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Mercredi 12 juillet 2023, SMART TECH reçoit Armandine Nkondock (fondatrice, Archimaid) , Mustafa Sak (fondateur, Wakatépé) , Yosra Jarraya (directrice générale et cofondatrice, Astran) et Nadia Bahhar Alves (membre du board, Diversidays)

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Transcription
00:00 (Générique)
00:02 ---
00:07 -Bonjour à tous.
00:08 C'est un casse-tête juridique, politique,
00:11 qui pose des questions de sécurité, de souveraineté numérique.
00:15 Un casse-tête auquel mon invité apporte une réponse technologique.
00:18 Ce sera le grand entretien de Yosra Jaraya,
00:21 la co-fondatrice et directrice générale d'Astran.
00:25 Et puis, 2e partie, on va s'intéresser à des start-upers
00:28 qui ne sont pas suffisamment mis en lumière.
00:30 On le fera dans Smartech, des acteurs de la diversité
00:33 qui nous proposent des solutions pour des moments importants
00:37 de notre vie.
00:38 On termine avec notre regard sur Ouhou Valoweb
00:41 et une petite histoire autour du DJ Agoria, si vous le connaissez.
00:44 Mais tout de suite, dans Smartech, c'est le grand entretien
00:48 avec Yosra Jaraya d'Astran.
00:50 (Générique)
00:53 ---
00:57 - Grande interview dans Smartech avec Yosra Jaraya.
01:00 Merci d'être avec nous.
01:02 Vous êtes la co-fondatrice, directrice générale d'Astran.
01:05 Astran, éditeur de logiciels spécialisés
01:08 dans la sécurisation de nos données dans le cloud.
01:11 Vous avez une technologie bien particulière
01:13 qu'on va détailler ensemble.
01:15 C'est une solution de stockage dans le cloud
01:18 qui a été reconnue comme efficace par l'ACNIL,
01:21 la commission qui protège nos données personnelles,
01:24 en tout cas qui y veille,
01:26 pour éviter les transferts de données sensibles
01:29 en dehors de l'Union européenne.
01:31 Donc, le secret, je disais, c'est une technologie.
01:34 Votre moteur au départ d'Astran, c'est ça ?
01:36 C'est de régler ces questions de souveraineté
01:39 par une réponse technologique ?
01:41 - Alors, à la création d'Astran,
01:44 on venait d'une problématique, je dirais, un peu plus...
01:48 un peu plus large que la souveraineté,
01:51 parce qu'on réfléchissait en termes de confidentialité
01:54 des données dans le cloud.
01:56 On se disait qu'on utilisait des solutions
01:58 extrêmement efficaces tous les jours
02:01 pour gagner en célérité dans l'entreprise.
02:05 Mais on y laisse toujours
02:08 une part de confidentialité de ces données.
02:10 Et à un moment, on s'est dit que ce n'était pas normal,
02:13 il devrait exister une solution.
02:15 C'est à partir de là qu'on a itéré un certain temps
02:18 pour trouver la bonne formule,
02:20 mais de trouver comment faire pour combiner les deux,
02:23 pour continuer à bénéficier de ces solutions cloud,
02:26 et avoir une meilleure confidentialité.
02:28 - Comment, techniquement, vous faites
02:30 pour garantir cette immunité des données
02:35 vis-à-vis de transferts vers les Etats-Unis,
02:37 mais également la Chine ou n'importe quel autre pays
02:40 extra-Union européenne ?
02:42 - Alors, le secret, c'est de ne pas passer
02:46 par les technologies habituelles
02:48 qui vont garder la donnée au même endroit centralisée
02:52 et la chiffrer, c'est ce qui se passe habituellement.
02:56 Quand on fait ça, on déporte la confidentialité des données,
02:59 on va déporter toute cette sensibilité sur la clé.
03:02 Il suffit qu'il y ait le moindre problème avec la clé,
03:05 ou même que, de manière normale, dans son processus,
03:08 elle transite par les fournisseurs cloud
03:10 ou par des fournisseurs d'autres pays
03:12 pour que la donnée soit exposée.
03:14 Et donc, toute notre obsession, c'est qu'il n'y ait pas de clé.
03:18 C'est qu'on trouve une architecture
03:20 où on protège la donnée elle-même plutôt que de protéger la clé.
03:24 C'est un petit peu ça qu'on va détailler, je pense.
03:26 Et l'idée, pour donner une vision très large,
03:29 c'est de découper la donnée
03:31 et de la distribuer sur plusieurs lieux de stockage.
03:34 Donc, on a une réponse architecturale au problème
03:37 plutôt qu'une réponse uniquement cryptographique.
03:40 - Il faut choisir plusieurs fournisseurs de cloud ?
03:43 - Alors, c'est une des possibilités, oui.
