André Bercoff - Les perles du jour (04/09)

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##LES_PERLES_DU_JOUR-2023-09-04##
Transcript
00:00 merveilleuse chanson, mais il n'est pas le seul. Il n'est pas le seul, mais attention, on met dans les cigarettes.
00:05 Ça, quand il l'a chanté, c'était encore à 5 euros le paquet, ou 6 euros le paquet.
00:09 Jackie, je la paie à son âme.
00:12 Eh bien, Elisabeth Borne, aujourd'hui, elle veut interdire. Elle veut interdire. Elle a lancé un plan national de lutte contre le tabagisme.
00:20 Et très bien, parce que la consommation, le tabac est en hausse, figurez-vous, en France. Malgré
00:25 les prix qui montent aux cieux, malgré tout cela, et bien...
00:29 Les drogués restent les drogués, paraît-il. Alors, elle a lancé ce dimanche,
00:35 sur RTL, ceci. Écoutez.
00:38 "On ne prévoit pas d'augmenter la fiscalité sur le tabac l'an prochain.
00:42 Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas très vigilant sur la consommation du tabac. Vous savez qu'elle est repartie à la hausse. On présentera
00:49 prochainement un nouveau plan national de lutte contre le tabagisme,
00:53 avec notamment
00:55 l'interdiction des cigarettes électroniques jetables, les fameux PUF, qui, voilà, qui donnent des mauvaises habitudes aux jeunes. Et donc, on veut interdire ces
01:03 cigarettes électroniques jetables."
01:05 Voilà. Le PUF, c'est mauvais. Pouah, le PUF ! Dégueulasse, le PUF !
01:10 Cigarettes électroniques jetables, les jeunes, ça va pas du tout. Oui, mais, oui, mais, oui, mais... Et les cigarettes électroniques
01:18 non jetables,
01:21 celles qui poussent à vapoter. Vous savez, beaucoup de gens, vous les voyez dans les cafés, dans la rue, un peu partout, qui vapotent.
01:27 Et même la première ministre, la première ministre, c'est une très grande
01:33 vapoteuse.
01:35 Voilà. Alors, elle dit "oui, oui, vous comprenez, ces cigarettes jetables, oui, c'est électronique,
01:40 oui, c'est moins nocif, effectivement, que le tabac, mais ça donne de mauvaises habitudes. C'est pas bien les PUF,
01:47 c'est pas bien, on ne veut plus des PUF. Les PUF, c'est pour les poufs, on n'en veut plus d'Elisabeth."
01:55 Mais, Elisabeth,
01:56 chère madame le premier ministre, ou la première ministre, que ne donnez-vous l'exemple ?
02:02 Peut-être que si vous arrêtiez de vapoter à tous les étages, à toute heure,
02:09 et à porter de n'importe quelle caméra un micro, peut-être que ça aurait du sens de dire "écoutez,
02:16 moi, je peux le faire
02:18 parce que, bah écoutez, je suis une adulte, et puis je suis premier ministre, et vous, ah bah pas question,
02:25 vous, jetable. Alors, il y a une population
02:27 jetable et une population non jetable. Je galège à peine.
02:33 Vous savez, madame la première ministre, le plus important, surtout quand on occupe un poste comme le vôtre, et qu'on t'aille une politique,
02:39 eh bien, on donne l'exemple. C'est tout simple. Bonne PUF.
02:44 Il y a de l'eau dans le gaz entre le jazz et la java, mais là,
02:49 il y a du gaz dans l'eau entre l'Europe et la Russie. Vous vous rappelez, hein, ça restera immortel,
02:55 Bruno Le Maire, quand il a dilaté l'information en nous disant "nous allons mettre à genoux l'économie russe".
03:03 Eh bien, vous savez ce qui se passe alors, du point de vue de la position de la génuflexion ?
03:10 Eh bien, les pays de la réunion européenne, aujourd'hui, je parle en 2023,
03:14 dépendent encore du gaz russe dans sa version liquéfiée. Oui, le fameux gaz liquéfié russe.
03:22 Eh bien, je vais vous dire, les pays de l'Union européenne ont accru cette année le rachat de gaz naturel liquéfié en provenance de Russie.
03:29 Malgré la guerre en Ukraine,
03:32 malgré les sanctions et l'embargo, le soi-disant embargo,
03:36 contre le régime de Vladimir Poutine, le pays de Vladimir Poutine, eh bien, je vais vous dire,
03:41 pendant la guerre, évidemment, le business continue plus que jamais.
03:46 Alors, en milliards d'euros jusqu'au 27 août 2023,
03:50 qui sont les principaux importateurs d'énergie fossiles russes,
03:55 cette année ? Alors, évidemment, en premier, c'est la Chine, entre le charbon, le gaz et le pétrole.
04:02 Mais ensuite, mais ensuite,
04:05 vous entendez les cris martiaux d'Ursula von der Leyen, vous entendez Joseph Borrell, vous entendez Emmanuel Macron,
04:12 vous entendez les anglais, mais oui, mais oui, ces salauds de russes, partons en guerre, en tout cas, partons dans l'embargo contre eux, nous les aurons,
04:21 nous leur ferons les poches et nous les obéirons à mendier, à mendier, effectivement,
04:28 leur pardon. Eh bien, l'Union européenne
04:31 a importé
04:34 en milliards d'euros jusqu'au 27 août
04:36 2023, jusqu'à quelques jours,
04:39 20 milliards d'euros, même 21 milliards d'euros, voilà. En l'état, ce qui se passe ? Eh bien, l'Europe ne peut pas se passer
04:47 du gaz naturel liquéfié russe.
