Franck Tanguy reçoit Philippe Pascot, Laurent Artur du Plessis, Serge Federbusch et Thomas Whyte.
Au programme des débats :
1) Trois semaines après, retour sur les soulèvements : quelles solutions ?
2) Visite du 1er ministre indien en France : pourquoi tant d'honneurs ?
3) OTAN : mort cérébrale ou maître du monde ?
Au programme des débats :
1) Trois semaines après, retour sur les soulèvements : quelles solutions ?
2) Visite du 1er ministre indien en France : pourquoi tant d'honneurs ?
3) OTAN : mort cérébrale ou maître du monde ?
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00:00:11 Bonjour à tous, nouvelle émission de Tête à Clash, la dernière avant la rentrée.
00:00:16 Quatre invités, trois sujets, un caricaturiste.
00:00:20 Alors les invités, Laura Turdu-Plessis, bonjour.
00:00:23 Bonjour.
00:00:24 Serge Federbouch.
00:00:25 Bonjour.
00:00:26 Philippe Pascot.
00:00:27 Bonjour.
00:00:27 Et Thomas White.
00:00:29 Bonjour.
00:00:29 Ça va ?
00:00:30 White ou White ?
00:00:31 C'est White, c'est White.
00:00:31 C'est White, c'est bien.
00:00:32 Ok, allez j'en profite pour parler d'un livre de Philippe Pascot.
00:00:35 Je ne sais plus si on l'a déjà évoqué, mais ça s'appelle "Les cons, ça ose tout".
00:00:39 Moi aussi, voilà.
00:00:41 Nous voilà, on a bien défini le personnage.
00:00:44 Et je crois en plus que ça se vend pas mal.
00:00:47 N'est-ce pas Philippe ?
00:00:48 Ça se vend pas mal, oui, y compris chez vous.
00:00:49 Y compris chez nous.
00:00:50 Ok, très bien, ça c'était les quatre invités.
00:00:53 Les trois sujets c'est, nous sommes trois semaines après la mort de Naël Merzouk,
00:00:57 après les soulèvements, après les incendies.
00:01:00 Je voulais qu'on revienne vers quelques solutions.
00:01:04 Un peu de diagnostic sans doute sur ce qui s'est passé,
00:01:06 mais surtout des solutions.
00:01:07 Comment on peut faire que ça ne se reproduise pas ?
00:01:10 Premier sujet.
00:01:11 Deuxième sujet, là on va passer dans la politique internationale.
00:01:14 Narendra Modi, le Premier ministre de l'Inde,
00:01:19 a passé deux jours en France,
00:01:20 visite fructueuse d'un point de vue des ventes d'armes.
00:01:24 Je voulais qu'on parle de ses rapports entre la France et l'Inde,
00:01:26 de la position de l'Inde dans le monde.
00:01:28 Voilà, ça c'est le deuxième sujet.
00:01:30 Et le troisième sujet c'est l'OTAN.
00:01:32 Alors c'est très simple.
00:01:33 Est-ce que l'OTAN est en état de mort cérébrale ?
00:01:35 C'est ce qu'avait dit Macron.
00:01:36 Ou est-ce qu'au contraire c'est le maître du monde ?
00:01:38 On va voir dans quelle polarité on va.
00:01:42 Allez, et là-bas, juste, vous le voyez avec la petite lumière,
00:01:47 on a un tueur à gage, il s'appelle Ignace.
00:01:50 Et on va le retrouver à la fin de l'émission,
00:01:52 avec quelques caricatures des sujets sanglants.
00:01:56 Allez, à tout de suite pour le premier sujet.
00:01:58 Alors, premier sujet, nous sommes trois semaines exactement
00:02:25 après la fin des émeutes, suite à la mort de Naël Merzouk.
00:02:33 Je voudrais que l'on parle, parce que vous vous souvenez peut-être
00:02:37 de la dernière émission et vous l'avez entendue dans les médias,
00:02:39 il y a eu beaucoup d'émotions, beaucoup de colère,
00:02:42 beaucoup de hang, beaucoup d'incompréhension,
00:02:45 on a tous vécu ça.
00:02:47 Maintenant que ça s'est un petit peu refroidi,
00:02:49 je voudrais qu'on revienne avec, peut-être,
00:02:51 un diagnostic avec un peu de distance,
00:02:54 et puis surtout des solutions.
00:02:56 Parce qu'évidemment, si cette histoire se reproduit
00:02:58 tous les deux, trois ans,
00:03:00 ça va finir par coûter très cher à tout le monde.
00:03:02 Voilà, et je cède la parole à Thomas.
00:03:05 Thomas.
00:03:06 Oui, sur ce sujet, des solutions de long terme,
00:03:08 c'est effectivement ce qu'il faut.
00:03:10 Mais les solutions, elles s'imposent de bon sens
00:03:12 quand on a posé, effectivement, le bon diagnostic.
00:03:13 Le problème, c'est que tout le monde n'est pas d'accord
00:03:15 sur le diagnostic.
00:03:15 Il y a le diagnostic officiel, celui qui est répété,
00:03:17 rabâché depuis 40 ans, qui est toujours la ligne officielle,
00:03:19 selon laquelle tous ces problèmes,
00:03:21 toutes ces explosions récurrentes se produiraient
00:03:22 dans les banlieues parce que, il y aurait de l'exclusion sociale,
00:03:25 de l'exclusion économique, voire un racisme systémique, etc.
00:03:28 On sait, Guy, lui, par exemple, notamment,
00:03:29 a bien montré que c'était complètement faux,
00:03:31 que les zones les plus pauvres de France,
00:03:32 c'est la France périphérique,
00:03:33 c'est pas les banlieues qui sont proches des zones d'emploi
00:03:35 et qui bénéficient de la politique de la ville.
00:03:37 Donc, ce facteur est complètement exclu,
00:03:39 car les zones périphériques, les plus pauvres,
00:03:40 elles, elles n'explosent pas.
00:03:42 Le facteur, le bon diagnostic,
00:03:44 c'est qu'on a affaire à une explosion
00:03:45 de type communautaire et ethnique,
00:03:47 qui est liée au fait qu'on a laissé s'accumuler
00:03:49 depuis 40 ou 50 ans, à cause de politiques d'immigration
00:03:51 qu'on connaît, complètement débridées, irrationnelles,
00:03:54 des populations, un kaleidoscope de populations
00:03:57 complètement exogènes à notre civilisation,
00:04:00 d'ailleurs souvent exogènes parfois entre elles,
00:04:01 malgré des liens communs comme l'islam,
00:04:03 et que ceci crée un cocktail explosif.
00:04:06 Et ce n'est pas notre société,
00:04:07 qui est probablement l'une des moins antiracistes
00:04:08 de toute l'histoire de l'humanité,
00:04:10 et qui a même plutôt un racisme systémique,
00:04:13 à la limite inversé, contre ses propres autochtones,
00:04:15 à force de discriminations positives
00:04:17 qui discriminent négativement les autochtones.
00:04:19 Ce n'est pas notre société qui est responsable
00:04:20 de la ghettoïsation de ces communautés,
00:04:23 ce sont les communautés elles-mêmes,
00:04:24 qui de manière assez naturelle, comme tout système humain,
00:04:26 quand ils sont nombreux à avoir partagé les mêmes codes,
00:04:28 se mettent ensemble.
00:04:29 Donc, les solutions, à mon avis, il y en a deux,
00:04:32 tout simplement de long terme.
00:04:33 La première, c'est d'arrêter évidemment, tout de suite,
00:04:36 le flux délirant de l'immigration qui continue,
00:04:39 à coup de 400 000 immigrés quasiment extrêmement extra-européens par an,
00:04:43 c'est-à-dire qui viennent de populations très différentes de nous.
00:04:45 – Mais ça c'est très long terme Thomas.
00:04:46 – C'est du très long terme, c'est du très long terme,
00:04:47 mais c'est ce qu'il faut faire.
00:04:49 – L'arrêt, et on parle d'autre chose.
00:04:50 – Non, parce que l'arrêt de l'immigration, ce n'est pas du long terme,
00:04:52 c'est du tout de suite,
00:04:53 c'est quelque chose que les politiques peuvent faire tout de suite,
00:04:55 c'est ce qu'il faudrait faire tout de suite,
00:04:56 parce que c'est arrêter le robinet de la fuite, si je puis dire.
00:04:58 Et la deuxième solution, et je termine,
00:05:02 solution de long terme,
00:05:03 un, on arrête l'immigration évidemment extra-européenne tout de suite,
00:05:05 et deux, pour toutes les populations déjà présentes,
00:05:08 inassimilées et inassimilables,
00:05:10 on met en place, sur plusieurs années,
00:05:12 car effectivement c'est du long terme,
00:05:13 mais c'est à cette échelle-là qu'il faut penser,
00:05:14 si on ne veut pas que ça ré-explose tous les 15 ans, ou en pire,
00:05:17 eh bien on met en place une politique sur plusieurs années,
00:05:20 calme, posée, de remigration,
00:05:23 où on fait progressivement repartir les populations qui sont inassimilables.
00:05:27 Je ne suis pas, absolument pas en dehors de la République,
00:05:29 justement dans le cadre républicain et par des élections démocratiques,
00:05:31 mais il faut poser le débat avant, il faut poser la possibilité du débat.
00:05:34 – Il y en a un qui n'est pas d'accord avec vous,
00:05:35 regardez-vous, je disiez des bêtises.
00:05:37 – Philippe, je ne peux pas être d'accord avec ça,
00:05:38 parce que de toute manière, l'immigration, entre guillemets,
00:05:41 maintenant elle est constante.
00:05:43 Les pays pauvres, on ne fait même plus une immigration économique,
00:05:46 ça devient maintenant une immigration climatique.
00:05:49 Donc les gens vont arriver.
00:05:50 Là où il y a un réel problème, et là où je suis d'accord avec toi,
00:05:53 c'est qu'on n'a rien fait depuis 40 ans pour intégrer ces gens-là.
00:05:56 On les a guettoisés.
00:05:58 – On a dépensé des milliards et des milliards de politiques de la vie.
00:06:01 – C'est faux, c'est faux, on en a fait plus qu'aucun autre pays
00:06:04 n'a jamais fait, peut-être dans l'histoire humaine.
00:06:05 – Chut, laisse-moi finir, on t'a laissé parler, donc laisse-nous parler.
00:06:09 Depuis 40 ans on n'a rien fait, moi je l'ai vécu,
00:06:11 rappelez-vous quand on a francisé l'Algérie,
00:06:14 on a fait venir les pieds de noirs, on les a mis dans des guettos.
00:06:17 Aujourd'hui vous allez dans l'arrière-cuisine
00:06:20 de n'importe quel restaurant à Paris dans le 16ème,
00:06:23 vous trouvez des gens qui sont sans papier et qu'on paye très peu.
00:06:26 Aujourd'hui quand on emploie une bonne, on préfère prendre une Philippine
00:06:29 qui a surtout pas de papier et qui est surtout pas éduquée.
00:06:31 Aujourd'hui dans le bâtiment, heureusement qu'il y a des ouvriers
00:06:36 non déclarés, non payés.
00:06:38 – Pardon, c'est quoi la solution pour que ça ne se flambe plus ?
00:06:41 – La solution c'est déjà d'aller aider les gens chez eux,
00:06:45 de façon à ce qu'ils ne viennent pas chez nous.
00:06:47 – Ça aussi ça ne marche pas, c'est fait depuis 30 ou 40 ans.
00:06:49 – Non, non, non, ça c'est pas fait.
00:06:51 – L'aide au développement c'est fait depuis 40 ans, ça n'a fonctionné pas.
00:06:54 – Excuse-moi, m'en veux pas, mais j'ai un petit peu voyagé dans ma vie,
00:06:56 ce qui apparemment n'est pas ton cas.
00:06:58 Je peux t'assurer que l'aide au développement qu'on envoie dans ces pays-là
00:07:01 est complètement détournée quand il n'y a pas de la corruption.
00:07:03 – On est d'accord, c'est une des raisons pour lesquelles ça ne marche pas.
00:07:04 – Dire que ça ne marche pas, oui, mais dire qu'on n'a pas contrôlé cette aide,
00:07:09 je te le dis, moi j'ai vécu dans ce pays.
00:07:10 – La seule époque où on avait les moyens de contrôler,
00:07:12 c'est quand on était militairement sur place, ça s'appelait la colonisation.
