L'interview de Vincent Jeanbrun

  • l’année dernière
Le maire LR de l'Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, était l’invité de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS.

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Transcription
00:00 Laurence Vincent-Jeanbrun est votre invitée ce matin.
00:02 Bonjour Vincent-Jeanbrun.
00:03 Bonjour.
00:04 Bienvenue dans la matinale de CNews.
00:05 Merci d'avoir choisi notre antenne pour vous exprimer.
00:09 Vous avez vécu l'enfer à travers l'agression de votre femme
00:11 et vos enfants à votre domicile samedi soir.
00:13 Je me mets à l'unisson de ceux qui nous regardent,
00:15 qui sont des pères et des mères de famille,
00:16 nos téléspectateurs et trés, pour vous demander
00:19 tout simplement comment vont-ils ?
00:20 Comment va votre femme ?
00:21 Comment va vos enfants ?
00:23 C'est dur, c'est très dur.
00:25 Objectivement, d'un point de vue santé, ma femme va bien.
00:28 Son opération s'est bien passée.
00:30 Et elle sortira cet après-midi de l'hôpital.
00:33 Ce qui fait d'ailleurs que je profite de votre antenne
00:35 pour pouvoir dire un grand merci à tous ceux
00:38 qui nous ont adressé leur message de soutien
00:40 et leur dire qu'à partir du moment où elle sort de l'hôpital,
00:42 moi, je vais arrêter un petit peu les médias
00:44 et je vais me concentrer sur ma famille.
00:46 Parce qu'on en a besoin, on a besoin de se retrouver,
00:48 on a besoin de guérir.
00:50 C'est très dur pour les enfants, pour mon grand garçon.
00:53 Qu'est-ce qu'il vous a dit, votre grand garçon,
00:54 après ce qui s'est passé cette nuit-là ?
00:58 Il m'a dit beaucoup de choses.
01:00 Je ne suis pas sûr d'avoir envie de tout dire là ce matin,
01:02 mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont été très courageux.
01:06 Les enfants aussi, et que c'est eux qui ont vécu l'enfer
01:09 plus que moi.
01:10 Moi, c'était l'enfer de ne pas pouvoir être là
01:13 pour les protéger physiquement.
01:16 Après, hier, à la Grande Marche Blanche
01:18 que nous avons organisée à l'Aïlée-Rose,
01:20 il y avait des personnalités, y compris certaines
01:23 qui avaient perdu leurs enfants dans les attentats de Toulouse.
01:26 Donc, en fait, ça nous oblige à dire, oui, c'était un enfer.
01:30 Et en même temps, on est vivant, on est là,
01:31 on va se retrouver, on va guérir.
01:33 Donc, il y a du positif.
01:35 Votre femme a senti qu'elle était en danger,
01:36 au point de devoir fuir avec les enfants.
01:39 Il venait pour tuer ses émeutiers.
01:43 Vous avez vu les images, mais n'importe qui
01:46 qui a vu la scène de crime, en fait,
01:48 comprend bien qu'il y avait une détermination farouche.
01:50 La voiture-bellier avait vocation non pas à s'arrêter
01:54 sur le haut du jardin, mais clairement à percuter la maison.
01:57 Frustré de ne pas pouvoir avoir percuté la maison,
01:59 on les voit mettre les conteneurs, enfin, on ne les voit pas,
02:01 mais on comprend qu'ils ont posé les conteneurs
02:03 comme un chemin pour que les flammes aillent jusqu'à la maison.
02:06 La maison qui a commencé à prendre feu, d'ailleurs,
02:08 sans une intervention extrêmement rapide des pompiers,
02:10 la maison aurait été touchée.
02:12 Et surtout, c'était les cris, les hurlements, les tirs de mortier.
02:15 Enfin, je n'étant pas sur place,
02:18 c'est que les mots que ma femme a prononcés.
02:20 Mais oui, c'était cette volonté d'en découdre.
02:24 Et c'est très probablement d'aller jusqu'au bout.