03:45 Ça peut fonctionner, dans le cadre de notre technologie,
03:48 soit sur plusieurs fournisseurs de cloud différents,
03:52 et on est compatible avec tous les clouds français
03:54 et américains,
03:56 et on peut être très rapidement compatible avec d'autres.
03:59 Et on peut aussi mettre une partie sur ses propres serveurs,
04:02 c'est tout à fait possible.
04:04 - Donc, comment est-ce qu'elle est fragmentée ?
04:07 Comment est-ce que vous découpez ces données ?
04:10 - Oui.
04:11 C'est une suite d'algorithmes mathématiques.
04:14 La particularité, c'est que, pris chacun séparément,
04:17 ces algorithmes sont insuffisants
04:20 pour avoir le niveau de sécurité qu'on requiert,
04:23 mais mis ensemble,
04:24 et c'est toute l'originalité, c'est ce qu'on a breveté, d'ailleurs,
04:28 ça fonctionne pour permettre une confidentialité parfaite
04:31 de bout en bout.
04:32 L'idée, c'est qu'il y a un 1er algorithme
04:35 qui va rendre la donnée confidentielle en l'encodant,
04:38 mais si on a toute la donnée, on arrive à la déchiffrer,
04:41 et donc, il y a un 2e algorithme qui va la découper
04:44 et la distribuer sur plusieurs points de stockage.
04:48 Du coup, du point de vue de chaque point de stockage,
04:51 on n'a accès qu'à des fragments encodés.
04:53 On ne sait pas ce que c'est,
04:55 si c'était une photo, un document, à qui ça appartient,
04:58 on ne sait rien du tout du point de vue du fournisseur,
05:02 mais on a réussi à faire en sorte qu'il y ait une authentification
05:05 pendant tout ce processus que je viens de décrire
05:09 pour que personne ne puisse se faire passer
05:11 pour le propriétaire de la donnée.
05:14 Même nous, d'ailleurs, on n'a pas accès à la donnée.
05:17 -C'est déterminé par qui, comment, à quel moment ?
05:20 -Ils sont déterminés d'un commun d'accord avec nos clients,
05:24 qui vont décider où ils veulent les mettre.
05:26 S'ils ont des affinités avec des fournisseurs cloud particuliers,
05:30 voire s'ils ont déjà des crédits à consommer,
05:33 on va les encourager à utiliser ça en 1er lieu.
05:36 On est capables de compléter.
05:38 On est en relation avec tous les fournisseurs de stockage cloud.
05:42 On peut leur permettre de compléter la palette.
05:45 -C'est une solution logicielle que vous fournissez uniquement ?
05:49 -Non, on n'héberge pas nous-mêmes la donnée.
05:52 On est une couche intermédiaire.
05:54 Selon la manière dont on travaille avec le client,
05:57 si on lui gère tout de bout en bout,
06:00 on est ce qu'on appelle une solution PAS,
06:03 donc "Platform as a Service".
06:05 A partir de la 1re couche logicielle,
06:07 celle de l'outil, par exemple,
06:09 l'outil de gestion documentaire, de CRM, etc.,
06:13 c'est la 1re couche.
06:14 On vient juste en dessous et on peut gérer tout ce qui est en dessous.
06:18 -Ce problème de multicouche
06:21 pose aussi des problèmes de sécurité aujourd'hui.
06:24 -Oui.
06:25 En fait, ce qui se passe aujourd'hui,
06:28 c'est que soit on choisit la praticité
06:30 et on laisse tout aux mains du fournisseur,
06:33 du logiciel SaaS, du logiciel métier,
06:36 et on lui laisse tout gérer,
06:38 y compris le chiffrement, les clés de chiffrement,
06:42 toute la sécurité de la donnée est gérée par une seule entité.
06:45 Dans ce cas, on n'est pas conforme à RGPD,
06:48 donc ça revient à ce que tu disais en introduction,
06:52 on laisse des failles de sécurité liées au fait
06:55 que la clé doit toujours transiter par ce fournisseur,
06:59 et on a une faille de souveraineté,
07:01 parce que le fournisseur et les gouvernements sous-jacents
07:05 peuvent accéder à la donnée,
07:07 même s'ils vont dire qu'ils ne l'utilisent
07:10 pas dans un contexte judiciaire, et c'est vrai,
07:13 mais est-ce que cette simple faisabilité est acceptable
07:17 d'un point de vue de la souveraineté numérique ?
07:20 C'est la question auxquelles on entend beaucoup de choses
07:24 sur ce sujet ces derniers temps.
07:26 En réalité, nous, on dit que plutôt que de faire
07:29 des choses très complexes,
07:31 s'il existe une solution technique simple,
07:34 pourquoi s'en priver ?
