Motive To Murder Le Crime Et Ses Raisons
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00:06 Aujourd'hui, dans le crime et ses raisons,
00:09 un ange de miséricorde se transforme en ange de la mort.
00:14 Ce lâche s'en prend au plus vulnérable.
00:17 Les enquêteurs pensent que le meurtrier est quelqu'un qui est au chevet de ses victimes.
00:24 Ce meurtrier pourrait être le tueur en série le plus prolifique des États-Unis.
00:29 On ne saura jamais combien de personnes il a tuées.
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00:42 Livingston, New Jersey, samedi 11 juin 1988.
00:48 Un patient de l'hôpital Saint-Barnabas est en train de mourir.
00:52 John Yengo Senior est un ancien juge de la cour municipale de Jersey City.
00:56 Il s'est également présenté deux fois aux élections municipales de la ville.
01:00 Il se trouve dans un centre médical, donc il s'attend à ce qu'on s'occupe de lui.
01:06 John laisse trois filles et un fils derrière lui.
01:10 John Yengo succombe à une réaction allergique rare appelée le syndrome de Stevens-Johnson.
01:15 Elle est caractérisée par des symptômes grippaux, suivis d'une douloureuse éruption cutanée pourpre et de cloques.
01:21 Ce syndrome fait le plus souvent suite à une réaction virulente à une infection,
01:25 voire même à un médicament.
01:28 Personne ne se rend compte que John meurt en réalité à cause d'une dose mortelle de médicament.
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01:38 John Yengo est surnommé Maximum John.
01:40 La cour suprême du New Jersey trouve une raison pour le démettre de ses fonctions.
01:45 Il est renvoyé pour avoir manqué de courtoisie envers les accusés et leurs avocats,
01:50 et pour avoir abusé des procédures judiciaires.
01:53 Si un ancien prévenu en voulait à quelqu'un, ce serait au juge Yengo.
01:58 En deux ans et demi, dix autres personnes meurent dans des circonstances suspectes à Saint-Barnabas.
02:05 Les gestionnaires du centre décident d'ouvrir une enquête.
02:08 Ils pensent que les perfusions ont été contaminées.
02:12 Puis les morts suspectes semblent s'arrêter.
02:16 Il est difficile de déterminer quels décès sont suspects et lesquels ne le sont pas.
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02:25 À plus de 80 kilomètres de là, à Philipsburg, dans le New Jersey, le 30 août 1993,
02:32 Ellen Dean, âgée de 91 ans, se remet d'une opération pour un cancer du sein à l'hôpital Warren.
02:38 Survivre à une opération à son âge, c'est une dure à cuire.
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02:46 Elle doit être transférée dans une maison de retraite.
02:50 L'infirmier entre dans sa chambre et demande à son fils de sortir.
02:56 Quand Larry, le fils, revient dans la chambre, sa mère lui dit que l'infirmier lui a fait une injection.
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03:06 Le lendemain, Ellen Dean décède peu de temps après son arrivée à la maison de retraite.
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03:22 Larry est convaincu que sa mère est morte d'une injection.
03:26 Au cimetière, Larry pose sa main sur le cercueil de sa mère.
03:30 Il jure littéralement sur la tombe de sa mère qu'il obtiendra justice.
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03:37 Larry Dean perçoit le procureur du comté et le médecin légiste d'enquêter.
03:42 Lors de l'autopsie, une centaine de produits chimiques toxiques sont recherchés, mais aucun n'est retrouvé.
03:50 Les infirmiers qui ont été en contact avec Ellen Dean passent au détecteur de mensonges. Ils réussissent tous le test.
03:59 Le procureur abandonne l'affaire, faute de preuves.
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04:05 Deux autres patients âgés sont tués à l'hôpital Warren, mais personne ne s'en rend compte.
04:12 Ces personnes n'étaient pas en mesure de se défendre.
04:16 Les patients de l'hôpital peuvent avoir besoin de médicaments à tout moment.