00:07:14 Et je crois que personne n'a envie d'y revenir.
00:07:16 – Je pense que je vais te laisser parler tout seul, ça va être plus simple.
00:07:18 Bon, alors, chercheur d'embauche.
00:07:20 – Je pense que Philippe a l'impression sans doute que la France est, je sais pas,
00:07:24 une espèce de super Suisse qui a les moyens de reprendre les transferts
00:07:29 au titre de l'aide justement au développement massif qu'on a connu dans le passé
00:07:33 et qu'on a pu en réalité, les moyens d'assumer,
00:07:36 ou de continuer avec des moyens encore supplémentaires d'aider les banlieues,
00:07:41 parce qu'il y a la politique de la ville qui a coûté quand même une centaine de milliards,
00:07:45 mais les gens disent "bah oui, mais c'est pas sur 30 ou 40 ans,
00:07:48 c'est pas si important que ça".
00:07:49 Mais il faut voir que les milieux issus de l'immigration sont également,
00:07:52 indépendamment de ça, des milieux qui bénéficient au premier chef des aides,
00:07:57 des allocations familiales, des aides au logement, etc.
00:08:01 Donc l'argent déversé sur les banlieues et sur ces milieux-là est colossal,
00:08:07 ça ne fonctionne pas.
00:08:08 On a eu affaire à quoi ? On a eu affaire à une intifada, c'était la deuxième, d'accord ?
00:08:12 Il y a eu la première en 2005, c'était la deuxième, il y en aura d'autres
00:08:15 et à échéance de plus en plus… – Ça c'est pas le diagnostic ?
00:08:17 – Absolument, et bien entendu, alors c'est plurifactoriel,
00:08:20 on peut parler de la drogue, on peut parler de l'islam,
00:08:23 on peut parler du fait que l'islam justement sert de liant
00:08:27 à des populations assez disparates, on peut parler des grands frères,
00:08:31 de tout ce qu'on veut, mais à la fin des fins,
00:08:33 il y a une situation qui ne fera qu'empirer,
00:08:36 une situation de sécession républicaine.
00:08:39 – Et les solutions c'est quoi ?
00:08:40 – Les solutions c'est d'abord la répression féroce, la répression féroce,
00:08:45 et ensuite c'est effectivement la remigration, ils ne s'intègreront pas,
00:08:49 il faut se mettre dans la tête qu'il y en a une partie, mettons 30 à 50%
00:08:53 qui arriveront essentiellement, les filles qui veulent échapper
00:08:55 au règne anthropologique du premier, de la primo-géniture mâle
00:09:01 du roi Fénéan qui fout rien dans sa famille et que tout le monde doit servir,
00:09:05 d'accord, parce que ça c'est anthropologiquement aussi
00:09:07 à l'origine principale du problème.
00:09:09 – On avait évoqué… – Mais à part, bon, les filles
00:09:13 qui arriveront à se dégager, et c'est pas toutes,
00:09:15 parce qu'il y en a certaines qui sont dans la servitude volontaire.
00:09:17 – Attention, c'est qui ? – Il y en a certaines
00:09:18 qui sont dans la servitude volontaire, il faut les virer,
00:09:22 d'abord leur taper dessus quand ils nous emmerdent,
00:09:25 et ensuite les virer, parce qu'il n'y a pas d'autre solution,
00:09:28 et toute autre solution que vous pouvez imaginer est angélique,
00:09:31 c'est de l'hyrénisme, on imagine… bon…
00:09:34 – Je peux en placer ? – Oui, vas-y.
00:09:35 – Parce que, deux éléments, dont on a parlé d'ailleurs la dernière fois,
00:09:39 en termes de niveau d'études, les filles sont dans les banlieues
00:09:43 au même niveau que le reste de la population ailleurs,
00:09:47 donc les filles sont en train de s'intégrer, premièrement.
00:09:50 – C'est faux, c'est faux, certaines filles…
00:09:52 – Dans tous les cas, elles ont les mêmes niveaux d'études.
00:09:54 – C'est la naïveté, excuse-moi, c'est la naïveté,
00:09:55 je vais te répondre quand même parce que c'est crucial, c'est crucial,
00:10:00 croire que l'éducation que la République leur donne
00:10:03 va les abstraire de l'islam, c'est faux, c'est faux,
00:10:06 dans les universités, il y a plus de voilé pour les universités qu'ailleurs.
00:10:11 – Vous parlez tous ensemble, vous parlez tous ensemble.
00:10:13 – Ça permet de former des élites,
00:10:14 ce montée en niveau de certaines, effectivement, en population,
00:10:17 ça donne une formation à des gens qui ensuite l'utilisent,
00:10:20 pas tous bien sûr, mais certains l'utilisent
00:10:23 pour promouvoir un agenda, notamment celui des phares musulmans.
00:10:27 – Mais c'est la manifestation d'un complexe de supériorité
00:10:29 de croire que notre culture va finir par les adoucir et les intégrer,
00:10:34 c'est faux, ta culture…
00:10:36 – Vous croyez pas que c'est le travail qui intégrera les gens ?
00:10:39 – Sur une fraction importante d'entre eux, ça ne sert à rien,
00:10:45 tu ne fais qu'alimenter le problème au contraire.
00:10:47 – Je vous cède la parole, Laurent-Arthur Duplessis,
00:10:50 on va revenir sur le concept de remigration,
00:10:52 je voudrais savoir comment ça marche.
00:10:53 – À l'appui de ce qui vient d'être dit, je voudrais souligner un fait
00:10:58 dont on n'entend jamais parler dans les grands médias,
00:11:02 les jeunes issus de l'immigration qui sont émeutiers,
00:11:08 ne sont jamais des asiatiques, on ne voit pas de vietnamien,
00:11:12 pourtant on en a eu beaucoup des vietnamiens, les Bo Thi Pau etc.
00:11:15 On ne voit pas de chinois, pourtant il y en a pas mal des chinois aussi,
00:11:18 on ne voit pas de gens venus d'Inde, et pourtant il y en a pas mal aussi,
00:11:24 on ne les voit pas ceux-là,
00:11:26 on voit surtout des jeunes issus de l'immigration africaine
00:11:32 ou bien des airs musulmanes de l'Asie,
00:11:35 comme par exemple le Pakistan ou l'Afghanistan,
00:11:38 c'est donc bien qu'il y a un fait de civilisation,
00:11:41 c'est donc bien que dans ce problème d'intégration,
00:11:46 il y a un ingrédient civilisationnel extrêmement important
00:11:52 et qui est à prendre en compte justement
00:11:55 pour évaluer la difficulté d'assimiler,
00:11:58 parce qu'il ne s'agit pas seulement d'intégrer mais d'assimiler,
00:12:01 on entend souvent le mot "république",
00:12:04 ça fleurait tout le temps dans tous les médias,
00:12:06 la République française, elle est assimilatrice,
00:12:09 elle n'est pas seulement intégratrice,
00:12:13 c'est pas le rôle de l'Union…
00:12:14 – C'est la différence entre les pays anglo-saxons et la France.
00:12:17 – Sachant d'ailleurs qu'en Angleterre, tout n'est pas rose,
00:12:20 ils ne sont pas assimilationnistes,
00:12:23 mais il y a des agressions au couteau qui prolifèrent,
00:12:27 il y a des tribunaux islamistes dans certains quartiers
00:12:30 reconnus par l'État britannique,
00:12:32 et qui appliquent un droit particulier,
00:12:36 par exemple concernant les femmes, n'est-ce pas ?
00:12:38 C'est-à-dire inégalité testamentaire, etc.
00:12:41 – Reconnus par le royaume britannique.
00:12:45 – Oui, tout à fait, donc c'est pas rose non plus,
00:12:48 quand c'est pas assimilationniste.
00:12:50 – Les mêmes causes en Grande-Bretagne
00:12:51 produisent les mêmes effets qu'en France,
00:12:53 et au moment où en France certains se sont parfois interrogés
00:12:57 sur le modèle communautariste britannique,
00:12:59 si on ne pourrait pas l'utiliser chez nous en France,
00:13:01 au même moment des britanniques s'interrogeaient
00:13:02 pour savoir si les mêmes problèmes qu'ils n'arrivent pas à résoudre
00:13:05 n'allaient pas pouvoir être résolus
00:13:06 par le modèle assimilationniste traditionnel.
00:13:08 – On va…
00:13:08 – Un mot juste sur l'assimilation, pour dire que l'assimilation,
00:13:11 ça fonctionnait, Laurent a raison,
00:13:13 c'est la tradition de la France pendant longtemps,
00:13:14 ça a très bien fonctionné avec les immigrés européens,
00:13:16 parce qu'ils étaient d'une proximité culturelle et civilisationnelle
00:13:19 qui leur rendait possible, mais ça ne fonctionne pas du tout
00:13:22 avec les populations actuelles pour deux raisons,
00:13:23 un, l'aspect quantitatif, il y en a trop d'un coup,
00:13:25 ils forment des communautés, ça ne fonctionne pas,
00:13:27 on assimile les individus, pas des communautés.
00:13:28 – Ça doit être court Thomas.
00:13:29 – Et deuxièmement, la distance culturelle est trop grande.
00:13:33 Je voudrais qu'on revienne sur un élément
00:13:35 qui a été donné par Laurent et par Serge.
00:13:40 Il est très difficile de donner des statistiques ethniques,
00:13:44 de dire en gros, c'est plutôt telle population plutôt que telle autre,
00:13:48 parce qu'en France, on s'interdit de faire la différence entre les gens.
00:13:53 – Il y a des indices, tu as les prénoms, tu as la drépanocytose,
00:13:59 une maladie qui frappe essentiellement les populations d'Afrique du Nord.
00:14:04 – Oui, mais là on parle d'une question…
00:14:05 – C'est comme ça qu'on retrouve des statistiques ethniques
00:14:09 dans les milieux hospitaliers ou dans les milieux carcéraux.
00:14:12 C'est comme ça qu'on les a, mais il faudrait autoriser,
00:14:14 effectivement parce que l'absence de statistiques…
00:14:17 – Vous savez que c'est une proposition de l'Europe.
00:14:19 L'Europe propose que l'on recense.
00:14:20 – L'absence de statistiques permet l'outrecuidance des réactions,
00:14:25 par exemple de l'Ibée, le Nouvel Obs, etc. ou Mediapart,
00:14:28 ou tous les Vauriens qui les soutiennent, qui disent "oui mais tout ça n'est pas prouvé"
00:14:33 ou même d'Armana, il y a autant de Kévin que de non-Kévin, etc.
00:14:37 Mais dans ce cas-là, puisqu'ils prétendent ça,
00:14:39 mais qu'ils autorisent les statistiques ethniques,
00:14:41 et puis si c'était autorisé, alors là le débat serait clos immédiatement.
00:14:45 – Mais il n'y a pas d'horreur ?
00:14:47 On parle de solution.
00:14:48 – Non, mais on ne peut pas à la fois demander pour les autres
00:14:52 un flicage à outrance et le refuser pour nous.
00:14:54 Moi je refuse d'être fliqué comme on est en train de mettre en place
00:14:57 le flicage de tous les Français en France.
00:14:59 Donc s'ils ne l'acceptent pas pour moi, pourquoi je l'accepterais pour les autres ?
00:15:02 Mais si j'ai bien compris, Laurent, surtout n'accueillons personne,
00:15:09 parce que de toute manière il y en a trop, foutons tout le monde dehors,
00:15:11 ne prenons que les filles, parce que les filles ce n'est pas gênant
00:15:14 et puis c'est plus facile à manipuler et à simuler,
00:15:16 et on sortira du problème.
00:15:18 Le problème il est mondial de toute manière, il faut arrêter d'outrouger.
00:15:21 Si on s'était occupé un peu mieux, un peu mieux de certaines catégories,
00:15:27 et si les politiques avaient eu un peu plus de ces trois points de suspension
00:15:32 à une certaine époque, on n'en serait pas là aujourd'hui,
00:15:34 parce qu'on a laissé pourrir des gens dans des ghettos,
00:15:37 on a laissé pourrir des gens sans éducation, entre guillemets,
00:15:40 on a laissé faire un certain nombre d'imams malfaisants,
00:15:44 ou de rabbins malfaisants, parce que j'aime bien mettre les deux.
00:15:47 - Je vous laisse... - On les a laissé faire.
00:15:50 Je vais vous citer Jean-François Copé.
00:15:53 C'est votre idole à tous.
