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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00 Bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce vendredi pour
00:00:05 Midi News.
00:00:06 12h-14h, vous connaissez le rendez-vous du témoignage, du reportage, des débats avec
00:00:10 une équipe de grands témoins que je vous présente dans quelques instants.
00:00:13 Mais tout de suite, vous voulez connaître le menu de nos 2h ? Voici le menu.
00:00:18 On commencera notre émission en prenant la direction d'Elancourt avec ce nouveau refus
00:00:23 d'obtempérer.
00:00:24 Le conducteur de la motocross est toujours en état de mort cérébrale après une collision
00:00:27 avec une voiture de police.
00:00:28 La garde à vue des 2 policiers a été levée, la nuit a été calme.
00:00:32 On sera dans quelques instants avec Julien Chénardi, secrétaire alliant aux îles de
00:00:36 France.
00:00:37 On retournera également à Cherbourg, où un viol atroce a eu lieu sur Mégane.
00:00:42 On vous en a beaucoup beaucoup parlé cet été.
00:00:44 Thibaut Marcheteau est effectivement retourné sur place.
00:00:48 Umar N terrorisait ses voisins.
00:00:51 Reportage, édition, il faut en parler et c'est évidemment dans Midi News.
00:00:56 Et puis on reparlera de l'Abaya.
00:00:58 Oui l'Abaya, le père d'une élève en Abaya a été placé en garde à vue à Clermont-Ferrand.
00:01:02 Il est tout simplement suspecté d'avoir menacé de mort le proviseur de l'établissement
00:01:07 de sa fille, Clémence Barbier.
00:01:08 On vous dira tout.
00:01:09 Et puis c'est le jour J pour tous les fans de la balle ovale.
00:01:13 C'est le grand jour pour le 15 de France de rugby.
00:01:16 C'est le match d'ouverture de la Coupe du Monde ce soir.
00:01:18 Un match de rêve, une affiche de rêve.
00:01:20 France All Blacks au Stade de France.
00:01:22 L'ambiance va être chaude.
00:01:24 On sera sur place avec nos envoyés spéciaux.
00:01:26 Notre spécialiste au rugby, Mickaël Martin-Haïm, nous dira tout sur les substilités de ce
00:01:32 sport qui passionne les Français.
00:01:33 Et puis nous aurons un invité de marque.
00:01:36 Yohann UG sera l'invité de Midi News.
00:01:38 Voilà pour notre menu.
00:01:39 Menu bien chargé.
00:01:40 Merci de nous accueillir.
00:01:42 Tout de suite, la salle d'info.
00:01:43 Et l'info c'est avec Mickaël Dorian.
00:01:44 Bonjour mon cher Mickaël.
00:01:46 - Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:47 Et à la une de l'actualité, les suites du procès de Redouane Faïd à la cour d'assises de Paris.
00:01:52 L'homme de 51 ans est jugé pour une spectaculaire évasion en hélicoptère de la prison de Réau.
00:01:58 C'était en juillet 2018.
00:02:00 Il encourt la prison à perpétuité.
00:02:02 Noémie Schultz, bonjour.
00:02:03 Vous suivez ce procès pour CNews.
00:02:06 Ce matin, Redouane Faïd a pris la parole.
00:02:08 Il est notamment revenu sur les raisons de son évasion.
00:02:10 - Oui, depuis plus de deux heures et demie, Redouane Faïd parle.
00:02:19 Il est interrogé sur sa personnalité.
00:02:21 Et lui qui est à l'isolement depuis des années a beaucoup de choses à dire.
00:02:25 A sa famille d'abord, cette famille soudée, ses frères, ses neveux,
00:02:29 qui sont jugés eux aussi pour l'avoir aidé à s'évader.
00:02:32 Je voudrais demander pardon à mon frère Rachid, au membre de ma famille,
00:02:36 pour les dégâts que cet appel de la liberté a eus.
00:02:38 Je suis un drogué de la liberté.
00:02:40 C'est une addiction qui me consume et dont je n'arrive pas à guérir.
00:02:44 La présidente l'interroge.
00:02:45 Vous dites que vous êtes un drogué de liberté.
00:02:47 Alors que peut faire l'administration pénitentiaire pour éviter une nouvelle évasion ?
00:02:51 Là encore, Redouane Faïd est intarissable.
00:02:53 Il répond, vous savez, si on ne m'avait pas mis à l'isolement privé de parloir,
00:02:56 l'ennui provoque l'évasion.
00:02:58 L'ennui, c'est terrible.
00:02:59 C'est quelque chose qui vous ronge.
00:03:01 La prison, c'est une sanction qui prive de liberté.
00:03:04 Mais moi, je suis mis dans un sarcophage en béton, 24 heures sur 24.
00:03:07 C'est quoi l'alternative ?
00:03:09 Le contact, c'est vital.
00:03:10 La lumière, c'est vital.
00:03:11 On m'enlève tout ça.
00:03:13 Dans un sourire, il poursuit.
00:03:15 Vous savez, j'ai ramené mes baskets au cas où.
00:03:17 J'ai remarqué que parfois, la lumière s'éteint.
00:03:18 On ne sait jamais.
00:03:19 Rappel à l'ordre de la présidente, nous ne sommes pas là pour rigoler.
00:03:22 Merci beaucoup Noémie Schultz.
00:03:24 Depuis la cour d'assise de Paris, le procès de neuf militants à présent,
00:03:29 neuf militants anti-Bassines, s'ouvre aujourd'hui à New York, dans les Deux-Sèvres.
00:03:33 Ils sont jugés pour organisation de manifestation interdite.
00:03:37 À Sainte-Sauline, c'était il y a plus de cinq mois.
00:03:39 Écoutez les prévenus interrogés tout à l'heure par Michael Chahi.
00:03:42 On sait qu'il y a des camarades, y compris le bus,
00:03:45 qui sont arrivés d'hier, qui viennent de loin.
00:03:48 Et ça vient bien dire ce que va être cette journée.
00:03:50 C'est un procès politique, point bas, ce soir.
00:03:53 Il y a le risque qu'il y ait des militants qui se battent pour l'intérêt général,
00:03:58 qu'il y ait des peines et qu'ils soient punis pour se battre
00:04:01 pour cette cause qui est évidemment juste.
00:04:03 Pour nous, ça va être une étape de plus parce qu'on réunit
00:04:05 encore énormément de monde aujourd'hui.
00:04:07 On réunit énormément d'organisations, des gens de partout en France
00:04:10 qui viennent pour nous soutenir, mais surtout pour exprimer leur ras-le-bol
00:04:14 par rapport à la surdité de l'État sur ce sujet-là.
00:04:17 Ça fait des années qu'on appelle au dialogue, qu'on appelle à la concertation
00:04:21 pour rediscuter de comment est-ce qu'on préserve l'eau,
00:04:24 comment est-ce qu'on la partage.
00:04:25 Dans le reste de l'actualité, le père d'une lycéenne en Abaya
00:04:28 a été placé en garde à vue à Clermont-Ferrand
00:04:30 après avoir menacé de mort le proviseur de sa fille.
00:04:34 L'adolescente s'était vue refuser l'entrée de son lycée à deux reprises
00:04:38 parce qu'elle portait une Abaya, ce qui a provoqué la colère du père de famille.
00:04:42 Retour sur les faits avec Clémence Barbier.
00:04:44 Les faits se sont déroulés en début de semaine,
00:04:47 selon nos confrères du quotidien La Montagne.
00:04:50 Cette élève s'est présentée une première fois en Abaya devant son lycée,
00:04:54 mais elle s'est vue refuser l'accès à l'établissement puisque,
00:04:57 vous le savez, cette longue robe couvrant le corps
00:05:00 est désormais interdite dans tous les établissements scolaires.
00:05:03 Son père avait été reçu par le proviseur,
00:05:06 mais hier, la jeune femme se présente de nouveau en Abaya
00:05:10 et elle se voit une nouvelle fois refuser l'accès au lycée.
00:05:13 Quelques minutes plus tard, son père furieux appelle l'établissement.
00:05:17 C'est à ce moment-là qu'il aurait proféré des menaces de mort à ses interlocuteurs.
00:05:22 Menaces de mort qui visaient le proviseur.
00:05:25 La hiérarchie de l'éducation nationale a bien sûr été alertée
00:05:28 et une plainte a été déposée.
00:05:31 Conséquence de cet incident, les équipes mobiles de sécurité du rectorat
00:05:35 ont été déployées sur place.
00:05:37 Quant au père de l'élève, il a été placé hier en garde à vue
00:05:40 au commissariat de Clermont-Ferrand avant d'éventuelles poursuites judiciaires.
00:05:45 Il y a un mois, une jeune femme de 29 ans
00:05:48 a été victime d'un viol barbare à Cherbourg.
00:05:51 Depuis, Mégane est sortie du coma et le principal suspect, lui, a été mis en examen.
00:05:56 Cet homme de 18 ans, qui n'était pas connu des services de police,
00:05:59 s'était forgé une solide réputation dans son quartier.
00:06:02 Reportage de Thibault Marcheteau et Michael Dos Santos.
00:06:06 Il suffit d'évoquer le nom d'Oumar pour que les langues se délient.
00:06:10 Rares sont les habitants du quartier d'Octeville
00:06:12 qui n'ont pas croisé la route du présumé violeur de Cherbourg.
00:06:16 Il avait une façon de dévisager les femmes qui étaient sournois,
00:06:22 un petit peu comme si on était de la viande.
00:06:24 Mes voisines se faisaient siffler en bas de l'immeuble,
00:06:28 surtout une en particulier, celle-là, elle a appelé les gendarmes.
00:06:31 Beaucoup de ses habitants tentent également en mémoire des épisodes de violences.
00:06:36 Incendie, agression, dégradation, l'homme de 18 ans était souvent hors de contrôle.
00:06:41 Sa copine elle a été retrouvée baïonnée dans l'appartement aussi,
00:06:45 et il lui tapait dessus aussi, il tapait sur sa mère.
00:06:48 Ils faisaient leur besoin dans les escaliers,
00:06:49 il y a même une gamine qui s'est explosée le coude,
00:06:52 enfin qui s'est cassée le bras je crois, en glissant dans une flotte d'urine.
00:06:56 Des comportements qui ont poussé certains à déménager de ce quartier déjà réputé sensible.
00:07:02 Il y en a une déjà qui est partie,
00:07:03 une deuxième qui a deux enfants en bas d'âge,
00:07:06 qui veut partir, qui demande à partir.
00:07:09 Et à moins de ce que j'ai entendu, ils sont quatre familles à vouloir partir.
00:07:14 Tagué sur les murs du quartier, des menaces de mort indiquent
00:07:17 qu'Houmar n'est plus le bienvenu.
00:07:19 Un sentiment partagé de manière unanime par les habitants du quartier.
00:07:25 Et puis la Coupe du monde de rugby démarre ce soir.
00:07:27 La France affrontera la Nouvelle-Zélande au Stade de France à Paris.
00:07:30 Plus de 5000 policiers et gendarmes seront mobilisés en moyenne chaque jour.
00:07:34 C'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin,
00:07:36 tandis que certains syndicats appellent à la grève dans les transports en commun.
00:07:40 Voilà Thierry, ce qu'il fallait donc retenir de l'actualité à midi sur CNews.
00:07:44 Merci mon cher Michael.
00:07:45 A tout à l'heure, midi news, c'est parti.
00:07:48 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec un beau plateau ce matin,
00:07:51 un beau plateau de grands témoins.
00:07:52 J'accueille avec beaucoup de plaisir Naïm M. Fadel et Céïse, une fille d'âge de ce rendez-vous.
00:07:56 Ravie de vous retrouver.
00:07:57 Merci.
00:07:57 Amine Nenbeï, juriste.
00:07:59 Bonjour.
00:07:59 Ravie de vous retrouver aussi.
00:08:00 C'est un plaisir partagé.
00:08:01 Ravie d'accueillir également Constance Legritte, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:08:05 C'est la première fois que je vous reçois sur mon plateau.
00:08:06 Absolument.
00:08:06 Ça me fait plaisir.
00:08:07 Bonjour.
00:08:07 On accueillera dans quelques instants Najwa El Haïté, avocate,
00:08:11 et Jeremy Stubb, directeur adjoint de Causeur, parce qu'on parlera également, il y a un an.
00:08:16 La reine d'Angleterre disparaissait, c'était...
00:08:18 Snips.
00:08:19 Voilà, donc Jeremy Stubb, qui est quand même le plus anglais ou le plus français des anglais,
00:08:24 ou le plus anglais des français, sera avec nous évidemment au cours de ce midi news.
00:08:29 On va commencer, si vous le voulez bien, en prenant la direction d'Elan Cour.
00:08:32 Pourquoi Elan Cour ?
00:08:33 Eh bien, c'est cet adolescent de 16 ans qui a percuté à une voiture de police
00:08:37 dans un refus d'obtempérer et qui est toujours en état, je le disais, de mort cérébrale.
00:08:41 La garde à vue des deux policiers, quand elle a été levée.
00:08:43 L'enquête se poursuit pour comprendre ce qui est arrivé.
00:08:45 Dans quelques instants, on sera avec Julien Chénardy, secrétaire Allianz Île-de-France.
00:08:49 Mais tout de suite, le rappel des faits avec Adrien Fontenot et Marine Sabourin.
00:08:53 Et en oeuvre, on ouvre évidemment le débat juste après.
00:08:57 L'adolescent est en état de mort cérébrale après sa réanimation,
00:09:00 mercredi, quelques instants après cet accident.
00:09:03 Sa motocrosse et une voiture de police se sont percutées après que le jeune
00:09:07 a refusé de se soumettre au contrôle d'une autre patrouille de police.
00:09:10 Lorsque les policiers l'ont vu, ils ont décidé de mettre le gyrophare
00:09:14 et de suivre cette moto de manière à prévenir les autres usagers de la route
00:09:19 qu'il y avait un danger potentiel puisqu'il avait failli renverser un piéton.
00:09:23 En prenant la fuite, il a pris tous les risques.
00:09:24 Il est monté sur une voie piétonne et de cette voie piétonne,
00:09:28 il a percuté une voiture qui sortait d'une résidence.
00:09:32 Et cette voiture, il se trouve que c'était un autre équipage de police.
00:09:36 Un temps placé en garde à vue, les deux policiers sont sortis libres
00:09:39 hier après-midi et sans poursuite.
00:09:41 Leur version des faits est contestée par l'avocat de la victime
00:09:44 qui déclare porter plainte pour tentative d'homicide volontaire.
00:09:47 Une plainte pour tentative d'homicide volontaire qui pourrait malheureusement
00:09:50 se transformer en homicide volontaire sera déposée ce jour.
00:09:54 Selon plusieurs sources, c'est volontairement que le véhicule de police
00:09:56 a percuté le jeune CFA S.
00:09:58 Il ne s'agirait pas d'une prise en charge à distance,
00:10:01 mais bien d'une course-poursuite proche de la moto.
00:10:03 Selon nos informations, ce jeune roulait sans casque.
00:10:06 Il était déjà connu pour détention d'armes et harcèlement sur mineurs de 15 ans.
00:10:11 Deux enquêtes ont été ouvertes.
00:10:12 Une première confiée à l'IGPN pour homicide involontaire.
00:10:16 La seconde pour refus d'obtempérer confiée à la Sûreté départementale des Yvelines.
00:10:22 Bonjour Julien Chénardy, vous êtes secrétaire Allianz Île-de-France.
00:10:25 Merci d'accepter d'être notre invité.
00:10:29 Quel regard portez-vous sur ce nouveau refus d'obtempérer, Julien Chénardy ?
