André Bercoff - Les perles du jour (04/10)
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00:00 Et j'entends siffler le train, et j'entends siffler le train...
00:06 Ah non, non, non, non, c'est pas le train que j'entends siffler.
00:09 Mais c'est quoi que j'entends siffler ?
00:11 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:16 [Bruits de sifflement]
00:23 Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Mais qu'est-ce que c'est que ces sifflets ?
00:25 Qu'est-ce que sont ces ourfaris ?
00:27 Ce charivari, c'est quoi ça ? Cette bronca ?
00:30 Eh bien c'est pour accueillir le président Emmanuel Macron à Toneil, oui, oui,
00:35 à Toneil dans le Lot-et-Garonne, et bien voilà.
00:37 Ça se passe, on comprend pas, on comprend pas.
00:39 Tous les lundis maintenant, le président Macron est à la télévision
00:43 pour annoncer un certain nombre de choses.
00:45 Et puis dès qu'il part en province, eh bien on entend toujours ces gaulois réfractaires,
00:49 mais enfin c'est pas possible, c'est pas possible.
00:52 Mais du point de vue de la communication, qu'est-ce qui se passe ?
00:55 Eh bien vraiment, on ne comprend pas.
00:57 Et pourtant il dit des choses à Toneil, il a dit des choses,
01:00 regardez ce qu'il a dit sur les dealers, sur la drogue par exemple.
01:04 Écoutez.
01:05 Et donc qu'est-ce qu'on fait ?
01:06 Et je remercie l'ensemble de nos forces de sécurité intérieure.
01:09 On pilonne tous les points de deal, on ne les laisse pas au repos.
01:12 Ensuite on met en place, grâce à un office national qu'on a structuré en 2018,
01:18 pour lutter contre les stupéfiants, on met en place des enquêtes très dures
01:21 pour démanteler les réseaux de drogue, qu'ils soient français ou parfois d'ailleurs,
01:25 quand vous parlez de Marseille, ils sont internationaux.
01:28 Et donc les enquêtes parfois prennent du temps.
01:30 Et on met en place aussi, en plus des forces de sécurité permanente
01:33 qu'on met sur le terrain, des forces d'appui, coup de poing.
01:37 Une CRS qui a été mise en place pour cela dans les quartiers les plus difficiles.
01:41 Et maintenant le ministre de l'Intérieur, dont je salue vraiment le travail et l'engagement,
01:45 a décidé de la même chose pour les forces d'investigation.
01:48 Eh bien c'est formidable ! De quoi vous plaignez-vous franchement les hurleurs ?
01:53 D'abord c'est bien, il n'y a plus de casserole, au moins ça calme un peu les choses.
01:56 De quoi vous plaignez-vous ? Enfin voilà, on pilonne, on pilonne, on pilonne.
02:00 Allez, les trafics, les CRS arrivent, les gendarmes arrivent.
02:03 En attendant, c'est vrai que c'est un travail d'Hercule, vous vous rendez compte un peu ?
02:07 La France est le premier pays consommateur de cannabis en Europe,
02:10 avec 5 millions d'usagers par an.
02:12 Chiffre d'affaires annuel ? 1,2 milliard d'euros,
02:15 selon le Chanceller français des drogues et des tendances addictives.
02:19 Oui, des millions de fumeurs, et je ne parle pas de la cocaïne, de l'héroïne, de l'ecstasy, etc.
02:27 Et puis encore, vous voyez, presque tous les jours, il se passe des règlements contendillaires,
02:31 et puis des gens qui sont tranquillement dans leur appartement,
02:34 eh bien ils reçoivent une balle perdue.
02:36 Eh bien dis donc, c'est dur, mais voilà, on pilonne, on pilonne, on pilonne.
02:40 Et ce qu'on a, c'est fatigant. Alors de temps en temps, heureusement,
02:43 on peut se reposer, vous voyez, il y avait la Fashion Week,
02:46 et la Fashion Week, il a déjà organisé un dîner pour la Fashion Week,
02:49 eh bien il y avait effectivement un pianiste, et le président Macron, à côté du pianiste,
02:54 qui pouvaient enfin se reposer, écouter.
02:58 [Musique]
03:11 Et vous voyez, et vous voyez, et vous voyez, nous ne mangeons qu'un jour sur deux.