00:15:55 OK, maire de Meaux.
00:15:57 Maire de Meaux, il a écrit une tribune dans l'Express la semaine dernière,
00:16:00 dans laquelle il dit en gros le boulot dans la banlieue a été fait.
00:16:04 On a démoli les bars, on les a remplacés par des petits immeubles,
00:16:07 il y a équipement, commissariat, bibliothèque, il y a tout ce qu'il faut.
00:16:12 Ce qui manque, c'est les parents.
00:16:15 Ce qui manque...
00:16:17 Tu arrives encore à croire, Jean-François Copé, toi.
00:16:19 Je vous le cite, parce que beaucoup ont dit
00:16:23 que c'était quand même un problème d'autorité,
00:16:25 et pas seulement un problème d'autorité venant de l'État,
00:16:28 mais c'était un problème interne à la famille.
00:16:31 Alors d'abord, pour répondre à Philippe...
00:16:34 On est dans une société de plus en plus monoparentale,
00:16:36 et on sait que les sociétés monoparentales,
00:16:38 ça crée des problèmes familiales.
00:16:39 On le voit dans d'autres pays qui sont en avance au-delà.
00:16:41 - Regardez les États-Unis... - Ça, je fais de l'embauche.
00:16:43 Ce n'est pas un problème mondial.
00:16:45 Si tu vas au Japon, tu verras par exemple une société
00:16:48 qui sait se protéger quand même d'une immigration non voulue,
00:16:50 et le cas, il y a des dizaines de pays,
00:16:53 y compris des pays arabes du Golfe,
00:16:54 qui ne font venir de l'immigration, alors là,
00:16:57 que justement des bonnes Philippines,
00:16:59 catho ou des ouvriers mis dans des ghettos,
00:17:02 et ils sont tout à fait capables, eux, de régler...
00:17:05 - C'est ça que vous souhaitez comme méthode ?
00:17:06 - Ce n'est pas ça que je souhaite, mais dire que l'immigration
00:17:09 est un phénomène contre lequel on ne peut rien, c'est faux.
00:17:12 C'est un phénomène contre lequel on peut,
00:17:15 contre lequel on peut agir de manière politique,
00:17:17 comme le font des dizaines de pays.
00:17:19 Le reste, c'est de la capitulation politique.
00:17:22 Deuxièmement, sur le rôle des parents, justement,
00:17:24 sur le rôle des parents, mais ça, c'est une vaste foutaise,
00:17:27 comme la plupart des trucs que raconte Copé.
00:17:30 Bon, il faut voir que les petits émeutiers, là,
00:17:32 en fait, souvent, ils sont envoyés par leur famille eux-mêmes,
00:17:36 parce qu'ils savent parfaitement que s'ils se font gauler,
00:17:38 eh bien, ils n'iront pas en prison,
00:17:40 parce que justement, ils sont mineurs, d'accord ?
00:17:42 - Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
00:17:43 - Mais parce qu'il y a des tas de témoignages,
00:17:45 on leur dit, les grands frères leur disent,
00:17:46 tu vas piller ci, tu vas piller ça,
00:17:48 et si tu te fais avoir, de toute façon,
00:17:50 tu ne risques rien, parce qu'eux, sont mineurs.
00:17:52 Donc, il faut sortir, sortir de l'angélisme.
00:17:54 - Les familles monoparentales, elles existent aussi,
00:17:56 justement, dans la France périphérique,
00:17:57 ça touche tout le monde, et bizarrement, ça n'explose pas là.
00:18:00 Donc, on voit encore que ce n'est absolument pas ça le facteur.
00:18:02 D'un mot, je voulais réagir, parce que paradoxalement,
00:18:04 je suis d'accord avec Philippe Pascault sur le fait que
00:18:06 je ne veux pas, moi non plus, d'une société répressive,
00:18:08 d'une société policière.
00:18:09 Mais le gros problème, et c'est là où c'est incompatible
00:18:11 les politiques d'immigration actuelles,
00:18:13 c'est qu'on ne peut pas espérer maintenir un semblant d'ordre,
00:18:17 je dis bien d'ordre, même pas de vivre ensemble agréable,
00:18:19 dans une société multiculturelle et multiethnique comme laienne,
00:18:22 comme devient la nôtre à cause de l'immigration,
00:18:24 sans un système autoritaire.
00:18:25 C'est pour ça que dans tout le Moyen-Orient compliqué,
00:18:27 qui est compliqué à cause d'une intrication de populations différentes,
00:18:30 il n'existe que des régimes autoritaires,
00:18:31 et que toutes les tentatives démocratiques échouent.
00:18:33 - C'est vrai que c'est mieux les régimes de dictature,
00:18:35 c'est d'être en dictature.
00:18:36 - Non, justement, ce n'est pas bien du tout, c'est extrêmement mauvais.
00:18:38 Non, je viens de dire exactement le contraire.
00:18:40 Je dis que je ne veux pas vivre en dictature,
00:18:42 et qu'on ne vivra pas en dictature,
00:18:44 et qu'on ne pourra pas vivre autrement qu'en dictature
00:18:46 si on continue d'accepter cette immigration.
00:18:48 Si on veut que la démocratie se maintienne,
00:18:49 il faut en arrêter, et c'est pour ça que la seule solution,
00:18:52 c'est un, arrêter l'immigration,
00:18:53 deux, mettre en place la remigration,
00:18:55 qui est une politique, dans mon esprit, sur plusieurs années,
00:18:58 progressive, intelligente, apaisée et démocratique.
00:19:01 - Alors on parle de remigration.
00:19:03 Comment ça marche,
00:19:04 puisque, on va dire 95% ou 90% de ceux qui ont été arrêtés
00:19:10 pendant les émeutes ont un passeport français,
00:19:12 une nationalité.
00:19:14 Comment on remigre ?
00:19:15 Expliquez-moi.
00:19:16 - Tu fais bien de le dire, parce que...
00:19:17 - Tu fais faire volant sur Hollande,
00:19:19 et qui n'a pas réussi à aller jusqu'au bout,
00:19:21 c'est-à-dire que tu déchoides la nationalité,
00:19:23 les gens qui commettent des crimes et des délits.
00:19:27 - Où tu commences, où tu t'arrêtes.
00:19:28 - Mais tu te commences...
00:19:30 - Où tu commences, où tu t'arrêtes.
00:19:31 - Dès que quelqu'un...
00:19:32 - C'est un plan en plusieurs étapes.
00:19:33 Tout simplement, c'est un plan en plusieurs étapes,
00:19:35 ça se fait sur plusieurs années.
00:19:36 La première étape, c'est qu'on fait le plus "facile",
00:19:38 c'est-à-dire par exemple expulsion de tous les délinquants étrangers
00:19:42 au terme de leur peine, c'est une évidence,
00:19:44 ça devrait être une évidence,
00:19:45 mais ça n'était pas pour la gauche pendant longtemps.
00:19:46 - Les dizaines de milliers...
00:19:47 - Ensuite, on expulse les délinquants étrangers.
00:19:50 Voilà, ça c'est simple, ça c'est pas la remigration,
00:19:53 c'est le début.
00:19:54 La remigration, ça repose aussi...
00:19:55 - Attendez, je parle un peu à les autres.
00:19:57 Je vous signale quand même, les enfants,
00:19:58 qu'il y a plein de pays qui refusent de recevoir
00:20:02 leur propre autorité financière.
00:20:04 Tu réprimes ces pays-là, tu interdis les transferts financiers.
00:20:07 - C'est une belle parole.
00:20:08 - Mais non, ce ne sont pas pour toi,
00:20:09 mais ça ne s'est jamais fait.
00:20:10 - C'est de la détermination.
00:20:11 - On voit que c'est impossible de couper les flux financiers,
00:20:14 parce qu'il y a beaucoup de gens qui envoient de l'argent dans leur pays.
00:20:17 - C'est tout à fait possible, et bien c'est terminé.
00:20:18 - Ça s'est déjà fait.
00:20:19 - Même aujourd'hui, ce qu'ils nous racontent,
00:20:22 qu'ils ont bloqué les avoirs russes,
00:20:24 M. Macron, ce n'est pas vrai.
00:20:26 Tout d'un coup, il y a de l'argent,
00:20:27 elle circule quoi qu'il arrive.
00:20:29 Donc dire qu'il faut bloquer les flux financiers,
00:20:31 c'est un faux problème.
00:20:32 Aujourd'hui, en plus, je le reviens, dans une mondialisation.
00:20:34 Donc si tu bloques par un circuit,
00:20:36 les gens passeront par un autre circuit.
00:20:38 Donc aujourd'hui, ça c'est des fausses excuses
00:20:40 qu'on balance pour se décriminaliser.
00:20:41 - C'est une question de montant.
00:20:42 Il y en aura toujours une partie qui arriveront quand même,
00:20:45 à la limite en sous-marin.
00:20:46 - Jamais ! Jamais ! Jamais !
00:20:47 - En sous-marin, à faire franchir.
00:20:48 - Jamais ! Jamais !
00:20:49 Les politiques de droite, de gauche, de droite.
00:20:50 - Mais bien sûr que si.
00:20:51 - Tu n'as qu'à regarder, et c'est simple à comprendre,
00:20:53 la liste qu'ils ont faite des paradis fiscaux
00:20:55 qui étaient mis au pilori par une certaine commission européenne.
00:20:59 Quand tu regardes ça, tu rigoles.
00:21:01 Parce qu'ils n'ont pas pris les vrais paradis fiscaux.
00:21:04 Donc ces gens-là ne le feront jamais, quoi qu'il arrive.
00:21:06 Donc vous devez vous donner des fausses solutions.
00:21:08 - Contre-exemple, le secret bancaire suisse
00:21:12 dont on nous a rebattu les oreilles pendant des décennies,
00:21:17 c'était sacro-saint, ça faisait partie de l'ADN de la Suisse.
00:21:20 La Suisse n'existerait pas si on abolissait le secret bancaire suisse.
00:21:24 Eh bien, ils l'ont aboli sur pression des Américains.
00:21:28 Mais bien sûr, c'est beaucoup moins important.
00:21:31 Alors évidemment, il y en a toujours...
00:21:33 Si tu passes la frontière franco-suisse la nuit avec ton cul cousu d'or,
00:21:37 tu vas planquer tes lingots.
00:21:39 Mais c'est beaucoup plus difficile.
00:21:41 - Il faut que tu consultes ton ordinateur mondial.
00:21:44 Parce que, OK, la Suisse a réduit, entre guillemets, le marché.
00:21:49 Mais il y a plein d'autres pays où, de toute manière,
00:21:51 tu peux continuer à planquer ton pognon sans que personne le sache.
00:21:53 Donc ça aussi, c'est une fausse solution.
00:21:56 - C'est beaucoup plus difficile et il y en a beaucoup moins.
00:21:58 Tu peux planquer ton fric aux British Virgin Islands,
00:22:01 aux Bahamas, où tu veux, mais c'est encore plus...
00:22:03 Mais tu ne vas pas y arriver parce que tu n'as pas assez de fric
00:22:06 et ton banquier ne va pas vouloir t'aider.
00:22:07 - On va s'arrêter. Je vais prendre 2-3 minutes de plus.
00:22:10 J'ai listé quelques solutions. Je voudrais des réactions rapides.
00:22:14 On retire les allocs aux familles dont les enfants ont...
00:22:18 - Oui ?
00:22:19 - Oui, ça c'est élémentaire, au cas par cas.
00:22:21 - Au cas par cas.
00:22:22 - On ne peut pas généraliser ce genre de choses.
00:22:24 - OK. Très bien.
00:22:25 On expulse des logements sociaux
00:22:27 tous ceux dont les enfants, d'une manière ou d'une autre,
00:22:30 sont pris, arrêtés par la police.
00:22:32 - Au cas par cas.
00:22:33 - Au cas par cas.
00:22:34 Qu'est-ce que ça veut dire, au cas par cas ?
00:22:36 - C'est-à-dire que quelqu'un qui fait une petite erreur,
00:22:37 on ne va pas systématiser une expulsion des parents.
00:22:41 Après, il faut qu'on étudie,
00:22:42 il faut que les gens prennent la peine de connaître.
00:22:44 Je reconnais qu'il y a des familles qui abusent.
00:22:46 Je reconnais qu'il y a des gens qui ne font rien pour éduquer leurs enfants.
00:22:49 Et que peut-être, dans ces cas-là,
00:22:50 quand on a bien étudié le problème,
00:22:51 on peut aller à l'expulsion.