04:20 Les professionnels de santé ont donc accès à une grande variété de médicaments.
04:25 En 1996, cinq personnes sont assassinées à l'hôpital Underton de Raritan Township dans le New Jersey.
04:34 Aussi tragique que soient ces décès, le plus dramatique est que personne ne se rend compte que ce sont des meurtres.
04:41 C'est là toute l'horreur de cette histoire.
04:45 Les services de cardiologie et des soins intensifs débordent de patients gravement malades.
04:50 Beaucoup sont inconscients. Leur mort est une éventualité.
04:55 Le personnel infirmier est très peu supervisé.
04:59 Le 8 mai 1998, une ambulance transporte Francis Henry dans un état critique
05:05 depuis le centre de soins de suite et de réadaptation de Liberty vers l'hôpital de Lehigh Valley.
05:11 Le personnel de l'hôpital lutte pour lui sauver la vie.
05:15 Son taux de sucre dans le sang est dangereusement bas, ce qui indique une surdose d'insuline.
05:21 Francis souffre de diverses infections et ne devrait pas prendre d'insuline.
05:26 L'hôpital appelle le centre de soins afin de savoir pourquoi ce patient a reçu de l'insuline.
05:33 L'infirmière qui s'occupe de Francis, Kimberly Pepe, insiste sur le fait qu'elle ne lui a jamais donné d'insuline.
05:40 L'infirmière travaille de nuit. Elle informe ses supérieurs qu'un infirmier aurait pu injecter de l'insuline au patient.
05:50 En 1999, un médecin légiste de Pennsylvanie du nom de Zachary Lysak présente aux autorités la preuve qu'un employé de l'hôpital d'Easton assassinerait des patients.
06:02 Il réalise une autopsie sur un patient prénommé Otomar Schramm.
06:06 Elle révèle que l'homme est mort d'une surdose d'un médicament appelé digoxine.
06:13 Ce médicament n'aurait jamais dû être prescrit à un homme dans son état.
06:18 Les autorités enquêtent sur cette mort suspecte, mais ne trouvent rien.
06:23 À cette époque, le système médical n'est pas conçu pour faire face à un soignant qui veut faire du mal à ses patients.
06:30 À l'hôpital Somerset de Somerville, dans le New Jersey, huit patients sont assassinés.
06:36 Cela devait finir par arriver et quelqu'un commence à relier les différents cas.
06:42 Un soir de novembre 2003, l'infirmière Amy Loughran éprouve des doutes sur la mort de plusieurs patients.
06:50 Amy est sur ses gardes.
06:53 Amy découvre que la pharmacie envoie de nombreuses combinaisons étranges de médicaments.
07:00 Jusqu'à six de ces étranges cocktails de médicaments peuvent être envoyés chaque nuit.
07:06 Quelque chose cloche, d'autant plus que l'infirmier qui commande ces médicaments est un ami d'Amy.
07:13 Ces médicaments sont utilisés en cardiologie, pas en soins intensifs, mais l'ami d'Amy travaille en soins intensifs.
07:20 Cet infirmier réceptionne toujours les médicaments de la pharmacie.
07:25 Amy a toujours pensé qu'ils se rendaient utiles, mais elle n'en est plus très sûre à présent.
07:31 Amy sent que quelque chose cloche, mais elle n'imagine pas que son ami soit coupable d'un quelconque crime.
07:38 Amy consulte le système informatique de gestion qui permet d'assurer le suivi des patients et de la distribution des médicaments.
07:45 Ce qu'elle découvre est choquant.
07:49 À suivre, l'identité du meurtrier est révélée.
07:53 Les enquêteurs soupçonnent cet homme d'avoir tué 400 personnes, voire plus.
07:59 En juillet 2003, la police informe les gestionnaires de l'hôpital Somerset qu'un de leurs infirmiers assassinerait des patients.
08:14 L'infirmière Amy Loughran émet des doutes sur cet infirmier.