03:17 Et oui, on n'oublie pas cela, on n'oublie pas ceux qui ont des problèmes, vous voyez.
03:21 La preuve, c'est qu'on les célèbre, on les chante même, vous voyez, c'est formidable.
03:25 Voilà, vous dites que vous êtes abandonnés, SDF, mal payés, tout ça, non,
03:31 on vous chante, la bohème, la bohème, la bohème, c'est magnifique, eh bien c'est bien.
03:35 Voilà, écoutez, il y a un temps pour tout, un temps pour hurler, un temps pour huer,
03:40 et puis un temps pour chanter et vogue la galère.
03:44 "Il n'y a jamais personne qui répond", disait Nino Ferrer.
03:49 On a envie de rire, mais on a plutôt envie d'en pleurer, vous voyez.
03:53 Samedi dernier, une dizaine de brancards, accompagnés par les sapeurs-pompiers des Pyrénées-Orientales,
03:59 se sont retrouvés bloqués devant les urgences du centre hospitalier de Perpignan.
04:03 Nous avions ici, nous en avons parlé dans l'émission, on avait reçu Christophe Prud'homme d'ailleurs.
04:08 Une situation, c'est quand même hallucinant, et la vidéo, donc la CGTS-DIS 66, a publié une vidéo.
04:14 Et on voit la vidéo, on est à la radio, donc je vous la décris.
04:18 On voit les sapeurs-pompiers qui accompagnent des patients allongés sur des brancards.
04:22 Ils font la queue devant l'entrée des urgences de l'hôpital de Perpignan.
04:25 Plusieurs secouristes montrent des signes d'impatience, traduisant une attente anormale.
04:29 Voilà, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien c'était là, c'était samedi, des brancards, comme ça,
04:34 il dit "on n'avait jamais vu ça", a dit le secrétaire général CGT, Christophe Garcia.
04:39 C'est quand même terrifiant, terrifiant cette histoire des urgences.
04:42 Il faut maintenant qu'on montre des vidéos, et qu'on voit que ce système de santé,
04:47 il y a encore 20 ans, le premier du monde, eh bien aujourd'hui, voilà.
04:50 42%, je le rappelle, on l'avait dit, des services d'urgence ont fermé ponctuellement cet été, faute de personnel.
04:58 70% des SMU répondants ont été amenés à fermer au moins une ligne durant l'été.
05:03 C'est pas possible. Alors, le médecin-chef du pôle urgence du centre hospitalier de Perpignan, où ça s'est passé,
05:09 ils étaient là, les urgences, il dit "oui".
05:11 Qu'est-ce que vous voulez, ce samedi, en 13h et 15h, important flux de patients,
05:15 une trentaine d'ambulances sont arrivées d'un coup, sans compter les patients qui venaient par leurs propres moyens,
05:20 cela nous a mis en difficulté. Bon, ça arrive, effectivement, il ne faut pas dire que tout se passe comme ça,
05:26 ils se réorganisent, ils s'essayent de voir et tout ça, mais enfin,
05:29 il y a un vrai problème, on l'a dit, de l'urgence, il y a d'abord les gens qui viennent pour des bobos,
05:33 et ceux-là, vraiment, il faudrait qu'ils s'arrêtent, quoi.
05:35 On ne va pas aux urgences pour des bobos, on va aux urgences quand il y a quelque chose de grave.
05:40 Mais deuxièmement, et surtout, on le sait, ça fait des années qu'on dit les mêmes choses,
05:45 on a l'impression que, voilà, ça passe comme une espèce de paie sur une toile cirée, pardon, de l'image,
05:51 mais non, ce n'est pas possible, encore une fois, le vrai problème, vous savez,
05:55 on paye des milliards d'impôts, on a près de 50% de prélèvements obligatoires.
06:00 La question qui revient tout le temps, qui nous a posé, où va notre argent ?
06:04 On fait un audit, on est les copropriétaires de la Maison France,
06:08 et bien on veut savoir où passe notre argent.
06:10 Ce n'est pas difficile, montrez-le, avec Internet aujourd'hui et la technologie, on peut le montrer.
06:15 Donc, urgence et ailleurs, où va notre argent ?
06:18 Le bon tabac, attention, avec modération, là, ce n'est pas du tabac.