00:22:53 Mais sinon, ça veut dire quoi ?
00:22:54 - Il n'y a absolument aucune procédure judiciaire.
00:22:56 - Mais non, mais il faut retravailler ça.
00:22:57 - Je pense que les mesures que vous énoncez là,
00:22:59 c'est justement des mesures de court terme.
00:23:01 Et objectivement, ce sont des mesurettes
00:23:03 qui, si on ne les inscrit pas dans une politique globale
00:23:05 comme celle que j'ai dessinée, ça ne marchera pas.
00:23:07 - Des écoles fermées.
00:23:09 Un enfant qui est pris dans la rue après un couvre-feu,
00:23:13 un cocktail Molotov à la main, je ne sais quoi,
00:23:15 va dans une école fermée,
00:23:17 où il va y avoir un certain nombre de choses de faites
00:23:20 pour bien l'élever.
00:23:21 - Oui, non, ça me semble...
00:23:24 - Des mesures...
00:23:24 - Sur le principe, oui.
00:23:26 Mais comment, ça dépend aussi, comment c'est fait.
00:23:28 S'il s'agit encore de mettre 10 éducateurs,
00:23:29 c'est-à-dire une vraie fortune,
00:23:31 pour des gens qui ont troublé la société.
00:23:34 Ou si vous pensez à des écoles de redressement un peu à l'ancienne.
00:23:38 C'est peut-être à ça que vous pensez.
00:23:39 - Je vais vous dire une chose.
00:23:40 Je vais vous poser la dernière solution.
00:23:43 J'étais ce week-end avec des membres de ma famille
00:23:44 dont certains vivent aux États-Unis.
00:23:46 Ils m'ont dit qu'il y a une solution, c'est légaliser le cannabis.
00:23:49 On légalise le cannabis,
00:23:50 il y a énormément des émeutes qui s'arrêtent.
00:23:53 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:23:54 - Je pense que c'est une connerie.
00:23:56 - C'est une connerie ?
00:23:56 - C'est une grave connerie, parce que je veux dire,
00:23:58 ça n'a jamais favorisé un autre marché, c'est tout.
00:24:02 - Exactement, bien sûr.
00:24:02 Et puis ils auront moins de fric,
00:24:03 donc ils vont chercher du fric dans d'autres formes de délinquance.
00:24:05 - Je rappelle quand même que les recettes de la drogue,
00:24:08 les recettes sont incorporées dans le PIB
00:24:10 depuis le 1er janvier 2018.
00:24:12 - Les recettes de la drogue ?
00:24:13 - Résumé.
00:24:14 - Voilà, l'évaluation donne,
00:24:16 puisque par définition, on n'a pas d'indicateur.
00:24:19 Ce sera la dernière chose Serge.
00:24:20 - Les solutions, elles ne vont pas venir des politiciens,
00:24:24 elles ne vont pas venir de nous,
00:24:25 elles vont s'imposer,
00:24:27 parce qu'il viendra un moment à la 3e ou à la 4e intifada,
00:24:30 dans 5 ou 6 ans,
00:24:31 mais moi je sens déjà l'opinion des petits blancs
00:24:35 qui votaient plutôt Macron au 2e tour,
00:24:38 qui avaient peur de Le Pen, etc.
00:24:40 C'est en train de basculer.
00:24:41 À la prochaine, quand ils auront à nouveau leur voiture cramée,
00:24:44 et quand ils vont vraiment commencer à chier dans leur froc,
00:24:47 là il y aura le vote extrême droite, c'est tout.
00:24:49 Et ça viendra comme ça,
00:24:50 et puis ça sera peut-être une extrême droite réelle,
00:24:53 beaucoup plus dure que celle du RN ou de Zemmour aujourd'hui.
00:24:56 - Je suis d'accord avec la vieille tarte à la crème,
00:24:58 si vous ne votez pas Macron, vous aurez Marine Le Pen,
00:25:00 et ce sera le chaos.
00:25:01 On a voté Macron, c'est-à-dire la continuation de la politique folle
00:25:03 qui est menée depuis 40 ans en matière d'immigration et de sécurité,
00:25:06 et on voit où ça nous mène.
00:25:06 Ça nous mène précisément au chaos,
00:25:08 et c'est précisément les parties de rupture,
00:25:10 ça peut être le Vendredi Médicin National,
00:25:11 ça peut être d'autres,
00:25:12 qui sont susceptibles de poser les bonnes solutions.
00:25:15 - C'est ce qu'il veut M. Macron.
00:25:16 - Laura Arthaud-Lepleyssis sera le mot de la fin.
00:25:19 - Les méthodes dures préconisées à juste titre ici
00:25:22 sont appelées par beaucoup de gens issus de l'immigration,
00:25:26 qui sont les premières victimes de ces émeutiers,
00:25:29 et qui sont les premiers à dire qu'il faut serrer la vis aux délinquants.
00:25:34 Ils sont les premiers à demander ça.
00:25:35 - Merci.
00:25:36 - D'accord.
00:25:37 - Ok, très bien.
00:25:38 Merci beaucoup.
00:25:39 On a explosé le compteur,
00:25:41 mais vraiment je pense que ça en valait la peine.
00:25:43 Si malheureusement votre pronostic se révèle juste,
00:25:46 on aura l'occasion de reparler de ce sujet.
00:25:49 Et on se retrouve dans quelques secondes pour le deuxième sujet sur l'Inde,
00:25:53 peut-être sera-t-ce un petit peu plus apaisé.
00:25:56 A tout de suite.
00:25:57 [Générique]
00:26:10 [Sonnerie de fin]
00:26:13 L'Inde et la France.
00:26:15 Narendra Modi, le Premier ministre, a passé deux jours en France.
00:26:18 13 et 14, bilan,
00:26:20 3 sous-marins dont personne n'a parlé, vendus à l'Inde,
00:26:23 26 Rafales marines.
00:26:25 Et un certain nombre d'autres projets.
00:26:28 En réalité, cette visite était faite,
00:26:30 pourquoi ?
00:26:31 Elle célébrait les 25 ans d'un partenariat stratégique né au temps de Chirac,
00:26:37 et que Macron veut voir prolonger jusqu'en 2047,
00:26:41 les 100 ans de l'indépendance de l'Inde.
00:26:43 Voilà, ça c'est le cadre.
00:26:45 Ma question c'est,
00:26:46 est-ce qu'on doit s'en réjouir de ce partenariat avec l'Inde ?
00:26:48 Est-ce qu'on ne ferait pas mieux d'être copains avec la Chine ?
00:26:52 Est-ce qu'il n'y a pas d'autres pays vers lesquels,
00:26:54 ou avec lesquels on pourrait travailler,
00:26:57 et nouer des liens de très long terme ?
00:27:01 Laura Arthur, du PCI.
00:27:02 L'Inde est maintenant le pays le plus peuplé du monde,
00:27:05 c'est un pays de grand avenir,
00:27:07 c'est un pays qui est en plein dynamisme économique,
00:27:10 et c'est un pays qui est vital pour notre industrie de défense,
00:27:13 parce que nos chers partenaires européens achètent américains,
00:27:18 ne nous achètent pas à nous,
00:27:19 les avions Rafale sont boudés par nos partenaires européens
00:27:24 qui achètent des F-35,
00:27:25 et les Allemands font tout pour ruiner notre industrie militaire,
00:27:30 entre autres, sous aiguille américaine,
00:27:34 et donc pour que la France puisse rester militairement puissante,
00:27:39 efficace, dans la mesure du possible,
00:27:42 elle l'est relativement,
00:27:43 mais elle a besoin de marchés extérieurs à l'Europe,
00:27:47 et au nez il y a la barbe des Américains
00:27:50 qui essayent de nous saboter partout,
00:27:52 et l'Inde est un marché particulièrement intéressant
00:27:56 pour notre industrie militaire,
00:27:57 l'Evensee Rafale et les trois sous-marins,
00:28:00 je crois que c'est le début d'une série de commandes
00:28:03 de la part d'une Inde qui veut elle-même s'affranchir
00:28:06 de la tutelle américaine du mieux qu'elle peut,
00:28:09 et qui donc a envie de se tourner vers nos Rafales et nos sous-marins.
00:28:14 Sachant Laurent, que finalement l'Inde
00:28:17 achète quand même beaucoup plus d'armes à la Russie qu'aux États-Unis,
00:28:21 donc si l'Inde est dépendante d'un partenaire d'un point de vue militaire,
00:28:24 c'est d'abord d'un partenariat avec la Russie,
00:28:27 parce que c'est issu des vieilles traditions indiennes
00:28:31 autour du tiers-monde et des rapports…
00:28:33 – Ça ne dérange pas qu'elle achète à la Russie,
00:28:35 moi je ne suis pas dans l'otanisme BA et Bélan,
00:28:39 et l'américanophilie débile,
00:28:42 mais l'Inde veut de toute façon différencier ses appartenances,
00:28:47 et donc elle achète à la Russie,
00:28:48 mais elle achètera je crois de plus en plus à la France,
00:28:51 et c'est pour ça qu'il a eu raison Macron de l'inviter au 14 juillet…
00:28:54 – Ok, même si on s'assoit sur les droits de l'homme, au passage ?
00:28:58 – Mais on ne s'assoit pas sur les droits de l'homme avec les pays du Golfe,
00:29:02 on ne s'assoit pas sur les droits de l'homme avec la Chine
00:29:04 qu'on flotte dans le sens du poil depuis des décennies
00:29:07 pour qu'elle nous achète.
00:29:10 – Alors, ce n'est pas parce qu'on s'assoit dessus
00:29:13 qu'on ne doit pas le critiquer,
00:29:14 moi j'ai honte qu'on s'assoit sur les droits de l'homme.
00:29:16 – Oui, il faut avoir honte tous les jours,
00:29:17 on m'a entendu dire ce soir.
00:29:18 – Oui, et bien j'ai honte tous les jours,
00:29:20 parce que ça veut dire que ces gens-là n'ont pas…
00:29:21 moi je crois que ce qui me gêne beaucoup par rapport à ça,
00:29:23 je comprends l'économie, c'est qu'on glorifie l'homme, pourquoi ?
00:29:26 Parce qu'on a acheté des armes de guerre,
00:29:29 parce qu'il nous a vendu des armes de guerre,
00:29:30 parce qu'on en a acheté, donc 3 sous-marins, 36 Rafales,
00:29:33 ou là-dedans il y a autre chose que de la guerre.
00:29:37 – Alors, si je peux me permettre d'intervenir,
00:29:40 je pense qu'on est dans un monde multipolaire
00:29:42 et on doit être gaulliste d'une certaine manière,
00:29:44 c'est-à-dire défendre les intérêts de la France
00:29:46 face à des gens qui ne nous veulent pas du bien.
00:29:47 Les Indiens ne nous veulent pas du bien,
00:29:49 ils ont une espèce de sentiment de revanche
00:29:51 contre le vieux passé colonial aussi fort que les Chinois,
00:29:55 bon il ne faut pas croire qu'ils sont particulièrement
00:29:58 bien intentionnés à l'égard de la France,
00:29:59 mais c'est quand même un tampon l'Inde,
00:30:01 c'est le moyen d'abord de résister à la Chine,
00:30:04 parce que ce qui nous sépare le plus de la Chine
00:30:06 quand même géographiquement et humainement,
00:30:08 c'est le monde indien, c'est un monde qui est parcouru de tensions,
00:30:12 c'est un monde qui peut-être ne respecte pas tout à fait les droits de l'homme,
00:30:16 mais alors là je vais être un peu brutal,
00:30:18 pas beaucoup moins que nous on les respecte non plus,
00:30:20 parce que la répression des gilets jaunes
00:30:22 dont tu portes l'effigie sur ta chemise,
00:30:23 elle a été quand même féroce,
00:30:25 alors c'est vrai que les Indiens,
00:30:26 bon, les Indiens ils ont aussi des ennemis,
00:30:30 bon les Indiens ils se battent contre le Pakistan, contre l'Islam,
00:30:34 ils ont les mêmes ennemis que nous d'une certaine manière,
00:30:36 il faut comprendre un peu leur situation,
00:30:38 c'est un volcan, c'est une situation très difficile...
00:30:40 – Je préfère ce partenariat avec l'Inde plutôt que la Chine.
