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Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, était l’invité de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS.

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00:00 - Bonjour Romain Desarmes.
00:02 - Merci d'être avec nous ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
00:05 Emmanuel Macron parle d'un retour au calme après les émeutes.
00:08 Est-ce que c'est également votre sentiment ?
00:10 - Un retour au calme, temporaire, puisque rien n'est traité.
00:15 Alors moi je m'en réjouis, je ne vais pas me plaindre que ce fût un peu plus calme.
00:19 Mais la vraie question, la seule question importante, c'est est-ce qu'on en tire des leçons ?
00:25 Est-ce qu'on change de politique ?
00:27 J'ai proposé la semaine dernière 20 mesures, 20 décisions immédiates à prendre que je prendrai
00:33 si j'étais au pouvoir, dans le domaine de la sécurité, de la justice, de l'école, de l'immigration.
00:38 Si on n'agit pas, mais globalement, par quantité de levier, mais très vite,
00:45 mais ça recommencera en bien pire.
00:48 Maurice, toutes les forces de l'ordre auxquelles je rends hommage,
00:50 ne pouvaient que défendre l'essentiel, c'est-à-dire dans mon département, l'Essonne,
00:56 le seul objectif c'était de protéger des attaques de commissariats et de gendarmerie,
01:02 d'éviter que des stocks d'armes soient volés par les émeutiers.
01:06 Donc quand on en est là, à ce point de faiblesse,
01:11 quand vous pensez que dans mon département ce sont les délinquants, les émeutiers,
01:16 qui filtraient le retour des policiers sur leur lieu d'habitation,
01:20 que le fichier des salles de sport ont été volés avec les adresses des policiers.
01:25 Bref, c'est une guérilla, ce ne sont pas des émeutes, c'est une guérilla,
01:28 une remise en cause de la France, de nos institutions,
01:32 par une population en état de sécession.
01:36 C'est ça la réalité.
01:37 Et donc c'est beaucoup plus grave que ce qu'on a dit,
01:41 et c'est beaucoup plus dangereux, car la prochaine étape c'est quoi ?
01:44 C'est le passage de la guérilla à la guerre civile,
01:47 parce qu'il y a un moment où on va tirer à balles réelles,
01:50 que ce soit les émeutiers ou ceux qui vont réagir.
01:54 Et donc l'urgence pour moi, c'est de prendre des mesures radicales,
01:58 au sens réfléchi, mais radicales, par exemple bloquer l'immigration
02:03 pour une pause complète, fermer les frontières, on peut le faire tout de suite,
02:08 fermer les frontières, construire des places de prison en utilisant les casernes désaffectées
02:13 pour que la chaîne judiciaire reparte, c'est-à-dire qu'actuellement,
02:17 il n'y a pas de condamnation, il y a l'impunité dans notre pays.
02:20 Reconstruire l'école, je vois les profs, là il n'y a pas de profs,
02:23 le niveau baisse tous les jours, reconstruire l'école, bref.
02:27 Vous trouverez sur mon site de Debout la France ces 20 mesures, 20 décisions,
02:31 mais que le gouvernement devrait prendre là, dans les jours qui viennent.
02:34 On va aller sur les mesures, mais déjà sur votre constat de ce qui s'est passé,
02:39 est-ce que la France a été en danger à un moment ?
02:43 Oui, au bord d'une révolution tout simplement,
02:45 puisque vous ne pouvez pas mettre un policier derrière chaque Français,
02:49 derrière chaque jeune, c'est impossible.
02:51 Donc, qu'est-ce qui s'est passé ?
02:53 Face à une éruption volcanique, l'État a tout fait pour protéger l'essentiel.
02:58 Mais moi je suis inquiet, pourquoi ?
03:01 Parce qu'il n'y a pas eu de tir à balles réelles, heureusement.
03:05 Oui, mais qui vous dit que demain il y a une Kalashnikov,
03:08 ou une arme qui vient d'Ukraine d'ailleurs, qui va abattre...