07:36 -Comment répondre à ce casse-tête juridique ?
07:39 Vous êtes un des Etats-Unis qui travaillent ensemble
07:42 pour trouver un cadre sécurisé pour le transfert de données
07:46 en dehors de l'Europe.
07:48 Vous dites que vous apportez une solution technologique.
07:51 Je voulais parler de votre parcours.
07:54 Plus de 10 ans en tant qu'avocate d'affaires,
07:57 vous n'êtes pas du tout dans les technologies.
08:00 Vous vous intéressez à ce sujet de la blockchain,
08:03 vous partez suivre une formation au MIT,
08:06 et c'est là que vous décidez de lancer Astran.
08:09 En 2021, finalement, c'est pas si loin,
08:12 vous êtes encore une jeune start-up.
08:14 Vous vous spécialisez sur ces questions de souveraineté,
08:18 de sécurité, mais aussi de conformité RGPD, de blockchain.
08:22 Cette année, vous avez été sélectionnée
08:24 dans la promotion des Young Leaders
08:27 de la French American Foundation.
08:29 Je trouve ça super, mais c'est aussi une fondation
08:32 qui prône les échanges culturels entre la France et les Etats-Unis.
08:37 Vous apportiez une solution technologique
08:39 à un problème de souveraineté qui se pose, en général,
08:43 avec des fournisseurs cloud américains.
08:46 -Au contraire.
08:47 Ils voient notre solution comme un pont, en fait,
08:51 qui va résoudre le problème
08:53 sans cristalliser
08:56 d'émotions subjectives ou négatives.
09:00 La France, l'Europe et les Etats-Unis
09:04 sont des alliés de longue date.
09:06 Maintenant, il y a cette question de souveraineté.
09:10 Il faut la traiter d'une manière ou d'une autre,
09:13 tout en facilitant les échanges économiques.
09:16 Les enjeux économiques sont énormes.
09:19 Les fournisseurs cloud américains
09:21 représentent 70 % du marché européen du cloud.
09:24 On ne peut pas se voiler la face côté français
09:27 et dire qu'on va récupérer toutes ces parts de marché.
09:31 Ca semble un tout petit peu compliqué.
09:34 On peut éliminer des petites parts en faisant des efforts
09:37 sur la souveraineté, sur du CECNUM cloud, etc.,
09:41 mais on ne pourra pas renverser la tendance sur le cloud.
09:44 C'est trop tard.
09:46 Côté américain, on ne peut pas se voiler la face
09:49 en disant qu'on négocie un privacy shield,
09:52 que tout va rentrer dans l'ordre.
09:54 Le mouvement de la souveraineté est plus large qu'un mouvement juridique.
09:59 Les entreprises ont besoin de contrôler
10:02 et de trouver une solution.
10:04 La Fondation franco-américaine voit notre solution
10:08 comme faisant un pont permettant de faciliter
10:11 ces échanges économiques,
10:13 tout en mettant les Européens à l'aise sur leur souveraineté.
10:18 -Ca va permettre aux fournisseurs de cloud américains
10:21 de continuer à travailler pour des entreprises françaises,
10:25 y compris pour des entreprises françaises
10:29 qui sont soumises au CECNUM cloud ?
10:31 -Oui, à terme.
10:32 On est en train de postuler cette semaine
10:36 pour être accompagnés sur le dispositif CECNUM cloud.
10:39 L'idée, c'est qu'aujourd'hui, ce qu'on peut proposer,
10:43 c'est de mettre toutes nos infrastructures
10:46 chez des acteurs CECNUM cloud, avec lesquels on travaille très bien.
10:50 Et à ce moment-là, pour une entité qui est soumise
10:54 à être CECNUM cloud,
10:55 on peut avoir toute l'infrastructure CECNUM cloud.
10:59 Ce qu'on peut aussi faire, c'est nous-mêmes certifier
11:02 notre couche intermédiaire comme étant CECNUM cloud,
11:06 ce qui permet d'aller encore un cran plus loin.
11:09 -C'est là-dessus que vous travaillez ?
11:12 -Oui.
11:13 -On comprend que ça puisse séduire des grands opérateurs américains.
11:17 Comment voient les opérateurs français, européens,
11:21 comment voient-ils arriver cette solution ?
11:24 -C'est une bonne question.
11:26 Je dirais que ça dépend.
11:28 Si on prend des purs acteurs du chiffrement,
11:31 on est en concurrence, il faut dire ce qui est,
11:34 parce qu'on apporte une solution alternative au chiffrement.
11:38 Pour autant, le marché est tellement énorme
11:41 qu'on pourrait imaginer qu'on continue à utiliser du chiffrement.
11:46 Sur d'autres, notre solution sera plus pertinente.
11:49 On peut aussi cohabiter sans difficulté, je pense.