00:30:44 – Je préfère de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier,
00:30:47 de ne pas avoir les fers dans les mêmes feux,
00:30:50 et donc on a intérêt à nouer des partenariats avec l'Inde,
00:30:53 parce que ça permet justement de ne pas être monodépendant,
00:30:56 bien entendu des Américains,
00:30:57 mais également de monodépendant du marché chinois,
00:31:01 qui est un marché où on se fait arnaquer constamment
00:31:03 parce qu'ils nous pompent notre technologie pour ensuite nous expulser,
00:31:07 il faut être pragmatique,
00:31:08 la diplomatie c'est un art du pragmatisme.
00:31:11 – On est, on est, on est, vous l'avez dit...
00:31:13 – Vous êtes en contradiction avec le débat d'avant,
00:31:15 plus vous laissez faire le non-respect des droits de l'homme dans ces pays-là,
00:31:20 plus ils vont continuer, et un jour ou l'autre ça arrivera chez nous,
00:31:23 rêvez pas, à partir du moment...
00:31:25 – Ils ne respectent pas moins les droits de l'homme aujourd'hui qu'il y a 20 ans.
00:31:27 – À partir du moment, et là, là, là, je veux un plan,
00:31:31 à partir du moment où on laisse faire,
00:31:33 il ne faut pas s'étonner qu'après ils nous l'imposent,
00:31:36 parce qu'on laisse faire, on négocie avec ces gens-là,
00:31:39 parce qu'ils nous donnent de l'argent parce qu'ils achètent des avions,
00:31:41 parce qu'ils achètent des sous-marins,
00:31:42 on ferme les yeux sur les droits de l'homme,
00:31:44 on ferme les yeux sur leur charia,
00:31:46 on ferme les yeux sur le fait que les chars...
00:31:48 – Il n'y a pas de charia en Inde, c'est au Pakistan.
00:31:49 – C'est une image, parce que tout à l'heure tu parlais du Qatar,
00:31:51 – C'est le contraire justement.
00:31:52 – Tu parlais du Qatar et tu parlais d'autres choses, et là-bas il y a.
00:31:54 Il ne faut pas s'étonner si ces gens-là après nous l'imposent,
00:31:57 parce qu'on laisse faire, on négocie, on sourit, on se met, on s'agenouille
00:32:01 devant ces gens-là pour des raisons économiques.
00:32:03 Un jour ou l'autre ils nous imposeront.
00:32:05 – Philippe Pascot, est-ce que les choix qui sont en train de se faire,
00:32:08 je m'appuie sur le raisonnement de Serge Federbosch qui dit,
00:32:11 on est dans un monde de plus en plus multipolaire.
00:32:13 Est-ce que finalement, choisir l'Inde, c'est n'est pas refuser la Chine,
00:32:19 et donc s'appuyer sur un partenaire qui est sans doute plus proche de nous ?
00:32:22 – Ça Franck c'est possible, et c'est des considérations politico-mondialistes
00:32:27 qui sont largement sous-déteste.
00:32:29 Je dis simplement que ce n'est pas parce qu'on négocie entre guillemets
00:32:32 qu'on ne doit pas dénoncer les exactions de ces gens-là.
00:32:35 Moi je suis désolé, et à partir du moment où les droits de l'homme
00:32:37 ne sont pas respectés quelque part, j'hurle.
00:32:40 – Alors ? – J'hurle.
00:32:41 – Je peux dire quelque chose ? – Non, non, non, voilà.
00:32:43 Thomas ?
00:32:45 – Tout d'abord je ne pense pas qu'il y ait besoin de choisir
00:32:46 entre l'Inde et la Chine.
00:32:48 L'Inde c'est effectivement le pays le plus peuplé du monde,
00:32:52 5ème puissance économique, l'Inde achète ses armes
00:32:57 principalement à la France, le moins devant la Russie,
00:33:00 et le moins encore devant les États-Unis.
00:33:02 D'un point de vue commercial, il n'y a pas de raison de s'en priver,
00:33:05 mais surtout dans une politique qui doit être la nôtre,
00:33:08 et qui est d'ailleurs celle qui a adopté l'Inde,
00:33:09 une politique qui devrait être idéalement multilatérale,
00:33:11 évidemment qu'il faut parler avec l'Inde comme il faut parler avec la Chine.
00:33:15 Il n'y a pas de mise en concurrence parce qu'on parle avec l'Inde
00:33:17 et parce qu'on le reçoit bien, qu'on va se mettre mal avec la Chine,
00:33:19 ou qu'on doit se mettre mal avec la Chine.
00:33:21 Donc pour moi c'est évident qu'il fallait le recevoir dans de bonnes conditions.
00:33:24 Concernant les droits de l'Homme, par contre, il y a beaucoup de choses à dire.
00:33:27 Tout d'abord ils ne vont pas nous imposer demain
00:33:29 des violations des droits de l'Homme chez nous,
00:33:30 parce que les Indiens ne font pas, en tout cas,
00:33:32 ils n'ont pas la prétention à faire de l'ingérence en France ou en Europe,
00:33:35 peut-être dans leur pourtour local, mais pas chez nous.
00:33:38 Et inversement, nous n'avons pas, quand on est souverainiste français,
00:33:41 on ne veut pas que les autres fassent de l'ingérence chez nous,
00:33:43 nous n'avons pas à faire de l'ingérence chez eux.
00:33:45 Nous n'avons pas à nous ingérer dans leurs affaires intérieures,
00:33:48 ce n'est pas nos affaires.
00:33:50 Par ailleurs, on critique énormément, j'entends des critiques sur l'Inde,
00:33:53 comme quoi il y aurait des atteintes aux droits de l'Homme,
00:33:55 sauf que moi ce que je constate, c'est que l'Inde est dirigée en fait
00:33:58 par un dirigeant qui est un identitaire hindou,
00:34:00 qui est quelqu'un qui n'aime pas les positions marxistes,
00:34:04 ou islamistes, ici de la gauche.
00:34:05 – Qui met les opposants en prison.
00:34:08 – Pas plus que d'autres, Fante, Fante, un mot, un mot.
00:34:13 Est-ce qu'on ne fait pas pareil chez nous ?
00:34:14 Moi ce que je constate, c'est que l'intelligentsia de gauche
00:34:17 qui domine intellectuellement en Europe,
00:34:19 elle hurle aux violations des droits de l'Homme
00:34:21 et à l'atteinte à la démocratie quand c'est des gens identitaires
00:34:23 dans leur pays hindou par exemple,
00:34:25 qui s'en prennent à des positions qui peuvent essayer
00:34:29 de reconquérir l'université contre les intellectuels de gauche là-bas.
00:34:32 Alors là, ils hurlent à l'atteinte à la démocratie,
00:34:34 mais quand la même chose se produit en ce temps inverse chez nous,
00:34:36 quand l'université chez nous en France est complètement trustée
00:34:38 depuis des décennies par l'extrême gauche,
00:34:40 quand c'est pareil aux États-Unis, on le voit avec le wokisme,
00:34:42 quand la justice est instrumentalisée par exemple
00:34:46 pour tenter d'empêcher des présidents ou d'anciens présidents
00:34:49 de se représenter comme on le voit en ce moment au Brésil
00:34:51 avec J.B. Bolsonaro, comme on le voit aux États-Unis évidemment
00:34:54 avec toutes les tentatives de rendre Donald Trump inéligible,
00:34:57 quelle leçon de démocratie on a à dire ?
00:34:59 Moi ce que je constate, c'est que l'intelligentsia de gauche européenne,
00:35:01 elle trouve que les droits de l'Homme, c'est très bien à respecter
00:35:04 quand c'est dans son sens et quand c'est les opposants de droit
00:35:07 qu'on emprisonne, pas la même chose.
00:35:08 Thomas, je suis obligé de vous couper.
00:35:09 Il y a quand même une chose qui me semble fausse dans ce qui a été dit,
00:35:13 c'est que l'Inde a déjà choisi l'Occident.
00:35:15 En fait, l'Inde fait partie du Quad.
00:35:18 Le Quad c'est une organisation américano avec le Japon dedans,
00:35:22 l'Australie et l'Inde.
00:35:24 Autrement dit, une organisation qui commence à se positionner contre la Chine.
00:35:29 Donc l'Inde a déjà choisi son camp.
00:35:31 Je ne suis pas d'accord.
00:35:32 En quoi est-ce le problème ?
00:35:33 Géopolitiquement, ce n'est pas le cas.
00:35:34 En nous achetant, elle...
00:35:35 Je me demande si on parle du même pays.
00:35:37 L'Inde, comment on la définissait il n'y a pas si longtemps,
00:35:39 et ça reste encore vrai,
00:35:41 on appelait ça la plus grande démocratie au monde, la plus peuplée.
00:35:45 C'est quand même un pays qui a des règles démocratiques,
00:35:48 depuis longtemps maintenant, qui fonctionnent.
00:35:50 C'est un pays où les tensions s'accroissent, certes,
00:35:53 mais pour des raisons qu'on vit aussi ici.
00:35:55 Il y a des tensions.
00:35:55 Le problème fondamental, c'est la relation entre les hindous et les musulmans.
00:36:00 Et Modi est quelqu'un qui est un hindou militant,
00:36:07 et dont la feuille de route et l'animation principale,
00:36:10 c'est de lutter contre l'islam.
00:36:12 Moi, ce que je crois...
00:36:12 Il faudrait quand même que chacun d'entre nous aille un jour à Kolkata,
00:36:15 comme l'isent maintenant, à Calcutta,
00:36:18 où vous voyez d'un côté la grande mosquée de Calcutta,
00:36:20 de l'autre le temple de Kali, qui est quand même une déesse sanguinaire là-bas,
00:36:24 et au milieu, au milieu, le petit truc de Mère Thérésa
00:36:27 et de celles qui lui ont succédé.
00:36:29 Ma conviction profonde depuis longtemps,
00:36:31 c'est des pays que je connais quand même un peu,
00:36:32 c'est que s'il y a une guerre nucléaire,
00:36:34 une guerre mondiale qui arrive, ça sera là-bas.
00:36:36 Ça viendra de Calcutta, parce qu'un jour ou l'autre,
00:36:37 ces masses énormes se foutront dessus.
00:36:40 En tout cas, Modi...
00:36:41 – Elles se foutent dessus, très régulièrement, les gens sont brûlés.
00:36:45 – Parce que là-bas, la bombe H, la bombe thermo,
00:36:48 ils pourront l'utiliser sans trop de problèmes.
00:36:49 Et ça ne leur souciera pas tellement,
00:36:51 parce qu'ils sont quand même des centaines de millions, des milliards.
00:36:55 Donc, il y a un vrai sujet.
00:36:56 Mais c'est un sujet inter-ethnique à l'Inde,
00:36:59 qui existe depuis la colonisation, les exactions des moghols,
00:37:02 tout ça remonte au 14ème siècle.
00:37:04 – Mais ma question, c'est, est-ce que l'Inde est un bon partenaire pour la France ?
00:37:06 – Mais bien sûr, parce que c'est une question extrêmement complexe.
00:37:10 Ils ont d'une certaine manière les mêmes problèmes
00:37:11 et les mêmes ennemis que nous, avec un islam intrusif.
00:37:16 Et il faut arrêter de vouloir leur jeter la pierre pour cette raison.
00:37:20 C'est une situation très complexe,
00:37:22 parce que les extrémistes musulmans sont extrêmement dangereux,
00:37:26 là-bas aussi.
00:37:27 Et Modi n'est que le reflet de cette situation.
00:37:30 – C'est Laurent Arthur du Plessis et Philippe Pascot.
00:37:32 – Je cite toujours de Gaulle qui disait tout le temps,
00:37:35 "On ne fait de bonne politique que sur les réalités".
00:37:38 Les réalités, c'est quoi ?
00:37:40 C'est que par exemple, les Chinois,
00:37:42 qui ne posent pas de questions sur les droits de l'homme
00:37:44 aux dirigeants africains, sont en train de nous chasser d'Afrique.
00:37:47 Ça, c'est les réalités.
00:37:50 Autre chose, l'Occident est un petit précaré de plus en plus en état de siège.
00:37:58 Notre droit de l'homisme occidental intrusif,
00:38:02 et je dirais quasi impérialiste, puisqu'on veut l'imposer aux autres,
00:38:06 est de plus en plus récusé par la majeure partie de l'humanité.
