sommes témoins,

00:55:12 qui n'ont pratiquement jamais été comme ça. C'est tellement important.

00:55:16 Et je veux que ce soit une grande partie de notre message.

00:55:19 Nous allons nous rassembler. Cela va arriver bientôt.

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00:55:32 Lionel Messi nommé meilleur joueur de l'année 2023 pendant la cérémonie FIFA The Best.

00:55:37 Oui, ça s'est passé hier soir à Londres. Alors vous l'avez reconnu, ce n'est pas Lionel Messi,

00:55:41 mais c'est Thierry Henry qui a récupéré le prix à la place de l'Argentin.

00:55:45 Nouveau trophée pour l'attaquant qui est déjà lauréat du Ballon d'Or cette année, je le rappelle.

00:55:50 Lionel Messi a obtenu le même nombre de votes que le Norvégien Erling Haaland,

00:55:55 mais il s'est imposé grâce aux voix de capitaines d'équipes nationales

00:55:58 qui ont massivement voté pour lui.

00:56:00 Quant à Kylian Mbappé, il est arrivé troisième du classement.

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00:56:12 C'est nous, il est 7h09. Restez bien avec nous dans un instant.

00:56:16 On sera avec Violette Spibou. Bonjour Madame la députée.

00:56:18 Bonjour.

00:56:19 Députée Renaissance. On va parler de la ministre de l'Éducation.

00:56:24 On va parler de la conférence de presse d'Emmanuel Macron ce soir.

00:56:27 On va parler de la natalité en forte baisse, beaucoup de sujets.

00:56:30 Restez bien avec nous. A tout de suite.

00:56:32 C'est News 7 horecar. Merci d'être avec nous.

00:56:38 A la une, évidemment, la conférence de presse d'Emmanuel Macron à l'Elysée ce soir.

00:56:43 On va en parler dans un instant avec vous, Violette Spibou.

00:56:45 Mais tout d'abord, le Point Info avec Chanel Ousto.

00:56:48 Le procès des policiers impliqués dans l'affaire Théo.

00:56:53 Les interrogatoires des accusés vont commencer aujourd'hui.

00:56:56 Hier, c'est le jeune homme de 28 ans qui a témoigné.

00:56:59 Il raconte que sa vie s'est arrêtée le jour de son agression en 2017.

00:57:03 Il rêvait de devenir footballeur.

00:57:05 Aujourd'hui, il est dépressif et vit toujours chez ses parents, cloîtré dans sa chambre.

00:57:09 Le septuagénaire qui avait agressé un jardinier dans le Val-de-Marne a été condamné à un an de prison ferme.

00:57:16 Il purgera sa peine sous bracelet électronique et devra payer 5000 euros à la victime.

00:57:21 Je rappelle qu'en novembre dernier, il s'en était pris au jeune homme parce qu'il était garé sur la place de stationnement de sa fille.

00:57:27 Il avait proféré des insultes racistes avant de lui porter un coup de cutter au menton.

00:57:32 Emmanuel Macron sur CNews ce soir à partir de 20h15.

00:57:38 Emmanuel Macron à la télévision.

00:57:40 Grande conférence de presse à partir de 8h15.

00:57:43 Édition spéciale sur CNews toute la journée et notamment à partir de 19h avec Christine Kelly dans Face à l'Info.

00:57:50 Violette Spilbou avec nous. Bonjour Madame la députée.

00:57:52 Bonjour.

00:57:53 Députée Renaissance du Nord, on va balayer toutes les dernières informations.

00:57:57 On va commencer déjà par cette grande conférence de presse du président de la République.

00:57:59 Qu'est-ce qu'il faut en attendre ?

00:58:01 On a rencontré le président de la République hier soir avec l'ensemble des parlementaires de la majorité,

00:58:06 Sénat, Assemblée nationale et Parlement européen.

00:58:10 Moi ce que j'ai retenu et j'espère qu'il fera ce message de confiance aux Français ce soir,

00:58:16 c'est audace, vitesse et efficacité.

00:58:20 C'est-à-dire que ça fait 7 ans qu'il est président de la République.

00:58:24 On a lancé de grandes réformes.

00:58:26 On a pris des lois importantes pour le pays sur la justice, la police, les armées,

00:58:32 des lois régaliennes et puis des lois aussi sur l'industrie verte, sur l'énergie, sur le social avec l'assurance chômage.

00:58:38 Il faut maintenant que ça arrive jusqu'à chacun des Français.

00:58:41 Il faut qu'ils puissent voir cette transformation et c'est là-dessus qu'on doit s'améliorer.

00:58:45 C'est quand même un tournant, je trouve, de ce second quinquennat.

00:58:48 Ça veut dire que jusqu'ici, ça manquait d'audace, de vitesse, d'efficacité ?

00:58:52 Vous savez, on apprend avec chaque année qui est réalisée.

00:58:56 Le président de la République est revenu aussi et je pense qu'il reviendra un peu sur cette année 2023,

00:59:00 sur ce qui a été réussi, toutes les lois qu'on a pu voter.

00:59:03 On va vers la constitutionnalisation de l'IVG.

00:59:06 On se prépare à la fin de vie en 2024.

00:59:08 Mais en 2023, on a eu aussi des moments difficiles de relation avec les Français.

00:59:12 Je pense bien sûr aux retraites, à l'immigration et sur ces sujets-là.

00:59:15 Aux émeutes.

00:59:16 Aux émeutes, bien sûr, dans nos quartiers, dans nos villes.

00:59:19 Et donc sur ces sujets-là, effectivement, il attend qu'à la fois les parlementaires trouvent les moyens

00:59:23 peut-être de travailler les lois en amont encore mieux, de mieux dialoguer avec les oppositions.

00:59:30 Un dialogue respectueux, nous a-t-il demandé.

00:59:32 Voilà, donc ce soir, je pense qu'il répondra aussi à toutes les questions un peu délicates.

00:59:36 C'est comme ça quand on fait une conférence de presse.

00:59:38 Ce n'est pas seulement un discours, mais c'est aussi répondre à ce qui préoccupe les journalistes et donc les Français.

00:59:43 Pourquoi cette conférence de presse à quelques jours du discours de politique générale de Gabriel Attal ?

00:59:47 C'est-à-dire qu'il va tout dire et ensuite le Premier ministre dira le reste, c'est ça ?

00:59:51 Il va tout annoncer le président de la République ce soir ?

00:59:53 Chacun a son rôle.

00:59:54 On a un moment quand même de début d'année où il faut une impression.

00:59:57 Est-ce que c'est le rôle du président de la République d'annoncer tout, de faire toutes les annonces pour l'année

01:00:01 et puis ensuite le Premier ministre n'a plus grand-chose à dire ?

01:00:03 Un cap pour le président de la République.

01:00:05 Les réponses aux questions d'actualité sensible et en particulier je pense aussi à la situation internationale.

01:00:11 Il va aller au forum de Davos, aux grands sujets de souveraineté alimentaire,

01:00:16 de décarbonation de notre économie dans le monde, tous ces sujets fondamentaux de la guerre en Ukraine.

01:00:23 Et puis derrière, la semaine suivante, Gabriel Attal qui va nous présenter la façon dont cette feuille de route va être mise en œuvre

01:00:30 et nous on va y participer en tant que parlementaires.

01:00:32 Il y a un sujet dont on parle peu, sauf sur CNews ce matin, c'est la chute de la natalité en France.

01:00:37 Moins 7% l'année dernière.

01:00:39 On aura les chiffres précis aujourd'hui, mais ça ne changera pas beaucoup.

01:00:43 Moins 6,8 pour l'instant et on attend le mois de décembre.

01:00:46 Est-ce que ce n'est pas un échec du gouvernement ?

01:00:48 Parce que la natalité c'est quand même une question de confiance dans l'avenir.

01:00:51 Est-ce que les Français n'ont pas moins confiance dans l'avenir ?

01:00:53 Comment vous les analysez ces chiffres ?

01:00:55 Il y a une responsabilité, je pense, assez partagée.

01:00:57 Bien sûr, une responsabilité de l'État, je ne dirais pas du gouvernement actuel.

01:01:01 La natalité, il faut d'abord avoir envie de faire un enfant quand on est en couple

01:01:06 et se sentir serein pour l'avenir.

01:01:08 Donc on sait que l'État a une responsabilité dans sa politique familiale

01:01:12 et notamment le quinquennat de François Hollande,

01:01:14 qui a diminué les aides familiales, les allocations, tout ça,

01:01:17 a marqué un coup d'arrêt dans la natalité en France.

01:01:20 Mais je dirais aussi, c'est l'ensemble des politiques finalement.

01:01:23 Quand on voit tous nos jeunes qui sont mobilisés pour le climat,

01:01:25 qui sont préoccupés par l'écologie, par l'avenir de la planète

01:01:28 et qui ne se projettent pas en fondant une famille nombreuse,

01:01:31 quand on voit toutes ces familles qui sont dans la difficulté

01:01:34 avec un pouvoir d'achat qui est limité, avec des craintes sur la capacité

01:01:38 de pouvoir faire garder son enfant pour travailler,

01:01:40 tout ça c'est la responsabilité, bien sûr, que nous avons nous,

01:01:43 le gouvernement, les élus locaux, pour que toutes les politiques

01:01:46 permettent à un jeune couple de se projeter et de se dire

01:01:49 « oui, je vais pouvoir avoir deux, trois enfants, continuer mon travail ».

01:01:53 Les femmes, elles ont besoin de liberté aussi,

01:01:55 de pouvoir travailler, faire garder son enfant,

01:01:57 se projeter dans une carrière professionnelle.

01:01:59 Et tout ça, c'est une politique globale.

01:02:01 Je voudrais vous entendre également sur ces chiffres,

01:02:03 toujours en lien avec la natalité et la démographie.

01:02:08 Le nombre annuel d'enfants nés de parents nés en France

01:02:12 a baissé de 22% depuis 2000.

01:02:15 Les parents sont nés en France, baissent de 22%.

01:02:18 En revanche, le nombre annuel d'enfants nés de parents nés hors Union européenne

01:02:22 plus 72%.

01:02:25 On prend le chiffre de 2000, on prend le chiffre de 2023, plus 72%.

01:02:30 Qu'est-ce que ça dit ?

01:02:32 Ça dit qu'on a une circulation dans notre Union européenne,

01:02:38 un mélange dans notre pays qui fait qu'on a une transformation de la société,

01:02:44 qu'on a des défis devant nous.

01:02:47 Cette natalité, elle est liée aussi à la cohésion nationale,

01:02:51 au vivre ensemble en Union européenne.

01:02:53 Ça va être un des grands sujets, je pense, aussi de la campagne européenne

01:02:56 qui s'ouvre, sur laquelle est revenu le président de la République.

01:03:00 Comment ?

01:03:01 Vous parlez de transformation de la société, vous pouvez préciser ?

01:03:03 Bien, c'est qu'on voit qu'il y a beaucoup de familles qui continuent d'avoir beaucoup d'enfants.

01:03:08 On voit qu'il y a toujours eu aussi en France des mélanges des parents français,

01:03:14 des parents venus d'autres pays, de l'Union européenne d'ailleurs.

01:03:17 C'est ce qui fait la richesse culturelle de notre pays.

01:03:20 Après, je lis dans l'enquête que vous commentez qu'il y a une très grande différence

01:03:24 entre des familles qui sont issues de l'immigration, qui font plus d'enfants culturellement aussi.

01:03:29 Moi, je trouve que c'est une bonne chose.

01:03:31 Il faut qu'on continue de pousser la natalité.

01:03:34 Ça veut dire avoir des meilleures conditions pour que les familles puissent élever leurs enfants,

01:03:38 avoir des modes de garde qui progressent,

01:03:40 et avoir des femmes et des hommes, bien sûr,

01:03:43 qui peuvent continuer de travailler, d'avoir une carrière qui progresse,

01:03:47 même s'ils ont trois ou quatre enfants.

01:03:49 C'est ça, aujourd'hui, le défi qu'on a pour notre gouvernement.

01:03:52 Dernière question, Violette Spibou, sur le feuilleton autour de la polémique,

01:03:56 après les propos d'Amélie Oudéa Castera, la ministre de l'Éducation.

01:04:00 Le feuilleton se poursuit.

01:04:02 La ministre se rend à l'école publique littrée ce matin,

01:04:04 désormais célèbre dans le 6e arrondissement de Paris,

01:04:07 après avoir dit qu'il y avait des problèmes de remplacement de professeurs absents.

01:04:10 Bref, la polémique ne s'éteint pas.

01:04:13 Comment est-ce que vous qualifieriez les premières parts de la ministre de l'Éducation dans son ministère ?

01:04:19 Je crois que cette polémique, elle se transforme en très mauvais procès.

01:04:24 On a finalement Amélie Oudéa Castera,

01:04:28 qui fait l'objet d'un procès en incompétence, en insincérité.

01:04:32 Ça dérive complètement sur les réseaux sociaux, sur son physique, sur ses anciennes déclarations,

01:04:37 alors qu'elle est au démarrage d'un ministère de l'Éducation nationale,

01:04:42 et qu'on le sait, c'est une ministre extrêmement engagée et compétente,

01:04:45 ce n'est pas une professionnelle de la politique.

01:04:47 En revanche, depuis qu'elle est au ministère des Sports,

01:04:50 elle a bien montré à la fois qu'elle savait faire les choses avec efficacité,

01:04:54 et puis qu'elle savait faire adhérer l'ensemble des acteurs du sport,

01:04:58 les fédérations, les syndicats.

01:05:00 Il faut lui laisser le temps d'agir.

01:05:02 On a déjà, sur l'éducation nationale, dédoublé les classes en primaire,

01:05:06 ça continue en maternelle, augmenté la rémunération des professeurs.

01:05:09 On a un Premier ministre qui a affiché haut et fort son ambition pour l'éducation nationale,

01:05:14 et moi je suis convaincue qu'Amélie Oudéa Castrera y arrivera,

01:05:18 elle va bien s'entourer.

01:05:19 Voilà, on est sur une polémique qui enfle.

01:05:21 Je crois que les Français en ont marre aussi de ce type de buzz en permanence.

01:05:26 - Mais vous voulez le savoir ce matin dans cette école, le buzz va se poursuivre, celle de Ciron ?

01:05:31 - Elle affronte la difficulté, c'est quelqu'un qui n'a pas peur,

01:05:33 elle va au-devant des parents, des professeurs qui l'ont interpellée publiquement,

01:05:36 et elle sera face à eux.

01:05:37 - Merci Violette Spilbou, merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous ce matin, en plateau avec nous.

01:05:42 Dans un instant c'est l'économie, on va parler de l'âge, première cause de discrimination en entreprise.

01:05:49 C'est avec Lomiguio, à tout de suite.

01:05:51 - Et au buzz.

01:05:52 - L'âge, première cause de discrimination en entreprise, on en parle tout de suite avec Lomiguio.

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01:06:15 - L'emploi des seniors, Lomiguio, est l'une des priorités du gouvernement pour aller vers le plein emploi.

01:06:22 Sauf que cette ambition se heurte à la réalité du marché de l'emploi.

01:06:26 Vous nous dites ce matin que les seniors sont toujours discriminés.

01:06:30 Que disent les chiffres exactement ?

01:06:31 - C'est une étude, Romain, publiée hier.

01:06:33 Les seniors et l'emploi qui le dit.

01:06:36 Les demandeurs d'emploi seniors de plus de 55 ans affirment à 75% qu'ils ont déjà été discriminés en raison de leur âge lors de leur recherche d'emploi.

01:06:45 L'âge est bien la première discrimination en entreprise devant le sexe et l'origine.

01:06:49 C'est ce qui ressort de cette large étude.

01:06:51 On pourrait dire qu'il s'agit simplement d'un ressenti, d'un sentiment de discrimination.

01:06:56 Sauf que, en face, 75% des DRH eux-mêmes affirment privilégier les profils plus jeunes.

01:07:02 C'est sans doute ce qui explique que la France a le taux d'emploi des seniors parmi les plus faibles en Europe.

01:07:08 5 points en dessous de la moyenne européenne.

01:07:10 Et que chez les 50-64 ans, 7 seniors sur 10 auront connu une période de chômage.

