Endetté, le parc sauvage de la tour-blanche en Dordogne est menacé de fermeture

  • l’année dernière
Avec Alexandre Duguet, Directeur et fondateur du parc sauvage de la tour-blanche.
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##LA_PAROLE_AU_TERRAIN-2023-08-15##
Transcript
00:00 et on est sur le terrain au parc sauvage de la Tour Blanche-Cercle en Dordogne, entre Angoulême et Périgueux.
00:05 Et ce parc animalier est menacé de fermeture. Pour en parler, nous sommes avec son directeur, Alexandre Duguay.
00:11 Bonjour Alexandre Duguay, bienvenue.
00:13 - Bonjour.
00:14 - Bonjour et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
00:16 Avant de revenir sur les difficultés financières que vous rencontrez,
00:19 pouvez-vous nous raconter un petit peu quelle est l'histoire de votre parc zoologique ?
00:23 C'est vous qui l'avez fondé.
00:25 - Tout à fait. Ce parc a été créé en 2014.
00:31 Le parc lui a été créé, on a commencé les travaux en 2018 et on a ouvert nos portes en 2019.
00:36 - Qu'est-ce qui vous a poussé à le lancer, à l'ouvrir ce parc-là ? Vous lancez dans cette aventure ?
00:42 - C'est un rêve de gamin depuis que j'ai 9 ans, c'était le souhait de vouloir créer une structure de ce style-là.
00:50 Suite à la visite de différents parcs, notamment avec ma mère.
00:54 Le projet a été lancé et était parti pour pouvoir s'aventurer dans l'aventure zoologique.
01:02 - Quels aliments on peut retrouver dans votre parc ?
01:06 - Ici sur le parc, on a trois pôles.
01:08 On a un pôle avec une ferme pédagogique et de conservation,
01:11 où on essaie de préserver des restes qui sont rares.
01:14 On a le pôle avec notre zone sauvage française, avec cerfs, biches, dents, sangliers, renards.
01:19 On a des chiens, loups, des faisans, pervis, etc.
01:22 Et ensuite, un gros pôle, notre pôle d'attraction, le pôle faux-connerie.
01:27 On a une soixantaine de rapaces pour pouvoir découvrir ces animaux un peu particuliers.
01:31 - Avec tout un volet pédagogie.
01:34 Et aujourd'hui, votre parc est menacé de fermeture.
01:39 Pour quelles raisons, Alexandre Duguay ?
01:42 - Tout simplement, on a subi, comme tout le monde, le parc est ouvert en 2019.
01:47 En 2020-2021, tout le monde a entendu parler du Covid.
01:51 Et donc, du Covid, deux années où on s'est retrouvé avec 16 mois de fermeture administrative.
01:59 Et ensuite, l'an dernier, la canicule a mis un coup final à votre parc.
02:09 Concernant le Covid, le gouvernement avait mis en place un certain nombre d'aides
02:13 pour les professionnels qui ont dû fermer durant cette période.
02:16 - La période qui a suivi, vous n'avez pas pu en bénéficier pour même ?
02:20 - On a pu en bénéficier, mais vu qu'on ne rentrait pas forcément dans les cases,
02:24 de part de notre activité un peu particulière et d'un type associatif,
02:29 on n'a pas eu forcément les aides comptées.
02:33 Ce qui fait que c'était compliqué.
02:36 C'était très compliqué. Les animaux étaient là, il fallait toujours être présent, ce qui est normal.
02:40 Leur donner à manger, leur donner à boire.
02:41 Les frais en végétal-fonctionnement normal étaient toujours là.
02:45 Et c'est devenu très compliqué.
02:48 - Et dans ce contexte, vous avez fait appel aux banques
02:51 pour relancer après cette période qui a été très difficile durant le Covid ?
02:56 - Oui, et on a été très étonnés des réponses des banques
03:00 qui nous ont totalement abandonné.
03:03 Du fait que nous n'avions pas pu faire les rentrées d'argent nécessaires
03:07 pour pouvoir renflouer les comptes.
03:10 Donc on s'est retrouvé totalement le bec dans l'eau, sans faire de jeu de mots.
03:15 - Lâché de toute part.
03:17 - Lâché de toute part.
03:19 Donc c'est dommage.
