• l’année dernière
Avec Richard Boutry, auteur de “Le Journaliste à abattre: ... de présentateur TV à paria”

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##LE_FACE_A_FACE-2023-05-15##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio Bercoff dans tous ses états,
00:03 le face à face.
00:05 Le face à face d'André Bercoff avec Richard Boutry pour son livre
00:09 "Le journaliste à abattre" de Présentateur TV à Paris.
00:12 Bonjour Richard Boutry.
00:13 Bonjour à tous.
00:15 Alors Richard Boutry, je vous ai invité et encore une fois toujours
00:19 quand ce sont des personnalités contestées, sulfureuses, dissentes,
00:26 dissenses, on se dit "mais comment tu invites Richard Boutry" mais j'ai dit j'invite Richard Boutry
00:31 parce que ce qu'on appelle l'information et surtout ce qu'on appelle la liberté,
00:36 c'est justement la liberté d'inviter ceux qui ne sont pas d'accord avec vous dans certains cas
00:41 et ceux qui sont d'accord avec vous dans d'autres.
00:44 Richard Boutry, vous avez écrit un livre assez étonnant je dois dire,
00:48 que j'ai lu "Le journaliste à abattre" et vous racontez quand même,
00:52 vous avez 56 ans c'est ça ?
00:54 - 57 ouais. - 57 ans.
00:56 Et vous racontez quand même, votre parcours est totalement étonnant, je veux dire,
01:00 quand j'ai lu ça je me dis "mais qu'est-ce qui se passe ?"
01:02 Alors je rappelle, vous étiez France 3 Outre-mer,
01:05 vous avez été dans le groupe TF1, vous avez été à TV 5 Mondes,
01:09 vous avez été l'une des stars de Soir 3, vous êtes présentateur du Soir 3,
01:14 vous avez été à des fondateurs en tout cas début de la chaîne KTO, la chaîne catholique,
01:19 vous avez fondé Omega TV, bon ça n'a pas duré, etc.
01:23 Et puis aujourd'hui, après des pérégrinations ou des vicissitudes que l'on racontera,
01:29 aujourd'hui vous vivez dans un camping-car.
01:32 - Exactement. D'abord merci infiniment de m'inviter André,
01:36 c'est vrai que pour moi c'est vraiment un honneur d'être ici parce que
01:40 vraiment autour de moi, les gens sont très regardants par rapport à ce que vous faites vous,
01:45 et vraiment vous avez été un détonateur dans la révélation de cette crise,
01:49 et c'est vrai que vous êtes suivi incroyablement,
01:51 et d'être là aujourd'hui pour moi, je vais en parler avec beaucoup d'émotion en plus pendant près d'une heure.
01:56 C'est vrai que de vivre dans un camping-car comme je le fais, j'ai dormi la nuit dernière,
01:59 là je viens de faire à peu près 1700 km en 3 ou 4 jours,
02:04 c'est a priori extrêmement compliqué parce que c'est d'abord insécure,
02:09 à tout moment, comme en Belgique avant-hier où j'étais sur une aire d'autoroute,
02:13 la nuit à 3h du matin quand des gens sont bourrés,
02:15 arrivent près du camping-car, commencent à pisser dessus et à faire du bruit,
02:18 on ne se sent pas très à l'aise.
02:19 Donc il y a un côté un peu insécure, il y a un côté de promiscuité bien entendu,
02:23 parce qu'on vit quasiment dans une cellule,
02:25 alors à ciel ouvert, attention, c'est incomparable,
02:29 et puis c'est difficile parce qu'on vit finalement loin des autres,
02:34 et de façon très indépendante, peut-être trop, et très seul.
02:37 Donc cette solitude parfois me pèse.
02:39 - Vous vivez en couple dans ce camping-car ?
02:41 - Non, non, non, alors j'ai une amie, Natacha, qui est souvent avec moi affichée,
02:46 que vous avez pu voir à diverses reprises,
02:48 elle n'aime pas du tout le camping-car,
02:50 donc elle ne supporte pas, elle est sédentaire, parisienne,
02:53 et moi je suis nomade de province et d'Europe, et du monde.
02:56 - Depuis combien de temps vous êtes nomade ?
02:59 - Je suis nomade depuis quasiment 2 ans là maintenant.
03:02 - 2 ans ? - Ouais, 2 ans.
03:03 - Alors Richard Boutry, avant de parler effectivement de vos combats,
03:07 je rappelle que vous faites tous les jours la Minute de Ricardo,
03:10 est-ce que vous êtes suivi par combien de personnes ?
03:12 - Alors j'étais extrêmement suivi,
03:14 plusieurs centaines de milliers de personnes,
03:16 je pense que vraiment on battait des records d'audience.
03:18 Encore aujourd'hui, la troisième vidéo dernière que j'ai mise sur Facebook,
03:22 elle a atteint quasiment 400 000,
03:24 donc si vous voulez j'ai un public certain.
03:26 Le seul problème, c'est que pour des questions évoquées dans le bouquin,
03:29 j'ai été obligé à un moment donné de resserrer un peu,
03:31 et de m'invisibiliser,
03:33 d'abord pour des questions de sécurité,
03:35 et puis ensuite pour des questions d'ordre financier,
03:37 parce que j'avais offert quand même 2 ans et demi de ma vie à ce combat,
03:40 voilà, quasiment gratuitement, et j'explique pourquoi et comment.
03:43 Et au bout d'un moment, il fallait quand même que,
03:45 comme j'avais plus de revenus potentiels,
03:47 que toutes les cagnottes ont été fermées,
03:49 que tout le reste a été annihilé,
03:51 il fallait bien à un moment donné,
03:53 que je puisse quand même gagner un minimum,
03:54 parce que sinon je n'y vais plus, j'ai quand même 5 enfants au demeurant,
03:57 un garçon à nourrir, donc j'étais obligé de rendre le site payant.
04:01 Donc maintenant qu'il est payant, si vous voulez...
04:03 - C'est plus difficile, vous connaissez ça.
04:05 Mais Richard Boutry, alors expliquez-nous,
04:08 parce que vous avez été pendant des années,
04:11 effectivement, dans le système médiatique,
04:14 que nous connaissons tous, auquel j'appartiens,
04:16 même s'il y a des choses que je fais qui sont différentes,
04:20 mais qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné,
04:23 vous vous êtes dit "c'est plus ça, c'est plus pour moi ça" ?
04:27 Ou bien c'est le système lui-même ?
04:28 - Très franchement, être honnêtement, on est là pour en parler très honnêtement,
04:31 qu'est-ce qui fait ? Est-ce que c'est votre caractère qui a fait qu'on disait
04:34 "là là, Boutry, il est trop compliqué, on ne peut pas le garder, etc." ?
04:38 Racontez-nous, parce qu'entre TF1, France 3, TV5MONDE, KTO,
04:43 vous avez quand même été dans...
04:45 - Non mais c'est surtout un moment clé dans le bouquin, je l'explique,
04:48 c'était, si vous voulez, moi j'ai toujours travaillé sans prompteur,
04:51 j'étais sur les chaînes, j'étais comme Pernod, je travaillais sans prompteur.
04:54 En tout cas, une très grosse majorité du temps.
