Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui l'émission revient sur les propos de Neymar sur son expérience au PSG.
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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 sur le site et l'application L'Equipe.
00:03 Renault.
00:04 Parlons technologie électrique.
00:06 Parlons silence de l'électrique et maniabilité.
00:08 Parlons de Renault Twingo E-TEC 100% électrique prêt à partir.
00:12 Des 100 euros par mois, avec rayon de braquage de 4,3 mètres.
00:15 Portes ouvertes du 14 au 18 septembre.
00:18 Twingo E-TEC électrique authentique corruption.
00:20 LLD 37 mois, 30 000 km.
00:21 Premier loyer 1500 euros après déduction prime gouvernementale.
00:24 Voir service-public.fr
00:26 Offre à particulier du 1er au 30 septembre.
00:28 Voici accordiaque selon stock disponible.
00:30 Renault.fr, pensez à covoiturer.
00:32 - Soyez les bienvenus sur Europe 1 depuis lundi dernier.
00:39 Vous découvrez vos nouvelles émissions,
00:41 comme Pascal Proyevou que vous écoutez jusqu'à 13h,
00:44 mais pas que.
00:45 Pour les fans de musique, Pascal, je sais que vous aimez la musique.
00:48 Sachez que Joe Hume vous donne rendez-vous...
00:50 - Joe comment ?
00:51 - Joe Hume, H-U-M-E,
00:53 vous donne rendez-vous tous les jours, du lundi au dimanche,
00:56 et ce dès 21h sur Europe 1.
00:58 Une heure pour écouter, vibrer et parler de musique.
01:01 Et ce soir, apparemment, Joe Hume vous dévoilera
01:03 le point commun qu'il y a entre Claude François...
01:06 Quel est le point commun entre ces deux artistes ?
01:16 - C'est vrai qu'a priori,
01:18 ils ont peut-être une date de naissance en commun,
01:21 ils sont de 38, tous les deux,
01:23 ils étaient de 38 je crois, Claude François.
01:25 - D'accord.
01:26 Ok, pour le savoir, rendez-vous ce soir à 21h sur Europe 1.
01:30 - Avant de parler de Neymar,
01:36 on a une pensée bien sûr pour Mathieu Kassovitz,
01:38 qui est dans un état de santé préoccupant.
01:41 Pardonnez-moi, c'est la clim, j'y suis sensible.
01:44 L'acteur a été victime hier d'un accident de moto
01:46 à l'autodrome de l'Inas Montlhery dans l'Essonne.
01:49 Il a été transporté à l'hôpital du Kremlin Bicêtre,
01:51 son prognostic vital n'est pas engagé.
01:53 L'entourage parle de blessures sérieuses,
01:55 il est arrivé au bassin,
01:56 selon les premiers éléments,
01:57 l'acteur de 56 ans était venu prendre
01:59 des cours de perfectionnement de conduite à moto,
02:01 il n'a pas percuté d'autres véhicules.
02:04 Les principaux succès de Mathieu Kassovitz,
02:07 c'est le bureau des légendes sur Canal,
02:09 c'est La Haine, un film qu'il avait révélé,
02:11 c'est un héros très discret dans lequel il était comédien,
02:15 c'est Amen, comédien également,
02:17 et puis c'est Amélie Poulain bien sûr,
02:18 vous vous souvenez du personnage qu'il jouait.
02:20 Donc toutes nos pensées pour lui,
02:22 on le souhaite vraiment de revenir très vite dans la lumière.
02:27 Pour le moment, nous parlons donc de Neymar,
02:29 on peut vraiment s'attendre à tout avec Neymar,
02:32 puisqu'il affirme qu'avec son coéquipier et ami argentin Messi,
02:35 ils ont vécu l'enfer !
02:37 Vous entendez bien le mot "l'enfer"
02:39 qu'on dit parfois que les footballeurs sont déconnectés.
02:41 Les deux joueurs ont quitté le club, l'enfer !
02:43 Ça ne manque pas de culot quand même,
02:45 les pauvres petits, ces propos vous choquent-ils peut-être ?
02:47 Venez réagir à notre standard,
02:49 écoutez ce que disait Robert Pires,
02:51 champion du monde 98,
02:54 écoutez ce qu'il disait sur le canal hier.
02:56 J'appelle ça des pleureuses,
02:58 à un moment donné, tu es joueur professionnel,
03:00 et supporter la pression, il faut savoir la supporter.