00:10:33 Écoutez, le regard que l'on porte aujourd'hui, c'est que,
00:10:40 encore une fois, on met le doigt sur la police,
00:10:43 on met le doigt sur mes collègues et on les incrimine.
00:10:47 En tout cas, certains les incriminent.
00:10:48 Quand je vois les déclarations de l'avocat Bousserou, M. Maître Bousserou,
00:10:52 qui déclare que c'est le véhicule de police qui a percuté le jeune,
00:10:55 j'ai envie de m'étrangler.
00:10:57 Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé.
00:11:00 Nous, on sait très bien que c'est l'individu qui a percuté le véhicule de police.
00:11:06 Il y a des éléments qu'il atteste.
00:11:09 Et bien évidemment, de toute façon, je pense qu'il y a aussi la présomption d'innocence qu'il faut respecter.
00:11:14 Et après, il y aura bien évidemment une enquête qui aboutira avec des conclusions
00:11:18 et qui, je pense, détermineront tout ce qui s'est passé, en tout cas les tenants et les aboutissants.
00:11:23 Julien Chénardy, la CRS 8 a été déployée.
00:11:27 On craignait qu'il y ait quelques incidents et en fait, la nuit était relativement calme.
00:11:34 Oui, la CRS 8 a été déployée parce que dans ce genre de cas,
00:11:38 et on l'a vu avec des affaires précédentes, notamment cet été, ça a été le feu, ça a été le chaos.
00:11:43 Donc là, pour le coup, il n'y a pas eu, bien heureusement, heureusement, il n'y a pas eu d'incident.
00:11:49 Mais il faudrait quand même rester vigilant parce qu'à tout moment, ça peut déraper.
00:11:53 On sait très bien que malheureusement, certains quartiers sont devenus aujourd'hui des poudrières sur lesquelles on est assis et qui peuvent péter à tout moment.
00:12:02 Et on accueille avec beaucoup de plaisir Jérémy Stup, directeur adjoint de Coser.
00:12:07 Welcome, mon cher.
00:12:08 Bonjour.
00:12:09 Évidemment, tout à l'heure, ça fait un an que la reine a disparu.
00:12:14 On reviendra avec vous là-dessus.
00:12:15 Petite réaction Naïm Fadel sur ce nouveau refus d'obtempérer.
00:12:20 Oui, un nouveau refus d'obtempérer, mais un nouveau drame aussi.
00:12:24 Moi, je trouve que c'est insupportable de devoir égréner les jeunes qui meurent dans ces conditions-là,
00:12:30 tout simplement parce qu'ils n'obéissent pas à la police.
00:12:32 Rappelons que la police, elle est là pour, dans le cadre de ses missions de l'État régalien, de l'État de droit et qu'on doit lui obéir.
00:12:42 Et ce qui m'interroge toujours, c'est que souvent, c'est des gamins qui ont récidivé.
00:12:49 C'est dans la situation de récidive et que finalement, on n'arrive pas à arrêter cet engrenage dans lequel certains jeunes de nos jeunes tombent.
00:13:00 Et ce que je trouve aussi insupportable, c'est les politiques qui défendent, en fait,
00:13:06 qui défendent ce non-respect du cadre de la loi, ce non-respect de nos policiers qui, encore une fois, ne sont que dans leurs missions.
00:13:16 Ces missions, elles doivent être aussi réaffirmées, et clairement, et notamment aux parents.
00:13:21 Vous savez, Thierry, souvent, je parle de la place et du rôle des parents.
00:13:25 Et je me dis que l'État se doit, à un moment, de rappeler aussi aux parents leurs obligations de parents, et notamment dès le premier acte.
00:13:32 Je voudrais juste rappeler que Nahel, il avait au moins 15 mentions à son casier.
00:13:38 Bien sûr, il n'avait jamais eu de condamnation parce qu'il était mineur.
00:13:42 Mais comment on arrête aussi avant qu'il ne soit trop tard et avant que, malheureusement, on ne puisse être très attristé par la mort de ce jeune homme ?
00:13:51 Vous faites référence aux réactions politiques. Je vais vous lire le tweet de Jean-Luc Mélenchon, évidemment, qui va s'afficher à l'antenne.
00:13:59 Encore un mineur tué pour refus d'obtempérer, disent-ils, son scooter heurté par un véhicule de police dans une intersection.
00:14:05 Sa mort est annoncée par les médias avant que la famille ne le soit.
00:14:07 Remède, un escadron de gendarmes a été envoyé sur place au cas où Télé-La France sous Macron a vomi.
00:14:12 Réaction, Julien Chénardy ?
00:14:16 Je suis habitué par les déclarations de M. Mélenchon. Donc je ne vais même pas les commenter parce que ça ne sert à rien.
00:14:22 Et je n'ai plus envie de commenter les déclarations qui, pour moi, sont un tissu de connerie.
00:14:29 Bien évidemment qu'on envoie un escadron de gendarmerie dans ces cas-là parce qu'on peut avoir, et on l'a vu avec le cas notamment de l'affaire Nael,
00:14:37 que ça avait très rapidement dérapé et que partout en France, il y avait eu des actes d'émeute, tout simplement d'insurrection.
00:14:45 Donc bien évidemment qu'on est obligé de réagir à ça.
00:14:47 Maintenant, ce que j'ai envie de dire, c'est que oui, il y a un refus d'obtempérer. Mais qu'est-ce que M. Mélenchon attend ?
00:14:53 Il attend quoi ? Il attend aujourd'hui des policiers qui restent sagement les bras croisés ou il attend, comme je pense que la majorité des Français attendent,
00:15:01 c'est que force doit rester à la loi et que quand un citoyen se permet ce genre d'acte, se permet de faire un refus d'obtempérer,
00:15:09 de faire du rôdéo moto et de mettre la vie des gens autour de lui en danger, qu'il soit interpellé.
00:15:15 Et pour l'interpeller, il faut le poursuivre. Donc le poursuivre, l'interpeller et ensuite le déférer à la justice pour qu'il soit condamné.
00:15:22 Et je voulais juste réagir sur les propos précédents de Mme Fadel qui effectivement dit qu'il y a… que beaucoup de ces jeunes sont des récidivistes, c'est vrai.
00:15:30 Et dans ce cas-là, on se demande mais que fait la justice puisque le refus d'obtempérer est puni par une peine de prison.
00:15:37 Mais on se rend compte et on le sait, nous les policiers, que les peines de prison ne sont jamais appliquées.
00:15:42 Elles sont déjà très rarement prononcées, souvent lorsqu'il s'agit en plus de mineurs, mais elles ne sont jamais appliquées.
00:15:48 Et la plupart du temps, les individus ressortent libres.
00:15:52 Je vous garde avec nous, Julien Chénardi. On viendra dans quelques instants encore sur ce refus d'obtempérer et les réactions.
00:15:57 Et je donnerai la parole à nos autres grands témoins. Mais tu de suite places un rappel des titres avec Mickaël Dorian.
00:16:04 14 départements d'Île-de-France et du centre-valle de Loire placés en vigilance orange canicule selon Météo France.
00:16:10 C'est une première pour un mois de septembre. On attend jusqu'à 35-36 degrés en Touraine ou encore vers le bassin parisien.
00:16:16 Des températures en moyenne 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison.
00:16:22 Ça ne devrait pas baisser avant lundi. Le week-end s'annonce donc extrêmement chaud.
00:16:26 C'est un chiffre alarmant communiqué par la SPA.
00:16:29 Près de 16 500 animaux abandonnés ont été recueillis par l'association cet été.
00:16:34 Les 63 refuges font le même constat. Les abandons sont en augmentation et les adoptions en baisse.
00:16:40 L'inflation fait partie des nouveaux motifs d'abandon.
00:16:44 Et puis la crise migratoire va détruire New York.
00:16:47 Déclaration d'Eric Adams, le maire démocrate de la ville.
00:16:50 La ville reçoit plus de 10 000 nouveaux migrants et demandeurs d'asile par mois.
00:16:54 Des propos qui ont bien sûr fait réagir.
00:16:56 - C'est à vous Thierry Poulain.
00:17:00 - Merci mon cher Michael. Je vous attendais.
00:17:04 Et on va accueillir avec beaucoup de plaisir également Najwa El Haïté qui arrive, avocate.
00:17:09 Soyez la bienvenue. Ça y est, le plateau est au complet.
00:17:13 On va poursuivre. On va évoquer l'Abaya encore.
00:17:18 Avec A.Ferrand, le père d'une lycéenne en Abaya qui a été placée en garde à vue
00:17:23 après avoir menacé de mort le proviseur de sa fille.
00:17:26 C'est une information de nos confrères La Montagne.
00:17:29 L'adolescente s'est vue refuser l'entrée de son lycée à deux reprises
00:17:33 parce qu'elle portait une Abaya.
00:17:34 Je vous propose d'écouter tout d'abord le son de Gabriel Attal qui s'est exprimé sur le sujet.
00:17:40 La plupart des élèves se sont présentés dans leur établissement
00:17:44 sans porter l'Abaya qu'ils portaient l'année précédente.
00:17:47 Certains se sont présentés en Abaya.
00:17:48 Il y a eu un échange avec les équipes.
00:17:51 La plupart d'entre eux sont revenus en se conformant à la règle.
00:17:54 Le Conseil d'État qui a été saisi sur ma décision d'une demande de suspension par une association
00:18:00 s'est prononcé hier de manière extrêmement claire.
00:18:02 Maintenant, c'est la loi. Rien que la loi. Toute la loi.
00:18:06 Cette loi est appliquée.
00:18:08 Que s'est-il passé du côté de Clermont-Ferrand ?
00:18:11 Un rappel des faits avec Clémence Barbier.
00:18:14 Les faits se sont déroulés en début de semaine selon nos confrères du quotidien La Montagne.
00:18:19 Cette élève s'est présentée une première fois en Abaya devant son lycée.
00:18:23 Mais elle s'est vue refuser l'accès à l'établissement.
00:18:26 Puisque, vous le savez, cette longue robe couvrant le corps est désormais interdite
00:18:31 dans tous les établissements scolaires.
00:18:33 Son père avait été reçu par le proviseur.
00:18:35 Mais hier, la jeune femme se présente de nouveau en Abaya.
00:18:39 Et elle se voit une nouvelle fois refuser l'accès au lycée.
00:18:42 Quelques minutes plus tard, son père furieux appelle l'établissement.
00:18:46 C'est à ce moment-là qu'il aurait proféré des menaces de mort à ses interlocuteurs.
00:18:51 Menace de mort qui visait le proviseur.
00:18:54 La hiérarchie de l'éducation nationale a bien sûr été alertée.
00:18:57 Et une plainte a été déposée.
00:19:00 Conséquence de cet incident, les équipes mobiles de sécurité du rectorat
00:19:04 ont été déployées sur place.
00:19:06 Quant au père de l'élève, il a été placé hier en garde à vue
00:19:09 au commissariat de Clermont-Ferrand avant d'éventuelles poursuites judiciaires.
00:19:14 Qu'en sont-ce que les équipes ?
00:19:17 Cette affaire à Clermont-Ferrand et cette décision du Conseil d'État qui les a intervenues hier.
00:19:22 Sur ce qui s'est passé à Clermont-Ferrand et ces intolérables menaces de mort
00:19:27 proférées par un père contre un proviseur,
00:19:30 je souhaite tout d'abord affirmer mon plein et entier soutien à ces proviseurs.
00:19:35 Je crois que le ministre de l'Éducation nationale, Laïo,
00:19:38 pourrait affirmer son soutien et sa solidarité.
00:19:41 Ainsi qu'à l'ensemble des chefs d'établissement et tous les membres de la communauté éducative
00:19:44 qui ont à faire face en cette rentrée à plusieurs enjeux majeurs.
00:19:49 Bien évidemment, c'est fondamental.
00:19:51 Il y a le sujet de ces tenues religieuses, mais il y a beaucoup d'autres sujets.
00:19:56 Le défi est important pour l'ensemble des membres de cette communauté éducative.
00:20:00 Et je me réjouis que le Conseil d'État ait validé l'interdiction,
00:20:06 le rappel à la loi de 2004 fait très clairement par le ministre de l'Éducation nationale.
00:20:11 Il faut que l'ensemble de nos concitoyens, l'ensemble des élèves,
00:20:15 garçons et filles qui fréquentent l'école de la République comprennent que la loi,
00:20:21 toute la loi, rien que la loi et que des tenues qui,
00:20:23 clairement, le Conseil d'État a été extrêmement clair,
00:20:26 témoignent d'une volonté d'affirmation religieuse,
00:20:29 n'ont aucunement leur place dans l'école de la République.
00:20:33 C'est clair, c'est net, c'est précis.
00:20:36 Et faire pression, se répandre sur des plateaux de télé,
00:20:40 témoigner d'une volonté d'antrisme islamique ou de propagande,
00:20:47 voire d'aller plus loin dans la menace et l'intimidation,
00:20:51 ce sont des comportements absolument intolérables
00:20:54 et que la justice ne saurait tolérer et ne tolérera pas, d'ailleurs.
00:20:58 Najwa El Haïti.
00:21:00 L'Abaya n'a rien à faire à l'école, ni le voile, ni la kippa,
00:21:04 parce que souvent, quand on aborde ces questions-là,
00:21:08 je vois des élus et les filles, surtout je constate des élus et les filles,
00:21:12 qui disent "c'est islamophobe, cette mesure est islamophobe".
00:21:17 Non, cette mesure n'est pas islamophobe.
00:21:19 À l'école, on va apprendre à lire, apprendre à écrire, à calculer.
00:21:26 Et donc, l'école doit être ce sanctuaire où aucune offensive,
00:21:30 aussi bien politique que religieuse, ne doit enfreindre.
00:21:36 Et donc, moi, je me réjouis de la décision du Conseil d'État,
00:21:40 qui donne raison au ministre de l'Éducation nationale,
00:21:44 que je salue parce qu'il fallait être ferme sur la question.
00:21:48 Parce que quand on dit "c'est une minorité", c'est une minorité agissante
00:21:53 et qui met dans l'embarras des enseignants qui n'en peuvent plus,
00:21:56 qui ne savent pas, et on l'a vu avec le voile également,
00:21:59 avant cette loi de 2004.
00:22:01 Vous avez des enseignants et des directeurs d'école qui sont complètement dépassés.
00:22:05 Eh bien là, le gouvernement a été clair.
00:22:09 Vous avez la haute administration,
00:22:11 enfin la haute plutôt juridiction administrative, qui a pris position.
00:22:15 C'est à saluer.
00:22:16 Maintenant, les jeunes filles, les jeunes hommes doivent fréquenter l'école,
00:22:23 non pas pour militer politiquement ou religieusement,
00:22:27 mais pour apprendre un savoir-être,
00:22:31 mais aussi un savoir général qui les émancipe.
00:22:36 On va marquer une pause si vous le voulez bien.
00:22:37 On reparlera de la baillère dans le courant de cette émission.
00:22:39 On se retrouve dans quelques instants.
00:22:40 À tout de suite.
00:22:45 Il est 12h30.
00:22:46 Merci de nous accueillir.
00:22:47 C'est Midi News jusqu'à 14h.
00:22:48 Tout de suite, un point info avec Michael Dorian.
00:22:51 Rebonjour mon cher Michael.
00:22:53 En Savoie, l'autoroute A43 va rouvrir demain.
00:22:56 C'est ce qu'a annoncé le ministre des Transports Clément Beaune
00:22:59 près de deux semaines après l'éboulement spectaculaire en vallée de Morienne
00:23:01 le 27 août dernier.