01:07:16 Le plus souvent de plus de 2 ans d'ailleurs en moyenne, en fin de carrière.

01:07:20 Comme si le chômage devenait la norme avant la retraite.

01:07:23 - Les seniors, eux, ne demandent qu'à travailler.

01:07:25 - Ils sont même prêts, d'ailleurs, ils le disent dans cette étude, à accepter des baisses de salaire pour continuer à travailler.

01:07:30 Et puis l'étude montre que, par ailleurs, ce sont des salariés disciplinés, motivés,

01:07:34 qui ont le sens du travail bien fait, le respect des consignes, l'esprit d'équipe.

01:07:38 Ils sont aussi volontaires en matière de transmission de leur savoir-faire,

01:07:41 pour assurer un passage de relais avec les plus jeunes.

01:07:44 Trois quarts des seniors actifs aimeraient un départ progressif,

01:07:47 notamment via le dispositif Cumul Emploi Retraite, qui gagne peu à peu du terrain en entreprise.

01:07:53 - Bon, qu'est-ce qu'on peut faire pour améliorer les choses ?

01:07:55 - Eh bien, on peut repousser l'âge de départ à la retraite.

01:07:57 Non, pardon, ça, ça a été déjà fait, on verra si ça a un effet.

01:08:01 Non, il faudrait réellement changer d'état d'esprit, en fait.

01:08:03 Arrêter de considérer que la pré-retraite est normale,

01:08:06 sauf pour ceux, évidemment, qui ont un emploi pénible ou physiquement difficile.

01:08:10 Et il faudrait plutôt privilégier une sortie progressive de l'emploi via le Cumul Emploi Retraite.

01:08:15 On pourrait aussi imaginer de nouveaux dispositifs.

01:08:17 C'est, par exemple, le réseau d'entreprises Croissance Plus qui propose ça,

01:08:21 de déplafonner le recours au CDD pour les salariés de plus de 55 ans.

01:08:25 Aujourd'hui, le nombre de CDD est limité à deux.

01:08:27 On pourrait très bien se dire qu'avant la retraite, on pourrait ne plus limiter ce recours au CDD.

01:08:33 En fait, il faut se dire qu'on est un peu dans une situation paradoxale en France.

01:08:36 On forme des cerveaux brillants dans les grandes écoles avec des études à rallonge

01:08:40 et à partir de 55 ans, on considère qu'on les met au rebut

01:08:43 alors qu'on vit de plus en plus longtemps et en bonne santé.

01:08:47 En fait, il faudrait changer d'état d'esprit,

01:08:49 essayer de voir les seniors comme une richesse, pas comme un poids.

01:08:52 Voilà ce qu'il faudrait changer.

01:08:55 C'était votre programme avec Eco Habitat Energies.

01:08:57 Nous vous accompagnons dans le changement de votre ancienne installation

01:09:00 pour une autoconsommation réussie.

01:09:02 C'était votre programme avec Dome Expo.

01:09:05 Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

01:09:09 Plus d'infos sur domexpo.fr.

01:09:11 Voilà, c'est vraiment ça qui est intéressant dans votre chronique,

01:09:14 c'est que l'âge et le grand âge, plus on monte en âge,

01:09:17 c'est la première cause de discrimination dans les entreprises.

01:09:19 On entend parfois d'autres cas de discrimination qui existent,

01:09:23 mais la première, c'est l'âge.

01:09:25 C'est l'âge.

01:09:26 Merci beaucoup Lomique.

01:09:28 Tout de suite le temps et on commence avec la météo des neiges.

01:09:31 Place à présent à votre météo des neiges

01:09:42 où les conditions météo s'améliorent en cette journée de mardi.

01:09:45 Au programme Intensec et Ensoleillé, avec en prime un risque d'avalanche particulièrement faible.

01:09:49 Côté température, il fera froid avec en moyenne -11°C à Val d'Isère

01:09:53 ou encore -9°C du côté de Tignes.

01:09:55 Pour le Grand Bornand, la douceur sera au rendez-vous avec en moyenne un petit degré.

01:09:59 Le soleil sera également de la partie avec un risque d'avalanche

01:10:02 qui restera encore une fois très faible pour la saison.

01:10:05 Du côté d'Arrêche-Beaufort, même type de conditions météo.

01:10:08 Au programme Intensec et Ensoleillé, les températures quant à elles resteront un peu plus froides

01:10:12 avec en moyenne entre -4°C et -2°C.

01:10:15 Excellente journée à tous.

01:10:18 C'était la météo des neiges avec Murprotec.

01:10:21 Experts en traitement définitif contre l'humidité.

01:10:23 Diagnostique gratuit sur murprotec.fr.

01:10:26 Le temps, Alexandra Blanc.

01:10:28 La météo avec Groupe Verlaine.

01:10:30 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

01:10:35 groupeverlaine.com

01:10:37 Alexandra, de la neige arrive au nord de la France ?

01:10:40 Eh oui, avec une situation de nouveau hivernale, conflit de masse d'air entre le nord et le sud

01:10:44 et donc conséquence, on va retrouver entre cette nuit et demain matin un bandeau neigeux

01:10:48 principalement sur les régions du nord, notamment la Picardie ou encore la Normandie

01:10:52 ainsi que le sud des Hauts-de-France où l'on attend localement entre 10 et 20 cm de neige.

01:10:57 Donc c'est vraiment un épisode neigeux conséquent sur les régions du nord.

01:11:01 Et puis on aura également cet épisode de pluie verglaçante un petit peu plus au sud

01:11:05 entre le département de la Manche, le bassin parisien ou encore en allant vers la Bourgogne

01:11:09 avec parfois quelques flocons de neige, pluie et neige mêlée

01:11:12 avec donc 18 départements placés sous surveillance.

01:11:15 Alors aujourd'hui c'est une journée de transition, le temps reste relativement calme ce matin

01:11:19 quelques nuages, quelques averses également entre le sud-ouest et le centre

01:11:22 attention également au verglas et ses routes particulièrement glissantes

01:11:25 et puis dans l'après-midi, arrivée d'une nouvelle perturbation par la Bretagne

01:11:29 c'est d'ailleurs cette perturbation qui va donner la dépression irène

01:11:32 qui va donc donner de la neige entre demain et jeudi.

01:11:35 Soleil au nord, soleil dans le sud, température glaciale ce matin

01:11:38 jusqu'à -7, -8 degrés entre la Bourgogne et l'Alsace

01:11:42 -7 à Dijon contre localement 13 degrés pour le Pays Basque

01:11:45 et dans l'après-midi 20 degrés attendus à Biarritz

01:11:48 ou encore du côté de Pau contre seulement 1 degré à Strasbourg

01:11:52 c'est donc le grand écart des températures, 19 degrés d'écart entre l'Alsace et le Pays Basque.

01:11:57 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique

01:12:01 c'était la Météo avec Groupe Verlaine

01:12:03 pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.

01:12:05 Groupe Verlaine

01:12:07 C News, il est 7h30, vous regardez la matinale à la une ce matin

01:12:11 ces images révoltantes d'une agression révoltante au Havre

01:12:15 une jeune fille de 15 ans frappée, mise à nu

01:12:18 les 4 mineurs qui ont agressé cette jeune femme ont été placés en garde à vue

01:12:23 elles avaient filmé la scène.

01:12:25 Ce soir à partir de 20h15, conférence de presse d'Emmanuel Macron

01:12:28 en format XXL nous dit-on.

01:12:30 Emmanuel Macron en direct sur C News donc à partir de 20h15

01:12:35 son rendez-vous avec la nation annoncé en décembre.

01:12:37 Conférence de presse qui s'annonce très très longue

01:12:40 nous dira Gauthier Lebret.

01:12:41 A tout de suite Gauthier.

01:12:42 Entre Rachida Dati et les Républicains, la guerre est déclarée

01:12:45 Eric Ciotti a expliqué hier ne pas comprendre la décision de la nouvelle ministre de la Culture

01:12:49 Vous entendrez Eric Ciotti.

01:12:52 Et puis à partir d'aujourd'hui, de nouveaux radars vont commencer

01:12:57 à verbaliser les automobilistes dans plusieurs villes de France.

01:13:01 Qu'en pensez-vous ?

01:13:03 Nous sommes allés vous poser la question. Ce sont des radars installés sur les feux rouges.

01:13:06 Cette agression insoutenable au Havre, celle d'une jeune fille de 15 ans

01:13:12 rouée de cou, contrainte de se dénuder, agressée par 4 mineurs

01:13:17 qui ont été placés en garde à vue hier, notamment pour violences en réunion, Chana.

01:13:20 Cette agression a été filmée, la vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux

01:13:24 en phénomène malheureusement de plus en plus fréquent.

01:13:27 Adrien Spiteri et Michael Dos Santos.

01:13:29 On est des *****, là tu vas voir *****.

01:13:34 Des insultes et des coups d'une extrême violence, puis des menaces.

01:13:39 Si j'entends t'apporter plainte sur le corps de la meuf, je vais *****.

01:13:43 Ce lynchage s'est déroulé mardi dernier au Havre devant une station de tramway de la ville.

01:13:48 Ce jour-là, plusieurs jeunes femmes agressent en pleine rue une adolescente de 15 ans,

01:13:53 la déshabillent au sol, filment et diffusent la scène sur les réseaux sociaux.

01:13:57 Une semaine après les faits, le traumatisme est toujours présent.

01:14:01 J'y repense tous les jours, je suis parano même dans la rue,

01:14:05 même si là je me sens en sécurité, j'y repense tout le temps, tout le temps.

01:14:10 7 jours d'incapacité totale de travail lui ont été prescrits,

01:14:14 l'adolescente a décidé de porter plainte, une enquête a été ouverte.

01:14:18 A l'origine de l'affaire, un SMS qu'elle aurait envoyé à un garçon

01:14:21 dans lequel elle insulterait certaines de ses agresseuses.

01:14:24 Les auteurs des faits, mineurs, avaient déjà frappé la veille une autre jeune fille de 14 ans.

01:14:29 On attend des réponses pénales fermes, ça devient un véritable fléau.

01:14:35 Et effectivement on a des remontées où c'est de plus en plus courant.

01:14:38 En décembre dernier, une vidéo similaire avait été diffusée.

01:14:42 Sur ces images, une adolescente âgée de 13 ans avait été passée à tabac à Lyon par trois autres femmes.

01:14:48 Voilà, agression insoutenable, insupportable et je voulais qu'on en parle ce matin.

01:14:55 La grande conférence de presse d'Emmanuel Macron ce soir sur CNews,

01:14:58 vous pourrez la suivre en direct à partir de 20h15 sur notre antenne.

01:15:01 Gauthier Lorette avec nous.

01:15:02 Gauthier, les toutes dernières informations sur cette conférence de presse,

01:15:05 on parle d'une conférence de presse au format XXL.

01:15:08 Oui, ça veut dire que ça va durer potentiellement plusieurs heures.

01:15:11 Déjà on nous annonce deux heures, donc potentiellement ça pourrait durer le double.

01:15:14 Pourquoi pas s'arrêter quasiment au début de la nuit, passer minuit,

01:15:19 puisque ça commence à 20h15.

01:15:20 Alors l'objectif, en commençant la conférence de presse à 20h15,

01:15:23 c'est de capter la France qui travaille.

01:15:25 Parce que par définition, celle qui avait lieu après la crise des Gilets jaunes

01:15:29 ne pouvait pas le faire, puisque c'était au milieu, au cœur de l'après-midi.

01:15:32 Et par définition, les Français qui travaillent au milieu de l'après-midi

01:15:35 ne peuvent pas allumer la télévision.

01:15:36 Alors le Président de la République va évidemment évoquer un nombre très conséquent de sujets

01:15:41 avec de potentielles annonces.

01:15:42 Puisque je vous rappelle, il nous avait dit que le grand rendez-vous avec la Nation

01:15:46 concernerait l'école.

01:15:47 Et finalement, c'est une conférence de presse.

01:15:49 Donc ça voudrait dire que le Président de la République lance comme ça

01:15:52 des idées dans l'espace public, grand rendez-vous avec la Nation,

01:15:56 sans vraiment savoir ce qui se cache derrière.

01:15:58 Alors on nous dit que la conférence de presse n'est qu'une partie

01:16:02 de ce grand rendez-vous avec la Nation.

01:16:04 Réponse donc.

01:16:05 Ce soir, il faut savoir qu'hier, Emmanuel Macron recevait déjà dans la salle

01:16:09 des fêtes de l'Elysée à la fois ses ministres et les députés, sénateurs

01:16:14 et députés européens de la majorité.

01:16:16 Il a appelé à l'unité, à faire campagne évidemment pour les Européennes,

01:16:21 à l'unité évidemment puisque sa majorité s'est fracturée à deux reprises

01:16:25 après la loi immigration et après ce remaniement qui pencherait trop à droite

01:16:29 selon l'aile gauche de la majorité.

01:16:31 Merci beaucoup Gauthier.

01:16:32 Entre Rachida Dati et les Républicains, la guerre est déclarée.

01:16:35 Eric Ciotti est un invité du 20h de la Une.

01:16:38 Il a commenté hier soir l'entrée de Rachida Dati au gouvernement.

01:16:42 Le président des Républicains qui a confié être touché par cette décision.

01:16:45 Écoutez.

01:16:46 Elle a quitté notre famille politique.

01:16:49 Naturellement, je ne vous dirai pas ce soir que ça ne m'a pas touché,

01:16:52 d'autant que c'est une amie.

01:16:53 Ça nous a heurtés.

01:16:55 J'ai trouvé ce choix incohérent avec le maintien dans notre famille politique.

01:17:01 On ne peut pas être dehors et dedans.

01:17:03 J'ai été élue.

01:17:04 Nous avons été élues sur un mandat d'opposition,

01:17:06 non pas pour une opposition systématique,

01:17:08 mais pour servir des convictions, des valeurs.

01:17:11 Pour moi, la politique, ce n'est pas la Star Academy.

01:17:13 Ce n'est pas on rentre, on sort.

01:17:15 Voilà.

01:17:16 La politique, ce n'est pas la Starac, ce n'est pas la Star Academy.

01:17:19 Message d'Eric Ciotti très clair à Rachida Dati,

01:17:22 qui ne l'a pas encore répandu pour le moment.

01:17:24 Eric Ciotti qui a officiellement désigné François-Xavier Bellamy

01:17:28 comme candidat LR aux Européennes.

01:17:30 Il est tête de liste.

01:17:31 Le chef des eurodéputés LR exprime sa gratitude ce matin dans Le Figaro.

01:17:36 Il déclare, je cite, être le candidat de la clarté et de la constance

01:17:40 et explique refuser que la vie politique française se réduise

01:17:43 à un choix entre Emmanuel Macron et le Rassemblement national.

01:17:46 L'île Maurice frappée par le cyclone Bella.

01:17:48 Hier, des pluies torrentielles ont surpris les habitants

01:17:51 causant des inondations impressionnantes.

01:17:53 Des voitures étaient bloquées avec de l'eau jusqu'au capot,

01:17:56 voire même jusqu'au toit.

01:17:57 Ce matin, les dégâts sont considérables

01:17:59 et le vent souffle encore très fort jusqu'à 120 km/h.

01:18:02 Les habitants devraient retrouver un temps calme dès demain.

01:18:05 En attendant, l'île Maurice est toujours placée en alerte rouge cyclonique,

01:18:09 ce qui implique le confinement de la population.

01:18:11 On vous parlait hier de ce nouveau cas de maltraitance dans un Ehpad de Toulouse.

01:18:16 La fille d'un résident de 91 ans qui a porté plainte contre le personnel

01:18:20 de cet établissement après avoir enregistré des échanges violents,

01:18:24 insultants entre une aide-soignante, un membre du personnel et son père.

01:18:31 Cette personne, cet individu insultait le vieux monsieur de 91 ans.

01:18:36 C'est évidemment insoutenable, inadmissible.

01:18:38 La direction prend la parole ce matin.

01:18:41 Écoutez.

01:18:42 C'est toujours une intervenante aide-soignante qui travaille de nuit,

01:18:47 qui est évacataire de temps en temps dans la résidence,

01:18:50 qui ne dépend pas de nous.