00:38:12 Alors de Gaulle aurait dit, il faudrait peut-être tenir compte de tout ça,
00:38:16 parce que que l'on, l'Occident, prétendent imposer ces "valeurs",
00:38:22 quoique le wockisme fasse maintenant partie du bagage des valeurs occidentales,
00:38:27 et alors là le wockisme fait horreur au reste de l'humanité, il fait horreur.
00:38:33 C'est une véritable répulsion.
00:38:37 Que l'Occident s'obstine à vouloir imposer ça au reste de l'humanité,
00:38:42 c'est d'un irréalisme complet.
00:38:44 – Vous êtes, autrement dit, en accord avec la position de Macron,
00:38:48 avec la politique menée par la France, par le président Macron,
00:38:53 de contact et de rapprochement avec l'Inde, plutôt qu'avec la Chine ?
00:38:57 – Plutôt qu'avec la Chine, non.
00:38:59 Je dirais qu'il faudrait aussi avoir des contacts avec la Chine,
00:39:04 et pas seulement avec l'Inde.
00:39:06 Et il faut cesser d'épouser les linéaments de la politique étrangère américaine,
00:39:11 car les intérêts de la France, ce n'est pas les intérêts des États-Unis.
00:39:14 – Philippe Ascot.
00:39:15 – Moi, encore une fois, je dis ce que j'ai entendu,
00:39:17 je regrette qu'on ne parle que d'armes, et de vente d'armes, et d'argent par rapport,
00:39:21 et que par exemple avec l'Inde, on ne parle pas du tout du phénomène de l'informatique,
00:39:25 où ils sont très très costauds là-dessus,
00:39:27 où on pourrait développer des partenariats.
00:39:29 – Ça n'empêche pas.
00:39:30 – Ça n'empêche pas, mais n'empêche qu'on n'en parle jamais.
00:39:34 N'empêche que quelque part, on ne parle que des rafales,
00:39:36 parce que c'est ce qui rapporte le plus d'argent.
00:39:40 Il y a beaucoup de Français à Bangalore, qui est la grande capitale de l'informatique en Inde,
00:39:44 beaucoup de Français d'expatriés, jeunes ou moins jeunes.
00:39:47 – Ça c'est intéressant.
00:39:49 – C'est un pays qui est très dynamique de ce point de vue-là,
00:39:51 alors ils ne sont pas au top de la recherche, c'est sûr.
00:39:53 Ils font tout ce qui est moyenne gamme.
00:39:55 – Mais ils sont dans le service en France.
00:39:56 – Mais ils sont bons.
00:39:57 Non mais c'est une économie, c'est des gens qui sont des mères d'art,
00:40:00 c'est des gens qui sont travailleurs,
00:40:02 ils ont beaucoup de qualités qui sont extrêmement inventifs et créatifs.
00:40:05 Les sciences doivent beaucoup aux hindous,
00:40:09 et donc il y a beaucoup de choses à faire,
00:40:11 et ça ne veut pas dire qu'on va cracher sur les Chinois.
00:40:13 On a intérêt à avoir une politique équilibrée,
00:40:16 parce qu'on n'est plus en situation de toute façon de choisir nos partenaires.
00:40:21 – N'empêche.
00:40:21 – On est un petit pays maintenant.
00:40:23 Voilà, on a décliné par le fait à la fois d'une élite qui était une élite
00:40:27 assez corrompue et inefficace, et d'une population qui était assez vole.
00:40:30 – Et on a décliné parce que les autres ont monté.
00:40:32 – Il faut dire ce qui est, parce que les Français ont privilégié
00:40:34 à plusieurs reprises leur confort et le court termisme à des choix politiques.
00:40:39 Plus difficile, démancipation de l'Union Européenne.
00:40:41 Ils ont eu peur de sortir de l'Union Européenne, ils ne l'ont pas voulu.
00:40:44 Bon ben voilà, maintenant ils ont le prix de leur endettement,
00:40:46 de leur suggestion, de leur asservissement à l'Union Européenne.
00:40:51 Et il faut essayer de corriger ça progressivement,
00:40:53 en s'appuyant sur le maximum de partenaires pour se délivrer
00:40:58 de ce qui entrave aujourd'hui notre avenir et notre indépendance, c'est tout.
00:41:02 – Il n'empêche.
00:41:03 – Ce sera le mot de la fin Philippe Pacheco.
00:41:04 – On ne peut pas évacuer les problèmes de droit de l'Homme dans ces pays-là
00:41:08 et fermer les yeux innocemment parce que ça nous rapporte de l'argent.
00:41:13 – Tu n'y peux rien, ils se contrefoutent de tes positions
00:41:16 sur les droits de l'Homme chez eux,
00:41:18 complètement de la même manière que Macron se contrefout
00:41:21 de la façon dont il a réprimé, dans ce que pensent les hommes.
00:41:24 – C'est pas pour ça qu'il faut fermer les yeux.
00:41:26 – Mais on ne ferme pas les yeux.
00:41:28 – Mais c'est ce que tu es en train de faire.
00:41:29 – Mais si la conclusion c'est "on arrête de commercer"...
00:41:32 – Comme je n'y peux rien, je ne m'en occupe pas.
00:41:34 – En fait, ce n'est pas la conclusion de Philippe.
00:41:35 Philippe dit "on peut continuer à commercer mais on..."
00:41:38 – Ne pas fermer les yeux, mais alors "so what" comme disent les anglo-saxons,
00:41:41 ça t'amène à quoi ?
00:41:42 Soit tu en tires la conclusion que tu arrêtes les relations
00:41:45 et à ce moment-là tu te serres la ceinture,
00:41:48 soit tu dénonces et ça ne sert à rien.
00:41:52 – Ça m'amène déjà juste que ma conscience personnelle
00:41:54 est déjà plus intéressante et que je dors mieux.
00:41:57 Moi je ne peux pas dire entre guillemets, si je ne le dis pas,
00:42:01 si je ne lutte pas contre, parce que le dire ça ne suffit pas,
00:42:03 je lutte contre, il y a des choses qui sont inadmissibles.
00:42:06 – À ce moment-là, un pire ronfle.
00:42:07 – L'exploitation des enfants.
00:42:08 – Ou les relations diplomatiques avec l'Inde.
00:42:09 – Mais je n'ai pas dit ça.
00:42:10 – Vas-y.
00:42:11 – C'est quoi le pouvoir de convaincre en France ?
00:42:13 C'est quoi le pouvoir des individus ?
00:42:14 Ce n'est pas de fermer les yeux et de faire le cruche,
00:42:16 c'est de dire les choses et de dire "attention bonhomme,
00:42:18 je ne suis pas d'accord avec ce que tu fais,
00:42:20 peut-être que ça ne fera rien, mais en attendant je le dis,
00:42:22 je ne suis pas d'accord avec l'exploitation des Ouïghours,
00:42:24 je ne suis pas d'accord avec l'exploitation des enfants en Inde,
00:42:27 je ne suis pas d'accord et je vais aller en Inde".
00:42:30 – Mais plutôt contre l'exploitation des enfants qui se développent en France
00:42:34 sous la forme de contrats de plus en plus pourris,
00:42:37 de soi-disant alternance et apprentissage.
00:42:38 – Ça c'est des excuses bidons.
00:42:39 – Nos enfants et nos ados sont de plus en plus traités
00:42:43 comme des esclaves dans la société française
00:42:45 et ça, ça me préoccupe beaucoup plus,
00:42:47 parce que je peux faire quelque chose
00:42:49 que la situation des enfants indiens qui est bien triste
00:42:51 mais sur laquelle je ne peux rien en quatre lettres.
00:42:55 – On va s'arrêter là, s'il vous plaît,
00:42:57 on a encore dépassé ce sujet-là,
00:42:59 l'émission va finir par faire une heure et demie.
00:43:00 Allez, on se retrouve dans quelques minutes
00:43:02 pour le troisième et dernier sujet.
00:43:04 À tout de suite.
00:43:05 [Musique]
00:43:20 [Sonnerie de cloche]
00:43:24 – Vous vous rappelez tous qu'Emmanuel Macron
00:43:25 avait déclaré l'OTAN en état de mort cérébrale.
00:43:29 Eh bien écoutez, pour un mort cérébral, l'OTAN se porte très bien.
00:43:34 Et ma question, c'est, est-ce qu'elle est morte ?
00:43:38 Ou est-ce qu'au contraire, c'est devenu le nouveau maître du monde ?
00:43:42 Et la première intervention, c'est Philippe Pascot.
00:43:44 – Bon, exceptionnellement, je vais être d'accord avec Macron.
00:43:48 L'OTAN pour moi, c'est une vieille machine,
00:43:51 ça ne sert plus à grand-chose.
00:43:52 Il y a encore des vieux troubillons à l'intérieur
00:43:54 qui essayent d'agiter leur pouvoir.
00:43:58 Mais honnêtement, aujourd'hui, ça va pas loin.
00:44:00 – Et pourtant, c'est au cœur de la réponse
00:44:03 à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
00:44:06 – Oui, oui, ok, bon, ça servait à ça,
00:44:08 on s'en est servi comme excuse, pour agiter.
00:44:11 Mais sinon, dans la réalité des faits, là, ça tombait bien.
00:44:13 Tout le monde était d'accord économiquement pour aider l'Ukraine.
00:44:16 Je dis bien, tout le monde était d'accord économiquement pour aider l'Ukraine.
00:44:18 Donc on sait, mais d'habitude, l'OTAN lance des trucs, personne ne suit.
00:44:22 – D'accord.
00:44:24 Laurent-Arthur Duplessis.
00:44:25 – Je pense qu'il y a à la fois un renforcement de l'OTAN
00:44:31 dans le sens qu'il a ramené dans le bercail otanien,
00:44:35 dans son bercail, les pays d'Europe, et en élargissant un petit peu.
00:44:40 Mais je pense aussi que l'OTAN est gravement menacé à terre,
00:44:45 mais qu'il n'est pas le maître du monde du tout,
00:44:48 parce que justement, les deux tiers de l'humanité
00:44:52 se dressent contre cet occidentalisme otanien.
00:44:57 Et en réalité, il y a un enjeu qui est très important en Ukraine,
00:45:02 c'est que l'OTAN est relativement en échec en Ukraine.
00:45:06 On peut dire que c'est une guerre Russie-OTAN,
00:45:09 parce que l'OTAN non seulement fournit les armes,
00:45:12 alors on dit "c'est pas l'OTAN, c'est les pays de l'OTAN",
00:45:15 mais c'est pas l'OTAN, ça c'est vraiment du racisme otanien.
00:45:20 Mais non seulement l'OTAN fournit les armes,
00:45:22 mais il pilote les opérations,
00:45:24 parce que maintenant avec la technologie moderne,
00:45:26 on pilote directement, on peut piloter directement
00:45:28 les opérations par les satellites, par les moyens de communication, etc.
00:45:31 – Donc l'OTAN fournit beaucoup de données à l'armée ukrainienne
00:45:34 sur le positionnement des armes.
00:45:36 – Donc en fait, aujourd'hui il est co-belligérant de fait,
00:45:39 et il faudrait réviser la notion de co-belligérance
00:45:42 à la lumière de l'évolution des technologies.
00:45:44 Parce qu'aujourd'hui, quand de l'état-major de l'OTAN,
00:45:46 vous dites à l'état-major ukrainien "là, il faut attaquer",
00:45:50 "là, il faut reculer", etc.
00:45:52 C'est de la co-belligérance.
00:45:55 Et d'où le risque d'escalade qu'il peut y avoir.
00:45:58 Alors l'OTAN, effectivement, est co-belligérant en Russie,
00:46:03 mais si l'armée ukrainienne échoue, et pour l'instant elle échoue,
00:46:08 ça va être une défaite pour l'OTAN.
00:46:10 Donc attention, la roche tarpaïenne est proche du Capitole,
00:46:14 et l'OTAN est en réalité dans une position extrêmement précaire.
00:46:17 Alors que certains disent "l'OTAN s'est élargie en intégrant la Suède,
00:46:23 en intégrant la Finlande, finalement la Turquie accepte l'intégration de ces deux pays",
00:46:28 ça semble plutôt être un signe de vitalité,
00:46:30 je croyais que c'est trompeur.
00:46:31 De toute façon, avec la Suède notamment, elle était intégrée de fait à l'OTAN
00:46:34 déjà depuis longtemps, parce qu'il y avait des manœuvres communes depuis longtemps, etc.
00:46:38 Elle est au Nord-Motan, l'armée de Suède, etc.