03:03 Parfois quand tu es bon, tu es content de recevoir des éloges,
03:06 et quand tu n'es pas bon, ça fait partie du jeu.
03:08 On a tous été critiqués,
03:10 et moi le premier, quand je suis arrivé à Arsenal,
03:12 on me disait "mais c'est qui lui ?
03:14 Il est là pour remplacer Auvermars, il est nul !"
03:16 Je n'ai rien dit, j'ai continué à travailler,
03:18 et puis ça finit par payer.
03:20 - Et avec eux, il est deux fois sur deux en 8.
03:22 - C'est une interview qu'il a donnée Neymar,
03:25 il a dit précisément,
03:27 il parlait de Messi,
03:29 il disait "il est allé au paradis avec l'Argentine,
03:31 il a tout gagné ces dernières années,
03:33 avec Paris il a vécu l'enfer, nous avons vécu l'enfer,
03:35 lui et moi,
03:37 6 saisons sous le maillot parisien,
03:39 5 titres de champion de France,
03:41 mais c'était visiblement trop dur,
03:43 les huées du public du Parc des Princes.
03:45 On s'est mis en colère parce qu'on n'était pas là pour ça,
03:47 on était là pour donner le meilleur de nous-mêmes,
03:49 pour être champions, c'est pour ça qu'on est
03:51 revenus jouer ensemble, on était venus ensemble
03:53 pour écrire l'histoire, a dit Neymar,
03:55 qui avait côtoyé déjà Messi à Barcelone.
03:58 On sera tout à l'heure avec l'immense
04:00 Jacques Vendroux,
04:02 dont on aura peut-être...
04:04 On est déjà avec lui là Jacques, mais on
04:06 voulait peut-être d'abord écouter un auditeur.
04:08 Bonjour Jacques !
04:10 - Comment ça va mon Pascal ? - Ça va très bien.
04:12 Vous allez écouter Nicolas et vous allez nous dire
04:14 ce que pense Nicolas de cela,
04:16 et je disais tout à l'heure,
04:18 c'est un footballeur déconnecté de la réalité.
04:20 Bonjour Nicolas ! - Bonjour Pascal !
04:22 - Vous êtes commercial, vous habitez à Rouen,
04:24 votre sentiment ? - Alors mon sentiment,
04:26 c'est qu'effectivement j'ai entendu hier
04:28 l'interview de Pires
04:32 à la télévision, et j'avais vu
04:34 dans les médias que Neymar
04:36 et Messi c'était plein de leurs conditions
04:38 au Paris Saint-Germain.
04:40 Je trouve que déjà d'une, et c'est de la question,
04:42 c'est est-ce qu'ils se sont
04:44 assez bien introduits dans le club,
04:46 investis sportivement,
04:48 humainement ?
04:50 Moi je pense que non.
04:52 Je suis le foot un petit peu, et le Paris Saint-Germain
04:54 en particulier, je ne suis pas spécialement fan du PSG
04:56 mais je regarde tous leurs matchs,
04:58 les championnats et les champions.
05:00 Je trouve que sur le terrain il n'y a pas eu un investissement
05:02 vraiment
05:04 à hauteur de l'attente
05:06 du public et du club.
05:08 - Sans doute, mais c'est vrai qu'au PSG
05:10 ce n'est pas toujours simple de ce point de vue là,
05:12 mais ce que je trouve extraordinaire, même si
05:14 sportivement, Paris n'est pas Barcelone,
05:16 Paris n'est pas le Bayern, ce que je trouve incroyable
05:18 c'est quand tu as la chance d'être Neymar,
05:20 quand tu as la chance d'être Messi,
05:22 de ne pas savoir comment
05:24 les uns et les autres vivent,
05:26 et que toi-même tu devrais remercier
05:28 Dieu, tant qu'il existe,
05:30 chaque matin de ton sort,
05:32 tu traverses
05:34 la vie en
05:36 business.
05:38 - Oui, et puis ils vivent de leur passion,
05:40 ils font ça depuis toujours
05:42 et ils continueront
05:44 à être dans le football après leur carrière professionnelle,
05:46 c'est clair, que ce soit dans les médias
05:48 ou entraîneurs, etc.