02:26 Et quand elle s'est enfuie avec les enfants pour escalader
02:29 et aller dans le voisin jardin, ils l'ont visé ?
02:33 Il y avait des cris contre elle et les enfants ?
02:35 Il y avait des hurlements.
02:37 Dans le chaos, c'est très compliqué de savoir ce qui a été dit concrètement.
02:40 Et en fait, ma femme s'est sentie visée en tout cas,
02:43 puisqu'en fait, les tirs de mortier pleuvaient
02:46 et tout le terrain était en pente.
02:48 En fait, les tirs passaient au-dessus de la maison,
02:50 donnant l'impression qu'ils étaient en train de la poursuivre dans le jardin.
02:53 Très probablement qu'eux-mêmes ont été arrêtés par le mur de flammes,
02:55 donc ils ne sont pas lancés à la poursuite.
02:58 Ça paraît peu probable, mais en tout cas, oui, dans la panique,
03:02 la nuit était éclairée uniquement par les tirs de mortier.
03:04 Enfin, c'était une pure folie.
03:05 Tout était rouge, disait votre petit garçon à propos de ces tirs de mortier.
03:09 On sait que la voiture de bélier qui a été utilisée contre votre domicile
03:12 a été volée à freine.
03:13 Il y a donc tentative d'assassinat, association de malfaiteurs,
03:16 destruction de biens en bande organisée.
03:19 L'enquête va très vite.
03:21 Vous voulez qu'elle aille jusqu'au terme et qu'il y ait des condamnations sévères
03:24 contre ceux qui ont fait ça ?
03:25 Je pense que j'espère de tout mon cœur qu'ils seront attrapés,
03:29 que justice soit faite.
03:31 Je sais que le procureur de la République a la possibilité,
03:33 le cas échéant, de rendre public le procès.
03:36 J'aimerais que ce soit le cas, qu'on comprenne,
03:39 qu'on essaie de comprendre comment ça a pu se produire
03:43 pour faire en sorte que ça ne se reproduise jamais,
03:44 pas seulement pour ma famille, mais pour tous les autres,
03:46 pour tous les élus qui sont victimes chaque jour,
03:48 parce qu'on est loin d'être un cas isolé,
03:50 et puis pour tellement de personnalités.
03:52 Je pense aux forces de l'ordre qui sont visées jusque dans leur propre domicile,
03:56 vous avez des médecins qui sont poursuivis.
03:58 Je le disais hier, parfois juste parce qu'on est postiers,
04:02 dans l'esprit de ces fous, on représente une institution,
04:04 donc l'autorité, donc l'État,
04:06 et donc on se fait caillasser, on se fait tabasser.
04:08 Notre pays va très mal, notre pays va très très mal,
04:11 et il est urgent qu'on puisse en prendre conscience.
04:14 Beaucoup, maintenant, en ont pris conscience,
04:16 mais ma crainte, ce serait que cette prise de conscience
04:19 bascule uniquement dans la haine.
04:20 Je crois que, et c'est aussi le message que j'ai essayé de porter,
04:23 qu'on essaie de porter avec mon épouse,
04:24 c'est que ce n'est pas par la haine qu'on résolvera quoi que ce soit,
04:27 la haine amènera automatiquement la violence.
04:29 - Vous n'avez pas de colère ? En vous ?
04:31 - Je ne peux pas dire que je n'ai pas de colère, mais...
04:34 Mais je n'ai pas de haine.
04:39 Je n'ai pas de haine.
04:41 Ma colère ne mènera pas à la violence, au contraire.
04:43 Ce que je veux, c'est la paix.
04:44 Je voudrais que tous les hommes et les femmes de bonne volonté
04:46 se disent "nous, on est là pour faire avancer le pays,
04:49 pour faire en sorte de vivre en société au maximum, en harmonie,
04:52 et on reste français quand même".
04:54 Mais juste qu'on se dise, il y a le camp des casseurs,
04:59 il y a les autres, et nous, les autres, en fait,
05:01 on est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus nombreux.
