SMART ÉDUCATION - Emission du 17 avril 2023

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Lundi 17 avril 2023, SMART ÉDUCATION reçoit Baptiste Pécriaux (Directeur général, Impact Campus)

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Transcript
00:00 (musique douce)
00:02 (musique douce)
00:04 (musique douce)
00:06 (musique douce)
00:08 Bonjour à toutes et à tous. Je suis ravie de vous retrouver
00:11 dans Smart Education, votre magazine quotidien
00:14 consacré aux nouvelles formations, aux nouveaux métiers,
00:16 aux nouvelles pédagogies, le rendez-vous
00:19 qui donne un futur à la jeune génération.
00:21 Être étudiant et faire du bénévolat, c'est bien.
00:24 Le faire grâce à votre école, c'est peut-être encore mieux.
00:28 Nous sommes sur un programme d'engagement citoyen
00:30 lancé par l'association Impact Campus
00:32 et en partenariat avec un groupe d'enseignement supérieur,
00:35 le groupe Omnes Education.
00:37 Cette année, 1 900 étudiants d'Omnes
00:40 accompliront jusqu'en mai des missions bénévoles
00:42 au profit de plus de 120 associations.
00:45 Je vous propose de revenir sur cette initiative
00:47 avec Baptiste Pécrillo, le directeur général d'Impact Campus.
00:51 Il est notre invité. Bonjour. -Bonjour.
00:53 -Bienvenue dans Smart Education. Merci de nous accompagner.
00:56 Vous pouvez nous rappeler rapidement la mission d'Impact Campus.
00:59 -La mission d'Impact Campus est de former les étudiants
01:02 aux questions de transition écologique et sociale
01:04 et à l'engagement citoyen.
01:06 Pour le faire, Impact Campus déploie et construit,
01:09 avec des établissements d'enseignement supérieur, privés, publics,
01:12 des parcours pédagogiques qui s'intègrent au maquette pédagogique.
01:16 -Donc toujours en collaboration.
01:17 Votre travail se fait toujours en collaboration
01:19 avec l'enseignement supérieur, avec l'éducation nationale.
01:22 C'est là où vous avez un impact. -C'est là où on a un impact.
01:25 L'idée qui est portée par Impact Campus,
01:27 comme par le groupe SOS,
01:29 qui est, on va dire, la maison mère d'Impact Campus,
01:33 eh bien, c'est d'avoir aussi...
01:36 d'avoir un impact concrètement en étant opérateur
01:40 et en déployant des projets innovants,
01:43 mais également d'avoir une approche systémique,
01:45 un impact systémique.
01:46 C'est en ça qu'Impact Campus est utile pour arriver
01:50 à embarquer un maximum d'étudiants tous les ans et chaque année.
01:53 -Expliquez-nous comment est née cette idée de programme
01:56 d'engagement citoyen dédié aux étudiants.
02:00 C'est peut-être le premier en France.
02:01 Expliquez-nous comment est née ce programme et cette idée.
02:04 -Elle est née de la volonté de réconcilier
02:07 deux chiffres et deux réalités.
02:08 D'abord, on a 55 % des étudiants
02:13 qui sont attirés par l'économie sociale et solidaire.
02:16 Parallèlement, on a 44 % des étudiants
02:21 qui ont envie d'avoir une action de solidarité dans leur vie.
02:27 Ca, c'est la première partie de l'équation.
02:31 La deuxième partie, c'est qu'on se rend compte
02:33 qu'il y a aujourd'hui en France uniquement 15 % des étudiants
02:36 qui font du bénévolat.
02:37 Et donc, partant de ces deux constats,
02:40 on s'est dit comment faire pour embarquer
02:43 tous les étudiants qui souhaitent agir et qui ne le font pas,
02:47 leur donner la chance de profiter de cette expérience
02:50 qui est très enrichissante.
02:51 Elle est enrichissante d'un point de vue pédagogique.