11:52 Surtout à la taille à laquelle on est aujourd'hui.
11:56 C'est inquiétant.
11:58 Après, sur les acteurs du cloud français, en particulier,
12:02 on est partenaire avec eux,
12:04 parce que, vu que notre solution va découper la donnée
12:08 et proposer la distribuer sur plusieurs clouds,
12:11 là où, de manière statistique, ils auraient perdu le contrat,
12:15 là, ils vont récupérer un quart, voire la moitié des données
12:19 qui seront stockées chez des fournisseurs français.
12:23 Et ainsi, notre succès futur permettrait de rééquilibrer
12:27 la relation et la quantité de données stockées
12:30 chez des fournisseurs français.
12:33 On travaille main dans la main avec eux
12:35 pour trouver les meilleurs cas d'usage
12:38 pour les proposer régulièrement à nos clients,
12:42 y compris ceux qui étaient déjà, si je peux dire,
12:45 avec des contrats multi-années, avec que des fournisseurs américains,
12:49 ce qui est le cas de l'essentiel des boites du SBF 120.
12:53 -Quel type d'entreprise avec votre solution ?
12:56 -Oui. On va toucher...
12:57 Déjà, en termes de taille,
12:59 on va aller plutôt sur des grands groupes,
13:02 parce qu'il faut un certain degré de maturité technologique
13:06 pour être arrivé au stade où on se dit
13:09 que la confidentialité de mes données peut me coûter très cher,
13:13 peut avoir de graves risques réputationnels.
13:16 Notamment, les sociétés cotées vont être des prospects
13:20 toujours très intéressées par notre solution
13:23 et par toute solution qui permettrait de les aider
13:26 à améliorer la confidentialité de leurs données.
13:29 Ensuite, en termes de secteur,
13:32 on a pu voir émerger ce que j'appellerais
13:35 les secteurs stratégiques qui reviennent tout le temps.
13:38 Donc, soit des entreprises qui sont OIV,
13:41 donc organismes d'intérêt vital,
13:43 qui ont des obligations plus fortes en matière de sécurité des données,
13:48 dans des secteurs un peu sensibles.
13:50 Ça peut être beaucoup de choses.
13:52 Dès lors qu'on s'approche du secteur de la santé,
13:55 du secteur bancaire, de l'assurance,
13:58 il y a des données extrêmement sensibles.
14:00 -Vous nous parlez d'une question de maturité
14:03 sur la prise de conscience de l'importance des données.
14:07 D'intégrer cette solution nécessite une maturité technologique ?
14:11 -Pas particulièrement.
14:13 -Ou pouvez-vous, dans l'absolu, intéresser des PME, voire des TPE,
14:17 qui sont aussi importantes,
14:19 parfois sous-traitants de plus grandes entreprises ?
14:22 -Je vais prendre un exemple simple.
14:25 On a construit un plugin
14:26 qui est une intégration dans l'outil de CRM Salesforce.
14:30 Il suffit de cliquer pour le télécharger.
14:33 Il n'y a besoin d'aucune compétence technique,
14:36 quelle qu'elle soit.
14:38 Et le coût est équivalent, si ce n'est moindre,
14:41 à toutes les solutions de chiffrement
14:44 qui existent sur Salesforce.
14:46 C'est la seule solution qui garantit
14:48 que Salesforce n'a pas accès aux données.
14:51 Si on est une entreprise plus petite,
14:54 mais qu'on travaille avec des grands groupes,
14:57 et qu'on manipule dans son CRM,
14:59 des données de nos clients, qui demandent où est ma donnée,
15:03 c'est une solution qui ne demande aucune compétence technique.
15:08 -Qu'en est-il du secteur public ?
15:10 Il manipule énormément de données sensibles des citoyens français.
15:15 Il y a des entreprises qui sont associées
15:17 aux collectivités territoriales,
15:20 qui n'ont pas les mêmes moyens que les grandes entreprises,
15:24 et qui sont très sensibles aux données.
15:27 -C'est très intéressant.
15:29 Le secteur public est un des secteurs
15:32 qui a le plus besoin de notre solution.
15:35 Quand on parle de souveraineté,
15:37 ils sont soumis à des règles plus strictes.
15:40 Ils sont soumis à la doctrine cloud de l'Etat.
15:44 Ils sont soumis à la doctrine cloud,
15:46 mais attention aux données sensibles.
15:49 Ils sont extrêmement intéressés.
15:51 On a un certain nombre de clients du secteur public,
15:55 déjà aujourd'hui.
15:57 On en a d'autres qui sont en phase de test de la solution.
16:01 Et après, je dirais, il y a...
16:03 Comment dire ?