00:46:40 Il n'empêche que le peuple n'en voulait pas.
00:46:42 – Alors, Erdogan, c'est une insulte permanente à l'OTAN,
00:46:46 il crache sur la figure sur l'OTAN en permanence,
00:46:49 dans la mesure où il en fait finalement qu'à sa tête.
00:46:53 – Même s'il a quand même des bases de l'OTAN.
00:46:55 – Oui, alors il a accepté l'intégration de la Suède notamment
00:46:58 parce qu'il voudrait bien qu'on modernise ces F-16
00:47:00 qui commencent à rouiller et être obsolètes,
00:47:04 et éventuellement qu'on l'autorise à avoir les F-35.
00:47:08 Mais en même temps, Erdogan fait aussi un patronariat avec la Russie,
00:47:11 dont il dépend pour son gaz très très largement.
00:47:15 Et par ailleurs, alors on parlait de droits de l'homme,
00:47:18 Erdogan, membre de l'OTAN, les droits de l'homme,
00:47:20 il les bafoue tous les jours.
00:47:22 Et en Turquie, et en Azerbaïdjan, et en Arménie,
00:47:26 enfin dans l'eau, au Caraba, et en Syrie, etc.
00:47:30 – Serge Federbouche, sur l'OTAN.
00:47:32 – Alors l'OTAN, pour moi, ça n'existe pas.
00:47:34 L'OTAN, c'est les Américains, d'accord ?
00:47:37 Voilà, alors la question qui se pose,
00:47:39 et la réponse est complexe là pour le coup,
00:47:42 c'est est-ce que la puissance américaine est en train de décliner,
00:47:46 est stable ou croît ?
00:47:48 Et la réponse n'est pas évidente,
00:47:50 contrairement à ce qu'on pourrait croire.
00:47:52 Parce qu'effectivement, on pourrait croire que ça décline,
00:47:54 sauf que les Américains, ils ont des dépenses militaires
00:47:57 de 850 milliards de dollars par an,
00:48:01 nous on en a 40, c'est-à-dire qu'ils dépensent
00:48:03 20 fois plus par an que ce qu'on dépense nous,
00:48:05 tous les ans, de manière répétée,
00:48:07 ils ont de plus en plus la première armée au monde,
00:48:10 ils s'améliorent, etc.
00:48:11 Ils ont un secteur de la tech qui est très très imbriqué
00:48:15 avec celui de la défense, des boîtes comme Tesla, etc.
00:48:18 – En fait, ils sont financés,
00:48:19 – Mais au départ, ils ont une efficacité industrielle
00:48:23 et de la recherche qui est sans commune mesure
00:48:25 avec celle qu'on a en Europe,
00:48:26 donc il faudrait, avec modestie,
00:48:29 commencer à parler du déclin américain.
00:48:30 Il y a peut-être un déclin relatif, quoi que,
00:48:33 d'autant que parallèlement, par exemple,
00:48:34 les erreurs de Poutine qui vont…
00:48:36 – Les erreurs de Poutine ont renforcé les Américains
00:48:39 parce que ça a permis justement de faire monter le trouillomètre
00:48:43 en Allemagne, en Pologne,
00:48:44 et de réassoir l'influence des Américains en Europe,
00:48:48 donc c'est pas du tout évident,
00:48:50 et même du point de vue économique,
00:48:53 je signale quand même que la Californie,
00:48:55 le PIB californien, vient de doubler celui de l'Allemagne,
00:48:59 c'est-à-dire que la Californie,
00:49:01 aujourd'hui, est la quatrième puissance économique mondiale.
00:49:03 – Elle a toujours été dans le top 5, indépendamment…
00:49:06 – Voilà, il y a un dynamisme de l'économie américaine,
00:49:10 alors ils sont en même temps ultra endettés,
00:49:11 on est dans une situation paradoxale,
00:49:14 où c'est un peu peut-être un colosse au pli de l'argile,
00:49:16 mais on le dit ça depuis 50 ans,
00:49:18 où à la fois ils se renforcent et à la fois ils s'affaiblissent…
00:49:20 – Et pour vous, Autres Etats-Unis, c'est totalement assimilable.
00:49:23 – C'est bien entendu, c'est un instrument de la colonisation américaine.
00:49:26 – Je vais peut-être céder la parole de l'autre côté,
00:49:29 et je reviens vers vous Laurent.
00:49:30 – Pour moi, l'automne, c'est quelque chose qui nous a été utile,
00:49:33 nous Français et Européens de l'Ouest, de 1949, sa fondation,
00:49:37 jusqu'à à peu près 1960, de mon point de vue.
00:49:40 C'est-à-dire à peu près jusqu'à ce qu'on y reconstruise notre économie,
00:49:42 que nous avions mis par terre, tout seuls, les Européens,
00:49:44 sans l'aide des Américains, par la folie des deux guerres mondiales.
00:49:48 Mais depuis cette époque-là, depuis 1960 et jusqu'à aujourd'hui,
00:49:51 et toujours aujourd'hui, c'est devenu un instrument
00:49:55 de la politique de domination ou de vassalisation de l'Europe
00:49:59 par les États-Unis, d'abord de l'Europe de l'Ouest,
00:50:01 puis étendue depuis évidemment les années 1990-2000
00:50:04 à l'Europe centrale et de l'Est.
00:50:07 Et c'est une vassalisation, et c'est ça le gros problème,
00:50:11 qui est malheureusement consentie par les élites françaises et européennes.
00:50:14 Même De Gaulle, quand il a essayé de reculer,
00:50:17 on a vu que les élites françaises,
00:50:19 et ça s'est vu tout de suite après qu'il soit parti du pouvoir,
00:50:21 n'étaient pas… ont été dans le sens d'accepter cette vassalisation.
00:50:25 Et c'est ça le gros problème.
00:50:26 Moi je n'en veux pas personnellement aux Américains
00:50:28 de chercher à nous dominer, parce que fondamentalement,
00:50:29 c'est leur logique de puissance, c'est leur intérêt.
00:50:31 J'en veux à nos dirigeants depuis plusieurs décennies
00:50:34 de ne pas… dirigeants français, mais aussi d'autres pays européens,
00:50:38 parce que c'est un bloc, il faudrait qu'on puisse faire bloc
00:50:40 pour créer une vraie défense européenne,
00:50:41 pour que l'Europe soit à nouveau capable.
00:50:44 Comme elle en a été capable pendant des siècles,
00:50:46 voire des millénaires, depuis l'Antiquité romaine,
00:50:49 l'Europe a toujours été capable par ses propres forces
00:50:51 d'assurer sa propre défense.
00:50:52 Et depuis 1960, que notre économie est reconstruite,
00:50:55 on en a à nouveau matériellement les moyens.
00:50:57 Mais on ne l'a pas psychologiquement, on ne l'a pas moralement,
00:51:00 nos dirigeants ne le veulent pas, ils préfèrent cette servitude…
00:51:02 – Donc pour vous l'OTAN n'est pas en état de mort cérébrale ?
00:51:04 – Elle n'est pas du tout en état de mort cérébrale,
00:51:06 c'est un outil qui est extrêmement bien utilisé par les Américains
00:51:09 pour nous vassaliser, et cette vassalisation se poursuit
00:51:12 parce que les Américains manœuvrent bien,
00:51:14 mais parce que surtout nos élites le veulent bien et le maintiennent.
00:51:19 Ensuite d'autres instrumentalisent bien,
00:51:20 Erdogan est très très habile pour instrumentaliser l'OTAN
00:51:23 comme il a très bien su et il sait toujours très bien
00:51:25 instrumentaliser l'Union Européenne,
00:51:26 mais nous Européens on ne l'instrumentalise pas du tout,
00:51:30 on l'accepte, on accepte cette tutelle américaine,
00:51:32 on trouve ça confortable de ne payer que 40 milliards d'euros
00:51:35 quand les Américains en payent 800,
00:51:36 de payer 350, je crois 325 milliards d'euros,
00:51:39 me semble-t-il, tous les pays européens,
00:51:40 les 27 de l'Union Européenne plus la Grande-Bretagne,
00:51:43 c'est 325 milliards d'euros, les Américains effectivement…
00:51:45 – De dépenses militaires par an versus l'envie de double aux États-Unis.
00:51:50 – Laura Arthaud-Duprécy.
00:51:51 – Je voudrais attirer l'attention sur les hypersoniques,
00:51:54 parce qu'en effet l'industrie militaire américaine,
00:51:57 goifrée d'argent et de personnel,
00:52:00 est complètement distancée sur les hypersoniques,
00:52:03 et elle a beaucoup de mal à rattraper ce retard technologique.
00:52:06 – C'est la technologie mise en place par les Russes.
00:52:10 – Oui.
00:52:10 – Et sans doute par les Chinois aussi.
00:52:12 – À la faveur d'une découverte d'un ingénieur français
00:52:14 qui a été dédaigné par les autorités françaises
00:52:18 et qui est allé vendre son savoir aux Russes.
00:52:21 Il est très populaire en Russie,
00:52:22 il est connu comme le loup blanc dans le milieu scientifique russe.
00:52:24 – D'accord.
00:52:25 – Et ces hypersoniques font qu'avec une charge conventionnelle,
00:52:29 l'once porte-avions américains iraient au fond, directement,
00:52:32 cassés en deux par un projectile arrivant à Mach 12 ou plus.
00:52:37 Ils en sont même à faire des essais à Mach 27 maintenant,
00:52:40 par l'énergie cinétique qui serait 400…
00:52:41 – Vous pensez que les Américains ne sont pas sur cette techno-là ?
00:52:43 – Non, et ils essayent de rattraper leur retard à toute allure comme des fous,
00:52:47 ils investissent à fond là-dedans, mais ils ont du mal.
00:52:49 Et en tout cas pour l'instant c'est pas fait.
00:52:51 Deuxième chose, la fragilité économique financière des États-Unis
00:52:55 et pas que, il y a toutes ces bulles spéculatives qui menacent d'éclater,
00:53:00 il y a une fragilité financière internationale
00:53:03 qui est de plus en plus évidente avec des banques de plus en plus en péril,
00:53:07 et il y a en même temps un mécanisme de dédollarisation du monde
00:53:12 qui s'est accéléré avec la guerre d'Ukraine etc.
00:53:14 Et en fait, je crois que les États-Unis,
00:53:18 grandes puissances militaires certes,
00:53:20 voudront assurer la pérennité de leur suprématie par la guerre.
00:53:25 Et en ça, l'OTAN sera l'instrument de la guerre.
00:53:28 – Poutine est finalement utile,
00:53:30 l'invasion de l'Ukraine est finalement utile pour un stratégie américain.
00:53:35 – Et à la conférence de Madrid il y a un peu plus d'un an de l'OTAN,
00:53:40 le communiqué final a acté que finalement,
00:53:43 la Chine et l'Indo-Pacifique faisaient partie de l'ère opérationnelle de l'OTAN,
00:53:49 c'est-à-dire que l'OTAN regroupe ce grand monde pour la Chine.
00:53:54 – Merci pour la transition, voilà c'était un de mes sujets,
00:53:56 en fait si le diagnostic c'est finalement que l'OTAN est plutôt bien portante,
00:54:01 est-ce que ce n'est pas l'instrument du futur
00:54:03 pour aller combattre le grand ennemi qu'on va apparaître, c'est la Chine ?
00:54:07 – Et les Américains font tout justement pour en faire cet instrument anti-chinois.
00:54:12 – Philippe Pascot, Lovny Pascot.
00:54:14 – Je dois être un Lovny, j'ai l'impression d'être un Lovny parmi vous trois,
00:54:17 parce que quels que soient les sujets, quels que soient ceux dont on parle,
00:54:22 vous ramenez tout à l'argent et aux militaires et à la guerre.
00:54:27 Les trois discours que vous avez eus tous les trois, c'est uniquement l'argent…
00:54:31 – C'est pas l'ISCO l'OTAN.
00:54:32 – Attends laisse-moi finir, c'est l'argent, les 40 milliards,
00:54:35 les 8000 milliards de machins, les avions hypersoniques,
00:54:38 vous parlez que de ça, vous parlez que…
00:54:40 – De notre identité.
00:54:42 – Vous ne parlez que de ça, n'importe quel sujet,
00:54:45 vous le ramenez à la défense, à la guerre, aux armes, etc.
00:54:49 Moi j'ai l'impression d'être un OVNI parmi vous.
00:54:52 – Oui mais vous, vous êtes un poète.
