Tandis que les transports urbains s’intensifient, l’usage du cheval se développe au XIXe siècle, plus particulièrement entre 1840 et 1900. Stanislas Baudry, colonel du Premier Empire et homme d’affaires, obtient en 1828 une concession de la Ville de Paris pour exploiter une entreprise d’une centaine de véhicules hippomobiles. C’est ainsi que se développe le transport en commun de voyageurs sur des lignes à itinéraire fixe. Face au vif succès que remportent ces voitures, une vingtaine de compagnies de transport voient le jour, offrant une diversité de parcours dans la capitale. Elles fusionnent en 1855 pour former la Compagnie générale des omnibus (CGO), composée d’une cavalerie de 3 285 chevaux et 569 voitures – elle atteindra 6 580 chevaux en 1860. Son fonctionnement nécessite d’aménager de nombreux lieux de dépôt à travers la ville, qui réunissent les activités liées à la cavalerie (écuries, greniers de stockage du foin, remises des voitures, ateliers). Paris comptera jusqu’à 80 000 chevaux au début du XXe siècle.
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