03:12 On a vu des tirs en l'air.
03:13 Voilà, mais qui va abattre 10 personnes.
03:15 Mais heureusement pas de tir.
03:16 Qui vous dit qu'il n'y a pas un commerçant qui est excédé, va tuer 3 personnes ?
03:20 La prochaine étape c'est ça.
03:22 Je ne la veux pas pour mon pays, je ne cherche pas à faire du catastrophisme.
03:25 J'ai été lucide depuis 15 ans, 20 ans, en tant qu'élu de banlieue.
03:29 J'ai vu, dans ma circonscription depuis 20 ans,
03:33 et dans le département, et dans d'autres départements, en tant qu'homme politique,
03:37 la désagrégation progressive de notre école, qui n'inculque pas ce qu'est être français.
03:42 La démission des élites aussi, qui ne sont plus fiers de la France.
03:46 La destruction de notre démocratie,
03:48 puisque en fait c'est l'Union Européenne qui décide tout.
03:51 Et donc les dirigeants ne servent à rien.
03:54 Et donc quand vous avez ça, l'idéologie rampante de la magistrature,
03:58 qui fait qu'on ne condamne plus,
04:00 c'est cet ensemble qui a créé ce chaos.
04:02 Donc il faut retirer les fils, et sur chaque point,
04:06 agir avec détermination, avec des mesures précises,
04:09 avec des mesures cohérentes, pour reprendre le terrain.
04:13 Ça ne se fera pas en un jour.
04:15 Mais moi ce qui m'inquiète, c'est qu'on ne peut pas continuer comme ça.
04:18 Les Français veulent de la fermeté.
04:20 Regardez ce sondage OpinionWay pour ces news qu'on révèle ce matin.
04:24 Il va apparaître.
04:26 En qui avez-vous confiance pour régler la situation actuelle ?
04:31 32% ? Aucune de ces personnalités.
04:34 27% Marine Le Pen, 22% Jordan Bardella, 20% Emmanuel Macron.
04:38 Vous apparaissez dans la deuxième page qu'on va voir.
04:42 Quelle est votre analyse ?
04:47 Il y a un besoin de fermeté ?
04:49 Mais c'est une évidence.
04:51 Ça saute aux yeux.
04:52 Mais il n'y a pas besoin d'avoir.
04:54 C'est une évidence. Il y a un bon sens populaire, heureusement.
04:56 Mais moi il y a une chose qui m'inquiète dans ce sondage.
04:58 C'est le faible score de toutes les personnalités.
05:02 C'est qu'il y a 75% des Français, les trois quarts,
05:04 qui ne croient pas en ces personnalités.
05:06 Qui sont les meilleurs, entre guillemets.
05:08 Il y a une crise du politique.
05:09 Il y a 32% de Français qui ne disent personne.
05:11 Vous vous rendez compte la gravité ?
05:13 Un tiers.
05:14 Et ce qui m'inquiète le plus encore,
05:16 très bien c'est ce sondage qui donne raison à ceux qui avaient dit les choses avant les autres.
05:20 Mais ce qui est beaucoup plus grave, c'est qu'on nous parle de sondage.
05:25 Comme si on allait attendre quatre ans.
05:27 Et moi je me refuse, intellectuellement, politiquement, à attendre quatre ans.
05:34 Je pose deux questions aux Français.
05:36 Est-ce que vous avez l'impression que ce gouvernement a tiré les leçons ?
05:39 Non, évidemment. Ils n'ont rien compris.
05:42 Puisque c'est leur politique qui a amené à ça.
05:44 Ça fait six ans qu'ils gouvernent.
05:46 Et bien avant la même politique.
05:48 Donc ils ne tirent pas les leçons.
05:50 Donc cela veut dire quoi ?
05:51 Que rien ne va changer.
05:53 Deuxième question que je pose aux Français qui m'écoutent.
05:56 Est-ce qu'on va laisser pourrir la situation encore quatre ans ?
