André Bercoff - Les perles du jour (25/10) - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

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Transcript

00:00 Ici Sud Radio, les français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau.

00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:17 Sur 2 milliards versés à la mission immigration, asile et intégration, 2 milliards,

00:27 les associations qui s'occupent dans le domaine immigration, asile et accès à la société française,

00:38 touchent 1 milliard d'euros par an.

00:42 En ce moment, on parle de couper les vivres en partie à moitié. Comment ? Ecoutez.

00:48 Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:52 Les perles du jour.

00:53 - Barrico Macias, si donnez, donnez, donnez-moi, Dieu vous le rendra.

00:57 En attendant, donnez-moi, c'est l'état effectivement, parce que la France a une mission d'accueil et de terre d'asile,

01:03 mais, mais, mais, mais, jusqu'où ?

01:06 Et il y a quelqu'un qui n'est pas du tout d'accord, c'est, aujourd'hui il n'est pas le seul,

01:10 mais enfin là il proteste beaucoup, c'est le patron des républicains, Eric Ciotti.

01:16 Alors que dit Eric Ciotti ? Il dit oui, même si l'état s'appuie sur ses associations

01:21 pour des actions parfois utiles, nous savons bien aussi qu'elles aident les clandestins à leur arrivée sur notre territoire national

01:28 et favorisent leur maintien dans notre pays, soutient le député des Alpes-Maritimes.

01:33 Et il dit voilà, il parle d'un certain nombre d'associations, la CIMAD, par exemple,

01:41 oui, parce que la CIMAD elle n'est pas la seule, elle est intervenue, on le rappelle, on l'a parlé en 2014,

01:46 pour régulariser la famille de l'assassin du professeur Dominique Bernard,

01:50 il y a pas si longtemps, il y a une semaine, et il dit que, alors dit Eric Ciotti,

01:56 le coût des subventions est exorbitant, leur action est bien souvent néfaste à la maîtrise de nos flux migratoires,

02:03 et que c'est pas possible de rester comme ça, et il est nécessaire d'envoyer un signal clair

02:08 pour que la France ne veut plus et ne peut plus subir une immigration de masse.

02:12 Mais alors que dit, que préconise Eric Ciotti ?

02:15 Eh bien il dit, voilà, c'est très simple, les subventions sont à peu près d'un milliard

02:20 aux associations qui agissent dans ce domaine immigration, asile ou intégration,

02:24 un milliard, eh bien il faut diviser par deux les subventions, accordées aux associations pro-migrants, par deux.

02:30 Ça veut dire, voilà, on va plus leur donner un milliard, on va leur donner 500 millions.

02:34 Alors attendez, attendez, un petit problème là, juste, cher Eric Ciotti,

02:39 où vous considérez que ces associations favorisent l'immigration clandestine,

02:44 favorisent, je dirais, la violence ou le terrorisme, favorisent un certain nombre de choses qui ne devraient plus exister,

02:50 à ce moment là, vous coupez les vivres.

02:52 Vous faites pas moitié-moitié, qu'est-ce que ça veut dire ?

02:54 Ou alors vous estimez qu'elles font du bon boulot, et vous allez, et vous donnez des subventions,

02:59 et pourquoi pas, aux associations qui font du boulot, qui font le job,

03:04 en ce sens qu'ils vont vers l'intégration, l'assimilation, et pas l'accueil du tout venant,

03:11 et dans une immigration totalement non contrôlée.

03:14 Mais qu'est-ce que ça veut dire, franchement, diviser à moitié ?

03:18 C'est quoi la moitié ? Pourquoi pas le tiers ? Pourquoi pas le quart ? Pourquoi pas le trois-quarts ?

03:22 Franchement, Eric Ciotti, qu'est-ce que ça veut dire ?

03:25 C'est toujours le côté, on est au milieu du guet là, voilà, on franchit le Rubicon, puis on pêche à la ligne.

03:31 Non, c'est pas comme ça que ça se passe.

03:33 Décidez, les associations, et vous pouvez, et vous avez tous les moyens de le faire,

03:38 le gouvernement, l'État, et les députés ont les moyens d'enquêter là-dessus,

03:42 qui fait un véritable boulot d'accueil, d'intégration, etc.,

03:47 et qui laisse passer tout le monde, et au contraire, favorise, effectivement,

03:50 et bien ils diront "Oh, ben si vous êtes majeur, ça fait rien, on va s'arranger pour que vous soyez mineur, etc., etc."

03:55 avec leur armée d'avocats et d'experts.

03:57 Ben, il faut faire le travail, il faut faire le boulot, c'est pas d'annoncer "on va couper par moitié".

04:02 Ça veut dire quoi ? Ça ne veut rien dire.

04:05 Allez, cher Éric Ciotti, cher député, revoyez votre copie,

04:10 et tout le monde en sera peut-être plus, peut-être pas plus heureux, mais au moins plus lucide.

04:16 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.

04:19 Merveilleuse chanson, les vieux de Jacques Brel, bien sûr,

04:23 mais là on n'a pas envie de chanter, on a envie de hurler, on a envie de crier,

04:27 on a envie vraiment de réagir.

04:29 Une femme de 95 ans, soignée au service gériatique de l'hôpital d'Argenteuil, dans le Val d'Oise,

04:36 est décédée hier des suites de problèmes respiratoires.

04:40 Elle avait dénoncé un viol et une agression sexuelle survenue au sein de l'établissement,

04:44 au sein de l'établissement, je répète, quatre jours plus tôt.

