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C’était une magnifique bâtisse, l’une des plus anciennes de la ville. Elle ressemble désormais à une décharge à ciel ouvert. Sept mois d’occupation illégale sont passés par là. Les propriétaires confient leur désarroi face à l’inaction des pouvoirs publics durant cette période.

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Transcription
00:00Voilà la maison familiale.
00:02Sa maison d'enfance est devenue une décharge à ciel ouvert,
00:06après sept mois d'occupation illégale.
00:09C'est la mémoire de mes parents qui est saccagée.
00:12Avant, tout était vert ici.
00:14Voici la magnifique bâtisse.
00:17Pascale Dejoie venait de signer une promesse de vente.
00:20Dix jours après, la maison est squattée.
00:23Alors là, c'était la salle à manger.
00:26À l'intérieur, les dégâts sont impressionnants.
00:29Les portes des placards sont arrachées.
00:32Ça, c'est un lit d'enfants qui remplissait.
00:35C'était leur poubelle, je pense.
00:39On retrouve des excréments.
00:41Des toilettes.
00:43Etalées un peu partout dans la maison.
00:45Alors, ça me fait cruellement mal,
00:49mais heureusement que ma maman n'a pas vu tout ça.
00:53Au départ, ils étaient une dizaine.
00:55Puis, au fil des mois, ils étaient jusqu'à 120 personnes dans la maison.
00:59La propriétaire dénonce l'inaction du préfet de Seine-Saint-Denis,
01:03qui a refusé d'intervenir au moment du signalement.
01:06La famille a dû porter plainte au tribunal administratif.
01:10On n'a pas apporté la preuve de l'infraction.
01:13J'attends vraiment un dédommagement de l'Etat.
01:16Qu'ils aient pris en otage cette maison, c'est une chose,
01:20mais on doit dédommager les gens.
01:23Un vigile est sur place en permanence pour éviter une nouvelle intrusion.
01:27Des frais supplémentaires pour la famille,
01:30qui réfléchit aux suites judiciaires à donner pour ne pas avoir à supporter seule la facture.
01:34Eux, qui sont déjà endettés pour payer les frais de succession.

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