03:20 Heureusement, le conseil régional de Valais-Southayne a été présent pour nous soutenir
03:25 sur des appels à projets auxquels on a pu répondre.
03:27 Ils nous ont fait confiance et là, c'est un grand merci de la part de la région.
03:31 Mais ce qui est dommage, c'est que par exemple, on a eu une absence totale
03:35 du conseil départemental de la Dordogne, alors qu'on amène quand même
03:38 un attrait touristique sur notre secteur.
03:40 On a mis une vie associative également.
03:44 C'est quand même dommage.
03:45 - Avec un certain nombre de visiteurs aussi qui viennent très clairement.
03:49 Vous réalisez de ce point de vue là, plutôt une belle saison 2023 ?
03:53 - Alors 2023 est en bonne voie en tout cas.
03:57 Là pour rien cacher, on va arriver pas loin des 7000 visiteurs sur la saison.
04:03 C'est pas énorme en matière de visiteurs, mais le but du jeu de cette structure là,
04:08 c'est de rester très familial, très proche du public.
04:11 Et on peut pas se retrouver forcément avec des millions de visiteurs dans le parc.
04:15 Ça serait contre-productif par rapport à ce que l'on cherche à faire ici.
04:20 - En cas de fermeture, Alexandre Duguay, que deviendraient vos animaux ?
04:24 - Alors pour la plupart des animaux, on a déjà, alors même qu'ils posent une patte dans le parc,
04:30 on a déjà un point de secours si jamais le parc est amené à fermer.
04:34 C'est tout simplement pour être sûr que tous les animaux soient bien.
04:37 Sauf que certains animaux, alors je ne préciserai pas les espèces,
04:41 parce que élérage c'est simplement pour éviter des actes de malveillance sur ces animaux là.
04:46 Certains qui ne pourront pas trouver de place de par leur comportement, leur caractère, leur passé, etc.
04:52 risquent potentiellement l'euthanasie.
04:56 - Et ça j'imagine que c'est un drame pour vous ?
04:59 - C'est surtout un énorme échec, il est hors de question.
05:02 J'ai créé cette structure là, c'est pas pour en arriver jusque là, arriver sur l'euthanasie.
05:05 Bien au contraire, et si je fais tout ce qu'on fait actuellement, médiatiquement en tout cas,
05:11 pour essayer de sensibiliser le plus grand nombre, c'est vraiment pour pouvoir montrer, expliquer,
05:16 voilà on a tel problème, voilà ce qui risque de se passer.
05:19 Nous on ne veut absolument pas, c'est pas nous qui déciderons de cette euthanasie,
05:22 ça tiendrait qu'à moi tout le monde restera là et y reviendra aussi.
05:28 Ce que l'on veut c'est sauver ce parc qui a un intérêt pédagogique énorme.
05:33 - Et comment ça ? Comment vous pouvez le sauver ? Vous avez fait un appel aux dons notamment ?
05:37 - Alors oui, on a fait un appel aux dons, il y a maintenant, ça va faire 14 jours que l'appel aux dons a commencé.
05:46 On a été extrêmement surpris par l'engouement que ça a pris, on a récolté 60 000 euros,
05:53 un peu plus de 60 000 euros, donc c'est un véritable bonheur, c'est plus que rassurant.
05:59 Donc ça permet d'avancer dans la bonne direction, il faut qu'on arrive à récolter au total entre 250 et 300 000 euros
06:07 pour être sûr et certain de sauver le parc intégralement.
06:11 - Et vous vous battrez jusqu'au bout bien sûr Alexandre Nuguet, on va donner justement le lien pour trouver cette cagnotte.
06:18 - Alors la cagnotte c'est sur loasso.com/association au pluriel /circasleparquesauvage
06:25 et sinon votre site c'est leparquesauvage.com
06:28 - Et toutes les informations qui sont à retrouver dessus bien sûr Alexandre Nuguet,
06:31 un grand merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio, bon courage pour la suite.
06:35 Je rappelle, directeur, fondateur du Parc Sauvage de la Tour Blanche Cercle,
06:39 donc en Dordogne, il y a mi-chemin entre Périgueux et Angoulême.
06:42 Merci à vous, bonne journée, bon courage.

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