00:23:03 Près de 10 000 m3 de rochers s'étaient effondrés en Savoie
00:23:07 suite à un épisode caniculaire suivi de fortes pluies.
00:23:10 Plusieurs communes s'étaient ensuite retrouvées isolées
00:23:12 en raison de la fermeture des routes et de la voie ferrée.
00:23:16 Le prix des fournitures scolaires a augmenté de 8,5% par rapport à l'année dernière.
00:23:20 C'est ce que révèle une enquête de la Direction générale de la concurrence,
00:23:23 de la consommation et de la répression des fraudes.
00:23:26 À noter cependant que cette hausse reste en-dessous de l'inflation générale
00:23:30 des produits de grande consommation qui s'élèvent à près de 13%.
00:23:34 Et puis on termine avec ces images touchantes de Sanaa et Sarabie,
00:23:37 les deux petites lionnes du zoo de Touari dans les Yvelines.
00:23:41 Elles ont fait leur première sortie en public.
00:23:43 Les deux lionnes sont nées le 22 juin dernier.
00:23:47 - C'est trop mignon, c'est trop chouchou ces deux petits lionceaux.
00:23:49 Merci Mikaël.
00:23:51 Allez, on se retrouve de ce moment-là jusqu'à 14h avec Najwa El Haïti,
00:23:55 Naïma M. Fadel, Emine El Baïy, Jérémy Stubbs et Constance Legrif.
00:23:59 Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a une parité parfaite sur ce plateau.
00:24:01 - On a remarqué. - Je m'attendais à ce que vous le remarquiez.
00:24:04 Voilà, je venais juste à le dire.
00:24:06 Allez, je voudrais que l'on revienne sur ce drame.
00:24:10 Il y a un mois, une jeune femme de 29 ans était victime d'un viol,
00:24:14 particulièrement Barbara Cherbourg.
00:24:16 On vous en a beaucoup parlé, notamment hier.
00:24:18 Mégane a été sortie du coma artificiel et c'est heureux.
00:24:22 Mais le principal suspect, Umar N., à 18 ans, est toujours en détention provisoire.
00:24:26 Il était déjà très connu des services de police.
00:24:29 Regardez ce reportage assez étonnant auprès des voisins de Mikaël Dos Santos et Thibaut Marcheteau.
00:24:37 Il suffit d'évoquer le nom d'Umar pour que les langues se délient.
00:24:41 Rares sont les habitants du quartier d'Octeville
00:24:43 qui n'ont pas croisé la route du présumé violeur de Cherbourg.
00:24:47 - Il avait une façon de dévisager les femmes qui étaient sournois,
00:24:53 un petit peu comme si on était de la viande.
00:24:55 - Mes voisines se faisaient siffler en bas de l'immeuble.
00:24:59 Surtout une en particulier, celle-là, elle a appelé les gendarmes.
00:25:02 Beaucoup de ses habitants tentent également en mémoire des épisodes de violences.
00:25:07 Incendies, agressions, dégradations, l'homme de 18 ans était souvent hors de contrôle.
00:25:12 - Sa copine, elle a été retrouvée baïonnée dans l'appartement aussi.
00:25:16 Et il lui tapait dessus aussi, il tapait sur sa mère.
00:25:18 - Ils faisaient leur besoin dans les escaliers.
00:25:20 Il y a même une gamine qui s'est explosée le coude,
00:25:23 enfin qui s'est cassée le bras, je crois, en glissant dans une flamme d'urine.
00:25:27 Des comportements qui ont poussé certains à déménager de ce quartier déjà réputé sensible.
00:25:32 - Il y en a une déjà qui est partie.
00:25:35 Une deuxième qui a deux enfants en bas âge, qui veut partir, qui demande à partir.
00:25:40 Et à moins de ce que j'ai entendu, ils sont quatre familles à vouloir partir.
00:25:45 Tagué sur les murs du quartier, des menaces de mort indiquent qu'Houmars n'est plus le bienvenu.
00:25:50 Un sentiment partagé de manière unanime par les habitants du quartier.
00:25:56 - Avec nous, Samuel Lepastier, psychiatre.
00:25:58 Bonjour Samuel Lepastier.
00:25:59 Lorsque l'on regarde ce reportage, on se demande comment cette personne pouvait être dehors en vertu du passé très lourd.
00:26:08 On le voit à travers ce reportage.
00:26:10 - Je ne suis pas magistrat, je ne suis pas policier.
00:26:18 J'imagine que si on commet des actes contraires à la loi, on est sanctionné, on est charnoyé.
00:26:24 Il peut y avoir pour les mineurs des mesures d'accompagnement éducatif.
00:26:29 Éventuellement, les placer en foyer ou en famille d'accueil.
00:26:33 Donc il faudrait reprendre le dossier depuis le début pour voir ce qui peut se passer.
00:26:37 En principe, un mineur qui est en danger moral est présenté à un juge pour enfants.
00:26:44 Il peut statuer surproduction de documents fournis par l'aide sociale à l'enfance.
00:26:50 Donc il faudrait interroger plutôt des fonctionnaires de l'aide sociale à l'enfance à ce moment-là.
00:26:55 - Évidemment, mais quel regard portez-vous sur le profil de Umar N.
00:26:59 en fonction du reportage que vous venez de voir et des faits qu'il a pu commettre dans ce quartier ?
00:27:06 - Je vais vous dire quelque chose qui ne vous apporte pas beaucoup d'éléments,
00:27:10 à savoir que c'est une personne qui a une conduite antisociale.
00:27:15 Ce qu'on appelait autrefois un psychopathe,
00:27:18 dont on disait dans les formules plus extrêmes qu'ils étaient inamendables, inéducables et inintimidables.
00:27:26 C'était des personnes qui avaient une sorte d'absence de sens moral,
00:27:30 qui réagissaient à toutes leurs impulsions sans se retenir, sans conflit,
00:27:36 qui avaient une trajectoire qui oscillait entre la prison, les salves psychiatriques,
00:27:42 l'engagement dans l'armée, celui de désertion,
00:27:45 et qui unitiait généralement assez mal, si pas moins d'entre 40 ans,
00:27:50 et quand il s'est arrivé, les choses s'atténuaient.
00:27:53 Donc ça c'est le portrait classique, si vous voulez,
00:27:56 Mr Hyde en Dr Adjikit et Mr Hyde.
00:27:59 Maintenant, nous avons constaté depuis une trentaine d'années
00:28:04 qu'il existe des formes atténuées de cette tendance,
00:28:07 elle peut être isolée, peut être liée à une carence éducationnelle,
00:28:12 peut être liée à d'autres types de carences,
00:28:14 et elle peut aussi être le signe, disons, d'une maladie mentale proprement dite.
00:28:21 Certains asthmophrènes ne délirent pas, mais ont des conduites antisociales,
00:28:26 comme ce qu'on appelait, d'un mot à pas, une ébouidophrénie.
00:28:31 Donc là on traite la maladie et les choses y passent,
00:28:34 sinon le reste relève en effet des magistrats de la société
00:28:38 et pas tellement de la psychiatrie.
00:28:40 Merci beaucoup Samuel Lepastier pour ces précisions sur le profil de Umar N.
00:28:45 Réaction Amine Elbaï.
00:28:47 Oui, vous savez, dans cette affaire, le suspect terrorisait les riverains.
00:28:51 Lorsqu'il était mineur, ce jeune garçon était connu pour avoir frappé sa mère,
00:28:59 pour avoir agressé sexuellement sa sœur.
00:29:02 Moi je crois d'ailleurs que quand tu es un mineur délinquant,
00:29:05 et que tu es...
00:29:07 Quand tu es un mineur délinquant, tu es assez âgé,
00:29:09 assez âgé pour frapper ta mère et agresser ta sœur,
00:29:12 alors tu es aussi assez âgé pour aller en prison.
00:29:14 Aujourd'hui, Mégane n'est que la victime de 30 ans de laxisme judiciaire
00:29:23 et 30 ans de lâcheté politique.
00:29:25 Parce qu'aujourd'hui, Mégane subit l'impunité,
00:29:28 l'impunité d'un jeune garçon qui, très tôt, aurait dû connaître la prison.
00:29:33 Il n'y a pas d'excuses à chercher,
00:29:34 il n'y a pas à savoir quelles étaient ses racines familiales.
00:29:38 Ce jeune Oumar Ndiaye a agressé sa mère, il a agressé sa sœur,
00:29:43 et aujourd'hui il s'en est pris à Mégane,
00:29:45 qui fort heureusement est sorti du coma.
00:29:51 Je le dis, il y a une société à protéger.
00:29:54 Quand on touche aujourd'hui au corps d'une femme dans la République française,
00:29:59 la sanction doit être immédiate, systématique.
00:30:02 C'est la prison, immédiatement,
00:30:05 sans chercher à donner d'excuses à des jeunes qui sont connus des services de police.
00:30:10 Je le dis une fois de plus, il y a une société à protéger.
00:30:14 Jérémie Stobbe, puisque je ne vous ai pas encore donné la parole.
00:30:17 Oui, on peut parler longuement du caractère atroce de ce crime
00:30:21 et on peut gloser à l'infini sur le profil psychologique de l'individu.
00:30:27 Ce qui est important, c'est que les citoyennes et les citoyens ont besoin d'être rassurés tout de suite.
00:30:32 Mais là, c'était la terreur dans le quartier.
00:30:33 Voilà, qu'un tel individu puisse balader librement et faire plus ou moins ce qu'il veut, c'est terrible.
00:30:41 Donc, je pense au titre d'un film, j'oublie le cinéaste, mais ça s'appelle "Peur sur la ville".
00:30:49 Il y a une peur, non seulement à Cherbourg, à mon avis, mais ailleurs.
00:30:53 Alors là, on a la phrase caractéristique, que fait le gouvernement ?
00:30:58 C'est le moment d'une action forte de la part du gouvernement.
00:31:02 On parle de restaurer l'autorité.
00:31:05 Eh bien, commençons là.
00:31:07 Naïma Imphadel, et Najwa El-Haliti, très rapidement.
00:31:10 C'est ça qui est terrible, en fait, c'est qu'on constate faits divers ou faits de société.
00:31:16 Maintenant, après faits de société, c'est que finalement, il y a une impuissance de l'État.
00:31:21 Il y a une espèce de fatalisme qui s'est installé aussi.
00:31:24 Et quand vous voyez que ces pauvres habitants, depuis des années, font face à la terreur qu'il sème ce jeune,
00:31:31 parce qu'il a commencé à semer la terreur très jeune,
00:31:34 sans pouvoir avoir d'aide de qui que ce soit, non seulement des bailleurs sociaux,
00:31:38 parce que c'est quand même à lui de réagir avec la police,
00:31:41 et non seulement, effectivement, de la mairie, etc.
00:31:44 C'est extrêmement grave.
00:31:46 Et on voit bien qu'on a aussi toujours les mêmes profils, c'est-à-dire de jeunes qui ont récidivé.
00:31:52 Et c'est ça qui est grave.
00:31:53 Ça veut dire, encore une fois, qu'on n'est pas en capacité d'arrêter l'engrenage.
00:31:56 Je voudrais, encore une fois, citer le docteur Maurice Berger, qui parle bien de la violence des jeunes.
00:32:03 C'est un spécialiste qui donne le profil de ces jeunes-là et qui dit qu'il faut, dès le premier acte de délinquance,
00:32:08 dès le premier acte de violence, absolument une réaction forte, et notamment de prison.
00:32:14 Ce qu'on ne fait pas actuellement.
00:32:16 Il y a toujours des cris d'orfraie quand on parle de la justice des mineurs,
00:32:21 qui n'est plus adaptée aujourd'hui au profil de nos jeunes.
00:32:23 Un dernier mot sur le sujet, Najwa.
00:32:25 La bonne nouvelle, c'est que la victime est sortie du coma.
00:32:29 C'est ce que je disais, oui.
00:32:30 Il n'en demeure pas moins que sa santé demeure fragile et les risques de séquelles paraissent aussi importants.
00:32:39 Donc, une fois que j'ai dit ça, j'ai une pensée pour la victime, bien sûr, et une pensée pour ses parents et ses proches.
00:32:45 Mais c'est vrai que ce qui interpelle, et vous avez raison, il faut rassurer.
00:32:49 Parce que moi, quand j'ai été frappée par cette actualité,
00:32:54 et Naïma le dit, on parle de faits divers,
00:32:57 sauf que l'addition des faits divers, ça devient un fait de société.
00:33:00 Parce qu'au même moment, au même moment que cet acte de barbarie,
00:33:05 il y avait une jeune femme à Paris qui se faisait agresser moins gravement,
00:33:10 mais de la même manière, parce qu'elle avait laissé sa fenêtre ouverte et elle vivait au rez-de-chaussée comme Mégane.
00:33:18 Eh bien, il y a en effet peur dans la ville.
00:33:20 À un moment, il va falloir rassurer, parce que quand vous avez ce type de profil,
00:33:25 donc des prédateurs sexuels qui sont des délinquants quand c'est des agressions sexuelles ou des criminels,
00:33:32 quand on arrive à ce niveau de barbarie et d'atrocité,
00:33:36 eh bien, ces gens-là n'ont pas à être dans la rue.
00:33:39 Ils n'ont pas à être dans la rue.
00:33:41 Alors moi, je ne connais pas le dossier judiciaire de ce monsieur.
00:33:45 Sans doute, au regard de son passé judiciaire, il a dû faire de la prison.
00:33:49 Sauf que ces gens-là, à un moment, ils sortent.
00:33:52 Ils sortent.
00:33:53 Je n'ai pas le dossier judiciaire pour pouvoir dire, il a fait ou pas de la prison.
00:33:57 Je n'avancerai pas là-dessus.
00:33:58 Sauf qu'à un moment, s'il en a fait, il finit par sortir.
00:34:02 Ces gens-là, ils finissent par sortir.
00:34:05 Et on les juge, pas d'obligation de soin, mais dans la réalité, ça ne suit pas les obligations de soin.
00:34:13 Alors, on a beaucoup de sujets à traiter dans Mininews en ce vendredi.
00:34:17 On va prendre la direction de New York, si vous le voulez bien.
00:34:19 Pourquoi New York ? Parce que neuf militants écologistes radicaux vont être jugés aujourd'hui en correctionnel.
00:34:23 Ils vont devoir s'expliquer sur leur participation en octobre et en mars dernier aux manifestations anti-bassines agricoles à Saint-Selin.
00:34:30 On en a beaucoup parlé sur ce plateau.
00:34:32 On va retrouver tout de suite nos envoyés spéciaux qui vont suivre effectivement ce procès.
00:34:36 Michael Chalhou et Jérôme Rampenou.
00:34:38 Michael, bonjour. Comment se déroule ce rassemblement pour le moment ?
00:34:43 Tout est calme. Racontez-nous un petit peu ce qui s'y passe. Merci, Michael.
00:34:48 Oui, dans la bonne humeur, Thierry. Bonjour.
00:34:51 Dans la bonne humeur, depuis ce matin, il sont plusieurs milliers, on va vous le montrer sur les images,
00:34:55 plusieurs milliers de manifestants à venir encadrer et soutenir les neuf prévenus
00:35:02 qui sont attendus tout à l'heure à partir de 13h30 au tribunal correctionnel de New York.
00:35:09 Ils sont donc poursuivis pour organisation de manifestations interdites,
00:35:14 notamment cette dernière manifestation du 25 mars dernier.
00:35:17 On vous en a beaucoup parlé, qui avait dégénéré en forte violence avec de nombreux blessés des deux côtés,
00:35:23 à la fois côté manifestants et côté forces de l'ordre.