01:18:53 Elle n'est pas salariée chez nous,

01:18:54 donc elle dépend d'une agence d'intérim et de vacations.

01:18:56 Et donc elle ne travaillera plus chez nous.

01:18:58 On a effectivement prévu de contacter cette personne

01:19:02 et de faire les lumières sur l'ensemble de ce qui a pu se passer.

01:19:06 Et est-ce qu'on aurait aussi pu détecter avant des signaux comme ça ?

01:19:10 Parce que c'est aussi important pour nous de ne pas laisser les faits se dérouler longtemps.

01:19:15 Donc pour l'instant, on n'a pas vraiment d'explication sur ce qui s'est produit.

01:19:18 Encore une fois, on attend aussi l'ias d'enregistrement pour pouvoir aller plus loin.

01:19:21 Tout ce qui a été révélé par la presse est grave.

01:19:24 Nous sommes intransigeants chez Demus Vies.

01:19:27 C'est tolérance zéro pour la maltraitance.

01:19:30 Voilà.

01:19:32 C'était important de préciser l'histoire,

01:19:34 de dire que cette personne ne sévira plus,

01:19:36 en tout cas dans ce groupe de maisons de retraite,

01:19:39 et espérons-le, dans aucune maison de retraite.

01:19:41 Les professeurs absents non remplacés,

01:19:43 c'est le problème évoqué par Amélie Oudéa Castera,

01:19:46 qui l'a poussé, selon elle, à scolariser ses enfants dans une école privée,

01:19:50 exemple dans un collège de la Sartre, Chana.

01:19:53 Oui, un enseignant de physique chimie n'assure aucun cours depuis la rentrée de septembre dernier,

01:19:57 et il n'est pas remplacé.

01:19:59 Alors pour que leurs enfants ne soient pas pénalisés,

01:20:01 notamment pour le brevet des collèges,

01:20:03 des parents ont décidé de faire cours eux-mêmes.

01:20:06 Voyez ce reportage de Michael Chaillot.

01:20:15 La scène se passe vendredi dernier dans une salle communale

01:20:17 qui jouxte le collège Reverdy de Sablé-sur-Sarthe.

01:20:21 Le cours n'est pas conventionnel et pour cause,

01:20:23 face à 40 adolescents, c'est une maman d'élèves qui parle atomes et distillation.

01:20:28 C'était sérieux quand même parce qu'on a abordé quelques notions.

01:20:32 Après, effectivement, on a expliqué aux élèves que c'était un coup,

01:20:36 un coup de com' et qu'ils avaient l'autorisation de diffuser sur leur réseau

01:20:40 et de faire un maximum de bruit pour avoir un prof.

01:20:42 Depuis la rentrée de septembre, le poste de prof de physique chimie

01:20:46 n'est pas pourvu dans ce collège.

01:20:48 120 élèves de 4e et 3e n'ont plus cours dans cette discipline

01:20:52 alors que le brevet approche.

01:20:54 On en arrive à des extrémités où on est obligé de faire cours,

01:20:57 nous, parents, au collège, mais on fait également cours à la maison.

01:21:01 On est obligé de leur donner les notions de physique chimie

01:21:05 grâce aux anals que l'on achète.

01:21:08 On nous a promis que chaque élève aurait un professeur face à lui.

01:21:14 Aujourd'hui, ça n'est pas le cas.

01:21:17 Une promesse faite par Gabriel Attal, alors ministre de l'éducation,

01:21:20 devenu chef du gouvernement.

01:21:22 Si rien ne bouge, les parents du collège Reverdy invitent les élèves

01:21:26 pour un nouveau cours de physique chimie vendredi prochain.

01:21:29 Voilà comment ça se passe dans des collèges.

01:21:35 Chacun fait bien ce qu'il peut.

01:21:38 C'est formidable que ces parents d'élèves, ces mères et ces pères d'élèves

01:21:41 viennent faire classe, mais ça ne remplace pas un cours de physique chimie.

01:21:46 Tiens, Gauthier ?

01:21:48 Je vous rappelle qu'on a inventé les contrats actuels

01:21:50 parce qu'il manquait tellement de professeurs

01:21:52 qu'on a dû embaucher plusieurs milliers de contrats actuels.

01:21:55 C'est une formation en deux semaines.

01:21:57 Je caricature, mais vous étiez bouché.

01:21:59 Deux semaines plus tard, vous devenez prof.

01:22:01 Vous étiez banquier, vous devenez prof après deux semaines de formation

01:22:04 et vous devenez prof.

01:22:05 C'est le principal sujet pour Amélie Houdet-Acastérat.

01:22:08 Après sa déclaration, elle a une obligation XXL de résultat.

01:22:11 Jérôme Béglé ?

01:22:12 Un parent d'élèves doit rester parent d'élèves,

01:22:14 un prof doit rester prof.

01:22:15 Il doit y avoir une frontière.

01:22:17 C'est formidable ce que font ses parents.

01:22:19 Ça montre quand même la grande misère

01:22:22 de certains établissements d'éducation nationale.

01:22:24 Lomi, que voulez-vous réagir ?

01:22:27 Il y a le métier de professeur et l'attractivité.

01:22:30 Il faut se poser des questions sur le salaire des professeurs,

01:22:32 les conditions de travail qu'il faut améliorer

01:22:34 parce qu'on manque de profs, clairement.

01:22:36 Le livret A, le taux du livret A est maintenu à 3 %.

01:22:41 C'est vraiment une bonne nouvelle ou pas ?

01:22:43 Je pose la question à Lomi Guillaume.

01:22:44 Ce ne serait pas une fausse bonne nouvelle ?

01:22:46 On verra ça dans un instant.

01:22:47 À tout de suite.

01:22:48 CNews, il est 8h moins le quart.

01:22:54 Merci d'être avec nous.

01:22:56 Emmanuel Macron en direct sur CNews ce soir à partir de 20h15.

01:22:59 Grande conférence de presse à la télévision.

01:23:02 Si vous aviez le président de la République en face de vous,

01:23:05 quelles questions lui poseriez-vous ?

01:23:07 Et plus globalement, qu'est-ce que vous attendez de cette conférence de presse ?

01:23:10 Je vous pose la question depuis le début de la matinale.

01:23:11 Voici vos réponses.

01:23:12 Je lui demanderais comme question

01:23:16 quand est-ce qu'il va redonner le pouvoir au peuple

01:23:19 et changer cette constitution.

01:23:21 On en a marre de ce gouvernement.

01:23:24 On en a marre de lui, en fait.

01:23:26 Son petit jeu de chaise musicale qu'il vient de nous faire.

01:23:29 Si j'avais Emmanuel Macron devant moi, je lui poserais la question

01:23:32 que compte-t-il vraiment faire pour la France ?

01:23:34 Pour la sortir de tous les problèmes que nous avons.

01:23:37 Parce que moi, je ne crois plus en M. Macron.

01:23:39 J'aimerais bien dire à M. Macron

01:23:41 s'il peut fournir la caisse à outils

01:23:43 ainsi que les logiciels à notre premier nouveau ministre

01:23:47 pour qu'il puisse tout changer

01:23:49 et qu'on puisse retrouver notre France d'avant.

01:23:51 Monsieur le Président,

01:23:53 on n'en peut plus de vos augmentations.

01:23:55 On veut tout simplement vivre,

01:23:57 faire profiter nos enfants, petits-enfants.

01:24:00 Quel est leur avenir, sincèrement ?

01:24:03 Qu'il s'occupe de notre pouvoir d'achat.

01:24:05 À quand il va arrêter d'augmenter tout ce qui est.

01:24:09 Tout augmente de partout.

01:24:11 Alors surtout qu'il s'occupe un peu de nos salaires.

01:24:14 On a une augmentation parce que là ça va très très mal.

01:24:17 Notre salaire part pour payer, payer, payer, payer.

01:24:20 Et aussi qu'il s'occupe un peu de nos entreprises, nos PME

01:24:23 qui sont en grande difficulté,

01:24:25 qu'on a de pire en pire.

01:24:27 Ça va très très mal.

01:24:29 Question de pouvoir d'achat.

01:24:31 Là ce qui ressort, beaucoup de pouvoir d'achat, Lomid Guillaume.

01:24:34 Oui, le sujet de la fin de mois qui revient,

01:24:36 des salaires, du coût de la vie tout simplement

01:24:40 et de préoccupations extrêmement quotidiennes

01:24:42 sur lesquelles les Français attendent des réponses.

01:24:44 Le Point Info, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.

01:24:46 Chana Lusto.

01:24:51 Victoire fulgurante de Donald Trump

01:24:53 cette nuit à la primaire républicaine de l'Iowa.

01:24:55 Les médias américains ont annoncé sa victoire

01:24:57 à peine 30 minutes après le début du vote.

01:25:00 Les électeurs ont bravé le froid et la tempête de neige.

01:25:03 Donald Trump laisse ainsi derrière lui

01:25:05 ses deux rivaux, Nikki Haley et Ron DeSantis.

01:25:08 Et puis les dégâts à l'île Maurice

01:25:11 après le passage du cyclone Belal.

01:25:13 Hier, des pluies torrentielles ont surpris les habitants

01:25:15 causant des inondations impressionnantes.

01:25:17 Ce matin, le vent souffle encore très fort

01:25:19 jusqu'à 120 km/h.

01:25:21 L'alerte rouge cyclonique n'a pas été levée

01:25:23 et les habitants sont toujours confinés chez eux.

01:25:26 Votre programme avec Domexpo.

01:25:28 4 villages en Ile-de-France,

01:25:30 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

01:25:32 Plus d'infos sur domexpo.fr

01:25:34 Retrouvez votre programme avec Eco Habitat Energy.

01:25:37 Nous vous accompagnons dans le changement

01:25:39 de votre installation pour une autoconsommation réussie.

01:25:42 L'OMIGUILLEAU parle avec vous du taux du livret A

01:25:46 maintenu, plafonné à 3%.

01:25:49 Voilà, ça ne bougera pas, ça ne baissera pas.

01:25:52 Maintenu à 3% pendant un an,

01:25:54 c'est ce qu'annonce Bercy.

01:25:56 C'est vraiment une bonne nouvelle ou pas ?

01:25:58 C'est présenté comme une bonne nouvelle.

01:26:00 En tout cas, c'est vrai que ce qui contribue

01:26:02 à rémunérer l'épargne plus que l'inflation,

01:26:04 c'est une bonne chose.

01:26:06 Parce que lorsque les prix augmentent plus vite

01:26:08 que la rémunération de l'épargne,

01:26:10 on perd du pouvoir d'achat quand on met de l'argent de côté.

01:26:12 On pourrait donc penser que le gel du taux du livret A

01:26:14 est une bonne nouvelle, sauf que non.

01:26:16 Parce que sans ce gel, vous auriez pu gagner

01:26:18 104 euros d'intérêt supplémentaire

01:26:20 d'ici le mois de juillet, avec un livret A

01:26:22 rempli au maximum, jusqu'à son seuil

01:26:24 de 22 950 euros.

01:26:26 Pourquoi ? Parce qu'en fait, le taux du livret A

01:26:28 est calculé en fonction de l'inflation.

01:26:30 Il y a une formule de calcul.

01:26:32 Si on avait appliqué cette formule l'été dernier,

01:26:34 le taux de rémunération aurait dû être

01:26:36 de 4,1%. Mais à l'époque déjà,

01:26:38 le gouvernement avait considéré que l'inflation

01:26:40 allait reculer et avait décidé

01:26:42 de maintenir ce taux à 3%.

01:26:44 Cette année, en février, le taux aurait dû être

01:26:46 de 3,9%. Mais là encore,

01:26:48 le gouvernement a décidé de le laisser

01:26:50 à 3%, et il présente ça

01:26:52 comme une bonne nouvelle, alors qu'en réalité,

01:26:54 c'est moins rémunéré que ce que ça aurait dû.

01:26:56 Mais si l'inflation baisse

01:26:58 vraiment l'année prochaine, enfin cette année,

01:27:00 en 2024 plutôt, ces 3%

01:27:02 redeviendront intéressants ou pas ?

01:27:04 Oui, en théorie, c'est ce qu'a dit d'ailleurs Bruno

01:27:06 Le Maire hier. Il a dit que sur le long terme, ça va être

01:27:08 très intéressant, car lorsque l'inflation va

01:27:10 baisser et que le taux sera maintenu, vous serez bien

01:27:12 content d'avoir un taux du livret A à 3%.

01:27:14 Alors, c'est vrai, mais pour que ce soit

01:27:16 intéressant et pour qu'on rattrape finalement

01:27:18 ces intérêts que l'on n'a pas touchés ces derniers

01:27:20 mois et qu'on ne touchera pas jusqu'en juillet,

01:27:22 il faudrait que le taux du livret A,

01:27:24 il faudrait que l'inflation soit en dessous de 1%,

01:27:26 ce qui n'arrivera probablement

01:27:28 pas. Alors, il reste un placement

01:27:30 en revanche, lui, intéressant en ce

01:27:32 moment, c'est le LEP, le Livret d'Épargne Populaire,

01:27:34 accessible sous condition de ressources.

01:27:36 C'est une autre annonce qui a été faite

01:27:38 hier, son taux sera maintenu à 5%.

01:27:40 Là, c'est intéressant si vous y avez

01:27:42 accès. - Pourquoi avoir minoré

01:27:44 le taux du livret A, alors ? - Alors, il y a plusieurs

01:27:46 raisons. La première, c'est qu'on peut se dire finalement que

01:27:48 effectivement, le gouvernement pensait que l'inflation allait

01:27:50 plus fortement refluer, ce qui n'a pas été

01:27:52 le cas. Une autre raison, c'est aussi

01:27:54 d'inciter les Français à consommer. Bah oui, si ça

01:27:56 rémunère moins de placer son argent,

01:27:58 autant le remettre dans l'économie,

01:28:00 autant le dépenser plutôt que

01:28:02 d'épargner. Et puis, c'est aussi, et

01:28:04 enfin, pour la bonne cause, nous

01:28:06 diront les pouvoirs publics,

01:28:08 parce que l'argent du livret A sert

01:28:10 à financer le logement social.

01:28:12 En rémunérant peu l'argent

01:28:14 placé sur ces livrets, ça permet de proposer

01:28:16 des taux d'intérêt bas aux

01:28:18 bailleurs sociaux, à ceux qui construisent des

01:28:20 logements sociaux, et donc inciter

01:28:22 à la construction de ces logements. Donc, quelque part,

01:28:24 le gouvernement a fait le choix de moins rémunérer

01:28:26 votre épargne, vos économies, pour financer

01:28:28 de nouveaux logements sociaux.

01:28:30 C'était votre programme avec Ecohabitat

01:28:32 Énergie. Nous vous accompagnons dans le

01:28:34 changement de votre ancienne installation pour une

01:28:36 autoconsommation réussie.

01:28:38 C'était votre programme avec DomExpo.

01:28:40 4 villages en Ile-de-France, 50

01:28:42 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.

01:28:44 Plus d'infos sur domexpo.fr

01:28:46 On parle beaucoup

01:28:48 du match Gabriel Attal-Jordan-Bardella.

01:28:51 Il y a un autre match dont on parle un petit

01:28:53 peu moins, et on va en parler avec vous,

01:28:55 Jérôme Béglé, dans un instant. C'est

01:28:57 le match entre Emmanuel Macron

01:28:59 et Gabriel Attal. Et il a démarré

01:29:01 ce match. On en parle dans un instant.

01:29:03 On va tout de suite.

01:29:05 Le match Attal-Macron,

01:29:09 à peine une semaine après la nomination

01:29:11 de Gabriel Attal à Matignon,

01:29:13 le couple de l'exécutif, Jérôme Béglé.

01:29:15 Bonjour Jérôme. Bonjour Romain.

01:29:17 Paris match, le couple de l'exécutif,

01:29:19 président et Premier ministre,

01:29:21 semble se livrer à une

01:29:23 concurrence de communication. Convenant

01:29:25 Romain que l'avènement de Gabriel Attal a été

01:29:27 très bien accueilli par les médias du monde entier.