06:22 Écoutez, on est très heureux dans la profusion d'accueillir un nouveau journaliste,
06:26 un journaliste, vraiment, il n'a peut-être pas sa carte de presse, mais il est brillant,
06:30 il est remarquable, et il a trouvé une émission qui, à mon avis, doit passer tous les jours,
06:35 formidable, ce journaliste s'appelle Olivier Véran.
06:38 Oui, il est porte-parole du gouvernement, mais en vérité, il a une âme de journaliste.
06:42 Il vient de faire une émission, alors on n'a pas les images, mais on a le son,
06:45 ça s'appelle "Agora", lancez le nouveau Agora, voilà, c'est une application
06:50 pour vous consulter sur les sujets qui vous concernent, c'est-à-dire la démocratie participative.
06:56 Écoutez.
06:57 Ok, Charlotte, on va se mettre là, Amal, pour ne pas se récraser.
06:59 Moi, c'est une très très bonne idée.
07:01 Parce qu'aujourd'hui, il n'y en a pas.
07:02 Est-ce que vous avez le sentiment que les politiques écoutent assez les Français ?
07:05 Pas vraiment.
07:05 Non, oui, mitigé.
07:07 On a l'impression que les politiques sont très loin des préoccupations très concrètes.
07:10 Est-ce que vous savez ce que c'est que le renouveau démocratique ?
07:12 Oh là là !
07:13 C'est une idée de programme pour vous représenter ?
07:16 Non, c'est mon ministère.
07:17 [Rires]
07:19 Mais c'est pas grave.
07:20 Est-ce que vous avez des idées pour la démocratie ?
07:21 Les manières de voter sont les mêmes depuis des années.
07:24 Vous êtes favorable à ce qu'on puisse voter par Internet ?
07:26 Complètement.
07:26 S'adresser directement aux citoyens et établir un peu le lien.
07:29 Écoutez, mais chaque communauté, même si c'est pas la majorité.
07:32 S'il y avait une application qui vous permette de participer, vous pourriez la télécharger ?
07:36 Oui, totalement.
07:37 [Musique]
07:39 L'idée c'est que toutes les semaines, on puisse interroger les Français sur les sujets qui les préoccupent.
07:42 Et vous pourrez aussi proposer des questions et vous aurez une réponse ensuite en vidéo du ministre.
07:46 Le nom de l'application ?
07:48 Agora.
07:49 On a fait simple.
07:50 Merci à vous.
07:51 Mais merci à vous Olivier Véran.
07:53 Extraordinaire !
07:55 On pensait qu'il n'y avait pas de démocratie en France.
07:56 Regardez ! Agora !
07:58 Agora, vous allez pouvoir consulter et on va vous écouter.
08:01 Bien sûr, c'est formidable.
08:02 Le renouveau démocratique, c'est le nom de mon ministère.
08:05 C'est magnifique.
08:06 On se disait "Où était la démocratie ?"
08:08 Elle est dans le ministère d'Olivier Véran.
08:10 Voilà, tout s'explique évidemment.
08:12 Alors c'est formidable quand il dit.
08:14 Quand il dit "Vous pensez que ce seraient bien les consultations sur Internet ?"
08:17 Ah oui, formidable !
08:18 Quand on sait la possibilité d'escroquer, de hacker et d'arnaquer sur Internet,
08:23 oui c'est formidable.
08:24 Mais alors, dites-moi Olivier Véran,
08:26 si vous relisez la Constitution, juste comme ça,
08:28 vous savez qu'il y a aussi une autre manière de consulter le peuple ?
08:32 Ah bon ?
08:32 Quelle manière ?
08:33 Le référendum.
08:35 Vous avez entendu parler ? Le référendum ?
08:37 Il n'y en a plus depuis 2005.
08:38 Oui c'est vrai ça, ça avait disparu.
08:40 Mais je vous assure, c'est encore dans la Constitution.
08:42 Vous pouvez utiliser, cher Olivier Véran, le référendum.
08:47 Ah bon ?
08:48 Le référendum ?
08:48 Ah mais non, Agora c'est mieux.
08:50 Agora, vous appliquez, voilà c'est une application,
08:52 vous cliquez, la déclaration des doigts de l'homme,
08:55 la déclaration des doigts de la femme,
08:57 vous cliquez et vous allez voir.
08:59 On est en démocratie participative,
09:00 c'est nous le renouveau démocratique.
09:02 Merci monsieur, merci monsieur.