00:35:26 A noter que parmi les neuf prévenus se trouvent en fait les principaux meneurs des trois organisations
00:35:33 qui ont participé et mis en place ces manifestations.
00:35:37 Tout d'abord, il y a le porte-parole de Bassines non-mercives.
00:35:40 Vous savez, c'est l'association qui mène ce combat depuis le début contre les Bassines.
00:35:44 Il y a deux porte-parole des soulèvements de la terre et enfin des représentants,
00:35:49 trois représentants de la confédération pézizane,
00:35:52 dont le porte-parole national à l'époque de cette manifestation du 25 mars.
00:35:57 A noter aussi la présence ce matin sur place de Sophie Binet de la CGT,
00:36:04 qui s'est exprimée avec ses paroles très fortes.
00:36:07 Elle dénonce un procès politique pour faire porter au syndical les violences de Saint-Sauline-Ateldi.
00:36:14 C'est le ministre de l'Intérieur qui devrait être au tribunal.
00:36:18 Ce procès, je la cite encore, marque un cap dans la criminalisation des syndicats.
00:36:22 Je lance une alerte solennelle.
00:36:24 Notre démocratie est en danger.
00:36:26 Vous voyez un petit peu ce que l'on entend ici depuis ce matin.
00:36:30 Il va y avoir un moment un peu fort d'ici une petite demi-heure,
00:36:33 quand les neuf prévenus accompagnés de leur soutien vont quitter cette place
00:36:37 pour se rendre vers le tribunal sur ma droite,
00:36:39 qui lui est complètement cerné par les forces de l'ordre depuis ce matin.
00:36:45 Merci beaucoup, Michael Chahut.
00:36:46 Je rappelle que vous êtes accompagné par Jérôme Rompenou et vous allez m'y faire vivre.
00:36:50 Ce procès, évidemment, avant de vous faire agir,
00:36:53 petite réaction d'Olivier Faure, Premier secrétaire du PS.
00:36:56 Je vous donne la parole tout de suite après Constance Legripa.
00:36:59 Moi, je refuse qu'on criminalise les manifestants.
00:37:02 Vous aviez à Saint-Sauline autant de policiers que de manifestants.
00:37:05 Et l'évidence, c'est que les ordres donnés étaient ceux d'une confrontation.
00:37:10 Si vous ne vouliez pas à Saint-Sauline, vous voyez les images.
00:37:14 En fait, on est dans des champs, il y a un trou au milieu, il n'y a rien à faire.
00:37:18 Et il n'y avait absolument aucun danger à laisser manifester des gens
00:37:21 plutôt que de chercher la confrontation.
00:37:23 Même s'ils voulaient s'en prendre aux installations déjà.
00:37:26 Mais il n'y avait pas d'installation.
00:37:27 Saint-Sauline, c'est un trou au milieu d'un champ.
00:37:29 Et donc, le fait de positionner des policiers,
00:37:32 alors qu'on sait qu'il y a des personnes violentes qui infilent cette manifestation,
00:37:36 c'est aussi la volonté d'avoir ces images, d'en découdre.
00:37:39 Et moi, je souhaite, au contraire, qu'on puisse aller vers la pacification
00:37:43 et écouter ceux qui sont venus sincèrement lancer l'alerte.
00:37:46 Constance Legrip, vous voyez écouter avec une grande attention M. Faure.
00:37:50 Et vous avez une petite réaction quand même.
00:37:52 Oui, clairement, nous ne sommes pas dupes.
00:37:56 Mais moi, je souhaite vraiment dénoncer cet élément de langage de la gauche
00:38:00 et de l'extrême gauche sur la prétendue criminalisation de l'activité syndicale.
00:38:05 S'il y a un combre de militants, de responsables, d'associations
00:38:10 ou de syndicats qui sont devant la justice,
00:38:12 on va laisser la justice faire son travail sereinement, calmement.
00:38:15 C'est parce qu'il y a eu atteinte aux personnes, violence contre les personnes,
00:38:19 destruction ou dégradation de biens.
00:38:21 Il y a eu, bien sûr, organisation et participation à des manifestations interdites,
00:38:27 non autorisées et interdites.
00:38:29 Mais c'est allé bien au-delà.
00:38:30 Le degré de violence qu'on se rappelle, le degré de violence,
00:38:33 de déchirement de violence de la part de plusieurs manifestants
00:38:37 contre les forces de l'ordre, l'attaque sur un certain nombre de biens privés,
00:38:42 a été également quand même assez frappant.
00:38:44 Et l'opinion publique a encore, je pense, en mémoire ces images.
00:38:48 Donc, il s'agit clairement, à l'occasion de ce procès,
00:38:52 dont encore une fois, on verra ce que seront les peines prononcées,
00:38:57 à dire, par-delà ce procès et Saint-Saëline, qu'il y a, et c'est inquiétant,
00:39:03 une dérive de certaines associations, de certaines organisations écologistes
00:39:09 vers des formes de violence tout à fait inacceptable,
00:39:13 qui s'en prennent aux biens privés, qui s'en prennent aux personnes,
00:39:16 au prétexte de la, entre guillemets, je mets de nombreux guillemets,
00:39:19 la désobéissance civile.
00:39:21 Il y a des appels à la violence et des comportements
00:39:23 qui sont absolument intolérables dans un État de droit.
00:39:26 Donc, c'est de cela qu'il s'agit.
00:39:27 Merci Constance.
00:39:28 Je regarde l'heure, il est là, il est en pleine forme.
00:39:30 C'est Mickaël Dorian.
00:39:31 C'est le moment du rappel de l'info.
00:39:33 14 départements d'Ile-de-France et du centre Val-de-Loire
00:39:36 placés en vigilance orange canicule selon Météo France.
00:39:39 C'est une première pour un mois de septembre.
00:39:41 On attend jusqu'à 35-36 degrés en Touraine
00:39:43 ou encore vers le bassin parisien.
00:39:45 Des températures en moyenne 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison.
00:39:49 La Corée du Nord s'offre un nouveau sous-marin nucléaire.
00:39:52 Il a été dévoilé mercredi lors d'une cérémonie
00:39:54 présidée par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un,
00:39:57 qui a déclaré que l'engin sera l'un des principaux moyens offensifs sous-marins
00:40:02 des forces navales du pays, avant d'affirmer qu'armer la marine
00:40:05 avec des armes nucléaires devenait une tâche urgente.
00:40:08 Et puis c'était il y a un an, jour pour jour,
00:40:10 la Reine Élisabeth II s'éteignait à l'âge de 96 ans.
00:40:13 Et si aucune célébration officielle n'est prévue,
00:40:16 le roi et la reine Camilia, qui n'apparaîtront pas en public,
00:40:20 lui rendront un hommage discret au château de Balmoral en Écosse,
00:40:23 tandis qu'à Londres, des coups de canon seront tirés depuis Hyde Park
00:40:26 et la Tour de Londres.
00:40:28 Merci mon cher Michael.
00:40:29 On en parlera justement dans quelques instants avec notre amie Jeremy Stubbs.
00:40:33 Vous savez ce que vous allez faire ce soir ?
00:40:35 Bien sûr.
00:40:36 Je serai devant ma télévision dès 20h.
00:40:39 Rugby !
00:40:40 Desirs ! Vive la France !
00:40:41 Cocorico !
00:40:42 Cocorico ?
00:40:43 Bien sûr !
00:40:43 La Coupe du monde !
00:40:45 Euh non.
00:40:45 Bon !
00:40:47 Quel rabat-joie !
00:40:49 Je n'ai jamais le sport à la télévision,
00:40:51 mais j'ai d'autres raisons aussi pour ne pas regarder.
00:40:53 Ah, vous allez nous les dire.
00:40:54 Bon, en tous les cas, le coup d'envoi a été donné par le préfet de police.
00:40:57 On va le voir en image tout de suite.
00:40:58 Et puis juste après, on va retrouver, c'est pour vous mesdames,
00:41:01 un invité surprise.
00:41:03 Regardez le coup d'envoi du préfet de police.
00:41:05 Oh oh oh !
00:41:07 Regardez le clip.
00:41:07 Ah c'est bien fait, c'est sympa.
00:41:09 On demandera...
00:41:11 Ah c'est cool.
00:41:12 Pas mal, c'est drôle.
00:41:16 Je vais vous taquiner.
00:41:18 Où sont les femmes ?
00:41:19 Euh, sur ce plateau, elles sont là.
00:41:21 Oui, mais pas dans la...
00:41:22 Bon.
00:41:23 Mais on n'a pas vu la vidéo dans sa totalité,
00:41:26 donc peut-être qu'il y a des femmes.
00:41:28 Mais on va vérifier.
00:41:29 Thierry, vous êtes exemplaire.
00:41:30 On va vérifier.
00:41:31 Bon alors, on a un invité.
00:41:33 Et pas n'importe quel invité, c'est Yohann UG, mesdames.
00:41:36 Yohann UG, 62 sélections, 14 essais.
00:41:40 Comment ça va Yohann ?
00:41:41 Et merci d'être notre invité dans "Midi News".
00:41:43 Vous allez bien, Yohann ?
00:41:44 Bonjour à tous.
00:41:46 Oui, très bien, et vous ?
00:41:47 Bon alors, quel est votre état d'esprit avant "The Rencontre" ce soir ?
00:41:50 Je suis allé courir déjà, petit déclenchage ce matin.
00:41:55 Et j'ai juste envie que les heures et les minutes passent plus vite que ça,
00:41:58 parce que ça commence à devenir très long.
00:42:00 On attend ça depuis quatre ans.
00:42:02 Et on va vivre une expérience inédite, unique,
00:42:05 pour tous les supporters et amoureux du rugby.
00:42:08 C'est le rendez-vous que tous les fans de la Baloval attendent, là.
00:42:12 Tout le monde attend ça.
00:42:14 Même les fans, ceux qui ne sont pas fans, les enfants.
00:42:17 C'est un moment à partager en famille.
00:42:19 Et c'est le moment de découvrir le rugby.
00:42:21 Et un moment de communion.
00:42:25 Vous vous sentez comment, ce 15 de France, Yohann ?
00:42:28 On les sent pris.
00:42:30 Ils nous ont montré de belles choses depuis quatre ans.
00:42:32 On les sent pris, on les sent habités par cette émission
00:42:34 d'aller chercher le premier titre de championnat du monde.
00:42:37 Et alors, une telle affiche, pour ouvrir la Coupe du Monde,
00:42:41 en France et à Paris, France All Blacks,
00:42:44 on ne pouvait pas rêver d'une plus belle affiche, honnêtement.
00:42:47 C'est le summum du summum du summum.
00:42:49 Oui, c'est le summum.
00:42:51 Est-ce que ça n'arrive pas trop tôt ?
00:42:53 Mais on est tous excités, Olivier, de voir ce peu à cas
00:42:55 démarrer de France à la France, nous défier,
00:42:58 et relever le défi par nos Français qui,
00:43:00 j'espère, gagneront ce match avec de belles valeurs.
00:43:03 Mais la Coupe du Monde ne s'arrête pas là.
00:43:05 S'il se passe quoi que ce soit ce soir, il reste encore trois matchs.
00:43:08 Donc, ce n'est pas le dernier match éliminatoire.
00:43:12 Alors, 62 sélections.
00:43:14 Vous connaissez particulièrement bien cette équipe de France.
00:43:17 Dans quel état d'esprit on est ?
00:43:18 Il est quasiment 13 heures.
00:43:20 Le match est ce soir.
00:43:22 Qu'est-ce qui se passe dans la tête des joueurs ?
00:43:24 Qu'est-ce qu'ils font en ce moment ?
00:43:25 Racontez-nous un petit peu l'envers du décor.
00:43:27 On veut tout savoir, mon cher Johan.
00:43:29 Il y a plusieurs groupes.
00:43:30 Dans une équipe, il y a plusieurs groupes.
00:43:31 Il y a ceux qui jouent à la belote.
00:43:33 Ils vont jouer jusqu'à 19h30 ce soir.
00:43:36 Il y a les gros dormeurs, dont je faisais partie.
00:43:40 Là, ils vont dormir de 14h à 17h.
00:43:43 Et il y a ceux qui regardent la télé, Netflix,
00:43:45 pour faire passer le temps parce qu'ils y sont depuis 15 jours
00:43:50 et ça va être un peu long.
00:43:52 Quelles sont les surprises dans cette équipe de France ?
00:43:55 Vous attendez à des surprises particulières, Johan ?
00:43:59 Des surprises, non.
00:44:00 Mais j'aimerais bien voir un bon retour du jeune Damien Villière,
00:44:04 à Mathieu Jalibert qui prenne l'airain de cette équipe de France
00:44:07 après notre déception de voir Romain Tamac blessé.
00:44:11 Ça a été un save-cœur pour tous les Français.
00:44:14 Et à Mathieu Jalibert pour relever son défi
00:44:16 et surtout à l'immense Antoine Dupont.
00:44:18 Ma dernière question, vous êtes où ce soir ?
00:44:20 Vous êtes au Stade de France, mon cher Johan ?
00:44:23 Je suis à votre place, je fais le JT avec Alka Koudri.
00:44:27 Ah ben profitez de faire de la publicité pour une autre chaîne, mon cher Johan.
00:44:32 C'est bien joué, c'est malin.
00:44:35 C'est la Coupe du Monde, c'est pour ça qu'elle est diffusée sur notre chaîne.
00:44:39 Je suis désolé, c'est encore nouveau.
00:44:42 Vous êtes le bienvenu sur notre chaîne et je vous remercie mille fois en tous les cas
00:44:45 d'avoir accepté d'être notre invité dans cette première de Millie News.
00:44:49 Et surtout, on croise les doigts.
00:44:53 Bonne chance à l'équipe de France.
00:44:55 Et on est de tout cœur évidemment, comme nous autour de ce plateau.
00:44:58 - À fond. - À fond.
00:45:00 Victoire pour...
00:45:01 - La France. - La France.
00:45:03 - Évidemment, unanime. - On a vraiment...
00:45:07 Bon, et Johan, un score ? Un score, allez, juste.
00:45:10 Un score.
00:45:12 25-22.
00:45:13 25-22 pour la France ?
00:45:15 - Ah ben oui. - Bon, on vérifiera, on vous appelle demain.
00:45:18 Merci Johan et bon match.
00:45:20 - Bonne fin de match de la fin de journée. - Merci.
00:45:21 Merci en tous les cas.
00:45:22 Allez, on se retrouve dans quelques instants pour la deuxième partie de Millie News.
00:45:26 On parlera du Would Be évidemment à la fin de Millie News.
00:45:30 Et on reparlera de la Baïa au début de cette deuxième heure.
00:45:33 Restez-nous fidèles, on a plein de choses, plein de thèmes à aborder avec vous.
00:45:36 Merci de nous recevoir.
00:45:37 Merci de nous accueillir, il est 13h, c'est la dernière ligne droite.
00:45:45 La dernière heure pour Millie News, ça passe très vite, vraiment très vite.
00:45:48 Il y a beaucoup de sujets aujourd'hui.
00:45:49 Mais tout de suite, place à l'info avec Michael Dorian.
00:45:51 Rebonjour mon cher Michael.
00:45:53 Rebonjour Thierry, bonjour à tous.
00:45:55 Nouvelle passe d'armes entre la ville de Nice et le département des Alpes-Maritimes.
00:45:59 Le premier adjoint à la mairie, Anthony Bauré, a accusé encore le département
00:46:03 de laisser les mineurs isolés dans les rues nissoises dans des conditions indignes.
00:46:07 Clémence Barbier, Franck Trivio.