02:54 Elle leur permet de pouvoir gagner en maturité
02:57 sur les grands chusettes de société.
02:58 Elle leur permet de pouvoir vivre
03:01 une première expérience d'engagement,
03:02 mais qui est aussi très souvent
03:04 une première expérience semi-professionnelle,
03:06 avec tout ce qui va avec, l'acquisition de soft skills,
03:10 ces savoir-être et ces savoir-faire
03:12 qui sont très importants
03:14 et qui sont, pour leur vie professionnelle,
03:17 des vrais plus.
03:19 C'est savoir la capacité d'écoute,
03:22 la capacité d'empathie, la créativité,
03:25 le sens des responsabilités, le travail d'équipe.
03:28 Ce sont toutes des compétences
03:30 qui sont très recherchées par les futurs employeurs,
03:33 qui sont indispensables dans la vie professionnelle
03:36 et qui sont difficiles à acquérir
03:37 dans le cadre de parcours pédagogiques classiques.
03:39 Et donc, ce type de dispositif
03:42 permet aux étudiants de pouvoir gagner tout ça.
03:45 Et si je peux ajouter une chose
03:47 pour la société dans son ensemble également,
03:49 il y a un élément très positif.
03:51 Ça permet déjà à toutes les structures d'intérêt général
03:54 aux associations de pouvoir sensibiliser,
03:56 toucher une nouvelle génération de bénévoles.
03:59 - Qui restera peut-être. - Qui restera peut-être.
04:01 De pouvoir aussi attirer des talents,
04:06 parce qu'une association, on peut y être bénévole,
04:08 mais on peut y travailler, y faire carrière,
04:09 gagner correctement sa vie, s'épanouir.
04:11 Et donc, c'est quelque chose qui est extrêmement important,
04:14 à mon sens. Et puis, enfin,
04:16 et ce qui me tient sans doute le plus à cœur,
04:18 c'est aussi un dispositif qui permet de pouvoir créer du lien,
04:22 de pouvoir rassembler des personnes d'origines différentes
04:25 autour de projets à impact positif,
04:28 autour de projets d'intérêt généraux,
04:30 de pouvoir rapprocher des générations différentes,
04:32 parce qu'on sait que les bénévoles sont aussi...
04:35 font partie aussi... sont en grande majorité des personnes
04:38 qui sont à la fin de leur carrière, à la fin de leur vie,
04:41 et donc de pouvoir permettre à des jeunes et des moins jeunes
04:43 de se rencontrer et d'échanger.
04:45 Je pense que c'est extrêmement positif pour tout le monde.
04:47 Bon, on le voit, de nombreux avantages.
04:49 Moi, j'aimerais revenir sur ce que vous disiez tout à l'heure.
04:52 Pourquoi, selon vous, l'engagement, alors peut-être pas bénévole,
04:54 puisque dans les chiffres, ce n'était pas encore le cas,
04:57 mais pourquoi, voilà, l'engagement, c'est un marqueur fort aujourd'hui
05:00 de l'identité des jeunes ?
05:01 Pourquoi, selon vous, ils sont demandeurs,
05:03 ils ont envie de travailler sur ces sujets-là,
05:06 de l'économie sociale et solidaire ? C'est ce que vous disiez.
05:08 Je pense que c'est des questions qui sont...
05:10 C'est le sens de la vie, c'est le sens du travail.
05:13 On a plein de raisons individuelles et particulières
05:17 qui nous conduisent à vouloir donner un sens à notre action.
05:20 C'est aussi réaliser qu'on fait partie d'un tout,
05:24 qu'on est une partie d'un système global
05:27 et que donc, si on passe 7, 8, 9, 10 heures par jour
05:32 à travailler dans quelque chose,
05:34 c'est aussi pour amener et améliorer
05:38 et avoir un impact positif sur la société.