06:00 C'est impossible.
06:01 Donc moi je dis aux gens de l'opposition, à toutes ces personnalités,
06:05 qui font chacun cuire leur petite soupe sur leur petit feu,
06:09 avec leur petit parti.
06:11 Je leur dis, il faut voter une motion de censure à la rentrée.
06:16 Parce que si les Républicains qui nous ont répété, pendant des mois,
06:20 on va voter une motion de censure quand la situation sera grave.
06:23 Là elle est grave. C'est le chaos.
06:25 Donc je demande solennellement aux Républicains
06:28 de voter la motion de censure au Rassemblement National, à Debout-la-France.
06:32 Je demande à toutes ces personnalités de s'entendre.
06:35 À la gauche également ?
06:36 À la gauche, elle est discréditée.
06:38 Donc je demande à ceux qui sont capables,
06:41 ils feront ce qu'ils voulaient bien sûr,
06:43 mais il faut qu'il y ait une dissolution.
06:45 Si chacun est sur ses sondages,
06:47 "Ah j'ai 27%, ah j'ai 13%, ah j'ai 7%, ah je suis le meilleur."
06:51 Qu'est-ce qui va se passer ?
06:53 On va attendre quatre ans.
06:54 Et les Français vont pleurer parce que ça va passer
06:56 de la guérilla à la guerre civile.
06:58 Et j'estime, et je le dis,
07:00 j'ai demandé un rendez-vous à Marine Le Pen,
07:02 j'ai demandé un rendez-vous à Éric Zemmour,
07:04 je demande un rendez-vous à Éric Ciotti,
07:06 je leur dis qu'on a une responsabilité historique,
07:09 puisqu'on a dit la même chose dans cette crise, j'étais surpris.
07:12 Enfin surpris, tout le monde a compris.
07:14 Éric Ciotti a dit exactement la même chose
07:17 qu'Éric Zemmour ou moi-même, ou M. Bardella.
07:21 Et alors on va continuer les petits jeux pendant quatre ans
07:24 et laisser la France crever ?
07:26 J'appelle à la responsabilité des leaders politiques
07:29 qui signent qu'on ne pèle pas.
07:30 Et à l'union des droites.
07:31 Mais à l'union des Français, des patriotes,
07:33 ça va au-delà de la droite, des patriotes.
07:35 Si ceux qui sont en tête de ce sondage
07:39 ne sont pas capables de s'unir dès maintenant
07:42 et de voter une motion de censure pour prendre leur responsabilité,
07:46 ça veut dire que tout leur cinéma, tout leur discours ne valent rien.
07:50 Et que dans un an, deux ans, trois ans,
07:53 ces sondages seront bien pires.
07:55 Vous appeliez tout à l'heure à un moratoire sur l'immigration.
07:59 Quel est le rôle de l'immigration dans ce qui s'est passé ?
08:01 Il est clé.
08:02 Parce que notre pays n'a pas les moyens d'accueillir
08:06 500 000 personnes légales par an,
08:09 sans compter les dizaines de milliers de clandestins.
08:12 Ça fait des années, je le répète.
08:15 C'est une école qui apprend l'histoire,
08:19 qui apprend les valeurs,
08:20 qui exclut quand on ne respecte pas la discipline,
08:22 qui soutient ses profs, qui élève le niveau.
08:26 Voilà.
08:27 Sinon, vous pouvez mettre un policier derrière chaque jeune,
08:30 mais on n'y arrivera pas.
08:32 Est-ce que, comme Bruno Retailleau,
08:33 vous constatez que des jeunes issus de familles immigrées
08:37 de troisième ou quatrième génération
08:39 se sentent de moins en moins français ?
08:41 Certains, oui, mais attention,
08:44 il y en a aussi, heureusement, qui se sont assimilés,
08:47 qui s'intègrent et qui sont de bons français.