00:46:11 Aux abords de la caserne Auvar à Nice, une dizaine de mineurs isolés errent depuis plusieurs jours.
00:46:17 Ils attendent d'être pris en charge par la collectivité.
00:46:20 La mairie de son côté dénonce une défaillance de la part du département.
00:46:24 Quand elles sont majeures, j'attends qu'elles soient reconduites à la frontière.
00:46:27 Lorsqu'elles sont mineures, la loi prévoit une prise en charge départementale.
00:46:31 Et je constate que les moyens sont insuffisants et que c'est ma première.
00:46:34 C'est ma police municipale, c'est les services sociaux de la ville qui sont en première ligne,
00:46:37 ce qui est totalement inacceptable.
00:46:39 Pour Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, c'est l'Etat qui n'assume pas ses responsabilités.
00:46:45 Nous avons déposé une proposition de loi pour que l'Etat prenne en charge ce qui relève
00:46:52 non pas de la protection de l'enfance, mais d'une politique migratoire.
00:46:59 Parce qu'aujourd'hui, on voit de plus en plus qu'il y a aussi la question de l'évaluation de ces personnes.
00:47:06 Beaucoup ne sont pas mineurs, il y a des mineurs mais tous ne sont pas mineurs.
00:47:09 Selon la mairie de Nice, le nombre de mineurs non accompagnés a doublé en un an
00:47:14 dans le département des Alpes-Maritimes.
00:47:18 Plusieurs syndicats de la RATP appellent à la grève ce soir dans les transports en commun.
00:47:23 Une grève qui intervient alors que la Coupe du monde de rugby démarre.
00:47:26 Ce soir, la France affrontera la Nouvelle-Zélande au Stade de France à Paris.
00:47:30 Un appel que dénoncent les usagers de la RATP.
00:47:35 Il y a beaucoup de problèmes en France et que ce serait bien quand même qu'on commence
00:47:39 à accélérer les mesures et tout ça parce que c'est vrai que ce n'est pas la première fois qu'il y a des grèves.
00:47:44 Ça renvoie à une image d'un pays de feignants.
00:47:46 C'est quand même la Coupe du monde, on est organisateur, ce n'est peut-être pas le moment.
00:47:50 Il y a d'autres moments pour faire ça.
00:47:53 Dans le reste de l'actualité, c'est un chiffre alarmant communiqué par la SPA,
00:47:59 la Société protectrice des animaux.
00:48:01 Auprès de 16 500 animaux abandonnés ont été recueillis par l'association cet été.
00:48:06 Les 63 refuges font le même constat.
00:48:08 Les abandons sont en augmentation et les adoptions en baisse.
00:48:12 C'est un sujet de Mickaël Chahiau.
00:48:15 200 chiens attendent d'être adoptés en ce moment au refuge SPA de Loire-Atlantique.
00:48:19 Un record pour l'association qui fait face à une vague d'abandons sans précédent.
00:48:24 On est à 5 à 10 demandes par jour.
00:48:26 On ne les prend même plus parce qu'on n'a pas de place actuellement sur le refuge.
00:48:32 Et côté chat, le constat est le même.
00:48:34 On est à flux tendu, on fonctionne comme ça depuis le début de l'été, voire même fin printemps.
00:48:40 C'est une période où on commence à réduire les effectifs.
00:48:44 Cette année, ça n'a pas du tout été le cas.
00:48:46 Plus d'abandons d'un côté et moins d'adoptions de l'autre.
00:48:49 L'équation est insoluble, résultat le refuge déborde.
00:48:53 Il y a les habituelles erreurs de casting.
00:48:55 Mais cette année, une nouvelle explication économique est apparue.
00:48:59 Exemple avec ce chien husky.
00:49:01 Ruslan est arrivé suite à une demande d'abandon.
00:49:04 Il a eu un accident de la voie publique.
00:49:07 Son propriétaire n'a pas pu payer la facture dans la clinique vétérinaire à laquelle il a été emmené.
00:49:12 Il a fait appel à nous pour qu'on le récupère et qu'on le soigne au refuge.
00:49:16 Lui, il était dans l'incapacité financière de payer la facture.
00:49:20 Ces abandons économiques sont en nette augmentation depuis cet été.
00:49:24 Ici, plus de 100 animaux sont sur liste d'attente pour être accueillis
00:49:28 à la demande de propriétaires qui souhaitent s'en séparer.
00:49:32 La crise migratoire va détruire New York.
00:49:35 Déclaration d'Eric Adams, le maire démocrate de la ville.
00:49:38 La ville qui reçoit plus de 10 000 nouveaux migrants et demandeurs d'asile tous les mois.
00:49:43 Des propos qui, bien sûr, ont fait réagir, comme nous l'explique
00:49:46 notre correspondante aux Etats-Unis, Elisabeth Guedel.
00:49:49 Le maire démocrate de New York entend bien dénoncer haut et fort
00:49:52 la crise migratoire à laquelle est confrontée sa ville depuis plusieurs mois.
00:49:56 En un an et demi, ce sont plus de 110 000 migrants qui sont arrivés,
00:50:00 au rythme actuel de 10 000 par mois.
00:50:02 Ils sont accueillis dans des centres d'hébergement, dans des hôtels, dans des camps temporaires.
00:50:06 Et leurs enfants ont pu intégrer les écoles new-yorkaises.
00:50:09 Plus de 20 000 en cette rentrée scolaire.
00:50:11 Eh bien, pour Eric Adams, tout ça, ça a un coût.
00:50:14 Il demande au gouvernement américain une aide financière supplémentaire.
00:50:18 Il demande également des procédures accélérées,
00:50:20 notamment dans la délivrance des permis de travail.
00:50:23 Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, un demandeur d'asile doit attendre au moins 4 ans.
00:50:28 C'est la moyenne. 4 ans pour voir son dossier traité.
00:50:31 En France, par comparaison, c'est quelques mois.
00:50:34 Or, sans permis, il ne peut rien faire.
00:50:37 Or, la ville de New York manque de main-d'oeuvre.
00:50:39 Le pragmatisme brutal d'Eric Adams choque les associations de défense des droits des immigrés,
00:50:46 qui parlent de racisme.
00:50:48 Eric Adams, lui, entend bien se faire entendre de Washington,
00:50:52 d'autant plus en pleine campagne électorale pour la présidentielle.
00:50:56 Et puis, l'historien et éditorialiste Jacques Julliard est mort.
00:51:00 Il était connu pour avoir notamment travaillé pour le Nouvelle Hops, Marianne et le Figaro.
00:51:04 Il était considéré comme étant l'un des derniers grands intellectuels de gauche.
00:51:09 Jacques Julliard avait 90 ans.
00:51:13 Et voilà Thierry pour l'actualité à 13h sur CNews.
00:51:17 Et on vous retrouve d'ici 15 minutes.
00:51:19 C'est bien ça ?
00:51:19 Absolument.
00:51:20 J'ai bien noté le rendez-vous.
00:51:21 Allez, à tout de suite.
00:51:23 C'est parti pour la dernière heure de Mini-News.
00:51:25 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:51:28 Avec moi, un plateau parité respecté.
00:51:31 Najwa Elahité, avocate.
00:51:33 Naïma M. Fadel, essayiste.
00:51:36 Constance Legripe, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:51:38 Amine Elbaïe, juriste.
00:51:39 Et Jérémy Stobbe, directeur adjoint de Causeur.
00:51:42 C'est vrai, c'est bien d'avoir un plateau comme ça.
00:51:44 Très agréable.
00:51:46 Allez, vous sentez moins seule.
00:51:51 On va parler de la baïa, si vous le voulez bien.
00:51:53 Je rappelle cette information, le Conseil d'État a tranché.
00:51:56 Oui, il a tranché hier.
00:51:57 L'interdiction dans les écoles publiques de la baïa et du camis
00:52:00 ne constitue pas une atteinte grave aux libertés des élèves.
00:52:05 Et Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale,
00:52:08 s'est exprimé.
00:52:08 On l'a écouté.
00:52:09 Je vous propose de l'écouter à nouveau dans cette deuxième heure de Mini-News.
00:52:15 La plupart des élèves se sont présentés dans leur établissement
00:52:18 sans porter la baïa qu'ils portaient l'année précédente.
00:52:21 Certains se sont présentés en baïa.
00:52:22 Il y a eu un échange avec les équipes.
00:52:25 Et puis, la plupart d'entre eux sont revenus ensuite
00:52:26 en se conformant à la règle.
00:52:28 Le Conseil d'État, qui a été saisi sur ma décision
00:52:31 d'une demande de suspension par une association,
00:52:34 s'est prononcé hier de manière extrêmement claire.
00:52:37 Donc maintenant, c'est la loi.
00:52:38 Rien que la loi, toute la loi.
00:52:40 Cette loi est appliquée.
00:52:42 Amin El-Bayy, petite réaction sur cette décision du Conseil d'État.
00:52:47 La France paye les conséquences de ses propres démissions sur la laïcité.
00:52:53 La décision du Conseil d'État apparaît claire en l'apparence.
00:53:00 Le Conseil d'État nous dit que l'interdiction de la baïa
00:53:02 est conforme à la loi de 2004.
00:53:04 Certes, il y a cependant un problème.
00:53:07 Le problème reste celui de l'identification des baïas
00:53:10 portées à l'école, puisque le considérant numéro 6
00:53:13 de l'ordonnance, qui est disponible en ligne
00:53:15 sur le site du Conseil d'État,
00:53:17 vous dit et suggère de façon équivoque qu'il faudrait,
00:53:20 outre le port du vêtement non religieux,
00:53:23 une trace de pratique et d'affirmation religieuse chez l'élève.
00:53:26 Le clair-obscur se poursuit.
00:53:31 Aujourd'hui, et je le dis depuis maintenant un an,
00:53:34 nous assistons à une lâcheté politique sans précédent,
00:53:38 puisque nous laissons le soin aux chefs d'établissement
00:53:42 de définir et de désigner si le port de la baïa
00:53:45 est un vêtement religieux ou non.
00:53:47 Et donc, moi je l'avais dit, il y a déjà plus d'un an,
00:53:49 qu'il ne fallait absolument pas agir par voie circulaire,
00:53:52 que dans une république laïque, ce n'est ni les responsables religieux,
00:53:56 ni les responsables religieux,
00:54:02 ni le ministre qui doivent désigner ce qui relève
00:54:03 du vêtement religieux ou pas, c'est le rôle du législateur.
00:54:06 Et moi, j'ai toujours dit qu'il fallait une loi
00:54:09 pour protéger nos enseignants.
00:54:10 Que se passe-t-il aujourd'hui ?
00:54:11 Ce qui se passe, c'est que vous avez aujourd'hui
00:54:13 des chefs d'établissement qui le souffrent et qui ne le disent pas,
00:54:15 et qui vont sombrer dans ce qui se fait depuis maintenant 30 ans,
00:54:17 c'est-à-dire le pas de vague,
00:54:18 qui ne vont pas interdire la baïa parce qu'ils vont avoir peur
00:54:22 d'être attaqués pénalement, et c'est déjà le cas
00:54:24 dans certains établissements, pour discrimination.
00:54:27 Vous avez aujourd'hui des jeunes filles qui portent la baïa,
00:54:29 mais qui, en l'apparence, ne manifestent pas des convictions religieuses
00:54:32 et qui peuvent porter la baïa à l'école,
00:54:34 et d'autres qui portent la baïa et dont on peut suspecter,
00:54:37 en vertu de certains critères qui ne sont pas définis
00:54:39 et qui pourraient apparaître "comme discriminatoires",
00:54:43 prohibés à l'école.
00:54:45 Donc aujourd'hui, il faut une loi.
00:54:47 Il faut une loi qui permet d'interdire définitivement le port de la baïa
00:54:52 et ne plus laisser cette responsabilité aux chefs d'établissement
00:54:55 qui ont la boule au ventre,
00:54:56 qui ont la peur de finir comme Samuel Paty.
00:54:58 Et peut-être un dernier point,
00:55:00 et je crois que c'est extrêmement important,
00:55:03 il faut aujourd'hui en terminer avec tous ces débats malsains dans la société.
00:55:06 Rétablir l'ordre public, c'est une question d'exigence,
00:55:10 c'est un devoir de transmission,
00:55:12 je crois au rétablissement de l'uniforme à l'école.
00:55:14 Et je pense notamment au territoire maorais,
00:55:17 où 95% de ce territoire est composé de compatriotes musulmans,
00:55:21 et où 65% des électeurs votent pour Marine Le Pen,
00:55:24 et qui aujourd'hui se posent des questions
00:55:25 sur les conditions d'application de la circulaire.
00:55:27 Non, je ne me réjouis pas de la circulaire,
00:55:29 je crois qu'il faut aller au bout, avoir du courage politique
00:55:31 et voter enfin une loi pour faire face à tous les défis de la République.
00:55:35 Naïma, je vous donne la parole dans quelques instants,
00:55:36 mais on va poursuivre avec cette affaire dont on parlait tout à l'heure,
00:55:39 où à Clermont-Ferrand, le père d'une lycéenne en Abaya
00:55:41 a été placé en garde à vue après avoir menacé de mort le proviseur de sa fille.
00:55:45 C'est une information de nos confrères La Montagne.
00:55:47 Explication Clémence Barbier et on reprend le débat tous ensemble,
00:55:50 si vous le voulez bien.
00:55:52 Les faits se sont déroulés en début de semaine,
00:55:54 selon nos confrères du quotidien La Montagne.
00:55:57 Cette élève s'est présentée une première fois en Abaya,
00:56:00 devant son lycée, mais elle s'est vue refuser l'accès à l'établissement.
00:56:04 Puisque, vous le savez, cette longue robe couvrant le corps
00:56:07 est désormais interdite dans tous les établissements scolaires.
00:56:10 Son père avait été reçu par le proviseur,
00:56:13 mais hier, la jeune femme se présente de nouveau en Abaya
00:56:16 et elle se voit une nouvelle fois refuser l'accès au lycée.
00:56:20 Quelques minutes plus tard, son père furieux appelle l'établissement.
00:56:24 C'est à ce moment-là qu'il aurait proféré des menaces de mort
00:56:28 à ses interlocuteurs, menaces de mort qui visaient le proviseur.
00:56:31 La hiérarchie de l'éducation nationale a bien sûr été alertée
00:56:35 et une plainte a été déposée.
00:56:37 Conséquence de cet incident, les équipes mobiles de sécurité du rectorat
00:56:41 ont été déployées sur place.
00:56:43 Quant au père de l'élève, il a été placé hier en garde à vue
00:56:47 au commissariat de Clermont-Ferrand avant d'éventuelles poursuites judiciaires.
00:56:52 On le voit Naïma, à travers cet exemple,
00:56:53 l'interdiction du port de l'Abaya ne résout pas tout, en tous les cas,
00:56:56 puisqu'on voit que ce proviseur a été littéralement menacé.
00:56:59 Oui, menacé, mais...
00:57:01 C'est effectivement pas simple à gérer.
00:57:02 Mais la justice a tout de suite réagi.
00:57:05 Donc c'est ça qui est important.
00:57:07 Moi, je crois qu'il faut qu'on fasse attention à ce qu'il n'y ait pas...
00:57:11 C'est assez révélateur du climat.
00:57:13 Effectivement, il y a un climat, mais...
00:57:14 Et des chefs d'établissement dans la situation dans laquelle ils se trouvent.
00:57:17 Exactement, il faut les protéger.
00:57:19 Et je crois que cette circulaire, au contraire de mon amie Amine,
00:57:23 moi, je pense qu'elle les protège, qu'elle est extrêmement claire.
