• il y a 2 ans
Des propriétaires d'un immeuble à Lyon ont été condamné à verser des dommages-intérêts à deux squatteurs pour les avoir délogés trop tôt. Ces derniers occupaient cet immeuble depuis près de 18 mois. Détérioration, tags, soirée clandestine... Ces occupants n'étaient pas passés inaperçus par les riverains.

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Transcription
00:00 Depuis plus d'un an et demi, une vingtaine de personnes squattaient ces locaux dans le 9e arrondissement de Lyon.
00:05 Certains y exerçaient même une activité, ils réparaient des voitures.
00:09 Une présence qui n'a pas échappé aux riverains.
00:11 Il y avait des voitures démontées, des poubelles, ça faisait une sorte de garage sauvage un peu.
00:19 J'ai toujours croisé des gens différents, je sais que ça brassait du monde.
00:21 La société propriétaire engage l'année dernière une procédure d'expulsion.
00:25 Mais la justice décide que les squatteurs sont autorisés à rester jusqu'au 31 mars, soit à la fin de la trêve hivernale.
00:32 Or, le 23 janvier, la propriétaire fait changer les serrures.
00:35 Deux des occupants l'attaquent alors en justice.
00:38 Mardi, le tribunal leur a donné en partie gain de cause.
00:41 Ils ne peuvent pas réintégrer les locaux comme ils le demandaient,
00:43 mais la société est condamnée à leur verser 2000 euros chacun de dommages et intérêts pour les avoir fait partir trop tôt.
00:49 Une décision incompréhensible pour la propriétaire qui réfute toute expulsion.
00:53 Le 23 janvier, prévenu par le voisinage et la mairie de l'abandon du bâtiment par ses occupants,
00:59 suite à des violences opposant les squatteurs durant le week-end,
01:03 nous nous sommes rendus immédiatement sur place avec les services de police et un représentant de la mairie.
01:08 Tous ont pu constater que les lieux étaient ouverts et inoccupés.
01:11 La société réclamait par ailleurs plus de 500 000 euros aux squatteurs pour remettre en état les lieux,
01:16 mais elle a été déboutée par la justice.

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