08:49 Donc, je crois qu'il faut faire la différence
08:52 entre ceux qui sont renvoyés à leurs origines ethniques,
08:55 comme l'a très bien dit Bruno Retailleau,
08:57 mais ne pas généraliser non plus.
08:59 Et c'est le rôle, justement, de l'État d'être très ferme,
09:03 souvenez-vous de la phrase de Clémenceau,
09:05 très ferme vis-à-vis des mauvais citoyens
09:07 et de protéger les libertés des bons citoyens.
09:10 Or, là, qu'est-ce qu'on fait ?
09:12 On s'attaque aux libertés des bons citoyens,
09:14 mais on ne s'attaque pas aux mauvais citoyens.
09:17 Vous dites qu'il y a des français point barre.
09:19 Il y a des français point barre,
09:20 il y a un problème d'immigration, évident,
09:22 il y a une population totalement sur une autre culture,
09:25 une autre civilisation, qui est arrivée,
09:27 qu'on n'a pas intégrée et qui est arrivée trop nombreuse.
09:29 Et bien, il faut faire quoi, maintenant ?
09:30 Moi, je m'occupe de l'avenir.
09:31 Il faut bloquer.
09:33 Mais je suis le seul à demander le rétablissement
09:36 des frontières nationales et à sortir de Schengen.
09:39 Parce que toute cette classe politique qui nous dit
09:41 qu'il faut être ferme vis-à-vis de l'immigration,
09:42 ils ne veulent pas sortir de Schengen.
09:44 Il faut rétablir des frontières nationales,
09:46 c'est l'objet des élections européennes,
09:47 mais j'espère qu'il y aura des élections législatives avant.
09:50 Il faut à un moment dire la vérité aux français.
09:54 On ne peut pas avoir des frontières ouvertes, Schengen,
09:56 et ne pas avoir des meutes.
09:58 Il va falloir choisir, maintenant.
09:59 Quand Gérald Darmanin parle des Kevin et des Matteo
10:02 qui se sont fait arrêter pour dire qu'il n'y avait pas que des enfants issus de l'immigration.
10:06 Gérald Darmanin n'a plus aucune crédibilité.
10:08 Vous savez, c'est Gérald Darmanin qui avait vu des supporters britanniques
10:11 sur les grilles du Stade de France
10:12 et qui nous affachait avec toute la nation britannique.
10:15 Bien évidemment qu'il y a un problème migratoire central.
10:20 Voilà pourquoi il faut bloquer l'immigration et s'en donner les moyens.
10:23 Voilà pourquoi il faut rompre les accords de l'Union européenne.
10:26 Demain matin, pas dans quatre ans, ça sera trop tard.
10:30 Mais j'insiste, ce sera trop tard.
10:32 Or la classe politique, je trouve, n'a pas conscience.
10:36 Comme si on était dans une sorte de jeu traditionnel.
10:40 Mais on ne peut pas attendre quatre ans.
10:42 Après ces émeutes, un débat revient à la surface.
10:44 L'État doit-il continuer de subventionner les banlieues ?
10:47 10 milliards d'euros chaque année, uniquement avec la politique de la ville.
10:51 Et 100 milliards, disait Agnès Verdier-Molinier dans Le Figaro cette semaine,
10:55 qui était à l'instant sur le plateau de CNews.
10:57 100 milliards si on compte les APL, le RSA et d'autres aides.
11:03 La question majeure, c'est pas ça.
11:05 C'est que d'un côté, on donne une politique de la ville excessive.
11:08 Donnons moins d'argent.
11:10 Mais en revanche, mettons l'argent là où c'est essentiel.
11:13 La police, la gendarmerie, la justice.
11:16 Vous savez que nous sommes à des pays qui n'ont pas construit les places de prison nécessaires.
11:20 J'avais proposé à la présidentielle 40 000 places de prison.
11:23 C'est l'évidence.
11:25 On m'a rionné en disant, Emmanuel Macron en avait promis 15 000.
11:28 Vous savez combien il en a fait ?