05:50 Moi je trouve que
05:52 franchement, Neymar,
05:54 je pense qu'il a bien vécu à Paris, dans tous les sens
05:56 du terme, je pense que vous êtes au courant
05:58 de ce qu'il a pu faire en dehors du terrain,
06:00 Messi, il ne s'est jamais
06:02 bien intégré avec ses coéquipiers,
06:04 c'est ce qu'il se disait dans les médias,
06:06 le public ne les a
06:08 jamais trop appréciés, enfin le public parisien,
06:10 le public du Parc des Princes,
06:12 ils ont été sifflés.
06:14 - Ils ont été sifflés parce qu'il n'était pas
06:16 très bon, c'est tout ? - Oui,
06:18 sur le terrain, ils ne se sont pas assez investis,
06:20 Neymar a beaucoup, beaucoup été blessé,
06:22 il a manqué les grands
06:24 matchs de Ligue des Champions,
06:26 à partir des huitièmes de finale, il était
06:28 souvent absent, sur blessure,
06:30 pourquoi il a été blessé, est-ce que
06:32 c'est dû à son hygiène
06:34 de vie, etc.
06:36 Je pense qu'il y a beaucoup d'intérêts
06:38 qui rentrent en compte, mais je pense
06:40 que sincèrement, ils ne se sont pas beaucoup investis
06:42 dans le club, c'est mon sentiment.
06:44 - Merci beaucoup Nicolas, je vais demander à
06:46 le spécialiste,
06:48 est-ce qu'il valide ce que
06:50 dit Nicolas ? Monsieur Vendroux !
06:52 - Comment ça va ?
06:54 - Vous m'avez posé la question il y a deux secondes,
06:56 Jacques. - Je vous demande une
06:58 deuxième fois de vos nouvelles,
07:00 vous êtes embêté par la clim,
07:02 vous critiquez la cantine d'Europe 1,
07:04 - Ah non, je ne critique pas du tout, au contraire,
07:06 - On dit qu'elle est formidable la cantine d'Europe 1 !
07:08 - Elle est magnifique, je vous confie.
07:10 - C'est vrai que les, bon,
07:12 comment dire, de dire que les footballeurs sont
07:14 parfois déconnectés de la réalité,
07:16 c'est une entienne,
07:18 bien évidemment, mais on est quand même
07:20 surpris de lire le mot "enfer",
07:22 cher Jacques. - Non mais,
07:24 j'ai écouté Robert
07:26 Piresse, je vous ai écouté,
07:28 j'ai écouté votre auditeur,
07:30 mais c'est pathétique, c'est pathétique, c'est d'une
07:32 tristesse absolue, c'est-à-dire
07:34 que ces mecs, ils sont payés
07:36 des milliards, ils nous font rêver,
07:38 notamment Messi et Neymar, quand ils jouaient
07:40 notamment à Barcelone, tous les deux,
07:42 ils nous ont fait rêver, ils nous ont fait rêver
07:44 les premiers mois quand ils sont
07:46 arrivés au Paris Saint-Germain, et puis
07:48 après, ils se sont pas très bien
07:50 conduits sur le plan sportif,
07:52 ils se sont pas très bien conduits sur le plan
07:54 humain avec les coéquipiers, Neymar, il a
07:56 fait la fête sans arrêt, il a mis la
07:58 pagaille dans le département des Yves-Ville en
08:00 invitant des gens, si vous saviez,
08:02 Pascal,
08:04 tout ce que le
08:06 Paris Saint-Germain a fait pour eux,
08:08 c'est hallucinant, il y avait
08:10 15 personnes pour Neymar,
08:12 15 personnes pour Messi
08:14 qui s'occupaient d'eux, entre
08:16 le nutritionniste, entre les
08:18 kinés, entre les chauffeurs,
08:20 c'est aberrant d'entendre ce
08:22 genre de propos, un enfer,
08:24 mais ils devraient penser aux
08:26 autres, est-ce que vous avez un jour entendu
08:28 Zidane,
08:30 quand il a quitté la Juve pour aller au
08:32 Real Madrid, il s'est imposé, il s'est
08:34 imposé comme un seigneur, il a été reconnu
08:36 comme un seigneur, il a jamais critiqué,
08:38 quand Michel Platini
08:40 a quitté la Sainte-Étienne pour aller à la Juve,
08:42 il n'était pas forcément bien accueilli,
08:44 attention, c'était tous les champions du monde
08:46 de 82, donc il fallait
08:48 s'imposer, il s'est imposé, il n'a rien
08:50 dit, il n'a pas critiqué, tout ça,
08:52 ces joueurs sont de la race
08:54 des seigneurs, en revanche,
08:56 Neymar et Messi,
08:58 très très grands joueurs,
09:00 et ils se conduisent très très mal avec le Paris Saint-Germain,
09:02 voilà. - Jacques, vous êtes
09:04 toujours très très brillant
09:06 et très précis là-dessus,
09:08 je vous ai écouté d'ailleurs vendredi soir, c'est important
09:10 de dire que le vendredi et le samedi, vous êtes
09:12 à l'antenne désormais sur Europe 1.
