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Nous avons le plaisir de partager avec vous la 2ème vidéo du colloque Quelles mobilités pour demain? qui s'est tenu Samedi 3 juin 2023 . Dans cette seconde partie Bernard Lasaygues, ancien Directeur de l'exploitation du réseau de Lyon évoque les évolutions mises en places par la Métropole Lyonnaise grâce à une politique tournée vers des alternatives à la voiture qui toutefois a su prendre en compte les spécificités de sa population.
Transcription
00:00 J'ai été responsable d'exploitation du réseau de Reims, de Saint-Étienne,
00:14 et j'ai terminé comme directeur d'exploitation du réseau de Lyon.
00:18 Donc je ne sais pas si je suis compétent pour parler des problèmes de déplacement,
00:25 si vous vous croisez, je sais où vous êtes. En tant que praticien, je vais donner mon avis sur
00:33 le sujet et forcément mon regard sera forcément marqué par ce passé professionnel. Donc je vais
00:42 vous parler du regard que l'on peut porter sur la politique de mobilité de la métropole,
00:48 en quoi elle est différente du précédent mandat, en quoi elle se différencie, quel est le bilan
00:58 que l'on peut faire à mi-mandat par rapport aux promesses qui ont été faites lors des élections,
01:03 c'est un peu tout ça que je vais essayer de vous présenter. Bon, sachant pour ceux qui ne
01:08 savent pas que la métropole est dirigée par une union gauche verte, mais que la politique de
01:14 mobilité reprend essentiellement le programme des Verts, programme qui était offrir une
01:25 alternative à la voiture sans laisser de côté les plus précaires. Donc il s'agissait de développer
01:33 les modes doux, les piétons, les modes en deux roues, les transports collectifs, pour offrir
01:38 une alternative à la voiture en prenant en considération les problèmes financiers et
01:43 sociaux de la population, n'oublions pas que les gilets jaunes étaient passés par là et donc on
01:48 ne pouvait pas simplement parler de mobilité sans parler de problèmes financiers et sociaux.
01:52 Donc ce programme était axé sur les modes bi. Quand la métropole a commencé son mandat,
02:04 la première chose que font toutes les collectives des locales, c'est de définir les engagements
02:09 financiers pour le mandat à venir. Donc la première chose qu'a fait la métropole, c'est de
02:15 définir son plan pluriannuel d'investissement pour les 6 ans à venir. Alors qu'est-ce qui
02:21 différencie ce plan d'investissement par rapport au précédent ? Bon, on a une légère hausse des
02:28 investissements qui sont programmés pour les 6 ans à venir, ça n'a rien de révolutionnaire,
02:31 par contre ce qui est intéressant c'est de voir le contenu du plan d'investissement,
02:35 comment il se différencie du précédent. Donc on a un doublement des dépenses consacrées aux deux
02:41 roues, on a une augmentation forte des projets qui seront en accompagnement du développement
02:49 du transport collectif, une hausse de 64% et une augmentation aussi des investissements en
02:55 faveur de l'intermodalité, que ce soit des parcs-relais, que ce soit du covoiturage,
03:00 et à l'inverse une volonté affirmée de n'entretenir qu'au minimum nécessaire le réseau
03:09 de voirie, ce qui permet d'équilibrer l'un à l'autre et de ne pas avoir une proforce hausse
03:13 des investissements. Donc ça c'est pour tout ce qui concerne la voirie qui est de la compétence
03:19 de la métropole. Les transports collectifs, eux, ne sont pas directement de la compétence de la
03:25 métropole mais du CITRAL qui était un syndicat intercommunal qui est devenu avec la loi d'envolée
03:30 en relation à la mobilité un établissement public local. Et ce qui est intéressant de voir c'est
03:36 que pour la première fois le président du CITRAL est le président de la métropole. Jusqu'à présent
03:42 c'était différencié. Là pour montrer l'engagement de la métropole dans le développement des
03:46 transports collectifs sur Lyon, Bruno Bernard a souhaité devenir le président de CITRAL
03:54 Mobilité. Deuxième chose, le financement des transports collectifs, il y a trois sources de
04:02 financement. Il y a les recettes des voyageurs qui correspondent à peu près à 30% des ressources