01:29:29 Les anglo-saxons ont déjà surnommé notre Premier ministre

01:29:31 "Baby Macron", quand beaucoup de pays

01:29:33 s'enthousiasment qu'il soit le premier chef du gouvernement français

01:29:35 ouvertement homosexuel. En France,

01:29:37 on frôle la Attal-mania,

01:29:39 qui détonne avec la froideur,

01:29:41 voire l'indifférence qui n'imbète Elisabeth Borne.

01:29:43 Un bon début, mais

01:29:45 pas question pour Emmanuel Macron de se faire

01:29:47 voler la vedette. Alors nous assustons

01:29:49 à une concurrence

01:29:51 communicationnelle.

01:29:53 Attal fait la une de tous

01:29:55 les journaux, Macron organise sa propre

01:29:57 conférence de presse en prime time. Bruno

01:29:59 Maire, Gérald Darmanin ou Éric Dupond-Moretti,

01:30:01 poids lourds de l'ancien gouvernement, sont

01:30:03 non seulement confirmés, mais confortés.

01:30:05 A Bercy, le maire récupère par exemple ce qu'il

01:30:07 souhaitait depuis longtemps, l'énergie,

01:30:09 confortant ainsi sa stature de

01:30:11 vice-premier ministre. Pas besoin de

01:30:13 long discours, on comprend donc qu'Emmanuel Macron

01:30:15 veut garder la main et ne pas se laisser dominer

01:30:17 par son jeune n-1.

01:30:19 À court terme, Emmanuel Macron

01:30:21 espère réchauffer sa popularité

01:30:23 au soleil de celle de son premier ministre.

01:30:25 Selon un sondage IFOP pour Paris Match

01:30:27 pour être jeudi, 51% des Français

01:30:29 approuvent les premiers pas

01:30:31 d'Attal, soit plus, beaucoup plus

01:30:33 qu'Élisabeth Borne et Jean Castex au même moment,

01:30:35 mais en dessous néanmoins des scores d'Édouard Philippe.

01:30:37 Alors, quelles seront selon vous

01:30:39 les prochaines étapes de la relation

01:30:41 politique entre les deux hommes, Jérôme ?

01:30:43 À court terme, ils vont évidemment s'entendre,

01:30:45 faire cause commune, travailler

01:30:47 ensemble, se montrer des signes

01:30:49 réciproques, d'estimer de respect,

01:30:51 se faire des petites risettes si je puis dire.

01:30:53 Et ils ont ni l'un ni l'autre

01:30:55 besoin de se mettre des bâtons dans les roues immédiatement.

01:30:57 Il faut qu'ils aient des échanges un peu démonstratifs.

01:30:59 En Macronie,

01:31:01 on s'agaçait des remontrances ou des

01:31:03 petites phrases d'Édouard Philippe,

01:31:05 le chouchou des sondages. Celui-ci est sur le point

01:31:07 de perdre sa tunique au profit de Gabriel Attal

01:31:09 et cela ne chagrinera absolument personne.

01:31:11 C'est déjà l'un des bienfaits de la lumière

01:31:13 de ce nouveau jeune premier ministre.

01:31:15 Mais cette lune de miel pourrait être contrariée

01:31:17 par exemple en cas d'échec du parti présidentiel

01:31:19 aux européennes. Qui endossera

01:31:21 l'éventuel mauvais score ? Matignon

01:31:23 ou l'Elysée ? Puis à l'automne prochain

01:31:25 quand les candidats à la présidentielle de 2027 commenceront

01:31:27 à se faire connaître, qui aura le plus de légitimité

01:31:29 à les challenger ? Matignon

01:31:31 ou l'Elysée ? Un premier ministre en capacité

01:31:33 de se mêler aux prétendants

01:31:35 ou un président en fin de parcours ?

01:31:37 Souvenez-vous de la difficulté qu'a eue Jacques Chirac

01:31:39 à calmer, si j'ose dire, Nicolas Sarkozy

01:31:41 à la fin de son second mandat. Et l'incapacité

01:31:43 réelle de François Hollande

01:31:45 à montrer que c'était lui le chef au terme

01:31:47 de son seul mandat. C'est toute la gageure

01:31:49 d'Emmanuel Macron. Après le temps des sourires

01:31:51 viendra celui des grimaces et des grincements de dents.

01:31:53 Jérôme Béglé.

01:31:55 C'est vrai qu'on en a assez peu parlé

01:31:57 du match Macron-Attal.

01:31:59 On a beaucoup parlé du match Attal-Bardella

01:32:01 dès le début, voilà, les deux jeunes.

01:32:03 Mais assez peu. Bon.

01:32:05 Merci beaucoup Jérôme Béglé.

01:32:07 8h10, l'invité

01:32:09 de la grande interview ce matin, c'est

01:32:11 Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête

01:32:13 et tête de liste Reconquête

01:32:15 aux Européennes.

01:32:17 8h10 avec Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe.

01:32:19 Et puis soyez là à 8h30, ça va être passionnant

01:32:21 avec le cofondateur de l'Observatoire

01:32:23 de l'Immigration et de la Démographie.

01:32:25 On va revenir avec lui

01:32:27 sur les derniers chiffres de

01:32:29 l'immigration et de la natalité

01:32:31 en France. Natalité en baisse

01:32:33 sauf

01:32:35 la natalité, le nombre de naissances

01:32:37 de parents nés

01:32:39 tous les deux hors Union Européenne.

01:32:41 Le nombre augmente fortement.

01:32:43 On va en parler dès le début du journal à 8h

01:32:45 et en plus en longueur à 8h30.

01:32:47 Allez le temps tout de suite, Alexandra Blanc.

01:32:49 La météo avec

01:32:51 Groupe Verlaine. Isolation,

01:32:53 photovoltaïque et pompe à chaleur

01:32:55 pour une rénovation globale.

01:32:57 groupeverlaine.com

01:32:59 Alexandra, la météo avec vous

01:33:01 et un temps calme aujourd'hui.

01:33:03 Oui, temps plutôt calme. C'est vraiment

01:33:05 cette nuit et demain que ça va commencer à se gâter

01:33:07 avec l'arrivée de la dépression Irène.

01:33:09 Alors concrètement, que va-t-il se passer ?

01:33:11 On a un conflit de masse d'air et donc conséquence, on attend

01:33:13 un épisode neigeux en Picardie

01:33:15 mais également sur les régions du Nord.

01:33:17 Localement, entre 10 et 20 cm

01:33:19 de neige. C'est vraiment le chiffre

01:33:21 à retenir. C'est-à-dire qu'on n'est pas sur 3-4 cm

01:33:23 ou sur un léger

01:33:25 saupoudrage. On est vraiment dans des cumuls de neige

01:33:27 assez importants. Donc entre la Normandie

01:33:29 et la Picardie à partir de cette nuit.

01:33:31 Plus vers Glacente, un petit peu plus au Sud,

01:33:33 notamment sur l'île de France ou encore près

01:33:35 de la Manche. Et puis en attendant, on aura localement

01:33:37 jusqu'à 20 degrés dans le Sud-Ouest.

01:33:39 Ce sera le printemps dans le Sud-Ouest et l'hiver

01:33:41 sur les régions du Nord avec 18 départements

01:33:43 placés sous surveillance, notamment

01:33:45 la Manche, l'île de France ou encore

01:33:47 en allant vers la Bourgogne avec donc d'une part

01:33:49 de la neige prévue mais également

01:33:51 ces pluies vers Glacente qui sont

01:33:53 donc assez... qui sont prévues

01:33:55 et qui évidemment ne

01:33:57 facilite pas la vie des automobilistes

01:33:59 puisque c'est extrêmement dangereux

01:34:01 quand vous vous trouvez sous des pluies

01:34:03 vers Glacente. Alors au programme aujourd'hui,

01:34:05 journée de transition avec un temps plutôt

01:34:07 calme, temps nuageux. Localement, quelques

01:34:09 averses entre le Sud-Ouest et le centre

01:34:11 ce matin et puis dans l'après-midi, on retrouvera

01:34:13 une belle journée sur les régions du Nord,

01:34:15 belle journée également en allant autour du Golfe

01:34:17 du Lion, temps légèrement laiteux, légèrement

01:34:19 voilé sur l'Ouest

01:34:21 de la Corse et puis on aura également cette nouvelle

01:34:23 perturbation qui va arriver par la façade

01:34:25 Ouest et un temps nuageux entre le Massif

01:34:27 central et les Alpes du Sud.

01:34:29 Les températures glaciales ce matin, -7

01:34:31 à Dijon, -8 degrés à Colmar

01:34:33 contre déjà 13 degrés dans le Sud-Ouest

01:34:35 et dans l'après-midi, c'est le grand écart

01:34:37 hiver sur le Nord avec un petit

01:34:39 degré à Strasbourg ou encore 2 degrés

01:34:41 à Reims contre localement jusqu'à 20

01:34:43 degrés pour le Pays Basque.

01:34:45 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique,

01:34:47 c'était la Météo avec Groupe Verlaine.

01:34:49 Pour devenir franchisée dans les

01:34:51 énergies renouvelables, Groupe Verlaine.

01:34:53 Il est 8h,

01:34:55 bienvenue à tous, à la une ce matin,

01:34:57 la forte baisse de la natalité en France.

01:34:59 L'INSEE va publier aujourd'hui les

01:35:01 derniers chiffres de l'année 2023

01:35:03 mais on sait déjà que ces chiffres sont mauvais,

01:35:05 on sait également en revanche que le nombre

01:35:07 annuel d'enfants nés de deux

01:35:09 parents, eux-mêmes nés en dehors de l'Union Européenne,

01:35:11 est en forte hausse.

01:35:13 On va vous donner tous les détails.

01:35:15 Amélie Oudea Castera

01:35:17 a beaucoup de difficultés à clore la polémique

01:35:19 sur la scolarisation de ses enfants. Nouvelle tentative

01:35:21 risquée à mon sens ce matin.

01:35:23 Elle se rend à l'école publique où a été

01:35:25 scolarisé son fils il y a 15 ans à Paris.

01:35:27 Elle s'était plainte du nombre

01:35:29 de professeurs non remplacés.

01:35:31 Gauthier Lebret avec nous, les dernières informations.

01:35:33 Après son passage par l'île

01:35:35 de la Réunion, le cyclone Belal

01:35:37 a frappé l'île Maurice.

01:35:39 Les images sont impressionnantes, on vous les montre.

01:35:41 Donald Trump remporte

01:35:43 haut la main la primaire républicaine dans l'Iowa.

01:35:45 Le premier État américain a organisé

01:35:47 le vote. C'est très bon signe pour

01:35:49 Trump en route pour cette investiture républicaine

01:35:51 en vue des présidentielles à la

01:35:53 fin de l'année.

01:35:55 La crise de la natalité en France,

01:35:57 elle s'aggrave. L'INSEE

01:35:59 publie aujourd'hui les derniers chiffres de l'année 2023,

01:36:01 le mois de décembre. Mais on connaît

01:36:03 déjà la tendance, les femmes font de moins en moins

01:36:05 d'enfants en France. Alors si on constate ce phénomène

01:36:07 partout en Europe, la France se

01:36:09 caractérise par des taux de fécondité très

01:36:11 différents selon l'origine migratoire

01:36:13 des populations. Toutes les explications

01:36:15 d'Adrien Spiteri et de Maxime Leguet.

01:36:17 C'est une véritable

01:36:19 crise de la natalité qui touche

01:36:21 le pays. Le nombre de naissances

01:36:23 sur le territoire français continue

01:36:25 de diminuer. Alors que le nombre

01:36:27 de nouveaux-nés était de

01:36:29 666 000 entre janvier et novembre

01:36:31 2022, le chiffre chute

01:36:33 à 621 691

01:36:35 sur la même période en 2023,

01:36:37 soit une baisse de 6,8%.

01:36:39 Dans le détail,

01:36:41 l'évolution de la natalité recouvre

01:36:43 des réalités très différenciées

01:36:45 selon l'origine migratoire

01:36:47 des populations. On a une natalité native,

01:36:49 ce qui est un terme démographique, une natalité

01:36:51 française née en France,

01:36:53 issue de parents nés en France,

01:36:55 qui se contracte fortement, et on a

01:36:57 dans le même temps une natalité issue de l'immigration

01:36:59 extrano-européenne qui est très dynamique.

01:37:01 Un phénomène structurel et un

01:37:03 bouleversement démographique qui s'explique

01:37:05 en partie par un différentiel d'indices

01:37:07 de fécondité. Selon les

01:37:09 derniers chiffres à notre disposition,

01:37:11 l'indice de fécondité des femmes

01:37:13 immigrées algériennes était de 3,7

01:37:15 enfants par femme,

01:37:17 3,5 et 3,47

01:37:19 pour les femmes tunisiennes et marocaines,

01:37:21 alors même que celui des femmes

01:37:23 françaises natives était de

01:37:25 1,88 enfant.

01:37:27 Si elle a aussi autant de poids,

01:37:29 cette différence de fécondité, c'est parce qu'elle

01:37:31 est adossée sur la dynamique des flux

01:37:33 migratoires qui, sur cette même période,

01:37:35 depuis l'an 2000, a augmenté de manière

01:37:37 très significative. En France,

01:37:39 depuis la Seconde Guerre mondiale, les chiffres

01:37:41 de la natalité n'ont jamais été

01:37:43 aussi bas. Voilà, et on sera

01:37:45 avec Nicolas Pouvremonty, que vous avez

01:37:47 vu dans ce reportage cofondateur de

01:37:49 l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie,

01:37:51 avec nous à 8h30. Amélie Oudéa

01:37:53 Castera tente tant bien que mal

01:37:55 d'éteindre la polémique. Elle va se rendre ce matin,

01:37:57 en fin de matinée, à l'école

01:37:59 publique Littré, dans le 6e

01:38:01 arrondissement de Paris, objectif

01:38:03 de la ministre de l'Éducation nationale en difficulté,

01:38:05 Gautier Lebrecht, mettre fin à cette polémique.

01:38:07 Il n'y arrive pas pour l'instant. Et vous allez voir qu'elle

01:38:09 va relancer la polémique, elle va remettre une pièce

01:38:11 en se rendant, effectivement, dans

01:38:13 l'ancienne école publique, très bonne école

01:38:15 publique du 6e arrondissement, qu'elle a

01:38:17 elle-même ciblée, ancienne école

01:38:19 de son fils, où il a fait un court passage.

01:38:21 Alors je vous refais le film, je vous rappelle

01:38:23 qu'effectivement, elle a cité cette école lors de son

01:38:25 premier point presse en tant que

01:38:27 ministre de l'Éducation nationale, pour dire

01:38:29 qu'elle avait sorti son fils de cette école

01:38:31 car, je cite, "un paquet d'heures

01:38:33 n'étaient pas remplacées", notamment par le

01:38:35 manque de profs, la faute à qui ? Notamment au gouvernement

01:38:37 auquel elle appartient. Donc elle va tenter

01:38:39 effectivement de mettre fin à la polémique. Il faut savoir que

01:38:41 déjà, les parents

01:38:43 d'élèves de l'école Littré ont répondu

01:38:45 à la ministre en disant que c'était faux,

01:38:47 qu'il n'y avait pas d'heures non remplacées.

01:38:49 L'ancienne enseignante de son

01:38:51 fils a fait pareil, dans les colonnes

01:38:53 de Libération. Alors ce matin,

01:38:55 l'entourage de la ministre fait savoir

01:38:57 qu'elle a appelé

01:38:59 l'ancienne enseignante et qu'il y a eu une conversation,

01:39:01 un échange consensuel et apaisé.

01:39:03 C'est ce que dit l'entourage de la ministre à

01:39:05 France Info, notamment. Donc visiblement,

01:39:07 elle y va ce matin pour

01:39:09 formuler des excuses. C'était la demande des

01:39:11 syndicats d'enseignants qui ont été reçus hier.

01:39:13 Autant vous dire que ça a été très frais.

01:39:15 Ils ont même quitté la réunion avant la fin,

01:39:17 les syndicats d'enseignants, qui appellent

01:39:19 déjà une mobilisation qui risque

01:39:21 d'être suivie contre la nouvelle ministre de l'Éducation.

01:39:23 Ça sera le 1er février prochain.

01:39:25 Merci beaucoup Gauthier. Emmanuel Macron

01:39:27 en direct sur CNews ce soir.