05:40 Donc, je pense que cette envie d'engagement,
05:43 il vient de là et puis il vient aussi du fait de vouloir,
05:46 je pense, trouver un équilibre entre équilibre de vie personnelle,
05:50 équilibre de vie au travail.
05:51 Et le secteur de l'économie sociale et solidaire
05:54 peut être perçu aussi comme un lieu
05:56 où on peut peut-être plus facilement trouver cet équilibre.
05:58 Comment ça marche ? Alors, expliquez-nous.
06:00 Est-ce que les étudiants, je le disais en préambule de cette émission,
06:03 vous travaillez à peu près avec une centaine d'associations ?
06:06 - Tout à fait. - Comment ça marche ?
06:08 Avec combien d'écoles, d'ailleurs ?
06:10 Peut-être du groupe où vous travaillez.
06:11 Les étudiants concernés, à peu près 2 000.
06:14 Est-ce qu'on leur laisse le choix
06:15 dans la mission sur laquelle ils vont s'engager ?
06:17 Comment ça marche ? Quel lien entretenez-vous
06:19 avec ces établissements de l'enseignement supérieur ?
06:21 Combien de temps ça dure ?
06:22 Voilà, si on devait expliquer concrètement
06:24 à quoi ressemble ce programme,
06:25 et du début au moment où on choisit sa mission
06:28 jusqu'à la fin de l'année scolaire
06:29 où on travaille en tant que bénévole,
06:32 à quoi ça ressemble ? Qu'est-ce que vous nous diriez ?
06:34 Alors, le dispositif que l'on a monté
06:38 avec le groupe Omnes Education
06:39 s'inspire de ce qui est fait dans d'autres pays,
06:42 au Canada, en Angleterre, en Belgique,
06:45 où on retrouve ce type de community service
06:48 intégré aux maquettes pédagogiques
06:50 de l'enseignement supérieur.
06:51 Avec Omnes Education, il y a d'abord eu une rencontre
06:55 entre le groupe SES,
06:56 qui est le plus grand acteur européen
06:58 de l'économie sociale et solidaire,
06:59 et Omnes Education, qui est un leader
07:01 dans l'éducation privée en France.
07:03 Et il y a eu la volonté de marquer le coup
07:06 et d'arriver à faire naître
07:08 le plus grand community service de France.
07:11 Pour cette année 2, on a 1 900 étudiants,
07:15 vous le disiez tout à l'heure,
07:16 dans 3 villes différentes, 5 écoles, 14 campus,
07:20 et qui représentent ensemble 50 000 heures de bénévolat
07:24 réalisées en 2023 dans des associations.
07:26 Alors, très concrètement, les étudiants se voient proposer
07:28 le fait d'un certain nombre de missions.
07:32 On a effectivement un peu plus de 120 associations partenaires
07:34 avec qui on passe beaucoup de temps
07:36 à campus à discuter pour essayer de construire des missions
07:39 qui conviennent à des étudiants qui sont jeunes,
07:41 qui sont peu expérimentés,
07:43 sur des missions qui sont relativement courtes.
07:45 On parle ici entre 25 et 30 heures
07:48 de missions bénévoles par étudiant.
07:50 Et donc, c'est déjà un travail en amont de discussion
07:54 et aussi pour que les associations comprennent
07:56 l'intérêt qu'elles ont à proposer des missions.
07:59 Ensuite, c'est le travail d'accompagnement
08:00 de ces 2 000 étudiants,
08:02 et ce n'est pas toujours évident,
08:04 il ne faut pas se le cacher.
08:06 Mais on y arrive avec toute l'énergie,
08:08 et je remercie toute l'équipe d'Impact Campus
08:10 qui passe beaucoup de temps à répondre
08:13 à ces questions d'étudiants et à accompagner ces étudiants.
08:16 Mais il y a une particularité aussi qui est à noter,
08:21 c'est que, autant le parcours d'engagement citoyen
08:24 est obligatoire, autant le fait de faire du bénévolat en soi
08:27 n'est pas une obligation.