04:09 financières du CITRAL. Il y a les contributions directes des communes, c'est à peu près 14% et
04:14 le reste, à peu près 55%, vient du versement de mobilité qui est une taxe sur les entreprises
04:20 de plus de 11 salariés. Jusqu'à présent ce taux était à 1,85%. Le CITRAL a passé à 2% parce qu'il
04:29 avait une volonté de développer les transports collectifs. Cette volonté c'était quoi ? De
04:34 doubler les investissements en matière de transports collectifs par rapport au précédent
04:38 mandat. Donc ce qui est un saut considérable. Avec quatre nouvelles lignes de transports en mode
04:44 lourd. A l'époque on parlait que de mode lourd. Et en même temps, le renouvellement du parc de
04:50 véhicules en parc électrique ou en gaz naturel. Donc ils sont sans impact ou impact minime sur
04:59 les gaz à effet de serre. Donc ce doublement des investissements est possible d'une part par
05:06 l'augmentation des recettes liées au versement de mobilité mais aussi parce que le CITRAL espère
05:15 aussi faire quelques économies en renouvelant la délégation de services publics qui est aujourd'hui
05:25 confiée à Keolis et qui recouvre l'ensemble de tous les modes de déplacement en PC. Il veut
05:31 les séparer en faisant un lotissement, séparant la mode lourd du mode bus afin d'essayer d'avoir
05:37 plus de concurrence et donc de faire baisser les coûts de cette délégation de services publics.
05:43 On verra à l'arrivée si ça marche et si dans l'organisation de gérer deux opérateurs sur
05:51 un mode de transport ça sera efficace ou pas. Troisième chose,
05:59 ce qu'on peut conclure sur ces deux engagements financiers que ce soit sur le plan pluriannuel
06:05 d'investissement ou sur le plan de mandat de CITRAL, c'est que ces engagements financiers
06:11 sont bien conformes aux promesses électorales qui étaient de développer les modes doux,
06:17 donc transport collectif et deux roues voire piétonnisation.
06:22 Alors maintenant regardons quelles sont les réalisations à mi-mandat,
06:32 puisque ça fait maintenant trois ans que la nouvelle métropole est élue,
06:38 le partage de la voirie. Alors il y a longtemps, Osier le disait, que les collectivités locales
06:44 ont abandonné le tout automobile. Ils se sont vite rendu compte que tout accès sur la voiture
06:53 ne pouvait pas marcher et que si l'on voulait permettre la mobilité des habitants,
07:00 il fallait offrir une palette de modes de déplacement. Alors ce qu'il fallait avoir
07:09 en tête il y a 30-40 ans, signe de progrès, c'était une augmentation de la mobilité.
07:16 Et toutes les études que l'on faisait en matière de plan de déplacement prenaient
07:21 en compte une augmentation de la mobilité, parce que plus les gens se déplacent,
07:25 plus on considérait que c'était un signe de progression, de bien-être.
07:31 Les élus se sont vite rendu compte qu'effectivement la voirie était un espace fini.
07:36 Donc on a commencé par se poser la question comment limiter l'espace consacré à la voiture
07:44 pour le donner soit au transport collectif, soit aux deux roues. Dans un premier temps,
07:49 ça a été au transport collectif et dans un deuxième temps, beaucoup plus tard,
07:53 sur les deux roues. Mais à cette époque-là, les élus et les techniciens qui allaient avec,
07:59 étaient conscients que le mode de déplacement voiture était très pondérant, majoritaire,
08:07 et qu'il fallait réguler, fluidifier la circulation automobile pour pouvoir réduire son espace et
08:17 donner un peu de place au transport collectif. Donc quand on créait un couloir d'autobus,
08:21 on regardait quelle était la circulation automobile et on disait bon là peut-être
08:27 qu'on peut réduire, mais on regardait aussi la fréquentation du couloir bus. Si c'était un bus
08:31 qui passait toutes les heures, on ne créait pas de couloir bus. Ce système et ce raisonnement ont
08:37 peu à peu changé et je crois qu'aujourd'hui la métropole est dans une logique où dès lors
08:45 que l'on a une voirie suffisamment large, on crée un couloir de bus ou une piste cyclable,
08:53 voire un couloir mixte. Peu importe la circulation automobile, peu importe s'il y a des engouteillages,
09:01 la logique c'est aujourd'hui on veut réduire l'espace consacré à la circulation automobile.