00:57:27 Et puis, le fait que le ministre ait adressé un courrier à chaque parent d'élève
00:57:32 a fait que, finalement, regardez,
00:57:34 il n'y a eu que 298 jeunes filles qui se sont présentées devant leur établissement,
00:57:39 et seulement 67 qui ont refusé.
00:57:42 On a combien de collégiens et lycéens ?
00:57:45 Je crois que c'est plus de 2 millions.
00:57:47 Donc, finalement, c'est très peu.
00:57:49 Et je crois vraiment qu'il faut faire attention
00:57:51 au ressentiment aussi que peuvent rencontrer les musulmans.
00:57:55 Moi, j'ai eu beaucoup de témoignages
00:57:58 où des personnes qui ne sont absolument pas pratiquantes ni rien m'ont dit
00:58:01 "ça devient du délire".
00:58:02 Et du délire qui rejoint un peu ce que disait Amine,
00:58:05 dans le sens où aujourd'hui, il y a certains chefs d'établissement
00:58:08 qui vont refuser des jeunes filles avec des pantalons, avec une tunique.
00:58:13 En quoi c'est...
00:58:15 Voilà, la habaïyat c'est clair.
00:58:16 La habaïyat, elle vient de l'Arabie saoudite.
00:58:19 C'était une obligation pour les femmes saoudiennes.
00:58:22 Et d'ailleurs, le prince Mohamed bin Salmane,
00:58:25 tout de suite, a supprimé cette obligation de mettre une habaïyat.
00:58:28 Donc, elle avait quand même une destination religieuse.
00:58:31 Mais aujourd'hui, attention, on est en train de dériver
00:58:33 parce que est-ce qu'une jeune fille avec une longue jupe,
00:58:36 elle sera expulsée de l'école avec une chemise ample ?
00:58:40 Vous voyez ?
00:58:41 Est-ce que... Voilà, et le pantalon avec une tunique.
00:58:43 Donc, ça devient du délire.
00:58:44 Il faut faire attention parce que, à côté de ça,
00:58:47 moi j'ai des habitants avec qui j'ai discuté qui me disent
00:58:49 "mais une jeune femme qui vient en croque-top,
00:58:52 mini-jupe, short, on dit rien ?"
00:58:55 Donc, vous voyez, on crée un "nous" et un "eux"
00:58:58 et qui peut être dangereux.
00:58:59 C'est pour ça que moi, je l'ai dit à plusieurs reprises,
00:59:01 je pense que la solution, c'est l'uniforme
00:59:05 qui permet une neutralité à l'école et de sanctuariser l'école.
00:59:08 Et on n'a plus, nos chefs d'établissement n'ont plus à regarder
00:59:13 ou à mesurer la longueur de la jupe ou du pantalon ou de la robe.
00:59:17 Allez, on parlait d'un procès tout à l'heure
00:59:19 avec les agriculteurs de Sainte-Soline.
00:59:20 On va suivre également aujourd'hui un autre procès.
00:59:22 Sept personnes, dont l'ex-leader du groupe d'ultra-droite
00:59:25 les Oif-Paris, Marc de Cacré-Valmenier,
00:59:28 comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris.
00:59:31 Ils sont soupçonnés d'avoir voulu commettre des violences
00:59:33 dans la capitale le soir du match,
00:59:34 je ne sais pas si vous vous en souvenez, France-Maroc,
00:59:35 pendant la Coupe du monde de football en décembre 2022.
00:59:38 On va retrouver sur place Célia Barotte et Pierre-François Altermat.
00:59:41 Bonjour ma chère Célia.
00:59:44 Quels sont les enjeux de ce procès ?
00:59:46 Racontez-nous.
00:59:47 Oui, le procès va commencer bientôt, dans quelques minutes.
00:59:54 Parmi les sept personnes qui comparaissent aujourd'hui
00:59:56 devant la justice, il y a Marc de Cacré-Valmenier
00:59:59 qui est soupçonné d'avoir initié ce rassemblement d'ultra-droite
01:00:02 le soir du match.
01:00:03 Il conteste les faits qui lui sont reprochés,
01:00:05 et notamment l'appartenance d'un sac contenant
01:00:08 des cagoules et des matraques.
01:00:10 Les sept hommes sont également poursuivis pour détention
01:00:12 en réunion d'armes et port d'armes.
01:00:14 Ils en courent au maximum jusqu'à 10 ans de prison.
01:00:17 Durant ce procès, Marc de Cacré-Valmenier
01:00:19 sera au cœur des débats puisqu'il est déjà connu par la justice
01:00:22 comme étant une figure d'ultra-droite effiché-s.
01:00:25 Il a déjà écopé de plusieurs condamnations,
01:00:27 notamment pour avoir participé aux affrontements
01:00:29 près de l'Arc de Triomphe pendant une manifestation
01:00:31 de Gilets jaunes en 2018, et pour la violente attaque
01:00:34 d'un bar de militants antifascistes deux ans plus tard.
01:00:37 Merci beaucoup ma chère Célia Barotte.
01:00:39 Je rappelle que vous êtes accompagnée
01:00:40 par Pierre-François Altermat.
01:00:42 On va revenir sur ce procès dans quelques instants,
01:00:44 mais tout de suite, il est là, bien en place.
01:00:47 C'est Mickaël Dorian, un rappel des titres.
01:00:48 Mickaël.
01:00:49 Agnor, neuf militants écologistes radicaux
01:00:51 sont jugés aujourd'hui en correctionnel.
01:00:53 Ils vont devoir s'expliquer sur leur participation
01:00:56 en octobre et en mars derniers aux manifestations
01:00:59 anti-bassines agricoles de Sainte-Soline,
01:01:01 manifestation ultra-violente qui avait pourtant été interdite
01:01:04 par la préfecture parmi les accusés
01:01:06 des représentants du collectif Les Soulèvements de la Terre.
01:01:09 En Savoie, l'autoroute A43 doit rouvrir demain.
01:01:12 C'est ce qu'a annoncé Clément Beaune,
01:01:13 le ministre des Transports, près de deux semaines
01:01:16 après l'éboulement spectaculaire en vallée de Morienne.
01:01:18 Le 27 août dernier, près de 10 000 m3 de roche
01:01:21 s'était effondrée en Savoie suite à un épisode caniculaire
01:01:25 suivi de fortes pluies.
01:01:26 Plusieurs communes s'étaient ensuite retrouvées isolées
01:01:28 en raison de la fermeture des routes et de la voie ferrée.
01:01:31 Et puis, c'était il y a un an, jour pour jour,
01:01:33 la Reine Élisabeth II s'éteignait à l'âge de 96 ans.
01:01:36 Et si aucune célébration officielle n'est prévue,
01:01:39 le roi et la reine Camilia, qui n'apparaîtront pas en public,
01:01:42 lui rendront un hommage discret au château de Balmoral en Écosse.
01:01:46 Tandis qu'à Londres, des coups de canon seront tirés
01:01:48 depuis Hyde Park et la Tour de Londres.
01:01:50 Et vous y reviendrez, bien sûr, un peu plus tard
01:01:52 dans Midi News, Thierry.
01:01:54 - Très prochainement. Merci, Michael.
01:01:55 Ça, c'est du bon teasing, mon cher Michael.
01:01:57 On vous retrouve dans un quart d'heure.
01:01:58 C'est bien ça ? - Absolument.
01:01:59 - Ah, j'apprends vite, hein ? J'apprends vite.
01:02:01 Vous souhaitiez réagir, ma chère Constance Le Grip,
01:02:04 justement, sur ce procès que couvrent Célia Barrott
01:02:06 et Pierre-François Alterman sur ces sept personnes,
01:02:09 dont l'ex-leader du groupe de l'ultra-droite,
01:02:11 les OVD, pareil.
01:02:13 - Oui, pas tant sur ce procès, entre guillemets,
01:02:15 je ne suis pas chroniqueur judiciaire,
01:02:17 mais de manière générale, je tiens à rappeler
01:02:22 ou souligner, ce sont nos chefs des services de renseignement
01:02:26 eux-mêmes qui nous le disent.
01:02:28 Il y a encore eu une interview de Nicolas Lerner,
01:02:31 chef de la DGSI, il y a quelques semaines.
01:02:34 Il y a l'apparition, depuis quelques années,
01:02:38 un tout petit nombre d'années,
01:02:40 de mouvements d'ultra-droite extrêmement violents,
01:02:46 en tout cas très promptes à prôner des attaques violentes
01:02:51 et prontes à prôner également les attaques contre la République.
01:02:56 De même que dans la première heure de Mini-News,
01:02:58 je dénonçais la dérive dangereuse, là encore une fois,
01:03:01 et très documentée par nos services de sécurité intérieure,
01:03:04 de certaines organisations et associations écologistes
01:03:07 qui vont de plus en plus, au nom de la désobéissance civile,
01:03:09 encore une fois avec beaucoup de guillemets,
01:03:11 vers des formes d'actions violentes,
01:03:12 il y a également, et on le sait,
01:03:14 il faut être de plus en plus vigilant des dérives
01:03:18 et l'installation dans le paysage d'un certain nombre de mouvements
01:03:22 d'ultra-droite qui n'hésitent plus à prôner la violence.
01:03:25 Ça se passe d'ailleurs dans d'autres pays européens,
01:03:26 c'est un phénomène qui touche l'Europe.
01:03:30 Les États-Unis ont illustré récemment aussi
01:03:32 de manière extrêmement violente cette dérive,
01:03:35 dont il ne faut pas sous-estimer, je dirais, l'importance.
01:03:40 Amine Demau.
01:03:41 Très rapidement, pour vous dire que dans le mot ultra-droite,
01:03:43 il y a droite, je salue quand même l'attitude très digne et républicaine
01:03:48 de tous les partis républicains, y compris du parti de Marine Le Pen
01:03:53 à Éric Ciotti, tous les partis républicains ont condamné ces faits.
01:04:00 Je vais vous le dire aujourd'hui avec cette double appartenance,
01:04:04 cette double culture qui est la mienne.
01:04:06 Un enfant français d'immigré qui aime profondément la France
01:04:10 et qui ne renie en rien ses racines, ses origines.
01:04:13 Je suis évidemment issu des pays du Maghreb en ce qui me concerne l'Algérie.
01:04:17 Ce soir-là, c'est un match de ferveur populaire,
01:04:21 un match aussi de partage entre la culture marocaine
01:04:26 et l'équipe de France à l'occasion de la Coupe du monde.
01:04:32 Je vais vous dire une chose, les enfants français d'immigrés
01:04:37 sont des enfants de la République et ils ne font qu'un.
01:04:39 Et ils feront bloc face à tous ces petits groupuscules
01:04:44 qui veulent aujourd'hui diviser la République.
01:04:46 Et je vous le dis aujourd'hui, parce que la France a réussi
01:04:49 le processus d'intégration en partie de nos compatriotes musulmans
01:04:53 et aussi parce qu'il faudra aller encore plus loin en intégrant
01:04:56 et en assimilant davantage les enfants français d'immigrés.
01:04:59 Nous ne lâcherons rien face à ces groupuscules.
01:05:01 Et je crois que moi, en tant qu'enfant musulman de la République française,
01:05:05 moi, demain, je suis prêt à me battre et à faire couler mon sang pour ce pays,
01:05:08 comme l'ont fait nos parents qui priaient à Allah
01:05:11 et qui ont été tués avec l'amour que nous portons tous pour le drapeau tricolore.
01:05:15 Nous sommes le 8 septembre 2023.
01:05:18 Jérémy Stobbe, vous êtes avec nous le 8 septembre 2022.
01:05:21 La reine Elisabeth II s'est éniée à 96 ans.
01:05:24 On s'en souvient tous dans son château en Écosse à Balmoral.
01:05:28 Et on va prendre la direction justement de Londres.
01:05:31 On va retrouver notre correspondante permanente, Sarah Menaille.
01:05:34 Welcome Sarah Menaille.
01:05:36 Comment se déroule cette commémoration en Angleterre ?
01:05:41 Racontez-nous, qu'est-ce qui a de prévu aujourd'hui ?
01:05:43 Bonjour Thierry, bien, Michael l'a dit il y a quelques minutes,
01:05:48 il n'y a pas vraiment de commémoration officielle de prévu.
01:05:50 Ici, Charles III est en Écosse, au château de Balmoral,
01:05:53 avec son épouse Camilla, où il passe calmement et dans l'intimité
01:05:56 cette journée dans ce château, ainsi chéri par Elisabeth II,
01:06:00 là où elle a d'ailleurs rendu son dernier souffle,
01:06:01 il s'était dit qu'il y a un an.
01:06:03 Le roi a posté un message audio sur les réseaux sociaux
01:06:05 dans lequel il rend hommage notamment au dévouement d'Elisabeth II.
01:06:10 "Nous nous souvenons avec beaucoup d'affection de sa longue vie
01:06:12 et de son service", a-t-il dit.
01:06:14 Dans ce message, le roi a également tenu à remercier
01:06:17 tout l'ensemble des Britanniques pour leur soutien
01:06:19 depuis son accession au trône.
01:06:21 Pas de réunion familiale de prévu,
01:06:22 donc aujourd'hui pour la famille royale,
01:06:24 un recueillement en privé et dans la retenue
01:06:27 pour marquer ce premier anniversaire
01:06:29 de la disparition d'Elisabeth II.
01:06:31 Aucun événement public.
01:06:32 Dans la journée depuis le Pays de Galles,
01:06:34 où ils assistent à une messe,
01:06:36 le prince William et son épouse Catherine Middleton
01:06:39 devraient eux aussi passer un message, un message discret.
01:06:42 Le premier ministre Rishi Sunak a lui aussi publié un message,
01:06:45 là encore, sur les réseaux sociaux,
01:06:46 en mettant en avant encore une fois le dévouement,
01:06:48 le service d'Elisabeth II.
01:06:49 Alors ici, devant le palais de Buckingham,
01:06:51 il y a quand même beaucoup de monde,
01:06:53 beaucoup de Britanniques et de touristes de passage
01:06:55 qui ont tenu quand même ici à se rassembler.
01:06:57 Aujourd'hui, certains déposent des gerbes de fleurs
01:06:59 devant les grilles du palais.
01:07:00 Et puis il y a environ dix minutes à midi,
01:07:02 hors de Londres, des coups de canon ont été tirés
01:07:04 dans tous les parcs royaux.
01:07:06 Ce sera le seul événement vraiment de la journée ici
01:07:09 pour marquer ce premier anniversaire,
01:07:10 je vous le disais, quelque chose de plutôt privé
01:07:13 et dans la retenue.
01:07:14 Donc aujourd'hui, pas de grand événement,
01:07:15 mais quand même beaucoup de monde
01:07:17 devant les grilles du palais de Buckingham.
01:07:19 Merci beaucoup, ma chère Sarah Bena.
01:07:21 Vous êtes notre correspondante permanente à Londres.
01:07:23 C'est toujours un plaisir de vous avoir dans nos émissions.
01:07:26 Jeremy Stubb, un an déjà, ça passe vite,
01:07:28 mais personne n'a oublié la queen, la reine.
01:07:31 Oui, bien sûr.
01:07:32 Mais les trois mots qui décrivent la monarchie britannique
01:07:36 sont faste publique, discrétion et travail.
01:07:40 On a eu beaucoup de fastes.
01:07:42 Les funérailles de la reine sont jubilées l'année dernière.
01:07:45 Le couronnement du roi Charles.
01:07:47 Maintenant, il faut un peu de discrétion
01:07:49 et le roi Charles est en train de passer
01:07:52 cette journée discrètement sur le lieu de la mort de la reine.
01:07:56 Et il a passé aussi cette année à travailler,
01:08:00 donc à se rendre utile, à l'exemple de sa mère.