11:30 2 000.
11:31 Il n'y a pas de chaîne judiciaire.
11:33 Il faut rétablir la dissuasion de la peine.
11:36 Il n'y a pas de sécurité publique possible, de paix civile,
11:39 si on libère les délinquants et qu'ils ne sont jamais condamnés.
11:43 J'ai l'impression de dire des choses tellement évidentes,
11:46 mais qui ne sont pas faites.
11:48 Quel est votre point de vue sur le rôle de la France insoumise,
11:51 qui est notamment de Jean-Luc Mélenchon,
11:53 qui n'a pas voulu appeler au calme au tout début des émeutes ?
11:55 L'incendiaire, il a contribué, il s'est décrédibilisé.
11:58 Voilà pourquoi j'appelle à une dissolution.
12:01 Voilà pourquoi j'appelle à une motion de censure.
12:04 Voilà pourquoi je veux de nouvelles élections,
12:06 pour que les Français, après cette année,
12:10 rebattent les cartes et donnent une majorité
12:12 à ceux capables de s'entendre,
12:14 pour proposer un plan de redressement national,
12:17 clair, serein, calme.
12:19 Il ne s'agit pas de partir dans le décor.
12:21 Mais on doit être capable de proposer aux Français
12:24 le plus vite possible un plan de sauvetage du pays.
12:28 Et cette gauche insoumise s'est décrédibilisée
12:31 et les Français ont ouvert les yeux.
12:32 Est-ce qu'elle est encore dans le champ républicain
12:35 pour utiliser le terme d'Elisabeth Borne
12:37 qui accuse la France insoumise de ne pas être dans le champ républicain ?
12:39 Je ne tomberai pas dans ce piège de Mme Borne.
12:41 Vous savez, M. Macron et Mme Borne jouent depuis le début
12:45 avec d'un côté le RN, de l'autre la France insoumise,
12:48 et se maintiennent au pouvoir en jouant des peurs
12:51 fantasmées des uns ou des autres.
12:53 On est en démocratie, tout le monde est légitime par l'élection.
12:56 Simplement, notre démocratie a besoin d'être ouverte.
13:02 Ça veut dire qu'il faut de nouvelles élections,
13:03 sinon on va subir ça quatre ans.
13:05 Et je mets en garde, on ne peut pas laisser pourrir la situation.
13:08 On n'a pas le droit.
13:09 Le calme précaire, vous nous avez dit, est revenu.
13:12 On craint de nouvelles violences autour du 14 juillet.
13:16 Est-ce qu'il faut interdire des célébrations,
13:18 des feux d'artifice du 14 juillet dans certaines zones de France ?
13:22 C'est très délicat, je n'ai pas la solution.
13:24 Parce que si on commence à interdire tout,
13:26 cela veut dire qu'on vit sous la menace.
13:28 Voilà pourquoi il y a peut-être des phases provisoires,
13:32 il y a certains endroits, mais attention à ce grand danger
13:37 qui serait de priver de liberté l'ensemble des Français
13:40 parce qu'on n'est pas capable de punir les responsables.
13:44 Et ça, j'appelle ça les pouvoirs faibles qui dérivent.
13:47 Et moi, je ne veux pas de dérive.
13:49 La liberté est au sommet et on doit pouvoir punir
13:53 ceux qui mettent en cause notre République et nos institutions.
13:56 Et c'est terrible de voir d'ailleurs que plus le pouvoir est faible,
14:01 plus il est liberticide quelque part.
14:03 Et c'est pourquoi je crois vraiment qu'il faut un nouveau gouvernement,
14:07 une autre politique, encore une fois.
14:09 On n'attendra pas, je vous le dis.
14:11 Il faut tout faire pour éviter de passer de la guérilla urbaine
14:14 à la guerre civile, c'est ce que vous nous avez dit ce matin.
14:16 Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan,
14:18 merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
14:20 [Musique]
14:24 [SILENCE]

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