09:10 Donc jusqu'à présent on part en raisonner, on doit la mobilité, comment favoriser la mobilité,
09:18 tout mode confondu pour permettre à chacun d'aller où il voulait, quand il voulait,
09:24 comme il voulait. Désormais on se pose la question quelle mobilité est acceptable compte tenu des
09:32 enjeux climatiques, des enjeux de santé et bien sûr d'espace. Donc aujourd'hui on considère que
09:41 l'analyse que l'on fait c'est que la réponse de la métropole c'est réduire la place de
09:48 l'automobile entre guillemets, quelles qu'en soient les conséquences. Ça c'est au niveau du partage
09:55 de la voirie. Quelles ont été les réalisations faites en matière de vélo ? Le plan vélo se met
10:04 en place normalement conformément aux engagements pris lors de la campagne électorale. Donc les
10:12 déplacements, l'ancrée des pistes cyclables, les déplacements vélos sont de plus en plus
10:18 nombreux. Depuis de parcourir la ville on s'aperçoit qu'il y en a de plus en plus.
10:22 Avec des conséquences et des effets pervers, c'est qu'effectivement les vélos on les retrouve un
10:32 peu partout sur les trottoirs à contresens sans respecter les feux. Et l'accès de pistes
10:41 cyclables a aussi des effets d'interrogation dans les quartiers car ça change les habitudes des
10:49 riverains et du coup l'acceptation sociale n'est pas toujours forcément évidente. Mais le plan
10:55 vélo se déroule conformément aux engagements sans problème. Il en est de même au niveau des
11:02 réalisations aux transports collectifs. Donc les projets deviennent réalité, travaux, enquêtes
11:08 publiques, renouvellement des véhicules. Pour accompagner ce développement des transports
11:14 collectifs, une nouvelle tarification a été mise en place qui favorise les plus précaires et les
11:20 plus jeunes. Donc il y a des tarifs sociaux gratuits pour les titulaires du RSA. Les
11:25 abonnements pour les scolaires ont été réduits par rapport au précédent mandat de 25 à 50%.
11:30 Donc résultat de cette politique, et bien jusqu'à présent la fréquentation du réseau n'a pas
11:41 retrouvé son niveau d'avant Covid. Pour quelles raisons ? Changement d'habitude, co-travail,
11:51 ou, et on le verra après, une interrogation que l'on peut avoir, est-ce que les déplacements
12:00 vélos que l'on constate ne sont-ils pas un report modal des transports collectifs vers le vélo ? Et
12:09 si c'est le cas, on a fait des investissements dans le vélo, on fait des investissements dans
12:15 les transports collectifs, mais globalement, si c'est ça, c'est une interrogation. En matière
12:27 de circulation automobile, comme on l'a vu dans le cadre du partage de la voirie, donc on a supprimé
12:34 des voies de circulation, on supprime des voies de stationnement pour mettre du stationnement
12:39 vélo ou pour mettre des plantations arborées, tout ça est conforme au programme. Sur l'agglomération,
12:49 sur la métropole, la circulation est désormais limitée à 30 km/h sur 84% du réseau, c'est pas
12:57 pour autant que c'est respecté, mais au moins c'est annoncé. Bien sûr, mais je vais en reparler,
13:02 il y a la mise en place de la zone à faible émission. En projet, tout ce qui tourne autour
13:08 de la presqu'île, on a parlé tout à l'heure, piétonnisation de certains axes ou définition
13:15 d'une zone à trafic limité, comme ça se passe dans beaucoup de pays à l'étranger, que ce soit
13:20 en Espagne ou en Italie, qui commence déjà à faire débat au point de vue politique. Et puis,
13:27 pour aller toujours dans le même sens, au niveau de la révision du plan local d'urbanisme, les
13:32 normes de stationnement dans le centre ont été réduites, en réduisant donc la possibilité d'offrir
13:39 du stationnement pour les logements et pour les commerces. Donc tout ça va dans le sens de la
13:44 réduction de l'offre pour la circulation automatique. Alors, un petit point juste sur la ZFE,
13:52 parce que c'est un objet de débat dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants,
13:58 puisque la loi d'orientation des mobilités a rendu obligatoire pour les villes de plus de 150 000
14:04 habitants la nécessité de créer des zones à faible émission, qui consistent donc à exclure de
14:12 cette zone les voitures les plus polluantes. Donc la ZFE a été créée à la fin du précédent mandat,
14:22 où la zone qui est en considération, en gros, c'était la zone à l'intérieur du périphérique,
14:30 et dès 2022, les véhicules utilitaires critères 5 étaient interdits. Alors,
14:40 les vignettes critères, vous les connaissez tous, normalement elles sont obligatoires.