01:08:05 Donc, le choix est le bon.
01:08:07 Mais il y a un comité pour trouver une façon permanente
01:08:11 de commémorer la reine à l'avenir.
01:08:15 Merci beaucoup, Jeremy Stubb.
01:08:17 On marque une pause.
01:08:18 On se retrouvera dans la dernière Ligne droite de Mini News
01:08:21 et on évoquera le témoignage très fort de la femme de Phibes-Monguilhaut.
01:08:26 Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais Phibes-Monguilhaut,
01:08:28 c'était ce chauffeur de bus battu à mort à Bayonne il y a trois ans.
01:08:32 Elle témoigne dans Mini News et on écoutera ce témoignage très poignant.
01:08:37 Allez, on marque une pause et à tout de suite.
01:08:38 Merci de nous accueillir.
01:08:43 Il est 13h30, c'est la dernière Ligne droite pour Mini News.
01:08:46 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
01:08:49 Mais tout de suite, un point info avec Mickaël Dorian.
01:08:51 Re-bonjour, mon cher Mickaël.
01:08:53 Et à la une de l'actualité, ce chiffre alarmant communiqué par la SPA.
01:08:56 Près de 16 500 animaux abandonnés ont été recueillis par l'association cet été.
01:09:01 Les 63 refuges font le même constat.
01:09:04 Les abandons sont en augmentation et les adoptions en baisse.
01:09:08 L'inflation fait partie des nouveaux motifs d'abandon.
01:09:11 Le prix des fournitures scolaires a augmenté de 8,5 % par rapport à l'année dernière.
01:09:15 C'est ce que révèle une enquête de la Direction générale de la concurrence,
01:09:18 de la consommation et de la répression des fraudes.
01:09:21 A noter que cette hausse reste en deçà de l'inflation générale des produits de grande consommation,
01:09:26 qui s'élève à près de 13 %.
01:09:29 Et puis l'équivalent de trois mois de pluie se sont déversés sur Hong Kong en une seule journée.
01:09:33 Ce sont les pires précipitations jamais enregistrées depuis 1884.
01:09:38 Certaines rues ont été submergées, des stations de métro inondées.
01:09:41 Aucun blessé signalé pour l'instant.
01:09:43 Mais le territoire reste à l'arrêt et en alerte noire.
01:09:46 - Merci beaucoup Mickaël.
01:09:48 On vous retrouve dans une demi-heure, c'est bien ça ?
01:09:51 - Un quart d'heure !
01:09:52 - Un quart d'heure, mais oui, un quart d'heure.
01:09:53 Il faut que je m'y fasse tous les quarts d'heure.
01:09:56 Il faut que je m'y fasse, je vous promets, je vais m'y faire.
01:09:58 Je vais m'y faire.
01:09:59 - Thierry, c'était bien tenté.
01:10:01 - C'était bien tenté, hein ?
01:10:01 - C'était bien tenté.
01:10:02 - C'était bien tenté.
01:10:03 Allez, avec moi pour cette dernière demi-heure.
01:10:05 Na Joël Haïté, Naïma Hemfed, Alhami Nelbahi, Jérémy Stubbs et Constance Legrippe.
01:10:10 Pour cette dernière demi-heure, je vous propose de commencer par un témoignage,
01:10:15 un témoignage très émouvant, très digne, vous allez le voir.
01:10:18 C'est celui de la femme de Philippe Monguillot,
01:10:20 ce chauffeur de bus battu à mort à Bayonne il y a trois ans,
01:10:24 une semaine avant le procès des agresseurs de son mari.
01:10:27 Elle évoque le contexte douloureux dans lequel le drame s'est produit.
01:10:31 Elle dénonce également les violences quotidiennes
01:10:34 contre tout ce qui peut représenter les institutions dans notre pays.
01:10:37 C'est un témoignage recueilli par Jérôme Rampnou et Antoine Estève.
01:10:40 Et on ouvre le débat juste après.
01:10:43 Véronique Monguillot ne mâche pas ses mots.
01:10:45 Dans sa petite maison de Bayonne, elle évoque la mort de son mari sans filtre.
01:10:49 Un œil sur les photos de famille, omniprésente autour d'elle.
01:10:52 Elle parle notamment du contexte du drame,
01:10:54 la délinquance et la violence subies au quotidien dans les transports en commun.
01:10:58 Je me dis que ce qui nous est arrivé à nous, c'est ce que j'ai déjà dit,
01:11:01 peut arriver à n'importe qui.
01:11:02 Donc les personnes qui sont là, qui nous soutiennent,
01:11:05 ça aurait pu leur arriver à eux.
01:11:08 Donc ils se sentent concernés.
01:11:10 Donc les gens s'identifient à nous par rapport à ça.
01:11:13 La veuve de Philippe Monguillot reçoit des messages de soutien de la France entière,
01:11:16 par les réseaux sociaux notamment.
01:11:18 Elle constate que les institutions font de plus en plus l'objet d'attaques.
01:11:21 On veut détruire des symboles.
01:11:23 Ce sont des symboles, la police, les pompiers, les maires, les chauffeurs de bus.
01:11:28 Ces personnes-là sont là pour rendre service, pour sauver des vies.
01:11:34 Et en fait, on veut détruire tout ça.
01:11:36 C'est l'impression que j'ai.
01:11:38 Véronique Monguillot estime que le procès qui commence la semaine prochaine
01:11:42 sera vécu comme un soulagement, mais aussi comme une épreuve très longue et très dure.
01:11:46 Mes rêves se sont arrêtés.
01:11:48 Ma vie s'est arrêtée, ma vie s'est arrêtée le 5 juillet.
01:11:50 Tout s'est arrêté pour moi.
01:11:52 Mes envies, mes désirs, mes projets.
01:11:54 Je n'ai plus rien. J'ai tout perdu.
01:11:56 Les débats commencent vendredi prochain devant la cour d'assises de Pau.
01:11:59 Les juges vont tenter de comprendre ce qui s'est réellement passé
01:12:02 dans le bus conduit par Philippe Monguillot.
01:12:04 Ils s'appuieront notamment sur les images de vidéosurveillance
01:12:07 qui montrent de nombreux échanges de coups entre les différents protagonistes.
01:12:11 Najwa El Haïti, c'est terrible ce témoignage.
01:12:16 Tout s'est arrêté, on le comprend aisément, mais c'est fort.
01:12:19 Elle dénonce un contexte, un climat.
01:12:22 C'est un témoignage, en effet, bouleversant.
01:12:24 On parlait tout à l'heure d'un autre fait divers,
01:12:28 je disais, qui devient fait de société.
01:12:30 Les gens ont peur de sortir.
01:12:32 Et c'est vrai que Madame, qui est victime par ricochet,
01:12:36 puisque elle perd un être cher, son mari,
01:12:40 parle d'une violence quotidienne.
01:12:45 Et la cible, souvent, ce sont des symboles qui manifestent
01:12:49 et qui véhiculent l'autorité.
01:12:52 Qu'est-ce que disait ce chauffeur à ce jeune qui montait dans le bus ?
01:12:56 Moi, j'appellerais délinquant parce que chaque fois, on emploie
01:12:59 les jeunes, les jeunes, les jeunes.
01:13:00 Non, ce sont des délinquants.
01:13:02 Et quand ils tuent, c'est des homicides.
01:13:04 Donc, c'est des criminels.
01:13:06 Voilà, les mots ont un sens.
01:13:08 Donc, qu'est-ce que disait ce chauffeur de bus à cette personne ?
01:13:13 Eh bien, elle lui disait, mettez votre masque.
01:13:15 On était en période de crise sanitaire.
01:13:18 Eh bien, ça a été un déferlement de violence.
01:13:21 Eh bien, on ne peut avoir que peur parce que, comme le disait très
01:13:24 justement Madame, ça peut arriver à n'importe qui, n'importe qui.
01:13:29 Vous pouvez être tous autour du plateau victime, victime.
01:13:34 Et donc, il faut que la sanction pénale, elle soit à la hauteur
01:13:39 de ces infractions, elle soit à la hauteur.
01:13:41 Donc là, les assises vont ouvrir.
01:13:45 Donc, on va voir la peine qui sera encourue contre ce criminel,
01:13:51 ce prévenu. En tous les cas, là aussi, les mots ont un sens au niveau
01:13:57 de l'emploi du droit, mais ce n'est plus possible.
01:14:02 Voilà, il y a un ras-le-bol général.
01:14:04 Et je reviens sur ce que disait Naïmal, parler de Maurice Berger,
01:14:07 qui est un pédopsychiatre et qui disait que ces jeunes délinquants
01:14:13 n'ont plus d'empathie.
01:14:15 Ils ne savent même pas, ils ne veulent même pas savoir
01:14:19 les conséquences de leurs actes.
01:14:21 La mort ne leur fait pas peur.
01:14:23 La mort ne leur fait plus peur.
01:14:25 - Effectivement, il raconte, juste je rajoute par rapport à ce qu'elle a dit,
01:14:29 il raconte le cas d'un jeune qui a tué un autre jeune.
01:14:31 Il avait 13 ans et quand le docteur Maurice Berger lui a dit,
01:14:35 regardez, vous avez fait de la peine à la maman, elle souffre.
01:14:39 Il lui a dit, ce n'est pas grave, avec le temps, elle oubliera.
01:14:42 Mais d'une manière extrêmement cynique.
01:14:44 - Constance et Amine, et Jérémie.
01:14:48 - Je veux tout d'abord saluer, effectivement, la dignité,
01:14:50 l'infinie tristesse, l'infinie tristesse, mais aussi la dignité de cette dame.
01:14:56 J'espère vraiment que le procès qui s'ouvre pourra apporter
01:15:01 à cette dame, à ses proches, la réparation.
01:15:04 Parce que quand la justice est à l'oeuvre, qu'un procès s'ouvre,
01:15:09 tout le processus judiciaire, il doit bien sûr aboutir à la sanction,
01:15:15 à sanctionner les personnes responsables d'actes violents.
01:15:20 En l'occurrence, là, un homicide.
01:15:22 Mais le processus judiciaire va également apporter réparation.
01:15:26 Donc à ce stade, c'est ce que je souhaite pour cette dame,
01:15:29 dont j'entends l'appel.
01:15:31 Elle pointe à juste titre les attaques contre tout ce qui fait symbole,
01:15:37 tout ce qui porte un uniforme.
01:15:38 - Dont on ne cesse de parler sur ces plateaux.
01:15:40 - Une certaine forme d'ordre.
01:15:42 Voilà, il n'y a plus le respect.
01:15:44 Alors, on peut toujours gloser sur le thème "c'était mieux avant,
01:15:47 c'était mieux avant".
01:15:48 Je ne suis pas sûre que tout était mieux avant pour toute une série de raisons.
01:15:51 Mais ce qui est clair, c'est que le respect vis-à-vis de celles et ceux
01:15:55 qui incarnent l'autorité, l'ordre, et puis ça va jusque aux infirmiers,
01:16:00 aux urgentistes, quelques fois aux infirmières, aux pompiers, aux policiers.
01:16:04 Au-delà du respect de l'ordre, on est dans quelque chose qui s'apparente
01:16:08 plus ou moins à la haine de l'uniforme, doit nous amener à réfléchir très,
01:16:13 très sérieusement sur les germes qui ont gangrené,
01:16:17 effectivement, une partie de la population de ce pays.
01:16:21 - Amine et Jérémie.
01:16:23 - L'autorité et de l'ordre.
01:16:24 - L'hyperviolence dans notre société, c'est complètement banalisé,
01:16:28 avec parfois la complicité de l'extrême gauche qui accuse en particulier
01:16:32 nos policiers, avec aussi l'assentiment d'une partie de la population.
01:16:36 Et notamment, je rappelle que dans cette affaire, une jeune femme a été
01:16:39 condamnée pour incitation à la violence après s'être réjouie du meurtre
01:16:44 de ce chauffeur de bus.
01:16:46 Alors, vous allez aujourd'hui, vous allez avoir quatre jeunes qui vont
01:16:49 être envoyés devant une cour d'assises.
01:16:52 C'est un juré populaire qui va, au nom du peuple, déterminer la
01:16:55 responsabilité pénale des prévenus.
01:16:57 Mais je le dis dans ce dossier comme dans l'ensemble des dossiers.
01:17:01 Il y a aujourd'hui une banalisation de l'hyperviolence qui est
01:17:04 inacceptable dans notre société, une banalisation de l'autorité.
01:17:09 Nos chauffeurs de bus, mais aussi nos pompiers, nos gendarmes.
01:17:13 À chaque fois qu'on touche, effectivement, un uniforme de la République,
01:17:16 si tu touches un uniforme de la République, la sanction doit être immédiate.
01:17:20 Elle doit être automatique.
01:17:21 C'est la prison immédiatement.
01:17:23 Mais il faut également aller plus loin, responsabiliser effectivement
01:17:27 les parents.
01:17:28 Ici, dans cette affaire, les deux principaux mis en cause avaient
01:17:32 une peine de prison à effectuer.
01:17:34 Et aujourd'hui, nous payons peut-être aussi ces petites démissions
01:17:41 judiciaires, politiques, avec ces remises de peine qui deviennent
01:17:45 progressivement automatiques, justifiées par la surpopulation carcérale.
01:17:50 Nous payons aussi, d'une certaine façon, la lâcheté politique avec le refus
01:17:57 pour les mineurs d'abaisser la majorité pénale à 16 ans.
01:18:00 Nous payons aussi dans la société une lâcheté politique à l'égard
01:18:06 de nos fonctionnaires qui ne bénéficient pas toujours de la protection
01:18:09 fonctionnelle.
01:18:10 Nous payons ces lâchetés politiques.
01:18:11 Alors aujourd'hui, il faut mettre un terme à cette lâcheté politique.
01:18:14 Et il faut aussi accepter d'ouvrir un autre débat dans notre pays.
01:18:17 C'est la banalisation de l'hyperviolence, l'explosion
01:18:20 de la violence et aussi le lien que nous pouvons faire sans
01:18:23 culpabiliser qui que ce soit avec l'explosion de l'immigration
01:18:26 incontrôlée.
01:18:27 Jérémy et Constance.
01:18:31 Il s'est développé une certaine culture dans, comment dirais-je,
01:18:37 certaines couches de la population.
01:18:40 Et il faut dire masculine.
01:18:43 Si on veut parler de masculinité toxique, c'est ça le meilleur exemple
01:18:48 qu'on puisse imaginer.
01:18:50 Et donc, le problème est là.
01:18:54 Et il faut absolument attaquer en quelque sorte par la culture.
01:19:00 On a tendance un peu à isoler certains quartiers en disant voilà,
01:19:05 il n'y a que des méchants qui y habitent, tandis que ce n'est
01:19:09 qu'une minorité qui terrorise tout le monde.
01:19:11 Et on a tendance à ne pas y aller parce que ça fait peur.
01:19:14 Mais il faut que l'État soit spécialement présent dans ces
01:19:18 quartiers pour défaire cette culture.
01:19:20 Ce n'est pas facile.
01:19:22 C'est un travail qui sera très, très long.
01:19:25 Le problème ne provient pas uniquement des profils psychologiques
01:19:28 des individus, mais cette culture qui prospère parmi eux.
01:19:32 Constance, deux mots.
01:19:33 Oui, je ne peux pas laisser sans réagir l'emploi réitéré de
01:19:38 l'expression l'acheter politique.
01:19:40 La justice pour mineurs, nous l'avons récemment, certes très
01:19:43 récemment, c'est à mettre au compte de l'actuelle garde des
01:19:46 sceaux et de la majorité actuelle au Parlement, réformer la justice.