01:39:29 À partir de 20h15, grande conférence

01:39:31 de presse. Qu'est-ce que vous lui poseriez, tiens,

01:39:33 comme question au président de la République,

01:39:35 si vous étiez dans la salle,

01:39:37 et qu'est-ce que vous en attendez de cette conférence de presse ?

01:39:39 Quelles sont les priorités ? Selon vous, vous flashez

01:39:41 le QR code et vous enregistrez

01:39:43 votre message. L'île

01:39:45 Maurice, frappée par le cyclone Bellal,

01:39:47 des pluies torrentielles ont surpris les habitants,

01:39:49 Shana. Oui, causant des inondations impressionnantes,

01:39:51 des voitures étaient bloquées,

01:39:53 avec de l'eau jusqu'au capot. Ce matin,

01:39:55 les dégâts sont considérables et le vent

01:39:57 souffle toujours très fort,

01:39:59 à 120 km/h, et les habitants sont toujours

01:40:01 confinés. Voilà, et puis victoire

01:40:03 fulgurante de Donald Trump cette nuit

01:40:05 à la primaire républicaine de l'Iowa.

01:40:07 Les médias américains ont annoncé

01:40:09 la victoire 30 minutes

01:40:11 à peine après le début du vote.

01:40:13 Et c'est donc une première étape vers l'investiture

01:40:15 pour Donald Trump avec un score record,

01:40:17 plus de 50% des suffrages.

01:40:19 8h06,

01:40:21 restez bien avec nous dans un instant.

01:40:23 La grande interview, Sonia Mabrouk reçoit

01:40:25 ce matin Marion Maréchal. Grande interview

01:40:27 sur CNews et sur Europe 1.

01:40:29 A tout de suite.

01:40:31 CNews, il est 8h12, merci d'être avec nous.

01:40:35 Tout de suite, c'est la grande interview. Sonia Mabrouk,

01:40:37 vous recevez ce matin Marion Maréchal,

01:40:39 tête de liste de

01:40:41 reconquête aux Européennes. Beaucoup de thèmes

01:40:43 évidemment, notamment j'imagine la conférence de presse

01:40:45 du président de la République ce soir.

01:40:47 Et place donc à la grande interview

01:40:51 sur CNews et Europe 1. Bienvenue

01:40:53 et bonjour Marion Maréchal. Bonjour.

01:40:55 Vous êtes la tête de liste reconquête aux Européennes

01:40:57 et également vice-présidente exécutive

01:40:59 du parti. Le président de la République

01:41:01 va donc tenir conférence

01:41:03 de presse ce soir. Est-ce que

01:41:05 vous pouvez être encore surprise

01:41:07 par une telle prise de parole

01:41:09 et sur quel domaine, dans quel sujet ?

01:41:11 Je ne m'attends à rien. Ça fait

01:41:13 7 ans que ce président est à la tête du

01:41:15 pays. Nous avons vu différents

01:41:17 gouvernements. Si j'avais dû attendre quelque chose,

01:41:19 c'était au moment du remaniement éventuellement. Sauf que

01:41:21 ce que je constate, pour ne prendre qu'un des

01:41:23 exemples, c'est qu'au moment même où étaient

01:41:25 sortis les chiffres de l'insécurité

01:41:27 qui démontraient que depuis 2016, donc que depuis

01:41:29 l'arrivée quasiment d'Emmanuel Macron au pouvoir,

01:41:31 nous avions une explosion de la violence

01:41:33 et de la criminalité dans notre pays. Je rappelle quand même plus

01:41:35 140% de violences sexuelles, plus 31%

01:41:37 d'homicides, plus 68%

01:41:39 de coups et blessures volontaires. Le lendemain

01:41:41 de ces chiffres qui ont été totalement occultés

01:41:43 par le remaniement, sont reconduits à leur poste

01:41:45 à la fois Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur,

01:41:47 et M.Dupond-Moretti, ministre

01:41:49 de la Justice, qui sont tous les deux co-responsables

01:41:51 du fait de leur inaction, de leur mauvais choix

01:41:53 de cette situation. Donc quand on

01:41:55 voit cela, on pourrait d'ailleurs

01:41:57 dérouler, quand je vois qu'il nomme par exemple

01:41:59 M.Séjourné, qui n'a aucune expérience

01:42:01 en matière diplomatique, et qui s'est déjà

01:42:03 illustré d'ailleurs ces derniers jours

01:42:05 de manière étonnante,

01:42:07 à un poste aussi important que le ministère des Affaires

01:42:09 étrangères, et qui est un homme

01:42:11 qui a pris position au Parlement européen, pour un

01:42:13 État fédéral européen.

01:42:15 Quand on voit qu'on nous explique que la grande

01:42:17 cause nationale, c'est l'éducation nationale, et qu'on nomme

01:42:19 à ce poste une fois de plus une femme

01:42:21 qui n'a pas d'expérience en la matière,

01:42:23 et qui aussi, et surtout, est en charge

01:42:25 des sports et des JO, qui sont quand même un grand sujet.

01:42:27 Quand je vois tout cela, comment

01:42:29 pouvez-vous imaginer que je puisse attendre quelque chose de cette

01:42:31 conférence de presse ? - Rien, aucun changement, vous n'attendez

01:42:33 aucun moment de vérité, pas de précision sur

01:42:35 un cap, un tournant, une ligne, une

01:42:37 vision ? - Non, le problème d'ailleurs, avec

01:42:39 ce président de la République, c'est qu'il n'a pas de vision, il en a

01:42:41 fait la démonstration, une fois de plus, à de maintes reprises

01:42:43 sur des sujets stratégiques fondateurs,

01:42:45 on en a beaucoup parlé, la question du nucléaire

01:42:47 est probablement l'une des plus édifiantes,

01:42:49 on réduit d'abord, puis finalement,

01:42:51 on réinvestit, il nous a fait perdre 15 ans

01:42:53 avec cette histoire, et nous le payons tous les jours.

01:42:55 - Après avoir finalement changé

01:42:57 justement le cap et les directions. - Aujourd'hui, tout à fait,

01:42:59 donc moi je n'en attends plus rien, je vous le dis,

01:43:01 je pense que nous allons subir

01:43:03 de ce mandat jusqu'à la fin, cette espèce de

01:43:05 fin de règne, maintenant, le seul espoir

01:43:07 que j'ai, c'est les prochaines européennes

01:43:09 qui ont lieu dans cinq mois, alors tout le monde

01:43:11 veut enjamber ces élections, ils pensent déjà aux élections

01:43:13 présidentielles, on fait des sondages républicains. - Mais certainement qu'il en parlera.

01:43:15 - Voilà, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que

01:43:17 le prochain grand rendez-vous, c'est celui des européennes

01:43:19 qui va avoir un enjeu qui va être central

01:43:21 pour les Français dans leur quotidien, et donc c'est là où

01:43:23 portent mes espoirs. - Je vais y venir, évidemment,

01:43:25 en détail, et le président de la République s'exprime ce soir

01:43:27 Marion Maréchal dans un contexte aussi de

01:43:29 première polémique pour sa ministre, vous en avez parlé

01:43:31 de l'éducation, Amélie Oudéa,

01:43:33 etc., qui va se rendre aujourd'hui

01:43:35 dans l'école

01:43:37 dont elle a parlé par rapport

01:43:39 à ses enfants et sa progéniture,

01:43:41 justement, la polémique ne retombe pas.

01:43:43 Est-ce que pour vous c'est une polémique justifiée

01:43:45 ou bien hypocrite, à s'offusquer

01:43:47 comme ça, que les ministres mettent leurs enfants dans le

01:43:49 privé ? - Je pense que c'est une

01:43:51 polémique qui révèle la colère

01:43:53 des Français, c'est-à-dire qu'ils ont quand même le sentiment

01:43:55 que depuis des années maintenant, les ministres,

01:43:57 parce que, disons-le, tous les ministres,

01:43:59 tous les ministres de l'éducation nationale en particulier ces dernières

01:44:01 années, ont tous leurs enfants dans les écoles privées.

01:44:03 Donc ils ont le sentiment... - Presque tous, je ne sais pas.

01:44:05 - Le sentiment légitimité... - Vous avez pas eu...

01:44:07 - Non mais moi j'ai pas de problème avec ça, mais

01:44:09 la grande différence avec ces ministres,

01:44:11 c'est que là on a quand même des ministres qui depuis des années

01:44:13 mettent en place des politiques, ou en tout cas ne font rien

01:44:15 pour contrer la faillite de l'éducation nationale

01:44:17 et préservent leurs enfants et leurs

01:44:19 progénitures de toutes les politiques qu'ils mettent

01:44:21 en place ou qu'ils ne mettent pas en place

01:44:23 en l'occurrence. Donc il y a quand même une forme d'hypocrisie

01:44:25 et de colère à l'égard des Français. Et eux ont les moyens

01:44:27 de le faire, ils choisissent des établissements qui sont les plus

01:44:29 élitistes de France. On parle de Stanislas,

01:44:31 on parle de l'école alsacienne

01:44:33 pour d'autres, c'était le cas pour Papadien

01:44:35 qui avait mis ses enfants à l'école alsacienne.

01:44:37 Donc qui sont l'archétype des

01:44:39 écoles méritocratiques, élitistes,

01:44:41 voilà. Autant de

01:44:43 politiques éducatives qu'ils

01:44:45 refusent à l'éducation nationale et qui a d'ailleurs

01:44:47 contribué à détruire la censure sociale.

01:44:49 Donc les Français ont un sentiment d'injustice

01:44:51 fondément terrible. Moi j'ai fait le choix

01:44:53 du privé en effet, mais ma cohérence

01:44:55 veut que cette réussite

01:44:57 du privé à certains égards, qu'il y a en effet

01:44:59 des chiffres de réussite

01:45:01 sur les différents examens, brevets, baccalauréat

01:45:03 plus importants, avec des méthodes spécifiques,

01:45:05 je veux pouvoir les appliquer au public.

01:45:07 Donc je ne veux qu'il n'y ait pas de discrimination.

01:45:09 Tant d'autres que la ministre également, ou alors vous lui faites un

01:45:11 procès d'intention qui est de dire

01:45:13 peut-être qu'elle ne veut pas réparer ce qui ne va pas dans le public.

01:45:15 On verra ce qu'il en est.

01:45:17 Jusqu'ici, une fois de plus, après 7 ans d'exercice

01:45:19 au pouvoir d'Emmanuel Macron, j'ai vu plutôt

01:45:21 des embardés sur le sujet une fois de plus avec

01:45:23 des ministres qui n'avaient pas du tout les mêmes visions et à la fin

01:45:25 pas grand chose qui se soit passé.

01:45:27 Moi ce que je crois fondamentalement d'ailleurs

01:45:29 que si nous sommes dans une situation sur l'éducation nationale

01:45:31 c'est parce qu'évidemment on n'a pas des ministres

01:45:33 là où ils doivent être et on n'a pas fait les réformes nécessaires

01:45:35 mais c'est aussi parce que l'éducation nationale est selon moi

01:45:37 en situation quasi monopolistique

01:45:39 tenue par une administration

01:45:41 de gauche et

01:45:43 une partie d'ailleurs, disons-le, d'un grand syndicalisme

01:45:45 de gauche au sein des enseignants.

01:45:47 C'est un vrai défi de la ministre Amélie A. Cachéra ?

01:45:49 Je crois qu'il y a deux sujets.

01:45:51 Il y a un, évidemment, la réforme de l'éducation nationale

01:45:53 la forme du collège unique par exemple

01:45:55 on pourrait développer, mais aussi, me semble-t-il

01:45:57 une bulle d'oxygène

01:45:59 donnée au privé, la possibilité d'ouvrir

01:46:01 davantage de classes. Aujourd'hui les ouvertures sont très contraintes

01:46:03 la possibilité par exemple pour les collectivités

01:46:05 de financer les écoles hors contrat

01:46:07 de pouvoir toucher la taxe d'apprentissage.

01:46:09 Ce n'est pas le cas aujourd'hui, sachez-le.

01:46:11 Des dispositifs qui aujourd'hui

01:46:13 ne sont pas accordés par exemple aux écoles hors contrat

01:46:15 comme le financement des

01:46:17 des AVS qui accompagnent les enfants handicapés

01:46:19 dans ces écoles.

01:46:21 Moi je crois qu'il y a un certain nombre de mesures

01:46:23 aujourd'hui pour ouvrir la concurrence

01:46:25 au sein de l'éducation nationale

01:46:27 et ainsi forcer l'éducation nationale

01:46:29 à faire son droit d'entrer.

01:46:31 Mais la petite condition, et j'en finis par là

01:46:33 c'est qu'il ne faut pas qu'il y ait

01:46:35 discrimination par argent, donc il faudrait mettre en place

01:46:37 et ça c'est un point de vue très personnel

01:46:39 un chèque éducation ou une défiscalisation

01:46:41 pour le coût que représentent ces écoles pour les Français qui évidemment travaillent.

01:46:43 Ce sont des débuts en tous les cas pour le moins

01:46:45 compliqués pour cette ministre et ce sont des débuts

01:46:47 sous les feux des projecteurs pour la

01:46:49 ministre de la Culture, Rachida Dati.

01:46:51 Hier le président DLR

01:46:53 Éric Ciotti a affirmé que la politique n'était pas

01:46:55 la Starac, on n'y entre pas, on n'y sort pas comme ça.

01:46:57 François Baroin a dénoncé le manque

01:46:59 de lucidité de Rachida Dati qui serait montée

01:47:01 sur le Titanic et avec le

01:47:03 sourire. Est-ce que vous pensez

01:47:05 Marion Maréchal que Rachida Dati va faire du

01:47:07 Dati ou qu'elle va se fondre dans ce gouvernement ?

01:47:09 Moi la conclusion que j'en tire

01:47:11 c'est que maintenant voter LR

01:47:13 c'est donc voter pour les futurs ministres d'Emmanuel Macron

01:47:15 parce qu'on parle de Rachida Dati qui est la

01:47:17 dernière prise si je peux dire

01:47:19 côté LR mais la moitié du gouvernement

01:47:21 près de 8 ministres de mémoire viennent des LR

01:47:23 et je vous l'annonce, ça n'est pas fini

01:47:25 parce qu'au lendemain des européennes, je prends date

01:47:27 avec vous, les trois quarts

01:47:29 de l'état-major des Républicains rejoindront

01:47:31 la Macronie, ça n'est évidemment

01:47:33 qu'une question de temps.

01:47:35 Je ne m'attends pas à grand chose parce que j'ai regardé

01:47:37 la première interview de Rachida Dati

01:47:39 dans Le Parisien, tout à fait, où j'ai vu

01:47:41 une interview que j'aurais pu entendre

01:47:43 de la part du ministre de l'Éducation de gauche, donc une femme

01:47:45 qui nous explique... - Venant d'une femme de droite.

01:47:47 - Aux dernières nouvelles, Rachida Dati est une femme

01:47:49 de droite comme vous. - Vous savez,

01:47:51 ce ne sont pas forcément les cartes d'adhésion des partis

01:47:53 qui font les positionnements, ce sont les actes et ce sont les paroles.

01:47:55 Moi j'ai vu une femme dans cette interview,

01:47:57 j'invite les téléspectateurs à aller lire cette interview

01:47:59 qui explique qu'il n'y a pas de vote communautaire

01:48:01 dans le banlieue, qui explique qu'elle va

01:48:03 sanctuariser et défendre le budget de l'audiovisuel

01:48:05 public 4 milliards, moi je suis plutôt pour le réduire

01:48:07 et privatiser l'audiovisuel public,

01:48:09 qui défend le régime des intermittents

01:48:11 du spectacle que moi je considère

01:48:13 aujourd'hui illégitime, qui explique le rôle

01:48:15 central de l'éducation. - Mais Marie-Marie Maréchal,

01:48:17 lutter contre les cris d'offraie de la gauche,

01:48:19 pardonnez-moi, parce que faire passer Rachida Dati

01:48:21 pour une femme de gauche, voire même Alexandre Gauche,

01:48:23 c'est confam... - Je constate

01:48:25 que, en tout cas, la ligne conductrice

01:48:27 en tant que ministre de la Culture,

01:48:29 c'est des propos, c'est des axes que j'aurais pu retrouver

01:48:31 dans cette interview. - Est-ce qu'elle a quand même des lignes ou des positions

01:48:33 parfois "conservatrices"

01:48:35 comme Catherine Vautrin ? - De femmes de gauche, voilà.