04:56 Et un jour, je travaillais le matin, donc sur TV5MONDE,
04:59 je présentais les informations de 9h à 13h,
05:03 sur TV5MONDE, pour le monde entier,
05:04 et puis ensuite je rentrais chez moi, je prenais une douche,
05:07 je repartais pour la conférence de rédaction du soir 3,
05:09 il était 15h, 16h la conférence,
05:12 - Tous les jours ça ?
05:13 - Et là, c'était quasiment tout le temps,
05:15 j'avais un taux d'audience, un taux d'occupation du soir 3
05:19 qui était à la fin quasiment quotidiennement.
05:22 Et donc, ce qui s'est passé, c'est qu'un soir,
05:25 à force de répéter les choses de façon extrêmement mécanique,
05:28 et tout en ayant un rédacteur en chef sur le dos,
05:30 à un moment donné, je me suis dit "mais c'est pas possible, quoi,
05:33 de traiter l'information comme ça au quotidien,
05:35 mais ça rend fou". Alors j'avais une notoriété qui était énorme,
05:39 parce que c'était suivi par 2,5 millions de personnes tous les soirs,
05:42 et puis au bout d'un moment, je disais à ma femme,
05:43 avec qui j'étais marié à l'époque,
05:44 je rentrais chez moi le soir et je lui disais
05:46 "je repars le lendemain matin et c'est pareil,
05:47 c'est cette course effrénée à l'info".
05:49 Alors vous me direz, il ne faut pas être journaliste
05:50 si on n'aime pas l'info,
05:52 mais cette info quotidienne et répétée, au bout d'un moment, use.
05:56 Vous en savez quelque chose André, vous,
05:58 qui avez occupé de hautes fonctions et qui occupaient de hautes fonctions,
06:00 mais c'est vrai qu'au bout d'un moment, ça vous mine intérieurement
06:03 et vous vous dites "mais tout ça pour ça".
06:05 Et très clairement, un soir, je me souviens très bien,
06:07 en rentrant chez moi, j'avais toutes mes feuilles
06:10 que j'avais préparées dans la journée écrite,
06:12 et là, ces feuilles-là, je les ai mises dans la poubelle.
06:15 Je les ai mises dans la poubelle et je me suis dit
06:16 "voilà où termine mon travail du jour".
06:18 Je me suis dit "c'est pas possible,
06:19 donc il faut que je donne une information durable".
06:21 Et c'est pour ça que je me suis lancé dans la chaîne KTO,
06:24 que j'ai reprise, qui venait d'être lancée,
06:26 mais que j'ai vraiment bien développée
06:28 avec nos amis Yves Derouville et d'autres.
06:30 On va en parler tout de suite après cette petite pause,
06:32 on va parler justement des combats,
06:35 de l'information quotidienne à d'autres combats
06:38 que vous menez aujourd'hui.
06:40 Et vous avez la parole sur Sud Radio
06:42 pour interpeller Richard Boutry au 0826 300 300 sur son livre
06:46 "Le journaliste à battre" de Présentateur TV à Paria.
06:49 0826 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
06:52 La blanquette de veau, je n'aime pas la blanquette de veau.
06:56 Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
06:58 Et nous sommes toujours avec Richard Boutry,
07:02 qui vient d'écrire son autobiographie,
07:04 l'autobiographie en termes vraiment de combats,
07:07 "Un journaliste à abattre", "Le journaliste à abattre".
07:10 Bon, il n'y a pas que lui, il y en a d'autres à travers le monde.
07:13 Et on sait ce qu'ils ont subi,
07:14 et on sait comment un lanceur d'alerte comme Julien Lassange,
07:17 dont vous parlez dans votre livre, est traité, et puis d'autres.
07:21 Mais je voudrais revenir, donc,
07:23 on avance un tout petit peu, vous avez raconté,
07:25 un jour vous avez dit "ça va, comme ça, moi, les feuilles".
07:28 Et effectivement, en fait, c'est toujours quelque chose,
07:31 d'ailleurs, dont beaucoup de journalistes,
07:33 parce que je rappelle que beaucoup de journalistes font très bien leur boulot,
07:35 moi je ne suis pas, je déteste la généralisation,
07:38 mais c'est vrai qu'entre aller sur le terrain
07:41 et rester sur son desk en train de feuilleter ce qui se passe,
07:44 il y a une frustration, c'est le moins que l'on puisse dire.
07:46 Alors, vous avez créé un certain nombre de...
07:49 le One TV, et puis les télé-branding,
07:52 vous parliez les télés de marques, etc.
07:54 Ça marchait très bien.
07:55 Vous avez ensuite eu un drame conjugal
07:59 qui a fait que vous vous êtes séparés,
08:00 et que ça a été terrible pour vous, à la fois sur un plan affectif,
08:03 sur le plan de vos enfants que vous ne voyiez plus pendant un moment,
08:07 et sur le plan, évidemment, financier.
08:09 On ne va pas s'étendre là-dessus,
08:10 mais vous le racontez très bien dans le livre,
08:12 encore une fois, que je vous recommande.
08:14 Et puis alors, à un moment donné,
08:17 donc, vous changez un peu de cap,
08:20 et vous vous intéressez à des choses.
08:22 Et un jour, un certain jour, un soir de mai 2021,
08:27 dans "Touche pas à mon poste" de Cyril Hanouna,
08:30 on entend ceci.
08:31 J'ai trois choses à dire.
08:33 D'abord, les assassins, ce sont eux, les assassins.
08:36 Ceux qui, depuis un an et demi, nous foutent dans des prisons,
08:38 jouent avec nos nerfs, jouent avec nous,
08:40 jouent avec nos enfants,
08:41 qui aujourd'hui veulent faire vacciner nos enfants,
08:44 qui aujourd'hui nous foutent des masques à longueur de journée,
08:46 qui aujourd'hui nous emprisonnent,
08:47 qui aujourd'hui nous empêchent de vivre,
08:49 qui aujourd'hui nous empêchent de voir nos grands-parents,
08:51 qui aujourd'hui nous empêchent de vivre notre propre vie.
08:55 J'ai cinq enfants.
08:56 Je veux dire, il y en a deux qui sont ici, dans les coulisses.
08:58 Je veux dire, ces gosses ne peuvent pas vivre depuis un an et demi.
09:01 Vous trouvez ça normal ?
09:02 En raison de quoi ?
09:03 En raison de quoi ?
09:04 Dites-le-moi !
09:05 - Voilà, et vous avez continué comme ça pendant un moment.
09:08 C'était face au Dr Laurent Alexandre.
09:11 Et donc, ça avait fait effectivement beaucoup de bruit.
09:15 On avait vu votre indignation, qui était une véritable indignation.
09:18 Et alors, ce combat-là, ce qui est arrivé là,
09:20 comment c'est arrivé, Richard Boutry ?
09:22 Comment ça vous est arrivé ?
09:24 Voilà, le réel qui est venu frapper à votre porte, c'est quoi ?
09:29 - En fait, j'ai fait la minute de Ricardo,
09:31 comme vous disiez tout à l'heure,
09:32 effectivement, comme thérapie après un drame familial.
09:35 Et c'était plutôt axé sur la psychologie,
09:37 le développement personnel, le coaching.