16:04 Il y a un timing secteur privé et un timing secteur public,
16:08 qui fait que, même si c'est l'un des secteurs
16:12 qui sont nos plus grands clients dans le futur,
16:15 on sollicite aussi beaucoup d'aides
16:17 pour avoir cette capacité d'adresser des acteurs
16:21 dans le temps de prise de décision,
16:24 et ça peut être plus long.
16:26 Il y a certains acteurs du secteur public,
16:29 on leur a parlé il y a 2 ans, pour signer un contrat cet été.
16:34 -Comment on fait quand on est une start-up ?
16:37 On parlait du lancement en 2021, qui est assez proche,
16:41 pour adresser des clients du secteur public,
16:44 mais même des grandes entreprises, comme Eiffage.
16:48 Comment on travaille avec des grands groupes ?
16:51 Vous arrivez avec une solution technologique
16:54 qui est disruptive, pas facile à expliquer.
16:58 -C'est vrai.
16:59 Je dirais qu'il faut beaucoup de...
17:02 Il faut croire énormément en ce qu'on fait
17:05 et donner le temps au temps.
17:07 Ce qui va se passer, c'est qu'on va d'abord avoir
17:11 une première conversation de curiosité intellectuelle,
17:14 comprendre la solution, une première marque d'intérêt,
17:18 et ensuite, il faut passer des processus longs,
17:22 parfois complexes, de sécurité, conformité,
17:25 direction des achats, contractualisation.
17:28 Il y a des étapes qui peuvent être plus longues dans le temps.
17:32 Maintenant, on a quand même un avantage de faire tout ça,
17:36 c'est que derrière, on est, pour une start-up,
17:40 confortable pour permettre notre avancement.
17:43 Après, il y a autre chose.
17:45 -Dès le départ, vous avez obtenu un contrat important
17:49 qui vous a permis d'avoir ce temps-là ?
17:52 -On a obtenu des contrats assez rapidement,
17:55 mais ils n'ont pas été d'un montant très élevé.
17:59 Le cycle de vente d'un grand groupe,
18:01 c'est minimum 9 mois, si ce n'est pas un an.
18:05 Par contre, dans ce cycle de vente,
18:08 on a un test, donc ça permet de vérifier
18:11 le vrai intérêt du grand groupe en face,
18:14 qui met en face des personnes qui vont travailler dessus.
18:18 On fait toujours payer pour démarrer la relation,
18:22 et ensuite, on se donne ces 6, 9, 12 mois
18:25 pour atteindre la mise en production de la solution.
18:29 Il y a des exceptions.
18:31 Ça nous est arrivé de le faire en 3 mois,
18:34 et après, ils ont testé, ils ont mis en production.
18:38 Ça arrive même au grand groupe.
18:40 C'est ce qui explique qu'en tant qu'entreprise,
18:44 on n'a pas d'autre choix que de requérir
18:47 aux investisseurs privés pour se financer
18:50 en attendant notre montée en puissance.
18:53 -Vous avez réalisé une levée de fonds au mois de juin,
18:57 5 millions d'euros auprès d'un fonds français.
19:00 C'était un choix de rester sur des fonds d'investissement français ?
19:04 -On a décidé de rester sur des fonds
19:06 qui sont dans le même état d'esprit,
19:09 dans le même écosystème que nous.
19:11 C'est Galion et Sista Fund qui ont co-dirigé cette levée.
19:15 C'est notre 2e levée de fonds.
19:18 On a été financés.
19:19 Les investisseurs privés ont cru en nous
19:22 dès le début de la société.
19:25 On a eu une 1re levée de fonds en octobre 2021,
19:28 6 mois après la création de la société.
19:32 On a eu une 1re levée de fonds en octobre 2021.
19:35 C'est une levée qui a été faite
19:38 pour nous faire croire en notre solution et en nous.
19:41 Aujourd'hui, cette 2e levée vient confirmer,
19:45 d'autant plus dans le contexte actuel,
19:48 que les investisseurs ont vu qu'on avait tenu notre promesse,
19:52 qu'on a créé un produit qui fonctionne bien,
19:56 qui attire des clients grand compte.
19:59 C'est un des chiffres les plus importants.
20:02 -Sista Fund, c'est un fonds dédié aux femmes qui entreprennent.
20:06 Vous êtes vous-même engagée sur ce sujet ?
20:09 -Oui. J'ai bénéficié, dès les débuts d'Astran,
20:13 du soutien de Sista,
20:15 qui est une organisation à but non lucratif,
20:18 dont l'objectif est d'aider les femmes entrepreneurs
20:22 à baisser les inégalités de financement
20:25 avec les hommes entrepreneurs.
20:28 Pour les petites statistiques,
20:30 2,5 % des fonds à l'échelle mondiale
20:34 sont donnés à des femmes entrepreneurs.