01:48:37 C'est tout. Donc après on verra les actes,

01:48:39 c'est toujours pareil. Moi ce que je crois, c'est qu'on efface

01:48:41 simplement un débauchage de calcul,

01:48:43 tout le monde le dit, on a compris, il y a eu un accord

01:48:45 sur la ville de Paris, très bien,

01:48:47 on a vu les propos passés de Rachida Dati

01:48:49 sur la Macronie qui était celle

01:48:51 des traîtres, je pense que tout ça contribue à dégoûter

01:48:53 les Français, et une fois de plus,

01:48:55 moi c'est ce que j'ai envie de dire à l'électeur

01:48:57 LR, qu'il doit se poser

01:48:59 une seule question, c'est que, est-ce qu'il a envie,

01:49:01 en continuant de voter pour ce parti, de

01:49:03 continuer d'alimenter le banc des remplaçants

01:49:05 de la Macronie ? - Ça c'est une vraie question, parce que c'est la

01:49:07 tectonique politique des plaques.

01:49:09 Hier, Jordan Bardella, à l'occasion de ses voeux,

01:49:11 a appelé justement les sympathisants LR

01:49:13 à rejoindre le Rassemblement National, et Éric Zemmour,

01:49:15 lors du grand rendez-vous Europe 1

01:49:17 CNews du Zéco, a appelé ces mêmes

01:49:19 sympathisants à rejoindre Reconquête. Mais j'allais dire

01:49:21 quel est l'intérêt des

01:49:23 sympathisants LR à rejoindre Reconquête plutôt que l'ARN ?

01:49:25 - La ligne politique. La ligne politique,

01:49:27 tout simplement, il ne suffit pas d'appeler,

01:49:29 il faut-il pouvoir répondre à cet électorat orphelin ?

01:49:31 Il me semble que ces Français de droite ont des attentes

01:49:33 fortes sur les questions identitaires, bien

01:49:35 évidemment, mais aussi sur les sujets économiques.

01:49:37 Ils attendent une économie de droite

01:49:39 qui soit responsable sur le plan budgétaire. - C'est ça, pardonnez-moi,

01:49:41 votre grande différence avec le Rassemblement National ?

01:49:43 - C'est l'une des grandes différences. On a quelques

01:49:45 exemples récents, notamment dans l'actualité parlementaire.

01:49:47 On sait que le Rassemblement National, par

01:49:49 exemple, a refusé de voter

01:49:51 des durcissements de conditions d'accès au RSA,

01:49:53 en demandant des activités aux personnes qui les touchent.

01:49:55 Nous, nous y sommes favorables. On sait que

01:49:57 le RSA est peu ou prou, c'est assez fluctuant

01:49:59 pour la retraite à 60 ans. Nous, nous étions pour une réforme,

01:50:01 pas forcément celle d'Emmanuel Macron, mais une réforme

01:50:03 des retraites qui nous apparaissait

01:50:05 indispensable pour sauver ce système.

01:50:07 Le RSA refuse de baisser les dépenses

01:50:09 sociales dans ce pays. Nous, au contraire, nous voulons

01:50:11 lutter contre la cistana. Une autre différence

01:50:13 qui n'est pas que symbolique, le RSA

01:50:15 défend un délai de carence

01:50:17 pour les étrangers qui toucheraient

01:50:19 les aides sociales non contributives. Nous, nous considérons

01:50:21 qu'il n'y a pas un délai de carence, c'est qu'il faut réserver

01:50:23 exclusivement ces aides aux Français.

01:50:25 Donc, il y a des différences. Et sur les sujets économiques,

01:50:27 en effet, notamment, je pense que ces électeurs

01:50:29 de droite retrouveront davantage

01:50:31 ce qu'ils attendent chez Reconquête

01:50:33 qu'au Rassemblement national.

01:50:35 Maintenant, la campagne, je l'espère, révélera ça

01:50:37 dans les mois à vie. Dans un tel

01:50:39 contexte, évidemment, ces élections européennes sont

01:50:41 un rendez-vous important, voire essentiel,

01:50:43 pour les Français. Hier, Éric Ciotti a désigné

01:50:45 sa tête de liste, elle a l'air sans surprise.

01:50:47 François-Xavier Bellamy. D'ailleurs, comment

01:50:49 - on va arriver à l'essentiel, c'est la bataille des idées -

01:50:51 mais comment vous qualifiez cet adversaire

01:50:53 politique dont vous partagez malgré tout

01:50:55 de nombreuses idées ?

01:50:57 Oui, sur le plan personnel avec

01:50:59 François-Xavier Bellamy, mais comment je le qualifierais ? Incohérent.

01:51:01 Voilà, incohérent, parce que

01:51:03 je ne comprends pas aujourd'hui comment

01:51:05 il peut rester chez Les Républicains

01:51:07 au regard de ce qu'il dit, pensé.

01:51:09 Je ne comprends pas comment il a pu soutenir Valéry Pécresse jusqu'à

01:51:11 la dernière minute, qui a appelé à voter Emmanuel Macron

01:51:13 à 20h02. Je ne comprends pas comment il peut être

01:51:15 aujourd'hui la tête de liste d'un parti qui, je le rappelle,

01:51:17 dans les régions, les départements, siège aujourd'hui

01:51:19 avec les élus macronistes. C'est le cas des élus

01:51:21 siotistes en Provence-Alpes-Côte d'Azur par exemple,

01:51:23 qui au niveau national... - Parce que je veux dire,

01:51:25 les LR ne sont pas un parti d'opposition ?

01:51:27 Les LR, dans la plupart des collectivités territoriales,

01:51:29 je prends l'exemple de la PACER, on a bien d'autres,

01:51:31 siègent aujourd'hui avec les élus macronistes

01:51:33 dans ces majorités. - Oui, ça s'appelle une opposition

01:51:35 qui n'est pas pavlovienne ni systématique. - Ah non, non, c'est pas

01:51:37 une opposition. Ils votent l'intégralité

01:51:39 ensemble et ils sont dans les mêmes

01:51:41 majorités. C'est vrai au niveau local,

01:51:43 au niveau européen,

01:51:45 M. Bellamy ainsi que son groupe

01:51:47 siègent dans un groupe qui s'appelle

01:51:49 le PPE, qui est allié au groupe Renew des macronistes,

01:51:51 qui est allié aux écologistes et aux

01:51:53 socialistes et qui votent,

01:51:55 entre autres choses, je tiens à vous le dire quand même,

01:51:57 pour la facilitation

01:51:59 de l'installation des mers

01:52:01 porteuses en Europe, qui votent pour les traités

01:52:03 de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande... - François-Xavier Bellamy...

01:52:05 - Pardonnez-moi, le convictionnium... - Tu finis juste là-dessus.

01:52:07 - ...entre François-Xavier Bellamy et cette idée... - Tu finis juste là-dessus.

01:52:09 - ...de la répartition des migrants. Non mais, une fois plus, c'est l'incohérence.

01:52:11 C'est-à-dire que François-Xavier Bellamy

01:52:13 a des prises d'opposition personnelles, mais je constate

01:52:15 que son groupe ne vote pas comme lui, que le groupe

01:52:17 auquel il appartient au Parlement européen ne vote pas pour lui,

01:52:19 qu'il est aujourd'hui, donc, du coup, de fait,

01:52:21 malgré lui, le candidat de Valérie Pécresse,

01:52:23 de Gérard Larcher

01:52:25 et d'un certain nombre d'autres

01:52:27 personnes, et donc je ne vois

01:52:29 pas la cohérence. Voilà, je vous le dis tout simplement

01:52:31 et je pense qu'il le sait, j'ai déjà eu l'occasion

01:52:33 d'en parler et de le dire publiquement, je ne

01:52:35 comprends pas aujourd'hui comment il peut accepter d'être le porte-voix

01:52:37 des Républicains et donc d'être le porte-voix,

01:52:39 j'ai envie de dire, l'écran de fumée

01:52:41 finalement, alors même

01:52:43 qu'au lendemain des Européennes, une fois plus, je prends date

01:52:45 avec vous, les Républicains se fonderont

01:52:47 totalement dans la Macronie. C'est une question de temps.

01:52:49 En tous les cas, au-delà des enjeux

01:52:51 d'image de Gabriel Attal ou de Jordan Bardella

01:52:53 et la jeunesse que vous avez tous en commun

01:52:55 et vous avez dit ces derniers jours,

01:52:57 et je crois qu'on est tous d'accord qu'elle passe assez vite,

01:52:59 l'important pour les Français, ce sont les idées.

01:53:01 Selon vous, Maïa Maréchal, qu'est-ce qui va se jouer

01:53:03 lors de ce scrutin des Européennes ?

01:53:07 Un potentiel changement de rapport de force

01:53:09 au Parlement européen, c'est-à-dire que ça n'est pas neutre.

01:53:11 L'enjeu aujourd'hui qui se dessine,

01:53:13 c'est que le groupe des conservateurs auxquels nous aspirons

01:53:15 de participer, dans lequel vous retrouverez

01:53:17 demain Orban et dans lequel

01:53:19 se trouvent déjà par exemple les Italiens de Fratelli

01:53:21 d'Italia, mais aussi

01:53:23 les Suédois, les Finlandais qui sont aujourd'hui

01:53:25 au gouvernement, proches du gouvernement,

01:53:27 c'est que ce groupe

01:53:29 puisse passer devant le groupe

01:53:31 Renew de Macron. C'est là où se joue le duel

01:53:33 et si ce groupe des conservateurs, et nous pouvons y contribuer

01:53:35 avec nos quelques députés,

01:53:37 je l'espère, demain, puisse passer devant,

01:53:39 ça veut dire que le rapport de force politique change,

01:53:41 ça veut dire que le Parlement est tiré vers la droite

01:53:43 et non plus vers le centre. Concrètement,

01:53:45 ça veut dire qu'on peut potentiellement

01:53:47 changer la présidence de la Commission et donc

01:53:49 changer la ligne politique. Et c'est-à-dire que cette

01:53:51 ligne politique de Madame van der Leyen,

01:53:53 dont la majorité, je le rappelle une fois de plus, est composée

01:53:55 aussi du groupe des LR. Je vous en ai parlé à l'instant,

01:53:57 qui met en place le Green Deal,

01:53:59 qui vote des traités de libre-échange,

01:54:01 qui met en place la répartition des migrants, qui refuse de

01:54:03 réformer le droit d'asile. Nous pourrions agir

01:54:05 sur cela. Et donc c'est tout à fait

01:54:07 fondamental dans le quotidien des Français

01:54:09 et une fois de plus, il n'y aura pas de réponse. C'est important que

01:54:11 les Français le sachent et ils le savent déjà d'ailleurs. Il n'y aura pas

01:54:13 de réponse efficace à l'immigration si nous n'avons

01:54:15 qu'une réponse nationale. La réponse nationale

01:54:17 est prioritaire et essentielle, mais elle doit aussi

01:54:19 être complétée par une réponse européenne.

01:54:21 Vous avez démarré, Marion Maréchal, personnellement,

01:54:23 votre campagne assez tôt, ça fait

01:54:25 déjà quelques semaines, voire quelques mois.

01:54:27 Gabriel Attal, on le sait, va s'impliquer dans cette campagne

01:54:29 des Européennes. Jordan Bardella vole

01:54:31 ou survole les sondages.

01:54:33 François-Xavier Bellamy va tout faire

01:54:35 pour rattraper son retard. Et vous, est-ce que vous

01:54:37 allez adapter, ajuster votre stratégie ?

01:54:39 La stratégie, vous savez, c'est

01:54:41 déjà de parler aux Français, de faire connaître

01:54:43 notre ligne. Nous sommes un jeune mouvement.

01:54:45 Moi, je suis heureuse de constater que dans

01:54:47 le dernier sondage, nous sommes donnés à 7%.

01:54:49 7%, c'est 7 députés européens. Je rappelle que

01:54:51 les élections européennes, c'est un scrutin

01:54:53 proportionnel à un tour. Donc un point égale

01:54:55 un député européen. Notre chance, c'est que

01:54:57 si nos électeurs, ceux qui nous font confiance, se lèvent le matin

01:54:59 et vont voter, ils auront des élus. Et ils auront

01:55:01 des élus qui pourront, comme je vous le dis, contribuer à la

01:55:03 recomposition de la majorité. Vous avez un objectif, justement, à ce sujet ?

01:55:05 Je ne me fixe pas d'objectif chiffré. Nous

01:55:07 voulons des élus. Vous en avez certainement en tête, mais

01:55:09 vous ne voulez pas vous lier. Non, mais nous

01:55:11 voulons des élus. Je pense

01:55:13 que c'est le premier objectif raisonnable qu'on peut se donner

01:55:15 et qui, à l'heure actuelle, peut être

01:55:17 atteint. Maintenant, il reste 5 mois

01:55:19 de campagne. Attention, gardons-nous des

01:55:21 jugements définitifs parce que beaucoup de choses peuvent encore

01:55:23 changer et je crois que les Français

01:55:25 peuvent trouver en reconquête une voie

01:55:27 notamment pour les Français de droite aujourd'hui,

01:55:29 orphelins. Dernière question, elle est importante.

01:55:31 Les Européennes vont en grande partie se jouer sur le

01:55:33 sujet de l'immigration. En Europe et plus

01:55:35 singulièrement en France, Marion Marchal, certains pensent

01:55:37 que l'immigration peut venir

01:55:39 désormais résoudre la crise de la natalité.

01:55:41 Vous avez vu ces chiffres

01:55:43 inquiétants, véritablement. Que répondez-vous

01:55:45 à l'argument, justement, de l'immigration ?

01:55:47 Ce n'est pas certain. C'est la

01:55:49 quasi-intégralité de nos gouvernants

01:55:51 depuis 30 ans pensent cela et organisent

01:55:53 cela, d'ailleurs. Ils détricotent méthodiquement

01:55:55 l'ensemble de la politique familiale, en particulier

01:55:57 sous François Hollande, qui avait fait l'exception française

01:55:59 et en parallèle de ça, ils font

01:56:01 venir une immigration de masse

01:56:03 en substitut. Moi, je m'oppose

01:56:05 totalement à cette vision. Je considère aujourd'hui que le coût

01:56:07 de l'immigration est beaucoup trop lourd sur le plan

01:56:09 culturel, identitaire, sécuritaire

01:56:11 et même économique

01:56:13 et donc la seule solution, c'est de

01:56:15 reconstruire une politique familiale

01:56:17 et donc d'accompagnement. Très long terme.

01:56:19 C'est long, mais enfin

01:56:21 on trouve beaucoup d'argent quand il s'agit de

01:56:23 faire de la transition écologique. J'aimerais qu'on

01:56:25 en trouve pour faire de la transition démographique

01:56:27 parce que ça, c'est un enjeu vital

01:56:29 et c'est un enjeu d'autant plus vital, je le dis

01:56:31 très crûment, que demain, le peuple

01:56:33 historique français pourrait être minoritaire

01:56:35 sur son propre sol, du fait de l'immigration

01:56:37 et de l'évolution démographique

01:56:39 de l'immigration sur le sol français

01:56:41 et donc le jour où ce peuple historique

01:56:43 est minoritaire sur le sol, la France

01:56:45 ne sera plus la France.

01:56:47 Merci, Marie-Anne Maréchal. Vous serez devant votre

01:56:49 poste de télévision ce soir ?

01:56:51 Ah bah oui, quand même, par responsabilité

01:56:53 professionnelle, pas par plaisir.

01:56:55 Merci à vous, c'était votre grande interview

01:56:57 ce matin sur Europe 1 et CNews et à bientôt.

01:56:59 CNews, il est 8h30. Merci à vous

01:57:05 Sonia Mabrouk et à votre invité Marion

01:57:07 Maréchal, l'équipe de la matinale est là.