09:39 Et puis un jour, il y a une source,
09:41 de très bonne source, qui m'a appelé en me disant,
09:43 dès le premier jour du Covid, en disant "Voilà ce qui va se passer."
09:46 "Voilà quasiment les 15 étapes du plan, et voilà où on en est."
09:49 Et donc immédiatement, j'ai alerté les gens,
09:51 et je pense que c'est ce qui m'a donné vraiment une vraie crédibilité,
09:53 parce que d'emblée, les gens ont vu que le plan que j'annonçais,
09:56 était le plan qui allait réellement se passer.
09:58 Et à partir de ce moment-là, j'avais en tête,
10:01 vraiment, étape par étape, quasiment jour après jour,
10:04 les mesures gouvernementales qui allaient être prises.
10:07 D'autant que je sillonnais, moi, à ce moment-là, la planète.
10:10 Et que j'avais, pour possibilité de pouvoir suivre sur les écrans,
10:13 que ce soit en Espagne, en Italie, en Allemagne ou ailleurs...
10:16 - Vous faisiez quoi à l'époque, au bord de ces...
10:17 - Je faisais la minute de Ricardo, en fait.
10:19 - Et un peu partout. - Et un peu partout.
10:21 J'étais notamment en Espagne, beaucoup.
10:24 Et je voyais les conférences de presse à la télévision,
10:26 qui étaient exactement, mais exactement,
10:29 sur le même ton, la même tonalité, avec les mêmes mots employés,
10:33 - Vous le disiez partout dans les pays. - Seule la langue différait, exactement.
10:36 Et là, je me suis dit, là c'est trop gros pour être vrai,
10:39 seuls les chiffres différaient forcément d'un pays à l'autre,
10:42 mais vraiment, l'ossature des discours
10:45 des présidents aux premiers ministres était quasiment les mêmes, à la même heure.
10:48 - Les mêmes éléments de langage. - Les mêmes éléments de langage.
10:50 Donc, là, il y avait McKinsey derrière,
10:51 et on sentait que c'était en fait des feuilles qui leur étaient données,
10:53 et simplement des trous à remplir avec le nombre,
10:56 et puis essayer de brander pays par pays.
10:58 Et là, je me suis dit, c'est trop gros pour être vrai.
11:00 Et là, j'ai commencé à avoir vraiment une notoriété extrêmement forte sur Internet,
11:04 alors que ce n'était pas le cas avant,
11:05 puisque je faisais des petits modules de psychologie.
11:08 Et là, ça donnait un vrai détonateur.
11:10 Et Hanouna, que vous avez passé effectivement là un instant,
11:13 m'a donné encore une crédibilité supplémentaire,
11:15 parce que j'ai dit tout haut, finalement, ce que tous les Français ressentaient tout bas.
11:19 - Tous, vous exagérez.
11:20 - En tout cas, une grande partie.
11:22 - Mais justement, Richard Boutry, en fait,
11:26 qu'est-ce que vous dites aux gens qui disent,
11:27 oui, vous parlez d'une plante, etc., vous en parlez dans votre livre,
11:31 mais qu'est-ce que vous répondez aux gens quand même ?
11:32 Et ils sont nombreux qui disent, oui, mais d'accord, les Boutry et tous les autres.
11:36 Je ne sais pas, je ne vais même pas dire le mot complotiste ou pas,
11:39 ça, c'est devenu une espèce de mot-valise qu'on emploie à toutes les sauces,
11:42 mais disent, mais attendez, nous sommes des milliards à avoir été vaccinés,
11:47 nous sommes peut-être des milliards à être morts,
11:49 est-ce qu'on ne noircit pas un peu partout ?
11:52 Et pas seulement vous, c'est dans le monde,
11:54 il y a les gens qui disent, mais attendez, il s'est passé des choses pas possibles,
11:57 et d'autres qui disent, attendez, il faut quand même relativiser la chose.
12:01 Et que, il dit, oui, les bouts de feu qui disent que c'est la catastrophe,
12:06 bon, c'est vrai qu'un certain nombre de choses se sont passées depuis,
12:09 et on voit les, je dirais, les commissions d'enquête aux Etats-Unis et ailleurs,
12:13 enfin, on n'est pas dans 5 milliards de cercueils.
12:16 - Peut-être pas encore, mais vous savez, j'ai un exemple extrêmement précis, extrêmement parlant,
12:21 j'étais à un dîner avec des gens, je pense que vous connaissez,
12:23 alors je ne suis pas moi, adepte des grands dîners parisiens, loin s'en faut,
12:26 mais je vais 2-3 fois par an dans un dîner chez des personnes assez connues.
12:30 Et pendant ce dîner, il y avait des gens vraiment extérieurs, de tous bords,
12:33 et pas du tout des gens de mon milieu, en tout cas de résistants,
12:38 et je me souviens qu'il y a 2 ans et demi, j'étais vraiment le con de ce dîner,
12:42 vraiment le dîner de cons, j'étais le con, le con, ils me regardaient,
12:46 j'étais le bêta de service qui disait, qui alertait, tout ça,
12:50 alors j'avais mon passé à gauche, à droite sur les médias,
12:53 je me disais "celui-là est complètement..."
12:54 et je me souviens qu'un jour j'étais parti un peu plus tôt,
12:56 parce que vraiment je sens... - Il éliminait !
12:57 - Il éliminait, complètement à côté de la plaque,
13:00 "mais non, ce type-là, tu le connais, tu l'as invité, mais il sort d'où ?
13:03 Non mais c'est un phénomène et tout ça..."
13:05 et j'étais parti un peu plus tôt que les autres,
13:08 et j'étais resté derrière la porte,
13:09 et j'avais écouté en fait, ce qui se fait pas,
13:11 - D'accord, oui, non mais... - Mais bon, j'avoue mon crime,
13:13 j'avais écouté, et là, les gens partaient dans des délires en disant
13:17 "il est complètement fou ce type-là !"
13:18 et ce même dîner a été réorganisé à peu près avec le même type de personnes,
13:23 pas avec les mêmes personnes,
13:24 - Il y a quelque temps ? - Il y a quelque temps,
13:25 il y a quelque temps, et les mêmes personnes,
13:28 j'aurais posé la question cette fois-ci, et j'avais la main,
13:30 et c'était pas moi le con du dîner,
13:32 et j'aurais posé la question, j'aurais dit "mais,
13:33 et vous là aujourd'hui, vous pensez quoi de tout ça ?"
13:35 Donc là, si vous voulez, la réponse, elle est là,
13:38 elle est dans cette affirmation-là.
13:39 - Oui, vous avez senti l'évolution effectivement...
13:42 - L'évolution a été incroyable.
13:43 Moi, j'ai pas anti-vax, mes enfants ont les 11 vaccins,
13:48 donc quand on me dit "c'est le roi des anti-vax",
13:50 ils sont parlés, on s'entend bien.
13:52 - Non mais on a tous été vaccinés, et on est là.
13:53 - On a tous été vaccinés, nos enfants le sont, quoi,
13:55 voilà, mais pas des les mêmes.