14:45 Vous regardez sur les pare-brise des véhicules qui circulent l'avion,
14:49 qui sont stationnés, combien il y en a ? Il y en a moins de la moitié, bon,
14:53 je n'ai pas fait de statistiques. Donc la ZFE a été mise en place début janvier 2020,
15:04 et la métropole a souhaité élargir, compléter, accélérer cette ZFE. Donc l'objectif de la
15:16 métropole, c'était d'élargir le périmètre, de le déborder de la zone actuelle qui englobe
15:25 les périphériques, pour l'imposer aux communes de l'Est lyonnais, parce que c'est dans ces communes
15:33 qu'il y a le plus de voitures polluantes. On regarde les statistiques, donc les voitures
15:39 les plus anciennes les plus polluantes. A l'inverse, les communes de l'Ouest lyonnais
15:46 sont des communes plus riches, donc les véhicules sont plus récents, donc il y a moins de pollution.
15:51 Donc ça c'était l'argument donné. Deuxième chose, plus vert que moins de tumeurs,
15:58 donc l'objectif de la métropole c'était de 2026 d'interdire de l'idée ZFE. Alors là il y a eu
16:07 quelques oppositions de la part des communes de l'Est qui se sont sentées stigmatisées par rapport
16:13 aux communes de l'Ouest, pourquoi moi et pas eux ? Et puis les conséquences de supprimer
16:20 tous les véhicules critères 2, donc en partie tous les ZFE, posent un certain nombre de problèmes
16:29 financiers et sociaux pour une partie de la population. La métropole en était bien consciente.
16:36 Donc lorsqu'elle a élaboré son projet, elle avait bien élaboré un certain nombre de dérogations
16:43 transitoires pour permettre la mise en place relativement souple de la ZFE et en même temps
16:50 elle a toujours alloué des ressources supplémentaires qui viennent s'ajouter aux primes de l'État pour
16:58 remplacer les véhicules. Donc tout avait été bien conçu, bien organisé. A l'automne 2022,
17:08 donc la décision a été prise d'élargir la ZFE et de supprimer les ZFE à partir de 2026. Bruno
17:17 Bernard est revenu il y a une paire de mois sur ce sujet et donc au prochain conseil de la
17:25 métropole l'élargissement de la ZFE sera étudié de même qu'il y a de grandes chances que les
17:35 véhicules critères 2 aient le droit de venir dans l'agglomération en 2028, ne soit pas exclu en
17:43 2026 mais en 2028. Donc ils ont deux ans de plus pour ce sujet. Donc voilà ce qu'est la ZFE qui est
17:50 un objet de débat. Alors en conclusion, il est clair que la politique de la métropole est clairement
18:02 orientée contre l'automobile. C'est de fait. On réduit l'espace, on réduit les possibilités de
18:10 stationnement. Donc elle est assurée, elle est assumée. On ne peut pas reprocher à la métropole
18:19 de ne pas faire de concertation sur tous les sujets concernant la mobilité et autres. Il y a
18:24 des réunions publiques, il y a des sites sur lesquels on peut donner son avis, il y a des procédures de
18:29 concertation. Même dans le cadre de la ZFE, la commission nationale du débat public est intervenue
18:35 pour faire participer les citoyens et donner un avis. Donc tout est fait dans les règles,
18:46 on ne peut pas le reprocher. La question qu'on peut quand même se poser d'une manière générale,
18:50 comment sont gérées les éventuelles contradictions entre une vision macro de
19:01 réduction de la circulation automobile avec une vision, avec un vécu micro des gens dans les
19:09 quartiers ? Il y a d'une part une politique qui se généralise mais en même temps il y a des gens
19:15 qui se sentent contraints d'utiliser leur voiture et qui se demandent comment ils vont faire demain.