01:57:09 On est avec Sean Alouste, Thau Gauthier Lebret, Lomé

01:57:11 Guillot, Alexandra Blanc et nous accueillons

01:57:13 ce matin, merci d'être là,

01:57:15 Nicolas Pouvreau-Monti.

01:57:17 Merci beaucoup, bonjour. Vous êtes

01:57:19 cofondateur de l'Observatoire

01:57:21 de l'Immigration et de la Démographie, on va parler des chiffres

01:57:23 de la natalité.

01:57:25 Ces images révoltantes

01:57:27 au Havre, images d'une

01:57:29 agression révoltante,

01:57:31 une jeune fille de 15 ans a été

01:57:33 frappée, mise à nu par 4 mineurs

01:57:35 qui ont été placés en garde à vue hier.

01:57:37 Elles ont filmé la scène, on vous raconte

01:57:39 ce qui s'est passé.

01:57:41 La forte baisse de la natalité en France.

01:57:43 L'INSEE publie aujourd'hui

01:57:45 les derniers chiffres de l'année 2023

01:57:47 mais on sait déjà que

01:57:49 ces chiffres sont mauvais. On sait également

01:57:51 en revanche que le nombre annuel

01:57:53 d'enfants nés de deux parents

01:57:55 eux-mêmes nés en dehors de l'Union Européenne

01:57:57 est en forte hausse. On va vous

01:57:59 donner tous les détails avec vous

01:58:01 Nicolas Pouvreau-Monti. Merci à nouveau d'être

01:58:03 là. Ce soir,

01:58:05 à partir de 20h15, la conférence de presse

01:58:07 d'Emmanuel Macron sera diffusée en direct

01:58:09 sur CNews. C'est son rendez-vous

01:58:11 avec la nation, annoncé en décembre.

01:58:13 Quelles questions lui poseriez-vous ?

01:58:15 Je vous pose

01:58:17 la question moi-même ce matin

01:58:19 et vous allez entendre

01:58:21 vos réponses.

01:58:23 À partir d'aujourd'hui, de nouveaux radars vont commencer

01:58:25 à verbaliser les automobilistes dans plusieurs

01:58:27 villes de France. Des radars accrochés au feu rouge.

01:58:29 Qu'en pensez-vous ? On est allé vous poser la question.

01:58:31 Cette agression,

01:58:33 insoutenable au Havre,

01:58:35 celle d'une jeune fille de 15 ans,

01:58:37 rouée de cou, contrainte de se dénuder.

01:58:39 Elle a été agressée par quatre autres

01:58:41 mineurs qui ont été placés en garde à vue

01:58:43 hier, notamment pour violences en Réunion-Chanin.

01:58:45 Cette agression a été filmée, la vidéo

01:58:47 a été diffusée sur les réseaux sociaux.

01:58:49 Un phénomène malheureusement de plus en plus

01:58:51 fréquent. Mikaël Dos Santos et Adrien Spiteri.

01:58:53 On dirait qu'on est des *******

01:58:55 Ah là tu vas voir ! *******

01:58:57 *******

01:58:59 Des insultes et des coups d'une extrême violence.

01:59:01 Puis des menaces.

01:59:03 Si j'entends ta portée plainte

01:59:05 pour le corona de la m*rde,

01:59:07 je vais ******* la m*rde.

01:59:09 Ce lynchage s'est déroulé mardi dernier au Havre,

01:59:11 à une station de tramway de la ville.

01:59:13 Ce jour-là, plusieurs jeunes femmes

01:59:15 agressent en pleine rue une adolescente de 15 ans,

01:59:17 la déshabillent au sol,

01:59:19 filment et diffusent la scène sur les réseaux sociaux.

01:59:21 Une semaine après les faits,

01:59:23 le traumatisme est toujours présent.

01:59:25 J'y repense tous les jours.

01:59:27 Je suis parano même dans la rue.

01:59:29 Même si là je me sens en sécurité,

01:59:31 j'y repense tout le temps.

01:59:33 Sept jours d'incapacité

01:59:35 totale de travail lui ont été prescrits.

01:59:37 L'adolescente a décidé de porter plainte.

01:59:39 Une enquête a été ouverte.

01:59:41 A l'origine de l'affaire,

01:59:43 un SMS qu'elle aurait envoyé à un garçon

01:59:45 dans lequel elle insulterait

01:59:47 certaines de ses agresseuses.

01:59:49 Les auteurs des faits, mineurs,

01:59:51 avaient déjà frappé la veille

01:59:53 une autre jeune fille de 14 ans.

01:59:55 On attend des réponses pénales fermes.

01:59:57 Ça devient un véritable fléau.

01:59:59 On a des remontées

02:00:01 où c'est de plus en plus courant.

02:00:03 En décembre dernier,

02:00:05 une vidéo similaire avait été diffusée.

02:00:07 Sur ces images, une adolescente âgée

02:00:09 de 13 ans avait été passée à tabac

02:00:11 à Lyon par trois autres femmes.

02:00:13 Nicolas Pouvreau-Monty, cofondateur

02:00:17 de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.

02:00:19 Merci d'être avec nous.

02:00:21 On va se pencher sur les derniers chiffres

02:00:23 de la natalité

02:00:25 et de l'immigration.

02:00:27 On va parler immigration-démographie.

02:00:29 Vous signez une tribune passionnante dans le Figaro.

02:00:31 C'est là que j'ai repéré

02:00:33 cette tribune et c'est pour ça que je vous ai invité.

02:00:35 Commençons par le commencement.

02:00:37 En France, la natalité est en

02:00:39 forte baisse. Vous parlez même

02:00:41 d'hiver démographique.

02:00:43 Aux alentours de -7 %

02:00:45 en 2023 versus

02:00:47 2022. On n'a pas les tout derniers

02:00:49 chiffres, on a les 11 premiers mois de l'année

02:00:51 et le mois de décembre va tomber aujourd'hui.

02:00:53 L'hiver démographique, c'est-à-dire ?

02:00:55 L'hiver démographique,

02:00:57 ça correspond à une situation

02:00:59 de pays dans lesquels le taux

02:01:01 de fécondité est durablement inférieur

02:01:03 au seuil de renouvellement des populations.

02:01:05 C'est un peu technique. Le seuil de renouvellement

02:01:07 des populations, c'est 2,1

02:01:09 enfants par femme dans les pays développés

02:01:11 avec un bon état de santé. En France,

02:01:13 pendant très longtemps, on a été assez proche de ce taux

02:01:15 à un corps en 2010. On était

02:01:17 à 2,03 enfants par femme.

02:01:19 Mais depuis 2010, on a perdu 120 000

02:01:21 naissances par an dans notre pays. Dans le

02:01:23 même temps, on a gagné 120 000 décès.

02:01:25 On a aujourd'hui un nombre de décès et de naissances

02:01:27 qui est quasiment équivalent et qui va bientôt

02:01:29 basculer en négatif. Il y aura bientôt plus de décès

02:01:31 que de naissances sur le territoire national.

02:01:33 - Ça, c'est l'hiver démographique.

02:01:35 Pourquoi c'est inquiétant

02:01:37 de voir sa natalité baisser ?

02:01:39 Ça peut paraître une évidence, mais expliquez-nous.

02:01:41 - La baisse de la natalité a un impact

02:01:43 sur à peu près tous les aspects de la vie en société.

02:01:45 Un pays qui a une natalité réduite,

02:01:47 c'est un pays qui innove moins,

02:01:49 qui ne renouvelle pas sa population active.

02:01:51 C'est aussi un pays qui pèse moins

02:01:53 sur la chaîne géopolitique mondiale.

02:01:55 En la matière, tous les champs de la vie en société

02:01:57 se trouvent en quelque sorte anémiés

02:01:59 et les générations ne se renouvellent pas.

02:02:01 - Pourquoi cette natalité est-elle en baisse ?

02:02:03 Les Français ont moins confiance dans l'avenir ?

02:02:05 - Au cours des années 2010,

02:02:07 il y a eu des choix politiques qui ont été faits

02:02:09 et dont les résultats concrets en matière de natalité

02:02:11 se mesurent aujourd'hui. Il y a eu tout un tas

02:02:13 de sacrifices qui ont été réalisés en matière

02:02:15 de politique familiale. Je pense notamment

02:02:17 à la fin de l'universalité des allocations familiales

02:02:19 qui ont transformé les allocations familiales

02:02:21 en une simple politique sociale de redistribution.

02:02:23 On a aussi raboté le plafond

02:02:25 du quotient familial à plusieurs reprises.

02:02:27 Mais ce qui est notable, c'est que

02:02:29 malgré cette baisse vérifiable

02:02:31 de la natalité, le désir d'enfant

02:02:33 des Français, lui, n'a pas fondamentalement baissé.

02:02:35 Selon les enquêtes, il est entre

02:02:37 2,3 et 2,7 enfants par femme.

02:02:39 Aujourd'hui, on a un taux de fécondité

02:02:41 de 1,8 enfants par femme. Ça veut dire que

02:02:43 si on donnait aux Français les moyens concrets

02:02:45 d'avoir le nombre d'enfants qu'ils souhaitaient avoir,

02:02:47 on pourrait avoir une natalité supérieure de 50%

02:02:49 à ce qu'elle est concrètement aujourd'hui.

02:02:51 - Quand on met une loupe sur les chiffres

02:02:53 et ça apparaît

02:02:55 dans votre tribune, on s'aperçoit

02:02:57 que le nombre annuel d'enfants

02:02:59 nés de parents nés en France

02:03:01 a baissé

02:03:03 de 22% depuis 2000.

02:03:05 En revanche, le nombre annuel

02:03:07 d'enfants nés de parents nés hors

02:03:09 Union européenne augmente

02:03:11 de 72% sur la même période.

02:03:13 Alors pourquoi

02:03:15 cette différence ?

02:03:17 - En fait, c'est effectivement ce qui est très frappant, au-delà des moyens

02:03:19 que je décris. Ce sont les tendances

02:03:21 contradictoires de natalité qui sont maintenant à l'œuvre

02:03:23 sur le territoire national.

02:03:25 On a d'une part une natalité native

02:03:27 qui se rétracte. Native, ça veut dire

02:03:29 issue de parents eux-mêmes nés en France. Vous l'avez dit,

02:03:31 on a quasiment perdu un quart de naissances

02:03:33 d'enfants nés de parents nés en France

02:03:35 et dans le même temps, cette forte progression

02:03:37 des naissances issues de l'immigration extra-européenne.

02:03:39 Il y a deux raisons principales à ça.

02:03:41 La première, c'est l'accélération des flux

02:03:43 migratoires, simplement, depuis la fin des années 90.

02:03:45 Pour vous donner juste un indicateur,

02:03:47 depuis 1999,

02:03:49 le nombre annuel de premiers titres de séjour

02:03:51 libre dans notre pays a augmenté de 153 %.

02:03:53 Donc ça, c'est le premier moteur.

02:03:55 Et le deuxième moteur, c'est ce qu'on pourrait appeler

02:03:57 la natalité différenciée de certaines populations

02:03:59 immigrées qui font plus

02:04:01 d'enfants que les natifs et qui font même,

02:04:03 pour certaines origines migratoires, plus d'enfants

02:04:05 que n'en font les femmes dans les pays d'origine.

02:04:07 Je citais dans la tribune l'exemple des immigrées

02:04:09 algériennes en France qui, en 2014,

02:04:11 avaient en moyenne 3,7 enfants par femme.

02:04:13 C'était à la fois le double des femmes

02:04:15 natives en France, mais c'était aussi beaucoup

02:04:17 plus que les femmes algériennes en Algérie, puisque le taux

02:04:19 de fécondité en Algérie n'était que de 3 enfants par femme.

02:04:21 Il a baissé depuis à 2,9.

02:04:23 Ah oui, alors ça c'est très intéressant.

02:04:25 C'est-à-dire que les femmes algériennes, pour prendre cet exemple,

02:04:27 ont plus d'enfants en France

02:04:29 quand elles sont en France que quand elles sont en Algérie.

02:04:31 Tout à fait. Et comment ça s'explique ?

02:04:33 Il y a plusieurs raisons à ça.

02:04:35 D'abord, on peut supposer qu'un certain

02:04:37 nombre de femmes attendent d'arriver en France

02:04:39 pour avoir des enfants parce que le projet

02:04:41 d'avoir un enfant, finalement, ça fait partie d'un projet

02:04:43 de vie globale dans lequel

02:04:45 s'inscrit l'immigration.

02:04:47 On peut aussi postuler que

02:04:49 l'ensemble des systèmes de prise en charge sociale

02:04:51 auxquels ces femmes se trouvent

02:04:53 confrontées,

02:04:55 qu'on leur propose en France, est

02:04:57 évidemment beaucoup plus incitatif

02:04:59 à poursuivre dans cette trajectoire de fécondité

02:05:01 que les systèmes plus élémentaires qui peuvent

02:05:03 exister dans les pays d'origine.

02:05:05 J'en parlais avec la députée Renaissance

02:05:07 du Nord, Violette Spilbou,

02:05:09 qui, avec pudeur,

02:05:11 parlait de transformation de la société

02:05:13 à 7h10 ce matin

02:05:15 dans la matinale. Qu'est-ce que

02:05:17 ça va avoir comme conséquence ?

02:05:19 Parce que c'est quand même

02:05:21 un changement de société, la transformation de la société,

02:05:23 c'est un euphémisme. C'est un basculement démographique.

02:05:25 C'est un basculement démographique. Qui est absolument inédit

02:05:27 par son ampleur et par sa nature.

02:05:29 Je dirais qu'il y a d'abord tout ce qui a trait à la cohésion

02:05:31 de notre société. On voit bien aujourd'hui les difficultés

02:05:33 d'intégration, on voit bien

02:05:35 le communautarisme qui monte et qui est

02:05:37 diagnostiqué comme tel, et sur lesquels

02:05:39 les plus hautes autorités de l'État, y compris le président de la République,

02:05:41 alertent régulièrement. On peut dire

02:05:43 que ce déséquilibre démographique, il est fait pour accentuer

02:05:45 dans une large mesure ces difficultés.

02:05:47 Et puis aussi des difficultés beaucoup plus

02:05:49 pratiques, économiques. On sait

02:05:51 aujourd'hui que l'immigration sur deux générations

02:05:53 a un coût net pour les finances publiques

02:05:55 chaque année qui est compris entre 1,4 et

02:05:57 1,6 points de PIB. Donc vous voyez, ça fait

02:05:59 35 à 40 milliards d'euros par an. C'est le budget

02:06:01 du ministère de l'Intérieur, à titre de comparaison.

02:06:03 Voilà, ces difficultés d'intégration,

02:06:05 y compris économiques, elles sont

02:06:07 parties pour s'accentuer du fait de ce basculement

02:06:09 démographique. Et ce qu'il faut avoir bien en tête,

02:06:11 c'est que les choix de politique publique qu'on fait aujourd'hui,

02:06:13 tant en matière de contrôle des flux

02:06:15 migratoires qu'en matière de relance ou non

02:06:17 de la natalité française, vont avoir un impact

02:06:19 décisif sur ce que sera notre société

02:06:21 en 2050, et notamment sur sa capacité

02:06:23 de cohésion.

02:06:25 C'est passionnant. Ça veut dire

02:06:27 que c'est un vrai basculement

02:06:29 démographique auquel on assiste.

02:06:31 Actuellement, il va se terminer à un moment.

02:06:33 Il y a une date limite.

02:06:35 Qu'est-ce que vous voyez dans l'avenir ?

02:06:37 Les perspectives démographiques qui se dessinent

02:06:39 globalement au niveau européen et africain

02:06:41 sont telles que ces tendances

02:06:43 ne sont pas faites pour s'inverser.

02:06:45 Elles impliquent des solutions politiques...

02:06:47 - Elles doivent s'accélérer ?

02:06:49 - La population africaine est en train d'exploser.

02:06:51 Elle augmente fortement.

02:06:53 - Le continent africain va gagner un milliard d'habitants d'ici 2050.

02:06:55 Déjà aujourd'hui, il naît plus d'enfants

02:06:57 chaque année dans le seul Nigeria que dans toute l'Union

02:06:59 européenne réunie.

02:07:01 En la matière, ce qui importe, encore une fois,

02:07:03 ce sont les choix de politique publique qui vont être faits.