13:56 - Oui, mais, donc vous vous dites, parce que,
13:59 il y a quand même, vous vous dites quand même,
14:02 tout ceux qui, mais vous pensez pas quand même,
14:05 franchement, juste, Richard Boutet,
14:06 que tous ceux qui sont faits vacciner là,
14:08 par les ARN messagers, vont mourir dans deux ans.
14:12 - Non, j'espère pas.
14:14 - On va parler de ça, on va parler du combat que vous êtes,
14:18 et vous êtes à un certain nombre amené,
14:20 et après, je crois que les auditeurs de Sud Radio
14:22 auront beaucoup de questions à vous poser,
14:24 en tout cas à vous interpeller, ça va être intéressant.
14:27 A tout de suite, après cette petite pause, Lucien.
14:29 - Oui, et vous pouvez nous appeler au 0826 300 300,
14:32 on attend vos appels pour interpeller Richard Boutet sur son livre,
14:35 "Le journaliste à abattre" de Présentateur TV à Paris.
14:37 0826 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
14:41 - Et Sud Radio,
14:45 les Français parlent au français,
14:48 les carottes sont cuites,
14:51 les carottes sont cuites.
14:53 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
14:57 - Richard Boutet, "Le journaliste à abattre",
15:00 un livre qui raconte un itinéraire,
15:04 un itinéraire qui est loin d'être terminé,
15:06 heureusement pour vous, heureusement pour tout le monde.
15:09 Et effectivement, ça fait quoi ?
15:11 Parce que c'est toujours de passer,
15:13 qu'est-ce que ça fait intérieurement, vis-à-vis des autres, etc.
15:17 d'avoir à la fois, parce que c'est vrai que vous n'avez pas été gâtés,
15:20 avoir à la fois un drame familial, un drame conjugal,
15:23 et à la fois passer,
15:25 vous avez eu des bureaux dans le 7e arrondissement,
15:30 vous avez eu à Bordeaux, vous avez été partout,
15:33 vous avez été à un moment donné, vous gagnez très très bien votre vie,
15:36 et puis à un moment donné, paf, ça s'arrête,
15:38 et ça s'arrête et vous êtes effectivement marginalisé,
15:43 mis à l'écart, presque sceau de la famille.
15:47 Ça fait quoi, Richard Boutet ?
15:49 - Écoutez, moi je ne me suis jamais gargarisé
15:52 quand j'étais sur le devant de la scène médiatique
15:55 et que je présentais les journaux télévisés,
15:56 et ma femme pourrait en témoigner, et mes amis aussi,
16:00 je ne me suis jamais mis en valeur,
16:01 - Jamais, c'est moi qui suis une star !
16:03 - Jamais, jamais, j'ai toujours une vie qui a été extrêmement préservée,
16:06 grâce à mon ex-femme, du reste,
16:08 qui me mettait vraiment de côté,
16:09 qui me préservait de ce landerneau médiatique.
16:13 Et puis ensuite, donc, j'ai pu mesurer.
16:15 Et puis ma foi aussi m'a permis,
16:17 et la foi qui pour moi est vraiment un élément essentiel,
16:20 m'a permis vraiment toujours de relativiser.
16:22 Et je ne me suis jamais pris la tête pour quoi que ce soit,
16:27 et aujourd'hui de la même façon, si vous voulez.
16:28 Alors c'est vrai que j'ai connu, entre guillemets, un peu la gloire,
16:31 mais façon de parler, tout est à mettre entre guillemets.
16:35 Et aujourd'hui, je vis comme un SDF, parce que "sordomitil fixe".
16:39 Alors même si je ne dors pas dans la rue,
16:40 c'est vrai que j'ai la chance d'avoir un toit,
16:42 il ne faut pas exagérer non plus.
16:43 Mais c'est vrai que c'est quand même dans des conditions,
16:45 notamment l'hiver, extrêmement précaires,
16:47 ce qu'on disait tout à l'heure.
16:48 Donc les deux font qu'il y a un sas de décompressions,
16:53 et ce qui m'a toujours permis à moi de relativiser les choses,
16:57 et de faire en sorte que je prends la vie telle qu'elle vient aujourd'hui,
17:00 et dans la foi, dans l'abandon,
17:02 et une certaine forme de sérénité aussi,
17:04 qui m'aide en fait au quotidien dans cette vie plutôt délicate.
17:09 - Et vous n'avez jamais à un moment donné pensé,
17:12 parce que vous faites toujours du journalisme,
17:14 ça s'appelle le journalisme, la minute de Raccardo, etc.
17:16 Vous n'avez jamais pensé changer complètement de vie, de métier,
17:19 de faire autre chose ?
17:21 Est-ce que ça vous a traversé l'esprit ou pas du tout ?
17:24 - Alors j'ai lancé un appel à un moment donné,
17:26 parce que j'avais vraiment besoin d'argent,
17:27 et je rappelle dans le livre "Pourquoi et dans quelles circonstances",
17:30 notamment après la Une TV,
17:32 où je me suis retrouvé vraiment sans rien,
17:34 et j'ai lancé un appel au secours à toute la population qui me suivait,
17:36 en disant "Aidez-moi, et si vous avez quelque chose,
17:38 j'ai deux bras, deux jambes, je peux faire n'importe quoi".
17:42 Et en fait j'ai eu tout type de proposition.
17:44 J'en ai eu quasiment 300 ou 350,
17:47 des propositions qui sont venues de partout, de nowhere,
17:49 et très extravagantes.
17:52 Plus les unes que les autres.
17:54 Et donc au bout d'un moment, je me suis dit
17:56 "Est-ce que réellement je veux faire ça ?"
17:58 Et moi mon vrai métier je pense c'est de savoir
18:01 "parler", écrire, en tout cas je l'espère,
18:03 même si mon livre ce n'est pas du chaton brillant et du montagne.
18:06 - Non non, il se lit.
18:08 - Il a le mérite d'exister, c'est mon premier livre.
18:11 Et puis c'est des techniques, André, qui sont complètement différentes,
18:14 en fait, l'écriture.
18:15 De la radio ou de la télévision, vous savez,
18:17 on zappe les mots, les accords, les je-sais-pas-quoi, tout ça,
18:20 et là dans l'écriture il faut apprendre à restructurer tout ça.
18:22 Donc ça a été très compliqué, d'autant que je n'avais pas de relecteur,
18:25 pour ça qu'il y a encore quelques coquilles, mais bon,
18:26 en tout cas l'esprit y est.
18:28 - Vous l'avez auto-édité en fait.
18:29 - Je l'ai auto-édité, alors on m'a beaucoup reproché,
18:31 on m'a beaucoup reproché d'être sur Amazon.
18:34 Parce que c'est vrai que dans le bouquin, "Bezos", je le descends.
18:36 "La mondialisation", je la descends, et tous les organismes mondiaux, je les descends.
18:40 - Mais voilà la contradiction, Richard Moutry.
18:42 - Alors la contradiction, elle existe, et merci de me poser la question,
18:44 parce que je vais y répondre.
18:45 C'est vrai que sur les bouquins, quand on publie un bouquin, il faut l'ISBN.
18:48 Et l'ISBN, moi j'ai pensé 72 euros pour essayer de l'avoir
18:50 et donc pour pouvoir faire éditer en France.
18:52 Je ne l'ai pas eu.