09:14 - Vendredi soir, samedi soir,
09:16 dimanche soir, 20h, 21h,
09:18 le studio des gens. - Vous avez jamais autant bossé !
09:20 - Non mais attendez,
09:22 - Ça change du service public !
09:24 - J'en ai marre de ces plaisanteries !
09:26 - Le service public, pardonnez-moi, vous êtes sur une radio privée,
09:28 vous faites en trois jours
09:30 ce que vous faisiez quasiment dans l'année avant !
09:32 - Non mais attendez, j'ai beaucoup travaillé dans le service public,
09:34 et je travaille
09:36 beaucoup à Europe 1, et je suis très très
09:38 heureux, et j'entame
09:40 ma 57ème
09:42 saison, voilà. - C'est formidable. Alors, on était
09:44 tout à l'heure avec Hugo Fray,
09:46 qui s'est marié en pleine jeunesse,
09:48 94 ans,
09:50 on était avec lui, et je sais peut-être que c'est quelque chose
09:52 qui vous tente également, le
09:54 mariage, cher Jacques.
09:56 Donc, je ne sais pas si c'est à l'ordre
09:58 du jour, il vous reste encore quelques temps
10:00 de la réflexion, parce que... - Mais attendez,
10:02 parce que vous n'avez pas
10:04 94 ans !
10:06 - Non, j'ai 75 ans,
10:08 vous m'avez dit il n'y a pas longtemps,
10:10 on pourrait peut-être faire un mariage commun.
10:14 Vous me l'avez dit, dans les couloirs d'Europe.
10:16 - Vous voulez qu'on se marie tous les deux ?
10:18 - Non, non, qu'on fasse
10:20 le même mariage avec votre compagne, et moi ma compagne.
10:22 - Le même mariage, ah oui,
10:24 on ferait des économies de chaise !
10:26 - Vous m'avez dit, voilà, c'est ce que vous m'avez dit, on va faire des économies.
10:28 - Bah oui, parce que comme on a
10:30 beaucoup d'amis en commun, vous n'avez pas tort,
10:32 c'est vrai que ça... - Oui, exactement.
10:34 - Bon, cher Jacques, c'est toujours
10:36 un plaisir, vous le savez, d'être avec
10:38 vous, et de parler
10:40 football. Il est 12h52,
10:42 il va nous rester à peu près
10:44 5-6 minutes, je ne sais pas si encore
10:46 un auditeur veut intervenir
10:48 là-dessus, mais M. Boubouk est là,
10:50 et c'est lundi, et le lundi n'est
10:52 pas toujours... Cher Géraldine, il y a des
10:54 us et coutumes, vous savez, dans le
10:56 rapport que nous avons avec M. Boubouk,
10:58 le lundi, on a un débrief de ce qui ne s'est pas passé
11:00 le week-end. Parce qu'il ne se passe jamais
11:02 rien. - Comment vous voulez que j'y arrive
11:04 quand vous dites ça ? - Il s'est passé quelque chose ou pas ?
11:06 - Non, non, il ne s'est pas passé grand-chose.
11:08 - Il y avait pas grand-chose ? Il y avait un petit déjeuner ?
11:10 Un dîner ? - Un petit déjeuner, un dîner,
11:12 mais non, je ne veux pas inviter quelqu'un. - Vous m'aviez dit une expression avec les yeux, c'était quoi l'expression que vous utilisiez ?
11:16 - Ah, les "eyes contact". - Ah oui, oui, oui,
11:18 vous connaissez ça, Géraldine ? - Bien sûr,
11:20 quand on va regarder la personne dans les yeux. - Et alors,
11:22 il a plein d'"eyes contact". - Mais, qui n'aboutissent à rien, c'est ça ?