02:07:05 Ce que je ne voudrais surtout pas susciter par les chiffres

02:07:07 que j'évoque, c'est une forme de fatalisme.

02:07:09 En réalité, que ce soit en matière de contrôle de l'immigration

02:07:11 ou en matière de relance de la natalité,

02:07:13 le politique a les moyens d'agir,

02:07:15 mais ça implique, initialement,

02:07:17 que le diagnostic posé soit le bon.

02:07:19 Il me semble important de pouvoir partager

02:07:21 au plus grand nombre les chiffres que vous évoquiez.

02:07:23 - Merci beaucoup d'être venu ce matin, Nicolas Pouvremont.

02:07:25 On va continuer à parler de ce thème

02:07:27 qui est évidemment très intéressant

02:07:29 et qui a trait

02:07:31 à l'avenir de la France

02:07:33 tout au long de la journée sur CNews.

02:07:35 Merci beaucoup d'être venu ce matin

02:07:37 sur le plateau de la matinale de CNews, Nicolas Pouvremont,

02:07:39 cofondateur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie.

02:07:43 Emmanuel Macron, en direct sur CNews ce soir,

02:07:45 à partir de 20h15,

02:07:47 grande conférence de presse à la télévision ce soir, Chana.

02:07:49 - Alors depuis ce matin,

02:07:51 on vous pose cette question avec notre QR code.

02:07:53 Si vous aviez le président de la République en face de vous,

02:07:55 quelles questions lui poseriez-vous ?

02:07:57 Qu'est-ce que vous attendez de cette conférence de presse ?

02:07:59 Écoutez vos réponses.

02:08:01 - Que demander à Emmanuel Macron ?

02:08:03 - Emmanuel Macron ? Qu'il démissionne,

02:08:05 ce serait l'idéal pour la France.

02:08:07 Dommage qu'il n'y ait pas de mi-mandat

02:08:09 pour les élections présidentielles en France,

02:08:11 car il serait évincé de suite.

02:08:13 - Une question simple.

02:08:15 Comment notre président ex-bontier

02:08:17 fera-t-il pour diminuer la dette

02:08:19 de l'État français,

02:08:21 qui est de plus de 3 300 milliards d'euros ?

02:08:23 La question est simple.

02:08:25 Comment il va faire ?

02:08:27 Il est très facile de donner de l'argent,

02:08:29 mais pour lui, il est très difficile de faire des économies.

02:08:31 - Une seule question.

02:08:33 Comment sélectionnez-vous vos ministres ?

02:08:35 Je pense particulièrement à celui des affaires étrangères.

02:08:37 - Le problème avec Macron, c'est

02:08:39 qu'il nous dit toujours

02:08:41 "je compatis, je sais,

02:08:43 c'est dur pour les Français",

02:08:45 mais il ne fait rien du tout,

02:08:47 donc on est un peu dans la mouise.

02:08:49 - Voilà, à Auxy,

02:08:51 dans le Loiret,

02:08:53 le dernier témoignage.

02:08:55 Bon, commentaire,

02:08:57 qu'est-ce qu'on attend de la conférence de presse

02:08:59 de ce soir ? Édition spéciale sur CNews,

02:09:01 bien sûr, notamment chez Christine Kelly,

02:09:03 à partir de 19h dans FAI,

02:09:05 Gautier Lebrecht, conférence XXL.

02:09:07 Ce dont on est certain, c'est que ça va être long.

02:09:09 - Oui, alors quand vous avez dit "qu'est-ce qu'on attend

02:09:11 de cette conférence de presse", Brigitte Millot a dit qu'elle soit courte.

02:09:13 Alors Brigitte, elle nous le dira tout, sauf courte.

02:09:15 On nous annonce déjà 2h, donc quand on nous

02:09:17 dit 2h, potentiellement, ça pourrait durer le double,

02:09:19 pour terminer quasiment au début de la nuit,

02:09:21 puisque ça commence à 20h15. L'objectif, c'est de capter

02:09:23 la France qui travaille et qui ne peut pas allumer

02:09:25 la télé en pleine journée.

02:09:27 On attend qu'il parle d'un nombre de sujets très conséquents,

02:09:29 qu'il fasse des annonces. Le président, il avait dit

02:09:31 "grand rendez-vous avec la nation, c'est pas seulement la conf de presse"

02:09:33 nous dit l'entourage du président de la République.

02:09:35 Eh bien, on va voir ce qu'on va voir.

02:09:37 Et puis, il y aura sûrement une question sur Amélie Houdet à Casterat aussi.

02:09:39 Peut-elle rester en place ? Ce matin, elle est dans

02:09:41 l'ancienne école de son fils.

02:09:43 - Voilà, et on va suivre ça, bien sûr.

02:09:45 De nouveaux radars arrivent aujourd'hui

02:09:47 sur plusieurs routes de France. Leur installation

02:09:49 avait été annoncée en janvier de l'année dernière.

02:09:51 Chana. - Oui, ils vont contrôler la vitesse

02:09:53 et les feux rouges. Alors, qu'en pensez-vous ?

02:09:55 On est allé vous poser la question dans les rues de Toulouse.

02:09:57 - Ça ne dérange pas.

02:09:59 De toute façon, les gens ne respectent rien.

02:10:01 C'est pas un problème. Donc, on roule.

02:10:03 On roule normalement.

02:10:05 - Dans cette route-là, il y a trop de radars.

02:10:07 Mais après, c'est bien pour notre sécurité.

02:10:09 Comme ça, les gens

02:10:11 ne passent pas les limites.

02:10:13 - Ils sont efficaces pour la route.

02:10:15 Comme ça, les gens vont faire attention

02:10:17 pour ne pas beaucoup rouler.

02:10:19 - C'est pour la sécurité routière. Effectivement, c'est intéressant.

02:10:21 Après, est-ce qu'il y en a pas assez ?

02:10:23 Est-ce qu'il y en a trop ?

02:10:25 Moi, je juge qu'il y en a déjà pas mal.

02:10:27 - Voilà, les nouveaux radars urbains.

02:10:29 Ça, pour inventer des solutions

02:10:31 pour faire payer les Français,

02:10:33 enfin, les automobilistes

02:10:35 et les motocyclistes, les motards.

02:10:37 Il y a du monde.

02:10:39 La santé, tout de suite. Brigitte Millaud.

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02:10:51 - Docteur Millaud avec nous. Bonjour, Brigitte.

02:10:53 - Bonjour. - 11 régions sont déjà

02:10:55 en alerte rouge. Epidémie, grippe.

02:10:57 Beaucoup se demandent s'il est trop tard

02:10:59 pour se faire vacciner contre la grippe.

02:11:01 Avant de nous répondre, comme toujours, un petit rappel.

02:11:03 Qu'est-ce que la grippe ?

02:11:05 - La grippe, tout le monde connaît, mais c'est pas si facile

02:11:07 que ça de diagnostiquer.

02:11:09 D'ailleurs, les chiffres le prouvent.

02:11:11 On nous dit que tous les ans,

02:11:13 il y a 2 à 6 millions

02:11:15 de Français qui sont touchés

02:11:17 par la grippe. 2 à 6 millions.

02:11:19 Donc on voit que c'est pas très précis.

02:11:21 Pourquoi ? Parce que c'est pas si facile que ça.

02:11:23 Il y a la grippe, il y a les syndromes grippaux.

02:11:25 Enfin, on va dire quand même que,

02:11:27 pour résumer, ce qui caractérise

02:11:29 la grippe, c'est qu'elle survient brutalement.

02:11:31 C'est-à-dire que vous allez bien

02:11:33 et, brutalement,

02:11:35 vous allez mal. - La grippe vous agrippe.

02:11:37 - Exactement. - Je me souviens de ce que

02:11:39 vous nous aviez déjà dit une fois.

02:11:41 - Oui, mais ça, c'est important.

02:11:43 C'est plutôt progressif. Là, la grippe, c'est vraiment

02:11:45 très brutal. Et quand je dis "vous allez mal",

02:11:47 vous allez très mal. C'est-à-dire que vous avez de la fièvre,

02:11:49 des frissons, une grande fatigue,

02:11:51 une toux,

02:11:53 des maux de tête. C'est-à-dire que vous passez de bien

02:11:55 à très mal.

02:11:57 Quels sont les traitements ?

02:11:59 Il y a aussi une autre caractéristique de la grippe, c'est ce qu'on appelle

02:12:01 le "V-grippal". C'est-à-dire qu'en fait, la température,

02:12:03 elle monte, elle monte, elle monte,

02:12:05 et de 3-4 jours, hop, elle chute.

02:12:07 Là, vous vous dites "hop, hop, hop, tout va mieux", mais non.

02:12:09 En 24-48 heures, elle remonte.

02:12:11 Donc la courbe, elle fait un V, si vous voulez,

02:12:13 elle descend et elle remonte. - Comment ça s'explique ?

02:12:15 - C'est ce qu'on appelle le "V-grippal". Ça ne s'explique pas.

02:12:17 Mais...

02:12:19 C'est une libération

02:12:21 de petites molécules.

02:12:23 Mais bref, ça peut aussi caractériser

02:12:25 la grippe.

02:12:27 Après,

02:12:29 où en est-on de l'épidémie ?

02:12:31 Cette épidémie, elle a été très précoce

02:12:33 en France. D'ailleurs, on a

02:12:35 avancé la campagne de vaccination

02:12:37 qui devait avoir lieu le 17 octobre

02:12:39 et qui a eu lieu le 2 octobre.

02:12:41 Très précoce, mais après,

02:12:43 elle a commencé

02:12:45 à diminuer l'épidémie. Pourquoi ?

02:12:47 Deux raisons essentielles.

02:12:49 Température assez douce,

02:12:51 et puis, les vacances scolaires.

02:12:53 Pendant les vacances scolaires... Parce qu'en fait,

02:12:55 ce qu'il faut comprendre, il y a deux choses

02:12:57 essentielles dans la grippe. Il y a d'un côté la cible,

02:12:59 essentiellement les personnes à risque,

02:13:01 les personnes âgées, et il y a d'un autre côté

02:13:03 le vecteur, le réservoir.

02:13:05 Et ce sont essentiellement les enfants

02:13:07 qui font circuler le virus et qui

02:13:09 transmettent le virus. Donc,

02:13:11 douceur,

02:13:13 vacances scolaires, hop, hop, hop,

02:13:15 une chute du

02:13:17 nombre de personnes grippées, mais

02:13:19 reprise de l'école

02:13:21 et reprise du froid.

02:13:23 Donc là, c'est en train de grimper à nouveau.

02:13:25 D'ailleurs, il n'est pas impossible

02:13:27 que l'on assiste au pic

02:13:29 de l'épidémie

02:13:31 dans les semaines à venir. Il n'est pas

02:13:33 impossible non plus que l'on prolonge

02:13:35 la campagne de vaccination qui devrait

02:13:37 s'arrêter le 31, qu'on la prolonge

02:13:39 plus longtemps.

02:13:41 Alors, ça c'est pour

02:13:43 l'épidémie. Après, pour la vaccination.

02:13:45 Vous savez que la vaccination, c'est toujours

02:13:47 un pari, une supputation

02:13:49 sur l'avenir. On regarde un peu

02:13:51 ce qui se passe dans l'hémisphère sud,

02:13:53 on prépare un vaccin, si ça tombe

02:13:55 bien, bingo, et bien cette année, bingo.

02:13:57 C'était la souche majoritaire

02:13:59 qui circule actuellement, c'est H1N1

02:14:01 et le vaccin est efficace

02:14:03 à 65% sur

02:14:05 le H1N1, donc c'est pas mal.

02:14:07 Donc, un vaccin efficace

02:14:09 c'est une bonne chose. Attention,

02:14:11 un vaccin n'est jamais parfait.

02:14:13 C'est-à-dire que vous pouvez très bien être

02:14:15 vacciné et avoir tout de même

02:14:17 une grippe. Mais les symptômes

02:14:19 ou

02:14:21 la durée des

02:14:23 symptômes seront réduits.

02:14:25 Donc on aura des symptômes

02:14:27 moins forts et une durée plus courte.

02:14:29 Donc oui, on peut quand même avoir la grippe

02:14:31 en étant vacciné, mais ce sera quand même

02:14:33 moins pire, si je peux me permettre

02:14:35 de dire ça comme ça.

02:14:37 Donc, oui, on peut

02:14:39 toujours se faire vacciner.

02:14:41 Oui, il est toujours temps puisqu'à priori

02:14:43 le pic épidémique est à venir.

02:14:45 En sachant que lorsque vous vous faites vacciner,

02:14:47 vous n'êtes pas immédiatement

02:14:49 protégé, il faut attendre quelques

02:14:51 jours. Mais surtout,

02:14:53 il y a peut-être des choses à revoir.

02:14:55 Des choses à revoir, déjà,

02:14:57 sur les gestes. Je pense qu'on a beaucoup

02:14:59 parlé d'aérer.

02:15:01 On devrait aérer aussi

02:15:03 dans les trains, dans les métros,

02:15:05 dans les lieux publics, c'est important.

02:15:07 On ne l'a toujours pas fait. Mais surtout,

02:15:09 je vous l'ai dit, il y a deux choses. Il y a la cible

02:15:11 et il y a le réservoir

02:15:13 de virus. Ce sont les enfants.

02:15:15 On ne vaccine très peu les

02:15:17 enfants en France. Or, je vais vous

02:15:19 montrer quelqu'un

02:15:21 qui ne peut pas taxer

02:15:23 de pro-vaccination.

02:15:25 Le professeur Raoult,

02:15:27 voilà ce qu'il dit sur la vaccination contre

02:15:29 la grippe. "Si on veut vraiment

02:15:31 empêcher la circulation du virus de la grippe,

02:15:33 il faut vacciner les plus jeunes,

02:15:35 en particulier les enfants qui vivent en

02:15:37 communauté scolaire, parce que c'est là

02:15:39 le centre de la transmission

02:15:41 de la grippe, c'est là que ça se passe."

02:15:43 Voilà. Donc, peut-être

02:15:45 qu'il faudrait revoir, justement,

02:15:47 pour ce réservoir de virus,

02:15:49 les enfants. Dans d'autres pays, ça se fait

02:15:51 assez facilement, et en France,

02:15:53 pas trop. J'ai oublié de vous parler quand même,

02:15:55 pour ceux qui ont la grippe,

02:15:57 des traitements. Il n'y en a pas.

02:15:59 Non, je plaisante un peu, mais

02:16:01 puisque c'est un virus,

02:16:03 c'est du repos. - On attend, on attend.

02:16:05 - Du repos, de l'hydratation,

02:16:07 parce qu'avec la fièvre, on perd quand même

02:16:09 beaucoup d'eau. Du paracétamol

02:16:11 pour lutter contre

02:16:13 les douleurs, la fièvre. - Les bonnes natures.

02:16:15 - Oui, mais il faut en prendre.

02:16:17 Après, en France,

02:16:19 on a un traitement antiviral, le Tamiflu,

02:16:21 qui est assez peu utilisé,

02:16:23 qui pourtant est efficace quand il est donné

02:16:25 en curatif, très précocement,

02:16:27 à l'antiviral.

02:16:29 Et on peut le donner en curatif

02:16:31 précocement, mais on peut le donner aussi en prophylaxie.

02:16:33 C'est-à-dire que si vous avez été en contact

02:16:35 avec quelqu'un qui a la grippe, et que vous êtes

02:16:37 vous-même à risque, vous pouvez

02:16:39 prendre ce traitement. Mais pour répondre

02:16:41 à votre question de départ, oui, il est toujours

02:16:43 temps de se faire vacciner, puisqu'à priori,

02:16:45 il n'y a plus qu'un peu d'eau.

02:16:47 - C'était votre programme avec Sirocédale.

02:16:49 Siro efficace et naturel contre la toux grasse

02:16:51 et la toux sèche. Pour tous vos modes l'hiver,

02:16:53 l'ensemble de la gamme Cédale est disponible

02:16:55 chez votre pharmacien.

02:16:57 - 9h moins 10, merci d'avoir

02:16:59 démarré votre journée avec nous dans un instant, c'est l'heure des pros.

02:17:01 Avec Pascal Prot et tous ses invités,

02:17:03 à demain !

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