18:53 C'est le mystère d'intérieur qui est, entre guillemets, un peu derrière,
18:55 donc ça peut se comprendre.
18:56 Avec les affaires que je révèle, puisqu'il y a trois grosses affaires dedans,
18:59 on ne va pas en parler aujourd'hui, mais on va laisser les gens lire.
19:01 Mais en fait, l'ISBN, qui est un certificat, une imprimature, en fait,
19:05 pour pouvoir diffuser le bouquin, je ne l'ai pas eu.
19:08 Et le seul qui m'a accordé ce droit, c'est en fait Amazon,
19:11 parce que ça se fait quasiment automatiquement.
19:12 Donc je suis passé par Amazon, ça c'est la première.
19:14 Le second, c'est les droits d'auteur.
19:16 C'est vrai que les maisons d'édition, aujourd'hui,
19:18 se gavent littéralement sur les auteurs, ce qui est un scandale.
19:21 - J'ai publié 46 livres, je connais.
19:24 - Vous savez quelque chose.
19:25 - C'est 8 à 10 % les droits d'auteur.
19:26 - 8 à 10 %.
19:27 - Alors qu'Amazon, c'est 70 %, je crois, ou 50 %.
19:30 - C'est autour de 50 %, c'est moins de 50 %, en tout cas en ce qui me concerne.
19:33 - C'est déjà pas mal.
19:34 - C'est déjà pas mal.
19:35 C'est déjà pas mal.
19:36 Et puis le troisième, c'est les délais.
19:38 Les éditeurs, j'aurais pu en avoir, et des bons éditeurs.
19:41 J'en ai été contacté.
19:42 Mais le problème, c'est que les délais étaient de 6 à 8 mois,
19:47 et il fallait que je le sorte maintenant, parce que tout se passe maintenant.
19:50 C'est maintenant qu'il y a un basculement total
19:53 dans tout ce qui est en train de se passer dans la politique française et mondiale.
19:55 Et je pense que le moment de la sortie était très opportun.
19:58 - Oui, c'est vrai.
19:59 Mais en fait, vous parlez de tout ce combat autour du Covid et du Covidisme,
20:04 vous parlez de tout ce qu'on a vécu depuis trois ans.
20:07 Effectivement, parce que le livre, je vois, vous parlez de choses qui se sont passées il n'y a pas très longtemps.
20:12 Bon, on ne va pas parler des affaires, oui, Libyenne, tout ça,
20:16 mais je voudrais que vous disiez le fait, est-ce qu'aujourd'hui,
20:20 alors justement, vous baladez toujours en Europe, un peu partout, dans votre camping-car,
20:25 et vous avez parlé de ce dîner, justement, où les gens ont changé un peu,
20:31 ont viré leur cuti, en tout cas en partie.
20:34 J'arrive un peu partout en Europe, et avec les gens que vous voyez,
20:38 avec les gens avec qui vous parlez, effectivement,
20:41 c'est vrai qu'il était traité de charlatans, je parle de certains médecins.
20:46 Mais vous ne vous êtes jamais posé la question, parce que je me la suis posée aussi,
20:49 vous n'êtes pas vous-même virologue, épidémiologue, vous n'êtes pas médecin, enfin vous n'avez pas, bon.
20:53 Vous ne vous êtes jamais dit, parce que, oui, mais les gens que j'aime bien, et avec qui je bats,
20:58 peut-être que sur certaines choses, ils n'ont pas entièrement raison.
21:01 Vous ne vous êtes pas posé la question, n'étant pas vous-même ni médecin, ni virologue, ni épidémiologue, etc.
21:07 - Mais bien sûr, je pense que la vérité, nous, on ne l'a pas.
21:11 On n'a jamais eu la vérité. Jamais eu la vérité.
21:14 On est parti sur des hypothèses, comme eux sont partis sur des,
21:17 alors qu'eux sont partis sur des certitudes, nous, on est parti sur des hypothèses,
21:21 et on cherche cette vérité. Je veux dire, c'est un cheminement, c'est un cheminement quasi-spirituel.
21:25 Quasi-spirituel. Je veux dire, je suis comme dans le meçon, hein.
21:29 Alors, j'ai eu moi la chance d'avoir une protection divine, et je la sens, si vous voulez, matériellement parlant,
21:33 je la sens au quotidien. - Oui, vous en parlez beaucoup, ça, vous avez été...
21:36 - J'en parle beaucoup, oui, parce que c'est pas pour rien que j'ai été directeur de Cateo, du reste.
21:40 Et c'est ma grand-mère qui m'a insufflé ce sens, vraiment, de la foi, de la croyance,
21:46 et de la spiritualité, au sens très large du terme.
21:49 Mais je pense que ce combat, il est spirituel, si vous voulez, on marche,
21:52 on est des scientifiques, en quelque sorte.
21:55 C'est-à-dire qu'on n'a pas de réponse, et moi, j'étais très étonné de voir à contrario...
21:58 - Mais la science, c'est la contestation, c'est la question, en tout cas.
22:01 - C'est pas la certitude, alors qu'eux, ils sont vraiment dans l'esprit de certitude.
22:04 Et c'est ce qui nous a cassés, et je dirais un peu radicalisés, aussi.
22:07 C'est pour ça qu'on a pris aussi ce contre-pied quasi-radical.
22:10 C'est qu'on voulait contre-carrer, en fait, leur pensée unique.
22:13 - Oui, c'est-à-dire que quand le balancier est là, on a envie d'avoir un autre balancier qui secoue.
22:18 - Mais vous, André, en tant que journaliste, vous connaissez ça, quoi.
22:20 Vous prenez le contre-pied de tout ce qu'on dit, de tout ce qu'on fait, de tout ce qui se dit.
22:23 - Oui, mais la question est très simple, j'ai dit "personne n'a réponse à tout",
22:27 ou alors "il se prend vraiment pour Dieu", ce qui est grotesque,
22:30 mais on doit avoir question à tout.
22:32 C'est ça, notre...
22:34 Moi, je me dis, on doit avoir question à tout pour qu'on l'écarte d'emblée.
22:38 Et ça, on revient à ce que vous avez dit.
22:40 Avec un certain nombre de médias, encore une fois, je ne fais pas de généralisation,
22:43 mais comment on tient pour tricard des gens à qui on ne veut pas donner la parole ?
22:48 Je ne comprends pas ça.
22:49 Moi, je veux dire, on donne la parole, après on peut discuter.
22:51 - Oui, mais c'est vrai qu'on a vu sur les chaînes mainstream,
22:55 c'est extrêmement difficile d'y accéder, même, je vois, pour la promotion du livre et autres,
23:00 des gens qui sont sur les chaînes, et que je connais bien,
23:03 ne peuvent pas, vraiment...
23:05 - Même vos anciens camarades...
23:06 - Ils ne peuvent pas, ils ne peuvent pas !
23:07 Et je donne des noms dans le bouquin de personnes de qui j'étais extrêmement proche, extrêmement proche,
23:12 et qui étaient des amis quasi intimes avec qui je faisais des études.
23:15 - Et ils vous disent quoi, franchement ?
23:17 - Bah, écoutez, moi...
23:18 - Ils sont ensemble maintenant, mais ils vous disent quoi ?
