Sabrina Agresti-Roubache (Renaissance): "Le président de la République n'est pas moins sincère que Laurent Berger"
Sabrina Agresti-Roubache, députée Renaissance des Bouches-du-Rhône, était l'invitée de BFMTV ce jeudi matin.
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00:00 Alors, je rebondis sur quelque chose, j'ai pas eu le temps de finir tout à l'heure.
00:03 Quand c'est la majorité qui parle, vous vous dit toujours la même chose, ce sont des EDL.
00:08 Mais vous avez l'impression que les autres n'ont pas d'EDL ?
00:10 - Éléments de langage. - Éléments de langage.
00:12 - Éléments de langage, enfin moi c'est pas des EDL.
00:14 Le président de la République, quand il parle de clash...
00:16 - J'ai récité, j'ai dit "argument", c'était une erreur de ma part.
00:20 Je voulais dire "argument", ce qui me concerne.
00:22 - Non mais le président aussi c'est un qui du coeur.
00:24 J'ai l'impression que c'est deux personnes qui disent avec le coeur.
00:27 Parce que le président de la République n'est pas moins sincère que Laurent Berger.
00:30 Il n'est pas moins sincère dans sa méthode, dans sa manière de faire.
00:33 - Mais son rôle c'est de mettre un terme à cette crise.
00:35 - Oui mais... - Et il ne le fait pas.
00:36 Il ne fait que de rajouter de l'huile sur le feu.
00:38 - Moi je suis écoutée, moi je lui fais confiance, je suis une grande optimiste peut-être.
00:41 Parfois on se moque de moi en disant "tu y crois".
00:43 Moi je crois qu'un jour on va y arriver.
00:45 - Mais est-ce qu'il est maltraité Laurent Berger ou pas ?
00:48 - Non, Laurent Berger... - Ah si il est maltraité là.
00:50 - Non, Laurent Berger n'est pas maltraité.
00:53 Laurent Berger a le sentiment de ne pas être entendu.
00:56 Ce que moi je peux comprendre.
00:58 Il ressort de cette rencontre avec Elisabeth Borne.
01:02 Il a l'impression de ne pas être entendu.
01:04 Mais à la fois, à force d'avoir...
01:06 Mais moi je l'avais dit il y a longtemps.
01:07 À force de dire, le seul argument qu'on nous oppose, mais depuis des semaines.
01:10 Enfin il faut juste comprendre que depuis des semaines on nous dit
01:12 "on discute mais vous retirez votre réforme".
01:14 Moi je leur répondais "mais non, proposez quelque chose".
01:16 On débat, on négocie.