08:28 Il y a une alternative pour les étudiants
08:30 qui ne souhaiteraient pas être bénévoles,
08:32 parce que le bénévolat, par essence,
08:34 doit être un acte volontaire,
08:36 et donc on leur propose ce qu'on appelle
08:37 des missions d'innovation citoyenne,
08:39 où ils réfléchissent sur des problématiques réelles
08:41 rencontrées par des associations
08:43 qui sont partenaires du parcours.
08:45 Donc il y a toujours quand même cette alternative possible,
08:49 parce qu'on ne veut forcer aucun étudiant
08:51 à aller dans une association
08:53 alors qu'il n'en a absolument pas envie.
08:54 - Et pour les autres, c'est obligatoire.
08:56 - Mais pour la participation au parcours, c'est obligatoire,
08:59 mais il y a cette petite alternative
09:02 qui fait qu'il y a un autre type de mission
09:04 de nature un peu différente,
09:06 et qui permet... Voilà.
09:07 Mais globalement, les étudiants choisissent
09:09 très majoritairement la mission bénévole.
09:11 - Est-ce qu'il y a des thématiques qui reviennent ?
09:14 - Alors, tout à fait.
09:15 On s'aperçoit que toutes les associations de solidarité,
09:19 les missions de solidarité, d'aide d'urgence,
09:21 ce sont celles qui sont le plus choisies.
09:23 Et quand on regarde les chiffres de France Bénévolat,
09:26 on s'aperçoit que globalement,
09:27 pour l'ensemble des bénévoles également,
09:29 c'est la même chose.
09:30 Mais il y a une particularité pour les étudiants.
09:32 Alors que dans la société,
09:33 ce sont plutôt les associations culturelles ou sportives
09:36 qui vont se positionner en 2e position
09:38 dans le choix des Français lorsqu'ils font du bénévolat,
09:42 on se rend compte que lorsqu'il s'agit d'étudiants,
09:44 ce sont plutôt les associations qui travaillent
09:46 sur l'écologie, l'environnement,
09:47 la transition écologique et sociale.
09:49 Voilà. Ce sont des...
09:50 C'est une petite nuance,
09:52 et je pense que c'est lié au fait que cette génération
09:55 est sans doute encore plus concernée
09:57 que la génération au-dessus par ces sujets.
09:59 De quelle manière ces missions de bénévolat
10:03 sont intégrées au cursus ?
10:05 Est-ce qu'elles le sont, d'ailleurs ?
10:06 Puisque j'imagine qu'il y a aussi cet intérêt-là
10:08 à ce que ce soit intégré, que ce soit proposé par l'école.
10:12 Est-ce que la thématique est liée d'une manière ou d'une autre
10:15 peut-être au cursus, aux matières étudiées aussi
10:17 par l'étudiant au cours de sa scolarité ?
10:20 Alors, on laisse étudiant libre de choisir.
10:22 Donc il est libre de choisir de faire une mission
10:24 ou de faire une mission, on va dire, alternative.
10:27 Une mission bénévole, une mission alternative.
10:29 Mais il est aussi libre de choisir les sujets ou les associations
10:33 selon ses centres d'intérêt personnel.
10:35 Donc pour certains, effectivement, il y a une ligne de continuité
10:39 entre leurs filières et les choix qu'ils font.
10:41 Mais pour d'autres, c'est essentiellement lié
10:44 à leur conviction, à leur goût et à leur choix.
10:49 J'aimerais qu'on revienne sur l'intérêt tout de même
10:50 que ce soit intégré à l'enseignement supérieur.
10:53 Le bénévolat existe, vous le disiez, 15 % des jeunes aujourd'hui.
10:57 Peut-être que les gens n'ont pas les moyens de le faire,
10:58 n'ont pas le temps de le faire.