20:37 Donc, il y a un gap énorme.
20:39 -Comment vous l'expliquez, votre explication ?
20:43 -Ce qui est certain, c'est que...
20:46 Enfin, il y a 2 choses pour moi.
20:48 Il y a quelque chose qui est du côté des fonds,
20:52 qui est une sorte de biais où on a envie de financer des gens
20:56 qui sont dirigés par des hommes blancs de 50 ans.
20:59 Je n'ai rien contre eux.
21:01 Mais on a très envie de financer des choses qui nous ressemblent,
21:06 des mini-moi, comme dans le recrutement.
21:09 On a tendance à recruter des gens qui nous ressemblent.
21:13 D'ailleurs, ça a été démontré que,
21:16 quand ils discutent avec une femme,
21:18 ils vont plus être axés sur les risques de la société.
21:23 Donc, une femme qui vient présenter une ambition,
21:26 il faut qu'elle s'accroche et qu'elle démontre son point
21:30 et qu'elle revienne à l'ambition à chaque fois qu'on veut la faire
21:35 revenir à quelque chose de plus petit.
21:38 C'est d'ailleurs notre critère numéro 1 de choix
21:41 de nos fonds d'investissement.
21:44 Ils partagent notre ambition, une ambition mondiale.
21:47 Ce n'est pas le cas de tous les fonds.
21:51 Les fonds sont un peu plus inquiets en ce moment.
21:54 - Merci beaucoup, Yosra Jaraya.
21:57 On va mettre en lumière des entrepreneurs de la diversité.
22:01 On va voir comment on peut changer ce visage de la tech.
22:05 Ils ont des initiatives très intéressantes.
22:09 C'est notre rendez-vous.
22:11 Juste après une petite pause.
22:14 Bienvenue sur le plateau de Smartech.
22:17 C'est notre 2e partie qui démarre.
22:20 On part sur un rendez-vous pour plus de diversité dans la tech.
22:24 C'est nécessaire de mettre en lumière ces jeunes entrepreneurs
22:29 qu'on ne voit pas suffisamment.
22:31 D'abord, nous avons le plaisir de recevoir notre invité spécial.
22:36 Vous êtes la directrice générale cofondatrice d'Astran.
22:40 On a parlé cybersécurité avec vous.
22:43 On va le creuser davantage avec mes invités.
22:47 Nadia Baar-Alves, merci d'être venue avec ces jeunes start-upers.
22:52 Vous êtes membre du board Divercidez.
22:55 Vaupoulin s'appelle Armandine Kondok.
22:58 Vous êtes la fondatrice d'Archimède
23:02 et Mostafa Saak, fondateur de Waka TP.
23:05 On va discuter de vos initiatives.
23:08 Mais avant, on va poser le sujet avec quelques chiffres.
23:13 Vous avez eu envie de mettre en avant
23:16 ces entrepreneurs peu visibles,
23:18 mais qui répondent à des questions cruciaux de la vie.
23:23 - Je tenais à vous remercier pour cette invitation.
23:27 Si je devais mettre en avant 2 chiffres importants,
23:31 ce serait le 1er, car on donne un seul chiffre.
23:35 Ce mois-ci, j'ai envie de mettre en avant 2 chiffres.
23:40 Le 1er concerne celui du logement.
23:43 Une étude récente, assez édifiante,
23:46 démontre qu'on a 76,4% des Français
23:49 qui ont du mal à accéder à la location.
23:52 C'est une problématique, surtout dans ce marché.
23:57 Le 2e chiffre concerne celui de l'orientation scolaire.
24:01 On a 2/3 des 18-25 ans qui éprouvent des difficultés
24:05 et du stress pour trouver leur orientation.
24:08 Ce sont des chiffres extraits d'une étude menée
24:12 par le Conseil national d'évaluation des systèmes scolaires.
24:17 - On va braquer nos projecteurs sur vous deux.
24:21 Armandine Kondok, Archimède, une plateforme d'accès au logement.
24:26 Quelle est sa particularité ?
24:28 - La particularité d'Archimède, c'est de faciliter l'accès
24:32 au logement à des personnes qui ont de l'argent,
24:37 et de l'argent qui est à l'origine de la société locative
24:41 qui est exclusivement basée sur les avances de loyer.
24:45 - Comment vous constituez cette avance de loyer ?
24:49 - C'est via des comptes séquestres qu'on va créer
24:53 en faveur du locataire et du propriétaire,
24:58 et ensuite gérer le rapport via des services de blocage
25:02 et de versement de loyer tous les mois.
25:06 C'est le principe que Archimède souhaite repenser
25:10 le rapport locatif via ses avances de loyer
25:14 en mettant à la disposition ses comptes de séquestre.