08:21 Elle parcourt les entrées de son collègue, un infirmier de nuit.
08:26 C'est un ancien marine qui a servi dans un sous-marin.
08:30 Amy remarque que les entrées de Charles Cullen sont très concises et remplies de fautes d'orthographe.
08:36 Il passe pourtant son temps sur l'ordinateur, donc s'il ne prend pas de notes, que fait-il ?
08:41 Amy contacte la police.
08:44 Tim Brown et Danny Baldwin, deux enquêteurs de la police de Somerset, enquêtent sur plusieurs décès suspects de patients.
08:53 Les enquêteurs sont inquiets car les victimes présentent des doses mortelles d'un médicament particulier dans leur organisme, la digoxine.
09:03 Amy apporte une copie papier des dossiers médicaux au bureau du procureur.
09:13 Elle montre au procureur que Charles Cullen consultait les dossiers des patients.
09:18 Selon le protocole, un infirmier ne lit que les dossiers des patients dont il s'occupe pendant sa garde.
09:30 Amy prouve au procureur que très tôt le matin du 28 juin, Charles Cullen a consulté le dossier d'un patient admis dans un état critique.
09:39 Il souffrait d'insuffisance cardiaque et rénale, mais également de pneumonie.
09:45 Il s'agit du révérend Florian Gaulle. Celui-ci guérit miraculeusement et doit sortir sous peu de l'hôpital.
09:52 Puisque Charles n'a aucun contact avec plusieurs des patients, Amy suppose qu'il ajoute un médicament à leur perfusion.
10:01 Les infirmiers préparent eux-mêmes les perfusions et les entreposent près de l'endroit où travaille Charles.
10:12 Amy pense que Charles injecte une dose mortelle de médicament dans les perfusions,
10:20 puis qu'il laisse aux autres infirmiers le soin d'exécuter son plan macabre.
10:25 Il laisse les autres soignants se rendre coupables de complicité involontaire de meurtre alors qu'ils sont là pour faire le bien.
10:34 Amy déduit que grâce aux médicaments que Charles injecte à ses victimes, il n'a pas besoin d'être présent pour les regarder mourir.
10:44 Il lit les dossiers pour avoir le déroulé minute par minute de la mort des patients.
10:49 Le révérend Gaulle n'était pas un patient de Charles. Celui-ci consulte pourtant son dossier à 6h28,
10:56 soit 30 minutes après que ses résultats d'analyse montrent une réaction à la digoxine.
11:02 Une minute plus tard, Charles consulte de nouveau le dossier du révérend.
11:07 Les preuves ne sont que circonstancielles.
11:11 Charles continue de consulter le dossier régulièrement jusqu'à ce que la digoxine présente dans les veines du révérend provoque un arrêt cardiaque à 9h32.
11:21 Son cœur cesse complètement de battre à 10h47.
11:29 Les enregistrements montrent que Charles se connecte parfois des centaines de fois en une seule nuit.
11:35 L'hôpital Somerset écope d'une pénalité pour ne pas avoir signalé une surdose non mortelle d'insuline administrée par Charles Cullen.
11:46 L'hôpital licencie Charles le 31 octobre 2003.
11:51 Les enquêteurs s'intéressent maintenant de près à Charles Cullen.
11:55 Mais leur enquête s'éternise.
11:57 La police a besoin de preuves solides.
12:00 Les policiers tentent alors le tout pour le tout et demandent à Amy de porter un micro.
12:05 Elle accepte.
12:10 Amy rejoint Charles dans un bar où il lui montre cinq coupures de journaux parlant des meurtres.
12:18 Elle raconte qu'il avait l'air très fier.
12:24 Amy lui avoue ce qu'elle pense.
12:39 À suivre.
12:40 Même si les policiers attrapent leur homme, réussiront-ils à le faire parler ?
12:45 Ils n'ont que des preuves circonstancielles.
