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Transcription
00:00 On retrouve Julie Dungelhoff qui se trouve à Nanterre.
00:05 Est-ce que ces jeunes à l'origine de ces violences et de ces pillages sont soutenus et compris par la population ?
00:12 C'est difficile de répondre à cette question de manière exhaustive.
00:17 Ici, les points de vue divergent sur ces violences qui ont été écumées durant la nuit.
00:24 Ce qui revient le plus dans la bouche des gens avec lesquels j'ai pu parler, c'est le sentiment de sidération.
00:29 C'est vraiment ce mot qu'on a entendu ce matin.
00:31 Et notamment sur cette esplanade Charles de Gaulle qui d'habitude est un lieu de vie, de convivialité avec ses cafés et ses boutiques
00:38 où les gens ont l'habitude de se rassembler à la sortie du RER.
00:41 Et qui aujourd'hui n'est que désolation avec ces vitrines qui ont été fracassées,
00:45 avec cette banque qui se trouve derrière moi, ce crédit mutuel qui a d'abord été pillé puis incendié
00:50 alors qu'il y a des immeubles d'habitation qui sont juste au-dessus.
00:54 Quand je pose la question aux gens, est-ce que vous comprenez la colère de ces jeunes ?
00:58 Beaucoup me répondent "oui je comprends la colère de ces jeunes"
01:01 car moi-même je suis très en colère de me dire qu'un jeune homme de 17 ans a pu mourir suite à ce qu'on a appelé un refus d'obtempérer.
01:08 Cependant ce que me disent beaucoup de gens aussi c'est qu'ils ne comprennent pas la violence,
01:12 ils comprennent la colère, ils ne comprennent pas la violence.
01:14 Un homme me disait tout à l'heure, un éducateur dans un quartier,
01:17 ils sont en train de se tirer une balle dans le pied puisqu'ils sont en train de détruire des infrastructures publiques dont ils se servent eux-mêmes.
01:24 Ils sont en train de donner une image désastreuse de nos quartiers.
01:28 Cependant cet homme appelait aussi à une politique publique plus importante pour ses quartiers.
01:33 Lui me parlait de stigmatisation constante, de difficultés pour ses jeunes de trouver un emploi
01:38 et du manque de politique publique qui existait aujourd'hui en France
01:42 et qui selon lui expliquait quelque part sans justifier la violence de ces derniers jours.
01:47 De politique qui n'en sera question aujourd'hui puisqu'un comité interministériel a prévu de se réunir à 14h.
01:53 En déplacement un peu plus tôt dans la journée, la première ministre Elisabeth Borne a indiqué que toutes les hypothèses seront envisagées.
02:00 Quant au président Emmanuel Macron, il a dit qu'il était prêt à modifier sans tabou le dispositif de maintien de l'ordre.
02:07 A suivre un peu plus tard sur France 24.
02:09 Merci beaucoup Julie Dungelof

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