25:19 Si vous souhaitez louer un logement pour un mois,
25:23 on a la possibilité de garantir aux propriétaires
25:27 que vous avez bloqué ces un mois.
25:31 Derrière ça, il y a aussi un mécanisme d'innovation
25:36 qui permet de faire des investissements.
25:40 Quand vous passez par Archimède, c'est premièrement
25:44 ces comptes séquestres, mais aussi la garantie
25:48 que vous ne restez que le temps de l'argent bloqué.
25:52 - Quel type de profil vous arrivez à toucher ?
25:56 - Aujourd'hui...
26:01 - On parlait de location pour un mois.
26:05 - Je suis allée à l'hôtel, j'ai changé de logement,
26:09 je me suis retrouvée à la rue.
26:13 Ce qui était absurde dans cette difficulté,
26:17 c'est que j'avais la capacité de payer un an.
26:22 Comment ça se fait qu'aujourd'hui,
26:26 il peut y avoir des personnes qui ont de l'argent
26:30 mais qui n'arrivent pas à accéder à un logement ?
26:34 - Aujourd'hui, on a eu des appels des personnes indépendantes,
26:38 des retraités, des expatriés et même des intérimaires.
26:43 Aujourd'hui, l'idée, c'est de faciliter
26:47 cet accès au logement en se basant sur des loyers
26:51 d'avance pour ces cibles.
26:55 - Comment arrivez-vous à convaincre les propriétaires ?
26:59 - Aujourd'hui, c'est le combat d'Archimède.
27:04 On a fait un projet de loi basé sur le locataire.
27:08 Mais on s'est retrouvés avec plusieurs locataires
27:12 avec de l'argent qui souhaitait bloquer.
27:16 On s'est trompé. On travaille avec les propriétaires.
27:20 On a trois avantages sur notre solution.
27:25 On est complémentaire de tout ce qui existe.
27:29 Vous pouvez avoir la garantie visale, le garant physique,
27:33 et on va pouvoir toujours proposer ses conséquences.
27:37 Deuxièmement, c'est la rapidité. On vous ouvre des comptes
27:41 pour bloquer cet argent. Et ça ne prend que 24 à 48 heures.
27:46 Et la troisième, c'est la sécurité.
27:50 Il y a cette sécurité que le logement est bien disponible
27:54 et que l'argent est disponible. C'est ça qu'on met devant
27:58 le propriétaire qui trouve ça plus facile et plus simple.
28:03 - On a des agents privés qui ont un ou plusieurs biens
28:07 qui sont intéressés par cette solution.
28:11 - Vous passez par les agences ? - Non. C'est un peu tendu.
28:15 C'est le propriétaire qui a la décision sur le choix
28:19 de son locataire. On va cibler ses propriétaires
28:23 parce qu'ils ont la possibilité de dire oui ou non.
28:28 - Pourquoi c'est tendu avec les agences ?
28:32 - Souvent, ça peut être une arme pour elles, notre solution,
28:36 ou quelque chose qui peut ne pas être en leur faveur.
28:40 On est d'accord que les agences ont un système de GLE,
28:44 d'assurance interne, qui leur permet de faire entrer
28:49 des ressources autres que celles de la gestion locative.
28:53 Quand on présente une solution qui supprime ces ressources,
28:57 très vite, elles sont braquées. - Ça se crispe.
29:01 - Les banques, c'est pas du tout nocif.
29:05 Les banques, c'est ce qu'on fait, mais qui prend du temps
29:10 dans une banque. On a certaines banques qui proposent
29:14 cette possibilité de faire la caution bancaire.
29:18 C'est extrêmement fastidieux. On a cette promesse de dire
29:22 que vous avez 24 et max 48 heures pour avoir votre garantie.
29:26 - Comment vous faites ? - On travaille avec un partenaire
29:31 qui va nous permettre de créer ces comptes.
29:35 - On peut savoir qui c'est ? - Oui. C'est WHA,
29:39 de la filiale d'Orange, qui nous permet de mettre à disposition
29:43 ces portefeuilles électroniques pour le propriétaire et le locataire.
29:47 - Super. On va s'intéresser à ce que vous faites avec WAK ATP,
29:52 plateforme d'aide à l'orientation. Vous nous avez permis de voir
29:56 quel était le problème. Qu'est-ce qu'on trouve sur cette plateforme ?
30:00 - C'est là où... - L'orientation, c'est un vaste sujet
30:04 depuis des années, qui est travaillé par des CDI.
30:08 Il y a beaucoup d'initiatives, beaucoup de ressources disponibles.
30:13 - C'est un des enjeux de la solution.
30:17 Il y a beaucoup d'informations disponibles sur Internet,
30:21 mais peu de personnes arrivent à avoir accès.