12:56 Amy retrouve Charles dans un bar.
13:02 Il dit qu'il ne se laissera pas faire.
13:05 Les policiers entrent alors dans le restaurant et arrêtent Charles Cullen le 12 décembre 2003.
13:11 Il est soupçonné d'avoir tué le révérend Florian Gaulle.
13:17 Une fois Charles en détention, il refuse de coopérer.
13:21 Il ne répond pas à une seule question des enquêteurs.
13:34 Ils sont convaincus que Charles est le meurtrier, mais ils n'ont que des preuves circonstancielles.
13:43 En dernier recours, il demande à Amy Loughran de parler à Charles.
13:47 Elle réussira peut-être à l'atteindre.
13:50 Amy dit à Charles que le procès va avoir un impact sur ses filles et sur elle.
14:01 Il avoue finalement l'avoir tué en lui administrant de l'adigoxine.
14:07 Amy lui demande ensuite qui est la première personne qu'il a tuée.
14:11 Charles répond qu'il ne parlera qu'à une condition.
14:14 Il se fichait peut-être de l'avis des autres, mais il tient à la sienne.
14:20 Charles passe un accord avec les enquêteurs.
14:23 En échange de son aide pour identifier les autres victimes, il ne sera pas condamné à mort.
14:38 Il avoue avoir tué 40 patients.
14:42 Charles Cullen est interrogé pendant 7 heures.
14:48 Les policiers remarquent que les meurtres correspondent à l'évolution de sa carrière.
14:53 Par exemple, il quitte l'hôpital Saint-Barnabas quand une enquête sur les perfusions est lancée.
14:59 Il trouve rapidement un autre emploi à l'hôpital Warren, dans l'équipe de nuit.
15:04 Si les meurtres ont pris fin à Saint-Barnabas, ils commencent ici.
15:12 Les policiers apprennent qu'il a été marié pendant 6 ans et qu'il a deux filles.
15:16 Son mariage était très problématique.
15:19 Il refuse de parler à sa femme. Il ne dame plus ensemble.
15:23 Elle l'accuse de cruauté envers les animaux.
15:26 Elle s'est réveillée au son des aboiements de son Yorkshire terrier que Charles avait enfermé dans un sac de sport.
15:34 En janvier 1993, sa femme demande le divorce.
15:39 Il perd la garde de ses filles et s'installe dans un appartement en sous-sol.
15:45 En mars, Charles se montre obsessif envers une de ses collègues, Michelle Tomlinson.
15:51 Il la suit partout.
15:55 Il essaie de lui donner une batte de fiançailles et il lui téléphone constamment.
16:01 À l'aube du 23 mars 1993, Charles Cullen brise la vitre de la porte de la cuisine de Michelle.
16:09 Il s'introduit chez elle alors qu'elle et son fils de 6 ans dorment à l'étage.
16:16 Il est arrêté.
16:19 Charles plaide coupable pour violation de propriété. Il est condamné à une période de probation d'un an.
16:25 Moins de trois semaines après s'être introduit chez Michelle, Charles tue Hélène Dean.
16:33 Il tente de se suicider trois fois cette année-là.
16:37 Il est suivi dans deux hôpitaux psychiatriques différents.
16:40 Sa première tentative de suicide remonte à 1969 alors qu'il n'est âgé que de 9 ans.
16:45 Son père, un chauffeur de bus, meurt alors qu'il est enfant.
16:49 Sa mère meurt dans un accident de voiture quand il a 17 ans.
16:53 Sa soeur est au volant.
16:56 Charles abandonne le lycée et rejoint la marine.
16:59 Il devient technicien en missiles balistiques au sein d'une équipe qui opère les 6 missiles Poséidon d'un sous-marin.
17:06 Un jour, son officier supérieur découvre Charles assis devant la table de contrôle des missiles nucléaires.
17:12 Il porte une blouse, un masque et des gants chirurgicaux.