04:49 Certes, ils ont réduit de 40% à 15%, mais les 15% sont toujours là, voilà.
04:57 Et bien, voilà, donc, impossible de retour à l'ordre normal, pour le moment, les stocks sont remplis, mais c'est très simple,
05:04 22 millions de mètres cubes de gaz
05:06 achetés, de gaz naturel liquéfié, achetés par les pays de l'Union européenne entre janvier et juillet 2023,
05:14 contre 15 millions au cours de la même période en 2021, c'est-à-dire de 2021 à 2023, on est passé à 40% de plus,
05:23 voyez, sur tout l'Espagne et la Belgique, paraît-il, mais nous aussi, la France, alors on a réduit nos achats,
05:28 le volume était de 5.2 millions de mètres cubes en 2021,
05:33 4,5 pour le moment en 2023, certes, mais voilà, c'est toujours là.
05:40 Alors, c'est très intéressant, vous voyez, d'un côté on dit embargo, etc., mais attention, qu'est-ce que vous voulez ? Les durs et les terrifiants
05:48 pépins de la réalité, et je ne parlerai pas, pour finir, vous savez l'Allemagne, eh bien la Russie exporte
05:55 334% d'engrais moins cher en plus vers l'Allemagne en 2023, eh oui, c'est devenu très cher, qu'est-ce que vous voulez ? Les temps sont difficiles,
06:04 ben alors arrêtez de parler, arrêtez de raconter n'importe quoi.
06:08 Très très joli, Pascal Général, c'est bien ça,
06:11 très très très très joli, eh bien oui,
06:16 on a reçu Sophie Audugé, il y a encore
06:19 quelques minutes, vous avez écouté la déléguée générale de SOS éducation, qui rapportait
06:25 l'étude de l'IFOP, qui disait "oui mais les parents, ils sont pas très très contents", et je dirais même qu'ils ne sont pas contents du tout,
06:32 du tout, de ce qui se passe actuellement.
06:34 Alors on a
06:36 assisté à la polémique de la Baya, voilà,
06:39 Gabriel Attal qui l'interdit, et puis tout le problème avec "est-ce islamophobe, pas islamophobe", enfin voilà, c'est une
06:46 ça revient depuis 20 ans, ça revient depuis un certain
06:50 un certain épisode de Cray que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, Cray
06:58 1989, enfin, eh bien Eric Ciotti, lui qui est effectivement député
07:04 LR et patron des LR, d'ailleurs est député des Alpes-Maritimes,
07:08 ben lui dit, comme Louis Alliot, le maire de Perpignan, il dit "ben il est temps de généraliser
07:15 et ben quoi, le retour de l'uniforme, eh oui,
07:18 l'uniforme ça a joué, vous savez, ça a joué énormément en France, pendant des décennies, c'était pas obligatoire, mais c'était très très très
07:25 pratiqué, et ben voilà ce que dit Eric Ciotti,
07:28 Est-ce qu'on peut écouter Eric Ciotti, ah oui c'est un papier, je croyais que c'était un
07:35 sonore, mais c'est un papier, voilà ce que dit Eric Ciotti, "je propose qu'on avance vite et qu'on généralise le retour de l'uniforme,
07:42 nous souhaitons lancer une expérimentation dans ce sens dans les collèges des Alpes-Maritimes,
07:45 ce sera la meilleure réponse contre ceux qui cherchent à contourner la loi et une façon d'atténuer les différences sociales."
07:52 Voilà, et Gabriel Attal, ministre de l'éducation,
07:55 a opiné du chef et avait déclaré, d'ailleurs en juillet dernier, fin juillet, qu'il était en faveur du porte de l'uniforme, également
08:04 Louis Alliot, comme je l'ai dit, et le maire de Béziers, Robert Ménard.
08:08 Voilà, ça a été très porté la blouse,
08:10 dans les années 50, 60, et puis ça a un peu disparu,
08:16 en tout cas en métropole, pas en Martinique, en Guadeloupe, etc. C'est encore pratiqué tout à fait.
08:22 Eh bien quoi dire ? Eh bien je crois que,
08:26 personnellement, je ne sais pas ce que vous en pensez, dites-nous ce que vous en pensez,
08:30 les amis de Sud Radio,
08:34 je crois que c'est pas une mauvaise chose. Avec cette hystérisation du débat, vous savez,
08:39 à tout point de vue, à tous les étages, peut-être ce serait pas mal que, à l'école,
08:44 effectivement, on porte la même tenue. Je ne suis pas du tout pour l'uniformisation, mais de ce point de vue-là, étant donné le
08:51 niveau vraiment de dégradation et d'effondrement
08:54 psychique qu'engendrent les communautarismes, il serait peut-être pas mauvais
09:00 de commencer à une certaine, je dirais,
09:03 neutralité dans tout cela, que ce soit les abayas ou tout le reste.
09:08 Et puis restez bien avec nous !