30:25 C'est là où WAK ATP se différencie. La solution d'aide à l'orientation
30:30 propose du contenu précis et fiable pour amener les jeunes
30:34 à se projeter dans leur carrière professionnelle.
30:38 - Très concrètement, quel type de contenu je vais y trouver ?
30:42 - On va se reposer sur un algorithme.
30:46 Aujourd'hui, on va croiser les données de Parcoursup et de LinkedIn
30:50 pour faire en sorte de relier la carrière scolaire et professionnelle.
30:55 On va donner les moyens aux étudiants de se projeter.
30:59 On a vu en travaillant sur cette problématique,
31:03 qu'on leur demande beaucoup de réponses, mais on ne leur demande peu.
31:07 On n'est pas amené à leur poser de bonnes questions.
31:11 - Quel genre de bonnes questions ?
31:16 Si j'ai un profil où je suis super douée en maths,
31:20 on va me proposer une carrière scientifique.
31:24 - Dans l'idée, il va pouvoir être plus précis.
31:28 - Oui, il va pouvoir être plus précis.
31:32 - Il va pouvoir être plus précis.
31:37 - Il va pouvoir être plus précis.
31:41 - Il va pouvoir être plus précis.
31:45 - Il va pouvoir être plus précis.
31:49 - Il va pouvoir être plus précis.
31:53 - Il va pouvoir être plus précis.
31:58 - Il va pouvoir être plus précis.
32:02 - Il va pouvoir être plus précis.
32:06 - Il va pouvoir être plus précis.
32:10 - Comment vous collectez la donnée sur ces parcours ?
32:14 - Il y a différentes sources de données.
32:19 En France, il y a Open Data.
32:23 - C'est une sorte de réseau ?
32:27 - Oui, c'est une sorte de réseau.
32:31 - Vous pouvez récupérer toutes les données disponibles sur LinkedIn ?
32:35 - Non, on ne peut pas récupérer toutes les données.
32:40 - Vous avez une application qui va chercher sur LinkedIn
32:44 les informations qui vous intéressent ?
32:48 - Oui.
32:52 - Vous avez des données qui sont disponibles sur Internet ?
32:56 - Non, on peut récupérer ces informations comme n'importe quel autre contenu.
33:01 - Du côté du jeune, qui va fournir des informations sur ses notes,
33:05 sa scolarité, ce sont des données très personnelles.
33:09 Ça me fait penser à notre conversation avec Astran,
33:13 qui s'intéresse à comment protéger toutes ces informations.
33:17 Vous adressez des mineurs ?
33:22 - Oui, c'est un de mes enjeux.
33:26 Je suis en collaboration avec une école pour tester la solution.
33:30 Je veux sécuriser mon algorithme.
33:34 J'ai besoin de me professionnaliser.
33:38 Je veux sécuriser mon algorithme et utiliser de façon sécurisée
33:43 toutes les données sensibles.
33:47 - C'est pour ça que j'adore faire cette émission.
33:51 - Vous avez décidé de vous lancer dans ce sujet,
33:55 parce que vous avez été mal orienté au départ ?
33:59 - Pas forcément.
34:04 Je suis quelqu'un qui a assez facilement trouvé sa voie.
34:08 C'est mon petit frère qui m'a appelé.
34:12 Il s'est retrouvé comme un étudiant soldat en première année post-bac.
34:16 Il a été amené à se reorienter.
34:21 Il a été amené à se reorienter.
34:25 Il a été amené à se reorienter.
34:29 Il a été amené à se reorienter.
34:33 Il a été amené à se reorienter.
34:37 Il a été amené à se reorienter.
34:41 Il a été amené à se reorienter.
34:46 Il a été amené à se reorienter.
34:50 Il a été amené à se reorienter.
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35:02 Il a été amené à se reorienter.
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35:23 Il a été amené à se reorienter.
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35:32 Il a été amené à se reorienter.
35:36 Il a été amené à se reorienter.
35:40 Il a été amené à se reorienter.
35:44 Il a été amené à se reorienter.
35:49 Il a été amené à se reorienter.
35:53 - Vous avez des questions pour le président de la République?
35:57 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
36:01 - Vous allez les chercher?
36:05 - Je les cherche via des réseaux,
36:10 des prescripteurs, des chambres syndicales qui luttent pour les
36:14 droits de propriétaires.
36:18 - Vous avez des questions pour le président de la République?
36:22 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
36:26 - Vous avez des questions pour le président de la République?
36:31 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
36:35 - Vous avez des questions pour le président de la République?
36:39 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
36:43 - Vous avez des questions pour le président de la République?
36:48 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
36:52 - Vous avez des questions pour le président de la République?
36:56 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
37:00 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
37:04 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
37:08 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
37:13 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
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41:08 - Je veux rencontrer le max de propriétaires privés.
41:12 [Musique]

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