19:23 Il y a des gens qui sont dans les quartiers et qui pourraient stationner, il n'y a pas de place dans
19:28 les immeubles de garage dans les immeubles anciens, on leur supprime le stationnement sur
19:34 voirie, ils vont stationner. Donc, question qu'on peut se poser, toutes ces procédures de concertation
19:40 qui ont eu lieu, elles ont abouti à quoi ? Il y a un exemple plus frappant, c'est le transport
19:50 par câble qui devait avoir lieu dans l'ouest lyonnais suite aux remontées de la population,
19:55 ça a été abandonné. Comment sont gérées ces éventuelles contradictions entre une politique
20:01 générale et le vécu des citoyens ? Interrogation, c'est que je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui,
20:10 la population, la politique de la métropole en matière de mobilité rencontre un franc
20:18 succès auprès de la population parce que la population ne voit que les inconvénients,
20:22 soit des travaux, soit des changements de l'habitude d'affaires. Alors peut-être que dans
20:27 trois ans, et c'est peut-être pour ça d'ailleurs que la ZNFE, la fin des diésels n'est pas en 2026
20:34 mais en 2028 parce qu'il y aura les élections qui seront passées après temps. D'autre part,
20:42 l'objectif c'est de réduire la mobilité automobile. Il pense que le repos modal est un repieux.
20:57 Alors, on doit se poser la question, est-ce qu'il va y avoir véritablement une diminution des
21:10 déplacements en voiture ? Je parlais tout à l'heure, on fait des pistes cyclables pour avoir
21:16 plus de vélos mais si le vélo c'est pour prendre des clients au transport collectif mais pas la
21:22 voiture, on n'a rien gagné du tout. En matière des déplacements, les déplacements à l'intérieur
21:31 de la métropole ne sont pas que des déplacements des habitants de la métropole. Il y en a plein
21:37 qui viennent à l'extérieur de la métropole. Aujourd'hui, il n'y a pas de plan de mobilité
21:43 avec la région. Faute de dialogue. Les parcs relais existants sont pleins. Donc pour l'instant,
21:53 il n'y a pas beaucoup d'alternatives pour les gens qui ne sont pas dans la métropole. D'autre part,
22:01 il faut aussi se poser la question, la rigidité et donc les déplacements sont liés aussi au
22:09 développement socio-économique de la métropole. Quel développement socio-économique veut la
22:14 métropole ? Redensifier, limiter la croissance économique, reporter sa croissance ailleurs ?
22:23 Selon les réponses, ce ne sont pas du tout les mêmes mobilités que l'on aura et ce ne sera pas
22:30 du tout les mêmes réponses. Donc ce que l'on peut dire c'est que la métropole a mis en place des
22:38 moyens, investit des moyens qui correspondent à ses engagements. Les résultats attendus seront-ils
22:47 à la hauteur de leurs espérances ? Pour l'instant, nous ne savons pas. Faute d'enquête ménage,
22:53 si un jour il y a une enquête déplacement qui se fait sur Lyon, on verra effectivement
22:57 comment évolue la part modale de chacun des modes de déplacement. Voilà.
23:03 Merci.
23:05 [SILENCE]

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