05:03 Ils sont une hyper minorité.
05:06 Il faut juste qu'on trouve en nous la force de se rassembler,
05:08 de poser le constat, de poser les solutions
05:11 qui nécessiteront le retour à l'ordre,
05:13 qui nécessiteront le retour de l'autorité.
05:15 Mais l'autorité, ce n'est pas la violence.
05:17 L'ordre, ce n'est pas la privation de liberté.
05:19 Au contraire, c'est les règles du jeu qui permettent
05:22 d'organiser la liberté de chacun et de construire l'égalité
05:25 et la fraternité, qui est la fierté de ce pays quand même.
05:29 Je suis un enfant des barrages LM de ma ville.
05:31 On n'avait pas grand-chose, mais on avait un pays qui nous aimait
05:34 et qui nous donnait de l'espoir, en fait.
05:36 Et moi, je suis un pur produit de la méritocratie républicaine.
05:40 L'École de la République m'a tant fait, tant appris.
05:43 J'ai aperçu du regard hier dans la foule,
05:45 il y avait 3000 personnes à l'Aile-et-Rose.
05:47 Un professeur de lycée à qui je dois beaucoup,
05:49 parce que vous savez, on a souvent une rencontre dans la vie,
05:52 c'était lui, en tout cas à l'école.
05:56 Et oui, cette République, elle a encore des fondamentaux extraordinaires,
06:01 mais elle est blessée, elle va mal, elle n'est pas loin d'agoniser.
06:04 Et donc, il est urgent de la guérir tous ensemble.
06:05 Vous êtes un élu, un élu de la République.
06:08 Vous assumez le fait d'être exposé.
06:10 Vous étiez menacé.
06:12 Vous avez même protégé votre mairie avec des barbelés
06:14 pour éviter qu'elle ne soit pillée.
06:16 À aucun moment vous vous êtes dit,
06:18 en fait, ils vont s'en prendre à ma famille et à ma maison.
06:20 C'est pire que ça, Laurence Ferrari.
06:22 En fait, d'abord, je ne sais pas, c'est le panache français,
06:29 c'est dire, je suis élu, j'y vais.
06:33 Ma personne, à la limite, ce n'est pas très grave.
06:36 C'est la moindre des choses par rapport aux efforts
06:38 qu'ont les policiers municipaux, par exemple chez moi,
06:40 qui pendant des jours ont tenu bon
06:42 au péril de leur vie et de leur intégrité physique.
06:45 Mais en fait, après la nuit de jeudi à vendredi,
06:49 qui était un chaos absolu, on s'est dit, c'est de la folie,
06:54 en fait, ma maison, elle est sur un laxe vraiment
06:57 qui conduit de la prison de Frennes,
06:59 où il y avait eu des émeutes terribles,
07:00 jusqu'à la mairie et le commissariat de police nationale.
07:03 Donc, en fait, c'est un chemin que des émeutiers
07:06 qui seraient allés à Frennes et qui seraient repoussés
07:10 pourraient emprunter très facilement.
07:11 Et donc je dis à ma femme, écoute,
07:13 on ne garde pas les voitures devant la maison,
07:15 on éteint tout et va dormir chez des amis.
07:17 Et elle le fait.
07:18 Et donc pendant une nuit, elle n'est pas à la maison.
07:21 La nuit suivante, il y a uniquement 30 émeutiers
07:23 vraiment violents sur la ville.
07:25 Ils attaquent uniquement la mairie.
07:27 On les repousse avec des forces de l'ordre
07:30 de police nationale qui viennent en renfort.
07:32 Et c'était très fort.
07:33 Et donc la nuit suivante, la nuit du drame,
07:36 il y a encore plus de police sur la ville,
07:38 notamment parce qu'il y a deux équipages,
07:40 y compris de la BRI, qui sont présents.
07:43 On avait réussi à bien résister la veille.
07:45 On les avait vus n'attaquer que la mairie.
07:47 Et on a, à tort évidemment,
07:54 j'ai l'impression que le danger est écarté.