23:19 - J'ai eu la chance d'être dans la coupe de l'info, si vous voulez, pendant 10 ans,
23:22 donc 3 fois par an, on se réunissait à la fois en Afrique du Sud, au Maroc,
23:25 et puis dans les montagnes en France.
23:27 Donc 3 fois par an, on était en séminaire, une quarantaine de personnes,
23:30 rédacteur en chef de radio et de télévision, et présentateur,
23:34 et j'ai eu la chance, moi, d'être invité, voilà, systématiquement pendant 10 ans.
23:38 Et donc j'ai discuté avec tous ces gens qui restent malgré tout mes amis.
23:42 Et je leur ai dit ce qui se passait, tout ça, et on discutait, et je leur posais des questions,
23:46 je leur ai dit "Mais vous, vous n'avez pas des problèmes de conscience par rapport à ça ?"
23:49 "Ah, on les évite, on essaie de ne pas y réfléchir, on ne fait qu'appliquer les directives,
23:53 ah oui, mais c'est ça, et tout ça."
23:55 Et je raconte notamment quelques anecdotes dans mon bouquin à ce niveau-là
23:59 de personnalités médiatiques de première importance
24:02 que j'ai rencontrées dans des conditions complètement par hasard,
24:06 mais bon, il y a des clins d'yeux dans la vie.
24:08 - Comme par exemple, donnez-moi un exemple, sans nommer de nom,
24:10 mais je veux dire, des gens, qu'est-ce qu'ils vous disent ?
24:12 - Ah bah, quelqu'un qui a fait toutes mes études avec moi,
24:15 qui était sur le sport ATF1 et qui est aujourd'hui présentateur sur une TV de Bolloré,
24:21 si vous voyez ce que je veux dire, et bien cette personne-là,
24:24 je l'ai rencontrée au Champs-de-Mars, assise sur un banc, on a discuté,
24:28 il m'a dit "mais Boutry, je peux pas t'inviter, toi,
24:31 t'es complètement farfelu comme garçon aujourd'hui,
24:34 je comprends pas, parce qu'à l'époque tu travaillais très bien,
24:36 t'étais bon, je te voyais sur le soir 3, t'étais crédible,
24:39 mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?
24:40 T'es parti en vrille, mon pauvre garçon, je peux pas t'inviter."
24:43 Et puis à un moment il est parti, et puis il était avec une amie, avec lui,
24:47 et puis l'amie me dit "moi je vous suis,
24:50 mais vous savez, c'est très difficile de vivre avec des gens qui ont un peu l'esprit inverse."
24:54 - Ah ah ah, et bien écoutez, on va suivre avec des gens qui ont peut-être l'esprit inverse,
25:00 les auditeurs de radio ou pas, mais nous on accueille tout le monde, comme vous le savez.
25:05 - Qui nous appelle au 0826-300-300, on a le plaisir d'accueillir Guido de Vendôme.
25:10 Bonjour Guido.
25:11 - Bonjour Guido.
25:12 - Bonjour, oui bonjour.
25:15 - On vous écoute Guido.
25:16 - Bonjour, eh bien bonjour Richard, Guido, bonjour,
25:20 un honneur de te parler comme toujours, souvent on se tutoie.
25:24 - Allez-y.
25:25 - Je voudrais savoir ce que tu penses de l'évolution de la libération des femmes,
25:33 le MLS, la libération des femmes, parce qu'on est en train de lire ton livre,
25:37 on a vu ton œuvre, "Masque", et donc on a vu ton histoire,
25:42 et c'est incroyable ce que tu as vécu avec ces femmes, c'est vraiment,
25:45 tu as eu un, ça a été très très très bien pour toi, je le connais ça un peu aussi,
25:49 et donc on voudrait savoir ce que tu penses de la libération des femmes.
25:54 - D'accord, ok Guido, je crois que comme on a beaucoup d'auditeurs,
25:58 on a bien entendu, qu'est-ce que tu penses de la libération des femmes, demande Guido.
26:03 - Non, je pense qu'il fait allusion au livre, et c'est vrai que les femmes ont eu ma peau,
26:08 ma mère m'a dit un jour...
26:10 - Enfin les femmes.
26:11 - En tout cas les femmes que j'ai pu rencontrer,
26:13 d'abord ma mère, attention moi j'ai beaucoup de considérations pour la gendre féminine,
26:17 je suis très regardant, et j'adore être entouré, je pense comme vous André,
26:22 de femmes qui ont des choses à raconter, et qui ont une belle âme.
26:25 Et il y en a beaucoup dans notre mouvement, il y en a plus qu'ailleurs sûrement.
26:28 Et on se retrouve entre belles âmes, je trouve, dans ce mouvement,
26:32 et ce mouvement a permis de cristalliser des gens qui ne se connaissaient pas,
26:36 de considérations, de couleurs de peau, de nature complètement différentes,
26:39 et ça a permis en fait de créer une famille d'âmes.
26:43 Et c'est ça qui est absolument extraordinaire, et quand on va dans les manifestations,
26:46 les manifestations que j'ai pu animer un peu partout en France,
26:49 et bien je me suis aperçu qu'en fait il y avait une conscience commune,
26:54 et une âme commune, et ça c'était extraordinaire.
26:57 - Et donc vous n'êtes pas contre la libération des femmes ?
26:59 - Non non non, pas du tout.
27:00 - Ah bon ?
27:01 - Je vous rassure André.
27:02 - Restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite,
27:04 vous continuez de nous appeler au 0826 300 300,
27:07 on ira à Narbonne pour recevoir Jean-Marc, 0826 300 300,
27:11 à tout de suite sur Sud Radio.
27:12 - En fait, je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
27:19 - Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
27:22 - Vous êtes bien sur Sud Radio dans le face-à-face d'André Bercoff,
27:25 et vous avez la parole au 0826 300 300 pour interpeller Richard Boutry et son livre
27:30 "Le journaliste à abattre" de Présentateur TV à Paris.
27:33 Et on va à Narbonne pour recevoir Jean-Marc. Bonjour Jean-Marc.
27:36 - Bonjour Jean-Marc.
27:37 - Bonjour André, bonjour Monsieur Boutry.
27:41 Tout d'abord, comme on est juste entre nous et que personne n'écoute,
27:44 je tiens à vous féliciter pour tout ce que vous faites.
27:47 - Merci.
27:49 - Monsieur Boutry, je voulais vous dire que vous faites partie de la rare race de gens
27:55 qui sont prêts à enlever leur pseudo-confort pour vivre debout et dignement.
28:04 Et ça, c'est quelque chose qui est rare.
28:07 Donc il y a eu des Jacques Brel, il y a eu d'autres personnes comme ça.
28:10 Vous faites partie de cette race, de genre race, d'autres personnes aussi, que j'adore, bien sûr.
28:17 Si vous avez besoin de quoi que ce soit, Sud Radio a mon numéro de téléphone,
28:21 si vous voulez améliorer votre camping-car.
28:24 - Sympa.
28:26 - Je peux vous l'améliorer.
28:28 Et donc Sud Radio a mon numéro de téléphone et j'aurais un immense plaisir si vous m'appelez.