11:25 - Moi, j'avais pas d'"eyes contact", parce que je voyais rien
11:27 quand j'étais jeune, donc c'était des "eyes contact".
11:29 - Non, mais ça, c'est des contacts à distance, c'est ça le problème.
11:31 - Donc là, il ne s'est rien passé ce week-end ? Qu'est-ce que vous avez fait ?
11:33 - Non, mais je suis sorti, Pascal, mais... - Vous êtes sorti où ?
11:36 - Non, mais issu dramatique, puisque je n'ai rencontré personne, mais ouais.
11:39 - Mais vous êtes sorti tout seul ? - Non, je ne suis pas sorti tout seul.
11:41 - Vous êtes sorti dans Paris ? - Oui, oui, oui.
11:43 - Vous avez fait un peu de la fête ? - Oui, c'est ça. - Mais il ne s'est rien passé ?
11:45 - Mais rien, rien, rien. - Quel dommage.
11:47 - Je commence cette saison comme j'ai fini les précédentes,
11:50 c'est-à-dire seul, Pascal, mais j'ai espoir. - Ah, écoutez,
11:52 on va... - Vous êtes un peu mon "love coach",
11:54 alors je pense que ça peut marcher, cette année, non ?
11:56 - Je vous ai proposé le haka, tout à l'heure. Je vous ai dit que ça pouvait être une manière d'aborder...
12:02 - Ça ne va pas effrayer, vous ne pensez pas ? Non ?
12:04 - À votre niveau, plus rien n'effraiera.
12:06 William était là pour peut-être un petit mot, on a parlé d'Hugo Fray tout à l'heure,
12:10 on peut le réécouter d'ailleurs, Hugo Fray ? Je ne sais pas si Fabrice a prévu,
12:15 il était avec nous et c'est vrai que c'était très touchant de l'écouter.
12:17 Hugo Fray.
12:19 - Alors, je vais résumer cette cérémonie. Au départ, on s'est dit, ça va...
12:23 il y a trop de monde et ça va devenir "trop people".
12:26 Et j'avais peur, parce qu'il y avait, non seulement il y avait Renaud,
12:30 mais il y avait Jean-Luc Reichman, qui est quelqu'un que j'aime beaucoup,
12:36 puis enfin il y avait Dave, il y avait quand même des gens qui sont connus.
12:41 Mais moi, je ne les ai pas invités comme personnages connus,
12:45 mais parce que ce sont des amis.
12:47 Je n'ai pratiquement rien mangé, et j'ai en tout cas rien bu,
12:51 et je me suis dit, ce soir, aujourd'hui, plus que jamais,
12:54 il faut être, t'abstenir, parce que les excès fatiguent.
12:58 - Bon, Hugo Fray, il était avec nous entre...
13:01 ♫ Monsieur le professeur, mon ami, nous oublieras jamais... ♫
13:05 - Ça, c'est la rentrée des classes. Généralement, c'est à la fin de l'année.
13:09 ♫ Et tout le monde de notre coeur s'est mensonté... ♫
13:17 - Et il avait écrit cette chanson durant le spectacle de fin d'année,
13:20 où le professeur de sa fille partait en retrait.
13:22 Il s'est dit, c'est dommage de ne pas avoir fait quelque chose,
13:24 et ça lui a donné idée, cette chanson.
13:26 ♫ ...vous qui nous diras jamais... ♫
13:28 - Quelle encyclopédie, Fabrice !
13:30 ♫ ...on ne vous oubliera jamais... ♫
13:33 - Bon, vous auriez pu aller à Lille ?
13:35 - À Lille ?
13:37 - Ah oui, pour la braderie !
13:38 - Ah non, non, non, bah écoutez, pourquoi j'irais à Lille ?
13:40 - Mais parce qu'il y avait la chenille !
13:42 ♫ On était deux pieds dans la marve... ♫
13:45 - C'est le record du monde. Combien de personnes... ?
13:48 - Alors, le dernier record, c'était le 12 juin,
13:50 lors de l'armada de Rouen.
13:52 Il y avait eu 3940 participants.
13:54 Et là, les nordistes ont fait mieux samedi après-midi,
13:57 avec 4623 personnes qui ont dansé la chenille,
14:00 sur la grande place de Lille.