07:58 Et de fait, on décide que les enfants dorment à la maison.
08:04 Et presque sur le ton de la blague,
08:06 ma femme me dit de toute façon,
08:08 s'ils attaquent, qu'est-ce que je fais ?
08:10 Comme on s'était dit de nuit avant,
08:12 tu pars dans le jardin des voisins.
08:16 Puis voilà, mais on se l'est dit avec de l'humour.
08:18 On n'y croyait pas.
08:20 Et quand même très inquiète.
08:24 Elle a cette idée d'aller mettre un escabeau
08:26 au fond du jardin.
08:29 On pourrait en rire si ce n'était pas aussi grave.
08:31 Et c'est cet escabeau qui leur permet,
08:34 dans la nuit noire, avec uniquement,
08:36 je vous dis, cette lumière,
08:37 des flammes de l'autre côté de la maison,
08:40 qui fait qu'ils vont pouvoir s'échapper
08:44 avec tout le stress,
08:45 toute la souffrance que vous pouvez imaginer,
08:48 l'angoisse.
08:49 - La panique.
08:50 - La panique, clairement.
08:51 Et c'est la panique qui fait qu'à un moment donné,
08:53 une fois que les enfants sont passés
08:54 de l'autre côté du mur,
08:56 ils crient, évidemment.
08:58 Ils ont peur.
08:59 Ma femme se précipite.
09:01 Elle part tout petit peu trop vite,
09:03 se brise la jambe et...
09:06 Et attend, en se cachant dans un buisson
09:08 avec les enfants, les secouent.
09:11 - Quand vous êtes rentré à votre domicile,
09:13 après coup, vous avez eu une petite surprise.
09:16 On va écouter ce que vous avez vu
09:18 depuis votre jardin.
09:19 C'est les enfants de l'école
09:20 qui est juste en face de votre domicile.
09:22 On va juste écouter ce qu'ils vous disent.
09:24 Ces petits bruits de chou,
09:49 ils vous crient, "Monsieur le maire, il est vivant."
09:51 - Oui.
09:52 - Ça vous met les larmes aux yeux ?
09:53 Moi aussi, je vais vous le dire.
09:55 Parce que voilà, c'est hyper émouvant.
09:57 - Surtout que c'est des maternels,
09:58 c'est vraiment des tout petits bouts de chou.
09:59 Et c'est vrai que ça montre
10:03 à quel point tout ça a,
10:06 je crois, rentré dans beaucoup de foyers.
10:09 Parce que finalement, pour que les petits
10:10 en aient entendu parler,
10:11 c'est que les maîtresses en ont parlé,
10:13 les parents en ont parlé.
10:15 Et je suis habitué, en général, le matin,
10:18 à être salué par la cour de l'école.
10:21 Mais quand j'ai compris qu'ils disaient,
10:22 "Il est vivant, bravo le maire, il est vivant."
10:25 Ça m'a ému, ouais.
10:27 - Votre femme ne vous a pas dit à un moment,
10:30 "Bon, Vincent, maintenant tu vas faire autre chose.
10:33 Tu vas faire un autre métier,
10:34 quelque chose de plus calme,
10:35 quelque chose où on ne sera pas en première ligne."
10:37 Ou est-ce qu'au contraire, elle vous dit,
10:38 elle est aussi engagée politiquement,
10:41 "Continue, on ne peut pas arrêter là.
10:42 Parce que si on arrête là, ils ont gagné."
10:46 - Alors, c'est plutôt l'inverse.
10:47 Moi, je lui dis, "Si tu veux, on arrête tout."
10:51 Rien ne justifie ce qui nous est arrivé.
10:53 Donc, voilà.
10:54 Et c'est là où elle venait tout juste d'être mise à l'hôpital.
10:58 C'était au milieu de la nuit du drame.
11:02 Et elle me dit,
11:03 "Il est hors de question qu'on soit des victimes.
11:05 Il est hors de question que je sois une victime.
11:07 Il est hors de question qu'ils nous fassent peur.