28:33 Vraiment un immense plaisir à vous donner un peu de main, Monsieur Boutry,
28:36 parce que vraiment ce que vous faites, Monsieur Bercoff aussi ce qu'il fait,
28:40 c'est se battre contre des moulins à vent.
28:43 C'est pas facile, on a été traité de tout, on a été interdit de bar,
28:46 on a été interdit de salle de club d'altétisme, on a été interdit de sortir,
28:51 on a été interdit de tout, parce qu'on n'est pas vaccinés comme vous, Monsieur Boutry, je suppose.
28:55 Voilà, donc j'ai été traité comme un fou.
28:57 Depuis que je suis petit, on me prend un peu pour un fou, si vous voulez.
29:00 Mais bon, Winston Churchill disait, le plus marrant de la vie, c'est souvent les fous qui ont raison.
29:05 - Mais vous savez ce que disait, je ne me rappelle plus cette extraordinaire phrase, je ne m'en rappelle plus de qui,
29:09 il disait "Bienheureux les fêlés parce qu'ils font passer la lumière".
29:13 - Exact.
29:15 - Grâce à vous, on a pu passer la lumière.
29:19 Alors je vous demande une question, Monsieur Boutry,
29:21 il n'y a eu qu'un grand procès dans le mondial,
29:25 ça a été le procès de Nuremberg,
29:28 mais à toute caution gardée,
29:32 est-ce que vous pensez que cette vaste funesterie du Covid,
29:39 est-ce que vous pensez qu'il peut y avoir vraiment un grand procès mondial ?
29:43 Ou est-ce que ça va tomber en l'eau parce que les gens sont égoïstes ?
29:47 - Jean-Marc, Richard Boutry va vous répondre,
29:51 mais je crois que le procès a commencé quand même, Richard.
29:54 - Oui, tout d'abord je voulais remercier vraiment votre auditeur,
29:57 parce que des personnes comme Jean-Marc, il y en a quasiment 200 en France,
30:00 qui ont proposé de m'accueillir avec mon camping-car chez eux,
30:05 pour des durées indéterminées, c'est complètement dingue.
30:08 Vous vous rendez compte un peu cette solidarité qui existe ?
30:11 - Ça existe, absolument.
30:12 - C'est complètement dingue.
30:14 Et donc pour répondre à sa question,
30:16 effectivement on misait beaucoup sur Rainer Fulmich,
30:21 que j'ai rencontré, qui est un type extrêmement brillant,
30:25 qui a lutté en Allemagne, on le sait comment,
30:28 contre ces grands groupes et tout ça,
30:30 et qui a pu défendre vraiment des intérêts,
30:33 on pensait qu'il aurait pu aller au bout de sa démarche.
30:35 Aujourd'hui c'est vrai que c'est un peu visiblement suspendu,
30:38 compte tenu des problèmes que vous connaissez tous.
30:40 Aux Etats-Unis, on a je pense,
30:42 et André, vous qui êtes très enclin à vous intéresser à ces choses-là,
30:47 vous connaissez peut-être mieux que moi le système,
30:49 mais je crois qu'aux Etats-Unis en tout cas,
30:50 les procédures sont en cours et risquent d'aboutir.
30:52 Oui, juste une phrase absolument,
30:55 Jean-Marc, ce qu'il y a, c'est qu'aux Etats-Unis,
30:57 il y a un vrai contre-pouvoir.
30:59 Aujourd'hui les Républicains dirigent la Chambre des Représentants,
31:02 et les procès, les commissions d'enquête des représentants,
31:06 de la Chambre des Représentants,
31:08 vont leur train, et vont leur train assez vite,
31:11 et ce qui se passe aujourd'hui avec Anthony Fauci,
31:13 vous savez le monsieur santé des Etats-Unis,
31:15 depuis 10 ans et 15 ans,
31:17 l'étau se resserre, je ne sais pas ce qu'il va se passer,
31:19 on ne va pas, mais il se passe, en tout cas,
31:21 je ne sais pas s'il sera à Nuremberg ou autre,
31:23 on ne va pas aller jusqu'au là,
31:25 mais je peux vous dire qu'en tout cas,
31:27 les choses se poursuivent très très fortement à ce niveau.
31:31 Lucien, merci beaucoup Jean-Marc,
31:33 on va dans l'un avec Pierre, bonjour Pierre.
31:35 Bonjour Pierre.
31:37 Bonjour André, bonjour Richard.
31:39 Bonjour Pierre.
31:41 On vous écoute.
31:42 Je suis très fier de ce que vous faites Richard.
31:44 Merci beaucoup.
31:45 Très très fier.
31:46 Et moi l'ancien flic, si on m'avait dit qu'un jour
31:48 je manifesterais pendant 15 semaines
31:50 contre le pas de vaccinal, jamais je l'aurais cru.
31:52 J'ai beaucoup de respect pour les gens
31:54 qui ont été victimes de tout ça,
31:56 même ceux qui m'ont stigmatisé.
31:58 Ce sont des victimes, il ne faut pas l'oublier.
32:00 Et c'est pareil pour vous,
32:02 je suis entre la Suisse et la Savoie,
32:04 il y a une place, il y a une prise, il y a du bon vin,
32:06 vous passez quand vous voulez,
32:07 ils ont mon numéro, je suis sur le radio.
32:09 Super, écoutez, merci, je crois que
32:11 pour Richard, et ça fait très plaisir,
32:14 en tout cas, vraiment Richard,
32:16 qu'il y ait ces mots de solidarité.
32:18 Oui, c'est vrai que ça pleut de partout,
32:20 alors les gens me disent "mais comment tu fais pour tenir ?"
32:22 après avoir lu le livre notamment.
32:24 C'est grâce à ça, c'est grâce au soutien du public,
32:27 à cet immense honneur que j'ai
32:30 de pouvoir répondre à toutes ces sollicitations du public.
32:35 Et puis ce public qui me rend tellement cet amour,
32:39 malgré un investissement qui est moindre aujourd'hui,
32:42 de ma part, en tout cas publiquement,
32:43 parce que comme je vous ai dit tout à l'heure,
32:44 mon site est resserré et verrouillé.
32:46 Mais en tous les cas, des gens comme lui,
32:48 ancien flic, c'est vrai,
32:50 ce sont monnaies courantes en fait,
32:52 dans ce milieu de résistants.
32:54 Il y a beaucoup de gens de l'armée,
32:55 il y a beaucoup de gens justement du milieu coercitif,
32:58 entre guillemets, qui aujourd'hui nous soutiennent.
33:00 Et je me souviens qu'avec le camping-car,
33:02 lors d'une grande manifestation à Paris,
33:05 eh bien la police m'avait ouvert le chemin
33:08 pour pouvoir aller au cœur,
33:09 alors que c'était un passage complètement interdit,
33:11 et tout les flics ne sont pas pourris,
33:13 contrairement à ce qu'on peut dire,
33:15 y compris dans notre milieu.
33:16 - Non mais la généralisation est la béquille des crétins,
33:19 je dis, je ne veux pas généraliser jamais,
33:21 jamais, envers qui que ce soit.
33:23 Il n'y a pas "les", il y a "des".
33:25 Lucien, merci beaucoup Pierre,
33:27 et allons à Caen avec Philippe.