01:19:51 Malgré les anciennes qui sont répétées à saciété ici ou là,
01:19:55 elle n'est plus laxiste.
01:19:57 Qu'il y ait un problème d'hyperviolence dans certains
01:20:02 territoires, dans certains quartiers, dans certaines catégories
01:20:05 de la population, je le reconnais bien volontiers.
01:20:07 Je n'ai pas l'habitude de me cacher derrière mon petit doigt,
01:20:10 mais faisons attention quand même à ne pas répéter à saciété
01:20:14 des éléments de langage qui sont de nature à désespérer.
01:20:18 Non, mais voilà.
01:20:19 S'il n'y avait pas eu de laxisme, s'il n'y avait pas eu de laxisme,
01:20:22 les deux prévenus n'auraient pas agressé le chauffeur de bus.
01:20:26 Ils auraient été en prison parce qu'ils avaient déjà une peine
01:20:29 de prison. Elle est là, l'acheter politique.
01:20:31 Elle est là parce que nous avons renoncé.
01:20:33 Nous avons consenti à remettre en liberté des individus qui
01:20:36 n'avaient pas terminé la totalité de leur peine.
01:20:39 Oui, il y a une lâcheté politique.
01:20:40 Elle n'est pas généralisée en soi, évidemment.
01:20:43 Mais il y a...
01:20:44 Et de reconnaître aussi le travail effectué.
01:20:46 Mais au-delà de ce travail, l'ordonnance pénale des mineurs
01:20:49 a été modifiée 45 fois.
01:20:51 Elle est devenue totalement illisible.
01:20:52 Avec l'assentiment de Christiane Taubira, qui a rendu le droit
01:20:56 de la justice pénale des mineurs totalement illisible.
01:20:59 Les mineurs bénéficient d'impunité.
01:21:02 Non, mais la justice pour mineurs a été réformée.
01:21:04 J'appelle tous les dictateurs ici.
01:21:06 Il nous reste à le constater qu'il y ait toujours un problème
01:21:10 de non-rapidité dans l'exécution des peines.
01:21:13 Je le reconnais bien volontiers.
01:21:15 Là aussi, c'est un sujet dont le garde des Sceaux s'est emparé.
01:21:18 Il y a encore beaucoup à faire.
01:21:20 Je vous l'accorde bien volontiers, mais il y a, je crois quand même,
01:21:22 dans l'exécutif, aussi bien au ministère de la Justice
01:21:25 qu'au ministère de l'Intérieur, par exemple,
01:21:28 de responsables gouvernementaux qui sont très ardemment dédiés
01:21:31 à cette tâche de restauration de l'autorité de l'État.
01:21:35 Non, non, c'est pas ça.
01:21:36 Vous me permettez.
01:21:37 Immense. Mais il y a une volonté née d'une vraie prise de conscience.
01:21:42 On reprendra sans doute ce débat sur une autre émission.
01:21:45 Évidemment, notre ami Michael Martin-Haim nous a rejoint.
01:21:49 C'est le plus grand spécialiste de rugby de cette chaîne.
01:21:52 Très élégant.
01:21:54 Vous connaissez tous les termes de rugby ?
01:21:57 Non, je ne connais pas tous les termes.
01:21:59 Les subtilités, je les connais.
01:22:00 Il va tout nous expliquer.
01:22:01 Moi, je suis une sectueure qui court avec un mou.
01:22:03 Oui, il va tout nous expliquer parce qu'il est là pour ça.
01:22:04 Parce qu'évidemment, le rugby, ça paraît simple.
01:22:07 Il y a des règles.
01:22:08 Mais tout d'abord, on va regarder le coup d'envoi donné.
01:22:11 On va remonter.
01:22:11 On s'en lasse pas.
01:22:13 Je ne sais pas s'il y a plus de femmes ou pas.
01:22:14 C'est le préfet de police, Laurent Nunes, qui a donné.
01:22:16 Regardez.
01:22:17 Regardez.
01:22:18 C'est pas mal quand même le coup de pied.
01:22:20 Boum.
01:22:20 Allez.
01:22:22 Il n'y a toujours pas de...
01:22:23 Je ne sais pas si on peut voir plus longtemps le clip ou pas.
01:22:25 Voir s'il y a une présence féminine.
01:22:29 Il reste un seconde.
01:22:30 La technique laisse sa désirée.
01:22:33 Vous avez vu, Mickaël, il y a la parité sur ce plateau.
01:22:35 Là, par exemple, il y a faute.
01:22:36 Il y a faute ?
01:22:37 Il y a faute.
01:22:38 Le ballon a été lancé...
01:22:41 Et là ?
01:22:42 Ah ouais.
01:22:43 Allez, ce soir, vous le savez, on en a déjà parlé avec Yoann Uger tout à l'heure.
01:22:46 C'est le coup d'envoi de la Coupe du Monde de rugby avec un match de dingue.
01:22:50 Une belle affiche.
01:22:52 On va en parler avec vous, mon cher Mickaël.
01:22:53 Mais on va retrouver tout de suite sur place Clotilde Payet et Charles Baget,
01:22:57 qui sont au Stade de France.
01:22:59 Il y a des mesures de sécurité bien précises qui sont prises,
01:23:02 ma chère Clotilde, racontez-nous tout.
01:23:04 Bienvenue.
01:23:06 Oui Thierry, alors...
01:23:07 Bien, merci.
01:23:09 Oui Thierry, nous sommes devant le Stade de France à Saint-Denis,
01:23:12 devant l'un des accès principaux pour y accéder,
01:23:15 puisque nous sommes près des stations de RER B et RER D.
01:23:19 78 000 spectateurs sont prévus, sont attendus ce soir.
01:23:24 Et un déploiement de 7 500 policiers et gendarmes
01:23:27 qui vont assurer la sécurité aux abords du stade.
01:23:30 Toutes les personnes ont l'obligation de passer
01:23:32 par des points de pré-filtrage et de filtrage.
01:23:35 Les véhicules sont également fouillés.
01:23:37 Les supporters arrivent au compte-gouttes pour le moment.
01:23:40 Mais ceux que nous avons vus, que nous avons rencontrés,
01:23:42 nous ont assuré qu'ils se sentaient en sécurité.
01:23:46 Et ils nous ont affirmé qu'ils pensent que les leçons ont été tirées,
01:23:50 les leçons des débordements lors de la finale de la Ligue des champions en mai 2022.
01:23:56 Donc le président de la République sera également là présent ce soir
01:23:59 pour l'ouverture de la cérémonie aux alentours de 20h.
01:24:03 Les forces de sécurité sont déployées également aussi pour cet événement.
01:24:07 Merci beaucoup ma chère Clotilde Payet.
01:24:09 Je rappelle que vous êtes accompagnée par Charles Baget.
01:24:11 La prochaine fois, je vais vous voir avec le maillot de l'équipe de France.
01:24:13 Indispensable, le maillot.
01:24:15 Allez, on va revenir avec vous mon cher Mickaël,
01:24:18 dans quelques instants pour les règles du rugby.
01:24:19 Vous avez tout nous expliqué.
01:24:21 Tout d'abord, si on a beaucoup de Mickaël aujourd'hui,
01:24:23 c'est Mickaël Dorian.
01:24:24 Je lui passe le ballon, paf, c'est le flash.
01:24:26 Le père d'une lycéenne en Abaya a été placé en garde à vue
01:24:29 à Clermont-Ferrand après avoir menacé de mort
01:24:31 le proviseur de sa fille adolescente.
01:24:34 C'était vu refuser l'entrée de son lycée à deux reprises
01:24:36 parce qu'elle portait une Abaya,
01:24:37 ce qui a provoqué la colère du père de famille.
01:24:40 Le mois dernier, une jeune femme de 29 ans
01:24:42 a été victime d'un viol barbare à Cherbourg.
01:24:44 Depuis, Mégane est sortie du coma
01:24:46 et le principal suspect, lui, a été mis en examen.
01:24:48 Cet homme de 18 ans était bien connu des services de police
01:24:51 et semait la terreur dans son quartier.
01:24:54 Et puis l'historien et éditorialiste Jacques Julliard est mort.
01:24:57 Il avait notamment travaillé pour le Nouvelle Hops,
01:25:00 Marianne ou encore le Figaro.
01:25:02 Il était considéré comme étant l'un des derniers
01:25:05 grands intellectuels de gauche.
01:25:07 Jacques Julliard avait 90 ans.
01:25:09 - Merci, Mickaël. Et maintenant, place à l'autre Mickaël.
01:25:14 Mickaël, vous allez tout nous expliquer pour ces règles de rugby
01:25:18 parce que bon, tous nos téléspectateurs connaissent,
01:25:20 mais il y a des règles bien spécifiques.
01:25:21 D'ailleurs, ça ne vous pose pas de problème
01:25:23 d'avoir Jeremy Stubbs sur le plateau.
01:25:25 Il y a une rivalité entre les Anglais et les Français.
01:25:27 - Il est très tolérant sur CNews.
01:25:29 On accepte toutes les opinions, même celle des Anglais.
01:25:32 - Bon, alors dites-nous tout.
01:25:33 Qu'est-ce qu'il faut retenir pour ceux qui ne connaissent rien
01:25:36 au rugby, des règles majeures ?
01:25:38 - Alors, on parle de Coupe du Monde.
01:25:39 Donc déjà, dans la Coupe du Monde, il y a des règles.
01:25:41 On va les voir.
01:25:42 Pour cette Coupe du Monde, une victoire offre quatre points.
01:25:45 Un match nul, deux points et une défaite, zéro.
01:25:48 Attention, il y a une particularité.
01:25:50 Si une équipe marque quatre essais au moins,
01:25:53 elle remportera un point supplémentaire.
01:25:55 Même chose si elle perd avec un écart de maximum sept points.
01:25:59 Exemple, vous allez le voir à l'image.
01:26:01 La France gagne ce soir 17 à 12 face à la Nouvelle-Zélande.
01:26:05 Malgré sa défaite, la Nouvelle-Zélande aura un point
01:26:09 parce qu'elle a un faible écart.
01:26:10 La France, elle, en aura quatre.
01:26:12 - Bon, vous avez bien retenu.
01:26:13 Je vois que...
01:26:14 - Oui, j'essaye de suivre.
01:26:15 - Je prends des notes, attention.
01:26:16 Je relève tout.
01:26:17 Bon, alors après, il y a plein de mots.
01:26:20 Essais, touches.
01:26:21 Bon, alors ça, on peut comprendre.
01:26:22 Il y a des choses bien spécifiques quand même.
01:26:24 - Alors, on peut comprendre la touche,
01:26:25 mais il y a aussi une spécificité.
01:26:27 On va en parler.
01:26:27 On va commencer par l'essai.
01:26:29 L'essai, c'est une action qui rapporte le plus de points.
01:26:31 Cinq points avec une transformation derrière.
01:26:33 On monte à sept.
01:26:34 - On peut demander à Naïma si elle sait ce que c'est.
01:26:36 - Il va y avoir une image.
01:26:37 Vous allez voir une image, celle de Damien Penaud.
01:26:40 Damien Penaud, c'est l'élié de l'équipe de France
01:26:43 qui sera titulaire ce soir avec l'équipe de France.
01:26:46 Alors là, on voit la mêlée.
01:26:48 On va d'abord s'intéresser à l'essai.
01:26:50 Ce qu'il faut faire pour arriver à marquer,
01:26:52 c'est qu'il faut arriver dans la partie adverse
01:26:54 et plonger le ballon en main vers la ligne d'embute.
01:26:57 Dans la ligne d'embute, voilà, on le voit sur cette image.
01:27:00 Le tout en effectuant une poussée du ballon vers le sol.
01:27:04 C'est exactement ce qu'est en train de faire Damien Penaud.
01:27:06 Allongé sur la piste et là, le ballon, il l'a dans les mains
01:27:09 et il va pouvoir effectuer une pression de haut en bas.
01:27:11 C'est la règle qui le dit.
01:27:13 De haut en bas, derrière l'embute.
01:27:14 Et ça, ça rapporte cinq points.
01:27:17 - En soi d'autre.
01:27:17 - On a la mêlée.
01:27:18 Donc la mêlée, c'est l'image qu'on avait vue juste avant.
01:27:20 La mêlée fait suite à une faute de main.
01:27:22 Lorsqu'il y a un en avant, c'est-à-dire quand l'équipe qui attaque
01:27:25 fait tomber le ballon vers l'avant
01:27:27 ou quand une passe est réalisée vers l'avant, il y a mêlée.
01:27:30 Pourquoi vers l'avant ?
01:27:31 Parce qu'au rugby, les passes ne se font que vers l'arrière.
01:27:36 La mêlée, c'est donc huit joueurs.
01:27:37 On l'a vu sur l'image d'avant, huit joueurs qui se font face à face.
01:27:40 On appelle ça le paquet d'avant.
01:27:41 Et si vous vous posez la question de pourquoi les joueurs sont les uns face aux autres,
01:27:46 c'est parce que c'est une manière plus rapide de reprendre le jeu,
01:27:50 le combat dans une forme quand même assez faire et donc égalitaire.
01:27:55 - J'ai vu Constance qui vous regardait comme ça, elle a bu vos paroles.
01:27:58 - On admire.
01:27:59 - Vous n'êtes pas venu sans rien parce que vous savez, Samira qui m'assiste.
01:28:03 C'est l'émission, on me dit "dépêche-toi, dépêche-toi".
01:28:05 - Ça, c'est le maillot de l'équipe de France.
01:28:07 - Il est beau.
01:28:07 - Ça, c'est le maillot de l'équipe de France avec lequel ils joueront la Coupe du Monde.
01:28:10 Ce soir, les Français ne recevant pas la Nouvelle-Zélande,
01:28:15 ils sont Pays Hautes mais ce soir le match c'est Nouvelle-Zélande-France,
01:28:19 les Français joueront dans ce maillot mais en version blanche.
01:28:22 Sinon, c'est le maillot habituel de l'équipe de France, celui des Bleus.
01:28:26 - Et derrière, il y a comment ?
01:28:27 - Et derrière, il y a juste le petit drapeau à noter à l'intérieur du col,
01:28:30 notre maillot, notre histoire, notre pays.
01:28:33 - Ah, c'est merveilleux.
01:28:35 - Bonheur.
01:28:36 - Pronostic pour ce soir ? Allez, dernier mot.
01:28:38 - Pronostic pour ce soir, une victoire de la France 17-12,
01:28:40 je l'ai noté dans le carton tout à l'heure.
01:28:44 - Merci.
01:28:44 - Merci à vous.
01:28:45 - Et une formidable.
01:28:47 - Et on va vous retrouver tout au long de cette Coupe du Monde, mon cher Michael.
01:28:51 Allez, merci à tous mes grands témoins, c'était un plaisir de vous avoir ce vendredi.
01:28:55 Merci à Samira Ouled qui me crie, qui me dit "Oh, on est en retard".
01:28:58 Merci à Alice Sommerer, à Cynthia Pina qui m'ont aidé à préparer ces deux heures d'émission.
01:29:02 Merci aux équipes en régie et à la programmation, bien sûr.
01:29:04 Vous pouvez revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
01:29:07 Tout de suite, c'est 180 minutes avec Nelly Dénard qui parlera, bien sûr, de rugby.
01:29:11 Allez la France, et moi je vous donne rendez-vous demain pour Midi News, on verra.
01:29:15 J'espère qu'on sera… qu'on fera "coucou Rico" en tous les cas.
01:29:19 Allez, passez une belle journée sur CNews.
01:29:21 À plus tard.

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