11:08 Il est hors de question qu'ils nous terrorisent.
11:10 Il est hors de question qu'ils gagnent, en fait."
11:13 Donc, si...
11:15 Si un jour, on doit changer de vie, faire autre chose,
11:21 ce sera parce qu'on l'aura décidé,
11:22 parce qu'il y aura quelque chose qui nous fait plaisir,
11:24 qui nous intéresse ailleurs.
11:26 Mais ce ne sera certainement pas parce qu'ils nous ont fait peur.
11:29 Et c'est ce qu'elle m'a dit avec une énergie
11:31 et une force absolument incroyables.
11:34 Et c'est ce qui me porte,
11:36 qui me tient debout depuis quelques jours.
11:39 Parce que, ça se voit, je n'ai pas dormi depuis des jours et des jours.
11:42 Mais je tiens debout parce qu'elle,
11:45 au milieu de la souffrance qui était la sienne,
11:47 elle a eu ces mots qui étaient dire "on est debout".
11:51 On est debout.
11:51 Et ce qui d'ailleurs me fait croire que la République aussi,
11:54 elle est blessée.
11:56 Elle est blessée, elle a aussi une jambe brisée,
11:58 elle a posé un genou à terre.
12:00 Mais si on accepte collectivement de dire "on n'a pas peur,
12:03 on ne va pas se laisser terroriser,
12:05 et d'ailleurs on gagnera par l'amour et pas par la haine",
12:09 alors on peut se redresser.
12:11 – J'ai une dernière question, Vincent Gembrain.
12:13 Quand on voit le profil des jeunes émeutiers,
12:15 il y a eu 3900 interpellations, ils sont jeunes,
12:18 30% sont mineurs, parfois ils n'ont jamais été connus
12:22 des services de police.
12:23 Vous dites quoi, on a raté quelque chose ?
12:26 – On n'a pas raté, on a…
12:31 On a fait semblant de s'occuper des quartiers, objectivement.
12:35 Moi je suis un enfant de ces quartiers,
12:36 j'ai vécu au 17ème étage d'une grande tour,
12:38 dans un ensemble de 800 logements.
12:41 D'ailleurs vous savez, c'est ce que j'avais dit
12:42 au président de la République quand il avait fait le grand débat.
12:45 On était réunis avec les maires qui avaient des quartiers populaires
12:47 dissensibles à Évry et je lui avais dit, et mon enfance,
12:52 l'espoir qu'on avait quand on était gamin dans les quartiers
12:55 et le fait que ce qui tue aujourd'hui nos quartiers,
12:58 c'est qu'il n'y a plus d'espoir.
13:00 Ça peut paraître ridicule mais…
13:03 Parce que même quand on met une association,
13:05 même quand on met un relais mairie,
13:07 quand on met des services publics,
13:08 on vient refaire le quartier, etc.
13:10 Il y a une espèce de "à quoi bon ?"
13:12 De toute façon, on est condamné, on n'a plus d'espoir.
13:15 La victoire, elle viendra de redonner de l'espoir
13:17 à chaque personne qui habite dans ce quartier,
13:19 en tout cas toutes celles qui aiment la République
13:20 et qui sont prêtes à en respecter les lois.
13:22 Et pour les autres, il faut les mettre hors d'état de nuée.
13:24 Et c'est urgent.
13:25 Merci beaucoup.
13:26 Vincent Jambrin est revenu ce matin dans la matinale de CNU.
13:29 Permettez-moi encore de remercier tous les milliers,
13:31 voire les millions de personnes qui nous ont adressé des messages.
13:34 Je suis débordé pour les remercier.
13:37 Je profite de votre antenne pour leur dire un immense merci.
13:39 Ça nous donne beaucoup, beaucoup de force pour nous reconstruire.
13:41 Notre soutien, notre affection à votre épouse et vos enfants.
13:44 Prenez du temps pour eux aussi.
13:46 Merci beaucoup d'avoir témoigné ce matin.
13:49 Sous-titrage ST' 501
13:51 [Musique]

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