33:29 Bonjour Philippe.
33:30 - Bonjour Philippe.
33:31 - Oui, bonjour André, bonjour M. Boutry.
33:34 Alors, ça va être assez simple,
33:36 moi j'aimerais, je me pose la question souvent,
33:39 quel est éventuellement l'écho que vous pouvez avoir
33:43 avec le syndicat des journalistes, d'accord,
33:46 leur cœur à gauche, entre parenthèses,
33:49 et leur valeur universelle ?
33:51 Qu'en pensez-vous ?
33:52 Parce que vous me paraissez très, très, très,
33:54 essolé dans ce monde médiatique,
33:57 où il y a quand même des valeurs,
34:00 des valeurs importantes, des valeurs humaines.
34:03 Voilà.
34:04 - Écoutez, pour répondre à votre question,
34:06 le SNJ, le Syndicat National des Journalistes,
34:09 effectivement c'était le syndicat majoritaire
34:12 chez les journalistes.
34:14 Aujourd'hui, j'ai malheureusement plus de carte de presse,
34:17 parce que mon organe n'est pas reconnu
34:18 comme étant un organe de presse,
34:20 et donc je n'ai plus de carte de presse.
34:22 Alors j'ai un numéro de carte de presse
34:23 que je garderai à vie, 63 205,
34:26 mais ce numéro malheureusement n'est plus actif,
34:28 donc je n'ai plus le droit à tous les bénéfices
34:30 des journalistes aujourd'hui.
34:32 Ça c'est le premier point.
34:33 Après, le deuxième point,
34:34 c'est que je ne mérite pas aujourd'hui cette carte de presse,
34:37 parce que j'estime que je ne fais plus vraiment
34:40 un travail de journaliste aujourd'hui.
34:43 Je suis tombé un peu dans le travers inverse,
34:47 si vous voulez, de l'éditorialiste à l'extrême,
34:50 qui défend son point de vue,
34:52 défend une population publiquement,
34:54 milite pour une certaine cause,
34:56 et donc le travail d'éthique,
34:58 aujourd'hui, est contestable,
35:00 en tout cas par rapport à ce que je fais.
35:01 - Mais vous aussi, Jéricha,
35:02 vous militez pour une certaine cause.
35:04 - Justement, c'est en vertu de ça que j'estime
35:07 que je ne suis pas aujourd'hui tenu à avoir la carte de presse.
35:11 - Monsieur Boutry, vous êtes rentré en dissidence alors ?
35:16 - Je suis rentré en dissidence,
35:17 et j'ai tout abandonné, y compris mon statut de journaliste.
35:20 Même si on le garde à vie, si vous voulez,
35:22 c'est comme un médecin.
35:23 Un médecin, une fois qu'il est médecin,
35:24 il reste médecin à vie.
35:25 - Bah oui.
35:26 - Restez en esprit libre.
35:29 - Voilà, j'essaye.
35:30 Merci.
35:31 - Merci Philippe.
35:32 Alors, effectivement, aujourd'hui, Richard Boutry,
35:35 les choses sont étant ce qu'elles sont,
35:37 comme disait un fameux général.
35:39 OK, vous n'avez pas votre carte de presse,
35:43 mais vous savez que la carte n'est pas le territoire,
35:46 comme disait Alfred Kursipski,
35:47 et ce n'est pas ça qui fait, effectivement...
35:50 Parce que vous savez qu'il faut,
35:53 pour avoir la carte de presse,
35:54 il faut que 50% de vos revenus et plus
35:56 proviennent d'un journal ou d'un média.
35:59 - Reconnu en tant que tel.
36:02 - Reconnu en tant que tel, exactement.
36:04 Je connais beaucoup de journalistes,
36:06 de gens qui n'ont pas leur carte
36:08 et qui font très bien leur boulot,
36:10 encore une fois,
36:11 vous savez, qui ont mis en carte en général.
36:14 - Oui, mais est-ce que ce sont des journalistes dès lors
36:17 qui n'ont pas de numéro de carte de presse ?
36:19 Vous voyez ce que je veux dire ?
36:20 - Bah oui, oui.
36:21 Ça nous amènerait une discussion
36:22 sur le métier de journaliste
36:23 qui nous amènerait loin.
36:25 Mais aujourd'hui, par exemple,
36:27 vous êtes plus que jamais en...
36:29 Même si, effectivement,
36:31 comme vous dites, il faut vivre.
36:33 Mais vous êtes plus que jamais en combat,
36:36 vous êtes plus que jamais en essayant,
36:38 par exemple, d'élargir de ce que vous faites,
36:41 que ce soit la minute de Ricardo,
36:43 que ce soit les rencontres,
36:45 que ce soit tout cela pour vous.
36:47 Vous allez rester dans cette mouvance
36:49 où à un moment donné, vous dire
36:50 "Écoutez, moi j'en ai marre,
36:51 je vais me mettre sur une plage
36:52 et puis voilà, tranquille,
36:53 j'ai fait mon boulot,
36:54 j'ai fait ce que je pensais faire
36:55 et puis voilà, maintenant, j'arrête un peu."
36:57 - Alors, vous savez,
36:59 moi j'ai deux exemples vraiment en tête.
37:01 Le premier, c'est Emmanuel Delataye,
37:03 qui était un journaliste
37:04 que j'ai extrêmement bien connu,
37:05 qui était un type extraordinaire
37:06 qui a monté le Presse Club à Paris
37:07 et qui est resté un ami jusqu'au bout.
37:09 Jusqu'au jour où il a été renversé
37:10 par une voiture et il en est mort.
37:12 Et il avait une verve intellectuelle
37:14 absolument dingue.
37:15 - Bien sûr.
37:16 - Et il était très âgé,
37:17 il m'a toujours dit
37:18 "Le fait de pouvoir bosser par jour,
37:20 7 heures par jour,
37:22 sur un sujet déterminé
37:23 en étant extrêmement focus,
37:24 m'a permis de rester alerte toute ma vie
37:26 quand je suis posé la question
37:27 de savoir comment il faisait."
37:28 Et vraiment, vous André,
37:30 dans votre domaine,
37:31 ça va avoir le même âge que lui,
37:33 mais avec toute la détermination
37:34 qui est la vôtre
37:35 et le professionnalisme
37:36 et tout ça, je me dis que
37:37 en fait, il me reste encore vraiment
37:39 du temps devant moi
37:41 pour pouvoir agir
37:42 et pour pouvoir interagir
37:43 avec le public.
37:44 Et voilà.
37:45 - Merci, merci Richard Boutry.
37:47 Voilà, le journaliste à abattre.
37:49 Lisez, lisez de ce livre
37:50 parce que voilà,
37:51 c'est un vrai exemple
37:52 d'un itinéraire,
37:54 d'un parcours.
37:56 - Merci beaucoup,
37:57 chers auditeurs,
37:58 d'être toujours aussi nombreux
37:59 à nous écouter.
38:00 Merci à Richard Boutry
38:01 pour son livre
38:02 "Le journaliste à abattre"
38:03 de Présentateur TV à Paria.
38:05 Tout de suite,
38:06 l'émission de Brigitte Lay.
38:07 A tout de suite sur Sud Radio.

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