00:54:53 – Je ne suis pas un poète, et je peux être beaucoup plus pragmatique que vous,
00:54:56 sauf que moi quand j'essaye de voir les choses,
00:54:59 j'essaye de voir le positif, d'essayer de me battre pour les belles choses,
00:55:01 pas me battre pour la guerre.
00:55:03 – Et quoi de machiavélique, méternique, etc.
00:55:08 – On va le laisser parler parce que je voudrais comprendre
00:55:11 en quoi ce qui est dit vous choque et quelle est votre position, Philippe Ascot.
00:55:15 – Parce que nous on ne parle que de ça.
00:55:16 – Oui, pour que ça soit compris, vous l'avez dit.
00:55:18 – Moi j'ai peur qu'avec le discours tel que je commence à le voir chez vous,
00:55:21 on se dirige vraiment vers des guerres.
00:55:23 Parce que vous êtes en train, soit de vous cantonner dans vos forteresses,
00:55:31 de commencer à monter des miradors, d'installer des mitrailleuses sur les maisons,
00:55:34 et de dire "il n'y a pas assez d'argent pour mettre des mitrailleuses".
00:55:38 – Et donc vous pensez quoi ? Ok, ça vous fait peur, j'entends.
00:55:42 – Plus on met de l'argent dans ces choses-là, plus à un moment donné on veut s'en servir.
00:55:47 – Est-ce que je traduis en disant que vous êtes un partisan du désarmement ?
00:55:50 Est-ce que vous voudriez…
00:55:52 – Non, non, non, je n'ai pas dit ça.
00:55:53 Je dis simplement qu'il faut un petit peu pondérer les choses, c'est tout.
00:55:56 Qu'il faudrait essayer d'aller vers le bien
00:55:58 plutôt que d'aller vers la défense ultime où on monte des murailles.
00:56:02 Le vivre ensemble, le vivre ensemble, le vivre ensemble,
00:56:06 ça passe par la compréhension "avec fermeté" de l'autre,
00:56:13 mais pas de mettre des murailles entre les deux.
00:56:15 Parce que mettre des murailles entre les deux,
00:56:16 de toute manière un jour ou l'autre, ça pètera.
00:56:19 – Donc Serge Federbouch et Thomas.
00:56:21 – On a quand même l'exemple avec l'outil nucléaire, militaire,
00:56:25 d'une arme qui existe depuis, qui est opérationnelle depuis 1945
00:56:29 et qui n'a plus été utilisée depuis 1945.
00:56:32 Donc heureusement, mais ça veut dire quand même que l'armement,
00:56:35 effectivement quand on a un instrument, on peut avoir tendance à l'utiliser,
00:56:38 mais si tout le monde a des éléments de dissuasion réciproques,
00:56:43 il y a quand même une situation qui maintenant depuis 70 ans
00:56:45 fait qu'on peut éviter de l'utiliser, ça c'est le premier point.
00:56:48 Deuxièmement, on n'est pas dans le monde qu'on rêve
00:56:51 mais dans le monde qu'on vit et dans le monde réel.
00:56:54 Et la politique c'est quand même de temps en temps aussi,
00:56:56 même si on a le droit d'analyser les choses avec de l'idéologie
00:56:59 et de l'espoir ou de la morale,
00:57:00 c'est aussi toujours tenir compte des réalités.
00:57:03 Et la réalité c'est que, effectivement on est dans un monde dominé
00:57:06 par l'arme, par l'épée, par le sabre et l'esprit,
00:57:10 comme disait Bonaparte.
00:57:12 Et donc c'est une réalité dont on doit tenir compte.
00:57:16 Si on ne tient pas compte de cette réalité,
00:57:17 qu'est-ce qu'on devient ? On devient esclave.
00:57:19 Et c'est ta position Philippe qui nous amènera à l'esclavage.
00:57:23 Si on ne se donne pas les moyens de l'indépendance.
00:57:25 Mais bien entendu c'est un invariant de l'histoire humaine.
00:57:28 Si tu ne te donnes pas les moyens d'être indépendant et d'être libre,
00:57:32 tu deviens mécaniquement esclave.
00:57:34 Et ça c'est une loi beaucoup plus forte que la loi qui voudrait
00:57:37 que parce que tu disposes d'un glaive, tu vas forcément t'en servir.
00:57:40 Thomas.
00:57:42 Oui, quand j'entends Philippe Pesco dire qu'il veut un monde joli et doux et le paix etc.
00:57:47 Je ne peux que voir du pied.
00:57:49 C'est bien caricaturé par rapport à ce qu'il a dit.
00:57:51 Non, c'est pas ça. Je suis d'accord.
00:57:53 Moi aussi je n'aime que la gaieté, j'aime la danse, j'aime les chants,
00:57:56 j'aime la musique, j'aime que tout soit joyeux.
00:57:58 Je veux un monde comme ça, je vis dans un monde comme ça.
00:58:00 C'est pour ça que je veux la remigration parce que c'est ce qui fait la paix.
00:58:03 C'est ce qui garantit.
00:58:05 C'est pour ça, c'était notre premier sujet.
00:58:07 C'est pour ça, troisième sujet, que je veux qu'on ait une Europe de la défense,
00:58:11 une France, mais je pense qu'il faut l'Europe aussi,
00:58:13 mais une Europe qui se coordonne pour avoir une Europe de la défense forte
00:58:17 pour qu'on puisse vivre selon nos valeurs, selon nos normes,
00:58:20 sans risquer justement de voir un jour d'autres puissances,
00:58:22 la Chine, l'Inde, peu importe qui vous voulez,
00:58:24 qui viennent nous imposer quelque chose.
00:58:26 Parce que ça, ça peut arriver qu'on nous impose quelque chose si on est faible.
00:58:28 Sivis Pacelle par Abel Homme qui veut la paix, prépare la guerre, c'est bien connu.
00:58:33 Donc c'est très très amusant parce qu'on veut la même chose,
00:58:35 Philippe Pascoé et moi, mais finalement on n'est pas du tout d'accord
00:58:37 sur les moyens de l'atteindre.
00:58:39 – Allez, Laurent Arthelup-Lézi, c'est vous qui aurez le mot de la fin
00:58:41 et qui conclurez l'émission de la fin de cette saison.
00:58:44 – Les pacifistes des années 30 parlaient comme vous exactement.
00:58:48 – Je ne suis pas pacifiste.
00:58:49 – En tout cas, ceux qui ne voulaient pas voir les réalités rugueuses de l'époque,
00:58:54 qui reviennent au grand galop aujourd'hui,
00:58:57 ils ont fourvoyé la France qui a mis beaucoup de temps à s'en réarmer
00:59:00 et qui a pris la déculottée de 39-40.
00:59:03 – Ok, allez, c'est fini.
00:59:06 On va se retrouver dans quelques secondes.
00:59:08 Mais alors, le message, peut-être que j'aurais dû mettre le sujet dans un autre ordre,
00:59:12 parce que le message de départ en vacances, tout s'est abri.
00:59:16 Allez, on se retrouve dans quelques secondes parce que Ignace a fini tous ses dessins,
00:59:19 je les vois, il les met tous par terre au fur et à mesure.
00:59:22 On va les découvrir ensemble dans 2-3 minutes.
00:59:25 Allez, à tout de suite.
00:59:26 [Générique]
00:59:46 Écoutez, c'est un très bon cru d'Ignace, quel feu d'artifice !
00:59:51 Allez, on commence par ça, je fais la fée d'herbouche.
00:59:54 Vous avez tous remarqué la beauté de sa chemise, eh bien, Ignace aussi.
00:59:58 C'est fée d'herbouche, plus tu en chies, plus tu votes à droite,
01:00:01 ceux qui votent autrement sont désespérément constipés.
01:00:05 [Rires]
01:00:09 Allez, oh là là, Pascoe, quelle belle tête !
01:00:11 Quelle belle tête de quoi ? T'as endormi ?
01:00:14 Philippe Pascoe à propos de maudit, je préfère les droits de l'homme en rafale.
01:00:19 Oui, ok.
01:00:21 Ah, ça c'est fée d'herbouche et tanguy, dis donc.
01:00:23 Darmanin trop mou pour que les caïds ferment leur bouche,
01:00:27 et moi je dis que je préfère fée d'herbouche.
01:00:30 Bon, ça va, ça va.
01:00:33 Ça aurait pu être pire.
01:00:34 [Rires]
01:00:35 Laurent-Arthur Duplessis, avec cette jolie tête,
01:00:38 je suis tout à fait d'accord avec cette jolie tête de Trump.
01:00:41 Pour Laurent-Arthur Duplessis, les immigrés n'ont pas tous la même attitude.
01:00:44 Les asiatiques, par exemple, pas besoin de les brider.
01:00:48 Ça, je me demande si celle-ci, on aurait dû la garder.
01:00:52 Franchement, finir là-dessus, bof.
01:00:55 Allez, justement, maudit contesté pour son régime extrêmement dur,
01:00:59 alors que je suis hindou.
01:01:00 Ouh là là.
01:01:01 Très bien, bon allez.
01:01:03 Sur ce, chers amis, nous vous souhaitons de très belles vacances.
01:01:08 Nous vous retrouvons la première semaine de septembre,
01:01:11 en attendant la fête des enfants.
01:01:13 Vous savez que c'est la recommandation de l'été et de l'année en général.
01:01:17 Et nous aurons un grand plaisir à vous retrouver
01:01:20 pour une nouvelle saison dans quelques semaines.
01:01:22 À bientôt.
01:01:24 Sans plus tarder, au nom de toutes les équipes de TVL,
01:01:29 un formidable merci.
01:01:31 Au moment où je vous parle, nous n'avons pas totalement bouclé notre budget,
01:01:34 mais le plus dur est dorénavant derrière nous.
01:01:38 Cependant, au cours de ce mois, nous avons pris toute une série de mesures
01:01:42 visant à une plus stricte maîtrise des dépenses.
01:01:45 Se serrer la ceinture, sans toucher à l'essentiel,
01:01:48 le développement des programmes de TV Liberté
01:01:50 et la politique d'investissement dans cet outil devenu,
01:01:53 et c'est un exemple parmi d'autres,
01:01:56 une formidable école de journalisme professionnel en action.
01:02:01 Ceci étant dit, votre mobilisation est remarquable.
01:02:04 D'autant plus que la situation économique des Français se dégrade encore.
01:02:08 Nous payons. Nous payons.
01:02:10 Retraite ? Nous payons.
01:02:12 Conflit en Ukraine ? Nous payons.
01:02:14 Émeute barbare ? Nous payons.
01:02:17 J'arrête là la trop longue liste.
01:02:19 Je profite aussi de ces remerciements pour répondre rapidement
01:02:23 à une question qui revient souvent.
01:02:25 Pourquoi faire ces appels aux dons qui peuvent lasser certains téléspectateurs
01:02:29 et qui donnent aussi des sueurs froides aux journalistes et techniciens de TVL
01:02:33 dans l'attente des résultats ?
01:02:35 La réponse, elle est toute simple.
01:02:37 Le financement participatif est le gage de notre indépendance.
01:02:41 Le don direct de nos téléspectateurs nous protège des banques et des lobbies,
01:02:46 d'un propriétaire milliardaire qui fait pression sur les rédactions, on en connaît.
01:02:51 De l'argent de l'État qui sert à sauvegarder les intérêts de l'extrême-centre
01:02:55 et imposer l'idéologie de l'extrême-gauche,
01:02:58 ces deux-là s'entendent comme larrons enfoires.
01:03:01 Nos campagnes de dons permettent aussi de proposer les programmes de TVL gratuitement
01:03:06 et sans passer sous les fourches codines des annonceurs et de leur publicité Wook.
01:03:11 Le don des téléspectateurs constitue donc un système vertueux
01:03:16 qui garantit la liberté.
01:03:18 C'est ce système qui permet à TVL de devenir votre chaîne généraliste de proximité,
01:03:23 menant un travail, un engagement de service public
01:03:27 contre les mensonges politiques et les hystéries de la caste médiatique.
01:03:32 TVL prouve chaque jour que le combat contre ces entités n'est pas une mission impossible.
01:03:38 Merci, merci à vous, à notre communauté de donateurs
01:03:41 que je vous invite évidemment à rejoindre.
01:03:44 Bon été sur TV Liberté !
01:03:47 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:03:50 [Générique de fin]
01:03:52 [Bruit de la mer]