11:00 Là, le fait que ce soit intégré à leur cursus,
11:03 ça, pour vous, c'est presque ça qui est le plus important aujourd'hui,
11:08 c'est de se dire qu'on va essayer de démocratiser le bénévolat,
11:12 le fait que ce soit obligatoire ?
11:14 L'idée, c'est de le proposer à tous.
11:15 Et on voit que ce chiffre de 15 % des étudiants
11:18 qui font d'eux-mêmes du bénévolat,
11:19 ce qui n'est pas totalement négligeable,
11:21 mais ça veut dire qu'il y en a quand même un certain nombre
11:23 qui ne le font pas. Et la raison, c'est pourquoi ils ne le font pas.
11:26 Certains, effectivement, ne trouvent pas l'espace,
11:28 n'ont pas ce pied à l'étrier.
11:30 Et justement, l'idée aussi de ce programme,
11:32 c'est de le systématiser et donc de permettre à tous
11:35 de profiter des bénéfices aussi de cette expérience,
11:38 parce qu'on les a cités tout à l'heure,
11:40 mais c'est réellement utile pour les étudiants,
11:44 ne serait-ce que quand on est tout jeune
11:46 et qu'on a un CV qui est encore très vide,
11:48 eh bien, avoir une ligne et pouvoir parler de quelque chose,
11:52 ça va être un élément qui peut être déterminant
11:55 au moment de l'embauche pour un premier stage
11:57 ou pour un premier job.
11:58 Donc l'idée, c'est vraiment de faire profiter un maximum.
12:02 Et le fait qu'effectivement, ça s'intègre
12:04 dans la maquette pédagogique, ça devient en fait...
12:06 Alors, il y a des objecteurs, comme je disais,
12:10 il y a la possibilité de ne pas faire de mission bénévole
12:12 dans une association et de faire autre chose,
12:14 qui est connexe, mais qui n'est pas tout à fait la même chose.
12:16 Mais globalement, c'est aussi poser la question aux étudiants,
12:21 c'est leur permettre de se poser la question,
12:23 qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce que ça m'apporte ?
12:26 Et puis, il y en a des étudiants qui y vont,
12:28 on va dire un peu mollement au début,
12:29 et qui, au bout de la première ou deuxième demi-journée
12:33 passée avec l'association, se rendent compte
12:35 de tout ce que ça leur apporte,
12:36 du fait que c'est une ouverture d'esprit,
12:39 que c'est des rencontres, que c'est...
12:41 Voilà, c'est quelque chose qui est différent.
12:43 Mais je pense qu'il y a un besoin d'acculturation,
12:46 mais on verra, et les chiffres de l'année 1
12:50 du programme pilote qui a été déployé
12:52 avec Amnesty Education l'année dernière...
12:53 Oui, puisque vous avez déjà fait une expérimentation en 2022.
12:55 On l'a fait avec 1 000 étudiants et pour qui c'était volontaire.
12:58 Et on s'est rendu compte que sur ces 1 000 étudiants,
13:00 il y en a un peu plus de 200 qui ont accepté
13:04 et qui ont eu envie de se lancer.
13:06 Et sur ces 200, on est à 93 d'opinions favorables
13:09 à la fin du parcours, donc ce qui était assez...
13:13 - Bilan positif. - Voilà, tout à fait.
13:15 Merci beaucoup, Baptiste Pécriot, d'avoir été avec nous,
13:18 d'avoir répondu à nos questions aujourd'hui dans Smart Education.
13:20 Je vous rappelle, vous êtes le directeur général d'Impact Campus.
13:23 Merci beaucoup d'être venu nous parler
13:24 de ce programme d'engagement citoyen dédié aux étudiants.
13:28 - Merci beaucoup d'avoir été avec nous. - Merci à vous.
13:29 Merci à vous de nous avoir suivis.
13:30 On se retrouve très vite pour un nouveau numéro de Smart Education.
13:33 À très vite.
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