17:16 En 1984, après plusieurs tentatives de suicide, Charles Cullen est renvoyé à la vie civile.
17:23 Trois ans plus tard, il obtient son diplôme d'infirmier.
17:27 Le 29 avril 2004, Charles plaide coupable pour 13 meurtres et deux tentatives de meurtre à l'hôpital Somerset.
17:36 En mai, il plaide coupable pour avoir tué trois autres patients dans le New Jersey.
17:50 Les autorités pensent même qu'il pourrait avoir fait jusqu'à 400 victimes.
17:56 Il pourrait être le plus grand meurtrier de l'histoire du pays.
18:00 Charles soutient qu'il a commis ces meurtres afin d'éviter que les patients ne se retrouvent en code bleu,
18:06 c'est-à-dire en arrêt cardiaque ou respiratoire.
18:10 Il les tue pour mettre fin à leurs souffrances.
18:13 À suivre, les actes de ce tueur en série représentent-ils une critique de l'ensemble du système de santé américain ?
18:22 Neuf entreprises différentes embauchent Charles.
18:26 Elles demandent même ses références, mais aucune ne reçoit de recommandations défavorables.
18:32 Le 29 avril 2004, Charles Cullen plaide coupable pour 13 meurtres et deux tentatives de meurtre à l'hôpital Somerset.
18:50 - Vous avez injecté Mme Stoker avec des médicaments ? - Oui.
18:56 - Et c'était votre intérêt de la faire expirer ? - Oui.
19:01 Avec le recul, les enquêteurs constatent que Charles a réussi son test au détecteur de mensonges lors de l'enquête sur Hélène Dean, car c'est un psychopathe.
19:10 Les psychopathes sont très doués pour mentir aux autres, mais également pour se mentir à eux-mêmes.
19:17 Au cours de sa carrière, il est licencié pour son manque d'efficacité et aussi parce qu'il est mis en doute dans des décès suspects.
19:24 Cependant, aucune de ces informations n'est transmise à ses potentiels employeurs.
19:29 Neuf entreprises différentes embauchent Charles.
19:33 Elles demandent même ses références, mais aucune ne reçoit de recommandations défavorables.
19:39 Les services de santé sont réticents à transmettre une recommandation défavorable.
19:44 Cela représente une faille fondamentale du système de santé.
19:48 Cette réticence s'explique parce que les employeurs ont peur d'être poursuivis en justice.
19:55 Charles Cullen est procédurier.
19:57 Il a déjà poursuivi un établissement de santé où il avait été admis après une tentative de suicide, car son sang avait été prélevé pour des tests de routine.
20:07 Les exigences de signalement sont si strictes qu'elles ne s'appliqueraient pas à Charles.
20:13 Plusieurs hôpitaux où Charles travaille affirment qu'ils ont pour politique de ne jamais faire de recommandations positives ou négatives sur leurs anciens employés.
20:22 À quatre reprises, des personnes se manifestent pour dire que Charles tue ses patients.
20:29 Il n'est pas dans l'intérêt financier des établissements de santé de déclarer les décès ou les employés suspects en raison des risques d'être poursuivis en justice.
20:39 Tim Brown, de la police du New Jersey, affirme que l'hôpital Somerset a menti aux policiers au cours de leur enquête.
20:47 Tim et son collègue Danny Baldwin demandent à l'hôpital de leur fournir les données du système de distribution de médicaments aux dates où travaillait Charles.
20:55 Les responsables de l'hôpital leur répondent que les données ne remontent pas aussi loin.
21:00 Le concepteur du système informatique dément cette information.
21:05 Le 2 mars 2006, Charles Cullen est condamné à 11 peines consécutives de prison à perpétuité.
21:12 On ne saura jamais le nombre exact de victimes.
21:15 Charles Cullen purge actuellement sa peine dans la prison d'état du New Jersey à Trenton.
21:22 Il sera éligible à la liberté conditionnelle dans 384 ans.
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