14:02 - Ça fait combien de mètres, entre vous ?
14:04 - Bah je sais pas, mais c'est là que vous pouvez rencontrer des gens
14:06 si vous faites la chenille.
14:07 - Oui, à Lille, oui, bien sûr !
14:08 - Vous avez un contact direct.
14:10 - Pas de "aïe contact", il n'est pas que "aïe".
14:12 - Bah l'aïe contact, quand on fait la chenille,
14:15 c'est plutôt le dos-contact, j'ai l'impression.
14:17 - Ah, Bézu !
14:19 Ah, ça c'était magnifique, ça !
14:21 Moi, j'ai connu Bézu, hein.
14:23 Je le voyais dans Paris quand je sortais le soir,
14:25 parce que c'était un octobule,
14:27 et j'étais jeune journaliste,
14:29 on le voyait dans les bars,
14:31 dans les boîtes, dans les années 90,
14:34 parce que c'était la musique de "La classe",
14:37 à la queue de Bézu.
14:39 C'était une émission qui était animée le soir par Fabrice,
14:42 où beaucoup de jeunes comédiens ont commencé,
14:44 comme Muriel Rodin,
14:45 comme Michel Larocque,
14:47 comme Pierre Palma, etc.
14:49 "La classe", et la musique du générique,
14:51 c'était à la queue leu-leu de Bézu.
14:54 Ça ne vous dit rien, Bézu ?
14:56 - Ah non, non, ça ne me dit rien.
14:58 - Mais "La classe", je n'ai pas compris.
15:00 - Le passé n'existe pas pour Monsieur...
15:03 Comment ça va, Céline Géraud ?
15:06 - Très bien, mon cher Pascal.
15:08 - Bon, on va vous donner la parole.
15:10 - Est-ce que vous êtes pour ou contre l'uniforme à l'école ?
15:12 - Écoutez, je suis un peu un peu...
15:14 - Vous êtes contre l'uniforme à l'école ?
15:15 - Écoutez, je n'ai pas d'avis tranché.
15:17 Je trouve que ce n'est pas mal.
15:19 - Ça dépend.
15:20 - Je trouve que ce n'est pas mal en même temps,
15:22 mais c'est une proposition de Gabriel Attal.
15:24 Ce que j'aime bien dans l'idée de l'uniforme,
15:26 c'est que tout le monde est pareil.
15:28 C'est-à-dire que les riches, les pauvres...
15:30 - Ça efface les différences sociales.
15:32 On va en débat, justement.
15:33 On sera d'ailleurs avec Martine Vassa,
15:35 présidente du département des Bouches du Rhône,
15:37 présidente LR.
15:38 Et puis, la peuf, est-ce que vos ados ont fumé
15:41 des cigarettes électroniques ?
15:43 - C'est vrai qu'ils fument de la peuf, pour tout vous dire.
15:45 Et ils sont passés au-dessus, j'ai l'impression.
15:47 - Ils sont qui reviennent à la peuf ?
15:49 - Ils ne sont plus ados, et j'ai l'impression
15:51 qu'ils ont entamé autre chose que la peuf.
15:53 - Dans la série, on interdit tout.
15:55 Interdiction également prévue de la peuf,
15:57 parce que ça inciterait les gamins à basculer
15:59 vers le tabac.
16:00 - J'ai été très surpris de ça, mais bon...
16:02 - Mais ça aide à l'arrêt de la cigarette.
16:03 - Exactement.
16:04 - En tout cas, voilà, j'espère que vous allez nous écouter.
16:06 - Non seulement je vais vous écouter,
16:07 mais je vais vous entendre.
16:08 Vous pouvez même nous appeler, si vous voulez.
16:10 - Là, je peux appeler, pour donner mon avis.
16:12 - Au 0180 39 Marseille.
16:14 - Merci à Fabrice, qui était là.
16:16 Merci évidemment à monsieur Boubouk.
16:19 - Merci à vous.
16:20 - Et merci à nos amis standardistes
16:22 que je n'ai pas encore cités.
16:23 - Élise et Quentin.
16:25 - Élise et Quentin.
16:27 - Florian, notre programmateur également.
16:29 C'est important de citer tout le monde.
16:30 - Bien sûr, vous avez parfaitement raison.
16:32 Et Géraldine, qui reste avec Céline.
16:34 - Tout à fait.