04:48 Voilà, alors on ne sait pas si les violences ont déterminé son décès, mais enfin, voilà,

04:54 quelqu'un est arrivé, lui a touché le sexe à la poitrine, un suspect agi de 44 ans,

05:00 les forces de l'ordre ont procédé à son interpellation,

05:03 il a été placé sous contre-judiciaire, une femme de 95 ans.

05:09 Et cet auteur était déjà présumé, écoutez bien, auditeurs de Sud Radio, résistantes de Sud Radio,

05:15 cet auteur avait été présumé d'agression sexuelle sur dos non-ingénaire,

05:21 non-ingénaire, pas octogénaire, non-ingénaire, dans l'hôpital Victor Dupuis,

05:27 et il a été remis en liberté lundi soir et a été placé sous contrôle judiciaire, voilà.

05:33 Dans ces cas-là, on est remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire,

05:38 déjà connu des services de police pour des faits similaires,

05:41 Samir Bey est accusé d'avoir agressé une femme de 93 ans, je répète, l'autre de 95 ans,

05:47 donc déjà connu des services de police pour des faits similaires, et voilà.

05:53 Alors lui conteste bien sûr, mais ce qui est intéressant,

05:58 c'est que Samir Bey a été relâché et placé sous contrôle judiciaire

06:02 par un juge des libertés de la détention, oui c'est un juge des libertés de la détention,

06:06 alors même, alors même que selon les informations d'Europe numéro 1,

06:10 il était déjà connu des services de police pour des faits similaires.

06:13 Il sera jugé le 10 novembre prochain par le tribunal judiciaire de Montoise

06:17 pour agression sexuelle sur une personne vulnérable.

06:22 Alors, très sincèrement, on a l'impression de dire

06:27 "mais que c'est des paroles en l'air, ça va changer quoi ?"

06:29 On revient là-dessus quoi, une fois par semaine, il faut revenir une fois par jour, il faut quoi ?

06:34 Sur des personnes de 80, 90 ans,

06:37 et il est laissé en liberté sous contrôle judiciaire par un juge des libertés de la détention.

06:44 Qu'est-ce qu'on peut dire de plus ? Qu'est-ce qu'on peut dire de plus ?

06:48 Franchement, quelque part, on se demande si ça vaut le coup de dire quoi ?

06:54 De dire quelque chose ou de se taire et d'attendre en disant

06:58 "oui mais vous comprenez, ça n'arrivera pas chez moi, ni à ma grand-mère, ni à ma mère, ni à ma tante, non non non,

07:04 alors en attendant, écoutez, ça n'arrive qu'aux autres, bien sûr, ça n'arrive qu'aux autres."

07:10 Et vous connaissez évidemment la musique de film d'Harry Potter que TF1 a diffusé hier,

07:19 ils vont le faire chaque semaine.

07:22 Alors, vous savez ce qui s'est passé pour l'écrivain J.K. Rowling,

07:27 l'écrivaine merveilleuse, écrivaine, enfin puisqu'il faut dire écrivaine, pourquoi pas ?

07:32 Eh bien, il y a eu deux choses, vous savez, il y a un an, on a célébré les 20 ans de Harry Potter,

07:37 il y a eu en Amérique et en Angleterre des manifestations formidables,

07:41 Harry Potter, best-seller mondial, succès mondial, les livres, les films, etc.

07:46 Eh bien, J.K. Rowling a dit qu'il faut dire ceci,

07:54 quand elle a vu qu'on disait que les femmes, que les hommes trans qui ont fait leur transition sont des femmes,

08:01 J.K. Rowling a dit non, non, non, non, un homme est un homme et une femme est une femme.

08:06 Alors là, évidemment, levé de bouclier, comment vous osez dire une horreur pareille,

08:13 un homme est un homme, une femme est une femme, non, non,

08:16 elle a été empêchée d'assister à la fête de sa propre création, c'est pas beau ?

08:23 Et maintenant, on a envie de lui dire "Allez, J.K. Rowling en prison",

08:26 et elle répond ceci, elle a tweeté ceci, "Je serai heureux de purger deux ans de prison,

08:32 c'est l'alternative et la parole forcée, et le déni forcé de la réalité et de l'importance du sexe.

08:37 Amenez le procès, je serai plus amusant que jamais sur un tapis rouge."

08:41 Oui, elle est non seulement courageuse, mais est-ce qu'on arrive au stade

08:46 où on considère qu'on est courageux de dire qu'un homme est un homme et une femme est une femme ?

08:50 C'est intéressant la décomposition, tout marche ensemble.

08:53 Tout marche ensemble, belle décomposition, formidable,

08:56 J.K. Rowling prend heureusement ça en riant, enfin c'est hallucinant quoi,

09:03 je veux dire, qu'est-ce que ça veut dire ça ?

09:05 Ça veut dire que non, non, non, on n'a plus le droit de dire ça,

09:08 alors il y a des acteurs qui ont pris partie contre elle,

09:11 le woke évidemment et le transgenre sont absolument vent debout,

09:16 J.K. Rowling, ça devient presque une espèce d'extrémiste absolument réactionnaire et tout.

09:22 Enfin écoutez, J.K. Rowling, lisez plutôt Harry Potter,

09:26 ou offrez Harry Potter à vos enfants,

09:30 et puis regardez les films parce que c'est très très bien fait,

09:34 et puis franchement, comme disait George Pompidou,

09:38 arrêtez d'emmerder non seulement les Français, mais la planète entière.

09:42 Voilà, Harry Potter.

André Bercoff - Les perles du jour (25/10)

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